Adventist World French Jan 2011

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Revue internationale des adventistes du septième jour

Ja nv i e r 2 01 1

Un appel urgent au réveil, à la réforme, au discipulat, et à l’évangélisation 12

Néhémie : de l’action au réveil

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La santé spirituelle

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Notre plus urgent besoin


Janv ie r 2011

L’ É G L I S E

E N

C O U V E R T U R E

Le don promis de Dieu ....................................... 8 Quand Dieu déverse son Esprit, l’Église (et tout ce qu’elle touche) est transformée. M É D I TAT I O N S H E R W I N

Néhémie : de l’action au réveil

Gerald A. Klingbeil .......................... 12

D AV I D

B .

Que pouvons-nous apprendre d’une réunion de réveil qui s’est tenue il y a 2 500 ans ? I N V I TAT I O N

Un réveil maintenant ? Et pourquoi pas ?

Ted N. C. Wilson, Mark A. Finley, Armando Miranda, Jerry Page .................................................... 14

A U

T R AVA I L

De la plume du rédacteur ..................... 3 Rapport mondial

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Nouvelles et points de vue

S A N T É

La santé spirituelle ...... 17

Allan R. Handysides et Peter N. Landless

Q U ’ E N

D I T

L A

B I B L E

Consacrée à l’Éternel ........................... 26 Angel Manuel Rodríguez

Les temps sont mûrs pour un réveil. E S P R I T

D E

P R O P H É T I E

Un réveil authentique Ellen G. White ............................... 18 Dieu appelle son peuple. Mais au fait, à quoi l’appelle-t-il ? P O U R

E N

S AVO I R

É T U D E

B I B L I Q U E

Délivrance dans l’épreuve .......................... 27 Mark A. Finley

P L U S

Ressources pour un réveil et une réforme

Sandra Blackmer et Kimberly Luste Maran ................................ 20 Une panoplie de ressources enrichissantes pour votre vie spirituelle. I N T E R V I E W

Quand le réveil s’empare d’une église .......................... 22

Bill Knott, éditeur d’Adventist World, s’entretient avec le pasteur Brett Townend. C R OYA N C E S

F O N DA M E N TA L E S

Notre plus urgent besoin Norman R. Gulley ................... 24 Mais qu’attend donc le Christ ?

Mensuel publié par la Conférence générale des adventistes du septième jour et imprimé par Review and Herald, à Hagerstown, au Maryland, à l’usage de l’Église adventiste du septième jour.

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A U T O U R

D U

M O N D E

29 Courrier 30 Lieu de prière 31 Échange d’idées

Lieu commun................. 32

?


L’Église au travail DE LA PLUME DU RÉDACTEUR Prier pour la saison des pluies « Dans chaque vie, quelque pluie doit tomber. » Le proverbe du poète1 nous rappelle l’inévitabilité de la déception et du désagrément dans notre vie. Il utilise la pluie comme métaphore de tout ce qui nous empêche de vivre sous un soleil perpétuel. Mais pour un peuple altéré et un paysage languissant, l’inévitabilité de la pluie a davantage l’odeur d’une promesse, ou même d’une prophétie : « Dans chaque vie, quelque pluie doit tomber. » De par le monde, le peuple de Dieu élève les mains pour recevoir la pluie de l’arrière-saison promise. Nous prions avec la sainte audace des croyants, confiants que le ciel ne peut nous refuser cette requête : « Et vous, enfants de Sion, soyez dans l’allégresse et réjouissez-vous en l’Éternel, votre Dieu, car il vous donnera la pluie en son temps, il vous enverra la pluie de la première et de l’arrière-saison, comme autrefois. » (Jl 2.23, LSG) Ce numéro spécial d’Adventist World se focalise sur un appel aux adventistes du monde entier à faire l’expérience d’un réveil et d’une réforme. Contrairement à tout autre numéro de cette revue depuis son lancement il y a cinq ans, il regroupe des articles et des ressources conçus pour attirer votre attention sur le désir de Dieu de renouveler son peuple. « Le don promis de Dieu » (page 8) est un appel impérieux à un réveil personnel et collectif voté unanimement par les délégués lors de la réunion du Concile annuel du comité exécutif de la Conférence générale. Lisez cet article très attentivement, dans un esprit de prière.

Dans la rubrique Méditation, l’article de Gerald Klingbeil intitulé « Néhémie : de l’action au réveil » traite de l’un des réveils les plus importants de l’histoire d’Israël, réveil duquel se dégage des leçons pour nous aujourd’hui. La réflexion « Un réveil maintenant ? Et pourquoi pas ? » souligne les expériences pratiques et une nouvelle attention qui caractérisera tout groupe de croyants ouvrant leur cœur à la puissance de la pluie de l’arrière-saison. L’article tiré des écrits d’Ellen White, « Un réveil authentique » (rubrique Esprit de prophétie), nous rappelle que la Parole de Dieu doit être au centre de chaque réveil authentique. L’article « Ressources pour un réveil et une réforme » propose un échantillon de passages bibliques, des livres de méditation, du matériel multimédia et des sites Web qui vous appelleront, vous et votre congrégation, à vous préparer pour l’effusion du Saint-Esprit. « Quand le réveil s’empare d’une église », une interview avec un pasteur dont l’église fait actuellement l’expérience d’un réveil, souligne les simples étapes qui amènent les congrégations à prendre de nouveau conscience de la puissance de Dieu. Enfin, l’article « Notre plus urgent besoin », de la rubrique Croyances fondamentales, nous rappelle qu’un réveil et une réforme se focalisent sur un événement propre à bouleverser le monde : la seconde venue de Jésus. Prenez le temps de lire cette édition spéciale, dans le calme, dans un esprit de méditation et de prière. Et préparez-vous à recevoir les fraîches rosées du ciel. 1

Henry Wadsworth Longfellow, « The Rainy Day ».

– Bill Knott

RAPPORT MONDIAL

division sont des gens engagés, consacrés, capables d’assurer un travail de qualité sous la direction du Saint-Esprit. Nous avons donc tenu cette cérémonie de remise de lettres de missionnaire accrédité pour rendre témoignage à la division et pour exprimer à ces employés notre gratitude pour leurs nombreuses années de bons et loyaux services. » Cinq ouvriers ont reçu leur lettre de missionnaire accrédité en mai 2010.

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■ Le 6 novembre 2010, les dirigeants de la Division interaméricaine ont honoré le service de huit de ses employés en leur accordant des lettres de missionnaire accrédité lors d’une cérémonie spéciale qui s’est tenue à l’église adventiste de Smyrne, à Fort-de-France, en Martinique. Cette cérémonie s’est déroulée à la fin des réunions du comité exécutif de l’Église. Israël Leito, président de la Division interaméricaine : « Les dirigeants de la

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Interamérique : l’Église accorde des lettres de missionnaire accrédité à huit employés LETTRES D’ACCRÉDITATION : Héctor Sánchez, secrétaire de l’Association pastorale de la Division interaméricaine, remet une lettre de missionnaire accrédité à Dinorah Rivera, directrice du Ministère des enfants de la Division interaméricaine, lors d’une cérémonie spéciale qui s’est tenue le 6 novembre 2010 à Fort-de-France, en Martinique.

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L’Église au travail RAPPORT MONDIAL

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« C’est sans doute un moment fort pour vous et pour l’Église, a-t-elle poursuivi, mais il faut descendre maintenant et marcher sur terre comme Jésus. Cette [accréditation] est pour la vie ; on ne la lâche pas quand les choses se corsent ou quand on est fatigué. Vous êtes maintenant liés à Dieu à travers une relation spéciale. » Avant la prière d’accréditation, Héctor Sánchez, secrétaire de l’Association pastorale de la Division interaméricaine, a recommandé aux missionnaires accrédités de continuer à servir Dieu. « C’est merveilleux de travailler pour Dieu, de vivre pour lui et de servir cette merveilleuse Église. Puissent les gens voir votre détermination et votre engagement pour finir l’œuvre, et en être influencés », a-t-il conclu. Pour Myrna Costa, l’un des trois vice-présidents de la Division interaméricaine, la cérémonie a été le coup d’envoi d’un engagement renouvelé envers sa mission. « Cette cérémonie couronne mon expérience de travail pour l’Église. Elle me pousse à aller de l’avant, à en faire plus

CÉRÉMONIE SPÉCIALE : Huit employés de la Division interaméricaine ont reçu une lettre de missionnaire accrédité lors d’une cérémonie spéciale qui s’est déroulée à l’église adventiste de Smyrne, à Fort-de-France, en Martinique.

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de la santé, 31 ans de service ; Myrna Costa, vice-présidente, 31 ans de service ; Leticia De Los Santos, coordinatrice de Shepherdess, 13 ans de service ; Cecilia Iglesias, directrice du Ministère des femmes, 26 ans de service ; Abel Márquez, directeur adjoint du Département des communications, 18 ans de service ; Louise Nocandy, directrice du Ministère de la jeunesse, 30 ans de service ; Dinorah Rivera, directrice du Ministère des enfants, 28 ans de service ; et enfin Faye Patterson, directrice adjointe du Département de l’éducation, 28 ans de service. C’est dans une église pleine à craquer qu’Ella Smith Simmons, vice-présidente de la Conférence générale, a présenté son message spécial lors de cette cérémonie. Sa réflexion portait sur Matthieu 25.1-13, et sur la nécessité des candidats d’être constamment remplis de la puissance du Saint-Esprit dans leur service pour la mission de l’Église. « Notre lumière doit luire dans l’intérêt de la cause », a-t-elle dit aux candidats tandis qu’elle leur rappelait de se démarquer du monde et de s’assurer de ne pas mettre leur lampe sous le boisseau.

L I B N A

Deux autres, des femmes, ont reçu une telle lettre en 2006, marquant ainsi la première remise de ce genre dans la Division interaméricaine (IAD). On compte maintenant 15 hommes et femmes ayant le statut de missionnaire accrédité au sein de la IAD et de sa maison d’édition. « Il s’agit de la plus haute reconnaissance que l’Église accorde aux ouvriers qui ne sont pas des pasteurs. Nous voulions qu’ils aient cette assurance et cette confirmation tandis qu’ils œuvrent dans le territoire de la division », a dit Israel Leito. Selon le Règlement du travail de l’Église, chaque fois qu’un employeur juge bon d’offrir une lettre de missionnaire accrédité à l’un ou à l’autre de ses ouvriers, il lui confère officiellement ce grand honneur à l’occasion d’une cérémonie, montrant par ce geste qu’il approuve son service au sein de l’organisation. Cette cérémonie encourage aussi l’ouvrier à continuer à remplir fidèlement sa mission. Pour être éligible à la lettre de missionnaire accrédité, l’employé doit être un membre en règle de l’Église adventiste et compter plus de cinq années de service. En outre, il doit démontrer une grande compétence dans sa sphère d’activité. Les missionnaires accrédités peuvent servir d’adjoints dans le service pastoral, d’instructeurs bibliques, de trésoriers, de directeurs de département, de directeurs adjoints et associés de départements, d’aumôniers, de présidents et de viceprésidents des institutions importantes de l’Église, de vérificateurs, et de directeurs de Christian Record Services International Inc. « En général, on ne consacre pas un missionnaire accrédité », stipule le Règlement du travail de la Conférence générale (“Credentials and Licenses” [Lettres de créances et permis], p. 191, 192). Au cours de cette cérémonie officielle, ces lettres de créance spéciales ont été remises aux employés de la IAD suivants : Belkis Archbold, directeur du Ministère


RUSSIE : le Centre des médias célèbre ses 20 ans de ministère radiophonique ■ L’indicatif du Centre des médias La voix de l’espérance est transmis en Russie, le plus grand pays du monde, depuis deux décennies déjà. Sergey Kuzmin, directeur du Centre des médias : « C’est un vrai miracle, compte tenu que les stations de radio de l’Union soviétique, lesquelles avaient été construites à l’origine pour répandre la propagande communiste, diffusent aujourd’hui des émissions chrétiennes. » Le Centre des médias a commencé dans le petit studio d’une maison privée. Au fil des années, il a pris de l’expansion pour devenir finalement un grand centre des médias, lequel produit ses propres émissions de radio et de télévision. Son école par correspondance a traité plus de 1 million de lettres et de colis. Par ailleurs, il a été l’hôte de campagnes d’évangélisation retransmises par

M O N D I A L E A D V E N T I S T E

satellite. Grâce à ce centre, des milliers de personnes ont découvert le Christ et nombre d’entre elles l’ont accepté comme leur Sauveur. Près de 1 000 membres d’église, de même que des dignitaires du gouvernement de Moscou, des dirigeants d’autres Églises et des représentants des médias religieux, ont assisté à la célébration, laquelle s’est tenue à l’église adventiste centrale de Moscou. Les artistes adventistes qui se sont produits pendant l’événement ont tous enregistré leurs albums dans le studio de La voix de l’espérance au fil des années. « Après la chute du communisme en Union soviétique, notre émission de radio a été la première émission religieuse à être diffusée en Russie », a dit Peter Kulakov, premier directeur de La voix de l’espérance. Au cours des 20 ans d’histoire du Centre des médias, la Radio adventiste mondiale a joué un rôle significatif en sponsorisant du temps d’antenne sur Radio Russie et sur d’autres stations et réseaux en Russie, diffusant ainsi des programmes en russe grâce aux ondes courtes depuis sa station de Guam. Cette année, elle a commencé à produire des émissions pour baladeurs. « Aujourd’hui, nous faisons de notre mieux afin que, grâce à la radio, à la télévision et à l’Internet, la vérité biblique atteigne les régions les plus reculées non seulement de notre pays, mais encore de toute la planète, dit Sergey Kuzmin. Des auditeurs tels que Franceska

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R A D I O

DES VOIX DE L’ESPÉRANCE : Sur cette photo, on aperçoit le personnel du Centre des médias La voix de l’espérance à Tula, en Russie. Le Centre des médias a célébré récemment son 20e anniversaire.

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pour atteindre d’autres buts et d’autres sommets dans la cause », a-t-elle dit. Dinorah Rivera : « Je vois en cette cérémonie la reconnaissance de nos efforts. Elle nous permet d’accomplir notre mission avec assurance. » Bien que cette lettre de missionnaire accrédité ne change pas ses responsabilités, elle suscite un engagement renouvelé pour la mission de l’Église, a-t-elle ajouté. Des hommes et des femmes ont également reçu des lettres de missionnaire accrédité dans les Caraïbes et les Antilles. D’autres régions sont ouvertes à accorder de telles lettres dans un avenir rapproché, et certains dirigeants envisagent cette éventualité dans l’avenir. La Division interaméricaine compte plus de 3,3 millions de membres répartis dans 10 395 églises et congrégations. Elle dirige des douzaines d’institutions de santé, d’écoles, et d’entreprises d’aliments naturels dans ses 21 régions. – Un reportage de Libna Stevens, directrice adjointe du Département des communications, Division interaméricaine.

Skorodumova font part de leurs impressions. Franceska écrit de Novocherkassk, une ville de la région de Rostov : « J’aimerais vous remercier pour vos merveilleuses émissions. Dès notre réveil, nous nous empressons d’écouter votre nouvelle émission sur Radio Russie. Nous écoutons avec plaisir vos interviews radiophoniques et vos exposés sur le Christ, la Bible et la foi. Chaque fois, nous sommes surpris de la transformation spirituelle qui s’opère en nous grâce à vos émissions. C’est comme si on avait versé sur nous une huile bienfaisante. » – Un reportage de Shelley Nolan Freesland, Radio adventiste mondiale

PHILIPPINES : le ministère de l’Éducation souligne le droit à l’observation du sabbat ■ Le ministère de l’Éducation des Philippines a récemment renforcé son soutien de la liberté religieuse pour les étudiants qui désirent être exemptés des cours et des activités ayant lieu le sabbat. Un récent arrêté ministériel permet déjà aux étudiants adventistes de faire une demande d’exemption de cours et d’examens qui se donnent le samedi. Cet arrêté fait suite à un mémo de janvier 2010 qui permet aux employés adventistes du ministère de l’Éducation de ne pas travailler le sabbat, et de ne pas assister aux sessions de développement professionnel et aux examens en ce jour. « Je me réjouis de [cet arrêté]. Et je suis certain que nos étudiants seront extrêmement heureux de ce nouveau

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L’Église au travail RAPPORT MONDIAL développement », a dit Jonathan Catolico, directeur des Affaires publiques et de la liberté religieuse de la Division Asie-Pacifique Sud. L’arrêté du 14 octobre 2010 dit en partie ceci : « Le personnel et les étudiants appartenant à n’importe quel groupe religieux dont le jour de repos est le samedi ne devraient pas être forcés d’assister aux séminaires, aux examens, aux cours spéciaux, aux formations et autres activités scolaires se déroulant le samedi. » L’arrêté déclare aussi que les étudiants qui s’absentent les samedis à cause du service religieux ne seront pas pénalisés par une baisse de notes. Jonathan Catolico a souligné le dévouement de la députée Daryl Grace Abayon qui, selon lui, s’est occupé des plaintes des étudiants adventistes qui se sentaient exclus du mémo de janvier. Daryl Grace Abayon a écrit à Armin Luistro, secrétaire du ministère l’Éducation, pour lui faire part de ces plaintes. Plusieurs étudiants se sont déjà prévalus de l’arrêté. « Cet arrêté m’a aidé à expliquer à mes professeurs que les adventistes adorent Dieu le samedi. Et maintenant, je suis exempté de mes cours le samedi », a dit Ralph Waldo Camay Realisan, un étudiant de 4e année à l’École internationale Young Achievers, à Manille. Care Mae Aguirre, une étudiante de l’école secondaire E. Rodriguez, a dit que ses notes avaient baissé après que l’école ait exigé qu’il y ait des cours le sabbat, suite aux pertes de temps occasionnées par les typhons. « Cet [arrêté] procurera un grand soulagement aux étudiants qui se soucient trop de leurs études », a-t-elle dit. Son père, Eric Aguirre, un membre de l’église adventiste Remnant de PUC, a dit : « Grâce à cet arrêté, nous, les parents, nous n’aurons plus à expliquer aux profs pourquoi nos enfants doivent être à l’église le samedi plutôt qu’à l’école. » « J’espère qu’à travers tout ça, nous pourrons enseigner à nos étudiants adventistes à défendre le sabbat », a-t-il ajouté. – Un reportage de Ron Genebago, Adventist News Network

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L’évangélisation envers les

mıneurs porte fruıt Deux mineurs rescapés paraissent à la campagne d’évangélisation de Robert Costa

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eux des mineurs qui étaient piégés à 700 mètres de profondeur à Copiapó, au Chili, ont été interviewés par Robert Costa, un évangéliste adventiste nommé dernièrement secrétaire adjoint de l’Association pastorale de la Conférence générale, lors d’une campagne d’évangélisation en octobre 2010. « Nous n’étions pas 33 [piégés sous terre], a dit l’un des mineurs à Robert Costa, mais 34, parce que Jésus était avec nous. » La campagne d’évangélisation « L’heure de l’espérance » s’est tenue à Santiago, capitale du pays, d’où elle a été diffusée par satellite à 17 000 autres endroits, a dit Robert Costa lors d’une interview. On estime que quelque 2 millions de personnes ont suivi la campagne en direct par satellite ou câble, ou en différé par DVD. Au nombre des faits saillants de la campagne, Robert Costa mentionne les brèves interviews avec les deux mineurs rescapés. Bien que non adventistes, les deux hommes, dont Mario Sepúlveda, lequel a émergé de la mine avec des roches qu’il tenait à offrir en cadeau à ses sauveteurs, se sentent proches de Carlos Parra Diaz, un pasteur adventiste qui a fait parvenir 33 Bibles miniatures aux mineurs piégés. « Ces Bibles nous ont donné l’espoir, l’espoir que quelque chose de bon allait se produire », a dit l’un des mineurs à Robert Costa. Le pasteur Costa a aussi déployé un drapeau chilien signé par chacun des mineurs, sur lequel on retrouve des expressions de gratitude envers ceux qui les ont encouragés, dont Asaf, un groupe de chanteurs adventistes


De haut en bas : DRAPEAU DE REMERCIEMENTS : Ce drapeau signé par les 33 mineurs piégés sous terre est dédié à Asaf, un groupe musical adventiste. Carlos Parra Diaz, pasteur adventiste, a fait les arrangements nécessaires pour faire parvenir des Bibles miniatures aux mineurs, un geste fort apprécié de ceux-ci. ÉVANGÉLISTE AU CHILI : Robert Costa, maintenant secrétaire adjoint de l’Association pastorale de la Conférence générale, et sa femme, Nancy. En octobre 2010, Robert Costa a tenu une campagne d’évangélisation par satellite à Santiago, au Chili, au cours de laquelle il a interviewé deux des mineurs rescapés. M A R K

qui ont fait parvenir des enregistrements aux mineurs coincés sous terre. C’est avec une grande joie et un profond soulagement que les membres de la famille des premiers mineurs rescapés de la mine de San José ont accueilli les leurs sains et saufs. Ils ont constaté avec surprise que certains d’entre eux avaient enfilé par-dessus leurs habits de sauvetage un t-shirt porteur d’un message spirituel, a rapporté la Division sud-américaine. Selon le site Web Terra, « les T-shirts arborent une grande étoile blanche sur un carré bleu et rouge sur la poitrine, sur lequel est écrit “Gracias Señor !” [Merci, Seigneur !]. » Et juste au-dessous : « Il tient dans sa main les profondeurs de la terre, et les sommets des montagnes sont à lui. À Dieu soit l’honneur et la gloire », ce qui correspond à Psaumes 95.4. Carlos Parra Diaz, pasteur de l’Église adventiste de la région d’Atacama, a dit à Terra que le message des T-shirts est précieux et que les mineurs n’ont pas révélé ce qu’ils ont fait de ceux-ci. Alberto Segovia, frère de David Segovia, l’un des 33 mineurs, a été agréablement surpris. « Nous ne pensions pas qu’ils enfileraient leurs T-shirts par-dessus leurs combinaisons de sauvetage. Quand j’ai vu le premier mineur revêtu du T-shirt, ça a été toute une surprise », a-t-il raconté.

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K E L L N E R / A D V E N T I S T

W O R L D

Selon Alberto Segovia, le fait que les mineurs aient porté le T-shirt démontre clairement que ce sont des hommes spirituellement renouvelés qui ont émergé de la terre. « [David] m’a dit qu’après être sorti de là, la première chose qu’il fera, ce sera d’aller à l’église pour remercier Dieu », a-t-il déclaré. Rappelons que le 5 août, un éboulement est survenu dans la mine de San José, à Copiapó, piégeant 33 mineurs dans un passage, à près de 700 mètres de profondeur. Dix-sept jours plus tard, les équipes de sauvetage ont réussi à établir la communication avec eux et ont découvert, grâce à une note envoyée à la surface, qu’ils étaient tous vivants. À partir de ce moment, l’opération de sauvetage a été mise en branle. L’excavation au moyen de foreuses pour atteindre les mineurs a duré 33 jours. Le processus a pris fin samedi, les foreuses ayant atteint l’endroit où ils s’étaient réfugiés. Ensuite, les équipes de sauvetage ont décidé, pour plus de précaution, de renforcer partiellement le puits de secours avant de les sortir de là. C’est à bord de la nacelle Phénix II, laquelle a un diamètre d’environ 53 centimètres, que les miniers ont été remontés. – Un reportage de Mark A. Kellner, rédacteur aux informations, de l’équipe rédactionnelle d’Adventist World, plus l’information de Felipe Lemos, Division sud-américaine

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E N C O U V E RT U R E

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Le 11 octobre 2010, les membres du Concile annuel réunis à la Conférence générale ont voté d’accepter et de soutenir le document suivant, lequel exhorte les dirigeants de l’Église et les adventistes du monde entier au réveil, à la réforme, au discipulat, et à l’évangélisation. – Les éditeurs.

don prom

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ieu a appelé de façon unique l’Église adventiste du 7e jour à vivre son message d’amour et de vérité des derniers jours et à le proclamer au monde entier (Ap 14.6-12). Or, le défi qui consiste à atteindre les plus de 6 milliards d’habitants de la terre pour leur annoncer ce message du temps de la fin est impossible à relever, semble-t-il. Cette tâche est lourde, écrasante. D’une perspective humaine, l’accomplissement imminent du mandat évangélique est tout simplement invraisemblable (Mt 28.19,20). Le taux de croissance de l’Église n’arrive pas à suivre le rythme de croissance de la population mondiale. Une évaluation honnête de notre impact évangélique actuel sur le monde mène à la conclusion qu’à moins d’un changement radical, nous n’accomplirons pas notre mandat évangélique dans cette génération. Malgré nos meilleurs efforts, tous nos plans, stratégies et ressources sont insuffisants pour terminer la mission que Dieu nous a confiée pour sa gloire.

La promesse du Christ à l’Église primitive Le défi d’apporter l’Évangile au monde n’est pas nouveau. Les disciples y ont fait face au premier siècle. Nous y faisons face au 21e siècle. Apparemment confrontée à une mission impossible mais revêtue du Saint-Esprit, l’Église primitive fit l’expérience d’une explosion de croissance (Ac 2.41 ; 4.4 ; 6.7 ; 9.31). Ces premiers chrétiens partagèrent leur foi partout (Ac 5.42). La grâce de Dieu déborda de leur cœur et se déversa sur leurs familles, leurs amis, leurs collègues de travail. Quelques décennies à peine après la crucifixion, l’apôtre Paul pouvait écrire que l’Évangile « a été prêché à D AV I D

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B .

S H E R W I N


mis de Un appel

toute créature sous le ciel » (Col 1.23). Comment un groupe obscur de croyants relativement insignifiants put-il avoir un tel impact sur le monde dans un laps de temps aussi bref ? Comment Dieu arriva-t-il à changer le monde à tout jamais grâce à cette poignée de chrétiens ?

ieu

urgent au réveil, à la réforme, au discipulat et à l’évangélisation

Christ joignit à son mandat évangélique une promesse extraordinaire. Le Sauveur « recommanda [à ses disciples] de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre la promesse du Père » (Ac 1.4). Et voici ce qu’il leur promit : « Mais vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre. » (Ac 1.8) L’amour du Christ caractérisait chaque aspect de la vie des disciples. C’est cet amour qui les poussa à s’engager passionnément à son service. Alors que prosternés, ils priaient pour recevoir le Saint-Esprit promis, ils confessèrent leurs péchés et se repentirent sincèrement. Ils se donnèrent comme priorité de rechercher la bénédiction du ciel. Ils s’adonnèrent à la prière et à l’étude des Écritures. Leur ardent désir de partager l’amour du Christ avec tous ceux qu’ils rencontraient l’emporta sur leurs différents insignifiants. Ils se consacrèrent totalement à la propagation de l’Évangile au monde. Rien ne comptait davantage pour eux. Ils reconnurent que sans l’effusion du Saint-Esprit, ils seraient impuissants à accomplir leur mission. Décrivant l’expérience des disciples, Ellen White écrit : « Faisant table rase de toutes divergences, de tout désir de suprématie, ils s’unissaient étroitement dans la

communion chrétienne. […] La tristesse emplissait leurs cœurs à la pensée qu’ils l’avaient si souvent peiné par leur lenteur à comprendre, par leur manque d’intelligence, au cours des leçons qu’il cherchait à leur inculquer. […] Ils sentaient leurs besoins spirituels et suppliaient le Seigneur de leur accorder l’onction sainte qui les rendrait propres à sauver les âmes. Mais ils ne demandaient pas ces bénédictions pour eux seuls. Ils se préoccupaient vivement du salut de leurs semblables. Ils savaient que l’Évangile devrait être porté au monde, et ils désiraient recevoir la puissance promise par le Christ. » (Conquérants pacifiques, p. 34, 35) Christ remplit sa promesse. Le Saint-Esprit se déversa puissamment à la Pentecôte. Des milliers se convertirent en un seul jour. Le message de l’amour du Christ eut un impact extraordinaire sur le monde. En peu de temps, le nom de Jésus-Christ fut sur toutes les lèvres, partout. « Grâce à la coopération de l’Esprit divin, ils accomplirent une œuvre qui ébranla le monde entier. Dans l’intervalle d’une seule génération, l’Évangile fut annoncé à toutes les nations. » (Ibid., p. 527) La promesse du Christ à l’Église du temps de la fin L’effusion du Saint-Esprit lors de la Pentecôte – la première pluie – n’était qu’un prélude de ce qui va se produire. Dieu a promis de déverser son Esprit sans mesure dans les derniers jours (Jl 2.23 ; Za 10.1). La terre sera « illuminée de sa gloire » (Ap 18.1). Alors, son œuvre ici-bas se terminera rapidement (Mt 24.14 ; Rm 9.28). L’Église fera l’expérience d’un réveil spirituel et de la plénitude de la puissance du Saint-Esprit comme jamais dans toute son histoire. En parlant de l’effusion du Saint-Esprit lors de la Pentecôte, Pierre nous donne cette assurance : « Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. » (Ac 2.39) Ellen White ajoute : « Aussi, avant que les jugements de Dieu fondent sur la terre, il y aura au sein de son peuple un réveil

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E N C O U V E RT U R E

de la piété primitive tel qu’on n’en a pas vu depuis les jours des apôtres. Dieu accordera à ses enfants l’Esprit et la puissance d’en haut. Alors, de nombreuses âmes sortiront des églises où l’amour du monde a supplanté l’amour de Dieu et de sa Parole. Beaucoup de pasteurs et de fidèles accepteront joyeusement les vérités que Dieu a fait proclamer en ce temps-ci pour préparer un peuple en vue de la seconde venue du Christ. » (La tragédie des siècles, p. 504) Des centaines de milliers de personnes accepteront le message de Dieu des derniers jours grâce à l’enseignement et à la prédication de sa Parole. La prière, l’étude de la Bible et le témoignage constituent les éléments de tout réveil authentique. Tandis que la fin approche, la manifestation du Saint-Esprit s’intensifiera : « Mais vers la fin de la moisson du monde, une effusion spéciale des grâces divines est promise à l’Église pour la préparer en vue de l’avènement du Fils de l’homme. » (Ellen G. White, Conquérants pacifiques, p. 49) Et encore : « Des milliers de voix le feront retentir dans toutes les parties du monde. Les malades seront guéris, des miracles et des prodiges accompagneront les croyants. » (Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 664) Pour accomplir le mandat évangélique, rien n’importe davantage que de connaître Jésus, d’étudier sa Parole, de comprendre sa vérité, et de solliciter l’effusion promise du Saint-Esprit dans la pluie de l’arrière-saison. La messagère du Seigneur, prophète de Dieu des derniers jours pour l’Église du reste, a écrit trop clairement pour être mal comprise : « Le plus grand et le plus urgent de tous nos besoins, c’est celui d’un réveil de la véritable piété parmi nous. Notre premier souci devrait être de le rechercher. » (Messages choisis, vol. 1, p. 141) Si un réveil de la véritable piété est le plus grand et le plus urgent de tous nos besoins, ne devrions-nous pas, en tant que dirigeants, rechercher d’urgence, et de tout notre cœur, cette bénédiction céleste promise ?

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Notre grand besoin : un réveil et une réforme Quand nous recherchons Jésus, celuici nous remplit de sa présence et de sa puissance grâce au don du Saint-Esprit. Nous aspirons à mieux le connaître. Le Saint-Esprit réveille les facultés spirituelles endormies de l’âme. Il n’y a rien que nous désirions davantage qu’une relation profonde et transformatrice avec Jésus. Le cœur ravivé fait l’expérience d’une relation vitale avec Jésus grâce à la prière et à la Parole. La réforme constitue le changement qui se produit dans notre vie en conséquence du réveil. « Un réveil et une réforme doivent se produire, sous l’action du Saint-Esprit. Réveil et réforme sont deux choses distinctes. Réveil signifie un renouveau de vie spirituelle qui a pour effet de vivifier les facultés de l’esprit et du cœur et de mettre fin à la mort spirituelle par une résurrection. Réforme signifie réorganisation, changement dans les idées et les théories, les habitudes et les pratiques. Une réforme ne produira ses bons fruits de justice que si elle est le résultat d’un réveil de l’Esprit. Réveil et réforme doivent accomplir leur œuvre respective dans un concours harmonieux. » (Ellen G. White, Messages choisis, vol. 1, p. 148, 149) La réforme ne se manifeste pas dans une propre justice qui condamne les autres. Elle produit plutôt la transformation du caractère, lequel manifeste les fruits de l’Esprit (Ga 5.22-24). L’obéissance à la volonté de Dieu constitue la preuve de tout réveil authentique. Notre Seigneur aspire à un peuple dont la vie reflète la beauté de son caractère. Il n’y a rien que Jésus désire davantage qu’un peuple qui désire passionnément le connaître et partager son amour avec les autres. Engagement et appel Nous, dirigeants et représentants de l’Église adventiste réunis à la Conférence générale, à Silver Spring, au Maryland (États-Unis), à l’occasion du Concile annuel de 2010, nous remercions notre Dieu grand et merveilleux pour sa fidélité et ses abondantes bénédictions

envers son Église depuis ses débuts. L’expansion rapide de celle-ci, tant dans son effectif que ses institutions, n’est ni plus ni moins qu’un miracle de Dieu. Bien que nous le louions de son action merveilleuse dans la réalisation de ses desseins à travers son Église et que nous le remerciions pour les dirigeants remplis de piété qui ont guidé son peuple par le passé, nous reconnaissons humblement qu’à cause de nos faiblesses humaines, même nos meilleurs efforts sont entachés de péché et doivent être purifiés par la grâce du Christ. Nous reconnaissons que nous n’avons pas toujours

Nous aspirons au retour de Jésus plus qu’à toute autre chose. J E S P E R

N O E R


R é v e i l et R é f o r m e

donné la priorité à la recherche de Dieu par la prière et l’étude de sa Parole en vue de l’effusion du Saint-Esprit, laquelle doit se produire lors de la pluie de l’arrière-saison. Nous confessons humblement que dans notre vie personnelle, nos pratiques administratives et nos réunions de comité, nous avons, trop souvent, agi par nos propres forces. Trop souvent, la mission divine qui consiste à sauver un monde perdu n’a pas eu la première place dans notre cœur. Parfois, occupés à faire de bonnes choses, nous avons négligé la chose la plus importante – connaître Dieu. Trop souvent, nos jalousies ridicules, nos ambitions égoïstes, nos relations personnelles boiteuses ont englouti notre désir d’un réveil et d’une réforme et nous ont poussés à compter sur nos propres forces plutôt que sur la puissance divine. Nous acceptons l’instruction claire de notre Seigneur : « Le temps n’a rien changé à la promesse du Christ d’envoyer son représentant : le Saint-Esprit. Si les richesses de sa grâce ne se répandent pas aujourd’hui avec plus d’abondance sur les hommes, ce n’est pas parce qu’il les accorde avec parcimonie. Si l’accomplissement de la promesse n’est pas visible comme il devrait l’être, c’est parce que celle-ci n’est pas appréciée à sa juste valeur. Tous seraient remplis du Saint-Esprit, à condition qu’ils le veuillent. » (Ellen G. White, Conquérants pacifiques, p. 45) Nous sommes sûrs que le ciel attend de déverser le Saint-Esprit avec puissance en vue de l’achèvement de l’œuvre de Dieu sur la terre. Nous reconnaissons que Jésus, aspirant à revenir il y a des décennies, a dû retarder son retour. Nous nous repentons de notre tiédeur, de notre mondanité, de notre manque de passion pour le Christ et pour sa mission. Nous sentons que Christ nous appelle à rechercher une relation plus profonde avec lui par la prière et l’étude de sa Parole, et à nous engager plus passionnément dans le partage de son message des derniers jours avec le monde. Nous nous réjouissons du « privilège

pour tous les chrétiens, non seulement d’attendre, mais encore de hâter le retour du Sauveur » (Ibid., p. 533). Par conséquent, en tant que représentants de l’Église mondiale et au nom de l’effectif tout entier de l’Église, nous nous engageons à : 1. Mettre personnellement en priorité la recherche de Dieu pour un réveil spirituel et pour l’effusion du Saint-Esprit dans notre vie, dans nos familles, et dans nos ministères, au moyen de la pluie de l’arrière-saison. 2. Réserver chaque jour suffisamment de temps pour communier avec le Christ par la prière et l’étude de la Parole de Dieu. 3. Sonder nos propres cœurs et demander au Saint-Esprit de nous révéler tout ce qui peut nous empêcher de manifester le caractère de Jésus. Nous désirons un cœur bien disposé afin que rien dans notre vie ne vienne faire obstacle à la plénitude de la puissance du Saint-Esprit. 4. Encourager ceux qui sont impliqués dans les ministères de l’Église à consacrer du temps à la prière, à l’étude de la Parole de Dieu, et à chercher Dieu de tout leur cœur pour bien comprendre ses plans pour son Église. 5. Encourager toutes les organisations de notre Église à accorder du temps aux administrateurs, aux pasteurs, au personnel médical, au personnel des maisons d’édition, aux enseignants, aux étudiants, et à tous les employés pour qu’ensemble, par l’étude de la Parole de Dieu et la prière, ils cherchent Jésus et demandent l’effusion promise du Saint-Esprit. 6. Utiliser tous les outils disponibles – médias, conférences, ateliers – pour appeler les membres d’église à chercher une relation avec Jésus plus profonde en vue d’un réveil et d’une réforme. 7. Appeler et inviter instamment l’effectif de l’Église mondiale à se joindre à nous dans notre quête de la puissance du Saint-Esprit, laquelle transformera nos vies, nos familles, nos organisations, et nos communautés de foi. Nous reconnaissons particulièrement que Dieu va utiliser des enfants et des jeunes dans ce dernier et puissant réveil.

Nous encourageons donc tous nos jeunes à rechercher Dieu eux aussi, en vue d’un réveil spirituel dans leur propre vie et de l’effusion du Saint-Esprit, pour qu’ils partagent leur foi avec leurs semblables. Nous appelons chaque membre d’église à se joindre aux dirigeants de l’Église et aux millions d’autres adventistes qui, à 7 heures et à 19 heures précises, sept jours sur sept, s’unissent par la prière dans leur quête d’une relation plus profonde avec Jésus et de l’effusion du Saint-Esprit. Cet appel, pressant, urgent, vise à encercler le monde entier d’une intercession fervente, afin que tous s’engagent totalement envers Jésus et fassent l’expérience de la puissance transformatrice du Saint-Esprit que Jésus désire tant nous accorder maintenant. Nous croyons que l’effusion du Saint-Esprit qui se produira lors de la pluie de l’arrière-saison a pour objectif d’achever la mission du Christ sur la terre afin que celui-ci puisse revenir rapidement. Reconnaissant que notre Seigneur ne déversera la plénitude de son esprit que sur une Église qui cherche passionnément à sauver les âmes perdues, nous décidons de donner en permanence la première place au réveil, à la réforme, au discipulat et à l’évangélisation dans tous les ordres du jour de l’Église. Nous aspirons au retour de Jésus plus qu’à toute autre chose. Nous recommandons vivement aux administrateurs, aux directeurs de départements, au personnel de nos institutions, au personnel médical, aux représentants évangéliques, aux aumôniers, aux enseignants, aux pasteurs et aux membres d’église de se joindre à nous pour faire du réveil, de la réforme, du discipulat, et de l’évangélisation une priorité absolue dans nos sphères de service. Nous avons la certitude que, tandis que nous le recherchons ensemble, Dieu déversera sur nous son Saint-Esprit sans mesure, que son œuvre sur la terre se terminera, et qu’enfin, Jésus reviendra. Avec le vieil apôtre Jean sur l’île de Patmos, nous nous écrions : « Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! » (Ap 22.20)

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M É D I T A T I O N

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e peuple de Dieu avait connu des périodes de profondes ténèbres. Avec Jérusalem en cendres, le temple détruit, et la plupart des Israélites en exil à Babylone, la situation semblait désespérée. C’est alors que Dieu fit l’impossible : Babylone tomba, et la nouvelle superpuissance médo-perse permit au peuple de Dieu de retourner dans son pays – la terre promise – dans un second exode. Le Seigneur « réveilla l’esprit de

régime était satisfaisante, et leurs enfants avaient accès à de grandes universités ! Vers quoi retourneraient-ils donc ? Une cité détruite, des champs en friche, des voisins hostiles, et un site dangereux quelque part aux limites de l’empire, entre l’Égypte et la Mésopotamie. Quand nous lisons les premiers chapitres du livre d’Esdras, nous constatons tout de suite l’immensité de la tâche et les montagnes de problèmes qui les y

20 ans après le retour des exilés et que les Juifs célébrèrent leur première Pâque (Es 6.13-22). Puis, c’est le silence. Pendant de nombreuses décennies, en fait. Faisons un saut en l’an 445 av. J.-C., environ 70 ans après la reconstruction du temple. Ça barde à Jérusalem. Néhémie, un officier de haut rang de la cour perse, reçoit de mauvaises nouvelles au sujet de la ville sainte. Dans l’une des grandes prières des Écritures, il répand son

: Néhémie de ’

Gerald A. Klingbeil

l action au révei l … et du réveil à la réforme

Cyrus », le roi perse (Es 1.1). Quand Dieu touche un cœur, comment celui-ci pourrait-il résister ? De pénibles commencements En se basant sur des documents extrabibliques, des listes de noms, des sceaux, et d’autres inscriptions, les érudits estiment que les quelque 50 000 personnes (Es 2.64) qui retournèrent à Jérusalem sous le commandement de Zorobabel ne représentaient qu’un petit nombre des Juifs habitant dans l’empire médo-perse1. Beaucoup s’y étaient confortablement installés et ne voulaient surtout pas bouger de là. Après tout, l’hypothèque était presque payée, la vie sous le nouveau

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attendaient (voir Es 3-7). Cependant, un coup d’œil sur l’ensemble du tableau révèle que le problème de fond était plus sérieux qu’une cité détruite et qu’une opposition de taille provenant de l’extérieur. Le prophète Aggée nous dit que ceux qui étaient rentrés au pays avaient un problème spirituel : ils luttaient contre de fausses priorités, la mondanité, l’égoïsme. Bientôt, ils durent reconnaître que s’ils ne mettaient d’abord leurs priorités en place, leurs rêves s’écrouleraient comme un château de cartes (Ag 1.2-11). Néhémie entre en scène Les Écritures nous disent que finalement, le temple fut reconstruit environ

angoisse devant le Seigneur (Ne 1.1-11). Confessant ses péchés et ceux de son peuple, il réclame aussi les divines promesses de renouveau et de transformation (v. 8,9). Dans sa prière fervente, il s’associe aux péchés de son peuple (voir sa confession), mais désire aussi faire partie de la solution de Dieu. Le cœur en prière, il s’approche tout tremblant du grand patron, un monarque qui peut, d’un simple geste ou d’un seul mot, faire mettre à mort qui bon lui semble. Dieu fait alors un autre miracle : Néhémie quitte la Perse, investi de tous les pouvoirs gouvernementaux que lui confère le roi. Il pourra désormais faire bouger les choses.


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Réveil à Jérusalem Jérusalem est vulnérable, sans défense ; ses murs sont détruits, ses voisins hostiles jubilent. Dans une opération secrète de nuit, Néhémie inspecte les lieux (Ne 2.11-16), puis il retrousse ses manches. Sachant fort bien que ce travail colossal exige l’implication de toute la collectivité, et, relatant la bénédiction récente qu’il a reçue de Dieu à la cour perse, Néhémie invite les

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dirigeants à s’impliquer dans la grande œuvre de reconstruction des murs de Jérusalem (Ne 2.17-20). Quelle ténacité ! Personne ni rien ne va l’arrêter. Et les murs de Jérusalem sont finalement reconstruits en un temps record (voir Ne 3,4,6,7) ! Mais le réveil et la réforme ne tiennent pas que de l’action. En fait, ils nous ramènent à l’essentiel. Au fil de l’histoire de Néhémie, nous participons à une grande réunion publique qui se déroule le 7e mois à Jérusalem2. Et revoilà Esdras, le prêtre, qui lit la loi dans la Torah, sans aucun doute le Pentateuque (Ne 8.1-3), tour à tour avec d’autres Lévites. Tout le monde écoute attentivement pendant

des heures. On dirait bien que la durée d’attention était plus longue à cette époque… L’un des mots-clés de cette réunion de réveil, c’est le mot comprendre, lequel apparaît cinq fois (8.2,3,7,8,12) dans le chapitre. Hommes et femmes, jeunes et vieux comprennent soudain que leur vie n’est pas en harmonie avec la Parole de Dieu. Et ils pleurent (Ne 8.9) tant qu’Esdras et Néhémie doivent leur rappeler que la grâce de Dieu leur suffit. À vrai dire, la joie du Seigneur est leur force (et la nôtre aussi), affirme Néhémie (8.10). Une leçon à retenir Quelque chose d’important commence en ce jour à Jérusalem – un réveil qui implique une claire reconnaissance que Dieu et le péché sont incompatibles. Ceci transforme les relations entre les membres de cette collectivité de retour de l’exil. Voici quelques éléments-clés de ce réveil que nous pouvons glaner de l’histoire de Néhémie : 1. Le réveil n’est pas un événement d’une seule fois mais une décision constante (et consciente). La Bible nous donne d’autres exemples de réveils au sein de la collectivité de retour de l’exil (voir Es 3 et 10). Et avant cela, nous avons de nombreux exemples de réveil au cours de périodes précédentes. Le réveil doit consister en un engagement quotidien. 2. Le réveil se base sur les Écritures, non sur les émotions, la bonne musique de fond ou les dynamiques de groupes. Lorsque les enfants de Dieu sont en présence de la révélation divine, lorsqu’ils plongent leur regard dans le miroir de sa Parole et qu’ils reconnaissent qui ils sont vraiment (oui, nous sommes des pécheurs), le réveil se produit. 3. Le réveil au sein du peuple de Dieu implique tout le monde : femmes et hommes, jeunes et vieux, riches et pauvres – tous se rassemblent pour écouter la Parole de Dieu – et ils répondent en tant que collectivité. S’il est vrai que le réveil personnel est un engagement de tous les jours, il existe toutefois des

moments-clés dans la vie d’une Église où le dynamisme du réveil personnel mène à un réveil collectif. 4. Le réveil ne consiste pas à se focaliser sur son meneur. Oui, Néhémie et Esdras étaient des dirigeants solides et avaient Jérusalem et ses problèmes à cœur. Mais ils ne purent aller de l’avant que lorsque les autres saisirent aussi la vision. Ils dirigèrent le réveil, mais ne le provoquèrent pas. 5. Le réveil tient compte de l’ensemble du tableau et refuse de se laisser distraire. Je suis sûr que les ennemis de Jérusalem auraient bien voulu que la ville se focalise sur ses problèmes. Heureusement, la communauté de foi décida de se concentrer sur la Parole de Dieu et sur son message pour son temps. Rétablis-nous, ô Dieu Sentez-vous le besoin d’un tel réveil spirituel ? Votre temps consacré aux Écritures et à la prière serait-il limité par des calendriers trop chargés, par d’innombrables rendez-vous (même utiles) ? L’histoire de Néhémie est personnelle, mais en même temps, elle a une grande portée. Néhémie dut souvent lire ce texte au sujet d’un Dieu qui rétablit : « Ô Dieu ! rétablis-nous ; fais luire ta face, et nous serons sauvés ! » (Ps 80.3, OST) Dieu fit luire sa face sur son peuple. Il est prêt à nous rétablir, nous aussi – et, oui, à faire luire sa face sur nous. 1 Comparer avec Laurie E. Pearce, « New Evidence for Judeans in Babylonia », dans Judah and the Judeans in the Persian Period, Oded Lipschits and Manfred Oeming, ed., Winona Lake, Ind., Eisenbrauns, 2006, p. 399-412, et jeter un coup d’œil sur la bibliographie. 2 Le 7e mois qui, dans l’Ancien Testament, correspondait aux mois de septembre et d’octobre de notre calendrier, est important dans le système religieux juif. Trois événements-clés se produisent dans ce mois : la fête des trompettes (Lv 23.24), le Jour des expiations (Lv 23.27), et le festival des tabernacles (Lv 23.34, LSG). Il s’agissait vraiment d’un mois de réveil et de réforme !

Gerald A. Klingbeil est

rédacteur adjoint de la revue Adventist World. Gerald, Chantal, sa femme, et leurs trois filles habitent à Silver Spring, au Maryland (États-Unis).

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ors du Concile annuel de l’Église adventiste mondiale, lequel s’est tenu du 8 au 13 octobre 2010 à la Conférence générale, la présence de Dieu s’est fait nettement sentir. De nombreux délégués ont partagé l’impact spirituel significatif que les réunions ont eu sur leur vie. C’est sous le thème « Un réveil pour la mission » que s’est déroulé le concile. L’emphase sur le réveil, la réforme, le discipulat, et l’évangélisation a constitué le point principal à l’ordre du jour. En plus des méditations matinales, les sessions de prières empreintes de simplicité et de ferveur et les réunions de témoignage ont permis au Saint-Esprit d’œuvrer avec puissance. Les délégués ont voté un document capital intitulé « Le don promis de Dieu : un appel urgent au réveil, à la réforme, au discipulat, et à l’évangélisation ». Il est évident que Dieu est intervenu de façon spéciale. Mais toutes ces choses font surgir de nombreuses questions : quelles sont les caractéristiques d’un réveil authentique ? Court-on le danger d’être trompé par des contrefaçons de ce réveil ? Quel est le but ultime de tous les réveils ? Comment peut-on appliquer ce document aux divisions, aux unions, aux champs locaux, aux églises locales, et à notre propre vie ?

Un

Ted N. C. Wilson, Mark A. Finley, Armando Miranda, et Jerry Page

réveil maintenant ?

Et

pourquoi

pas ?

Caractéristiques d’un réveil authentique Tout réveil authentique se caractérise par trois choses : la prière fervente, une étude sérieuse de la Bible, et un engagement passionné à sauver les âmes perdues. Ces trois caractéristiques essentielles d’un réveil authentique sont manifestes dans les expériences de l’Église primitive. Cependant, Jésus ne promit de déverser son Saint-Esprit qu’à certaines conditions. Les disciples devaient attendre non dans l’oisiveté, mais en s’unissant avec ferveur dans la prière et la supplication. Et c’est ce qu’ils firent ! « Tous d’un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes, avec Marie, mère de Jésus, et avec ses frères. » (Ac 1.14) Au moment opportun, lorsque le Rédempteur fut exalté devant le trône de Dieu et que son sacrifice fut reconnu par le Père devant l’univers entier, le Saint-Esprit se déversa dans sa plénitude. À l’instar des premiers disciples, ce conseil nous est destiné : « Mais c’est à nous de remplir les conditions sur la base desquelles Dieu a promis d’accorder sa bénédiction, par une confession de nos péchés accompagnée d’humiliation, de repentance et de prière fervente. Un réveil ne peut être conçu que comme une réponse à la prière. » (Ellen G. White, Messages choisis, vol.1, p. 141). Sans la puissance du Saint-Esprit que l’on n’obtient que par la prière, nous sommes impuissants devant les tentations de Satan et incapables de témoigner efficacement pour le Maître. Ainsi, les disciples s’absorbèrent dans la prière et l’étude de la Parole de Dieu. Le jour de la Pentecôte, Pierre prêcha de façon magistrale, et attesta que Jésus est le Messie en s’appuyant sur l’Ancien Testament. Les 3 000 personnes baptisées ce jour-là « persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle » (Ac 2.42). Les disciples « annonçaient la

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C H A R L I E

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parole de Dieu avec assurance » (Ac 4.31) et se consacraient « à la prière et au ministère de la Parole » (Ac 6.4, LSG). « La Parole de Dieu se répandait de plus en plus, le nombre des disciples augmentait beaucoup » (v. 7, LSG). Les vérités des Écritures font autorité et constituent le fondement de tout réveil, de toute réforme. Tout réveil authentique s’ancre dans la Parole de Dieu et s’accompagne toujours d’un intérêt croissant pour l’étude de la Bible. « Il n’y a rien de plus précieux pour rendre à l’esprit sa vigueur et fortifier l’intelligence que l’étude de la Parole de Dieu. Aucun livre n’est capable d’élever les pensées, de développer les facultés comme la Bible aux vérités si profondes et si nobles. » (Ellen G. White, Le ministère évangélique, p. 243, 244) Tandis que nous lisons la Bible et méditons ses paroles, le même Saint-Esprit qui a inspiré les Écritures nous inspire également. La prière et une vie pieuse ne sont pas là pour nous faire atteindre un degré de sainteté qui nous rendrait supérieur aux autres, mais pour nous aider à comprendre notre besoin de venir humblement au Seigneur pour recevoir sa justice, sa grâce, sa sagesse et sa force. Elles nous rendent capables de révéler le caractère d’amour de Jésus aux autres, ce qui nous permet de témoigner puissamment de sa grâce et de sa vérité. Les disciples se focalisaient sur la mission. « L’Église est le moyen que Dieu a choisi pour faire connaître le salut aux hommes. Établie pour servir, elle a pour mission de proclamer l’Évangile. » (Ellen G. White, Conquérants pacifiques, p. 11) « Les disciples priaient avec une intense ferveur, afin de pouvoir affronter les pécheurs et prononcer des paroles qui les amèneraient à la repentance. » (Ibid., p. 34) La prière qui fait abstraction de la mission conduit à la propre justice et à l’orgueil pharisaïque. La mission sans la prière produit un témoignage impuissant et inefficace. La prière et la mission sans le fondement de la Parole de Dieu et de sa vérité ouvrent la voie aux aberrations doctrinales et à l’hérésie. La prière, l’étude de la Bible et la mission constituent les caractéristiques de tout réveil authentique. L’appel du Concile annuel au réveil n’est autre que l’appel du Saint-Esprit. Celui-ci désire que nous fassions une expérience plus profonde avec Jésus, en prévision de la puissance de la pluie de l’arrière-saison destinée à la proclamation finale des messages des trois anges. Cet appel au réveil ne veut pas dire que le Saint-Esprit n’a pas guidé, instruit et fortifié son Église par le passé. Il l’a fait, sans aucun doute, et continue de le faire. Le taux de croissance remarquable de l’Église dans ces dernières années, le plus de 1 million de baptêmes par année, et la fidélité des enfants de Dieu indiquent clairement que Dieu a béni son peuple. Cependant, tout ce que le SaintEsprit a fait par son peuple et pour son peuple ne suffit plus. Il nous appelle à une expérience renouvelée, maintenant. Pour accomplir la mission ultime de Dieu à ce moment critique de l’histoire de la terre qui précède le retour du Christ, nous avons absolument besoin de sa puissance. Il y a longtemps que Dieu veut déverser la pluie de l’arrière-saison sur son Église du reste. Il n’en tient qu’à nous de nous soumettre humblement

au Seigneur, de lui demander pardon pour notre orgueil, pour notre égocentrisme. « L’effusion du Saint-Esprit sur l’Église est envisagée comme un événement futur ; mais c’est le privilège de l’Église de la recevoir dès maintenant. […] Nous devons l’obtenir, et le ciel est prêt à nous l’accorder. » (Ellen G. White, Évangéliser, p. 625) Notre Seigneur appelle d’urgence tous les membres d’église à développer une relation plus profonde avec lui par la prière, l’étude de la Bible, et l’étude de l’Esprit de prophétie tel que manifesté dans les écrits d’Ellen G. White. Il nous appelle à témoigner et à évangéliser avec plus d’ardeur. Il nous invite à rechercher l’effusion du Saint-Esprit afin que nous puissions terminer son œuvre sur la terre. La mission de Dieu doit s’accompagner de la puissance divine (voir Za 10.1 ; Rm 9.28 ; Ap 18.1). Vrais et faux réveils Le diable hait le réveil. Il fera n’importe quoi pour l’empêcher de se produire au sein du peuple de Dieu. Il sait que l’effusion du Saint-Esprit par la pluie de l’arrière-saison permettra de terminer l’œuvre de Dieu sur terre. « Ce que Satan redoute le plus, c’est que le peuple de Dieu prépare le chemin en faisant disparaître tous les obstacles, afin que le Seigneur puisse déverser son Esprit sur une Église languissante et une assemblée impénitente. Si le plan de Satan pouvait réussir, il n’y aurait jamais plus de réveil, ni grand ni petit, jusqu’à la fin des temps. » (Ellen G. White, Messages choisis, p. 144) Un réveil authentique se révèle par un caractère transformé, un caractère qui manifeste les fruits du Saint-Esprit (Ga 5.22-24). Il implique la repentance, la confession, et l’obéissance à la volonté de Dieu révélée dans sa Parole. Par contre, un réveil superficiel qui se focalise sur les miracles, les manifestations physiques et les prodiges n’est que supercherie. Dieu peut et fait des miracles. Dans les derniers jours, on verra une manifestation extraordinaire de la puissance du Saint-Esprit. Souvenons-nous, cependant, qu’un vrai réveil n’a pas pour objectif principal les miracles, mais plutôt la révélation du caractère d’amour de Jésus dans notre vie, de même qu’un profond désir de partager son amour et sa vérité avec les autres. Satan hait Jésus, il hait donc tous ceux qui veulent lui ressembler et témoigner pour lui. Au fil de l’histoire chrétienne, depuis les actes des apôtres jusqu’à la Réforme, et enfin, jusqu’au mouvement adventiste, le diable a essayé de contrefaire l’influence des mouvements de réveil suscités par le ciel. « Avec tout son pouvoir de séduction, Satan s’efforce d’éloigner les hommes du message du troisième ange qui doit être proclamé avec une grande puissance. Si

Ted N. C. Wilson est le président de la Conférence générale, Mark A. Finley est l’assistant du président pour l’évangélisation, Armando Miranda est vice-président, et Jerry Page est directeur de l’Association pastorale. Janvier 2011 | Adventist World

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I N V I T A T I O N

termes, un réveil venant du ciel est équilibré. Il n’affiche pas de comportement extrémiste, fanatique, ou ne se résume pas à une manifestation uniquement émotionnelle. Il se focalise sur Jésus, sur sa Parole, et trouve son expression dans le témoignage et le service.

O L I V I A

M A D A K O R

Nous croyons que le rêve de Dieu de voir l’œuvre terminée se réalisera bientôt.

Satan s’aperçoit que le Seigneur bénit son peuple et le prévient contre la séduction, il s’efforcera habilement d’amener d’un côté le fanatisme et de l’autre un froid formalisme, ce qui lui assurera une riche moisson d’âmes. » (Ellen G. White, Messages choisis, vol. 2, p. 21) Quand un réveil authentique se produit, les églises pétries « d’un froid formalisme » s’embrasent d’une vie nouvelle en Christ. Le « type de piété » qui caractérise la suffisance laodicéenne dans tant d’églises cède le pas à la prière fervente, à une étude approfondie de la Bible, et à un témoignage enthousiaste. Les réveils authentiques conduits par l’Esprit n’entraînent pas le peuple de Dieu dans une excitation émotionnelle et ne le séduisent pas par des signes et des prodiges. Les disciples aiment Jésus. Par conséquent, ils s’engagent envers les vérités de sa Parole, et sont impatients de parler de leur Sauveur et des vérités du temps de la fin. En d’autres

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Le but ultime de tous les réveils Tout réveil authentique a pour but de nous amener à mieux connaître Dieu afin que nous puissions témoigner de lui davantage. Le réveil ne vise pas à nous faire faire quelque expérience exaltante, nébuleuse, mais à nous procurer la motivation et la puissance en vue de la mission. Plus nous aimerons Jésus, plus nous désirerons partager son amour ; plus nous partagerons son amour, plus nous l’aimerons. La mission est non seulement le but du réveil, mais aussi l’un de ses instruments. Nous nous rapprochons de Jésus en partageant son amour avec les autres. « Dieu pourrait atteindre son but en sauvant les pécheurs sans notre concours ; mais si nous voulons former un caractère semblable à celui du Christ, nous devons participer à son œuvre. Si nous voulons participer à sa joie – la joie que procure la vue des âmes rachetées par son sacrifice – il nous faut prendre part à ses efforts salutaires. » (Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 125) Lorsque l’Église néglige de donner la priorité au salut des âmes, elle meurt spirituellement. « La vie même de l’Église dépend de la fidélité avec laquelle elle se conforme à l’œuvre du Seigneur. Négliger celle-ci, c’est se préparer inévitablement un état de faiblesse spirituelle et de décadence. Où il n’y a pas une activité intense au service d’autrui, l’amour décline et la foi s’affaiblit. » (Ibid., p. 827) Le réveil ne mène pas à « une propre-justice sanctifiée », mais à l’évangélisation. Sa raison d’être, c’est le salut des âmes perdues. Son objectif, c’est le rachat d’hommes et de femmes pour le royaume de Dieu. Son cri, c’est un appel à la communion avec Jésus et son peuple racheté pendant l’éternité. Un appel du Concile annuel Nous croyons que le rêve de Dieu de voir l’œuvre terminée se réalisera bientôt. La pluie de l’arrière-saison se déversera sans mesure. Et la mission du Christ sur la terre s’achèvera. Le retour de Jésus est imminent ! Voulez-vous vous joindre à nous en acceptant personnellement cet appel à une expérience spirituelle plus profonde grâce à la prière, à l’étude de la Bible et des écrits de l’Esprit de prophétie ? Voulez-vous vous engager à supplier Dieu de nous accorder la pluie de l’arrière-saison, à partager sa vérité, à proclamer les messages des trois anges, à vivre une vie de service chrétien, et à être un témoin pour lui ? Voulez-vous prier pour vos frères et sœurs de ce puissant mouvement adventiste mondial tandis que l’Église s’humilie devant le Seigneur en vue de la proclamation du dernier avertissement à ce monde agonisant ? Notre prière, c’est que le Saint-Esprit se déverse puissamment sur le peuple de Dieu et que Jésus revienne bientôt. « Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! » (Ap 22.20)


E M I C H E L

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santé spırıtuelle

S A N T É

La

Allan R. Handysides et Peter N. Landless

Ma santé spirituelle m’inquiète. Notre pasteur a organisé des réunions de réveil, mais le fait que les gens confessent leurs péchés et donnent leurs témoignages me rend méfiant. Si vous saviez comme cela me dérange ! Je me sens terriblement coupable de réagir ainsi. Qu’est-ce qui ne va pas avec moi ? Pouvez-vous me donner une ordonnance spirituelle ? Je veux être un vrai chrétien.

V

otre question montre clairement que votre sentiment de culpabilité vient de ce que vous n’éprouvez pas d’exaltation spirituelle lors de ce processus de réveil. Comme ce n’est peut-être pas la première fois que vous voyez ce genre de réveil, vous doutez peut-être de la sincérité du réveil qui se produit au sein de votre église. En outre, il est fort possible que votre personnalité diffère de celle des autres. Vous devez donc tenir compte de ces différences de personnalité. Beaucoup d’entre nous n’arrivent pas à saisir que le Saint-Esprit n’est pas une puissance ou vapeur quelconque qui nous enveloppe, mais une personne – le Consolateur, la « troisième personne de la divinité ». La spiritualité est une relation avec le Saint-Esprit, Jésus, et le Père. Croître spirituellement, c’est « tomber amoureux » de Jésus et jouir d’une relation riche, mature et continue avec lui. Nous avons tous constamment besoin d’un réveil, d’un renouveau, d’une guérison et d’une relation enrichissante, mais selon la personnalité de chacun, il y a différentes façons de développer une relation. Après tout, nous ne sommes pas tous coulés dans le même moule ! Chacun de nous est unique. Dieu l’a voulu ainsi en nous créant. Les uns sont pondérés et calmes ; les autres, extravertis et ardents. Certains pasteurs peuvent s’efforcer d’être des « revivalistes ». Ils ont peut-être développé une approche spirituelle du style « livre de cuisine » et estiment que si vous « suivez la recette à la lettre », vous connaîtrez un réveil

spirituel. Pour beaucoup, un tel processus structuré donne des résultats, mais pour d’autres, non. Pensez à la façon dont les gens tombent amoureux. Une fois la flamme allumée, ils veulent en faire toujours plus pour la personne aimée. Ils pensent à elle tout le temps et en parlent en termes élogieux. Certains lui achètent des cadeaux. Les amoureux aiment marcher ensemble sur la plage, se tenir la main au clair de lune. Chaque personne tombe amoureuse à sa façon, c’est-à-dire d’une manière qui correspond à sa personnalité. Dieu peut être tout envers tous. Il vous comprend. Il ne se soucie pas du processus par lequel vous devenez son ami – à condition que vous le deveniez. Le Saint-Esprit cherche à toucher notre cœur. Nous confondons souvent le processus avec l’objectif. L’étude de la Bible et la prière sont très importantes. Cependant, la façon de lire la Bible peut différer de l’un à l’autre. L’un se voit dans la foule et participe à l’histoire biblique en imagination. Celui qui lit 10 minutes seulement mais qui médite ensuite ce qu’il a lu pendant les 10 prochaines heures peut plonger au cœur de l’action à un point tel qu’il a la chair de poule en imaginant la résurrection de Lazare ! Il ne s’agit pas ici de déprécier la personne qui peut lire pendant une bonne heure ou deux, mais seulement de comprendre que les gens sont différents. Nous avons vraiment besoin d’une relation constante avec Dieu. La lecture de sa Parole, la méditation et la prière sont

choses vitales. Nous devrions nous livrer à la méditation et à la prière n’importe quand et en tout temps, surtout quand nous avons le sentiment de la présence de Dieu. Avez-vous remarqué qu’après des décennies de mariage, beaucoup de couples comprennent si bien leur conjoint qu’ils peuvent terminer ses phrases ? Dans un bon mariage, l’amour et le respect mutuels augmentent. C’est ce genre de relation que Dieu veut avec nous : naturelle, authentique, honnête, ouverte. Se focaliser de nouveau sur Dieu nous aide à revitaliser la relation, mais ceci doit se faire de façon naturelle. Ne vous inquiétez donc pas de la méthodologie d’un autre ; soyez satisfait de chercher Dieu de la façon qui vous rend à l’aise. Un réveil de la vraie piété trouve son expression dans la douceur, l’humilité, la compassion, la sollicitude – dans la disposition à souffrir plutôt que de blesser autrui. Ce sont là les fruits de la sanctification, laquelle constitue le réveil d’une vie tout entière.

Le Dr Allan R. Handysides est directeur du Ministère de la santé à la Conférence générale. Le Dr Peter N. Landless est directeur de la Commission internationale pour la prévention des dépendances et directeur adjoint du Ministère de la santé.

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E S P R I T

D E

P R O P H É T I E

S A R A H

K O B U N S K I

Un

réveil authentique Ellen G. White

P

artout où la Parole de Dieu a été fidèlement annoncée, les résultats en ont attesté la divine origine. L’Esprit de Dieu a accompagné ses serviteurs, revêtu leur parole de puissance et réveillé la conscience des pécheurs. La « lumière qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme », a illuminé les replis les plus secrets de leur âme, et ce qui était caché dans les ténèbres a été mis en pleine lumière. Un sentiment profond de leur culpabilité s’est emparé de leur esprit et de leur cœur. Ils ont été convaincus « en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement » à venir. Un sentiment très vif de la justice de Jéhovah les a saisis, et, terrifiés à la pensée de paraître devant celui qui sonde les cœurs, ils se sont écriés : « Qui me délivrera ? » Aussi, quand la croix du calvaire, sacrifice infini consenti par Dieu lui-même pour sauver le pécheur, s’est présentée à leurs regards, ils ont compris que seuls les mérites de Jésus-Christ pouvaient expier leurs transgressions et les réconcilier avec Dieu. Humbles et croyants, ils ont accepté « l’Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde », et dont le sang leur a obtenu la « rémission ». […] Ces réveils étaient caractérisés par d’humbles et profonds examens de conscience. On y entendait des appels solennels

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adressés aux pécheurs par des hommes animés d’une compassion profonde envers les êtres pour lesquels Jésus a versé son sang. Des hommes et des femmes imploraient, par d’ardentes prières d’intercession, le salut des pécheurs. Ces réveils engendraient des âmes qui, loin de reculer devant le renoncement et le sacrifice, se réjouissaient d’être jugées dignes d’endurer l’opprobre pour l’amour de Jésus-Christ. On constatait une transformation dans la vie de ces nouveaux croyants. Les milieux où ils vivaient bénéficiaient de leur influence. Ils « rassemblaient avec Jésus-Christ » et « semaient pour l’Esprit », en vue de « récolter pour la vie éternelle ». […] Tel est le résultat de l’action de l’Esprit de Dieu. Là où il n’y a pas de réforme, il n’y a pas eu de véritable repentir. Si le pécheur rend le gage, restitue ce qu’il a dérobé, confesse ses péchés, et s’il aime le Seigneur et ses semblables, il peut avoir l’assurance d’être en paix avec Dieu. Tels étaient les résultats des anciens réveils. En les jugeant par leurs fruits, on pouvait dire qu’ils étaient bénis de Dieu pour le salut des individus et le relèvement de l’humanité. Malheureusement, maints réveils modernes présentent un contraste frappant avec les manifestations de la grâce divine


R é v e i l et R é f o r m e

qui accompagnaient autrefois les travaux des serviteurs de Dieu. Il est vrai qu’ils font sensation. Bien des gens se disent convertis, et les Églises enregistrent de nombreuses adhésions. Néanmoins, les faits ne nous autorisent pas à croire qu’il y ait eu une augmentation proportionnelle de véritable vie spirituelle. Ce feu de paille ne tarde pas à s’éteindre et laisse derrière lui des ténèbres plus épaisses qu’auparavant. Les réveils populaires sont trop souvent produits par des appels à l’imagination, par l’excitation des émotions : ils satisfont le goût du clinquant et de la nouveauté. Les convertis

L’esprit qui caractérisera les grands mouvements religieux de l’avenir s’est exercé à des degrés divers dans un grand nombre de réveils nés au cours du siècle dernier. Ils font surtout appel au sentiment et on y trouve un mélange de vrai et de faux propre à induire en erreur. Mais la séduction n’est pas inévitable. Il n’est pas difficile, à la lumière de la Parole de Dieu, de déterminer la nature de ces mouvements. On peut être sûr que la bénédiction de Dieu n’est pas là où l’on néglige le témoignage des Écritures et où l’on se détourne des vérités qui exigent le renoncement et la séparation

On peut être sûr que la bénédiction de Dieu n’est pas là où l’on néglige le témoignage des Écritures et où l’on se détourne des vérités qui exigent le renoncement et la séparation du monde. recrutés de cette façon sont peu désireux d’écouter les Écritures : le témoignage des apôtres et des prophètes les laisse indifférents. Les services religieux qui n’ont rien de sensationnel ne les attirent pas. Les messages qui ne font appel qu’à la raison ne trouvent aucun écho dans leur âme. Les avertissements positifs de la Parole de Dieu qui concernent directement leurs intérêts éternels sont pour eux lettre morte. Pour toute âme réellement convertie, le grand objet de la vie, c’est la connaissance de Dieu et des choses éternelles. Mais où trouve-t-on, de nos jours, dans les églises en vogue, cet esprit de consécration à Dieu ? Les convertis ne se débarrassent ni de leur orgueil ni de leur amour du monde. Ils ne sont pas plus disposés qu’avant leur conversion à renoncer à eux-mêmes, à se charger de la croix du Sauveur et à suivre l’humble et doux Jésus. La puissance de la piété a presque disparu de plusieurs églises ; les soirées de théâtre, les tombolas, les ventes, les beaux habits en ont banni la pensée de Dieu. Les terres, les belles villas, les projets et les occupations de cette vie remplissent tellement les cœurs que l’on accorde tout au plus une pensée fugitive à ce qui concerne nos intérêts éternels. […]

du monde. Si, en outre, on applique cette règle de Jésus : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » [Mt 7.16], on pourra se convaincre que ces mouvements ne procèdent pas de l’Esprit de Dieu. Dieu s’est révélé aux hommes par les vérités de sa Parole ; quiconque les accepte est à l’abri des séductions de Satan. C’est le fait de les avoir négligées qui a ouvert la porte à tous les maux dont souffre le monde religieux. On a, dans une large mesure, perdu de vue la nature et l’importance de la loi de Dieu. Une fausse conception du caractère et de la perpétuelle obligation de la loi divine a ouvert la voie à des erreurs sur la conversion et la sanctification, et a eu pour conséquence un abaissement du niveau de la piété dans les églises. C’est la raison pour laquelle l’Esprit et la puissance de Dieu sont absents des réveils modernes.

Ce qui précède est tiré du chapitre 27 (Réveils modernes) du livre La tragédie des siècles. Les adventistes du 7e jour croient qu’Ellen G. White (1827-1915) a exercé le don de prophétie biblique pendant plus de 70 ans de ministère public.

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R E S S O U R C E S pour un et une

réveil réforme

Vous vous demandez par où commencer ? Voici quelques idées. Une compilation de Kimberly Luste Maran et de Sandra Blackmer Ces deux pages contiennent une panoplie de ressources et de citations enrichissantes. Elles seront certainement utiles à nos lecteurs et à leurs congrégations en quête d’un réveil et d’une réforme. – Les éditeurs. Textes bibliques ■ Psaumes 85.6, 7 : « N’est-ce pas toi qui vas revenir nous faire vivre, afin que ton peuple se réjouisse en toi ? Éternel ! fais-nous voir ta bienveillance et donnenous ton salut ! » ■ Ésaïe 57.14, 15 (LSG) : « On dira : Frayez, frayez, préparez le chemin, enlevez tout obstacle du chemin de mon peuple ! Car ainsi parle le Très-Haut, dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint : J’habite dans les lieux élevés et dans la sainteté ; mais je suis avec l’homme contrit et humilié, afin de ranimer les esprits humiliés, afin de ranimer les cœurs contrits. » ■ Romains 12.1, 2 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la

volonté de Dieu : ce qui est bon, agréable et parfait. » ■ 1 Timothée 4.12 : « Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté. » Citations tirées des écrits d’Ellen G. White ■ « Je vous annonce qu’il devrait y avoir un réveil complet parmi nous. […] Des confessions, la repentance, des conversions sont nécessaires. Beaucoup de ceux qui prêchent la Parole ont besoin de la grâce transformatrice de Dieu dans leur cœur. » (Événements des derniers jours, p. 191) ■ « La prière et la foi permettront d’accomplir des merveilles. » (Évangéliser, p. 440) ■ « Le monde sera moins convaincu par ce qui se prêche du haut de la chaire que par la vie des membres de l’Église. » (Témoignages pour l’Église, vol. 2, p. 580)

Sandra Blackmer et Kimberly Luste Maran sont rédactrices adjointes d’Adventist World.

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J A K E

S T R O H A U E R

Livres, guides d’étude, DVD, brochures ■ Ellen G. White, True Revival, Review and Herald Publishing Association, 2010 – Une compilation récente sur le réveil et la réforme – broché, 94 pages. La traduction de cet ouvrage en espagnol et en portugais est en cours. Pour commander, visiter le site www. adventistbookcenter.org. ■ Dennis Smith, 40 Days: Prayers and Devotions to Prepare for the Second Coming (édition NKJV), Review and Herald Publishing Association, 2010 – Méditations quotidiennes qui se focalisent sur la prière et la recherche du baptême du Saint-Esprit. Traduction en espagnol en cours. Pour commander, visiter le site www.adventistbookcenter.org.


R é v e i l et R é f o r m e

■ Center for Creative Ministry, série Coming Together, distribué par AdventSource, 1999 – Quatre guides d’étude conçus pour susciter un réveil et une réforme dans les églises locales, les classes de l’École du sabbat, les petits groupes, ou lors des réunions spirituelles en milieu de semaine. Pour chaque catégorie, on compte 13 leçons : Vie de prière, Étude biblique, Le témoignage personnel, Contempler le Christ. On compte aussi un manuel du moniteur. Pour commander, visiter le site www. adventsource.org. ■ Jon L. Dybdahl, Hunger: Satisfy the Longing of Your Soul, Autumn House, distribué par Review and Herald Publishing Association, 2008 – Un livre pratique qui pénètre profondément dans la vie spirituelle du lecteur. Pour commander, visiter le site www. adventistbookcenter.org. ■ Empowered by the Spirit DVD, Adventist Communication Network, distribué par AdventSource, 2008 – Des sermons de réveil par Mark Finley, rédacteur at large d’Adventist World. On y trouve 5 sermons sur deux CD ainsi qu’une interview avec Mark Finley. Pour commander, visiter le site www.adventsource.org. ■ Rick Remmers, Possibilities for Prayer Ministries in Your Home Church – Une brochure qui propose 20 ministères de la prière faciles à établir dans les églises locales. Pour commander ou télécharger, cliquer sur le lien suivant : www.nadadventist.org/article.php?id= 200&action=print

Articles d’Adventist World et d’Adventist Review sur le réveil et la réforme (en ligne) ■ Kathy Beagles, « Everyday Revival and Reformation », Adventist Review, 16 février 2006, www.adventistreview. org/article.php?id=344. ■ Fordson Chimoga, « Dreaming Revival », Adventist World, avril 2007, www.adventistworld.org/article. php?id=54. ■ H. M. S. Richards, Sr., « Le monde attend », Adventist World, juin 2008, http://french.adventistworld.org/index. php?option=com_content&view=article &id=236. ■ Bill Knott, « Serrez les rangs ! », octobre 2010, http://french.adventistworld. org/index.php?option=com_content& view=article&id=566 Sites Web ■ www.revivalandreformation.org : un site Web servant de bureau central pour les ressources relatives au réveil et à la réforme recommandées et/ou développées par la Conférence générale. ■ www.discipletree.com : un site Web produit par Jim Park, professeur d’évangélisation et de missiologie à l’Institut international adventiste d’études supérieures (l’université de la Conférence générale pour la Division Asie-Pacifique Nord et la Division Asie-Pacifique Sud). Jim a été pasteur et évangéliste pendant des années en Californie, aux États-Unis. Ce site comprend de nombreux guides d’étude pour les petits groupes, des livres, des sermons, etc., sur le thème du réveil et de la réforme. ■ www.nadadventist.org/article. php?id=37 : Ce site Web propose de nombreuses ressources sur le sujet de la prière.

Ressources internationales en ligne ■ www.atc3004.org L’Union des fédérations de la Corée a établi un site Web produit par le Centre de formation adventiste (Jaerimyeonsoowon) pour la prière, le réveil spirituel et la réforme. Ce centre de formation a produit plusieurs programmes à l’égard des séminaires de réveil, des conférences bibliques centrées sur le Christ, des sermons, des lieux de prière personnelle, et des cours « Randonnée ». ■ www.iebc.org. Voici « Osez grandir », un cours en 16 leçons offert par l’École de Bible par correspondance en France. Ce cours est spécialement conçu pour le réveil et la croissance spirituelle dans les églises et les groupes de l’Union des fédérations franco-belge. La série complète est disponible en ligne pour 2 euros. Ce matériel, généralement imprimé, est également offert en ligne aux personnes qui s’inscrivent à l’école. ■ www.ellenwhitebooks.com Pour trouver le livre en portugais intitulé Reavivamento e seus Resultados (Le réveil et ses fruits), visiter le site Web ci-dessus et cliquer sur le titre à partir de la liste des 162 livres disponibles. On peut lire ce livre en ligne et se servir de l’outil de recherche au bas de la page pour dénicher des mots ou des sujets spécifiques. Chants (Hymnes et louanges) ■ « Tenons nos lampes prêtes », n° 120. ■ « O toi qui donnes la vie », n° 503. ■ « Livre sacré, lumière étincelante », n° 135. ■ « Comme une terre altérée », n° 128. ■ « Moments si doux de la prière », n° 186. ■ « Invoque-moi », n° 372.

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I N T E R V I E W

Quand le

réveil s’empare d’une

églıse

Bill Knott, éditeur d’Adventist World, s’est entretenu récemment avec le pasteur Brett Townend de Murwillumbah, de la Fédération du nord de la Nouvelle-Galles du Sud, en Australie, pour parler des changements remarquables qui se produisent dans la congrégation adventiste de 400 membres dont il a la charge.

avons décidé de prendre l’habitude de nous réunir le mardi soir à 18 h 30 précises, et de terminer à 19 h. Au cours de ces réunions, nous avons, en tant que dirigeants, prié Dieu de susciter un réveil au sein de notre église et de notre école d’église. Près d’un an s’est écoulé avant que des résultats visibles ne se manifestent au sein de l’église. Bien entendu, nous continuons de prier. Qu’avez-vous tiré personnellement de cette expérience ?

Brett, votre église fait actuellement l’expérience d’un réveil après lequel soupirent des centaines d’autres congrégations adventistes. Qu’est-ce qui a donc changé au cours des 18 derniers mois ?

Tout d’abord, on se rend compte que l’enthousiasme face à l’étude de la Bible et à la prière est en hausse chez nos membres d’église. On remarque également un nouvel intérêt pour leur collectivité, tel qu’en témoignent leurs questions : « Que pouvons-nous faire pour notre collectivité ? Comment établir des contacts avec les gens afin de partager l’Évangile avec eux ? » En résumé, trois changements importants se sont produits : nos membres éprouvent un nouvel intérêt pour l’étude de la Bible, une soif intense de prier, et un grand désir d’atteindre la collectivité. Comment avez-vous encouragé votre congrégation à se préparer pour ce réveil ?

Premièrement, nous avons procédé à une évaluation honnête de notre condition en tant qu’église. De prime abord, tout semblait aller assez bien. Mais en creusant un peu plus profondément, nous nous sommes aperçus que notre spiritualité manquait de passion. En d’autres termes, nous agissions de façon machinale, et tout paraissait O.K. (en apparence, du moins). Mais tout compte fait, nous n’avions pas vraiment d’impact significatif sur les autres (à cause de notre tiédeur, j’imagine). Il fallait absolument que nous fassions quelque chose, mais quoi ? Après réflexion, voici ce que nous, les dirigeants, nous avons décidé : « Réunissons-nous chaque semaine pour prier ensemble. Nous verrons bien où ça nous mènera. » Est-ce que cette réunion de prière était une nouveauté, ou une habitude déjà solidement établie dans votre congrégation ?

Auparavant, nous ne tenions pas ce genre de réunion. Nous

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J’ai appris, entre autres choses importantes, que notre église, c’est l’église de Dieu. Un pasteur éprouve toujours une forte pression quant au succès de son ministère. Cependant, seul le Seigneur peut couronner nos efforts de succès. J’ai aussi appris que notre école, c’est l’école de Dieu. En tant que président du comité de l’école, je me souciais beaucoup de la baisse d’inscriptions. Voyez-vous, pour que l’école puisse fonctionner, il nous faut 140 élèves. Or, nous avons terminé l’année avec 103. Dans une prière fervente, nous avons remis nos plus gros défis entre les mains de Dieu : « Les voici, Seigneur. Ils sont à toi. Nous voulons faire ta volonté. C’est ton église, c’est ton école. Dis-nous où aller et ce qu’il faut faire. » Actuellement, 50 personnes assistent chaque semaine à l’étude biblique, alors qu’auparavant, on n’en comptait que quatre ou cinq ! Racontez-nous comment les choses ont commencé.

Vous savez, j’ai toujours cru que la prière et l’étude biblique sont des éléments-clés de la vie chrétienne. Dans mes prédications, j’ai donc essayé d’encourager les membres à lire la Bible. S’ils se contentent du service du sabbat, s’ils ne lisent pas la Parole de Dieu pour eux-mêmes, eh bien disons qu’ils cassent la croûte le sabbat matin et qu’ils essaient de tenir le coup toute la semaine avec cette seule nourriture ! Un jour, plusieurs dirigeants et moi avons assisté à un séminaire qui parlait d’un programme de lecture de la Bible. Ceci nous a conduits à mettre sur pied un programme de lecture de la Bible. Un vrai coup de maître ! Et pour inciter les gens à s’engager à lire la Bible, nous avons décidé de leur proposer de lire le Nouveau Testament entre juillet et décembre. Nous l’avons divisé en lectures quotidiennes – généralement un chapitre par jour, parfois deux. Ensuite, nous avons donné à chaque membre un signet sur lequel sont imprimées trois questions : Que vous dit Dieu à travers ces lectures ? P H O T O

:

S O U M I S E

PA R

B R E T T T O W N E N D


R é v e i l et R é f o r m e Que pensez-vous qu’il nous dit en tant que communauté de foi ? Comment mettre en application les directives divines ? Quelques semaines plus tard, nous avons demandé aux membres s’ils suivaient le programme de lecture biblique. À notre surprise, 70 % de la congrégation était engagé dans ce programme ! Soixante-dix pour cent des membres ont commencé à lire le Nouveau Testament simplement parce que vous leur avez proposé un plan bien structuré ?

C’est exact. Je les ai motivés en leur rappelant ceci : « Nous sommes censés être le peuple du Livre, n’est-ce pas ? Alors, cessons de faire semblant ! » En fait, nous avons dû procéder à trois réimpressions des signets parce que nos membres se sont mis à les distribuer à leurs amis et aux membres de leur famille. Ils ont senti le sérieux de ce projet, et plus encore lorsque j’ai décidé de prêcher sur les chapitres que nous lisons chaque semaine. Vous choisissez vos sujets de prédication selon le calendrier du programme de lecture biblique ?

Oui. Et je vous assure que pour un pasteur, c’est une excellente discipline ! Le fait de prêcher la Bible de façon systématique nous fait traiter de sujets et de vérités que nous n’abordons à peu près jamais. Premièrement, j’ai fait l’introduction des livres de la Bible depuis la chaire pour que les membres sachent à quoi s’attendre quant au texte, et pour les aider à comprendre, par exemple, pourquoi Jean a écrit son Évangile. Cette approche a remporté un grand succès auprès de nos membres. Deuxièmement, nous avons décidé de nous réunir le mercredi soir pour manger ensemble (de la soupe et des petits pains). Après le repas, nous discutons en groupes de ce que nous avons lu. Comme certains se demandaient comment les groupes se formeraient et qui les dirigerait, nous avons adopté une formule toute simple : manger ensemble, puis partager la Parole de Dieu ensemble. Depuis, nous avons près de 50 personnes tous les mercredis soirs. Et qu’en est-il de l’école ?

En un peu plus de neuf mois, les inscriptions sont passées de 103 à 153. Tout indique que l’année prochaine, nous commencerons l’année scolaire avec 180 élèves. Dieu a répondu à nos prières et à celles d’un personnel consacré, engagé. En ce qui vous concerne, cette expérience a pris une tournure très personnelle, puisqu’elle implique votre fils. Parlez-nous un peu de lui.

Mon fils a 17 ans. Il est formidable, vraiment. À l’âge de 14 ans, Lachlan a perdu son meilleur ami. Celui-ci est mort du cancer, bien que notre congrégation ait prié pour lui sans relâche. Un autre garçon de sa classe est mort lui aussi d’un cancer. Pour Lachlan, la pilule a été dure à avaler. Il s’est détourné des choses spirituelles à cause de ces circonstances douloureuses. Et comme si ce n’était pas assez, sa grand-mère a été emportée à son tour par un cancer du sein. Mon fils s’est alors tourné vers les sports. C’est un excellent joueur de basket-ball. Il s’est tellement investi dans ce sport qu’il

a été choisi par la ligue régionale mineure de basket-ball. Cependant, malgré ses nombreux succès au basket, il sentait un grand vide intérieur. Un jour, il a pris une décision. « Papa n’arrête pas de parler de la lecture de la Bible, et les autres aussi. Au fond, qu’est-ce que j’ai à perdre ? » Et il s’est mis à étudier la Bible à peu près à l’époque où nous avons lancé le programme de lecture biblique. Il a trouvé le Seigneur pour lui-même. Sa vie en a été complètement transformée. Après avoir donné son témoignage lors d’un service à la chapelle de l’école, il a exhorté les autres jeunes à chercher eux aussi le Seigneur. Il leur a dit : « J’ai l’intention de démarrer un groupe de jeunes qui se greffera à la réunion du mercredi soir. Je vous invite à vous joindre à moi. » Douze ou 13 se sont présentés le premier mercredi, et maintenant, ce groupe compte près de 30 jeunes – dont plusieurs viennent de foyers non-adventistes et se préparent pour le baptême. Et tout ce que vous faites, c’est de vous réunir pour discuter ensemble des Écritures ? Pas de jeux ? Pas de concerts rock chrétiens ?

Rien d’autre. Nous mangeons ensemble de la bonne soupe et des petits pains, puis nous sondons ensemble la Parole de Dieu. Et les ados s’en montrent satisfaits ?

Tout à fait ! Leur enthousiasme et leur satisfaction font plaisir à voir. Certains d’entre eux sont devenus très sérieux dans leur quête personnelle du Seigneur. Tout à l’heure, vous avez mentionné une troisième composante du réveil : l’évangélisation. Qu’avez-vous fait à ce chapitre ?

Nous avons décidé de nous concentrer sur les gens qui ont vraiment besoin d’aide. Pour ce faire, nous travaillons en collaboration avec un service d’hébergement temporaire de la région pour nous occuper des gens malades ou dans le besoin. Nous y envoyons une équipe de 20 personnes. En l’espace de deux heures, nous transformons la place. Certains de ceux que nous aidons sont d’abord méfiants. Ils nous demandent tout de suite ce qui se cache derrière ce bénévolat. C’est à ce moment que nous témoignons auprès d’eux. « Monsieur, Madame, il n’y a pas d’arnaque. Nous croyons en tant que communauté de foi que Jésus est venu pour servir. Comme nous sommes ses disciples, nous voulons servir nous aussi. Nous espérons que les services que nous vous rendons vous apportent de grandes bénédictions. » Je dois dire que nous avons reçu des lettres extraordinaires de gens que nous avons aidés. Nos jeunes s’impliquent parce qu’ils tiennent à donner un aspect pratique à leur foi. J’ai bien l’impression que Dieu n’en a pas fini avec votre congrégation !

Je pense que ce que Dieu a en tête, c’est de faire de nous la sorte de personnes qu’il veut que nous soyons en partageant son amour. Notre pays est très sécularisé, mais plus nous deviendrons un peuple de prière, plus nous croîtrons dans l’étude de la Parole, plus notre témoignage apportera un changement pratique et spirituel dans la vie de nos voisins.

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C R O Y A N C E S

F O N D A M E N T A L E S

A

h… J’aurais voulu que vous y soyez, vous aussi. Des centaines d’adventistes massés dans la gare attendaient le train qui devait les emmener au Georgia Dome. Soudain, ils se sont mis à chanter « Dans tous nos cœurs ». Les autres se demandaient ce qui justifiait une telle manifestation de joie ! C’était le dernier sabbat de la Session de la Conférence générale de 2010. Quelle joie d’être adventiste ! Quelle bienheureuse espérance nous avons ! Les signes du retour du Christ Jésus a parlé de son retour. Vous connaissez son sermon qui parle des signes qui l’annoncent (Mt 24,25), n’est-ce pas ? Avez-vous remarqué la question des disciples : « Quel sera le signe [singulier] de ton avènement et de la fin du monde ? » (Mt 24.3) Jésus leur répondit : « Prenez garde que personne ne vous séduise » (v. 4), puis il se mit à leur énumérer plusieurs signes. Quelle réponse étrange… Ignorait-il leur question ? Ou avait-il une préoccupation plus sérieuse que les signes, même si ceux-ci sont importants ? Finalement, il leur décrivit sa venue sur les nuées du ciel comme étant « le signe » (v. 30). Christ parla des faux christs et des faux prophètes qui séduiront beaucoup de gens (v. 5,11,24). Mais son souci ultime, c’était « le » faux Christ (Satan) : « Si donc on vous dit : Voici : il est dans le désert, n’y allez pas ; voici : il est dans les chambres, ne le croyez pas (v. 26). En effet, comme l’éclair part de l’orient et brille jusqu’en occident, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme. » (v.27 ; voir 1 Th 4.16-18) « Ne vous laissez pas tromper par Satan qui se fait passer pour moi », tel fut son avertissement (voir 2. Co 11.14). « Seuls échapperont à la redoutable

Norman R. Gulley est

chercheur et professeur de théologie systématique à l’Université adventiste Southern, au Tennessee, aux États-Unis. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Christ Is Coming ! (1988).

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Notre

plus urgent

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séduction qui subjuguera le monde ceux qui étudient diligemment les Écritures et qui ont l’amour de la vérité1. » Une Église dans le besoin Christ dit qu’au temps de la fin, de nombreuses personnes se refroidiraient (Mt 24.12). N’est-ce pas la culture qui environne l’Église actuellement ? Et l’Église, elle ? Le Seigneur déclare sans ambages que son Église pense qu’elle n’a besoin de rien, alors qu’en réalité, elle a vraiment besoin de tout, car elle le laisse dehors (Ap 3.14-22). Comme Jésus savait que certains dans l’Église aimeraient plus le plaisir que Dieu, qu’ils auraient « l’apparence de la piété » mais renieraient « ce qui en fait la force » (2 Tm 3.5, LSG), il raconta la parabole des 10 vierges (Mt 25.1-13). Les dix s’endormirent. Les vierges folles étaient comme les autres, sauf qu’elles manquèrent d’huile (v. 1-5,8). Jésus avait déjà dit un jour : « Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés ! » (Mt 5.6) Il voulait que son Église soit remplie d’huile, qu’elle ne se contente pas d’un fond de lampe alors qu’elle pouvait en avoir tant. Il savait que les vierges endormies avaient besoin d’un réveil et d’une réforme. Jésus dit ensuite qu’aux jours de Noé, tous ceux qui avaient refusé d’entrer dans l’arche furent surpris par le déluge. Il ajouta que sa seconde venue surprendrait de la sorte (Mt 24.38,39), comme la

venue d’un voleur, « à l’heure où vous n’y penserez pas » (v. 44). « Hé, une minute ! dit quelqu’un. Ne serait-il pas logique de s’attendre au retour du Christ après l’établissement d’une loi internationale sur le dimanche, la proclamation d’un décret de mort international, et la manifestation des sept plaies ? Elle est où, la surprise ? » « Voilà une remarque importante, répond-on. Mon ami, il n’est pas question de signes ici, mais d’huile. » Les 10 vierges sont parfaitement au courant des signes du temps de la fin, mais cinq d’entre elles sont à court d’huile. Inquiètes, elles se hâtent d’aller en acheter, et réussissent, de toute évidence. Puis, elles essaient d’entrer dans la salle de noces. Mais le Christ leur répond : « je ne vous connais pas » (Mt 25.12). L’huile qu’elles se sont achetées n’est qu’une imitation de l’originale (Mt 7.21-23). L’autre seconde venue Seriez-vous surpris d’apprendre qu’il y a deux secondes venues ? Celle du Saint-Esprit et celle du Christ. Le premier avènement de l’Esprit, ou première pluie, s’est produit lors de la Pentecôte (Ac 2.1-39) ; et le second, ou pluie de l’arrière-saison, se produira au temps de la fin (Jl 2.28-31). Penchons-nous maintenant sur le premier avènement du Christ. Les Juifs étaient-ils prêts à recevoir Jésus ? Non. Vint-il conformément à leurs attentes ? Non. Pour tout dire, ils


R é v e i l et R é f o r m e

besoin Norman R. Gulley

attendaient un Messie qui leur rendrait leur liberté nationale en écrasant ces exécrables Romains. Imbus de leurs attentes, ils dédaignèrent la venue plus paisible du Christ, lequel se proposait de racheter l’humanité par sa mort. De même, notre Église attend aujourd’hui le Roi des rois pour qu’il la libère d’un monde hostile (voir Ap 19.14-21 ; 13.1-8,11-17), mais certains dédaignent la venue plus paisible de la pluie de l’arrière-saison qui doit les sauver (en les scellant). Un décret divin universel a été proclamé : « Ne touchez pas à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. » (voir Ap 7.1-4) Le scellement, c’est « une pratique quotidienne de la vérité, à la fois sur le plan intellectuel [connaître la vérité] et spirituel [aimer la vérité], de sorte qu’on ne peut plus s’en écarter »2. La pluie de

l’arrière-saison nous scelle, nous rendant ainsi capables de demeurer fidèles au Christ, quoi qu’il advienne. C’est là la police d’assurance de Dieu : rien au temps de la fin ne pourra nous tromper. Voici donc le fond de la question : si nous ne sommes pas prêts pour la seconde venue du Saint-Esprit (la pluie de l’arrière-saison), nous ne le serons pas davantage pour la seconde venue de Jésus. Et voici la bonne nouvelle : si nous sommes prêts pour la seconde venue du Saint-Esprit, nous le serons aussi pour la seconde venue du Christ. C’est garanti ! Préparez-vous, la grosse pluie s’en vient ! Aucun signe ne nous annoncera la pluie de l’arrière-saison. Ceux qui attendent qu’elle tombe pour se préparer manqueront le bateau3. La pluie de l’arrière-saison ne vient pas pour

Le retour du

Christ

La seconde venue du Christ est la bienheureuse espérance de l’Église, le point culminant de l’Évangile. L’avènement du Sauveur sera littéral, personnel, visible et de portée mondiale. Lors de son retour, les justes morts ressusciteront ; avec les

nous préparer – ca, c’est le travail de la première pluie – mais pour nous sceller. Nous devons absolument nous préparer maintenant, avant que Jésus ne revienne ! Sa venue est le prochain événement devant se produire. Christ sait que certains abandonneront la foi pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons (1 Tm 4.1 ; ils se procureront une fausse huile), que certains résisteront à la pluie de l’arrière-saison parce que son retour ne correspond pas à leurs attentes (une réplique, en quelque sorte, de la première venue de Jésus, où on lui a résisté pour ensuite le crucifier)4. Quelle terrible tragédie que de résister à la puissance même qui garantit un passage sûr à travers les événements du temps de la fin ! C’est la pire chose qui puisse nous arriver ! Ne pas être prêt pour la venue de la pluie de l’arrière-saison, c’est faire l’expérience du voleur dans la nuit. Nous vivons actuellement les heures les plus solennelles des derniers événements de l’histoire de l’humanité. Puisse Dieu m’accorder une plus grande portion du Saint-Esprit pour que je sois prêt, scellé, pour que je me donne entièrement chaque jour au Christ et me conforme à sa volonté. Il me tarde de recevoir la plénitude de la pluie de l’arrière-saison, l’huile sainte, le scellement de l’Esprit. C’est là mon besoin le plus urgent, et c’est aussi le vôtre. Cherchons Dieu dès maintenant, et préparons-nous pour l’autre seconde venue. Alors nous serons prêts pour la seconde venue du Christ. Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 678. Idem, Événements des derniers jours, p. 221, 222. Idem, Premiers écrits, p. 71. 4 Idem, Événements des derniers jours, p. 210-212. 1 2 3

justes vivants, ils seront glorifiés et enlevés au ciel, tandis que les réprouvés mourront. L’accomplissement presque complet de la plupart des prophéties et les conditions actuelles qui règnent dans le monde indiquent que la venue du Christ est imminente. Le jour et l’heure de cet événement n’ont pas été révélés, c’est pourquoi nous sommes exhortés à nous tenir prêts à tout moment. (Tt 2.13 ;He 9.28 ; Jn 14.1-3 ; Ac 1.9-11 ; Mt 24.14 ; Ap 1.7 ; Mt 24.43,44 ; 1 Th 4.13-18 ; 1 Co 15.51-54 ; 2 Th 1.7-10 ; 2.8 ; Ap 14.14-20 ; 19.11-21 ; Mt 24 ; Mc 13 ; Lc 21 ; 2 Tm 3.1-5 ; 1 Th 5.1-6)

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QU’EN DIT LA BIBLE ?

N

ous considérons l’argent, entre autres choses, comme qui a l’autorité pour en déterminer l’usage ? Qui devrait la nous appartenant d’une façon particulière. Il représente recevoir ? La réponse est évidente. Puisque la dîme appartient la fraction de notre vie que nous accumulons grâce à Dieu, alors c’est Dieu qui doit en définir l’usage et la destià l’investissement de notre énergie et de notre temps. L’argent nation. C’était clairement le cas dans l’Ancien Testament. « Je donne comme héritage aux fils de Lévi toute dîme en Israël, constitue la préservation de la vie sous forme de liquidités, en quelque sorte. Nous l’échangeons contre presque tous les biens en échange du service qu’ils font, le service de la tente de la qui nous font envie ou qui nous plaisent. Par conséquent, nous Rencontre. » (Nb 18.21) Le Seigneur a donné la dîme à des individus spécifiques de son peuple. Elle constituait leur salaire ne sommes guère disposés, en général, à ce qu’on nous dicte la façon de l’utiliser. Pour les croyants, la vie est un don de Dieu, en échange du service qu’ils accomplissaient dans le sanctuaire qu’il s’agisse du souffle de en faveur du peuple, un travail que Dieu lui-même vie ou de leur argent. Par conséquent, il faut l’utiliser leur avait assigné. pour la gloire de Dieu. Avec 3. Un système établi ces commentaires comme par Dieu. En tant que protoile de fond, permettezpriétaire de la dîme, Dieu a moi d’aborder maintenant déterminé non seulement ce qui vous préoccupe. le but et l’utilisation de celle-ci, mais encore le 1. Le propriétaire de système par lequel elle la dîme. La dîme, c’est un pourcentage de l’argent que devait être distribuée à ses QUESTION : destinataires. Les Israélites nous touchons grâce à l’inEst-il correct de retourner devaient d’abord mettre vestissement de notre temps leur dîme de côté à la et de notre énergie. Il est la dîme à n’importe quel donc parfaitement naturel maison, puis l’apporter organisme ou individu à la maison du Seigneur de conclure qu’elle nous apqui prétend faire l’œuvre pour les Lévites (Nb 18.24 ; partient et que c’est à nous du Seigneur ? de décider comment l’adMl 3.10). La « maison du trésor » se réfère aux ministrer. Ici, les Écritures nous surprennent dans une pièces dans le temple où Angel l’on entreposait la dîme déclaration scientifiquement Manuel Rodríguez destinée aux Lévites. invérifiable. La dîme – soit 10 % de notre revenu ou de En d’autres termes, les nos bénéfices – appartient Israélites n’étaient pas libres au Seigneur : « Toute dîme de donner leur dîme à […] appartient à l’Éternel [Ie Yahweh] ; c’est une chose consacrée qui leur semblait bon, ou de l’apporter ailleurs qu’au temple. Des personnes spécifiques avaient la responsabilité de la à l’Éternel [Ie Yahweh]. » (Lv 27.30). Du point de vue humain, tout revenu est le résultat de l’investissement de notre temps et de recueillir et d’en faire la distribution aux Lévites et aux prêtres notre énergie. Cependant, ce texte rejette une telle conclusion en (2 Ch 31.12,13,15,16). Dans l’Église, la dîme est uniquement desindiquant qu’une partie de notre revenu ou de l’accroissement de tinée aux personnes que l’Église reconnaît comme étant désignées par Dieu pour la proclamation de l’Évangile (1 Co 9.13,14). nos biens se distingue fondamentalement du reste. Le Seigneur la qualifie de « consacrée ». Dans ce passage, ce qui appartient à C’est à l’Église – à travers la trésorerie de l’église locale – Dieu est clairement souligné par la préposition hébraïque Ie que nous devons retourner la dîme, et non à des individus ou (appartenir à) utilisée deux fois, de même que le mot « consacrée ». à des groupes qui dirigent leurs propres affaires religieuses. Est « consacré » ce que Dieu a mis à part pour son dessein divin. Faisons en sorte que la dîme appartenant au Seigneur soit Par conséquent, il en est le propriétaire. Nous ne consacrons pas utilisée comme il l’a voulu, c’est-à-dire pour l’accomplissement la dîme au Seigneur car ce dernier l’a déjà déclarée consacrée. de la mission de son Église. Puisqu’il a placé dans nos mains quelque chose de consacré, nous sommes sanctifiés lorsque nous l’utilisons selon sa volonté. 2. Une utilisation appropriée. Après avoir reconnu que la Angel Manuel Rodríguez est directeur de l’Institut de recherche biblique de la Conférence générale. dîme appartient au Seigneur, d’autres questions surgissent :

Consacrée à

l’Éternel

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É T U D E

B I B L I Q U E

Mark A. Finley

Délivrance dans l’épreuve

D’un bout à l’autre de l’Ancien Testament, certains héros de la Bible se démarquent. Il s’agit d’hommes et de femmes de foi au caractère noble, d’hommes et de femmes qui ont choisi de rester fidèles à Dieu même dans les circonstances difficiles : Abraham, Moïse, Daniel, Esther, Élie, David, et bien entendu, Joseph. La vie de Joseph révèle les bénédictions constantes de Dieu pour ceux qui se confient en lui à l’heure de l’épreuve. Dans cette leçon, nous allons découvrir comment les principes qui ont guidé la vie de Joseph peuvent également guider la nôtre.

1.

Quelle erreur Jacob fit-il en élevant son fils Joseph ?

« Israël aimait Joseph plus que tous ses autres fils, parce qu’il l’avait eu dans sa vieillesse ; et il lui fit une tunique de plusieurs couleurs. Ses frères virent que leur père l’aimait plus qu’eux tous, et ils le prirent en haine. Ils ne pouvaient lui parler avec amitié. » (Gn 37.3,4, LSG) « Israël

Joseph

tous ses autres fils. »

Dans une famille, la préférence manifeste d’un parent pour l’un de ses enfants cause facilement des frictions. Les frères de Joseph conçurent graduellement de l’envie et de la jalousie envers leur jeune frère.

2.

En quoi l’imprudence de Joseph contribua-t-elle à nourrir la jalousie de ses frères ?

« Joseph eut un songe, et il le raconta à ses frères, qui le haïrent encore davantage. […] Nous étions à lier des gerbes au milieu des champs ; et voici, ma gerbe se leva et se tint debout, et vos gerbes l’entourèrent et se prosternèrent devant elle. » (Gn 37.5-7, LSG) Non seulement Joseph eut un songe, mais il alla le

à ses frères !

Les frères de Joseph étaient responsables de leurs comportements et de leurs actions, évidemment ; mais en commettant l’imprudence de leur raconter son songe, Joseph accrut inconsciemment leur jalousie envers lui.

3.

À quoi cette jalousie poussa-t-elle les frères de Joseph ?

« Ils le virent de loin ; et, avant qu’il fût près d’eux, ils complotèrent de le faire mourir. » (Gn 37.18, LSG) Ses frères complotèrent de le faire

.

La jalousie et l’envie poussent les humains à faire des choses dont ils ne se seraient jamais crus capables. Dieu, heureusement, avait d’autres plans. Joseph fut vendu par ses frères comme esclave en Égypte.

4.

Comment Dieu honora-t-il Joseph au sein même de l’esclavage ?

« L’Éternel fut avec lui, et la prospérité l’accompagna ; il habitait dans la maison de son maître [Potiphar], l’Égyptien. Son maître vit que l’Éternel était avec lui, et que l’Éternel faisait prospérer entre ses mains tout ce qu’il entreprenait. » (Gn 39.2,3, LSG) Potiphar vit que l’

était avec Joseph, et qu’il faisait

tout ce qu’il entreprenait.

Au fil des siècles, Dieu a béni de façon spéciale ceux qui lui ont été fidèles. Il leur a donné la paix au cœur des tempêtes, la force dans les épreuves, et la sagesse lorsque confrontés à de grandes perplexités. De temps à autre, la faveur divine s’est manifestée sous forme de bénédictions matérielles. Janvier 2011 | Adventist World

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5.

Lorsque la femme de Potiphar tenta de séduire Joseph, que lui répondit ce dernier ?

« Il n’est pas plus grand que moi dans cette maison, et il ne m’a rien interdit, excepté toi, parce que tu es sa femme. Comment ferais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu ? » (Gn 39.9, LSG) Joseph lui répondit : « Comment ferais-je un aussi grand mal et

contre

La loyauté de Joseph envers Dieu était plus forte que la tentation. Joseph ne déshonorerait pas Dieu en cédant aux passions de son jeune cœur. Madame Potiphar devint folle de rage. Pour se venger, elle accusa faussement Joseph. Celui-ci fut condamné injustement et jeté en prison.

6.

Comment Dieu honora-t-il les choix d’un Joseph désormais prisonnier ?

« L’Éternel fut avec Joseph, et il étendit sur lui sa bonté. Il le mit en faveur aux yeux du chef de la prison. » (Gn 39.21, LSG) Le Seigneur le mit en

aux yeux du chef de la prison.

Lisez Genèse 40 et découvrez comment Dieu bénit encore plus Joseph en lui permettant d’interpréter les songes de deux autres prisonniers.

7.

Lorsque Pharaon eut un songe dans lequel il vit sept vaches grasses et sept vaches maigres, sept épis gras et sept épis maigres, quelle interprétation de ce songe Joseph lui donna-t-il ? « Voici, il y aura sept années de grande abondance dans tout le pays d’Égypte. Sept années de famine viendront après elles ; et l’on oubliera toute cette abondance au pays d’Égypte, et la famine consumera le pays. » (Gn 41.29,30, LSG) « Il y aura sept années de

dans tout le pays d’Égypte.

Sept années de

viendront après elles ».

Pharaon fut stupéfait de la sagesse que Dieu avait accordée à Joseph. Il établit celui-ci à la tête de son royaume pour veiller à l’entreposage et à la préservation du blé pendant les années d’abondance, afin que le pays puisse survivre pendant les années de famine.

8.

Des années plus tard, Joseph revit ses frères. Comment réagit-il ?

« Joseph leur dit : Soyez sans crainte ; car suis-je à la place de Dieu ? Vous aviez médité de me faire du mal : Dieu l’a changé en bien, pour accomplir ce qui arrive aujourd’hui, pour sauver la vie à un peuple nombreux. » (Gn 50.19,20, LSG) « Vous aviez médité de me faire du

: Dieu l’a changé en

En faisant une rétrospective de sa vie, Joseph reconnut en toute confiance que Dieu avait dirigé ses pas. Il savait qu’en dépit des épreuves et des difficultés, Dieu avait fait concourir toutes choses à son bien et pour la gloire des desseins divins. Joseph honora Dieu, et en retour, Dieu le bénit abondamment. Lorsque nous donnons à Dieu la première place dans notre vie, celui-ci nous bénit de façons remarquables, même dans les circonstances difficiles. Un jour, en faisant une rétrospective de notre vie, nous reconnaîtrons avec confiance, à l’instar de Joseph, que Dieu a fait concourir toutes choses à notre bien.

Notre prochaine étude,

« Le divin Consolateur », sera la première d’une nouvelle série d’études sur le Saint-Esprit. 28

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Autour du monde COURRIER Pour y voir clair Merci beaucoup pour l’article « Mettre les choses au clair », d’Angel Manuel Rodríguez (octobre 2010). Pour y voir clair dans certains sujets, la lecture des Écritures ne suffit pas, et pour cause : notre époque diffère tellement des temps bibliques ! C’est la raison pour laquelle certains textes bibliques doivent être interprétés. J’ai apprécié cet article parce qu’il dit la vérité : de nombreuses querelles éclatent simplement parce qu’on a peur (libéral contre modéré contre extrême droite, etc.). Je suis heureux d’appartenir à une Église qui possède, d’une part, des fondements solides, et qui se rend compte, d’autre part, que certains sujets peuvent faire passer de différentes façons la théologie de la théorie à la vie. Je suis d’accord, moi aussi, pour dire que nous devons discuter et prier ensemble beaucoup plus, car c’est Dieu qui nous unit. Veuillez continuer de publier des articles dans ce style. Et pourquoi ne pas aborder entre autres des sujets tels que le végétarisme, les bijoux, la musique ? Christian Macher Salzbourg, Autriche Lire pour moi-même J’ai vraiment apprécié l’article de Sylvia Renz intitulé « Avoir faim de la Parole » (octobre 2010). Je m’identifie fort bien à elle dans son syndrome du « Je sais déjà tout ça », et dans les blocages mentaux qui nous distraient pendant notre lecture et notre étude de la Bible.

Cependant, plus je lis la Parole, plus elle me devient précieuse. Comment expliquer cela ? Je commence enfin à comprendre ce qui m’a toujours paru être un cliché d’enfance : la Bible, c’est la lettre d’amour que Dieu m’adresse personnellement. Son message m’apporte la paix. Merci pour cet article et pour l’œuvre merveilleuse que votre revue accomplit pour Dieu. Suzette Peterson Redlands, Californie, États-Unis Mustaq Je me suis sentie bien triste en lisant « Mustaq », de Sudha Khristmukti (octobre 2010). Je ne puis croire que des gens traitent ainsi leurs semblables. S’agissait-il d’étudiants adventistes ? Pourquoi le professeur n’a-t-il pas proposé son aide à Mustaq ? Il aurait pu au moins remonter les bretelles aux autres étudiants qui se comportaient de façon si peu chrétienne ! Ces étudiants, quelle honte ! Pourquoi avaient-ils la démangeaison de colporter à leurs camarades que Mustaq était pauvre ? Pourquoi ? Je me suis mise en colère contre ses persécuteurs et son professeur. Combien j’aurais voulu être là pour entourer Mustaq de mes bras, le serrer sur mon cœur, et lui faire sentir que quelqu’un se souciait de lui ! Malheureusement, il n’y a pas que les jeunes qui se rendent coupables de snobisme ou de ridicule. Des gens de tout âge agissent ainsi, et ce, dans nos propres églises. En tant que chrétiens, ne sommes-nous pas censés marcher avec Jésus sur le chemin de la sanctification ? Comment pouvons-nous nous prétendre chrétiens quand nous traitons les autres comme l’a été Mustaq ? Jean Cummings Par courriel

Une campagne d’évangélisation étonnante Depuis plus de 10 ans, je dirige un cours de Bible. Actuellement, nous étudions avec un groupe de 15 personnes. J’ai éprouvé un grand plaisir à lire l’article « L’Évangile prend Rome d’assaut » (juillet 2010), lequel traite de la campagne d’évangélisation tenue à Rome par Shawn Boonstra. Ayant habité en Europe, je comprends parfaitement la difficulté de prêcher l’Évangile dans des villes telles que Rome. Comme je participe à un projet d’évangélisation visant la classe supérieure, je me demande comment les questions complexes et controversées ont été abordées lors de cette campagne. Carmen Silva Salvador, Brésil Instruction Je suis un membre de l’église adventiste de Himo, en Tanzanie. Je suis tombé sur le numéro de mai 2010 d’Adventist World. L’article intitulé « End It Now : La violence à l’endroit des femmes : il faut que ça cesse ! » m’a fait particulièrement comprendre ce que les adventistes devraient être. Puisse Dieu vous bénir tous dans la rédaction de cette revue. Wilson Mjema Kilimanjaro, district de Moshi, Tanzanie

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Autour du monde COURRIER Évangélisation Je suis pasteur d’une église baptiste au Malawi. L’article « Accomplir le rêve d’une mère » de Samuel Neves (avril 2008) m’a impressionné. Après l’avoir lu, j’ai décidé de devenir un pasteur adventiste, mais je ne sais comment. Pouvezvous me donner la marche à suivre ? Leonard Kazembe Blantyre, Malawi

Appréciation Merci beaucoup pour la revue internationale Adventist World ! Je dispose de quelques exemplaires en chilien. Toutes mes félicitations pour cette publication qui comporte de nombreux sujets enrichissants. Puisse Dieu bénir le ministère de cette revue ! Jose Orlando Soto Ojeda Chillán, Chili

Mes félicitations pour la revue Adventist World. Je l’aime beaucoup. Ma rubrique favorite, c’est Lieu de prière. Elle nous permet de prier pour les gens du monde entier et d’enrichir notre vie spirituelle. Merci ! Avec mes salutations cordiales, Maria Teresa Pascual Llaida, Espagne

Je reçois Adventist World tous les mois. Je suis reconnaissante de ce que ses articles m’édifient. Que Dieu vous bénisse ! Angela Paiea Cordeiro, Recife, Brésil

COURRIER – Adresse : letters@adventistworld.org Les lettres doivent faire allusion à quelque chose ayant paru dans Adventist World. Rédigez-les clairement et tenez-vous en à l’essentiel, 250 mots maximum. N’oubliez pas d’indiquer le titre de l’article, la date de publication, et le numéro de page. Indiquez aussi votre nom, ainsi que la ville, la province, l’État, et le pays où vous habitez. Au besoin, les lettres seront modifiées pour des raisons de clarté et de longueur. Veuillez noter que nous ne pouvons les publier toutes, faute d’espace.

LIEU DE PRIÈRE Je suis aux prises avec des difficultés financières. Il faut absolument que je règle mes frais de scolarité de ce semestre. Or, je vois bien que Satan se démène pour torpiller ce que Dieu a préparé pour moi. Ocen, Ouganda Ma famille et moi avons besoin des bénédictions divines sur le plan financier. Des épreuves empêchent mes parents de m’aider financièrement pour ce second semestre. Je veux vraiment continuer mes études. May Ann, Philippines Priez s’il vous plaît pour notre fille qui souffre du cancer. Je voudrais que nos frères et sœurs du monde entier prient pour elle. Joanne, États-Unis

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J’ai obtenu ma maîtrise en mai dernier. Actuellement, je cherche un emploi. Jusqu’ici, rien n’a fonctionné. Je sens que ma foi faiblit, bien que depuis mon enfance je me sois appuyée sur Dieu en toutes choses. S’il vous plaît, priez pour moi. Caroline, Inde Il y a de plus en plus de gens qui lisent Adventist World en ourdou. Ils s’intéressent à l’étude de la Bible. Une personne a encouragé près de 300 pasteurs à visiter le site Web de la revue et à s’en inspirer pour préparer des sermons. Priez pour ce merveilleux ministère. Saleem, Pakistan Merci à tous ceux qui ont prié pour moi. Le printemps dernier, j’avais demandé

que l’on prie pour que je guérisse du cancer. En septembre, les médecins m’ont dit que les marqueurs étaient bas. Il n’y a pas de traitement, selon eux. Mais pour Dieu, rien n’est impossible. Ralph, États-Unis Priez pour que le Saint-Esprit touche le cœur de mon mari. Puisse-t-il lui accorder lumière et compréhension afin qu’il trouve Jésus de nouveau. Petra, Allemagne

LIEU DE PRIÈRE – Adresse : prayer@adventistworld.org Faites-nous parvenir vos requêtes de prière et vos remerciements pour les prières exaucées. Soyez bref et concis, 75 mots maximum. Veuillez inclure votre nom et celui de votre pays. Au besoin, les requêtes seront modifiées pour des raisons de clarté et de longueur. Bien que nous priions pour chaque requête, nous ne pouvons cependant les publier toutes.


« Oui, je viens bientôt... »

ÉCHANGE D’IDÉES

Nous avons pour mission d’exalter Jésus-Christ et d’unir dans leurs croyances, leur mission, leur vie et leur espérance les adventistes du septième jour de toute la planète.

Le

Rdesocher sıecles J

C H A R L E S T H O M P S O N

Ce mois-ci, une lectrice nous raconte ce que les roches lui ont appris sur Dieu

’ai toujours détesté travailler dans la cour. Adolescente, on m’avait chargée de tondre le gazon et de ratisser les feuilles. De quoi m’occuper à l’année, vous en conviendrez. Si vous saviez combien j’ai rêvé souvent d’une cour en sable, sans arbres ni pelouse ! Une fois adulte, mes sentiments n’ont pas changé. Je n’aime toujours pas les feuilles qui, après une courte valse dans les airs, se posent délicatement sur ma pelouse. L’herbe ? On dirait que d’une année à l’autre, elle pousse plus vite ! Quand aux mauvaises herbes, elles se pointent sans qu’on les ait invitées. Pour comble de malheur, je dois me taper tout le travail parce que mon mari est très allergique à l’herbe. Un jour, il m’est venu une idée de génie : pourquoi ne pas mettre des roches dans ma cour ? Après tout, elles sont belles et ne nécessitent aucun entretien. Elles élimineraient certainement une partie de ma corvée. Depuis ce jour, chaque fois que nous voyageons, je rapporte une roche en souvenir. Mon mari emprunte souvent des routes de campagne pour en trouver. J’ai marché dans les ruisseaux et la boue. J’ai arpenté toutes sortes de terrains. Et j’ai dit à nos enfants que pour les Fêtes ou les anniversaires, rien ne me ferait plus plaisir que… des roches ! Par la fenêtre, j’aperçois ma « collection » de roches. Mon adolescente et moi en avons ramassées au cours d’une semaine de camping et de l’une de nos promenades en été 2006. D’autres roches proviennent de différentes randonnées en montagne, et d’autres encore de mon mari qui me les a achetées en guise de… fleurs (les fleurs sont toujours une surprise appréciée des femmes, non ?). Mais, tout compte fait, estce que mon obsession des roches a réduit mon travail ? Malheureusement, non. En fait, je dois maintenant déloger les feuilles qui se sont coincées entre chaque roche, et ça, ça demande un temps fou. Il y a une heureuse compensation, toutefois : ces roches sont devenues pour moi un symbole de beauté, de puissance et d’espérance. Chaque fois que j’en bouge une dans ma cour, que je m’assieds dessus, ou que je marche sur elle, ce verset biblique me vient à l’esprit : « Vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle » (1 P 2.5). Je suis une pierre vivante, pleine de force. J’ai le potentiel de devenir de plus en plus la personne que Dieu désire que je sois. Parfois, je me découvre des fentes et des entailles ; à l’occasion, je perds même des éclats à cause des vicissitudes de la vie et de mes pauvres choix. Certains jours, je me sens petite mais au service d’un grand dessein, et d’autres jours, il me semble être une roche imposante, solide, saisissant la puissance du Saint-Esprit qui me fortifie. Les roches, les pierres et les cailloux me rappellent que bien que nous soyons tous uniques au dedans et au dehors, nous n’avons qu’un but commun : connaître Dieu et le faire connaître par notre façon de vivre. Je livre une guerre sans merci aux mauvaises herbes qui, sournoisement, envahissent la roche médiane toute veinée de rouge, aux arêtes coupantes. Je m’assieds et j’admire sa beauté, sachant que Dieu est l’auteur de sa complexité. Comment les « roches » dans ma vie me façonnent-elles ? Comment se construit ma maison spirituelle ? Y a-t-il des mauvaises herbes qui prennent racine ? Les roches m’ont amenée à réfléchir là-dessus, et me rappellent ceci : « Mais l’Éternel est ma forteresse, mon Dieu est le rocher de mon refuge. » (Ps 94.22) – Malinda Fillingim, Rome, État américain de Géorgie, États-Unis

Éditeur Adventist World est une revue internationale de l’Église adventiste du septième jour. La Division Asie-Pacifique Nord de la Conférence générale des adventistes du septième jour en est l’éditeur. Éditeur exécutif Bill Knott Éditeur adjoint Claude Richli Directeur international de la publication Chun, Pyung Duk Comité de publication Ted N. C. Wilson, président ; Benjamin D. Schoun, vice-président ; Bill Knott, secrétaire ; Lisa Beardsley ; Daniel R. Jackson ; Robert Lemon ; Geoffrey Mbwana ; G. T. Ng ; Armando Miranda ; Pardon K. Mwansa ; Juan Prestol ; Michael Ryan ; Ella Simmons ; Mark Thomas ; Karnik Doukmetzian, conseiller juridique Comité de coordination d’Adventist World Lee, Jairyong, président ; Akeri Suzuki ; Kenneth Osborn ; Guimo Sung ; Glenn Mitchell ; Chun, Pyung Duk Rédacteur en chef Bill Knott Rédacteurs basés à Silver Spring, au Maryland (États-Unis) Gerald A. Klingbeil (rédacteur adjoint), Sandra Blackmer, Stephen Chavez, Mark A. Kellner, Kimberly Luste Maran Rédacteurs basés à Séoul, Corée Chun, Jung Kwon ; Choe, Jeong-Kwan Rédacteur en ligne Carlos Medley Directeur du marketing Claude Richli Coordinatrice technique Merle Poirier Assistante exécutive auprès du rédacteur Rachel J. Child Assistants administratifs Marvene Thorpe-Baptiste Alfredo Garcia-Marenko Services aux lecteurs Merle Poirier Direction artistique et graphisme Jeff Dever, Fatima Ameen Consultants Ted N. C. Wilson, Robert E. Lemon, G. T. Ng, Guillermo E. Biaggi, Lowell C. Cooper, Daniel R. Jackson, Geoffrey Mbwana, Armando Miranda, Pardon K. Mwansa, Michael L. Ryan, Blasious M. Ruguri, Benjamin D. Schoun, Ella S. Simmons, Alberto C. Gulfan Jr., Erton Köhler, Jairyong Lee, Israel Leito, John Rathinaraj, Paul S. Ratsara, Barry Oliver, Bruno Vertallier, Gilbert Wari, Bertil A. Wiklander Aux auteurs : Nous acceptons les manuscrits non sollicités. Adressez toute correspondance rédactionnelle au 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring MD 20904-6600, U.S.A. Fax de la rédaction : (301) 680-6638 Courriel : worldeditor@gc.adventist.org Site Web : www.adventistworld.org Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la Bible Segond révisée 1978 (Colombe). Adventist World paraît chaque mois et est imprimé simultanément dans les pays suivants : Corée, Brésil, Indonésie, Argentine, Allemagne, Australie, Autriche et États-Unis d’Amérique. Vol. 7, No. 1

Janvier 2011 | Adventist World

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Lieu

C MMUN OÙ CELA PEUT-IL BIEN SE TROUVER ?

C I TAT I O N

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S O U M I S E

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C R I S T I A N Y O LY

S E R R A N O

M O IS

« La prière peut amener les incrédules et les incroyants à demander : “Comment est-ce possible ?” » – Pasteur Desmond Michael, directeur adjoint de l’évangélisation à la Fédération de l’est du Nigeria, district d’Aba Central, lors d’un sermon en 2010.

– Faye Jull, Auburn, Californie, États-Unis P H O T O

FA I T E S C O N N A I S S A N C E ! Yessy a 6 ans. Il fréquente l’une de nos écoles adventistes de la Mission des Andes centrales, au Pérou. Né sans membres, ce jeune garçon au visage rayonnant de joie est une inspiration pour les autres élèves et leurs parents, de même que pour le personnel de l’école. Il y a environ un an, Daniel Pecho Ojeda, directeur des départements de l’éducation et des communications à la Mission des Andes centrales, de concert avec d’autres

membres d’église, a encouragé les parents de Yessy à envoyer leur fils à l’école adventiste Eben Ezer à Marankiari, au Pérou. Bien qu’étant adventistes, ils s’y sont farouchement opposés, de crainte que leur fils ne soit ridiculisé. Fernando Ingaruca, directeur de l’école, a finalement réussi à les convaincre. Yessy fréquente actuellement cette école et prend part à toutes ses activités, même lire et écrire. De plus, il aime beaucoup dessiner. Dernièrement, nous avons fait passer un film vidéo de Nick Vujicic, un jeune adulte spécialiste

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S O U M I S E

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de la motivation né, lui aussi, sans membres. Et Yessy a décidé d’apprendre, entre autres choses, à nager. Pour « rencontrer » Yessy, suivez ce lien : www.youtube.com/ watch?v=E1xVnc70BCs.

Colombie, au début de 2010, des membres d’église à San Juan Nepomuceno (Bolivar) profitent ensemble de la nature après avoir célébré le 13e sabbat à l’église.

RÉPONSE : En

P H O T O

VI E A DV EN TI ST E Il y a fort longtemps, des membres de ma famille ont eu le bonheur de recevoir Ellen White chez eux. Edith Barnes, ma tante, m’a raconté qu’en 1910, la Fédération du nord de la Californie voulait qu’Ellen White lui donne un conseil à l’égard de la dette que l’école secondaire adventiste de Lodi avait contractée. Comme mes grands-parents maternels, les Barnes, avaient une grande maison, ils y ont aménagé une jolie chambre pour Ellen White et Sara McEnterfer, lesquelles séjournaient à Lodi. (Sœur McEnterfer préparait les repas d’Ellen.) Les Barnes mangeaient au sous-sol, dans une cuisine confortable et bien équipée. Lors de sa dernière journée à Lodi, Ellen a voulu manger avec eux. Grand-père et tante Edith l’ont aidée à descendre au sous-sol. Quel bon repas ! Grand-mère s’était surpassée. Avant de partir, la messagère du Seigneur s’est exclamée : « Si j’avais su qu’il y avait au sous-sol de si charmants hôtes et une si bonne nourriture, c’est là que j’aurais pris tous mes repas ! »


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