Gazette d'Actes Sud-Papiers | mai - septembre 2013

LA GAZETTE mai - septembre 2013

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Extrait : Carnets d’Avignon, François Olislaeger, juin 2013.

FESTIVAL D’AVIGNON 2013

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La 67e édition du Festival d’Avignon aura lieu du 5 au 26 juillet. Après l’acteur et metteur en scène britannique Simon Mc Burney, les artistes associés sont cette année l’auteur, acteur et metteur en scène Dieudonné Niangouna et l’acteur et metteur en scène Stanislas Nordey.

La programmation donne une large place à une nouvelle génération d’artistes travaillant en Afrique, et à une Europe qui, malgré les crises, fait naître des projets artistiques ouverts, sensibles et audacieux.

Plusieurs livres que nous publions, présentés dans cette Gazette, ou que nous avons publiés sont en lien avec la programmation ou lui font écho (la nouvelle pièce de Jan Lauwers, les Carnets d’Avignon de François Olislaeger, un débat autour de Scénographes en France, le nouveau spectacle de Krzysztof Warlikowski, l’exposition de Sophie Calle, la présence de Pippo Delbono, celle de Wajdi Mouawad, etc.).

Le programme complet est disponible sur le site du Festival : www.festival-avignon.com Le programme du Festival Off, qui a lieu du 8 au 31 juillet, sera connu mi-juin (consultable en ligne sur www.avignonleoff.com). Plusieurs de nos auteurs sont programmés (Marie (Raphaële) Billetdoux, JeanClaude Grumberg, Eugène Durif, David Lescot, Mike Bartlett, etc.).

Par ailleurs, plusieurs rencontres avec des auteurs et autour de ces nouvelles publications sont organisées à la Maison Jean-Vilar d’Avignon : Florence M.-Forsythe pour Maria Casarès, une actrice de rupture, Joseph Danan pour Entre théâtre et performance, Olivier Py pour Les Mille et Une Définitions du théâtre (voir pages suivantes).

Pendant toute la durée du Festival, vous trouverez nos livres à la librairie du Festival, au cloître SaintLouis et chez les libraires de la ville.

Retrouvez toutes ces actualités détaillées à partir de fin juin sur www.actes-sud.fr

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CARNETS D’AVIGNON, planches de 2008 à 2012

François Olislaeger Préface de Hortense Archambault et Vincent Baudriller

C’est chaque fois la même chose : le bonheur et la frustration. Trop de tout au Festival d’Avignon, trop de belles choses, de rencontres, de chaleur, de bruits, de choix à faire… Le sentiment qu’on n’en aura jamais fait le tour.

Et au bout du compte, on repart toujours avec une image, celle d’un moment sublime dans un spectacle, d’un ciel étoilé dans la Cour d’honneur, de son actrice préférée à une terrasse, d’un débat passionné, d’un échange spontané avec des spectateurs… Comment conserver tout cela ? Hortense Archambault et Vincent Baudriller, directeurs du Festival d’Avignon de 2004 à 2013, ont commandé à François Olislaeger (sur sa proposition) un “carnet” de spectateur, qui serait mis à disposition du public sous la forme d’un blog sur le site internet. Des spectacles, des débats, des rencontres, et Avignon, ville théâtre chaque été pendant le Festival : voici cinq années d’arts de la scène en bande dessinée. Un livre qui offre une réflexion sur l’art et le spectacle vivant.

Né en 1978 à Liège, en Belgique, diplômé de l’école d’arts graphiques Émile-Cohl de Lyon, François Olislaeger travaille depuis 2003 pour la presse (Le Monde, Libération, Les Inrockuptibles, Beaux-Arts magazine...), publie quelques bandes dessinées de reportage et participe à différentes revues. Pendant ses études, ouvreur à l’Opéra de Lyon, il découvre la danse contemporaine et la dramaturgie. Il a publié en mai 2013 avec la chorégraphe Mathilde Monnier Mathilde, danser après tout chez Denoël graphic / Centre national de la danse. (www.olislaeger.com) Ce livre a été réalisé en étroite collaboration avec Arte Éditions, Actes Sud BD et Actes Sud-Papiers.

RENDEZ-VOUS • Exposition (frise en vitrophanie ) des Carnets d’Avignon pendant toute la durée du Festival, à la Chambre du commerce et d’industrie, rue du Portail Boquier.

(Arte et Actes Sud, en partenariat avec La Terrasse, France Culture et Libération.).

• Arte est partenaire du Festival d’Avignon. Retrouvez les actualités et plus d’informations sur www.arte.tv • François Olislaeger a conçu avec Mathilde Monnier le nouveau spectacle de la chorégraphe « Qu’est-qui nous arrive ?!? mep GAZETTE MAI-SEPT2013.indd 6

Extrait : Un peu de tendresse bordel de merde !, Dave Saint Pierre.

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Beau livre bande dessinée ACTES SUD / ARTE ÉDITIONS juin 2013 / 978-2-330-01944-0 15 x 20,5 cm / 304 pages / broché, tranche rouge, couverture gaufrée 25 euros TTC

Extrait : Au moins j’aurai laissé un beau cadavre d’après Hamlet, Vincent Macaigne.

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PLACE DU MARCHÉ 76

Jan Lauwers Traduction d’Anne Vanderschueren inclus texte et CD (chansons et musique du spectacle)

PAULINE, UNE JEUNE FILLE DU VILLAGE, A ÉTÉ ENFERMÉE SOIXANTE-SEIZE JOURS SOUS LA FONTAINE DE LA PLACE PAR LE PLOMBIER, QUI L’A SÉQUESTRÉE POUR ÉVITER DE PORTER ATTEINTE À SA PROPRE FILLE :

“KURT. Braves gens, écoutez-moi. [...] Regardez ce qui est inscrit sur le côté : FONS AMORIS. La fontaine de l’amour. Cette fontaine a été construite, il y a quatre cents ans, comme symbole de la prospérité de notre village, par des hommes qui croyaient en l’humanité.

Personne ne peut comprendre comment cette atroce solitude a pu durer soixante-seize jours dans un endroit tel que la Fons Amoris.

Pauline, personne ne peut imaginer le supplice que tu as dû endurer.

Et quel est le résultat ? La haine et la vengeance ? Ce n’est pas un hasard si ton père a utilisé la fontaine d’amour comme repaire satanique, Michèle. [...] Personne ne m’entendra dire que cet homme ne mérite pas d’être châtié. Mais qu’est-ce qu’un châtiment qui ne guérit pas les blessures ? Quelle est la différence entre châtiment et pénitence ? Cette fontaine est un gage d’amour. L’amour est plus fort que tous les feux de l’enfer.”

Fer de lance de la création flamande actuelle, Jan Lauwers est plasticien de formation, mais aussi auteur, metteur en scène et cinéaste. Ses spectacles, mêlant différentes disciplines, différents langages artistiques, concourent à créer une esthétique interrogeant les frontières entre les arts. Il a créé la Needcompany avec Grace Ellen Barkey en 1986 à Bruxelles.

DU MÊME AUTEUR CHEZ ACTES SUD : PIÈCES (Actes Sud-Papiers) : La Chambre d’Isabella suivi de

Le Bazar du homard (2006) et La Maison des cerfs (2009) BEAU LIVRE : L’Énervement (Actes Sud, 2007).

RENDEZ-VOUS Le spectacle a été créé en septembre en Allemagne. La première en France aura lieu le 8 juillet au Festival d’Avignon In, cloître des Carmes. mep GAZETTE MAI-SEPT2013.indd 8

“Needcompany paraît toujours plus troublante de beautés : celle de ses histoires, de ses chants, de ses personnages, et, surtout, de chacune de ses présences qui la nourrissent par la force de leurs belles fragilités.”

danzine.fr, juin 2012 “Représenter et canaliser les émotions les plus sombres avec des couleurs joyeuses et de puissants tableaux vivants : Lauwers est passé maître en la matière. Il n’a pas seulement imaginé les images, il a également écrit le texte poétique et un brin compliqué de cette ode à la vie.”

Knack, sept. 2012 “La Needcompany de Jan Lauwers présente un impressionnant Place du marché 76. […] Ce courage de l’ambivalence, ce refus de simplifier, qui s’accompagne d’un amour inconditionnel pour l’homme, tout cela fait de ce spectacle le genre d’œuvre d’art qui oblige le spectateur à déterminer sa propre position – et une pièce de théâtre d’une rare intensité.”

Wiener Zeitung, oct. 2012

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© Maarten Vanden Abeele

Il y a un an, une bouteille de gaz a explosé sur la place du marché, faisant vingt-quatre morts, dont sept enfants. Depuis, les survivants tentent de faire leur deuil. Leurs tourments dévoilent la fragilité d’une vie en société : la place du marché est la place publique, où la frontière entre sphère publique et sphère privée est mise en branle.

Une succession de tragédies (incestes, suicides, séquestration...) révèlent un chagrin trop grand pour l’homme, qui tente de s’accrocher, loin de l’héroïsme, à un canot de sauvetage tombé du ciel.

Pi +

AC juin 15 x 6 fe 15 eu

© Maarten Vanden Abeele

Pièce de théâtre + CD ACTES SUD-PAPIERS juin 2013 / 978-2-330-01946-4 15 x 20,5 cm / 64 pages 6 femmes et 7 hommes 15 euros TTC mep GAZETTE MAI-SEPT2013.indd 9

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MARIA CASARÈS Une actrice de rupture

Florence M.-Forsythe Née en 1922 en Espagne, exilée en France en 1936 lorsque le franquisme et la guerre civile frappent l’Espagne, et décédée dans son pays d’adoption en 1996, Maria Casarès a marqué tout un pan de l’histoire du théâtre contemporain en participant aux grands jalons de son évolution. La femme, ses rôles, ses rencontres, son travail d’interprétation, son image, ses visions du théâtre... sont autant d’angles d’approche que Florence M.-Forsythe explore dans le parcours de cette actrice. On découvre une femme de rupture pour qui la vie et le théâtre se trouvent intimement liés au travers de rencontres avec Albert Camus, Jean Vilar, Jean Genet, Maurice Béjart, Bernard Sobel, Jorge Lavelli, Patrice Chéreau...

Florence M.-Forsythe est auteur, metteur en scène et comédienne. Elle produit, depuis une vingtaine d’années, différentes émissions à France Culture.

Elle a créé et dirige le festival des “Voyages intérieurs”.

Maria Casarès et Gérard Philipe Photo © Agnès Varda

“Shakespeare, Pirandello, Racine, Camus, saint Jean de la Croix, Sénèque, et maintenant Genet. Maria voudrait créer, avec chaque auteur qu’elle interprète, un accord profond ; elle voudrait faire résonner l’univers du poète avec sa propre sensibilité. Si elle n’éprouve pas une véritable affinité avec le texte, elle préfère ne pas le jouer. [...] Qu’ils soient vivants ou morts, les auteurs sont pour elle ce qui compte le plus. Et cela depuis ses journées d’enfance passées dans ce qui fut un paradis des livres, la bibliothèque paternelle. Cette façon, d’abord solitaire, qu’elle a eue de participer à la grande aventure de la lecture, se transforme, à l’âge adulte, en un partage quasi quotidien avec les auteurs qu’elle joue. [...]

Et ce sera un poète, Paul Claudel, qui va lui faire comprendre que diverses voies sont envisageables sur les chemins de la création. Ce vers quoi il l’oriente, c’est d’accepter cette énergie qui parfois la déborde, et loin de la redouter, d’en prendre conscience afin de mieux la maîtriser. [...] Ce qu’elle retiendra de ces séances avec Claudel, lui-même familier de l’Orient et du Tao, c’est non pas la sagesse qu’il faut trouver en soi, mais la conscience du désordre en soi à seule fin d’en faire une matière poétique. [...] Lors de sa rencontre avec Claudel puis avec Camus, elle assiste réellement à une parole en train de naître, à une pensée apparaissant au moment même où elle est formulée. Elle est alors au plus près de l’acte créateur de l’écrivain, moments privilégiés qui la fascinent. [...]

Ess

ACT coll. mai Cahi 224 p

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Maria Casarès et Gérard Philipe Photo © Agnès Varda

Peut-être s’efforce-t-elle, à chaque texte nouveau qu’on lui propose, de refaire à son tour le chemin d’écriture entrepris par le poète quand il compose son texte. Elle-même généralement commence par le recopier comme pour en redessiner les mouvements, se familiariser avec ses articulations propres, entrer dans son rythme jusqu’à en épouser le souffle. C’est dans cette approche qu’il faut la situer quand on la voit s’emparer d’un texte pour le lire tout doucement, très lentement, à voix basse puis petit à petit laisser monter en elle un son, suivre le rythme de la langue qui la conduit avec ses lenteurs, ses accélérations, ses chutes et ses re-départs. Au moment où elle cherche comment traduire le texte sur scène, avec un souci de fidélité absolue, c’est comme si Maria le réécrivait afin de surtout ne pas le trahir.”

Essai ACTES SUD coll. “Le Temps du théâtre” mai 2013 / 978-2-330-01945-7 Cahier photo /11 x 21,7 cm 224 pages /24 euros TTC

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RENDEZ-VOUS • Présentation du livre le lundi 3 juin à 18h30 à l’Espace Nesle, 8 rue Nesle, Paris 6.

• Lecture d’extraits du livre par Annie Mercier et rencontre avec Florence M.-Forsythe le 12 juillet à 11h, à la Maison Jean-Vilar à Avignon, lors du Festival.

• Lecture d’extraits du livre par Anne Alvaro et rencontre avec Florence M.-Forsythe, le 14 septembre à la Maison Maria-Casarès à Alloue.

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SCÉNOGRAPHES EN FRANCE 1975-2012 Luc Boucris, Jean Chollet, Marcel Freydefont, Véronique Lemaire et Mahtab Mazlouman Depuis 1975, le métier de scénographe s’affirme dans les arts de la scène, puis s’ouvre à d’autres domaines comme l’opéra, le cinéma, l’exposition, l’urbanisme, etc. A travers trois réalisations incontournables du travail de cinquante-deux scénographes présentés dans ce livre se dessine une conception de l’espace qui impose la scénographie comme un indispensable regard. Ces portraits, complétés par cent soixante-trois notules biographiques et une large bibliographie, montrent le foisonnement des recherches et la pratique étendue de cet art.

Cet ouvrage expressément consacré à ces discrets acteurs de l’ombre fait mieux connaître celles et ceux qui ont pour rôle de concevoir l’espace propice à la représentation ou présentation d’une œuvre.

Page de droite : En haut : Les sept branches de la ruse, conception, scénographie et mise en scène d’Aurélien Bory, 2007. Photo © Aglaé Bory.

En bas : Vatel, réalisation de Roland Joffé, scénographie d’Antoine Fontaine, Parc de Saint-Cloud, 2000.

Photo © Antoine Fontaine.

Ci-dessous : Les Enfants de la nuit de Raymond Sarti, Odile Macchi et Daniel Azélie, 2011.

Photo © Laurence Bastin

Beau livre ACTES SUD avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication, du Centre national du théâtre, de L’Union des scénographes et de l’Institut européen de la scénographie. juin 2013 / 978-2-330-01949-5 17,3 x 20,5 cm / 272 pages 150 iconographies 28 euros TTC

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RENDEZ-VOUS • Débat autour du thème “Où commence la scénographie ?” et présentation du livre le 14 juillet à 15h au cloître Saint-Louis à Avignon, lors du Festival.

• Présentation du livre et rencontre avec les auteurs et plusieurs scénographes animé par Joëlle Gayot, le 15 octobre à 19h30 au Centre national du théâtre, Paris 17.

• Présentation du livre le 10 octobre à 18h30 au Grand T. à Nantes.

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droite : haut : eption, urélien é Bory. n bas : scénontaine, 2000. ntaine. ssous : la nuit Macchi 2011.

Bastin

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LES MILLE ET UNE DÉFINITIONS DU THÉÂTRE Olivier Py L’écrivain, metteur en scène et comédien Olivier Py prévient dès le départ : “Pour lire ce livre il faut accepter : qu’il n’a pas de chronologie et qu’il peut être lu dans tous les sens ; que ce qui est ici désigné par théâtre n’est pas entièrement circonscrit à l’art dramatique ; qu’il formule obstinément les potentialités révolutionnaires ultimes ; [...] qu’il est pour la jeunesse un poison mortel ; que le prendre à la lettre est le meilleur moyen de le prendre ; qu’il est aussi une longue exégèse d’Hamlet.” Ce livre, à la fois recueil d’aphorismes, anthologie poétique et méditation théorique, nous fait voyager à travers tous les théâtres, des Grecs à nos jours. Ces mille et une définitions du théâtre, de métaphores en anecdotes historiques, rendent hommage au théâtre, finalement indéfinissable et insaisissable.

EXTRAIT

:

“4. Le théâtre est cet amour qui vient dans la parole sous la forme d’une promesse.

97. Au théâtre, on mange les livres. Jouer, ce n’est pas les vomir mais les manger en public.

Le théâtre est un banquet de vocables.

534. Au théâtre, poser son chapeau ou dire bonjour est politique. Le théâtre fait de la vie même une insurrection permanente.

703. Le théâtre c’est apprendre à voler au cas où l’humanité se verrait pousser des ailes.

746. Le théâtre lit dans les lignes de la main d’une société. Ses prédictions sont presque toujours fausses mais réveillent toujours un désir oublié ou une angoisse nécessaire.”

RENDEZ-VOUS • Rencontre avec Olivier Py, animée par Rodolphe Fouano, autour des Mille et Une Définitions du théâtre, le 18 juillet à 11h00 à la Maison Jean-Vilar, Avignon, lors du Festival.

• Miss Knife chante Olivier Py : du 15 au 19 juillet à la Manufacture Patinoire d’Avignon et le 20 juillet lors du Festival Contre Courant, île de la Barthelasse, Avignon. (À écouter : les CD Miss Knife chante Olivier Py et Les Ballades de Miss Knife, Actes Sud) • Olivier Py prendra la direction du Festival d’Avignon en septembre. mep GAZETTE MAI-SEPT2013.indd 14

Essai ACTES SUD coll. “Le Temps du théâtre” / juin 2013 978-2-330-01948-8 / 11 x 21,7 cm 248 pages 28 euros TTC Pour écouter le texte : téléchargez le format numérique enrichi d’une lecture du texte par Olivier Py et Elisabeth Mazev (livre audio).

Voir : www.actes-sud.fr/rayon/e-book

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AMOUR ET DÉSAMOUR DU THÉÂTRE Voir un acteur jouer, faire semblant, en signant le contrat d’y croire, voilà pour certains une chose aussi absurde que rebutante. D’autres déplorent la condition du spectateur qui accepte d’être le captif d’un metteur en scène, impliquant d’être assis pour plusieurs heures parfois, et qui, lorsqu’il veut quitter la salle, s’expose aux regards de l’assemblée. L’acte théâtral caractérisé par la notion d’éphémère fédère autant qu’il divise. Pour certains, la furtivité et la volatilité sont incompatibles avec une conception de l’art comme phénomène durable, lorsque d’autres y voient toute la beauté du théâtre. Aller au théâtre, c’est aussi accepter de se confronter à l’ennui ou bien encore qu’un metteur en scène présente sa lecture de l’œuvre au risque qu’elle entre en conflit avec notre horizon d’attente.

Georges Banu met à plat les querelles, avoue ce que certains pensent tout bas, les pour et les contre, les amours et les désamours, qui animent passionnés et réticents du théâtre. Au-delà de cette tension, il est aussi question de la place du spectateur, qui, animé par une quête, par l’espoir du moment de grâce, du spectacle miracle, quitte à essuyer des déceptions, doit rester vigilant pour ne pas devenir un “mauvais” spectacteur. Cette discorde témoigne d’une vitalité du théâtre, qui suscite débat et controverse plutôt qu’unanimité et univocité. Comme une belle et nécessaire “schizophrénie” qui agiterait l’amoureux de théâtre, Georges Banu termine son livre en faisant l’éloge d’une relation d’amour/désamour, contradictoire et insoluble.

RENDEZ-VOUS • Cycle de rencontres avec Georges Banu autour de Amour et désamour du théâtre, à partir d’octobre à l’Odéon-Théâtre de l’Europe dans le cadre des “Dix-huit heures de l’Odéon”.

Plus d’informations : www.theatre-odeon.eu • La collection “Le Temps du théâtre” est à l’honneur au Festival de Cluj, en Roumanie, début octobre.

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© DR

Georges Banu

Essai ACTES SUD coll. “Le Temps du théâtre” septembre 2013 978-2-330-02266-2 11 x 21,7 cm 152 pages environ 17 euros TTC environ

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PAYSAGES INTÉRIEURS Philippe Genty Philippe Genty est auteur et metteur en scène de spectacles de marionnettes. Ses créations entre théâtre, danse et donc marionnette, sont jouées dans le monde entier. Il nous confie dans ce livre les principales clés de son parcours à l’imaginaire tendre, loufoque et foisonnant.

Le livre commence avec les “Carnets de fuite” où l’auteur évoque ses souvenirs de jeunesse et les nombreuses années de fuite, de fugue, de renvois et ses voyages. En 1960 il décide de faire le tour du monde en 2 CV avec Serge, un ami. Pour financer son voyage, il fabrique une marionnette nommée Alexandre, crée son premier spectacle et participe au tout premier festival de Charleville-Mézières. Alexandre fait bien évidemment partie du voyage. Pendant quatre ans, il découvre les théâtres de marionnettes du monde entier. En 1968, il fonde sa compagnie et crée plusieurs spectacles. Du cabaret, la compagnie passe définitivement au théâtre. C’est la deuxième partie du livre, “Carnets de travail”. Au fil des spectacles, Genty dévoile ses idées et ses réalisations. Son expérience de l’autoanalyse sera également un moment fort de sa recherche artistique, lui permettant d’aborder son travail par associations libres d’idées, par exemple, mais aussi et surtout de faire intervenir de façon intense et singulière ses propres rêves dans ses créations, alliant ainsi liberté et légèreté au cœur de son travail.

Enfin, dans la dernière partie, “Boîte à outils”, Philippe Genty offre des méthodes, partage son savoir-faire, des outils qu’il a glanés durant son périple. À LIRE AUSSI : Philippe Genty et sa compagnie ont participé à l’aventure de Cargo 92, avec Royal de Luxe, la Cie Philippe Decouflé, Manu Chao et la Mano Negra, racontée par Pierre Leenhardt dans Il était une fois... Cargo 92, Actes Sud, collection “L’Impensé”, avril 2013.

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Beau livre ACTES SUD mai 2013 978-2-330-01943-3 25,5 x 19,7 cm / 304 pages 250 iconographies 35 euros TTC En haut : À gauche : Transatlantique, Patrick Henniquau et Alain Clément, Désirs Parade. 1985.

Photo DR / Coll. Cie Philippe Genty À droite : Zizi Jeanmaire et Blaise.

Casino de Paris, 1970.

Photo DR / Coll. Cie Philippe Genty En bas : Le paradis artificiel, Amador Artig, Marzia, Emmanuel Jeantet, Pierrik Malebranche, Marjorie Currenti et Lakko.

Voyageurs immobiles. 2009.

Photo © Pascal François

RENDEZ-VOUS • Les spectacles de la compagnie en tournée : plus d’informations sur www.philippegenty.com • Rencontre avec Philippe Genty dans le cadre du Festival mondial des théâtres de marionnettes de Charleville-Mezières le 29 septembre à 11h00 au Chapiteau nomade.

Plus d’informations : www.festival-marionnette.com 07/06/13 15:34

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LA RÉUNIFICATION DES DEUX CORÉES Joël Pommerat D’abord, il y a la femme qui veut divorcer, après vingt ans de mariage, car il n’y a jamais eu d’amour, et qui trouve cela affreux. Puis il y a celle qui retrouve son premier amour et qui pourrait tout quitter pour lui. Il y a aussi un mariage qui ne va peut-être plus avoir lieu à cause d’une série de déclarations familiales et suprenantes, un curé empêtré dans une relation avec une prostituée devenue depuis des années une compagne, un couple qui fait semblant d’avoir des enfants au point d’y croire et de faire garder ces enfants imaginaires par une baby-sitter... Une vingtaine de scènes explorent l’amour, souvent le désamour, les relations, leurs échecs, des ruptures, des peurs, des trahisons... La complexité des relations permet d’exposer plusieurs points de vue et ressentis, il est alors impossible de prendre parti pour l’un ou l’autre des personnages qui se font face et de juger leurs actes, leurs contradictions, leurs erreurs et les sentiments.

“Joël Pommerat n’y va pas avec le dos de la cuiller question étude comportementale.

Mais ce que cet énoncé ne dit pas, c’est le savoir-faire avec lequel l’auteur et metteur en scène expose ces mille et une turpitudes, ici réunies en une vingtaine de saynètes implacables.”

“Après Cendrillon et Ma chambre froide, La Réunification des deux Corées prouve une fois encore que Joël Pommerat est l’un des meilleurs auteurs et metteurs en scène d’aujourd’hui.”

Le Figaro, Nathalie Simon, janvier 2013.

“Joël Pommerat parvient à éviter tous les écueils et à nous proposer un parcours fascinant et chaotique dans les méandres des sentiments. [...] Le génie de Pommerat est de ne jamais juger, de donner la parole à chacun en toute honnêteté, de dévoiler les erreurs, les contradictions.”

Libération, Gilles Renault, janvier 2013.

Le Soir, Jean-Marie Wynantes, mars 2013. À l’occasion de l’inscription de la pièce Cendrillon (coll. “Heyoka Jeunesse”, Actes Sud-Papiers, 2012) au programme du baccalauréat des classes Théâtre pour 2014/2015/2016, le texte est réédité en collection “Babel” en juin 2013, avec une postface de Marin Boudier et des photographies du spectacle. Le texte de Cendrillon est aussi disponible depuis fin mai en format numérique (4,99 euros).

RENDEZ-VOUS Pièce à l’affiche ! (En tournée également d’autres spectacles de Joël Pommerat-Compagnie Louis Brouillard.)

Voir Calendrier des spectacles.

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Pièce de théâtre ACTES SUD-PAPIERS septembre 2013 /978-2-330-01947-1 /15 x 20,5 cm 64 pages environ / Une cinquantaine de personnages / 12 euros TTC environ

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Jean-Claude Grumberg “Me mettre au parfum de ce qu’est qu’être juif.” C’est par ces mots que commence le nouvel “entre-deux” de Jean-Claude Grumberg qui, après Ça va ? et Votre maman (“Un endroit où aller”, 2008 et 2012), poursuit sa représentation des rites sociaux, ici concentrés dans l’étroitesse d’une cage d’escalier, là où l’on ne peut manquer de se croiser.

Mais cette fois, c’est la substantifique moelle de l’“être juif” qui est abordée par le voisin du dessus, pétri de préjugés et qui, “d’homme à homme”, veut comprendre et tenter d’en finir avec l’obsession de sa femme quant à la question juive. L’absurde plane et s’enroule dans ces neuf impromptus truculents, comme la spirale de l’escalier dans lequel l’autre se tient, stupéfié, répondant d’abord malgré lui aux invectives, puis sans état d’âme aux quiproquos désopilants sur la Terre promise et les territoires occupés, la nourriture casher, l’antisémitisme, l’humour juif, etc. Jusqu’à ce que, avec un zèle fort inquiétant, le voisin du dessus se mette à parler “iddish” et à “faire shabbat”…

EXTRAIT

© Frédéric Nanczyciel

POUR EN FINIR AVEC LA QUESTION JUIVE

:

“— Ma femme vous plaint.

— Elle me plaint ?

— Avoir reçu dans son berceau la plus belle religion du monde, la plus ancienne encore en activité, et ne pas en profiter, c’est carrément gâcher la marchandise !

— C’est un problème entre Dieu et moi.

— Quel problème ?

— Après Auschwitz, de deux choses l’une, ou il n’existe pas, ou c’est un pervers sadique, dans les deux cas je... […]

— Vous êtes dur avec lui.

— C’est lui qui est dur avec moi. […]

— Alors passez donc nous voir à New York ! Ma femme se fera une joie de convertir la vôtre. Ça marche mieux quand même dans un couple quand les deux sont juifs, non ?

— Elle l’est déjà dans mes rêves, ça nous suffit.”

RENDEZ-VOUS • Chez les Ufs / Grumberg en scène, lecture d’extraits de plusieurs pièces de l’auteur par Olga Grumberg, Serge Kribus et Jean-Claude Grumberg : à partir du 17/09 au Théâtre de Poche-Montparnasse à Paris et le 9 décembre au Méjan à Arles. mep GAZETTE MAI-SEPT2013.indd 19

RÉCIT

ACTES SUD coll. “Un endroit où aller” septembre 2013 / 978-2-330-02350-8 10 x 19 cm / 48 pages environ 8 euros TTC

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LA MACHINE-SPECTACLES Dans la lignée de Carnets de croquis et réalisations (Actes Sud, 2010), cet ouvrage offre un panorama sur l’activité “spectacles” de La Machine – la compagnie de François Delarozière – et sur ses nouvelles réalisations. Après le Grand Éléphant, le Carrousel des Mondes marins, les Araignées géantes, voici La Symphonie mécanique, où les machines font désormais de la musique, et Le Dîner des petites mécaniques, où les machines servent le vin et où des poivrières humaines, la tête en bas, tournent le moulin sur nos plats. Voici L’Expédition végétale et sa serre volante, qui voyage à travers le monde en collectant des végétaux pour révéler aux habitants des villes qui l’accueillent un secret ; la rénovation de la place Napoléon de La Roche-sur-Yon qui, en plein chantier, voit naître un crocodile, un poisson, un hippopotame…

L’araignée, photo © Jordi Bover

François Delarozière

Cet ouvrage est un voyage dans l’univers créatif de la compagnie et ses spécificités – le processus de création qui implique une collaboration et une implication des concepteurs et constructeurs par l’échange de nombreux savoir-faire. C’est aussi un voyage au cœur des villes et territoires traversés lors des spectacles. Plus de cent vingt croquis, photos de construction, de spectacles ou affiches racontent les incroyables histoires de cette Machine-Spectacles.

La Machine est une compagnie de théâtre de rue (dirigée par François Delarozière), née en 1999 de la collaboration d’artistes, techniciens et décorateurs de spectacle autour de la construction d’objets de spectacle atypiques. François Delarozière explore l’univers de l’objet en mouvement et sa théâtralité, redessine les manèges et participe au développement de projets urbains. Constructeur de décors et d’inventions pour le théâtre de rue, il conçoit et dirige la fabrication, depuis plus de quinze ans, de grandes machines de spectacle. Il est coauteur avec Pierre Orefice du projet des Machines de l’île à Nantes. À LIRE AUSSI : Carnets de croquis et réalisations, Actes Sud, 2010.

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Beau livre ACTES SUD

septembre 2013 978-2-330-02267-9 16 x 21 cm / 152 pages 150 iconographies 29 euros TTC environ RENDEZ-VOUS Des spectacles de la compagnie La Machine sont en tournée. Voir Calendrier des spectacles.

Plus d’informations : www.lamachine.fr 07/06/13 15:34

ci-dessus : L’Aéroflorale, ci-dessous : L’Hypopothamus mecanicus, croquis de François Delarozière.

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LE THÉÂTRE SANS FIN La transformation du théâtre historique de Sète

Xavier Fabre Le théâtre Molière, qui appartient à la grande famille des théâtres à l’italienne, ouvre ses portes en 1904. Inscrit au titre des monuments historiques depuis 2003, le théâtre – Scène nationale de Sète et du Bassin de Thau – a connu d’importants travaux de restauration et de rénovation – présentés dans cet ouvrage –, définis par les architectes Xavier Fabre et Vincent Speller afin de préserver sa spécificité patrimoniale mais aussi de l’adapter aux techniques nouvelles du spectacle vivant. La réouverture des portes est prévue en septembre 2013. La démarche amorcée par la rénovation du théâtre Molière est emblématique et peut servir de fil conducteur d’une réflexion sur les enjeux et les résolutions d’une restauration qui concerne près de mille théâtres classiques du patrimoine européen. Ce chantier de rénovation est l’exemple d’une transformation architecturale qui fait coïncider les enjeux contradictoires entre conservation patrimoniale et usage contemporain du spectacle vivant.

Le théâtre a toujours cherché à dépasser les constructions dans lesquelles il était installé, car il est le règne de la transformation et de l’illusion. Il n’y a pas de vérité de l’espace théâtral, mais une constante adéquation, une transformation sans fin, que cet ouvrage interroge.

Essai ACTES SUD coll. “L’Impensé” septembre 2013 978-2-330-02266-2 15 x 20,5 cm 112 pages environ 25 iconographies 20 euros TTC environ

Jeu de l’oie des rénovations de théâtres historiques. Croquis de Xavier Fabre

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RENDEZ-VOUS Réouverture des portes du théâtre après rénovation mi-septembre.

Plus d’informations : www.theatredesete.com 07/06/13 15:34

L’auteur et metteur en scène Wladyslaw Znorko nous a quittés le 5 mars 2013. Né à Roubaix en 1958, fils d’émigré polonais, il fonde à Lyon en 1981 sa compagnie, le Cosmos Kolej. En 2001, il ouvre un nouveau lieu théâtral à Marseille, La Gare Franche. En 1994, il publie chez Actes Sud-Papiers Ulysse à l’envers, Almanach des naufrages, petits et grands.

Le 18 juillet à la Chartreuse,Villeneuve-lez-Avignon : rencontre avec le Cosmos Kolej, hommage à Znorko.

“Une île en cache toujours une autre.

Ce sont des pierres posées sur un gué dont on ne perçoit pas l’autre rive. Où conduit cet étoilement de terres ? À coup sûr dans la solitude de notre petite chambre où, enfants de Stevenson, nous rêvons d’appareillages sur des cartes sans nom.”

(Avertissement de Wladyslaw Znorko pour Ulysse à l’envers) L’écrivain et homme de théâtre Philippe Puigserver est décédé le 4 février 2013. Il avait pendant treize ans accompagné Znorko et ses cosmonautes (Znorko appelait ainsi les membres de sa compagnie).

Le 21 mai, nous apprenons avec tristesse le décès du comédien et metteur en scène Antoine Bourseiller. Il avait publié en 2008 chez Actes Sud, sa biographie, Sans relâche, Histoire d’une vie.

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PIÈCES À L’AFFICHE / CALENDRIER DES SPECTACLES JUIN-SEPTEMBRE 2013 Mise à jour du 20 mai 2013. Plus d’informations : www.actes-sud.fr* MARION AUBERT • Dans le ventre du loup : du 3 au 7/06 sur la Scène nationale de Sète.

PINA BAUSCH • Kontakthof : du 11 au 21/06 auThéâtre de la Ville, Paris.

GEORG BÜCHNER • Woyzeck : les 23 et 24/06 au Domaine d’O de Montpellier, Printemps des comédiens.

SONIA CHIAMBRETTO • Sfumato, chorégraphie de Rachid Ouramdane, texte de S. Chiambretto : les 6 et 7/07 à Amsterdam • les 13 et 14/07 à Zürich.

• Rencontre avec S. Chiambretto : le 29/06 à l’Abbaye d’Ardenne, Caen.

• Gratte-Ciel : les 20 et 21/06 au Festival delle Colline à Turin (Italie) • du 4 au 7/07 à la Villa Méditerranée de Marseille.

COMPAGNIE PHILIPPE GENTY • Ne m’oublie pas : les 28 et 29/09 au Théâtre municipal, Festival mondial des théâtres de marionnettes de Charleville-Mézières.

CIE LA MACHINE / FRANÇOIS DELAROZIÈRE • Flammes et La Kermesse : les 23 et 24/08 au festival “Les Odyssées”, Ambès • le 20/09 réouverture de l’Opéra-Théâtre de Clermont-Ferrand.

• L’Expédition Végétale : du 26 au 29/09 à Nantes, dans le cadre de Nantes, Capitale verte européenne.

• Les Animaux de la Place / Réveil des Animaux de la Place : le 07 et 08/09 à La Roche-sur-Yon. PIPPO DELBONO • Dopo la Battaglia : les 4 et 5/06 sur la Scène nationale de ClermontFerrand.

• Pippo Delbono avec Camille : du 21 au 23/06, Domaine d’O de Montpellier, Printemps des comédiens.

RÉMI DE VOS • Le Ravissement d’Adèle : jusqu’au 15/06 au théâtre du Grütli, Genève (Suisse).

JAN FABRE • The Tragedy of a Frienship : jusqu’au 3/06 au Théâtre de la Ville, Paris.

LAURA FORTI • Mère/Fille : le 28/06 au Théâtre de la Tête d’Or, Lyon.

CAROLE FRÉCHETTE • Je pense à Yu : jusqu’au 30/06 au Théâtre Artistic Athévains, Paris.

JEAN-CLAUDE GRUMBERG • Chez les Uls / Grumberg en scène, lectures d’extraits des pièces de l’auteur : à partir du 17/09 au Poche-Monparnasse, Paris • en décembre au Méjan, Arles.

HENRIK IBSEN • Les Revenants : mise en scène de Thomas Ostermeier : les 11 et 12/06, Domaine d’O de Montpellier, Printemps des comédiens.

FERENC MOLNAR • Liliom : du 5 au 16/06 au Domaine d’O de Montpellier, Printemps des comédiens.

FRÉDÉRIC POMMIER • Le Prix des boîtes : rencontre avec l’auteur le 8/06 à la Comédie du Livre de Montpellier et le 6/07 au Festival Moulins à Paroles, Olivet.

JOËL POMMERAT • Cendrillon : jusqu’au 29/06 à l’Odéon-Théâtre de l’Europe, Paris.

• La Grande et fabuleuse histoire du commerce en juin à Québec et à Montréal.

• La Réunification des deux Corées : du 5 au 8/06 au Festival de Naples (Italie) • les 15 et 16/06 au Teatrul National Radu Stancu de Sibiu (Roumanie) • du 21 au 24/08 à Aurillac.

• Au monde : du 14/09 au 19/10 à l’Odéon-Théâtre de l’Europe, Paris.

• Les Marchands : du 18/09 au 19/10 à l’Odéon-Théâtre de l’Europe, Paris.

JEAN-MICHEL RIBES met en scène • L’Origine du monde de Sébastien Thiéry : du 11/09 au 2/11 au Théâtre du Rond-Point, Paris.

COMPAGNIE JÉRÔME THOMAS • Forest : du 22 au 27/06 au Domaine d’O de Montpellier, Printemps des comédiens.

SAADALLAH WANNOUS • Rituel pour une métamorphose : jusqu’au 11/07 dans la salle Richelieu de la Comédie-Française, Paris.

VIRGINIA WOOLF • Orlando : le 11/06, Domaine d’O de Montpellier, Printemps des comédiens.

FESTIVAL D’AVIGNON (selon nos informations au 22 mai 2013) MIKE BARTLETT • Contractions : du 6 au 28, Théâtre des Halles, Festival d’Avignon Off. HENRY BAUCHAU • Combat avec l’ombre d’après Le boulevard périphérique : du 7 au 28, Théâtre des Doms, Festival d’Avignon Off. MARIE (RAPHAËLE) BILLETDOUX • Entrez et fermez la porte : tout le mois de juillet à 15h45 au théâtre Le Petit Chien, Festival d’Avignon Off. • La femme-enfant : film de Marie Billetdoux au cinéma Utopia.

PETER BROOK • Peter Brook – sur un fil..., film de Simon Brook : le 12 à l’OpéraThéâtre, Festival d’Avignon In.

* Les théâtres n’ayant pas tous présenté leur programmation 2013-2014, ce calendrier des spectacles est provisoire, du moins pour le mois de septembre.

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SOPHIE CALLE • Chambre 20 : exposition du 15 au 19 à l’Hôtel La Mirande, Festival d’Avignon In. ROMEO CASTELLUCCI • Schwanengesang 0744 : le 25 à l’Opéra-Théâtre, Festival d’Avignon In. PATRICE CHÉREAU • Coma : le 16 à l’Opéra-Théâtre, Festival d’Avignon In. JOSEPH DANAN • Entre théâtre et performance : le 17 à 11h rencontre animée par Bruno Tackels à la Maison Jean-Vilar.

PIPPO DELBONO • Amore e carne : le 19 à l’Opéra-Théâtre, Festival d’Avignon In. EUGÈNE DURIF • Le Désir humain d’après des extraits de Pochade millénariste : Théâtre des Halles, Festival d’Avignon Off. • Sans doute avec des textes d’Eugène Durif : cloître des Carmes, Festival d’Avignon In. JAN FABRE • Le Pouvoir des folies théâtrales : les 15 et 16 à l’Opéra-Théâtre, Festival d’Avignon In. FLORENCE M.-FORSYTHE • Maria Casarès, une actrice de rupture : rencontre à la Maison Jean-Vilar, le 12 à 11h (avec lecture par Annie Mercier).

LAURENT GAUDÉ • Le tigre bleu de l’Euphrate : du 6 au 27 au Petit Louvre, Festival d’Avignon Off. JEAN-CLAUDE GRUMBERG • Si ça va, bravo ! : Festival d’Avignon Off. • Le Petit Violon : Présence Pasteur, Festival d’Avignon Off. JAN LAUWERS • Place du marché 76 : du 8 au 17 au cloître des Carmes, festival d’Avignon In. DAVID LESCOT • Les Jeunes : le 12 sur l’île de la Barthelasse au Festival Contre Courant.

WAJDI MOUAWAD • Rendez-vous avec W. Mouawad le 14 au Gymnase du lycée SaintJoseph, Festival d’Avignon In. THOMAS OSTERMEIER • Hamlet en Palestine : film de Nicolas Klozt et Thomas Ostermeier le 14 à l’Opéra-Théâtre, Festival d’Avignon In. OLIVIER PY • Miss Knife chante Olivier Py : du 15 au 19 à la Manufacture Patinoire d’Avignon et le 20 au Festival Contre Courant, île de la Barthelasse,.

• Les Mille et Une Définitions du théâtre : rencontre avec Olivier Py, animée par Rodolphe Fouano, le 18 à 11 h 00 à la Maison Jean-Vilar.

CLAUDE RÉGY • Brume de Dieu : un film d’Alexandre Barry d’après la mise en

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scène de Claude Régy : du 14 au 23 à l’Utopia-Manutention, festival d’Avignon In. ANATOLI VASSILIEV • Eloge du désordre : par Michelle Kokosowski et Stanislas Nordey, en présence d’Anatoli Vassiliev : le 15 à la chapelle des Pénitents blancs, Festival d’Avignon In. MATEI VISNIEC • Petit boulot pour vieux clown : Festival d’Avignon Off. KRZYSZTOF WARLIKOWSKI • Kabaret Warszawski (cabaret varsovien) : du 15 au 19 à La FabricA, Festival d’Avignon In.

PRIX • La Réunification des deux Corées de Joël Pommerat a été sacré “meilleur spectacle du théâtre public 2013” par Les prix du théâtre. (Ce palmarès remplace les “Molières” des années précédentes).

• La comédienne Francine Bergé a reçu un prix d’honneur pour son interprétation dans la pièce de Frédéric Pommier, Le Prix des boîtes (Actes Sud-Papiers, février 2013).

• Guy Foissy reçoit le prix du Théâtre 2013 de la SACD et Marion Aubert le prix Nouveau Talent.

• Jean-Marie Piemme est le lauréat du prix Sony Labou Tansi 2013 pour Dialogue d’un chien avec son maître (Actes Sud-Papiers, 2008).

• Sylvia Bahuchet a reçu le prix Pilotis 2013 du Salon du livre jeunesse d’Erdre et Gesvres pour La Révolte des couleurs (Actes Sud-Papiers, coll. “Heyoka Jeunesse”, 2006).

PIÈCES À PARAÎTRE EN OCTOBRE 2013 • Le Silence de Walhalla suivi de Ghost Hotel d’Olivier Balazuc.

• La Nuit de Belfort suivi de Je suis/tu es/ Calamity Jane de Nadia Xerri-L. Et retrouvez nos livres en version numérique http://actes-sud.fr/rayon/e-book

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Place du marché 76, Jan Lauwers. Photos © Maarten Vanden Abeele

18, rue Séguier, 75006 PARIS - TÉL. : 01 55 42 63 16 - FAX : 01 55 42 63 01 papiers@actes-sud.fr - www.actes-sud.fr - ÉDITORIAL : Claire David ASSISTANTES : Charlotte Lataillade et Leslie Auguste - RELATIONS PRESSE : Christine Gassin - TÉL. : 01 55 42 14 46 - c.gassin@actes-sud.fr DIFFUSION : Actes Sud - commercial@actes-sud.fr - DISTRIBUTION : Union Distribution - ADMINISTRATION : Actes Sud - BP 90038 - 13633 Arles cedex

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