Revue internationale des adventistes du septième jour
Ma r s 2 01 1
En
avant ! 12
Regardez et vivez !
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Sola Scriptura et Ellen G. White
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Le divin Enseignant
Mar s 2011 L’ É G L I S E
T R AVA I L
A U
De la plume du rédacteur ........................... 3
Perspective mondiale
8 Voir l’ensemble du tableau
A N D R E Y
M E R S H A LO V
Rapport mondial
3 Nouvelles et points de vue
E N
S A N T É
C O U V E R T U R E
En avant !
Wendy Harris-Guptill ..................................... 16
Ce n’est qu’avec du recul que l’on peut pleinement apprécier la façon dont Dieu nous a conduits.
La tuberculose ............... 11 Allan R. Handysides et Peter N. Landless
M É D I TAT I O N
Regardez et vivez ! N. Gordon Thomas ............................... 12 Ce n’est pas sorcier : pour être sauvé, il faut regarder Jésus. V I E
A DV E N T I S T E
L’invitation Phil White .......................................................... 14
Q U ’ E N
D I T
L A
B I B L E
Un Dieu bon, un Dieu méchant ?.............. 26 Angel Manuel Rodríguez
Ceux qui disent « oui » à Dieu peuvent être sûrs que des choses extraordinaires les attendent au tournant.
É T U D E C R OYA N C E S
F O N DA M E N TA L E S
Dieu en trois personnes – la bienheureuse Trinité
Jo Ann Davidson ......................................................................... 20
B I B L I Q U E
Le divin Enseignant..... 27 Mark A. Finley
Un mystère qui dépasse l’entendement. À L A D É C O U V E R T E D E P R O P H É T I E
D E
L’ E S P R I T
Sola Scriptura et Ellen G. White Tim Poirier ................. 22 Qu’avons-nous besoin des écrits d’Ellen White ? Après tout, nous avons la Bible ! S E R V I C E
A U T O U R
D U
M O N D E
29 Courrier 30 Lieu de prière 31 Échange d’idées
Lieu commun................. 32
Des écoles au service des familles indiennes
Andrew King ............................................................................... 24 En Inde, de nombreux enfants vont à nos écoles pour s’instruire – et deviennent adventistes.
Registration Date: June 21, 2005; Registration Number: Kyonggi La 50054; Issue: March, 2011. Serial Number: 66; Publisher: Lee, Jairyong, Northern Asia-Pacific Division of Seventh-day Adventists, 5th floor Samhee Plaza, 66 Juyeop-dong Ilsan Seo-gu Goyang à Hagerstown, and Herald, par Review et imprimé jour septième duChun, des adventistes générale la Conférence publié parKorea; Mensuel City Gyeonggi-do, Phone Number: 031-910-1500; Editor: Pyung Duk; Printer: Korean Publishing House; Date of Issue: jour. editorial team headed by Bill Knott according to the license septième adventiste de l’Église l’usage Maryland, au March 1, 2011;àThis magazine is edited by thedu Adventist Review contract and printed in Korea for free distribution throughout Asia.
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Adventist World | Mars 2011
Couverture : UN HÉLICOPTÈRE INDISPENSABLE : Dwayne Harris transporte du contreplaqué dans les montagnes.
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L’Église au travail DE LA PLUME DU RÉDACTEUR Ouvre nos yeux, élargis nos prières
I
l y a 12 ans, dans un moment d’illumination tardive, j’ai écrit un éditorial pour Adventist Review, la revue-sœur d’Adventist World, intitulé « Votre église est trop petite ». L’éditorial – et le titre – n’avaient rien à voir avec la plainte générale qu’ils semblaient véhiculer, enfin, au premier coup d’œil… Pour tout dire, ils visaient l’auteur – moi – parce que je m’étais rendu compte que ma perception de l’étendue de l’Église du reste était de loin trop petite. J’avais fait preuve de myopie, d’une vision restreinte, car j’avais été habitué à ne tenir compte que d’une partie de tout ce que le peuple de Dieu fait pour l’édification du royaume céleste. À ce moment-là, ça faisait 20 ans que j’étais pasteur et éditeur. J’étais habitué à la mission et aux activités de ce que nous décrivons parfois avec désinvolture comme « l’Église organisée ». Je connaissais comme ma poche les routines de la vie de l’Église – les services de culte, les activités de témoignage, les comités, les écoles du sabbat. Après tout, n’étais-je pas le produit de 18 ans d’éducation adventiste ? Et j’en étais parfaitement heureux ! Pour moi, le témoignage adventiste se réduisait à l’évangélisation publique et au service missionnaire accompli par ses employés rémunérés, et aux imprimés sortant de ses maisons d’édition. Mais un beau jour, le Seigneur a commencé à m’ouvrir les yeux pour que je voie la vraie Église – ce nombre impressionnant
d’individus remplis du Saint-Esprit, cette gamme étonnante de ministères de soutien, d’organisations para-église, d’écoles sponsorisées par des laïcs, et de ministères de publication qui travaillent inlassablement à répandre le message des trois anges en des lieux où aucun employé rémunéré n’a encore mis le pied. Ce sont des hommes et des femmes, des ados et des aînés qui ont compris qu’attendre les fonds de l’Église ou l’approbation d’un comité officiel peut en fait retarder l’accomplissement même du mandat évangélique qu’ils ont reçu de Jésus : « Allez, faites de toutes les nations des disciples » (Mt 28.19, LSG). Ils se sont servis des outils les plus près d’eux – leurs talents vocaux, leur amour des enfants, leur capacité de faire du pain, leur joie dans l’étude biblique – et en ont fait des ministères qui gagnent des centaines de milliers de personnes à la vérité chaque année. En vivant, en travaillant et en témoignant sans budgets stables, sans fournitures prévisibles, ou sans promesse d’une rente de retraite, ils ont découvert la joie unique des prières exaucées et des miracles quotidiens qui permettent à un ministère de fonctionner. Continuez de prier pour « l’Église organisée », mes amis ; mais élargissez vos prières et votre vision aux dizaines de milliers de vos frères et sœurs qui ne travaillent pas pour l’argent, mais pour l’amour. Et lorsque vous les rencontrez, puissent-ils entendre de votre bouche ce qu’un jour Jésus leur dira sûrement lui-même : « C’est bien ; c’est bien ; c’est bien ! »
RAPPORT MONDIAL DANEMARK : Le président de la Conférence générale prend la parole lors de la réunion des pasteurs adventistes des pays nordiques ■ Cent cinquante ouvriers de l’Église adventiste des pays nordiques, dont la Suède, la Norvège, le Danemark, l’Islande et la Finlande, se sont rassemblés pendant trois jours à l’occasion d’une réunion où la spiritualité, l’étude de la
Bible, et un engagement à croître spirituellement étaient à l’ordre du jour. Les sessions se sont tenues du 5 au 7 janvier à Copenhague, au Danemark, sous le thème « Un réveil et une réforme ». Le pasteur Ted N. C. Wilson, président de la Conférence générale, en a été l’un des orateurs principaux. Il a insisté sur l’importance d’un réveil et d’une réforme qui procèdent d’une relation avec Jésus-Christ. Ted Wilson : « C’est la croix et ce qui s’est produit à la croix qui font naître en nous le désir d’être avec Jésus. Et c’est
– Bill Knott
À LA CROIX : « C’est la croix et ce qui s’est produit à la croix qui font naître en nous le désir d’être avec Jésus. Et c’est lorsque nous méditons la vie de Jésus que nous sommes motivés à changer », a dit Ted N. C. Wilson, président de la Conférence générale, aux 150 ouvriers et pasteurs des pays nordiques. T H O M A S
M Ü L L E R / D I V I S I O N T R A N S E U R O P É E N N E
Mars 2011 | Adventist World
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L’Église au travail
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Adventist World | Mars 2011
L I B N A
lorsque nous méditons la vie de Jésus que nous sommes motivés à changer. » Le pasteur Wilson a mis de nouveau l’emphase sur le merveilleux don que possède l’Église adventiste dans les écrits d’Ellen G. White, pionnière et cofondatrice du mouvement, car ces écrits nous aident à comprendre l’importance d’un réveil et d’une réforme. Dans son allocution, Bertil Wiklander, président de la Division transeuropéenne (TED), a déclaré que « nous avons reconnu l’importance d’un réveil spirituel authentique », et il a poursuivi en disant qu’une telle expérience ne se produira pas si « nous ne reconnaissons pas notre rôle, lequel s’enracine dans le message des trois anges ». Janos Kovacs-Biro, secrétaire de l’Association pastorale : « parce que Dieu a une mission et que sa mission a une Église, j’envisage que Dieu et son Évangile se répandront de nouveau en Europe grâce aux initiatives de l’Église. Ainsi, l’adventisme deviendra un facteur positif et déterminant en Europe. » Au nombre des autres orateurs, mentionnons Jon Dybdahl, chargé de cours de l’Université adventiste de Walla Walla et de l’Université Andrews, maintenant à la retraite. Il a présenté aux pasteurs le concept d’un réveil et d’une réforme, puis leur a démontré combien il est important que les pasteurs et les dirigeants approfondissent leur spiritualité et découvrent de nouvelles façons de développer leur relation avec le Sauveur. Selon lui, ces façons peuvent varier selon chaque individu ; l’essentiel, toutefois, ce n’est pas la méthode choisie mais le fait de passer du temps avec Dieu. Gunnar Peddersen, chargé de cours de l’Institut d’enseignement supérieur Newbold, lui aussi à la retraite, a aidé les participants à mieux comprendre la distorsion dans notre compréhension théologique. Daniel Duda, directeur du Département de l’Éducation de la TED, a averti les pasteurs, quand un réveil et une réforme sont proclamés, de ne pas revenir aux vieux dadas, mais de retourner plutôt à la Parole de Dieu, de la lire avec un
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RAPPORT MONDIAL
UN AN APRÈS : Le 12 janvier 2011, le Dr Élie Honoré, président des Services internationaux adventistes de santé (AHIS) pour la Division interaméricaine, a remercié l’Église mondiale pour son soutien envers l’Hôpital adventiste d’Haïti avant et après le séisme.
nouveau regard, de « se mettre à nu devant Dieu et de rechercher la vérité ». – Un rapport de Miroslav Pujic et de Thomas Müller, Division transeuropéenne
HAÏTI : un an après le séisme, l’Hôpital adventiste d’Haïti se souvient ■ Lors du séisme dévastateur qui a secoué Haïti le 12 janvier 2010, une colonne d’une salle de classe s’est effondrée, écrasant la jambe gauche d’Iney Laguerre, professeur. Après avoir été refusé à cinq hôpitaux, il a été emmené à l’Hôpital adventiste d’Haïti et y a subi l’amputation de sa jambe et de deux doigts. Un an plus tard, Iney Laguerre enseigne de nouveau à plein temps. « Le Seigneur a été bon pour moi. J’ai découvert qu’il nous donne la force et la capacité d’aller de l’avant », a-t-il dit. Iney Laguerre est au nombre des survivants du séisme qui ont pris la parole devant des centaines de fidèles et des officiers de l’Église réunis à l’extérieur de l’Hôpital adventiste d’Haïti pour commémorer le séisme. Les participants ont chanté et prié à 14 h 53, soit un an pile après la pire
catastrophe naturelle de toute l’histoire du pays où quelque 300 000 personnes ont perdu la vie. Tandis que les adventistes se joignaient à leurs compatriotes dans des services religieux commémoratifs à l’échelle nationale, la cérémonie qui s’est tenue à l’extérieur de l’hôpital adventiste a constitué pour beaucoup une pause rafraîchissante au cœur des efforts incessants déployés en faveur des survivants. Construit en 1978, l’hôpital n’a subi que des dommages mineurs lors du séisme. Selon les administrateurs de l’hôpital, les activités ont été déplacées à l’extérieur, et le personnel et les bénévoles de l’hôpital ont traité 200 000 patients dans les huit mois suivants. De leur nombre, plus de 4 000 ont été opérés. Les dirigeants de l’Église et les administrateurs de l’hôpital ont honoré les douzaines d’organisations et d’équipes médicales qui ont traité les patients suite au séisme. Le Dr Élie Honoré, président des Services internationaux adventistes de santé (AHIS) pour la Division interaméricaine, a remercié les bénévoles qui se sont déplacés pour prêter main-forte à l’hôpital. « Nous sommes infiniment reconnaissants
Élie Henry, secrétaire de la Division interaméricaine, et originaire d’Haïti : « Aujourd’hui, le monde entier se souvient du séisme en Haïti. En 2010, le monde a pleuré avec Haïti, le monde a manifesté sa solidarité avec Haïti en envoyant de l’aide et des ressources. Et nous voulons souligner cela. « Nous remercions l’Église adventiste pour ses fonds, sa solidarité et ses dons », a-t-il ajouté. L’Agence de développement et de secours adventiste (ADRA) a fourni plus de 4 millions de dollars US en aide, en personnel et en biens pour assister les survivants dans les mois qui ont suivi le séisme. ADRA s’est donné comme priorité l’aménagement de camps pour les personnes déplacées, la purification de l’eau, la nourriture et les installations sanitaires, le soutien psychosocial, l’instruction, et les abris semi-permanents. – Un reportage de Libna Stevens, du service des nouvelles de la Division interaméricaine, et d’Adventist News Network
leur pays. Un an plus tard, le Congrès du Pérou a voté une loi garantissant la protection des libertés religieuses. « Je suis très honoré de cette reconnaissance », a dit John Graz, citant la « longue histoire » du centre pour la « défense de l’héritage de Jefferson, de Madison », et d’autres précurseurs américains de la liberté de conscience. John Graz est le premier adventiste à recevoir le Prix de la première liberté. Neutre sur les plans religieux et politique, le Centre de la première liberté défend les droits fondamentaux de l’homme en matière de liberté de religion et de conscience depuis 1984. – Un reportage d’Adventist News Network
TAÏWAN : une émission adventiste sur la santé est diffusée sur la télévision nationale ■ Une station de télévision commerciale située à Taipei, à Taïwan, a diffusé une série d’émissions sur la santé produite par l’Hôpital adventiste de Taïwan. Ces émissions ont été diffusées sans aucun frais à heure de grande écoute, soit de Su i te e n p a ge 6
■ Cette année, un militant de la liberté religieuse de l’Église adventiste est au nombre des récipiendaires du Prix de la première liberté (First Freedom Award) pour ses contributions à l’avancement de la liberté religieuse aux États-Unis et dans le monde entier. John Graz, directeur du Département des Affaires publiques et de la liberté religieuse (PARL) de l’Église adventiste, a reçu le Prix national de la première liberté lors d’une cérémonie qui s’est tenue le 13 janvier 2011, laquelle a été sponsorisée par le Centre de la première liberté situé en Virginie. John Graz, qui dirige depuis 1995 l’Association internationale de la liberté religieuse, s’est démarqué par son œuvre non-sectaire, ses nombreux écrits, et une série de festivals mondiaux de la liberté religieuse. En 2009, plus de 40 000 Péruviens se sont rassemblés pour célébrer la liberté religieuse en plein essor dans
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ÉTATS-UNIS : un militant de la liberté religieuse récipiendaire du Prix de la première liberté
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envers AHIS et l’Université de Loma Linda pour leur présence et leur soutien continuel, avant et tout spécialement après le séisme. Nous saluons aussi toutes les organisations non gouvernementales qui sont venues à notre aide », a-t-il dit. Le soutien venant d’autres partenaires a permis aux administrateurs de l’hôpital d’agrandir leurs installations, a expliqué Émilie Clotaire, une administratrice. Deux petits bâtiments ont été construits pour servir de centres de réhabilitation prothétiques. De plus, un laboratoire de prothèses et deux nouvelles salles d’opération sont actuellement en construction, a-t-elle ajouté. L’hôpital dispose de deux salles d’opération et de 70 lits. Il offre des services ophtalmologiques, orthopédiques et gynécologiques, a expliqué le Dr Yolande Siméon, directrice médicale de l’hôpital. Les dirigeants de l’Église ont aussi remercié l’Église mondiale pour son soutien. « Nous sommes un peuple d’espérance, et nous continuons de célébrer la vie et la façon dont Dieu préserve nos vies », a dit Theart Saint-Pierre, président de l’Église d’Haïti, à l’assistance. Il a fait l’éloge du personnel de l’hôpital qui s’est dépensé sans compter pour sauver des vies et traiter les nombreux blessés affluant à l’hôpital après le séisme. Cette cérémonie s’est déroulée le cinquième jour d’une série de cérémonies du même genre tenues par l’Église. En effet, les commémorations ont commencé le 8 janvier dans les régions du centre et du sud de Port-au-Prince, où près de 600 membres d’église ont perdu la vie et plus de 100 églises ont été détruites ou endommagées. Plus tôt, un service commémoratif a aussi été tenu sur le campus de l’Université adventiste d’Haïti, où quelque 400 familles logent encore et où des cours se donnent toujours dans des abris de fortune. Des centaines de personnes se sont rassemblées sur le terrain de l’Hôpital adventiste d’Haïti, à Port-au-Prince, à l’occasion de la cérémonie soulignant le premier anniversaire du séisme qui a dévasté l’île le 12 janvier 2010.
UN STUDIO DE PRODUCTION : Situé au sous-sol de l’Hôpital adventiste de Taïwan, un studio de production de télévision permet aux médecins et aux spécialistes de participer facilement à des émissions qui promeuvent la santé.
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L’Église au travail RAPPORT MONDIAL Suite de la page 5 19 h 30 à 20 h, tout de suite après le principal journal télévisé de la soirée. L’hôpital possède son propre studio de production vidéo au sous-sol, lequel est équipé de trois caméras-robots. Par conséquent, les quatre employés à plein temps – un producteur, deux techniciens et un secrétaire – ont trouvé facile de produire les émissions. Kathy Chen, productrice et animatrice, est aussi infirmière, et donc très à l’aise dans ses échanges avec les médecins et les spécialistes. Jusqu’ici, le studio a produit 150 émissions sur la santé en chinois. L’hôpital possède un restaurant végétarien à proximité, lequel est tout aussi fréquenté par les visiteurs que par les employés. Pour apprendre aux gens à cuisiner des plats sains et savoureux, le studio produit également des émissions vidéo sur la cuisine végétarienne à l’aide de recettes publiées par la maison d’édition Signes des temps, à Taïwan. – Un reportage de la Division AsiePacifique Nord N
AU SERVICE DE LA POPULATION : L’Hôpital adventiste de Taïwan touche la population grâce à ses émissions de télévision, son restaurant végétarien, ses cours de cuisine, et ses services médicaux.
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Adventist World | Mars 2011
Une église adventiste brésilienne double sa capacité
grâce à son
nouveau te Un chef-d’œuvre architectural rehausse le look d’une ville Mark A. Kellner, rédacteur aux informations
S
e dressant fièrement à Curitiba, capitale de l’État brésilien de Paraná, la nouvelle église adventiste Central non seulement double sa capacité pour accueillir sa congrégation de 2 600 membres, mais donne aussi une touche d’originalité à l’architecture distinctive de cette ville vieille de 327 ans. Cette église en béton est l’une des plus grandes églises adventistes en Amérique du Sud. Le 10 décembre 2010, jour de son inauguration, les dirigeants adventistes ont encouragé les membres à remplir le mandat évangélique : « Nous ne pouvons nous permettre d’être “confortables” dans ce lieu », a lancé Erton Köhler, président de la Division sud-américaine. « Nous devons continuer à proclamer que Jésus revient bientôt. » Elbert Kuhn, pasteur de l’église Central et ancien missionnaire adventiste en Mongolie, a dirigé cette inauguration qui s’est tenue près de 115 ans après la première classe de l’École du sabbat dans la ville. Ce nouveau temple, dont la construction a duré deux ans, a été conçu par Clodualdo Pinheiro Jr., architecte brésilien et urbaniste renommé ayant à son actif plusieurs projets au Brésil et à l’étranger. En façade, une immense croix se dresse depuis le niveau de la rue Alameda Carlos de Carvalho, dans le centre de Curitiba, la huitième plus grande ville du Brésil, dont la population s’élève à 1,75 million d’habitants. Cette croix domine l’entrée principale de l’église. Au rez-de-chaussée, on compte 2 000 places assises. À l’arrière se trouvent trois balcons offrant 600 places supplémentaires. À gauche du deuxième balcon, il y a une galerie réservée aux chorales et à l’orchestre. Sur la vaste estrade on aperçoit une énorme croix, deux grands écrans, un baptistère. Irajá Costa e Silva, un ancien pasteur de l’église Central de Curitiba, a peint un vaste tableau ayant pour thème le retour de Jésus. Enfin, le dernier étage comporte une pièce consacrée à la prière appelée, à juste titre, la chambre haute. Plusieurs anciens pasteurs de l’église Central, de même que des dirigeants adventistes et Erton Köhler ont assisté à la dédicace du nouveau
mple P H O T O
:
D I V I S I O N
En haut : UNE VUE PANORAMIQUE : De l’estrade, on peut voir le tableau peint par un ancien pasteur (à gauche), le rez-de-chaussée et les balcons, la galerie du chœur et de l’orchestre, et une petite partie du baptistère (extrême-droite). À droite : UN CHEF-D’ŒUVRE ARCHITECTURAL : Une vue extérieure de l’église adventiste Central de Curitiba, au Brésil, la plus grande de la Division sud-américaine.
J A S O N
S I LVA
S U D - A M É R I C A I N E
temple. Jonas Arrais, secrétaire adjoint de l’Association pastorale de la Conférence générale et ancien pasteur de l’église Central, a donné le premier message, rappelant à la congrégation la dédicace du temple de Salomon et les leçons qu’il faut tirer de ce récit biblique. Le sabbat matin, Erton Köhler a rappelé aux membres et aux nombreux dignitaires et dirigeants spirituels présents pour l’événement que tous les prophètes et écrivains de la Bible étaient, en fait, « adventistes » puisqu’ils croyaient au retour du Sauveur. De son côté, Odailson Fonseca, directeur de TV Novo Tempo (Hope Channel SAD), a encouragé chaque fidèle à consacrer sa vie au Christ et à faire de l’église une lumière dans la ville. Chaque message a été agrémenté de musique et suivi d’un baptême. L’église Central de Curitiba est connue pour ses activités et programmes uniques. C’est la première église adventiste au Brésil à posséder un centre pour les jeunes. Son camp situé sur la plage, du nom de Guaciara, permet aux jeunes de se recréer sainement et leur fournit une orientation spirituelle en dehors de la ville lorsque se tiennent des événements tels que le carnaval. Le club des Explorateurs Leo Ranzolin, nommé en l’honneur d’un des anciens vice-présidents de la Conférence générale, compte actuellement plus de 100 membres. Il célébrera son 50e anniversaire en 2012. Tous ces moyens contribuent à garder les jeunes dans l’Église adventiste. L’église Central de Curitiba a aussi deux chorales de plus de 150 choristes, des groupes musicaux et des quatuors, de même qu’un orchestre de plus de 50 musiciens. Par ailleurs, cette église est très active dans la programmation de radio depuis plus de 70 ans : « À Curitiba FM 106,5 » fait partie de la chaîne de radiodiffusion Novo Tempo, laquelle
appartient à l’église. Les services de l’église sont également retransmis en direct sur Internet. Sky Channel, une émission télévisée, présente de la bonne musique de même que des messages éducatifs et spirituels aux familles. Enfin, la congrégation sponsorise et dirige un refuge pour filles, venant ainsi en aide aux filles négligées ou victimes de maltraitance au sein de leur famille. Commentant le design et la construction de l’église, l’architecte Clodualdo Pinheiro a dit que la chambre haute est son endroit favori. Il aime aussi le design des vitraux, lesquels illustrent les paraboles de Jésus. Il a expliqué que le design du temple a été conçu pour que les gens se sentent plus près de Dieu. Pour Clodualdo Pinheiro, la construction de l’église Central a été complètement différente de celle de théâtres et d’autres auditoriums, parce que l’église a une congrégation « régulière », et qu’il était très conscient qu’il construisait un lieu de culte. En 1896, un colporteur allemand a établi la première église adventiste dans la ville lorsqu’un couple lui a ouvert sa maison pour les réunions. La première congrégation organisée a été officiellement inaugurée en 1915 ; elle est aussi devenue le siège de la Mission Paraná-Santa Catharina. En 1935, on a construit un nouveau temple d’une capacité de 400 sièges pour la congrégation en pleine croissance. La troisième église Central de Curitiba a été inaugurée en décembre 1968 en présence de Robert Pierson, président de la Conférence générale, lequel visitait l’Amérique du Sud pour la première fois. Cette église, d’une capacité de plus de 1 000 places assises, a servi de tremplin pour de nombreuses autres congrégations adventistes à Curitiba. – Avec l’information de Leo Ranzolin et de Francis Matos, Division sud-américaine
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L’Église au travail PERSPECTIVE MONDIALE Ted N. C. Wilson, président de la Conférence générale, s’est entretenu récemment avec Bill Knott, éditeur d’Adventist World, au sujet de l’importance des jeunes adultes pour l’Église mondiale, et des rôles qu’on leur offre dans le service et la prise de décisions. Pasteur Wilson, tous vos enfants sont maintenant de jeunes adultes. La foi des jeunes adultes et les expériences que ceux-ci font avec l’Église n’ont rien d’inconnu pour vous. En réfléchissant au groupe d’âge de 16-35 ans, sur quelles priorités mettriez-vous l’emphase ?
J’aimerais encourager tous les jeunes adultes à comprendre pleinement où ils se trouvent dans le courant du temps. Pour un jeune adulte, le temps semble souvent éternel, ou presque ! Toutefois, ceux qui sont vraiment conscients de leur place dans le tableau chronologique de la grande controverse auront une approche considérablement différente de la vie quotidienne et des choses. Le plan du salut deviendra le fondement de la vie. Ils sauront de quelle façon ils cadrent individuellement dans ce plan et où ils se situent par rapport au retour imminent de Jésus. Ceci aura un impact significatif sur leurs relations sociales, leurs études, leur façon de choisir leur parcours professionnel, sur les occasions de travail ou la pression des pairs, et même sur leurs choix d’activités du week-end. Chacun de nous doit comprendre sa relation avec Jésus, et ce que ce dernier est vraiment. Jésus est notre Rédempteur qui est mort pour nous, notre souverain sacrificateur qui intercède pour nous dans le lieu très saint du sanctuaire céleste, notre Roi qui vient, et notre meilleur Ami. Cette prise de conscience ne se produit pas qu’une seule fois dans la vie, mais elle s’approfondit chaque jour alors que nous nous appuyons sur la puissance de justification et de sanctification du Christ. Personne ne peut dire : « J’ai 12 ans, je suis baptisé, voilà, je comprends tout. » En ce qui me concerne, c’est probablement vers l’âge de 21 ans que j’ai vraiment saisi la signification du sacrifice de Jésus en ma faveur. Et depuis, ma relation avec lui n’a cessé de s’approfondir. En plus de savoir qui ils sont et quelle est leur place dans le thème de la grande controverse, les jeunes adultes ont aussi besoin de bases, et ces bases doivent provenir de la Parole de Dieu. Il ne faut pas se contenter de se nourrir de la Parole de Dieu à l’église le sabbat ; cette Parole, il nous faut la lire personnellement chaque jour. Lorsque la prière devient réelle et que notre spiritualité se développe, nous commençons alors à voir le puzzle dans son ensemble. Et lorsque cela se produit, les petites « pièces » du puzzle commencent aussi à prendre leur sens.
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Adventist World | Mars 2011
Voir
lensemble ’
du
table
Dans les congrégations locales ou les comités exécutifs, l’Église devrait-elle se montrer proactive en accordant aux jeunes adultes des rôles impliquant la prise de décisions ? Existe-t-il un processus par lequel un jeune adulte doit passer pour qu’on puisse l’impliquer dans la prise de décisions ?
De façon générale, les postes administratifs exigeant de l’expérience devraient être occupés par des gens d’expérience. Mais il est essentiel que les églises locales servent de mentors aux jeunes adultes et leur donnent l’occasion de collaborer avec ceux qui ont de l’expérience. N’oublions pas que l’Église a été lancée avec des jeunes adultes ; de même, son œuvre s’achèvera avec des jeunes adultes enflammés pour le Seigneur,
des jeunes qui font équipe avec ceux qui ont de l’expérience. Bien qu’historiquement, il y ait toujours eu des tensions entre la jeune et la vieille génération, je ne vois pas pourquoi les adultes auraient peur d’impliquer les jeunes adultes, spécialement dans les secteurs du service. En se mettant au service des autres de façons très pratiques, ces jeunes grandiront et comprendront rapidement que l’expérience est nécessaire au chapitre des questions administratives. Au cours des derniers mois, vous avez invité les jeunes adultes à s’impliquer dans la vie de l’Église à différents niveaux, surtout les jeunes adultes qui manifestent leur empressement à servir. Croyez-vous que l’Église devrait établir un quota chez les représentants d’un certain groupe d’âge ?
Je ne suis pas sûr qu’un quota soit nécessaire. Je pense que les dirigeants doivent faire preuve de bon sens en intégrant intentionnellement des jeunes adultes et en sollicitant leurs opinions, ce qui veut dire s’associer avec eux, les impliquer, et même les inclure dans des comités. Vous savez, la plupart des jeunes adultes ne se montrent pas nécessairement friands des comités ! Mais ils ont vraiment à cœur de s’impliquer. Ils sont doués d’une créativité impressionnante et ont un immense potentiel, surtout quand ils sont branchés sur le Seigneur. De nombreuses organisations dans le monde suggèrent que les jeunes adultes donnent une ou deux années de service dans le but d’enrichir leur expérience de vie. Si l’Église adventiste encourageait activement les jeunes adultes à consacrer de 12 à 18 mois de leur vie à l’Église dans le cadre du service, serait-ce, à votre avis, une bonne idée ?
au
Je pense que c’est une idée formidable. Tout ça dépend, bien
perspective du service. À son retour, elle est devenue le mentor d’autres jeunes adultes dans le but de les amener à faire, eux aussi, une telle expérience. Certains jeunes adultes sincères en quête d’une expérience chrétienne plus profonde trouvent que l’Église est tiède, ou qu’elle n’avance pas de la bonne manière. Ils ont tendance à aller ailleurs et à démarrer (ou à se joindre à) une entité ou un mouvement qui souvent se montre critique à l’égard de l’organisation de l’Église. Pouvez-vous nous donner une description de l’équilibre entre le réveil et la réforme avec laquelle les jeunes adultes de l’Église puissent être d’accord ?
L’idée tout entière d’un réveil et d’une réforme peut trouver un écho dans le cœur des jeunes adultes parce que, dans une grande mesure, ils sont beaucoup plus idéalistes que les membres blasés par le train-train quotidien. C’est pourquoi la Bible parle du premier amour pour le Seigneur et de l’importance de le renouveler continuellement, peu importe notre âge. Les jeunes adultes doivent garder à l’esprit ceci : tandis que nous habitons dans un monde pécheur, nous devons viser l’idéal, un idéal que nous pouvons atteindre avec l’aide de Dieu. Voici ce que je leur dis : en gardant l’idéal divin bien en vue, vous verrez les choses dans leur ensemble dans votre propre relation avec Dieu. Le Saint-Esprit peut vous aider à ne pas tomber dans le piège du fanatisme religieux, ou à ne pas tourner le dos à l’Église, ce qui est l’extrême opposé. Quand vous vous rendez compte que votre église n’est pas ce qu’elle devrait être, demandez à Dieu de vous montrer l’ensemble du tableau, la place que vous y occupez, et ce que vous devez faire pour la rendre telle qu’elle devrait être. C’est le moment de
Les joies et les défis de la vie au temps de la fin
entendu, de l’individu, de ses activités et de ses besoins académiques particuliers. Mais j’encourage tous les jeunes adultes à s’impliquer dans le service. Il peut s’agir d’un voyage missionnaire à court terme ou pour une période de temps plus longue, voire d’une année ou deux de service. En servant ainsi, surtout quand on parle de long terme, les jeunes vivent une expérience unique qui leur permet de grandir beaucoup plus que s’ils s’adonnaient à toute autre activité. Ils peuvent ensuite enrichir leur parcours scolaire de cette expérience. L’une de nos filles a servi en tant qu’étudiante missionnaire. Bien qu’elle ait grandi dans un contexte missionnaire outremer, cette merveilleuse expérience a complètement changé sa
dire : « Seigneur, j’ai besoin d’y voir clair. Je sais ce que ta Parole dit. Je sais ce que l’Esprit de prophétie dit. Mais mon église ne met pas ces choses en pratique. Aide-moi à comprendre ce que je dois faire pour aider les autres à atteindre l’idéal que tu nous proposes. » Dieu répondra à votre prière. Il vous ouvrira le chemin pour que vous ayez un réel impact sur votre église grâce à l’aide du Saint-Esprit. Dans son numéro de janvier 2011, Adventist World a parlé d’un réveil déjà en cours dans une église en Australie. L’une des personnes-clés de cette histoire, c’est le fils du pasteur qui, après être revenu à Jésus, a démarré un
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L’Église au travail PERSPECTIVE MONDIALE
Lachlan Townend, 17 ans, a dirigé un réveil parmi les adolescents de la congrégation de Murwillumbah, en Nouvelle-Galles du Sud (Australie). Ceci a été souligné dans le numéro de janvier 2011 d’Adventist World. Le 11 décembre 2010, Lachlan a été baptisé dans l’océan par son père, le pasteur Brett Townend, après un service de chant, de témoignage et d’encouragement. Un groupe d’amis de Lachlan ont également manifesté leur désir d’être baptisés en 2011.
leur type de musique et leurs styles de culte. Pour qu’un réveil prenne place, l’adoration doit constituer plus qu’une expérience basée sur les émotions. Elle doit se fonder sur la parole sûre de la prophétie : la Parole de Dieu. Ceci ne veut pas dire qu’il faut être de marbre ! Les émotions font partie de notre être depuis la création ; cependant, elles ne devraient pas constituer la force motrice d’un réveil. Un réveil suivi d’une réforme amène les chrétiens à se brancher de plus en plus sur le Seigneur. Le Saint-Esprit change tellement leur vie qu’ils ressemblent de plus en plus à Jésus. Comme le dit Paul : « Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus » (Ph 2.5). Cette pensée du Christ doit être implantée dans le cœur des jeunes par la puissance du Saint-Esprit. C’est alors qu’ils discerneront le thème de la grande controverse, et leur place dans le scénario de Dieu du temps de la fin. Qu’estce que Jésus leur demande de faire ? Comment peuvent-ils le faire de leur mieux ? Comment peuvent-ils coopérer avec les gens plus expérimentés et avec leurs pairs pour l’accomplir ? J’encourage tous les jeunes et tous les jeunes adultes à se procurer True Revival: The Church’s Greatest Need, une nouvelle compilation des écrits d’Ellen White. À la page 9, elle écrit : « Le plus grand et le plus urgent de nos besoins, c’est celui d’un réveil de la véritable piété parmi nous. Notre premier souci devrait être de le rechercher. […] Un réveil ne peut être conçu que comme une réponse à la prière. » Ce défi se veut aussi un cri de ralliement pour les jeunes adultes. Le diable voudrait faire dérailler leur vie spirituelle et leur relation avec le Christ. En page 12 du même livre, on peut lire : « Ce que Satan redoute
Le vrai réveil nous ramène à la Parole de Dieu. groupe d’étude biblique à l’église. Actuellement, de nombreux jeunes adultes y participent chaque semaine – et la moitié d’entre eux ne sont pas adventistes ! Ils apportent un dynamisme formidable au renouveau de cette congrégation. Dans le cadre du réveil et de la réforme, est-ce là le genre de rôle que l’on prévoit pour les jeunes adultes ?
Quand on parle de réveil et de réforme, surtout de réveil, l’un des plus grands dangers, c’est le feu de paille – c’est-à-dire une expérience émotionnelle passagère. Pour les jeunes adultes, la vie en général peut être bien souvent riche en émotions. Or, si un réveil ne se base que sur un pic émotionnel, il ne fera pas long feu. Dès que ces jeunes seront confrontés aux problèmes quotidiens, ils seront tentés de se diriger vers ce qui recharge leur pile émotionnelle mais n’offre aucune solution ni n’entraîne une réforme authentique. C’est pourquoi, de voir un jeune homme diriger une étude biblique pour ses pairs est tout simplement merveilleux. Le vrai réveil nous ramène à la Parole de Dieu. Il est essentiel que les jeunes adultes évaluent consciencieusement leur adoration,
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par-dessus tout, c’est que le peuple de Dieu fasse disparaître tout obstacle de son sentier pour que le Seigneur puisse répandre son Esprit sur une Église languissante et impénitente. Si les vœux de Satan pouvaient se réaliser, il n’y aurait plus de réveils, ni grands ni petits, jusqu’à la fin des temps. » Je lance un appel à tous les jeunes : enlevez tout obstacle qui se dresse entre vous et Dieu, et laissez le Seigneur déverser le Saint-Esprit sur vous. Tournez-vous vers la Parole de Dieu et l’Esprit de prophétie tandis que dans un esprit de prière, vous recherchez la volonté de Dieu à votre égard ; puis permettez au Seigneur de faire des miracles alors que vous proclamez le message du temps de la fin, c’est-à-dire le message des trois anges. Prenez à cœur l’appel que l’on trouve en page 13 : « Que l’Église se lève et se repente de ses péchés. Que les sentinelles endormies se réveillent et fassent résonner leur trompette. » Par la grâce de Dieu et la puissance du Saint-Esprit, les jeunes adultes du peuple du reste feront résonner leur trompette dans ces derniers jours de l’histoire de la terre. Jésus revient bientôt !
S A N T É
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tuberculose
a tuberculose demeure un problème mondial majeur. Le contrôle de la tuberculose bovine est relativement simple car il repose sur l’éradication des animaux infectés, un programme de dépistage fructueux, et la pasteurisation du lait. Les aliments à base de lait cru comportent toujours des risques. Bien que le lait de chèvre ne véhicule pas la tuberculose, il pourrait être infecté par la bactérie de la brucellose. Ainsi, la pasteurisation constitue une exigence majeure de la santé publique ; insistez donc pour ne consommer que des produits laitiers pasteurisés ! Le plus grand problème, c’est la tuberculose humaine. Elle se propage essentiellement par de minuscules gouttelettes contenant les germes. C’est pourquoi on insiste pour que tous ceux qui toussent ou éternuent se couvrent la bouche et le nez, et se lavent fréquemment les mains. De telles habitudes sont plus qu’une simple politesse culturelle ; il y va de notre santé. Les crachats peuvent aussi répandre les germes de la TB, lesquels sont plutôt résistants. La lumière du soleil les tue ; en revanche, ils peuvent vivre pendant des mois dans la poussière d’une pièce sombre. Voilà pourquoi Ellen White a plaidé – bien avant que nous ne soyons au courant de ces choses – pour des pièces ensoleillées aux fenêtres ouvertes. De nos jours, l’épidémie du VIH est un problème majeur dans le monde. La plupart des gens en forme, bien nourris, immunocompétents se défendent bien contre le bacille de la tuberculose (bacille de Koch). Par contre, ceux qui sont infectés par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) n’ont pas assez de résistance ; il leur faut absolument prendre des médicaments. Avant 1947, il n’y avait pas de remèdes efficaces ; par la suite, on a découvert la streptomycine. Toutefois, on s’est vite rendu compte que même avec les médicaments, la guérison ne se produisait pas aussi rapidement que souhaité, en
B A N Q U E D ’ I M A G E S D E S A N T É P U B L I Q U E C D C F É D É R A U X D E C O N T R Ô L E E T D E P R É V E N T I O N
Ma mère souffre de la tuberculose (TB). Comme elle est séropositive, je me fais du souci pour mes enfants – je crains qu’il ne s’agisse de la forme incurable de la TB. Devrais-je leur interdire de lui rendre visite ?
Allan R. Handysides et Peter N. Landless sorte que des souches résistantes tendaient à persister, puis à se multiplier. Au fil des décennies, ces souches résistantes sont devenues beaucoup plus répandues, de sorte qu’aujourd’hui, on parle de la MDRTB (tuberculose pharmaco-résistante) – on a affaire à des souches résistantes aux médicaments classiques – et même de la XDR-TB (souches extrêmement résistantes aux médicaments). Ces types de TB menacent les progrès faits dans le traitement de la tuberculose à l’échelle mondiale. On estime qu’en 2008, quelque 440 000 cas de MDR-TB ont émergés. Les chiffres les plus élevés se trouvaient en Inde et en Chine, mais les pourcentages les plus élevés se trouvaient dans les pays de l’ancienne URSS, où la XDR-TB est aussi très courante. Le traitement de haute qualité de la TB que l’on retrouve en des endroits tels que Hong Kong, l’Estonie, Orel et Tomsk (deux villes de la fédération russe), et les États-Unis a été associé à une chute de l’incidence de la TB. Dans certains pays, cependant, l’incidence de la TB est en hausse, et celle de la MDR-TB connaît une hausse encore plus rapide. L’établissement d’un diagnostic pose vraiment problème. Actuellement, la méthode vieille de 125 ans qui consiste à déposer un échantillon de crachat sur une lame et à y chercher la bactérie ne détecte que la moitié des cas. Heureusement, un test développé récemment peut détecter 98 % des cas, et voir également si le germe de la TB est résistant à la rifampicine – l’un des principaux médicaments antituberculeux. Bien que le coût de laboratoire soit élevé, ce test représente une avancée des plus encourageantes*. Les enfants, les ados, et les femmes enceintes sont davantage à risque pour ( C E N T R E S D E S M A L A D I E S )
la tuberculose, même s’ils ne sont pas séropositifs. Il est donc important de prendre des précautions. Les médecins de votre mère vont suivre cette dernière de près pour voir si elle répand activement le bacille. Il serait donc sage d’obtenir leur approbation avant d’exposer vos jeunes à un contact de près. Les masques, les blouses d’hôpital et le lavage des mains peuvent réduire le risque de transmission ; mais un test rapide et précis suivi d’un traitement méticuleux avec les médicaments appropriés peuvent transformer un patient infecté en un patient certifié non contagieux, et ceci devrait être le but. À cause de l’importance de la prévention, un style de vie sain (régime sain, abondance d’air pur, de soleil et d’activités en plein air) est de la plus haute importance. L’absence d’un contact inutile avec les personnes infectées associé aux mesures comportementales permettant de ne pas contracter le VIH complètent bien le style de vie sain que nous recommandons dans cette rubrique. * Peter M. Small, M.D., Madhukar Pai, M.D., Ph.D., « Tuberculosis Diagnosis – Time for a Game Change », New England Journal of Medicine, 363:1070, 1071, NEJM.org, 9 Septembre 2010.
Le Dr Allan R. Handysides est directeur du Ministère de la santé à la Conférence générale. Le Dr Peter N. Landless est directeur de la Commission internationale pour la prévention des dépendances et directeur adjoint du Ministère de la santé.
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’Évangile est simple. Tellement simple que je me demande parfois pourquoi nous nous évertuons si souvent à le rendre compliqué. Pour mettre en branle le processus du salut, un seul effort est nécessaire : il faut se tourner et regarder. À ce chapitre, l’histoire du serpent d’airain est éloquente. Lorsque les enfants d’Israël furent attaqués par des serpents venimeux, Moïse éleva un serpent d’airain, symbole de Christ leur Sauveur, pour qu’ils le regardent. Hélas, certaines victimes, malgré leur terrible agonie, refusèrent de le regarder – et d’être sauvées – par manque de foi. Il y a là une leçon pour nous aujourd’hui : pour vivre, il faut regarder ! Trop souvent, nous sommes là où nous ne devrions pas être et regardons ce qu’il ne faut pas regarder. Or, seul Jésus-Christ peut nous sauver. Il en a toujours été ainsi. C’est donc sur cette vérité que nous devons nous focaliser sans cesse.
Regarder pour vivre Charles Spurgeon, l’un des plus grands prédicateurs d’Angleterre, raconte l’événement qui a complètement transformé sa vie. Un soir, s’étant fait surprendre par une tempête de neige alors qu’il se rendait à son église à Londres, il a cherché refuge dans une petite chapelle méthodiste. Il n’y avait là qu’une douzaine de fidèles environ. Comme le prédicateur était absent, un humble laïc sans instruction s’est levé et a commencé à prêcher. Il a ouvert sa Bible à Ésaïe 45.22 : « Tournez-vous vers moi et soyez sauvés, vous, tous les confins de la terre ! » « Mes chers amis, a-t-il commencé, ce texte est vraiment très simple. Il dit “Regardez”. C’est pas trop compliqué de regarder.
N. Gordon Thomas,
professeur d’histoire de l’Institut d’enseignement supérieur Pacific Union, est maintenant à la retraite. Il habite à Angwin, en Californie, aux États-Unis.
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egardez R et
vıvez ! N. Gordon Thomas
C’est pas comme lever le pied ou le doigt ; c’est juste “regarder”. On n’a pas besoin de longues études pour apprendre à regarder. Même si vous êtes le plus grand idiot du monde, vous pouvez regarder. N’importe qui peut regarder, même un enfant. » Ce brave homme a ensuite déclaré : « Jésus dit : “Regardez ! Voyez les grumeaux de sang. Regardez ! Je suis pendu au bois. Regardez ! Je meurs et on m’ensevelit. Regardez ! Je ressuscite des morts. Regardez ! Je monte au ciel. Regardez !
Je m’assois à la droite du Père. Oh ! pauvre pécheur, regarde ! Regarde !” » Soudain, il s’est tourné vers Charles Spurgeon. « Jeune homme, tu as l’air très malheureux. […] Regarde Jésus-Christ. Regarde ! Regarde ! Regarde ! » Charles Spurgeon attribue sa conversion à la prédication de ce laïc sans instruction. Il dit : « Oh ! J’ai regardé ! J’ai regardé presque jusqu’à en perdre les yeux. Le nuage a disparu quand, détournant mon regard de ma personne, je l’ai dirigé vers mon Sauveur. » C’est ainsi D O R U
L U P E A N U
que Charles Spurgeon est devenu un grand prédicateur pour Jésus-Christ. Regardez Jésus ! À l’âge de 27 ans, E. J. Waggoner était déjà un adventiste solide. Mais c’est au camp-meeting de Healdsburg, en Californie (1882), qu’il a vraiment trouvé Jésus. Il a « regardé » et a « vu » une représentation très nette du Christ sur la croix – un acte d’amour pour ses péchés. Il a vu Jésus troquer sa justice contre ses péchés ! On se souviendra que E. J. Waggoner est devenu un important prédicateur de la justification par la foi, ce qui a contribué à changer la perspective de notre Église. H. M. S. Richards, ce pasteur et grand pionnier du ministère de la radio, a lui aussi regardé sans cesse la croix du Christ. Et il a prêché avec force le retour imminent de Jésus. Il a gardé les yeux sur son Sauveur et sur son retour tout au long de son ministère évangélique. Son message était tel que tous pouvaient le comprendre – direct, puissant, et n’ayant que Jésus pour centre. Sa présentation du salut était très simple : il suffit de regarder Jésus et de le suivre. Je vous assure que lorsque H. M. S. Richards prêchait lors d’un campmeeting, on avait toujours le sentiment que l’adventisme se portait bien ! Exalter Jésus Lorsque Dieu a voulu gratifier notre Église du don de prophétie, il n’a pas cherché un grand orateur ou quelqu’un de très instruit, peut-être par crainte qu’il ne se mette en travers du message. Il a choisi une jeune fille ne jouissant d’aucune formation officielle en théologie, en rédaction, en art oratoire. Mais elle avait quelque chose de beaucoup plus important : une vision de Jésus crucifié et de son retour. Pendant plus de 70 ans, elle a écrit sur la personne de Jésus-Christ et prêché son message avec une constance remarquable. En tant que messagère du Seigneur, elle a exprimé dans un langage simple et clair la théologie principale – regarder Jésus. Écoutez-la : « Élevez vos regards, vous qui doutez et tremblez ; car Jésus vit et intercède pour vous*. » Jésus lui-même prêchait un message très simple que toute personne ordinaire
pouvait comprendre. Au lieu de s’exprimer dans le langage de l’érudit, il parlait directement et avec autorité. À l’exception de certaines de ses paraboles, il allait droit au but. Dans les derniers jours de l’histoire de la terre, il nous encourage : « redressez-vous et levez la tête, parce que votre délivrance approche » (Lc 21.28). Il nous raconte l’histoire du salut si simplement que même un enfant peut la comprendre. En fait, il dit que nous devons devenir comme les petits enfants. Matthieu, Marc et Luc ont consigné l’épisode où Jésus bénit les enfants. Ils ont souligné le concept que pour entrer dans le royaume de Dieu,
C’était, évidemment, une ignorance Qui jaillissait tout droit de l’enfance. Mais aujourd’hui – je le dis avec consternation – Le ciel m’est infiniment plus éloigné Que lorsque j’étais un petit garçon. Je crois que le poète présente une réalité qui nous concerne tous. Il nous faut obtenir la foi d’un enfant innocent et oublier les doutes et les critiques que nous accumulons en vieillissant. Est-il possible d’avoir trop de théologie ? Peu avant sa mort, John Newton a dit : « Je n’ai maintenant qu’une doctrine – la doctrine que je suis un grand pécheur
C’est pas trop compliqué de regarder. C’est pas comme lever le pied ou le doigt ; c’est juste « regarder ». On n’a pas besoin de longues études pour apprendre à regarder. N’importe qui peut regarder. il faut avoir la foi et la confiance d’un enfant. Cette histoire est sans doute l’un des passages les plus profonds de la Bible. Plus je vieillis, plus je me rends compte que toute l’étude et toute l’instruction du monde ne peuvent sauver personne. Nous devons accepter le fait qu’il n’y a rien que nous puissions faire pour être sauvés. Tout a été fait. Nous devons finalement nous rendre compte de notre pauvreté et de notre indigence spirituelles. Dans son poème intitulé « Je me souviens, je me souviens », Thomas Hood nous rappelle cette foi toute simple.
et que Christ est un grand sauveur. » En vérité, il n’y a qu’une chose à faire : c’est de regarder Jésus, de confesser nos péchés, de prier pour obtenir foi et conviction, et d’accepter sa justice parfaite. Si nous l’aimons, nous garderons ses commandements (Jn 14.15) et le suivrons. Marcher sur ses pas sera facile et naturel. Mais souvenez-vous : la première étape consiste à diriger votre regard vers la croix. Regardez, oh, regardez et vivez ! * Ellen G. White, Vers Jésus, p. 54.
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Linvitation Phil White
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Quand on dit « oui » à Dieu, tout peut arriver
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’est la veille de l’ouverture de la 59e Session de la Conférence générale de l’Église adventiste du 7e jour à Atlanta, dans l’État américain de Géorgie, aux ÉtatsUnis (24 juin – 3 juillet 2010). Étant membre de l’équipe de production balado d’Adventist News Network, j’ai passé la journée au Georgia Dome pour me préparer en vue des émissions. Comme je traverse le Centre CNN pour me rendre à mon hôtel, je croise un homme dont le visage me dit quelque chose. Je connais cet homme… Malgré ma fatigue, mes cellules cérébrales s’activent pour me rafraîchir la mémoire, mais pas pour longtemps. En effet, l’homme se précipite vers moi en s’écriant : « Pasteur Phil ! » Ah… Je sais, maintenant. Le son de sa voix m’a donné la clé du mystère. « Oui » à l’appel divin Mon esprit revient en arrière. Je revois les événements ayant conduit à ces retrouvailles émouvantes. Tout a commencé en été 1992. Je suis alors un jeune pasteur dans l’ouest de l’État de Washington, aux États-Unis. Le rideau de fer étant tombé récemment, un groupe d’adventistes russes viennent à mon église grâce à Operation Bear Hug, une initiative de l’Union des fédérations du Pacifique Nord. Ils nous racontent leur vie dans l’ancienne Union soviétique et insistent sur l’urgence d’évangéliser ceux qui ont maintenant soif de la vérité biblique. Parmi eux, un pasteur, Vasiliy Stolyar, et un jeune adulte, Gennady Kasap. « Venez en Russie, m’invitent-ils. Venez avec votre équipe pour y donner des campagnes d’évangélisation. » Leurs histoires captivantes et leur chaleureuse invitation me persuadent. Je réunis une équipe d’Operation Bear Hug de mon église. En avril 1993, nous nous envolons vers Saratov, en Russie, une ville d’environ 1 million d’habitants sur le fleuve Volga, à 800 kilomètres au sud-est de Moscou. Pendant six semaines, plus de 1 200 personnes s’entassent soir après soir dans un auditorium pour entendre la Parole de Dieu. Luba, une fillette de 11 ans, assiste à chacune des réunions. À la fin de la campagne, cette petite demande le baptême ! Mais
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En haut, à gauche : DE MERVEILLEUSES RETROUVAILLES : Phil White (deuxième à partir de la gauche) en compagnie de la famille Tishin (Slava, Luba, et Galena) en Russie, en 2008. Ci-dessus : ÉGLISE ADVENTISTE : L’église adventiste à Saratov, en Russie, établie suite aux efforts de l’équipe d’Operation Bear Hug. À droite : DES ANNÉES PLUS TÔT : La famille Tishin en 1995, après avoir assisté aux réunions de réveil. À partir de la gauche : Galena, Sasha, Luba, et Slava. P H O T O S
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les dirigeants de l’église locale s’y opposent, car personne de sa famille n’a manifesté le moindre intérêt spirituel. Comment pourrait-elle survivre dans l’église sans le soutien des membres de sa famille ? En outre, ses parents, hostiles au christianisme, s’opposent eux aussi à son baptême. Pour eux, il ne s’agit que d’un fétiche passager. Mais Luba tient bon. Finalement, elle se retrouve au nombre des 500 personnes baptisées. Je l’encourage : « Maintenant, va, et gagne ta famille à Jésus. » Une foi qui s’affermit En juin 1995, ma femme Jan et moi retournons à Saratov pour y tenir une semaine de réveil, avant de nous rendre à la session de la Conférence générale qui doit se tenir à Utrecht, aux Pays-Bas. Je revois Luba. Après son baptême, elle a continué à fréquenter fidèlement l’église adventiste. Son intérêt pour le christianisme s’est intensifié, ce qui a surpris et inquiété ses parents. À la maison, on a décidé que Galena, sa mère, irait à l’église pour découvrir comment réfuter les croyances adventistes. Mais au bout d’un certain temps, Galena a embrassé à son tour les enseignements adventistes et s’est fait baptiser ! Slava était hors de lui. Maintenant, il se cantonne plus que jamais dans sa position. S’il consent à assister aux réunions de réveil, c’est seulement parce qu’on lui a demandé de les filmer. J’encourage Slava à donner sa vie à Christ, mais il refuse. Ancien membre actif du parti communiste et ancien officier militaire de l’armée soviétique, son cœur est endurci. Une fois, au cours de sa carrière militaire, on l’a posté au mur de Berlin et on l’a formé pour tirer sur quiconque essaierait de le franchir vers l’Ouest. Le jour de notre départ de Saratov, Slava nous accompagne à l’aéroport avec sa famille pour nous dire au revoir. Une dernière fois, je plaide auprès de lui pour qu’il accepte Jésus. Mais il réplique énergiquement : « Jamais je n’accepterai le Christ ! » Un défi relevé La communication étant limitée, je perds de vue les croyants de Saratov pendant plusieurs années. Puis, je reçois une nouvelle invitation de la Russie. En juillet 2008, je retourne à Saratov à l’occasion du 15e anniversaire de l’église établie grâce à Operation Bear Hug. Une magnifique jeune femme s’approche de moi. « Pasteur, vous souvenez-vous de moi ? me demande-t-elle. Je suis Luba ! Vous m’avez baptisée en 1993, et j’ai relevé le défi
que vous m’avez lancé : j’ai gagné ma famille à Jésus ! » Je suis ému. Ma gorge se serre. Luba, maintenant pédiatre, a amené toute sa famille à Christ, dont Slava, son père, et Sasha, son frère, lequel est actuellement un dirigeant adventiste laïque à Moscou. Il n’a pas été facile pour Slava de prendre sa décision. Voici comment les choses se sont passées : en 2000, il décide d’assister à la campagne d’évangélisation qui se tient à l’église adventiste locale. Bien déterminé à prouver que le pasteur est dans l’erreur, il ne rate pas une seule réunion. Mais voilà que petit à petit, son espérance en Jésus gagne du terrain. Malgré tout, Slava résiste encore. « Ne sois pas stupide », lui disent ses amis et d’autres, anciens collègues militaires. « Si tu deviens adventiste, tu vas tout perdre, voyons ! Tu vas voir, l’Église ne te causera que des problèmes. » Mais Slava ne se laisse pas démonter. Après bien des luttes, il choisit Jésus et se fait baptiser. Par la suite, les bénédictions du Seigneur et sa direction amènent Slava à vendre son entreprise prospère et à investir dans l’éternité. De merveilleuses retrouvailles Comment se fait-il que Slava soit présent à la 59e Session de la Conférence générale ? Cet homme autrefois communiste et informateur du KGB ? Cet homme au cœur endurci ? Maintenant ancien de son église locale et directeur du Ministère des publications de l’Église adventiste de la région de Saratov, en Russie, Slava Tishin se trouve à Atlanta à titre de délégué officiel, non pour le parti communiste ou le KGB, mais pour son Seigneur et son Église. Quel cheminement ! C’est avec humilité que notre équipe constate que grâce à son « oui » à l’invitation divine, Dieu a pu l’utiliser pour prêcher la bonne nouvelle de sa grâce étonnante. Le Seigneur prolonge encore son invitation : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. » (Mt 28.19,20, LSG) Nous devons tous nous engager à faire connaître Jésus à nos semblables – à gagner nos familles, nos collègues de travail, nos voisins, nos collectivités, notre monde pour Jésus. Les Slava du monde n’attendent que nous !
Phil White est pasteur principal de l’église
adventiste de Calhoun, à Calhoun, dans l’État américain de Géorgie, aux États-Unis.
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G E R A L D
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h non ! » Je respire profondément tandis que j’entends un sinistre gémissement et que j’aperçois la triste procession sur le sentier. Portant sur son dos le corps inerte de Nurgina, sa sœur, un jeune homme se dirige vers la clinique en trébuchant. Le cœur me manque. Nurgina est l’une de nos étudiantes. Bien que son oncle Mami soit un chef puissant et un médecin sorcier, Nurgina et sa mère fréquentent l’église depuis plusieurs années. Nurgina est maintenant une adolescente heureuse qui aime partager sa foi, au grand déplaisir de Satan. Le cas de Nurgina est grave. Même Mami craint pour sa vie. Tous les villageois croient que l’un de ses frères a été tué par les démons. Ils ont été témoins de leurs harcèlements en maintes occasions. Maintenant, ils craignent qu’ils ne tuent aussi Nurgina. Complètement avachie, la jeune fille ne remue que la tête. Dans son agonie mentale, elle crie à l’aide. Elle supplie les êtres et les choses qui lui sont chers : sa famille, les missionnaires, les pasteurs, sa Bible, son calepin et son stylo. Elle ne nous voit ni ne nous entend, même quand nous sommes à ses côtés. Après une évaluation médicale rapide, je me rends compte qu’il ne s’agit pas d’une maladie. La prière est le seul traitement possible. Nous organisons immédiatement une vigile de prière 24 heures sur 24 en sa faveur. Les heures s’envolent. Dans sa détresse, Nurgina ne cesse de crier : « Aidez-moi ! Satan est tellement méchant ! Dieu est si bon ! » Elle mentionne nos noms mais semble sourde à nos paroles de réconfort, à nos chants et à nos prières. Sentant tout le poids de notre impuissance, nous tentons de nous cramponner à notre foi : Dieu peut et veut la libérer de ce tourment. Après 48 heures de prières et de jeûne, Nurgina est enfin libérée. Son témoignage est troublant mais clair : quelques jours avant sa crise, elle et sa mère ont assisté intentionnellement, pendant toute une nuit, à un rituel satanique. En voyant sa fille souffrir atrocement, la mère angoissée s’est souvenue de leur péché et l’a confessé à Dieu. Quelques minutes plus tard, Nurgina fut délivrée. Quel choc que d’avoir été témoin d’un épisode de la grande controverse telle qu’elle se déroule ici-bas !
«
M A I E R
E N C O U V E RT U R E
En
avant Même les missionnaires ont leurs contes de fées Wendy Harris-Guptill
Y N E D W A
R I S H A R
K I A N A
D B I N F O R
t! B I L L
G R E E N L Y
De haut en bas : ENFIN DÉLIVRÉE : Nurgina, peu après sa délivrance. COMMENT ÇA VA ? Wendy évaluant un patient dans un village reculé de la montagne. UNE AFFAIRE DE FAMILLE : Wendy rend visite à une patiente âgée.
La vie d’une infirmière missionnaire Je travaille comme infirmière dans une clinique reculée des montagnes de Palawan, aux Philippines, depuis cinq ans. Sauver des vies est un grand privilège. Bien que ce soit difficile, j’en retire une grande satisfaction. J’aime beaucoup ma petite hutte en bambou et je suis heureuse de pouvoir aider ces gens si démunis. La randonnée de trois heures dans les rudes sentiers menant à notre village est dangereuse, mais rafraîchissante. J’apprécie la beauté du paysage et sa tranquillité. Ces gens sont les plus pauvres que j’aie jamais rencontrés – physiquement et spirituellement. Cette expérience, à n’en pas douter, me formera à jamais et me préparera pour l’avenir. On m’a confié la responsabilité de m’occuper des habitants d’une montagne. Ils sont très malades et manquent de tout. Il n’est pas rare que tous les habitants d’un village arrivent à 17 heures avec des patients sur le dos. Ils ont besoin d’être traités, nourris, et logés pour la nuit. Presque tous souffrent de la malaria. Il y a aussi des accès de typhoïde, de coqueluche, et de rougeole. Dans de tels cas, ces patients qui ont besoin de soins constants se couchent côte à côte sur la véranda. Je n’oublierai jamais Milsu, un patient atteint de la typhoïde. Il vient d’une montagne voisine. Quand nous l’avons trouvé, il était à demi mort. Les membres de sa famille avaient perdu tout espoir. Ils avaient si peur de ses réactions étranges qu’ils ont même songé à le tuer. Ils le croyaient possédé d’un mauvais esprit. Je savais pertinemment que s’il restait là, il allait mourir. J’ai donc supplié les membres de sa famille de l’amener à la clinique. Comme ils craignaient qu’il ne meure en chemin, ils hésitaient à le transporter. Je les ai encouragés en leur disant que notre Dieu est puissant et qu’il allait prendre soin de lui. Et nous avons entrepris la descente périlleuse de la montagne. Nous avons glissé, trébuché. Milsu était attaché fermement au brancard. J’ai prié très fort pour qu’il survive. Grâce aux soins constants, aux intraveineuses, aux cathéters, à l’alimentation à la petite cuillère et à la prière continuelle, il s’est complètement rétabli ! Depuis, Milsu et
sa femme me sourient toujours quand je les vois, eux et leurs quatre jeunes enfants. Dieu vient à ma rescousse, encore et toujours. Et ma confiance en lui grandit. En outre, je suis sur le point de découvrir d’autres aspects importants de la foi qui, jusqu’ici, m’ont échappé. Parachuté par le Seigneur Le temps s’enfuit. Mes amis et mes parents commencent à se faire du souci. C’est qu’à presque 30 ans, je suis toujours célibataire ! Les chances de trouver l’âme sœur en pleine jungle semblent nulles. Cela m’amuse quand ils me font discrètement sentir qu’il serait peut-être temps que je rentre à la maison pour un certain temps et que je « trouve un mari ». Mais pourquoi le ferais-je ? J’ai foi en la promesse divine dans Matthieu 6.33 : si nous donnons la première place à Dieu, tous nos besoins seront satisfaits. Le Seigneur n’a pas besoin que je retourne dans une congrégation adventiste pour me dénicher un mari ! Ma mère en vient finalement à la même conclusion que moi. Elle me taquine : « Eh bien, si Dieu veut te donner un mari, il devra t’en parachuter un ! » En ce qui me concerne, je suis loin de me douter des choses étonnantes que Dieu a en réserve pour moi dans les mois qui suivent. En mai 2008, je fais la connaissance de Dwayne Harris, un pilote et mécanicien d’avion récemment arrivé aux Philippines. Sa mission ? S’occuper d’un nouveau ministère aux Philippines grâce à un petit hélicoptère que Dieu lui a fourni. Comme je travaille
Wendy Jarris-Guptill a
été infirmière missionnaire en Asie au cours des huit dernières années. Wendy et Dwayne, son mari, poursuivent leur ministère au sein du Service médical d’aviation adventiste des Philippines (PAMAS), une organisation portée par la foi inspirée par Gospel Ministries International. Depuis que cet article a été rédigé, PAMAS a lancé deux nouveaux projets dans le nord de Luzon et de Mindanao. Pour en découvrir davantage sur ce ministère, visitez le site www.pamasmission.org.
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dans le village depuis plusieurs années, je n’ai aucune difficulté à discerner les avantages certains d’un hélicoptère dans mes tournées médicales. En apprenant que cet homme songe sérieusement à baser son hélicoptère près de notre village, mon cœur se remplit de joie ! Pour se rendre aux Philippines et y faire livrer son hélicoptère, Dwayne ne compte que sur ses propres ressources. Il ne connaît personne, pour ainsi dire, dans ce pays. Dans sa providence, Dieu lui envoie quelqu’un qui l’aide dans le processus de dédouanement de l’hélicoptère, lequel s’effectue sans accroc. Puis, des gens issus de différents milieux et de différentes religions lui offrent le gîte et le couvert, ainsi que l’essence pour l’hélicoptère pendant son séjour de six mois à Manille, la capitale. Mes parents habitent à l’extérieur de Manille. Au cours de cette période, ils accueillent Dwayne tous les week-ends. Quel soulagement pour lui de sortir de la ville et de fraterniser avec d’autres adventistes sur un magnifique campus ! Il faut dire que Dwayne vient des grands espaces du Montana, un contraste frappant avec Manille et ses 15 millions d’habitants. Bien que l’inaction lui pèse, Dieu prend soin de lui dans les moindres détails et se sert de cette période d’attente pour former son caractère. De mon côté, je travaille toujours dans les montagnes, loin de Manille. Dieu s’arrange pour que Dwayne et moi nous rencontrions à plusieurs reprises. Je commence à éprouver beaucoup de respect pour Dwayne à cause de sa confiance en Dieu si simple mais si profonde ! Il sait que Dieu pourvoira à son œuvre. Avec le temps, il devient évident pour moi que Dwayne est un homme vraiment bien. Et je ne peux m’empêcher de me demander ce que Dieu a en réserve pour nous. Dwayne et moi nous connaissons depuis quatre mois, maintenant. Enfin, l’hélicoptère est dédouané et enregistré. Le voilà prêt à se rendre de Manille à Palawan ! Se pourrait-il que Dieu m’ait littéralement « parachuté » mon mari dans la jungle où j’habite, sans que j’aie à sortir des Philippines ? Notre amour l’un pour l’autre grandit tant et si bien qu’une année après notre première rencontre, Dwayne et moi convolons en justes noces !
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À gauche : ATTENTION ! Le sentier menant à la clinique est plutôt glissant. Ci-dessous : LE PLAISIR DE SERVIR : Les missionnaires et l’équipe médicale emballent les médicaments.
Que faudra-t-il pour démarrer Changements et occasions en or Une nouvelle vie commence. J’ai maintenant un merveilleux compagnon, un hélicoptère pour le transport, et une nouvelle mission palpitante en cours. Notre nid d’amour, c’est ma petite hutte. Dwayne et moi vivons un véritable conte de fées missionnaire ! Pour faire notre tournée médicale et évacuer les malades, rien de mieux que l’hélicoptère. Grâce à celui-ci, nous atteignons la montagne en quelques minutes à peine, alors qu’auparavant, il nous fallait une demi-journée de marche pour secourir un malade… Dwayne entreprend la construction d’une nouvelle clinique, et de mon côté, je continue à diriger la clinique dans la jungle. Les soirées sont tranquilles, en général. Nous n’avons ni téléphone, ni Internet, ni aucun média pour nous
distraire. Nous passons de délicieux moments à faire des plans pour l’avenir de notre mission. Bientôt, la nécessité d’un bâtiment sûr, accessible depuis la route, nous permettant de mettre à l’abri des intempéries les outils, l’essence et l’hélicoptère, devient évidente. Un tel bâtiment servira aussi de base aux différents projets missionnaires dans le sud de Palawan. En peu de temps, Dieu nous envoie plusieurs infirmières pour qu’elles prennent ma place dans les montagnes. Dwayne et moi déménageons dans la plaine. À peu de distance de la ville, Dieu nous met en contact avec un adventiste consacré qui nous fait don d’une partie de son magnifique terrain pour notre projet. Même si nous n’avons pas encore la totalité des fonds, nous commençons
la construction d’un hangar et de logements attenants par la foi. Dieu nous envoie de l’argent chaque mois, ce qui nous permet de poursuivre les travaux sans retard. Une année plus tard, grâce aux miracles divins, le hangar et les logements pour les missionnaires sont achevés. Nous avons même une piste d’atterrissage ! Dieu nous envoie alors un autre pilote d’hélicoptère, des infirmières et des missionnaires de soutien pour diriger le projet Palawan à notre place. Dwayne et moi en profitons pour étendre le ministère à d’autres parties des Philippines. Forts de la direction divine, nous nous procurerons bientôt d’autres hélicoptères, lesquelles desserviront toutes les régions montagneuses du pays, et un petit avion qui fera la navette entre les îles. Quelle joie de voir notre mission progresser ! Tout à coup, j’ai comme une révélation : c’est si simple de prendre Dieu au mot et d’avoir confiance en ses promesses en toutes choses et en tout temps… Et me voilà perplexe. Comment ai-je pu si longtemps, comme sans doute beaucoup d’autres, ne pas comprendre cet aspect de la foi ? Grâce à ma lecture de la Bible et de l’Esprit de prophétie, je comprends enfin qu’il ne
Penser grand Petit à petit, ma perspective des choses s’élargit. Même si nos fonds ne couvrent souvent que le mois en cours, nous n’hésitons pas à entreprendre hardiment d’autres projets importants. En plus de couvrir les frais d’entretien de l’hélicoptère, nous soutenons aussi plusieurs ouvriers bibliques auxquels nous avons donné des motocyclettes. Le Saint-Esprit agit puissamment à travers ces ouvriers des églises locales et nos missionnaires de soutien. Ils consacrent le plus clair de leur temps aux études bibliques, aux musulmans, à l’œuvre médicale, à l’agriculture, et à l’évangélisation des enfants. Malgré tout, nous ne suffisons pas à la demande. Qu’il est exaltant de voir que non seulement Dieu veille sur cette œuvre, mais aussi qu’il la bénit ! Nous avons eu le privilège d’être témoins du baptême de plus de 80 personnes, et de l’établissement de deux églises prospères. Devant l’ampleur des besoins médicaux, nous avons décidé de former des villageois de l’église locale. Après leur avoir donné une formation de base sur la santé, nous leur avons appris à utiliser de simples remèdes naturels, de même que des médicaments contre la malaria et d’autres maladies courantes de la région.
atteindre les groupes de gens isolés d’un bout à l’autre des Philippines. Il faut souvent des jours ou des semaines pour atteindre ces endroits à pied. Cette façon de voyager fait perdre un temps précieux, d’autant plus que nourriture et fournitures doivent être transportées à dos d’homme. Lorsque les missionnaires ou les villageois tombent gravement malades, il est très difficile de les transporter par voie terrestre ou navale. Dans d’autres secteurs, des gens nous supplient de leur envoyer des missionnaires pour les aider, mais leurs régions sont si reculées que personne n’a le temps de leur rendre visite. Il est urgent de nous procurer des hélicoptères supplémentaires pour soutenir ces projets et pour accélérer la propagation de l’Évangile dans le court laps de temps qui nous reste. Que faudra-t-il pour démarrer un nouveau projet dans un nouveau secteur ? Combien d’hélicoptères ou d’avions supplémentaires Dieu nous fournira-t-il ? Et les infirmières, les pilotes, les mécaniciens, le personnel de soutien, le logement, les hangars, les pistes d’atterrissage ? Ça, ce n’est pas notre problème. Nous savons par expérience que Dieu soutient son œuvre quand on lui fait confiance. Tel un enfant qui fait ses premiers pas,
un nouveau projet dans un nouveau secteur ? faut pas limiter l’œuvre de Dieu, dans quelque aspect que ce soit, par manque de foi. Souvent, Dieu se sert des obstacles pour mettre à l’épreuve notre foi en ses prodigieuses capacités. Grâce à Dwayne, je saisis de plus en plus cette merveilleuse réalité. Ce que j’ai pu être myope dans mon ministère jusqu’ici ! Mon mari fait part de nos plans aux autres avec une confiance touchante. Jamais il ne mentionne les finances, le personnel, le logement, ou tout ce qui est essentiel pour que des projets de pareille envergure aboutissent. Jamais il ne dit « si Dieu pourvoit » ou « si nous pouvons donner suite à telle ou telle chose ». Il se contente de penser grand, d’avancer tout en recherchant la sagesse de Dieu, et de laisser à celui-ci tous les détails du projet.
Ceci attire plus de patients et nous donne de merveilleuses occasions de témoigner. Mais il nous faut une plus grande quantité de fournitures médicales ! Souvent, nous nous chargeons des frais d’hospitalisation de certains patients démunis qui ont besoin de transfusions sanguines, de vêtements et de nourriture. Nous sommes sur le point de démarrer un second projet dans une autre région des Philippines grâce aux portes que Dieu nous ouvre. Nous utiliserons des hélicoptères et des avions pour atteindre d’autres secteurs reculés. À vue humaine, une tâche aussi colossale est sans doute une idée folle. Mais nous croyons que Dieu peut tout, et nous sommes impatients de voir comment il va s’y prendre ! De nombreux missionnaires locaux et étrangers sacrifient leur vie pour
nous apprenons de jour en jour à marcher par la foi. Quelle aventure palpitante ! Comme le dit Dwayne : « Quand on remet tout entre les mains de Dieu, celui-ci intervient en notre faveur au-delà de tout ce que nous aurions pu imaginer. » Et c’est exactement ce que Dieu fait – pas seulement financièrement, mais dans chaque aspect de notre vie. « Aujourd’hui, le Seigneur désire que son peuple ait l’assurance qu’il fera pour lui des choses aussi grandes que celles qu’il a accomplies en faveur des enfants d’Israël pendant leurs pérégrinations depuis l’Égypte jusqu’en Canaan. Aux moments difficiles, exerçons notre foi et n’hésitons pas à suivre les instructions d’en haut. “En avant !”, tel est l’ordre de Dieu à son peuple1. » 1
Ellen G. White, Conseils à l’économe, p. 291.
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a Trinité est l’un des enseignements bibliques les plus difficiles à appréhender. Le christianisme est la seule religion au monde à l’enseigner. Cette doctrine distinctive de la foi chrétienne est cruciale parce qu’elle traite de qui Dieu est, de ce qu’il est, et de sa manière de travailler. Les chrétiens croient qu’elle est nécessaire pour rendre justice au témoignage des Écritures, source première de notre connaissance de Dieu. Or, nous devons parler de Dieu avec les termes que lui-même utilise.
que se trouve la déclaration monothéiste de référence, énoncée dès le début au sein même d’un monde polythéiste : « Écoute, Israël ! L’Éternel, notre Dieu, l’Éternel est un. » Dans le Nouveau Testament, Paul (1 Co 8.4) et Jacques (Jc 2.19) reprennent les sentiments de l’Ancien Testament. Qu’est-ce qui amène donc ces Juifs et ces chrétiens monothéistes à déclarer leur foi en la Trinité ? C’est tout simplement le témoignage biblique des trois personnes divines.
utilisant exactement le même mot dans Deutéronome 6.4. Le mariage et la nature de Dieu sont donc tous deux décrits en tant qu’unité plurielle. Les trois personnes de la divinité sont souvent liées (Es 42.1 ; 61.1,2 ; 63.8-11). L’ange dit à Marie que son enfant serait appelé saint grâce au Saint-Esprit qui viendrait sur elle (Lc 1.35). Immédiatement après le baptême de Jésus, les trois personnes divines étaient présentes (Mt 3.16,17). Au cours de son ministère, Jésus rattacha ses miracles à la puissance
NUMÉRO 2 D ieu en trois personnes –
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bienheureuse
Trınıté La preuve biblique présente trois facettes : a) un seul Dieu ; b) trois personnes en une ; et c) trois personnes qui sont Dieu. Un seul Dieu Le christianisme tire sa source des anciens Hébreux, lesquels étaient rigoureusement monothéistes (et le sont toujours). Les écrivains de l’Ancien Testament présentent cette conviction, parfois en citant Dieu directement. Le décalogue commence avec la déclaration divine suivante : « Je suis l’Éternel, ton Dieu qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. » (Ex 20.2,3) C’est dans Deutéronome 6.4
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Trois personnes en une Chose intéressante, quand Dieu parle de lui-même, il utilise les termes « il » et « nous ». Dans l’Ancien Testament, la forme plurielle de l’un des noms pour Dieu (’elohim) est quantitative : « Faisons l’homme à notre image ». Le verbe « faisons » et l’adjectif possessif « notre » marquent le pluriel (Gn 1.26 ; 11.7). Dans une vision, Ésaïe entendit le Seigneur dire : « Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ? » (Es 6.8). Selon Genèse 2.24, l’homme et la femme devaient devenir « une seule chair » (’echad), c’est-à-dire une union de deux entités séparées. Ce qui est significatif, c’est que Dieu se définit en
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de l’Esprit de Dieu (Mt 12.28). En vertu du mandat évangélique, les nouveaux disciples furent baptisés au « nom » (singulier) de trois personnes : le Père, le Fils, et le Saint-Esprit (Mt 28.19). Dans l’Évangile de Jean, nous découvrons une preuve verbale de la Trinité : le Fils est envoyé par le Père (14.24) et vient du Père (16.28). L’Esprit est donné par le Père (14.16), est envoyé par le Père (14.26) et procède du Père (15.26). Le Fils prie pour que vienne l’Esprit (14.16), le Père envoie l’Esprit au nom du Fils (14.26) et le Fils envoie l’Esprit venant du Père (15.26). Le ministère de l’Esprit continue celui du Fils, rappelle ce que le Fils a dit (14.26), rend témoignage du
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Fils (15.26), déclare ce qu’il a entendu du Fils, et enfin, glorifie le Fils (16.13,14). Jésus prie pour que ses disciples soient un comme lui et le Père sont un (17.21). Le jour de la Pentecôte, Pierre nomma les trois personnes de la divinité : « Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis, et il l’a répandu […] que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ […] et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Ac 2.33-38, LSG). Paul parla souvent du Dieu trin, reliant le salut aux trois personnes de la Trinité (2 Co 1.21,22). C’est dans l’épître aux Romains qu’il communiqua sa croyance tant par la forme que le contenu de ses propos : le jugement de Dieu sur tous (1.18-3.20), la justification par la foi en Christ (3.21-8.1), la vie dans l’Esprit (8.2-30). Paul les réunit aussi dans ses bénédictions : « Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous ! » (2 Co 13.14) Des expressions semblables apparaissent aussi dans les épîtres de Pierre et de Jude (1 P 1.1,2 ; Jude 20.21). Trois personnes, mais un seul Dieu Dans les Écritures, la divinité du Père n’est jamais contestée. Jésus se référa au Père en tant que Dieu (Mt 6.26-30). De son côté, Paul souligna la divinité de Jésus (Ph 2.6 ; Col 1.10-20). Voilà pour Paul, un Juif orthodoxe formé dans un judaïsme rabbinique strict, une remarquable déclaration quant à la pleine divinité du Christ ! Dans l’épître aux Hébreux, il y alla de plusieurs déclarations à l’égard de la divinité du Fils (He 1 ; 4.14-16 ; 7.20-8.6). Conscient de sa divinité, Jésus déclara qu’il pardonnait les péchés (Mc 2.8-10). Les Juifs, sachant que seul Dieu peut pardonner les péchés, s’empressèrent de l’accuser de blasphème. Ailleurs, Jésus affirma que les anges de Dieu étaient aussi les siens (Lc 12.8.9 ; 15.10 ; Mt 13.41). Lors de son procès, ses détracteurs l’accusèrent de se prétendre Fils de Dieu. C’était l’occasion idéale pour Jésus de rectifier le tir s’il ne se considérait pas
trinité
Il y a un seul Dieu : Père, Fils et Saint-Esprit, unité de trois personnes coéternelles. Dieu est immortel, omnipotent, omniscient, souverain et omniprésent. Il est infini et dépasse la compréhension humaine ; cependant, il peut être connu au travers de sa révélation. Il est pour toujours digne d’être invoqué, adoré et servi par toute la création. (Dt 6.4 ; Mt 28.19 ; 2 Co 13.14 ; Ep 4.4-6 ; 1 P 1.2 ; 1 Tm 1.17 ; Ap 14.7)
vraiment comme Dieu. Mais loin de se rétracter, il proclama avec force sa divinité. Le souverain sacrificateur le comprit si bien qu’il prononça immédiatement sa condamnation à mort (Mt 26.63-66). Suite à sa résurrection, Thomas s’adressa à lui en disant : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jn 20.28) Jésus ne refusa ni le titre, ni l’adoration, tandis que d’un bout à l’autre des Écritures, les humains et les anges refusèrent, à juste titre, l’adoration (Ac 14.8-18 ; Ap 19.6). Et le Saint-Esprit ? La Bible l’identifie comme un membre de la divinité à part entière, et ajoute régulièrement à son nom l’adjectif « saint ». Le Saint-Esprit fait l’œuvre de Dieu : comme Jésus, il habite dans le cœur des croyants (Ga 2.20 ; Col 1.27), éclaire ceux-ci (Ep 1.17,18), les régénère (Jn 3.5-8), les conduit dans la sainteté (Rm 8.14 ; Ga 5.16-18), leur donne de l’assurance (Rm 8.16) et leur accorde des dons en vue du service (1 Co 12.4-11). Jésus déclara que l’Esprit du Seigneur était sur lui et qu’il l’avait oint pour la prédication (Lc 4.18). Il souligna qu’il chassait les démons par l’Esprit de Dieu (Mt 12.28) et annonça que l’Esprit, un autre Consolateur comme lui, poursuivrait son œuvre après son départ (Jn 14.16). Lorsque Ananias et Saphira retinrent une partie du fruit de la vente de leur propriété, Pierre leur rappela qu’en mentant au Saint-Esprit, c’est à Dieu qu’ils mentaient (Ac 5.3,4). Les trois personnes de la divinité sont égales mais non identiques. Il n’y a pas de hiérarchie ou de subordination suggérée par un ordre immuable dans la présentation de leurs noms (1 Co 12.4-6 ;
2 Co 13.14 ; Ep 4.4-6). Toutes les trois sont impliquées dans notre salut. Thomas Oden a raison : « Si Dieu n’était qu’une seule personne, on ne pourrait proclamer que Dieu envoie et est envoyé, que Dieu est à la fois le législateur et celui qui obéit à la loi, que Dieu peut faire l’expiation et la recevoir, que Dieu peut rejeter le péché et offrir un sacrifice pour le péché1. » De sérieuses réflexions sur le Dieu trin ne procèdent que d’un cœur et d’un esprit humbles, car c’est une tâche difficile que de parler adéquatement de Dieu. Les Écritures doivent être la source première de notre connaissance de Dieu. Les chrétiens soutiennent qu’ils dépendent de la Parole de Dieu, laquelle contient de nombreuses affirmations de la divinité du Père, du Fils, et du Saint-Esprit. « La formulation historique de la Trinité […] cherche à circonscrire et à sauvegarder ce mystère (on ne peut l’expliquer car il dépasse l’entendement), et elle nous confronte avec la pensée peut-être la plus difficile qu’on ait demandé à l’esprit humain de traiter. Ce n’est certes pas facile, mais c’est vrai2. » 1 Thomas Oden, The Word of Life, San Francisco, Harper & Row, 1989, p. 77. 2 J. I. Packer, Concise Theology: A Guide to Historical Christian Beliefs, Wheaton, Ill., Tyndale House, 1993, p. 40. (C’est nous qui soulignons.)
Jo Ann Davidson,
titulaire d’un doctorat en théologie, est professeur de théologie au Séminaire adventiste de théologie, à l’Université Andrews, aux États-Unis.
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es adventistes du 7e jour croient que les Écritures sont la révélation suffisante de la volonté de Dieu. Parce que nous souscrivons aussi à la devise des réformateurs « La Bible, et la Bible seule », en toute logique, beaucoup demandent : « Pourquoi m’intéresserais-je particulièrement aux écrits d’Ellen White ? » Pour les adventistes, adhérer au sola scriptura, c’est accepter tout ce que la Bible enseigne – y compris la promesse de la présence continuelle du Saint-Esprit à travers les dons, spécialement dans les derniers jours. Nous pourrions donc poser la question autrement : si la Bible est suffisante, pourquoi avons-nous besoin de la direction spéciale du Saint-Esprit ? Jésus lui-même donne la réponse dans Jean 16.12, 13 : « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les comprendre maintenant. Quand il sera venu, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité […] et vous annoncera les choses à venir. » Si les Écritures nous montrent l’accomplissement de cette promesse dans le ministère des apôtres, elles nous révèlent aussi que la direction de l’Esprit ne s’est pas terminée au premier siècle (voir Jl 2.28-32 ; Ep 4.11-13 ; Ap 12.17 et 19.10). La Bible nous raconte comment Dieu a instruit son peuple au moyen de messagers spéciaux qui, bien que n’ayant nullement pris part à la rédaction des Écritures (on parle alors de messagers « non canoniques »), ont tout de même
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été inspirés pour confronter l’injustice, avertir de dangers imminents, ou prédire les conséquences de choix mal orientés. Aux jours des rois d’Israël, nous lisons que des messagers tels qu’Achija, Schemaeja, Hulda, Nathan (et d’autres hommes de Dieu dont le nom n’est pas mentionné) ont sauvé la nation de la défaite et réprimandé les chefs égarés. Dans l’Église du Nouveau Testament, nous découvrons que les apôtres étaient dirigés par les prophéties d’Agabus, entre autres (Actes 11.27-30). Voyons maintenant comment les bénédictions et les objectifs du don de prophétie tel que manifesté dans les Écritures trouvent leur équivalent dans le ministère et les conseils d’Ellen White.
1.
Démasquer les stratégies de l’ennemi Comme c’était étrange… Les dirigeants d’Israël semblaient toujours savoir quand et où le roi de Syrie attaquerait leur pays. Excédé, le monarque en vint à la conclusion que des espions israélites s’étaient infiltrés dans son armée. On dit au roi, toutefois, que l’intelligence humaine n’était pas en cause ici – le coupable, c’était Élisée, le prophète en Israël, à qui le Seigneur soufflait les renseignements (2 R 6.8-12). Les écrits d’Ellen White ont pour thème premier la grande controverse entre Christ et Satan. La série « La tragédie des siècles » montre comment le conflit qui a commencé au ciel se poursuit ici-bas dans le cœur de chaque être humain. Elle nous révèle ce qui se passe « dans les coulisses » quant aux questions en jeu dans la bataille cosmique, et nous brosse un tableau des stratégies de Satan dans sa guerre contre le reste – la guerre prédite par Jean dans Apocalypse 12.17. Grâce au don de prophétie, les supercheries du diable sont démasquées, ce qui nous aide à suivre l’exhortation de Pierre à « résister » à l’ennemi et à « veiller » (1 P 5.8,9).
2. Mettre en lumière l’intervention de Dieu
dans l’histoire Les prophètes bibliques ont interprété les événements de leur époque à la lumière des relations de Dieu avec son peuple et les nations environnantes. De même, nous trouvons dans les écrits d’Ellen White des descriptions étonnantes de l’intervention divine. En voici un exemple : l’explication qu’elle a donnée de la retraite soudaine de l’armée américaine du nord dans la
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avons-nous besoin d’Ellen White ? première bataille de Manassas lors de la guerre de Sécession, bien que celle-ci ait été plus forte que celle des sudistes. Ce qui était inexplicable en termes humains a été montré par Ellen White comme étant l’œuvre de l’intervention angélique (voir Testimonies for the Church, vol. 1, p. 266, 267).
3. Prédiction des conséquences de nos choix
Lorsque l’armée babylonienne entoura Jérusalem, le roi Sédécias fit sortir Jérémie de prison et lui promit la vie sauve pour autant qu’il lui dise la vérité au sujet de l’avenir de son royaume. Jérémie lui présenta deux options : se rendre au roi de Babylone et vivre, ou se battre, être témoin de la destruction de la ville et perdre la vie (Jr 38.14-23). Hélas, Sédécias fit le mauvais choix et les paroles impopulaires de Jérémie se réalisèrent. Même si la volonté de Dieu est largement révélée dans sa Parole, il y a des moments où Dieu fournit une direction spécifique pour garder son peuple dans le droit chemin. Les conseils d’Ellen White à l’égard d’un style de vie sain illustrent une telle direction. Des tas d’études ont confirmé les résultats positifs d’une vie qui se conforme aux principes de santé soulignés dans ses écrits. Si nous étions livrés à nos seules inclinations ou au conseil changeant et souvent contradictoire des « experts », nous pourrions choisir un tout autre style de vie. Même si les Écritures nous décrivent le régime de l’Éden et affirment que notre corps est le temple du Saint-Esprit, il est peu probable que nous donnerions la même attention à de tels passages si les principes qui y sont inhérents n’étaient exprimés en termes pratiques par le don de prophétie.
4. Convaincre de péché
Le roi David n’ignorait pas le septième commandement, ni le sixième – il connaissait les écrits de Moïse. Cependant,
dans sa grâce, Dieu envoya son messager non canonique pour confronter un David qui faisait comme si de rien n’était. La Bible, véritable détecteur de mensonge, nous présente les normes du caractère, à l’instar de la Torah aux jours de David. Mais Dieu va encore plus loin : sachant combien nous pouvons rationaliser nos comportements et fermer les yeux sur nos écarts de conduite, il s’adresse à nous aujourd’hui par le Saint-Esprit – par l’Esprit de prophétie (Ap 3.19). En exaltant les saints principes de la Parole de Dieu, Ellen White nous amène à reconnaître nos faiblesses, à accepter notre culpabilité, et à recevoir humblement le pardon et la justice que Christ nous offre.
5.
Appliquer les Écritures aux circonstances actuelles En opposant la justice de la foi aux œuvres de la loi, Paul fut poussé par l’Esprit à interpréter l’expérience d’Abraham et d’Agar comme une allégorie (Ga 4.21-31). Même si les premiers chrétiens pouvaient étudier les écrits de l’Ancien Testament pour eux-mêmes, cela n’a pas empêché le SaintEsprit de diriger leur esprit vers une compréhension plus profonde de passages particuliers. Bien que les Écritures demeurent notre source de vérité et le test de l’expérience, le Saint-Esprit applique la Parole à nos circonstances uniques. C’est là une des bénédictions résultant de son instruction. Dans la série La tragédie des siècles, Ellen White choisit des récits bibliques illustrant le thème de la grande controverse et les applique à notre époque pour que l’on puisse tirer des leçons du passé. Elle a été aussi conduite à souligner certains passages particulièrement pertinents pour l’Église des derniers jours. En parlant d’Ésaïe 58, par exemple, elle écrit : « Tout le chapitre s’applique à ceux qui vivent dans cette période de l’histoire de la terre. Considérez ce chapitre attentivement, car il s’accomplira » (The Seventh-day Adventist Bible Commentary, Ellen G. White Comments, vol. 4, p. 1149). En résumé, les Écritures enseignent que le Saint-Esprit continuera de guider le peuple de Dieu jusqu’à la fin des temps. Alors que le canon de la Parole de Dieu est clos, le Seigneur continue de communiquer avec son Église par le don de prophétie – et particulièrement alors qu’elle fait face aux supercheries du temps de la fin. Rien d’étonnant à ce que Paul ait exhorté ainsi les premiers chrétiens : « N’éteignez pas l’Esprit ; ne méprisez pas les prophéties » (1 Th 5.19.20). Et comme le dit Jésus à l’Église de Laodicée – notre Église : « Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Églises ! » (Ap 3.22)
Tim Poirier est directeur adjoint du
Ellen G. White Estate, à Silver Spring, au Maryland (États-Unis).
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S E R V I C E
Des
écoles au service En Inde, les écoles adventistes font du bien aux étudiants et à leurs familles
P
lus de 1 milliard de personnes habitent en Inde. Après la Chine, il s’agit du deuxième pays le plus populeux au monde, et sa croissance est rapide. Depuis plus de 100 ans, l’Église adventiste sert ce vaste pays grâce à son système éducatif, lequel va bien au-delà de l’instruction. Pendant des siècles, le système des castes en Inde a affecté profondément la société. Heureusement, les écoles adventistes à travers le pays s’efforcent depuis des décennies d’atténuer ces effets négatifs et de renverser les barrières qui empêchent les individus d’atteindre leur vrai potentiel. « Depuis le tout début, nous avons intégré à notre système scolaire un programme de travail », dit John Fowler, directeur adjoint du Département de l’éducation de la Conférence générale, à la retraite depuis peu. Il souligne le rôle qu’un travail utile joue dans le système éducatif de l’Église. « Il existe des étudiants qui refusent de faire un certain type de travail manuel. Ils disent : “L’agriculture, c’est bien ; ça ne me dérange pas de faire pousser des plantes, des légumes ; c’est un travail digne. Mais épousseter l’auberge, nettoyer les toilettes, non merci ! C’est un travail servile. Ça ne correspond pas à mon statut dans la collectivité. » « Heureusement, le système adventiste a, d’une façon ou d’une autre, réussi à briser ce préjugé, dit John. Le travail, n’importe quel travail, est un don de Dieu. “Prenez soin de la terre, soyez-en les intendants”, nous dit le Créateur. Ainsi, nous avons adopté cette philosophie : quoi que l’on fasse, on est un intendant de quelque chose. Les étudiants qui s’impliquent dans un travail manuel deviennent plus matures, plus responsables, et sont prêts à affronter le monde. » Chaque jour, tous les étudiants travaillent sur le campus de l’école après leurs cours. Cette solide éthique de travail de l’École de Lasalgaon, dans le centre de l’Inde, donne envie aux parents d’y envoyer leurs enfants. Foi, excellence – et espace « L’École adventiste de Lasalgaon n’a qu’un défaut : elle manque de salles de classe, dit Jayant Sable, son directeur. Le terrain de jeux, ça va. Mais nous n’avons pas de laboratoires de science, ni de laboratoires séparés pour la physique, la chimie, ou la biologie. Pourtant, ces matières sont essentielles dans une école en croissance. » L’École adventiste de Lasalgaon n’est pas l’unique école qui déborde d’étudiants. Plus au sud se trouve l’École James
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familles indiennes des
Andrew King
Memorial, l’une des plus vieilles écoles adventistes du pays. Cette école, comme la plupart de nos écoles en Inde, est une école missionnaire. La majorité des étudiants qui la fréquentent ne sont pas chrétiens au départ. « Nous formons les enfants de bonne heure, de sorte que ceux-ci développent une foi très concrète, dit Ambrose Shanmugam, directeur de l’École James Memorial. Nous leur enseignons la Bible ici ; nous leur racontons les histoires de la Bible. Cela les attire. Et certains se convertissent – même parmi nos pensionnaires. Chaque année, nous avons des baptêmes, car les enfants acceptent Jésus. » Cette culture de l’excellence attire les familles qui désirent ce qu’il y a de mieux pour leurs enfants. « L’école compte plus de 900 étudiants, poursuit-il. Mais nos installations actuelles ne peuvent en accommoder que 500 ou 600 ! Et dans les années à venir, nous aurons sûrement plus d’inscriptions. Il nous faut vraiment d’autres salles de classe. » L’espace n’est pas le seul défi pour le système éducatif adventiste. La plupart des écoles adventistes en Inde sont affiliées au Concile indien de l’enseignement secondaire. Ce corps d’accréditation veille spécialement à ce que les écoles adventistes puissent faire passer les examens le dimanche au lieu du samedi. L’École adventiste de Kottarakara, dans l’État de Kerala, est accréditée par le gouvernement indien. Récemment, le gouvernement a avisé T. I. John, directeur de l’école, de faire passer un examen crucial le samedi. T. I. John explique les questions en jeu : « [Les étudiants] sont admis à l’institut d’enseignement supérieur en fonction des résultats [de leurs examens]. Or, cet [examen] est vraiment crucial parce qu’il détermine de leur vie future. Ceux qui désirent poursuivre des études supérieures doivent absolument passer cet examen. » Dans une rencontre avec le ministre de l’Éducation de son district, John a demandé un accommodement pour que ses étudiants puissent rester fidèles à leurs convictions. Le ministre lui a répondu : « Vous savez, je suis chrétien,
En haut, à gauche : L’UNE DES PLUS VIEILLES : L’École James Memorial, l’une des plus vieilles écoles adventistes en Inde, a besoin de nouvelles salles de classe pour accommoder les étudiants qui désirent s’y inscrire. À gauche : ÉCOLES MISSIONNAIRES : De nombreux étudiants non adventistes fréquentent nos écoles adventistes à cause de la qualité de l’instruction qu’ils y reçoivent. Beaucoup se convertissent à l’adventisme. Ci-dessus : UN URGENT BESOIN : Les membres de l’Église adventiste dans le village de Perayam attendent avec impatience d’adorer Dieu dans une église en métal fournie par le soutien financier des adventistes du monde entier.
moi aussi. Et ça ne m’empêcherait pas du tout de passer un examen le sabbat ; en fait, je ferais n’importe quoi le samedi. » « C’est que votre foi est différente de la mienne, a répondu John. Je ne passerais pas d’examen le sabbat, et nos étudiants ne le feront pas non plus. Par conséquent, je vous prie de faire en sorte qu’ils puissent passer cet examen un autre jour. » Grâce à Dieu, John a réussi à convaincre le comité de permettre aux étudiants de passer leur examen après les heures du sabbat. L’École de Kottarakara fait face à un autre défi : ses installations ne passeront pas l’inspection leur permettant de devenir membre du Concile éducatif non gouvernemental. En effet, les écoles-membres doivent disposer de suffisamment de salles de classe. Or, cette école a déjà agrandi ses installations au maximum. Vraiment, l’espace est un problème majeur pour les plus de 235 écoles adventistes en Inde. L’Offrande du 13e sabbat du premier trimestre 2011 permettra de construire de nouvelles salles de classe sur trois de ces campus – soit plus de 40 nouvelles salles de classe.
Un autre besoin urgent : des églises En 1978, une petite campagne d’évangélisation s’est tenue sous des arbres à caoutchouc dans une forêt reculée du centre de l’Inde. À la fin de la campagne, une bonne partie des néophytes ont formé une nouvelle congrégation. Ils se sont construits une église de boue et de chaume pour adorer Dieu ensemble. Au cours des trois dernières décennies, cette congrégation s’est développée. Ne disposant pas des fonds nécessaires pour construire une église plus grande pendant toutes ces années, les membres se sont efforcés de garder leur petite église debout. Et ils ont prié Dieu de leur donner les moyens d’en construire une.
P H O T O S
:
B U
R E A U D « Ça fait plus E M I S S I O N A D V E N T de 30 ans que je vais à cette I S T E église, dit M. George, un ancien local. Nous avons jeûné et prié pour que Dieu nous donne les moyens de construire une nouvelle église pour nos membres. » « Mon mari et moi avons prié pendant des années pour avoir une nouvelle église ici, dit Taya Williams, l’un des membres locaux. Mon mari est mort il n’y a pas si longtemps. Mais juste avant [de mourir], il a appris qu’une nouvelle église serait enfin construite. Il était si heureux de cette merveilleuse nouvelle ! » Votre soutien financier pour le budget mondial et les offrandes missionnaires procurera les fonds nécessaires à la construction d’une église en métal dans le petit village de Perayam, de même que dans sept autres emplacements à travers l’Inde. Dans un pays aussi vaste que l’Inde, l’Église adventiste compte sur vos prières, sur votre soutien financier, et sur la puissance du Saint-Esprit pour pouvoir continuer à gagner des âmes au Seigneur Jésus. Pour en découvrir davantage sur Mission adventiste, visitez le site www.AdventistMission.org.
Andrew King est producteur de films vidéo pour le Bureau de Mission adventiste.
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QU’EN DIT LA BIBLE ?
Pourquoi Dieu semble-t-il si sévère dans l’Ancien Testament ? QUESTION :
J
e dois avouer que je ne comprends pas toujours les interventions de Dieu. Mais ça ne me dérange pas vraiment parce que je sais que ses actions sont le fruit de son amour, de sa sainteté, de sa grâce et de sa justice – c’est-à-dire, de sa nature unique. Je reconnais que les valeurs morales humaines se retrouvent dans le caractère de Dieu, et que par conséquent, je devrais pouvoir mieux comprendre – sinon tout comprendre – les dimensions et implications morales de ses actions. Je dois donc toujours chercher à comprendre. Votre préoccupation vient de ce que dans certains cas, notre compréhension de ce qui est bien ou mal semble contredire ce que nous lisons dans les Écritures. Je ne traiterai pas d’un cas particulier à ce propos, mais je partagerai avec vous quelques indications générales pouvant être utiles. 1. Il n’y a qu’un seul Dieu. Le texte biblique est clair : le Dieu de l’Ancien Testament et celui du Nouveau sont le même Dieu. Ce point ne nécessite pas vraiment d’être élaboré. Par conséquent, nous ne pouvons opposer l’un à l’autre en suggérant que l’Ancien Testament nous présente un Dieu courroucé tandis que le Nouveau nous révèle un Dieu d’amour. Le Dieu des Écritures est un Dieu de grâce dont l’amour est éternel. La colère n’est pas un attribut divin, mais la réaction de Dieu face au péché et à la rébellion tandis qu’il tente de sauver les pécheurs (voir Ex 34.6,7). 2. Étudier chaque cas. Il existe bon nombre de cas, particulièrement dans le Pentateuque (les cinq livres de Moïse), où la colère divine semble impitoyable. Certains châtiments résultant de la violation de certaines lois semblent vraiment trop sévères (voir Ex 21.15,17). Aucune explication ne peut les clarifier tous à elle seule ; il faut étudier chacun d’eux à l’intérieur de son propre contexte. Dans la plupart des cas, on peut trouver une raison morale justifiant l’action ou la loi. D’autres demeurent quelque peu obscurs. Une comparaison de la loi biblique avec les pratiques légales de l’ancien Proche-Orient révèle que la loi biblique est plus humaine. Ceci indique que Dieu aspirait à élever les valeurs morales de son peuple.
Un
3. La condescendance de Dieu. Dieu s’adressa aux Israélites à l’intérieur des contextes culturel et légal de leur époque, afin de les élever à de nouveaux sommets moraux et spirituels. Dans ce processus lent, douloureux parfois, Dieu s’approcha aussi près que possible de la condition humaine sans sacrifier son intégrité morale. Il avait un plan précis qu’il entreprit de mettre en œuvre. Au lieu de choisir l’une des nations de la terre comme peuple, il décida de s’en former un lui-même. Il appela Abram, duquel sortirent 12 tribus. La loi des clans et des tribus était très stricte et, en cas de violation, rapidement appliquée. L’unification de ces tribus en une nation ne fut pas tâche facile, même pour le Seigneur. Dieu s’appropria la loi tribale, la modifia, et en devint l’applicateur. Il désirait que cette loi protège les intérêts non d’un clan ou d’une tribu, mais de toute la nation. Dieu était responsable de la préservation et de la restauration de l’ordre dans la collectivité. L’insubordination et la rébellion pouvant menacer l’existence même de son peuple, elles n’étaient pas tolérées dans la théocratie. La Angel Manuel sévérité du châtiment révélait combien Dieu prend le péché Rodríguez et la rébellion au sérieux et servait de dissuasif social. L’impénétrabilité de la volonté et des actions divines demeure. Bien qu’il y ait des façons de lire le texte qui révèlent sa signification morale et éthique, je reconnais que tout n’est pas clair comme de l’eau de roche. Cependant, les actions et les lois de Dieu dans l’Ancien Testament étaient des manifestations de son caractère, et elles trouvèrent leur pleine expression dans la personne de son Fils. La réponse finale de la Bible, c’est la croix de Jésus et le rôle de celui-ci dans le jugement final. En répondant à la question : « Celui qui juge toute la terre n’exercera-t-il pas la justice ? » (Gn 18.25), le jugement cosmique fera bien comprendre que Dieu a été juste dans sa façon de traiter le problème du péché. Alors, comme maintenant, la réponse sera : « Oui, il a exercé la justice ! »
Dieu bon,
Dieu méchant ?
un
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Angel Manuel Rodríguez est directeur de l’Institut de recherche biblique de la Conférence générale.
É T U D E
Le
B I B L I Q U E
dıvın Enseıgnant Mark A. Finley
Avez-vous déjà été perplexe au sujet d’une décision à prendre ? Avez-vous souhaité en parler directement à Jésus ? Avez-vous déjà soupiré après une directive personnelle dans un certain secteur de votre vie ? Ou désiré que quelqu’un vous conseille ou vous instruise quant à la direction à prendre ? Voici une nouvelle incroyable, extraordinaire : lorsque Jésus monta au ciel, il promit d’envoyer son Saint-Esprit à ses disciples. L’un des rôles du Saint-Esprit, c’est d’enseigner et de guider. Le Saint-Esprit révèle la vérité à ceux dont l’esprit est ouvert. Notre leçon d’aujourd’hui va se pencher sur la promesse du Christ à son Église, et sur la façon dont nous pouvons recevoir les conseils du Saint-Esprit.
1.
Le Saint-Esprit a un autre nom. Lequel ? Quel est l’un des rôles les plus importants du Saint-Esprit ? « Quand il sera venu, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car ses paroles ne viendront pas de lui-même, mais il parlera de tout ce qu’il aura entendu et vous annoncera les choses à venir. » (Jn 16.13) Le Saint-Esprit est connu comme il nous
2.
de
;
dans toute la
.
Comment le Saint-Esprit influence-t-il nos décisions ?
« Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. » (Jn 14.26, LSG) Jésus a dit : Le Saint-Esprit vous
toutes choses,
et vous
3.
tout ce que je vous ai dit.
Quel est le moyen principal du Saint-Esprit pour nous guider ?
« Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. » (2 Tm 3.16,17, LSG) Le Saint-Esprit nous guide par les
.
Dieu nous guide par sa Parole. L’Esprit de Dieu ne nous conduit jamais de façon contraire à la Parole de Dieu. Celui qui a inspiré la Bible nous ramène aux enseignements de celle-ci. La Bible nous fournit les principes à la base des meilleures décisions possibles dans notre vie.
4.
En plus de nous guider par sa Parole, de quelle autre manière le Saint-Esprit nous guide-t-il ? « L’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. » (Jn 14.17, LSG) « Et c’est l’Esprit qui rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. » (1 Jn 5.6, JER) Le Saint-Esprit
avec chaque croyant, et rend
à la vérité.
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Après être monté au ciel, Jésus déversa sur son peuple le Saint-Esprit pour que celui-ci lui révèle la vérité. Le Saint-Esprit habite dans notre cœur pour nous guider et nous éclairer dans le processus de prise de décision. Le Saint-Esprit est notre divin Enseignant.
5.
Comment arriver à ne pas confondre nos pensées, idées et désirs avec ce que l’Esprit de Dieu nous dit ? « Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. » (Jn 7.17, LSG) Le point central en ce qui concerne la direction du Saint-Esprit, c’est de faire la volonté de
.
Ainsi, la clé pour ne pas confondre nos propres désirs avec la direction du Saint-Esprit, c’est un esprit bien informé par la Parole de Dieu et un cœur rempli du désir sincère de faire la volonté de Dieu.
6. Quelle décision difficile Jésus dut-il prendre à la fin de sa vie ? Comment résolut-il le conflit entre ce qu’il désirait naturellement et ce qu’il fallait faire ? « Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi : Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » (Mt 26.39, LSG) Jésus pria ainsi : « Non pas ce que
7.
, mais ce que tu
.»
De qui le Saint-Esprit vient-il ? Et de qui rend-il témoignage ?
« Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi » (Jn 15.26, LSG). Le Saint-Esprit vient (procède) du
.
Le Saint-Esprit témoigne de
.
Le Saint-Esprit nous amène toujours à glorifier Jésus dans chaque décision. L’Esprit procède du Père et nous ramène au Père par Jésus-Christ. Tout soi-disant Saint-Esprit qui nous pousse à nous centrer sur nous-mêmes, sur nos talents, nos capacités ou notre expérience n’est qu’une contrefaçon impie de la manifestation du Saint-Esprit. Si, lorsque nous nous prosternons devant Dieu, nous regardons aux principes de sa Parole, si nous désirons le glorifier et faire sa volonté, et si nous nous réclamons de la promesse de Jésus de nous envoyer le Saint-Esprit, nous pouvons être absolument certains qu’il nous guidera. Il accomplira sa Parole et nous « conduira dans toute la vérité ». Il nous « enseignera » dans les décisions critiques de notre vie. Il nous « instruira » dans la voie qu’il nous faut prendre. Ouvrez votre cœur à ce divin Enseignant. Avez-vous une décision difficile à prendre ? Alors, réclamez-vous de ses promesses, remplissez les conditions, et vous recevrez la direction divine.
Le mois prochain, notre étude sur le Saint-Esprit s’intitulera « Recevoir le don
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promis ».
Autour du monde COURRIER Le meilleur numéro à ce jour Merci pour le numéro de décembre 2010 d’Adventist World, le meilleur à ce jour, à mon avis. Je ne puis presque m’arrêter de le lire ! Il contient tant d’articles qui me plaisent que je me dois de garder l’exemplaire en entier. L’article intitulé « Le piano “invisible” » (Wilhelmina Dunbar) et l’article « Les champions de Dieu » (Chantal J. Klingbeil) racontant la vie de consécration de Diamondola sont vraiment inspirants. Les paroles que Sandra Haynes a composées sur la musique de l’Ave Maria de Schubert sont fascinantes et merveilleuses. L’article de Ted N. C. Wilson sur le sanctuaire intitulé « Une réalité virtuelle ? » accompagne bien le chapitre sur le sanctuaire du livre La tragédie des siècles d’Ellen White. Il n’y a qu’une seule chose que je n’aime pas. J’ai lu l’étude biblique de Mark Finley intitulée « Persévérer dans la prière ». J’ai été surprise d’y lire ceci : « Jacob ne revit plus jamais ses parents. » Comme ce n’était pas ce dont je me souvenais, je suis allée vérifier dans ma Bible. Genèse 35.27-29 révèle que Jacob revit son père Isaac, lequel était âgé de 180 ans. Isaac mourut et « ses fils Ésaü et Jacob l’ensevelirent » (v. 29). Est-ce que frère Finley a fait exprès, juste pour voir si ses lecteurs sont attentifs ? Janet Schlunt Terre Haute, Indiana, États-Unis Vivre une vie de service Tout d’abord, je remercie Dieu pour une revue aussi bénie qu’Adventist World. Je remercie ensuite Chantal J. Klingbeil
Nous encourageons tous les adventistes à se brancher davantage sur la Parole de Dieu, car Jésus reviendra bientôt chercher les justes. – Samuel Conteh, Freetown, Sierra Leone pour son merveilleux article intitulé « Les champions de Dieu », publié dans le numéro de décembre 2010. Quand je lis une histoire comme celle-ci, j’ai honte de voir à quel point j’en fais peu pour le Seigneur. Les histoires de ce genre nous remplissent de foi et d’espérance. J’habite dans un endroit paisible ; l’église peut en tout temps parler du Christ à tout le monde. Mais la suffisance nous conduit à négliger la prédication de l’Évangile. Si j’investis un peu plus de mon temps dans l’œuvre de Dieu, de nombreuses personnes connaîtront Christ et seront sauvées. Gerson de Souza Andrade Resende, Rio de Janeiro, Brésil L’histoire intéressante de Diamondola (Adventist World, décembre 2010) et de son œuvre étendue pour Dieu montre comment un champion de Dieu peut apporter la bonne nouvelle à de nombreuses personnes. Merci pour cette histoire où, en temps de guerre, les premiers missionnaires ont courageusement parlé de Jésus. Ulrich Aeschbacher Romanshorn, Suisse De nouvelles paroles Merci pour le numéro de décembre 2010 d’Adventist World, et particulièrement
pour les paroles alternatives de l’Ave Maria (rubrique Échange d’idées, « Rédempteur adorable », soumis par Roy Adams). Veuillez transmettre mon appréciation à qui de droit. Lorraine Everitt Swansea, Nouvelle-Galles du Sud, Australie Une histoire touchante L’article « Une leçon à retenir » (Adventist World, octobre 2010) m’a arraché des larmes. Je me souviens que moi-même j’ai dû copier un livre d’anglais à la main parce que je n’avais pas d’argent pour m’en procurer un ou pour le photocopier. Clara Villar Iguazú, Argentine
J’ai apprécié l’histoire de Mustaq et la façon dont les autres enfants en sont venus à se comporter différemment envers lui et à lui venir en aide. Il est si facile de sauter aux conclusions et de juger les autres au premier coup d’oeil !
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Autour du monde COURRIER Souvent, nous ne savons même pas ce qui se passe dans les coulisses. Nous avons vraiment besoin de la bonté et de la sollicitude de l’Esprit du Christ. À ma grande joie, cette histoire s’est bien terminée. Bob Jorgenson Marshall, Caroline du Nord, États-Unis Remerciements sincères Je suis actuellement un étudiant universitaire de premier cycle. J’étudie à Alexandrie, en Égypte. Merci pour Adventist World, car cette revue m’est d’une aide précieuse dans ma vie. Ici, nous sommes une petite église. Priez Dieu de bénir spirituellement et numériquement l’Église en Égypte. Rossman Tutu Alexandrie, Égypte
Ma femme et moi aimons beaucoup lire vos articles, particulièrement à une époque comme celle-ci où l’on est témoin de temps en temps de l’accomplissement des prophéties et des signes du retour imminent de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Nous encourageons tous
les adventistes à se brancher davantage sur la Parole de Dieu, car Jésus reviendra bientôt chercher les justes. Puisse Dieu continuer de nous bénir tous. Samuel Conteh Freetown, Sierra Leone Bien que mes professeurs m’aient donné de bons conseils quand j’étais à l’école secondaire, je me suis joint à un gang au début de l’adolescence. La toxicomanie et le déshonneur caractérisaient ce gang. Mais grâce à Dieu, après avoir visité le site Web d’Adventist World, j’ai fait la connaissance d’un étudiant adventiste qui fréquentait ma salle de chat. Il m’a parlé du Christ, ce qui m’a ouvert le chemin adventiste. Nicholas Ssenfuma Ouganda
Merci de faire parvenir cette revue un peu partout dans le monde. Philip Adeoye Ogbomoso, État d’Oyo, Nigeria Un retour en arrière Merci pour l’article au sujet de Malte (Adventist World, juillet 2007). Nous l’apprécions beaucoup. L’île de Malte appartient à l’Union des fédérations italiennes. Nos familles maltaises aiment beaucoup votre revue. Les nouvelles de l’Église adventiste sont tellement rares ici que la plupart des familles de notre église « dévorent » les exemplaires d’Adventist World dès leur arrivée. David Ferraro Malte
Je suis médecin. Au fil des années, Adventist World a été une ressource et un encouragement pour moi alors que j’étudiais en médecine. Je me procurais habituellement mon exemplaire à la bibliothèque de l’école.
COURRIER – Adresse : letters@adventistworld.org Les lettres doivent faire allusion à quelque chose ayant paru dans Adventist World. Rédigez-les clairement et tenez-vous en à l’essentiel, 250 mots maximum. N’oubliez pas d’indiquer le titre de l’article, la date de publication, et le numéro de page. Indiquez aussi votre nom, ainsi que la ville, la province, l’État, et le pays où vous habitez. Au besoin, les lettres seront modifiées pour des raisons de clarté et de longueur. Veuillez noter que nous ne pouvons les publier toutes, faute d’espace.
consacrer à l’évangélisation de ceux qui n’ont pas encore entendu parler de Jésus. Reuben, Kenya
toute sa pensée. Priez aussi pour moi. Plus de prière, plus de puissance ! Devina, États-Unis
Priez s’il vous plaît pour notre frère. Les médecins ont découvert une tumeur à la colonne vertébrale. Priez premièrement pour que le Seigneur lui donne la foi et la capacité d’accepter Jésus comme Sauveur personnel, et deuxièmement, pour qu’il le guérisse si c’est la volonté de Dieu. Vitaly, Russie
S’il vous plaît, priez pour que je puisse continuer mes études. Mes moyens sont limités. Je crois que Dieu ne m’abandonnera pas et qu’il pourvoira à mes besoins. Je sais qu’il s’agit d’une épreuve de foi. Harlen, Philippines
LIEU DE PRIÈRE Je viens de découvrir la rubrique « Lieu de prière » dans votre revue. Je vous remercie pour ce ministère d’intercession. À l’Université de Friedensau, nous avons un institut d’études missionnaires. Nous vous demandons de prier pour notre œuvre qui consiste à répandre l’Évangile et à accomplir les desseins de Dieu en Europe et ailleurs. Stefan, Allemagne J’ai commencé à aller à l’université en 2008. Mais après une année, j’ai dû cesser faute d’argent pour payer mes frais de scolarité. S’il vous plaît, priez pour que je puisse reprendre mes études ce mois-ci. Après mes études, je désire me
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Je vous demande de garder John dans vos prières pour qu’il cherche Dieu de tout son cœur, de toute son âme, et de
LIEU DE PRIÈRE – Adresse : prayer@adventistworld.org Faitesnous parvenir vos requêtes de prière et vos remerciements pour les prières exaucées. Soyez bref et concis, 75 mots maximum. Veuillez inclure votre nom et celui de votre pays. Au besoin, les requêtes seront modifiées pour des raisons de clarté et de longueur. Bien que nous priions pour chaque requête, nous ne pouvons cependant les publier toutes.
ÉCHANGE D’IDÉES
Perdue... et
retrouvée L
e sabbat 9 octobre 1965, le pasteur E. T. Gackenheimer et sa femme s’apprêtent à aller à l’église adventiste de Nairobi, au Kenya, en Afrique de l’Est. La veille, ils ont pris soin de tout préparer afin de n’avoir rien à faire le sabbat. Alors que frère Gackenheimer arrive à sa voiture, il laisse échapper une liasse de papiers. Il met sa Bible sur le toit de la voiture, se penche et ramasse ses documents éparpillés. Après les avoir déposés sur la banquette arrière du véhicule, il entre dans sa voiture et s’en va à l’église. C’est en arrivant qu’il se rend compte qu’il n’a pas sa Bible. Et dire que les notes du sermon qu’il doit prêcher se trouvent là-dedans ! Il parcourt les 10 kilomètres en sens inverse en scrutant la route, dans l’espoir d’y apercevoir son précieux livre. Mais il semble bien que quelqu’un l’ait trouvé et l’ait emporté chez lui… Bon, il devra prêcher avec une autre Bible et sans ses notes. E. T. Gackenheimer est très ennuyé d’avoir perdu sa Bible parce qu’elle contient ses notes pour les mariages, les funérailles, et l’économat chrétien. Le lundi 11 octobre, il décide d’aller s’acheter une Bible semblable à celle qu’il a perdue. Enfin, il écrit à ses enfants pour leur raconter cet incident et leur dire combien il est peiné d’avoir perdu sa Bible. Avec le temps, la Bible perdue tombe dans l’oubli. Des années plus tard, madame Garcia, une missionnaire baptiste à Iquique, au Chili, en Amérique du Sud, se rend à Iquique à la brocante Cachureos Americanos. Soudain, elle aperçoit une Bible avec le nom de E. T. Gackenheimer en écriture cursive sur la page de garde. Immédiatement, elle comprend la valeur de cette Bible qui, pour une raison ou une autre, s’est retrouvée ici. De retour chez elle, elle fait une recherche sur Internet et trouve l’histoire de la vie du pasteur E. T. Gackenheimer intitulée « Bwana Moto ». Poussant sa recherche, Madame Garcia finit par dénicher le nom de sa petite-fille, Shandelle Henson. Le 8 juin 2009, elle écrit un courriel à celle-ci et lui fait part de sa trouvaille. Shandelle écrit immédiatement à la famille pour annoncer la merveilleuse nouvelle : la Bible de Grand-père a été retrouvée ! Deux semaines plus tard, la Bible arrive par DHL chez Audrey Henson (une fille de E. T. Gackenheimer qui habite dans l’État américain de Géorgie) après une correspondance entre celle-ci et madame Garcia. Débordant d’enthousiasme, elle s’empresse de contacter les autres membres de la famille. Ils se rencontrent à un restaurant local et procèdent à « une grande cérémonie d’ouverture ». La Bible a été perdue pendant 45 ans. Et Dieu a veillé sur sa Parole dans son parcours depuis l’Afrique jusqu’aux États-Unis, ensuite au Chili, et enfin aux États-Unis. Quelle histoire on pourrait raconter de son long trajet si seulement on en connaissait tous les détails ! – Audrey et J. W. Henson, Ringgold, État américain de Géorgie, États-Unis M A I R A
K O U VA R A
« Oui, je viens bientôt... »
Nous avons pour mission d’exalter Jésus-Christ et d’unir dans leurs croyances, leur mission, leur vie et leur espérance les adventistes du septième jour de toute la planète. Éditeur Adventist World est une revue internationale de l’Église adventiste du septième jour. La Division Asie-Pacifique Nord de la Conférence générale des adventistes du septième jour en est l’éditeur. Éditeur exécutif Bill Knott Éditeur adjoint Claude Richli Directeur international de la publication Chun, Pyung Duk Comité de publication Ted N. C. Wilson, président ; Benjamin D. Schoun, vice-président ; Bill Knott, secrétaire ; Lisa Beardsley ; Daniel R. Jackson ; Robert Lemon ; Geoffrey Mbwana ; G. T. Ng ; Daisy Orion ; Juan Prestol ; Michael Ryan ; Ella Simmons ; Mark Thomas ; Karnik Doukmetzian, conseiller juridique Comité de coordination d’Adventist World Lee, Jairyong, président ; Akeri Suzuki ; Kenneth Osborn ; Guimo Sung ; Glenn Mitchell ; Chun, Pyung Duk Rédacteur en chef Bill Knott Rédacteurs basés à Silver Spring, au Maryland (États-Unis) Gerald A. Klingbeil (rédacteur adjoint), Sandra Blackmer, Stephen Chavez, Mark A. Kellner, Kimberly Luste Maran, Gina Wahlen Rédacteurs basés à Séoul, Corée Chun, Jung Kwon ; Choe, Jeong-Kwan Rédacteur en ligne Carlos Medley Directeur du marketing Claude Richli Coordinatrice technique Merle Poirier Rédacteur extraordinaire Mark A. Finley Conseiller principal E. Edward Zinke Assistante exécutive auprès du rédacteur Rachel J. Child Assistants administratifs Marvene Thorpe-Baptiste Alfredo Garcia-Marenko Services aux lecteurs Merle Poirier Direction artistique et graphisme Jeff Dever, Fatima Ameen Consultants Ted N. C. Wilson, Robert E. Lemon, G. T. Ng, Guillermo E. Biaggi, Lowell C. Cooper, Daniel R. Jackson, Geoffrey Mbwana, Armando Miranda, Pardon K. Mwansa, Michael L. Ryan, Blasious M. Ruguri, Benjamin D. Schoun, Ella S. Simmons, Alberto C. Gulfan Jr., Erton Köhler, Jairyong Lee, Israel Leito, John Rathinaraj, Paul S. Ratsara, Barry Oliver, Bruno Vertallier, Gilbert Wari, Bertil A. Wiklander Aux auteurs : Nous acceptons les manuscrits non sollicités. Adressez toute correspondance rédactionnelle au 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring MD 20904-6600, U.S.A. Fax de la rédaction : (301) 680-6638 Courriel : worldeditor@gc.adventist.org Site Web : www.adventistworld.org Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la Bible Segond révisée 1978 (Colombe). Adventist World paraît chaque mois et est imprimé simultanément dans les pays suivants : Corée, Brésil, Indonésie, Argentine, Allemagne, Australie, Autriche et États-Unis d’Amérique.
Vol. 7, No. 3
Mars 2011 | Adventist World
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Lieu
C MMUN OÙ CELA PEUT-IL BIEN SE TROUVER ?
À VOUS LA PAROLE ! Nous sommes à la recherche de brèves soumissions dans les catégories suivantes : CITATIONS ADVENTISTES (profondes ou spontanées) VIE ADVENTISTE (brèves anecdotes) FAMILLE DE DIEU (photos JPEG de membres d’église en train de servir la collectivité, d’adorer Dieu, de chanter, etc.) Faites-nous parvenir vos soumissions à : The People’s Place, Adventist World, 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring, MD 20904-6600 ; fax : 301-680-6638 ; courriel : marank@gc. adventist.org. Veuillez inclure votre numéro de téléphone. Nous n’enverrons aucun accusé de réception et ne retournerons aucune soumission.
P H O T O
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S O U M I S E
PA R
W E LT O N
A R A Ú J O P H O T O S
FAITES CONNAISSANCE ! Nnadozie Wogu est un étudiant en théologie à l’Université Babcock, au Nigeria. Il a passé ses vacances d’été au Cameroun pour y vendre des livres adventistes. Pendant son séjour, on lui a demandé d’être un étudiantpasteur à l’église adventiste de Deido, à Douala. Nnadozie y a dirigé plusieurs programmes pour les jeunes, dont des CITATION
DU
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S O U M I S E S
PA R
N N A D O Z I E
W O G U
événements sportifs et des cultes impliquant les enfants à l’église. Nnadozie a apprécié son séjour au Cameroun. Il est très heureux de poursuivre ses études. On le voit sur les deux photos, l’une ayant été prise après un match de football avec les jeunes de l’église (Nnadozie porte un maillot jaune et se trouve au milieu du groupe), et l’autre après un programme pour les enfants.
MOIS
« Si vous êtes un non-chrétien, cette vie est aussi bonne que possible. Si vous êtes un chrétien, cette vie est aussi mauvaise que possible. L’aube va bientôt poindre ! Tenez-vous prêts ! » – Pasteur Jerry Lutz, à la fin de son sermon « La foi dans la nuit », le 22 mai 2010, à l’église adventiste Spencerville à Silver Spring, au Maryland (États-Unis).
RÉPONSE : Dans un voisinage de Salvador, à Bahia, au Brésil, le groupe adventiste Stiep distribue le livre d’évangélisation de l’année intitulé « Ainda Existe Esperança (Il y a encore de l’espoir). Le groupe est composé d’environ 40 membres réguliers qui se réunissent depuis 2001 dans une maison louée. Ils espèrent acheter la propriété et souhaitent que l’Église prie pour eux.