Adventist World French - August 2020

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08/2020 La pandémie de coronavirus Page 10 Un soutien remarquable en temps de crise Page 18 On planifie des miracles ! Page 20

Une pandémie prophétique ?


L’antidote

10 La pandémie de coronavirus

BILL KNOTT

Gary Gibbs

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14

Un soutien remarquable en temps de crise

Pour un temps comme celui-ci

Moira Surridge

Penny Brink

Couverture : Steve Creitz

15 Place aux jeunes Un chant dans votre cœur Carolina Ramos 16 Perspective mondiale Branchez-vous sur Christ Ted N. C. Wilson 18 Ce que nous croyons Donner un sens à la douleur et aux problèmes Tom Shepherd 20 J’IRAI On planifie des miracles ! Raafat Kamal 22 À la découverte de l’Esprit de prophétie Sortez du milieu d’elles ! Alberto R. Timm 24 Foi en action Hors des sentiers battus Sandra Blackmer 25 À lire 28 façons d’épeler votre foi Audrey Andersson

26 La Bible répond Le retour de Jésus a-t-il été retardé ? 27 Santé & bien-être Vivre le message adventiste de la santé 28 « Je vais vous raconter… » Un partenariat incroyable avec Dieu 30 Foi en herbe – Le coin des enfants Un culte à la carte

Bien avant que le coronavirus ne fasse un demi-million de victimes, ne dévaste des millions d’autres personnes par le chagrin et les pertes, ne bouleverse complètement l’économie mondiale, et ne mette le feu à ce que nous appelons joyeusement « le village planétaire », notre monde glissait vers une pandémie plus grande et plus insidieuse encore. Elle s’est abattue sur nous lentement, ponctuée de moments difficiles sur le plan politique ou en période de guerre. Nous l’avons vu s’installer au lendemain de catastrophes naturelles, de violences ethniques et raciales, de mouvements de populations déplacées. Elle a pris vie grâce à la rhétorique enflammée de démagogues et de tyrans rusés, lesquels ont exploité sa puissance infectieuse pour se donner du pouvoir et gonfler leurs armées de partisans. Quelle est donc cette pandémie plus ancienne ? La peur. La profonde suspicion de ceux qui ne me ressemblent pas, ne parlent pas comme moi ou ne croient pas comme je crois. Son attrait fondamental est aussi vieux que l’Éden déchu et aussi moderne que les sujets d’actualité. Elle satisfait le besoin humain pécheur de se protéger en ne faisant confiance à personne, en ne croyant personne, en n’acceptant personne. Et si ce n’était que l’histoire tragique d’un monde en colère et égocentrique, nous pourrions l’écarter comme un autre signe d’un monde qui va bientôt s’éteindre. Jésus lui-même a prophétisé notre époque : « La charité du plus grand nombre se refroidira » (Mt 24.12) – une époque sans cœur, sans réflexion, sans repos, centrée sur elle-même. Mais personne ne devrait être surpris de ce que la peur omniprésente qui infecte le monde entier se soit aussi installée parmi ceux qui suivent Jésus, car la peur peut parfois se cacher dans la foi. L’appel de l’Évangile à construire des communautés de confiance, à aimer notre prochain, à offrir nourriture et abri aux affamés, aux sans-abris et aux victimes de la guerre dans le monde, est annulé par la crainte anxieuse de perdre quelque chose en agissant de la sorte. Le virus le plus important de tous, c’est la peur elle-même – contagieuse, virulente, ne nécessitant même pas de contact d’homme à homme. Et malheureusement, même dans cette Église du reste, il y a ceux qui gagnent leur vie en nous apprenant à nous méfier les uns des autres, sans parler du reste du monde. « Ne vous mêlez pas aux conservateurs, disentils, ou aux libéraux », ou « à ceux qui pratiquent un culte différent », ou « à ceux qui vivent dans des endroits que nous ne connaissons pas ». Le tribalisme que nous déplorons dans la société a trouvé un parallèle douloureux avec nous en opposant ceux qui ont l’intention de suivre l’Agneau à ceux qui le suivent à partir d’autres points de départ. Nous nous blottissons donc contre ceux qui pensent comme nous, ou qui parlent comme nous, ou qui partagent notre couleur de peau ou notre lieu d’origine. Le temps est venu de lire à voix haute dans toutes nos églises : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. » (Ga 3.28) L’Évangile d’un Sauveur qui nous aime, qui nous cherche, qui se sacrifie est toujours l’antidote le plus puissant contre la peur. C’est la vérité qui nous tient, qui nous lie, qui nous apprend à aimer les habitants remplis de peur de notre monde.

Nous croyons en la puissance de la prière ! À Adventist World, nous nous réunissons tous les mercredis matin pour le culte hebdomadaire, au cours duquel nous prions pour les requêtes de prière qui nous ont été envoyées. Faites-nous parvenir les vôtres à prayer@adventistworld.org, et priez pour nous tandis qu’ensemble, nous travaillons à l’avancement du royaume de Dieu. 2

Août 2020 AdventistWorld.org


Sur le vif

Le 5 juin 2020, les employés de l’Hôpital AdventHealth d’Orlando, en Floride, se sont agenouillés pendant 8 minutes et 46 secondes en mémoire de George Floyd, et pour montrer leur solidarité envers les victimes de l’injustice raciale. Photo : AdventHealth

AdventistWorld.org Août 2020

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En bref

Resteront-ils des adventistes actifs ? Lors du Camporee international de 2019, lequel s’est tenu à Oshkosh, dans le Wisconsin, voici ce qu’ont répondu 993 Explorateurs à la déclaration suivante tirée d’un sondage : « Quand je volerai de mes propres ailes, j’ai bien l’intention de rester un adventiste actif. » Source : Équipe de recherche et d’évaluation en collaboration avec l’Institut du Ministère de l’Église, n = 993

Fortement d’accord

« Nous devons agir ! Je prie pour que nous puissions trouver la force nécessaire pour revenir aux premiers jours de l’adventisme, aux jours où nous étions actifs en tant que peuple – en fait, en tant que dirigeants – sur la place publique. En tant que peuple, nous avons lutté contre les maux de l’esclavage, du racisme et de la marginalisation des minorités. »

70 %

68,4%

65 %

60 %

55 %

50 %

45 %

– Ella Simmons, vice-présidente de la Conférence générale, dans un commentaire en ligne détaillé sur la réalité du racisme, suite à la mort de George Floyd.

40 %

35 %

30 %

4

Août 2020 AdventistWorld.org

25 %

8,8 %

Assez en désaccord

17,3 %

3,1 %

Fortement en désaccord

20 %

Neutre

La somme des promesses et des dons recueillis lors d’un médiathon d’une journée, lequel s’est déroulé le 24 mai 2020. Tenu sur le campus de l’Université des Caraïbes du Nord (NCU) à Mandeville, en Jamaïque, ce médiathon avait pour objectif de constituer un fonds de bourses d’un million de dollars américains d’ici le 1er juillet 2020. Ce fonds apporte un soutien financier aux étudiants qui ne peuvent travailler à cause de la COVID-19.

Assez d’accord

350 000 DOLLARS US

2,4%

15 %

10 %

5%

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Le pourcentage de personnes de la génération du millénaire aux ÉtatsUnis qui considèrent que la fréquentation régulière des églises est importante. Alors que la fréquentation d’une église faite de briques et de mortier est devenue moins importante, les jeunes de la génération du millénaire (et bien d’autres) cherchent sur le Web des réponses à leurs questions existentielles. L’évangélisation numérique offre un moyen d’entrer en contact avec les gens là où ils se trouvent. Le guide Digital Discipleship and Evangelism, publié par la Division nord-américaine, propose des suggestions et des étapes pratiques. Des idées et du matériel de formation supplémentaires sont disponibles sur le site CenterforOnlineEvangelism.org.

« Le Andrews Bible Commentary est une œuvre monumentale produite par d’éminents érudits et théologiens. D’un style lisible et inspirant, il est compréhensible pour le commun des mortels. » – L’évangéliste adventiste Mark Finley au sujet du nouveau commentaire en deux volumes, le premier ayant paru en juin 2020. Sous la direction rédactionnelle d’Ángel Manuel Rodríguez, ancien directeur de l’Institut de recherche biblique (BRI), 60 érudits adventistes internationaux ont produit une ressource actualisée se focalisant sur la bienheureuse espérance.


En bref

« Alors que la campagne The Tent progresse vers l’avenir, j’estime que nous avons créé cette occasion d’envergure, et que nous pouvons commencer à la partager avec davantage de gens, au lieu de la garder à Berrien Springs. » – Leah Reid, étudiante de septième année, qui a pris la parole un soir lors de la campagne d’évangélisation intitulée The Tent, laquelle a été tenue et dirigée par des jeunes, et cosponsorisée par l’école primaire Ruth Murdoch et l’église Pioneer Memorial de Berrien Springs, au Michigan (États-Unis). Elle a été mise en ligne en raison de la COVID-19. Cette campagne, qui se tient normalement sous une vraie tente au cours du dernier mois de l’année scolaire, a été présentée pour la première fois le 22 mai 2020 sur YouTube et Facebook, et a été suivie par des milliers de personnes.

« Je me sens réconfortée en sachant que Dieu connaît mon inconnu, qu’il est au contrôle de ma tristesse et de mon anxiété et, surtout, en sachant qu’il a échappé à la mort. » – Marielis George, une étudiante à l’Université La Sierra en 4e de préparation pour entrer en faculté de médecine, originaire de Yonkers, dans l’État de New York. Elle est retournée dans sa ville natale durement touchée de New York, et s’est engagée à servir sa communauté en tant que technicienne médicale d’urgence certifiée (EMT) pendant la relâche du printemps et les week-ends, tout en effectuant son dernier semestre en ligne. « C’était une initiative merveilleuse et des plus nécessaires. Les employés étaient prêts à mettre le paquet pour aider les familles dans le besoin. »

– Edgar Redondo, président de l’Union des fédérations de la Colombie du Nord, à propos d’une initiative visant à collecter des fonds pour les familles en difficulté. Il s’agissait de faire volontairement don d’une journée de salaire. Des centaines d’employés de l’Église ont participé avec enthousiasme. Près de 15 000 dollars US ont été recueillis.

42 000 Le nombre de personnes que les plus de 17 000 employés et bénévoles de l’Agence de développement et de secours adventiste (ADRA) Europe ont pu aider en leur fournissant de la nourriture et d’autres produits de première nécessité lors du confinement imputable à la COVID-19. « Pour nous, c’était la main de Dieu ; je ne peux pas l’exprimer autrement. L’aide d’ADRA est arrivée au moment où nous en avions le plus besoin », a dit Fredy, un réfugié de la Colombie qui a trouvé un refuge sûr à Lint, en Belgique.

Fredy et sa famille ont fui la Colombie et ont trouvé refuge en Belgique. Photo : Service des nouvelles de la Division transeuropéenne AdventistWorld.org Août 2020

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Actualités

La première église adventiste au Brésil a 125 ans

Lors de la célébration, on a lancé un nouveau site Web sur l’histoire de l’Église

Daniel Gonçalves, Division sud-américaine, et Adventist World

L’église adventiste de Gaspar Alto, dans l’État de Santa Catarina, au Brésil, a récemment célébré ses 125 ans. Fondée le 15 juin 1895 par 10 familles d’immigrés allemands, elle compte aujourd’hui une cinquantaine de membres actifs. Pour souligner cette date, les dirigeants de l’Église régionale ont tenu une célébration virtuelle le 15 juin 2020, à laquelle ont « assisté » des descendants des pionniers adventistes, les pasteurs régionaux, et Ted N. C. Wilson, président de l’Église adventiste. « Salutations de la famille de l’Église mondiale en ce 125e anniversaire de l’église adventiste de Gaspar Alto ! » a lancé Ted Wilson dans un message vidéo. « Cent vingt-cinq ans de merveilleux témoignages et de missionnaires pour Jésus. Cent vingt-cinq ans pendant lesquels les croyants ont proclamé le message des trois anges d’Apocalypse 14 pour appeler leurs semblables à revenir au

vrai culte de Dieu. Cent vingt-cinq ans pendant lesquels ils ont été les mains et les pieds de Jésus, apportant espoir et guérison », a-t-il déclaré. Au cours de la célébration, la congrégation locale a lancé un site Web officiel comprenant l’histoire de la congrégation, une visite du musée adjacent à l’église, et un formulaire pour s’inscrire à une visite en personne. « Au cœur de cette pandémie, nous avons eu néanmoins l’occasion de lancer ce site Web », a déclaré Apolo Abráscio, président de la Fédération des églises adventistes de Santa Catarina (SCC). « Maintenant, nous pouvons découvrir ce qui s’est passé autrefois pour éclairer nos actions dans le présent. C’est là une ressource précieuse pour tous ceux qui veulent connaître l’histoire de l’Église adventiste au Brésil. » Le thème choisi pour la célébration était « Every Day Closer » [Plus près chaque jour] en référence au retour

L’église adventiste de Gaspar Alto (à gauche), à côté du musée local. Photo : Service des nouvelles de la Division sud-américaine 6

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de Jésus. C’est un message que les pionniers n’ont cessé de proclamer depuis 1895, a souligné Paulo Lopes, secrétaire de la SCC. « Le message sur le retour de Jésus et le sabbat du septième jour ont été les points clés ayant conduit à la conviction qu’avaient les pionniers », a-t-il spécifié. En mai 1895, le pionnier adventiste Frank Westphal est arrivé dans l’État brésilien de Santa Catarina. Il y a tenu des campagnes d’évangélisation, a baptisé huit personnes à Brusque et quinze autres à Gaspar Alto. Avec 23 adventistes baptisés, il a décidé d’établir la première congrégation adventiste au Brésil. La nouvelle congrégation a été officiellement organisée le 15 juin 1895. Aujourd’hui, cette église compte 51 membres actifs – un chiffre relativement important compte tenu de sa situation rurale. Selon les dirigeants locaux, 91 pour cent des membres actuels sont des descendants des premiers pionniers. « Je suis un descendant des Shirmers, et dans notre congrégation, on peut encore trouver des petits-enfants directs du pionnier Guilherme Belz », a expliqué Valdir Heck, membre de l’église locale. « Cette célébration est spéciale pour nous tous. Elle représente le début de l’œuvre adventiste au Brésil. Le Brésil compte plus de membres adventistes que tout autre pays, et tout ça a commencé par la vision de ces pionniers de Gaspar Alto. » Erton Köhler, président de la Division sud-américaine, a ajouté que ce qui s’est produit par le passé lui donne confiance quant à l’avenir de l’Église. « Puisque Dieu a tant fait au cours de ces 125 ans, j’ai pleinement confiance en ce qu’il peut encore faire dans cette église pionnière et dans tout le Brésil », a-t-il conclu.


Actualités

La police fidjienne suit une formation à l’Institut adventiste d’enseignement supérieur

Selon le directeur de l’institut, Fulton partage des valeurs de service et de responsabilité sociale

Adventist Record

« Le personnel de l’Académie de police a été très engagé et a fait des progrès significatifs, a déclaré Malcolm Coulson, directeur de Fulton. Photo : Adventist Record

L’Institut d’enseignement supérieur et universitaire Fulton joue un rôle clé dans la formation professionnelle continue des instructeurs de l’Académie de police des Fidji. Situé à Nakalawaca, aux Fidji, cet établissement a présenté du 1er au 5 juin 2020 le premier module d’étude du programme du Certificat national d’enseignement de l’instruction et de la formation professionnelles techniques (IFPT) pour les instructeurs et les chargés de cours de l’académie. Il s’agit de l’un des quatre modules qui seront présentés par les chargés de cours de Fulton alors que le personnel de l’académie complètera le cours pendant le reste de l’année. Le programme IFPT a été développé en partenariat avec la Commission de l’enseignement supérieur des Fidji et le Commonwealth of Learning (COL) – une organisation intergouvernementale établie par les chefs de gouvernement du Commonwealth pour promouvoir le développement durable par l’instruction et l’apprentissage tout au long de la vie. L’année dernière, Fulton a signé un protocole d’accord avec le COL, et le programme de formation IFPT est considéré comme le début d’une relation continue visant à renforcer les

capacités d’apprentissage d’un large éventail de groupes professionnels dans le Pacifique. Le plan consiste à aider les étudiants par le biais d’un programme d’apprentissage tout au long de la vie, de sorte que leur certification d’IFPT soit vue comme une étape vers des qualifications plus élevées. Malcolm Coulson, directeur de Fulton : « Le cours IFPT, lequel est accrédité par la Commission de l’enseignement supérieur des Fidji, est un programme pilote mis sur pied par l’Institut technique de l’Australie-Pacifique, ce qui en fait un partenariat de développement passionnant. « Le personnel de l’Académie de police a été très engagé et a fait des progrès significatifs dans la compréhension du concept et de la structure de l’IFPT, ainsi que des approches d’enseignement et d’apprentissage particulièrement pertinentes pour la formation professionnelle des adultes. « La police fidjienne s’investit fortement pour demeurer une institution professionnelle, hautement formée, comme on a pu le voir à l’ouverture de ce programme par la présence de Biu Matavou, chef des renseignements et des enquêtes, et

commissaire adjoint de la police. » Malcolm Coulson a reconnu le soutien de l’Institut d’enseignement supérieur et universitaire Fulton, lequel a facilité la formation et a encouragé les officiers participants à aspirer à poursuivre leurs études en vue d’un diplôme ou d’un certificat. « De cette façon, la réputation de la police fidjienne est davantage renforcée », a précisé Malcolm Coulson. Par ailleurs, il a ajouté que Fulton a été choisi par l’académie « à la lumière des valeurs communes et des fondements philosophiques de notre vision de l’éducation globale, du service à nos communautés, d’un sens de l’appel de Dieu pour nos vocations, et de la croyance en notre responsabilité sociale d’offrir une espérance et un objectif à ceux que nous rencontrons. « Nos projets de culte matinal avec les “étudiants” se sont avérés inutiles, car ils commençaient chaque jour par un cantique et une prière, et le personnel de Fulton terminait chaque jour par une prière, a-t-il déclaré. Nous sommes impatients de terminer la formation IFPT à l’académie, et de travailler avec d’autres organisations pour soutenir leurs aspirations en matière de développement professionnel. »

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Coup d’œil sur la Division Afrique australe/Océan indien (SID)

4 323 936 Effectif de la Division Afrique australe/ Océan indien (SID) au 31 mars 2020

5 000+ Le nombre de téléchargements numériques au 1er juin 2020 de Hope Beyond Tomorrow – le livre missionnaire 2020 de Mark Finley – par des amis et des voisins de membres d’église. Cette publication fait suite à une vaste campagne sur les médias sociaux orchestrée par le Département des publications de l’Union des fédérations du sudouest de l’Angola, utilisant les groupes WhatsApp. Cette évangélisation non conventionnelle a eu lieu en raison du confinement national de la COVID-19.

« Nous avons utilisé les réseaux sociaux comme moyen de diffusion de l’information, et les jeunes ont répondu à notre appel. Merci à tous les héros ici présents. L’initiative vise à répandre l’amour sur nos semblables, en réponse au grand amour que Dieu nous a manifesté. » – Sérgio António Mozangar, ancien de l’église Ponta Gea Central, au sujet de la réaction enthousiaste des membres d’église pour une collecte de sang et une distribution de masques dans la ville de Beira, au Mozambique, le 16 mai 2020. Les masques ont été distribués par des membres du Ministère de la jeunesse dans un hôtel transformé en refuge pour plus de 2 000 sans-abris. (^-)

« Il est temps de prier ; il est temps pour nous d’appeler Dieu à intervenir en faveur de son peuple pour qu’il puisse proclamer le message d’un Sauveur qui revient bientôt. […] Il est temps pour nous, en tant que chrétiens, de lever les yeux, car notre rédemption approche. » – Solomon Maphosa, président de la Division Afrique australe/Océan indien (SID), dans une vidéo Facebook destinée aux membres de la SID, diffusée le 6 mars 2020. De nombreux pays de la division se sont préparés à entrer en confinement en réponse à la pandémie de COVID-19.

175 711 Le nombre de ménages ayant reçu de l’aide alimentaire tous les mois de la part d’ADRA Zimbabwe, en partenariat avec le Programme alimentaire mondial, pendant la pandémie de COVID-19.

Photo : Lucio Chico Ajape Ussene 8

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Point de vue

Lloyd Caesar, pour Adventist World

Photo : Cyrus Gomez

Nous sommes tous un – alors, passons à autre chose ?

Dieu a dit de son peuple : « On t’appellera réparateur des brèches » (Es 58.12)*. Comment peut-on appliquer cela aux tensions raciales actuelles ? VALORISER LES AUTRES

Notre rôle dans la lutte contre les tensions raciales pourrait être différent de celui que nous avons imaginé À l’exemple de notre lutte contre le racisme dans notre société contemporaine, nous voyons dans Actes 6 qu’au sein de la première génération de chrétiens, la division principale se trouvait entre les Hébreux de souche et les Juifs hellénistes. Comment ces premiers chrétiens ont-ils abordé le problème ? Ont-ils simplement ignoré leurs différences flagrantes ? Ont-ils simplement dit : « Nous sommes tous un en Christ, alors, passons à autre chose » ? Avant de tenter de répondre à ces questions, il serait bon d’essayer de comprendre la nature du problème. RÉPARER LA BRÈCHE

Satan, nous dit la Bible, est la source de toutes les divisions. Le péché entraîne la division. Il ne nous sépare pas seulement de Dieu, mais aussi les uns des autres. Dans la Genèse, nous voyons comment, après avoir mangé du fruit défendu, Adam et Ève se mirent instantanément à blâmer et à pointer du doigt. Dieu, cependant, appelle tous ses disciples à être des ambassadeurs de la réconciliation (voir 2 Co 5.18-20). Il nous a choisis pour participer à son œuvre de restauration de l’humanité pour lui et pour les autres. En parlant de ce ministère de réconciliation,

Dans l’Église chrétienne primitive, alors que les disciples se multipliaient, « les Hellénistes murmurèrent contre les Hébreux, parce que leurs veuves étaient négligées dans la distribution qui se faisait chaque jour » (Ac 6.1). Les 12 disciples demandèrent donc aux frères de choisir « sept hommes, de qui l’on rende un bon témoignage », qui seraient chargés de s’occuper des victimes de discrimination (v. 3-5). Ainsi, les disciples recrutèrent des croyants parlant le grec pour servir les veuves d’expression grecque qui se sentaient négligées. De fait, on chargea des Grecs de gérer l’ensemble de l’entreprise. N’y avait-il pas des croyants araméens qui pouvaient faire le travail ? N’y avait-il personne d’autre de bonne réputation et rempli de l’Esprit et de sagesse ? Bien évidemment. Mais l’Église agissait pour valoriser la place des Hellénistes au sein de la communauté – non seulement en veillant à ce que la distribution de la nourriture soit équitable, mais aussi en confiant des postes de direction à des croyants qui s’exprimaient comme eux, qui parlaient leur langue. UN RÔLE ACTIF

Nous pourrions dire : « Je n’ai pas fait de brèche dans les murs ; je n’ai pas démoli les ruines ; je ne suis pas responsable des nids de poule dans la rue – tout ça s’est passé il y a très longtemps ; je n’étais même pas encore né. » Dieu nous rappelle que les actes

ont des conséquences qui peuvent s’étendre au-delà de notre vie. Les structures de la discrimination raciale sont vieilles de plusieurs siècles. Dans le cas des États-Unis, la nation n’a commencé à les affronter sérieusement qu’au cours de notre vie ou de celle de nos parents. Même si nos empreintes digitales ne figurent pas sur les brèches, nous ne pouvons pas échapper à notre devoir de les réparer. NE PAS FAIRE LE MAL NE SUFFIT PAS

Dieu nous appelle à bien plus que simplement ne pas faire le mal. Le prophète a dit que le peuple de Dieu ne doit pas seulement cesser de faire le mal, mais aussi apprendre à faire le bien (voir Es 1.16,17). Nous devons travailler activement en faveur des plus faibles et des plus marginalisés de notre société. Dans Matthieu 25, lorsque Jésus sépare les brebis sauvées des chèvres perdues, celles qu’il place à sa gauche ne sont pas accusées d’avoir attaqué les nécessiteux, de ne pas avoir nourri les affamés, d’avoir ridiculisé ceux qui sont nus. Ce dont il les accuse, c’est simplement de ne les avoir pas remarquées. Puisse Dieu nous ouvrir les yeux sur l’injustice qui nous entoure et illuminer notre esprit, afin que nous discernions les lieux et circonstances où nous pouvons être utiles. Réparons la brèche. * Sauf mention contraire, toutes les citations des Écritures sont tirées de la version Louis Segond 1910.

Lloyd Caesar est un membre laïque de l’église adventiste Joy of Troy, à Troy, dans l’État de New York, aux États-Unis.

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Sous les projecteurs

La pandémie de c Est-ce la fin ?

A

u début de 2020, la pandémie de coronavirus a pris notre monde d’assaut. En quelques mois seulement, des millions de personnes ont été infectées et des centaines de milliers sont mortes. Les nations ont fermé leurs frontières, leurs entreprises, et ont ordonné à leurs habitants de rester chez eux. Les économies prospères se sont évaporées alors que les villes animées se transformaient quasiment en villes fantômes. Si on voulait planifier un événement apocalyptique pour contrôler les masses, cela ressemblerait sans doute beaucoup à la pandémie de coronavirus. Plus d’un tiers de la population mondiale a été rapidement confinée sans aucune résistance1. Les gens ont renoncé à leurs droits civils à la vie privée, à leurs droits de fréquenter l’église, d’acheter et de vendre. Beaucoup se demandent si tout ça nous conduit vers la fin prophétique. Les recherches en ligne sur « la fin du monde », sur « les signes de la fin des temps » et sur « les derniers jours » ont grimpé en flèche2. Les adventistes, eux, se demandent si cela pourrait être ce qu’Ellen White a prédit lorsqu’elle a écrit : « Les forces du mal se coalisent et s’accroissent en vue de la crise finale. De grands changements vont bientôt se produire dans le monde, et les événements de la fin, se précipiter3. » 10

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ÉVÉNEMENTS EN AVANCE RAPIDE

Un article paru dans l’influent Financial Times met en lumière la façon dont des crises telles que cette pandémie transforment la société. « De nombreuses mesures d’urgence à court terme vont devenir incontournables. C’est là la nature des situations de crises. Elles accélèrent les processus historiques. Les décisions qui, en temps normal, pourraient prendre des années de délibération, sont prises en quelques heures. Des technologies immatures et même dangereuses sont mises en service, car les risques de ne rien faire sont plus grands encore4. »


GARY GIBBS

coronavirus Le concept de « processus historiques accélérés » explique comment la prophétie biblique s’accomplit parfois. Le passage d’une société éprise de liberté aux jours effrayants prédits dans Apocalypse 13 lors desquels personne ne peut acheter ni vendre à moins de vénérer la bête, peut se faire par des étapes ponctuées d’« urgences à court terme » et de mise en œuvre de « technologies ». Prenons, par exemple, le 11 septembre 2001. Cet événement a fait avancer les choses. Dans la foulée, des lois sans précédent ont été promulguées et des technologies ont été utilisées pour créer un mur de surveillance. Aux États-Unis, 70 millions de caméras de surveillance5 et des avions espions décrivant des cercles dans le ciel suivent de larges populations6. La perte de la sphère privée, après le 11 septembre et d’autres attentats terroristes, a été initialement débattue ; mais la société s’est finalement installée dans une nouvelle normalité, et les processus en avance rapide ont fait une pause pendant un temps. Ces pauses prophétiques peuvent durer des décennies. D’autres fois, les changements se succèdent rapidement, nous propulsant vers Apocalypse 13. Que nous soyons maintenant en pause, au ralenti, ou en avance rapide, cette pandémie mondiale démontre de façon remarquable que deux conditions préalables majeures pour la marque de la bête sont actuellement en place. LA SURVEILLANCE DE NOS MOUVEMENTS

Pour comprendre comment le coronavirus se propage, les gouver-

nements ont utilisé les données des smartphones pour surveiller les mouvements de leurs populations7. Mis à part la pandémie, le fait que quelqu’un enregistre chacun de nos mouvements est pertinent sur le plan prophétique car il peut être utilisé un jour pour déterminer si une personne obéit aux lois ordonnant d’« adorer la bête » (Ap 13.12-15). Une grande somme de données des smartphones et des gouvernements se sont unis pour surveiller la conformité aux lois sur le confinement. Au plus fort de la pandémie, plus de 90 pour cent de la population des États-Unis a reçu l’ordre de ne pas se déplacer, sauf pour les raisons les plus essentielles8. La désobéissance pouvait entraîner des « sanctions civiles ou pénales »9. En Australie occidentale, les contrevenants étaient passibles d’une amende de 50 000 dollars australiens (32 000 dollars américains)10. Cette pandémie démontre que les autorités ont la capacité et la volonté d’empêcher légalement les gens de se déplacer, d’acheter et de vendre, ou d’adorer Dieu à l’église11. De toute évidence, la technologie est largement en place pour faire respecter les lois prévues dans Apocalypse 13. UNE SOCIÉTÉ SANS ARGENT LIQUIDE

Pour mettre en œuvre la marque de la bête, un gouvernement doit également être en mesure de contrôler les achats et les ventes. Que révèle la pandémie là-dessus ? Un article récent de Bloomberg Tax, « Why Going Cashless Has Added Value in Pandemic Age »[« Pourquoi l’élimination de l’argent comptant représente

un gain à l’ère pandémique »], commence par la question suivante : « Avons-nous encore besoin d’argent liquide12 ? » L’auteur Jessie Yeung voit la pandémie comme une occasion pour la monnaie numérique, en soulignant que la banque centrale chinoise a retiré l’argent contaminé13. Elle suggère que cette pandémie est un catalyseur de l’avance rapide. « Selon la Banque des règlements internationaux, la crainte de la contagion pourrait accélérer la tendance générale vers davantage de paiements numériques14. » Une société sans argent liquide n’a rien d’une proposition nouvelle. Je me souviens de l’ancien président américain Ronald Reagan, lequel luttait pour mettre fin aux cartels de la drogue. Un bulletin financier auquel je m’étais abonné à l’époque rapportait que quelqu’un dans le cabinet de Reagan avait suggéré qu’il pourrait mettre fin au commerce illégal en retirant l’argent de la société. En réponse, une autre personne a dit : « Comme la marque de la bête ? » Après un bref silence dans la salle, le président a ignoré le sujet et est passé à autre chose. Aujourd’hui, les transactions effectuées de façon numérique sont passées d’une suggestion effrayante à une réalité confortable. En Suède, la société la plus démunie d’argent liquide au monde, 80 pour cent des achats sont effectués par voie électronique15. De nombreux pays africains utilisent des devises électroniques – plus de 75 pour cent des adultes kenyans utilisent un service de portefeuille mobile16. L’Inde, dont la population est la deuxième plus importante au monde, a récemment fait pression pour éliminer l’argent liquide en retirant de la circulation les billets de banque les plus populaires. La banque centrale chinoise a annoncé plus tôt cette année qu’elle était prête à tester une monnaie numérique17. S’il est possible de fonctionner sans argent liquide, pourquoi les fonctionnaires le souhaiteraient-ils ? Pour de nombreuses raisons pratiques. AdventistWorld.org Août 2020

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« Se débarrasser de l’argent liquide permettrait aux gouvernements de réduire les dépenses de frappe et de distribution de la monnaie, et faciliterait la lutte contre l’évasion fiscale et le trafic de drogue. Les magasins pourraient économiser sur les frais de manipulation des espèces, réduire les vols, et possiblement gagner davantage18. » Bien que l’élimination de l’argent liquide puisse être une solution pratique pour les préoccupations des entreprises, elle conduira facilement à l’oppression prévue dans Apocalypse 13. Bloomberg Tax nous prévient même des dangers. « Les critiques affirment que dans une économie exclusivement numérique, les gouvernements et les banques pourraient prendre le contrôle de votre vie financière, vous laissant sans le sou d’une simple pression sur un bouton19. » L’économie numérique, laquelle se développe rapidement dans le monde entier, nous rapproche beaucoup plus du moment où il sera possible de contrôler facilement les achats et les ventes. EST-CE LA FIN ?

Bien que cette pandémie soit vraisemblablement un événement en avance rapide, elle ne prédit pas la fin imminente. N’oubliez pas que le troisième élément dans la

Bien que cette pandémie soit vraisemblablement un événement en avance rapide, elle ne prédit pas la fin imminente.

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prophétie de la marque de la bête a trait au culte forcé. Or, cet élément ne joue aucun rôle dans la pandémie actuelle. Que nous dit alors cette pandémie ? Simplement que la technologie est au rendez-vous pour contrôler de grandes populations. Le temps qu’il faut pour se rendre là où les gens accepteront volontiers un culte forcé est une toute autre question. Disposer de la technologie nécessaire pour faire appliquer la marque de la bête diffère largement du moment où les gouvernements seront prêts à promulguer une législation religieuse. Je suppose que d’autres événements en avance rapide serviront de catalyseurs à une date ultérieure. Et comme nous l’avons vu avec le coronavirus, les choses peuvent aller extrêmement vite. C’est pourquoi il est important de faire confiance à Dieu à tout moment. Le premier ange d’Apocalypse 14 nous appelle à adorer « celui qui a fait le ciel, et la terre » (Ap 14.7). L’adoration de notre Dieu créateur procure la paix alors qu’il nous rappelle que l’Éternel, qui a « fait toutes choses » est « ton Rédempteur, qui t’a formé dès le sein de ta mère » (Es 44.24)20. Nous entendons sa promesse rassurante : « Je ne t’oublierai point. Voici, je t’ai gravée sur mes mains » (Es 49.15,16). Dieu sait exactement qui nous sommes, où nous sommes, et ce dont nous faisons l’expérience. Son amour pour nous est si fort que ses mains portent la marque des clous de la crucifixion. Par conséquent, même si un avenir incertain peut nous troubler, nous pouvons nous remettre entre ses mains – là où nos noms sont gravés – et avoir l’assurance qu’il ne nous laissera pas tomber. Selon sa promesse, il nous aidera à traverser cette tempête en toute sécurité : « Ne crains rien, car je te rachète, je t’appelle par ton

nom : tu es à moi ! Si tu traverses les eaux, je serai avec toi » (Es 43.1,2). Katharina Buchholz, « What Share of the World Population Is Already on COVID-19 Lockdown? », Statista, 23 avril 2020, https:// www.statista.com/chart/21240/enforced-covid-19-lockdowns-bypeople-affected-per-country/. 2 Stephen Smith, « What Answers Are People Looking for From the Bible in an Age of Coronavirus? », Bible Gateway, 13 mars 2020, https://www.biblegateway.com/blog/2020/03/what-answers-arepeople-looking-for-from-the-bible-in-an-age-of-coronavirus/. 3 Ellen G. White, Témoignages pour l’Église, vol. 3, p. 335. 4 Yuval Noah Harari, « Yuval Noah Harari: The World After Coronavirus », Financial Times, 20 mars 2020, https://www.ft.com/ content/19d90308-6858-11ea-a3c9-1fe6fedcca75. 5 Irina Ivanova, « Video Surveillance in the U.S. Described as on Par With China », CBS News, 10 décembre 2019, https://www. cbsnews.com/news/the-u-s-uses-surveillance-cameras-just-asmuch-as-china/. 6 Monte Reel, « Secret Cameras Record Baltimore’s Every Move From Above », Bloomberg Businessweek, 23 août 2016, https:// www.bloomberg.com/features/2016-baltimore-secret-surveillance/. 7 Voir, par exemple, les rapports en ligne suivants : https://www. newsweek.com/google-tracking-peoples-movements-their-communities-during-coronavirus-pandemic-1495915 ; https://www. dailymail.co.uk/news/article-8222805/Map-shows-peoplesmovements-dropped-87-parts-lockdown.html ; https://www.cnet. com/news/apple-using-maps-data-to-show-if-people-are-socialdistancing-during-coronavirus-outbreak/ ; https://www.gislounge. com/using-location-data-to-map-peoples-movements-socialdistancing-efforts-and-the-spread-of-covid-19/ ; https://fortune. com/2020/04/03/google-maps-data-mobility-reports-coronavirus-pandemic/. 8 Buchholz. 9 Betsy Pearl, Lee Hunter, Kenny Lo, et Ed Chung, « The Enforcement of COVID-19 Stay-at-Home Orders », Center for American Progress, 2 avril 2020, https://www.americanprogress.org/issues/ criminal-justice/news/2020/04/02/482558/enforcement-covid-19stay-home-orders/. 10 « Coronavirus: How Are Lockdowns and Other Measures Being Enforced? », BBC News, 17 mars 2020, https://www.bbc.com/news/ world-51911340. 11 Kelsey Dallas, « Yes, the Government Can Force Churches to Close. Here’s Why », Deseret News, 21 mars 2020, https://www.deseret.com/indepth/2020/3/21/21185541/ coronavirus-utah-covid-19-churches-religious-freedom-synagogues-mosques-police-law. 12 « Why Going Cashless Has Added Value in Pandemic Age: QuickTake », Bloomberg Tax, 15 avril 2020, https://news.bloombergtax. com/daily-tax-report/why-going-cashless-has-added-value-inpandemic-age-quicktake. 13 Jessie Yeung, « China Is Disinfecting and Destroying Cash to Contain the Coronavirus », CNN, 17 février 2020, https://www.cnn. com/2020/02/17/asia/china-is-disinfecting-cash-coronavirus-intl-hnk-scli/index.html. 14 « Why Going Cashless Has Added Value in Pandemic Age ». 15 « Sweden—The First Cashless Society? », 11 septembre 2019, https://sweden.se/business/cashless-society/. 16 Scott Horsley, « China to Test Digital Currency. Could It End Up Challenging the Dollar Globally? », NPR, 13 janvier 2020, https:// www.npr.org/2020/01/13/795988512/china-to-test-digital-currency-could-it-end-up-challenging-the-dollar-globally. 17 Ibid. 18 « Why Going Cashless Has Added Value in Pandemic Age ». 19 Ibid. 20 Sauf mention contraire, toutes les citations des Écritures sont tirées de la version Louis Segond 1910. 1

Gary Gibbs est le président de la Fédération des églises adventistes de la Pennsylvanie, à Reading, en Pennsylvanie, aux États-Unis.


Sous les projecteurs

Un soutien remarquable en temps de crise Derrière les masques, les gants et les blouses

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u Royaume-Uni, la distanciation sociale a commencé le 23 mars. J’ai commencé ma première garde à l’unité de soins intensifs (USI) le 24 mars à 7 h 30. C’est avec des émotions mitigées que je suis revenue dans l’unité où j’avais travaillé pendant 10 ans et que j’avais quittée en 2007. J’étais à nouveau dans le feu de l’action ! J’ai trouvé le port de l’équipement de protection individuelle (EPI) contraignant, claustrophobe, chaud et oppressant. Je savais que j’entrais dans un point chaud de la COVID-19. Comment allais-je annoncer à ma famille, à ma mère et à mon père que j’avais offert mes services au cœur même de ce cauchemar ? Ne vous faites pas d’illusions : la COVID-19 est un cauchemar, un ennemi invisible. Le vendredi 17 avril, j’ai atteint le point culminant de mes quatre premières semaines à l’USI : l’une de nos propres infirmières ainsi que deux patients se sont éteints. Ce jour-là, nous avons tous ressenti une tristesse profonde, palpable, ineffaçable. Beaucoup d’entre nous n’ont pu retenir leurs larmes. Au fil des semaines, la COVID-19 nous a ravi beaucoup de patients, et a marqué de nombreux jours pénibles. Si les membres de la famille ne pouvaient souvent être présents, en revanche, aucun de nos malades n’est décédé seul. J’ai tenu la main de deux patients à l’agonie. Je leur ai parlé de leurs proches et de circonstances plus heureuses… Ces moments déchirants, je ne pourrai jamais les oublier. Mais après des semaines d’épuisement et de larmes, pourquoi est-ce que je partage maintenant ces choses ? Simplement parce que je ne me suis jamais sentie aussi totalement remontée par les gestes de pure gentillesse et par le

Photo : Division transeuropéenne

En 40 ans de travail au sein du NHS (Service national de santé), je n’ai jamais été aussi loin du travail normal d’une infirmière !

professionnalisme de la part de ceux qui m’entouraient. Des membres du personnel infirmier de tout notre hôpital ont été envoyés à l’USI pour nous soutenir. Je ne peux qu’imaginer leur terreur alors qu’on les catapultait dans un environnement aussi menaçant que ça. Ces collègues m’ont encouragée, soutenue, et communiqué un sentiment d’humilité. Jamais nous n’aurions pu tenir le coup sans leur soutien. Ma merveilleuse famille, sans laquelle je n’aurais jamais pu passer d’un quart de travail à l’autre, m’a envoyé des textes de soutien, des cartes, des fleurs, des sacs pleins de bonnes choses. Chaque fois que je rentrais à la maison, on m’accueillait avec des petits fours faits le jour même, de la tisane, et on acceptait le fait que tout ce dont j’avais envie, c’était de prendre une bonne douche et d’aller au lit ! Je sais maintenant à quel point les mots gentils, les collègues extraordinaires, la famille et les amis sont précieux ; et surtout, à quel point la vie est précieuse. N’oubliez jamais le merveilleux don de la vie que Dieu nous a accordé, et l’espoir que nous avons tous d’un avenir en sa compagnie. « Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. » (Ph 2.3,4)

Moira Surridge est infirmière au sein du Service national de santé du Royaume-Uni. Ce qui précède est une adaptation de l’histoire qui a paru dans l’édition du 8 mai 2020 du Messenger – le journal de l’Église adventiste au Royaume-Uni et en Irlande. Pour voir le reportage vidéo, visitez le site TED.adventist.org/news/1699-care-ina-crisis-reflections-from-a-returnedintensive-care-nurse. AdventistWorld.org Août 2020

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Sous les projecteurs

Pour un temps comme celui-ci

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e 25 mars 2020, l’Afrique du Sud a tout mis sur pause – tout sauf les magasins d’alimentation, les pharmacies et les hôpitaux – en raison de la COVID-19. Par conséquent, l’économie a été paralysée. Les membres de la famille ont été séparés, les revenus se sont évaporés, les églises ont fermé leurs portes. Des militaires ont patrouillé les rues pour faire respecter les restrictions. Vers la fin de 2019, Juba Khuzwayo, une jeune professionnelle adventiste, a été invitée à devenir directrice nationale du Service à la communauté Meals on Wheels [La popote roulante], en Afrique du Sud (MOWCS SA). MOWCS SA, une organisation à but non lucratif, appartient à des adventistes et est gérée par eux. Cette organisation a vu le jour en 1964 grâce aux efforts de Dennis Baird, un pasteur adventiste, principalement pour servir les personnes âgées et les personnes confinées chez elles. Au cours d’une année typique, les 182 succursales de MOWCS SA dans tout le pays servent 31 millions de repas, assurant ainsi la sécurité alimentaire des groupes de population les plus vulnérables du pays. On compte 700 points de service (cuisines), un personnel rémunéré dévoué et 1 400 bénévoles pour s’occuper de tout ça ainsi que d’autres projets agricoles et de développement. Juba n’avait même pas terminé le premier trimestre 2020 chez MOWCS SA lorsque le confinement a été décrété. Soudain, elle et son équipe de la Popote roulante ont dû prendre une décision impossible après l’autre. Toutes les succursales devaient d’abord demander le statut d’exploitation avant de continuer à fonctionner. Le nombre de leurs succursales est subitement 14

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passé de 182 à 66. Beaucoup d’entre elles ne fournissaient plus que des colis alimentaires au lieu de repas cuisinés, car les files d’attente pour la nourriture constituaient des rassemblements de masse. Comme de nombreux points de service sont gérés par des bénévoles âgés, on a dû tenir compte de leur santé et de leur sécurité. Les directeurs de succursale ont dû décider soit de permettre à leur personnel de faire face aux risques, soit de fermer la succursale. Le 1er avril, le conseil d’administration s’est réuni virtuellement pour soutenir la décision audacieuse de répondre à l’objectif principal de l’organisation : assurer la sécurité alimentaire des plus vulnérables en Afrique du Sud. En dépit des circonstances paralysantes, MOWCS SA a servi plus de 1 million de repas et distribué plus de 23 000 colis alimentaires au cours du premier trimestre de 2020. Au 5 juin, ces chiffres sont passés à 2 329 415 de repas servis et à 61 507 colis alimentaires distribués. Si Juba avait su ce qui l’attendait, auraitelle accepté le poste ? Sa décision a été une décision spirituelle – une décision qu’elle a préparée toute sa vie, pendant toutes ses années dans les écoles adventistes, avec l’aide de sa mère, une championne de la prière – une décision poussée par l’amour du Christ et son désir de servir ses semblables. Christ l’a certainement appelée pour un moment comme celui-ci. « Les succursales craignaient le risque d’infection, car le besoin l’emportait sur la peur. On portait des masques, on se lavait les mains, mais par-dessus tout, on faisait confiance à Dieu, pas à l’équipement de protection individuelle », a-t-elle expliqué. En temps de crise, il est difficile de développer le potentiel. Mais en ces temps difficiles, nous célébrons les actes de ceux qui portent le fruit de leur préparation par leur relation avec Christ – qu’il s’agisse de servir par un petit acte délibéré chaque jour, ou de manières plus efficaces sur le plan statistique. Quoi que nous fassions pour le plus petit de nos semblables, nous le faisons pour Jésus. Pour plus d’information, visitez le site mow. org.za.

Penny Brink est pasteur et écrivain pigiste en Afrique du Sud.

Photo : MOWCS SA


Place aux jeunes

Un chant dans votre cœur

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u nombre des lois des Explorateurs, on retrouve la suivante : « Garder un chant dans mon cœur ». Au milieu de la pandémie actuelle et du confinement qui en résulte, cette devise parle plus fort que jamais. Depuis un certain temps, nous n’avons pas vraiment eu l’occasion de chanter avec notre famille ecclésiastique, et de nombreux chants ont été gardés dans nos cœurs. À l’Université adventiste de la Plata, certains d’entre nous ont fait des plans pour participer à la session de la Conférence générale (GC), à Indianapolis, avec Coro Musicap, la chorale universitaire. Lorsque la session a été reportée, nous avons compris les circonstances et nous nous y sommes adaptés. Comme j’avais déjà assisté à quelques sessions auparavant, j’ai dit à mes amis de la chorale combien c’est formidable de participer à un culte avec des membres de l’Église venant des quatre coins du monde. Rencontrer autant de gens qui partagent une même foi, une même espérance est une expérience extraordinaire, inoubliable. Depuis de nombreuses années, nous chantons le cantique « Dans tous nos cœurs », de Wayne Hooper, dans un magnifique arrangement de Denny Luz, notre chef de chœur. Chaque fois que nous chantons ce cantique, nous voyons s’éclairer les visages de ceux qui nous écoutent. Ce cantique bien-aimé, lequel fait partie des nombreux cantiques adventistes dans le monde, a été composé à titre de chanson thème de la session de la GC de 1962, laquelle s’est tenue à San Francisco. On s’en est de nouveau servi lors des sessions suivantes. Wayne Hooper lui-même était convaincu que c’était le Seigneur qui lui avait inspiré les idées musicales de ce cantique1. Pendant le confinement, nous avons peut-être vu des vidéos d’orchestres ou de chœurs virtuels diffusées par différentes institutions, dans un effort pour maintenir la musique en vie. L’Université adventiste de la Plata a également réalisé plusieurs enregistrements, dont une version spéciale de « Dans tous nos cœurs », interprétée par d’anciens étudiants dispersés dans le monde entier. Au cours des derniers mois, notre incapacité à assister physiquement

aux services de culte nous a tous affectés. Cependant, nous pouvons garder ce cantique dans nos cœurs en tant que symbole de notre espérance, et nous rappeler que nous faisons tous partie d’une grande famille. «En plein jour, et à l’ouïe de la musique d’autres voix, il est impossible d’apprendre à chanter à un oiseau en cage. Son oreille perçoit tant d’autres mélodies qu’il n’arrive à retenir qu’un fragment de ceci, un trille de cela, sans jamais pouvoir répéter un morceau tout entier. Mais si le maître couvre la cage et la met dans un endroit obscur où l’oiseau n’entend que la mélodie qu’il doit apprendre, il essaie alors de la vocaliser. Il s’arrête, recommence, jusqu’à ce qu’il puisse la chanter sans hésitation. On peut alors le mettre au grand jour, et être assuré qu’il n’oubliera jamais la mélodie apprise. C’est ainsi que Dieu agit avec ses enfants. Il nous enseigne, dans les ténèbres de l’affliction, un chant que nous n’oublierons plus jamais2. » Quelles que soient les circonstances, ne perdons pas espoir. Même dans l’obscurité et lors d’une pandémie, Dieu a un chant à nous enseigner – un chant que nous chanterons dans la lumière du jour, et plus tard, dans la lumière de sa présence. Chaque sabbat après-midi, juste avant le coucher du soleil, les habitants de ma petite ville se tiennent à l’entrée de leur maison pour chanter un cantique sur lequel tous se sont entendus. Si vous pouviez être là, vous entendriez la même mélodie jaillir simultanément de centaines de maisons. Imaginez ce que sera le chant au ciel ! Prenez donc courage. Dans tous nos cœurs brûle cette espérance. Dans tous nos cœurs résonne ce chant. https://news.adventist.org/en/all-news/news/go/2007-03-01/we-have-thishope-composer-wayne-hooper-dies/. 2 Ellen G. White, Le ministère de la guérison, p. 407. 1

Carolina Ramos étudie la traduction, l’enseignement de l’anglais, et l’éducation musicale à l’Université adventiste de la Plata, en Argentine. Elle se passionne pour la mission et aime travailler avec les enfants et les ados.

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Perspective mondiale

Branchezvous sur Christ… et que votre lumière brille !

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as facile pour Sarah, 19 ans, de décrocher le téléphone et de passer l’appel. En composant le numéro, elle n’est pas sûre du type de réception qui l’attend. Sarah est au nombre des 23 ouvriers bibliques virtuels de notre église adventiste locale qui ont participé à Hope Awakens – une campagne d’évangélisation complète en ligne donnée par John Bradshaw, présentateur/directeur du ministère télévisé It Is Written [Il est écrit]. Au cours de cette campagne qui s’est déroulée de la mi-avril à la mi-mai 2020, John Bradshaw y est allé de présentations bibliques dynamiques en ligne alors que des centaines d’ouvriers bibliques virtuels des églises adventistes locales cherchaient à contacter les téléspectateurs de leurs régions par le biais de courriels, de textos et d’appels téléphoniques. « Bonjour, c’est Sarah de Hope Awakens », dit la jeune ouvrière biblique alors que Tammy1, l’une de ses intéressées de Hope Awakens, 16

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répond au téléphone. Après avoir parlé brièvement des émissions, Sarah offre à Tammy des guides d’étude biblique gratuits et lui propose de prier avec elle. Le cœur de Tammy est touché. « Je suis simplement reconnaissante de ce que des gens viennent à nous, a-t-elle déclaré. J’écoute beaucoup de sermons et je lis ma Bible. Mais c’est différent quand une personne te contacte directement par téléphone. » Après la prière, Tammy remercie de nouveau Sarah de son coup de fil. Peu de temps après, elle s’inscrit aux études bibliques proposées. « L’intérêt de Tammy pour la Bible m’enthousiasmait ! a déclaré Sarah plus tard. C’est comme Jésus l’a dit : on n’a qu’à être amical et à transmettre le message qui a eu un impact sur notre vie, nous a donné espoir, et nous aide à affronter cette période difficile. » DIEU NOUS UTILISERA

Même si on n’a pas la possibilité de devenir un ouvrier biblique

virtuel, Dieu donne à tous des occasions de tendre la main aux autres, de partager le message porteur d’espoir et de courage, surtout en ces temps hors du commun. Alors que le coronavirus s’atténue, Dieu va utiliser chacun de nous de manière étonnante en nous donnant des occasions de répondre à de nombreuses questions auxquelles le monde n’a pas de réponse satisfaisante : « Qu’est-ce que nous venons de traverser ? » « Que nous réserve l’avenir ? » « Tu as l’air tellement heureux, tellement serein ! Saurais-tu quelque chose que j’ignore ? » Les gens veulent des réponses, oui, mais pas seulement des réponses tirées de la Bible. Ils veulent entendre des réponses de notre part – notre témoignage, notre expérience découlant de notre relation avec Jésus-Christ, source de toute vérité et de toute puissance. Être branché sur Jésus, voilà la clé. Pour parler aux gens (en personne ou d’autres manières), pour les encoura-


ger, pour leur apporter la vérité et l’espoir, vous et moi devons d’abord nous brancher quotidiennement sur Jésus par l’étude de la Bible, la prière, la lecture de l’Esprit de prophétie. Puis, nous devons suivre son exemple pour atteindre nos semblables. Alors que nous nous branchons sur lui, Jésus nous donnera la sagesse, le courage et les directives nécessaires pour que notre lumière brille au maximum. Le temps presse ! Alors que les gens s’interrogent encore à fond sur le pourquoi de cette pandémie mondiale, Dieu nous appelle à atteindre nos semblables pour lui. LE CHRISTIANISME PRATIQUE

L’épître aux Romains nous donne une compréhension claire de la justice du Christ en montrant de quelle façon on dépend du Seigneur, et comment cette dépendance se manifeste dans la vie chrétienne pratique par le biais d’une expérience quotidienne avec Dieu. L’apôtre Paul a écrit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. » (Rm 12.1) Dieu nous demande, à vous et à moi, de nous offrir comme un sacrifice vivant – non seulement physiquement, mais aussi spirituellement. Étant fils et filles de Dieu notre créateur, nous devons exercer une influence puissante sur les autres. Notre Père veut que nous participions à sa grande proclamation finale. Pour ce faire, nous devons être branchés sur lui, et non sur le monde. L’apôtre poursuit : « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence » (v. 2). Ou, comme l’explique la version Parole Vivante, « Ne vous coulez pas simplement dans le moule de tout le monde2. » Plus loin dans le chapitre, nous voyons l’application pratique de ce que signifie être renouvelé par le Saint-Esprit.

« Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur ; attachez-vous fortement au bien. Par amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres ; par honneur, usez de prévenances réciproques. Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit. Servez le Seigneur. Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients dans l’affliction. Persévérez dans la prière. Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l’hospitalité. » (v. 9-13) UNE MERVEILLEUSE OCCASION

Quelle merveilleuse occasion de comprendre que Dieu veut que nous détournions les yeux des choses qui nous distraient, qui nous éloignent de la compréhension de notre identité et de ce qu’il veut que nous fassions ! C’est là un merveilleux message à donner à nos semblables alors que la COVID-19 nous pose d’énormes défis. Le chômage grimpe en flèche. Les gens sont confrontés à toutes sortes de situations difficiles. Soyons prêts non seulement à les encourager, mais aussi à les aider de façons pratiques. Pendant cette période difficile, partageons ce que nous avons – nos beaux témoignages spirituels et nos biens matériels. Aidons nos semblables comme Jésus l’a fait – physiquement, mentalement, socialement, et spirituellement. Comme cet article ne peut, faut d’espace, passer en revue tous les merveilleux aspects du christianisme pratique décrits dans Romains 12, je vous encourage à lire ou relire ce chapitre à la lumière de la situation actuelle. Tandis que nous attendons avec impatience le retour de Jésus, l’un des plus grands défis auxquels nous, adventistes, sommes confrontés aujourd’hui, ce n’est pas le coronavirus, ou l’annihilation nucléaire, ou la persécution religieuse, ou quelque autre situation horrible. La pire chose à laquelle nous sommes confrontés, c’est l’orgueil et le moi. Dieu nous appelle à nous humilier, à nous honorer mutuellement, à

Alors que nous nous branchons sur lui, Jésus nous donnera la sagesse, le courage et les directives nécessaires pour que notre lumière brille au maximum.

pratiquer l’abnégation – un attribut de Jésus-Christ. « Notre besoin le plus grand et le plus urgent est un réveil de la vraie piété, a écrit Ellen White. Notre première démarche doit être de le rechercher3. » Branchons-nous donc fermement sur Jésus par sa Parole, la prière, et le partage de sa Parole. Et alors que nous aidons les autres, alors que nous faisons passer leurs intérêts en premier, Dieu nous fera vivre une expérience forte et puissante. Nom fictif. Sauf mention contraire, toutes les citations des Écritures sont tirées de la version Louis Segond 1910. 3 Ellen G. White, Instructions pour un service chrétien effectif, p. 52. 1 2

Ted N. C. Wilson est le président de l’Église adventiste du septième jour. Des articles et des commentaires supplémentaires sont disponibles depuis le bureau du président sur Twitter : @pastortedwilson, et sur Facebook : @PastorTedWilson.

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Ce que nous croyons

Le retour de Jésus

Donner un sens à la douleur et aux problèmes C

ela s’est passé il y a 30 ans – mais je m’en souviens comme si c’était hier ! Alors que je travaillais à un projet de rédaction dans mon bureau, nos deux jeunes enfants ont fait irruption dans la pièce. « Jésus est là ! Jésus est là ! Nous avons entendu les trompettes ! » Mais qui étais-je, moi qui n’avais pas entendu les trompettes, pour mettre en doute une foi aussi jubilatoire ? Je me suis précipité dehors avec eux pour regarder le ciel bleu. Hélas, Jésus n’est pas revenu ce jour-là, mais je me souviens encore avec joie de cet enthousiasme contagieux qu’avait suscité la conviction du retour de notre Seigneur1. Et vous ? Comment se porte votre espérance ces jours-ci ? Êtes-vous toujours animé du même enthousiasme que lorsque vous avez cru pour la première fois ? En cette période étrange de la pandémie de COVID-19, je vous propose les trois leçons suivantes tirées de l’enseignement biblique sur le retour de Jésus, leçons porteuses d’espérance en ce temps de crise. DIEU CONTRÔLE TOUJOURS TOUTES CHOSES

Jésus nous a brossé un tableau panoramique des événements mondiaux depuis l’époque de son ministère terrestre jusqu’au jour de son retour en gloire. On trouve cette prophétie dans Marc 13 (voir aussi Mt 24 et Lc 21). Permettez-moi d’attirer votre attention sur deux versets, lesquels constituent la première leçon. Jésus dit : « Lorsque vous entendez parler de guerres et de rumeurs de guerres, ne soyez pas ébranlés. Il faut que ce soit ainsi, mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une nation et un royaume contre un royaume. Il y aura des tremblements de terre en divers endroits. Il y aura des famines [Luc ajoute « des pestes »]. Ce sera le début des douleurs de l’accouchement » (Mc 13.7,8) 2. 18

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Lorsque nous parlons du retour de Jésus, nous redisons souvent ces paroles parce qu’elles sont fortement en parallèle avec ce que notre monde a vécu au cours du siècle dernier. En fait, Jésus parlait de la période qui aboutirait à la destruction de Jérusalem en l’an 70 apr. J.-C. Mais nous pouvons encore tirer des enseignements de cette expérience pour notre situation actuelle. Jésus a dit : « Ne soyez pas ébranlés » (v. 7). Chaque fois que j’ai traversé des difficultés dans ma vie, cela a perturbé mon statu quo. Je me souviens très bien d’une fois, il y a 20 ans, où dans notre famille il y a eu une perte d’emploi, une importante opération chirurgicale, le décès de parents, et un événement climatique dévastateur, tout ça en l’espace de quelques mois seulement. Cette expérience a été tellement éprouvante – on se sentait comme dans un épais brouillard – que je n’avais envie que de journées normales « monotones ».


conflit cosmique entre le bien et le mal, Jésus est là pour le long terme. La grande controverse est un marathon, pas un sprint. Jésus nous assure qu’il voit la fin dès le commencement. Il est notre guide et nous fait traverser des périodes troublées. Il nous donne l’assurance qu’il est maître de notre vie et qu’il nous fera passer à travers. Par conséquent, ne laissons pas les événements nous alarmer, mais levons la tête car notre délivrance approche (Lc 21.28). Première leçon : Dieu contrôle toujours toutes choses. RELEVER QUELQU’UN

Deux choses nous ont permis de traverser ces épreuves : des amis précieux et les promesses de la Bible. Il en va de même pour la crise actuelle. Jésus a dit : « Il faut que ce soit comme ça » (v. 7). Ce n’est pas lui qui suscite les problèmes, c’est le diable. Mais notre Seigneur indique aussi que dans un monde de péché, de mauvaises choses arrivent. Il n’édulcore pas la vérité sur les épreuves que nous allons devoir affronter. On peut toujours penser que ce n’est qu’un bien petit réconfort ; mais en réalité, savoir que Jésus sait comment les choses vont tourner est un rocher solide sous nos pieds quand la tempête fait rage. Le Seigneur voit tous les problèmes et indique que quelque chose de meilleur et de plus élevé est en chemin. Jésus continue : « C’est le début des douleurs de l’accouchement. » (v. 8) Nous aimons à penser que les ennuis vont se terminer rapidement. Parfois, c’est le cas. Mais lorsqu’il s’agit du

La deuxième leçon est l’appel à aider ceux qui nous entourent. Il est tentant de se retirer quand les problèmes surviennent. Mais Jésus nous invite à regarder à l’extérieur. Le Seigneur décrit le moment où, à son retour, il séparera les brebis des chèvres. Ce qui distingue les deux groupes n’est pas leur profession du christianisme, mais leurs actes de miséricorde. Le Seigneur dit : « J’avais faim, et vous m’avez donné à manger. J’avais soif, et vous m’avez donné à boire. J’étais étranger, et vous m’avez accueilli ; nu, et vous m’avez vêtu ; malade, et vous m’avez visité ; en prison, et vous êtes venu à moi » (Mt. 25.35,36). Jésus s’identifie aux nécessiteux. Lorsque nous les aidons, c’est Jésus même que nous aidons. Dans cette crise, soyez à l’affût d’une personne à aider. Vous ne pouvez peutêtre pas faire beaucoup, mais le peu même que vous ferez l’aidera et sera pour vous une vraie bénédiction.

afin que là où je suis, vous y soyez aussi » (Jn 14.3). En grec, « Je reviendrai » est, en fait, un temps présent. Dans ce contexte, il s’agit d’un « présent futuriste ». Un événement futur dont on parle avec une telle certitude est décrit comme s’il se produisait déjà. Nous pouvons le traduire à juste titre en ces termes : « Si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai très certainement pour vous prendre avec moi. » Le retour de Jésus ne dépend pas seulement de l’accomplissement de signes prophétiques, mais bien davantage de celui qui a fait la promesse. Alors, qu’est-ce qui donne un sens à tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés ? Trois grandes leçons : 1) Dieu est toujours aux commandes, faites-lui confiance ; 2) impliquez-vous pour relever vos semblables, et vous en serez béni vous aussi ; 3) rappelez-vous qui a fait la promesse, il revient pour nous. Le retour de Jésus est imminent ! En ce grand jour, nous nous écrierons tous : « Jésus est là ! Jésus est là ! Nous avons entendu les trompettes ! » Il s’avère que la grande sœur jouait un tour à son petit frère en imitant le son d’une trompette. Néanmoins, je chéris la foi joyeuse de ce moment. Mes deux grands enfants m’ont donné la permission de raconter cette histoire. 2 Toutes les traductions sont les miennes. 1

Tom Shepherd, titulaire de deux doctorats, est professeur d’interprétation du Nouveau Testament au Séminaire adventiste de théologie, à l’Université Andrews. Tom et Sherry, sa femme, habitent à Berrien Springs, au Michigan (États-Unis).

S’ACCROCHER À L’ESPOIR

Certaines personnes peuvent se lasser d’attendre Jésus. Ne tombez pas dans ce piège. La réalité du retour de Jésus dépend non seulement de l’accomplissement de signes prophétiques, mais plus encore de celui qui a promis de revenir. Le Seigneur dit : « Si je pars et que je vous prépare une place, je reviendrai et je vous recevrai,

Pour en découvrir davantage sur Ce que nous croyons, consultez le site www.adventist.org/en/beliefs/ AdventistWorld.org Août 2020

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V

oici la déclaration de mission de l’Église adventiste : « Faire des disciples de Jésus-Christ qui vivent en tant que témoins aimants de leur Seigneur, et proclamer à tout peuple l’Évangile éternel – le message des trois anges – en préparation au retour imminent de Jésus ». L’apôtre Paul saisit l’essence même du but de notre mouvement dans le verset suivant : « Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous en tout lieu l’odeur de sa connaissance ! » (2 Co 2.14) Pour faire connaître Dieu, nous nous focalisons sur celui-ci et sur sa bonté. Notre mission se fonde sur la Bible, se centre sur Christ, est guidée par le Saint-Esprit, cible la collectivité – le tout pour la gloire de Dieu. Voici une autre déclaration de mission : « Que chaque étudiant reçoive des instructions claires. Qu’il soit instamment prié de bien considérer que l’objectif principal de sa vie et de ses études est de connaître Dieu et Jésus-Christ. » Cette déclaration appartient à l’Université Harvard, fondée en 1636. Moins de 70 ans après sa fondation, des pasteurs de la Nouvelle-Angleterre aux États-Unis, préoccupés par la dérive de la mission de Harvard, établirent en 1701 une nouvelle institution

chrétienne d’enseignement supérieur : l’Université Yale. En fait, 18 des meilleures universités du monde avaient des racines chrétiennes et une focalisation sur la mission. La dérive de la mission est potentiellement le cours naturel de toute organisation. Cette dérive se produit lentement, éloignant l’organisation de son objectif principal et de son identité. En ce qui nous concerne, il nous faut une attention toute particulière, guidée par le Saint-Esprit, pour nous prémunir contre la dérive de la mission à redécouvrir notre objectif – et rien ne nous unit davantage que la redécouverte de notre objectif. « Atteindre le monde : J’IRAI – Focalisation stratégique 2020-2025 » est un outil qui se focalise sur la mission. Il a été voté par le comité exécutif de la Conférence générale (GC) en octobre 2019 suite à des recherches et à des consultations approfondies avec des représentants de l’Église mondiale et de ses entités régionales1. J’IRAI [I WILL GO] est un excellent outil qui nous aide à nous concentrer sur l’harmonisation des dons et des ressources uniques que Dieu nous a accordés afin de profiter des occasions de « répandre l’odeur » de l’amour de Dieu dans le contexte du message des trois anges. En outre, l’orientation stratégique de J’IRAI nous aidera à faire converger les objectifs et les ressources. L’Église adventiste, par le biais de son organisation ecclésiastique mondiale complexe à plusieurs paliers, a un message opportun pour aujourd’hui – un message qui nous oblige à repenser d’urgence nos pratiques. Nous ne pouvons nous permettre de nous laisser distraire par des questions périphériques et de détourner l’attention en gaspillant notre temps et nos ressources sur des sujets insignifiants. Nous sommes appelés, en tant qu’inten-

On planifie des miracles ! Le plan J’IRAI peut faire toute la différence


dants de la mission de Dieu, à être unis dans nos objectifs et à nous occuper de ce qui compte pour lui. Travailler en silos, verticalement ou horizontalement, ne peut être une option. « Quelque faible et imparfaite qu’elle puisse paraître, [l’Église] est néanmoins l’unique objet sur lequel Dieu jette, d’une manière toute spéciale, un suprême regard », a écrit Ellen White2. « Notre succès dépend de notre unité. Notre efficacité et la puissance de notre influence dépendent de notre coopération sage et entière les uns avec les autres, et avec Dieu3. » FOCALISATION ET ÉLÉMENTS PRINCIPAUX

La focalisation stratégique de J’IRAI se compose de quatre éléments principaux. 1 Elle implique tous les membres d’église dans les efforts pour atteindre le monde en les inspirant et en les équipant de manière à ce qu’ils utilisent les dons spirituels reçus de Dieu dans le témoignage et le service pour Christ. 2 Elle aide l’Église dans son ensemble – membres, pasteurs, unités administratives, institutions et agences – à se concentrer davantage et à se montrer plus efficace dans l’accomplissement des tâches essentielles pour achever le mandat évangélique. 3 Elle reflète des thèmes et des objectifs basés sur des données recueillies dans le cadre de plusieurs études de recherche, et dispose d’indicateurs clés de performance (KPI) intégrés pour suivre et mesurer les progrès des objectifs atteints. 4 Elle présente 10 objectifs divisés en trois grandes catégories : mission, croissance spirituelle, leadership. Elle se focalise particulièrement sur l’Implication totale des membres pour atteindre les populations non atteintes dans les grandes villes et dans la fenêtre 10/40. Elle vise à renforcer la croissance spirituelle et la participation des enfants, des jeunes et des jeunes adultes. LIMITATIONS POTENTIELLES

Dans le contexte de la déclaration de mission, le plan J’IRAI a pour objectif de créer un cadre cohérent, unificateur et intégrateur relatif aux décisions et aux actions en atténuant la dérive de la mission, et en renforçant la convergence à tous les paliers. La réflexion stratégique n’est que la première étape pour aborder le quoi et le pourquoi. J’IRAI sera incomplet si les différentes parties prenantes – membres, pasteurs, unités administratives, institutions et agences – ne développent pas une planification pratique sur le « comment » et le « quand » à chaque palier. Il faut également qu’elles rendent compte de leurs KPI respectifs à la Conférence générale. Autre limitation potentielle de J’IRAI : éviter d’aborder des hypothèses prises pour acquises lors de l’élaboration et de la mise en œuvre des plans opérationnels. Lorsque nous sommes

enfermés dans la prison des précédents, nous courons le risque de perdre notre pertinence et notre efficacité – soit être le sel et la lumière. La COVID-19 est un exemple parfait de la nécessité de faire preuve de résilience et d’adaptation. Voici quelques exemples d’hypothèses prises pour acquises : 1) le culte a lieu le sabbat matin à l’église et dure trois heures ; 2) la prédication est le moyen le plus efficace de faire des disciples ; 3) les pasteurs dirigent tandis que les laïcs bénévoles suivent ; 4) plus on a de programmes, plus on a d’impact ; 5) la mission principale de l’Église est de servir ses membres ; et 6) faire des disciples consiste à publiciser nos croyances de manière plus attrayante plutôt que de les vivre de manière plus convaincante. Voici donc la question : sommes-nous prêts à sacrifier ou à remettre en question certaines de nos pratiques et priorités familières au profit d’un objectif plus vaste ? Une troisième limitation potentielle de J’IRAI peut être résumée dans une déclaration souvent attribuée à George Bernard Shaw : « L’unique et plus grand problème de la communication, c’est l’illusion qu’elle a eu lieu. » La focalisation stratégique de J’IRAI doit être communiquée à tous les paliers, mais surtout au palier de l’église locale. Sinon, nous nous démènerons avec la coopération à différents paliers pour parvenir à une plus grande signification partagée, laquelle conduit à un meilleur choix des méthodes d’application, à une unité d’objectif, et à une conviction plus forte quant à la mission et à l’identité. Dernière limitation potentielle de J’IRAI : l’illusion d’avoir le contrôle de ce que cette orientation stratégique peut et ne peut pas accomplir. Dieu cherche des femmes et des hommes de bonne volonté qui permettent à son pouvoir d’agir sur leurs semblables pour faire passer le monde des ténèbres à la lumière. Le Saint-Esprit ne se manifeste pas par des outils et des méthodes, mais par des femmes et des hommes fiables et bien disposés. Par la prière et l’obéissance, nous pouvons être des catalyseurs qui contribuent à la création d’un avenir en harmonie avec la volonté de Dieu. Pouvez-vous estimer le nombre de combinaisons uniques possibles avec seulement six briques LEGO ? Le nombre total de combinaisons uniques possibles est de 915 103 7654 ! Priez Dieu de nous donner l’inspiration de répondre au Dieu des possibilités illimitées, au Dieu à l’origine de notre mission et de son accomplissement, « Me voici, envoie-moi » ! Pour en découvrir davantage, consultez le site https://iwillgo2020.org/. Ellen G. White, Conquérants pacifiques, p. 13. Idem., Manuscript 177, 10 mai 1899. 4 https://www.mentalfloss.com/article/92127/how-many-combinations-are-possible-using-6-lego-bricks. 1 2 3

Raafat Kamal est le président de la Division transeuropéenne, laquelle est domiciliée à St.Albans, au Royaume-Uni.

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L À la découverte de l’Esprit de prophétie

Sortez du milieu d’elles ! Le moment est-il venu de quitter les villes ?

orsque Dieu créa Adam et Ève, il les plaça dans le jardin d’Éden et les bénit en ces termes : « Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez » (Gn 1.28). « Dieu souhaitait que la terre entière suivît l’exemple du jardin d’Éden »1. Après la chute, la population de la terre augmenta considérablement et les villes commencèrent à prospérer. Sous la direction de Dieu, Josué répartit le territoire de Canaan entre les tribus israélites (Jos 13-21). Jérusalem devint finalement le centre religieux d’Israël et la ville dans laquelle l’Éternel plaça son nom (2 S 7.13 ; 2 R 21.4). Dieu lui-même est « l’architecte et le constructeur » de la nouvelle Jérusalem (He 11.10 ; Ap 21.2,10), laquelle sera « notre lieu de repos »2. Mais qu’en est-il des villes de notre monde de la fin des temps ? Quels rapports devrions-nous entretenir avec elles ? En sondant la Bible et les écrits d’Ellen White, on remarque une tension troublante entre vivre dans les villes et sortir des villes. Réfléchissons brièvement à cette tension. VIVRE DANS LES VILLES

La Bible mentionne bien des fidèles qui vivaient dans des villes. Joseph, par exemple, était premier ministre à la cour de Pharaon. À ce titre, il devait vivre dans la capitale (Gn 41.44 ; 44.4). Daniel et ses compagnons servaient à la cour de Babylone (Dn 2.49 ; 6.1-3). En tant que missionnaire itinérant, Paul allait de ville en ville (Ac 20.18-24). Finalement, il vécut deux années entières à Rome dans une maison qu’il avait louée (voir Ac 28.16,30). Jésus prévint ses disciples que Jérusalem serait détruite, et qu’un jour, ils devraient s’enfuir (Lc 21.20,21). Ils ne quittèrent pas la


ville dans l’intérêt de leur propre spiritualité. Au contraire, ils y restèrent et y prêchèrent l’Évangile de façon si convaincante que même le souverain sacrificateur s’écria : « Et voici, vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement […] ! » (Ac 5.28) C’est lorsqu’une terrible persécution éclata que bon nombre d’entre eux durent quitter la ville. Ils se dispersèrent et prêchèrent l’Évangile de lieu en lieu (Ac 8.1,4). À la lumière des événements des derniers jours, il n’y a aucune excuse aujourd’hui pour que nous soyons moins courageux et intentionnels qu’eux. En 1888, Ellen White a déclaré : « La proclamation de l’Évangile ne se terminera pas avec une puissance inférieure à celle qui a marqué ses débuts. […] Les serviteurs de Dieu, le visage illuminé d’une sainte consécration, iront de lieu en lieu proclamer le message céleste. Des milliers de voix le feront retentir dans toutes les parties du monde3. » La messagère du Seigneur a même lancé un appel aux familles pour qu’elles travaillent dans les villes. En 1892, elle a écrit : « Nombreux sont ceux qui, en Amérique, peuvent se rendre avec leur famille dans d’autres villes et y brandir l’étendard de la vérité4. » En 1908, elle a encouragé les croyants à quitter les villes, tout en reconnaissant que « certains doivent rester dans les villes pour donner le dernier avertissement »5. En 1910, elle a ajouté : « L’heure n’est pas à la colonisation. Il faut accomplir l’œuvre de ville en ville avec rapidité6. » SORTIR DES VILLES

La Bible mentionne également des familles qui sortirent des villes pour s’établir dans des régions plus éloignées. Abraham et sa famille, par exemple, partirent d’Ur, en Chaldée, pour aller au pays de Canaan (Gn 11.31 ; 12.1-4). Lot et ses deux filles quittèrent Sodome et habitèrent dans les montagnes près de Tsoar (Gn Photo : Matt Duncan / Shownen

19.15-17,30). Suite à l’avertissement de Christ (Lc 21.20,21), les chrétiens qui habitaient à Jérusalem quittèrent la ville lorsque le siège par les Romains fut providentiellement interrompu. Ainsi, aucun d’entre eux ne périt7. Au fil des années, Ellen White a encouragé les membres d’église à sortir des villes pour s’établir en zones rurales8. En 1906, elle a déclaré : « À mesure que le temps passe, nos membres devront de plus en plus abandonner les villes. Depuis des années il nous a été montré que nos frères et sœurs, et tout particulièrement ceux qui ont des enfants, devraient se proposer de quitter les villes dès que la possibilité leur en sera offerte9. » En plus de ses bienfaits pour la santé et la spiritualité, un environnement campagnard éloigne les familles de l’influence corrosive des grandes villes. Ellen White explique : « L’ennemi de toute justice a préparé des plaisirs divers pour les jeunes gens de toutes conditions, non seulement dans les villes populeuses, mais partout où se trouvent des êtres humains10. » « Mais dans les grands centres urbains, son pouvoir sur les esprits est plus étendu, et ses filets pour piéger les pieds imprudents, plus nombreux11. » La décision de sortir des villes est une affaire individuelle (et familiale) qu’on ne doit pas imposer aux autres. Il faut l’envisager avec prière, en tenant compte des conditions et des implications générales, en cherchant conseil auprès d’autres personnes, et en suivant fidèlement les directives de la conscience. Le moment viendra où une telle démarche sera impérative. « De même que le siège de Jérusalem fut le signal de la fuite pour les chrétiens de la Judée, de même le décret que la nation américaine s’attribuera le pouvoir de promulguer pour imposer le jour du repos papal sera pour nous un avertissement. Le moment sera venu de quitter les grandes villes

La décision de sortir des villes est une affaire individuelle (et familiale) qu’on ne doit pas imposer aux autres. et de s’apprêter à sortir des petites agglomérations pour gagner des lieux retirés dans les montagnes12. » Un départ bien planifié de la ville vers une zone rurale peut nous rapprocher du plan originel de Dieu pour l’humanité. Mais elle ne doit jamais affaiblir nos efforts missionnaires et nous conduire à une forme de religion égocentrique. Notre mission envers les villes n’est pas encore terminée. Nous ne devons surtout pas devenir des Jonas modernes (voir Jonas 1.1-3) ! En fait, nous devrions être motivés par l’engagement inconditionnel de Paul : « Mais je ne fais pour moimême aucun cas de ma vie [chaînes et tribulations], comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. » (Actes 20.24) Ellen G. White, Éducation, p. 25. Idem., Témoignages pour l’Église, vol. 3, p. 514. Idem., La tragédie des siècles p. 664. 4 Idem., Ellen G. White, Manuscript Releases, Silver Spring, Md., Ellen G. White Estate, 1993, vol. 12, p. 331. 5 Ellen G. White, Ministry to the Cities, Hagerstown, Md. Review and Herald Pub. Assn., 2012, p. 112. 6 Ibid., p. 146. 7 Ellen G. White., La tragédie des siècles p. 30, 31. 8 Voir Ellen G. White, Country Living, Washington, D.C., Review and Herald Pub. Assn., 1946. 9 Idem., Messages choisis, vol. 2, p. 413. 10 Idem., Messages à la jeunesse, p. 406. 11 Idem., Fundamentals of Christian Education, Nashville, Southern Pub. Assn., 1923, p. 423. 12 Idem., Instructions pour un service chrétien effectif, p. 197. 1 2 3

Alberto R. Timm est directeur adjoint du Ellen G. White Estate à Silver Spring, au Maryland (États-Unis). AdventistWorld.org Août 2020

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Après que la COVID-19 ait donné lieu à des ordonnances de confinement à Oslo, Hannah a commencé à donner des cours de cuisine diffusés en direct depuis son domicile.

Foi en action

Hors des sentiers battus

En Norvège, le Centre adventiste Espoir réinvente son ministère au cœur du confinement

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orsque la COVID-19 a frappé la Norvège à la fin février dernier et a bouleversé la vie de ses habitants, Delfred et Hannah Onde ont pensé que tout ce que leur équipe était en train d’accomplir dans la communauté d’Oslo allait s’arrêter net. Il n’a pas fallu longtemps, cependant, pour que le Saint-Esprit les aide à sortir des sentiers battus. UNE PASSION POUR LA MISSION

Originaires des Philippines, Delfred, pasteur, et Hannah, infirmière, ont servi en tant que missionnaires dans diverses régions du monde pendant 15 ans1. En janvier 2019, Delfred, Hannah et Zion Amber, leur jeune fille, s’établissent à Oslo pour servir de coordinateurs de projet au Centre adventiste Espoir dans la capitale norvégienne. En étroite collaboration avec les autres chefs d’équipe, soit David Havstein, Simon Martin et Willy Aronsen, les Onde commencent à introduire des projets et des techniques qui ont fait leurs preuves dans d’autres régions. Avec les idées générées lors des sessions de brainstorming du groupe, l’installation, officiellement appelée Centre adventiste (Adventist SENTER en norvégien) devient bientôt un nom familier dans la région. « La présence du Centre adventiste et de ses projets s’est rapidement fait sentir à Oslo, et sa réputation s’est vite étendue », explique Delfred. Après avoir déterminé les besoins les plus pressants de la collectivité, le centre commence à offrir un cours de norvégien gratuit chaque semaine, dirigé par David Havstein, pasteur de l’église adventiste de Betel, et par Nanna-Lise, sa femme. Bientôt, entre 30 et 40 résidents de la communauté, issus de cultures, de confessions et d’antécédents religieux différents, suivent régulièrement ce cours.

l’on servirait des boissons saines non alcoolisées. Bethany Martin et Daniel Riley – deux jeunes adultes de l’église locale – prennent la tête de ce projet, lequel connaît un gros succès auprès de la jeunesse locale et prend rapidement de l’ampleur. Le centre propose également d’autres programmes, notamment Kirkemorro (une journée consacrée aux enfants), Leksehjelp (de l’aide aux devoirs) et Samtalekafe (un café-conversation). UN VIRUS QUI CHAMBOULE TOUT

Mais ensuite, le coronavirus a tout chamboulé. « Le confinement, ça a été un coup vraiment dur », dit Delfred. Alors que les membres de l’équipe commencent à s’adapter à la « nouvelle normalité », ils se rencontrent en ligne et font un brainstorming. Ils souhaitent ardemment poursuivre au moins certains des projets et suggèrent de continuer les cours de cuisine par diffusion en direct de Facebook. « Nous avons conçu un poster en ligne et d’autres pubs, explique Hannah. Ensuite, nous avons informé par textos tous nos contacts du Centre Espoir que nous donnions des cours de cuisine. » L’équipe appréhende les cours en ligne. Est-ce que ça va marcher ? se demandent-ils. La réponse est « Oui ! » « Le nombre total de spectateurs était de huit à dix fois plus élevé que le nombre de participants réguliers qui venaient aux cours avant le confinement », dit Delfred. Le groupe retransmet maintenant en direct les services de culte du sabbat et les réunions de prière, ainsi que des études bibliques hebdomadaires en ligne. QUAND ON VEUT, ON PEUT

D’UN PROJET À L’AUTRE

Delfred et Hannah lancent ensuite un cours de cuisine internationale. Des membres de l’église et des résidents de la communauté y participent, dont certains étudiants du cours de langues. « À chaque cours nous avions de nouvelles personnes, parce que les participants en parlaient à leurs amis et aux membres de leur famille », explique Hannah. L’équipe créative imagine alors un bar « mocktail », où 24

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« À cause de la crise, nous avons trouvé et essayé de nouvelles méthodes pour le ministère », dit Delfred. « Nous ne pouvons pas le faire seuls, ajoute-t-il, mais nous pouvons tout par celui qui nous fortifie (voir Ph. 4.13). » Pour en découvrir davantage sur l’œuvre missionnaire de Delfred et d’Hannah, consultez le site www. adventistreview.org/church-news/ story6319-international-church-plant-spurs-growth-in-estonia. 1

Sandra Blackmer est rédactrice adjointe de Adventist World.

Photo : Delfred Onde


À lire

28 façons d’épeler votre foi 28 Ways to Spell Your Faith, de Gerald A. Klingbeil, éditeur, Silver Spring, Md., Adventist Review Ministries et Review and Herald Publishing Association, 2020, 160 pages, 15.99 dollars US. Recension d’Audrey Andersson, secrétaire exécutive de la Division transeuropéenne

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i vous deviez jouer à un jeu d’association de mots avec à peu près n’importe quel groupe de personnes, il serait peu probable que le mot « joie » soit suggéré en rapport avec la théologie. Demandez à n’importe quel enfant d’épeler le mot « foi », et il vous dira que c’est un mot de trois lettres. Ces deux réalités sont bouleversées dans un nouveau livre édité par Gerald Klingbeil : 28 Ways to Spell your Faith [28 façons d’épeler votre foi]. Dans l’intro, Gerald Klingbeil explique que la joie est un adjectif sous-utilisé en théologie, et que chacune des 28 croyances fondamentales de l’Église adventiste n’est qu’une autre façon d’épeler la foi. Selon mon expérience, les gens parlent des 28 croyances fondamentales, mais en allant un peu plus loin, on se rend compte qu’ils n’en comprennent pas clairement l’objectif. La « théologie de la vue d’ensemble » de Lothar Wilhelm – laquelle réfléchit sur le préambule des croyances fondamentales – combinée à la « postface » de Norman Gulley procure à la fois une compréhension globale, les semences de l’anticipation, et l’enthousiasme de creuser davantage. Comme le note Norman Gulley, les croyances fondamentales « ne sont pas considérées comme un credo ; elles forment plutôt une déclaration succincte de la façon dont les adventistes comprennent la vérité » (p. 149). Elles sont un outil qui nous aide à partager avec des amis les vérités bibliques pertinentes pour aujourd’hui. Il peut être avantageux de lire l’introduction, l’avant-propos, et le dernier chapitre de ce livre avant de revenir sur la lecture de la première croyance fondamentale. Étant donné que chacun des chapitres a été rédigé en tant qu’article indépendant par des personnes représentant un large éventail d’âges, de situations géographiques et d’expériences, l’ensemble homogène qui en est résulté est tout à l’honneur de l’éditeur. La variété de style et d’approche forme l’équivalent écrit d’un patchwork complexe, dans lequel le contraste apporte profondeur, beauté, et une meilleure compréhension. Les croyances fondamentales s’imbriquent les unes dans les autres. Chacune d’elle est bâtie sur les autres et accroît la foi et la compréhension. Comme le souligne Norman Gulley, il est préférable de les étudier dans leur ordre chronologique topique : Dieu, la création, le Christ, le salut, l’Église, les choses finales. Cependant, il est également possible de lire des chapitres d’un intérêt particulier sans ressentir un manque de contexte.

La plupart des chapitres conduisent le lecteur d’une expérience personnelle ou d’un incident quotidien au cœur biblique du sujet. Pour aider à approfondir l’étude, la croyance fondamentale complète est incluse dans chaque chapitre afin que les lecteurs puissent apprécier l’aspect spécifique mis en évidence par l’auteur. Il convient de noter que ce livre n’est pas un guide d’étude approfondie des principes fondamentaux. Cependant, il est utile pour les adventistes qui souhaitent une approche nouvelle de vérités familières ou une vue d’ensemble de quelque chose de difficile à comprendre. Le chapitre sur la Trinité en est un bon exemple. Il est idéal à partager avec quelqu’un qui, tout en ayant une formation biblique, n’est pas familier avec les croyances adventistes. Le fondement biblique de choses que d’autres chrétiens peuvent trouver difficiles, comme par exemple le sanctuaire céleste, le don de prophétie et l’état des morts, est clairement expliqué. Ce livre est-il à la hauteur des attentes ? Est-il créateur de joie ? Absolument ! Il suscite la joie, incite à une étude plus approfondie, et enseigne aux lecteurs que la foi peut être épelée de 28 façons différentes. Pour commander ce livre, composez le (800) 765-6955 aux États-Unis, ou consultez le site https://bit.ly/2CXH7en.

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La Bible répond

Combien de temps ? Q

Le retour de Jésus a-t-il été retardé ?

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La question du prétendu retard du retour de Jésus est compliquée. Comme une discussion approfondie prendrait du temps, je vous propose simplement des éléments à prendre en considération. 1. UN RETARD ?

Nombreux sont ceux qui présument que, pour une raison quelconque, Jésus a retardé son retour en gloire. En général, on tend à attribuer ce retard à la condition spirituelle de l’Église : si nous sommes encore ici, c’est en raison de notre échec spirituel. D’où l’impression que si nous changeons cette situation, le Seigneur reviendra. Et si Christ n’avait pas retardé son retour ? Avonsnous des preuves bibliques montrant que Dieu a reporté la seconde venue ? Il semble que non. Par contre, nous pouvons affirmer avec certitude qu’entre sa première et sa seconde venue, Christ accomplit son œuvre de souverain sacrificateur dans le ciel, et que l’Église, elle, accomplit sa mission sur la terre. 2. LA MISSION DE L’ÉGLISE

Christ a clairement dit à ses disciples que le temps entre ses deux apparitions devait être rempli par la mission de l’Église (Ac 1.8 ; Mt 24.45,46). C’est précisément alors qu’ils tentaient de découvrir le moment où Christ établirait son royaume que celui-ci leur a plutôt parlé de la mission de l’Église, interdisant ainsi toute spéculation sur le sujet (Ac 1.6,7). Il savait que les débats sur le moment de sa venue détourneraient ses enfants de leur mission, les diviseraient et susciteraient des conflits parmi eux. Selon Jésus, ceux qui disent « Mon maître tarde à venir » sont ceux qui créent des controverses et nuisent aux autres (Mt 24.48,49). Il a donc mis l’accent sur la mission, et non sur la spéculation et la fixation d’une date en ce qui concerne son retour. 26

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3. LE SACERDOCE DU CHRIST

Après son ascension, Jésus s’est assis à la droite du Père et a commencé son œuvre sacerdotale (He 4.14 ; 8.1 ; Ac 2.32,33). Il est là, intercédant pour nous et mettant les bénéfices expiatoires de sa mort substitutive à la disposition des pécheurs repentants (He 7.25 ; 9.24 ; Rm 8.34). Au début de son œuvre sacerdotale, Christ a d’abord demandé au Père d’envoyer à ses disciples le Saint-Esprit promis, ce qui leur permettrait d’accomplir leur mission. Le Père a honoré la demande du Fils (Ac 1.8 ; 2.33). Christ restera à la droite du Père jusqu’au temps de la restauration de toutes choses (Ac 3.21 ; 2.34,35) – la consommation de son œuvre salvatrice (Ep 1.10). Pour l’instant, il est inaccessible à l’œil humain naturel ; mais dès qu’il aura terminé son œuvre dans le temple céleste, il « apparaîtra [horao, passif, “pour être vu”] […] une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut » (He 9.28). Dans l’attente du retour de Jésus, l’Église accomplit sa mission. 4. LE SECRET DU MOMENT

Le retour de Jésus fait partie du plan du salut de Dieu formulé de toute éternité, et comprend le moment de la première venue de Christ. Dieu a déterminé que vers la fin des 70 semaines, le Messie viendrait, que les gens soient prêts ou non (Dn 9.24-27). Dieu a toujours été responsable des temps et des saisons (Dn 2.21 ; Ac 1.7). À un moment donné, Christ déclarera que le destin de tous les êtres humains a été déterminé. Alors il reviendra pour mettre fin à la mission et à l’attente de son Église (Ap 22.11), ainsi qu’au conflit cosmique.

Ángel Manuel Rodríguez, maintenant à la retraite, a servi l’Église en tant que pasteur, professeur, et théologien.


Santé & bien-être

Vivre le message adventiste de la santé Cela fait-il vraiment une différence ? Avec la COVID-19, de nombreuses régions du monde ont décrété une fermeture de leurs frontières et un confinement sur leur territoire. Ces décrets ont entraîné tant de perturbations ! N’est-ce pas là un prix énorme à payer pour une maladie qui peut être imputable à la consommation d’aliments impurs, et qui, selon beaucoup, n’est pas pire que la grippe ? Nos hôpitaux aidentils ? Un mode de vie sain fait-il vraiment une différence ?

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ous soulevez des questions que bien des gens se posent. Il y a eu, en effet, énormément de perturbations – taux de chômage élevé, pénuries alimentaires, hôpitaux et morgues débordés, stress accru. La résilience a été testée presque jusqu’à la limite – le domicile des gens devenant leur lieu de travail, leur école et leur seul espace de vie. Beaucoup n’ont pas d’eau potable à la maison, sans parler des appareils et des installations leur permettant de se connecter à Internet. Les luttes ont été colossales et continuent de l’être. Certains portent un jugement malheureux et inapproprié selon lequel la COVID-19 résulte de pratiques alimentaires malsaines. La triste réalité est qu’à l’échelle mondiale, il existe une ignorance généralisée concernant les meilleures pratiques en matière d’alimentation et de sécurité alimentaire ; la pandémie de maladies non transmissibles (MNT) le prouve. Quoi qu’il en soit, ce nouveau coronavirus SRAS-CoV-2 qui, à partir du règne animal, a infecté les êtres humains, est beaucoup plus infectieux que les virus de la grippe, et actuellement environ cinq fois plus mortel*. Ainsi, le SRAS-CoV-2 est une menace réelle et dangereuse. Même aujourd’hui, nous pouvons répandre l’espoir, partager nos ressources, et servir selon nos possibilités, tout en observant soigneusement les précautions de distanciation physique, en nous lavant les mains, et en utilisant judicieusement les masques faciaux pour protéger les autres. Dans ce monde brisé, nous pouvons étendre le ministère de guérison de Jésus. C’est ce qu’ont fait tous les établissements de santé adventistes. Des professionnels

de la santé du monde entier, y compris nos ouvriers de santé adventistes, continuent leur service héroïque – certains ont même perdu la vie à cause de la COVID-19. On en fait beaucoup, on sert beaucoup de gens, on sacrifie beaucoup. Continuons à prier pour les professionnels de la santé. Nous avons été bénis par le don puissant et plein de grâce du message adventiste de la santé. Cependant, même si la santé et le bien-être sont dans l’ADN de nos enseignements en tant qu’adventistes, des sondages auprès de nos membres à l’échelle mondiale confirment malheureusement que beaucoup d’entre eux n’adoptent pas et ne mettent pas en pratique ce que nous savons être vrai. Si nous suivons les principes de la santé globale, notre système immunitaire fonctionnera de façon optimale, et nous serons peut-être mieux à même de faire face à ce nouveau virus. Rien n’est garanti, mais c’est le bon moment pour revoir le message de la santé, pour le vivre et le partager. La Bible nous révèle un Père aimant, riche en miséricorde et en grâce ; les écrits d’Ellen White mettent en lumière cette image, nous exhortant à imiter Jésus – à nous mêler avec assurance à nos semblables, à sympathiser avec eux, à répondre à leurs besoins, et enfin, à les inviter à le suivre. En cette période difficile de l’histoire de la terre, unissons-nous alors que nous prions pour ceux qui souffrent de cette maladie et de bien d’autres maux, et alors que nous les servons. Soyons les mains de Dieu, et reflétons son cœur à tous dans le service et l’amour ! Maranatha ! * Jeremy Samuel Faust et Carlos del Rio, « Assessment of Deaths From COVID-19 and From Seasonal Influenza », publié en ligne le 14 mai 2020, https://jamanetwork.com/journals/jamainternalmedicine/fullarticle/2766121.

Peter N. Landless est cardiologue spécialisé en cardiologie nucléaire, et directeur du Ministère de la santé de la Conférence générale. Zeno L. Charles-Marcel, M.D., est directeur adjoint du Ministère de la santé de la Conférence générale.

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Un partenariat incroyable avec Dieu

N « Je vais vous raconter… » DICK DUERKSEN

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ous étions mariés depuis deux ans. Sur ces deux ans, nous avons vécu séparés pendant un an, frustrés l’un de l’autre et de la vie. Comme nous ne voulions pas divorcer, nous avons demandé à Dieu de nous proposer d’autres options. Sa solution : changer radicalement de carrière. Déterminés à suivre son conseil, nous sommes devenus photographes pigistes de la vie sauvage. C’était en 1975. » *** Tom et Pat Leeson sont bien connus des bureaux de rédaction et des départements artistiques du monde entier. Ils travaillent en équipe pour photographier la flore et la faune dans leurs cadres naturels. Ils ne sont probablement pas les meilleurs pour les clichés immenses et parfaits dignes d’un trophée ; mais si vous voulez un lynx attrapant un lièvre d’Amérique, une loutre nourrissant ses petits, ou une maman ourse apprenant à ses petits où trouver des baies, alors contactez les Leeson. Ils ont votre photo. « Nous avons décidé qu’il nous faudrait l’aide de Dieu. Nous nous sommes donc engagés à faire de lui un partenaire à part entière dans notre entreprise. Dans les premières années, la plupart de nos prières tournaient désespérément autour de nos besoins, de nos blessures, de l’insuffisance de nos revenus, de nos peurs, de nos échecs. Lentement, ces prières sont devenues la voix de nos espoirs et de nos rêves. » Issu d’une famille de chasseurs et de pêcheurs, Tom comprend les animaux.

Mais au début, Tom et Pat n’en savaient que fort peu sur la photographie. Leur éducation a commencé dans une cabane dépourvue d’isolation à 2 400 mètres d’altitude à Cooke City, dans les montagnes Rocheuses du Montana, aux États-Unis. Ils louaient cette cabane à raison de 25 dollars par mois, et le parc national de Yellowstone ne se trouvait qu’à 20 minutes de là. « Nous circulions dans le parc presque tous les jours pour y exercer nos talents de photographes sur des élans, des orignaux, des cerfs, des coyotes, bref, sur tout ce qui croisait notre chemin. Au cours du premier hiver, les températures sont descendues à -40 degrés Celsius, et notre cabine a été ensevelie sous trois mètres de neige. Nous étions seuls, sans personne vers qui nous tourner, sauf Dieu. C’est là qu’il nous a donné des possibilités illimitées d’apprendre le travail d’équipe. » Dieu leur a jeté quelques offres d’emploi « en bonus » qu’ils ont réussi malgré leur manque d’expérience. Le journal de Cooke City les payait 5 dollars US par photo. L’équipe olympique américaine de ski nordique est venue s’entraîner dans la région, et les photos des Leeson ont été publiées dans des journaux dans tout le pays. « Au cours de nos dix premières années, nous avons beaucoup appris sur ce que Dieu ne ferait pas en réponse à nos prières. » « Il ne changeait pas les conditions météorologiques, même quand on l’en suppliait. Lors d’un premier voyage dans Photos : Tom et Pat Leeson


les Rocheuses canadiennes, nous avions la photo parfaite, sauf qu’elle était gâchée par un ciel gris et nuageux. Nous avons prié Dieu de nous donner un ciel bleu et des nuages blancs cotonneux. En vain. Ce n’est que le sabbat matin que nous avons obtenu un ciel bleu superbe… Comme nous avions convenu avec Dieu de ne pas photographier le jour du sabbat, nous avons essayé de profiter de son jour sacré avec lui, tout en rouspétant à voix basse. » *** Les photographes vivent par la lumière. Vous pouvez donc imaginer, derrière les appareils photo, les prières de Tom et de Pat – prières implorant Dieu de « doubler l’arc-en-ciel » ou de « faire sortir l’élan de l’ombre et lui faire lever la tête ». Il serait bon, et utile, que Dieu réponde ainsi aux urgences et aux espoirs des photographes. Mais les Leeson ont appris qu’en général, le Seigneur ne déplace pas les nuages ou la bête pour obtenir l’image « parfaite ». « Nous avons appris que Dieu peut bénir nos photos de classe B même si nous n’avons pas eu la photo de classe A que nous désirions. Elles se vendent quand même bien, et c’est peut-être l’une de ses façons de répondre à nos prières. » Voici une leçon que Tom et Pat ont apprise et réapprise au fil des ans : la photographie de la vie sauvage n’est pas une voie facile vers la richesse personnelle. Ils ont conduit de vieilles camionnettes et des camping-cars, mais n’ont jamais eu de panne grave dans un endroit reculé. Ils ont loué de vieilles cabanes pleines de courants d’air, habité pendant des semaines dans des tentes loin de toute ville ou de tout village, vivant d’habitude à la dure alors qu’ils cherchaient à prendre des photos que la revue National Geographic voudrait bien leur acheter. «Nous avons souvent souhaité que Dieu nous montre sur un panneau d’affichage clignotant ce qu’il fallait décider. Nous aurions aimé qu’il nous crie : « Allez en Alaska et photographiez des ours », mais il ne l’a pas fait. Il nous a plutôt permis de dresser une liste des pour et des contre, et de prendre les meilleures décisions possibles en utilisant les meilleures informations disponibles. En rétrospective, nous voyons

que Dieu nous a toujours guidés. » Trop pauvres au départ pour se rendre en Afrique ou en Inde pour photographier les animaux sauvages, les Leeson ont passé leurs premières années dans l’État de Washington, à la lisière du parc national Olympique. En habitant là toute l’année, ils sont arrivés à se monter un portfolio de photos d’archives hautement commercialisables, montrant les cycles de vie des chèvres de montagne, des cerfs de Virginie, des tétras, des marmottes, des picas, et de tas d’oiseaux et de mammifères. Leurs livres de photos primés sur les aigles, les loutres de mer et d’autres animaux montrent pourquoi ils sont respectés pour ce style de travail approfondi. « Nombre de nos prières étaient égocentriques et se concentraient sur l’urgence immédiate. Dieu nous a écoutés, mais a toujours répondu de façon à nous pousser vers ses objectifs à long terme. Il a travaillé dur pour que nous restions concentrés sur l’essentiel. Nous nous sommes souvent souvenus de nos premières prières à Cooke City et avons compris qu’il avait utilisé cette entreprise pour nous faire croître en lui. Il nous a enseigné la discipline, le pardon, la grâce, et nous a donné la certitude que nous pouvons toujours lui faire confiance. Il s’est servi de notre entreprise pour atteindre notre cœur. » Tom et Pat sont toujours en safari photo avec Dieu. Certaines semaines, ils prennent des photos pour le National Geographic. D’autres fois, leurs appareils photo servent à un projet de livre pour le National Wildlife Refuges. Ils sont souvent assis dans des rideaux photo sur la rive d’une rivière, attendant qu’un aigle à tête blanche sorte un saumon de l’eau frémissante. «Nous avons eu nos 15 minutes de gloire et avons fait l’expérience de Dieu marchant avec nous. Cependant, le vrai miracle, c’est que notre couple a survécu. Nous apprenons encore à nous soumettre aux directives de Dieu dans cet incroyable partenariat avec lui. »

Éditeur Adventist World est une revue internationale de l’Église adventiste du septième jour. La Division Asie-Pacifique Nord de la Conférence générale des adventistes du septième jour en est l’éditeur. Éditeur exécutif/Directeur de Adventist Review Ministries Bill Knott Directeur international de la publication Hong, Myung Kwan Comité de coordination de Adventist World Si Young Kim, président ; Yukata Inada ; Joel Tompkins ; Hong, Myung Kwan ; Han, Suk Hee ; Lyu, Dong Jin Rédacteurs en chef adjoints/Directeurs, Adventist Review Ministries Lael Caesar, Gerald Klingbeil, Greg Scott Rédacteurs basés à Silver Spring, au Maryland (États-Unis) Sandra Blackmer, Stephen Chavez, Wilona Karimabadi Rédacteurs basés à Séoul, en Corée Hong, Myung Kwan ; Park, Jae Man ; Kim, Hyo-Jun Gestionnaire de la plateformes numérique Gabriel Begle Gestionnaire des opérations Merle Poirier Coordinatrice de l’évaluation éditoriale Marvene Thorpe-Baptiste Rédacteurs extraordinaires/Conseillers Mark A. Finley, John M. Fowler, E. Edward Zinke Directrice financière Kimberly Brown Coordinatrice de la distribution Sharon Tennyson Conseil d’administration Si Young Kim, président ; Bill Knott, secrétaire ; Hong, Myung Kwan; Karnik Doukmetzian ; Han, Suk Hee ; Yutaka Inada ; Gerald A. Klingbeil ; Joel Tompkins ; Ray Wahlen ; membres d’office : Juan Prestol-Puesán ; G. T. Ng ; Ted N. C. Wilson Direction artistique et design Types & Symbols Aux auteurs : Nous acceptons les manuscrits non sollicités. Adressez toute correspondance rédactionnelle au 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring MD 20904-6600, U.S.A. Numéro de fax de la rédaction : (301) 680-6638 Courriel : worldeditor@gc.adventist.org Site Web : www.adventistworld.org Sauf mention contraire, toutes les citations des Écritures sont tirées de la version Louis Segond 1910 (LSG). Avec Num. Strongs pour Grec et Hébreu. Texte libre de droits sauf pour les Strong. © Timnathserah Inc., - Canada Sauf mention contraire, toutes les photos importantes portent le © Getty Images 2018. Adventist World paraît chaque mois et est imprimé simultanément dans les pays suivants : Corée, Brésil, Indonésie, Australie, Allemagne, Autriche, Argentine, Mexique, Afrique du Sud, États-Unis d’Amérique Vol. 16, n° 8

Dick Duerksen, pasteur et conteur, habite à Portland, en Oregon, aux États-Unis.

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Foi en herbe

Pages amusantes pour les plus jeunes

Un culte à la carte Les enfants peuvent diriger le culte familial Sais-tu que tu peux diriger le culte familial de façon puissante et efficace ? Apprendre à jouer un rôle de dirigeant dans la vie spirituelle est vraiment important ! Qui sait ? Peut-être qu’un jour ça te donnera envie de devenir pasteur, ou de créer ton propre ministère pour être une lumière dans le monde. Dieu a de grands plans pour toi, et une façon de t’aider à t’y préparer, c’est d’apprendre à diriger le culte familial. Si ça te semble un peu affolant, ne t’inquiète pas ! Nous avons créé une formule toute simple pour t’aider à trouver des moyens nouveaux et créatifs de diriger le culte familial. Voici comment ça marche. Ton « programme » de culte comporte quatre catégories. Dans chaque catégorie, il y a des exemples de suggestions. Il te suffit de choisir une suggestion de chaque catégorie pour monter ton programme. Crée ta façon de suivre cette formule et ajoutes-y tes propres idées. Voici un exemple de la façon de procéder.

Cantiques

Prière

Histoire

Activités

• « Jésus m’aime »

• Maman

• Tirée d’un livre

• Papa

• Tirées de Foi en herbe

• « Qui dit au soleil »

• Frère ou sœur

• Tirée de ta tête

• « Chante Alleluia au Seigneur »

• Visiteur

• Tirée de ton livre de l’École du sabbat • Trouvée sur Internet

• Tirées de ton livre de l’École du sabbat • Activités que tu as faites à ton École du sabbat

N’hésite pas à monter ton programme à partir de ce modèle et à y ajouter tes propres idées. J’espère que tu auras du plaisir à rendre le culte familial agréable pour tous !

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Illustration : Xuan Le


WILONA KARIMABADI

Perle biblique « Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez courageux, soyez forts. » (1 Corinthiens 16.13, BFC)

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Réveil & RÉFORME

Lisez des écrits inspirés. Apprenez à prier avec puissance. Équipez-vous pour le témoignage. Trouvez des ressources pratiques pour votre vie spirituelle.

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