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Mensuel • 40 année • n° 441 – Octobre 2019
Sommaire Nouvelles des Églises adventistes 2 République démocratique du Congo – Ebola : ADRA s’occupe des enfants mal nourris.
9 Californie, États-Unis – Première greffe de cellules souches réalisée à l’Hôpital pour Enfants de LLU.
2 Maryland, États-Unis – Le département (service) de la famille fête 100 ans.
10 Nebraska, États-Unis – Les Services de documentation chrétienne pour les non-voyants à la portée de tous.
3 Allemagne – ADRA Allemagne vient en aide aux enfants. 4 Maryland, États-Unis – Le président de l’Union adventiste du Burundi, Lamec Barishinga, a été arrêté. 5 Paris, France – La Fédération Adventiste du Nord de la France a célébré son 50 anniversaire. 5 Maryland, États-Unis – Le Comité exécutif de l’Église adventiste mondiale examine la déclaration sur l’avortement. 7 Bosnie-Herzégovine – Adventistes à Bosnie-Herzégovine travaillent pour la convivialité. 7 Maryland, États-Unis – Les adventistes, l’argent et la santé, selon Forbes. 9 Maryland, États-Unis – Campagne mondiale : « Chaque enfant. Partout. À l’école. »
11 St. Croix, Îles Vierges américaines – Fusillade à les îles Vierges : des adventistes apportent leur aide.
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11 Gland, Suisse – Nouveau directeur général de la clinique La Lignière.
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12 Norvège – L’école adventiste la meilleure en Norvège.
Pedro TORRES
12 Maryland, États-Unis – Jonathan Duffy, président d’ADRA International, démissionne. 12 Brest, Biélorussie – Nouveau centre de santé adventiste en Biélorussie. 13 Yemen – 11 millions d’enfants touchés par la malnutrition. 13 Michigan, États-Unis – Sommet pour d’identifier et de mettre fin à la maltraitance.
Liberté religieuse 15
Chine – Les étudiants africains empêchés de pratiquer leur religion en Chine.
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Chine – Le calvaire des Ouïghours qui retournent dans le Xinjiang.
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Paris, France – FPF : Situation préoccupante des chrétiens en Algérie.
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Algérie – Les chrétiens manifestent après la fermeture de trois églises.
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France – Une proposition de loi vise à imposer la neutralité religieuse aux parents d’élèves lors de sorties scolaires.
Dès Novembre 2019 le BiA-ANN aura une version hebdomadaire numérique par e-mail. https://actualites.adventistes.org
Directeur de publication Rédaction Pedro TORRES
Correspondants Karine ELOIDIN Jeroen TUINSTRA Rickson NOBRE Corrado COZZI
Mise en page Pedro TORRES IMPORTANT : Depuis Janvier 2019 le BIA n’est disponible qu’en format numérique (PDF) et complètement GRATUIT.
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Nouvelles des Églises adventistes
zones de soins de santé de Katwa, de Butembo, de Beni, de Mabalako, et d’Oicha, dans la province du Nord Kivu.
(ADRA Int. / BIA) – République démocratique du Congo – Ebola : ADRA s’occupe des enfants mal nourris
« Le principal objectif de cette intervention d’urgence consiste à réduire le risque de malnutrition chez les enfants âgés de 26 mois et moins, et chez les femmes enceintes et celles qui allaitent affectées par le virus Ebola », a dit Mario Oliveira.
En République démocratique du Congo, l’agence adventiste apporte son soutien humanitaire L’Agence de développement et de secours adventiste (ADRA), la branche humanitaire de l’Église adventiste, œuvre en République démocratique du Congo (RDC) depuis 1984. Pendant ce temps, l’équipe a réagi au virus Ebola, lequel a frappé le pays à 10 reprises. L’éclosion la plus récente, qui a débuté en août 2018, serait la plus longue et la seconde plus grande épidémie à frapper le pays jusqu’ici. ADRA a apporté son soutien en fournissant de l’eau potable, des installations sanitaires, et des instructions sur les meilleures pratiques en matière d’hygiène. Les plus vulnérables de la population – les femmes et les enfants – font face à des besoins extrêmes pendant l’épidémie. Vue d’ensemble de la crise L’Organisation mondiale de la santé (OMS) – une agence des Nations Unies qui se préoccupe de la santé publique internationale – a récemment annoncé dans une déclaration officielle que la maladie d’Ebola en RDC est devenue une urgence sanitaire mondiale. Depuis l’éclosion actuelle commencée en 2018, plus de 1 700 décès ont été confirmés, plus de 2 500 personnes ont été infectées, et 17 000 personnes pouvant avoir été en contact avec le virus sont sous surveillance. Les vaccins, selon l’OMS, aident à minimiser la propagation de la maladie ou l’exposition à la maladie, mais en raison d’un conflit en cours et de la résistance de la collectivité, en partie à cause de la pauvreté, d’une information erronée, des pratiques culturelles, et de la marginalisation, il a été difficile pour les ouvriers de première ligne de la contenir. Ebola et intervention d’ADRA ADRA compte des succursales dans 17 provinces de la RDC – dont six au Nord Kivu et en Ituri. En partenariat avec d’autres organismes humanitaires et autorités locales, elle travaille à la mise en œuvre d’un programme « Vivres contre travail » pour aider les collectivités les plus affectées par l’épidémie. Mario Oliveira, directeur de l’Intervention d’urgence pour ADRA : « Notre première priorité consiste à travailler avec les dirigeants de la collectivité pour qu’ils nous aident à gagner la confiance des collectivités et à collaborer avec elles. Nous voulons jeter différents ponts en matière de soins pour pouvoir offrir de l’aide humanitaire. » ADRA a développé un programme de nutrition pour les enfants de l’UNICEF pour travailler dans les
Le projet, selon ADRA RDC, inclut également l’établissement de stations d’allaitement maternel dans les centres de traitement et les centres de santé pour les enfants de 2 ans et moins. L’initiative inclut aussi l’achat d’articles nécessaires à l’allaitement ; la formation d’assistants psychosociaux et d’assistants en nutrition – y compris le personnel d’ADRA, en intervention d’urgence en nutrition chez les bébés et les jeunes enfants ; et la formation d’infirmières licenciées pour qu’elles transmettent les instructions pour contrôler l’infection, ainsi que les méthodes de prévention. Jusqu’ici, ADRA a atteint plus de 170 000 bénéficiaires par la prévention et par des activités de mobilisation communautaire. Il faut travailler davantage pour maîtriser le virus, croit Mario Oliveira. « L’épidémie d’Ebola sera finalement maîtrisée, mais, nous l’espérons, avant d’aller de pire en pire et de se répandre au-delà des frontières », a-t-il conclu. Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/35mY62L
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(Adventist Review / BIA) – Maryland, États-Unis – Le département (service) de la famille fête 100 ans. Le 8 octobre dernier, le département du ministère de la Famille (MF) de l’Église adventiste a eu cent ans. Et lors d’une célébration spéciale durant le Conseil annuel de l’Église à Silver Spring, dans l’État américain du Maryland, le 14 octobre, ses dirigeants ont renouvelé leur engagement à « solidifier les familles, leur inspirer l’espoir et mener les coulpes, les familles et les personnes à la guérison par l’amour abondant et la grâce salvatrice de Jésus Christ. » « Le ministère de la Famille est axé sur les gens en relation et vise à aider les familles de Dieu à développer leur amour et à vivre en harmonie, a dit Elaine Oliver, codirectrice du MF avec son mari, Willie. Évangélique de nature, le ministère de la Famille doit être actif à même l’église locale », a-telle ajouté. « Nous utilisons des outils pour aider les gens à communiquer de manière plus efficace, à approfondir leur engagement marital et à devenir de meilleurs parents », a ensuite dit son mari. Cent ans de croissance Nous avons parcouru un long chemin depuis que l’Église adventiste a compris l’importance de travailler dur pour soutenir les familles de l’Église.
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Les origines du MF remonteraient à une conversation qu’a eue Arthur Spalding avec Ellen G. White, cofondatrice de l’Église, en 1913, deux ans avant sa mort. « Je veux vous parler de l’importance du travail à faire pour les parents de l’Église, aurait dit Sœur White à M. Spalding, car il est à la base de tout. Il constitue notre travail le plus essentiel en tant que peuple et nous n’avons pas même commencé à l’effleurer. » Six ans plus tard, en 1919, le comité de la Conférence générale a mis sur pied la Home Commission, dont les premiers directeurs étaient Arthur Spalding et sa femme Maud. Rapidement, les Spalding ont commencé à concevoir de la documentation pour l’éducation de toute la famille. Et ils ont dirigé la Commission jusqu’en 1941.
soutenir et solidifier de leur mieux leur famille et celles des autres. » Dans sa prière de clôture à la fin de la célébration, le pasteur Wilson a rappelé que Dieu a établi la famille dès le commencement. « Nous prions que le grand héritage que nous avons reçu en Éden se poursuive jusqu’à l’éternité. Et nous prions que chacun de nous puisse recevoir ce message comme s’il lui avait été adressé personnellement afin d’encourager, soutenir et diriger… nos enfants et petits-enfants, car nous contribuons ainsi à former leur caractère pour le ciel. » Le pasteur Wilson a ensuite conclu avec un souhait : Que chacun de nous s’implique dans le ministère de la Famille. » Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/2Xwn9xy
Célébration centenaire et remise de prix Le MF a organisé toute une année d’activités et d’événements spéciaux pour marquer ce centenaire et ils encouragent les églises locales à y participer. Il y aura notamment deux semaines réservées à la famille lors desquelles on suggère d’honorer, dans chaque église, un couple, une personne ou une famille qui a fait beaucoup pour le développement de familles saines et solides. Les dirigeants ont également encouragé le bon usage des ressources, comme les prédications et les ateliers spécialement préparés pour l’année centenaire ainsi que le livre des Oliver, Hope for Today’s Families et le livre-thème de 2020, Making Disciples: Reaching Families for Jesus, téléchargeable gratuitement. Lors de la célébration du 14 octobre, les dirigeants du MF ont également présenté à Karen et à Ron Flowers le médaillon Arthur et Maud Spalding pour un service d’une vie. Les Flowers ont travaillé avec le MF pendant plus de trente ans, dont douze comme directeurs. D’après Willie Oliver, le prix leur a été décerné « pour leur dévouement envers le ministère de la Famille et pour avoir été les mentors d’autres dirigeants dans le domaine ». Bien d’accord, le président de l’Église adventiste s’est exprimé ainsi : « Ce prix est une reconnaissance du grand service que vous avez rendu au ministère de la Famille et qui se poursuit par la grâce de Dieu. » Un caractère pour le ciel Dans une conversation suivant leur présentation au Conseil annuel, les Oliver ont dit que le mot clé dans leur département était la croissance. « Nous voulons que les personnes apprennent et mettent en pratique de nouvelles compétences de résolution de conflits et qu’elles grandissent au sein de la famille que Dieu a choisie pour elles, a dit Willie Oliver. Dans nos ateliers, nous formons les membres et les dirigeants à se sentir plus compétents et à
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(Adventist World) – Allemagne – ADRA Allemagne vient en aide aux enfants Dans un film qui fait frémir, on aperçoit des enfants vivant dans des zones de guerre et dans la pauvreté ; des garçons manier des armes et transporter à grand-peine des pierres ; des filles qui n’ont même pas 10 ans contraintes de se marier… Partout où il y a pauvreté et misère, ce sont les enfants qui en souffrent le plus. L’Agence de développement et de secours adventiste (ADRA) en Allemagne, dont le siège se trouve à Weiterstadt, veut contrer ces problèmes par le biais de divers projets et campagnes. Entre autres choses, ADRA mettra en évidence une campagne mondiale récemment annoncée au niveau local en distribuant des posters à Weiterstadt et dans les environs. Le film, avec ses scènes déprimantes sur le sort tragique des enfants, fait partie de la campagne. Selon ADRA, il s’agit d’un moyen clé pour un monde meilleur. À cet égard, l’importance de l’éducation ne peut être surestimée. L’éducation demeure un outil important pour arracher les gens à la pauvreté. « C’est là un droit de l’homme, et par conséquent, un droit des enfants », a dit Christian Molke, directeur général et attaché de presse d’ADRA Allemagne. Christian Molke : « Si toutes les filles obtenaient leur diplôme d’études secondaires, il y aurait moins de grossesses précoces, moins de mortalité infantile, moins de mariages d’enfants, et des revenus plus élevés que chez les femmes sans éducation. » Pour que chaque enfant dans le monde ait accès à l’éducation, il faut construire des écoles dans les zones sinistrées et dans les pays en développement. La campagne actuelle d’ADRA à l’échelle mondiale, intitulée « Chaque enfant. Partout. À l’école », a déjà été lancée dans de nombreux pays de son réseau
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mondial pour attirer l’attention sur ce besoin. (Signez la pétition en ligne https://inschool.adra.org/petition). ADRA se préoccupe aussi de la formation professionnelle et des soins après une catastrophe. En Somalie seulement, ADRA construit actuellement 12 institutions éducatives dans le cadre d’un projet en cours. ADRA, présente dans 140 pays dans le monde, est aussi engagée dans des projets éducatifs en Albanie, en Thaïlande, en Serbie, et en Éthiopie. Sur les posters de la campagne, on n’aperçoit aucun lien pour faire des dons. « Mais la campagne n’estelle pas censée aider à construire des écoles ? a demandé Christian Molke. Nos projets sont aussi financés par des dons ! Mais nous visons d’abord à créer une sensibilisation aux problèmes. Lorsque les gens se rendront compte à quel point ils sont bien nantis, qu’ils constateront toute la misère dans le monde, et qu’ils com- prendront qu’ici, nos avantages et les occasions d’aider ne manquent pas, c’est seulement alors que le monde deviendra un monde meilleur. » À ADRA, c’est dans notre tête que commence un monde meilleur. « C’est là notre mission et notre long marathon que nous acceptons volontiers », a ajouté Christian Molke. ADRA Allemagne a reçu plus de 24 millions d’euros en 2018. La plus importante source de financement est venue du ministère fédéral allemand des Affaires étrangères avec 8,7 millions d’euros. Il a été suivi de près par Europe Aid et par le Bureau du développement et de la coopération de la Commission européenne. Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/2OmJzNl
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(DIA / BIA) – Maryland, États-Unis – Le président de l’Union adventiste du Burundi, Lamec Barishinga, a été arrêté Note de la rédaction : Selon la Division de l’Afrique du Centre-Est (ECD), ce matin, 24 octobre, le président de l’Union du Burundi, Lamec Barishinga, a été arrêté alors qu’il se rendait aux rencontres de fin d’année de l’ECD à Nairobi, au Kenya. Ci-dessous, une lettre du président de l’Église adventiste du septième jour au niveau mondial, Ted N.C. Wilson, adressée à l’Église adventiste au Burundi. Chers frères et sœurs adventistes du septième jour au Burundi, Salutations au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Les vidéos et images des souffrances d’adventistes du septième jour victimes de brutalités policières, qui circulent sur les réseaux sociaux à la vue de tous, ont touché nos cœurs. Nous sommes conscients de l’intimidation, de la persécution, de l’emprisonnement de membres, de la maltraitance et de la violence que vous subissez. Tout cela est maintenant bien documenté. Ces difficultés
témoignent également de votre fidélité envers Dieu et envers son église légitime au Burundi. La vue horrible d’une femme traînée et battue sur le sol d’une église a suscité l’indignation. Les êtres humains créés à l’image de Dieu et les citoyens loyaux du Burundi ne devraient jamais être traités comme vous l’avez été, et comme en témoigne ce qui circule maintenant sur les réseaux sociaux. Cela est certainement en dessous de la dignité des individus créés à l’image de Dieu. Nous voudrions de tout cœur vous assurer de nos prières, de notre solidarité et de notre soutien. Lors de notre récent Concile Annuel du Comité Exécutif de la Conférence Générale des Adventistes du septième jour, qui s’est tenu à Silver Spring, dans le Maryland, au siège de l’église mondiale, des dirigeants d’église venus de nombreux pays à travers le monde ont prié pour pasteur Lamec Barishinga, président de l’Union des Adventistes du Septième Jour du Burundi et pour l’équipe de dirigeants légitimes et pour les membres d’église du Burundi confiés aux soins et à la direction spirituelle du pasteur Barishinga. Nous comprenons mieux maintenant ce que vous vivez. Comme Jésus, notre Seigneur, nous a demandé de le faire, nous voulons aussi vous encourager à demeurer fidèles à Dieu et à son église. Jésus a promis : « … je suis avec vous tous les jours… » (Matthieu 28:20). Jésus a également dit à son église de Smyrne : « Je connais tes œuvres, ta tribulation… » (Apoc. 2:9) A travers ce message spécial que je vous adresse, je lance un appel à l’Église adventiste du septième jour dans le monde entier pour qu’elle prie pour vous, afin que Dieu touche le cœur de ceux qui vous infligent douleur et souffrance. Puissent leurs cœurs être changés. Puissent-ils rejoindre la communauté chrétienne spirituelle des artisans de paix bénis par notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ. Sachez que votre fidélité spirituelle est devenue un exemple pour les membres adventistes du septième jour du monde entier. Par la puissance du SaintEsprit, maintenez votre foi forte dans le Seigneur. Gardez votre vive espérance dans la proche seconde venue de notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ. Continuez de prier pour que l’amour de Dieu touche le cœur de ceux qui vous infligent douleur et souffrance, afin qu’ils soient sous le contrôle du Saint-Esprit et non d’un autre esprit. Soyez encouragés du fait que, au milieu des épreuves que vous traversez, notre Seigneur, JésusChrist, vous donnera la couronne de victoire qu’il a promise à tous ceux qui vaincront par sa puissance. Quel Dieu merveilleux nous servons ! Il nous accompagnera jusqu’au triomphe final de sa Parole et de son royaume. Soyez complètement encouragés par la puissance de Dieu dans vos vies. Nous sommes vraiment reconnaissants pour vous et votre puissant témoignage pour Dieu. Nous pouvons dire ensemble : « Maranatha » – « Viens Seigneur Jésus. »
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Avec mes salutations chrétiennes et les prières de votre famille adventiste du septième jour dans le monde entier, Ted N C Wilson – Président – Conférence Générale des adventistes du septième jour – Silver Spring, Maryland, États-Unis. Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/2NUQIpb
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(BIA) – Paris, France – La Fédération Adventiste du Nord de la France a célébré son 50 anniversaire « Ma vie fédérale » a eu lieu à l’église adventiste du septième jour de Bagnolet le dimanche 13 Octobre. À l’occasion de cette journée, la Fédération France Nord a échangé avec les responsables d’église ainsi que les pasteurs autour de la campagne Espérance 2020 qui débutera le 02 novembre 2019. Après une bienvenue du président et une méditation de Karl Johnson, l’assemblée a pu célébrer les 50 ans de la fédération en chanson et avec un gâteau illuminé. Des présents ont ensuite été distribués à l’assemblée par les pasteurs. Dans cadre de cet anniversaire, une rétrospective de l’histoire de la Fédération a été présentée par Olivier Maire. L’accent a notamment été mis sur l’histoire de deux adventistes du septième jour ayant sauvé des juifs lors de la seconde guerre mondiale. Un temps d’échange a par la suite eu lieu et les membres ont eu l’occasion d’échanger en groupe et de donner leurs opinions ainsi que leurs recommandations concernant l’action de la fédération. Les formulaires remplis par les groupes de travail lui permettront d’être plus à l’écoute et de co-construire avec les membres. Après la pause déjeuner, l’évangélisation fut le sujet des discussions de l’après-midi. Le concept d’Espérance 2020 est une campagne d’évangélisation qui transforme chaque membre en disciple actif. Tous les membres d’église recevront un carnet de bord qui les accompagnera tout au long de la campagne d’Espérance 2020. Dans le carnet, ils trouveront, entre autres, des versets à méditer chaque jour ainsi que des défis à réaliser chaque semaine. L’objectif de ces défis est de permettre à tous de réaliser des actes de bonté au quotidien envers leur conjoint, leur famille ainsi que leur entourage. Chaque défi aura trois niveaux de difficulté (facile, moyen et audacieux) pour permettre à chacun de réaliser le challenge qui lui convient le mieux. En plus du carnet de bord, les membres disposeront d’une application mobile, disponible à partir du début du mois de novembre 2019. L’application FFN, c’est le pendant digitale du Carnet de bord. On y retrouvera chaque jours les versets jour sous forme d’image ainsi qu’une médiation vidéo d’une minute associée au verset.
Les utilisateurs de téléphone portable trouveront également leur défi du jour sous forme de vidéo, ainsi que les leçons de l’école du sabbat, les actualités et les événements de la fédération. De plus, les utilisateurs auront également la possibilité d’utiliser une messagerie interne au sein de l’application qui leur permettra de communiquer avec tous les utilisateurs ayant installé l’application et créé un profil. Au cours de la journée, les nouveaux venus au sein de la Fédération ont été présentés. À savoir les pasteurs Giovane Bonotto et Emilian Dospinescu, ainsi que Ruth Etienne, la nouvelle chargée de communication. Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/2Xphjh8
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(ANN / BIA) – Maryland, États-Unis – Le Comité exécutif de l’Église adventiste mondiale examine la déclaration sur l’avortement Les membres du principal organe décisionnel de l’Église adventiste du septième jour ont examiné pendant deux jours cette semaine une proposition de Déclaration sur la Vision Biblique de la Vie IntraUtérine et ses Implications pour l’Avortement. Le document a été publié en septembre suite à une longue période d’études et de discussions entre théologiens adventistes, experts médicaux, administrateurs d’établissements de santé, éthiciens et administrateurs de l’Église. Un article précédent décrivait le processus suivi par divers comités et entités administratives dans l’élaboration de l’esquisse de la déclaration. Un groupe de travail de 26 personnes, dont sept femmes, a été chargé par le Comité Administratif de la Conférence Générale (ADCOM) en septembre de « préparer une ébauche de déclaration unifiée qui sera clairement basée sur des principes bibliques qui soulignent le caractère sacré de la vie et reconnaitra les cas / anomalies exceptionnellement difficiles auxquels les femmes peuvent être confrontées, » selon le cahier des charges voté. Un type de document spécifique Les dirigeants d’église ont insisté sur le fait que le document examiné et finalement voté cette semaine est une Déclaration, et non un ensemble de recommandations pour les individus ou les organisations d’église. Selon la pratique de l’église, une Déclaration votée décrit la position officielle de l’Église adventiste du septième jour sur un sujet spécifique, tandis que les recommandations proposent une direction pour une application pratique sur un sujet spécifique. Aucune déclaration antérieure sur le caractère sacré de la vie intra-utérine n’avait été élaborée avant le document de cette semaine. Des recommandations sur l’avortement ont été publiées pour la dernière fois par la dénomination en 1992. Selon le président de l’Église adventiste mondiale, Ted N.C. Wilson, les recommandations de 1992 contenaient cependant «
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une approche beaucoup plus limitée en termes de vision globale de l’approche biblique de ce sujet important. » Ted Wilson a ensuite clarifié le rôle d’une déclaration votée dans la vie de l’église de 21 millions de membres. « Ceci est une Déclaration. Cela ne fait pas partie du Manuel d’Église. L’objectif n’est pas d’en faire une Déclaration à partir de laquelle les conseils d’administration et les membres d’église jugeront d’autres personnes. « S’adressant directement aux dirigeants d’église, il a ajouté : « Donnez des instructions à nos membres et encouragez-les à ne pas faire cela. C’est une déclaration biblique visant à informer non seulement le monde, mais aussi nous-mêmes, au sujet de la manière dont la Bible nous parle de la vie. » Remarques préliminaires « Comme vous le savez, [le sujet du caractère sacré de la vie intra-utérine] est une question très sensible, mais nous avons tout de même eu le privilège de l’étudier, » a déclaré Artur Stele, vice-président de l’Église adventiste, qui a présidé le comité de rédaction et supervisé le processus d’élaboration de l’ébauche de la déclaration. Artur Stele a décrit le processus d’élaboration du document proposé, une séquence qui a débuté avec le Comité d’Éthique de l’Institut de Recherche Biblique (BRI) et a été élargie pour inclure le Comité de Bioéthique de la Conférence Générale, le groupe de travail composé de 26 membres, des représentants de divers réseaux de santé adventistes et plusieurs comités administratifs de la Conférence Générale. Le processus a abouti à un total de 27 versions de l’ébauche, a fait remarquer Artur Stele. Peter Landless, un médecin qui sert en tant que directeur des ministères de la santé pour l’Église adventiste mondiale, a parlé de la crainte que la déclaration soit « une arme nucléaire contre les réseaux de santé adventistes, » précisant que « la réponse est ‘non.’ » Au cours de sa présentation, Peter Landless a également affiché un graphique indiquant le nombre total d’avortements pratiqués par des établissements de santé adventistes au cours de l’année écoulée. Les statistiques révèlent que le nombre est très faible, la plupart d’entre eux concernant des anomalies fœtales dramatiques qui rendraient la vie en dehors de l’utérus impossible. Tout en reconnaissant que « nous n’avons pas une histoire merveilleuse dans nos institutions de santé, » en matière d’avortement, Peter Landless a signalé une diminution spectaculaire du nombre d’avortements depuis le vote des Recommandations de 1992. « Cela devrait être clairement dit : l’objectif est de se rapprocher le plus possible de zéro avortement sans que cela ne remette en cause la sécurité. » Artur Stele a interrogé le directeur du BRI, Elias Brasil de Souza, sur l’importance du fait de ne pas inclure la déclaration sur l’avortement dans le Manuel d’Église. « Il n’a pas été préparé pour être
incorporé dans le Manuel d’Église ni même dans les Croyances Fondamentales, » a déclaré Elias de Souza. « Mais ce document donne une direction permettant à l’église de dire à ses membres, au monde entier, quelle est notre position sur cette question importante. » Elias Brasil De Souza a également souligné comment les membres d’église sont encouragés à utiliser la déclaration. « Nous ne devrions pas utiliser ce document comme une arme pour écarter les gens, » a-t-il déclaré. « Nous ne devrions pas l’utiliser pour punir les gens. C’est un document rédempteur. En lisant attentivement le document, vous constaterez qu’il est bienveillant et qu’il reconnaît les situations difficiles dans lesquelles se trouvent parfois les gens. Dans ce document, il y a une invitation pour nous à être pleins de compassion. » Artur Stele a précisé que davantage de protocoles et de processus pratiques seraient mis au point, un processus qui sera initialement dirigé par les dirigeants du ministère de la Santé de l’église mondiale, mais qui comprendra ensuite l’élaboration de recommandations pour les pasteurs et les congrégations. « Nous travaillerons de manière assidue et très attentive avec des individus du secteur bioéthique et des établissements hospitaliers, » a dit Dr Landless. « Nous devons, au moins d’ici à la nouvelle année, commencer à produire des processus et des protocoles significatifs qui seront utiles à ceux qui travaillent dans la froideur de la gestion de la santé. » Discussion depuis l’assistance Les discussions depuis l’assistance ont reflété la diversité de perspective sur le sujet. Doug Batchelor, conférencier et directeur de Amazing Facts Ministries, un ministère de soutien indépendant situé en Amérique du Nord, a été le premier à prendre la parole en faveur de la Déclaration. « Je loue Dieu parce que l’église aborde ce problème ; J’aurais souhaité que nous l’ayons fait plus tôt. La Bible enseigne que la vie humaine est un miracle, un cadeau de la création de Dieu et qu’elle commence à la conception. « Doug Batchelor a conclu : « Avoir une déclaration biblique claire sur l’avortement ne signifie pas que nous allons attaquer les personnes qui ne sont pas d’accord. » Richard Hart, président du Pôle Santé de l’Université de Loma Linda, une organisation médicale gérée par l’Université de Loma Linda, une institution de l’église, a déclaré : « J’apprécie le document pour la valeur qu’il accorde au caractère sacré de la vie. » Richard Hart, un médecin, a précisé que Loma Linda ne propose pas d’avortement facultatif et a décrit ensuite plusieurs problèmes médicaux critiques dans lesquels une interruption de grossesse peut être nécessaire. Il a souligné l’importance d’une formulation qui permettrait « au médecin et à la mère de prendre les décisions les plus sages » dans ces circonstances difficiles. D’autres délégués ont exprimé leurs préoccupations concernant l’omission de termes en rapport avec les
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situations de viol et d’inceste, qui étaient toutes deux mentionnées dans les recommandations de 1992.
nouvelle église de la ville a eu l’idée d’une initiative citoyenne avec l’aide des jeunes.
Jiri Moskala, doyen du Séminaire Théologique Adventiste du septième jour de l’Université d’Andrews, tout en appréciant que le document exprime le respect pour la vie et les principes bibliques, a également fait des suggestions permettant d’améliorer le texte. « Cette déclaration est étrangement silencieuse sur le problème le plus douloureux concernant l’avortement, à savoir le viol. J’espère que nous n’enverrons pas un faux signal à nos églises en omettant dans ce document le problème de la violence et du viol. Je pense que le viol devrait être inclus. »
« L’invasion d’amour »
« J’aime beaucoup le fait que cela soit vraiment centré sur la Bible, » a déclaré Kathy Proffitt, une déléguée nord-américaine qui s’est prononcée en faveur du document. “Jérémie 1:5 a été mentionné, Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, » a rappelé Kathy Proffitt en se référant à l’ébauche de déclaration. « Dieu possède et forme intentionnellement chaque enfant. » Le vote A la fin de la discussion lundi depuis l’assistance du Concile Annuel, Thomas Lemon, vice-président général et président de la séance de discussion, a remercié le groupe pour son ouverture et sa sincérité. Les délégués ont décidé par consensus de poursuivre la discussion mercredi matin, donnant le temps à un comité de rédaction d’incorporer certains des commentaires et des modifications rédactionnelles dans la Déclaration. Juste avant midi, mercredi, Artur Stele a lu les modifications apportées au document sur la base des commentaires et des suggestions des délégués. La Déclaration sur la Vision Biblique de la Vie IntraUtérine et ses Implications pour l’Avortement a été approuvée par une vaste majorité des délégués, un petit nombre seulement ayant voté « non » en raison de préoccupations concernant une formulation spécifique. Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/35cj8AL
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(TED / BIA) – Bosnie-Herzégovine – Adventistes à Bosnie-Herzégovine travaillent pour la convivialité. La guerre divise La guerre divise les gens, souvent pendant des années, même lorsque les conflits sont terminés et que la paix est revenue. La méfiance, les blessures et la douleur doivent être surmontées. Les jeunes adventistes de Bosnie-Herzégovine (BH) se voient comme parties prenantes du processus de rapprochement. Ainsi, s’étant rassemblés de partout au pays, ces bénévoles ont passé cinq jours à Jajce, une ville divisée selon de très précises frontières ethniques depuis le conflit balkanique. Bien que les autorités civiles aient mené des projets de réconciliation, il fallait faire plus. C’est pourquoi une
Intitulé « L’invasion d’amour », le projet est basé sur une hypothèse relative au contact humain, une théorie selon laquelle les gens sont plus enclins à passer par-dessus leurs différences s’ils travaillent à un but commun. Pour la deuxième année consécutive, la première semaine d’août 2019 a donc vu 25 bénévoles laver des voitures, repeindre des bancs, nettoyer certaines parties de la ville et donner des glaces et des fleurs, le tout gratuitement. En matière de santé, les jeunes adventistes ont offert aux résidents locaux des examens de leur tension artérielle et de leur glycémie. De plus, ils ont rendu visite aux policiers et aux organisations non gouvernementales (ONG) qui travaillent avec des groupes aux besoins particuliers. Puis, pour le dernier jour, ils ont organisé une marche pour la paix. D’après Božidar Mihajlović, président de la Fédération de la BH, « Nos efforts ont eu des effets très positifs dans la ville et des effets encore plus grands sur les bénévoles. » Une partie du financement de ce projet est venu du comité de mission de la Division transeuropéenne. « Je suis tellement heureux de voir des jeunes travailler ensemble pour avoir un réel impact sur leur communauté », a dit Daniel Duda, superviseur du travail dudit comité. Travailler ensembles Le soutien de la Division transeuropéenne s’explique en partie par la valeur d’avoir des jeunes, adventistes et autres, travailler ensemble à l’atteinte d’un objectif communautaire positif ainsi que d’encourager les citoyens de Jajce à être fiers de leur ville et de leur communauté, de promouvoir l’estime de soi et de faciliter le processus de réconciliation. La ville de Jajce est située au centre de la BH et compte environ 30 000 habitants. Ses dirigeants ont dit être impatients de revoir les jeunes bénévoles en 2020 pour poursuivre ce processus de croissance collective. Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/2NYqIcL
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(Adventist Review) – Maryland, États-Unis – Les adventistes, l’argent et la santé, selon Forbes L’une des revues d’affaires les plus réputées aux États-Unis a publié un article sur les adventistes du septième jour et leur relation avec la santé et l’argent. Le rapport présenté dans le magazine Forbes du 16 avril 2019 et intitulé How the Oldest People in America’s Blue Zone Make Their Money Last (« Comment les aînés de la “zone bleue” américaine font durer leur argent ») a été écrit par le contributeur Richard Eisenberg.
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L’auteur a visité Loma Linda, en Californie, l’une des « zones bleues », terme créé par l’auteur du National Geographic, Dan Buettner, pour désigner les « poches de longévité » du globe. Loma Linda est donc considérée comme étant l’une de ces poches, car un pourcentage considérable de ses résidents sont en santé et actifs passé 80 ou 90 ans, voire plus. Et, comme l’a reconnu l’article, bon nombre de ces personnes sont des adventistes du septième jour. Dans son article, M. Eisenberg parle de la façon dont les adventistes du septième jour mangent, travaillent, font de l’exercice et se gardent socialement actifs. De plus, en harmonie avec l’intérêt particulier du magazine Forbes pour les finances et l’investissement, il aborde la manière dont ce groupe épargne et dépense son argent, surtout lors de la retraite. Au-delà des choix alimentaires Sans surprise, l’article du Forbes mentionne que les adventistes du septième jour, qu’Eisenberg décrit comme étant « énergiques, joyeux et socialement actifs », « ne boivent généralement pas d’alcool et ne fument pas non plus ». Il écrit également qu’ils « sont nombreux à être végétaliens et qu’ils préfèrent les noix ». Mais l’auteur ne s’attarde pas à leurs choix alimentaires autant qu’à l’attention que portent beaucoup de ces résidents à l’exercice, aux loisirs et aux relations sociales. Il cite ainsi le directeur municipal de Loma Linda, Jarb Thaipejr : « La vitalité est une bonne façon de décrire les aînés de Loma Linda. Leur mentalité est différente… Plutôt que de penser à la compétition, ils se concentrent sur les aspects de communauté, de compassion et de collaboration. » Eisenberg cite également Michael Orlich, l’un des principaux chercheurs de ce qu’il a appelé « l’étude célèbre sur la santé des adventistes de l’Université de Loma Linda ». M. Orlich a fouillé les preuves scientifiques qui montrent une réduction des risques encourus par ces gens de développer notamment des maladies cardiovasculaires et de nombreux types de cancers. Ou, comme M. Orlich l’a expliqué à M. Eisenberg, les adventistes du septième jour semblent développer ces maladies beaucoup plus tard dans leur vie. Les adventistes du septième jour et l’argent Naturellement, l’article du Forbes a parlé de la relation des adventistes avec l’argent, surtout lors de leurs années de retraite. M. Eisenberg a mentionné qu’aux États-Unis, le manque d’argent avant de mourir a récemment été identifié comme la plus grande crainte des aînés.
adventistes. « L’argent que nous gagnons… ne nous appartient pas totalement : il y a 90 % pour nous ; le reste appartient à Dieu. Nous retournons toujours… une dîme de 10 %, qui se transforme probablement bien souvent en 20 %. » Eisenberg insiste également sur la sobriété des adventistes de Loma Linda, car ils ne dépensent aucun argent en cigarettes et en alcool. Ils évitent d’acheter de la viande et cultivent souvent leurs propres légumes. Enfin, ils mangent au restaurant avec modération. Là où la santé et l’argent se croisent L’article du Forbes établit un lien entre la santé et l’argent observé chez les adventistes de Loma Linda. Leur alimentation et leur vie active, y est-il expliqué, peuvent contribuer à leurs dépenses peu élevées en soins de santé. L’article souligne également le rôle des groupes d’étude de la Bible et des cercles d’amis présents chez les adventistes de Loma Linda, qui, selon M. Eisenberg, « aident à soulager les préoccupations financières ». « Les adventistes de Loma Linda sont plutôt joyeux et sociables, ce qui les aide à maîtriser leur niveau de stress ainsi que, conséquemment, leurs dépenses en soins de santé », a écrit M. Eisenberg. Il cite le résident Leland Juhl, âgé de 94 ans : « Le stress est assurément mortel ; mais avec la prière et le fait de tout remettre entre les mains de Dieu, nous sommes moins stressés. » Imiter les adventistes du septième jour Dans son texte élogieux, M. Eisenberg appelle ses lecteurs à noter et à mettre en pratique certaines des habitudes de vie saine et de gestion financière des adventistes du septième jour. Il insiste sur le fait que tout commence par l’attention que l’on porte à notre santé. Selon lui, cela peut non seulement nous épargner des milliers de dollars en soins de santé lors de nos années de retraite, mais aussi nous aider à mieux planifier nos finances. « Étant donné que les résidents de Loma Linda s’attendent à vivre longtemps, ils pensent à des façons de bien vivre et de ne pas manquer d’argent », a écrit M. Eisenberg. Il appelle également ses lecteurs à imiter l’ardeur des adventistes au travail comme moyen de se garder en forme, tant mentalement que physiquement. Bob Bass, un résident de Loma Linda de 86 ans, a dit ceci à M. Eisenberg : « En plus de la rémunération qui l’accompagne, le travail vous aide à demeurer mentalement alerte, ce qui est bon pour la santé. »
Les adventistes du septième jour de Loma Linda, a expliqué M. Eisenberg, ont généralement une approche différente. « Ils n’ont pas tendance à avoir peur de manquer d’argent… car ils ont pris soin de bien épargner et investir. »
Et cette ardeur au travail, toujours selon M. Eisenberg, est chaque semaine suivie d’un jour de repos bien mérité, car les adventistes cessent de travailler au coucher du soleil le vendredi jusqu’au coucher du soleil le samedi.
L’article cite aussi le pasteur à la retraite Dan Matthews, qui a expliqué à M. Eisenberg comment fonctionne le système de dîmes et d’offrandes des
Le souci de la santé est axé sur le maintien et l’agrandissement du réseau social, la planification consciencieuse des investissements et le fait de tirer
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un maximum des avantages gouvernementaux offerts aux aînés. Ces éléments, croit M. Eisenberg, peuvent grandement aider les gens à bien profiter de leur retraite. Voilà des éléments qui « pourraient aider les gens à faire durer leur argent n’importe où », a-t-il dit. Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/2QuRQ4s
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(ADRA Int. / BIA) – Maryland, États-Unis – Campagne mondiale : « Chaque enfant. Partout. À l’école. » Lors de son Conseil annuel 2019, l’Église adventiste du septième jour a annoncé, avec son organisme humanitaire international, l’Agence de développement et de secours adventiste (ADRA), une campagne mondiale : « Chaque enfant. Partout. À l’école. » D’après les dirigeants d’ADRA, cette campagne conjointe constitue un appel d’urgence aux dirigeants et aux membres du monde entier pour que tous les enfants, indépendamment de leur race, de leur âge, de leur nationalité, de leur sexe, de leur religion ou de leurs origines, aient droit à une scolarisation complète, l’éducation étant une reconnaissance de la valeur et du potentiel de chaque enfant. La campagne vise à amasser un million de signatures d’ici 2020 grâce aux efforts des membres en collaboration avec l’Église adventiste mondiale ainsi que le réseau et les bureaux d’ADRA présents dans plus de 130 pays. La pétition sera présentée lors de la 61e Session de la Conférence générale de l’Église adventiste du septième jour qui aura lieu à Indianapolis, dans l’État américain de l’Indiana. Elle incitera les dirigeants mondiaux à agir pour que les enfants de partout puissent recevoir une éducation de haute qualité.
Pour diffuser la campagne et amasser des signatures pour la pétition, l’Église adventiste et ADRA ont mis sur pied des technologies inclusives pour atteindre un public mondial, y compris une présence en ligne et l’utilisation de WhatsApp, une plateforme de messagerie basée sur les données. Pour signer la pétition sur WhatsApp, il faut d’abord télécharger l’application puis visiter ADRA.org/WhatsApp. La pétition est également accessible sur ADRA.org/InSchool. ADRA et l’Église adventiste du septième jour appuient depuis longtemps des enjeux relatifs à la justice sociale. Elles ont notamment travaillé avec des communautés religieuses pour défendre les réfugiés, les migrants et les personnes déplacées lors de la journée mondiale des réfugiés et du sabbat mondial des réfugiés. ADRA soutient également le programme enditnow, une campagne conduite par le département du ministère des Femmes de l’Église adventiste du septième jour qui effectue des pressions pour mettre un terme à la violence faite aux femmes et aux filles. « Ensemble, ADRA et l’Église adventiste du septième jour peuvent changer la vie d’enfants du monde entier. Nous voulons voir chaque enfant, partout, à l’école d’ici 2030, et cela commence par un million de signatures », a dit le pasteur Wilson. Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/2CPV4aX
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(Université de Loma Linda / BIA) – Californie, États-Unis – Première greffe de cellules souches réalisée à l’Hôpital pour Enfants de LLU
« En tant que famille chrétienne mondiale et adventistes du septième jour, nous devons unir nos efforts pour nous assurer que chaque enfant, partout, aille à l’école, qu’il complète son éducation et qu’il ait l’espoir d’un avenir meilleur », a dit Ted N. C. Wilson, président de l’Église adventiste du septième jour.
Des médecins de l’Hôpital pour Enfants de l’Université de Loma Linda ont récemment procédé pour la première fois dans l’institution, à une greffe de cellules souches chez une patiente atteinte de drépanocytose, la guérissant efficacement de cette maladie du sang qui est héréditaire. La réussite de la procédure donne un espoir et ouvre la porte à des soins accessibles aux personnes atteintes de la maladie dans la région proche de l’institution adventiste du septième jour à Loma Linda, en Californie, aux États-Unis, et dans les zones environnantes.
Une étude de l’UNESCO de 2018 a rapporté que, depuis 2012, le nombre d’enfants, d’adolescents et de jeunes privés d’éducation a peu diminué et qu’en 2016, plus de 262 millions d’enfants du monde entier n’allaient toujours pas à l’école.
Les médecins de l’Hôpital pour Enfants ont travaillé pendant près d’un an pour mettre en place un programme destiné à aider les patients en hématologie, en particulier ceux atteints d’hémophilie et de drépanocytose.
« Nous n’acceptons pas que 90 % des enfants handicapés n’aillent pas à l’école dans les pays en développement. Nous n’acceptons pas que les enfants réfugiés aient cinq fois plus de chances de ne pas aller à l’école que leurs pairs non réfugiés ni que 25 millions d’enfants en âge d’aller à l’école primaire ne soient jamais à l’école. Voilà pourquoi il est si important d’élever notre voix pour chacun de ces enfants privés d’éducation aujourd’hui », a expliqué Michael Kruger, président d’ADRA.
Akshat Jain, directeur du service d’hématologie et d’oncologie pédiatrique à l’Hôpital pour Enfants, s’est dit satisfait des résultats de la greffe et de ce que cela signifie pour les futurs patients atteints de drépanocytose. « Nous avons créé un programme efficace pour que les enfants et leurs familles atteints de cette maladie n’aient pas besoin de chercher un traitement ailleurs. Ils ont accès à ce traitement ici même dans la région, » a dit Akshat Jain.
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Cette procédure constituait également la première greffe haplo-identique réalisée par l’Hôpital pour Enfants, c’est-à-dire que les cellules souches données – par le père de la patiente – correspondaient à moitié au génome des cellules souches de la patiente et ont été modifiées par l’équipe de transplantation pour remplacer les cellules sanguines malades. La patiente, Valeria Vargas-Olmedo, âgée de 11 ans, était atteinte de drépanocytose depuis sa naissance. Sa famille a commencé à rechercher un traitement l’année dernière après qu’elle se soit retrouvée invalide, dans l’incapacité de poursuivre ses activités quotidiennes comme aller à l’école, monter dans une voiture ou même marcher. Les médecins ont indiqué qu’elle souffrait de douleur chronique débilitante, de perte osseuse et de nécrose osseuse. « Elle ne souffre plus de la maladie et peut se réintégrer dans le monde pour faire ce qu’une enfant de 11 ans devrait faire, » a dit Dr Akshat Jain. La drépanocytose provoque une pénurie de globules rouges et donc une insuffisance en oxygène dans le corps de l’individu. Cela peut entraîner une douleur chronique et d’autres complications graves, telles que des infections, un syndrome thoracique aigu et des accidents vasculaires cérébraux. Sans oxygène, tout organe interne a de fortes chances de mourir. Dr Jain a déclaré qu’en général on retrouvait la maladie dans des populations comme celles qui vivent autour de l’hôpital, en particulier au sein des populations hispaniques et afro-américaines. Dr Jain a indiqué que son équipe et lui traitaient environ 250 à 300 patients atteints de drépanocytose dans le cadre du programme global de drépanocytose de l’Hôpital pour Enfants – soit plus de patients que dans certains des plus grands programmes du même type sur la côte ouest américaine. Clara Olmedo, la mère de Valeria, a déclaré : « Tout d’abord, nous voulons remercier Dieu. Nous souhaitons également remercier Dr Jain et toute son équipe de transplantation. Enfin, merci au père de Valeria – il a fait tout ce qui était en son pouvoir pour lui sauver la vie et lui redonner la santé en devenant donneur. Ma fille est beaucoup plus en mouvement maintenant : elle a commencé à marcher, elle mange et prend du poids, et elle est heureuse. Petit à petit, elle retrouve une vie normale comme auparavant. La famille Vargas-Olmedo a encouragé d’autres familles qui luttent contre la drépanocytose. « Pour les parents qui reçoivent les nouvelles de cette greffe et qui font face à cette maladie, j’espère qu’ils seront encouragés et qu’ils réaliseront que l’Hôpital pour Enfants est un excellent hôpital, » a déclaré Clara Olmedo. « Il y a beaucoup de bons médecins, des professionnels et d’excellentes infirmières. Je les encourage à poser plus de questions sur cette procédure et sur notre expérience. Ils nous ont énormément aidés et nous leur faisons confiance. » Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/2OqD0cz
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(Christian Record Servicce / BIA) – Nebraska, États-Unis – Les Services de documentation chrétienne pour les non-voyants à la portée de tous Le ministère des « Services de documentation chrétienne pour les non-voyants » (Christian Record Services for the Blind – CRS en anglais) de l’Église adventiste du septième jour en Amérique du Nord a élargi l’accès à sa bibliothèque en ligne, ne se limitant plus qu’à la Division nord-américaine. Ses services comprennent plusieurs formats différents de lecture, dont la transmission audio, les textes en gros caractères et l’affichage braille dynamique. La bibliothèque est accessible aux membres vérifiés qui sont aveugles au sens de la loi, et ce par ordinateur, tablette et certains téléphones intelligents. Et c’est grâce à une collaboration avec les ministères auprès des personnes aux besoins particuliers de l’Église adventiste mondiale que cet élargissement est devenu réalité. Comme il est tout aussi important d’offrir cette bibliothèque spéciale au reste du monde, CRS offre aussi d’autres services, comme l’ont demandé les bureaux des divisions de l’Église adventiste. Ces options comprennent la possibilité pour les membres aveugles d’obtenir le Questionnaire de l’école du sabbat pour adultes en braille anglais unifié ou en audio (anglais et espagnol). Ces membres ont également la possibilité de s’abonner à des magazines en braille, en gros caractères et en audio. L’un de ces magazines est le Christian Record, le magazine chrétien en braille le plus ancien, publié par Christian Record depuis 1899. « Nous sommes ravis de collaborer avec Larry Evans, dirigeant des ministères auprès des personnes aux besoins particuliers de l’Église adventiste ainsi qu’avec les dirigeants des divisions de l’Église adventiste, car nous pouvons ainsi partager la Bienheureuse Espérance avec tous les non-voyants du monde », a exprimé Diane Thurber, présidente de CRS. Les services offerts aux divisions contribuent au développement et à la croissance du ministère auprès des gens aveugles du monde entier. Toutes ces ressources contractuelles sont offertes gratuitement aux personnes non voyantes. Les divisions peuvent demander des prix de gros pour les ressources comme des livres en gros caractères et en braille (avec la permission de leur région) ainsi que des Bibles et des Hymnes et louanges. Christian Record peut aussi faciliter la traduction de texte vers le braille dans certaines langues. Les prix varient selon le projet et l’accord de collaboration des divisions se renouvellera annuellement. Enfin, les questions sur les conditions de l’accord de collaboration d’une division doivent être adressées au dirigeant des ministères auprès des personnes aux besoins particuliers de ladite division.
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À propos de Christian Record Servicces, Inc. En 2019, Christian Record Services for the Blind a célébré 120 ans de ministère visant à « permettre aux personnes non voyantes de rejoindre leur communauté et d’accepter la Bienheureuse Espérance ». En offrant des ressources religieuses accessibles, CRS est une grande bénédiction dans la vie quotidienne de ses membres. Offrant soutien et attention, c’est avec grand bonheur que CRS donne accès notamment à ses ressources en braille, à ses livres audio, à ses magazines en gros caractères et à ses Bibles qui amélioreront la vie et le cheminement spirituel de tant d’autres personnes. Pour plus de renseignements sur CRS, veuillez visiter le www.ChristianRecord.org. Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/2pyrTGo
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(DIA / BIA) – St. Croix, Îles Vierges américaines – Fusillade à les îles Vierges : des adventistes apportent leur aide Suite à une récente fusillade dans la communauté de Frederiksted à St. Croix au cours de laquelle plusieurs pompiers ont été blessés, l’église adventiste du septième jour toute proche, s’est mobilisée rapidement pour leur venir en aide. Selon le département de police des Îles Vierges, six personnes, dont le pompier Rhydel Robinson, ont été blessées. Rhydel Robinson a reçu une balle dans la main et devra subir de nombreuses interventions chirurgicales, il lui faudra aussi une convalescence prolongée. « Bien qu’il n’y ait eu aucun décès, l’église était heureuse de contribuer aux besoins du service des pompiers, » a déclaré Wynfield Ambrose, pasteur de l’église adventiste Faith à Frederiksted. « Rhydel Robinson a été gravement blessé lors de l’incident et il souffre, et nous étions vraiment contents que notre église et nos membres se soient mobilisés pour aider les membres de la communauté. »
Le responsable local de la brigade de pompiers, Paul Christian, et les pompiers de service ont accepté un don de 500 $ au nom de Rhydel Robinson. « Nous sommes ravis de votre générosité et remercions les membres de l’Église adventiste du septième jour pour leur contribution et nous croyons que cela aidera à régler ses factures de médicales, » a dit Paul Christian. Le responsable des pompiers a déclaré que Rhydel Robinson était actuellement sous traitement médical aux États-Unis. Selon pasteur Ambrose, l’église adventiste Faith, qui compte plus de 900 membres, a démontré clairement sa volonté de faire une différence positive par le biais d’initiatives telles que l’adoption de la caserne de pompiers de la communauté. Au cours de l’année, l’église a fait don de paniers de fruits et de paquets d’articles de soin aux pompiers, a-t-il déclaré. « Notre don au pompier blessé est une autre façon d’exprimer notre appréciation à ceux qui prennent soin de nous, » a déclaré pasteur Ambrose. Il s’agit de faire une différence dans la communauté de Frederiksted. « Au milieu de toute la violence et de l’insécurité, nous voulons continuer à apporter des rayons de soleil à nos communautés. » Tous les trimestres, l’église distribue de la nourriture à de jeunes mères et à des membres de la communauté qui dans le besoin, elle apporte également de la nourriture aux personnes âgées dans des maisons de retraite et offre le petitdéjeuner aux sans-abris de la ville deux fois par mois. De plus, l’église offre le petit-déjeuner deux fois par mois aux personnes résidant en maison de transition et a récemment fait don de fournitures scolaires aux élèves nécessiteux de la communauté. Pour en savoir plus sur l’Église adventiste du septième jour à St-Croix, visitez le site northcaribbeanconference.org
Lorsque la nouvelle a été annoncée, Jacinta Grant, responsable de la jeunesse et secrétaire de l’église adventiste Faith, et Laverne Joseph, une autre responsable de jeunesse, ont motivé les jeunes et les membres à apporter leur aide.
Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/32XEctx
L’église avait déjà visité la caserne des pompiers et distribué des paniers de nourriture à différentes occasions et savait que Rhydel Robinson avait bénéficié de cette initiative.
Le Conseil d’administration de la Lignière Holding SA vient de nommer Mattia Benini nouveau Directeur général de la Clinique La Lignière et de ses entités soeurs dès le 1er février 2020. Il succèdera à Nicolas Walther qui garde ses fonctions jusqu’au 31 janvier 2020. Cette période de transition ainsi que le profil du nouveau directeur permettront d’assurer une continuité dans la stratégie de La Lignière et dans le développement des partenariats régionaux, nationaux et internationaux.
« L’Église adventiste est bien connue pour ouvrir ses portes aux personnes dans le besoin et pour mettre à l’honneur certains héros méconnus de la communauté, tels que des policiers, le personnel des urgences, les standardistes des numéros d’urgence, les techniciens médicaux d’urgence et les pompiers, » a déclaré Jacinta Grant. « Nous voulions présenter cela comme une initiative du département de la jeunesse adventiste pour faire une différence. » Les dirigeants de l’église ont fait des dons pour aider à payer les factures médicales de Rhydel Robinson.
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(BIA) – Gland, Suisse – Nouveau directeur général de la clinique La Lignière
Bénéficiant d’une formation en théologie et d’un bachelor en ingénierie de gestion des processus, Mattia Benini a été nommé, en mars 2017, Responsable des opérations au sein de la Clinique La Lignière SA, du Centre Médical & Thérapeutique
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La Lignière SA et du Centre de Santé La Lignière SA. A ce titre, il gère tous les services transversaux tels qu’intendance, hôtellerie et accueil, entretiens et travaux, logistique et sécurité, informatique et admissions des patients. En tant que membre du Comité de direction, M. Benini travaille en très étroite collaboration avec la direction générale sur l’ensemble des projets transversaux, tout en étant impliqué dans les projets stratégiques de la Lignière. Le Comité de recherche et de sélection, spécialement mis en place par le Conseil d’administration de La Lignière Holding SA, a privilégié une candidature affichant une approche participative, transversale et interdisciplinaire. Le Conseil d’administration tient également à souligner les connaissances techniques et pratiques que M. Benini a développées et mises à profit de la Lignière depuis son arrivée. Le nouveau directeur a enfin convaincu par ses compétences humaines et sociales, et son profond sens des valeurs et de l’engagement. « Le fait d’être jeune, visionnaire, dynamique et d’aimer travailler en équipe sont autant d’atouts pour diriger notre institution dans un système sanitaire de plus en plus complexe », se réjouit Mario Brito, Président du Conseil d’administration. M. Nicolas Walther reste Directeur général de la Clinique La Lignière et de ses entités soeurs jusqu’au 31 janvier 2020. Il pourra ainsi transmettre à Mattia Benini l’ensemble des tâches de direction et l’impliquer progressivement dans les différents dossiers en cours. Le Conseil d’administration est persuadé de la grande capacité et du fort potentiel de Mattia Benini à assurer la continuité dans la stratégie mise en place au niveau de la clinique, du centre ambulatoire et du centre de santé et dans le développement des partenariats régionaux, cantonaux et internationaux établis ces dernières années. Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/35ak34O
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(BIA) – Norvège – L’école adventiste la meilleure en Norvège Les élèves de dixième année d’une école confessionnelle norvégienne ont obtenu la meilleure moyenne générale dans tout le pays au cours de la dernière année scolaire, selon les statistiques récemment publiées par le rectorat norvégien. M. Jens Fossum, fut le professeur principal de ces sept jeunes âgés entre 15 et 16 ans. Il n’y a pas que les élèves qui réussissent, l’enseignant obtient également les meilleures notes de la part de ses apprentis. « C’est le meilleur prof que je n’aie jamais eu », a déclaré Jonathan Havstein, soulignant que l’instructeur a adapté son programme d’enseignement à chacun d’eux. « Il nous a permis d’apprendre de la manière qui nous convenait le mieux », explique Havstein. « Cela signifie que certains apprenaient mieux en suivant ses explications en classe, tandis que d’autres
apprenaient mieux en lisant le matériel par euxmêmes. Puis le professeur s’est assuré que nous comprenions tous ce que nous apprenions. » « Il ne fait aucun doute que les conditions d’apprentissages sont réunies quand il s’agit d’une petite classe », dit Susan Ursett, directrice de l’école, qui compte 52 élèves et dix enseignants. « Les élèves se connaissaient bien et formaient un groupe bien uni », fait remarquer Mme Ursett, en mentionnant trois facteurs importants qui ont contribué à ce brillant résultat : La motivation qui caractérisait chacun de ces étudiants ; d’excellentes méthodes de travail et un professorat totalement impliqué. Havstein du même avis rajoute : « Nous nous sommes beaucoup encouragés les uns les autres, tout le monde était très motivé à apprendre et à bien faire ». Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/35hskDV
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(ADRA Int.) – Maryland, États-Unis – Jonathan Duffy, président d’ADRA International, démissionne Jonathan Duffy, président de l’Agence Adventiste de Développement et de Secours (ADRA) International, a démissionné de ses fonctions, avec effet immédiat, pour des raisons personnelles. « Le conseil d’administration d’ADRA a accepté la démission de Jonathan Duffy et lui exprime sa reconnaissance pour son service, » a déclaré Ella Simmons, vice-présidente du conseil d’administration et vice-présidente de la Conférence Générale des adventistes du septième jour. « Jonathan a servi comme président d’ADRA depuis son élection en 2013. Il a amené le réseau de plus de 130 bureaux à adopter un nouveau cadre stratégique permettant à ADRA de s’aligner sur les tendances en constante évolution dans le secteur du développement et de l’humanitaire. Pour s’assurer qu’ADRA continue de progresser et atteigne ses objectifs, Michael Kruger, l’actuel viceprésident en charge des finances, a été nommé président par intérim. Michael Kruger prend ses nouvelles fonctions avec plus de 30 années d’expérience dans la gestion à la fois dans le secteur commercial et dans le secteur non lucratif. Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/37fItf8
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(Adventist Review) – Brest, Biélorussie – Nouveau centre de santé adventiste en Biélorussie Des résidents de Brest, en Biélorussie, ont récemment assisté au festival « Du sport pour tous » et à l’inauguration officielle du premier Centre inclusif pour la promotion d’un mode de vie sain en Biélorussie. Les dirigeants de l’Église ont expliqué que, lors de l’événement, les visiteurs ont pu
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apprendre comment mieux prendre soin de leur corps. Le centre comprend des installations pour les gens aux besoins particuliers. Avec plusieurs autres promoteurs, l’Église adventiste du septième jour et les églises adventistes locales n’ont jamais cessé de soutenir ce projet. Ivan Ostrovsky, directeur des communications de la Division eurasienne, était présent à la cérémonie d’inauguration. « J’espère que ce centre unique deviendra un endroit où tous peuvent ressentir de l’amour, de l’amitié et du soutien mutuel en apprenant à communiquer sans barrières. » Le centre, gratuit pour les résidents, comprend des terrains pour divers sports et jeux ainsi que des installations pour les gens aux besoins particuliers. Les enfants ont aussi accès à une aire de jeux spéciale en extérieur. « Nous voulons offrir aux citoyens de nouvelles occasions d’augmenter leur activité physique, a dit Ivan Shmyga, dirigeant d’un organisme qui œuvre auprès des personnes ayant des besoins particuliers. Le centre a été créé grâce au soutien de l’Église adventiste, avec laquelle nous aidons des gens avec des handicaps depuis plus de 20 ans. » Il a expliqué que, pour lui, aider les gens aux besoins particuliers est une affaire personnelle. « Il y a 35 ans, j’ai perdu ma jambe. Je comprends donc bien l’importance de prendre soin de sa santé ainsi que la difficulté, pour les gens avec des handicaps, d’être acceptés par la société… Que l’égalité des chances, la chaleur des relations, le bonheur de la communication, la compréhension mutuelle et l’amour fraternel composent la devise de ce nouvel établissement », a-t-il ajouté. La championne paralympique, Anna Sirotyuk, est d’accord : « Bouger, c’est vivre. C’est donc génial qu’un tel centre ait ouvert ses portes à Brest. Le mouvement m’a transformée ; d’une patiente alitée, je suis devenue une personne qui saisit chaque occasion que la vie me donne. » Le jour d’ouverture du centre, les visiteurs ont appris comment adopter un mode de vie plus actif. Des adolescents ont pris part à des courses à relais et des enfants ont assisté à des expositions interactives sur la santé et à des ateliers de bricolage. D’autres ont participé à une variété de jeux et de sports, comme le volleyball, la boccia et des jeux pour les personnes aux besoins particuliers. Le programme de la journée s’est terminé par un concert musical. Le nouveau Centre inclusif pour la promotion d’un mode de vie sain a été construit dans le cadre de la « prévention des maladies non transmissibles, la promotion d’un mode de vie sain et la modernisation du système de santé de la République de Biélorussie » (BELMED), initiative financée notamment par l’Union européenne et le ministère de la Santé de Biélorussie. Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/34aau5C
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(ADRA Int.) – Yemen – 11 millions d’enfants touchés par la malnutrition Une crise humanitaire silencieuse … Depuis septembre 2014, le Yemen est plongé dans une guerre civile mettant en danger la survie de sa population. On estime à l’heure actuelle que 22.3 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence. Les enfants, sont les premières victimes de ce conflit dévastateur. En effet, suite aux blocages de l’aide humanitaire et d’urgence par les milices et les forces en présence, on estime qu’environ 5 millions d’enfants sont victimes de malnutrition. 250.000 d’entre étant dans un état de malnutrition avancé avec un risque réel pour leur vie…De plus, d’un point de vue sanitaire, ces enfants sont souvent victimes de complications graves telles que les diarrhées aiguës, le choléra et les infections respiratoires. Ils présentent ainsi un risque 12 fois plus élevé qu’un enfant sain de décéder. A ceci vient s’ajouter des risques de retard de croissance et développement cognitif. Ce qui signifie que le Yemen, en plus de subir une guerre civile doublée d’une famine, risque de se retrouver avec une génération entière souffrant de troubles sévères pouvant mener le pays dans le cercle vicieux de la pauvreté et du sous-développement. Grâce au programme ADRA’s Yemen Emergency Support (YES), ADRA vient en aide à ces enfants en fournissant des denrées alimentaires, mais aussi de l’eau potable, des vêtements, des soins de santé, des moustiquaires… En 2019, l’effort est encore renforcé avec une collaboration entre ADRA Yemen, le réseau ADRA et le Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour lutter contre cette vague de famine sans précédent. Malgré le relatif silence des médias, la situation reste très critique au Yemen. Cette crise humanitaire étant déjà annoncée comme la pire du monde… C’est pourquoi plus que jamais, nous avons besoin de vous ! N’oubliez pas, signer la pétition en ligne pour le projet L’ÉCOLE POUR CHAQUE ENFANT, PARTOUT. Ne coute rien et vous pouvez aider des millions d’enfants en signant la pétition. https://inscshool.adra.org/petition Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/2KyIoJD
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(Adventist Review) – Michigan, États-Unis – Sommet pour d’identifier et de mettre fin à la maltraitance La chapelle du Séminaire Théologique Adventiste du septième jour sur le campus de l’Université d’Andrews à Berrien Springs, dans l’état du Michigan, aux États-Unis, était remplie l’après-midi et en début de soirée le 4 septembre 2019, le premier
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jour du sommet Enditnow sur la maltraitance, organisé par la Division Nord-Américaine (NAD). C’est le troisième sommet organisé par la division, il a été diffusé pendant deux jours en anglais et en espagnol – et est le premier à avoir lieu sur un campus universitaire. Le sommet de deux jours a été organisé pour donner aux pasteurs, aux étudiants du séminaire, aux enseignants, aux bénévoles, au personnel de l’église et aux membres, les outils et les connaissances nécessaires pour aider à mettre fin à la maltraitance dans leurs sphères d’influence. Le sommet a rassemblé un certain nombre d’experts, parmi lesquels des dirigeants d’église, des administrateurs, des militants professionnels, des éducateurs et des femmes qui ont partagé leurs récits de maltraitance. Un sujet sérieux et grave « C’est un sujet très sérieux et grave auquel sont confrontées notre société et notre église, » a déclaré G. Alexander Bryant, secrétaire exécutif de la NAD, lors d’une introduction au sommet. « Je prie pour que vous partiez de ce sommet plus équipés, mieux informés et motivés pour lutter contre la maltraitance dans votre sphère d’influence – là où vous travaillez, ou là où vous avez des rencontres sociales, et même là où vous adorez. » En plus de l’auditoire présent à la chapelle pendant ces deux jours, d’après Jamie Domm, responsable de la stratégie pour les médias numériques pour la NAD, plus de 3600 personnes se sont inscrites pour assister à la retransmission en direct sur Facebook des deux jours du programme. Plus de 500 personnes en moyenne ont visionné en continu les présentations vidéo en direct sur Facebook. Avant que les experts du sommet ne se rendent sur la plate-forme, Ivan Williams, directeur de l’Association Pastorale de la NAD, a accueilli le public, et les participants sur site ou en ligne ont pris part à une enquête sur la maltraitance. Pendant les deux jours, les intervenants (après leurs exposés), des avocats, des pasteurs et des représentants de Adventist Risk Management se sont rendus disponibles pour répondre aux questions générées sur Twitter et Facebook. « Pourquoi l’examen de cette question incombe-telle à l’église ? » a demandé le premier intervenant, René Drumm, qui a alors parlé de la deuxième partie des paroles de Jésus dans Jean 10 :10. « Vivre une vie dans la maltraitance, ce n’est pas la vie en abondance…. Une personne, c’est déjà trop. » Les sujets couverts Parmi les sujets abordés au cours de la première journée du Sommet sur la Maltraitance, il y avait : « la Maltraitance Relationnelle et la Violence dans l’Église adventiste du septième jour, » par René Drumm, professeur d’assistance sociale; « Maltraitance Spirituelle: Finissons-en maintenant, » David Sedlacek, professeur de Ministère Familial et de Formation de Disciple; « Les Victimes Silencieuses de la Violence Domestique, » Ruben
Muriente, coordonnateur des programmes de sensibilisation pour le Centre de Justice Familiale (Tennessee) ; « Maltraitance des Pairs : Prévalence, Protection et Prévention, » Mindy Salyers, éducatrice, thérapeute en relation d’aide, spécialiste de la prévention du harcèlement; « Pornographie et Violence, » Stanley Stevenson, directeur régional des services sociaux, Département de la Santé du Mississippi; « La Double Maltraitance et ses Conséquences, » Sarah McDugal, coach d’accompagnement après maltraitance; et « Le Cœur de la Maltraitance, » avec le coordonnateur de l’initiative Psaume 82. Les présentations de la deuxième journée étaient en espagnol. Nicole Crosier Parker, une internaute ayant suivi le programme sur Facebook, a fait part de son appréciation du sommet à travers un commentaire : « C’était. Extraordinaire, » a écrit Nicole Parker. « Merci à tous ces excellents intervenants et à tous les autres qui ont consacré tant d’efforts à ce programme ! Voilà comment le changement se produit ! » A la fin des retransmissions en direct, autre première, les intervenants et les participants ont été invités à une réception et à une session de questions / réponses. Les membres de l’auditoire ont posé des questions au panel d’intervenants qui ont eu l’occasion de partager avec eux des situations et des solutions concrètes. L’église adventiste peut devenir un leader La première intervenante, René Drumm, qui fait des recherches sur la violence domestique et la violence d’un partenaire intime (VPI) dans l’église depuis des décennies, a dit qu’elle croyait que l’Église adventiste était particulièrement bien placée pour devenir un leader mondial dans le domaine de gestion et de la prévention de la maltraitance. « La première étude réalisée au début des années 2000 a montré que nos taux de VPI sont à peu près au même niveau que les statistiques nationales américaines, » a dit René Drumm. « La deuxième étude a examiné de manière approfondie les adventistes victimes / survivants du VPI, et cela a vraiment touché mon cœur et mobilisé mon énergie. La douleur émanant des récits des survivants nous a convaincus que le besoin le plus pressant était de former les pasteurs à réagir aux révélations de maltraitance. À partir de là, le Seigneur a ouvert les portes pour que notre équipe de recherche forme les pasteurs dans notre région (dans la Fédération de Georgia-Cumberland) à la réaction face à la maltraitance. Nous avons élaboré une formation de 4 heures que la fédération a requis de tous ses pasteurs, et les résultats sont extraordinaires et durables. » René Drumm a conclu : « Parce qu’un nombre important de personnes dans notre église souffrent de cette affliction silencieuse, nous devons agir. Nous avons les données, nous savons ce qui doit
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être fait, et nous avons un moyen qui a fait ses preuves pour améliorer la situation. »
pratiques à utiliser pour augmenter les connaissances sur les sujets liés à la maltraitance.
Éradiquer la maltraitance
Parler du sujet ouvertement
Un autre intervenant, Ruben Muriente, a dit qu’il participait au sommet parce qu’il souhaitait doter l’Église adventiste des meilleures ressources disponibles, et proposer la meilleure éducation et la meilleure sensibilisation possibles, pour lutter de front contre la maltraitance. Ruben Muriente, le coordonnateur des programmes de sensibilisation pour le Centre de Justice Familiale du Tennessee, est intervenu pendant les deux journées du sommet, en anglais et en espagnol.
Bien que de nombreux membres de l’administration et de la direction de la NAD aient soutenu le sommet de multiples façons – du lieu de rencontre à la planification, en passant par la présentation- deux d’entre eux ont présenté des sujets lors du programme de cette année pendant le segment diffusé en espagnol.
« Mon objectif est d’éliminer la maltraitance dans notre église, » a déclaré Ruben Muriente. « Lors du sommet, je présenterai un sujet sur les effets de la maltraitance sur les enfants qui en sont témoins. Je veux que le public comprenne que les enfants ont besoin de notre aide et de notre soutien. » Responsabilité de créer des églises sûres David Sedlacek, professeur à l’Université d’Andrews, a déclaré « qu’en tant que survivant de maltraitance spirituelle et émotionnelle, je suis convaincu que l’Église adventiste du septième jour a la responsabilité de créer des églises sûres non seulement pour nos membres, mais également pour les communautés qui nous entourent. » David Sedlacek pense que le Sommet Enditnow sur la maltraitance organisé par la NAD, a apporté des informations, des témoignages et des stratégies pour aider à lutter contre la maltraitance et la violence de toutes sortes. « Cela aidera à faire avancer notre église. C’est un élément essentiel de la mission de guérison de l’église alors que nous nous préparons à la seconde venue de Jésus, » a-t-il déclaré. Prendre la maltraitance au sérieux « Le Sommet Enditnow sur la maltraitance est crucial pour l’Église adventiste car il est grand temps de prendre le sujet de la maltraitance au sérieux, » a déclaré Sarah McDugal. « Nous avons un mandat évangélique qui nous invite à représenter comme il se doit, le caractère aimant de Dieu auprès des personnes vulnérables et blessées. Traiter comme il le faut les situations de maltraitance et ceux qui en font usage, est un impératif évangélique, car les situations de maltraitance qui ne sont pas gérées convenablement sont l’un des principaux éléments contribuant au départ des jeunes de l’église. Comment pouvons-nous nous espérer que nos jeunes restent, quand ils voient trop souvent les dirigeants mal représenter le caractère de Dieu en protégeant les agresseurs et en écartant les victimes ? » Sarah McDugal espère que l’auditoire quittera le sommet avec une prise de conscience qu’il y a des personnes dans l’église qui se soucient de lutter contre la maltraitance ; avec un sentiment de plus grande liberté pour parler de la souffrance et trouver du soutien, et avec une connexion à des outils
Gerry Lopez, directeur adjoint du Ministère auprès des Enfants pour la NAD a déclaré : « Il est temps pour notre église de parler et d’informer sur ces sujets, et de les exposer au grand jour. Il nous faut éduquer nos dirigeants et nos membres et leur faire prendre conscience qu’il s’agit d’un problème réel qui existe dans notre église. Nous devons éduquer tout le monde de telle sorte que nous puissions tous savoir comment identifier le problème et aider les victimes. » Gerry Lopez a présenté un sujet sur le harcèlement avec l’espoir que les participants puissent avoir une meilleure compréhension, non seulement de ce qu’est le harcèlement et de la façon de l’empêcher, mais aussi de la manière d’aider les enfants à le gérer. « En tant que pasteurs, animateurs de l’école du sabbat, responsables du ministère auprès des enfants, enseignants et parents, nous devons être les personnes vers lesquelles les victimes de harcèlement peuvent se diriger pour obtenir aide et protection. Le seul moyen de concrétiser cela est de les amener à nous faire suffisamment confiance pour qu’ils viennent à nous ; Nous ne pouvons aider que dans la mesure où nous savons ce qu’il convient de faire. » « J’ai parlé de la relation entre les pornographes et la violence conjugale intime, » a déclaré Claudio Consuegra, directeur des Ministères de la Famille pour la NAD. « Nous espérons faire plus de lumière sur le problème croissant de la pornographie dans nos églises et nos communautés, » a-t-il déclaré. Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/2QpXK78
Liberté religieuse (Bitterwinter.org) – Chine – Les étudiants africains empêchés de pratiquer leur religion en Chine Les étudiants africains chrétiens ne sont pas autorisés à avoir leur propre lieu de culte ni à fréquenter ceux de leurs coreligionnaires chinois. De plus, ils ont été placés sous surveillance et sont la cible d’enquêtes secrètes. La répression vigoureuse que mène le PCC contre les lieux de culte ayant des liens avec l’étranger sous prétexte d’« empêcher l’infiltration étrangère au travers de la religion » a aussi un impact sur la vie des étudiants étrangers en Chine. Un groupe de plus de 80 étudiants africains résidant dans une ville de la province du Liaoning, au nord-
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est du pays, ont indiqué à Bitter Winter qu’ils avaient eu beaucoup de mal à trouver un endroit où pratiquer leur religion. En septembre, le responsable de l’église des TroisAutonomies qu’ils fréquentaient au début a reçu une injonction du gouvernement interdisant aux étrangers d’assister aux rassemblements de l’église. Les étudiants peinaient à comprendre le raisonnement du gouvernement. « Tout ce que nous voulons, c’est un endroit où nous rassembler », a déclaré l’un des étudiants, mécontent. « Au fond de notre cœur, nous ne souhaitions pas les voir partir », a confié un fidèle chinois. Il a également révélé que lors d’un symposium « antiinfiltration religieuse » organisé en août par le gouvernement local, les fonctionnaires ont demandé au responsable de l’église s’il menait des activités en lien avec l’étranger. Peu après, les étudiants étrangers étaient chassés de l’église. Le gouvernement a aussi menacé ou fait pression sur d’autres lieux de culte chrétiens. Lorsque les étudiants étrangers ont demandé à une autre église des Trois-Autonomies de les autoriser à assister à ses rassemblements, ils ont également essuyé un refus. À ce jour, ils n’ont toujours pas trouvé de lieu de rassemblement qui convienne. Plus de 40 étudiants africains inscrits dans une université de la province centrale du Hubei se trouvent dans la même situation. Depuis octobre de l’année dernière, le lieu de culte contrôlé par le gouvernement où ils se rendaient pour assister aux rassemblements a reçu de nombreuses menaces émanant de fonctionnaires du gouvernement qui exigeaient du directeur de l’église qu’il expulse les étudiants étrangers. Les étudiants sont aujourd’hui contraints de prier dans la clandestinité, organisant des fêtes d’anniversaire pour couvrir leurs rassemblements. L’un des étudiants a affirmé qu’il ne voyait pas comment le gouvernement pouvait prétendre que la « liberté de croyance » existait bien en Chine. « Je ne comprends pas pourquoi les dirigeants chinois ne permettent pas aux étrangers d’organiser des rassemblements religieux », a déclaré l’étudiant, perplexe. « Cette interdiction nous a contraints à pratiquer notre religion dans la clandestinité. » Parallèlement à la répression accrue exercée contre les groupes religieux ayant des liens avec d’autres pays, les étudiants et les enseignants étrangers font l’objet d’une surveillance encore plus stricte. Bitter Winter s’est procuré des documents émanant d’universités situées dans les provinces du Heilongjiang, du Jilin, du Henan et d’ailleurs, qui exigeaient tous que la surveillance exercée sur les étudiants et les enseignants étrangers soit renforcée et que l’on enquête sur leur situation religieuse. Ces documents requièrent également le réexamen des procédures d’embauche des personnels enseignants étrangers et des programmes
d’échanges universitaires avec l’étranger dans les écoles. L’administrateur d’une université de Jiujiang, une ville-préfecture de la province du Jiangxi a indiqué qu’en apparence, le gouvernement traite très convenablement les étudiants africains, mais en réalité, il les surveille secrètement. « Si on découvre que qui que ce soit est devenu trop proche d’eux, les deux groupes font l’objet d’une surveillance et d’une enquête. Mais la plupart des étudiants africains ne savent absolument pas qu’ils sont sous surveillance », a expliqué l’administrateur. « Les étudiants africains dont on découvre qu’ils assistent à des rassemblements organisés dans des églises de maison ou qu’ils diffusent l’Évangile auprès d’autres étudiants, sont aussitôt exclus de l’école », a poursuivi l’administrateur, avant d’ajouter que l’école a déjà renvoyé un étudiant africain pour avoir prêché l’Évangile à ses camarades chinois. L’étudiant a par la suite été expulsé vers son pays d’origine. En septembre, un professeur sud-coréen qui avait autrefois enseigné dans une université de la ville de Yanji au Jilin n’a pas été autorisé à revenir en Chine parce qu’en octobre 2018, suite à une descente dans un lieu de rassemblement chrétien de la ville, situé sur la rue Chaoyang, la police les a trouvés, lui et d’autres enseignants sud-coréens, fréquentant l’église. Certains d’entre eux ont ensuite été expulsés. Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/35eAlK8
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(Bitterwinter.org) – Chine – Le calvaire des Ouïghours qui retournent dans le Xinjiang. Le retour chez soi est généralement un évènement heureux. Cependant, pour les Ouïghours (musulmans sunnites qui habitent dans la région de Xinjiang) qui travaillent hors du Xinjiang, toute visite effectuée dans la région natale peut aboutir à la détention dans un camp d’internement. Pour les Ouïghours résidant loin de chez eux en raison de leur travail, retourner dans le Xinjiang rendre visite à la famille et aux amis n’est pas toujours de synonyme de joyeuses retrouvailles. Cela ressemble plus à un piège : dès qu’ils franchissent le seuil de leur résidence familiale, ils courent le risque d’être arbitrairement détenus et soumis à la rééducation. Baki, un musulman ouïghour originaire du Xinjiang, travaillait comme marchand ambulant dans la province du Fujian, au sud-est du pays, lorsqu’il a reçu un appel téléphonique d’une autorité administrative de sa ville natale il y a quelques mois. Il a reçu l’ordre de revenir dans la région au plus tard le 5 juillet afin de solliciter une carte d’identité pour migrant, conformément à la « réglementation gouvernementale uniforme ». Cette information a suscité en Baki une vive inquiétude ; il craignait d’être envoyé dans l’un des
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redoutables camps de transformation par l’éducation une fois de retour chez lui. « C’est facile de retourner chez soi, mais ce qui ne l’est pas c’est d’y repartir ! Le PCC exerce un contrôle rigoureux dans le Xinjiang en ce moment. Je ne veux vraiment pas y retourner », a déclaré Baki pendant qu’il rangeait son étal. Il a ajouté qu’il connaît un imam qui avait été arrêté en mai 2017 et détenu dans un camp ; ce dernier est encore en détention jusqu’à présent. Un autre imam a été condamné à 16 ans de prison. Baki a également un bon ami dont les beaux-parents, ainsi que le beau-frère aîné ont été arrêtés pour avoir accueilli un hôte musulman. Le régime du PCC a construit de nouveaux camps de transformation par l’éducation dans le Xinjiang et a agrandi ceux qui existaient déjà, depuis le début de l’année 2017. D’après certaines estimations, environ trois millions d’Ouïghours, de Kazakhs et d’autres minorités ethniques sont détenus dans les camps, et de plus en plus de preuves attestent que les détenus sont soumis à diverses formes de torture et de mauvais traitements. Baki a déclaré que tous les hommes de moins de 40 ans de sa ville natale sont « rééduqués » dans des camps de transformation par l’éducation. « Je crois en l’islam, je lis le Coran et je parle l’arabe. Les autorités veulent que nous nous en débarrassions. Si je suis placé en détention, je crains que même l’infime connaissance du Coran qu’il me reste dans le cœur ne disparaisse sous l’endoctrinement du PCC. » C’est peut-être en sentant qu’il ne pourrait jamais retourner à Fujian que Baki a commencé à ranger ses effets. « Il y a beaucoup de choses dont je n’avais pas eu le temps de m’occuper », a-t-il déclaré en regardant les effets personnels qu’il avait achetés après avoir travaillé avec ardeur, presque en pleurant de tristesse. Non loin derrière lui, un panneau d’affichage mettant en vedette Mao Zedong à l’aide de gros caractères chinois signifiant « lutter contre le crime organisé et éradiquer le mal » était clairement visible, éclairé par des lampadaires. Baki s’est rapidement dirigé vers le panneau, a formé un coup de poing et a asséné le panneau. Il l’a discrètement maudit du coin des lèvres : « Chine, je te maudis », voulant clairement évacuer ses émotions refoulées à haute voix, mais n’osant pas le faire. Tout ce qu’il a pu faire, c’est refouler sa colère en donnant plusieurs coups de poing sur le panneau. La politique du PCC visant la « transformation » des Ouïghours et l’arrestation de ceux qui leur sont proches a provoqué un énorme stress chez Baki. Il était effrayé à l’idée de retourner chez lui, craignant d’être arrêté. Sa famille a versé la somme de 10 000 RMB (environ 1 275 euros) aux autorités locales du Xinjiang en son nom, dans l’espoir que son retour obligatoire soit renvoyé à plus tard. Cependant, au début du mois de septembre, il a reçu un autre appel téléphonique d’un agent de patrouille de sa ville
natale, le pressant de revenir le plus tôt possible, faute de quoi sa famille pourrait être impliquée. N’ayant pas d’autre choix, Baki a quitté Fujian. Personne ne sait s’il pourra y retourner sain et sauf. Tous les Ouïghours qui travaillent en Chine continentale pourraient être forcés de retourner dans leur ville natale à tout moment sans aucune raison. La peur d’être arrêté à leur retour à la maison les suit comme une ombre. Ran Na, une femme originaire du Xinjiang et travaillant dans une autre région de la Chine, a révélé à Bitter Winter que son mari avait été arrêté et était détenu dans un camp de transformation par l’éducation après que la police du Xinjiang l’avait sommé, au mois de juin 2017, de rentrer. « Mon mari faisait du commerce à Fuzhou, la capitale du Fujian. Il a toujours bien parlé mandarin et peut également parler foukiénois [dialecte min chinois du Fujian] Lorsque le gouvernement a déclaré qu’il voulait l’envoyer “étudier”, ce n’était qu’un prétexte », a affirmé Ran Na, ajoutant que son mari a été arrêté il y a déjà au moins deux ans et demi. Cette dame ne peut vivre et travailler à l’extérieur du Xinjiang que sous la tutelle d’un membre de sa famille. Chaque semaine, les agents de police passent chez elle pour l’interroger et la prennent en photo à chaque fois. Elle est terrifiée et n’ose pas penser à ce qui pourrait arriver à l’avenir. « C’est angoissant pour moi. Tout ce que je peux faire, c’est prier dans mon cœur. Si je n’avais pas la prière sur laquelle me reposer, j’aurais déjà fait une dépression », a confié Ran Na. Pour des raisons de sécurité, tous les noms utilisés dans le présent article sont des pseudonymes. Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/2CVPpjs
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(FPF) – Paris, France – FPF : Situation préoccupante des chrétiens en Algérie La Fédération protestante de France (FPF) veut exprimer sa vive préoccupation devant la situation qui est faite aux chrétiens en Algérie. De nombreux témoignages dont une lettre rendue publique du président de l’Eglise protestante d’Algérie rapportent que des églises sont fermées par les autorités et que des membres responsables et pasteurs sont inquiétés voire arrêtés. La liberté de culte est un bien trop précieux pour que quiconque ne se sente pas concerné lorsqu’elle est mise à mal, où que ce soit dans le monde. Aujourd’hui c’est le christianisme en Algérie qui est malmené. La FPF s’inquiète de cette situation et souhaite qu’il y soit mis fin au nom de la démocratie et des droits de l’homme. Elle réaffirme la solidité des liens anciens, fraternels et solidaires qui unissent ses Eglises en France à celles d’Algérie. Elle veut par ce
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message pressant alerter les autorités françaises et algériennes dans l’attente de nouvelles rassurantes. Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/2rQzWPq
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(Evangeliques.info) – Algérie – Les chrétiens manifestent après la fermeture de trois églises Trois nouvelles églises ont été fermées dans la région de la Kabylie, en Algérie, les 15 et 16 octobre. Douze lieux de culte de l’Eglise Protestante d’Algérie (EPA) ont désormais été fermés par les autorités algériennes depuis 2018. Celles-ci prétextent « un exercice du culte sans autorisation », selon Salah Chalah, président de l’EPA et pasteur de l’Eglise du Plein Evangile à Tizi Ouzou, dont le bâtiment a été évacué par les membres des forces de l’ordre le 15 octobre au soir alors que les chrétiens étaient réunis. L’association Portes Ouvertes rapporte que le pasteur Chalah et plusieurs membres de l’Eglise ont été battus. Suite à ces fermetures, des centaines de personnes se sont rassemblées le 16 octobre devant le siège de la wilaya (circonscription administrative) de Béjaïa pour dénoncer cette atteinte aux libertés de culte et la fermeture abusive des églises. L’EPA a demandé «la levée des scellés sur les lieux de culte, l’arrêt des intimidations contre sa communauté et ses membres, l’abrogation de la loi liberticide de 2006, qui ne constitue, selon eux, ni plus ni moins, qu’un outil de persécution entre les mains des autorités, dirigé contre les chrétiens algériens ». Cette loi régule les conditions pour la pratique d’un culte autre que musulman. Elle précise notamment dans ses articles 5 et 9 que « l’affectation d’un édifice à l’exercice du culte est soumise à l’avis préalable de la commission nationale de l’exercice des cultes » et que « les édifices destinés à l’exercice du culte sont soumis au recensement par l’Etat qui assure leur protection ». Commission paritaire Dépôt légal
Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/2Xod1GY
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(Evangeliques.info / La Croix) – France – Une proposition de loi vise à imposer la neutralité religieuse aux parents d’élèves lors de sorties scolaires Les sénateurs Les Républicains (LR) proposent un texte visant « assurer la neutralité religieuse des personnes concourant au service public de l’éducation », y compris aux parents accompagnant les sorties scolaires. Le texte déposé par la sénatrice du Val-d’Oise, Jacqueline Eustache-Brinio sera examiné en séance dès fin octobre. Les sénateurs LR considèrent que la participation des parents aux sorties scolaires place ces derniers « dans la situation juridique complexe et protéiforme des collaborateurs occasionnels du service public », rapporte La Croix. Les sénateurs LR proposent notamment de modifier l’article L141-5-1 du code de l’éducation de la manière suivante : « Dans les écoles, les collèges et les lycées publics et lors des sorties scolaires organisées par ces établissements, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves ou les personnes concourant au service public de l’éducation manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit. » L’accompagnement des sorties scolaires par des mères voilées fait régulièrement débat. Une affiche électorale de la FCPE, principale fédération de parents d’élèves, où on voit une mère voilée, aux côtés de sa fille, avec le slogan : « Oui, je vais en sortie scolaire, et alors ?» avait déclenché une vive polémique fin septembre. Le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer avait réagi en évoquant une « erreur regrettable. » Lire cet article sur notre web : https://bit.ly/2Qud56B
1111 G 88583 N° 79 – CAB – 019 Préfecture de Seine-et-Marne
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