balades jardin des plantes

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Les parcours thématiques

Escapade en Orient L’ Asie présente une diversité végétale étonnante. Au cours des siècles, les botanistes ont ramené de Chine, de Corée, du Japon de nombreuses plantes faciles à acclimater, puisqu’elles vivent naturellement sous un climat proche du nôtre. Certaines, comme l’ailante ou le buddleia se sont naturalisées, pendant que d’autres trouvaient une place de choix dans nos jardins, comme le forsythia, la pivoine arbustive ou le corète. Que seraient aujourd’hui nos avenues, nos parcs et nos jardins sans ces plantes asiatiques ?

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1 Les pivoines 2 Le cèdre de l’Himalaya

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3 L’arbre aux quarante écus 4 Le cerisier du Japon ‘Shirotae’

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5 Le savonnier 6 La collection d’arbustes de

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l’Ecole de botanique

7 L’arbre aux mouchoirs 8 Le métaséquoia de Chine 5

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9 Le thuya d’Orient 10 Le pin de l’Himalaya

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11 Le paulownia

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Escapade en Orient 1 Les pivoines Paeonia Parmi la trentaine d’espèces de pivoines qui existent en Europe et en Asie, seules quatre sont arbustives et poussent naturellement au Tibet. Le succès des pivoines tient probablement à la protection dont elles ont bénéficié en Chine, sous la dynastie des Tang (618 à 906). Dans ce pays, la pivoine rouge est le symbole de la réussite, de la richesse et de l’honneur et au Japon, la pivoine fait partie des trois fleurs impériales, avec le cerisier et le lotus. Les pivoines présentées ici proviennent d’un don de la ville de Yatsuka.

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Le cerisier du Japon « shirotae » Prunus shiratoe Les cerisiers du Japon sont les arbres typiques des jardins japonais, très connus des Occidentaux. Le nombre et la beauté de leurs fleurs font qu’aujourd’hui on les trouve très souvent dans les parcs et les jardins. Il en existe de nombreuses variétés, aux fleurs blanches ou roses, ou parfumées comme le Shirotae.

5 Le savonnier Koelreuteria paniculata

Arbre de l’Himalaya atteignant souvent plus de 60 m, il est présent de l’Afghanistan au Népal. Son nom de Deodar vient du sanskrit « devadaru » ce qui signifie « arbre des dieux ». On construisait avec son bois les temples et les palais. Contrairement au Cèdre du Liban qui a une cime tabulaire, le port du Cèdre de l’Himalaya est pyramidal.

Il est originaire d’Extrème-Orient. Sa feuille, de grande taille est composée de nombreuses folioles. En automne, son feuillage devient jaune d’or d’où son nom anglais « Goldenraintree » : « arbre pluie d’or ». Au début de l’été apparaît une très belle floraison jaune. Les fruits vésiculeux en forme de lanterne contiennent des graines noires, sphériques et dures, avec lesquelles on confectionne des chapelets. Cet arbre était planté sur la tombe des mandarins chinois.

3 L’arbre aux quarante écus

6 La collection d’arbustes de l’école de

2 Le cèdre de l’Himalaya Cedrus deodara

Ginkgo biloba Espèce apparue il y a près de 270 millions d’années, cet arbre magnifique est un « fossile vivant » ! Les ginkgos n’existent probablement plus dans la nature aujourd’hui et doivent leur survie au respect et aux soins que leur ont toujours portés les peuples asiatiques. La feuille bilobée caractéristique est devenue une icône en Occident. L’espèce est dioïque : les fleurs mâles et les fleurs femelles sont portées par des individus différents et un décalage dans la chute des feuilles d’environ 15 jours apparaît entre les deux sexes. Cette caractéristique est bien visible ici, car il s’agit d’un individu mâle sur lequel a été greffée dans la partie basse une branche femelle. Les « faux-fruits » du ginkgo ne sont pas comestibles mais les amandes grillées sont très appréciées en Asie.

botanique Ici sont rassemblées plusieurs espèces d’arbustes asiatiques : arbre à soie, fusain de Chine, Kolkwitzia, Photinia, Colutea, Weigela, etc. Au printemps c’est un bouquet de parfums et couleurs !

7 L’arbre aux mouchoirs Davidia involucrata L’arbre à pochettes, ou arbre aux mouchoirs, est appelé ainsi à cause des longues bractées ivoires qui accompagnent les fleurs au printemps. Le genre porte le nom du père Armand David (1826-1900), missionnaire lazariste à qui l’on doit de nombreuses découvertes de plantes et d’animaux asiatiques, comme le grand panda ou le cerf du Père David.

8 Le métaséquoia de Chine Metasequoia glyptostroboides L’espèce semblait éteinte et connue uniquement à l’état fossile jusqu’à la découverte de nombreux individus en Chine occidentale en 1941. A partir de 1948, la multiplication et la diffusion de cette espèce fut entreprise à Boston d’où provient l’individu du Jardin alpin, planté la même année.

9 Le thuya d’Orient Platycadus orientalis Comme le sophora, le thuya d’Orient, ou Arbre de vie, aujourd’hui fréquent dans les parcs et les jardins, provient de graines envoyées de Chine par le R. P. d’Incarville en 1753.

10 Le pin de l’Himalaya Pinus wallichiana Ce pin majestueux aux aiguilles longues, souples et fines forme, avec le cèdre de l’Himalaya, de très belles forêts entre 1500 et 3000 mètres d’altitude. Au printemps, on trouve sur une même branche les cônes femelles et mâles de l’année mais aussi les cônes fécondés un an et deux ans auparavant.

11 Le paulownia Paulownia fargesii Arbre originaire de Chine et introduit par L. de Vilmorin vers 1834, cet arbre donne de très jolies grappes de fleurs violettes appréciées dans de nombreuses rues de Paris. Son nom rend hommage à Anna Pavlovna, fille du tsar Paul Ier. En Orient, on utilise son bois pour la fabrication d’objets en bois laqué.

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Flâneries au Jardin des Plantes Héritier du Jardin royal des plantes médicinales dont la création fut décidée en 1626, sous Louis XIII, l’actuel Jardin des Plantes s’ouvre au public en 1640. Aujourd’hui, c’est un lieu unique en France, riche d’un patrimoine exceptionnel. Le Jardin des Plantes rassemble sur 23,5 hectares de nombreux jardins, chacun ayant son charme et ses particularités. Laissez-vous guider à la découverte de ce jardin de jardins…

1 Le jardin du stégosaure 2 Les carrés de la perspective

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2a Le jardin des plantes ressources

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2b Le jardin des saisons 2c Le jardin des papillons 3 Le jardin des iris et des plantes vivaces 4

2c

4 Le jardin de roches et de roses

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5 Le jardin potager 6 Le labyrinthe 9 8

7 Le jardin des abeilles et des oiseaux 8 Le jardin de l’école de botanique 9 Le jardin alpin 10 Le jardin écologique 11 Le jardin des pivoines

(carré Brongniart)

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Flâneries au Jardin des Plantes 1 Le jardin du stégosaure

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Les espèces végétales de ce jardin sont de proches parentes des plantes apparues anciennement sur terre, et dont les groupes étaient bien représentés lorsque les dinosaures peuplaient le globe avant l’apparition des « plantes à fleurs » (Angiospermes).

Les 390 espèces ou variétés de roses « botaniques », anciennes ou contemporaines montrent la grande diversité de ce genre cultivé depuis l’Antiquité. Des roches s’intercalent entre les massifs. Elles sont l’écho extérieur des collections minéralogiques conservées dans le bâtiment mitoyen de la roseraie.

2 Les carrés de la perspective Entre les statues de Lamarck et de Buffon, la perspective s’étend sur 2,5 hectares. Elle est structurée en 5 carrés composés de platesbandes disposées selon les principes du « jardin à la Française » (ouverture de l’espace, symétrie, harmonie des formes…) Les plantations des plates-bandes ont évolué au cours des siècles : à l’origine constituées de plantes médicinales puis de plantes agronomiques, fruitières ou ornementales, elles se déclinent aujourd’hui en trois thèmes qui montrent la diversité des services écologiques que les plantes rendent à la Nature et à l’Homme :

2a Le jardin des plantes ressources Ce jardin présente de nombreuses plantes utiles : médicinales, tinctoriales, textiles, plantes de sparterie (liens et cordes) ou de vannerie… De quoi réfléchir à tout ce que l’homme doit aux plantes !

2b Le jardin des saisons Ici sont présentées les variétés horticoles ornementales. Les plantations y sont renouvelées deux fois par an. Certaines de ces plates-bandes accueillent régulièrement des présentations thématiques saisonnières mettant en évidence la diversité d’une famille ou d’un genre.

2c Le jardin des papillons Les papillons ont leurs exigences écologiques… ils aiment les endroits ensoleillés, à l’abri du vent, et des fleurs aux couleurs vives, riches en nectar.

Le jardin de roches et de roses

5 Le jardin potager Ce jardin potager émerveille les enfants qui y découvrent les mystères des légumes et des fruits. Vivaces, annuelles, aromatiques, toutes ces plantes sont ici soignées selon des principes d’une horticulture « durable ».

6 Le labyrinthe Etabli sur une butte ancienne constituée de déchets domestiques et de gravats, le labyrinthe est dominé par la gloriette édifiée en 1786 selon les plans de Verniquet et qui constitue le plus ancien édifice métallique de Paris. Sa très belle structure provient en partie des forges que Buffon possédait à Montbard (Côte-d’Or). L’édifice associait au départ le fer, le cuivre, l’or, le bronze et le plomb. En contrebas du labyrinthe se trouvent de très beaux arbres comme le cèdre du Liban rapporté d’Angleterre par B. de Jussieu, ainsi qu’un majestueux Ginkgo biloba. A son pied se trouvent les sculptures de bronze sur lesquelles on peut lire « Nocturne », un poème de SaintJohn Perse.

7 Le jardin des abeilles et des oiseaux Dans ce lieu clos situé sur la petite butte du labyrinthe, les oiseaux peuvent se reproduire et évoluer à l’abri des visiteurs. Le rucher du Jardin des Plantes y est installé.

3 Le jardin des iris et des plantes

8 Le jardin de l’école de botanique

Ce petit jardin de style hollandais classique associe à merveille haies d’arbustes et massifs de vivaces. Au mois de mai, la floraison des iris donne toute sa splendeur à cet endroit méconnu (ouvert toute l’année en présence du jardinier).

Ce jardin porte depuis le XVIIe siècle le nom d’école de botanique. Sa vocation est d’instruire les étudiants et d’initier le public à la classification scientifique des végétaux. Les espèces sont aujourd’hui présentées et ordonnées suivant une classification évolutive dite « phylogénétique ». Elle présente les relations de parenté entre les plantes afin de faire mieux comprendre l’origine

vivaces

des espèces actuelles. Ce jardin met aussi en scène les relations entre l’évolution des plantes et leurs morphologies.

9 Le jardin alpin C’est un véritable défi, relevé chaque saison depuis plus de 70 ans, d’acclimater au centre de Paris plus de 2 000 espèces de plantes de montagnes. L’adaptation exceptionnelle des plantes alpines à des conditions de vie très spécifiques (ensoleillement, température, humidité) a engendré une grande diversité de formes, de couleurs, de parfums. Une promenade dans ce lieu vous mènera sur les montagnes du monde entier, depuis les Alpes jusqu’à l’Himalaya, en passant par le Caucase ! Entre autres curiosités, vous pourrez admirer les plantes carnivores de la tourbière ou les plantes en coussinet du rocher Luzy. Le mur nord-ouest est envahi par un des premiers kiwis importés en France, tandis que vers le nord se cache un arbre historique : le pistachier. Celui-ci a permis à Sébastien Vaillant de confirmer l’existence d’une sexualité chez les végétaux, vers 1715.

10 Le jardin écologique Cette partie rassemble aujourd’hui divers milieux bien spécifiques d’Ile-de-France. Derrière les grilles fleurissent de jolies fleurs messicoles : coquelicots, adonis, nielles, centaurées… toutes ces espèces qui peuplaient autrefois nos campagnes et que les techniques de l’agriculture intensive font disparaître. Le jardin écologique rassemble aussi quatre milieux forestiers du Bassin parisien. En plein centre de Paris, cette « petite forêt » est un réservoir de biodiversité : herbacées, arbustes, lianes et arbres constituent des habitats favorables à de nombreuses espèces d’insectes, d’oiseaux, de mammifères et d’amphibiens. Venez découvrir les richesses du jardin écologique en visite guidée !

11 Le jardin des pivoines

(carré Brongniart)

Ce petit jardin met en scène les deux types de pivoines, pivoines herbacées et pivoines arbustives. Trente-deux cultivars arbustifs ont été offerts au Jardin des Plantes par la ville de Yatsuka (Japon) dont les horticulteurs ont pour spécialité la culture de ces hybrides aux floraisons spectaculaires en avril. Les pivoines poussent entourées de quelques beaux arbres et arbustes dont une collection de magnolias et au milieu de roches illustrant la diversité géologique de la Planète.

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Une « randonnée » au jardin alpin Faites bien attention à ne pas marcher sur les massifs, mais pensez aussi à lever le nez : vous pourrez apercevoir de jolis papillons et de nombreux oiseaux (troglodytes, mésanges, verdiers, sittelles…) ! Laissez-vous gagner par le charme si particulier du jardin alpin… Couleurs éclatantes, odeurs suaves… Pourtant, le jardin alpin n’est pas un simple jardin d’agrément. Ce jardin botanique où sont rassemblées près de 2 000 espèces de plantes alpines et de rocailles a pour vocation de conserver et enrichir des collections végétales alpines, de les cultiver 8 en dehors de leur aire de répartition naturelle et surtout de sensibiliser le public à l’extraordinaire diversité, mais aussi à la fragilité des plantes de montagne et de leurs milieux naturels. Depuis plus de 70 ans, les jardiniers s’efforcent ici de relever un défi particulièrement audacieux : maintenir en plaine, au centre de Paris, des plantes originaires des contreforts de l’Himalaya, des plateaux des Cévennes ou de la chaîne des Balkans, entre autres… A l’ombre ou en plein soleil, bien au sec ou au bord du ruisseau, sur schistes ou sur calcaires, chaque espèce finit 7 par trouver sa place. 9

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Les murets de saxifrages

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Les kiwis

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Les plantes en « coussinet »

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Les achillées des Balkans

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Ceci est un vrai Fau…

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Manger et se soigner

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Le rocher de l’Androsace

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Les ours ont quitté le ravin

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Sous le bouleau de l’Himalaya

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10 L’endémisme des plantes pyrénéenne 11 Des cactées au Jardin alpin ! 12 Les genévriers 13 Calcaire ou silice ? 14 Les plantes insectivores de la tourbière

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Une « randonnée » au Jardin alpin 1 Les murets des saxifrages

6 Manger et se soigner

11 Des succulentes au jardin alpin !

Les murets calcaires permettent de cultiver de nombreuses plantes comme les saxifrages : à gauche des saxifrages botaniques, et à droite des variétés horticoles. À la surface des murets sont présentées des saxifrages de la section des ligulées : les bords des feuilles, finement découpés, contiennent de la silice.

Sur les massifs de Provence et de Méditerranée, on trouve une multitude de plantes très réputées pour leurs usages condimentaires comme pour leurs vertus thérapeutiques : la sauge, la sarriette, le thym, la lavande, la myrte…

2 Les kiwis

Sur le plus ancien massif du jardin alpin, on trouve des « ramondies » qui doivent leur nom à L. F. Ramond, baron de Carbonnière qui étudia les plantes des Pyrénées. Dans la famille des Gesnériacées (principalement tropicale), seules les espèces des genres Ramonda et Haberlea poussent spontanément en Europe, comme la Ramonda serbica aux jolies fleurs violettes.

Les plantes alpines d’éboulis, de parois rocheuses ou de fissures sont, comme les cactées, soumises au manque d’eau. Elles ont développé des adaptations similaires et ont parfois des aspects très proches. On parle alors de convergence évolutive. La crassulescence (du latin crassus, épais) en est un exemple. Les plantes stockent l’eau dans leurs tissus et prennent alors cet aspect charnu typique des « plantes grasses ». Les feuilles sont petites et peu nombreuses, ce qui permet de réduire l’évapotranspiration. Quand elles sont transformées en aiguillons, comme chez les cactées, elles sont aussi une protection contre les herbivores.

Actinidia chinensis On ne présente plus les fameux kiwis du jardin alpin ! Ce pied mâle et ce pied femelle furent parmi les premiers à arriver en France. Ils ont été l’objet de nombreuses recherches scientifiques sur les propriétés du fruit comme sur leur mode de reproduction.

3 Les plantes en « coussinet » Le port en coussinet constitue une excellente adaptation aux conditions de montagne : les feuilles sont uniquement situées aux bouts de rameaux très courts et très serrés. Elles se décomposent sur place fournissant à la plante de la matière organique. La forme en dôme est une très bonne protection contre le vent et le poids de la neige. Au centre de la plante, les températures restent plus douces. Ces plantes poussent très lentement : la Minuartia stellata a plus de 50 ans !

4 Les achillées des Balkans Sur ces massifs se trouvent de nombreuses achillées, jolies plantes de la famille des Astéracées (Composées). Comme chez la marguerite ou le pissenlit, « la fleur » des achillées est en fait un « capitule » composé de nombreuses petites fleurs. Les grands « pétales » sont aussi des fleurs véritables appelées « fleurons ligulés ».

5 Ceci est un vrai Fau…

Fagus sylvatica var tortuosa

Le Fau de Verzy est un hêtre dont le port tortueux n’est pas dû à l’homme, mais peut-être à une mutation génétique naturelle. On trouve des faux dans la Marne (Verzy), en Moselle (Rémilly) et ailleurs en Europe (Allemagne, Danemark…).

7 Le rocher de l’Androsace

8 Les ours ont quitté le ravin Le ravin a longtemps été la fosse aux ours de la Ménagerie. Aujourd’hui ces gros mammifères ont disparu au profit d’une végétation de milieux humides. De nombreuses fougères (Polystichum, Asplenium, Cyrtomium, etc.) y prospèrent, ces plantes nécessitant généralement beaucoup d’ombre et d’humidité.

9 Sous le bouleau de l’Himalaya Le bouleau de l’Himalaya a la particularité de posséder une écorce bien blanche. Son nom d’espèce en latin vient de Jacquemont, voyageur botaniste envoyé par le Jardin des plantes explorer l’Inde du Nord. À ses pieds, sur des massifs d’ardoises (schistes), on trouve de nombreuses espèces de la flore himalayenne comme la délicate primevère à fleurs roses pâles ou blanches (Primula denticulata).

10 L’endémisme des plantes

pyrénéennes

Les chaînes de montagnes abritent souvent de nombreuses espèces endémiques. La flore des Pyrénées comporte ainsi près de 400 espèces que l’on ne rencontre nulle part ailleurs dans la nature : outre la ramondie des Pyrénées (Ramonda myconi), on trouve ici le chèvrefeuille des Pyrénées (Lonicera pyrenaica) et la saponaire gazonnante (Saponaria caespitosa).

12 Les genévriers

Juniperus communis et Juniperus sabina À gauche, un genévrier commun, fréquent en plaine. À droite, son cousin le genévrier sabine, que l’on trouve en montagne. Comparez : le genévrier commun a un port élancé, tandis que le genévrier sabine est remarquable par son port rampant. Plaqué au sol et couvert de neige, il évite ainsi d’endurer la rigueur du froid et du vent d’altitude en hiver.

13 Calcaire ou silice ? Les sols acides et les sols basiques portent des flores souvent très différentes. Afin de présenter une grande diversité d’espèces, des massifs calcaires (basiques ou neutres) et des massifs siliceux (légèrement acides) ont été implantés. Ici vous pouvez voir quelques plantes des Alpes calcaires et des Alpes siliceuses.

14 Les plantes insectivores de

la tourbière

Dans les milieux aux sols très pauvres en minéraux, comme certaines tourbières, les plantes doivent trouver un moyen de palier au manque d’azote. Dans ce cas, « manger » de petits insectes est une solution intéressante… et les Sarracenia, les Dionaea et les Drosera ont développé des pièges très efficaces.

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Jeu de piste >

Connaissez-vous le Jardin alpin ?

Voici un petit jeu qui va vous permettre de découvrir en famille quelques joyaux de ce lieu exceptionnel situé au centre de Paris. Il s’agit d’une véritable collection de plantes dont certaines sont rares et menacées. Pour répondre aux questions, rends-toi dans le jardin alpin aux endroits numérotés sur le plan 10

Attention, vous êtes dans un jardin botanique !

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Les plantes qui vous entourent font partie des collections scientifiques du Muséum. Veillez à ne pas monter sur les massifs et à ne toucher qu’avec les yeux ! Lisez les étiquettes botaniques, vous y apprendrez le nom français des plantes, le nom scientifique, l’aire de répartition…

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Connaissez-vous le Jardin alpin ?

6 On m’appelait « souris végétale », mais tu me connais sous un autre nom… car tu as l’habitude de me manger ! Qui suis-je ? l’abricot la tomate le kiwi

3 On nous appelle Dionæa, Sarracenia, Drosera… Que sommes-nous ? des plantes aquatiques des champignons des plantes insectivores

7 Comme mon cousin le sapin, je suis un conifère… mais moi je perds mes aiguilles en automne ! Quel est mon nom ? le balèze le mélèze le falaise

8 Sur le rocher « Provence » tu trouveras quelques plantes connues pour leur parfum et leur arôme. Peux-tu en citer 3 ? 4 Bien installée sur le rocher Luzy, je ressemble à une grosse mousse… mais je suis une vraie plante à fleurs. Quel est mon nom scientifique ?

SOLUTIONS

11 Dans cette partie du Jardin alpin on trouve une roche que connaissent bien les écoliers… De quoi s’agit-il ?

12 Trouve le bouleau de l’Himalaya… Comment est son écorce ? verte brune Blanche

13 Mon parfum évoque la Provence, les cigales, et le linge de grand-mère… Qui suis-je ?

14 Cactus, plantes grasses, crassulescentes, succulentes, qu’avons nous en commun ?

9 Des fruits au nom explosif ! Une ville d’Espagne porte le même nom que mes fruits comestibles… Qui suis-je ? le minier le grenadier le bazoukatier

nous portons toutes des épines nous sommes des plantes aquatiques nous sommes adaptées à la sécheresse

1 • Le Jardin alpin rassemble près de 2 000 espèces de plantes alpines, c’est-à-dire des plantes de montagne du monde entier (Himalaya, Alpes, Atlas…).

en Russie en Chine au Japon

Graphipages Saxifrages Maxisages

10 Comme tu peux le voir, le pistachier est très âgé, puisqu’il doit s’appuyer sur des béquilles… Quand a-t-il été planté ?

2 • Tu peux lire sur l’étiquette que le Métasequoia a été découvert dans l’ouest de la Chine (O. Chine).

2 Dans quel pays le Métaséquoia a-t-il été découvert ?

5 Nous aimons vivre dans les fissures des rochers. Comment nous appelle-t-on ?

3 • Nous sommes des plantes insectivores. Nous vivons dans des milieux très pauvres en certains minéraux et pour nous développer nous devons « manger » de petits insectes.

uniquement des plantes des Alpes des plantes de montagne des plantes du monde entier

4 • Mon nom scientifique est Minuarta stellata, je suis une plante en « coussinets ». Comme tu peux le voir, je pousse très lentement car j’ai tout de même plus de 50 ans !

1 Que trouve-t-on dans le Jardin alpin ?

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SOLUTIONS 10 • Ce pistachier a été planté vers 1700, il a donc plus de 300 ans ! 9 • Mon nom scientifique est Punica granatum var. nana et mon fruit est la grenade (je suis une variété naine de grenadier) ! 8 • Que ça sent bon sur le rocher Provence ! On y trouve la santoline, la sarriette, l’armoise, la lavande, la myrte, la sauge, le thym, etc… 7 • Le mélèze est un conifère qui pousse spontanément dans nos montagnes. 6 • Je suis une liane et mon fruit est le kiwi ! 5 • On nous appelle « saxifrages », ce qui signifie « casse-rocher » en latin !

14 • Nous avons en commun d’être adaptées à des conditions de forte sécheresse. Nous gardons beaucoup d’eau dans notre organisme, c’est pour cela que nous avons souvent un aspect « charnu ». 13 • La lavande bien sûr ! Mon nom latin est Lavandula angustifolia. 12 • Le bouleau de l’Himalaya a une écorce très blanche qui ressemble à du papier. 11 • Il s’agit d’ardoises juxtaposées. Les différents types de roches déterminent les espèces de plantes qui vont pouvoir pousser dessus.


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Partons à la découverte du Jardin des Plantes

Ce petit jeu familial, conseillé aux enfants de 6 à 13 ans accompagnés, a pour but de vous faire découvrir le Jardin des Plantes. Il ne s’agit pas d’un jardin ordinaire : jardin de jardins, il rassemble aussi l’essentiel de l’administration, les collections et des laboratoires du Muséum national d’Histoire naturelle. 1 Pourquoi le Jardin des Plantes n’est pas un jardin comme les autres ? c’est un « musée de plantes » une collection de plantes, on y respecte les plantes et on ne marche pas sur les pelouses c’est un jardin qui ne rassemble que des plantes d’Europe c’est un jardin très récent, il a été créé il y a quelques années seulement

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2 Le nom des plantes est écrit sur des étiquettes métalliques, généralement en deux langues. Lesquelles ?

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le français et le turc le français et le latin le français et le polonais

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3 Cette statue représente un grand savant : Lamarck. Quelle science n’a-t-il pas étudiée ? la météorologie la physique la géométrie

4 La statue représente un homme qui se bat avec un animal. Lequel ? un loup un ours un léopard

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5 Ce Jardin écologique semble à l’abandon, pourquoi ?

parce que le jardinier est parti en vacances parce qu’on y a recréé de petites forêts et des milieux ouverts parce que c’est un décor de cinéma

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6 Vous êtes devant la Ménagerie… Qu’est-ce qu’une ménagerie ? une école où l’on apprend à faire le ménage un square réservé aux ménagères un zoo rassemblant des animaux vivants du monde entier

7 Pourquoi ce jardin est appelé « École de Botanique »? parce qu’on y apprend à lire et à compter parce qu’on y joue à la marelle parce qu’on peut y étudier les plantes

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8 Que signifie le symbole arbre arbuste plante annuelle

?

9 Ce platane a été planté il y a très longtemps. En quelle année ? 1885 1785 1875


www.jardindesplantes.net 1 • Le Jardin des Plantes est un jardin botanique : une immense collection de plantes vivantes de tous les continents, qui sont toutes à respecter. Ce jardin est très ancien : créé en 1635, c’était alors le Jardin Royal des plantes médicinales. 2 • Sur les étiquettes, le nom commun est en français et le nom scientifique en latin. Le latin était la langue savante et internationale de l’Europe. De nos jours il permet aux scientifiques du monde entier de se comprendre quand ils parlent des espèces d’animaux et de végétaux. 3 • Lamarck n’a pas étudié la géométrie, mais il a étudié bien d’autres sciences : la physique, la météorologie, la botanique, la zoologie, la géologie… 4 • Le « dénicheur d’ourson » se bat avec une ourse. Il s’agit d’une statue de E. Fremiet (18241910). 5 • Le jardin écologique présente 4 milieux forestiers et six milieux ouverts du Bassin Parisien avec leurs cortèges d’espèces particulières. Ils sont le refuge de nombreuses espèces d’oiseaux et d’insectes.

7 • L’École de Botanique permet de se familiariser avec la reconnaissance et l’étude des plantes. Les végétaux y sont regroupés par familles botaniques. 8 • Pour les botanistes, ce symbole signifie « arbuste ». 9 • Ce platane a été planté par Buffon en 1785. Buffon fut responsable du Jardin du Roi (le Jardin des Plantes actuel), de 1739 à 1788. 10 • Le 1er mars 1896 Henri Becquerel découvre la radioactivité. En 1903, il obtient avec Pierre et Marie Curie le premier prix Nobel français de physique. 11 • Cet amphithéâtre, conçu par l’architecte E. Verniquet à la fin du 18e siècle, accueillait notamment les cours de chimie. 12 • Sur les « feuilles » sont gravées trois versions du poème « Nocturne » du poète français SaintJohn Perse (1887-1975), prix Nobel de littérature en 1960. 13 • Le Ginkgo biloba est souvent appelé « l’arbre aux quarante écus ». Au 18e siècle, M. Pétigny aurait raporté d’Angleterre 5 plants de ginkgo provenant de Chine. Il les aurait alors payé 40 écus chacun, une somme importante à l’époque. 14 • C’est une girouette qui indique le sens du vent. Geoffroy St Hilaire Georges Cuvier Louis Pasteur

17 Quel grand personnage n’est pas représenté sur cette façade ? en papillon en mouche en hanneton

parce qu’elles n’ont pas le droit de sortir afin de recréer leur climat d’origine parce qu’elles ont une odeur désagréable

15 Pourquoi ces plantes sont placées derrière des vitres ? la direction de la tour Eiffel le nord le sens du vent

6 • Une ménagerie rassemble des animaux vivants du monde entier. La ménagerie du Jardin des Plantes, fondée à la fin du XVIIIe siècle, compte parmi les plus vieux zoos du monde.

15 • Les serres permettent de conserver une température chaude et stable et de protéger les plantes du gel. 16 • Les chenilles deviennent des papillons. Le jardin des paillons présente des plantes dont les chenilles mangent les feuilles et des plantes à fleurs dont les papillons butinent le nectar. 17 • La façade de la galerie de zoologie (aujourd’hui « Grande Galerie de l’Evolution ») porte les portraits de nombreux savants qui ont fait la renommée du Muséum national d’Histoire naturelle. Louis Pasteur n’a jamais fait partie du Muséum. 18 • Les graines du sophora provenaient de Chine, envoyées par le père d’Incarville, un missionnaire en poste à Pékin. 19 • L’Herbier National est une des plus importantes collections de plantes séchées au monde (plus de 10 millions de spécimens). 20 • Une plante vivace fait son cycle de vie sur plusieurs années. 21 • À gauche se trouve une représentation de mammouth, reconnaissable à ses longues défenses et à son pelage.

SOLUTIONS SOLUTIONS l’arbre aux quarante cerises l’arbre aux quarante voleurs l’arbre aux quarante écus

13 Quel est l’autre nom du Ginkgo biloba ? Victor Hugo Saint John Perse Arthur Rimbaud

12 On trouve ici 3 sculptures en forme de feuilles qui sont un hommage à un poète. 16 En quoi se transforme une chenille ? De qui s’agit-il ? un hôtel un amphithéâtre un théâtre

11 Quel est ce bâtiment ? le 23 février 1942 le 26 avril 1986 le 1er mars 1896

10 C’est ici que fut découverte la radioactivité. Quand était-ce ?

une girafe un éléphant un mammouth

21 Quel animal se trouve à gauche de cette façade? une plante carnivore une plante qui n’arrête pas de bouger une plante qui vit plusieurs années

20 Ce jardin est le « Jardin des vivaces ». Qu’est-ce qu’une plante vivace ? un lieu de culture d’herbes du monde entier une immense collection de végétaux séchés un internat de jeunes scientifiques en herbe

19 Ce grand bâtiment abrite l’Herbier national. De quoi s’agit-il ? l’Inde la Chine

18 Ce grand sophora est issu de graines 14 Tout en haut de la butte se trouve une « gloriette ». À son sommet il y a une venant de quel pays ? le Japon flèche en métal. Qu’indique cette flèche ?

Partons à la découverte du Jardin des Plantes Les parcours thématiques


Les parcours thématiques

Histoires d’arbres Ici, pas de records de taille, l’histoire est trop récente, l’originalité réside dans le fait que certains d’entre eux sont les premiers pieds introduits en France ou en Europe (comme le pin de l’Himalaya). D’origines diverses, ils témoignent du zèle de voyageurs passionnés qui ont sillonné le monde. L’ Amérique est bien représentée avec par exemple le chêne à gros fruit, le cyprès chauve et le noyer noir, l’ Asie aussi fut le continent de nombreuses découvertes comme le chêne Velani, le pistachier et le sophora du Japon.

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1 Le pin Wollemi

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Ces arbres extraordinaires montrent le souci de préservation d’un patrimoine naturel et de conservation de collections historiques. Ils permettent aussi d’évoquer quelques-uns des grands noms qui ont marqué l’histoire du Jardin où certaines de ces essences ont permis des avancées scientifiques et botaniques.

2 Le robinier faux-acacia 3 L’arbre de Judée 4 Le sophora du Japon

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5 Le cèdre du Liban 6 L’érable de Crête 7 Le platane commun 8 Le parrotie de Perse

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9 Le platane d’orient 10 Le kiwi 11 Le pistachier 12 Le Xanthoceras sorbifolium

1

13 Le Robinier de Decaisne 14 Le pin de Corse 15 Le chêne Velani


Les parcours thématiques

Histoires d’arbres 1 Le pin Wollemi

5 Le cèdre du Liban

Apparenté aux araucarias et contemporain des dinosaures, on ne connaissait du pin Wollemi que des fossiles jusqu’à ce qu’en 1994 un garde-chasse australien le découvre dans une vallée isolée du sud-est de l’île. Le gouvernement australien tient ce lieu secret et inaccessible et multiplie cet arbre pour le diffuser à travers le monde afin d’amoindrir les risques de disparition. Ainsi, en 2006, trois plants ont été offerts au Muséum.

Il fut planté en 1734 par Bernard de Jussieu, alors Conservateur du Jardin. La légende dit qu’il ramena 2 cèdres d’Angleterre dans son chapeau car il avait cassé leur pot. L’un des deux fut planté dans le labyrinthe du Jardin des Plantes.

Wollemia nobilis

2 Le robinier faux-acacia Robinia pseudoacacia

Jean Robin, jardinier des rois Henri IV et Louis XIII, obtint le premier spécimen français à partir de graines venues d’Angleterre et le planta à Paris en 1601, sur l’île de la Cité, à l’emplacement de la Place Dauphine, avant que son fils Vespasien ne plante ses rejets en 1636 au Jardin des Plantes qui s’appelait alors Jardin du Roy. Ce n’est plus le tronc originel que l’on voit ici, mais des rejets de souche. C’est en hommage à cette première introduction en France que le grand botaniste Linné le dénomma Robinia transcrit en français robinier, du nom de son « inventeur ».

3 L’arbre de Judée Cercis siliquastrum

Originaire du Proche-Orient et de la région méditerranéenne, cet arbre a été planté en 1785. Les fleurs apparaissent avant les premières feuilles et même sur le tronc.

4

Le sophora du Japon

Styphnolobium japonicum

Originaire de Chine malgré ce que dit son nom, le Sophora du Japon a été envoyé à Bernard de Jussieu sous forme de graines avec la mention « arbre chinois inconnu » par un jésuite naturaliste qui résidait en Chine. Il fut planté en 1747 et fleurit pour la première fois trente ans plus tard.

Cedrus libani

6 L’érable de Crête Acer orientale

Le botaniste Joseph Pitton de Tournefort planta cet arbre originaire de la région orientale de la Méditerranée et de l’Asie mineure en 1702.

7 Le platane commun

11 Le pistachier Pistacia vera

Le pistachier, planté au jardin alpin vers 1700, permit à Sébastien Vaillant de confirmer l’existence d’une sexualité chez les plantes. Pour cela, il utilisa le pollen des fleurs de ce pied mâle pour polliniser les fleurs du pied femelle du jardin des apothicaires (aujourd’hui Institut national agronomique). Une variété méditerranéenne donne les fameuses pistaches que l’on consomme grillées.

12 Le Xanthoceras sorbifolium Originaire du nord de la Chine, il a été envoyé par le père Armand David vers 1865. On voit maintenant des rejets du premier pied tombé vers 1965.

Platanus x hispanica

Ce platane, habitant des lieux depuis 1785 et planté par Buffon, est un hybride présumé entre Platanus orientalis et occidentalis.

8 Le parrotie de Perse Parrotia persica

Originaire d’Iran et du Caucase, il fut transplanté de la faculté de médecine en 1900. L’espèce est ornementale car ses feuilles prennent à l’automne une magnifique teinte vineuse. On peut aussi admirer en janvier les bourgeons floraux aux écailles brun foncé qui s’ouvrent en laissant apparaître les étamines d’un beau rouge.

9 Le platane d’orient Platanus orientalis

Il s’agit ici d’un des trois platanes plantés sous Buffon en 1785. Ce platane, qui peut atteindre des dimensions impressionnantes, suscitait déjà l’admiration dans l’antiquité et les Romains l’introduisirent en Sicile en 390 avant J.-C.

10 Le kiwi

Actinidia chinensis

Les pieds de kiwi ont été introduits au « carré des couches » (l’actuel jardin alpin) au début du XXè siècle. La première fructification date de 1937. En 2003, la récolte fut exceptionnelle, avec 380 kg de fruits !

13 Le Robinier de Decaisne Robinia x ambigua ‘Decaisneana’

Ce cultivar de robinier à fleurs roses a été obtenu à Manosque au milieu du 19è siècle. Son obtenteur, M. Villevieille, a fait don de quelques plants au Jardin des Plantes où exerçait le jardinier-botaniste J. Decaisne. Le Robinia x ambigua est un hybride dont l’un des parents est le robinier faux-acacia (Robinia pseudo-acacia).

14 Le pin de Corse

Pinus nigra subsp. laricio

Issu de graines rapportées par Turgot d’un de ses voyages en Corse, ce pin a été planté au jardin en 1774. La cime fut détruite au 19è siècle.

15 Le chêne Velani

Quercus ithaburensis subsp. macrolepis

Originaire des Balkans, d’Asie mineure et des îles de la mer Egée, il a été planté en 1814 par Desfontaines. C’est un des rares chênes à glands comestibles.

www.jardindesplantes.net


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