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Mensuel • 40 année • n° 443 – Décembre 2019
Sommaire Nouvelles des Églises adventistes 2
Loma Linda, Californie, États-Unis – Des taux de cancer et de mortalité précoce plus faibles chez les adventistes.
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Berlin, Allemagne – plus recommandées.
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Sidney, Australie – Sonovaginographie : L’hôpital adventiste de Sydney à la fine pointe de la technologie.
Hôpital
adventiste
dans
les
cliniques
les
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Brasilia, Brésil – une bénédiction.
Policiers adventistes au Brésil, encouragés à être
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Ontario, Canada – Interview avec Derek Sloan, premier adventiste élu au parlement du Canada.
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Îles Salomon – Des étudiants adventistes accueillent le prince Charles.
6
République Démocratique du Congo – Accident mortel dans une école maternelle adventiste en République démocratique du Congo
6
Samoa – ADRA Samoa réagit à une épidémie mortelle de rougeole.
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Martinique, France – : La Fédération des Eglises adventistes fête 100 ans de présence sur l’île (vidéo)
Liberté religieuse 7
France – 1063 actes antichrétiens au cours de l’année 2018 en France.
7
Toulouse, France – Une crèche vivante violemment interrompue.
7
Collonges-sous-Salève, France – Troisième journée des Droits de l’homme (Vidéo).
8
Suisse – La loi sur la laïcité assouplie à Genève.
8
Maryland, États-Unis – La Liberté religieuse menacée.
11
Russie – La Cour constitutionnelle de Russie confirme le droit au culte dans les résidences privées.
11
Algérie – Le Parlement européen appelle à cesser les violations des libertés de culte en Algérie.
15
Soudan – Le gouvernement de transition favorise la liberté religieuse.
15
Cuba – Une lecture publique de la Bible provoque des réactions hostiles.
16
Inde – Les réfugiés musulmans n’auront pas accès à la nationalité.
Protestantisme 16
Paris, France – Les évangéliques et le Dr Denis Mukwege à l’honneur lors d’une journée organisée par la FPF.
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Directeur de publication Pedro TORRES
Rédaction Pedro TORRES
Correspondants Karine ELOIDIN Jeroen TUINSTRA Rickson NOBRE Corrado COZZI
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Nouvelles des Églises adventistes (DIA / BIA) – Loma Linda, Californie, États-Unis – Des taux de cancer et de mortalité précoce plus faibles chez les adventistes Une récente étude menée par le Pôle Santé de l’Université de Loma Linda a révélé des taux de mort précoce et de cancer plus faibles chez les adventistes du septième jour, des membres d’une dénomination Protestante connue depuis longtemps pour la promotion qu’elle fait de la santé, par rapport aux individus de la population générale des États-Unis. Publiée en ligne dans CANCER, une revue de l’American Cancer Society évaluée par les pairs, l’étude a également trouvé des résultats similaires en limitant l’analyse aux adventistes noirs et à la population générale noire aux États-Unis. Les comportements en matière de santé promus par l’Église adventiste du septième jour incluent le fait de ne pas fumer, l’adoption d’un régime végétarien, la pratique régulière de l’exercice physique et le maintien d’un poids normal. Des recherches antérieures suggèrent que les adventistes du septième jour ont des risques plus faibles de contracter de nombreux cancers, des maladies cardiaques et le diabète, et en Californie, qu’ils vivent plus longtemps que les individus dans la population générale. Cependant, les résultats varient selon le type de cancer, et peu de données sont publiées sur les individus noirs. Afin d’apporter un éclairage supplémentaire, le chercheur Gary Fraser et ses collègues ont comparé les taux de mortalité et l’incidence du cancer entre la population adventiste nationale et un échantillon représentatif de la population américaine. De manière spécifique, les chercheurs ont analysé les données de l’Adventist Health Study-2 à l’échelle nationale et un recensement de la population des États-Unis, et ont procédé à des ajustements tenant compte des différences en termes d’éducation, de lieu de résidence et d’habitude passées en matière de tabagisme, afin que ces facteurs n’expliquent aucun des résultats. L’équipe a trouvé des taux de décès beaucoup plus bas quelles qu’en soient les causes, ainsi qu’une incidence plus faible de tous les types de cancer combinés dans la population adventiste (33 pour cent et 30 pour cent inférieurs respectivement), et des taux d’incidence vraiment plus faibles spécifiquement pour les cancers du sein, les cancers colorectaux, rectaux et les cancers du poumon (respectivement 30 pourcents, 16 pourcents, 50 pourcents et 30 pourcents plus bas). Les taux de mortalité et l’incidence de tous les cancers combinés étaient également beaucoup plus faibles chez les adventistes noirs par rapport aux noirs dans la population du recensement américain (respectivement 36 pourcents et 22 pourcents plus bas).
« Il s’agit de la première confirmation de rapports antérieurs, avec désormais l’utilisation des populations nationales, » a déclaré Gary Fraser. « De plus, nous avons pu contrôler les différences en matière de consommation de tabac en excluant tous les non-adventistes qui fument actuellement, et en faisant des ajustements pour un tabagisme passé et le temps écoulé depuis l’arrêt du tabac chez les anciens fumeurs, » a-t-il ajouté. « D’autre part, c’est le premier rapport qui inclut une comparaison entre les Noirs seuls. » Gary Fraser a fait remarquer que les résultats n’identifient pas clairement les causes des avantages qu’ont les adventistes au niveau de leur santé, mais d’autres études ont fourni des preuves que les habitudes alimentaires végétariennes choisies par de nombreux adventistes sont un facteur important. Selon Gary Fraser, les végétariens adventistes souffrent moins de surpoids, de diabète, d’hypertension, de niveau élevé de cholestérol dans le sang, de maladies coronariennes et de plusieurs cancers par rapport aux non-végétariens adventistes, qui eux-mêmes ont des taux plus faibles que les consommateurs habituels d’aliments d’origine animale. « Les résultats de ce rapport comparant tous les adventistes – végétariens et non-végétariens – aux Américains moyens sont en grande partie conformes aux prévisions, » a dit Gary Fraser, « et ils suggèrent fortement que ces bienfaits sur la santé sont à la disposition de tous les Américains qui choisissent des régimes alimentaires similaires, en plus d’autres choix sages et bien connus en termes de style de vie, tels que l’activité physique régulière, le fait de s’abstenir de fumer, et le fait de faire attention à son poids. »
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(APD / BIA) – Berlin, Allemagne – Hôpital adventiste dans les cliniques les plus recommandées Selon une étude récente de Tagesspiegel, l’hôpital Waldfriede est l’une des cliniques les plus recommandées de Berlin. Le service de gynécologie et le centre du cancer du sein ont tous deux reçu des prix. L’hôpital, qui est géré sous les auspices de l’Église adventiste du septième jour, a déjà reçu plusieurs prix pour être la meilleure clinique du pays. Depuis 2005, le quotidien berlinois Der Tagesspiegel, le plus grand quotidien de Berlin, demande tous les deux ans aux médecins libéraux de la capitale vers quelles cliniques ils réfèrent leurs patients. Les résultats de la dernière enquête ont été publiés. Le dernier numéro du magazine hospitalier Tagesspiegel contient les résultats détaillés de la dernière consultation auprès des médecins, des articles d’excellents médecins chefs sur les thérapies de plus de 60 maladies, des informations sur les repas hospitaliers, l’hygiène hospitalière et bien plus.
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Comme l’indique le rapport de l’étude Tagesspiegel, il est à noter que certaines cliniques étaient le plus souvent recommandées dans un domaine spécialisé pour tous les profils de maladies étudiés. Dans le domaine des tumeurs bénignes et malignes dans les maladies gynécologiques, le service gynécologique de l’hôpital Waldfriede, dirigé par le médecin-chef Dr Florian Müller, est une des cliniques les plus recommandées. Le Centre du cancer du sein de l’Hôpital Waldfriede, sous la direction du médecin-chef Barbara Brückner, trouve également cette haute reconnaissance et est le plus recommandé par les médecins généralistes pour leurs patients atteints de ce type de cancer. Le directeur de l’hôpital, Bernd Quoss, se réjouit du renouvellement de ce prix et est fier de rendre hommage à ses employés, qui comptent parmi les 100 meilleurs médecins allemands. « Au cours des trois dernières années, nous avons également été parmi les meilleurs hôpitaux régionaux d’Allemagne dans la plus grande comparaison d’hôpitaux du pays. » Le réseau de santé de l’hôpital Waldfriede est devenu entre-temps le prestataire de soins le plus diversifié du district de Steglitz-Zehlendorf. Outre l’hôpital Waldfriede, la station sociale et le centre de santé PrimaVita avec sa piscine, le réseau comprend également l’Académie des soins de santé et des soins infirmiers, la clinique privée Nikolassee, la Waldfriede Hospital Service Company, le Desert Flower Centre – aide médicale et soins psychosociaux pour une meilleure qualité de vie après une mutilation sexuelle, le Waldfriede Senior Citizens House – une clinique ambulante pour les personnes âgées et, plus récemment, le MVZ (Medical Care Center), une clinique externe, qui dispensera des soins plus complets aux malades. Le « Réseau Waldfriede » est ainsi l’un des plus grands employeurs de la région. Le sponsor est l’Église adventiste du septième jour. En avril de l’année prochaine, l’hôpital célébrera son 100e anniversaire.
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(Record / BIA) – Sidney, Australie – Sonovaginographie : L’hôpital adventiste de Sydney à la fine pointe de la technologie Le lundi 28 octobre, l’opération utilisant une nouvelle technique d’échographie à haute résolution a été diffusée en direct à l’hôpital adventiste de Sydney, une nouveauté pour toute l’Australie. L’opération, effectuée par George Condous, obstétricien, gynécologue et professeur agrégé, et le chirurgien colorectal Walid Barto, a été diffusée en direct afin de sensibiliser les médecins aux avantages de cette technique, connue sous le nom de sonovaginographie. Il s’agit d’une technique émergente dans le domaine de l’évaluation de l’endométriose, une maladie qui touche environ 730 000 femmes australiennes au cours de leur vie. L’endométriose est une maladie dans laquelle un tissu semblable à la paroi de l’utérus se développe à
l’extérieur de l’utérus dans d’autres parties du corps. Il s’agit d’une maladie dont le diagnostic est retardé en moyenne de huit ans, dû à un manque de sensibilisation, ainsi qu’à la pensée populaire que certaines douleurs sont normales, et à un manque d’information sur le cycle menstruel. DES FEMMES NE CONSULTENT PAS LEUR MÉDECIN Une étude récente a révélé que 73 % des femmes ne consultent pas leur médecin malgré des douleurs pelviennes chroniques. Le professeur agrégé Condous a déclaré qu’à l’heure actuelle, la seule façon de diagnostiquer et de comprendre la gravité de l’endométriose est la chirurgie laparoscopique. Si la maladie est diagnostiquée, la patiente doit alors subir une autre intervention chirurgicale pour l’enlever, en tenant compte d’autres opérations à l’avenir, si la maladie ne disparaît pas complètement, ce qui n’est malheureusement pas si rare. L’échographie à haute résolution donne au gynécologue une meilleure vue d’ensemble de l’étendue de l’endométriose chez la patiente. Cela signifie que la chirurgie collaborative peut être planifiée avec les deux médecins prêts à opérer, la patiente capable de donner son consentement avant la chirurgie, bien consciente des résultats probables de l’opération. LA SEULE UNITÉ EN AUSTRALIE « Nous sommes la seule unité en Australie qui offre à la fois l’échographie de l’endométriose et la laparoscopie avancée pour les femmes atteintes d’endométriose », a affirmé Condous. « De plus, le streaming en direct de cette chirurgie collaborative utilisant l’échographie à haute résolution est une première toute australienne ». Le professeur agrégé Condous a déclaré que cette technologie réduit les coûts annuels en éliminant le besoin de laparoscopies multiples, invasives et coûteuses. LES COÛTS DE SANTÉ ÉCONOMISÉS Un article récemment publié dans le British Journal of Obstetrics and Gynaecology, rédigé en collaboration avec le Dr Condous, évalue que pour une population de 1 000 femmes, les coûts de santé économisés pourraient dépasser 900 000 $ par année.
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(DIA / Adventist Review) – Brasilia, Brésil – Policiers adventistes au Brésil, encouragés à être une bénédiction Les 15, 16 et 17 novembre derniers, les adventistes du septième jour qui travaillent comme policiers à la grandeur du Brésil se sont rencontrés au Centre récréatif et de formation adventiste de Brasilia, au Brésil, pour un weekend amical d’échange d’expériences personnelles et de témoignages.
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D’après les participants et les dirigeants, l’événement a également cherché à offrir camaraderie et encouragements en plus de mettre l’accent sur des stratégies de réconciliation entre leur carrière et leurs croyances bibliques. « Nous avons eu l’occasion de rencontrer d’autres adventistes qui ont partagé des témoignages sur les difficultés qu’ils rencontrent dans leur profession et sur la façon dont ils réconcilient leur foi avec leur carrière », a expliqué Vicente Donizete Braga, deuxième lieutenant de la police militaire d’État de Sao Paulo et organisateur de l’événement. ENCOURAGÉS À ÊTRE UNE BÉNÉDICTION Le journaliste adventiste Leandro Quadros, qui anime une émission de télévision intitulée En vue de la vérité, a expliqué que l’échange d’expériences entre les participants les a considérablement fortifiés dans leur marche chrétienne. « Il s’agit d’un réel échange de pouvoir entre frères. Ils rencontrent des collègues qui vivent les mêmes difficultés, les mêmes problèmes et les mêmes épreuves tout en arrivant à les surmonter. » D’après l’un des orateurs du weekend, le colonel Hélio Fernando de l’armée brésilienne, le groupe a une grande motivation « de se consacrer à ce qui devrait être la tâche principale de notre vie, c’est-àdire prêcher l’Évangile de Jésus. » Ce programme de la mi-novembre a également inclus le baptême de Murilo Marçal, un policier militaire de Brasilia qui avait déjà été adventiste, mais qui avait cessé d’aller à l’église. Lors de l’événement, il a décidé de se reconsacrer à Jésus et à l’Église adventiste. « Cela faisait quelque temps que le Saint-Esprit nous parlait à ma femme, Sarah, et à moi, a-t-il expliqué, alors nous avons décidé de nous faire baptiser et de vivre dans la foi à nouveau afin d’être une bénédiction pour les autres. » Le président de la Fédération du centre de Planalto, Max Schuabb, a insisté pour dire qu’un tel événement est essentiel pour réaffirmer la foi des professionnels qui œuvrent dans ce domaine. « Cet échange d’expériences est l’occasion de trouver des solutions pour prêcher l’Évangile au sein même de votre environnement professionnel », leur a-t-il dit. C’était la quatrième fois que le groupe de policiers adventistes se rencontrait. Un premier rassemblement a eu lieu à Sao Paulo en 2001. Un second événement s’est tenu en 2003 à l’université adventiste de Sao Paulo et un troisième en 2017 dans l’État voisin du Minas Gerais.
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(EUD / BIA) – Ontario, Canada – Interview avec Derek Sloan, premier adventiste élu au parlement du Canada Le 21 octobre 2019, Derek Nathaniel Sloan a été élu député de la circonscription ontarienne de Hastings-
Lennox et Addington du Parti conservateur du Canada. Des amis et des membres de sa famille, dont son épouse, Jennifer et ses enfants, ont entouré Derek lorsqu’il a finalement vu la victoire après une heure et demie d’attente tendue après la fermeture des bureaux de vote. Les premières émotions partagées avec les siens, place maintenant à l’un des nombreuses interviews parmi tant d’autres. Barry W. Bussey, directeur des affaires juridiques au Conseil canadien des œuvres de bienfaisance chrétiennes adventistes, a eu l’opportunité d’interviewer Derek. Barry Bussey : Derek, Qu’est-ce que expérience signifie pour vous maintenant ?
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Derek Sloan : Je l’ai évidemment faite parce que je pensais que Dieu me guidait, que Dieu m’avait placé dans la circonscription à un moment opportun et que beaucoup de portes s’ouvraient pour moi. Mais en même temps, le chemin a été long : environ un an et demi de campagne – que ce soit pour l’investiture elle-même – ou en tant que candidat au poste de député. Cela a été un gros investissement tant au niveau du temps qu’émotionnel. Je suis vraiment heureux que cela ait fonctionné jusqu’à présent ; Ma reconnaissance s’exprime envers tous ceux qui m’ont soutenu. Dans un passé lointain, vous imaginiez-vous en tant que député ? Non, je n’y ai pas vraiment pensé jusqu’à il y a quelques années. En fait, lorsque j’étais à la faculté de droit, j’ai commencé à prendre conscience de certaines tendances et, au début, j’ai pensé que j’allais travailler dans le domaine de la liberté religieuse comme avocat. J’ai passé un été à l’Église adventiste du septième jour au Canada et, grâce à cette expérience, je fus de plus en plus attiré par la politique, et plus préoccupé par la tendance à l’intolérance envers les gens qui n’ont pas une opinion dominante. Cela inclut les personnes, évidemment, d’obédience religieuse, mais aussi d’autres. J’ai vu se concrétiser une acceptation politiquement correcte des points de vue dominants sur tant de choses différentes, et ai compris que les personnes qui ne s’intégraient pas étaient systématiquement exclues et victimes de discrimination d’une certaine manière. J’ai estimé que c’était problématique et que ceux qui perpétuaient cet état d’esprit politiquement correct étaient très actifs sur le plan politique. Des gens comme moi (je me considère comme un type moyen) avaient besoin de s’impliquer pour le bien de notre pays. La société, je pense, a besoin de dirigeants qui acceptent un peu mieux le fait que le Canada est un pays diversifié avec des points de vue différents et que c’est un avantage. Avez-vous eu l’occasion de parler à d’autres députés pour savoir à quoi ressemble la vie d’un député ? En effet… Mais, seul l’expérience apporte les réponses à toutes les interrogations que l’on peut avoir. Je reste curieux et ouvert sur ce qui se passera… Ce sera un voyage intéressant !
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Comment cette expérience a-t-elle été vécue par votre famille ? Y a-t-il eu beaucoup d’incursions dans le temps passé avec votre famille, et qu’avez-vous fait en tant que père chrétien pour y remédier ? Dès les débuts de la campagne en septembre, j’ai évidemment été très occupé du lever du soleil jusqu’au coucher. Cela m’a éloigné de la famille à cette époque. Je peux dire que nous avons toujours gardé le sabbat tout au long de la campagne et avant, et cela a été un excellent moment pour nous ressourcer et nous réunir. Vous êtes membre de l’Église adventiste du septième jour ? Tout à fait ! Qu’est-ce que cela signifie pour vous ? Autant que je sache, vous êtes le premier adventiste du septième jour à avoir été élu au Parlement du Canada. Quelle est votre réaction à cette réalité ? Je pense que le Parlement aurait besoin de quelques adventistes du septième jour. Les adventistes du septième jour, évidemment, ont une longue histoire de travail sur la liberté religieuse. Comme je l’ai appris à la faculté de droit, ils ont de grandes références lorsqu’il s’agit de comparaître devant la Cour suprême du Canada pour pratiquement toute question relative à la liberté religieuse. Ils ont acquis une grande « crédibilité dans la rue » pour les comparutions devant la Cour suprême. Je pense que nous aurions besoin de quelques politiciens pour présenter ce point de vue. Que diriez-vous aux jeunes chrétiens qui vous admirent ? Recommanderiez-vous la politique comme carrière viable ? Absolument. Ce n’est plus qu’une simple « carrière ». Je pense que les chrétiens devraient être plus politiques et s’impliquer davantage. Je pense que ce n’est pas forcément le parti qui compte. Je pense que les chrétiens devraient regarder les documents fondateurs des différents partis pour voir quelles philosophies correspondent à leur vision de la société. Vous pouvez déjà vous impliquer au préalable dans n’importe quel parti au Canada et avoir un impact majeur et une différence majeure sur les politiques qui sont mises en avant. Si vous assistez à des congrès ou à d’autres types de rassemblements organisés par ces partis, vous pouvez être l’une des 1 300 personnes qui votent sur une politique qui sera éventuellement présentée à l’ensemble du pays. Ainsi, prendre part, dès la base, en tant que membre d’un parti est une façon extraordinaire de s’investir, de montrer et marquer sa différence et intervenir sur les sujets cruciaux. Votre vote est important dans ce contexte parce que vous participez à un parti qui peut former le gouvernement ; vous avez littéralement votre mot à dire sur ce que sera leur politique. Si vous ne faites que voter lors d’une élection générale, les politiques sont déjà en place, la
personne locale a déjà été choisie. Or, en tant que membre du parti local, vous pouvez décider d’une part qui va se présenter pour ce parti et d’autres part quelles politiques le parti défendra. C’est à ce niveau que se situe l’enjeu. Vous entrez au Parlement en tant que député avec un parti qui ne forme pas le gouvernement. Vous serez dans l’opposition. Que pensez-vous être capable de faire ? C’est une très bonne question. Je vais me battre pour ma circonscription, évidemment. Je pense que ce sera une bonne occasion d’apprendre les ficelles du métier. Être dans l’opposition, c’est moins de pression, pour ainsi dire ; cela vous donne plus de latitude pour apprendre. Un ancien député à qui j’ai parlé m’a dit que c’était un bon endroit pour les débutants pour apprendre les ficelles du métier. C’est donc une bénédiction. Qu’espérez-vous pour l’avenir ? J’ai gardé les yeux ouverts sur le leadership de Dieu dans ma vie et je verrai comment cela se concrétisera à Ottawa et comment cela se manifestera au cours des deux prochaines années. Mes options sont ouvertes et je veux m’impliquer le plus possible et travailler de mon mieux dans ma circonscription pour être le meilleur député. Je vous souhaite à tous le meilleur et le plus grand succès dans votre nouvelle carrière.
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(Adventist Record, et Adventist Review) – Îles Salomon – Des étudiants adventistes accueillent le prince Charles Des étudiants du Betikama Adventist College (BAC) des Îles Salomon ont eu l’occasion de rencontrer le prince Charles, prince de Galles et héritier présomptif de la couronne, lors de sa visite de trois jours dans l’archipel, fin novembre 2019. BAC était la seule école sollicitée pour accueillir le Prince à son arrivée à l’aéroport international d’Honiara. C’était la première visite du prince Charles aux îles Salomon arrivé le 23 novembre dernier. Arina Manele et Kimi Waikum, élèves de Betikama, ont accompagné le directeur Partinson Bekala à un déjeuner d’État avec le prince de Galles le 25 novembre, en présence de représentants de plusieurs écoles locales. « Les élèves ont eu l’occasion de saluer le Prince par une poignée de main, » souligne M. Bekala. « Je portais le t-shirt du personnel du BAC sur lequel apparait le logo de l’éducation chrétienne adventiste. Le Prince qui a tout de suite reconnu le logo quand je l’ai salué à mon tour, m’a demandé si j’étais d’une institution adventiste. Suite à ma réponse affirmative, il me remercia d’avoir pris le temps, avec nos élèves, pour assister au déjeuner en sa compagnie et d’autres invités de marque. » Après s’être restaurés, les élèves de Betikama se sont joints à d’autres écoliers, et du public venu pour
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cette circonstance pour accueillir le Prince Charles au stade Lawson Tana où il prononça un discours en anglais.
(Evangeliques.info) - Samoa- Samoa – ADRA Samoa réagit à une épidémie mortelle de rougeole
En saluant l’équipe enseignante, il dit à l’un d’entre eux après avoir reconnu notre logo : « Adventiste, vous adorez chaque matin et chaque soir ? » Fier de cette remarque, M. Bekala déclare : « Oui, le BAC était vraiment un témoin de l’éducation chrétienne adventiste lors de la visite du prince Charles aux îles Salomon. »
Le personnel d’ADRA Samoa, mobilisé dans cette tragique épidémie, a travaillé sans relâche en réponse à mortelle propagation de rougeole dans le pays.
Les îles Salomon était la dernière étape de la tournée royale, qui a commencé d’abord en NouvelleZélande puis en Inde. Des articles de presse récents relèvent que le prince Charles prend de plus en plus de fonctions officielles alors que la reine Elizabeth se prépare à la succession. Le prince de Galles est le premier dans la lignée du trône du Royaume-Uni, ce qui implique également sa position de chef d’État du Commonwealth, dont le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et plusieurs autres pays du Pacifique et des Caraïbes.
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(BIA / TopInfos24.com / Buniaactualite.com / Kis24.info) – République Démocratique du Congo – Accident mortel dans une école maternelle adventiste Comme publié hier dans la presse en République Démocratique du Congo, après un grave accident dans lequel un camion s’est écrasé sur le bâtiment d’une école maternelle à Bunia (RDC), deux personnes ont été tués sur place, dont un enfant de l’école maternelle et onze autres personnes ont été blessés, la plupart dans un bâtiment sanitaire près de l’école. Selon les autorités locales, comme l’ont rapporté divers journaux, les causes de l’accident pourraient aller de l’excès de vitesse à la défaillance mécanique en passant par la conduite sous l’influence de l’alcool. Dans un pays où la scolarisation de certains enfants peut représenter un défi, ce type d’accident peut décourager certains élèves de poursuivre leurs études. Selon un des médias locaux le chauffer est encore en fuite. L’Église adventiste du septième jour se joint aux prières pour les familles des victimes ainsi que pour le prompt rétablissement des personnes blessées dans cet accident. L’Église adventiste compte avec 656.062 adventistes en RDC, avec 7 fédérations et missions, Nos prières et condoléances sont avec ceux qui souffrent à cause de cette tragédie (service BIA-ANN).
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Selon ABC News, ces trente-deux enfants sont morts des suites de cette désastreuse infection, et la plupart des victimes ont moins de quatre ans. Le gouvernement samoan a déclaré l’état d’urgence et lancé une campagne de vaccination de masse obligatoire contre cette infection virale. La fermeture de toutes les écoles, ainsi que tout rassemblement public d’enfants sont les mesures d’urgences imposées dans le pays. Le directeur d’ADRA du Pacifique Sud, Greg Young, a déclaré que, grâce à sa vaste expérience des interventions d’urgence, ADRA Samoa a su apporter son soutien aux équipes médicales et aux milliers de personnes qui viennent dans les centres de vaccination, en y fournissant de la nourriture. « En outre, un réseau de personnel médical adventiste en Australie, ADRA et Samoa Airways coordonnent la mise en place de dix infirmières néonatales. Du matériel est également fourni, il s’agit de huit ventilateurs d’unité de soins intensifs néonatals (USI) ce qui accroît la capacité en matériels de pointe à l’hôpital principal d’Apia, » souligne Mme Young. Le sabbat a pris tout son sens lorsque le personnel d’ADRA Samoa a livré, le samedi, des boîtes lunch au personnel médical de l’hôpital Tupua Tamasese Meaole à Apia. Ils ont également été sollicités pour étendre l’aide alimentaire aux hôpitaux de Leulumoega et de Faleolo. Ces actions furent possibles grâce au financement d’ADRA Australie et Nouvelle-Zélande, d’ADRA International et du HautCommissariat de Nouvelle-Zélande. « Nous avons la chance de servir, en particulier lorsque nous entrons dans les salles et que nous voyons la souffrance, » a déclaré Su’a Julia Wallwork, directrice de l’ADRA Samoa. « Les infirmières et les médecins font de leur mieux et ce, de longues heures durant. Notre part est mineure au regard du dévouement de l’équipe médicale œuvrant d’arrache-pied. » Compte tenu de la fermeture d’écoles locales, le Samoa Adventist College a annulé toutes ses activités de fin d’année, à l’exception de la cérémonie de remise des prix de l’école, qui a été reportée au 16 janvier 2020. Les enseignants termineront leur année scolaire le vendredi 29 novembre. Des épidémies de rougeole ont également été récemment signalées aux îles Fidji et Tonga. « S’il vous plaît, pensez encore dans vos prières aux habitants de Samoa, Tonga et Fidji touchés par cette épidémie, » demanda Young.
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(Evangeliques.info / Martinique la 1ere) – Martinique, France – La Fédération des Eglises adventistes fête 100 ans de présence sur l’île (vidéo) La fédération des Eglises adventistes de Martinique célèbre son centenaire jusqu’au 8 décembre à Rama-Village, rapporte Martinique la 1ère. Introduit dans l’île en 1919 par le pasteur Philip Giddings arrivé du Guyana, l’adventisme compte aujourd’hui 72 Eglises en Martinique et 16 000 membres baptisés. La fédération adventiste possède par ailleurs cinq établissements scolaires en Martinique qui reçoivent 1800 élèves de la maternelle au lycée. Elle possède un média, Radio Espérance et gère un centre humanitaire qui distribue entre 250 et 300 repas chaque jour aux familles en difficultés sociales et aux sans-abris. Les célébrations ponctuées de conférences et de concerts s’achèveront par une exposition présenter l’Église adventiste et sa foi à la population martiniquaise.
À Oloron-Sainte-Marie, l’église a été attaquée à la voiture bélier le 4 novembre dernier. France 2 y consacrait un reportage dans l’émission 13h15, le samedi… Des dizaines d’objets de culte classés à l’UNESCO avaient ainsi été volés. Virginie Arruebo, adjointe territoriale chargée du patrimoine, expliquait alors son incompréhension. « On est en colère, c’est sûr. Mais on essaye de comprendre surtout. » Même incompréhension pour les fidèles de l’église La Bruffière où le « trésor d’église » a été volé le 15 novembre. Le 20 novembre, c’était au tour de l’église Saint-Jean de Tarbes de subir une « profanation ». La porte de l’église a été fracturée, des Bibles ont été dégradées, des statues jetées à terre, et des excréments ont même été répandus. Lire l’article dans son intégralité sur la page originale d’InfoChretienne.org
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(Evangeliques.info) – Toulouse, France – Une crèche vivante violemment interrompue Une crèche vivante a été interrompue brusquement, le 14 décembre, à Toulouse, par un groupe d’une cinquantaine de personnes. « Stop aux fachos », « Nous, on est les anticapitalistes », ont-ils crié au milieu d’autres insultes, selon le quotidien régional La Dépêche. Ils ont cherché la confrontation, effrayant les enfants présents. Cette crèche vivante était organisée par l’association « Vivre Noël autrement », pour la septième édition. Des enfants et des adultes jouaient des scènes de la Nativité. Le programme comprenait aussi plusieurs chants.
https://youtu.be/3n9QjGzJb8o
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Liberté religieuse (Infochretienne.org) – France – 1063 actes antichrétiens au cours de l’année 2018 en France Le mois de novembre n’a pas manqué à la règle. Un grand nombre d’églises ont été vandalisées et profanées en France au cours des dernières semaines. Attaque, à la voiture bélier, tentative d’incendie, vols d’offrande ou d’objets liturgiques, les attaques sont nombreuses. En février dernier, le ministère de l’Intérieur, en annonçant les 1063 actes antichrétiens au cours de l’année 2018, dénonçait déjà cette « atteinte aux valeurs de la République et un coup grave porté aux libertés de tous les Français ». Le ministère notait également les 100 actes antimusulmans et 541 faits à caractère antisémite. « Chacun de ces actes est une atteinte aux valeurs de la République et un coup grave porté aux libertés de tous les Français. Le Gouvernement agit donc pour faire cesser les discours de haine et lutter contre toutes les atteintes racistes, xénophobes ou visant un culte. »
L’archevêque de Toulouse, Robert Le Gall, a déclaré sur Twitter : « Je déplore que le simple rappel de la naissance de Jésus et des valeurs qu’elle véhicule ne soit plus respectée dans notre pays ». Par « valeurs, » il faisait notamment référence à l’accueil de l’étranger et à l’annonce de la paix. « J’invite chacun à défendre pacifiquement la liberté d’expression ainsi qu’à respecter l’histoire et les traditions de notre pays, » a-t-il ajouté.
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(BIA - ANN) – Collonges-sous-Salève, France – Troisième journée des Droits de l’homme (Vidéo) Le Centre international pour la liberté religieuse et les affaires publiques (CILRAP) a organisé sa troisième Journée des droits de l’homme, le 7 décembre 2019, au Campus adventiste du Salève (Collonges-sous-Salève, France). Le thème, en relation étroite avec l’actualité, en était : « Antisémitisme, islamophobie et attaques des églises… Que faire ? »
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Sont intervenus au cours de cette journée : Mario Brito, président de la Division intereuropéenne et président de l’Association internationale pour la défense de la liberté religieuse, John Graz, directeur du CILRAP, Gabriel Monet, doyen de la Faculté adventiste de Théologie, Ivan Dos Santos, juriste (Université de Genève), Pedro Torres, secrétaire général de l’AIDLR-France et Michael Wiener, spécialiste des droits de l’homme à l’Office du HautCommissariat des Nations unies pour les droits de l’homme. Le programme s’est poursuivi en soirée par un concert du groupe Sa’Voie Gospel qui a attiré un large public. Le dimanche 8 décembre, la deuxième marche de la « Foi pour les droits », initiée par le Haut-Commissariat des Droits de l’homme des Nations Unies et soutenue par la Plateforme interreligieuse de Genève et le CILRAP, conduisait les marcheurs de l’église luthérienne allemande de Genève au Campus adventiste du Salève, avec une halte à la mosquée de Plan les Ouates. Vous pouvez visionner la vidéo des interventions et le colloque sur la page Facebook de l’AIDLR France : https://www.facebook.com/AIDLRFrance/videos/34 39574032782089/
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(Evangeliques.info) – Suisse – La loi sur la laïcité assouplie à Genève La Chambre constitutionnelle genevoise a annulé le 26 novembre l’interdiction pour les députés et membres des conseils municipaux genevois de signaler leur appartenance religieuse par des propos ou des signes religieux. « Les parlementaires n’ont pas vocation à représenter l’État, mais la société et son pluralisme, qu’ils incarnent », a-t-elle conclu. Ils sont élus au suffrage universel et sont « censés représenter différents courants d’opinions, y compris religieuses ». L’interdiction de porter des signes religieux pour les fonctionnaires en contact avec la population est quant à elle maintenue. Elle a donc admis partiellement six recours qui avait été déposés contre la loi sur la laïcité approuvée par les genevois lors de votations en février 2019. Deux de ces six recours avaient été déposés déjà avant les votations, un par Les Verts et l’autre par le Réseau évangélique suisse. La Chambre constitutionnelle a assoupli également l’article 6 qui autorisait seulement à titre exceptionnel des manifestations religieuses sur le domaine
public : « Lorsque les manifestations cultuelles ne peuvent pas, pour une raison ou une autre, se dérouler sur le domaine privé, elles doivent pouvoir se dérouler sur le domaine public aux mêmes conditions que les manifestations religieuses non cultuelles ».
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(Adventist Review / BIA) – Maryland, États-Unis – La Liberté religieuse menacée Fut un temps, il n’y a pas si longtemps, où l’idée de liberté religieuse était considérée par presque tout le monde dans la société comme une bonne chose, digne de faire l’objet d’une protection juridique. Mais aujourd’hui, cet idéal – reconnu depuis longtemps comme un droit humain fondamental et une valeur centrale de la république américaine – se retrouve marqué par la controverse. En fait, en l’espace de deux décennies, la liberté religieuse, une idée qui était parmi les plus unificatrices du discours public américain, est devenue l’une des plus polarisantes. Dans des articles d’opinion à l’échelle nationale, les protections juridiques de la liberté de religion sont désormais qualifiées « d’épée pour établir une discrimination à l’égard des autres » ou « de dépassées et inutiles » dans la société pluraliste d’aujourd’hui. Et pour ceux qui observent les tendances en matière de liberté religieuse ou qui appartiennent à une minorité religieuse, ce changement sismique dans les attitudes du public est à la fois indubitable et inquiétant. Il ne faut pas longtemps pour localiser les lignes de front de cette guerre culturelle de plus en plus vive. C’est un différend qui tourne en grande partie autour de l’interaction entre les protections dont jouissent la liberté religieuse et les droits civils des LGBT. De plus en plus, les personnes qui appartiennent à un mouvement religieux et qui défendent une vision biblique et traditionnelle du mariage et des relations humaines sont considérées comme intolérantes ou fanatiques. Mais ce problème va au-delà des simples perceptions et étiquettes négatives. Des défis réels et importants nous attendent car, à mesure que le tissu social évolue, inévitablement l’évolution se retrouve également dans les domaines politique et juridique. Cette réalité soulève un certain nombre de préoccupations importantes pour les personnes appartenant à une dénomination et aussi pour les confessions religieuses qui cherchent à gérer des églises, des écoles et d’autres institutions tout en demeurant fidèles à leur objectif et à leur mission. UNE APPROCHE DÉSÉQUILIBRÉE Pour les défenseurs de la liberté religieuse, ces questions ont récemment revêtu un nouveau sentiment d’urgence. En mars 2019, en grande pompe et à une large majorité, la Chambre des Représentants des États-Unis a adopté une loi appelée Equality Act (Loi sur l’Égalité). Pour ceux qui se soucient de la liberté religieuse, c’était un coup de
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semonce. Bien qu’il soit peu probable que l’Equality Act passe le Sénat au cours de la rencontre du congrès, l’importance de son adoption à la Chambre des Représentants – et l’appui massif du public qu’elle a suscité – ne doit pas être prise à la légère. Pourquoi était-ce si important ? Pour la toute première fois, une loi fédérale a été votée par la Chambre des Représentants élargissant considérablement les protections civiles pour les personnes LGBT mais sans inclure également les protections correspondantes pour les organisations religieuses et les personnes appartenant à une confession. En fait, non seulement ces protections de base manquaient, mais la loi sur l’égalité est allée encore plus loin et a coupé les appels à d’autres lois fédérales protégeant la liberté religieuse. La loi sur l’égalité n’est pas mauvaise dans ce qu’elle cherche à faire – c’est-à-dire, prévenir le harcèlement et la discrimination envers ceux qui sont confrontés à l’hostilité dans de nombreux domaines de la vie civique aujourd’hui. Mais la loi sur l’égalité a tort dans ce qu’elle ne fait pas – reconnaître et protéger le droit fondamental de la conscience religieuse et du libre exercice de la religion. Si une législation fédérale de ce type devenait loi, que signifierait-elle pour l’Église adventiste du septième jour et ses nombreuses institutions aux États-Unis ? Qu’est-ce que cela signifierait pour les autres groupes confessionnels et pour les individus dont les convictions religieuses les obligent à rejeter les normes sociales actuelles concernant l’orientation sexuelle et l’identité sexuelle ? Il ne fait aucun doute qu’une telle législation, si elle était adoptée, ne laisserait, par sa conception même, que très peu de protection à ceux dont les croyances religieuses ne sont pas en phase avec les attitudes sociales actuelles. Cela aurait, par exemple, un impact sur la capacité des institutions religieuses à prendre des décisions d’embauche qui tiennent compte des croyances religieuses des candidats. Cela pourrait conduire le gouvernement ou les organismes professionnels à refuser l’accréditation aux écoles et organisations religieuses. Cela pourrait gêner l’église dans sa capacité à exécuter des programmes de services communautaires ou mettre en danger ses institutions d’intervention en cas de catastrophe. Le nombre de litiges qui surgiraient inévitablement pour résoudre ces problèmes serait important, ce serait coûteux, perturbateur et destructeur. UN FAUX CHOIX Regardez les informations sur le câble ou parcourez votre flux de réseaux sociaux et vous serez peut-être pardonné d’avoir pensé que la guerre culturelle autour des droits des LGBT et de la liberté religieuse est un conflit où un seul gagne proportionnellement à ce que l’autre perd. Ces voix appelant à une approche où « le gagnant emporte tout » sont à la fois énergiques et stridentes – et pourtant elles se trompent.
Nous n’avons pas à choisir entre la protection de la liberté religieuse et la protection égale des droits civiques pour tous dans l’espace public. En fait, nos croyances et nos valeurs en tant qu’église suggèrent que ces deux grands objectifs ne sont pas contraires mais complémentaires. Oui, notre attachement à la liberté religieuse signifie que nous continuerons à affirmer sans équivoque notre droit d’exprimer notre foi et d’administrer nos églises et nos institutions conformément à nos valeurs et croyances bibliques – y compris nos croyances sur les relations humaines. Nous continuerons également de défendre les droits des membres d’église individuels à obéir à leur conscience en tant qu’employés et chefs d’entreprise. Pourtant, dans le même temps, ne devrions-nous pas également affirmer le droit de toute personne à être traitée avec dignité et à bénéficier d’une protection juridique dans leur emploi, le logement, le crédit et de nombreux autres domaines de la vie, que nous soyons d’accord ou pas avec ses choix ou ses convictions ? Les adventistes savent que chaque être humain est créé à l’image de Dieu et mérite d’être traité avec compassion, dignité et respect. Cela aussi est au cœur de ce que signifie être un disciple du Christ. JUSTICE POUR TOUS Au cours des quelques dernières années, des adventistes du septième jour, défenseurs de la liberté religieuse, venant de la Conférence Générale des adventistes du septième jour et de la Division Nord-Américaine, ont travaillé avec d’autres groupes pour rédiger un projet de loi fédéral unique. La Loi sur la Justice pour Tous, qui a été présentée à la Chambre des Représentants des États-Unis le 6 décembre, est une proposition de loi qui rejette l’approche dure et polarisée qui a longtemps dominé le débat public sur ces questions. Le projet de loi Justice pour Tous établit de solides protections pour les groupes religieux et les individus appartenant à une confession. Dans cette optique, les organisations religieuses continueraient d’être en mesure de maintenir des règlements internes et de prendre des décisions d’embauche qui reflètent leurs croyances. De plus, ils ne seraient pas punis par le gouvernement – à travers la perte du statut d’exonération fiscale ou de l’accréditation, par exemple – pour leurs croyances sur l’orientation sexuelle et l’identité sexuelle. Ils ne pourront pas non plus mener des actions discriminatoires simplement en raison de ces croyances. En général dans le milieu professionnel, les croyances religieuses des employés sont respectées par les employeurs à moins que celles-ci ne génèrent « des difficultés ou des dépenses importantes » pour l’employeur. Pour les adventistes et autres membres de confessions religieuses, cela offrirait également une protection plus solide pour les arrangements relatifs au sabbat que celle qui existe actuellement au niveau fédéral.
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Dans le même temps, la législation étend les protections nécessaires des droits civils aux personnes LGBT et reconnaît qu’elles ne devraient jamais faire l’objet de discrimination ou de harcèlement dans les domaines de l’emploi, du logement ou de nombreuses autres domaines communément protégés – protections qui font actuellement défaut dans 29 états.
L’accréditation ne peut être refusée aux écoles parce qu’elles respectent les normes bibliques.
La Justice pour Tous dit, en substance, qu’il existe une possibilité d’aller de l’avant, claire et fondée sur des principes, à travers ce paysage culturel et juridique difficile.
Protéger les employeurs appartenant à une religion – les institutions peuvent maintenir des normes dans le domaine de l’emploi
Ce que la Justice pour Tous ne fait pas, cependant, c’est de signaler un changement de mentalité de l’église en ce qui concerne les questions d’orientation sexuelle ou d’identité sexuelle. En effet, s’il y avait une intention de le faire, il ne serait pas nécessaire de chercher à préserver le droit légal d’agir à partir de ces croyances et d’administrer nos écoles et institutions en conséquence. Les croyances de l’Église adventiste sur la sexualité humaine sont sans équivoque et sont clairement exprimées dans diverses déclarations et directives concernant le mariage, l’orientation sexuelle, et l’identité sexuelle. Dans toutes ces déclarations, il y a un fil conducteur de compassion et d’amour ; une affirmation indiquant que « toute personne, quelle que soit son orientation sexuelle, est aimée de Dieu, » et que les adventistes ne « toléreront jamais de singulariser un groupe pour le soumettre au mépris et à la dérision, et encore moins à la maltraitance. » Ce double message – défendre à la fois la liberté religieuse et la dignité humaine – est au cœur de la législation sur la Justice pour Tous. ALLER DE L’AVANT Pour beaucoup, ce n’est pas un sujet facile. Le discours public autour de ces questions baigne dans une rhétorique induite par la douleur et remplie de peur. Cependant, malgré ce contexte de colère et d’amertume, nous prions pour que les adventistes du septième jour parlent hardiment avec une voix caractérisée par la raison et la bonté – une voix qui fait écho à la compassion aimante et douce de notre Sauveur, qui parle à la fois en faveur de la place centrale qu’a la liberté religieuse dans notre société et de la valeur et de la dignité inhérentes à chaque enfant de Dieu. QU’EST-CE QUE LA JUSTICE POUR TOUS ? La Justice pour Tous protège à la fois les institutions religieuses et les membres de dénominations des démarches visant à les forcer à violer leur conscience dans les domaines de l’orientation sexuelle et de l’identité sexuelle. Alors que le projet de loi lui-même compte près de 70 pages, les principales protections de la liberté religieuse qui y sont incluses peuvent être présentées comme suit : Protéger l’éducation religieuse
Peut maintenir des règlements en matière d’hébergement basés sur des principes religieux. Ne peuvent pas être pénalisés par le gouvernement fédéral ou celui de l’état s’ils dispensent un enseignement selon leur mission religieuse.
Les employeurs confessionnels, y compris les écoles, peuvent continuer d’exiger de leurs employés qu’ils maintiennent et respectent les positions et les pratiques religieuses de l’institution. Protège les employés membres d’une religion – adopte la Loi sur la Liberté religieuse sur le lieu de travail Les personnes appartenant à une dénomination qui ont besoin d’aménagements sur le lieu de travail (comme le fait de ne pas travailler le sabbat) bénéficient des mêmes protections légales que les personnes handicapées. Actuellement, la loi permet aux employeurs de discriminer s’il faut davantage qu’un coût minimal pour proposer des aménagements. Protège sur le lieu de travail les employés qui expriment des opinions sur le mariage et d’autres sujets religions. Protéger les lieux de culte et autres espaces religieux On ne peut exiger des lieux de culte et autres espaces appartenant à des groupes religieux, qu’ils louent ou partagent leurs locaux à des fins qui violent leurs croyances. Protéger les petites entreprises appartenant à des personnes membres de dénominations Permet aux propriétaires de petites entreprises (moins de 15 employés) de continuer à gagner leur vie sans être obligés d’offrir des services qui violent leurs croyances religieuses. Protéger les établissements sanitaires Les prestataires de soins de santé ne seront pas tenus de fournir et / ou d’exécuter des procédures médicales qui violent leurs croyances. Cependant, ils devront toujours traiter tous les patients, comme ils le font actuellement, indépendamment de leur orientation sexuelle ou de leur identité sexuelle. Ne modifie aucune des protections actuelles entourant l’avortement pour les prestataires de soins de santé confessionnels. Protéger les services sociaux / les agences humanitaires Les agences comme ADRA et Adventist Community Services (Services Communautaires Adventistes) seront protégées contre la perte de financement parce qu’elles maintiennent des normes d’embauche
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ayant une base religieuse. Continuent de servir tous ceux qui sont dans le besoin, indépendamment de leur religion ou de leur pratique religieuse. Protéger le Statut d’Exonération Fiscale de l’Église L’administration fiscal ne peut révoquer le statut d’exonération fiscale pour les églises, les écoles et autres organisations religieuses en raison de leurs croyances et pratiques religieuses.
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(Adventist World) – Russie – La Cour constitutionnelle de Russie confirme le droit au culte dans les résidences privées Le 14 novembre 2019, la Cour constitutionnelle de la Fédération de Russie a rendu sa décision sur la plainte d’Olga Glamozdinova, membre de l’Église adventiste du septième jour. Glamodiznova avait été condamnée à une amende pour avoir utilisé ses biens à des fins jugées inappropriées, car elle avait mis sa maison à disposition pour servir de lieu de culte. Ce n’est pas la première fois que la Cour constitutionnelle statue dans une affaire comme celle-ci. Dans une interview, Vassily Ivanovich Nichik, directeur des relations publiques et de la liberté religieuse de l’Union de Fédérations de l’Église adventiste du septième jour en Russie occidentale, a récemment discuté de l’affaire et de ses implications avec le service local russe « Hidden Treasure Information Service, » qui a ensuite partagé l’interview avec le service de presse de la Division Euro-Asienne. Q. : Docteur Ivanovitch, le service de presse de la Cour constitutionnelle a rendu son jugement favorable dans cette affaire, expliquant que sur les terrains destinés à la construction de logements individuels, un citoyen a le droit de pallier à ses attentes spirituelles aussi bien que matérielles. En particulier, le fait de placer une maison résidentielle sur ce site et d’y effectuer des services religieux est tout à fait conforme à la loi. Est-il possible de dire que cette décision de justice met fin aux nombreuses accusations de mauvaise utilisation des terres qui ont récemment été portées contre des croyants. Qu’en pensez-vous ? R. : L’arrêt de la Cour se réfère à l’utilisation de locaux privés à des fins liturgiques, mais en principe sa décision pourrait être appliquée à l’utilisation de locaux à des fins autres que des activités religieuses de culte. Plusieurs points peuvent être soulevés ici. S’il s’agit d’un bâtiment résidentiel dans lequel une communauté religieuse va prier dans l’une des pièces, cela, comme l’a confirmé le tribunal, est absolument légal. Si le bâtiment a été construit comme lieu de culte et qu’il ne présente pas de signes d’habitation, alors il a changé sa vocation conceptuelle et le terrain sous ce bâtiment ne correspond pas au statut résidentiel pour lequel il est zoné. Dans ce cas, le propriétaire peut avoir des problèmes.
Q. : Compte tenu de la décision actuelle de la Cour, les croyants qui ont été condamnés à une amende pour avoir prétendument utilisé leurs terres à des fins illégales peuvent-ils contester ces amendes ? R. : Oui, s’il s’agit vraiment de leur maison où se déroulent les services, ils peuvent contester l’amende imposée antérieurement en se fondant sur les circonstances nouvellement découvertes [la décision du tribunal]. S’il s’agit d’un édifice religieux qui, selon toute vraisemblance en a l’apparence et que dans les faits il n’en est rien, alors cette position sera beaucoup plus difficile à résoudre. Toutefois, il importe de préciser que la décision finale du tribunal n’a pas encore été publiée [en date du 14 novembre]. La Cour constitutionnelle a prononcé un jugement oral, mais d’ici quelques jours, nous serons en mesure de publier cette décision dans le bulletin officiel. Ensuite, à partir de tous les détails accompagnant la sentence définitive, nous serons en mesure de fournir une évaluation raisonnable de celle-ci.
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(BIA) – Algérie – Le Parlement européen appelle à cesser les violations des libertés de culte en Algérie Le Parlement européen a publié un communiqué de presse au sujet des violations des libertés de culte en Algérie. Le Parlement « condamne fermement les arrestations arbitraires et illégales ainsi que l’emprisonnement, les attaques et les intimidations de journalistes, syndicalistes, avocats, étudiants, défenseurs des droits de l’homme et de manifestants pacifiques qui prennent part aux manifestations d’Hirak ». Dans le même communiqué annonce l’adoption d’une résolution, approuvé à main levée appelant « à mettre un terme au harcèlement judiciaire et législatif, à la criminalisation, aux arrestations arbitraires et aux emprisonnements organisés par les autorités algériennes ». Le texte a été publié dans son intégralité sur la page web du Parlement européen : RÉSOLUTION DU PARLEMENT EUROPÉEN DU 28 NOVEMBRE 2019 SUR LA SITUATION DES LIBERTÉS EN ALGÉRIE (2019/2927(RSP)) Le Parlement européen, – vu ses résolutions antérieures sur l’Algérie, en particulier celle du 30 avril 2015 sur l’incarcération de militants des droits de l’homme et des travailleurs en Algérie (1), ainsi que sa résolution du 27 mars 2019 intitulée « L’après-printemps arabe : la voie à suivre pour la région MENA » (2), – vu les informations actualisées par pays concernant l’Algérie dans le rapport annuel de l’UE sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde en 2018, que le Conseil européen a adopté le 18 mars 2019,
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– vu la 11e session du Conseil d’association UEAlgérie, du 14 mai 2018, – vu le troisième examen périodique universel (EPU) sur l’Algérie, adopté par le Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies lors de sa 36e session, qui s’est tenue les 21 et 22 septembre 2017, – vu les priorités communes de partenariat adoptées, dans le cadre de la politique européenne de voisinage révisée, par la République algérienne démocratique et populaire et l’Union européenne, le 13 mars 2017, qui sont axées sur la mise en œuvre de la révision constitutionnelle et le soutien de l’Union aux progrès de la démocratie et des droits de l’homme en Algérie, – vu l’accord d’association UE-Algérie (3) et notamment son article 2, qui stipule que le respect des principes démocratiques et des droits fondamentaux de l’homme constitue un élément essentiel de l’accord et inspire les politiques internes et internationales des parties, – vu la constitution algérienne, révisée le 7 février 2016, et notamment son article 2, ses articles 34 à 36, et ses articles 39, 41, 42, 48 et 54, – vu les orientations de l’Union européenne concernant les défenseurs des droits de l’homme, la peine de mort, la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, la liberté d’expression en ligne et hors ligne, et les défenseurs des droits de l’homme, et vu le nouveau cadre stratégique de l’Union en matière de droits de l’homme et de démocratie ainsi que le plan d’action de l’Union européenne en faveur des droits de l’homme et de la démocratie, dont l’objectif est de placer la protection et la surveillance des droits de l’homme au centre de toutes les politiques de l’Union, – vu le pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), le pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC), la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, et la convention relative aux droits de l’enfant, – vu la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 et la déclaration des Nations unies sur l’élimination de toutes les formes d’intolérance et de discrimination fondées sur la religion ou la conviction, – vu la charte africaine des droits de l’homme et des peuples, – vu la loi algérienne nº 12-06 relative aux associations et l’ordonnance nº 06-03 qui réglemente les cultes autres que musulmans, – vu l’article 144, paragraphe 5, et l’article 132, paragraphe 4, de son règlement intérieur,
A. considérant que l’Algérie est un voisin proche et un partenaire clé de l’Union européenne et de la région de l’Afrique du Nord ; B. considérant que, le 16 février 2019, dix jours après l’annonce de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat présidentiel, des manifestations pacifiques connues sous le nom de Hirak (« mouvement ») ont commencé en Algérie ; qu’Abdelaziz Bouteflika a démissionné le 2 avril 2019 ; que le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a occupé la charge de chef de l’État faisant fonction; que le commandement militaire, dirigé par le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, a ouvertement exercé le pouvoir dans le pays depuis la démission d’Abdelaziz Bouteflika ; C. considérant qu’Abdelaziz Bouteflika était président depuis 1999 ; que la révision constitutionnelle de 2016 a limité le nombre de mandats présidentiels pour les futurs présidents à deux mandats maximum; que la révision constitutionnelle ne pouvait pas être appliquée rétroactivement, ce qui implique qu’Abdelaziz Bouteflika a été autorisé à briguer un cinquième mandat; que les élections présidentielles, initialement prévues pour le 18 avril 2019, ont d’abord été reportées au 4 juillet 2019 puis au 12 décembre 2019 ; D. considérant que des manifestations pacifiques ont eu lieu dans tout le pays en février, mars et avril 2019, puis tous les mardis et vendredis des 40 dernières semaines ; que récemment, les manifestants ont organisé des marches nocturnes dans l’ensemble du pays ; E. considérant que le Hirak bénéficie d’un large soutien et constitue le plus grand mouvement de protestation en Algérie; que les jeunes représentent la majorité des manifestants ; que les manifestants réclament la fin de la corruption et dénoncent le manque de possibilités d’engagement politique, les taux élevés de chômage et la répression des manifestations, et exigent un cadre plus pluraliste et ouvert à tous pour préparer des élections libres, dans le contexte d’une transition politique plus large ; F. considérant que, selon le classement mondial de la liberté de la presse 2019, l’Algérie occupe la 141e place sur un total de 180 États passés en revue, la liberté de la presse dans le pays est « menacée » et les journalistes sont souvent confrontés à des persécutions ; que les organisations de médias indépendants, les citoyens reporters sur les médias sociaux et d’autres organes de presse subissent une censure structurelle des autorités algériennes pour tout reportage considéré comme étant favorable aux positions dissidentes ; G. considérant que, depuis janvier 2018, les autorités algériennes ont fermé plusieurs églises, dont la plupart appartiennent à l’Église protestante d’Algérie (EPA), l’organisation centrale, reconnue légalement, des églises protestantes en Algérie ; H. considérant que Meriem Abdou, rédactrice en chef de la radio publique La Chaîne 3, a démissionné
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le 23 février 2019 pour protester contre la couverture partiale du Hirak ; que plusieurs autres journalistes ont été arrêtés ou victimes d’intimidation, comme l’ancien correspondant arabe de France 24 Sofiane Merakchi et les journalistes Azeb El Sheihk et Abdelmouji Khelladi, en détention depuis, respectivement, le 26 septembre 2019 et le 14 octobre 2019 ; I. considérant que le 4 mars 2019, Nadia Malassis, qui avait présenté Canal Algérie au cours des 15 dernières années, a démissionné sur fond d’allégations selon lesquelles elle aurait été censurée ; que le 5 mars 2019, le journal Echorouk et la chaîne de télévision El Bilad ont été sanctionnés par le ministère de la communication pour leur couverture des manifestations; considérant que le groupe Facebook « Algérie – Debout ! », qui compte plus de 500 000 membres, a été fermé et que son fondateur et administrateur Sofiane Benyounes a été harcelé et interrogé plusieurs fois avant d’être inculpé ; que les publications Jeune Afrique, Tout Sur l’Algérie, Algérie Part, Interlignes, et Observ’Algérie ont été censurées ; J. considérant que les contestataires du Hirak, les défenseurs des droits de l’homme, les journalistes et les blogueurs sont de plus en plus ciblés ou arrêtés pour éviter qu’ils n’exercent leur droit à la liberté d’expression, d’association ou de réunion pacifique ; K. considérant que la chambre algérienne des avocats (Union nationale des ordres des avocats, UNOA) a dénoncé à l’unanimité les arrestations de militants du Hirak et la suppression des libertés ; que le 24 octobre 2019, quelque 500 avocats ont manifesté à Alger pour exiger le respect du droit des manifestants à un procès en bonne et due forme et de l’indépendance du système judiciaire ; que l’UNOA a mis en place un comité pour soutenir les avocats qui défendent les manifestants et les dissidents placés en détention ; L. considérant que, selon la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), plus de 100 personnes ont été arrêtées et placées en détention dans le cadre des manifestations pacifiques depuis le début du Hirak ; que les charges retenues contre ces personnes – « atteinte à l’unité nationale et à l’intégrité du territoire », « incitation au rassemblement » et « atteinte au moral de l’armée » – sont vagues et violent les normes internationales en matière de droits de l’homme ; M. considérant que Lakhdar Bouregaa, 87 ans, ancien combattant de la guerre d’indépendance, a été arrêté le 29 juin 2019 pour avoir critiqué le chef de l’armée; que Nour el Houda Dahmani, étudiant en droit de 22 ans, a été libéré le 25 novembre 2019 après avoir été condamné à six mois d’emprisonnement à la suite de la marche étudiante du 17 septembre 2019 et qu’il est devenu l’icône des marches étudiantes hebdomadaires ; qu’Ibrahim Daouadji et quatre autres activistes ont été arrêtés le 12 octobre 2019 pour avoir contesté une visite du ministre de la jeunesse ;
N. considérant que le docteur Kamal Eddine Fekhar, défenseur des droits de l’homme, défenseur de la communauté amazigh At-Mzab et ancien membre de la LADDH, est mort en détention le 28 mai 2019 à la suite de son arrestation dans le cadre des manifestations massives et après une grève de la faim de 53 jours, et que ce décès semble être la conséquence de ses conditions de détention et de la négligence médicale ; que Ramzi Yettou, 22 ans, est décédé de ses blessures après avoir été sauvagement battu par la police en avril 2019 ; O. considérant que Karim Tabbou, figure phare de l’opposition, ancien secrétaire général du Front des forces socialistes (FFS), parti historique d’opposition, et actuel dirigeant de l’Union démocratique et sociale, parti non reconnu, a été arrêté le 12 septembre 2019 ; qu’il a été relâché par le tribunal de Tipaza le 26 septembre 2019 et que, moins de 14 heures plus tard, il a été à nouveau arrêté dans des conditions semblables par une autre juridiction, le tribunal de Sidi M’Hamed, et qu’il est désormais placé de facto en cellule d’isolement ; P. considérant que plusieurs membres du Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ), notamment Hakim Addad, son fondateur, Abdelouahab Fersaoui, son président, et Massinissa Aissous, Djalal Mokrani, Ahmed Bouider, Kamel Ouldouali, Karim Boutata, Ahcene Kadi, Wafi Tigrine et Khireddine Medjani, membres, ont été arrêtés lors de manifestations pacifiques en faveur de prisonniers d’opinion en Algérie ; Q. considérant que plusieurs manifestants, tels que Samir Belarbi, Fodil Boumala, Fouad Ouicher, Saida Deffeur et Raouf Rais, toujours détenus, et des défenseurs des droits de l’homme, dont Said Boudour, Hamid Goura et Slimane Hamitouche, sont poursuivis pour « atteinte au moral de l’armée » ; R. considérant que, le 11 novembre 2019, le tribunal de Sidi M’Hamed à Alger a ouvert le procès de 42 activistes, dont Samira Messouci, membre de l’assemblée provinciale populaire wilayale, accusés de « compromettre l’intégrité du territoire national » pour avoir brandi l’emblème amazigh ; que ce drapeau a été déployé avec le drapeau national dans tout le pays pendant les manifestations hebdomadaires ; que plusieurs tribunaux du pays ont relâché des manifestants accusés des mêmes faits ; S. considérant que la Constitution algérienne consacre les libertés fondamentales, dont la liberté d’association, définie plus précisément par la loi nº 12-06 ; que la loi nº 12-06 oblige toute association, y compris celles qui sont déjà correctement enregistrées, à se réenregistrer et à obtenir un certificat d’enregistrement du ministre de l’Intérieur avant de pouvoir exercer légalement ses activités ; que les demandes de préenregistrement de diverses organisations de la société civile, organisations non gouvernementales, organisations confessionnelles et organisations caritatives, comme la LADDH, EuromedRights, le RAJ, Amnesty International, l’Association de l’Église protestante d’Algérie, la commission nationale des groupes religieux non
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musulmans ou l’Association féministe pour l’épanouissement de la personne et l’exercice de la citoyenneté (AFEPEC), sont toujours à l’examen bien qu’elles remplissent toutes les conditions légales ; qu’elles sont donc dépourvues de tout statut légal ; T. considérant qu’en vertu du pacte international relatif aux droits civils et politiques, que l’Algérie a ratifié, les gouvernements doivent garantir le droit à la liberté de religion, de pensée et de conscience de toute personne se trouvant sur leur territoire, et notamment les minorités religieuses ; que ce droit comprend la liberté d’exercer la religion ou la conviction de son choix, tant en public qu’en privé, individuellement ou en commun ; 1. condamne vivement l’arrestation arbitraire et illégale, la détention, les intimidations et les attaques de journalistes, de syndicalistes, d’avocats, d’étudiants, de défenseurs des droits de l’homme et de la société civile ainsi que de tous les manifestants pacifiques qui participent aux manifestations pacifiques du Hirak ; 2. demande aux autorités algériennes la libération immédiate et inconditionnelle de toutes les personnes inculpées pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression, et notamment Hakim Addad, Abdelouahab Fersaoui, Massinissa Aissous, Djalal Mokrani, Ahmed Bouider, Kamel Ould Ouali, Karim Boutata, Ahcene Kadi, Wafi Tigrine, Khireddine Medjani, Samir Belarbi, Karim Tabbou, Fodil Boumala, Lakhdar Bouregaa, Samira Messouci, Ibrahim Daouadji, Salah Maati, Sofiane Merakchi, Azeb El Cheikh, Fouad Ouicher, Saïda Deffeur ainsi que les autres manifestants pacifiques, défenseurs des droits de l’homme et journalistes arbitrairement détenus alors que leurs activités sont autorisées par le droit algérien et conformes aux instruments internationaux en matière de droits de l’homme que l’Algérie a ratifiés ; demande aux autorités algériennes la levée de l’interdiction de déplacement et de la condamnation avec sursis de Slimane Hamitouche Abdelmonji Khelladi et de Mustapha Bendjama ; 3. invite les autorités algériennes à mettre fin à toute forme d’intimidation, y compris le harcèlement judiciaire et législatif, l’incrimination ainsi que les arrestations et les détentions arbitraires à l’encontre des manifestants pacifiques, des défenseurs des droits de l’homme, des journalistes critiques et des blogueurs ainsi qu’à prendre les mesures voulues pour garantir leur protection physique et psychologique, leur sécurité et leur liberté de mener leurs activités légitimes et pacifiques ; invite les autorités algériennes à assurer et à garantir le droit à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique et à la liberté des médias, garanti par la Constitution algérienne et le pacte international relatif aux droits civils et politiques, que l’Algérien a signé et ratifié ; 4. demande l’arrêt des violations de la liberté de culte des chrétiens, des ahmadis et d’autres minorités religieuses ; rappelle au gouvernement
algérien que l’ordonnance nº 06-03 garantit la liberté de culte ; invite les autorités algériennes à rouvrir les lieux de culte en question ; 5. invite les autorités algériennes à modifier la loi nº 91-19 du 2 décembre 1991 afin d’en supprimer toutes les restrictions aux manifestations pacifiques qui ne sont pas absolument nécessaires ou proportionnées au sens des dispositions de l’article 21 du pacte ; se dit préoccupé par le fait que, malgré les dispositions de la révision constitutionnelle de 2016, le décret du 18 juin 2001, qui interdit les manifestations dans la capitale, n’a pas été révoqué et s’applique de manière générale à tout le pays ; 6. invite les autorités algériennes à effectivement supprimer et à empêcher toute forme de recours excessif à la force par les forces de l’ordre lors de la dispersion de rassemblements publics ; condamne vivement le recours excessif à la force qui s’est traduit par la mort de Ramzi Yettou ; invite les autorités algériennes à procéder à une enquête indépendante sur tous les cas de recours excessif à la force par les membres des forces de sécurité et à traduire en justice leurs auteurs ; 7. souligne qu’une justice indépendante est l’un des éléments fondamentaux du fonctionnement d’une démocratie et invite les autorités algériennes à encourager et à assurer l’indépendance de la justice ; 8. invite le Service européen pour l’Action extérieure, la Commission et les États membres à soutenir les groupes de la société civile, les défenseurs des droits de l’homme, les journalistes et les manifestants, notamment par l’organisation de visites en prison, le suivi des procès et des déclarations publiques, à soutenir la commission du BNUA et d’autres organisations actives dans la défense des droits de l’homme, ainsi qu’à suivre de près la situation des droits de l’homme en Algérie en moyen de tous les instruments disponibles, dont l’instrument européen pour la démocratie et les droits de l’homme ; 9. engage les autorités algériennes à réviser la loi nº 12-06 de 2012 sur les associations et à engager un dialogue véritable et inclusif avec les organisations de la société civile afin de définir une nouvelle loi conforme aux normes internationales relatives aux droits de l’homme et à la Constitution algérienne ; 10. invite les autorités algériennes à garantie le plein exercice de la liberté de pensée, de conscience et de religion ou de conviction à tous ceux à qui elle est garantie par la Constitution algérienne et par le pacte international relatif aux droits civils et politiques ; 11. se dit préoccupé par les tracasseries administratives que connaissent les minorités religieuses en Algérie, notamment eu égard à l’ordonnance nº 06-03 ; engage le gouvernement algérien à réviser l’ordonnance nº 06-03 afin qu’elle soit conforme à la Constitution et aux obligations internationales en matière de droits de l’homme, et notamment à l’article 18 du pacte international relatif aux droits civils et politiques :
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12. salue la reconnaissance constitutionnelle du tamazight comme langue officielle en 2016 et encourage son application concrète ; demande la libération immédiate et inconditionnelle des 42 manifestants arrêtés pour avoir brandi le drapeau amazigh ; 13. demande qu’une solution soit trouvée à la crise sur la base d’un processus politique pacifique et ouvert ; est convaincu que des réformes démocratiques et un dialogue constructif et inclusif assurant la stabilité politique, économique et sociale de l’Algérie permettrait de relancer une Union du Maghreb arabe prospère, ce qui est important pour une coopération réussie entre les deux rives de la Méditerranée ; 14. charge son Président de transmettre la présente résolution à la vice-présidente de la Commission et haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, au Conseil, à la Commission, aux gouvernements et aux parlements des États membres, à la délégation de l’Union européenne à Alger, au gouvernement algérien, au Secrétaire général des Nations unies, au Conseil des droits de l’homme des Nations unies et au Conseil de l’Europe. (1) JO C 346 du 21.9.2016, p. 106. (2) Textes (2019)0318.
adoptés
de
cette
date,
P8_TA
(3) JO L 265 du 10.10.2005, p. 2.
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(Evangeliques.info) – Soudan – Le gouvernement de transition favorise la liberté religieuse Abdallah Hamdok, Premier ministre du Soudan, a rencontré la Commission américaine sur la liberté religieuse dans le monde (USCIRF) pendant son voyage aux Etats-Unis qui s’est terminé le 9 décembre. Lors de cette rencontre, le gouvernement soudanais a assuré des efforts mis en place pour améliorer la liberté religieuse et le respect des Droits de l’homme dans son pays. Johnnie Moore, commissaire de l’USCIRF, a déclaré au Christian Post que le gouvernement soudanais planifiait de modifier, au cours des huit prochaines semaines, les lois sur l’apostasie et le blasphème dans le Code pénal. La Déclaration constitutionnelle établie pour la période de transition ne fait plus référence à la charia (loi islamique). Le gouvernement a également abrogé une loi qui accordait l’autorité aux forces de l’ordre pour faire respecter des enseignements moraux et religieux, comme l’habillement des femmes par exemple. « Si le Soudan continue sur cette voie, et selon le plan très clair qu’il nous a démontré aujourd’hui, alors il a le potentiel de devenir la nation transformée de la manière la plus étonnante dans une si courte période de temps », a déclaré Johnnie Moore.
Ce voyage avait pour but de convaincre le gouvernement américain de lever les sanctions contre Khartoum. Le Soudan est en effet sur la liste noire américaine depuis 1993 en tant qu’Etat « soutenant le terrorisme ». Les deux pays ont décidé de rouvrir les ambassades après une pause de vingttrois ans. Le Soudan figure à la sixième place de l’index de persécution de l’ONG Portes Ouvertes. Les chrétiens ont été fortement persécutés sous le régime de l’ancien président, Omar el-Bechir, renversé par un coup d’Etat en avril 2019.
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(Evangeliques.info) – Cuba – Une lecture publique de la Bible provoque des réactions hostiles De fortes réactions et des insultes sur les réseaux sociaux ont été provoqués par l’annuelle lecture publique de la Bible sur la promenade en bord de mer de Malecón, à La Havane, le 1er décembre. La Ligue évangélique de Cuba (LEC), organisatrice de l’évènement, a supprimé l’invitation publique pour éviter de nouvelles confrontations. Parmi les provocations, le journaliste Francisco Rodríguez Cruz a proposé « d’aller là-bas le même jour pour lire la Constitution », rapporte Evangelical Focus. Il y a quelques mois, il avait comparé les évangéliques à des staphylocoques (bactéries). Jesús García, un écrivain et poète pro-Castro a déclaré : « Lisez votre Bible là où est sa place et comportez-vous correctement. N’allez pas pleurer en prison pour avoir enfreint la loi. » C’est la première fois que l’évènement suscite de si fortes réactions. « Bien que nous ayons rassemblé plus de cinq cents personnes avec des Bibles ouvertes dans l’une des avenues les plus importantes du pays, il n’y a jamais eu de perturbations », a déclaré une participante de l’évènement à Evangelical Focus. « Nous percevons la plus grande vague de répression et de discrimination contre les chrétiens depuis les années 60, quand la Révolution Communiste a commencé », explique Leonides Pentón, un journaliste et professeur chrétien, sur le site de nouvelles Evangelico Digital. La Ligue évangélique de Cuba (LEC) organise chaque année cet évènement depuis 10 ans. Ce n’est pas une lecture à haute voix faite par une personne pour les participants et passants mais plutôt une réunion de personnes qui se retrouvent pour lire leur Bible. « Ce n’est pas un appel officiel parce que l’Eglise ne peut pas faire des appels publics sans l’autorisation du gouvernement. C’est plus un évènement familial. Chaque année, nous nous réunissons ici pendant une heure et demie, puis nous rentrons à la maison », explique Fernando Rodriguez, pasteur de la LEC, sur le Havana Times.
La visite d’Abdallah Hamdok était la première d’un dirigeant soudanais à Washington depuis trente ans.
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(Evangeliques.info / Le Figaro) – Inde – Les réfugiés musulmans n’auront pas accès à la nationalité Le Parlement indien a adopté le 10 décembre, par 311 voix contre 80, la loi qui accorde la nationalité indienne aux réfugiés fuyant le Bangladesh, le Pakistan et l’Afghanistan, excepté ceux issus de la communauté musulmane. Le gouvernement avait évoqué sa volonté de protéger, de cette manière, les communautés religieuses persécutées dans des pays à majorité musulmane. « Ce texte correspond à la tradition séculaire indienne d’assimilation et de respect des valeurs humanitaires », a déclaré le Premier ministre Modi sur Twitter. « Mais les organisations musulmanes et les défenseurs des Droits de l’homme voient dans ce texte un des efforts du Premier ministre nationaliste hindou pour marginaliser la minorité musulmane de l’Inde, forte de 200 millions de personnes », rapporte Le Figaro. Cet amendement à la loi sur la nationalité de 1955 avait déjà été proposé lors du premier mandat de Narendra Modi. Mais le parti nationaliste hindou Bharatiya Janata Party (BJP) n’étant pas majoritaire à la chambre haute du Parlement, il n’avait pas été adopté, rapporte encore Le Figaro.
Protestantisme (FPF / BIA) – Paris, France – Les évangéliques et le Dr Denis Mukwege à l’honneur lors d’une journée organisée par la FPF Environ 180 personnes ont participé au colloque « Les évangéliques de la FPF-Vers un nouvel élan !» qui s’est tenu au temple de l’EPUdF de l’Etoile à Paris le 30 novembre. Il s’agissait de faire découvrir la diversité des Eglises et œuvres évangéliques de la Fédération protestant de France (FPF). Ce colloque, qui a eu lieu le Samedi matin au temple de l’EPUdF de l’Etoile à Paris, a montré la diversité et richesse des Églises qui font partie de la Fédération protestant de France (FPF). Une série de vidéos ont également montré histoires différentes, approches et engagements de ses membres aujourd’hui. Le débat avait pour but faire réfléchir au lien fédératif qui unit dans la diversité et richesse les différentes dénominations dans la FPF. En introduction du colloque, François Clavairoly, président de la FPF a souligné l’apport des évangéliques « dans la préservation du message de l’Evangile et dans une distance critique vis à vis du pouvoir, sans pour autant refuser l’engagement dans la société ». C’était pour la FPF et ses membres évangéliques l’occasion de rappeler que ces derniers étaient présents dès sa fondation en 1905 et même à son Commission paritaire Dépôt légal
initiative, avec le libriste Edouard Grüner, son premier président jusqu’en 1927. « Il a fallu attendre 80 ans pour voir un autre évangélique à la tête de la FPF (lui-même, ndlr.) une audace, dont la FPF a dû s’expliquer pour rassurer », a souligné Claude Baty, pasteur évangélique et président de la FPF de 2007 à 2013. La théologienne Valérie Duval-Poujol, l’historien Pierre-Yves Kirschleger et le sociologue Jean-Paul Willaime sont respectivement revenus sur les caractéristiques des évangéliques, leur histoire au sein de la FPF et des questions qui se posent quand on parle des évangéliques. Le pasteur réformé Christian Krieger, président de la Conférence des Églises européennes a évoqué le rapport des évangéliques aux institutions européennes, avec notamment l’Alliance évangélique européenne. Le Samedi après-midi, Gabriel Monet, doyen de la Faculté adventiste de théologie (FAT) basé au Campus adventiste du Salève, représentant l’Église adventiste du septième jour au moment du colloque, a répondu différentes questions au sujet des particularités et vision de l’église adventiste dans l’évangélisation, ministère pastorale féminin et d’autres questions. Plusieurs personnes se sont rapprochées pour continuer la discussion en privé avec le doyen. La soirée continuait, cette fois à l’Hôtel de ville de Paris, avec l’allocution du Dr. Denis Mukwege, pentecôtiste et fils de pasteur, ce gynécologue congolais, prix Nobel de la Paix 2018 pour sa lutte contre le viol comme arme de guerre, a évoqué « voir Dieu dans le regard» des victimes qui se relèvent pour aider les autres. Plus de 400 personnes ont assisté à cet événement. Le Dr. Mukwege était accueilli par Mme Anne Hidalgo, maire de Paris qui reconnaissait et remerciait publiquement son travail et consécration au service. Après d’avoir reçu la médaille de la ville de Paris, le pasteur François Clavairoly, président de la FPF a présenté la médaille du protestantisme au Dr. Mukwege. M Denis Mukwege, fils d’un pasteur pentecôtiste, pédiatre devenu gynécologue a consacré sa vie dans e service du Christ et des femmes victimes de viol de guerre et violence aux femmes, principalement dans la République Démocratique du Congo. « J’ai besoin des protestants français. Ils savent ce que ça veut dire être persécutés et défendre sa dignité physique et morale », avait déclaré Denis Mukwege à Jean-Arnold de Clermont, ancien président de la FPF, lorsque les deux hommes se sont rencontrés en début d’année par l’intermédiaire de l’Institut francophone pour la justice et la démocratie.
1111 G 88583 N° 79 – CAB – 019 Préfecture de Seine-et-Marne
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