Marc Bembekoff Commissaire d’exposition indépendant spécialisé en art contemporain. Il a assuré le co-commissariat des expositions “Le corps comme sculpture” et “Wim Delvoye” au musée Rodin. Pierre Buraglio Peintre. Professeur honoraire à l’ENSBA de Paris. Expose en France et à l’étranger.
L’invention
Noëlle Chabert Conservateur en chef, responsable du développement au musée Rodin, spécialiste de l’art du XIXe siècle à aujourd’hui et des liens entre patrimoine et création contemporaine.
Rodin
Amélie Lavin Conservateur du patrimoine, chargée de l’art contemporain et des expositions au musée Rodin. Historienne de l’art, spécialiste de la période contemporaine, elle travaille plus particulièrement sur les nouveaux médias (photographie, vidéo).
Pablo Picasso, Jean Arp, MARCEL DUCHAMP, Joan Miró, Jean Fautrier, Lucio Fontana, Jean Dubuffet, Alberto Giacometti, Willem de Kooning, Joseph Beuys , Marcel Broodthaers, Eduardo Paolozzi, Anthony Caro, Cy Twombly, Eric Cameron, Richard Serra, Bruce Nauman, Haim Steinbach, Sophie Ristelhueber, Ugo Rondinone, Douglas Gordon, Urs Fischer.
Nadine Lehni Conservateur en chef du patrimoine au musée Rodin, chargée des dessins et des peintures. Elle a participé, en tant que commissaire d’exposition, à l’organisation d’un nombre important d’événements touchant à l’art des XIXe et XXe siècles. Aline Magnien Conservateur en chef du patrimoine, docteur en histoire de l’art et responsable du service des collections au musée Rodin, elle a été commissaire ou co-commissaire des expositions “Camille Claudel 1864-1943” (Madrid, Fondation Mapfre/Paris, musée Rodin, 2007-2008), “La fabrique du portrait” (Paris, musée Rodin, Angers et Amiens, 2009-2010) et “Rodin. L’origine du génie” (Legnano, 2010). Elle a participé, par des essais, à de nombreux catalogues sur l’œuvre de Rodin.
de l’œuvre & les ambassadeurs
Roland Recht Professeur au Collège de France et membre de l’Institut. Commissaire de quelques grandes expositions, il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles sur l’art du Moyen Âge et des XIXe et XXe siècles.
L’invention de l’œuvre - Rodin & les ambassadeurs
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Thomas Schlesser Historien de l’art, auteur de nombreux ouvrages, il est spécialiste des liens entre les champs esthétiques et politiques. Il publie notamment en 2011 L’Art devant la censure. Professeur à Penninghen, il est aussi journaliste à Beaux-Arts Magazine.
Dominique Wiesinger Conservateur en chef du patrimoine, elle est directrice de la Fondation Alberto et Annette Giacometti.
ACTES SUD 39 € TTC France Dépôt légal : mai 2011 ISBN : 978-2-7427-9591-8
ACTES SUD |
Dominique Viéville Conservateur général du patrimoine, directeur du musée Rodin, il est spécialiste de l’art monumental et de la sculpture de la seconde moitié du XIXe et du XXe siècle ainsi que de l’histoire de l’art contemporain depuis 1945.
Pablo picasso Marcel Duchamp Joan L’invention Miro Jean Fautrier Lucio Fontana Jean de l’œuvre Dubuffet Al berto Giacometti Germaine Richier Willem Rodin de Kooning Louise Bourgeois Joseph Beuys Marce Broodthaer -Paolozzi Eduardo An thony Caro Cy Twombly Eric Cameron -Serra Richard Bruce Nauman Haim Steinbach Sophie Ristelhueber Ugo Rondinone Douglas Gordon - Urs Fischer & les ambassadeurs
Pablo Picasso, Jean Arp, Marcel Duchamp, Joan MirÓ, Jean Fautrier, Lucio Fontana, Jean Dubuffet, Alberto Giacometti, Willem de
Kooning, Joseph Beuys, Marcel Broodthaers, Eduardo Paolozzi,
Anthony Caro, Cy Twombly, Eric Cameron, Richard Serra,
Bruce Nauman, Haim Steinbach, Sophie Ristelhueber, Ugo Rondinone, Douglas Gordon, Urs Fischer.
ACTES SUD
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L’invention
de l’œuvre
Rodin Pablo Picasso, Jean Arp, Marcel Duchamp, Joan MirÓ, Jean Fautrier, Lucio Fontana, Jean Dubuffet, Alberto Giacometti, Willem de Kooning, Joseph Beuys, Marcel Broodthaers, Eduardo Paolozzi, Anthony Caro, Cy Twombly, Eric Cameron, Richard Serra, Bruce Nauman, Haim Steinbach, Sophie Ristelhueber, Ugo Rondinone, Douglas Gordon, Urs Fischer.
ACTES SUD
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Pablo Picasso -champ Marcel DuJoan Miro Jean Fautrier Lucio Fontana Jean Dubuffet Al berto Giacometti Germaine Richier Willem de Kooning Louise Bourgeois Joseph Beuys Marce Broodthaers -Paolozzi Eduardo An thony Caro Cy Twombly Eric Cameron -Serra Richard Bruce Nauman Haim Steinbach Sophie Ristelhueber Ugo Rondinone Douglas Gordon - Urs Fischer
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o n Aloem h cel rs no yne e rn r
PAGE
8-
Préface
Dominique Viéville
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10-
Introduction Dominique Viéville
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29-
La Robe de chambre de
Balzac et les bretelles de Stendhal Aline Magnien
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45-
“… le redéploiement douloureux de l’être sur lui-même.” Le combat de Rodin Roland Recht
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62-
d’après… autour… selon… Rodin Pierre Buraglio
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73-
Chefs-d’œuvre en quête de beauté
sommaire
Thomas Schlesser
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85-
Rodin et les ambassadeurs, l’œuvre au présent Noëlle Chabert et Amélie Lavin
Sections
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91-
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92- I.
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108- ii.
Lisser & polir
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114- iii.
Matières & Matériaux
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128- iv.
Assembler
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138- v.
Combiner
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146- vi.
Figures partielles
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154- vii.
Reproduire
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168- viii.
La peau
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174- ix.
Dissoudre
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180- x.
Séries & variations
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192- xi.
Fragments
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204-
Modeler
Bibliographie
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préface
Invention de l’œuvre. Rodin et les ambassadeurs situe l’œuvre du sculpteur dans le contexte artistique et critique de la deuxième moitié du XXe siècle et jusqu’à nos jours. L’exposition prend en compte la postérité historiographique des œuvres reconnues et des monuments – L’Âge d’airain, le Baiser, Balzac, L’Homme qui marche – autant que la connaissance acquise, depuis ces années-là, par l’identification, l’étude et la présentation des modèles, esquisses et fragments qui figuraient dans l’atelier à la mort de l’artiste. De nombreux travaux, depuis la création du musée, ont permis de comprendre la manière dont Rodin a structuré son vocabulaire formel, que ce soit à l’occasion de la conception des sculptures monumentales et complexes, ou par le remploi ultérieur des éléments nécessaires à la création de ces dernières, ou encore à travers les nombreuses figures produites par l’atelier. C’est de l’œuvre ainsi créée qu’il avait lui-même voulu rendre compte, dans la vision d’ensemble proposée par ses soins au Pavillon de l’Alma en 1900. Après 1945, les expositions historiques évoquées dans l’introduction de ce catalogue ont, parmi les premières, directement contribué à cette découverte. De nombreuses autres, ces vingt dernières années, ont permis, pour la sculpture comme pour le dessin, d’avancer plus avant dans la compréhension des processus créatifs de l’œuvre. Toutefois, cette “invention de l’œuvre” ne peut pas être considérée du point de vue de sa seule création ni de l’historiographie qui s’y attache depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Elle procède également, à l’évidence, du regard des artistes contemporains sur Rodin, celui qu’ils ont pu porter sur l’œuvre, et des effets en retour de ce regard sur la création contemporaine. Il n’est pas dans notre propos d’établir des filiations. Bien que Rodin ait pu être considéré comme le père de la sculpture moderne, cela ne veut pas dire que les artistes, dont les œuvres sont présentées ici, soient ses fils spirituels ou qu’ils s’en soient inspirés, même si certains l’ont plus regardé parfois qu’ils n’ont voulu le dire. En se plaçant au niveau des pratiques de la sculpture, mais aussi des représentations qu’elle porte, il convient plutôt d’interroger des permanences, des variations, des glissements. À partir de quelques concepts, propres à l’art sculptural, relatifs aux matériaux, aux techniques, aux procédés de production, pour ne prendre que ces exemples, le propos de l’exposition est de s’interroger sur la façon dont ils opèrent dans l’œuvre de Rodin et chez certains artistes contemporains. Le choix des onze chapitres qui structurent l’exposition et celui des œuvres exposées, qu’elles soient de Rodin ou d’autres artistes, a été effectué avec le souci de susciter un écart, une tension, entre
L’
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les unes et les autres, sans chercher à les justifier historiquement et formellement, ce qui n’était pas notre intention. Ce parti pris doit beaucoup au préalable que constitue l’exposition “Rodin Beuys” organisée en 2005 par Pamela Kort et Max Hollein à la Kunsthalle de Francfort, et au projet qu’elle recouvrait : “Pour surprenant qu’il soit, écrit Max Hollein, les œuvres de ces deux artistes qui ont eu de grandes conséquences pour l’avenir de l’art moderne au tournant du XXe siècle puis au moment de son achèvement, apparaissent théoriquement et formellement reliées1.” Ainsi, poursuit l’auteur, Rodin, et Beuys beaucoup plus tard, ont pu virtuellement redéfinir ce que pouvait signifier le “fait plastique”. C’est la sculpture que Rodin libère des contraintes de la masse et du volume qui, pour Beuys, selon sa théorie du “fait plastique” (Plastik), connote “ce qui est humain”. Il est donc surtout question d’associations entre Rodin et les autres artistes dans Rodin et les ambassadeurs. Sans souci de générations, elles sont fondées sur les expériences visuelles liées aux concepts choisis, comme autant d’entrées possibles, sans que soit exclue la recherche d’autres liaisons entre les œuvres. De la même façon, le parcours de l’exposition comme l’ordre des chapitres dans le catalogue ont été guidés par la recherche d’une dynamique. Qu’elle suive l’organisation proposée ou qu’elle emprunte des bifurcations et des chemins de traverse, quelles que soient parfois les difficultés pour passer d’une œuvre à une autre, l’essentiel reste que cette dynamique participe de l’invention d’un nouveau regard, avec la conviction que “toute invention dans le domaine artistique se constitue comme reprise d’une autre forme, sa relance, transformant nécessairement toute réalisation plastique en un phénomène de reformulation2”. DOMINIQUE VIÉVILLE
CONSERVATEUR GÉNÉRAL DU PATRIMOINE DIRECTEUR DU MUSÉE RODIN
1- Kort, Hollein (dir.), 2005, p. 7-13 pour l’ensemble des citations, trad. D. Viéville. 2- Davila, 2009, p. 191.
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4 | Rodin | Petit torse B, avant 1889 ? | Terre cuite | 8,5 x 6 x 6,1 cm | S. 205 - CAT. 5 | Rodin | Le Penseur, étude, 1881 | Terre cuite | 24,5 x 20 x 9,9 cm | S. 1168 - CAT. 6 | Rodin | Femme accroupie, 1881 | Terre cuite | 25,5 x 21 x 21 cm | S. 109
CAT.
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: CAT. 7 | Rodin | Ugolin assis, vers 1875-1876 | Plâtre | 108 x 80 x 79 cm | S. 1220 - CAT. 8 | Rodin | Eustache de Saint-Pierre, 1885 | Bronze | 97,5 x 34
x 36,5 cm | S. 388
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CAT.
70 | Rodin | Le Baiser, 1882 | Marbre | 183,6 x 110,5 x 118,3 cm | S. 1002 / Lux. 132 - CAT. 75 | Rodin | Iris, avant 1894 | Pl창tre | 41,5 x 46 x 21,5 cm | S. 851
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