Danse-Porté et Marionnette Chorale

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AdonK !

Laboratoire
itinérant





Danse‐Porté
et
Marionnette
Chorale

1


Nous
 sommes
 un
 collectif
 
 de
 chercheurs.
 Nous
 développons
 un
 langage
 spectaculaire
 avec
 un
 regard
 attentif
 sur
 le
 chœur.
 Notre
 contexte
 est
 le
 dialogue
entre
dance‐porté
et
marionnette
chorale.
 Nous
nous
déplaçons
de
la
danse
vers
la
marionnette
et
vice‐versa.
 
 Et
faisons
des
frontières
notre
campement.
 
 Notre
 point
 de
 focalisation
 est
 le
 poids
 et
 le
 mouvement
 qu’il
 peut
 engendrer.
 Le
 laboratoire
 est
 itinérant.
 Notre
 langage
 grandit
 à
 chaque
 étape,
 à
 chaque
rencontre.
Nous
invitons
des
artistes
et
des
habitants
du
territoire
 visité
à
continuer
la
recherche
avec
nous.

Comment
nous
appuyons
nous
les
uns
sur
les
autres
?

2


Objectif
:
Engager
collectivement
un
dialogue
entre
«
Marionnette
 Chorale
»
et
«
Danse­Porté
»
avec
pour
point
de
rencontre
le
poids.
 Afin
de
fonder,
sur
du
tangible,
un
langage
commun.
 
 Danse­Porté
 Danse
empruntant
à
l’acrobatie
à
plusieurs
(portés
dynamiques)
sa
 dimension
de
tremplin.
 
 Imaginons
un
acteur
supporté
par
un
groupe
avec
lequel
il
développe,
au
 travers
d’exercices
sur
le
poids
et
les
appuis,
une
véritable
empathie.

 Sans
 commentaire
 ni
 effort,
 il
 peut
 désormais
 s’élever,
 pirouetter
 dans
 le
 ciel,
 gravir
 des
 montagnes
 invisibles,
 pratiquer
 de
 nouvelles
 vitesses,
 se
 mouvoir
 comme
 jamais,
 au
 sol
 et
 dans
 les
 airs.
 En
 somme,
 visiter
 de
 nouvelles
physicalités.

 Or
 le
 collectif
 qui
 le
 complète
 expérimente
 à
 son
 tour
 une
 perception
 neuve
du
mouvement,
non
déterminée
par
l’individualité
de
chacun
mais
 par
 l’accord
 de
 tous
 autour
 d’un
 élément
 extérieur
 commun
:
 le
 poids
 de
 l’acteur
 et
 le
 mouvement
 qu’il
 entraîne.
 Le
 collectif
 se
 fait
 organisme,
 on
 peut
le
sentir
bouger
comme
un
seul
être
:
il
devient
un
chœur.
 Chaque
acteur
(ou
groupe
d’acteurs)
peut
tour
à
tour
donner
son
support
 et/ou
 être
 supporté.
 De
 là
 naissent
 de
 nombreuses
 écritures
 et
 dynamiques
d’improvisation.
 Marionnette
 Chorale
 Reconnaissons
 qu’une
 marionnette
 a,
 par
 essence,
 besoin
 de
 notre
 aide.
 Elle
 est
 handicapée
 et
 ne
 supporte
 pas
 son
 poids.
 Nous
 sommes
 ses
 assistants.
 L’existence
 d’une
 marionnette
 sert
 de
 point
 de
 focalisation
 au
 marionnettiste.
 Dans
 le
 cas
 d’une
 marionnette
 animée
 par
plusieurs
acteurs
en
même
temps,
la
survie
de
la
marionnette
sert
de
 lien,
 d’objectif
 commun
 à
 tous
 les
 «
assistants
».
 Le
 groupe
 des
 «
assistants
»
constitue
de
toute
évidence
un
chœur.
 Parce
 qu’il
 s’agit
 d’une
 réalité
 physique
 unanime,
 nous
 proposons
 de
 fonder
la
concorde
de
ce
chœur
sur
la
sensation
partagée
du
poids.
 Quel
 intérêt
 pour
 la
 marionnette?
 Supportée
 par
 un
 chœur,
 et
 non
 manipulée
par
une
seule
personne,
la
marionnette,
connaît
une
extension
 de
 son
 domaine
 physique
 et
 par
 conséquent
 de
 ses
 possibilités
 de
 jeu:
 envol,
morcellement,
dédoublement,
incarnations
multiples.

 Proches
 des
 marionnettes
 japonaises
 Bunraku,
 nos
 marionnettes
 sont
 néanmoins
de
dimensions
humaines
et
animées
à
vue.

 Elles
vivent
parmi
les
hommes.

3


Une
nouvelle
étape
pour
notre
Laboratoire
de
recherche
:

la
création
d’un
spectacle
 
 Le
langage
que
nous
créons
a
besoin
d’être
parlé,
articulé,
pour
mieux
se
 concrétiser
et
continuer
à
se
développer.

 Après
des
étapes
de
recherche,
d’échanges
et
de
performances
 ponctuelles,
il
nous
semble
aujourd’hui
décisif
de
couler
ce
langage
dans
 une
forme
écrite.
Il
devrait
en
sortir
clarifié,
plus
lisible,
plus
contagieux.

 Ce
travail
d’écriture
posera
de
nouvelles
questions
dont
notre
recherche
 est
friande.
 Nous
sentons
que
notre
langage
est
mûr
pour
cela.
Alors
allons‐y
!

 Le
personnage
principal
?
Le
poids.
 Cette
 écriture
 reprendra
 la
 question
 centrale
 du
 laboratoire
:
 «
Comment
 nous
appuyons
nous
les
uns
sur
les
autres
?
».
Elle
pourra
puiser
dans
les
 voyages
 et
 découvertes
 du
 laboratoire
 mais
 aussi
 dans
 des
 expériences
 personnelles,
 toute
 relation
 humaine
 manifestant
 une
 relation
 de
 poids.
 Qu’est
ce
que
cela
signifie
quand
je
dis
«Paul
est
lourd
»
?
Comment
porté‐ je
le
handicap
de
mon
voisin
?

Comment
se
traduit
une
tension
en
poids
?
 Qu’est
 ce
 qui
 t’arrive
 quand
 je
 tombe
?
 Et
 quand
 tu
 tombes
 amoureux
?
 Comment
 une
 famille
 se
 reunit‐elle
 autour
 d’un
 veuf
?
 En
 bref,
 comment
 nous
appuyons
nous
les
uns
sur
les
autres
?
Et
pouvons
nous
profiter
de
ce
 partage
sensible
pour
découvrir
de
nouveaux
états
de
nous‐mêmes
?
 De
l'influence
du
poids
de
chacun
sur
son
voisin.
 Une
 influence
 physique
 et
 mentale
 de
 tous
 les
 instants,
 en
 famille,
 en
 couple,
 en
 société.
 Dans
 le
 quotidien,
 privé
 et
 public,
 la
 vie,
 la
 mort,
 les
 fêtes,
la
conversation.
 Face
 au
 jeu
 de
 ces
 influences,
 les
danseurs
ne
 sont
 plus
 seulement
 juxtaposés
 les
 uns
 à
 côté
 des
 autres,
 mais
 ils
 peuvent
 également
 profiter
 des
 appuis
 de
 chacun
 pour
 décupler
 l’acte
 chorégraphique.
 C’est
 la
 troisième
dimension:
la
dimension
verticale,
dimension
du
poids.
 
 Pousser,
tirer,
point
fixe,
contrepoids,
appui,
résistance
:
des
principes
de
 mouvement
 qui
 résonnent
 dans
 toutes
 nos
 relations
 sociales,
 relations
 vitales.
Que
l’on
retrouve
en
danse‐porté
et
en
marionnette.

4


Quelle
forme
?
 Six
danseurs,
cinq
marionnettes
articulées
de
taille
humaine,
un
musicien.
 
 Un
spectacle
pouvant
être
joué
partout
où
il
y
a
un
espace
suffisant
pour
porter
 quelqu’un
à
bout
de
bras,
marcher,
faire
un
pas‐de‐deux.
Nous
ne
voulons
a
priori
pas
 travailler
sur
la
lumière.
Le
musicien
pourra
jouer
acoustique.
Nous
voulons
être
 indépendants
de
tout
matériel
extérieur
quant
à
notre
installation
scénique.
 Le
spectacle
pourra
donc
être
joué
en
salle
comme
en
extérieur.
Nous
aurons
un
petit
 faible
pour
l’espace
d’accès
publique
qu’il
soit
dans
un
milieu
urbain
ou
naturel.
 Nous
allons
d’abord
créer
une
forme
courte
d’environ
30
minutes
que
nous
allons
 mettre
à
l’épreuve
publique
avant
de
la
remettre
en
jeu
vers
une
forme
plus
longue.
 Nous
souhaitons
que
cette
écriture
reste
perpétuellement
sur
le
qui‐vive,
en
évolution
 organique,
selon
les
expériences
vécues
et
les
lieux
investis.
 Scénographie.
 Dans
ce
spectacle
nous
voulons
nous
concentrer
sur
les
rapport
des
poids
(au
sens
 physique
et
moral)
des
acteurs
et
marionnettes.
Il
s’agit
de
rester
au
plus
près
de
 l’humain
et
de
sa
capacité
d’adaptation
à
un
milieu.
 Par
conséquent
la
scénographie
utilisée
sera
celle
du
lieu
de
présentation
(espace
 publique,
urbain
ou
naturel).
Lorsque
le
spectacle
aura

lieu
dans
un
lieu
dédié
(cirque,
 théâtre…)
la
scénographie
sera
donc
très
dépouillée,
se
limitant

à
l’espace
en
place.

 Accessoires
supplémentaires
:
objets
ou
matières
récupérés
sur
place,
éléments
 pauvres,
malléables,
transfigurables.
Surtout
des
couvertures.
 
Au
fur
et
à
mesure
de
la
création,
il
est
possible
que
les
marionnettes
s’attachent
à
un
 objet,
qu’on
appellera
dès
lors
«
emblème
»,
«
fétiche
»
ou
«
attribut
».

5


Nos
partenaires.
 Cirque
Jules
Verne
d’Amiens
 Pôle
Régional
des
Arts
de
la
Marionnette
Le
Tas
de
Sable
à
Amiens
(compagnie
Ches
 Panses
Vertes)
 Atelier

231,
CNAR
Sotteville
les
Rouen
 Compagnie
Beau
Geste
 Théâtrenciel
(Roland
Schön)
‐Ville
de
Dieppe
 Région
Haute
Normandie
 Département
Seine
Maritime
 Ville
de
Rouen
 Centro
civico
Convent
Sant
Augusti,
Barcelone
 Théâtre
du
Tournesol,
Beyrouth

Calendrier
 •

21
au
31
octobre
2010
:
résidence
au
Dancing
de
la
Compagnie
Beau
Geste
 Développement
de
deux
séquences
choréographiées
avec
marionnettes.

• •

novembre
décembre
2010
:
construction
des
trois
dernières
marionnettes,

 
 10
au
23
janvier
2011
recherche
de
résidence
partenaire

14
au
27
février
2011
:
résidence
d’écriture
avec
le
collectif
(recherche
de
résidence
 partenaire
‐une
semaine)
puis
résidence
avec
Roland
SchÖn
(Théâtrenciel,
Dieppe‐ une
semaine)

7
au
21
mars
2011
:
recherche
de
résidence
partenaire.
Barcelona
?
 
 • 4
au
21
avril
2011
:
répétitions
 






















Pôle
des
Arts
de
la
Marionnette
à
Amiens,
France
 
 • 9
au
25
mai
2011
:
création
d’une
forme
de
30
minutes
dédiée
au
lieu
de
 présentation,
le
Cloître
du
Couvent
Sant
Augustin
à
Barcelone.
 
 • du
6
au
23
juin
2011
:
création
d’une
petite
forme
pour
pouvoir
jouer
et
évoluer
 tout
au
long
de
l’été
recherche
de
résidence
partenaire
 
 • du
21
au
26
juin
2011
FESTIVAL
VIVACITE‐
Sotteville‐Lès‐Rouen

 
 • 1
au
14
juillet
2011,
international
dance
workshop
Deltebre.
Spectacle
et
 laboratoire
ouvert.

Tournée
d’été
2011
forme
courte
 
 • du
26
aout
au
16
septembre
2011‐
à
confirmer
 






















Ecriture
vers
une
pièce
longue:
Pôle
Arts
de
la
Marionnette
/
Cirque
d’Amiens
 
 • DU
16
au
25
septembre
2011,
FESTIVAL
INTERNATIONAL
DES
ARTS
DE
LA
 MARIONNETTE,
Charleville
Mézières,
France
 
 • septembre
2011/mars
2012
recherche
de
résidence
partenaire


avant
création
 
 • CREATION
envisagée
février/mars
2012

6


Equipe
artistique
 Notre
équipe
est
constituée
de
personnes
ayant
participé
au
laboratoire
ces
deux
 dernières
années,
et
qui
ont
développé
une
affinité
particulière
avec
le
projet.
Chacun
 apporte
un
savoir‐faire
unique
tout
en
partageant
notre
langage
commun.
 Merlin
Borg,
FRANCE
:
acrobate
et
marionnettiste.
Après
plusieurs
spectacles
solos,
 revient
sur
le
sens
du
collectif.
Initiateur
du
laboratoire.
 Federica
Porello,
ITALIE
:
danseuse
(école
P.A.R.T.S),
travaille
pour
différentes
 compagnies
internationales
(STAN…).
Experte
du
travail
des
lignes
 Katherine
Sheng
Morrison,
CANADA‐CHINE
:
danseuse
Butoh,
chanteuse.
Capable
de
 réveiller
l’esprit
d’un
arbre
mort
 Marielise
Aad,
LIBAN
:
clown
et
marionnettiste.
Grand
sens
du
partage
et
du
spectacle
 Anne­Lise
Vouaux­Massel,
FRANCE
:
comédienne
(école
Laasad),
conteuse.
Elan
vital
 Marine
Broise,
ITALIE‐France
:
danseuse
(école
Mathilde
Monnier),
tourne
 actuellement
le
formidable
spectacle
«
immédiat
»
de
la
Compagnie
Lamèreboitel
 Sébastien
Palis,
FRANCE
:
musicien
(multi
instrumentiste)
 
 
 Intervenants
hors
piste
:

 Cécile
Raynal,
FRANCE
:
sculpteur
(également
danseuse)
 Roland
SchÖN,
Théâtrenciel
:
regard
extérieur
 Sans
aucun
doute
d’autres
rencontres
sur
le
chemin….Nous
aimerions
également
 travailler
avec
un
spécialiste
du
porté
dynamique
en
cirque
et
en
danse.

Petit
historique
de
la
compagnie
AdonK !
 La
compagnie
AdonK ! est
créée
fin
2005
par
Merlin
Borg.
Basée
en
Normandie,
 centrée
sur
les
arts
vivants,
elle
a
une
vocation
d’échange
et
d’itinérance.
Les
premières
 réalisations
furent
des
spectacles
de
cirque
marionnettique.
La
compagnie
AdonK
!
a
 également
réalisé
des
parcours
de
LAND
ART
dans
des
parcs
naturels
de
grande
 échelle.
La
compagnie
ne
veut
pas
se
limiter
à
la
production
d’œuvres.
Se
trouver
à
la
 croisée
des
chemins,
permettre
la
recherche
de
langages
poétiques
communs,
résonner
 avec
l’esprit
d’un
lieu
et
permettre
des
aventures
sensibles
sont
des
enjeux
récurrents
 pour
l’association.
L’inter‐transmission
favorisée
par
le
Laboratoire
Itinérant
Danse‐ Porté
et
Marionnette
Chorale
est
donc
pleinement
à
sa
place
au
sein
de
l’aventure
 AdonK !

7


Petit
historique
du
Laboratoire
Itinérant

 «
Danse‐Porté
et
Marionnette
Chorale
»

En
février
2009
nous
commençons
à
chercher
les
principes
d’un
langage
collectif
entre
 danse
d’appuis
et
marionnette
de
taille
humaine.
L’objectif
est
que
ce
langage,
fondé
 sur
un
principe
physique
concret
de
base
(le
poids)
soit
aisément
transmissible
à
 quiconque.
Nous
désirons
aboutir
à
un
terrain
d’échange
commun.
Notre
référence
est
 la
musique,
langage
universel

par
excellence.

 La
question
est
:
«
Comment
nous
appuyons
nous
les
uns
sur
les
autres
?
»,
le
laboratoire
 est
itinérant.
Il
s’agit
donc
d’une
démarche
expérimentale
longue
ne
visant
pas
 seulement
la
création
d’un
spectacle.
 •

La
première
étape
(10
mois)
consiste

donc
à
développer
des
protocoles
de
 recherche
évolutifs
afin
d’inviter
un
groupe
à
un
training
spécifique,
jalonné,
 capable
à
terme
d’être
pratiqué
par
n’importe
qui.

 Construction
d’une
première
marionnette
articulée
de
taille
humaine,
«
Hubert
»,
 très
basique
:
morceaux
de
mannequins
scotchés,
tête
sculptée
pâte
à
bois,
 l’ensemble
tenu
extérieurement
par
les
vêtements.
 Construction
d’une
deuxième
marionnette
de
très
grande
taille
(2mètres),
traits
 anonymes,
lourde
:
structure
en
bois,
élastiques
pour
les
tendons,
membres
en
 papiers,
articulation
en
résine
polyester
 
 En
novembre
2009,
nous
mettons
à
l’épreuve
ces
protocoles
lors
d’une
étape
de
 deux
semaines
à
l’échelle
d’un
vieux
quartier
de
Barcelone,
le
CASC
Antic.
Soutenus
 par
un
grand
nombre
d’acteurs
culturels
de
ce
«
barrio
»
populaire
(Centro
Civico
 Sant
Augusti,
Rai
International,
Théâtre
de
marionnette
La
puntual,
Teatro
 juan
Brossa),
nous
sommes
en
résidence
dans
tout
le
quartier,
en
interface
directe
 avec
les
habitants
qui
voient
chaque
jour
passer
et
prendre
vie
des
marionnettes
de
 taille
humaine.
Le
groupe
est
composé
des
trois
chercheurs
déjà
cités
et
de
huit
 autres
artistes
invités,
la
plupart
habitants
de
Barcelone.
Tous
sont
invités
à
tenir
le
 rôle
non
pas
de
stagiaires,
mais
de
chercheurs.
Le
travail
se
répartit
en
moments
de
 studio
et
moments
de
performances
cadrées
en
publics,
dans
des
lieux
variés

8


A
cette
étape
d’ouverture
succède
une
nouvelle
période
de
clarification
et
de
 développement
des
protocoles
de
recherche
:
5
mois.
 Construction
de
deux
nouvelles
marionnettes.

 «
Hector
»,
homme
mince
et
de
grande
taille,
type
américano‐irlandais,
léger
mais
 peu
articulé
au
niveau
du
torse.
Squelette
en
bois,
tendons
élastiques,
articulations
 en
métal,
muscles
en
mousse
et
peau
de
papier.
Démontable
 «
Hadi
»,
petite
fille
de
9
ans,
légère,
mêmes
éléments
de
construction.
Squelette
 plus
élaboré,
torse
articulé,
fonctions
de
blocage.

En
mai‐juin
2010,
nous
nous
rendons
au
Liban
à
la
rencontre
d’une
terre
et
d’une
 culture.
 
«
Comment
nous
appuyons
nous
les
uns
sur
les
autres
?

Partout
et
en
particulier
 dans
le
territoire
de
culture
visité
»,
en
l’occurrence
:
le
Liban.


 
 Trois
artistes
français
rencontrent
six
artistes
libanais
dans
des
lieux
très
divers
:
 nœuds
de
tension
de
Beyrouth,
palais
de
Deir
El
Qamar,
Parc
Naturel
des
Cèdres
du
 Barouk…
Le
Labo
est
accueilli
par
trois
structures
principales
:
le
Théâtre
du
Tournesol
 à
Beyrouth,
Zicko
House
à
Beyrouth
et
le
Centre
Culturel
Français
de
Deir
El
Qamar.
Le
 sens
de
l’entraide
des
Libanais
facilite
de
nombreuses
expériences
de
vie
et
de
théâtre,
 parfois
très
spontanées.
 Nous
nous
penchons
sur
cette
question
des
appuis
visibles
et
invisibles
dans
la
 (les)
société(s)
libanaise(s).





Le
Liban,
par
les
tensions
qui
le
parcourent,
les
 clivages,
les
particularismes
interculturels,
nous
oblige
à
nous
tenir
à
l’écoute,
 guettant
quelle
est,
pour
nos
marionnettes
et
notre
langage
chorégraphique,
la
 place
la
plus
juste
dans
l’espace
public
libanais.

9


Juin/juillet
2010,
à
la
Cie
Isis
(Picardie,
France)
et
au
Centro
Civico
Sant
Augusti
 (Barcelone),
premières
écritures
de
séquences
dansées
fondées
sur
notre
langage.
 Recherche
avec
corps
composés.

Merlin
Borg/Federica
Porello
 Moulage
et
début
construction
d’une
troisième
marionnette
:
«
Henriette
»,
femme
 de
50
ans,
enveloppée.
 
 
 Septembre
2010,
une
commande
de
la
Ville
de
ROUEN,
pour
ses
Journées
du
 Patrimoine
permet
à
la
compagnie
AdonK
!
de
réunir
des
artistes
ayant
participé
à
 diverses
étapes
du
labo,
en
vue
de
créer
un
spectacle
IN
SITU
pour
une
vallée
où
 passent
à
la
fois
une
autoroute
et
une
rivière.
Développement
des
séquences
écrites,
 composition
de
nouvelles
scènes
en
rapport
étroit
avec
le
lieu.
Mise
en
pratique
et
 développement
de
quelques
principes
du
laboratoire
Danse
Portée
et
Marionnette
 Chorale.

10


Transmission
 
 La
transmission
est
le
mode
même
de
fonctionnement
de
notre
laboratoire.

 Au
niveau
des
artistes,
elle
est
horizontale,
dans
l’échange
et
la
présence
de
chacun.
 De
plus
chaque
étape
du
laboratoire
est
directement
ouverte
aux
interactions
 publiques.
Nous
transmettons
le
relai,
en
laissant
un
passant
tenir
la
main
d’une
 marionnette.
A
son
tour,
il
transmet
à
la
marionnette
(et
à
nous
même)
son
appétit
 de
vie.
 
 
 Au
Liban,
nous
avons
été
invités
à
une
Table
Ronde
sur
le
thème
de
la
Transmission,
 au
Théâtre
du
Tournesol.
Sont
notamment
présents
Philippe
Tancelin
(directeur
de
 la
section
Théâtre
de
l’Université
Paris
VIII),
Stéphanette
Vandeville
(comédienne,
 membre
du
Living
Theatre,
professeur
Université
Paris
VIII,
écrivain),
Roger
Assaf
 (directeur
du
Théâtre
du
Tournesol,
acteur
et
metteur
en
scène).
 Moment
riche
d’échange
et
de
réflexion,
entre
des
acteurs
de
la
scène
 performative,
nés
à
différentes
époques
et
sous
différents
cieux…De
la
révolution
 culturelle
post‐68
en
Europe,
aux
différents
mouvements
artistiques
Libanais
 ponctués
par
les
guerres,
à
notre
recherche
itinérante
actuelle,
comment
s’opère
la
 transmission
?
Qu’est
ce
qui
se
répète
?
Comment
la
pensons
nous
?

Roger
Assaf,
METTEUR
EN
 SCENE
et
Directeur
du
Théâtre
 du
Tournesol
avec
Hadi,
une
de
 nos
marionnettes,
lors
d’une
 table
ronde
sur
le
thème
de
la
 transmission
avec
 universitaires
et
profesionnels
 du
spectacle.

Nous
sommes
particulièrement
favorables
à
toute
démarche
de
 transmission
autour
et
dans
le
spectacle.

11


AdonK ! adonk@free.fr

BP27,
Centre
du
Panorama,
76380
CANTELEU

Administratrice
:
Marie‐Catherine
Henry

















tél
:
06
17
38
44
31




02
35
08
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29

12


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