Architecture Driven Modernization
ADM : LE MDA A L’ENVERS ? Par Christophe Addinquy Par ADM, comprenez : Architecture Driven Modernization. Il s’agit d’une nouvelle initiative de l’OMG1 destinée à la représentation standard du reverse engineering d’applications. La parenté entre les sigles MDA et ADM n’est bien sur pas un hasard ! L’objectif est bien ici de reprendre les « legacy applications » développées hors modélisation afin de les représentées selon un méta-modèle standard : le KDM, pour Knowledge Discovery Meta-model.
Les objectifs d’ADM sont : L’évolution du logiciel L’interopérabilité Le refactoring et la restructuration Réutilisation, portage et migration Traductions dans d’autres langages EAI et architectures SOA La pierre angulaire de cet édifice est la définition du méta-modèle KDM. Il doit centraliser les métadonnées concernant les applications, leur environnement et leur déploiement selon une vue physique et une vue logique. Bien sûr, afin de s’intégrer à la plateforme MDA, ce métamodèle devra s’appuyer sur le MOF 2.0 et utiliser XMI 2.0 comme format d’échanges. Le méta-modèle KDM initial permettra de représenter les éléments structurant des applications. Pour descendre au niveau du code, il faudra attendre l’extension ADM-AST (Abstract Syntax Tree) qui représentera celui-ci sous une forme relativement indépendante du langage d’implémentation. L’étape suivante sera le « package analysis » devant permettre de dériver des métainformations comportementales à partir des métadonnées structurelles de KDM.
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Voir http://www.omg.org/adm ;
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