2014-09 BIA

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Bulletin d’Information Adventiste

Adventist News Networks©

Sommaire

Mensuel • 35e année • n° 384 - Septembre 2014

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Nouvelles des Églises adventistes

Brasilia, Brésil - L’initiative « Espoir Brésil » a permis aux adventistes de servir et de partager la mission lors de la Coupe du Monde.

Silver Spring, Maryland, États-Unis - Les victimes adventistes d’Ebola.

Conflit au Moyen-Orient Paris, France - Déclaration de la Conférence des responsables du culte en France.

Paris, France - Déclaration de différentes personnalités adventistes sur les événements du Moyen-Orient. a. Conférence générale de l’Église adventiste b. Amitié judéo-adventiste de Paris c. Amitié musulmans-adventistes

Mouvement évangélique

Lausanne, Suisse - Certains dirigeants chrétiens évangéliques présentent le virus Ebola comme une punition de Dieu.

Bulletin publié par le Service de presse adventiste (Service de communication adventiste francophone) n BP 100 30, avenue Émile-Zola 77193 Dammarie-lès-Lys Cedex, France. n 11-13, rue Ernest Allard, 1000 Bruxelles, Belgique. n 19, chemin des Pépinières 1020 Renens, Suisse. Rédaction Tél. 01 64 79 87 00 communications.u@adventiste.org

Site web : www.adventiste.org Les communiqués peuvent être reproduits avec mention de la source : BIA

Lausanne, Suisse - Le mariage, et après ?

Liberté religieuse

Lausanne, Suisse - L’interdiction de l’enseignement des thèses créationnistes serait une atteinte à la liberté d’expression.

Lisbonne, Portugal - L’élargissement de la législation sur la liberté religieuse.

Sociologie

Washington, États-Unis - Quel genre de non-croyant êtesvous ?

Floride, États-Unis - Les athées ne peuvent plus prononcer de prière avant les assemblées d’organes publics dans le comté de Brevard, en Floride.

Directeur de la Publication Jean-Paul Barquon Rédaction Jean-Paul Barquon Correspondants Emanuel Lopes Jeroen Tuinstra Jéthro Camille Dominik Frikart Corrado Cozzi Secrétaire de rédaction Dina Lambert


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Nouvelles des Églises adventistes

(ASN/BIA) - Dammarie-les-Lys, France

Brasilia, Brésil - L’initiative « Espoir Brésil » a permis aux adventistes de servir et de partager la mission lors de la Coupe du Monde

Lors de la coupe du monde de la FIFA, des milliers d’adventistes du septième jour au Brésil ont participé à l’initiative locale nommée « Espoir Brésil » visant à proposer action missionnaire et service aux supporters internationaux de football ainsi qu’aux touristes qui visitaient le pays à l’occasion de la compétition. Sur plusieurs des 12 sites où se déroule la coupe du monde de football, les bénévoles adventistes ont fait des dons de sang et ont coordonné l’aide au cours des campagnes de dons de sang en cours, ils ont aussi distribué un livre missionnaire, et ont dénoncé le tourisme sexuel avec la distribution d’un numéro spécial d’un magazine sur le sujet. « Nous voulions motiver les jeunes à donner du sang, à prendre part à des distributions, à participer au projet à travers des actions missionnaires, » a déclaré Areli Barbosa, leader du Ministère de la Jeunesse pour la Division Sud-Américaine de la dénomination et coordinateur du projet « Espoir Brésil. » À São Paulo, des bénévoles ont utilisé les locaux d’une église adventiste située à quelques kilomètres du stade Arena Corinthians, pour préparer 500 repas. Ils ont distribué de l’eau et des livres missionnaires. Les adventistes ont distribué environ 100 000 livres missionnaires à l’aéroport international André Franco Montoro à Guarulhos ainsi que dans les stations de métro. À Porto Alegre dans l’État de Rio Grande do Sul dans le sud du pays, les adventistes ont distribué 60 000 dépliants en trois langues contenant des messages chrétiens et des informations sur la manière d’entrer en contact avec l’Église adventiste. Les volontaires ont distribué des tracts près du stade de BeiraRio et à d’autres lieux d’attraction touristique, y compris le Gazomètre, le Parc Redenção et le Parc de la Marine brésilienne. Les jeunes adventistes sont descendus dans la rue le 14 juin, pour offrir aux supporters de football, des paroles d’encouragement ainsi que des kits contenant du matériel missionnaire. Un des plus gros impacts a été réalisé au centre de transfusion sanguine de l’État lorsque plusieurs groupes de 60 personnes ont afflué sur les lieux pour donner du sang. La radio Local New Time a effectué un reportage sur les activités réalisées dans le cadre de l’initiative « Espoir Brésil », et a invité les auditeurs à rejoindre les 2 000 bénévoles qui avaient pris part au projet. Au Salvador, dans l’État de Bahia, dans le Nord-Est du pays, 30 volontaires adventistes de Pituba ont distribué quelques 2 200 ouvrages missionnaires le 14 juin, à l’aéroport International Luis Eduardo Magalhas. Près d’Arena Amazonia à Manaus, 1 000 adventistes ont distribué 50 000 ouvrages missionnaires les 18, 22 et 25 juin.

Même si la ville de Juiz de Fora dans l’État de Minas Gerais, dans le Sud-Est du pays, n’a pas accueilli de match, les jeunes ont donné leur sang et ont distribué de la documentation. À Rio de Janeiro, les jeunes ont donné 200 unités de sang le 14 juin. Dans un geste symbolique pour la cause, 4 000 personnes ont formé une grande « goutte » de sang sur le terrain du stade Olaria Atletico Clube. Le même jour, 300 jeunes adventistes ont distribué des livres, donné des accolades, de l’eau et distribué des fascicules en face du stade de Maracana. Le lendemain 15 juin, 40 000 livres ont été distribués sur les plages de Copacabana et de Leblon. Les touristes hispanophones ont reçu le livre missionnaire en espagnol.

(ANN/Gilbert Wari/BIA) - Dammarie-les-Lys, France

Silver Spring, Maryland, États-Unis – Les victimes adventistes d’Ebola

Au début du mois d’août, le responsable du département santé de la Conférence générale de l'Église adventiste a exhorté les employés de l'Église et les membres à ne pas voyager vers les pays d'Afrique de l'Ouest touchés par l'épidémie d'Ebola, une recommandation qui vient le jour de la déclaration de l'Organisation mondiale de la santé dénonçant l'épidémie comme une urgence de santé internationale. Le Dr Peter Landless responsable des ministères de la santé a également demandé aux leaders du siège international de l'Église travaillant avec deux hôpitaux adventistes en Afrique de l'Ouest de protéger le personnel et les patients du virus. Selon le dernier bilan, l’épidémie a déjà causé la mort de 1 552 personnes y compris un membre de l'Église adventiste. Joenpu Loweal, 27 ans, infirmière de l’hôpital Phebe à Suakoko (Province Bong), est décédée à Monrovia, au Libéria, des suites de la fièvre hémorragique Ebola. Elle était membre de l’Église adventiste, a annoncé le pasteur James Golay, président de l’Union de l’Afrique Ouest adventiste. Dans un courriel adressé aux présidents de chacune des 13 divisions administratives de l’Église adventiste, le Dr Peter Landless fait les recommandations suivantes : • Éviter de voyager en provenance des pays touchés : le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée jusqu’à ce que l'épidémie soit en baisse et sous contrôle. • Dans les régions les plus touchées, éviter de participer ou de se rassembler dans des réunions publiques. • Lors des salutations, éviter les étreintes et les manifestations d'affection durant cette période difficile. « Ces recommandations sont strictes, mais nécessaires. Elles rappellent celles qui furent proposées pendant l'épidémie de SRAS il y a quelques années », a déclaré le Dr Peter Landless. En déclarant l'épidémie d'Ebola comme une urgence internationale de santé et en invitant plusieurs chefs d'État à déclarer l'état d'urgence, l’OMS a aussi


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précisé, selon les informations rapportées par les médias, à travers son directeur général Margaret Chan, que les pays touchés actuellement par le virus sont incapable de gérer l’épidémie sur leur territoire. Les opérations de secours de deux hôpitaux adventistes en Afrique de l'Ouest sont surveillées de près par les responsables du siège mondial de l’Église adventiste et par la société Adventist Health International (AHI), qui supervise les deux sites hospitaliers. Dans une interview, le Dr Landless a précisé « il y a une étroite collaboration entre le siège de l'Église adventiste, AHI et l'Université de Loma Linda, Californie, dans le traitement de la crise ». Le Dr Landless précise aussi qu’au Libéria, l’hôpital adventiste a été reconnu comme non infecté par le virus Ebola. Le gouvernement libérien a exigé que les patients soupçonnés d'être infectés par le virus Ebola doivent être envoyés dans les hôpitaux publics qui sont spécifiquement désignés pour traiter de cette maladie. « Nous travaillons pour assurer, autant que possible, la sécurité des patients et du personnel, et nous faisons de notre mieux pour soutenir le système de santé surchargé durant cette période très difficile pour les territoires touchés ». Les dirigeants de l'Église ont déclaré qu'ils assurent également le suivi des opérations à l’hôpital adventiste Waterloo en Sierra Léone. « Nos prières, nos pensées, et le soutien sont avec tous ceux qui sont touchés et infectés », a déclaré Orville Parchment, l’assistant du président de la Conférence générale. Ebola se transmet par contact avec les fluides et les tissus d'une personne malade. Les personnes les plus à risque sont le personnel de santé et les membres de la famille qui s'occupent d'une personne atteinte par le virus, selon l'OMS. Ebola tue jusqu'à 90 % des personnes qui contractent le virus. Selon les autorités sanitaires l'épidémie d'Ebola est actuellement le plus grand des virus des 40 dernières années. Les dirigeants réunis au siège de la Conférence générale de l'Église adventiste ont dit qu'ils ont surveillé la situation depuis plusieurs mois sur la base des informations de l'OMS et des centres de contrôle de la maladie. Au cours des dernières semaines, les dirigeants adventistes en Afrique de l'Ouest ont annulé les conférences prévues dans leurs secteurs (rassemblement de jeunes, rassemblement du ministère des femmes).

Conflit au Moyen-Orient

(CRCF/FPF/BIA) - Dammarie-les-Lys, France

Paris, France - Déclaration de la Conférence des responsables du culte en France

La Conférence des responsables du culte en France (CRCF) fait la déclaration suivante à propos des conflits au Proche-Orient : « Les conflits du Proche-Orient ne laissent personne indifférent.

- Devant tant de violences qui déchirent les peuples et qui font tant de victimes, nous, responsables des cultes en France, voulons affirmer à nouveau notre désir de voir s'établir la justice et la paix dans cette région du monde. - Nous dénonçons toute tentative d'importer en France ou d'instrumentaliser les divisions d'ordre politique ou la haine entre les religions qui pourraient mettre en cause notre vivre ensemble. - Nous refusons l'amalgame qui ferait correspondre irrémédiablement telle position politique à telle appartenance confessionnelle. - Nous encourageons chacun à mesurer la portée de ses propos et de ses actes dans la perspective d'une vie responsable et fraternelle qu'il faut sans cesse construire et affermir. - Nous prions inlassablement pour la paix et confions à Dieu toutes les victimes civiles et militaires. - Nous appelons chacun à prier pour la paix, en communion avec tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté. »

Mgr Georges Pontier et Mgr Pascal Delannoy, Conférence des Evêques de France. Les pasteurs François Clavairoly et Laurent Schlumberger, Fédération protestante de France. Le Métropolite Emmanuel et le Métropolite Joseph, Assemblée des Évêques orthodoxes de France. M. Haïm Korsia et M. Joël Mergui, Grand Rabbinat de France et Consistoire Central de France. Le recteur Dalil Boubakeur et M. Anouar Kbibech, Conseil français du culte musulman. Mme Marie Stella Boussemart et M. Olivier WangGenh, Union bouddhiste de France.

La CRCF a été créée le 23 novembre 2010. Elle regroupe six instances responsables du Bouddhisme, des Églises chrétiennes (Catholique, Orthodoxe, Protestante), de l’Islam et du Judaïsme. Cette initiative est justifiée par la volonté des responsables de culte en France d’approfondir leur connaissance mutuelle, par le sentiment de contribuer ensemble à la cohésion de notre société dans le respect des autres courants de pensée, et par la reconnaissance de la laïcité comme faisant partie du bien commun de notre société.

De son côté, l’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Loraine (UEPAL) craint que les événements du Proche-Orient ne justifient la recrudescence de propos et d’actes antisémites, en progression dans notre pays depuis une dizaine d’années, et tient à assurer la communauté juive de notre région et de tout le pays de notre soutien et de notre solidarité.

« En tant que protestants fondés sur l’enseignement des Écritures, nous invitons nos concitoyens, quelles que soient leurs opinions politiques, à faire leur cette invitation de l’apôtre Paul dans la lettre aux Romains (ch.12, v.21), texte qui était proposé à notre méditation lors du culte célébré à l’occasion


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de la fête nationale le 13 juillet dernier : « Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien. »

(ANN/BIA) - Dammarie-les-Lys, France

Paris, France - Déclaration de différentes personnalités adventistes sur les événements au Moyen Orient

Plusieurs personnalités adventistes se sont exprimées suite aux événements au Moyen Orient.

1. Église adventiste mondiale - Le pasteur Ted Wilson, président de la Conférence générale des Églises adventistes du septième jour a lancé un appel aux membres adventistes au sujet de la situation dramatique des chrétiens du Moyen Orient : « C'est avec une grande tristesse et une profonde inquiétude que nous avons appris la situation tragique où des dizaines de milliers de chrétiens et d'autres ont été soumis à la persécution, à la coercition, aux assassinats, à l'intimidation et au manque de liberté religieuse dans certaines régions du monde comme l'Irak et la Syrie. J'appelle instamment tous les membres de l'Église adventiste du septième jour dans le monde entier à prier pour les victimes de l’extrémisme et de l'intolérance religieuse. Nous devons aussi prier pour les différentes minorités religieuses qui sont visées en raison de leurs convictions religieuses et de leurs croyances. Il est essentiel que la communauté internationale agisse de manière unie pour arrêter la persécution des croyants et de tous ceux qui vivent dans une paix relative avec leurs voisins musulmans au Moyen-Orient depuis des centaines d'années. L’Église adventiste fera de son mieux pour venir en aide aux victimes de cette nouvelle tragédie, qui témoigne d'un manque total de liberté religieuse, et nous prions sincèrement pour un aboutissement positif de cette situation épouvantable. Que le SaintEsprit, le Consolateur soit tout proche de ces victimes persécutées même jusqu’à la perte de leur vie à l’heure actuelle. »

2. Paris, France - Déclaration de l’amitié judéo-adventiste de Paris sur les actes antisémites en France

Le Centre Culturel d'Amitié Judéo-Adventiste de France, sous la responsabilité des pasteurs Richard Elofer et Joseph Dumesnil d’Engente, a envoyé une lettre de soutien à la communauté juive (Grand Rabbin de France, Grand Rabbin de Paris, président des consistoires central et de Paris et président du CRIF). Le pasteur Elofer affirme « Il est évident que ces personnes violentes et incontrôlables lors de la manifestation à Paris n’ont rien à voir avec ceux qui souhaitent une paix juste et durable au Moyen Orient et particulièrement en Israël et dans les territoires palestiniens. L’antisionisme est devenu le bon prétexte à l’antisémitisme en France et c’est avec toute notre

force que nous condamnons ces actes, ces paroles, ces slogans qui font l’amalgame entre « juifs » et « nazisme ». C’est une insulte à toutes les victimes de la shoah et du nazisme... Les Centre Culturel d'Amitié Judéo-Adventiste de France dédié à l’ouverture et au dialogue entre les mouvements religieux, particulièrement entre l’adventisme et le judaïsme condamne fermement tout acte contre la communauté juive de France, contre ses synagogues, ses écoles, ses cimetières, ses commerces cachères... Nous prions Dieu pour qu’il bénisse la communauté juive de France qui contribue au rayonnement, non seulement de la communauté juive, mais également au rayonnement de la France dans le monde... »

2. Lyon, France - Déclaration du responsable de l’amitié entre musulmans et adventistes

Interrogé par le service de presse adventiste, le pasteur Pierre Kempf, responsable de l’amitié entre musulmans et adventistes à Lyon affirme : « Nous constatons avec tristesse que la paix est de plus en plus difficile à atteindre entre Israël et la Palestine. Chacun, pour se défendre et pour se protéger, porte des coups à l’autre, se pensant être dans son bon droit. En attendant, ce sont les civils qui paient le prix fort des deux côtés. Les religions de chaque camp parlent d’un Dieu miséricordieux et de paix, mais il n’est visiblement pas écouté en ce moment. Pourtant, on voit bien que la manière forte n’est pas une solution car elle ne résout rien à long terme. Les massacres perpétrés par le plus fort n’empêchent pas le plus faible de continuer à faire mal. Quand la crise actuelle s’arrêtera, ce ne sera que jusqu’à la prochaine éruption de violence qui ne saurait tarder. Nous prions que les responsables puissent enfin se mettre à l’écoute de la sagesse divine car Dieu seul a la solution durable pour la paix. »

Mouvement Évangélique

(Protestinter/BIA) - Dammarie-les-Lys, France

Lausanne, Suisse – Certains dirigeants chrétiens évangéliques présentent le virus Ebola comme une punition de Dieu

Alors que les ressortissants de pays occidentaux sont évacués de l’Ouest africain où sévit une épidémie croissante causée par le virus Ébola, certains prédicateurs ont commencé à parler du virus comme d’une malédiction divine. Le vendredi 8 août, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que l’épidémie du virus était une urgence de santé publique internationale. Le même jour, le Nigéria était le dernier pays d’Afrique de l’Ouest à déclarer l’urgence sanitaire nationale, le lendemain de l’évacuation par l’Espagne vers Madrid d’un prêtre et d’une sœur basés au Libéria. Le samedi 9 août, une sœur congolaise décédait d’Ébola à Monrovia, la capitale du Libéria, selon Associated Press.


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L’épidémie a débuté en décembre en Guinée, mais n’a été découverte qu’en mars. Elle a depuis causé la mort de plus de 1000 personnes au Libéria, en Guinée et au Sierra Léone. « Les gens ont différentes idées fausses qui les poussent à croire que cela vient de Dieu », a déclaré l’évêque Sumoward Harris, retraité de l’Église luthérienne au Libéria. « Cela dépend comment on interprète la Bible, mais je ne crois pas que Dieu soit fâché et nous punisse ainsi. » Au Libéria, plus de 100 leaders chrétiens se sont réunis début août et ont déclaré que Dieu est fâché et qu’Ébola est une plaie. Ils ont appelé à la prière pour demander le pardon pour les pêchés du peuple, dont la corruption est les actes immoraux comme l’homosexualité. Le Libérien Wilmot Kotati Bobbroh dirigeant de l’Église pentecôtiste « Living Water » (eau vive), a déclaré plus tard que l’épidémie était une malédiction nationale envoyée par Dieu pour forcer le peuple à la repentance. « Le chlore et le savon ne fonctionnent pas, a-t-il déclaré, mais la Grâce de Dieu sauve des gens ». Au Sierra Léone, un point de vue similaire est en train de gagner l’opinion publique, selon Ebun JamesDekam, secrétaire générale du Conseil des Églises au Sierra Léone. « Il y a des similarités avec ce qui s’était passé lorsque l’épidémie de VIH/SIDA s’est déclarée », déclare-t-elle. « D’abord, les gens infectés par le virus Ebola au Sierra Léone ont compté sur les soins des guérisseurs traditionnels, mais ces traitements se sont avérés inefficaces ». Elle ajoute « mais du côté des Églises, pratiquement toutes recourent à des professionnels de la santé pour les traitements.» L’évêque Sumoward Harris explique que le virus s’est répandu rapidement parce que l’on en savait peu à son sujet et le gouvernement n’a pas réagi de façon musclée. « Les gens avaient commencé à réunir leurs connaissances autour des malades pour prier, alors que d’autres administraient des traitements à base de plantes », relate Sunoward Harris. « Le temps que l’on réalise que c’était une épidémie, elle s’était propagée et était devenue hors de contrôle. Nous sommes maintenant dépassés. » L’évêque en conclut donc à un besoin urgent de personnel et de matériel médical.

(Protestinter/BIA) - Dammarie-les-Lys, France

Lausanne, Suisse – Le mariage, et après ?

Très entourés par des groupes de soutien avant leur mariage, les jeunes chrétiens qui s’engagent à préserver leur virginité jusqu’au mariage se retrouvent seuls face à leur sexualité une fois mariés. Une sociologue a suivi, durant quatre ans, un groupe d’hommes prônant l’abstinence sexuelle en dehors du couple marié. Pendant des décennies, des leaders évangéliques américains ont présenté les engagements à la virginité comme un moyen de se « préserver pour le mariage ». Mais que se passe-t-il au lendemain de la cérémonie ? Selon une chercheuse de l’Université de Washing-

ton, les jeunes hommes adultes qui s’étaient engagés à se préserver pour le mariage se trouvent à la dérive. Avant la cérémonie, ils avaient des amis masculins à qui rendre des comptes et ils se trouvent soudain incapables de parler de sexualité à des amis de confiance – et parfois même, à leur nouvelle épouse. « Parce que ces hommes comprennent le sexe comme un cadeau pour le couple, il est impensable de discuter de l’activité sexuelle n’importe où en dehors de leur relation conjugale », écrit Sarah Diefendorf dans un document présenté au congrès de l’American Sociological Association (Association sociologique américaine) à San Francisco. « Les conversations positives autour du sexe ne se produisent pas –et ces hommes s’imaginent que les conversations concernant les pratiques sexuelles ne pourraient survenir que dans des situations osées de promiscuité (par exemple une rencontre échangiste) ». Pour son travail de thèse en sociologie, Sarah Diefendorf a interrogé 15 jeunes hommes chrétiens évangéliques dans une méga-church du sud-ouest des États-Unis en 2008, puis elle a procédé à un suivi jusqu’en 2011 – quand tous, sauf un, s’étaient mariés. Dans leurs discours, ces hommes avaient des points de vue fortement démarqués sur le sexe avant et après le mariage.

Les tentations ne disparaissent pas après le mariage

Mais Sarah Diefendorf a constaté que ce qui était considéré comme des tentations « bestiales » (la pornographie, le sexe en dehors du mariage) n’a pas disparu après la cérémonie de mariage. « C’est un mythe de croire qu’une fois que vous vous mariez tous vos désirs sont soudainement remplis dans votre relation. Je pense qu’il est perpétué par le manque de communication », a déclaré Aidan, dont le prénom a été changé pour assurer la confidentialité des personnes ayant participé à l’étude. « Ce n’est pas vrai. Les mecs sont tellement attirés par ce qu’ils voient ! L’attrait pour la pornographie est toujours là, surtout si vous avez déjà lutté contre dans le passé. Il ne disparaît pas parce que l’on vous glisse une bague au doigt ! ».

Sarah Diefendorf a constaté que les hommes n’étaient pas à l’aise les uns avec les autres sur les détails intimes de leur vie conjugale, en partie parce que cela implique désormais de parler également de leur femme. « Ces hommes, qui, quatre ans auparavant, s’étaient engagés dans un discours très ouvert sur le sexe et la sexualité, trouvent soudain tout à fait inapproprié de se livrer à ces conversations », explique-t-elle. Marty King, porte-parole de LifeWay Christian Resources, a déclaré que près de trois millions d’étudiants dans des milliers d’Églises à travers le monde ont signé l’engagement de True Love Waits (le véritable amour attend), l’une des campagnes les plus populaires pour la pureté sexuelle. En 1994, plus de 200 000 cartes d’engagement avaient été affichées au National Mall, un parc de Washington.


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Récemment, l’évangéliste de Caroline du Sud Clayton King a coécrit avec son épouse, Sharie, une suite à cette campagne intitulée « True Love Project » (Le projet du véritable amour), qui vise à aider les jeunes « à comprendre leur sexualité à la lumière de l’Évangile », et à répondre à des questions telles que « Que faire si vous n’êtes pas vierge ? » Pour Clayton King les résultats de Sarah Diefendorf ne sont pas surprenants. « Je pense que nous avons mis un grand accent sur la responsabilité avant le mariage. Puis il y avait cette hypothèse qu’une fois que vous êtes marié, vous alliez juste comprendre, que ça serait facile et que toute tentation sexuelle allait disparaître », reconnaît-il. « Et cela n’a pas été le cas pour la plupart des hommes que je connais. »

Parler d’abord à sa femme

L’évangéliste déclare que son nouveau livre « True Love Project » aborde la sexualité post-mariage ainsi que l’abstinence avant le mariage. Bien que cela puisse provoquer des mains moites et des nœuds à l’estomac, Clayton King insiste sur le fait que les hommes ont besoin de se sentir autorisés à parler – à leurs femmes d’abord, puis à des mentors de confiance et, si nécessaire, à des professionnels – des sujets relatifs au sexe conjugal. « C’est l’obstacle que les personnes mariées doivent surmonter au début de leur vie conjugale – avoir de conversations difficiles, embarrassantes, voire tendues », expliquet-il. « Si vous faites l’impasse sur votre conjoint et commencez à parler de votre conjugalité à d’autres gens, alors vous vous privez de la moitié du mariage et vous n’arriverez jamais à rien de cette façon. Vous ne pourrez jamais atteindre la santé relationnelle en ne parlant qu’à des étrangers. » Sarah Diefendorf estime que la disparition, pour les jeunes mariés, du groupe de soutien qu’ils avaient avant le mariage fait qu’ils « luttent maintenant seuls pour gérer au mieux leurs désirs. » Aidan le reconnaît : « J’aurais souhaité que notre pasteur nous dise : Hey, je vais passer le mois prochain pour parler de sexe. »

Liberté religieuse

(Protestinter/BIA) - Dammarie-les-Lys, France

Lausanne, Suisse – L’interdiction de l’enseignement des thèses créationnistes serait une atteinte à la liberté d’expression

Interdire de présenter une vision créationniste des origines de l’univers, en complément de la théorie de l’évolution, serait une atteinte à la liberté religieuse. Telle est la thèse que défend un ancien enseignant dans une école chrétienne dans un dossier publié récemment sur internet. Selon ce texte, les cantons n’auraient d’ailleurs pas la base légale pour le faire. « Au début de l’année scolaire 2013, j’ai été nommé enseignant d’histoire pour des enfants d’une dizaine d’années, et nous avons abordé le thème de la création du monde. Je leur ai présenté les thèses de la théorie de l’évolution, en spécifiant bien que les données scientifiques confirmaient effectivement une microévolution (existence de changements au sein

des espèces), mais que la macroévolution (généralisation du processus sur l’ensemble du vivant) demeurait une hypothèse », explique Joaquim Sieber, dans son document. « Mes élèves ont été sciemment inscrits par leurs parents dans notre école pour qu’ils aient accès au point de vue chrétien. C’est donc ce par quoi j’ai continué. J’ai expliqué la théorie créationniste, en spécifiant bien que ce n’était que des hypothèses, et qu’aucune preuve scientifique n’avait jamais prouvé cette théorie, bien que certaines puissent être interprétées dans ce sens. » Le jeune homme de 23 ans a enseigné durant deux ans les maths, la science, l’histoire, la géographie et la citoyenneté dans une des trois écoles vaudoises membres de l’association d’écoles chrétiennes Instruire.ch. Il ne dévoile pas laquelle : « la plupart des milieux évangéliques ont peur des médias. Mais pour moi, il est important de présenter ouvertement notre enseignement. » Dans son texte de 38 pages, complété d’annexes, il suppose que les réactions hostiles face au créationnisme seraient dues à une simple « peur de la différence ». Il s’est donc lancé dans un travail de présentation très complet, sur ce thème qui, a priori, ne l’intéressait pas outre mesure. « Ce sujet n’est pas très important pour une foi vivante », nous a-t-il confié.

Enquête administrative vécue de l'intérieur

Le jeune enseignant présente, de l’intérieur, le déroulement de l’enquête menée par la Direction générale de l’enseignement obligatoire du canton de Vaud (DGEO) pour répondre à l’interpellation déposée par le député Vert Martial de Montmollin, à la suite d’un article de Protestinfo repris par plusieurs médias en janvier. (voir le BIA de mars 2014, p. 4). Mi-avril, l’école recevait un courrier de la DGEO, dans lequel la direction constatait « une certaine confusion entre croyance créationniste et théorie de l’évolution » et exigeait des ajustements. La direction de cette école aurait ensuite demandé des précisions, notamment sur les bases légales dont dispose l’administration pour appuyer cette demande. Une visite d’un cadre de la DGEO aurait suivi cette demande, durant laquelle le fonctionnaire aurait reconnu que le Canton n’avait aucune base légale pour justifier l’interdiction de présenter les thèses créationnistes dans les écoles chrétiennes. Interrogée sur ce sujet, Anne-Catherine Lyon a fait savoir, par l’intermédiaire de son délégué à la communication, qu’elle refusait de s’exprimer avant de présenter la réponse du Conseil d’État devant le Grand Conseil et que « l’interlocuteur de Protestinfo doit être mal informé.» À la suite de quoi, une demande de préciser la base légale est restée lettre morte.

Une atteinte à la liberté religieuse

Dans sa publication, Joaquim Sieber met également en garde contre les conséquences d’une interdiction de l’enseignement créationniste. « Ce débat est bien plus complexe et profond, car il questionne les valeurs, les croyances et les idéaux de chacun. Au début, mon but était de défendre mes propres croyances, mais au final, je crois que ce combat


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concerne toutes croyances. Aujourd’hui, c’est le créationnisme qui est attaqué. Et demain ? Et si un jour une théorie dite scientifique démontrait que la liberté n’est pas bonne pour les humains ? »

(PS Macedo/BIA) - Dammarie-les-Lys, France

Lisbonne, Portugal – Élargissement de la législation sur la liberté religieuse

Arrêts historiques de la Cour Constitutionnelle portugaise élargissent interprétation de la loi sur la liberté religieuse (Loi 16/2001) relative à l’observation et garde d'un jour de repos hebdomadaire et le temps respectif arrêt de travail pour des raisons religieuses. Malgré les grands progrès reconnus dans le cadre de la protection de la liberté de conscience, de religion et de culte, la législation portugaise sur la liberté religieuse, contient dans son article 14, certaines conditions dont dépend l’exemption du temps de travail le jour de repos hebdomadaire. Au fil du temps, l’interprétation faite par certains employeurs, a causé des difficultés et des obstacles pour les employés chrétiens membres de l’Église adventiste. Due à une de ces conditions, numéro 1, point a), qui prévoit que les employés soient en droit de suspendre leur travail durant le jour de repos hebdomadaire pour des raisons religieuses, dans le cas où ils exercent leurs activités professionnel selon un horaire flexible, mais de nombreux travailleurs voient leur droit refusé, car leur travail se fait en roulement, même s’ils remplissent toutes les autres conditions. Au cours des dernières années, l'Union portugaise des adventistes du septième jour a cherché à sensibiliser les pouvoirs publics à l'urgence et à la nécessité de modifier cet article afin de permettre le respect de l'esprit d'ouverture qui existe intentionnellement dans la Loi depuis son origine. Cet effort a été repris par le Médiateur de la République, qui a trouvé des raisons d’interroger le Ministère de la Justice, et celuici, d’interroger à son tour, la Commission de la liberté religieuse, qui travaille actuellement sur le sujet. D'autre part, chaque fois que son soutien a été demandé, l'Union portugaise des adventistes du septième jour, a cherché à fournir à ses membres des informations et des moyens pour sensibiliser des employeurs, pour qui les difficultés de s'absenter du travailler le samedi se posent. Pour toutes ces raisons, l'Église adventiste du septième jour au Portugal a suivi, avec intérêt et dans l’attente, deux cas spécifiques dans lesquels cette question a été soulevée. Il s’agissait de de savoir si un employé adventiste est en droit de suspendre son travail durant le jour de repos hebdomadaire, à savoir le samedi, pour des raisons religieuses, en exerçant une activité professionnelle selon le principe du roulement. Après avoir suivi la procédure normale au travers des différents niveaux des tribunaux portugais, les deux cas furent présentés à la Cour constitutionnelle du Portugal. Dans les deux requêtes, il a été jugé que l’article en question, doit être interprété dans le sens plus large, où ils comprennent également le travail effectué dans le cadre des roulements, ainsi que de ré-

voquer les décisions précédentes défavorables à ces deux employés adventistes et être reformulés. Les cas en question, continueront en attendant que les tribunaux compétents se prononcent à nouveau, mais cette fois, en tenant compte de cette interprétation. L’Union portugaise des adventistes du septième jour, accueille cette décision avec satisfaction, non seulement par le résultat favorable pour les personnes concernées, mais aussi pour leur contribution à l'approfondissement de la notion et la pratique de la liberté religieuse, à laquelle la loi 16/2001 a tant contribué dans notre pays et de reconnaitre pour cela la contribution et les efforts des fonctionnaires, des autorités politiques et juridiques, en particulier la Cour constitutionnelle.

Sociologie

(RNS/Protestinter/BIA) - Dammarie-les-Lys, France

Washington, États-Unis – Quel genre de non-croyant êtes-vous ?

L’écrivain américain Dale McGowan décrit six types de personnes qui n’ont pas la foi en Dieu, dans son dernier ouvrage publié au début du mois d’août. De l’universitaire athée à l’agnostique spirituel, chacun perçoit différemment les religions. « Dans la foi et dans le doute : comment les croyants et les non-croyants peuvent-ils créer des mariages solides et des familles aimantes », cet ouvrage de Dale McGowan propose des solutions et des conseils pour faire face à la pression du mariage, au quotidien ou encore à sa belle famille. Selon l’auteur américain, si tous les croyants en une religion ne sont pas d’accord sur chaque sujet, il en va de même pour les non-croyants. S’appuyant sur une étude de l’Université du Tennessee de 2013, Dale McGowan identifie, dans son dernier livre, six types d’athées et d’agnostiques différents :

L’universitaire

Les activités intellectuelles telles que la lecture, la discussion et les débats représentent l’image que l’universitaire athée a de lui-même. Ces athées préfèrent s’associer avec des personnes qui partagent leur approche intellectuelle du monde. Peu importe, si leurs opinions sont différentes, du moment qu’ils sont cultivés. Ils apprécient engager la conversation, à la fois sur internet et en se rencontrant, abordant des thèmes d’intérêts communs, tels le scepticisme et la libre pensée. Les universitaires constituent 37,6% des non-croyants ayant participé à l’étude de l’Université du Tennessee.

Le militant

Ces personnes veulent changer le monde. Ils ne se posent pas seulement quelques questions liées à l’athéisme, ils s’y intéressent vraiment. Les militants sont engagés dans la lutte pour les droits civils (y compris le féminisme et les droits des LGBT), les problèmes environnementaux, les droits des animaux et d’autres questions sociales importantes. Ils représentent 23% des personnes qui ont participé à la recherche.

Le chercheur agnostique

Les chercheurs agnostiques reconnaissent qu’il est difficile d’établir des théories solides sur les croyances


BIA - N° 384 - Septembre 2014 - 8

métaphysiques. Ils considèrent l’ouverture d’esprit comme une qualité importante. Les chercheurs agnostiques reconnaissent les limites de la connaissance et de l’expérience humaines et embrassent l’incertitude. Certains d’entre eux regrettent, néanmoins, de ne pas être croyants. Par exemple, face aux connexions sociales et émotionnelles que peut apporter la foi, tout comme face à la famille et aux amis. Par ailleurs, quelques chercheurs agnostiques continuent de se décrire comme religieux ou spirituels même s’ils ne croient pas en Dieu. Ils constituent 7,6% des personnes interrogées.

L’antithéiste

L’antithéiste n’est pas seulement non-croyant, mais il est activement, diamétralement et catégoriquement opposé aux croyances religieuses et aux influences qu’elles ont sur le monde. Selon les chercheurs de l’Université du Tennessee, l’antithéiste « affirme de façon proactive et agressive son point de vue ». Selon lui, l’idéologie religieuse est aussi dangereuse que l’ignorance qui nuit à la dignité humaine et au bien-être. Ce type d’athée tend à voir les individus associés aux religions comme « rétrogrades et socialement préjudiciables ». La plupart des idées marquantes et les mieux connues de l’athéisme moderne, y compris celles de Christopher Hitchens, se rapportent à l’antithéisme. Les antithéistes représentent 14,8% des participants.

Le non-théiste ou « apathéiste »

Ce sont des personnes qui ne croient pas en Dieu mais qui ne se soucient pas non plus des croyances religieuses, des organisations athées ou des débats entre les deux. Comme le montre l’enquête, « ils ne croient tout simplement pas et leur absence de foi symbolise une absence de toute religion sous n’importe quelle forme dans leur esprit ». C’est le plus petit groupe de l’étude. Il englobe 4,4% des participants.

L’athée ou agnostique spirituel

Ce groupe ne croit pas en Dieu ou à l’au-delà, mais il adhère à des rituels ou à des traditions associées aux religions. Par exemple, ces personnes s’intéressent aux pratiques des religions orientales, comme le yoga ou la méditation, mais elles trouvent aussi de la beauté et du sens dans les traditions de leur propre culture ou de leur famille. Bien qu’ils soit parfois considérés comme « spirituels mais pas religieux », les athées et agnostiques spirituels démentent leur adhésion au surnaturel ou aux croyances spirituelles. Ils représentent 12,5% des sujets qui ont participé à la recherche.

Commission paritaire 1111 G 88583 Dépôt légal N° 79 – CAB – 019 Préfecture de Seine-et-Marne

(Protestinter/BIA) - Dammarie-les-Lys, France

Floride, États-Unis - Les athées ne peuvent plus prononcer de prière avant les assemblées d’organes publics dans le comté de Brevard, en Floride.

Les cinq membres du gouvernement du comté de Brevard, en Floride, ont décidé à l’unanimité, mercredi 20 août, d’interdire aux organisations athées de dire une prière ou une invocation devant leurs assemblées, au début de chacune de leurs séances, un groupe religieux invité prononce une prière. Ces membres du gouvernement ont aussi choisi de confiner les interventions des non-croyants à la rubrique « commentaires publics » de leurs assemblées. Dans une lettre à David Williamson, le fondateur de la Communauté des libres penseurs en Floride centrale, les membres du gouvernement ont écrit : « La prière relève de la partie cérémonielle des réunions du comté. Elle demande à la plus Haute Autorité de guider le gouvernement et cette Autorité Suprême existe réellement pour une partie substantielle des membres ». Ces nouvelles dispositions prises par les cinq membres du gouvernement défient délibérément la décision de la Cour suprême dans l’affaire opposant la Ville de Greece à New York, à Susan Galloway. La plaignante Susan Galloway affirmait que les prières avant les assemblées politiques violaient le Premier amendement de la Constitution américaine qui interdit l’établissement d’une religion nationale par le Congrès ou la préférence d’une religion à une autre ou encore d’une religion plutôt que de l’athéisme. Lors de cette affaire, la cour avait statué que les prières avant les assemblées d’organes publics ne violaient pas le Premier amendement tant qu’elles n’étaient pas spécifiquement chrétiennes. Réagissant à cette décision, la Communauté des libres penseurs en Floride centrale a écrit sur son site internet que bien qu’elle n’était pas partisane des prières et des invocations avant les réunions publiques, elle souhaitait y participer afin d’évaluer la sincérité de la Ville de Greece. Selon son site web, le groupe a déjà planifié de dire des prières dans cinq lieux de Floride, lors des assemblées d’organes publics.

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