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Mensuel • 40 année • n° 437 – Juin 2019
Sommaire Nouvelles des Églises adventistes 2
Weiterstadt, Allemagne – ADRA Allemagne fait en sorte d’aider les enfants dans le monde entier.
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Dammarie-les-Lys, France – ADRA France a inauguré ses nouveaux locaux.
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Maryland, États-Unis – ADRA prend position pour la Journée mondiale des réfugiés.
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Washington D.C., États-Unis – L’aumônier adventiste du sénat américain honoré pour sa défense de la liberté religieuse.
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Karachi, Pakistan – Le président de l’Église adventiste partage des conseils bibliques avec un ministre pakistanais.
Liberté religieuse
Service de presse adventiste BP 100 30, avenue Émile-Zola 77193 Dammarie-les-Lys, Cedex, France
Rédaction Tél. : 01 64 79 87 00 Fax : 01 64 79 87 19 bia@adventiste.org Les communiqués peuvent être reproduits avec mention de la source : BIA-ANN
www.actualites.adventistes.org
Directeur de publication
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Washington D.C., États-Unis – Ce que chaque église devrait savoir pour prévenir les crimes de haine et la violence ciblée.
Pedro TORRES
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Nigéria – Des dizaines de chrétiens tués ou enlevés.
Pedro TORRES
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Algérie – Un chrétien condamné pour « exercice de culte non musulman et sans autorisation. »
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Monde – Le monde arabe se détourne de la religion.
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Montpellier, France – Les droits de l’homme, 70 ans et après ?
Rédaction Correspondants Karine ELOIDIN Jeroen TUINSTRA Rickson NOBRE Corrado COZZI
Mise en page Pedro TORRES
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Nouvelles des Églises adventistes (AR / BIA) – Weiterstadt, Allemagne – ADRA Allemagne fait en sorte d’aider les enfants dans le monde entier Le film vous affecte au plus profond de vous-même. Il montre des enfants vivant dans des zones de guerre et dans la pauvreté. Des garçons qui manipulent des armes et transportent des pierres qu’ils peuvent à peine porter. Des filles d’à peine dix ans qui sont mariées de force. Partout où la pauvreté et la misère sont présentes, ce sont les enfants qui souffrent le plus. L’organisation humanitaire ADRA, dont le siège allemand se trouve à Weiterstadt, veut s’attaquer à ces problèmes avec des projets et des campagnes. Dans le cadre d’une campagne mondiale, ADRA a l’intention, entre autres choses, de distribuer des affiches à Weiterstadt et dans la région environnante. Le film présentant les scènes déprimantes sur la situation des enfants fait également partie de la campagne. ADRA considère cela comme un élément clé pour parvenir à un monde meilleur. L’importance de l’éducation ne peut être surestimée. L’éducation demeure un levier important pour sortir les gens de la pauvreté. « C’est un droit humain et donc un droit des enfants, » a déclaré Christian Molke, directeur général et porte-parole d’ADRA Allemagne. « Si toutes les filles terminaient leurs études secondaires, il y aurait moins de grossesses précoces, une mortalité infantile plus faible, moins de mariages d’enfants et des revenus plus élevés pour les femmes n’ayant pas fait d’études, » a expliqué Christian Molke. Pour permettre à tous les enfants du monde d’avoir accès à l’éducation, il faut construire des écoles dans les zones sinistrées et dans les pays en développement. Chaque enfant. Partout. À l’École. C’est le nom de l’actuelle campagne que l’organisation d’ADRA à travers le monde a déjà lancée dans de nombreux pays de son réseau mondial pour attirer l’attention sur ce besoin. ADRA se préoccupe également de la formation professionnelle et des soins après une catastrophe. L’organisation construit actuellement douze établissements d’enseignement en Somalie, dans le cadre d’un projet en cours. ADRA, qui est représenté dans 140 pays à travers le monde, est également engagé dans des projets éducatifs en Albanie, en Thaïlande, en Serbie et en Éthiopie. Aucun compte pour recevoir des dons n’apparaît sur les affiches de la campagne. « Mais la campagne n’a-t-elle pas pour objectif d’aider à construire des écoles ? » a demandé Christian Molke. « Nos projets sont également financés par des dons, c’est vrai. Mais nous voulons d’abord provoquer une prise de
conscience au sujet des problèmes. Ce n’est que lorsque les gens ici réaliseront à quel point ils sont privilégiés et quelle est la réalité de la misère dans le monde, et qu’ils comprendront que nous avons beaucoup d’avantages ici et des opportunités d’aider, ce n’est qu’à ce moment que le monde deviendra un endroit meilleur. » Pour ADRA, un monde meilleur commence dans l’esprit. « C’est notre mission et notre long marathon, que nous acceptons volontiers, » a déclaré Christian Molke. ADRA Allemagne a reçu plus de 24 millions d’euros en 2018. La principale source de financement était le Bureau Fédéral Allemand des Affaires Étrangères qui a contribué à hauteur de 8,7 millions d’euros, suivi de près par Europe Aid, le bureau de coopération de la Commission Européenne. Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/2Osx2s3
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(ADRA France / BIA) – Dammarie-les-Lys, France – ADRA France a inauguré ses nouveaux locaux SA l’occasion du week-end ADRA, qui s’est déroulé les 14, 15 et 16 juin et s’est achevé avec l’assemblée générale, l’association ADRA France a inauguré ses nouveaux locaux en présence notamment des représentants de ses partenaires, du Maire de Dammarie-les-Lys, ainsi que des délégués des antennes locales. C’est dans un ancien bâtiment de 200 m2, transformé en espace moderne et fonctionnel que le siège d’ADRA France a nouvellement élu domicile. Initialement lieu qui abritait le « Moteur » d’alimentation de l’ancienne imprimerie « Vie et Santé », éditeur de livres et de journaux depuis 1922, les nouveaux locaux correspondent aux défis auxquels l’association doit faire face, et à sa volonté d’accomplir sa mission en respectant l’engagement pris envers les personnes qui comptent sur elle, sans distinction d’appartenance ethnique, politique ou religieuse. Chaque jour, ADRA France se donne la mission de faire tomber les barrières de l’indifférence afin de favoriser la solidarité au sein de notre pays, de nourrir ceux qui ont faim, de donner à boire à ceux qui ont soif, de vêtir ceux qui ont froid et de tendre la main à ceux qui en ont vraiment besoin. Les antennes locales constituent depuis dix ans un réel moteur pour le fonctionnement d’ADRA France. Le nouveau bâtiment administratif affiche un visage qui reflète mieux les exigences et l’implication dans le travail humanitaire et social motivé par les 3 besoins de l’Humanité : Justice, Compassion, Amour. Le bâtiment étant concédé pour une durée de 30 ans, des travaux importants de réhabilitation ont été réalisés pour optimiser son usage, et le travail du siège ADRA. L’équipe dispose à présent d’un bâtiment administratif réparti sur deux niveaux. Le
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rez-de-chaussée, composé de bureaux dont un open-space, est entièrement construit aux normes pour faciliter l’accès aux personnes à mobilité réduite ; l’étage, dédié au stockage des documents d’archives et de matériels de travail, comprend aussi 2 petites chambres pour des stagiaires ponctuels, et une cuisine ouverte où les employés peuvent se restaurer. Le ruban des nouveaux locaux d’ADRA France a été officiellement coupé, 2 fois. Parmi les partenaires accueillis le matin du vendredi 14 mai, ont compté la Fondation du Protestantisme, la Fédération d’Entraide Protestante et SCAPNOR. Des représentants de l’Union ainsi que des fédérations étaient aussi au rendez-vous et c’est Monsieur Gilles Battail, Maire de Dammarie-les-Lys, qui a coupé le ruban. Dans la soirée du lendemain, le Président d’ADRA France, Monsieur Ruben de Abreu, a d’un coup de ciseaux ouvert l’accès des bureaux aux 80 représentants des antennes locales présents au week-end ADRA. La soirée s’est achevée avec un concert d’excellente qualité, offert gracieusement par les groupes musicaux Psalmody Quartet et CLA Corporation, suivi par un pot de l’amitié. Les personnes présentes ont eu l’opportunité de visiter le Food truck ADRA mis à disposition des antennes en Ile-de-France et permettant la distribution de plats chauds et de sandwichs dans la région. Pour rappel, c’est par le travail des antennes locale qu’ADRA France, habilitée au niveau national à la distribution alimentaire, a distribué plus de 92 tonnes de nourriture au cours de l’année 2018. ADRA agit auprès des plus démunis en France, mais aussi au niveau international avec en cours des projets d’éducation à Madagascar, de santé au Cameroun et de moyens de subsistance en République Démocratique du Congo. Bien que hors des locaux, une 3ème « inauguration » le dimanche 16 juin mérite d’être mentionné : c’est la première séance de soins qui a eu lieu dans le centre la Halte La Chapelle prêté par la Mairie de Paris dans le cadre du partenariat AMALF-ADRA Santé. L’AMALF, Association Médicale Adventiste de Langue Française, lance un appel urgent aux professionnels du milieu médical et paramédical pour apporter des soins de première nécessité aux migrants demandeurs d’asile durant le mois d’août. Les personnes intéressées peuvent nous contacter via communications@adra.fr ou au 01 64 79 31 50. Un grand merci de la part de toute l’équipe d’ADRA France et des Administrateurs à toutes les personnes présentes à cet événement, à celles qui soutiennent nos actions, aux bénévoles et aux groupes musicaux qui ont animé la soirée. A bientôt dans les nouveaux locaux à Dammarie-les-Lys et sur notre site web : ADRA.fr Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/2QmRAEU
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(ADRA Int.) – Maryland, États-Unis – ADRA prend position pour la Journée mondiale des réfugiés Le 20 juin, c’est la Journée mondiale des réfugiés, et l’Agence de développement et de secours adventiste (ADRA) se joindra aux Nations Unies et au reste du monde pour commémorer la force, le courage et la persévérance de millions de réfugiés et pour montrer son soutien aux familles et aux personnes forcées de fuir la persécution ou la guerre. ADRA demeure engagée à soutenir et à protéger, dans une quarantaine de pays, les réfugiés et les autres hommes, femmes et enfants déplacés en leur offrant notamment de la nourriture, un refuge, de l’eau potable, des produits d’hygiène et du soutien psychologique. ADRA croit que les réfugiés ont le droit de vivre sans la honte de l’ostracisme ou les chaînes de la persécution et la guerre. C’est pourquoi elle continue de faire ce qu’elle fait de mieux : servir les gens dans le besoin. Pour avoir une plus grande influence, ADRA cherche non seulement à être les mains et les pieds de Jésus, mais aussi à être une voix pour ceux qui ont été déplacés de chez eux, oubliés, renvoyés et même rejetés. Avec le travail de ses 131 bureaux et de l’Église adventiste, ADRA concentre ses efforts sur la conscientisation de l’importance de l’éducation des jeunes, particulièrement les enfants et les jeunes réfugiés. QUATRE MILLIONS D’ENFANTS RÉFUGIÉS D’après l’Institut statistique de l’UNESCO, quatre millions d’enfants et de jeunes réfugiés ne vont pas à l’école. De plus, les enfants réfugiés ont cinq fois plus de chances de ne pas aller à l’école que les enfants non réfugiés. Ces chiffres stupéfiants suffisent pour faire de l’éducation des enfants réfugiés et déplacés une priorité qui nécessite toute notre attention. Le rapport indique également que si la guerre, le déplacement et l’effondrement économique devaient continuer, ces enfants et ces jeunes seraient privés d’années d’éducation, anéantissant toutes leurs chances de réussite future. Si des enfants et des jeunes avaient la chance de lire, de raisonner, de réfléchir et d’atteindre leur plein potentiel, imaginez combien de communautés bénéficieraient de leur service à cause du simple fait qu’ils sont allés à l’école. L’école aide également les enfants réfugiés à s’intégrer à leur société d’accueil, leur donnant la chance d’apprendre la langue, de se faire de nouveaux amis et, plus tard, d’obtenir les qualifications et les compétences requises pour être autonomes, développer leur assurance, prendre conscience de la valeur qu’ils ont en tant qu’êtres humains et contribuer à leur communauté locale ainsi qu’à leur pays d’adoption.
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Voilà pourquoi il est plus important que jamais de montrer l’exemple décrit dans Matthieu 25 qui consiste à être au service des autres, que ces autres soient réfugiés ou qu’ils soient différents de nous en matière de classe sociale, de sexe, d’ethnicité ou même de niveau de santé. ADRA a donc décidé d’être la voix de Jésus pour le changement afin que tous puissent vivre comme Dieu l’a toujours entendu. ADRA promet de parler haut et fort au nom des enfants qui manque d’accès à l’éducation et de rassembler du soutien pour les enfants déplacés ainsi que tous les enfants du monde afin qu’ils aient accès à l’éducation et qu’ils aient les moyens d’aller à l’école. Les générations futures ne devraient jamais être privées de la chance de réaliser leur potentiel et d’aspirer à l’excellence scolaire. Par l’éducation, les enfants et les jeunes vivant en camp de réfugiés peuvent sortir du cycle de la pauvreté et vivre dans un monde ou les taux de mortalité infantile et la malnutrition vont décroissant. Ils peuvent aussi vivre dans des pays dépourvus de guerre et où les écoles sont établies, les enseignants sont compétents et l’environnement d’apprentissage est sécuritaire. Les populations éduquées peuvent contribuer considérablement à la réduction des risques de conflits ainsi qu’à la prospérité sociale. Nous désirons être le changement dont le monde a besoin, mais cet objectif, ADRA ne pourra l’atteindre seule. UN MILLION DE SIGNATURES ADRA a le besoin urgent d’un million de signatures pour envoyer le message clair aux dirigeants mondiaux que l’éducation pour tous, sans exception, est importante pour de nombreuses raisons et que des mesures doivent être prises pour assurer la réalisation du slogan EVERY CHILD. EVERYWHERE. IN SCHOOL (« CHAQUE ENFANT. PARTOUT. À L’ÉCOLE »). Vous pouvez signer la pétition et ainsi envoyer un message sans équivoque que les enfants réfugiés et tous les enfants sont importants, qu’ils méritent l’avenir brillant que seule la puissance transformatrice de l’éducation peut leur offrir. ADRA est en quête d’un million de signatures d’ici juin 2020. Ensuite, elle présentera la pétition à UNICEF et à d’autres dirigeants mondiaux dans un appel à l’action pour voir CHAQUE ENFANT. PARTOUT. À L’ÉCOLE. Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/374xGnP
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(BIA) – Washington D.C., États-Unis – L’aumônier adventiste du sénat américain honoré pour sa défense de la liberté religieuse D Barry C. Black, 62ème aumônier du sénat américain et pasteur adventiste, a été nommé récipiendaire de la Médaille Canterbury de Becket pour 2019 en reconnaissance de son action
promouvant la défense de la liberté religieuse pour les personnes de toutes confessions. La Médaille Canterbury, la plus haute distinction décernée par Becket, honore un individu qui a fait preuve de courage et d’engagement dans la défense de la liberté religieuse aux États-Unis et dans le monde entier. En perpétuant une tradition qui remonte au premier Congrès Continental en 1774, l’aumônier Barry Black, a été honoré pour avoir utilisé sa position comme l’avaient demandé les pères fondateurs – avec courage et foi en la démocratie. Le cabinet Becket a remis à Barry Black la Médaille Canterbury 2019 lors de son gala annuel qui s’est déroulé à New York le jeudi 23 mai 2019. L’aumônier Barry C. Black est aumônier du Sénat depuis 2003. Premier aumônier adventiste du septième jour afro-américain du sénat, il est le conseiller spirituel de non seulement 100 des plus puissants législateurs du pays, mais également des membres de leurs personnels et de leurs familles – un total combiné de plus de 7000 personnes. Chaque matin, alors qu’il ouvre le sénat avec une prière, Barry Black donne un discours pour la journée dans l’une des plus hautes chambres de la nation, établissant ainsi le ton spirituel pour le pays. Dans son hommage à Barry Black, l’évangéliste Alveda King a déclaré : « Certains voudraient séparer l’âme d’un individu de ses actes. L’aumônerie et l’aumônier Barry Black peuvent être un rempart contre cette séparation excessive. Puisse l’aumônier Barry Black suivre les traces du Christ, tout en cherchant à défendre les droits de l’homme et les droits civiques, tout comme l’ont fait des leaders comme mon oncle, Martin Luther King jr. Que Dieu bénisse l’aumônier Barry Black alors qu’il cherche à promouvoir une conscience bien développée au Sénat. » Avant de servir à Capitol Hill, le contre-amiral à la retraite Barry C. Black a servi dans la marine américaine pendant plus de 27 ans, terminant sa carrière en tant que chef des aumôniers de la marine. Connu avec affection comme celui qui porte son fameux nœud papillon au Sénat, Barry Black est un guide spirituel recherché et une source de paroles encourageantes sur la foi et l’unité. Parmi ses livres publiés sur ces thèmes, il y a La Bénédiction de l’Adversité (The Blessing of Adversity), Rien à Craindre (Nothing to Fear), Faites Entendre Votre Voix au Ciel (Make Your Voice Heard in Heaven), et son autobiographie relatant la façon dont il a surmonté l’adversité au niveau personnel, Du Quartier à la Colline (From the Hood to the Hill). « Peu de leaders spirituels sont aussi doués que l’aumônier Barry Black lorsqu’il s’agit de mener un ministère courageux et bienveillant dans un environnement religieux pluraliste, » a dit Mark Rienzi, président de Becket. « Pendant près de deux décennies, notre pays a bénéficié de son action en tant qu’aumônier, et cette année, nous le remercions humblement pour son travail en faveur de la défense de la liberté religieuse. »
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La Médaille de Canterbury tire son nom de l’une des confrontations les plus dramatiques de l’histoire en matière de liberté religieuse, qui s’est produite entre l’Archevêque de Canterbury, Thomas A-Becket, d’où le nom du cabinet juridique, et le roi Henri II d’Angleterre. Le gala annuel de Canterbury honore le récipiendaire de la distinction lors d’un programme officiel à l’Hôtel Pierre à New York auquel assistent les plus éminents leaders religieux et défenseurs de la liberté religieuse dans le monde. Parmi les anciens récipiendaires de la médaille, on retrouve Elie Wiesel, lauréat du Prix Nobel de la Paix et survivant de l’Holocauste; Le poète cubain et ancien prisonnier politique Armando Valladares; Chevalier suprême des Chevaliers de Colomb, Carl Anderson, Eric Metaxas, auteur de bestsellers selon le classement du New York Times et animateur de radio; Mary Ann Glendon, la professeure de droit titulaire de la chaire Learned Hand à Harvard; le Rabbin Orthodoxe de la plus ancienne congrégation juive des États-Unis, le Rabbin Dr. Meir Soloveichik; et le Premier Conseiller de la Première Présidence de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, Dallin H. Oaks. Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/350AfW4
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(Mision Adventiste / BIA) – Karachi, Pakistan – Le président de l’Église adventiste partage des conseils bibliques avec un ministre pakistanais Le président de l’Église adventiste du septième jour, Ted N. C. Wilson, a prié et a partagé des conseils bibliques avec un dirigeant pakistanais influent alors même qu’il encourageait aussi les membres d’église à faire briller leur lumière au Pakistan. Ted Wilson, qui effectuait sa première visite au Pakistan, ainsi qu’une délégation qui l’accompagnait, ont été chaleureusement accueillis le 9 juin 2019 par le leader de la province pakistanaise du Sindh, dans la somptueuse résidence du ministre en chef à Karachi, la plus grande ville et aussi la capitale commerciale du pays. Pasteur Wilson a remercié le ministre en chef Syed Murad Ali Shah pour la liberté religieuse que les autorités accordent aux personnes de toute confession, et il a mis l’accent sur les efforts déployés par l’Église adventiste pour contribuer à faire avancer la société et soulager la souffrance grâce à l’Agence Adventiste de Développement et de Secours, à l’Hôpital Adventiste de Karachi et au Séminaire Université adventiste du Pakistan. « Nous voulons apporter une aide d’une manière ou d’une autre alors que nous suivons l’exemple du ministère du Christ, » a dit Ted Wilson. « J’espère, Votre Excellence, que les adventistes – bien que nous soyons peu nombreux par rapport à la population en général – sont les meilleurs citoyens possibles, » a ajouté pasteur Wilson en souriant. « Si ce n’est pas le cas, dites-le-moi. »
Diplômé de l’Université de Stanford, dans l’État américain de Californie, Syed Murad Ali Shah, a souri et a dit qu’il connaissait bien l’Hôpital Adventiste de Karachi, doté de 138 lits, et établi en 1947. L’Église adventiste compte environ 13000 membres au Pakistan, un pays de 204 millions d’habitants. Partager des Conseils sur le Leadership Ted Wilson a demandé à Murad Shah s’il pouvait partager des conseils bibliques sur le leadership. Avec le consentement du ministre en chef, il a récité de mémoire, Michée 6:8 en disant : « Et ce que l’Éternel demande de toi, C’est que tu pratiques la justice, Que tu aimes la miséricorde, Et que tu marches humblement avec ton Dieu. » « Votre Excellence, je voudrais vous recommander cela, » a dit Ted Wilson. « Merci beaucoup, » a répondu Murad Shah, avec un large sourire. Invitant d’un signe un assistant à lui apporter son aide, Murad Ali Shah a posé un foulard Ajrak sur les épaules de Ted Wilson et a placé une toque Sindhi sur sa tête. Le foulard et la toque font partie des vêtements traditionnels du peuple Sindh dans la province du Sindh et sont remis aux invités d’honneur. Murad Ali Shah a également donné des écharpes et des toques aux personnes qui accompagnaient pasteur Ted Wilson lors de sa visite, notamment son épouse Nancy, Samuel Saw, président de la Division de l’Asie-Pacifique Sud, dont le territoire comprend le Pakistan ; Le secrétaire adjoint de l’Église adventiste mondiale, Claude Richli ; et Michael Ditta, président de l’Église adventiste au Pakistan. Ted Wilson a remis au ministre en chef plusieurs présents, notamment des gâteaux et un tapis enroulé. « Le tapis peut représenter un lieu de prière pour demander à Dieu de vous aider à marcher humblement avec lui, » a dit doucement Ted Wilson, en ajoutant : « Inshallah, » le mot arabe signifiant « si Dieu le veut. » « Inshallah, » a dit Murad Ali Shah. Une Invitation à Prier Alors que la rencontre de 15 minutes s’achevait, Ted Wilson a proposé de prier pour Murad Ali Shah et pour son travail. Ali Shah a immédiatement accepté et demandé une prière spéciale pour la province de Sindh, qu’il dirige depuis 2016. Il s’agit de l’une des quatre provinces du Pakistan. La prière de clôture a attiré l’attention du principal journal pakistanais, Dawn, qui a publié un reportage de 12 paragraphes sur la rencontre du 10 juin. « Le président de l’église a également prié pour la prospérité et le développement du Pakistan, en particulier de la province du Sindh et de sa population, » a précisé le journal. La télévision nationale a également fait état de la rencontre.
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Ted Wilson est arrivé au Pakistan le 7 juin pour une visite de quatre jours destinée à encourager les membres d’église à Karachi ; à Lahore, où se trouve le siège de l’Union du Pakistan ; et au Séminaire Université Adventiste du Pakistan, qui a été fondé en 1920 et compte 400 étudiants. L’université, l’une des 15 écoles gérées par l’église au Pakistan, se trouve environ à 100 km à l’est de Lahore. Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/377mFlN
Liberté religieuse (Adventist Review) – Washington D.C., ÉtatsUnis – Ce que chaque église devrait savoir pour prévenir les crimes de haine et la violence ciblée Il est impossible de prédire chaque crime haineux à motivation religieuse ou tout acte de violence ciblé, mais des outils sont disponibles pour que les églises locales puissent les prévenir, disent d’une même voix les experts du Département Américain de la Justice et du Bureau Fédéral d’Investigation (FBI). Leur évaluation intervenait dans le cadre d’une session éducative destinée à des dizaines de défenseurs de la liberté religieuse adventistes du septième jour au Bureau Hart du Sénat à Washington, D.C. le 20 mai 2019. Lors de la séance d’ouverture, Eric Treene, conseil spécial pour la discrimination religieuse appartenant à la Division des Droits Civiques du Département de la Justice des États-Unis, a passé en revue les principales lois adoptées par le gouvernement américain et le rapport qu’ont ces lois avec la liberté religieuse depuis les Lois sur les Droits Civiques de 1964. Elles incluent le Fair Housing Act (« le droit de s’associer avec des personnes d’une autre race ou d’une autre religion dans un logement ») et la Loi sur la Prévention des Incendies Criminels visant les Églises, qui couvre tous les dommages intentionnels causés à des biens religieux. « La question est : que peuvent faire les lieux de culte pour réduire les risques ? » a demandé Eric Treene. « Il est important d’éduquer [les dirigeants religieux], mais aussi de partager les opportunités éducatives qu’ils peuvent utiliser au niveau local. » Eric Treene, dont le travail est d’aider à poursuivre les auteurs de crimes haineux sur fond religieux, a expliqué que même si ce type d’événements semble avoir augmenté aux États-Unis ces derniers temps, le nombre de condamnations est également en augmentation. Menaces envers les entités religieuses Dans le cadre de la même discussion, Eric Treene a discuté des menaces qui pèsent sur les entités religieuses et de la manière dont la législation nationale cherche à maintenir l’équilibre entre liberté d’expression et protection contre la malveillance.
« D’après la Constitution américaine, personne ne peut être puni pour ses croyances abstraites et pour l’expression de telles croyances, » a-t-il expliqué. « Et personne ne peut être puni parce qu’il défend pacifiquement l’avancement ou la mise en place de telles croyances, ou qu’il est membre d’un groupe qui adopte, exprime ou défend ces croyances. » Eric Treene a souligné que pour avoir affaire aux forces de l’ordre, il faut que la menace constitue « une communication grave de l’intention de commettre un acte de violence illégale. » « Cela n’inclut pas les blagues faites sincèrement, les expressions de colère ou les hyperboles politiques, » a-t-il dit. Que devrait-on faire si une église ou une entité religieuse reçoit une menace ? « Appelez le 911 pour commencer, » a dit Eric Treene. Et ensuite, « contactez un avocat. » Il a souligné que le fait de prendre des mesures proactives permet beaucoup quand il s’agit de gérer une menace. « N’attendez pas que quelque chose arrive pour faire la connaissance de vos forces de l’ordre locales, » a dit Eric Treene. « Quand rien ne se passe, c’est le moment de nouer une relation. » Églises et violence ciblée Atténuer les problèmes avant qu’il ne se passe quoi que ce soit est essentiel, selon André Simmons, agent spécial de contrôle du FBI. Andre Simmons, qui travaille dans l’Unité d’Analyse Comportementale du FBI, a déclaré qu’il y a des choses concrètes que les églises peuvent faire pour prévenir les épisodes de violence ciblée (impliquant généralement un tireur actif). Traiter les problèmes avant qu’il ne se passe quoi que ce soit est essentiel, selon André Simmons, agent spécial de contrôle du FBI. Andre Simmons, qui travaille dans l’Unité d’Analyse Comportementale du FBI, a déclaré qu’il y a des choses concrètes que les églises peuvent faire pour prévenir les épisodes de violence ciblée. Andre Simmons, qui en 13 ans est intervenu dans 10 incidents impliquant des tireurs actifs, a expliqué que, contrairement à ce que décrivent parfois les médias, les tireurs actifs suivent un long processus qui les fait passer du simple grief à une attaque menée à son terme. « La violence ciblée n’est pas une violence émotionnelle ou instantanée ; il ne s’agit pas de quelqu’un qui craque, » a-t-il expliqué. « Elle est généralement basée sur la peur, la frustration et la quête de notoriété en attaquant des populations très vulnérables et sympathiques, y compris des fidèles dans des lieux de culte, ce qui peut être une cible très souhaitable. » Andre Simmons a expliqué que même si chacun d’entre nous a des griefs dans la vie, pour les gens qui ont de faibles capacités à faire face à certaines situations, les griefs « finissent par dominer leurs pensées jusqu’à ce qu’ils en soient saturés. »
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« Des études montrent que durant l’année qui précède l’attaque, les tireurs actifs étaient généralement confrontés à de multiples facteurs de stress, chacun d’entre eux a affiché entre quatre et cinq comportements préoccupants, » a déclaré Andre Simmons. Malheureusement, a ajouté Andre Simmons, des études ont également montré que, lorsqu’un comportement préoccupant était observé, l’une des réactions les plus courantes des personnes en contact avec la personne concernée était de ne rien faire. Mais tout le monde, y compris les églises locales, peut faire mieux, a-t-il insisté. Églises proactives Que peuvent faire les églises locales pour prévenir une attaque de violence ciblée ? Selon les agents du FBI, Steven B. Bennett et John P. Skillestad, il faut commencer par reconnaître que nous vivons dans un monde où ces choses peuvent arriver. « N’ayez pas un état d’esprit qui vous amène à penser : ‘cela ne se produira jamais ici,’ » a déclaré John Skillestad, « parce que cela pourrait arriver. » Dans le même temps, les agents ont conseillé aux églises locales d’agir de manière proactive. « Ne laissez pas quelqu’un d’autre vous dicter votre plan de survie, » a déclaré John Skillestad aux dirigeants adventistes. « Les églises devraient avoir un plan, et ce plan devrait être flexible. » Parmi les nombreuses suggestions pratiques, il a expliqué comment se cacher, bloquer les entrées, quand et comment appeler les forces de l’ordre. Il a également donné des conseils sur la manière de donner des soins et de prendre des mesures si nécessaire pour aider les autres personnes en détresse ou blessées. Les églises locales devraient également utiliser les ressources déjà disponibles, y compris le Service des Relations Communautaires du Département Américain de la Justice, ont indiqué les agents. Ce bureau organise régulièrement des programmes pour aider les communautés à prévenir les crimes motivés par la haine et à y faire face, à protéger les lieux de culte grâce à l’éducation et au dialogue, et à réduire les risques lors d’événements publics. C’est quelque chose qui pourrait aider les églises adventistes locales non seulement à se protéger, mais également à se rapprocher de leurs voisins et amis pour travailler en vue de créer un environnement plus sûr, ont déclaré les dirigeants. « L’éducation et le dialogue peuvent contribuer dans une large mesure à prévenir les actes de haine et de violence, » ont-ils déclaré. Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/35442xd
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(Evangeliques.info) – Nigéria – Des dizaines de chrétiens tués ou enlevés
Au Nigéria, de nouvelles attaques contre des chrétiens ont fait des dizaines de victimes, indiquent diverses sources relayées par Evangelical Focus. Le 26 mai, à Jos (Etat du Plateau), des hommes armés suspectés d'être des Peuls (Fulani) musulmans ont ôté la vie à plusieurs chrétiens qui rentraient de l'Eglise. Dans un communiqué de presse, le Révérend Luke Shehu, de l'Association des pasteurs indigènes et autochtones d'Arewa (ACIPA) a précisé que trente chrétiens avaient été tués et vingt maisons incendiées. Et ceci, malgré l'intervention des forces de sécurité. Selon le Révérend, ces attaques sont le fait de milices musulmanes de l'ethnie Fulani et font partie du projet de « fulanisation et islamisation » du Nigéria. Pour le Révérend Shehu, le décrêt du président Muhammad Buhari révoquant toutes les licences d'armes à feu à compter du 1 er juin est considéré comme un statagème pour maintenir les chrétiens et les tribus minoritaires désarmées face aux milices Fulani. Par ailleurs, dans l'Etat de Kaduna, une chorale d'Eglise a été prise pour cible et dix-sept personnes kidnappées dans la nuit du 18 mai. « Alors que nous étions dans l'Eglise, un groupe d'éleveurs Fulani de plus de vingt personnes a encerclé le bâtiment et commencé à tirer », a raconté un membre de la chorale à Morning Star News. Le 23 mai, le président du conseil de l'Eglise du district de Zaria a confirmé que les hommes armés avaient enlevé le pasteur Zachariya Ido, sa fille et quinze autres membres. La même nuit du 18 mai, dans la région de Rigasa, un homme a été tué et deux autres enlevés dans une Eglise baptiste. Au Nigéria, les chrétiens (majoritaires au sud) représentent 51,3% de la population, tandis que les musulmans (majoritaires au nord) 45%. Ce pays d'Afrique est classé au 12ème rang de l'index mondial de persécution de Portes Ouvertes. Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/33Q38Ex
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(Evangeliques.info / El Watan) – Algérie – Un chrétien condamné pour « exercice de culte non musulman et sans autorisation » Un jeune chrétien algérien de la ville d’Akbou en Petite Kabylie a été condamné le 20 juin à 50 000 dinars d’amende (environ 370 € / 410 CHF) pour « exercice de culte non musulman et sans autorisation ». Le procureur avait requis une peine deux ans de prison ferme, rapporte le quotidien El Watan. Selon le journal algérien, le jeune homme, membre de l’Eglise « Ville de refuge », rattachée à l’Eglise protestante d’Algérie (EPA), avait installé un chapiteau pour accueillir le culte du dimanche, après la mise sous scellé de l’église en octobre 2018 par la gendarmerie. Cela lui avait valu d’être convoqué par le juge au mois de mai.
N° 437 – Juin 2019 - 7
Pour Sofiane Ikken, avocat et militant des droits de l’homme, « ce système d’autorisation est juste un moyen de pression pour mieux contrôler ces religieux ». Selon lui, « ce sont les autorités qui poussent ces chrétiens à entrer dans la clandestinité avant de les convoquer en justice », en refusant systématiquement d’ériger des lieux de culte non musulmans. L’EPA avait condamné la fermeture « abusive » de l’église d’Akbou Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/2q6XpM0
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(Evangeliques.info / The Guardian) – Monde – Le monde arabe se détourne de la religion La confiance dans les chefs religieux s’est effondrée ces dernières années dans dix pays du monde arabe et les Territoires palestiniens, révèle une étude menée auprès de plus de 25 000 personnes par BBC News Arabic et le Arab Barometer, un réseau de recherche de l'Université de Princeton aux Etats-Unis. L’enquête met en évidence la nette augmentation de la proportion de personnes se décrivant comme « non religieuses » dans les pays sondés - Algérie, Égypte, Irak, Jordanie, Liban, Libye, Maroc, Territoires palestiniens, Soudan, Tunisie et Yémen. Ce chiffre est passé de 11% en 2012-2014 à 18% cette année, rapporte le Guardian. Dans le même temps, la confiance envers les chefs religieux a diminué partout sauf au Yémen. L’étude révèle que la confiance dans les mouvements islamistes, tels que le Hamas, le Hezbollah et les Frères musulmans, est encore inférieure à celle des chefs religieux. L’étude s’intéresse également aux migrations, à la santé mentale, aux rapports avec les Etats-Unis, aux droits des femmes, et aux LGBT. Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/2Kr23vb
----Commission paritaire Dépôt légal
(AIDLR / BIA) – Montpellier, France – Les droits de l’homme, 70 ans et après ? Le 15 juin 2019, au Temple EPUF de Maguelone à Montpellier, la Fraternité protestante et évangélique a organisé une journée spéciale intitulée « Les droits de l’homme : 70 ans et après ? Un engagement plus que jamais urgent ! » Les protestants de Montpellier (Eglise protestante unie, évangéliques, baptistes, Eglise du Nazaréen, Eglise adventiste etc.) se sont retrouvés dès 9h30 le matin pour un moment de partage. 5 associations étaient présentes : L’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), l’association Portes ouvertes, La Cimade, l’association Aide à l’Eglise en détresse, l’association internationale pour la défense de la liberté religieuse (AIDLR). Durand un temps de table ronde les associations ont pu se présenter, expliquer leurs actions et indiquer les liens entre l’engagement de foi et leur action pour les Droits humains. Des stands venaient compléter cette information. L’AIDLR a pu ainsi distribuer une bonne centaine de numéros de la revue Conscience et Liberté. L’après-midi, Madame Christine Lazerge , qui a été députée, vice-présidente de l’Assemblée Nationale mais qui a présidé aussi, jusqu’en décembre dernier, la Commission nationale consultative des Droits de l’homme, a tenu une conférence dont les deux axes de force ont été la nécessaire vigilance des acteurs engagés, dans un contexte de « retrait de la notion des droits de l’homme » et l’indispensable exigence de la fraternité, que le Conseil Constitutionnel a érigé en principe constitutionnel il y a peu de temps. Tous les protagonistes de cette journée se sont quittés avec la ferme intention, non seulement de poursuivre les actions de leur association respective mais aussi de collaborer sur d’autres projets communs. Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/2XfDUg6
1111 G 88583 N° 79 – CAB – 019 Préfecture de Seine-et-Marne
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