DOSSIER DE PRESSE
fête ses trente ans
Chez Actes Sud, le théâtre est en Papiers. 30 ans d’édition et de théâtre 1985 - 2015
Écrire, publier, être libraire, être lecteur, relève de la liberté d’expression. La liberté d’expression, ce n’est pas copier ce que font les autres, ce n’est pas le plagiat. La liberté d’expression, c’est être libre d’écrire, être libre de publier, être libre d’être libraire, être libre de choisir de ce que l’on veut dire et lire. Cette liberté est garantie par le droit d’auteur. La modernité, c’est de pouvoir vivre de son travail, de pouvoir choisir la façon d’être diffusé, d’être indépendant de la domination des puissants du moment. Le droit d’auteur reste un droit fondamental, un droit de l’homme.* Actes Sud est une maison d’auteurs. Nous nous engageons à défendre leurs droits, toujours conscients que sans la littérature – qu’elle soit théâtrale ou romanesque –, sans les livres, sans toute cette créativité, nous ne pourrions poursuivre notre travail de passeur, travail qui ne peut s’inscrire que dans la durée, celle de l’accompagnement d’une œuvre. Aussi aujourd’hui trente ans d’édition et de théâtre au sein d’Actes Sud c’est réjouissant si chacun reste convaincu, plus que jamais, que liberté et création vont de pair. Plus que jamais, éditer du théâtre se fait dans le plaisir et la nécessité, devise qui est la nôtre depuis l’origine et que nous suivons avec cohérence et détermination depuis trente ans en accompagnant ce travail initié par Christian Dupeyron et poursuivi avec talent et tenacité par Claire David et son équipe. Françoise Nyssen, présidente du directoire des éditions Actes Sud. *Extrait de la pétition européenne pour la défense du droit d’auteur.
On aimerait tant savoir par quoi et dans quelles circonstances cette grande aventure du théâtre — cet art — a bien pu commencer ? Est-ce que les premiers auteurs, les Grecs, se sont assis devant leurs parchemins et, pour en finir avec les dithyrambes, ont laissé libre cours à leur improvisation ? Ou bien depuis la nuit des temps l’humanité ruminait-elle d’obscures histoires par eux un jour transcrites ? Dans son Cycle d’Antigone, le romancier Henry Bauchau donne la préséance aux personnages ; Œdipe, déchu et aveugle, clopine vers Colone où Sophocle n’a pas encore écrit le moindre mot d’une tragédie ; Clios – un hors-la-loi, un déviant – est le premier à faire surgir d’un bloc de pierre la maquette de l’amphithéâtre futur, où le peuple prendra place. Antigone, condamnée par Créon, mourante, entend la voix de Io prendre sa défense, et par son puissant chant publiquement protester de l’injustice qui lui a été faite. L’art du théâtre, ainsi imaginé, surgit dans la révolte contre le pouvoir, la loi ou un destin cruel, et par-delà les genres qu’ultérieurement il suscitera (le mime, la farce, la comédie), plus jamais il ne sera dissociable de ce premier défi, de cette colère qui toujours rougeoie sous la cendre et s’embrase même des siècles après que l’auteur et ses personnages ont rejoint l’Hadès — ou l’Elysée. Et si depuis lors le texte de théâtre se transmet et se régénère d’une façon particulière, c’est peut-être qu’il est hanté par les voix qui un jour l’ont proféré, dont la rumeur continue d’interpeller des générations de spectateurs traversés par le souffle vital et l’élan des mots soulevant la salle. Le catalogue de théâtre est donc un chœur. Il résonne comme une chambre d’écho emplie de l’immanence des comédiens et diseurs qui du texte ont un jour saisi l’étoffe pour s’en draper et devenir rôle, et parcelle de l’éternité d’un personnage — lui-même soudain tiré des limbes de la page et visité par la respiration du servant accomplissant l’antique mystère : l’interprétation. On aimerait affirmer, on voudrait espérer que cette immémoriale cérémonie durera à jamais. Croire que notre civilisation, qui ne construit plus d’églises, préservera toujours, face aux dogmes et à toute forme d’anathème, cet espace fervent et ludique où défier l’inconnu dont les premiers hommes firent des dieux. Puisse-t-elle protéger cette
arène plurimillénaire où la parole apostrophe leurs décrets et interpelle leurs prescriptions, réfute leurs lois et combat leur arrogance avec les armes nues de la langue et du texte dont chaque acteur convoque la puissance en frappant trois coups ! Dans quel oubli, pourtant, a pu tomber souvent le texte de théâtre ! Entre lui et la fiction très dialoguée, la frontière est parfois indiscernable. Mais au silencieux conciliabule du lecteur avec l’auteur d’un roman, le seul mot de théâtre oppose l’éclat sonore du spectacle, les strates successives de la mise en scène, la mémoire d’interprétations fulgurantes, les riches heures et les festivals, les saisons fastueuses et leurs intermittences. Tout cela relativise le texte comme une contribution à une entreprise plus vaste et plus collective qui sans lui — et sans éditeur de théâtre — n’aurait pourtant nulle chance de ressurgir, et par-là de traverser les siècles. Un catalogue de théâtre, c’est comme une mine à ciel ouvert, un splendide gisement de textes qui s’offre à nous grâce à des initiatives éditoriales hélas peu nombreuses. Il y a aussi que, dans la longue histoire de l’ère Gutenberg, le livre de théâtre occupe la place du baladin. Par sa vocation orale et publique, lui qui réclame l’assemblée et la complicité, fait figure de saltimbanque dans l’industrie littéraire, de mécréant face à l’économisme ambiant. Sa richesse n’est souvent qu’artistique. C’est un sans-le-sou merveilleux qui a le sens du partage, et qu’on ne se lasse pas d’avoir chez soi. Il est aussi désintéressé qu’essentiel, aussi chaleureux que de bonne compagnie. Il n’a d’autre ambition que de servir le théâtre, d’en renouveler l’insolence et la libre-pensée, l’insoumission et la fierté, depuis cette aube de l’écriture en regard de laquelle les trois décennies des éditions Papiers ne sont assurément qu’une étincelle d’éternité. Mais combien enthousiaste, et combien festive ! Bertrand Py
LE THÉÂTRE EN LIVRE Le 1er avril 1985, Christian Dupeyron créait une maison d’édition de théâtre et confiait à Maxence Scherf le graphisme de ses ouvrages. Les pièces de théâtre d’auteurs contemporains étaient alors des livres et vivaient du même coup hors des programmes et des revues où elles étaient le plus souvent cantonnées. Avec le vergé ivoire, le bodoni et les cahiers cousus des premiers livres Papiers, le théâtre écrit reprenait sans aucun doute le chemin d’une reconnaissance littéraire perdue depuis quelques années. Les pièces éditées de toute une génération de dramaturges vinrent nourrir le catalogue : Jean-Claude Grumberg, François Billetdoux, Jean-Michel Ribes, Josiane Balasko, Fernando Arrabal, Tilly, Jean-Claude Carrière, Jean-Claude Brisville, Didier Van Cauwelaert, Armando Llamas et quelques autres. L’aventure du livre se faisait en parallèle de celle des répétitions. Le jour de la première, livre et spectacle se donnaient à voir. L’éditeur publiait sans garantie de succès et sans barrière entre les théâtres publics et privés. Hors de l’éphémère des représentations, le livre s’inscrivait dans la durée pour participer à l’enrichissement d’un répertoire du théâtre vivant. Lorsque Actes Sud est venu en 1987 soutenir cette jeune structure à l’économie précaire, la fusion devint rapidement évidente. Le catalogue Papiers allait rencontrer chez Actes Sud une collection de textes d’hommes de théâtre, d’Antoine Vitez et Georges Banu (“L’Art du théâtre” et “Le Temps du théâtre”) à Michel Vinaver (son Théâtre complet et la collection “Répliques”), mais aussi des traductions de pièces de Tchekhov (La Mouette) et Tsvetaïeva (Phèdre). Papiers, en devenant Actes Sud-Papiers, entrait de plain-pied dans la fabrique du théâtre. Ce nouveau voisinage avec la littérature romanesque a très vite ouvert des brèches dans le cloisonnement de genres trop souvent étanches. A côté des écrivains dramaturges comme Serge Rezvani, Henry Bauchau, Normand Chaurette, Eduardo Manet, Eric-Emmanuel Schmitt et Yasmina Reza, une nouvelle génération d’écrivains metteurs en scène ou acteurs, avec leurs écritures originales, émergeait : Hubert Colas, Pascal Rambert, Catherine Anne, Joël Jouanneau, Eugène Durif, Didier-Georges Gabily. Dès 1990, avec le départ de Christian Dupeyron vers d’autres activités, Actes Sud-Papiers s’est employé à poursuivre le travail initié sur la publi-
cation de pièces de théâtre d’aujourd’hui, l’extrême contemporain. Nous avons entamé de nouvelles réflexions autour de la création théâtrale en publiant des textes qui questionnent le travail de l’acteur ou du metteur en scène (collections “Apprendre” et “Mettre en scène”), d’autres qui témoignent de l’histoire du théâtre ou proposent une pratique du théâtre (avec l’anrat, les collections “Théâtre-Education” et “Les Ateliers de théâtre”). Nous avons aussi inventé des livres pour rendre compte d’aventures et d’artistes singuliers : Macha Makeïeff et la compagnie Deschamps, Jean-Luc Courcoult et le Royal de Luxe, François Delarozière et ses machines de spectacle, Pippo Delbono et sa troupe singulière, Jean-Paul Chambas et sa peinture de la scène, Jacques Noël et ses décors, Howard Buten et son Buffo, ou encore Richard Peduzzi et Ariane Mnouchkine. Et puis nous avons continué à proposer de nouvelles traductions d’auteurs étrangers : Arthur Schnitzler (avec Heinz Schwarzinger / Henri Christophe), Heinrich von Kleist (avec Ruth Orthmann et Eloi Recoing), Oscar Wilde, Henrik Ibsen pour les aînés, et, plus proches de nous, Steven Berkoff, Alan Bennett, Michael Frayn, David Mamet, Peter Turrini, Pier Paolo Pasolini, Dino Buzzati, en affirmant toujours que la traduction est un travail d’auteur. Ainsi, au fil des ans, le catalogue s’est étoffé, et se sont succédé les générations, toujours porteuses de nouveaux talents : Laurent Gaudé, Olivier Py, Mohamed Rouabhi, Yann Apperry, Gilles Granouillet, Emmanuel Darley, David Lescot, Wajdi Mouawad, Ahmed Madani, Gildas Milin, Lionel Spycher, Serge Kribus, Marion Aubert, Joël Pommerat, Rémi De Vos, Mathieu Bertholet, Eddy Pallaro, Vincent Farasse, Pauline Bureau, Nathalie Filion, Yann Reuzeau… Le livre est parfois publié avant la création sur scène parce que l’auteur, dans cette maison des écrivains de théâtre, est accompagné dans le déploiement de son œuvre écrite et dans sa multiplicité. Éditer des pièces c’est proposer des textes riches pour la scène, pour les metteurs en scène et acteurs, pour leur capacité à jouer, mais aussi laisser entendre la voix si spécifique du théâtre qui se lit. Le théâtre transfigure la réalité, et chaque fois il est une parole offrant une vision du monde. Le théâtre est littérature, la littérature est un art et c’est lui qui ajoute au monde, je continue à le croire, une particulière beauté. Claire David
LES DATES 1985 — Création de Papiers Prix des nouveaux talents sacd à Denise Chalem pour À cinquante ans, elle découvrait la mer. 1986 Prix du jeune théâtre de l’Académie française à Didier Van Cauwelaert. Prix de la fondation Johnson pour L’Astronome de Didier Van Cauwelaert. Premier prix du festival de l’Acte à Metz pour L’Interrupteur de Claire Hinschberger. Prix René Praile du Festival d’Avignon off pour Histoire de Maheu le boucher d’Eduardo Manet. 1987 — Actes Sud reprend Papiers Molière du meilleur auteur dramatique à Yasmina Reza pour Conversations après un enterrement. Molière du meilleur adaptateur à Jean-Loup Dabadie pour Deux sur la balançoire de William Gibson. Création de la collection “Le Temps du théâtre” (sous la direction de Georges Banu). 1988 Grand prix de l’Académie française à Loleh Bellon. Molière du meilleur auteur dramatique à Loleh Bellon pour L’Eloignement. Molière du meilleur adaptateur à Jean-Claude Grumberg pour Mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller. Prix nouveau talent radio de la sacd à Jean-Gabriel Nordmann. 1989 — Claire David prend en charge la direction éditoriale Grand prix de l’Académie française à François Billetdoux. Molière du meilleur auteur dramatique à François Billetdoux pour Réveille-toi, Philadelphie ! Molière du meilleur adaptateur à Dominique Deschamps pour Je ne suis pas Rappaport de Herb Gardner.
Création de la collection “Cahiers Théâtre-éducation” (en partenariat avec l’anrat). 1990 Molière de la meilleure pièce pour La Traversée de l’hiver de Yasmina Reza. Prix Arletty à Denise Chalem pour l’ensemble de son œuvre. Prix du conseil régional Nord-Pas-de-Calais (Maubeuge) pour Éléments moins performants de Peter Turrini. 1991 Molière du meilleur auteur dramatique à Jean-Claude Grumberg pour Zone Libre. Grand prix de l’Académie française à Jean-Claude Grumberg. Prix Arletty à Catherine Anne pour l’ensemble de son œuvre. Prix théâtre de la sacd à Joël Jouanneau. 1993 Prix théâtre de la sacd à Jean-Claude Brisville. Prix de la critique de Montréal et prix littéraire du gouvernement général du Canada pour Celle-là de Daniel Danis. Naissance de la revue Du théâtre (Claire David directrice de la rédaction, diffusion Actes Sud). 1994 Molière du meilleur auteur dramatique à Eric-Emmanuel Schmitt pour Le Visiteur. Prix nouveau talent théâtre de la sacd à Olivier Dutaillis. Prix Europe 1, dans le cadre des Molières 94 à Olivier Dutaillis. Création de la collection “Apprendre” (en partenariat avec le Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris). 1995 Molière du meilleur adaptateur à Jean-Claude Grumberg pour Encore une histoire d’amour de Tom Kempinski. Molière du meilleur auteur dramatique à Yasmina Reza pour Art. Prix du syndicat de la critique pour Daniel Danis pour Celle-là (prix
de la meilleure création de langue française). 1996 Molière de la meilleure pièce (spectacle comique) pour C’est magnifique de Jérome Deschamps et Macha Makeïeff. Molière de la meilleure pièce pour Un mari idéal d’Oscar Wilde. Prix du syndicat de la critique à Joël Jouanneau pour Allegria opus 147 (meilleure création théâtrale). Prix nouveau talent théâtre de la sacd à Olivier Py. Prix spécial théâtre de la sacd à Philippe Avron. Prix Alfred de Vigny pour La dernière Salve de Jean-Claude Brisville. Prix triennal de littérature dramatique de la Communauté française en Belgique pour Arloc de Serge Kribus. Les 50 ans du Festival d’Avignon : publication du livre Avignon : 50 festivals. 1997 Molière du meilleur auteur dramatique à Arnaud Bédouet pour Kinkali. Molière de la meilleure pièce de création pour Kinkali d’Arnaud Bédouet. Médaille Beaumarchais (prix sacd) à Robert Abirached. Prix théâtre de la sacd à Tilly. Prix de la meilleure pièce pour enfant de l’année de la Guilde des auteurs à Mike Kenny pour Pierre de gué. 1998 Prix sacd de la Francophonie pour Fernando Arrabal. 1999 Grand prix théâtre de la sacd à Jean-Claude Grumberg. Molière du meilleur auteur dramatique et de la meilleure pièce de répertoire à Jean-Claude Grumberg pour L’Atelier. Prix du syndicat de la critique à Jean-Claude Grumberg pour Rêver peut-être (meilleure pièce de langue française). Molière du meilleur adaptateur à Jean-Marie Besset pour Copenhague
de Michael Frayn. Molière de la meilleure pièce de création pour Copenhague de Michael Frayn. Prix nouveau talent théâtre de la sacd à Jean-Louis Bourdon. Création de la collection “Parcours de théâtre” (en partenariat avec le Centre national du théâtre). Création de la collection du théâtre jeune public “Heyoka Jeunesse” (en coédition avec le Théâtre de Sartrouville). 2000 Prix du gouvernement général du Canada pour Littoral de Wajdi Mouawad. Premier prix de l’association des critiques théâtrales du Québec pour Littoral de Wajdi Mouawad. 2001 Prix sacd de la Francophonie à Serge Kribus. Children’s Award (prix décerné par The Art Council of England) à Mike Kenny pour l’ensemble de son œuvre et notamment Pierre de gué. Création de la collection “Parcours de théâtre”. 2002 Médaille Beaumarchais (prix sacd) à Christian Dupeyron. Molière du meilleur auteur dramatique à Jean-Michel Ribes pour Théâtre sans animaux. Molière de la meilleure pièce pour Théâtre sans animaux de JeanMichel Ribes. Prix sacd de la Francophonie à Carole Fréchette. Prix sacd nouveau talent théâtre à Mohamed Rouabhi. Grand prix Jean Giono pour l’ensemble de son œuvre à Serge Rezvani. Prix de la fondation Diane et Lucien Barrière pour sa pièce L’Incroyable voyage de Gilles Granouillet. Ouverture d’une librairie Actes Sud spécialisée “Arts du spectacle” au Théâtre du Rond-Point à Paris. Prix Goncourt des lycéens pour La mort du roi Tsongor (roman) de Laurent Gaudé.
2003 Grand prix théâtre de la sacd à Peter Brook. Prix des libraires pour La mort du roi Tsongor (roman) à Laurent Gaudé. 2004 Prix sacd de la Francophonie à Wajdi Mouawad. Prix théâtre de la sacd à Michel Vinaver. Prix Sony Labou Tansi pour Incendies de Wajdi Mouawad. Prix Goncourt pour Le Soleil des Scorta (roman), le prix du jury Jean Giono, le prix Populiste et le Goncourt choix polonais à Laurent Gaudé. Création de la collection “Mettre en scène” (sous la direction de Béatrice Picon-Vallin). 2005 Molière de la pièce de création française pour Dis à ma fille que je pars en voyage de Denise Chalem. Création de la collection “Les Ateliers de théâtre” en coédition avec l’anrat. 2006 Prix du syndicat de la critique de la meilleure création en langue française pour Un homme en faillite de David Lescot. Prix du meilleur livre sur le théâtre du syndicat de la critique pour André Acquart, Architecte de l’éphémère. 2007 Grand prix de littérature dramatique 2007 à Joël Pommerat pour Les Marchands. Prix Sony Labou Tansi des lycéens pour Une étoile pour Noël de Nasser Djemaï. 2008 Prix nouveau talent théâtre de la sacd à David Lescot. Prix du syndicat de la critique de la meilleure création en langue française pour Vers toi terre promise, tragédie dentaire de Jean-Claude Grumberg.
2009 Prix du Théâtre de l’Académie française à Wajdi Mouawad pour l’ensemble de son œuvre. Prix européen de la sacd pour Matéi Visniec. Molière de la révélation théâtrale à David Lescot pour La commission centrale de l’enfance. 2010 Prix ado du théâtre contemporain pour Dialogue d’un chien avec son maître de Jean-Marie Piemme. Création de la collection “Quel cirque ?” (en partenariat avec le cnac). 2011 Grand prix de la sacd à Jean-Michel Ribes pour l’ensemble de son œuvre. Grand prix Syndicat de la critique 2011 pour Ma chambre froide de Joël Pommerat Prix Ubu du meilleur spectacle de l’année pour Dopo la Battaglia de Pippo Delbono. 2012 Prix du syndicat de la critique du meilleur livre sur le théâtre pour Dans le désordre de Claude Régy. 2013 Prix du meilleur spectacle du théâtre public par “Les prix du théâtre” (anciens Molières) pour La Réunification des deux Corées de Joël Pommerat. Prix du Théâtre de la sacd à Guy Foissy. Prix Nouveau Talent de la sacd à Marion Aubert. Prix Pilotis du Salon du livre jeunesse d’Erdre et Gesvres pour La révolte des couleurs de Sylvie Bahuchet. 2014 Grand Prix théâtre de la sacd à Jean-Claude Carrière. Prix Nouveau Talent de la sacd à Nasser Djemaï. Grand prix de l’Académie française pour la francophonie à Georges Banu.
Prix du Syndicat de la critique du meilleur livre sur le théâtre pour Armand Gatti dans le maquis des mots de Jean-Jacques Hocquart et Pauline Tanon. Prix de la critique belge (meilleur seul en scène) pour Joyo ne chante plus de François Emmanuel. Prix du théâtre contemporain pour le jeune public organisé par la bibliothèque de Théâtre Armand Gatti et l’inspection académique du Var pour 2H14 de David Paquet. Prix Sony Labou Tansi à David Paquet pour 2H14 . Prix Francine et Antoine Bernheim à Jean-Claude Grumberg pour l’esemble de son œuvre. Lion d’Or 2014 à Jan Lauwers pour l’ensemble de son œuvre dans la catégorie théâtre à la Biennale de Venise. 2015 Médaille d’honneur de la sacd à Fernando Arrabal pour l’ensemble de son œuvre. Prix du gouverneur “catégorie théâtre” à Carole Fréchette pour Small Talks. Prix littéraire des lycéens et apprentis de la Région Île-de-France pour le Val-de-Marne ; Prix de la pièce de théâtre contemporain pour le jeune public XXe édition (prix organisé par la Bibliothèque de théâtre Armand Gatti et l’inspection académique du Var / Rectorat de Nice) ; Prix ado du théâtre contemporain-VIIe édition (Académie d’Amiens) à Ahmed Madani pour Je marche dans la nuit par un chemin mauvais.
ARCHITECTURE D’UN CATALOGUE* Les pièces de théâtre Textes francophones (584) / Textes anglophones (73) / Textes arabes (7) / Textes bulgares (3) / Textes espagnols (9) / Textes germanophones (41) / Textes grecs (11) / Textes hongrois (2) / Textes italiens (18) / Textes latino-ameéricains (13) / Textes polonais (3) / Textes roumains (5) / Textes russes (17) / Textes scandinaves (19) / Textes néerlandais (5). Collection “Brèves” : courts textes (5) Collection “Jeune public” (15) Collection “Heyoka Jeunesse”, en collaboration avec le Théâtre de Sartrouville (68) À propos du théâtre Collection “Mettre en scène” dirigée par Béatrice Picon-Vallin, en collaboration avec le Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris (cnsad) (16) Collection “Apprendre”, en collaboration avec le cnsad (35) Collection “Les Ateliers de théâtre”, en collaboration avec l’anrat (5) Collection “Parcours de théâtre”, en collaboration avec le Centre national du théâtre (3) Collection “Le Temps du théâtre”, dirigée par Georges Banu (35) Collection “Cahiers théâtre éducation”, en collaboration avec l’anrat (11) Collection “Quel cirque ?” en collaboration avec le cnac (5) Beaux livres (53) Essais (140) Les revues de théâtre Du théâtre (24 et 12 hors série) / L’art du théâtre (8) / Rond-Point (7) Babel Les pièces (54) / Les essais (7) Solin Les essais (4) *Les chiffres entre parenthèses indiquent le nombre de textes disponibles.
QUELQUES CHIFFRES
En 2014, le chiffre d’affaires (CA) d’Actes Sud-Papiers (998 000 €) représente 2 % du CA global d’Actes Sud. Les ventes du fonds d’Actes Sud-Papiers représentent 59 % de son chiffre d’affaires. Depuis 1997, date de l’informatisation du service des manuscrits d’Actes Sud-Papiers, 11 700 manuscrits ont été enregistrés, ce qui représente 600 manuscrits par an. A ce jour, Actes Sud-Papiers a publié 520 auteurs : 395 auteurs francophones et 125 auteurs étrangers. 1306 livres publiés au catalogue 2015. Chaque année, les éditions Actes Sud-Papiers publient en moyenne 30 pièces, 5 essais, 4 autres livres (beaux-livres). 90 pièces publiées par Actes Sud-Papiers ont été jouées en 2014. Le premier tirage d’un livre est en général de 2000 exemplaires. Les pièces de théâtre sont vendues au prix moyen de 13 €. Actes Sud-Papiers perçoit en moyenne, chaque année, 17 000 € d’aide du cnl (Centre national du livre), soit 2% de son CA. Il s’est vendu, en 2014, 70 000 volumes de théâtre, et, depuis le rachat de Papiers par Actes Sud en 1987, 1 793 247 volumes, soit une moyenne de 72 000 ventes par an (hors collection Babel). 15 domaines linguistiques (francophone, germanophone, anglophone, arabe, bulgare, espagnol, grec, hongrois, italien, latino-américain, néerlandais, polonais, roumain, russe, scandinave) sont représentés dans le catalogue. 8 lecteurs extérieurs assurent les notes de lecture.
LE PROGRAMME ÉDITORIAL DE JANVIER A SEPTEMBRE 2015*
Janvier • Constantin Stanislavski de Stéphane Poliakov (coll. “Mettre en scène”) • Rouge suivi de Monsieur Le de Emmanuel Darley • Violentes femmes de Christophe Honoré Février • Le théâtre des papas de Joseph Danan (coll. “Heyoka Jeunesse”) • Iannis Xenakhis, un père bouleversant de Makhi Xenakhis • Un jour ou l’autre suivi de Ce qu’est l’amour et Sex & God de Linda McLean (trad. Blandine Pélissier et Sarah Vermande) Mars • Scène de la critique de Emmanuel Wallon (Coll. “Apprendre” n°37) • Sœurs de Wajdi Mouawad • Appels entrants illimités de David Paquet Avril • Le cas de la famille Coleman suivi de Emilia de Claudio Tolcachir (trad. Ana Karina Lombardi et Christilla Vasserot) • Le second procès de Socrate de Alain Badiou Mai • Le théâtre du peuple de Bussang, 120 ans d’histoire de Bénédicte Boisson et Marion Denizot • L’acteur singulier de Mathieu Mével (Coll. “Apprendre” n°38) • Tumultes suivi de Débâcle de Marion Aubert • Guillaume Tell de René Zahnd • Mon ami le banc de Emmanuel Darley (Coll. “Heyoka Jeunesse”) Juin • Les enfants de Chéreau de Marc Citti (Coll. “Apprendre” n°39) • Le roi Lear de William Shakespeare, texte français d’Olivier Py • L’esprit du cheval-dragon de François Delarozière • Moman de Jean-Claude Grumberg (Coll. “Heyoka Jeunesse”)
Septembre • Le poisson belge de Léonore Confino • Chute d’une nation de Yann Reuzeau • De l’Ambition de Yann Reuzeau • Villa dolorosa suivi de Extase et quotidien de Rebekka Kricheldorf (trad. Mathieu Bertholet, Leyla Rabih et Frank Weigand) • La véridique histoire du Petit Chaperon rouge de Gustave Akakpo • Scénographes en France (1975-2015), Ouvrage collectif sous la direction de Luc Boucris et Marcel Freydefont, Nouvelle édition, Coédition cnt, Institut européen de scénographie, Union des scénographes * Le programme d’octobre à décembre n’est pas encore définitif au moment du la réalisation du dossier de presse.
Le dessin de couverture a été réalisé par Olivier Gontiès pour les trente ans d’Actes Sud-Papiers ; qu’il en soit chaleureusement remercié.
Chez ACTES SUD, le théâtre est en PAPIERS 1985–2015 30 ans d’édition et de théâtre ACTES SUD B.P. 38 -13633 Arles cedex Le Méjan -place Nina-Berberova -13200 Arles Téléphone : 04 90 49 86 91 Télécopie : 04 90 96 95 25 18, rue Séguier -75006 Paris Téléphone : 01 55 42 63 00 Télécopie : 01 55 42 63 01 e-mail : contact@actes-sud.fr Présidente du directoire : Françoise Nyssen Directeur du développement : Jean-Paul Capitani Directeur éditorial : Bertrand Py Directeur général : Olivier Randon Directrice commerciale : Lætitia Ruaut Directrice de la communication : Estelle Lemaître Directeur de la production : Gilles Colleu ACTES SUD-PAPIERS 18, rue Séguier -75006 Paris Téléphone : 01 55 42 63 16 / 01 55 42 63 18 Télécopie : 01 55 42 63 01 e-mail : papiers@actes-sud.fr Éditorial : Claire David Assistantes : Leslie Auguste et Charlotte Lataillade Attachée de presse : Christine Gassin Droits dérivés et étrangers : Claire Teuwissen avec Sandra Martel Représentante dédiée : Isabelle Angeli Diffusion : Actes Sud Distribution : UD-Union Distribution Flammarion
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