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Didier Perwez – Traxio
from FLEET 140 FR
L’an dernier, Didier Perwez était réélu pour un second mandat à la présidence de Traxio. Il est également président de Car-Pass et a une impressionnante carrière dans le secteur automobile derrière lui. Quel regard porte-t-il sur la crise de la Covid et que peut-on attendre d'AutoTechnica ?
Philip De Paepe philip.depaepe@effectivemedia.be
Quel a été l'impact initial de la Covid sur le secteur ?
Traxio est une fédération sectorielle mais surtout une organisation d'employeurs. Nous sommes responsables de la commission paritaire 112, pour les travailleurs des garages, mais aussi de la commission paritaire 149, qui traite de l'équipement des garages et des ateliers de carrosserie. Notre premier rôle dans cette crise a été d'informer. Nous sommes montés aux barricades dans une situation souvent très confuse. Vous vous souvenez peut-être que lors du premier confinement, seules les réparations urgentes étaient autorisées. Ce faisant, le gouvernement semblait oublier les conséquences, notamment sur la chaîne logistique, et oublier aussi que les transporteurs devaient acheminer ces pièces et composant jusqu’aux garages. Nous avons pleinement joué notre rôle afin d'aider nos membres autant que possible, et ce dans des circonstances difficiles. Nous avons travaillé - littéralement - le jour et la nuit. Parfois, nous devions négocier avec le gouvernement jusqu'au bout de la nuit pour que, quelques heures plus tard, nos membres soient en règle grâce à un décret royal publié. Une fois que nous avons été autorisés à rouvrir, nous avons continué à jouer notre rôle : informer sur les règles sanitaires, les procédures, élaborer des protocoles sanitaires, etc.
Quelle a été l'ampleur de l'impact économique ?
Enorme ! Pour vous donner une idée, il existe un fonds de garantie pour le secteur qui, dans une année normale, est utilisé pour 20 000 jours de chômage technique. En 2020, ce sera 1 million de jours ! Et cela sans compter la perte d'activité des garages eux-mêmes. Cela se chiffre en milliards. (Le chiffre d'affaires du secteur de la vente de voitures - neuves et d'occasion - a chuté de 14,2% en 2020)
Et qu'en est-il de la reprise dans le secteur ?
La situation reste précaire à cause des différentes vagues Covid. Relâchement puis resserrement, les gens travaillent davantage à domicile, ... Ils roulent moins, les voitures passent donc moins souvent par les ateliers. Et la chaîne logistique est toujours perturbée. Cela se traduit, par exemple, par des hausses de prix du fer - qui reste la matière première la plus importante pour nous - de
Notre premier rôle dans cette crise a été d'informer. Ce faisant, nous sommes restés sur les barricades dans ce qui était souvent une situation très peu claire. (Photo : Jerry De Brie)
Les visiteurs peuvent découvrir de nouveaux produits et matériaux à AutoTechnica. Mais nous avons également élargi la gamme pour 2022 afin d'inclure tout ce qui a trait au soutien et à la bonne gestion.
Nous travaillons déjà avec le gouvernement wallon pour intégrer une sorte de "bulletin de santé" dans le Car-Pass, qui pourra ensuite être présenté lors du contrôle technique (Photo : Jerry De Brie).
l'ordre de 12 à 15 %. C'est pourquoi la plupart des fournisseurs de pièces ne travaillent plus avec des listes de prix annuelles mais trimestrielles.
Mais le marché de l'occasion s'est bien porté en 2021. Une lueur d’espoir ?
Oui, en partie, parce que les voitures neuves sont livrées plus tard en raison de problèmes de semi-conducteurs. C'est pourquoi les gens achètent non seulement davantage de voitures d'occasion, mais ils conduisent aussi leurs voitures plus longtemps. Cela signifie plus de travail dans les ateliers. L'inconvénient est que le stock de voitures d'occasion populaires se tarissent rapidement. Ces occasions doivent en outre être remplacées à un moment donné par des voitures neuves ou par des occasions plus récentes. Raison pour laquelle il importe que les délais de livraison des voitures neuves reviennent à la normale. C'est là que tout commence...
Fin mars se tiendra le Salon AutoTechnica. L'édition 2020 n’avait pu avoir lieu. Que peuvent attendre les visiteurs de cette édition 2022 ?
Traditionnellement les visiteurs viennent jusqu’à nous pour découvrir de nouveaux produits et matériaux. Mais nous avons élargi cette offre pour l’édition 2022 avec tout ce qui a trait à l’encadrement et à la bonne gestion. Des innovations qui permettent aux professionnels de notre secteur de travailler de manière plus efficace (en termes de coûts) et plus durable. Exemple : comment réduire de 30% la consommation d'énergie par mètre carré. Dans un monde où tout devient plus cher, c'est désormais essentiel. Autre innovation : nous offrons à tous nos membres la possibilité d'une couverture d'assurance pour leurs consommateurs. En fait, une assurance B2B2C. Nous sommes également engagés en faveur de l'écologie… Nous sommes en négociation avec le gouvernement pour la mise en place d'un cadre visant à rendre l'ensemble de la flotte de véhicules plus durable, et pas seulement à travailler du côté des voitures neuves comme c'est le cas actuellement. Dans ce cadre, les garages pourraient jouer un rôle essentiel en assumant leur responsabilité environnementale et en aidant les clients à faire de même. Notre proposition au gouvernement est la suivante : nous pouvons créer un cadre pour rendre toutes les voitures entretenues par nos garages plus propres. C'est bon pour l'environnement et pour le garagiste ! Bien entendu, nous accompagnons les garages de manière optimale dans ce processus. Concrètement, nous travaillons déjà avec le gouvernement wallon pour intégrer une sorte de "bulletin de santé" dans le Car-Pass, qui pourra ensuite être présenté lors du contrôle technique. Concrètement, cela implique, notamment, un contrôle pré-technique détaillé des gaz d'échappement. Comme nous l'avons déjà dit, tout le monde y trouve son compte : le propriétaire du véhicule, les garages, mais aussi l'environnement et le climat. Ce ne sont là que quelques exemples. AutoTechnica à plus que jamais l’ambition d’aider les professionnels à se préparer à l’avenir…
Une dernière question, plus personnelle… Vous n’en parlez pas beaucoup, mais vous êtes également engagé dans diverses actions caritatives. Pourquoi cet engagement ?
Ce secteur a toujours signifié beaucoup pour moi. C’est aussi grâce à ce secteur que j’en suis arrivé là aujourd’hui… À un moment, il faut donner en retour pour tout ce que l’on a reçu. C'est pourquoi je soutiens des projets caritatifs. Cette année, Traxio organise un tournoi de golf, le "Belgian Mobility Open", le 29 avril. Les bénéfices seront reversés au Télévie. L’an prochain, nous lancerons une autre initiative en Flandre.
La start-up gantoise TAITO lance une nouvelle génération d’e-steps
Des études montrent que la sécurité des steps électriques n’est pas toujours optimale sur la route. Voilà pourquoi TAITO lance une toute nouvelle génération de steps.
Philip De Paepe philip.depaepe@eff ectivemedia.be
Pour le design du TAITO, les fondateurs François Desmet, Nathan De Baets et Jules Dobbelaere ont opté pour un concept avec un amortissement optimal grâce à des roues pneumatiques plus grandes, une suspension novatrice brevetée et une plate-forme fl ottante en bois. En outre, le TAITO possède des feux, des clignotants et un avertisseur pour une sécurité optimale. « Notre suspension novatrice présente plusieurs avantages : une stabilité accrue, un meilleur confort et encore plus de plaisir. Les trois roues garantissent une bien meilleure stabilité et off rent une conduite intuitive, qui permet de s’incliner dans les virages, un peu comme sur des skis.»
Pas un produit jetable
« La fabrication des steps électriques actuels ne tient pratiquement pas compte de l’entretien ou de la durabilité. Les composants sont souvent collés au lieu d’être vissés, ce qui vous oblige à les arracher littéralement pour pouvoir les remplacer. En outre, pratiquement aucun step n’est étanche à l’heure actuelle. En principe, vous ne pouvez pas rouler dans la pluie ou dans les fl aques, afi n d’éviter toute pénétration d’eau susceptible d’endommager défi nitivement les composants électroniques. De plus, il est très diffi cile de trouver des pièces de rechange, ce qui en fait en fi n de compte des produits jetables, » remarque François Desmet.
Jules Dobbelaere précise : « Pour nous, la sécurité, mais aussi la durabilité, sont primordiales. Les steps électriques commercialisés actuellement sont souvent de qualité inférieure, impossibles à réparer complètement, et pratiquement sans SAV. Voilà pourquoi le TAITO sera couplé à une appli comme premier point de contact pour les réparations chez des partenaires certifi és près de chez vous, la possibilité d’une assurance antivol et d’un système de traçage GPS, un système d’alarme intégré et plusieurs possibilités de verrouillage qui garantissent à tout instant la sécurité du step. »
De plus, TAITO est entièrement modulaire et donc rapidement réparable par des partenaires certifi és ayant une couverture régionale. Enfi n, TAITO est principalement produit et assemblé en Belgique. "Notre objectif est de proposer le scooter électrique le plus sûr du marché", a déclaré Jules Dobbelaere, PDG et cofondateur de Taito Mobility. "De plus, nous nous eff orçons d'off rir le summum de la commodité avec un service confortable à proximité du domicile. En bref, la version mature de l'e-scooter. Tout aussi amusant, mais beaucoup plus fi able. Vous devez acheter un TAITO pour la vie, nous avons donc fait en sorte que chaque pièce puisse être réparée et/ou remplacée."
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