Voyage en toute conscience Pour cette exposition, je propose une installation qui soulèvera un sujet de questionnement éternel : notre place en tant qu’être humain dans la nature. J’instaurerai par le biais de ma vision d’artiste, un dialogue intime avec ce monde complexe qui nous entoure. Au cours de mes déambulations en forêt, au milieu des arbres, mon esprit s’est mis en veille et a laissé place à mes sens. Mes yeux se sont portés sur les arbres et plus particulièrement sur les arbres morts, leur position défiant l’ordre et la verticalité de leur descendance. Ils sont là, portés, soutenus, comme un souvenir nourricier, ou abandonnés à même le sol, comme un souvenir qui laisse une trace visible, comme un fardeau que l’on doit porter. Leurs formes sinueuses, granuleuses, noueuses laissent apparaître les épreuves traversées pour grandir, s’épanouir et appartenir à cette grande société qu’est la forêt. Découvrir ces dépouilles d’arbres, les (re) connaître, c’est quelque part appréhender la place de l’individu au sein de l’humanité. Faire le parallèle entre la forêt et l’humanité, c’est répertorier les différences mais aussi les ressemblances, afin d’appréhender la nature, le sens de la mort et de la vie dans toute sa complexité. C’est lui reconnaître également sa magie intrinsèque. Sa beauté. Son éternité.
croissance et prospérité et sérénité par lui-même, mais c’est lorsqu’il fait partie d’un tout, qu’il impose réellement sa diversité, sa force, sa particularité, sa singularité et son éternité. (C’est un être de contraste, au même titre que l’être humain.) La forêt est un témoin de diversité et c’est lorsqu’on est immergés en son sein, que l’on prend toute la dimension de l’importance de sa place sur Terre. C’est la foule qui permet l’individu. C’est la cohésion qui permet la dissolution. L’arbre, comme symbole ultime qui relie la vie à la mort, qui témoigne de l’éternité et, paradoxalement, du passage éphémère de toute vie sur Terre. Florence Vial flovial.art@gmail.com www.florencevial.com www.instagram.com/flovial.art www.facebook.com/floartwork
L’arbre, tout comme l’être humain, fait partie d’un tout. Oh, bien sûr, il peut vivre indépendamment des autres et connaître
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