Revue internationale des adventistes du septième jour
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(La foi. Tout simplement.)
Les
conflits dans l’Église
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Distinct – mais indivisible 14
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Une pensée
transformée
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C O U V E R T U R E
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La foi. Tout simplement.
14 Distinct – mais indivisible C R O YA N C E S F O N D A M E N T A L E S
Daniel K. Bediako La Trinité : à la recherche de réponses dans la Bible.
Gerald A. Klingbeil
L’Église au cœur de l’Europe prend la foi du 20e siècle et la propulse dans la culture du 21e siècle.
8 Les conflits dans l’Église P E R S P E C T I V E
22 Quand un rêve devient réalité S E R V I C E
Ephraim Nkonya
M O N D I A L E
Une petite congrégation ne peut tout avoir, à moins que…
Ted N. C. Wilson
Résoudre les conflits de façon biblique.
24 Cette Parole qu’on ne peut stopper V I E
12 La vallée… de la prière M É D I T A T I O N
A D V E N T I S T E
Sally Lam-Phoon
Le Mouvement pionnier missionnaire change des vies d’un bout à l’autre de l’Asie.
Marvene Thorpe-Baptiste
La propriété avait du caractère. Des problèmes aussi.
D É PA RT E M E N T S 3
R A P P O R T M O N D I A L
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S A N T É
La santé des yeux
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Toucher le cœur et l’esprit
3 Nouvelles en bref 6 Reportage 10 Une église en un jour
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Une pensée transformée D E S I D É E S À P A R T A G E R
Crime et châtiment
www.adventistworld.org Disponible en ligne en 13 langues Mensuel publié par la Conférence générale des adventistes du septième jour et imprimé par Review and Herald, à Hagerstown, au Maryland, à l’usage de l’Église adventiste du septième jour.
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Adventist World | Juin 2012
S A R A H
D E S I G N D E C O U V E R T U R E : K O S T M A N N , S T I M M E D E R H O F F N U N G
Inauguration des travaux
pour la construction d’une
université adventiste au
Libéria
L A
W A D
■ Le 27 mars dernier, les dirigeants de l’église adventiste en Afrique de l’Ouest ont tenu une cérémonie d’inauguration des travaux pour la construction d’une université adventiste au Libéria. Il s’agit de la première institution adventiste d’enseignement supérieur au pays et de la quatrième de la Division du centre-ouest de l’Afrique. Cet établissement scolaire portera le nom d’Université adventiste de l’Afrique de l’Ouest à cause de son emplacement INAUGURATION DES TRAVAUX : Les dans l’Union des missions de dirigeants de l’éducation adventiste l’Afrique de l’Ouest, laquelle est en Afrique de l’Ouest ont pris la parole domiciliée à Monrovia, capitale lors de la cérémonie d’inauguration des du Libéria. Le site de constructravaux de la future Université advention se trouve sur un terrain de tiste de l’Afrique de l’Ouest, située près 40 hectares à Gbeh Town, dans le de Monrovia, au Libéria. Il s’agira de la comté de Margibi. Une fois terminée, l’univerpremière université adventiste au pays. sité fonctionnera d’abord en tant qu’institut d’enseignement supérieur du premier cycle et offrira des diplômes d’études de deux ans en éducation, en administration des affaires, en soins infirmiers, et en théologie. Par le passé, les dignitaires du gouvernement ont félicité l’Église adventiste pour sa contribution à l’éducation dans le pays. En effet, l’Église y dirige plusieurs écoles primaires et secondaires, y compris l’unique pensionnat du pays. Le développement d’une université adventiste marque le premier apport de l’Église en matière d’enseignement supérieur au Libéria. Les dirigeants de l’Église espèrent contribuer au développement national après des années de guerre civile. Shelton Beedoe, président intérimaire de l’Université adventiste de l’Afrique de l’Ouest, a été cité dans The Inquirer, un journal local. Il a dit que l’université insufflera « un nouveau dynamisme » dans le secteur éducatif du Libéria et qu’elle constituera un plus dans le paysage universitaire du pays. Le directeur de la Commission nationale de l’enseignement supérieur du Libéria a dit que cette université adventiste était « attendue depuis très D E
’avoue que ce passage des Écritures me fait toujours sourire, ne serait-ce que parce que le prédicateur se fait interrompre par l’effusion du Saint-Esprit. Dans la maison de Corneille, alors que Pierre discourt sur la liberté que Dieu exerce pour répandre sa grâce sur qui bon lui semble, l’Esprit fait une chose surprenante. Il n’attend ni la fin du sermon, ni même la fin de l’explication. Tout à coup, ceux qu’on désignait auparavant comme n’étant pas du peuple de Dieu deviennent les récipients visibles du même Esprit qui s’est déversé lors de la Pentecôte. C’est l’étonnement, et finalement, l’acceptation et la confirmation. Parmi les nombreuses leçons que l’on trouve dans le livre des Actes, celle-ci revêt une importance particulière pour le peuple de Dieu d’aujourd’hui. La liberté qu’a le Saint-Esprit d’intervenir, de bouleverser ce qu’il choisit et de créer une vie nouvelle parmi nous devrait constituer une bonne nouvelle – même là où cette vie nouvelle apparaît de façon absolument inattendue. La fidélité au message des trois anges et au message biblique de l’adventisme devrait nous pousser à étendre notre soutien et notre encouragement aux nombreux ministères mus par l’Esprit. Voici les questions à se poser : Ces nouvelles choses témoignent-elles de la vérité des Écritures ? Sont-elles en harmonie avec les croyances fondamentales de l’adventisme ? Sont-elles confirmées par les principes de l’Esprit de prophétie ? Les nouveaux ministères ou mouvements qui passent ces tests méritent notre amour, notre encouragement – et en ont besoin. Ce mois-ci, lisez l’article de couverture sur les nouvelles choses qui se produisent en Europe – et ailleurs – et découvrez avec nous les signes indubitables de l’œuvre et de la direction de l’Esprit. Ce faisant, ne soyez pas surpris si vous êtes surpris – et ravi !
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RAPPORT MONDIAL
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« Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. » (Ac 10.44)
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Des signes indubitables
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longtemps », l’œuvre adventiste ayant débuté dans le pays il y a 83 ans. Il a ajouté que ce projet soutient, au chapitre du développement de la main-d’œuvre, la Stratégie de réduction de la pauvreté mise au point par le gouvernement. Des dignitaires libériens et des dirigeants adventistes ont assisté à la cérémonie. De leur nombre, mentionnons le ministre adjoint des opérations au ministère des Travaux publics, des membres de l’assemblée législative nationale, et J. A. Kayode Makinde, président de l’Université Babcock, au Nigeria. J. A. Kayode Makinde, tel que rapporté par The Inquirer : « AUWA doit croître pour satisfaire les besoins de l’Afrique en matière d’éducation, et pour réduire le taux d’analphabétisme et de la pauvreté du continent. » Lors de la cérémonie, un représentant de l’Union des fédérations de Columbia a présenté un chèque de 50 000 $ pour la construction de cet établissement. Cette union constitue l’unité administrative de l’Église adventiste dans la région Mid-Atlantic de l’est des États-Unis. L’établissement de l’université remonte à 2003, année où le gouvernement du Libéria a accordé une charte universitaire à la Mission de l’Église adventiste au Libéria. Malheureusement, le projet a été retardé en raison d’escarmouches civiles et de l’absence d’un permis de la Commission nationale de l’enseignement supérieur. Ce permis a été accordé plus tard, soit en 2010. C’est alors que la Mission adventiste du Libéria a procédé à l’achat du terrain. Cet établissement constituera la 18e université adventiste en Afrique. Le Libéria compte une population de 3,8 millions de personnes, dont environ 26 000 adventistes, selon les archives locales. – Emmanuel Gamoe Kla George et Ansel Oliver
S T E V E N S / I A D
RAPPORT MONDIAL
BAPTÊMES : Le 1er avril 2012, cinq pasteurs ont baptisé des néophytes dans le lac Atitlan, à Panajachel, au Guatemala. Des dirigeants de l’Église d’un bout à l’autre de l’Amérique centrale étaient présents. Ce service de baptême était au programme des réunions auxquelles ils ont participé pour coordonner les efforts d’évangélisation de masse partout dans la région.
Au Guatemala, des efforts d’évangélisation donnent une riche moisson ■ En Amérique centrale, le Guatemala a été le théâtre d’importants efforts d’évangélisation. En effet, l’Église adventiste y a formé des évangélistes et tenu des campagnes d’évangélisation locales, lesquelles ont résulté en des milliers de baptêmes. En avril dernier, les dirigeants de la Division interaméricaine ont donné une formation en évangélisation, laquelle coïncidait avec le point culminant des efforts d’évangélisation locaux. En effet, l’Église adventiste au Guatemala a fait de l’évangélisation de façon intensive cette année. Elle a tenu plus de 1 000 campagnes d’évangélisation, lesquelles ont résulté en près de 5 000 baptêmes en trois mois, a dit Gustavo Menendez, directeur des Ministères personnels de l’Église au Guatemala. Environ 50 pasteurs ont participé à cette formation dans le cadre de la formation continue en matière d’évangélisation publique. Les laïcs ont tenu des rôles de leadership dans la majeure partie des campagnes. Ici, le programme Vision 60 000 de l’Église adventiste fait partie d’un appel de la division à impliquer un million de laïcs adventistes dans l’édification du discipulat. Abraham Tzic, secrétaire itinérant de la Mission adventiste du nord-ouest,
laquelle compte 16 000 membres et est domiciliée à Totonicapan, a dit que 1 200 membres d’église actifs se sont inscrits au programme de discipulat depuis octobre 2011. La région vise 3 000 inscrits d’ici la fin de 2012. Comme de nombreux pasteurs dans la région, Abraham Tzic dessert plus de 25 églises. Dû à l’insuffisance de pasteurs, on a observé une plus grande participation des laïcs adventistes au sein de Vision 60 000. Ceux-ci se sont impliqués dans l’évangélisation et les résultats sont fort positifs, a dit Guenther Garcia, président de l’Église adventiste au Guatemala. « Jusqu’ici, il s’agit d’une année record pour le Guatemala », a-t-il ajouté. Le 1er avril dernier, nombre de ces laïcs ont pu constater les résultats de leurs efforts d’évangélisation lors du baptême de plus de 300 personnes dans le lac Atitlan. Chaque année, l’Église adventiste au Guatemala célèbre un baptême de masse dans ce lac, soit le dernier dimanche du premier trimestre, a dit Gustavo Menendez. – Libna Stevens, Division interaméricaine
Des millions de livres distribués en un seul jour ■ Avant le coup d’envoi de la campagne de distribution massive d’une journée à São Paulo, la plus grande ville du Brésil, Ted N. C. Wilson, président de la Conférence générale, a lancé ces paroles
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PARTAGE DE L’ESPÉRANCE : Ted Wilson, président de l’Église mondiale, en compagnie d’un groupe de bénévoles tenant des exemplaires de La grande espérance, un livre de partage tiré de La tragédie des siècles, d’Ellen G. White. Le 24 mars dernier, Ted Wilson a participé à une journée de distribution massive à São Paulo. Au cours de cette journée spéciale, 4 millions d’exemplaires de ce livre ont été distribués.
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d’encouragement : « Tout le monde peut faire partie de l’Église du reste de Dieu. » Ainsi, le sabbat 24 mars, il a dit à une congrégation de 2 000 personnes réunies à l’église du Centre universitaire adventiste de São Paulo (UNASP), de même qu’à 5 000 à 6 000 auditeurs regardant la transmission de son message, qu’il allait se joindre aux milliers de membres d’église lors de la distribution de 4 millions d’exemplaires de La grande espérance, un livre tiré de La tragédie des siècles, d’Ellen G. White, pionnière et cofondatrice du mouvement adventiste. Il a observé qu’au total, 25 millions de livres allaient être distribués d’un bout à l’autre de la Division sud-américaine, et ce, en un seul jour. Les dirigeants de la Division sudaméricaine ont souligné que l’effort de cette journée ne constitue pas un projet isolé. Le sabbat suivant, soit le 31 mars, on a célébré le « Jour de l’amitié ». En ce jour, les membres ont invité leurs
voisins à participer à un service de culte adventiste et à manger ensuite avec des familles adventistes. La campagne « Impact de l’espérance » se propose d’encourager les adventistes de la Division sud-américaine à faire de l’évangélisation personnelle un style de vie. Pour sa part, Ted Wilson a louangé cette initiative évangélique de distribution massive d’un jour. Il a dit que les autres dirigeants des divisions de l’Église auraient tout à gagner de programmes semblables. Ted Wilson, dans un courriel : « La beauté de cette initiative, c’est qu’elle a poussé les adventistes de tous les niveaux socioéconomiques à distribuer ce livre à des êtres chers, à des amis, à des voisins, et à d’autres encore. Elle les a fait sortir dans la collectivité, et le Saint-Esprit a béni abondamment leurs efforts. […] Elle a montré que ce genre d’événement ponctuel combiné aux autres activités d’évangélisation personnelle et collective galvanise le peuple de Dieu pour le témoignage et le travail missionnaire. Les divisions et les unions du monde entier doivent utiliser une telle approche pour unir les membres d’église dans une initiative de loin plus vaste et plus ambitieuse que tout ce que nous pourrions faire individuellement. » L’évangélisation par le travail missionnaire médical étant en plein essor dans la région, Ted Wilson a dit que la distribution d’imprimés est un moyen-clé pour atteindre les grandes villes telles que São Paulo (population municipale : 11,3 millions, auxquels il faut ajouter les habitants de banlieue, soit 8 millions). Cette dernière comptera aussi au nombre des 12 villes du Brésil qui accueilleront les championnats de la Coupe du monde de la FIFA de 2014. Ted Wilson : « L’Église mondiale s’est engagée à distribuer 175 millions d’exemplaires de La grande espérance et de sa version intégrale [La tragédie des siècles] cette année et l’année prochaine. « Dieu utilise sa Parole pour transformer la vie des gens. Et il opère aussi
ce changement grâce à des livres tels que celui-ci [La grande espérance]. » Sheyla Guimarães, une femme au foyer habitant à Mineiros do Tietê, à environ 225 kilomètres de São Paulo, est une preuve frappante d’une telle transformation. Son témoignage sur vidéo a été projeté lors du culte. On y raconte son histoire – l’histoire d’une personne insatisfaite en quête de spiritualité. En octobre 2011, sa fille a trouvé un exemplaire de La grande espérance dans la boîte aux lettres. Sheyla a « dévoré » le livre et a dit qu’elle y a trouvé des réponses qu’aucune autre Église ne fournit. Aujourd’hui, elle est adventiste. Sheyla Guimarães et sa fille se sont avancées vers l’estrade et ont été saluées par Ted Wilson et d’autres dirigeants de l’Église. Sheyla a dit au pasteur Wilson et à la congrégation combien elle était heureuse de faire partie de la famille de Dieu. – Mark A. Kellner, rédacteur aux informations
De jeunes adventistes européens participent à un congrès Jeunesse en mission ■ Du 5 au 9 avril 2012, environ 1 300 jeunes adventistes de plusieurs pays d’Europe se sont rassemblés à Mannheim, en Allemagne, pour le congrès annuel de prière et d’adoration Jeunesse en mission. Au nombre des orateurs cette année, mentionnons Dwight Nelson, pasteur de l’église adventiste Pioneer Memorial à Berrien Springs, au Michigan, et Martin Proebstle, pasteur et professeur de théologie du Séminaire adventiste de Bogenhofen, en Autriche. Cet événement a déjà donné ses premiers fruits : 180 participants ont décidé de consacrer une année au service de Jésus, 140 ont décidé de se faire baptiser, 37 ont dit qu’ils veulent devenir pasteurs, et plus Suite e n p age 6
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RAPPORT MONDIAL Andre Brink, directeur adjoint du Département des communications de la Conférence générale, dans un reportage depuis la Chine
de 600 vont étudier le livre La tragédie des siècles, d’Ellen G. White, au cours des 12 prochains mois. Plus de 800 jeunes ont participé à une sortie missionnaire le sabbat après-midi, au cours de laquelle ils ont visité les habitants de Mannheim. « Lors de ce congrès, Dieu a changé mon cœur, a dit Fabian Raudies, de Bietigheim, en Allemagne. J’ai reçu des réponses à de nombreuses questions, je me suis senti accueilli dans cette famille unique. J’attendais impatiemment chaque sermon. J’ai fait la connaissance de personnes qui pensent comme moi, qui se posent les mêmes questions que moi. J’ai conversé avec eux et leurs propos m’ont vraiment encouragé. » Johannes Waniek, de Kraichtal, en Allemagne, l’un des organisateurs de l’événement : « Le congrès YiM occupe une place toute spéciale dans mon cœur. Dieu me parle, il s’adresse à d’autres personnes par mon entremise, et ceci allume en moi un feu sacré. C’est ici qu’est ma place, c’est ici que je veux être. » – Kathrin Müller
En Chine, des
croyants adventistes font preuve
d’un esprit de service
et de
D’humbles commencements pour l’église de Beiguan ; dons des membres pour la construction d’une église
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UNE FOULE DE TÉMOINS : Ici, on aperçoit une partie des centaines de jeunes et d’adultes participant au Congrès annuel « Jeunesse en mission », lequel a attiré des jeunes adultes de l’Europe à Mannheim, en Allemagne.
sacrifice
e jeune homme a jeté un coup d’œil à gauche, histoire de s’assurer qu’il était parfaitement en ligne avec ses collègues. Puis, il a ajusté sa cravate. « Il y a très longtemps que nous attendions la visite des dirigeants de l’Église », a dit Elisha Ding, l’un des plus de 100 étudiants que l’on forme pour le ministère à l’église adventiste de Beiguan, à Shenyang, dans le nord de la province de Lianoing, en Chine. Vêtus de costumes noirs, les jeunes hommes et les jeunes femmes se sont alignés des deux côtés de l’allée. Alors qu’une délégation du siège de l’Église mondiale s’avançait vers l’église pour le service de culte du soir, ils ont entonné des chants de bienvenue. Dirigée par Ted N. C. Wilson, président de l’Église mondiale, cette délégation a effectué une visite officielle de 10 jours en Chine pour rencontrer les membres d’église et les dirigeants locaux. « L’érection de l’église de Beiguan est le fruit du service et du sacrifice », a dit
G.T. Ng, secrétaire de l’Église mondiale. « Cette église a besoin d’un grand nombre d’ouvriers pour diriger les nouvelles congrégations, celles-ci n’ayant pas de structure officielle », a-t-il ajouté. Ces jeunes sont formés pendant un an au cours duquel leurs superviseurs leur confient différentes responsabilités. Après un an, on choisit les meilleurs étudiants et on leur donne une formation théologique supplémentaire. Certains étudiants sont également envoyés en tant que missionnaires dans différents pays. « Tous nos étudiants doivent être autonomes financièrement », a dit Hao Ya Jie, dirigeant de l’église et de l’école. L’église de Beiguan a connu d’humbles commencements. D’abord, ses 20 membres se réunissaient dans la maison de l’un d’eux. Ensuite, ils ont partagé une église dans le centre-ville de Shenyang. Plus tard, ils ont loué une église, et finalement, ils ont épargné suffisamment pour construire leur propre église de quatre étages.
Un grand nombre de membres ont pris les économies destinées aux études de leurs enfants et en ont fait don à l’église. D’autres ont sacrifié une grande partie de leur épargne-retraite. Comme l’hiver approchait, il fallait couler sans tarder le ciment des principaux piliers de l’église, afin de prévenir les fissures. David Kok Hoe Ng, président de l’Union des missions chinoises : « On venait à peine de couler le ciment qu’une vague de froid s’est abattue sur la région,
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De haut en bas : SALUTATIONS DU PRÉSIDENT : Ted N. C. Wilson, président de l’Église mondiale, salue les membres de l’église de Beiguan lors d’une visite récente en Chine. Au début, 20 membres seulement se réunissaient dans une maison. Aujourd’hui, la congrégation se chiffre à 3 000 membres. UN PARTENARIAT FRUCTUEUX : Des croyants adventistes adorent Dieu le sabbat à l’église de Meilizhou. Ce temple est le fruit d’un partenariat entre un ancien d’église et un promoteur immobilier qui a décidé de compléter son centre de villégiature haut de gamme par une église.
nous causant de vives inquiétudes. La plupart des membres d’église ont apporté leurs couvertures et en ont enveloppé les piliers pour préserver le bâtiment. Ces couvertures aux couleurs vives, c’était tout un spectacle ! » Aujourd’hui, l’Église adventiste de Beiguan compte plus de 3 000 membres. En outre, elle a implanté de nombreuses autres congrégations, lesquelles totalisent 7 000 membres. Tous les matins, dès 5 heures, 365 jours par année, des
membres d’église se retrouvent à l’église pour prier. « Dans le nord, les hivers sont très froids. Parfois, nous ne sommes pas nombreux. Mais je peux dire qu’au moins 100 membres viennent prier tous les matins », a dit David Kok Hoe Ng. Ted Wilson a rappelé aux membres d’église que Dieu les appelle à poursuivre l’œuvre de réveil et de réforme. « Vous êtes une partie dynamique de la famille de Dieu, de ce peuple qui avance vers le retour du Christ, vers cette destinée que le Christ lui-même lui a accordée », a-t-il dit. Le jour précédent, la délégation a visité la ville culturelle de Hangzhou. Ted Wilson y a salué les adventistes de l’église de Meilizhou, située dans un centre de villégiature haut de gamme. C’est aussi au sacrifice, à l’engagement et à la vision de membres-clés qu’on doit l’érection de ce temple. Un homme d’affaires, ancien de cette église, a flairé une bonne occasion. Il a immédiatement contacté un ami promoteur immobilier et lui a dit que ce centre de villégiature haut de gamme avait presque tout, mais qu’il y manquait toutefois un élément important : une église. Cet ancien a fourni 25 % du financement de la construction. Le promoteur s’est chargé du reste et a fait construire une église en plein cœur du centre de villégiature. L’église de Meilizhou est en plein essor et se consacre au service de sa collectivité. Robert E. Lemon, trésorier de l’Église mondiale : « C’est incroyable de voir à quel point nos membres sacrifient temps et argent pour faire avancer l’œuvre du Seigneur, et comment ils sont arrivés à établir une église aussi forte, aussi dynamique sur une base presque totalement bénévole. » Les églises en Chine sont un témoignage vivant des bénédictions de Dieu qui se déversent sur les membres lorsqu’ils sont disposés à sacrifier leur temps, leurs talents et leur argent. ■
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P E R S P E C T I V E M O N D I A L E
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haque fois qu’un groupe de personnes se rassemble, le potentiel de conflit surgit, invariablement – même parmi les chrétiens. Dès le début de l’Église chrétienne, et même auparavant, il y a eu des conflits parmi les croyants. En tant qu’adventistes fidèles, comment devrions-nous gérer les conflits, particulièrement ceux qui surgissent dans l’Église ? Le livre des Actes donne des exemples frappants à cet égard et constitue un fondement biblique solide pour régler au moins trois types de conflit au sein de l’Église. Ces histoires nous font découvrir des croyants qui se disputent au sujet de besoins physiques, de questions théologiques, et sur un plan personnel. Les moyens créatifs et pieux utilisés pour régler ces conflits constituent des modèles valables que l’Église d’aujourd’hui a tout intérêt à suivre. Résolution de conflit pratique Après la Pentecôte, les apôtres se chargèrent des finances de l’Église et de la distribution aux croyants (voir Ac 4.34,35). Cependant, les défis logistiques et pratiques augmentaient au rythme de la croissance de l’Église. « En ce temps-là, le nombre des disciples augmentant, les Hellénistes murmurèrent contre les Hébreux, parce que leurs veuves étaient négligées dans la distribution qui se faisait chaque jour. » (Ac 6.1) Se rendant compte qu’ils ne pouvaient porter plus longtemps l’ensemble des responsabilités d’une Église en plein essor, les apôtres reconnurent qu’il était temps de déléguer certaines de leurs tâches à d’autres, afin de pouvoir s’appliquer à la prédication de l’Évangile. Les apôtres invitèrent les mécontents à choisir « sept hommes, de qui l’on rende un bon témoignage, qui soient pleins d’Esprit-Saint et de sagesse, et que nous chargerons de cet emploi » (v. 3). Tous se montrèrent satisfaits de cette suggestion. Ils nommèrent sept hommes pour remplir ce rôle important. Les apôtres
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Les
conflits
dans
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Ted N. C. Wilson
À la recherche d’un consensus prièrent et « leur imposèrent les mains » (v. 6). C’est ainsi qu’ils consacrèrent les premiers diacres de l’Église chrétienne. Grâce à la prière et à la direction du Saint-Esprit, le conflit fut résolu. « La parole de Dieu se répandait de plus en plus, le nombre des disciples augmentait beaucoup à Jérusalem, et une grande foule de sacrificateurs obéissaient à la foi. » (v.7) Résolution de conflit théologique Antioche, une ville située à plus de 480 kilomètres au nord de Jérusalem, jouissait d’une grande église en plein essor. Cette ville, troisième en importance après Rome et Alexandrie, était un centre d’activité missionnaire. L’effectif de l’Église se composait de nombreuses classes de gens, tant Juifs que Gentils. Certains Juifs convertis craignaient que les païens convertis n’introduisent certaines de leurs pratiques indésirables dans l’Église chrétienne. Pour la protéger et pour conserver leur caractère juif distinctif, ils insistèrent pour que les païens convertis se fassent circoncire. C’était là un problème d’ordre religieux. En outre, les premiers chrétiens trouvaient
difficile de mettre de côté leur héritage national, leurs droits et privilèges en tant que Juifs. Cependant, Dieu les appelait à s’élever au-dessus de leur fierté nationale et à exprimer leur nouvelle identité de citoyens du royaume des cieux. Pour beaucoup, le fossé semblait infranchissable. Les tendances politiques et séparatistes entraînèrent la désunion et la division. Les disputes au sein de l’Église étaient si violentes qu’on craignit un schisme. Dans l’espoir de résoudre ce problème, Paul, Barnabas et d’autres représentants de l’Église se rendirent à Jérusalem pour rencontrer les apôtres, les anciens, et les délégués des autres églises. Les croyants d’Antioche mirent un terme aux discussions et attendirent la décision du Concile de Jérusalem. Actes 15 souligne la façon dont ce conflit théologique fut abordé lors du Concile de Jérusalem. Les dirigeants tinrent un concile général. Puisque Christ est le chef de l’Église et que personne sur terre ne peut prétendre à ce droit, il est important que dirigeants et représentants de l’Église discutent des questions importantes qui affectent l’Église en demandant au SaintI L L U S T R AT I O N
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Esprit de les guider. La Bible nous dit : « Les apôtres et les anciens se réunirent pour examiner cette affaire. » (Ac 15.6) Ils consacrèrent du temps à la discussion. Tout d’abord, on décrivit clairement la situation à Antioche. Était-il nécessaire que les païens convertis soient circoncis pour être acceptés dans le corps des croyants ? Une discussion animée s’engagea. Chacun eut l’occasion de s’exprimer. Finalement, Pierre prit la parole. Il leur rappela sa vision des animaux impurs, et la voix venant du ciel : « Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé. » (Ac 11.9) Il décrivit ensuite sa rencontre avec les Gentils à Césarée et comment il avait vu le Saint-Esprit descendre autant sur eux que sur les Juifs convertis. Paul et Barnabas renforcèrent le témoignage de Pierre par des exemples de l’œuvre du Saint-Esprit parmi les Gentils. Après avoir fait la synthèse des idées principales, ils les comparèrent avec les Écritures et présentèrent une proposition. À la fin de la discussion, Jacques, qui présidait la réunion, résuma les points principaux et compara le témoignage de Pierre avec la prophétie suivante : « Je la redresserai. Alors tous les autres humains chercheront le Seigneur, oui, toutes les nations que j’ai appelées à être miennes. Voilà ce que déclare le Seigneur, qui a fait connaître ses projets depuis longtemps. » (Ac 15.16-18, BFC) Voyant que le témoignage de Pierre s’accordait avec les Écritures, Jacques proposa « qu’on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu, mais qu’on leur écrive de s’abstenir des souillures des idoles, de l’impudicité, des animaux étouffés et du sang » (v. 19,20). Après en être arrivés à un consensus, ils écrivirent une lettre aux païens convertis d’Antioche et la leur firent parvenir. Suite à la proposition de Jacques, les apôtres et les anciens reconnurent que c’était là la conduite à suivre. Une lettre expliquant la décision du concile fut livrée par Paul, Barnabas
et d’autres chrétiens de Jérusalem aux païens convertis d’Antioche. Les Gentils se réjouirent de cette décision. Malheureusement, certains croyants affichèrent leur mécontentement. « Quelques frères, ambitieux et suffisants, la désapprouvèrent. […] Ils se complurent dans la critique, proposèrent de nouveaux plans de travail et cherchèrent à saper l’influence des hommes que Dieu avait choisis pour prêcher l’Évangile. Dès ses débuts, l’Église rencontra de tels obstacles, et elle en rencontrera toujours, jusqu’à la fin des temps. » (Ellen White, Conquérants pacifiques, p. 174) Résoudre les conflits interpersonnels De temps en temps, des conflits interpersonnels surgissent même parmi les chrétiens. Paul et Barnabas n’y échappèrent pas. Un jour, tandis qu’ils se préparaient à quitter Antioche pour rendre visite aux croyants des congrégations établies ailleurs et les encourager, Barnabas suggéra d’amener Jean, surnommé Marc, avec eux. Paul refusa. Ce jeune missionnaire leur avait fait faux bond une fois déjà quand les choses avaient tourné au vinaigre. L’apôtre n’avait aucune envie de le reprendre en charge. (Ac 15.36-40, LSG) Barnabas, toutefois, vit le potentiel de Marc et voulut l’encourager dans l’œuvre évangélique. Le désaccord entre ces deux missionnaires chevronnés fut tel que finalement, ils se séparèrent. Barnabas prit Marc avec lui, et Paul, Silas, un croyant d’Antioche hautement recommandé. Fort heureusement, l’histoire ne se termine pas là ! Grâce au mentorat de Barnabas, Marc devint un ouvrier solide pour le Seigneur, et plus tard, Paul et lui se réconcilièrent. Paul déclara qu’il avait été pour lui « un réconfort » (Col 4.11) et qu’il lui était « utile pour le ministère » (2 Tm 4.11, LSG). Quelle leçon pouvons-nous tirer de ce conflit entre deux dirigeants respectés de l’Église ?
Tout d’abord, ils gardèrent leur désaccord pour eux. Ils n’impliquèrent surtout pas les autres dirigeants et le corps de l’Église dans leur brouille. Ensuite, quand ils comprirent qu’ils n’aboutiraient pas à une entente, ils décidèrent d’aller chacun son côté pour un temps plutôt que de prolonger le conflit. Enfin, ils continuèrent à se respecter et ne parlèrent pas en mal l’un de l’autre, ce qui leur permit de continuer à travailler efficacement pour le Seigneur. Fondement biblique de la gouvernance de l’Église Le printemps prochain (2013), les adventistes célébreront le 150e anniversaire de l’organisation de l’Église, laquelle repose sur un système de gouvernance biblique tel que donné par le Seigneur. Ce système, fondé sur l’uniformité des Écritures, cherche à arriver à un consensus sous l’influence du Saint-Esprit. Si vous visitez la Conférence générale l’un de ces jours, vous remarquerez un ensemble architectural unique : ses salles de comité entièrement vitrées. C’est là que les dirigeants de l’Église se rencontrent pour prier, discuter et voter d’importantes questions affectant l’Église mondiale. L’Église, loin d’être gouvernée par une oligarchie, fonctionne au moyen de comités et dépend du Saint-Esprit, lequel dirige et guide le peuple de Dieu lors de discussions de questions importantes, et lors du vote. Depuis l’église locale, la fédération/ mission, l’union jusqu’à la division et à la Conférence générale, et, bien entendu, lors des sessions mondiales de la Conférence générale, le système de l’Église privilégie le consensus et procède par vote démocratique après avoir cherché le Saint-Esprit, de même que la direction divine dans la Bible, l’Esprit de prophétie, et la prière fervente. Tandis que nous cherchons et suivons les exemples de l’Église primitive tels que consignés dans le livre des Actes, nous pouvons avoir également l’assurance de la direction divine dans notre
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Ted N. C. Wilson est
président de la Conférence générale des adventistes du 7e jour.
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église en un jour D U E R K S E N D I C K
S E N D U E R K
Un long trajet pour aller à l’église : El Triunfo, Équateur
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passé, notre présent et notre avenir. Dieu nous appelle à nous unir dans sa Parole et à travailler ensemble sous la direction du Saint-Esprit. De son côté, Paul invite les disciples du Christ à participer au « ministère de la réconciliation » (2 Co 5.18, LSG). Tandis que nous approchons de la fin de ce monde, ne permettons pas au diable de diviser l’Église au moyen de la controverse ou des conflits. Plaidons avec le Seigneur pour un réveil et une réforme en vue de la pluie de l’arrièresaison. C’est par elle que le Saint-Esprit nous gardera unis dans nos croyances bibliques et notre mission en faveur de ce monde. En tant que disciples des derniers jours, suivons l’exemple des premiers disciples tandis que nous accomplissons le dessein de Dieu à notre égard. Ellen White écrit : « Plus de dix-neuf siècles se sont écoulés depuis que les apôtres ont cessé leur labeur, mais l’histoire de leurs souffrances et de leurs sacrifices est pour l’Église le plus précieux trésor. Cette histoire fut écrite sous l’inspiration du Saint-Esprit, afin d’inciter les chrétiens de tous les temps à manifester un zèle toujours plus ardent et une consécration toujours plus grande à la cause du Sauveur. » (Conquérants pacifiques, p. 527) Puisse Dieu guider son Église et chacun de nous personnellement, tandis que nous participons dans l’unité au ministère de la réconciliation. Gardons les yeux fixés sur l’Esprit pour qu’il nous guide dans la recherche d’un consensus, tandis que dans la prise de décision, nous utilisons le processus représentatif et démocratique de l’Église. Puissions-nous être unis en élevant le Christ, sa vérité biblique, sa justice, ses messages distinctifs pour notre temps, son ministère dans le sanctuaire, son sabbat, le message des trois anges, et son prochain retour ! ■
Une
PARTENAIRES DANS LE MINISTÈRE : Carlos (à gauche) et Victor, premier ancien de l’église construite en un jour, à El Triunfo. ELLE A FAIT SON D I C K D U E R K S E N TEMPS : L’ancienne église d’El Triunfo a servi la congrégation pendant de nombreuses années. CONFORTABLE ET SOLIDE : La nouvelle église est non seulement plus confortable, mais aussi plus solide, plus résistante aux intempéries. « C’est exactement ce que nous faisions, dit Carlos. Depuis mes 15 ans jusqu’à ce jour, chaque sabbat, nous partions de chez nous à 5 heures et entreprenions notre longue marche de 20 kilomètres pour nous rendre au village d’El Triunfo. Il fallait environ cinq heures pour y aller, et autant pour rentrer à la maison. C’était difficile parce que nous devions gravir plus de 900 mètres de dénivelée et traverser plusieurs rivières. C’est ainsi que chaque sabbat, notre famille se rendait à El Triunfo pour prêcher dans la petite église adventiste. » « C’est vrai ! dit Victor, l’un des 25 membres d’église de ce village. Ils venaient tous les sabbats. Ils se chargeaient de l’étude biblique et de la prédication. Ils nous apprenaient des cantiques sur le retour de Jésus. Bref, ils nous aimaient ! Si nous avons le salut aujourd’hui, c’est grâce à Carlos, à sa famille et à ses amis. » Aujourd’hui, on peut se rendre à El Triunfo à bord d’un véhicule solide – à condition d’en avoir un et de disposer de pas mal de temps ! Cependant, la petite église en bois que la congrégation utilisait auparavant est maintenant vide et sombre. On aperçoit, juste un peu plus haut dans la montagne, une église toute neuve dotée d’un plancher en ciment, de fenêtres vitrées, de portes faites à la main. Il y a même l’électricité ! « Sans cette structure en acier construite en un jour, jamais nous n’aurions pu nous offrir une nouvelle église, dit Victor, le premier ancien. Moi, j’ai décidé de donner une partie de mon terrain. Lorsque les hommes de Maranatha ont construit cette église en un jour, nous nous sommes sentis poussés à donner davantage et à travailler plus fort. Carlos et de nombreux autres se sont joints à nous, et aujourd’hui, la construction de l’église est entièrement terminée. Alors, elle vous plaît ? » Le programme « Une église en un jour » est le fruit d’une collaboration entre l’Église adventiste, l’Association des entrepreneurs adventistes (ASI), et Maranatha Volunteers International. Des histoires comme celle-ci vous parviennent grâce à Dick Duerksen, le « conteur d’histoires » de Maranatha.
S A N T É
La
santé
yeux
des
Allan R. Handysides et Peter N. Landless
Parfois, j’ai l’impression d’avoir du sable dans les yeux, et ceux-ci sont rouges à ces moments-là. L’œil droit est le plus affecté, surtout quand je me retrouve dans un environnement poussiéreux ou chaud. En présence de ces symptômes, il arrive que ma vue se brouille légèrement, ce qui, heureusement, est plutôt rare. Quel est votre diagnostic, et que devrais-je faire ?
V
ous abordez une question fort importante : vos yeux ! La vue est un don extrêmement précieux. C’est pourquoi nous ne devrions jamais ignorer les symptômes d’ordre visuel. Chaque fois qu’ils se produisent, il faut consulter un oculiste. Trop souvent, on méconnaît de tels symptômes. On se procure différentes gouttes et autres traitements pour les yeux secs en vente libre. Mais en ne consultant pas, on peut passer à côté de maladies oculaires graves et en subir les conséquences fâcheuses. Lorsque les symptômes ne se manifestent que dans un seul œil, il faut se montrer particulièrement prudent. Ils peuvent être causés par un corps étranger dans la cornée ou dans les régions conjonctivales (le blanc des yeux). Un corps étranger dont on ne s’occupe pas peut entraîner de l’infection, une cicatrice cornéenne, et affecter la vue de façon permanente. Une autre condition potentielle où l’on constate de la rougeur dans un seul œil, c’est l’infection oculaire causée par herpès zoster (ou zona) – le virus même qui cause la varicelle. Le danger est double ici. Premièrement, un diagnostic erroné peut entraîner des douleurs et des dommages importants à la cornée. Deuxièmement, certains conseillers bien intentionnés partagent parfois leurs gouttes pour les yeux à base de cortisone, lesquelles ont sans doute
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été prescrites pour une maladie complètement différente. La cortisone, quand on l’utilise de façon appropriée, constitue un merveilleux anti-inflammatoire. Cependant, en présence d’une infection à l’herpès zoster non diagnostiquée, elle peut précipiter les dommages et empirer le processus de la maladie. D’autres infections peuvent causer de la rougeur aux deux yeux. Certaines s’associent avec l’écoulement d’un œil ou des deux yeux. Ces infections doivent être adéquatement traitées. Le lavage fréquent des mains et le nettoyage quotidien du visage aident à prévenir ces infections, lesquelles peuvent se produire après que l’on se soit frotté les yeux avec des mains porteuses de tels agents infectieux. Bien entendu, il existe maintes conditions responsables de l’inconfort des yeux et des symptômes que vous décrivez. La sécheresse oculaire, par exemple, est l’une des plus courantes. C’est grâce à l’écoulement constant des larmes que nos yeux conservent leur humidité, et la cornée son éclat et sa transparence. Les larmes aident aussi à prévenir les infections en débarrassant les yeux des bactéries et des virus. Une trop faible production de larmes ou une trop grande évaporation d’humidité peuvent entraîner la sécheresse oculaire. En outre, une certaine inflammation, de même que les températures
chaudes, la climatisation ou le chauffage peuvent aggraver cette condition. Le corps réagit, entre autres, en répandant des larmes sur la surface de l’œil par un clignement des yeux accru. Or, le travail à l’ordinateur, la télévision, ou même la conduite automobile réduisent le taux de clignement des yeux. L’âge constitue, évidemment, un autre facteur. Avec l’âge, les glandes lacrymales produisent moins de larmes. Les paupières inférieures peuvent s’affaisser et se décoller du globe oculaire (en sorte que les larmes s’échappent et glissent sur les joues). Les maladies auto-immunes telles que le syndrome de Sjögren et l’arthrite rhumatoïde peuvent aussi aggraver la condition. Le port prolongé de lentilles cornéennes et les médicaments tels que les antihistaminiques et les bêta-bloquants peuvent empirer la sécheresse oculaire. La chirurgie Lasik, très à la mode pour corriger l’hypermétropie ou la myopie, peut aussi être associée à une sécheresse oculaire accrue. Donc, en premier lieu, recherchez de l’aide et une évaluation professionnelles. Il est aussi très important de boire suffisamment d’eau et de se laver le visage à fond régulièrement. Lavez vos mains souvent et essayez de ne pas vous frotter les yeux. Les compresses d’eau chaude appliquées sur les yeux peuvent aussi être utiles en cas de blépharite (inflammation de la paupière). Célébrez le don de la vie et de la vision ! Gardez vos yeux en santé pour la gloire et l’honneur de notre gracieux Créateur ! ■
Le Dr Allan R. Handysides, gynécologue certifié, est directeur du Ministère de la santé de la Conférence générale. Le Dr Peter N. Landless, cardiologue en cardiologie nucléaire, est directeur adjoint du Ministère de la santé.
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M É D I T A T I O N
Marvene Thorpe-Baptiste
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vallée. . . de la
Réflexion sur la protection indéfectible de Dieu « Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » (Mt 6.10,11, LSG) Un jour, après beaucoup de réflexion et de prière, mes parents décident de déménager. Nous quittons la ville pour nous installer à la campagne, plus spécifiquement dans une vallée à la végétation luxuriante. Ce déménagement est, pour nos parents, une nécessité, mais pour nous, les enfants, une merveilleuse aventure ! Notre nouvelle maison se trouve près du travail de mon père, de l’école d’église, et de l’Institut d’enseignement supérieur. Elle est suffisamment spacieuse pour loger une grande famille. Il y manque bien quelques commodités, mais pour des enfants, c’est sans importance. Dans ce village où pratiquement tout le monde est parenté, on nous considère comme des « étrangers ». Et, ce que nous ignorons, c’est que les villageois ne s’attendent pas à nous voir rester.
« Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » (v. 11,12, LSG). Notre propriété possède un magnifique potager et est entourée d’autant d’arbres fruitiers que l’imagination enfantine peut concevoir. Tout excités, nous dégustons et ramassons nos fruits préférés : mangues, goyaves, prunes,
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oranges, pamplemousses, cerises, tamarins, bananes, limes et citrons. Il y a même un anacardier duquel nous tirons quelques leçons : d’abord, son jus tache terriblement, et ensuite, les noix qui poussent à l’extrémité des fleurs provoquent de vilaines cloques aux doigts ou à la bouche quand on les mange crues. Je veux apprendre à grimper dans tous ces arbres ! Mes frères deviennent donc mes « entraîneurs ». Pour couronner ce « paradis terrestre », il y a non loin de là une rivière. Papa nous y amène vers 5 h 30 ou 6 h et nous nous baignons dans une eau plutôt froide… au grand déplaisir de Maman qui ne manque pas de rouspéter après lui. Vers la fin de l’été, nous découvrons à quel point nous sommes choyés d’habiter en face d’une école primaire. Le premier jour de classe, nous apprenons que les anciens occupants de notre maison faisaient des friandises et les vendaient aux élèves. Ma mère, qui est une femme diligente, se rend vite compte de ce qu’on attend. En un rien de temps, elle apprend à faire, entre autres, des sucettes glacées, des bonbons à la goyave, du caramel au beurre d’arachide, des prunes et des mangues marinées, des bonbons au tamarin. Elle les vend, ce qui procure un revenu supplémentaire à la famille. Comme le dit Dickens, c’est « la meilleure période » et « la pire période » de notre vie, surtout pour certains membres de notre famille.
« Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. » (v.13, LSG) P H O T O S
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UN CADRE ENCHANTEUR : C’est dans la splendeur naturelle de l’île de la Trinité que se déroule cette histoire. Ici, on aperçoit Sharon et Elvira, respectivement la sœur et la mère de l’auteur (encadré).
Une nuit, quelque chose me tire de mon sommeil. On dirait un tremblement de terre ! Le grand lit que je partage avec ma jeune sœur tremble violemment. Je me redresse brusquement, et j’aperçois ma sœur blottie dans un coin du lit, terrifiée, les yeux exorbités. Elle claque des dents et tient la couverture si fort que je dois ouvrir ses doigts de force. Elle est trop jeune pour dire ce qui lui fait si peur. (Des années plus tard, nous apprenons qu’elle avait vu une forme humaine dans la chambre et qu’elle avait été trop terrifiée pour crier.) Malheureusement, cette nuit « d’épouvante » se répète pendant un bon bout de temps – et toujours de la même façon. Mes parents finissent par s’inquiéter. Drôle de coïncidence, mon frère commence à se plaindre à son tour. Quelque chose l’effraie, lui aussi. Mes frères aînés se moquent de lui et prétendent qu’il s’éviterait ces cauchemars s’il ne mangeait pas si tard le soir. Il dort dans une grande chambre avec quatre autres frères. Les plus âgés l’ont divisée en installant un lourd rideau bleu marine, mais il est tout de même avec ses frères, non ? Alors pourquoi une telle insécurité ? Finalement, nous le prenons au sérieux lorsqu’un matin, les garçons aperçoivent une longue entaille dans le rideau. On interroge le petit. Il dit que chaque nuit, ou presque, il voit une sorte de grande main venir vers lui comme pour l’étrangler. Pour se protéger, il a glissé un canif sous son oreiller. La nuit dernière, il a décidé de frapper « la main » et a fendu le rideau. C’est donc ça qui épouvante ces enfants ! Mais d’où viennent ces manifestations ? Pourquoi les deux plus jeunes ? Et pourquoi seulement la nuit ? Ces questions, et d’autres encore, ne cessent de nous hanter. Maman décide d’en parler à notre voisin immédiat. Petit à petit, les morceaux du puzzle se mettent en place. Elle apprend que les anciens propriétaires se livraient souvent à des pratiques occultes. Pendant la nuit, ils tenaient des séances spirites. Le voisin raconte que des individus allaient et venaient à différents moments du jour et de la nuit, et que la nuit, on entendait parfois des sons étranges et terrifiants venant de la maison. Ce que nous étions naïfs ! Il y avait tant de choses bizarres auxquelles nous n’avions pas porté attention ! Par exemple, le jour de notre déménagement, nous avons aperçu des dessins sur les murs, des cercles avec des croix, des animaux au regard terrifiant. Qu’est-ce que tout cela voulait dire ? Nous avons lavé les murs et nous nous sommes débarrassés des artéfacts étranges trouvés à l’intérieur et à l’extérieur de la maison. Et pourquoi notre voisine nous a-t-elle dit d’un ton catégorique de ne jamais ouvrir les bouteilles remplies d’un liquide rouge, vert et bleu que nous découvririons en cherchant des « trésors » autour de la maison, et de les jeter ? Comme si ce n’était pas assez, notre maison semblait être le refuge de créatures « grandes et petites » : des chauvessouris, des hiboux faisant leur ronde nocturne dans la maison, occasionnellement un serpent, ainsi que de nombreux scorpions et lézards qui faisaient comme si les proprios, c’était eux,
et pas nous… Quel mystère ! C’était à n’y rien comprendre. Bah, nous disions-nous, faut croire que la vie à la campagne, c’est ça… Grâce à Dieu, ces créatures ne nous ont pas blessés jusqu’ici – même pas les scorpions.
« Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne » (v. 13, LSG). Dessins, fioles remplies de liquide coloré et créatures étranges veulent pourtant dire quelque chose – mais seulement pour ceux qui s’adonnent pleinement à l’occultisme. Dieu merci, mes parents ne tombent pas dans cette catégorie. Ils ne paniquent pas ni ne s’appesantissent sur ces incidents terrifiants. Ils ont compris qu’ils ne luttent pas « contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités […] dans les lieux célestes. » (Ep 6.12) Ils décident d’intensifier l’atmosphère spirituelle dans la maison. Chaque matin, sans exception, ils nous réveillent très tôt, et nous faisons le culte de famille. Nous le faisons aussi le soir, et tout particulièrement le vendredi soir. Mes parents ont une vie de prière personnelle extraordinaire, puissante. Papa fait son culte personnel vers 4 h 30, et Maman, quelque part dans la journée tandis que nous sommes à l’école. Ils nous remettent constamment entre les mains du Seigneur. Leurs prières, telles une grande couverture, nous couvrent, nous, les innocents, la cible du malin. Et en peu de temps, les « nuits terrifiantes » diminuent, les « visites nocturnes » perdent de leur fréquence et de leur intensité, pour finalement ne plus jamais se répéter. C’est, grâce à la prière, un triomphe éclatant sur les puissances du mal ! La vie reprend son cours normal. Ma plus jeune sœur naît même dans cette maison ! Ces expériences pénibles n’ont pas gâché notre joie de vivre dans ce cadre enchanteur où nous sommes libres de nous promener, d’explorer les merveilles de la terre et d’en jouir – ne serait-ce que pour un temps limité. Par la grâce de Dieu, les plus jeunes, à ce jour, ne présentent aucune séquelle de leur séjour dans « la vallée ». Comme le résume si bien Maman : « C’est vraiment la miséricorde et les bénédictions de Dieu qui nous ont permis de traverser ces années difficiles. »
« Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, […] la puissance et la gloire. Amen ! » (Mt 6.13, LSG) ■
Marvene Thorpe-Baptiste est adjointe à
la rédaction des revues Adventist Review et Adventist World.
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– istinct D mais indivisible Daniel K. Bediako
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e toutes les doctrines chrétiennes, celle de Dieu est la plus difficile à expliquer. Il en est ainsi parce que notre esprit fini ne peut comprendre pleinement le Dieu infini. Au cœur de cette doctrine se trouve le concept de la Trinité, ou de la divinité, laquelle signifie que Dieu est un en essence mais trois en personne. Ainsi, les chrétiens croient généralement en un seul Dieu – un Dieu trin – pas en trois Dieux. Mais si Dieu est un, comment la Trinité peut-elle exister ? Et si elle existe, pourquoi croyons-nous qu’il n’y a qu’un seul Dieu ? Cherchons ensemble des réponses dans la Bible !
L’unicité de Dieu Les Écritures nous disent qu’il y a un seul Dieu : « Écoute, Israël ! L’Éternel, notre Dieu, l’Éternel est un. » (Dt 6.4 ;
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voir 1 Co 8.4-6) Cependant, les mêmes Écritures disent que le Père est Dieu (Mt 27.46 ; 1 Co 8.6), que le Fils/Christ est Dieu (Jn 1.1 ; 20.28 ; 2 P 1.1), et que le Saint-Esprit est aussi Dieu (Ac 5.3,4 ; 2 Co 3.17,18). Ces personnes, le Père, le Fils, et le Saint-Esprit, constituent la divinité. La pluralité de Dieu : l’Ancien Testament Dans l’Ancien Testament, le concept de la Trinité n’est pas explicite, bien qu’il n’en soit pas complètement absent. Les divines injonctions dans Genèse 1.26 (« Faisons l’homme à notre image selon notre ressemblance » ; voir Gn 3.22) ont souvent été comprises comme se référant à la divinité. « L’Ange de l’Éternel » qui apparut à Moïse dans un buisson ardent (Ex 3.2) s’appelle
lui-même « l’Éternel », « Dieu » (v. 15), et « JE SUIS » (v. 14). C’est cet « Ange de l’Éternel » que Dieu envoya pour guider Israël vers Canaan (Ex 23.20,21 ; voir Ex 14.19) et qui apparaît dans Josué 5.14 comme « le chef de l’armée de l’Éternel ». Dans Psaumes 45.6-8 (voir He 1.8,9), Dieu est oint par Dieu, ce qui suggère, à l’instar des textes plus haut, qu’il y a plus qu’une personne divine. Ésaïe 63 en présente trois : l’Éternel/Père (v. 8-11,16), l’ange « qui est devant sa face » (v. 9), et son Saint-Esprit (v. 10,11,14). Comme dans Ésaïe 63.16, Dieu est aussi appelé Père (voir Dt 32.6 ; Es 64.8 ; Ml 2.10). On trouve aussi des références à un Dieu-Fils : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné […]. On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la
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Trinité
paix. » (Es 9.6) Ésaïe 53 se réfère à un « serviteur » à qui le Seigneur a fait porter les iniquités des autres (v. 6,10,11). On reconnaît universellement que ce serviteur se réfère au Christ et est distinct du Seigneur (c’est-à-dire du Père) et de l’Esprit (Es 42.1 ; 48.16). De même, Daniel 7.9-14 présente deux êtres divins : « l’Ancien des jours », lequel préside au jugement, et le « Fils de l’homme » à qui le royaume éternel est remis. Le Messie oint (Dn 9.25), l’« homme vêtu de lin » (Dn 10.5,6) et Michel (v. 13,21 ; Dn 12.1), tous se réfèrent au Fils de l’homme. Finalement, comme dans Ésaïe 63, on retrouve des références au Saint-Esprit, dont certaines comportent des caractéristiques personnelles (voir Gn 6.3 ; Es 48.16). La pluralité de Dieu : le Nouveau Testament Dans le Nouveau Testament, le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont présentés comme des personnes distinctes. On se réfère souvent à Dieu le Père (Jn 5.36,37). Le Père envoya le Fils sauver le monde (Jn 3.16,17). Le Fils obéit au Père (Mt 26.39-42), qu’il appelle « MON DIEU » (Mt 27.46). Christ est « le Fils » (Lc 22.70) et est Dieu (Jn 1.1 ; Col 2.9 ; Tt 2.13). Ce Dieu-Fils fut crucifié, mais il ressuscita des morts et retourna au Père (Jn 20.17). Par la suite, le Père et le Fils envoyèrent le Saint-Esprit (Ac 2.33), lequel est lui-même Dieu (Ac 5.3,4) et possède des caractéristiques personnelles (Jn 16.7-13 ; Ac 13.2,4 ; 16.6,7). Certains croient en un seul Dieu mais rejettent le concept de la Trinité.
Pour eux, le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont les manifestations d’une seule personne divine. Une telle perception rencontre une difficulté insurmontable dans les passages où trois personnes divines agissent distinctement et simultanément. Par exemple, au baptême de Jésus, l’Esprit descendit sous forme d’une colombe, et le Père s’écria du haut des cieux : « Tu es mon Fils bienaimé » (Mc 1.11). En outre, le Père envoya le Fils sur terre, et les deux envoyèrent l’Esprit, preuve irréfutable que le Fils n’est pas la même personne que le Père et que l’Esprit se distingue du Père et du Fils. Il existe une formule trinitaire où la divinité consiste en trois personnes égales et coéternelles qui, tout en étant distinctes, partagent une unité indivisible (Mt 28.19 ; 2 Co 13,14 ; 1 P 1.2 ; Jude 20,21). Par exemple : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Mt 28.19). Remarquez que le baptême ne se fait pas aux noms mais au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Ceci montre que les personnes de la divinité sont distinctes tout en étant indissolublement unies en essence et en nature. « Par conséquent, il est évident que dans la substance de Dieu il y a trois personnes, dans lesquelles le Dieu unique est reconnu1. » Fonction ou relation ? Parce que Dieu est un en trois, les expressions Père, Fils et Saint-Esprit se comprennent peut-être mieux en termes de fonction plutôt que de relation. À cet égard, le Père envoie
Il y a un seul Dieu : Père, Fils et Saint-Esprit, unité de trois personnes coéternelles. Dieu est immortel, omnipotent, omniscient, souverain et omniprésent. Il est infini et dépasse la compréhension humaine ; cependant connu au travers de sa propre révélation. Il est à jamais digne d’être révéré, adoré et servi par toute la création. (Dt 6.4 ; Mt 28.19 ; 2 Co 13.14 ; Ep 4.4-6 ; 1 P 1.2 ; 1 Tm 1.17 ; Ap 14.7)
le Fils (Jn 3.16,17), le Fils accomplit sa tâche (Jn 19.30), et le Saint-Esprit poursuit l’œuvre divine (Jn 14.26). Lorsque ces expressions sont comprises en termes de fonction, il est inutile de se demander si le Fils est réellement né du Père, ou si le Père et le Fils sont supérieurs à l’Esprit. Ainsi, même si Marie « se trouva enceinte, par la vertu du Saint-Esprit » (Mt 1.18), l’Esprit n’est pas le Père du Fils, lequel est luimême le « Père éternel » (Es 9.6). Nous adorons un seul Dieu qui se révèle et consiste lui-même en trois personnes, des personnes distinctes participant en une seule substance et coexistant dans l’unité. Cette doctrine, bien que demeurant un mystère, est profondément biblique. ■ 1 Jean Calvin, cité par Ekkehardt Mueller dans « Our God », http://biblicalresearch.gc.adventist.org/Bible%20Study/ Our%20God.pdf.
Daniel K. Bediako,
titulaire d’un doctorat, est chargé de cours en chef à l’Institut théologique missionnaire de l’Université Valley View, au Ghana. Lui et Gifty, sa femme, ont deux enfants : Hehra et Daniel.
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La
Tout
foı.
Gerald A. Klingbeil
simplement.
Un emballage nature pour des vérités éternelles
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ls sont partout. Dans nos villes mouvementées, impossible de ne pas les voir : par-ci, de jeunes professionnels aux yeux rivés sur leur iPad ou leur smartphone ; par-là, des hommes et des femmes débordés essayant de trouver du temps pour la famille, mais souvent, sans succès ; dans une rue animée du centre-ville, des retraités seuls passant inaperçus… Eh bien, quand on demande à ces gens leur opinion sur Dieu et l’avenir, la plupart hochent la tête : ils n’ont pas le temps, ça ne les intéresse pas, bref, leur cœur est fermé à double tour. Mais, nous demandons-nous, comment peut-on atteindre ces différentes personnes, la plupart sécularisées, et partager l’amour de Jésus avec elles ? Un défi de taille Les missiologues nous disent que dans les pays développés (et de plus en plus dans les pays en voie de développement,
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particulièrement dans les grandes villes), le sécularisme rend la vie dure à l’évangélisation. Les gens n’aiment pas ouvrir leurs portes. Certains sont trop occupés pour écouter. D’autres restent indifférents. Les sécuralisés purs et durs s’opposent énergiquement au christianisme et à ses réponses « faciles » aux défis de la vie. En Allemagne, un pays au cœur même de l’Europe sécularisée, les chiffres parlent d’eux-mêmes. En effet, moins de 20 % de tous les Allemands vont régulièrement à l’église – toute église confondue1. En théorie, 65 % sont luthériens ou catholiques, sans que cela n’ait, dirait-on, le moindre impact sur leur vie, ni ne les incite à fréquenter l’église2. En 2009, plus de 60 % ont déclaré que les humains sont issus d’autres formes de vie, et 20 % se sont montrés sceptiques face au récit biblique de la création3. Vous saisissez la situation ? Pour la plupart des habitants de l’Allemagne, le christianisme organisé et son fondement biblique n’ont peu ou pas du tout d’impact. Ainsi, pour qui s’efforce
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UNE ÉMISSION LIVE : Lors de chaque émission live, les présentateurs se sont entretenus avec leurs invités et l’auditoire en studio, au Centre des médias. Ils ont aussi discuté avec les différents auditoires par le biais des réseaux sociaux.
d’obéir fidèlement au mandat évangélique – aller et faire des disciples (Mt. 28.18-20) – il y a là un défi de taille. Sommes-nous confrontés à un phénomène strictement européen ou allemand ? Loin de là ! Cette tendance, hélas, se remarque partout dans le monde. Le sécularisme est en plein essor – particulièrement dans les grandes villes de notre planète. Un rêve audacieux Les projets exceptionnels naissent, en général, d’un rêve. Au début de 2007, Matthias Müller, directeur du Centre des médias Stimme der Hoffnung (La voix de l’espérance) de la Division eurafricaine (EUD), se met à rêver à son retour du Concile sur l’évangélisation et le témoignage, lequel s’est déroulé à la Conférence générale, à Silver Spring, au Maryland (États-Unis). Lors de ce concile, il a appris l’existence d’une dîme extraordinaire destinée à des projets missionnaires spéciaux. Alors P H O T O S
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I L L U S T R AT I O N S
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S C H I C K / C H U R C H P H O T O . D E
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K O S T M A N N ,
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qu’il arpente le hall du Centre des médias à Alsbach-Hähnlein, en Allemagne, il tombe sur Klaus Popa, l’un des rédacteurs de Stimme der Hoffnung, et lui demande spontanément s’il accepterait de se joindre à lui dans la planification d’une approche évangélique novatrice exploitant tous les types de médias – télé, cinéma, Internet, réseaux sociaux. « Alors Klaus, ça t’intéresse ? » « Tu parles que ça m’intéresse ! » (Et son intérêt n’est pas seulement dû au fait que cette demande vient de son patron !) Plus tard cette même année, lors des réunions administratives de la EUD, Matthias s’adresse au trésorier de la division : « Jusqu’où peut-on se permettre ? » « Vois grand ! », reçoit-il pour toute réponse. L’équipe ne se le fait pas dire deux fois. Eté 2007. Matthias et Klaus consacrent des heures au brainstorming. Que faut-il pour atteindre une société postmoderne sécularisée, pour parler un langage que les sécularisés comprennent ? Quels éléments et quels médias inclure ? Comment intéresser les églises locales à un tel programme ? Décembre 2007. La EUD soumet enfin le projet à un comité spécial de la Conférence générale. Huit mois plus tard, Matthias et Klaus reçoivent le feu vert. L’équipe s’attelle immédiatement au développement du concept. On réserve 2009 pour rencontrer les administrateurs des fédérations régionales (y compris les représentants de tous les pays d’Europe où on parle allemand). C’est en décembre de cette même année que le projet est finalement voté, soit après deux ans de planification et de discussions exhaustives. Maintenant, il faut entrer en mode promotion. Février 2010. Lors d’un comité consultatif de Hope Channel, à Beyrouth, au Liban, ce projet ambitieux est présenté aux spécialistes des médias du monde entier. Un mois plus tard, les unions d’expression allemande forment un comité de supervision et nomment le pasteur Willie Schulz comme coordinateur de ce projet intitulé « La foi. Tout simplement. »4. Les visites faites aux églises locales, les rencontres pastorales ou les comités administratifs se multiplient. L’enthousiasme pour cette nouvelle approche évangélique grandit au fur et à mesure que les églises s’engagent dans ce projet. Finalement, « La foi. Tout simplement. » met sur pied 462 sites de téléchargement officiels (et maints sites non officiels) – une augmentation considérable par rapport aux Nets précédents. Guidée par le comité de supervision, l’équipe décide de diffuser l’émission télévisée live pendant 17 soirs, à raison de deux fois par semaine, du 8 octobre au 3 décembre 2011. Une telle fenêtre sur une période de temps relativement longue donnera aux téléspectateurs le loisir d’entrer en contact avec une église locale. En outre, le rythme plus léger de ce projet d’évangélisation aidera à éviter la saturation. Après la distribution de 482 115 prospectus, de 37 715 cartes de visite portant le logo de l’émission « La foi. Tout simplement. » et l’invitation à regarder celle-ci, sans compter les plus de 16 089 affiches, le compte à rebours est lancé. Une chaîne de prière en ligne s’est activée pendant 365 jours. Des centaines d’églises, des milliers de membres d’église, de même que l’équipe entourant Matthias et Klaus sont prêts – ou à peu près. Le temps est venu de dire à une culture postmoderne sécularisée que la foi est vraiment simple, que Dieu est toujours souverain, et que la souffrance, la mort et les catastrophes ne dureront pas toujours.
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Une expérience hors du commun Après plus de quatre années de préparation, l’émission « La foi. Tout simplement. » passe en ondes le 8 octobre 2011. Chaque émission est divisée en cinq parties. La première présente un vidéoclip de 3 à 5 minutes tiré d’un film tourné à New York en 2010. Bien que ce film n’ait pas été tourné par le Centre des médias, celui-ci l’a coproduit et s’est impliqué dans le processus de rédaction du script. Le film raconte l’histoire de Niklas, un yuppie allemand gérant de banque en mission à New York pour fermer une filiale bancaire, et de Leticia, une talentueuse jeune femme de Brooklyn issue d’un foyer chrétien (son père est pasteur d’une église à New York). Leticia rêve d’une carrière musicale. Un jour, elle fait la connaissance de Niklas. Tandis qu’ils apprennent à se connaître, leurs visions du monde se heurtent. Des tas de questions et de conflits surgissent. Après chaque vidéoclip soigneusement sélectionné, Matthias ou Klaus développent le thème de l’émission en cours dans une réflexion brève (15 à 20 minutes) et pondérée. Comme cette réflexion est aussi filmée à New York, elle fait le lien avec le vidéoclip précédent, a une portée plus universelle et s’applique à des cultures et à des contextes différents. Ce tournage dans les rues de New York met aussi l’emphase sur la vie de tous les jours, si bien que les téléspectateurs comprennent intuitivement que la Parole de Dieu, loin de se limiter à la chaire, touche tous les aspects de notre vie. Vient ensuite une table
ronde de 30 minutes, diffusée live du studio du Centre des médias, à Alsbach-Hähnlein. Chaque soir, l’un des présentateurs en est l’hôte et s’entretient devant public avec deux invités spéciaux et son co-présentateur. Klaus dit que ce qui impressionne le plus l’auditoire, c’est la conversation spontanée, sans aucun script. Rien n’est concocté d’avance. Les conversations très personnelles portent sur un Dieu qui cherche à toucher les cœurs, mais qu’on ne peut pas toujours expliquer. « Nous avons atteint un degré de vulnérabilité qui a impressionné notre auditoire », explique Matthias. La Bible est au centre de la conversation et touche aux réalités de la vie. Suite à la table ronde live, une quatrième partie de 25 à 30 minutes se propose de consolider la présentation biblique auprès des différents auditoires. Ainsi, on retrouve sur chaque site Internet local d’un bout à l’autre de l’Autriche, de l’Allemagne, et de la Suisse (et au-delà) des discussions en direct sur le sujet de la soirée. Chaque site a son animateur. Les auditeurs échangent en réel ou en virtuel sur le sujet – création, sabbat, avenir, événements de la fin, mort, ou baptême, entre autres. Ils n’hésitent pas à poser des questions. Cette quête collective de réponses dans les Écritures suscite un esprit de fraternité. Les étrangers commencent à se sentir à l’aise. Enfin, pour conclure chaque émission, le présentateur en studio y va d’une synthèse de cinq minutes. Ce moment, entièrement axé sur le contenu, est décisif et souvent rehaussé d’expériences personnelles. On y appelle l’auditoire à prendre une décision pour Dieu – ne serait-ce qu’une petite décision menant à un changement. En effet, qui, après avoir rencontré
Comment les téléspectateurs ont-ils réagi au concept et à l’approche de l’émission « La foi. Tout simplement. » ? KP : En fait, je pense que ce qui les a le plus impressionnés, c’est le fait que l’émission se déroulait sans script. Nos invités ignoraient totalement les questions que nous allions leur poser. MM : Et pourtant, ils insistaient : « Mais enfin, donnez-nous la direction dans laquelle vous voulez aller ! Quelle devrait être l’issue de la discussion ? » Ce à quoi nous avons toujours répondu : « Désolé, nous ne pouvons vous dire ce que la conclusion devrait être. Ce que nous voulons, c’est que vous partagiez librement votre expérience personnelle. »
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Gerald Klingbeil, rédacteur adjoint, s’est entretenu avec Matthias Müller et Klaus Popa lors de leur récente visite à la Conférence générale. Voici un extrait de leur entretien.
K L E P P
Entretien
KP : Et c’est ce qui s’est passé. Dans un sens, nous avons atteint un niveau de vulnérabilité parce que nous accordions un espace sur lequel nous n’avions aucun contrôle. À mon avis, c’est cette vulnérabilité qui a fortement impressionné nos téléspectateurs. Peut-on qualifier l’émission « La foi. Tout simplement. » d’évangélisation du type « petit lait » – vous savez, ce type d’évangélisation dans lequel on ne se sent pas bousculé ?
Jésus, pourrait se cramponner à son ancienne manière de vivre ? C’est ainsi que cette émission de 90 minutes à l’endroit des postmodernes sécularisés se termine. Les lumières du studio s’éteignent. Cependant, Matthias et Klaus, de même que l’équipe du Centre des médias passent une autre heure chaque soir à échanger avec des centaines de personnes par le biais des réseaux sociaux et du téléphone. Les auditeurs commentent l’émission, posent des questions, demandent des prières, ou téléchargent des fichiers médias depuis les sites proposés. Des réponses inespérées Matthias cite le cas d’une catholique qui a conduit pendant une heure et demie pour se rendre au studio. Elle a découvert Hope Channel « par accident » lors de la diffusion de la première émission « La foi. Tout simplement. ». « Comme envoûtée, je me suis assise devant mon téléviseur, dit-elle. Est-il possible de trouver une émission aussi naturelle à la télé ? » Elle a appelé son mari et ils ont regardé l’émission ensemble. Ensuite, elle a perdu la chaîne pour la retrouver plus tard, heureusement. Elle a regardé toutes les autres émissions. La dernière semaine, elle a amené ses deux filles au studio. « Mon mari, auparavant sceptique, est maintenant inscrit à votre école biblique par correspondance », a-t-elle dit avec enthousiasme à Matthias. Écoutez les propos de Sonja à la fin de la dernière émission (3 décembre 2011) : « Chère équipe de « La foi. Tout simplement. », merci beaucoup pour cette série et pour votre fidèle engagement. Mon amie et moi en avons été vraiment bénies. Après l’émission de mercredi dernier, elle a prié pour la première fois depuis sept ans. Dieu lui a fait vivre une expérience de prière merveilleuse – elle pouvait à peine le croire ! Nous regardons
KP : Je vois où vous voulez en venir. Et ma réponse, c’est non. Nous avons abordé des questions-clés de la foi, comme la souffrance ; la création, ou le commencement du monde ; l’amour, la sexualité, le désir ; la mort ; le temps de la fin ; le sabbat ; Apocalypse 13. Vous avez donc abordé des doctrines-clés de l’adventisme ? KP : Nous les avons plus qu’abordées, en fait, nous avons posé des questions pas évidentes du tout. Nous n’avons pas craint, Matthias et moi, de jouer à fond nos rôles de présentateurs ou d’invités. Par exemple, nous avons reçu des invités qui ont perdu des êtres chers. Nous leur avons posé des questions difficiles : En quoi votre foi chrétienne vous a-t-elle aidés ? Mais au fait, vous a-t-elle aidés ? Vous voyez, on ne leur a pas donné de petit lait, on n’a fait que poser les questions existentielles qui hantent les gens, chrétiens ou pas. Votre femme est morte ? Votre foi est en danger. Votre enfant de 3 ans n’est plus ? Votre foi est en danger. Ainsi, nous avons demandé à ces personnes si leur foi avait été suffisamment réelle pour les soutenir à ce moment-là, ou si elle s’était limitée à un concept.
NEW YORK, NEW YORK : C’est à New York que Matthias Müller (ci-dessous) et Klaus Popa (ci-dessus dans la voiture) ont tourné les présentations principales des émissions. Le lieu de tournage fait parfaitement le lien avec les vidéoclips précédents. Il donne aux présentations un caractère plus international, et une portée plus universelle.
New York joue un rôle significatif dans l’initiative pour atteindre les grandes villes de ce monde, lesquelles sont de plus en plus sécularisées, postmodernes et difficiles à évangéliser. Pensez-vous que l’approche adoptée par « La foi. Tout simplement. » peut jouer un rôle dans cette initiative ? MM : Tandis que nous faisions la production à New York, nous avons passé pas mal de temps là-bas et avons visité beaucoup d’églises adventistes. Nous nous sommes toujours sentis accueillis par ces merveilleuses congrégations. Néanmoins, elles différaient les unes des autres. Ce que nous recommandons fortement, c’est de ne pas se limiter à prêcher. La population de New York est particulière : on y compte des gens d’affaires, des artistes… Il faut trouver une avenue pour entrer personnellement en contact avec ces gens-là. La prédication ne suffit pas. Je vous dis ces choses du fond de mon cœur, bien que j’aie été évangéliste et pasteur toute ma vie. Si nous désirons vraiment atteindre les villes, nous devons établir certains types de service à la collectivité, des échanges permettant aux gens de sentir que l’Église adventiste offre plus que des sermons.
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près de 1 500 non adventistes ont participé tous les soirs. Ces chiffres peuvent sembler insignifiants dans certaines parties du monde. Cependant, ces 10 000 spectateurs représentent près de 25 % de la population adventiste de l’Autriche, de l’Allemagne, et de la Suisse – une partie considérable de l’effectif total de l’Église. De nombreux membres d’église d’expression allemande se sont sentis fortifiés par cette approche évangélique sensible à la culture. Les membres de l’église Hohe Marter à Nuremberg, en Allemagne, ont souligné à quel point il est important d’avoir deux présentateurs différents. Comme chacun représente un groupe d’âge différent, on peut atteindre différents auditoires – et faire preuve d’une coopération entre générations. Matthias est d’accord : « J’ai toujours rêvé que tous les groupes d’âge travaillent ensemble dans l’Église. Pour moi, c’est un accomplissement de Malachie, soit ramener les pères aux fils. » Klaus ajoute : « Nous avons pris le risque, Matthias et moi, de nous lancer dans cette aventure, de représenter différents groupes d’âge et différentes personnalités. Certains nous ont dit : “Les gars, vous êtes, comme qui dirait, différents.” Mais croire que différents groupes d’âge puissent travailler ensemble aussi étroitement – c’était déjà un signe en soi. »
TOUT OUÏE : « La foi. Tout simplement. » Cette émission vise à atteindre toutes les générations, depuis les jeunes adultes jusqu’aux retraités. Chaque émission consacre une période de temps significative à la discussion, où les auditeurs discutent du sujet traité d’une perspective biblique et partagent leurs expériences personnelles.
maintenant les émissions précédentes sur Internet. Permettez-moi de vous remercier de nouveau pour votre courage et votre énergie au service de Dieu. » Et que dire de Sabine, qui est tombée sur la chaîne « par accident », elle aussi ? Quand l’installateur de son antenne parabolique lui a parlé d’une église adventiste de maison située dans une petite ville non loin de la sienne, elle a découvert une église hautement respectée de la collectivité. « Ma petite-fille de 14 ans cherche Dieu. Je l’ai emmenée à l’église. C’était le tout premier service religieux auquel elle assistait ! Elle aime beaucoup lire sa Bible. » L’émission a joui d’une cote d’écoute d’environ 10 000 téléspectateurs sur les sites officiels Internet, sans compter tous ceux qui l’ont regardée par satellite ou câble. En outre, les statistiques révèlent que 500 ordinateurs ont été utilisés dans le cadre de la diffusion Web. Selon les rapports des sites Web,
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Un avenir prometteur L’émission « La foi. Tout simplement. » n’est pas un événement ponctuel qui a bien marché en Allemagne, au cœur même de l’Europe sécularisée. C’est beaucoup plus que ça. Il s’agit, en fait, d’un modèle qui montre comment présenter de façon culturellement avertie la vérité immuable qui peut toucher différents groupes d’âge. Ce modèle fournit une façon holistique d’atteindre les sécularisés – il laisse tomber les arguments habituels pour adopter la méthode de Jésus envers ceux qui n’ont pas encore été atteints. Il souligne le besoin d’écouter nos semblables et d’ouvrir un dialogue avec des gens qui ne fréquentent pas l’église. L’évangélisation durable doit toujours être dialogique. Elle commence par une invitation et se poursuit par une conversation honnête se prolongeant jusque dans l’éternité. La foi, c’est aussi simple que ça. Un point c’est tout. ■ 1 Voir
le lien suivant : http://de.statista.com/statistik/daten/studie/179832/umfrage/haeufigkeit--kirche-oder-religioese-veranstaltungen-besuch. Il se base sur un sondage effectué en 2008 auprès de presque 20,000 personnes. 2 Voir les chiffres en cliquant sur le lien suivant : http://de.statista.com/statistik/daten/ studie/179440/umfrage/zugehoerigkeit-zu-einer-religionsgemeinschaft/. Près de 30 % indiquent qu’ils n’appartiennent à aucune congrégation religieuse. 3 Comparez avec http://de.statista.com/statistik/daten/studie/5171/umfrage/glauben-anschoepfungsgeschichte-oder-evolution/. 4 Si on suit le format numérique de l’expression, le titre devrait se lire « La foi-point-simple ». Regardez la version allemande de cette émission en visitant le site suivant : www.glauben-einfach.com.
Gerald A. Klingbeil est originaire de
l’Allemagne. Il est rédacteur adjoint de Adventist World et est marié à Chantal, laquelle fait l’école à la maison à leurs trois filles.
E S P R I T
Toucher le
cœur
D E
P R O P H É T I E
’ l esprit Ellen G. White
et
Trouver de nouveaux moyens d’atteindre les incroyants
D
ans la providence divine, ceux qui portent le fardeau de l’œuvre de Dieu doivent s’efforcer d’insuffler une vie nouvelle dans les anciennes méthodes, et aussi d’imaginer de nouvelles méthodes et d’autres plans pour éveiller l’intérêt des membres d’église à unir leurs efforts pour atteindre les gens du monde. […]
Sonder les Écritures Au cours des années passées, j’ai parlé en faveur du plan consistant à présenter notre œuvre missionnaire et ses progrès à nos amis et voisins, en me référant à l’exemple de Néhémie. Et maintenant, j’insiste auprès de nos frères et sœurs pour qu’ils étudient à nouveau l’expérience de cet homme de prière et de foi, au jugement sain, de cet homme qui ne craignit pas de demander à son ami le roi Artaxerxès de soutenir les intérêts de la cause de Dieu pour la faire progresser. Nous devons tous comprendre qu’en présentant les besoins de notre œuvre, les croyants ne peuvent faire briller la lumière devant le monde que si, à l’instar de Néhémie, ils s’approchent de Dieu et vivent en étroite communion avec le Dispensateur de toute lumière. Si nous voulons amener autrui à quitter
l’erreur pour la vérité, nos âmes doivent être solidement ancrées dans la connaissance de la vérité. Dès maintenant, nous devons sonder les Écritures avec ardeur pour que nous puissions présenter aux incroyants avec lesquels nous entrons en contact le Christ comme le Sauveur oint, crucifié et ressuscité, annoncé par les prophètes, auquel les chrétiens rendent témoignage et au nom duquel nous recevons le pardon de nos péchés. Tandis que nous exaltons la croix du calvaire, nous serons exaltés par elle. Que chaque croyant se laisse pénétrer par l’œuvre à laquelle le Christ a consenti ici-bas en faveur des âmes. Recherchons l’ardeur du chrétien qui tient bon jusqu’à la fin, et contemplons sans cesse celui qui est invisible. Notre foi doit passer par une résurrection. Où que nous soyons, quelles que soient nos possibilités, limitées ou non, exerçons une influence positive pour le bien.
modèle type. Laissons au Saint-Esprit le soin de diriger chaque ouvrier. Que chacun soit disposé à écouter les conseils de ceux qui ont été choisis pour diriger les différentes activités de l’Église. Ainsi, la vérité sera toujours dans une position avantageuse. Certains présenteront mieux la vérité non par l’argumentation et les discussions, mais par une vie modeste, conforme aux principes de la vérité, tels de fidèles disciples du doux et humble Jésus. Ceci est particulièrement vrai de ceux qui n’arrivent pas à donner une raison intelligente de leur foi, et de ceux dont le zèle est supérieur à leurs connaissances. Que ces croyants renoncent aux argumentations pour défendre notre foi et étudient davantage leur Bible. Puisse leur comportement être un témoignage éloquent de la puissance pour le bien que la vérité exerce dans le cœur et la vie. ■
Laisser le gouvernail au Saint-Esprit Dans l’accomplissement du mandat évangélique, il n’est pas nécessaire que les collaborateurs du Seigneur travaillent tous de la même manière ou selon des plans similaires. Évitons de proposer un
Cet article, originellement intitulé « Méthodes pour atteindre les incroyants », est tiré de Manuscript Releases, volume 7, pages 363, 364. Les adventistes du 7e jour croient qu’Ellen G. White (1827-1915) a exercé le don de prophétie biblique pendant plus de 70 ans de ministère public.
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Ephraim Nkonya
Quand un
reve devient
realite
Par la foi, ils obtiennent une église, et plus
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n Tanzanie, on ne peut se fier aux prévisions météorologiques. C’est pourquoi, chaque sabbat matin, Magulyati Pandageila a l’habitude de regarder le ciel pour y déceler des signes de pluie. Et il n’est pas le seul. S’il y a quelque menace de pluie, les autres membres d’église n’assistent pas, eux non plus, au service religieux. La congrégation de Pandageila, à Ikunguilipu, dans le nord de la Tanzanie, compte 200 membres. Chaque sabbat, ils viennent adorer Dieu sous un acacia aux feuilles épineuses, lequel n’offre pas grand protection contre la pluie. À ses débuts, cette congrégation – une annexe d’une église du district – se réunit à l’école primaire adventiste. Cependant, quelques années après l’obtention de son indépendance en 1961, le gouvernement de la Tanzanie réquisitionne toutes les écoles primaires et interdit formellement la tenue de services religieux dans les salles de classe. La congrégation n’a d’autre choix que de rendre un culte à Dieu sous un acacia appartenant à un fermier non adventiste.
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Mais au bout d’un certain temps, le fermier, sans doute fatigué de les entendre chanter, coupe l’arbre. Il faut se résoudre de nouveau à chercher un lieu de culte alternatif. Les membres d’église décident alors de construire une petite chapelle en briques de boue séchée et en tôle ondulée. Malheureusement, en 2000, des vents violents arrachent le toit et les murs s’effondrent. Consternés, les membres doivent, une fois de plus, se réunir sous un arbre. Malgré ces difficultés, la congrégation passe de 100 membres dans les années 1980 à plus de 200 en 2004. Épreuve sur épreuve En 2002, Yohana Nkonya, tante de Magulyati, meurt lors d’un accident ferroviaire alors qu’elle revient d’une retraite pour les femmes qui s’est tenue à Morogoro, dans l’est de la Tanzanie. Des gens affluent de partout pour assister à ses funérailles… sous l’arbre. Ce triste service déclenche une levée de fonds agressive pour la construction d’une église plus grande, plus solide. Dès octobre
2002, le chantier se met en branle. L’insuffisance de fonds entraîne l’arrêt des travaux pendant deux ans. En décembre 2004, Perpetua Maduhu, l’une des premières adventistes du village, s’éteint. Lors de ses funérailles, la famille et les amis lui font leur dernier adieu. Mais cette fois, ils apportent leur contribution pour réaliser l’un des rêves de la défunte : une nouvelle église dans le village. En quelques semaines, ils terminent le toit de 33 × 74 mètres. Comme le village est dépourvu d’eau courante, d’électricité, de machines et d’autre équipement, la plus grande partie de la construction se fait manuellement. Les membres d’église demandent de l’aide aux villageois, et ceux-ci s’impliquent avec bonheur dans la construction de l’église ! Ce projet – un projet adventiste – se transforme en une merveilleuse activité collective. Les villageois puisent de l’eau, concassent de la pierre, soulèvent de lourdes structures. Pendant la relâche scolaire, les enfants offrent leur aide. Tout en chantant des cantiques, ils recueillent l’eau dans de petits récipients.
La croissance rapide de l’église est une autre démonstration du puissant soutien de Dieu.
encore Le 25 décembre 2004, on inaugure la nouvelle église ! La congrégation peut enfin se réunir sous un toit et être à l’abri des éléments. Cette église les remplit tellement d’enthousiasme qu’ils mettent sur pied des plans d’évangélisation ambitieux. Le soutien extraordinaire de la collectivité pendant la construction a confirmé la puissance et l’intervention de Dieu dans ce projet. Évangélisation de la collectivité En mai 2005, l’église donne une campagne d’évangélisation. Elle invite le pasteur Daudi Ndekeja de la Fédération du sud de Nyanza, en Tanzanie, à en être l’orateur. Les gens participent en grand nombre à cette campagne d’une durée de trois semaines. Le dernier jour de la campagne, plus de 33 000 personnes assistent à la réunion, soit cinq fois la population du village. Plus de 330 nouveaux croyants sont baptisés, et 604 personnes se joignent à la classe baptismale. Cet effort augmente, à lui seul, l’effectif de près de six fois : la congrégation passe de 200 à 1 136 membres !
Un cadeau inespéré Pour remercier Dieu de l’augmentation de l’effectif de l’église et de l’exaucement de leurs prières, les membres décident d’installer du carrelage sur le plancher en terre battue. Ils demandent à leurs familles et à leurs amis de les soutenir dans ce projet. Un croyant de l’Europe les informe qu’il va fournir gratuitement les carreaux. Il ne leur reste qu’à payer le transport de l’Europe à Ikunguilipu. Après une période intensive de levée de fonds, l’église paie les frais de transport des carreaux depuis l’Europe à Dar es Salaam, au coût de 14 824 euros. Les organisations religieuses en Tanzanie sont exemptes des taxes d’importation pour les matériaux nécessaires à la construction de leurs églises. Par contre, le dédouanement implique des procédures compliquées et coûteuses. Le processus d’exemption de taxe commence au bureau administratif du district où se trouve l’église. Cette administration doit fournir une lettre officielle confirmant que l’église adventiste d’Ikunguilipu existe réellement et qu’elle a bel et bien acheté les carreaux. Malgré de nombreux rappels des dirigeants de l’église, cette lettre ne parvient à ceux-ci qu’au bout de deux mois. Les frais d’entreposage sont de 20 $US par jour. Les dirigeants de l’église peuvent enfin envoyer la lettre à l’Administration générale du revenu de la Tanzanie (TRA) à Dar es Salaam. Malheureusement, cette lettre se perd dans les bureaux de la TRA. L’église doit faire de nouveau la demande d’une lettre parce que la TRA n’accepte que les documents originaux. Un autre mois s’écoule avant que les dirigeants de l’église ne la reçoivent et ne l’envoient à la TRA. Celle-ci égare à nouveau le document, ce qui occasionne un autre délai dans le dédouanement des carreaux. Pour empirer les choses, l’église n’a pas les moyens de couvrir
les frais d’entreposage et autres. Les carreaux vont donc être vendus aux enchères. Qu’il est mortifiant de penser qu’il faudra informer le donateur de ce malheureux dénouement ! Toutefois, la congrégation persévère dans la prière et supplie Dieu de lui épargner un tel embarras. Les dirigeants de l’église demandent aux douaniers de faire preuve de clémence puisque c’est la TRA qui a perdu les documents et occasionné un tel délai. Mais leurs efforts sont vains : leur demande est rejetée. Que faire ? Les membres d’église et leurs amis décident de remettre leurs fardeaux à celui qui ne connaît pas l’échec. On annonce la vente aux enchères dans les journaux locaux et les stations de radio. L’agent des douanes suggère aux membres d’assister à la vente pour racheter au moins une partie des carreaux. Bien que les annonces passent pendant plusieurs jours, personne ne semble intéressé à les acheter. Et les membres nourrissent l’espoir que Dieu va exaucer leurs prières au moment opportun. Le 26 mai 2009, l’église reçoit une merveilleuse nouvelle : la TRA annule tous les frais d’entreposage des « carreaux de Dieu », lesquels s’élèvent à 17 747 600 shillings tanzaniens (10 650 $US) ! Elle demande à l’église de ne payer que 25 % des frais, soit le montant exact déjà ramassé pour le dédouanement ! Ce miracle est un autre jalon dans la croissance de cette congrégation. Le rêve des membres de construire une église moderne dans le village s’est enfin réalisé. Si nous croyons en Dieu et lui remettons tous nos fardeaux, celui-ci ne permettra pas au diable d’embarrasser ses enfants, ni de stopper leur croissance spirituelle et leur dynamisme. Que son saint nom soit béni ! ■
Ephraim Nkonya, originaire de la Tanzanie, travaille pour l’Institut de recherche international Food Policy, à Washington D. C., aux États-Unis. Juin 2012 | Adventist World
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ans un environnement communiste où les rassemblements publics sont interdits et où les lois restreignent la liberté religieuse, comment répandre l’Évangile ? C’est possible, heureusement, parce que les semences de l’Évangile n’ont pas de frontières. Comme le levain dans la pâte, la vérité de l’Évangile se développe et produit beaucoup de fruit. Shen1, un missionnaire du Mouvement pionnier missionnaire (PMM)2, et sa femme s’inscrivent à la meilleure université de la ville où PMM les a envoyés. C’est dans cette université communiste que Shen trouve son champ missionnaire. Il s’y fait rapidement des amis. Les semences de sa foi germent et se mul-
Cette
Parole qu’on
Sally Lam-Phoon
NE PEUT STOPPER L’évangélisation non traditionnelle ne connaît pas de frontières
tiplient. Bientôt, on lui propose d’être professeur de langue. Dans l’exercice de sa nouvelle fonction, il gagne la confiance des hauts dirigeants de l’université. Plus tard, on lui confie la responsabilité des relations internationales avec des universités à l’étranger pour encourager une meilleure communication entre professeurs et étudiants. À ce titre, Shen a maintes occasions de témoigner auprès des nombreux étudiants universitaires. À la longue, son témoignage
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silencieux occasionne même la conversion de certains dirigeants de l’université. De son côté, la femme de Shen décide de donner des cours d’anglais aux enfants. Ainsi, chaque jeudi soir, 70 enfants vont chez elle pour apprendre l’anglais et des chansons, et pour écouter des histoires. Leurs parents sont enchantés ! « Mais Madame, lui demandent-ils, pourquoi enseignez-vous l’anglais gratuitement ? Ici, les tarifs des professeurs d’anglais sont très élevés ! »
« Si vous saviez combien vos enfants aident les miens à s’adapter à une nouvelle culture et à une nouvelle langue ! leur répond-elle. Puisque vos enfants aident les miens à apprendre le chinois, eh bien, nous voulons aider les vôtres à apprendre l’anglais. » Dans un pays où gagner de l’argent est une priorité, le bénévolat éveille souvent des soupçons. Mais dans le cas de Shen et de sa femme, les parents considèrent ces cours d’anglais gratuits
comme un service. Ils ne se font aucun souci parce que leurs enfants apprennent l’anglais dans un environnement sûr. De temps en temps, ces parents reconnaissants envoient même des petits cadeaux à Shen et à sa femme pour qu’ils motivent leurs élèves. Un manuel scolaire puissant À l’université, quelque chose d’extraordinaire se produit. Pour que les étudiants jouissent d’un fondement solide en anglais, le Département d’anglais estime qu’ils doivent lire des livres en anglais. Au curriculum, il y a un cours de Bible. Par conséquent, tous les étudiants qui se spécialisent en anglais utilisent la Bible anglaise comme manuel d’étude. Bien entendu, l’université s’assure que les professeurs sont agnostiques ou athées, et qu’ils considèrent la Bible comme un manuel scolaire plutôt qu’un saint livre. Ce qui échappe à l’université, toutefois, c’est la puissance de la Parole de Dieu. Une étudiante du nom de Serene s’inscrit au cours de Bible et ouvre la Parole de Dieu pour la première fois. Une étrange sensation l’envahit. Elle se dit, malgré elle : « Qui sait ? Peut-être qu’un jour je deviendrai chrétienne ! » Mais l’instant suivant, elle repousse énergiquement cette pensée. « Comment puis-je penser une chose pareille ? C’est impossible ! Je suis membre du parti communiste ! » Tandis qu’elle feuillète les pages du saint livre, mille questions se bousculent dans son esprit. Elle décide de parler à Shen, son nouvel ami, car elle sait qu’il vient d’un contexte chrétien. Petit à petit, Serene comprend de mieux en mieux le christianisme. Et son cœur est touché ! Sa confiance en Shen grandit, mais en même temps, une lutte terrible éclate en elle. Ne vient-elle pas d’une famille de dirigeants communistes ? N’est-elle pas membre du parti communiste, et à cet égard, ne manifeste-t-elle pas déjà des aptitudes au leadership auprès de ses camarades universitaires ? Shen cite alors en exemple l’histoire de Moïse. « Ce prince d’Égypte
a décidé d’abandonner son poste à la cour égyptienne pour être le chef de son peuple, explique-t-il. “Il choisit d’être maltraité avec le peuple de Dieu plutôt que de jouir pour un temps du péché. Il considéra l’humiliation du Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte, car il avait les yeux fixés sur la récompense.” » [He 11.25,26, TOB] Shen poursuit : « Mais où est Moïse maintenant ? Il a servi son peuple jusqu’au jour de sa mort, puis le Seigneur l’a pris au ciel. Et depuis, il vit avec Dieu pour l’éternité. » Après cette conversation, Serene consacre sa vie à Jésus et se joint à l’Église. Après son baptême, elle partage activement la Parole avec ses camarades de dortoir. Shen lui a enseigné l’importance de se nourrir de la manne céleste quotidiennement. Elle décide d’inviter ses compagnes à participer matin et soir à ses moments de lecture. Serene est maintenant l’une des « bergères » d’un petit troupeau de 44 brebis. Elle prêche dans les églises avoisinantes, fait découvrir Jésus aux enfants, et témoigne auprès de ses amis universitaires de la façon dont la Parole de Dieu transforme la vie et apporte l’espérance. Depuis son baptême, elle a conduit cinq amis à la croix. À date, plus de 20 étudiants universitaires ont été baptisés. Et à leur tour, ils partagent l’amour de Dieu avec leurs camarades de classe. Shen a d’autres idées en tête pour l’évangélisation urbaine. Son succès dans sa petite ville l’inspire à demander au Seigneur des choses plus grandes encore. Aujourd’hui, il est propriétaire d’une école de langues. Il possède également une boutique qui offre toutes sortes d’articles, depuis les cosmétiques jusqu’aux vêtements et aux accessoires. Grâce à cette boutique, il embauche des jeunes nouvellement convertis afin qu’ils puissent participer à des projets missionnaires. Témoignage professionnel Lee, une professionnelle de la santé, travaille dans un pays communiste
depuis sept ans. Petit à petit, elle s’est fait des amis et a gagné le respect de ses collègues. Elle donne des séminaires dans son champ d’expertise, forme des dirigeants, et vit son christianisme de façon pratique. Bientôt, elle se rend compte que ses séminaires sont un excellent moyen d’établir des relations. Elle gagne la confiance des participants et ceux-ci la pressent de questions. Lee les invite alors à son appartement pour poursuivre les discussions. Avant d’aller plus loin, elle leur révèle gentiment qu’elle est chrétienne et que ses principes se fondent sur les enseignements de Jésus. Si cela leur convient, elle est tout à fait disposée à les partager avec eux. Maintes personnes ont déjà été touchées de cette manière. Cependant, ce n’est qu’au retour de Jésus que nous pourrons constater pleinement les résultats de ce type d’évangélisation. La Parole de Dieu fait son œuvre même dans les situations les plus éprouvantes. Dans sa première épître, Pierre l’appelle « la Parole […] permanente » (1 P 1.23), une Parole que même les environnements les plus hostiles ne peuvent stopper. À l’instar du levain, elle se développe silencieusement et sûrement, jusqu’à nourrir des millions. Rien ne peut la tuer ou la détruire, car c’est par elle que la puissance divine se manifeste pour un monde qui se meurt. ■ 1 Noms
fictifs. Mouvement pionnier missionnaire (PMM) est un projet de Mission globale de la Division Asie-Pacifique Nord. Il envoie régulièrement des pasteurs en tant que pionniers dans des pays étrangers à l’intérieur de la division pour établir des églises. Leur contrat dure six ans. Au cours de la première année, ils apprennent la langue locale. Plus de 50 pasteurs servent au Japon, à Taïwan, à Hong Kong, en Mongolie, et en Chine. Suite à des requêtes de pays à l’extérieur de la Division Asie-Pacifique Nord, PMM a envoyé des pionniers en Russie, en Amérique du Sud, et en Afrique. 2 Le
Sally Lam-Phoon est
originaire de la Malaisie. Elle est directrice du Ministère des enfants, de la famille, et des femmes de la Division Asie-Pacifique Nord à Hsau, en Corée du Sud.
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L A
B I B L E
R É P O N D
Crime
Pourquoi David donna-t-il suite à la requête des Gabaonites qui réclamaient la tête Le texte fournit une de sept fils de Saül réponse mais ne donne pas (2 S 21.1-9) ? explicitement de
et châtiment
fondement juridique pour cette décision. Pour répondre à votre question, nous devons comprendre la nature du crime de Saül et la loi qui s’appliquait dans un tel cas. Pour ce faire, nous allons examiner le contexte et certains fondements juridiques. 1. Contexte. Lors de la conquête israélite du pays sous le commandement de Josué, les Gabaonites – des Cananéens – eurent recours à une ruse parce qu’ils craignaient d’être exterminés. Ils dirent à Josué que la renommée de son Dieu était parvenue jusqu’à eux, et qu’ils souhaitaient conclure un traité de paix avec le peuple de Dieu. Quand on leur demanda d’où ils venaient, ils trompèrent les Israélites en affirmant qu’ils venaient d’un pays lointain et ne désiraient qu’être leurs serviteurs (Jos 9.7-11). En fait, ils n’habitaient qu’à quelques kilomètres au nord-ouest de Jérusalem. Sans prendre le temps de consulter le Seigneur, les Israélites firent une alliance de paix avec les Gabaonites dans laquelle ils jurèrent de préserver leur vie (v. 14,15). Trois jours plus tard, ils découvrirent la supercherie. Mais ils ne purent rien faire à cause de leur promesse d’épargner les Gabaonites, lesquels habitaient désormais parmi eux en tant que serviteurs. 2. Nature du crime. Plusieurs siècles plus tard, Saül décida de révoquer l’alliance de paix avec les Gabaonites. Ceux-ci dirent : « Saül avait l’intention d’en finir avec nous [ka-lah], de nous exterminer [sha-mad] » (2 S 21.5, BFC). Le verbe hébreu ka-lah signifie « achever », et dans ce contexte, exprime l’idée de tenter de les détruire. Le verbe sha-mad renforce cette idée en mettant l’emphase sur la tentative de les détruire totalement. L’auteur biblique confirme cette accusation en déclarant que Saül « avait cherché à les faire périr [na-kah, infliger un coup mortel] » (2 S 21.2, OST). Saül fit ceci « dans son zèle pour les enfants d’Israël et de Juda ». Ainsi, pour des raisons purement nationalistes, Saül se rendit coupable de tentative de génocide. David découvrit cette situation après avoir demandé au Seigneur pourquoi une famine sévissait en Israël depuis trois ans. Il fit appeler
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les Gabaonites et leur demanda ce qui pourrait être fait pour expier le péché de Saül et de sa famille. C’était là un cas de meurtre. 3. Fondements juridiques. Dans la Bible, il y a meurtre lorsqu’on tue illégalement quelqu’un. Le meurtre injustifié était souvent un meurtre prémédité. Dans de tels cas, le sang de la victime souillait les mains ou la tête du meurtrier, ce dernier étant, sur le plan juridique, coupable de meurtre. Cette effusion illicite de sang souillait le pays. Or, la seule façon de l’en purifier, c’était de verser le sang du coupable (Nb 35.33). Dans certains cas, le vengeur du sang se présentait devant le juge pour obtenir réparation. Or, comme les Gabaonites n’étaient pas suffisamment puissants pour traduire Saül, alors roi d’Israël, en justice, le crime fut ignoré (voir 2 S 21.4). Dieu décida de prendre les choses en main et permit que la culpabilité de ce crime retombe sur le pays sous forme d’une famine prolongée. Le crime commis par Saül était illégal, non seulement en ce qu’il n’était aucunement justifiable, mais surtout parce qu’il avait violé un serment fait devant l’Éternel en faveur des Gabaonites. Pour lui, le nationalisme était plus important que l’obéissance au Seigneur. Dans les cas de meurtre, le verdict était clair : les représailles, celles-ci devant correspondre au crime (voir Lv 24.21,22). Cette tentative de génocide aurait pu entraîner l’extermination de la maison de Saül. Mais les Gabaonites et David s’entendirent pour limiter l’étendue du châtiment à l’exécution de sept descendants de Saül. Et justice fut faite. Le Seigneur ne ferme pas les yeux sur l’abus de pouvoir. Dans sa bonté, son amour et sa justice, il a fixé un jour où les crimes de la race humaine seront jugés en toute justice. Entre-temps, nous devons pratiquer la justice et parler pour ceux qui ne peuvent le faire pour eux-mêmes. ■
Angel Manuel Rodríguez a servi de nombreuses années à titre de directeur de l’Institut de recherche biblique de la Conférence générale.
É T U D E
B I B L I Q U E
Une
pensée transformée Mark A. Finley
I
saac Watts, auteur de 750 cantiques, est considéré comme le père du cantique anglais. Un jour, un défilé en son honneur se tint à Londres. Les rues étaient remplies d’une foule d’admirateurs. Homme de petite taille, Isaac Watts était doté d’un esprit brillant. Au cours du défilé, une femme s’écria, étonnée : « Quoi ? C’est vous, Isaac Watts ? » Immédiatement, il se leva dans la voiture et répondit : « Madame, même si je pouvais saisir les pôles et tenir la création dans ma main, c’est à mon esprit qu’on me mesurerait, car l’esprit est la mesure de l’homme. » Et il avait raison. C’est dans notre esprit que l’on retrouve l’essence même de notre être. Dans notre leçon d’aujourd’hui, nous allons explorer l’importance d’une pensée transformée pour croître en grâce et consacrer notre vie totalement à Jésus.
1
Lisez Philippiens 2.5, puis réfléchissez à ce passage. Quel conseil l’apôtre Paul donne-t-il à l’égard de la pensée transformée ? Qu’implique-t-il quand il utilise l’expression « Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus » ? Qu’entend-il par « la pensée » du Christ ?
2 Quels deux termes opposés Paul utilise-t-il dans Romains 12.2 pour décrire la façon dont notre pensée est moulée d’une façon ou d’une autre ? Chaque jour, nos pensées se transforment à l’image du Christ ou se conforment au monde. Le mot dont Paul se sert pour transformés, c’est metamorphe-, duquel dérive le terme métamorphose. Une métamorphose, c’est une transformation complète, telle qu’une chenille qui se transforme en papillon. Jésus-Christ désire changer notre processus de pensée par son Esprit pour que nous soyons renouvelés et que nous cultivions les pensées du ciel.
3
Les textes suivants révèlent un principe de base de la pensée transformée : Jacques 4.7,8 ; 2 Corinthiens 5.17 ; 10.4. Comment coopérer avec le Saint-Esprit pour cultiver les pensées du ciel ? Quel est donc notre rôle ? Celui du Saint-Esprit ? Voici un principe vital de la transformation de la pensée : le courant de nos pensées ne peut changer sans l’action transformatrice du Saint-Esprit. Par ailleurs, Dieu ne transformera P H O T O
:
E D DY
VA N / M O D I F I C AT I O N
N U M É R I Q U E
pas notre pensée sans notre coopération. Jésus dit : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jn 15.5), et Paul ajoute : « Je puis tout par celui qui me fortifie. » (Ph 4.13)
4
Lisez la première phrase de Proverbes 23.7, puis Matthieu 15.8. D’où viennent toutes les mauvaises pensées ou les mauvais désirs ? Dans les Écritures, le « cœur » représente souvent le siège de nos émotions, affections et pensées. Le Saint-Esprit désire nous transformer jusque dans les profondeurs de notre être. Son œuvre n’est pas superficielle, elle ne se limite pas à enlever les feuilles d’un arbre malade. Ce qu’il veut, c’est établir de nouvelles racines dans notre cœur pour que le fruit de l’Esprit pousse de façon naturelle dans notre vie.
5 Lisez 2 Corinthiens 3.18. De quelle façon pouvons-nous coopérer le plus efficacement possible avec Dieu pour que l’Esprit puisse transformer nos pensées ? Une loi de l’esprit humain veut que l’on se conforme graduellement à ce que l’on contemple. Plus nous remplirons notre esprit des thèmes célestes, plus nous aurons la mentalité du ciel. Plus nous remplirons notre esprit des thèmes terrestres, plus nous aurons la mentalité terrestre. Réfléchissez quelques instants à cette vérité en vous appuyant sur Colossiens 3.1-4.
6 Lisez Philippiens 4.7. Quel conseil le SaintEsprit nous donne-t-il par la plume de Paul pour sauvegarder notre processus de pensée ? Tout comme les moustiquaires des fenêtres de nos maisons nous protègent des mouches et des moustiques, les moustiquaires divines de l’honnêteté, de la pureté, de la noblesse, de l’amabilité, et de la vérité nous protègent de l’invasion du malin.
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Lisez Ézéchiel 11.19 et Hébreux 8.10. Quelle puissance transformatrice la Bible nous promet-elle ? Si nous y consentons, notre Seigneur fera pour nous ce que nous ne pouvons faire pour nous-mêmes. Tandis que nous lui soumettons nos idées, il transformera notre pensée. Grâce au Saint-Esprit, il écrira les principes de sa loi dans notre cœur et notre esprit si profondément que nous désirerons par-dessus tout lui plaire dans tout ce que nous pensons et faisons. ■
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DES IDÉES À PARTAGER
Courrier
Du poisson ou non ? L’article intitulé « Du poisson ou non ? » (mars 2012) était drôlement intéressant ! Les gens supposent constamment qu’être végétarien implique la consommation de poisson, comme si le poisson n’était qu’un autre légume… Parce que les poissons et les fruits de mer ne sont pas aussi mignons que certains animaux et qu’il n’est guère tentant de les caresser, on pense généralement que leur souffrance n’est que peu de chose (ils ne font que « se noyer » au sortir de l’eau). Nous n’avons besoin ni de poisson ni d’aucune créature vivante dans notre régime. Dieu sait ce dont nos corps ont besoin et nous procure ce qu’il nous faut à cet égard. En Éden, la mort n’existait pas, et au ciel, elle sera exclue. Par conséquent, aucun animal ou poisson ne devrait mourir. N. Barbour Angleterre, Royaume-Uni
Les sourds : les entendons-nous ? L’article « Les sourds : les entendonsnous ? » de Larry R. Evans (février 2012) m’a profondément touché. Ce sujet a été présenté avec compétence et compassion. Les sourds forment un grand groupe de personnes. Des programmes devraient leur être accessibles. J’ai apprécié que l’auteur parle de cette culture des sourds sans lui coller une étiquette. On estime qu’il y a de 93 millions à plus de 300 millions de sourds dans le monde entier. Tous sont précieux aux yeux de Dieu, tous méritent de découvrir l’Évangile. Ce serait une bonne idée d’avoir un pasteur sourd ou un interprète dans chaque fédération. Une fois, j’ai assisté à une réunion familiale composée d’entendants et de sourds. Ça a été une expérience passionnante. Ils se sont vivement intéressés à mes propos et ont fait preuve d’une merveilleuse patience envers moi. Je me demande si les entendants sont aussi désireux d’intégrer de façon chaleureuse et bienveillante les sourds dans leurs cercles… Adventist World promeut la fraternité, l’unité et la compréhension chez ses lecteurs. Merci pour les rapports intéressants et édifiants sur toute une gamme de sujets. Waltraud Rühling-Huber Bogenhofen, Autriche
Prière
Je suis complètement sourd. L’article « Les sourds : les entendonsnous ? » est merveilleux et bien rédigé. Mes remerciements à Larry R. Evans pour cette information dont nos églises ont tant besoin. Le sabbat, je regarde 3ABN chez moi. Cette chaîne diffuse certaines de ses émissions avec des sous-titres. J’aimerais que Hope Channel, la chaîne de télévision de l’Église, en fasse autant. Elle montrerait par là qu’elle se soucie de ceux qui sont atteints de surdité. Arthur L. Chaput Pawtucket, Rhode Island, États-Unis Où est Dieu ? J’ai vraiment apprécié l’article intitulé « Où est Dieu quand on a besoin de lui ? » de John Skrzypaszek (janvier 2012). Tous les grands héros de la Bible ont souffert d’une façon ou d’une autre (voir He. 11). À mon avis, l’exemple le plus frappant, c’est celui d’Élisée, l’un des plus éminents prophètes. Dieu ne lui a pas épargné la souffrance avant sa mort (2 R 13.14). Denis Gnutzmans Piracicaba, São Paulo, Brésil
LOUANGE Priez s’il vous plaît pour ma plus jeune fille. Après son divorce, elle a quitté l’Église. Elle est spirituellement confuse. Priez aussi pour ses deux enfants et l’homme qu’elle espère épouser. Je crois qu’il est réceptif au message adventiste. Betty, États-Unis
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Je vous demande de prier pour moi et ma famille. J’ai besoin d’aide financière pour aller à l’école. Priez également pour notre réveil spirituel. Harrison, Kenya
Mon mari fume et boit. Je voudrais qu’il vienne à l’église avec moi. Nous avons trois enfants, il nous faut une maison. Merci. Dorica, Zimbabwe S’il vous plaît, priez pour ma femme, notre fils nouveau-né, et moi. Priez aussi pour la ville où nous habitons. Tsefaye, Éthiopie
’où D vient cette
photo ?
Le don de prophétie J’ai reçu deux numéros de la revue Adventist World. L’un des deux m’a apporté une bénédiction spéciale à cause de l’article de Gerhard Pfandl intitulé « Le don de prophétie » (novembre 2010). Dans cet article, l’auteur parle d’Ellen White, la messagère du Seigneur. Pourriez-vous me faire parvenir cette revue mensuelle ? Ma famille et moi en serions bénis. Henry Javier Santiago République dominicaine
À ce lecteur, ainsi qu’à ceux qui partagent le même désir, nous conseillons d’entrer en contact avec l’union ou la division de l’Église adventiste de leur région du monde. Nous sommes très heureux de ce que cette revue satisfait un important besoin. – Les éditeurs.
RÉPONSE : En ja nv coordinateurs du ier, au Pérou, 86 directeurs de l’é ducation et niveau pr im ai re pr ien t av ant leur cours de formation.
Un lecteur heureux Je suis très heureux de découvrir la volonté de Dieu envers moi grâce à votre revue. Je m’intéresse à tout ce que Adventist World écrit chaque mois au sujet du peuple de Dieu. Que Dieu vous bénisse ! Claver Kabaya Matadi, République démocratique du Congo
top
Courrier – Faites-nous parvenir vos lettres à : letters@adventistworld.org Rédigez votre lettre clairement et tenez-vous en à l’essentiel, 100 mots maximum. N’oubliez pas d’indiquer le titre de l’article et la date de publication. Indiquez aussi votre nom, ainsi que la ville, la province, l’État, et le pays d’où vous nous écrivez. Au besoin, les lettres seront modifiées pour des raisons de clarté et de longueur. Veuillez noter que nous ne pouvons les publier toutes, faute d’espace.
Suite à une étude portant sur 121 000 personnes suivies pendant 20 ans, l’Université Harvard a découvert que les aliments suivants contribuent efficacement au maintien d’un poids santé : 1. Noix 2. Yaourt 3. Fruits frais
4. Céréales entières 5. Légumes frais
Source : New England Journal of Medicine, 2011
Ayez la bonté de prier pour les adventistes qui habitent à Orissa. Ils ont perdu leur église et leur petite clinique lors des émeutes. Ils attendent de recevoir de l’aide pour tout reconstruire. Sijo, Inde
Merci pour vos prières ! J’ai passé mon examen en soins infirmiers. Maintenant, je prie pour me trouver un emploi, ce qui me permettra de contribuer financièrement au projet de construction d’une église dans notre province. Flor, Philippines
Prière & louange – Soyez bref et concis, 50 mots maximum. Veuillez inclure votre nom et celui de votre pays. Au besoin, les requêtes seront modifiées pour des raisons de clarté et de longueur. Bien que nous priions pour chaque requête, nous ne pouvons cependant les publier toutes. Faites-nous parvenir vos requêtes de prière et vos remerciements pour les prières exaucées par courriel : prayer@adventistworld.org ; par fax : 1-301-680-6638 ; ou par la poste : Adventist World, 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring, MD 20904-6600 U.S.A.
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DES IDÉES À PARTAGER
Le coin des
assoiffés
95,5 4,5 2
pour cent de l’eau provient des océans, des mers et des baies.
pour cent de l’eau de la planète est douce, mais plus de la moitié de celle-ci est prisonnière des glaciers et des calottes polaires.
pour cent de l’eau est disponible en tout temps pour la consommation humaine et l’agriculture.
Source : The Atlantic, 2011
C I T A T I O N
L
ans
a première église adventiste au Japon fut organisée à Tokyo le 4 juin 1899. À ce moment-là, son effectif V E S A R C H I était de 13 membres. Quelques semaines plus tard, Owari no Fukuin (L’Évangile pour les derniers jours), un périodique mensuel, fut lancé et financé grâce aux recettes de la vente d’aliments de santé. On renomma le journal Toki no Shirushi (Signes des temps) en juin 1917. Dix ans plus tôt, soit en 1889, Abram La Rue, un pionnier missionnaire de soutien en Chine, se rendit souvent à Yokohama et à Kobe, au Japon, pour y distribuer des publications adventistes. S. N. Haskell visita le Japon en 1890. Dans une lettre datée du 16 juillet et rédigée depuis Hong Kong, il rapporta ce qui suit : « Nous avons baptisé un homme au Japon. D’autres Japonais manifestent de l’intérêt. En outre, nous avons découvert que des Japonais ont examiné la question du sabbat, et que certains d’entre eux observent le sabbat. » (Advent Review and Sabbath Herald, 26 août 1890) Les premiers missionnaires adventistes envoyés au Japon furent W. C. Grainger, ancien président de l’Institut d’enseignement supérieur de Healdsburg, et T. H. Okohira, un autochtone du Japon et ancien étudiant du même institut. – Robert Costa T I S T E S A D V E N
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M O I S
Un cœur joyeux est un bon remède, mais un esprit abattu dessèche les os. – Proverbes 17.22
Mort de rire... Dans les messages électroniques, les acronymes du rire varient d’un pays à l’autre, et d’une langue à l’autre.
lol
Il y a
D U
mdr
= laughing out loud (mort de rire) anglais = mort de rire français
jajaja
= ha ha ha espagnol
mkm
= ma khanda mikonon (je ris) dari (parlé en Afghanistan)
ha3
= ha fois trois Malaisie
asg
= asgarv (rire à gorge déployée) suédois
g
= griner (rire) danois = ha ha ha coréen
Source : National Geographic, mars 2012
D I T E S - L E E N 5O M O T S . . .
Mon
cantique préféré... ■ Mon
cantique préféré, c’est « And Can It Be? ». Pourquoi ? Dans le refrain, les paroles de Charles Wesley l’expliquent : « Amour étonnant ! Comment se peut-il que toi, mon Dieu, tu sois mort pour moi ? » – Flavia, Milwaukee, Wisconsin, États-Unis
■ Chaque
fois que je chante le cantique « Dans tous nos cœurs », je me souviens des fois où je l’ai entendu chanter lors des sessions passées de la Conférence générale. Il décrit parfaitement notre espérance du retour de Jésus. – Sook Yi, Séoul, Corée du Sud
■«
Grande est ta fidélité » m’arrache des larmes chaque fois que je le chante. Même si je me sens souvent indigne de la grâce divine, la compassion de Dieu ne se dément jamais. – Herbert, Brighton, Angleterre
■«
Mas Allá del Sol » (Au d’là du soleil) est un cantique chéri par de nombreux hispanophones en Amérique du Nord. La plupart d’entre nous en connaissons les paroles par cœur. Elles nous rappellent que bien que nous ne possédions pas les richesses terrestres, nous avons un foyer, un magnifique foyer au delà du soleil. – Carlos, Harlem, New York, États-Unis
La prochaine fois, nous vous invitons à nous parler, en 50 mots ou moins, de votre promesse biblique préférée. Envoyez-nous votre commentaire à letters@AdventistWorld.org. Inscrivez dans la ligne Objet : « Ma promesse biblique préférée ».
« Oui, je viens bientôt... »
Nous avons pour mission d’exalter Jésus-Christ et d’unir dans leurs croyances, leur mission, leur vie et leur espérance les adventistes du septième jour de toute la planète.
Éditeur Adventist World est une revue internationale de l’Église adventiste du septième jour. La Division Asie-Pacifique Nord de la Conférence générale des adventistes du septième jour en est l’éditeur. Éditeur exécutif et rédacteur en chef Bill Knott Éditeur adjoint Claude Richli Directeur international de la publication Chun, Pyung Duk Comité de publication Ted N. C. Wilson, président ; Benjamin D. Schoun, vice-président ; Bill Knott, secrétaire ; Lisa Beardsley ; Daniel R. Jackson ; Robert Lemon ; Geoffrey Mbwana ; G. T. Ng ; Daisy Orion ; Juan Prestol ; Michael Ryan ; Ella Simmons ; Mark Thomas ; Karnik Doukmetzian, conseiller juridique Comité de coordination de Adventist World Lee, Jairyong, président ; Akeri Suzuki ; Kenneth Osborn ; Guimo Sung ; Chun, Pyung Duk ; Han, Suk Hee Rédacteurs basés à Silver Spring, au Maryland (États-Unis) Lael Caesar, Gerald A. Klingbeil (rédacteurs en chef adjoints), Sandra Blackmer, Stephen Chavez, Wilona Karimabadi, Mark A. Kellner, Kimberly Luste Maran Rédacteurs basés à Séoul, Corée Chun, Pyung Duk ; Chun, Jung Kwon ; Park, Jae Man Rédacteur en ligne Carlos Medley Coordinatrice technique et service au lectorat Merle Poirier Rédacteur extraordinaire Mark A. Finley Conseiller principal E. Edward Zinke Directrice des finances Rachel J. Child Adjointe à la rédaction Marvene Thorpe-Baptiste Assistante du rédacteur Gina Wahlen Conseil de gestion Jairyong Lee, president ; Bill Knott, secrétaire ; P. D. Chun, Karnik Doukmetzian, Suk Hee Han, Kenneth Osborn, Juan Prestol, Claude Richli, Akeri Suzuki, D’office : Robert Lemon, G. T. Ng, Ted N. C. Wilson Direction artistique et graphisme Jeff Dever, Brett Meliti Consultants Ted N. C. Wilson, Robert E. Lemon, G. T. Ng, Guillermo E. Biaggi, Lowell C. Cooper, Daniel R. Jackson, Geoffrey Mbwana, Armando Miranda, Pardon K. Mwansa, Michael L. Ryan, Blasious M. Ruguri, Benjamin D. Schoun, Ella S. Simmons, Alberto C. Gulfan Jr., Erton Köhler, Jairyong Lee, Israel Leito, John Rathinaraj, Paul S. Ratsara, Barry Oliver, Bruno Vertallier, Gilbert Wari, Bertil A. Wiklander Aux auteurs : Nous acceptons les manuscrits non sollicités. Adressez toute correspondance rédactionnelle au 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring MD 20904-6600, U.S.A. Fax de la rédaction : (301) 680-6638 Courriel : worldeditor@gc.adventist.org Site Web : www.adventistworld.org Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la Bible Segond révisée 1978 (Colombe). Adventist World paraît chaque mois et est imprimé simultanément dans les pays suivants : Corée, Brésil, Indonésie, Australie, Allemagne, Autriche et États-Unis d’Amérique.
Vol. 8, nº 6
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Herbert Blomstedt est un chef d’orchestre de renommée internationale. Il a été le chef d’orchestre de la Staatskapelle de Dresde (un orchestre fondé en 1548, et donc, l’un des plus anciens au monde), de l’orchestre symphonique de San Francisco, du NHK Symphony à Tokyo, et de nombreux autres orchestres de tout premier plan.
Chaque mois, la revue Adventist World tombe entre les mains de ce maestro. Herbert Blomstedt lit Adventist World pour rester en contact avec sa famille adventiste de par le monde. Vous aussi, restez en contact en demandant à votre département des communications d’en assurer une distribution régulière dans votre église.
Ma famille. Ma revue. Adventist World.