Adventist World French - April 2022

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04/2022 « Ôtez vos souliers ! » Page 18 Jésus – Le Dieu de proximité Page 22 Trouver ma place Page 26

Des ressources pour tous


10 Les liens de famille : conçus pour nous souder

Gerald A. Klingbeil

12 Faites connaissance avec la famille ! Adventist Review Ministries

Couverture : Desirae Bach

18 Perspective mondiale « Ôtez vos souliers ! » Gary Blanchard 20 Foi en action Une armée mondiale de jeunes Milena Mendes 22 Ce que nous croyons Jésus – Le Dieu de proximité Sarah Gane Burton 24 À la découverte de l’Esprit de prophétie Mon parcours de foi Darryl Thompson 26 Place aux jeunes Trouver ma place Lynette Allcock

27 Santé & bien-être L’alcool – bon pour le cœur ? 28 « Je vais vous raconter… » Quand Maman prie 30 Foi en herbe – Le coin des enfants Une bonne habitude à prendre Shawna Campbell Nous croyons en la puissance de la prière ! À Adventist World, nous nous réunissons tous les mercredis matin pour le culte hebdomadaire, au cours duquel nous prions pour les requêtes de prière qui nous ont été envoyées. Faites-nous parvenir les vôtres à prayer@adventistworld.org, et priez pour nous tandis qu’ensemble, nous travaillons à l’avancement du royaume de Dieu.

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Avril 2022 AdventistWorld.org

Mus par l’Esprit BILL KNOTT

Dites-moi, qu’est-ce qui importe le plus ? Gagner une personne à la foi en Jésus, ou garder cette personne dans la foi de Jésus ? Comme beaucoup d’autres questions controversées qui nous sont posées aujourd’hui, cette question constitue un faux choix. Il est clair que l’on ne peut rester avec Jésus sans être d’abord venu à lui. Et que l’on ne peut être considéré comme étant disciple de Jésus si, après être venu à lui, on ne marche pas avec lui. Comme le Seigneur l’a dit avec chagrin, « Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu. » (Lc 9.62) La question gonfle aussi à tort l’importance de l’activité humaine dans la construction d’une relation durable avec Jésus. Dans nos jours les meilleurs, nos efforts d’évangélisation ne touchent que ceux que l’Esprit a préparés depuis longtemps. Nous comptons le moment où ils entrent dans l’eau, alors que le ciel, lui, considère le processus long et tranquille au cours duquel ils ont écouté les incitations du Saint-Esprit. Leur appartenance à l’Église du reste de Dieu est sans aucun doute soutenue par la prédication de la Parole, par des soins pastoraux forts et cohérents, et par leur participation à des petits groupes de croyants engagés. Mais ils ne resteront dans cette communauté fraternelle que s’ils forgent une relation vitale et quotidienne avec Jésus – une relation dans laquelle ils entendent la voix de l’Esprit et se conforment de plus en plus à ses ordres. Le fait de sauver et de garder un croyant est l’œuvre de Dieu – une œuvre imprégnée de la grâce. Les médias de l’Église adventiste sont bien rodés pour rapporter les merveilleux résultats des prédications et des témoignages remplis de l’Esprit. Cette revue, comme beaucoup d’autres, rapporte régulièrement les jours de joie où 30 000 personnes – 10 fois le nombre de ceux qui sont venus à la foi en Jésus le jour de la Pentecôte – sont baptisées en un seul jour, ou à la fin d’une campagne d’évangélisation publique. Mais elle rapporte aussi, en toute honnêteté, les statistiques alarmantes qui apparaissent de plus en plus dans les données recueillies par l’Église mondiale : « Pendant ce demi-siècle et plus, la perte de notre effectif a atteint le taux de 41 pour cent. Ce pourcentage ne comprend pas les décès. Il s’agit des membres vivants qui quittent notre famille ecclésiale*. » Ceux qui viennent à la foi en Jésus sont appelés à quitter un système religieux que les Écritures appellent « Babylone », et à devenir citoyens de la nouvelle Jérusalem à venir. Entre ces deux villes, ils sont exhortés à trouver la communion fraternelle dans une Église – une ekklesia, « ceux qui sont appelés » – où ils sont aimés, mis au défi, nourris, et où ils se développent jusqu’à devenir eux-mêmes des faiseurs de disciples. L’Église de Jésus est toujours une réalité qui gagne des âmes et qui les garde – un lieu unique et intégré de témoignage et de solidarité qui engendre continuellement de nouveaux témoignages et une nouvelle communion fraternelle. Cette édition unique de Adventist World est conçue pour vous rendre plus conscient des nombreuses ressources qui vous aident non seulement à construire une relation vitale avec Jésus, mais aussi à partager la bonne nouvelle avec ceux qui ne connaissent pas encore le Sauveur. Que ce soit dans sa forme imprimée, sur le Web, par le biais de vidéos, de balados, et même en réalité virtuelle (RV), ce ministère renforce le corps du Christ, le prépare à un témoignage plus efficace, et l’oriente vers le jour où Jésus viendra chercher tous ceux qui l’aiment pour qu’ils vivent éternellement avec lui. David J. B. Trim, Bureau des archives, des statistiques, et de la recherche, Conférence générale des adventistes du septième jour, publié dans « Why Do They Walk Away? The Heart-Cry of Adventist Parents », https://adventistreview.org/commentary/why-dothey-walk-away-the-heart-cry-of-adventist-parents. *


Sur le vif

Joy Fehr, présidente de l’Université La Sierra, à Riverside, en Californie, aux États-Unis, prononce un discours lors de la cérémonie d’inauguration d’une nouvelle sculpture représentant la parabole de la brebis perdue. Cette cérémonie, laquelle s’est tenue le 15 février sur le campus de l’université, a marqué le début des célébrations du centenaire de l’établissement. Photo : Natan Vigna

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En bref

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N=955

Le nombre d’épisodes d’une émission pour enfants produite en Australie, grâce à laquelle l’histoire de Jésus est entrée dans les foyers de milliers de familles du monde entier. L’émission The King’s Kids a célébré cette étape importante avec une première spéciale du 100e épisode, laquelle s’est déroulée le vendredi 18 février, en soirée. Cette émission a été lancée en 2020 pour aider et servir les familles pendant le premier confinement prolongé en raison de la COVID-19. Depuis lors, elle est devenue un succès international ! The King’s Kids, maintenant diffusée dans plus de 70 pays dans le monde entier, offre un contenu télévisé chrétien de qualité pour les enfants.

« Je suis tellement heureux d’avoir été baptisé ici, à l’école ! Je suis le premier de nombreux autres. Dieu continue de travailler sur le cœur de plusieurs de mes collègues de travail. Ils finiront par répondre, eux aussi ! Ce projet de construction a changé ma vie, car c’est là que j’ai accepté Jésus dans mon cœur. »

— Juclei Araújo, travailleur de la construction, à propos de sa décision de donner sa vie à Christ, décision qu’il a prise sur le site où il travaille : l’École adventiste d’Alagoinhas, au Brésil. Le site de construction de l’école a poussé Araújo et ses collègues à étudier la Bible.

Source : Données partagées par ASTR, tirées du Rapport d’évaluation de l’efficacité missionnaire de Adventist Review, par Petr Činčala et l’équipe de l’Institut pastoral de l’Église, 2018.

La question suivante a été posée aux lecteurs : « De quelle manière la revue Adventist Review vous a-t-elle influencé ?

37 % 15 %

Les articles d’AR m’ont aidé à améliorer ma relation avec les autres.

J’utilise des idées de KidsView.

46 %

57 % L’information sur les questions de santé a influencé mon mode de vie.

31 %

AR m’incite à sauver les âmes perdues.

18 %

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Avril 2022 AdventistWorld.org

AR élargit ma compréhension des doctrines adventistes.

62 %

J’utilise le matériel d’AR dans mon ministère.

Les témoignages d’autres adventistes ont touché ma vie.

https://bit.ly/3Mf1h2A


En bref

« Lorsque nous avons suspendu les cours en présentiel, nous pensions que ce serait pour deux ou trois semaines, un mois… Dire que ça fait presque deux ans ! Nous n’avions pas imaginé que [nous] nous habituerions à la réalité virtuelle au point d’oublier comment c’est d’être ici en présentiel… Nous devons recommencer à faire l’expérience des merveilleux avantages d’être comme ça, ensemble, en nous connectant parmi les camarades de classe, les profs, et les étudiants, dans un environnement sain, et avec une grande espérance. » — Raquel Korniejczuk, vice-présidente académique de l’Université de Montemorelos, lors de la célébration de réouverture officielle. Des centaines d’étudiants de 44 pays étaient présents. Un grand nombre d’entre eux avaient déjà commencé leurs premières années d’université en 2020, en virtuel.

Session de la Conférence générale de 2022 Avis est donné par la présente que la 61e session de la Conférence générale des adventistes du septième jour, laquelle avait été reportée, se tiendra du 6 au 11 juin 2022, à l’America’s Center de St. Louis, au Missouri (États-Unis). La première réunion commencera le 6 juin 2022, à 8 h 00. Tous les délégués dûment accrédités sont instamment priés d’être présents à la date et à l’heure désignées. Cette session sera également accessible aux délégués à distance par voie électronique. Ted N. C. Wilson, président de la Conférence générale Erton C. Köhler, secrétaire de la Conférence générale

1 000+ Le nombre de personnes qui ont participé à une formation visant à renforcer le ministère des petits groupes dans le sud de la Colombie. Ce congrès spécial a attiré des dirigeants régionaux et locaux afin de mieux équiper les responsables de petits groupes et les membres actifs dans la propagation de l’Évangile là où ils habitent. Ce congrès avait pour thème « L’espérance ultime ». En outre, plus de 1 000 kits pour le travail missionnaire et pour les nouveaux croyants ont été distribués aux délégués pendant l’événement.

« Nous sommes appelés à atteindre, à reconquérir, et à retenir les gens de l’Amérique du Nord avec la mission et le message de compassion, d’espérance, et de plénitude de Jésus. » — Jose Cortes Jr, lors de l’événement eHuddle de la Division nord-américaine (NAD), lequel s’est tenu en ligne cette année. Cet événement, que l’on considère aussi comme un groupe de réflexion sur l’évangélisation et le leadership, est l’occasion pour les pasteurs, les pasteurs laïcs et les anciens de se réunir pour réfléchir ensemble à ce que signifie « l’évangélisation » pour l’Église dans le contexte actuel.

361 Le nombre de vélos dont Adventist Health et World Vision International ont fait don pour aider les étudiants de l’école intermédiaire et du secondaire dans le nord du Mexique. Le projet « Des vélos qui changent des vies » vise à réduire le taux de décrochage scolaire et à encourager l’activité physique. Les étudiants utiliseront ces vélos pour se rendre à l’école et en revenir, ainsi que pour leurs loisirs. Adventist Health, un système de santé géré par l’Église et domicilié à Roseville, en Californie, aux États-Unis, a facilité la livraison de 361 vélos dans le cadre d’efforts coordonnés avec les dirigeants de l’Université de Montemorelos. Cinq autres livraisons sont prévues au cours de l’année. (->) Photo : Service des nouvelles de la Division sud-américaine AdventistWorld.org Avril 2022

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Actualités

Aux États-Unis, une fédération adventiste établit une église locale entièrement virtuelle

Selon les dirigeants, cette initiative ouvrira une foule de nouvelles possibilités

Debra Cuadro, Service des nouvelles de l’Union des fédérations de l’Atlantique

Le 1er février dernier, les membres du comité exécutif de la Fédération Northeastern (NEC) – laquelle est domiciliée à Jamaica, un quartier de l’arrondissement du Queens à New York, aux États-Unis – ont marqué l’histoire de la fédération en votant l’établissement de sa première église virtuelle, The Living Manna. Par ailleurs, ils ont annoncé qu’Ivor Myers sera le pasteur de cette première église adventiste en ligne. Yvor Myers était auparavant pasteur de l’église adventiste de Campbell, en Californie. Abraham Jules, président de la NEC, se réjouit de cette nouvelle initiative. « La pandémie nous a enseigné quelques leçons – celle, entre autres, qu’on peut participer au service du sabbat tout en étant chez soi. Cette congrégation virtuelle nous permettra donc d’atteindre de nombreuses personnes qu’il serait impossible d’atteindre autrement », a-t-il déclaré. Pendant la pandémie, tandis que de nombreuses églises ont dû mettre leurs services en ligne, Yvor Myers a changé sa façon de procéder avec le public en ligne qui suivait les services hebdomadaires de l’église de Campbell. Alors qu’il communiquait avec les téléspectateurs en ligne pendant ses présentations en direct, il a remarqué une

augmentation significative de la portée et de la taille de son public. « Nous communiquions directement avec eux. Nous voyions leurs commentaires apparaître et leur répondions en temps réel. Et ça a abouti à une véritable bénédiction », a-t-il dit. Le pasteur Myers a alors proposé à la Fédération Northeastern d’établir une église virtuelle. « Il y a une différence entre la diffusion de services en ligne et la formation d’une église virtuelle. Dans une église virtuelle, les gens ne sont pas des spectateurs extérieurs. Ils ne se contentent pas de participer à un service – ils sont le service », a expliqué Yvor Myers. « C’est un concept [entièrement] nouveau, a dit Abraham Jules. J’ai appris dans ma vie et dans mon ministère qu’il faut essayer de nouvelles choses pour arriver à rencontrer et à atteindre [d’autres] personnes pour Christ. » En tant qu’église virtuelle, Living Manna prévoit fonctionner comme une église traditionnelle dont les membres occupent un bâtiment physique. Abraham Jules : « La seule différence, c’est que [les membres] viendront du monde entier. Nous leur inculquerons les enseignements de l’Église adventiste, et nous procéderons aux élections comme dans

Photo : Daniel A’Vard / iStock / Getty Images Plus / Getty Images 6

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n’importe quelle autre église – tous les auxiliaires typiques seront représentés dans l’église virtuelle. » Les membres de Living Manna apporteront leurs dîmes et offrandes en ligne par le biais d’Adventist Giving. En tant qu’église virtuelle, Living Manna fonctionnera également sept jours sur sept grâce à des programmes en ligne variés traitant de la vie quotidienne, des finances, de la santé mentale, etc. Cette église en ligne permettra également à Yvor Myers et à Atonte, sa femme, d’exercer leur ministère depuis une autre région du pays. L’église virtuelle relève de la Fédération Northeastern, à New York ; mais les Myers, eux, habitent actuellement à Huntsville, en Alabama, où tous deux serviront à l’Université Oakwood. Atonte, thérapeute familiale licenciée, travaillera à l’université en tant que thérapeute en santé mentale. Yvor, lui, sera le doyen du dortoir des hommes de première année. Si des membres choisissent d’abandonner leur église locale pour soutenir l’église virtuelle, quels en seront les impacts possibles ? « Je ne suis pas inquiet de ce que les croyants quittent leurs églises en dur pour se joindre à une église virtuelle, a répondu Abraham Jules. Si on fait ce qui est juste et que les gens partent quand même, ils ont le droit. On est dans un pays libre. On fait de son mieux pour servir. » Nicardo Delahaye, secrétaire adjoint de la NEC, est d’accord. Nicardo Delahaye : « L’église en ligne s’adresse à un public différent. Nous nous adressons à deux groupes démographiques différents. Le défi avec l’église virtuelle consiste à amener les membres de la congrégation à se considérer eux-mêmes comme un système. »


Actualités

L’évangélisation numérique : un outil pour atteindre les expatriés chinois

Cet outil permet de faire tomber les barrières, selon les dirigeants de l’Église

Edward Rodriguez, Division Asie-Pacifique Sud, et Adventist World

Comme les Chinois émigrent dans différents pays du monde, la population chinoise ne cesse de croître. Selon des études récentes, quatre des 10 premiers pays comptant la plus grande population chinoise à l’étranger sont situés dans la Division Asie-Pacifique Sud (SSD) – ce qui peut ouvrir de nombreuses occasions de ministère pour atteindre le peuple chinois. Selon les statistiques de la SSD, des millions de Chinois habitent en Indonésie, ce qui place ce pays au premier rang. La Thaïlande, la Malaisie et la République de Singapour comptent également des millions d’expatriés chinois sur leurs territoires. Samuel Wang, directeur des Services interconfessionnels de la SSD, s’est dit impatient de saisir la balle au bond pour tendre la main à ses compatriotes expatriés chinois. « En général, les Chinois sont fiers de leur histoire et de leur patrimoine », a-t-il expliqué alors qu’on l’interrogeait sur les défis à relever pour atteindre les Chinois de la génération actuelle. Samuel Wang : « Le bouddhisme, le consumérisme, la sécularisation et de nombreuses autres influences ont eu un grand impact sur les Chinois. De nombreux Chinois à l’étranger ont oublié leur langue ; par conséquent, l’identité culturelle chinoise est devenue floue, ce qui complique la situation. » Il a ajouté qu’il est nécessaire de réintroduire de nombreux expatriés chinois à leur histoire et leur héritage, ainsi que de leur présenter la vérité biblique. « Ils sont enclins à être exposés à la véritable origine et au véritable héritage chinois, ce qui peut contribuer à jeter facilement un pont vers la Bible », a-t-il expliqué. Selon Samuel Wang, l’évangélisation numérique est un instrument

Samuel Wang a récemment participé à un panel de discussion biblique en ligne sur l’évangélisation de la Chine. Photo : Service des nouvelles de la Division Asie-Pacifique Sud

providentiel pour cette génération, car elle peut faire tomber les murs et les barrières de la religion et de la culture. Elle permet au message d’espérance d’atteindre des foyers qui ont été longtemps fermés à la vérité, a-t-il ajouté. D’après les dirigeants de l’Église, la production d’un contenu en ligne accessible à différents publics est un outil efficace pour atteindre les personnes curieuses et en quête de réponses. En janvier 2022, Samuel Wang a été invité à se joindre à un panel de discussion biblique en ligne sur l’évangélisation de la Chine. Plus de 18 000 personnes ont visionné cette émission (une production des studios Little Light) dès les premiers jours suivant son lancement le 29 janvier 2022. Avant l’émission, Samuel Wang a travaillé activement à la production d’un contenu en ligne dans lequel on retrouve différentes ressources pour atteindre les Chinois. Le contenu sur

le patrimoine chinois permet d’en découvrir davantage sur l’histoire, la culture et l’ethnicité de la Chine. Samuel Wang dit qu’il a l’intention de produire davantage de contenu en ligne, l’objectif étant d’atteindre les 1,44 milliard de Chinois dans le monde. Samuel Wang : « Les gens sont de plus en plus intéressés à découvrir la culture, l’histoire, l’amour vaste et profond de Dieu, et à en élargir leurs perspectives. Le contenu en ligne explique aussi les preuves extrabibliques de l’amour de Dieu et l’authenticité de la Bible interprétée dans son sens ecclésiastique et pratique. Ce type d’information et de message constitue un moyen unique de toucher le cœur des gens afin qu’ils comprennent mieux l’amour de Dieu et sa révélation à l’humanité. On s’attend à ce que ça prépare le sol, pour que la graine de l’Évangile puisse pousser. » AdventistWorld.org Avril 2022

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Coup d’œil sur… la Division nord-américaine (NAD)

1 271 891 Effectif de la Division nord-américaine (NAD) au 31 décembre 2021

Jusqu’à 1 500 Le nombre de caisses d’eau que les membres de l’église adventiste Harbor of Hope ont distribué en un jour. La collectivité de Benton Harbor, au Michigan, a été affectée par un système d’eau contaminé, en raison de la corrosion des conduites d’eau, lesquelles étaient encore en plomb d’origine. La ville a fait appel à des partenaires communautaires. L’église Harbor of Hope a répondu à cet appel en recrutant des bénévoles pour distribuer des filtres à eau et des bouteilles d’eau à la collectivité. L’église établie dans cette collectivité est devenue une présence adventiste importante et de confiance. (^-)

« Les gens sont la partie la plus importante de ce que nous faisons. La pâtisserie, la couture et les travaux manuels ne sont que les canaux par lesquels nous pouvons développer des relations, servir notre collectivité, et révéler le magnifique caractère de Christ à ceux qui ont besoin de le connaître. Alors, ne nous gênons pas de sourire et de bien rire, montrons-leur que nous nous intéressons à eux, et écoutons-les avec l’amour de Christ. Nous ne sommes pas appelés à les “réparer” ; seul Jésus peut le faire. Il veut simplement les aimer à travers nous, et il fera le reste. » — Debbie Boskovic, une bénévole du projet Giving Back, à propos du sens et de l’objectif du ministère. Ce projet adventiste, lequel se déroule en partenariat avec l’Agence de développement et de secours adventiste (ADRA), vise à aider les personnes marginalisées dans les collectivités en raison de casiers judiciaires chargés, de toxicomanie, de problèmes de santé mentale, et de handicaps.

« En découvrant la beauté que Dieu a donnée à son peuple – les Noirs, les Bruns, les Blancs, les Jaunes – je crois que cette compréhension nous amènera à embrasser la beauté de tous les gens et… à aimer tous les gens comme Dieu les aime. » — G. Alexander Bryant, président de la Division nord-américaine, dans un message vidéo spécial adressé aux membres de l’Église pendant le mois de février – le mois de l’histoire des Noirs.

« Nous voulons les aider à trouver une carrière et à subvenir aux besoins de leur famille. AdventHealth a pour objectif de considérer les soins de santé d’un point de vue global. Nous voulons les soutenir alors qu’ils s’adaptent à la vie dans un nouveau pays. » — Jeanette Metzler, responsable des prestations communautaires chez AdventHealth Shawnee Mission, au sujet d’une récente Journée des carrières. L’hôpital a organisé une Journée des carrières pour les étudiants d’un quartier où habitent de nombreuses familles de réfugiés. Les étudiants ont été invités par l’intermédiaire de New Change for Youth – un groupe de jeunes pour les familles de réfugiés. Ils ont passé l’après-midi à l’hôpital à se renseigner sur les différentes exigences en termes de formation et d’autres qualifications.

Photo : Rayno Victor, Lake Union Herald 8

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Point de vue

Paul Tompkins, Division transeuropéenne et Adventist Review

Photo: Rawpixel / iStock / Getty Images Plus / Getty Images

Le Ministère de la jeunesse continue de transformer des vies Pour l’Église, les jeunes sont toujours une priorité Le Ministère de la jeunesse est important – il l’a toujours été et le sera toujours ! De nombreuses années au sein du Ministère de la jeunesse m’ont clairement montré que les jeunes sont une priorité absolue pour l’Église. Il ne s’agit pas d’une affirmation en l’air, car je peux en témoigner personnellement. J’ai fait mes études secondaires dans une école adventiste. Ce n’est pas que mes parents s’intéressaient à l’Église ; mais comme ils voulaient me donner ce qu’il y avait de mieux, ils m’ont inscrit à l’école adventiste. Cependant, au cours de ces années charnières de l’adolescence, ma vie a complètement changé. Constatant mon intérêt croissant pour la foi adventiste, mon père m’a dit un jour : « Toi, devenir adventiste du septième jour ? Tu rigoles ! Si quelqu’un te propose de participer à un match sportif le jour du sabbat, tu vas y aller pour sûr ! » Il avait à la fois raison et tort : raison de dire qu’à l’époque, le sport était ma priorité numéro un, mais tort de sous-estimer la puissance de l’influence du Saint-Esprit, lequel agissait par le biais de camarades de classe adventistes dont

la foi était contagieuse, et par un directeur de la jeunesse consacré et très axé sur les relations. C’était le Ministère de la jeunesse à son meilleur ! Ce ministère m’a finalement amené à m’abandonner à Jésus et à lui donner la priorité – une décision qui a changé ma vie du tout au tout. J’ai poursuivi mes études en vue du ministère. Ça fait maintenant 30 ans que je travaille au Département de la jeunesse. À ce titre, j’ai pu constater directement que si les temps changent, en revanche, les besoins relationnels des jeunes restent les mêmes. C’est dans ce contexte que s’inscrit le rôle central des événements qui transforment la vie des jeunes. Lors des événements spécialement conçus pour ceux-ci, ils ont l’occasion unique de rencontrer d’autres jeunes qui partagent les mêmes idées qu’eux. Je pense ici aux journées de la jeunesse organisées par les églises locales, aux rallyes et aux camps de jeunes à l’échelle de la fédération, aux congrès de la jeunesse nationaux et internationaux, et aux camporees du club des Explorateurs. L’importance de ces événements est corroborée par une série d’études très importantes sur les jeunes au fil des ans. L’étude Valuegenesis Europe (2007), réalisée auprès de plus de 6 000 jeunes et jeunes adultes âgés de 14 à 25 ans, a révélé non seulement que le Ministère de la jeunesse a un impact puissant sur les jeunes, mais aussi que les événements qu’il organise pour les jeunes sont hautement appréciés. « De tous ceux qui ont participé à de telles

activités, 74,6 pour cent disent que le Ministère de la jeunesse de l’union ou de la fédération est important parce qu’il favorise le développement de leur foi*. » Le développement de la foi est important à tous les stades de la vie ; toutefois, c’est à l’adolescence et au début de l’âge adulte qu’il est le plus crucial, car c’est à cette période que l’on prend de nombreuses décisions déterminantes pour la vie. Je me souviens de mon premier camporee international, de ces soirées où, assis autour du feu de camp, j’ai été impressionné par l’atmosphère. J’ai été impressionné également lors de mes expériences pendant les congrès de la jeunesse. Je me suis promis que tant que je serais impliqué dans le Ministère de la jeunesse, je veillerais à ce que d’autres jeunes aient l’occasion de jouir de telles expériences. C’est vraiment inspirant de participer à un événement où des centaines, voire des milliers de jeunes partageant les mêmes idées affirment leur foi ! « La vie est un cycle », m’a dit un jour un parent très impliqué dans l’aide aux jeunes de ma génération. « Tu aideras à ton tour le groupe de mes enfants », a-t-il ajouté. Je n’ai jamais oublié ces paroles imprégnées de sagesse. Et je prie pour la génération actuelle de dirigeants de la jeunesse à tous les niveaux alors qu’ils aident nos jeunes à établir, à conserver, et à partager leur foi. *Stephan Sigg, « A Spiritual Home for Young People? The Adventist Youth and Their Church as Seen From the Valuegenesis Europe Data, Part 1 », Spes Christiana 24, 2013, p. 164.

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Sous les projecteurs

Les liens de famille Conçus pour nous souder


V

ers la fin de novembre 1848, de fervents croyants – principalement des jeunes adultes enthousiasmés par les vérités bibliques – se réunirent à Dorchester, au Massachusetts (États-Unis). Lors de cette réunion, Ellen White, au nombre des participants, reçut une vision qui a façonné le ministère de la revue Adventist Review (et de la revue Adventist World) pendant plus de 170 ans. Une fois la vision terminée, elle dit à James White, son mari : « J’ai un message pour toi. Tu dois commencer à imprimer un petit journal et le répandre parmi le peuple. Qu’il soit petit d’abord ; à mesure que les gens le liront, ils enverront de l’argent pour l’imprimer, et il aura du succès dès le début. Il m’a été montré que de ce petit commencement des flots de lumière inonderaient le monde1. » Au cours des 18 dernières années, Adventist World – la revue que vous tenez entre vos mains – a participé à l’accomplissement de ce message prophétique confié à un petit groupe de croyants. Avec 1,5 million d’exemplaires imprimés en sept langues chaque mois, elle ajoute de manière significative aux « flots de lumière » qui « [inondent] le monde »2. Ajoutons à ces chiffres une version numérique de la revue en quatre langues supplémentaires3, ainsi que 170 000 autres exemplaires du condensé de Adventist World imprimés chaque trimestre en 25 autres langues à l’intention de groupes linguistiques plus petits, et nous voyons clairement la portée du « petit journal » qui devait avoir « du succès dès le début ». Mais Adventist World, c’est bien plus que ce que l’on peut imaginer ! Dans ce numéro, nous aimerions vous présenter la famille des produits de Adventist Review Ministries (ARMies). En commençant par la revue Adventist Review – la publication la plus ancienne de l’adventisme – laquelle est publiée sans interruption depuis 1849 (avec de légères variations du titre), nous avons intégré tous les types de médias, Illustration : Desirae Bach

y compris la vidéo, l’audio, les médias sociaux, les sites Web, ainsi que la réalité virtuelle et les jeux virtuels, pour transmettre l’Évangile éternel proclamé par les trois anges d’Apocalypse 14. DE MULTIPLES FACETTES – UN SEUL MESSAGE

Chers téléspectateurs, auditeurs, adeptes et – oui – lecteurs, nous vous invitons à rester bien ancrés dans la Parole et à vous engager activement dans un monde qui a désespérément besoin d’entendre la bonne nouvelle du Sauveur qui s’est sacrifié pour que nous puissions vivre éternellement, et qui revient bientôt. Dans les pages suivantes, vous entendrez parler de notre vaste service des nouvelles qui nous aide à rester branchés tandis que nous voyons comment Dieu travaille dans les parties du monde que nous n’avons jamais visitées. Les nouvelles, à l’évidence, ne sont pas toujours bonnes ; mais en tant que famille, nous apprenons à célébrer et à pleurer ensemble en partageant la vie de chacun. Vous serez bénis en découvrant notre vaste bibliothèque de vidéos et de balados, lesquels communiquent les mêmes messages d’espérance basés sur la Bible que les articles et les récits des revues imprimées. Nous travaillons très fort pour produire du matériel multimédia qui ne soit pas limité à l’anglais. En effet, nombre de nos ministères partenaires dans le monde entier se focalisent sur différentes langues, ce qui nous permet d’élargir rapidement notre bibliothèque de traductions sous-titrées en plusieurs langues. LA PROCHAINE GÉNÉRATION

En pensant aux enfants, petits-enfants, ados et jeunes adultes, vous inquiétez-vous, vous aussi, de la prochaine génération d’adventistes ? Des études révèlent qu’un nombre important d’entre eux quittent notre communauté de foi. C’est pourquoi nous avons lancé KidsView – une revue pour les jeunes lecteurs. Les abonnés de Adventist Review reçoivent gratuitement KidsView, laquelle en est à sa 19e année de publication. KidsView touche

également des milliers d’étudiants qui fréquentent les écoles adventistes de la Division nord-américaine. Et lorsque nous avons décidé de consacrer systématiquement deux pages de Adventist World à la croissance de la foi de nos jeunes lecteurs [rubrique « Foi en herbe »], c’est à la prochaine génération que nous avons pensé. Vous serez intrigué par le travail de notre laboratoire d’innovation et les moyens créatifs que nous développons pour rester à la fine pointe des médias et susciter l’intérêt de la prochaine génération. Chaque jour, des tas de jeunes passent une somme de temps considérable sur les médias sociaux. C’est là que nous voulons aussi les rencontrer – sur Twitter, Facebook, ou Instagram, entre autres. Si vous êtes comme moi, vous aimez lire non à l’écran, mais avec un vrai livre entre vos mains. En 2020, nous avons publié le livre intitulé 28 Ways to Spell Your Faith (28 façons d’épeler votre foi). Il s’agit de notre premier livre composé d’une collection d’articles qui ont été publiés pendant plus d’une décennie dans Adventist World. Des traductions en portugais et en allemand sont en préparation. Nous espérons que les pages suivantes vous permettront d’avoir une meilleure vision de l’ampleur du ministère de l’équipe de ARMies. Ce ministère n’est pas un conglomérat d’initiatives ou de produits déconnectés les uns des autres ; il est plutôt marqué par des liens familiaux étroits, intentionnels, conçus pour garder la famille mondiale adventiste bien soudée et bien engagée dans la mission que Dieu a autrefois confiée à ce groupe de jeunes adultes réunis à Dorchester, au Massachusetts. Ellen G. White, Premiers écrits, p. XXIII. Langues disponibles : anglais, espagnol, portugais, allemand, coréen, bahasa, français. 3 Cette revue numérique peut être lue en russe, chinois, swahili, et papiamento. 1 2

Gerald A. Klingbeil est rédacteur adjoint de Adventist Review Ministries et dirige l’équipe de rédaction de Adventist World.

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Faites connaissance avec la famille ! On assemble les pièces du puzzle Vous souvenez-vous de la dernière grande réunion de famille à laquelle vous étiez présent ? Quel plaisir que de rattraper le temps perdu avec les oncles, tantes, grands-parents, cousins, neveux et nièces ! Cette section est conçue pour vous permettre de rencontrer la grande famille des produits et initiatives de Adventist Review Ministries (ARMies). Vous profitez peut-être déjà de certains d’entre eux, alors que d’autres vous sont entièrement nouveaux. Nous espérons que vous jouirez de cette belle « réunion de famille » et que par elle, vous forgerez des amitiés nouvelles et durables. — La rédaction

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Avril 2022 AdventistWorld.org

Adventist Review

Une initiative qui continue à briller et à bâtir la foi Certains de mes amis et des congrégations entières sont souvent heureux de m’assurer qu’ils lisent Adventist Review (AR). À vrai dire, la plupart du temps, la revue qu’ils connaissent, c’est Adventist World (AW) – un journal dont les millions d’exemplaires circulent dans le monde adventiste tout entier. Et bien que AR ait plus de 170 ans – cette revue est plus vieille que l’Église adventiste elle-même ! – AW, sa jeune et dynamique parente, la surpasse largement en termes de diffusion mondiale et de lectorat de la version papier. Cette merveilleuse réalité reconnaît que des publics multiples composent l’adventisme mondial. Le fait qu’une seule équipe de rédaction produise les deux revues nous permet de rester attentifs à la nourriture spirituelle dont nos membres de l’Église plus jeunes ont besoin pour atteindre la maturité spirituelle, et simultanément, et d’être conscients de ce que les chrétiens plus âgés, plus solides et plus mûrs, ont besoin de se mettre sous la dent. La planification conjointe des éditions imprimées est le premier niveau d’intégration pour ARMies, et illustre ce que nous cherchons à réaliser à tous les niveaux sur toutes nos plateformes. AR, la revue doyenne, continue, elle, de tracer la voie avec ses autres revues imprimées et ses multiples plateformes numériques. Un numéro mensuel de 76 pages d’AR [72 pages plus les couvertures] contient des nouvelles d’intérêt pour l’Église mondiale, des études bibliques, des méditations, des discussions théologiques, des commentaires de penseurs et d’écrivains de premier plan, ainsi que des histoires bâtissant la foi, des graphiques de données sur des questions d’actualité, ou une ligne du temps sur un sujet historique intéressant. AR est là pour vous – pour votre édification et votre croissance spirituelles, et pour vous donner des paroles de vérité à partager dans votre témoignage. Pour un avant-goût d’AR, visitez le site www.adventistreview. org. Abonnez-vous à la plus ancienne publication de l’adventisme, laquelle nous permet de réfléchir et de grandir ensemble !

Lael Caesar est rédacteur en chef adjoint de ARMies et dirige l’équipe de rédaction de Adventist Review.


KidsView

Un monde d’enfants dans lequel il nous faut vivre Lorsqu’on réfléchit à l’avenir d’une organisation, d’une publication, et oui, d’un ministère, on doit penser aux personnes que l’on sert et prévoir leurs besoins futurs. Mais pour construire sur ce fondement, on doit regarder les générations qui vont succéder à celles qui sont en scène maintenant. Pour nous, l’avenir de ARMies se trouve dans les enfants de l’Église adventiste. L’automne prochain, KidsView célébrera ses 20 ans en tant que « bébé » de la famille ARMies. KidsView – une revue adventiste d’intérêt général pour les enfants âgés de 8 à 12 ans,

fondée pour répondre à un besoin qui n’était pas satisfait à l’époque – avait pour objectif de créer un lien vital entre l’avenir de l’Église et ARMies. Depuis 2007, je suis rédactrice en chef de KidsView. À ce titre, je travaille avec Merle Poirier, notre conceptrice, pour créer des numéros comportant des activités, des rubriques STIM (science, technologie, ingénierie, et mathématiques), des méditations, des rédactions d’élèves, des quiz, des histoires, et l’éternel favori : notre calendrier dynamique et très créatif. Je veille à créer chaque numéro en tenant compte de la perspective des enfants, pour qu’en le feuilletant, leurs cœurs se remplissent de joie ! KidsView peut être le lien vital entre l’Église adventiste d’aujourd’hui et celle de demain.

Le Service des nouvelles

Au menu : infos, histoires, et reportages Plusieurs mois après le début de ma contribution à ARMies, on m’a demandé de couvrir un événement important de l’Église adventiste à Cuba. Sur place, j’ai pu constater l’enthousiasme et la joie ininterrompus des membres fidèles de l’Église dans cette nation. Tout ce que j’avais entendu sur notre famille ecclésiale à Cuba était exact ! Un an plus tard, je me suis rendu au Japon pour y soutenir les efforts d’évangélisation de la Conférence générale. Dans ce champ plus difficile, j’ai été ému en voyant la piété tranquille des adventistes japonais. Leurs chants, leurs prières et leurs salutations me sont allés droit au cœur. Le fait de raconter des histoires sur l’Église et ses membres nous met en contact avec des personnes fort différentes de nous, et cependant, très semblables à nous en matière de but et d’objectifs ! Les préjugés tombent. Dieu aime les quelques milliers d’adventistes calmes et engagés du Japon aussi profondément que les plusieurs milliers d’adventistes plus extravertis de Cuba. Le Service des nouvelles de ARMies travaille de concert avec les champs de l’Église mondiale pour garder nos lecteurs dans le monde entier à jour et les encourager par le biais d’Internet et de la page imprimée. Il offre une couverture journalistique des principaux événements de l’Église qu’il publie ensuite dans deux ou trois nouvelles quotidiennes, six jours par semaine. On y trouve des articles vérifiés sur la théologie, la liberté religieuse, la santé, la mission, et l’évangélisation. Les décisions importantes prises

Pour lire le numéro le plus récent et les anciens numéros de KidsView, consultez le site www. kidsview.com, ou connectez-vous sur Facebook.com/kidsviewmagazine.

Wilona Karimabadi est rédactrice adjointe de ARMies et rédactrice en chef de KidsView.

par le leadership collectif et des exemplaires des documents votés sont partagés. Les membres d’une région apprennent à se brancher sur les autres et à prier pour eux. Par-dessus tout, le Service des nouvelles de ARMies montre que Dieu est engagé, actif, et qu’il agit puissamment pour attirer les gens à lui. Suivez chaque jour les nouvelles qui touchent votre famille adventiste et le monde qui nous entoure sur le site www.adventistworld.org, et www.adventistreview.org.

Marcos Paseggi est un contributeur régulier du Service des nouvelles de ARMies. Il habite à Ottawa, au Canada.


Adventist Review Ministries Books

Un nouveau format, un nouveau public Il y a environ six ans, l’équipe de ARMies a élaboré un plan stratégique visant à regrouper des articles tirés du vaste répertoire des anciens numéros d’AR et d’AW pour en faire des livres. Au fil des ans, plusieurs articles ont paru sur un sujet connexe et ont été en bénédiction à des milliers de lecteurs par le biais d’Internet et des revues imprimées. Chaque article, pris séparément, a été fort utile. Mais réunis, ces articles connexes peuvent être partagés avec un nouveau public dans un nouveau format, de sorte que la bénédiction est multipliée de nombreuses fois. Le récent livre 28 Ways to Spell Your Faith – un livre tiré de la série d’articles sur les 28 croyances fondamentales de l’Église adventiste, série qui a paru dans AW, en est un excellent exemple. Chacun des articles a été écrit de manière qui résiste au temps pour présenter aux nouveaux croyants (et aux autres membres d’église qui désirent faire une révision) les précieuses vérités bibliques qui nous sont chères. Cette série, rédigée par des auteurs du monde entier, a été bien accueillie dans les revues. Pourquoi ses articles devraient-ils se retrouver, l’un après l’autre, dans un tiroir ou à la poubelle, pendant plusieurs années ? Pourquoi ne pas les réunir en un livre, et ainsi, leur donner une nouvelle vie leur permettant d’exercer un ministère de bien d’autres façons ? AW et AR s’engagent à inspirer et à édifier les membres de l’Église adventiste. Un recueil d’articles est un moyen inestimable d’étendre la portée du ministère. Ça vous dirait de vous rattraper quant aux vérités bibliques ? Consultez le site Web suivant : https://tinyurl.com/ muamyane, et commandez sans tarder votre exemplaire !

Tim Lale est rédacteur pigiste et correcteur. Il habite à Columbia, au Maryland (États-Unis).

Adventist Review TV

Plus de 1 500 vidéos En un chaud dimanche matin, alors que l’arôme du petit-déjeuner chatouille encore mes narines, je saisis ma télécommande et passe en revue les nombreuses applis de ma TV Apple : Netflix, Disney, HBO. Finalement, je m’arrête sur Adventist Review TV (ARtv). Au lieu de regarder des programmes selon une progression linéaire traditionnelle prédéterminée de créneaux de 30 minutes, je consulte un menu complet de vidéos « sur demande » qui apparaît sur l’écran. Je fais défiler plusieurs catégories de ce menu : Santé, Affaires et argent, Méditations, Musique, Foi, Nature et science, Documentaires, Cuisine, Mission, et j’arrive enfin à la catégorie que je recherche : Histoire. Il y a une nouvelle série que j’aimerais regarder non-stop. L’époque où l’on devait attendre une semaine entière pour regarder l’épisode suivant d’une série télévisée est révolue. Je m’installe dans mon fauteuil et commence par le premier épisode. ARtv a été la première chaîne de diffusion en continu « sur demande » de l’Église adventiste, et aussi l’une des premières chaînes religieuses. Elle a été lancée à la fin de 2017 – des années avant d’autres géants de la diffusion en continu tels que Disney, HBO, et Amazon Prime. L’Église adventiste est connue en tant que pionnière dans les médias, car elle a été l’une des premières organisations religieuses à diffuser ses émissions à la radio et à la télévision. C’est formidable de contribuer à un travail de pionnier – de conserver et de créer chaque jour un contenu sous forme de vidéo. Vous pouvez accéder à ARtv – avec un catalogue de plus de 1 500 vidéos – en ligne sur le site adventistreview.tv, sur Roku, Apple TV, Fire TV, Android TV, et sur les téléphones iOS et Android. Regardez le documentaire « Breaking the Curse » sur le peuple Otamari du Bénin, en Afrique, et découvrez comment la venue du briseur de malédiction peut transformer un peuple : https://adventistreview.tv/ programs/breaking-the-curse.

André Brink est un producteur de vidéos. Il habite près du Cap, en Afrique du Sud.

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La baladodiffusion

Écouter la bonne nouvelle… n’importe où L’audio sur demande, ou baladodiffusion, est une collection ou une série de fichiers audio numériques mis à disposition pour le téléchargement ou l’écoute par Internet. Les balados sont généralement animés par une ou plusieurs personnes, lesquelles dirigent une conversation, partagent des histoires, ou rapportent des nouvelles. Les premières versions numériques d’AR audio présentaient la série Digging Deeper d’AR, laquelle approfondissait les doctrines importantes de l’Église. Cette série, ainsi que les versions audios de nombreux articles ayant parus dans les deux revues imprimées de ARMies, est disponible chaque mois, enregistrée par les auteurs, et accessibles sous forme de balados, ainsi que sur les sites Web d’AR et d’AW. Actuellement, le balado GraceNotes – une méditation hebdomadaire sur la

grâce, écrite et narrée par Bill Knott – est produit en anglais et en français. En Amérique du Nord, une version radio de GraceNotes est diffusée chaque semaine sur les réseaux de radio LifeTalk et 3ABN. Des plans sont en cours pour produire GraceNotes en mandarin, espagnol, portugais, et swahili. Alors qu’AR audio continue à produire des balados d’AR et d’AW, soutenant et accroissant la mission et la vision de nos revues, nous montrons que les balados ne sont qu’une autre façon de partager le contenu de l’Évangile « sur demande », afin que le pain du ciel puisse être consommé de la manière la plus efficace possible, et fournir au plus grand nombre la nourriture de la vie éternelle : Jésus-Christ. Pour avoir un avant-goût des balados, écoutez Dick Duerksen, le conteur adventiste de Adventist World, raconter l’histoire intitulée « Un incroyable partenariat avec Dieu » sur https://tinyurl.com/yc5d7y5h.

Les médias sociaux

Retrouvez-nous sur votre plateforme de médias sociaux préférée Alors que j’assistais à une réunion administrative de ma congrégation locale, j’ai entendu certains de ses fondateurs marteler que les médias sociaux, ce n’est pas de l’évangélisation. Selon eux, ils n’amènent pas vraiment les gens à prendre la décision de suivre Jésus, de se joindre au mouvement adventiste, ou de poursuivre leur marche chrétienne. Mais les données sont claires, tant dans ma propre expérience que dans la manière dont Adventist Review Ministries s’est engagé dans les médias sociaux ces dernières années : les médias sociaux sont en vogue ! Par le passé, le support consistait en une plateforme imprimée, suivie plus récemment d’un contenu domicilié sur le Web. Aujourd’hui, la majeure partie de l’engagement du ministère ARMies passe par les médias sociaux, où les gens passent le plus clair de leur temps. On observe, plus précisément, le plus fort engagement sur les trois réseaux sociaux suivants : Facebook, Instagram, et Twitter. Au cours des dernières années, les canaux de médias sociaux ont connu, en termes d’engagement, une augmentation spectaculaire – en particulier autour

Pour accéder à l’ensemble du contenu de nos balados, consultez le site https://adventistreview. podbean.com, ou https://adventistworld.podbean.com. Pour vous inscrire et recevoir GraceNotes par courriel, consultez le site https://tinyurl. com/2p89ww6p.

Greg Scott est directeur adjoint de ARMies et dirige la branche audio d’AR.

de contenus simples et étroitement liés aux Écritures, de même que de discussions d’idées qui paraissent dans les écrits d’Ellen White. C’est ce que note Wilona Karimabadi, l’une de nos rédactrices travaillant sur les médias sociaux : « Les gens apprécient les choses qui les relient à ces sources d’inspiration et de vérité. C’est pourquoi nous partageons des citations et des histoires édifiantes. Par contre, notre contenu le plus engageant se trouve surtout dans ces occasions où les adventistes du monde entier parlent de leur culture, et de la façon dont celle-ci peut informer et inspirer la famille adventiste élargie. » @adventistworldmagazine [pour AW] @adventistreview [pour AR] @adventistworldswahili [pour AW swahili] @adventistworldespanol [pour AW en espagnol] @officialadventistworld [pour AW] @adventistreview [pour AR] @adventistreview [pour AR] @adventistworld1 [pour AW]

Jared Thurman est consultant en marketing et pasteur laïc. Il habite à Adairsville, en Géorgie, aux États-Unis.

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Adventist Review Ministries Media Lab

Rester à l’avant-garde Le Laboratoire des médias de Adventist Review Ministries a pour rôle d’imaginer la création d’un contenu pour les plateformes médiatiques émergentes, d’exploiter et de maximiser le potentiel de ces nouvelles plateformes, ainsi que de les façonner. Aristote a dit un jour : « Dis-moi, et j’oublie. Montre-moi, et je me souviens. Implique-moi, et je comprends ! » Le Laboratoire des médias d’AR est constamment en quête de nouveaux types de plateformes médiatiques permettant de partager avec nos publics et de s’engager auprès d’eux. En voici un exemple : la mise en œuvre de la réalité augmentée dans notre revue KidsView destinée aux enfants. À l’aide d’une appli connexe, l’utilisateur peut visualiser des objets intéressants en 3D tirés de l’article. Ce qui me passionne, entre autres choses, c’est de rester à la fine pointe de la technologie, et d’aller parfois de l’avant dans la création de nouvelles technologies médiatiques pour mieux communiquer avec les natifs du numérique et les innés du numérique.

Dans de nombreux cas, il n’existe pas de guide de style sur la façon d’adapter le contenu à la réalité virtuelle, à la réalité augmentée, à la gamification, etc. Le Laboratoire des médias collabore avec les créateurs de contenu et les experts pour optimiser le récit en fonction de la plateforme. Si James White était vivant aujourd’hui, je suis sûr qu’il s’efforcerait d’utiliser toutes les plateformes médiatiques disponibles pour communiquer au monde le message éternel de l’amour de Dieu. Pour en découvrir davantage sur la visualisation, consultez le site https://www.kidsview.com/app. Téléchargez l’appli, puis essayez-la pour vousmême en utilisant cette image.

Daryl Gungadoo dirige Adventist Review Ministries Media Lab. Il habite au Royaume-Uni.

Adventist World swahili via WhatsApp

Atteindre les gens là où ils sont Adventist World a commencé en tant que moyen d’atteindre un public mondial de façons plus contextualisées. En tant que membre d’église et lecteur, la contextualisation de l’Évangile me passionne. Nous avons tellement à gagner à nous écouter les uns les autres dans la grande diversité de l’humanité ! Nous faisons tous des expériences avec Dieu de différentes manières. La langue est l’une de nos différences. Depuis mon domicile en Afrique du Sud, j’aide à coordonner la production d’AW pour les lecteurs de langue swahili en Afrique de l’Est et dans le monde entier. Une partie de cette contextualisation consiste à générer du contenu créé par des auteurs swahilis de la Division Afrique centre-est (ECD). L’une des parties les plus agréables de ce travail consiste à s’engager avec de merveilleux croyants adventistes du Kenya et de la Tanzanie, et d’en apprendre davantage sur leurs vies et l’œuvre adventiste dans ces régions. Je trouve particulièrement stimulant de soutenir un produit livré de façon numérique sur WhatsApp, lequel sera lu sur des cellulaires ou des tablettes. Pour ce projet, Adventist World n’a pas à se soucier de commander suffisamment de papier pour imprimer une revue et d’expédier le produit fini dans un endroit éloigné. Le contenu de AW atteint littéralement des milliers de personnes, où qu’elles se trouvent. Il leur est facile de « cliquer et de partager » avec leurs amis ce matériel qui transforme la vie. Adventist World se propose d’ajouter d’autres langues en utilisant à l’avenir cette méthode de livraison.

Penny Brink est pasteur et rédactrice. Elle habite près du Cap, en Afrique du Sud.

\Comment s’abonner et partager Première méthode : 1. Ajoutez le numéro +1 240-540-3000 à la liste de contacts de votre cellulaire. 2. Allez sur votre WhatsApp et envoyez un message quelconque au WhatsApp de ce numéro. 3. Vous recevrez un message en retour. Choisissez la langue de votre menu (le contenu est entièrement en swahili). 4. Suivez le menu en tapant dans la barre de message le numéro correspondant à l’item choisi, puis envoyez le message. De cette façon, vous pourrez choisir de lire Adventist World ou GraceNotes, d’envoyer un message à Adventist World, ou de partager le groupe avec un ami. Deuxième méthode : Scannez ce code QR et suivez les instructions. Troisième méthode : Cliquez sur le lien suivant pour regarder une animation en swahili au sujet du groupe WhatsApp et découvrir comment vous y abonner : https://tinyurl.com/59jn43e2.


Les plateformes numériques de Adventist Review Ministries

Rester actuel et bien branché Comment ARMies peut-il continuer à offrir un dialogue significatif, des échanges, de l’inspiration, et des nouvelles dignes d’intérêt à une nouvelle génération de lecteurs ? Nous reconnaissons que les tendances actuelles de consommation des médias pointent vers les médias numériques en tant que plateforme préférée d’une nouvelle génération de lecteurs. En accord avec notre mission, les plateformes numériques de ARMies apportent au public de nouvelles façons d’intégrer de façon organique une spiritualité profonde dans sa routine quotidienne. Nos rêves de lieux numériques flexibles, bien conçus et organisés, offrant une atmosphère propice aux échanges spirituels, à l’introspection,

à la croissance et à la compréhension, deviennent une réalité. Au cours de la première semaine de 2022, nous avons lancé le nouveau site Web d’AR. Bien que n’étant qu’à ses débuts, il représente une plateforme flexible qui change et s’adapte, qui grandit au fur et à mesure qu’elle en découvre davantage sur l’utilisateur, et qui fournit les éléments qui comptent dans le parcours de l’utilisateur avec Christ. Nous avons concentré nos efforts pour rendre le processus de navigation aussi simple que possible. Un design minimaliste permet de se focaliser et de se concentrer, tandis que la nouvelle fonction de recherche avancée met à la disposition de l’utilisateur le riche patrimoine de contenu disponible de la revue. Le site Web évoluera de son état multimédia actuel vers un site entièrement dynamique et une

communauté virtuelle de croyants. Nous espérons aussi lancer une version rafraîchie du site Web d’AW en 2022. Alors que nous naviguons dans l’instabilité de la fin des temps, nos plateformes numériques continueront à soutenir la mission, à nourrir ceux qui recherchent des expressions multimédias saines, et à leur donner espoir. Consultez le site www. adventistreview.org et www.adventistworld. org, marquez ces pages d’un signet, et incluez-les dans vos pérégrinations quotidiennes au sein du monde numérique.

Gabriel Begle est le directeur des plateformes numériques de ARMies.

L’infolettre de Adventist Review Ministries

Tout mettre en commun

GraceNotes

Partager les meilleures nouvelles Des centaines de milliers d’adventistes et d’amis dans le monde entier suivent le ministère hebdomadaire de GraceNotes – une focalisation brève et inspirante sur la bonté de l’Évangile éternel. On peut lire les textes de GraceNotes sur papier ; par courriel ; sur Facebook, Instagram, et Twitter. On peut les entendre à la radio par le biais des réseaux de radio LifeTalk et 3ABN. Des milliers de croyants partagent, traduisent et promeuvent cette « source ouverte » de contenu de l’Évangile à ceux qui leur sont chers. Vous pouvez vous inscrire à GraceNotes sur https://tinyurl. com/2p89ww6p, et lire des articles précédents de GraceNotes sur le site www.moregracenotes.com.

Bill Knott est le rédacteur en chef et l’éditeur de ARMies.

ARMies continue de communiquer avec son public entre autres par le biais de posts quotidiens sur les médias sociaux et d’une infolettre hebdomadaire par courriel. L’infolettre de ARMies offre à nos lecteurs un condensé des principales nouvelles et des articles de la semaine, ainsi qu’un balado de GraceNotes et des vidéos à la une de ARtv. Le courriel du vendredi est un point de contact hebdomadaire qui nous permet de nous engager activement avec nos lecteurs et de les sensibiliser aux articles et aux vidéos les plus influents. L’infolettre touche des milliers d’abonnés, lesquels peuvent se connecter aux événements et aux développements de l’Église adventiste, et trouver de l’inspiration dans le contenu pratique et propre à la méditation. Ceux qui suivent l’infolettre en ligne sont devenus habitués de recevoir des courriels pour être informés du nouveau contenu, et ils sont aussi plus orientés vers la recherche d’articles d’intérêt par le biais des posts sur les médias sociaux. Chaque jour, des posts sur les articles d’AR et d’AW apparaissent sur Facebook, Twitter et Instagram pour aider les lecteurs à se connecter aux sujets relatifs à l’Église qui les intéressent. L’infolettre et les posts sur les médias sociaux offrent une visibilité accrue aux produits de ARMies dans un monde de lecteurs et de téléspectateurs en ligne qui s’attendent à recevoir un produit sélectionné qui leur apporte un contenu intéressant. Abonnez-vous à l’infolettre sur le site adventistreview.org, ou le site adventistworld.org.

Enno Müller est directeur des communications de ARMies. AdventistWorld.org Avril 2022

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Perspective mondiale

« Ôtez vos souliers ! »

J

’aime beaucoup faire des blagues. Mais il y a bien des années, j’ai poussé la plaisanterie un peu trop loin. À l’université adventiste que je fréquentais, il y avait, près de la faculté de religion, un jardin de prière. Plusieurs de mes camarades étudiants en théologie et moi y allions souvent pour prier Dieu de nous délivrer d’un autre examen d’hébreu, ou de nous aider à trouver une épouse. Un jour, j’ai aperçu David, l’un d’entre eux, en train de prier seul dans le jardin. Je me suis approché de lui à pas de loup et me suis caché derrière un arbre. Puis, j’ai dit de ma voix la plus profonde : « David, ôte tes souliers ! Tu te tiens sur une terre sainte ! » Après quoi, j’ai risqué un coup d’œil pour voir comment il réagirait. Je m’attendais à ce qu’il dise quelque chose comme « Ha ! Ha ! Gary, je sais que c’est toi ! » Eh bien non. Au lieu de ça, il a ôté ses souliers avec révérence ! Soudain, je me suis senti hautement coupable. Je suis sorti de ma cachette, et avant de déguerpir, je lui ai rapidement présenté mes excuses. Cette expérience, je ne l’oublierai jamais. Il faut dire que ce jour-là, celui qui s’était fait avoir, c’était moi ! Car David, contrairement à moi, a fait preuve d’une révérence authentique envers Dieu. QU’EST-CE QUE LA RÉVÉRENCE ?

Le dictionnaire biblique KJV Bible Dictionary donne du terme « révérence » la définition suivante : « Crainte mêlée de respect et de considération »1. Dans les Écritures, les prêtres se déchaussaient afin de ne pas apporter de poussière ou de saleté devant Dieu. Ils montraient également leur révérence en se lavant, en ne défaisant pas leurs cheveux, et en revêtant leurs vêtements sacerdotaux avant de servir dans son temple (voir Lv 10.6 ; 16.4 ; 21.10, NBS)2. La révérence, voyez-vous, c’est la façon dont on traite un roi ou un dignitaire. De nos jours, de nombreuses cultures et religions adoptent cette même manifestation extérieure de respect envers ceux qu’elles tiennent en haute estime. Par conséquent, il serait hors de question pour des millions de personnes de s’approcher du Roi des rois avec désinvolture ou insouciance ! Ceci dit, la révérence va bien au-delà du comportement extérieur ; elle s’étend à tous les aspects de notre vie. Lorsque nous vénérons et craignons Dieu, nous 18

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Vous vous tenez sur une terre sainte

obéissons à ses lois. Le message du premier ange d’Apocalypse 14.7 dit : « Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux3. » Ce passage fait clairement référence au sabbat, de sorte que l’on s’attend à ce que tous ceux qui révèrent Dieu obéissent à tous ses commandements (Ex. 20.8-11). UN RESPECT PROFOND

Aujourd’hui, l’une des plus grandes lacunes au sein de l’Église est peut-être un respect profond pour Dieu. Ceci pourrait être dû au fait qu’on entend bien peu parler de sa sainteté. Mais notre Dieu est « mis à part » (saint) de l’humanité en amour, en pureté, en droiture, en justice, et en bonté. En fait, Dieu est tellement saint qu’il est décrit comme étant un « feu dévorant » (Dt 4.24 ; 9.3 ; He 12.29). Dieu est bon, il est la source et le soutien de toute vie. Par conséquent, il serait fort imprudent de s’approcher de lui de manière irrévérencieuse. Nadab et Abihu, deux jeunes prêtres, l’ont appris à leurs propres dépens (Lv 10). Alors qu’ils étaient en présence même du Seigneur, ils ont apporté un « feu étranger » devant lui et ont été consumés sur-le-champ (v. 1,2). Pourquoi ? Ellen White explique : Image : Lightstock / Noerpol


manifeste non pas par une obéissance partielle, mais par une obéissance totale à ses commandements. Dans Apocalypse 14.12, la Bible prédit que juste avant le retour de Jésus, il y aura un peuple qui attend ce retour dans un esprit de révérence envers Dieu : « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. » L’ÉVANGILE

« Dieu voulut enseigner au peuple que l’on doit s’approcher de lui avec une grande révérence et selon ses prescriptions ; qu’il ne peut accepter une obéissance partielle »4. Ces deux fils d’Aaron étaient pourtant au courant – ils savaient que Dieu leur avait ordonné de n’utiliser dans leurs encensoirs que le feu qu’il avait luimême allumé. Non seulement enivrés par l’alcool, mais aussi grisés par leur position privilégiée, ils affichèrent une irrévérence téméraire envers Dieu (v. 9). Pour que les Israélites ne soient pas amenés à croire à tort que Dieu est instable ou mesquin dans ses actes, il fut interdit à Aaron de pleurer publiquement la mort de ses deux fils. Il est dangereux de compatir publiquement à une vie irrévérencieuse et de jeter ainsi l’opprobre sur les jugements de Dieu. Dieu aurait-il consumé Nadab et Abihu dans un accès de rage ? Non, nous dit la Bible, c’est sa sainte présence qui les consuma : « Alors le feu sortit de devant l’Éternel, et les consuma » (v. 2). Pourquoi ont-ils été consumés ? Dieu lui-même l’explique : « Je serai reconnu pour saint par ceux qui s’approchent de moi, je serai glorifié devant tout le peuple. » (v. 3, NBS) Ainsi, Dieu s’attend à ce que son peuple lui témoigne de la révérence ! La révérence ou respect envers Dieu se

Et l’Évangile dans tout ça ? Où se trouve-t-il ? Comment pouvons-nous nous approcher de Dieu avec confiance alors que nous sommes souvent loin de la révérence qui lui est due ? Dans l’un des passages les plus célèbres de la Bible, Jésus a dit : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jn 14.6) Lorsque nous lisons ce passage, nous avons tendance à l’interpréter uniquement comme une promesse. Mais c’est bien plus qu’une promesse – c’est aussi un avertissement ! Jésus dit qu’il est dangereux d’entrer en la présence divine sans passer par lui. Il est intéressant de noter que Nadab et Abihu n’ont pas seulement apporté un « feu étranger » devant Dieu (Lv 10.1) – un acte d’une irrévérence flagrante envers le Créateur – mais aussi un feu ne provenant pas de l’autel sanctifié par le sang de l’agneau (Lv 16.12 ; Ex 30.10). En d’autres termes, ils ont osé se présenter devant le Père sans le sang expiatoire de Jésus. Ils sont venus avec un feu de leur propre fabrication, c’est-à-dire qu’ils se sont présentés devant notre Dieu saint et redoutable avec les mérites de leur propre justice, et non avec les mérites de Jésus – non avec la justification par la foi que ce dernier leur a acquise par son propre sang (Rm 1.16,17). S’ils s’étaient conformés aux instructions divines, les choses auraient sans doute été bien différentes ! Dans 1 Jean 1.7, nous lisons : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous

sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. » Ce dont nous avons besoin aujourd’hui plus que jamais, c’est d’une compréhension plus profonde de la sainteté de Dieu, et de l’importance de « marcher dans la lumière » (révérence) de sa présence. Nous verrons alors plus clairement notre grand besoin de Jésus, de sa grâce et du don gratuit du pardon, de la justice, et de la repentance. Alors, à l’instar de mon ami David, peut-être serons-nous plus prompts à ôter nos souliers en sa présence. Plusieurs années après que ma blague dans le jardin de prière se soit retournée contre moi, j’ai rencontré David, lequel est devenu pasteur au sein de l’Église adventiste. Il m’a dit qu’il n’avait jamais oublié cette expérience dans le jardin parce qu’elle était une réponse directe à sa prière ! Il priait, semble-t-il, pour que Dieu lui inspire une illustration dans le cadre du sermon qu’il préparait pour l’examen du cours de prédication. Son sermon s’intitulait : « Moïse et le buisson ardent » ! Le fait d’entendre subitement une voix lui dire d’ôter ses souliers l’a aidé à se connecter au message de façon tangible et lui a donné une illustration d’ouverture formidable. Il m’a dit qu’il avait décroché un A pour ce sermon. Merci, David, pour ton grand sens de l’humour ! Et merci de nous rappeler d’être respectueux en présence de notre Roi majestueux, saint, et plein de grâce. « Reverence », King James Bible Dictionary, kingjamesbibledictionary.com/Dictionary/reverence. 2 Voir aussi Ellen G. White, Patriarches et prophètes, « Le sanctuaire et son rituel », chap. 30, p. 317-331. Sauf mention contraire, toutes les citations des Écritures sont tirées de la version Louis Segond 1910. 3 Sauf mention contraire, toutes les citations des Écritures sont tirées de la version Louis Segond 1910. 4 Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 334. 1

Gary Blanchard est le directeur du Département du Ministère de la jeunesse de la Conférence générale des adventistes du septième jour.

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Ç

a fait longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de témoigner pour Dieu et d’aider quelqu’un de façon significative. Comme je ne suis la cause d’aucun changement positif dans la vie de quelqu’un, j’ai l’impression de devenir une chrétienne inutile. Heureusement, une sortie de jeunes fait enfin bouger les choses. UNE FAVEUR

Tôt un sabbat matin, Nyamka, notre voisin – lequel est aussi pasteur de l’église adventiste que je fréquente – m’envoie un texto pour me demander si Deegii, mon mari, et moi pourrions conduire ses enfants à une réunion pour les ados de l’église. Il

ne peut pas les emmener à cette réunion, laquelle se tient en périphérie, car il doit diriger le service en ligne de l’église. Deegii et moi acceptons avec plaisir ! Nous finissons par passer toute la journée avec le groupe. Une réunion similaire étant prévue pour le sabbat suivant, Deegii et moi y assistons de nouveau. Mais peu après notre arrivée, il se met à pleuvoir ! Nous nous empressons de chercher un abri. Bientôt, une femme vient à notre rencontre. Il s’agit de la gérante du terrain – une sorte de parc. Elle s’entretient avec Deegii et Solongo, une responsable des jeunes, âgée de 19 ans. Vous êtes sur une propriété privée, dit-elle. Désolée, mais vous devez partir. Nous ne nous attendions vraiment

Foi en action

Une armée mondiale de jeunes Ils sont plus nombreux que nous ne le pensons

pas à ça ! Mais après avoir obtenu sa permission, et après que Deegii ait payé un droit de location, nous nous dirigeons vers une yourte traditionnelle mongole située à proximité. Nous sommes environ 15 personnes. C’est là que nous nous réfugions en attendant que la pluie cesse. Nous en profitons pour nous présenter les uns aux autres. Ensuite, Solongo nous remercie, Deegii et moi, d’avoir réglé les frais de location de la yourte. Même si c’est le sabbat et que nous ne faisons habituellement pas d’affaires ce jour-là, Deegii s’est acquitté des frais de location en guise d’offrande à Dieu, afin que ces jeunes ne ratent pas l’occasion de se rapprocher de Jésus, de la nature, et les uns des autres. Plus tard, Solongo me raconte une grande partie de l’histoire de sa vie. Il y a quelques années encore, elle faisait partie des 51,7 pour cent de Mongols qui sont bouddhistes1 – le bouddhisme est la religion prédominante dans le pays. Alors qu’elle était en 9e année, sa vie a commencé à changer tandis que Boloroo, une dirigeante de l’église adventiste habitant à Zamiin-Ud – et qui est maintenant ma voisine – a visité l’école de Solongo et a invité les filles à une séance d’artisanat chez elle.

On aperçoit ici des jeunes de l’église adventiste à Ulaanbaatar, en Mongolie. Milena Mendes, en veste rouge, est à genoux au centre de la première rangée. Solongo, elle, porte un T-shirt noir, et se trouve à genoux à l’extrême droite de la même rangée.


Voici une partie de ma conversation avec Solongo. Cette jeune femme aime Dieu et désire ardemment partager son amour avec les autres. ENTRETIEN AVEC SOLONGO Milena : Comment as-tu réagi lorsque tu as rencontré Boloroo pour la première fois ? Te paraissait-elle différente, d’une façon ou d’une autre, des autres Mongols ? Solongo : Mes parents, ma parenté

et la plupart des Mongols ont des problèmes d’alcool. Boloroo et sa famille chrétienne, eux, ne consomment pas d’alcool. Et je les ai admirés pour ça – en particulier son mari. Ils en savent beaucoup sur l’éducation, la santé, la joie, etc. J’ai beaucoup aimé les activités proposées, lesquelles différaient de celles auxquelles participent bien des gens dans notre société, tel que fumer et boire de l’alcool. Boloroo sait comment préparer des repas sains et savoureux. Elle sait combien l’éducation est importante. Et elle sait comment s’y prendre pour inculquer l’humilité à ses semblables et pour leur montrer comment se comporter de façon courtoise et aimable. Pourquoi as-tu décidé de devenir chrétienne ?

Au cours de ma croissance, j’ai remarqué les comportements néfastes de mon père, son manque d’éducation, et son manque de respect pour ma mère. Je revois encore Maman pleurer, je l’entends encore me dire de poursuivre mes études et de choisir un mari avec discernement. J’ai décidé de devenir une chrétienne adventiste lorsque j’ai compris à quel point Dieu est bien organisé, à quel point son amour est grand, quelles grandes choses je peux faire avec son aide, et l’importance que les adventistes attachent à l’éducation. Tous les adventistes que j’ai rencontrés sont polis, très serviables, et prennent soin de leur santé. Comment ta famille a-t-elle réagi quand tu lui as annoncé que tu voulais être baptisée et devenir une disciple de Christ ?

J’ai commencé à fréquenter l’église Photo : courtoisie de l’auteur

deux ans avant mon baptême. Mes parents ne m’ont jamais empêchée d’aller à l’église ou d’être une disciple de Christ. Ils m’ont toujours soutenue. Mais ça a été tout le contraire pour certains membres de ma parenté ! Comme tu étais la seule chrétienne dans ta parenté, quels défis a-t-il fallu que tu relèves ?

Lorsque j’étais en première année d’université dans une autre ville, j’ai habité chez de la parenté. Ils me disaient : « Tu es vraiment stupide d’aller à l’église ! » Le sabbat, ils m’interdisaient d’y d’aller et m’obligeaient à faire leur ménage, leur lessive, etc. Ça a été une période très difficile pour moi. Et tes amis ? Est-ce qu’ils t’ont soutenue ?

J’avais plusieurs amis, et nous allions à l’église ensemble. Mais maintenant, beaucoup d’entre eux ont quitté la foi. Je me sentais seule, mais Dieu a toujours été à mes côtés. Même si je n’ai pas d’amis, si j’ai Dieu, j’ai tout ce qui importe. Est-ce que tu as eu du mal à vivre ta vie chrétienne à l’université ?

Ça a été un défi spirituel car j’étais la seule chrétienne dans cet établissement scolaire. Quand j’étais dans ma ville natale, j’allais à l’église presque tous les jours et je rencontrais Boloroo. Je lui parlais de mes problèmes et des bonnes choses qui se passaient dans ma vie, je partageais des témoignages, et j’apprenais des tas de choses avec elle. Ça m’a aidé à résoudre mes problèmes et à grandir spirituellement. Un jour, elle m’a dit : « Bientôt, tu iras dans une autre ville pour y poursuivre tes études. Nous ne pourrons plus nous parler tous les jours. Tu devras alors apprendre à parler à Dieu. » À l’université, je me suis sentie tellement seule ! Si je n’avais pas appris à parler à Dieu, j’aurais perdu la foi, moi aussi. C’est une grande épreuve pour les étudiants qui, comme moi, viennent de petits villages. Mais Dieu ne m’a jamais quittée. Il a toujours été là pour m’écouter.

à s’unir et à devenir plus forts en Christ, à participer activement à l’évangélisation, à être polis et gentils les uns envers les autres. En travaillant avec eux, je prie Dieu de les aider à apprendre à s’aimer et à bien se connaître les uns les autres. Quel est ton plus grand rêve ?

J’aime beaucoup travailler avec les jeunes ! Ce que je désire, c’est simplement avoir un impact positif dans leur vie. Quel conseil donnerais-tu à d’autres jeunes qui lisent cette histoire ?

Travaillez assidûment avec Dieu. Dieu dit : « Va vers la fourmi, paresseux ! Observe son comportement et deviens sage » (Pr 6.6)2. Efforcez-vous de développer une vie spirituelle solide, de servir les autres avec vos dons spirituels, d’enseigner ce que vous avez appris, et de partager ce que vous avez reçu. Avec Dieu, on peut tout ! OBJECTIFS FUTURS

Solongo rêve d’aller en Amérique dans le cadre d’un programme d’échange travail-voyage afin d’améliorer ses compétences en anglais et de devenir une meilleure enseignante. Elle a l’assurance que Dieu répond aux prières. Nous n’avons pas eu de réunions d’église depuis presque deux ans maintenant, car les églises sont toujours fermées à cause de la COVID-19. Mais Dieu a les moyens d’aider son peuple à se rencontrer et à grandir ensemble, et il utilise des jeunes du monde entier, comme Solongo, pour y parvenir. https://fr.wikipedia.org/wiki/Religion_en_Mongolie. Sauf mention contraire, toutes les citations des Écritures sont tirées de la version Louis Segond 1910. 1 2

Milena Mendes est une journaliste brésilienne et professeur d’anglais. Milena et Deegii, son mari, habitent à Ulaanbaatar, en Mongolie.

Pourquoi as-tu décidé de travailler avec les ados de l’église ?

Des tas d’ados n’ont pas un mode de vie chrétien. Je veux les aider AdventistWorld.org Avril 2022

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Ce que nous croyons

Jésus Vie, mort et résurrection du Christ

Le Dieu de proximité

U

n lépreux vit en solitaire depuis fort longtemps. La lèpre a ravagé son corps, mais la séparation forcée de la société, elle, a ravagé son cœur. Alors qu’il se dirige vers le Prédicateur, les gens se dispersent, épouvantés par sa maladie repoussante – rappel ô combien douloureux de sa solitude ! Il ne faut que peu d’imagination pour compatir à l’isolement de ce lépreux. Depuis l’apparition de la COVID-19, nous avons connu des confinements, des quarantaines ; des tas de gens ont perdu des êtres chers. Comme le lépreux, nous avons une conscience aiguë de notre propre mortalité, de notre besoin de communauté et de guérison. Le voilà enfin devant Jésus ! Il se jette à ses pieds et le supplie : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur1. » (Lc 5.12) Jésus tend la main et, avec une tendresse infinie, touche l’intouchable. L’impureté et la maladie du lépreux ne peuvent pas nuire à la Source de pureté. Au contraire, le toucher de Jésus et ses paroles « Je le veux, sois pur » (v. 13) transforment l’homme physiquement, socialement, et spirituellement. LE MINISTÈRE DE JÉSUS

Jésus s’associait fréquemment à ceux que la société jugeait « intouchables ». Plus loin, Luc 5 raconte que Jésus et ses disciples ont mangé avec Lévi et ses invités. Les pharisiens et les scribes se plaignaient de ce que Jésus se mettait à table avec « les publicains et les gens de mauvaise vie » (Lc 5.30), mais Jésus n’en avait cure. Comme la maladie du lépreux, le péché de ceux qui l’entouraient ne représentait aucune menace. En fait, c’était précisément les pécheurs qu’il voulait côtoyer ! La guérison du lépreux et l’amitié de Jésus avec les pécheurs s’inscrivent dans le cadre de la prophétie dont il s’est réclamé en tant que Image : Lightstock / LUMO


déclaration de mission au début de son ministère : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur. » (Lc 4.18,19) En Christ, Dieu ne s’est pas contenté d’envoyer un autre prophète, non, mais son propre Fils, afin qu’il habite avec l’humanité et la serve, afin d’être « Dieu avec nous ». Jésus a affronté le péché et ses conséquences de la façon la plus tangible possible : en touchant les lépreux, en ressuscitant les morts, en chassant les démons, en éprouvant la faim et la soif, en subissant la souffrance, et en triomphant de la tentation. Au lieu de reculer devant ce que nous considérons comme les aspects les plus sordides de l’humanité, il s’est plongé dans la fange pour secourir ceux qui imploraient sa miséricorde, tout en restant le pur et saint Fils de Dieu. LA MORT DE JÉSUS

On ne peut parler de l’incarnation de Jésus sans parler aussi de la croix. Alors même qu’il tenait l’enfant Jésus dans ses bras, Siméon a prophétisé la gloire et la tragédie qui attendaient le Fils de Dieu (Lc 2.28-35) – Jésus était « né pour affronter sa passion ». Au cours de son ministère, il a touché les lépreux et mangé avec les pécheurs, mais sur la croix, il est devenu le paria2. Il n’y a pas eu de séparation entre l’humanité pécheresse et lui. Pour vaincre la pandémie du péché, Jésus est devenu péché (2 Co 5.21). La croix répare la brèche entre l’humanité et Dieu et renverse « le mur de séparation, l’inimitié » au sein de l’humanité (Ep 2.14). En Christ, il n’y a « [ni] étrangers, ni […] gens du dehors » (Ep 2.19). « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce

à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. » (Lc 9.23) Cet appel radical que Jésus lance est un appel à l’imiter dans son humilité, à s’engager envers les autres et à agir en leur faveur, même (et surtout) lorsque la société les juge indignes, impurs, ou intouchables. Le théologien James Cone écrit : « La croix est le symbole le plus puissant de la tendre solidarité de Dieu envers les « plus petits » – envers les indésirables de la société qui subissent quotidiennement de graves injustices. Les chrétiens doivent affronter la croix – cette terrible tragédie – pour ce qu’elle a été, et y découvrir, par la foi et la repentance, la joie libératrice du salut éternel »3. LA RÉSURRECTION DE JÉSUS

Par la résurrection de Jésus, ce qui a été accompli à la croix devient accessible. Ceux que Jésus a guéris et ressuscités des morts ont fini par mourir – leurs corps guéris demeuraient soumis aux conséquences du péché. Mais la résurrection promet que le péché et la mort n’auront pas le dernier mot. Jésus a triomphé de la tombe ! L’offre universelle de la vie éternelle proclamée en Jean 3.16 ne laisse aucun doute : Dieu accorde à tous le don de la vie de son Fils. Le message de l’Évangile doit être proclamé dans le monde entier. Tous ceux qui l’acceptent sont sur un pied d’égalité devant Dieu. Tous sont les bienvenus à la table du banquet céleste – peu importe leur richesse, leur statut, leur origine ethnique, ou leur profession (Mt 22.1-10). Après la pêche miraculeuse dont il venait d’être témoin, Pierre est tombé aux genoux de Jésus et s’est écrié : « Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur. » (Lc 5.8) Mais au lieu de l’écouter, Jésus l’a invité à se joindre à son œuvre (Lc 5.10). Alors que, selon toute logique humaine, Jésus aurait pu ou dû s’éloigner des pécheurs, il les a plutôt rapprochés de lui. Ce faisant, il les a

aussi rapprochés les uns des autres (Jn 17.22,23). Le Saint-Esprit poursuit cette œuvre, et nous, les « héritiers selon la promesse » (Ga 3.29), vivons avec tous les bénéfices de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus. La pandémie actuelle nous a obligés à nous séparer et à nous isoler pour des raisons sanitaires ; cependant, elle a aussi mis en évidence et exacerbé les clivages existants dans nos sociétés. Nous vivons dans un monde profondément divisé. Ce qui me réconforte beaucoup actuellement, c’est que Christ a fait tomber toutes les frontières. Certes, nous ne sommes pas immunisés contre la contagion du péché et de ses effets (à l’exemple de la COVID), mais Jésus, lui, l’est complètement ! Il est avec nous dans les situations de confinement et de quarantaine, à travers les divisions et les troubles sociaux. Son ministère fixe la norme des relations humaines affectueuses et empathiques ; la croix offre le pardon de nos péchés contre Dieu et les autres, et proclame la solidarité avec les opprimés ; la résurrection proclame que l’injustice, la maladie et la mort ont été vaincues, et promet qu’elles seront abolies à tout jamais sur la nouvelle terre. Notre Dieu est un Dieu de proximité et un Dieu de solidarité. Pour ceux qui placent leur confiance en lui, il est toujours proche, prêt à être un réconfort pour les solitaires et un guérisseur pour les affligés. Quelle bonne nouvelle pour les temps actuels ! Sauf mention contraire, toutes les citations des Écritures sont tirées de la version Louis Segond 1910. 2 Jürgen Moltmann, The Crucified God, New York, SCM Press, 1974, p. 205. 3 James Cone, The Cross and the Lynching Tree, Maryknoll, NY, Orbis Books, 2011, p. 151. 1

Sarah Gane Burton est écrivain pigiste et correctrice à Berrien Springs, au Michigan (États-Unis), où elle habite avec son mari et leurs deux enfants.

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À la découverte de l’Esprit de prophétie

Mon parcours de foi : le ministère de l’Esprit de prophétie par Internet

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eigneur, je suis à toi ! Utilise-moi ! » En proie à l’agonie et au désespoir, je crie de toutes mes forces ma douleur à Dieu. Je suis un homme brisé. La fuite, c’est terminé. En pleine nuit, alors que je verse d’abondantes larmes, je lui fais une promesse : « Seigneur, j’irai là où tu me conduiras. » « Par la prière, l’étude de sa Parole, par la foi en sa présence, le plus faible des hommes peut s’approcher du Sauveur et saisir sa main qui ne l’abandonnera jamais », dit Ellen White avec sagesse1. Il y a quelques heures, ma femme et moi avons enterré notre fils de 10 ans, dont la vie a été fauchée par la leucémie. Après de nombreuses nuits blanches passées dans l’angoisse et la prière, je me rapproche de Dieu et lui fais cette promesse – sans savoir où ce voyage de foi va me conduire. En ce moment de crise, le conseil inspiré me revient à l’esprit : « Demandez avec ferveur la pureté du cœur. Plaidez instamment, aussi anxieusement que si votre vie terrestre était en jeu2. » Quinze mois plus tard, en mai 2001, nous nous envolons pour les États-

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Unis. Nous voulons poursuivre notre guérison avec notre famille. Je commence à faire du bénévolat dans une académie adventiste du Maryland, où je développe leur programme de technologie. Peu après, on me demande si j’accepterais de passer une entrevue pour un poste au Ellen G. White Estate. Cette offre est une réponse directe à l’une de mes prières, dans laquelle j’ai demandé à Dieu de faire de moi un missionnaire numérique. Six mois plus tard, je commence à travailler pour le White Estate. Je suis déterminé à être toujours fidèle à Dieu et à mettre ma confiance en lui, car je crois à ces paroles inspirées : « [Dieu] nous aime et […] sait ce qui est pour notre bien. C’est ainsi qu’au lieu de nous laisser sur notre propre voie, la foi nous amène à choisir celle du Seigneur »3. « INSTRUIS L’ENFANT… »

Ma conversion a commencé alors que j’étais en huitième année et que je fréquentais une école adventiste en Australie. Un jour, tandis que j’étais assis avec des copains à l’arrière du

bus scolaire qui nous ramenait chez nous, quelques-uns d’entre eux ont commencé à faire des bêtises. Mal à l’aise, je me suis levé et suis allé m’asseoir à l’avant du bus, à côté d’un camarade de classe que tout le monde traitait de « petit ange ». Vous auriez dû voir sa surprise ! Cette décision a marqué le début de mon voyage vers une vie nouvelle, une vie en harmonie avec mon éducation adventiste. La Bible dit : « Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas4. » Après plusieurs semaines de conversation profonde pendant notre trajet quotidien d’une heure et demie en bus pour aller et revenir de l’école, mon ami et moi avons décidé de nous inscrire à la classe baptismale de notre pasteur. Celui-ci nous a donné un livre bien connu : Vers Jésus – vous savez, ce livre dont l’image de couverture est celle de Jésus frappant au bâtiment des Nations Unies. C’était la première fois que je lisais un livre d’Ellen White pour moi-même. Ses paroles m’ont parlé Image : Kira Auf der Heide / Darryl Thompson


personnellement et ont fait naître en moi le désir de suivre Jésus. Voici un passage de ce livre que j’ai souligné alors que j’avais 14 ans, et qui m’a préparé pour le jour où j’en aurais le plus besoin : « Nous ne pouvons rien faire de nous-mêmes. Ce n’est qu’en comptant sur Christ pour obtenir la force que nous pouvons vaincre et faire sa volonté ici-bas. Nous devons avoir en lui cette confiance simple et enfantine qu’il avait en son Père5. » TOUJOURS SUIVRE LES DIRECTIVES DIVINES

Vingt et un ans plus tard, alors que je me trouve dans mon nouveau bureau et que je regarde les étagères de livres d’Ellen White, je prends mon exemplaire préféré, bien souligné, de Vers Jésus. En le feuilletant, je tombe sur la citation qui, des années plus tôt, a marqué le début de mon cheminement de foi. Je remercie Dieu de m’avoir conduit vers le White Estate – mon nouvel emploi. Ma première tâche consiste à développer une nouvelle stratégie pour partager le don de la petite lumière – les écrits d’Ellen White. Par la grâce de Dieu, le White Estate dispose aujourd’hui de trois sites Web et de quatre applis EGW Writings, (détaillés ci-dessous), lesquels ont atteint près de 92 millions de visiteurs de 200 pays en 2021. « [Mes] écrits parleront sans cesse, dit Ellen White, et leur travail se poursuivra aussi longtemps que durera le temps »6. LES ÉCRITS D’ELLEN WHITE : RESSOURCES EN LIGNE

Chacun de nos sites Web se focalise sur différents aspects de notre ministère. Notre site Web le plus visité, egwwritings.org, est une vaste base de données des écrits d’Ellen White et de documents historiques. Cette base de données comprend 801 331 pages de données numérisées contenues dans 2 908 livres, documents, périodiques, et brochures.

Le site ellenwhite.org est un centre d’étude complet de ressources numériques. Dans certaines de ses collections, on retrouve : 1 895 réponses à des questions fréquemment posées ; 6 570 articles et documents ; 53 330 lettres numérisées et la correspondance du White Estate ; 6 988 photographies d’archives ; une visite virtuelle du centre de visiteurs du White Estate ; des informations sur nos 23 branches et centres de recherche dans le monde ; des plans de cours pour les enseignants ; et une section intitulée Pioneer Adventures [Aventures de pionniers], laquelle est remplie d’activités, d’histoires et de jeux pour les enfants. Sur le site whiteestate.org, on trouve des informations sur la vie et le ministère d’Ellen White et son patrimoine. On y trouve aussi des réponses aux principales questions posées sur Ellen White et son ministère prophétique. Grâce à ce site, on peut accéder aux livres d’EGW, aux livres électroniques, et aux livres audios qu’il contient. Dieu a utilisé une crise dans ma vie pour accomplir son dessein, à savoir fournir à des millions d’utilisateurs, dans le monde entier, un accès gratuit aux écrits d’Ellen White. Ces écrits ont apporté un grand changement dans ma vie, et peuvent en faire de même dans la vôtre. Ne l’oubliez jamais : « [Dieu] conduit ses enfants comme ils se conduiraient euxmêmes s’ils pouvaient voir la fin dès le commencement et discerner la gloire du dessein qu’ils accomplissent comme collaborateurs de Dieu7. » Ellen G. White, Le ministère de la guérison, p. 154. Idem., Témoignages pour l’Église, vol. 1, p. 61. Idem., Le ministère évangélique, p. 253. 4 Proverbes 22.6. 5 Ellen G. White, The Story of Jesus, Nashville, Tenn., Southern Pub. Assn., 1900, p. 101. 6 Idem., Témoignages pour l’Église, vol. 1, p. 15. 7 Idem., Le ministère de la guérison, p. 413. 1 2 3

Darryl Thompson est directeur adjoint du Ellen G. White Estate, à Silver Spring, au Maryland (États-Unis).

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Place aux jeunes

Trouver ma place

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eigneur, es-tu sûr que c’est le bon endroit pour moi ? » C’est là ma prière après une journée difficile avec ma classe de maternelle. Je viens de commencer un nouveau travail dans un pays étranger, et j’ai du mal à trouver mes repères. Alors que je me préparais à partir en Corée pour y enseigner l’anglais, j’ai demandé à Dieu de me placer non seulement là où l’on avait besoin de moi, mais aussi au meilleur endroit pour moi. Je m’attendais à enseigner des élèves plus âgés. C’est là que je me sentais le plus en confiance. Eh bien, contrairement à ce que je pensais, Dieu m’a placée dans une classe de maternelle d’une école adventiste, où j’enseigne des enfants de 7 ans. Alors que je continue Mes élèves sont difficiles à gérer. Un jour, à enseigner mes tout va de travers. L’un d’entre eux pique une colère et hurle à m’en arracher les oreilles. Forenfants et à servir tement secouée, je rentre chez moi et pleure. Je ma collectivité, Dieu suis une ratée, voilà tout ! Qu’est-ce que je suis censée faire avec ces enfants ? Comment est-ce élargit ma capacité que je peux les enseigner et les éduquer ? Je ne d’aimer. me sens vraiment pas à la hauteur. Cependant, après un certain temps, je commence à soupçonner que ce sentiment d’impuissance est, en réalité, une bénédiction déguisée. Au lieu de me fier entièrement à mes compétences et à mon expérience, je dois m’appuyer sur Dieu. Je dois apprendre de nouvelles compétences, élargir mes horizons, et grandir de nouvelles manières. « Continue à aimer tes enfants, me souffle Dieu. Continue à être patiente avec eux. » Avec le temps, les choses deviennent plus faciles – même s’il y a encore des défis à relever. Je me sens de plus en plus à l’aise dans ma nouvelle communauté. J’ai aussi des témoignages inattendus dans ma classe. Mon « enfant à problèmes », en particulier, semble absorber à la fois l’affection et les histoires 26

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sur Jésus. Un jour, alors que toute la matinée, il a mis ma patience à rude épreuve, il me dit : « Serre-moi dans tes bras, Maîtresse maman ! » Et alors que je l’entoure de mes bras, il me chuchote : « Maîtresse, je pense que Satan me fait faire des choses pas bien. » Ma réponse ne se fait pas attendre. « Oui, mais tu peux choisir ! Même si Satan te pousse à faire de mauvaises choses, Dieu peut t’aider à faire ce qui est bien. » Un autre jour, l’une de mes petites vient me voir, les larmes aux yeux. « Mon papa est à l’hôpital, me dit-elle. J’ai peur. » Au lieu de lui dire simplement que je vais prier pour son père, je décide de le faire de suite, à voix haute. Pendant ma prière toute simple, la petite s’accroche à mes jambes. Après la prière, soulagée, elle me donne une chaleureuse accolade. De tels moments me rappellent que Dieu est à l’œuvre dans la vie de mes élèves, et que j’ai un rôle à y jouer. Je suis en Corée depuis huit mois maintenant. Force est de constater qu’à bien des égards, cet endroit est effectivement ce qu’il y a de mieux pour moi. Et alors que je continue à enseigner mes enfants et à servir ma collectivité, Dieu élargit ma capacité d’aimer. Il savait vraiment ce qu’il faisait en m’amenant ici ! Il sait quel est le meilleur endroit pour chacun d’entre nous. Parfois, ce qu’il juge être le mieux se présente sous la forme de défis. Les jours difficiles, je m’encourage par cette citation : « Si nous sommes appelés à rencontrer des difficultés, c’est que le Seigneur voit en nous quelques qualités précieuses qu’il veut mettre en valeur. […] Il conduit ses enfants comme ils se conduiraient eux-mêmes s’ils pouvaient voir la fin dès le commencement et discerner la gloire du dessein qu’ils accomplissent comme collaborateurs de Dieu*. » Où que Dieu nous ait placés, il met en œuvre un plan magnifique pour nous, peu importe les difficultés que nous rencontrons. Par conséquent, faisons-lui davantage confiance alors qu’il continue de nous guider ! * Ellen G. White, Le ministère de la guérison, p. 406, 413.

Lynette Allcock enseigne l’anglais à Séoul, en Corée du Sud.


Santé & bien-être

L’alcool – bon pour le cœur ? Coup d’œil sur les faits J’ai 25 ans et je termine un diplôme d’études supérieures. La plupart de mes amis et de mes camarades de classe boivent de l’alcool, prétendant que c’est bon pour le cœur. Qu’en est-il vraiment ?

V

oilà une excellente question ! C’est Serge Renaud – un scientifique et chercheur d’origine française – qui, le premier, a attribué des bénéfices pour la santé cardiaque à la consommation de vin. Il a mis au compte de cette consommation – « le verre invitant », comme il l’a décrit – le nombre plus faible de crises cardiaques dans la population française par rapport aux autres populations ayant un régime alimentaire similaire en Europe. Publiée en 1992, l’hypothèse de Renaud a été baptisée « le paradoxe français ». En 1991, Renaud a été interviewé dans le cadre de la populaire émission de télévision américaine 60 Minutes. Suite à de nombreuses rediffusions, cette émission a été vue par plus de 50 millions d’Américains. L’année suivante, les ventes de vin ont grimpé de 40 pour cent aux ÉtatsUnis, et l’exportation de vins français a plus que doublé entre 1994 et 19981 ! Ce bref historique permet de situer le contexte des débats actuels et l’influence significative de l’industrie de l’alcool dans cette conversation. De nombreux articles sur les prétendus avantages d’une consommation modérée d’alcool pour la santé cardiaque ont été publiés dans la littérature scientifique. Il existe aussi un ensemble très solide de publications qui révèlent les problèmes importants de nombreuses études sur la consommation d’alcool – notamment le grand nombre de variables confondantes, le risque d’abus et de dépendance, les problèmes méthodologiques liés à l’évaluation du niveau et de la durée de la consommation d’alcool au cours de la vie, les différences significatives dans les populations étudiées, et les comparaisons pour parvenir à cette conclusion positive2. Les non-buveurs représentent un groupe très diversifié, ce qui ajoute à la confusion. Il est essentiel de prendre en compte les variations telles que les antécédents de consommation d’alcool, l’accès aux soins de santé et à l’assurance maladie, l’éducation, et les facteurs socio-économiques. Des études très étendues et fort convaincantes utilisant des données mondiales confirment les limites des preuves d’un effet bénéfique de la consommation modérée d’alcool. Leur conclusion : « Les preuves des effets nocifs de l’alcool sont sans aucun doute plus fortes que celles des effets bénéfiques »3. Il est aussi important de noter qu’on ne rapporte aucun avantage pour la santé cardiaque pour les jeunes, et que les personnes les

Image : Ryan Loughlin

plus vulnérables aux complications liées à la consommation d’alcool se situent entre 19 et 45 ans. L’alcool reste le troisième facteur de risque le plus important pour la charge mondiale de morbidité. La consommation d’alcool fait peser de nombreux fardeaux sur les familles ; on remarque, entre autres, une forte association avec la violence conjugale. L’alcool engendre la dépendance. La consommation d’alcool est fortement associée à la criminalité et à la violence. Même les prétendus avantages cardiaques sont largement compensés par les risques accrus de cancer, d’accidents vasculaires cérébraux, et de maladies cardiovasculaires en général. L’alcool est un agent cancérigène connu ; il n’existe pas de niveau de consommation d’alcool qui soit sans danger connu et qui puisse éviter cette redoutable complication sanitaire4. Globalement, la science montre clairement que le niveau de sécurité de la consommation d’alcool est « zéro ». Plus récemment, la Fédération mondiale du cœur a émis de fortes mises en garde sur la consommation d’alcool5. Par conséquent, lisez, restez informé. Choisissez la santé et la vie en abondance – évitez complètement l’alcool ! Dominique Lanzmann-Petithory, « Professor Serge C. Renaud (1927-2012): French Paradox and Wine Active Compounds », Wine Studies 3, n° 1, 10 décembre 2014, p. 7, 8. 2 Alain Marchand, Andree Demers, Pierre Durand, et al., « The Moderating Effect of Alcohol Intake on the Relationship Between Work Strains and Psychological Distress », Journal of Studies on Alcohol 64, n° 3, mai 2003, p. 419-427. 3 Hans Olav Fekjaer, « Alcohol—A Universal Preventive Agent? A Critical Analysis », Addiction 108, n° 12, décembre 2013, 2051-2057, publié électroniquement avant impression. 4 https://adventistreview.org/news/there-is-no-safe-level-of-alcohol-use/. 5 https://world-heart-federation.org/wp-content/uploads/WHF-Policy-Brief-Alcohol.pdf. 1

Peter N. Landless est cardiologue spécialisé en cardiologie nucléaire, et directeur du Ministère de la santé de la Conférence générale. Zeno L. Charles-Marcel, M.D., est directeur adjoint du Ministère de la santé de la Conférence générale. AdventistWorld.org Avril 2022

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Quand L Maman prie « Quand j’ai besoin que l’on prie pour quelqu’un, j’appelle Leslie. Parce que lorsqu’elle prie, Dieu écoute. » — Pasteur Reginald Richardson

« Je vais vous raconter… » DICK DUERKSEN

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eslie Hubbard a cinq enfants âgés entre 4 et 27 ans. Cette mère prie pour le bien-être de ses enfants ; c’est une combattante de la prière. Chaque fois qu’elle prie, elle a l’assurance que ses prières seront exaucées. Et alors même que son fils Deonta McFerson Jr, étendu sur un lit aux urgences, risque de mourir à tout moment, elle sent que Dieu a un plan pour son pauvre garçon et le supplie d’intervenir. Elle prie toute la journée, tous les jours, à chaque respiration pour que son fils se rétablisse. Elle sait que Dieu le sauvera de la mort. Maman Leslie a une approche unique de la prière : elle parle à Dieu de personne à personne. Croyant que Dieu peut tout, elle lui remet entièrement la situation et son résultat. Deonta a 25 ans. Pendant des années, il a été victime de violence mentale et physique profonde. Ces traumatismes n’ont cessé de le hanter, lui rendant la vie insupportable. Ils l’ont plongé dans un désespoir et une dépression tels qu’un jour, n’en pouvant plus, il a craqué. Le jeudi 10 décembre 2020, il a garé sa voiture en soirée, a sorti un pistolet, l’a pointé sur sa tempe, et s’est logé une balle dans la tête. « Je ne connaissais pas beaucoup Deonta ; il ne venait que rarement à l’église, raconte le pasteur Richardson. Sa mère m’a téléphoné, et je suis allé immédiatement à l’hôpital. Je suis venu pour la soutenir et l’aider à prendre des décisions difficiles, car selon les médecins, Deonta ne survivrait pas à cette tentative de suicide. » Le pasteur Richardson, Maman Leslie et la famille se tiennent au chevet de Deonta. Il y a encore du sang partout. *** Plusieurs jours, de longs jours, s’écoulent. Un nouveau médecin entre dans la chambre de Deonta. Il écoute Maman Leslie et lui explique exactement ce qui arrive à son fils. Et alors, très doucement, il ajoute qu’il est peu probable que Deonta s’en sorte vivant. « Il s’est brisé le crâne, dit-il. Heureusement, son tronc cérébral ne semble pas avoir été endommagé. Par contre, son cerveau enfle à une vitesse alarmante. S’il continue à enfler, il écrasera bientôt le tronc cérébral. Et dès que ça arrivera, votre fils va mourir. » « Que pouvez-vous faire pour l’aider ? » demande Maman Leslie. « On peut toujours l’opérer pour retirer les fragments de balle de son cerveau. Ça pourrait arrêter l’enflure et lui permettre de vivre. Mais s’il survit, nous ne savons pas trop à quoi il va ressembler. Il se peut qu’il ne puisse plus jamais marcher ou parler. » « Tout ce que je veux, c’est que mon fils se rétablisse, qu’il aille 100 pour cent mieux qu’avant, et qu’il ait une foi solide, répond Maman Leslie. Je sais que c’est ce Photo : Dick Duerksen


que Dieu veut aussi. S’il vous plaît, opérez-le. Dieu s’occupera du reste. Il faut que Deonta se remette, se remette complètement. » Maman Leslie s’adresse ensuite au pasteur. « Pasteur, j’ai la conviction que les démons qui le tourmentaient le 10 décembre seront chassés. Et l’un de ces jours, Deonta reviendra à l’église. Priez pour que ce jour arrive. » « J’ai ressenti toute la force de sa conviction, raconte le pasteur Richardson. Dès lors, son aspiration inébranlable et son amour pour son fils sont devenus le thème de nos prières. » D’autres personnes ressentent, elles aussi, la puissance des paroles de Maman Leslie. Et elles croient. David, le frère de Deonta, est rempli de cette même foi. Lorsque le pasteur Richardson demande à cet ado comment il réagirait si Dieu ne sauvait pas son frère de la mort, la réponse de David ne se fait pas attendre. « Si Deonta meurt, j’aimerai Dieu quand même. Mais ma prière, c’est qu’il se rétablisse totalement », dit-il avec force. « C’était une situation difficile, poursuit le pasteur Richardson. La vie de Deonta semblait s’éteindre. Mais en tant que pasteur de Maman Leslie, j’ai partagé ces défis avec l’église, et nous nous sommes tenus à ses côtés, tous ensemble, dans la foi. » *** Les médecins procèdent à l’opération – une opération extrêmement difficile. Ils retirent les fragments de balle du cerveau de Deonta. Et celui-ci survit à l’opération ! Son état s’améliore suffisamment pour qu’on le transfère dans un établissement de soins spécialisés. Maman Leslie continue de parler à Dieu de son fils, et croit qu’il est en train de le guérir. Un jour, alors qu’elle se tient au chevet de Deonta, elle remarque que ses yeux s’animent. On dirait qu’il regarde dans la pièce comme s’il remarquait des choses. Un autre jour, il tire la langue et réagit au son de la voix de sa mère. Puis il se met à faire des sons. Et enfin, le miracle complet pour lequel sa mère prie tant se produit : Deonta commence à bouger la tête volontairement et à parler clairement ! Ah, vous auriez dû entendre les cris de joie de Maman Leslie ! ***

Deonta rentre enfin à la maison. L’une des premières choses qu’il demande, c’est que quelqu’un l’aide à étudier la Bible. Noah Keller, l’un des membres d’église, se charge de lui donner des études bibliques. Puis, un sabbat de juillet 2021, Deonta dit qu’il veut aller à l’église ! « Il était en chaise roulante, raconte le pasteur Richardson. Bien qu’étant encore un peu faible, il a franchi la porte d’entrée – comme sa mère l’avait dit. Après cette première visite, il est venu souvent à l’église. Il écoutait avec ferveur et participait au culte de tout son cœur. » Un sabbat de septembre, le pasteur Richardson lance un appel au baptême. Deonta lève la main et, d’une voix forte pour que tous l’entendent, s’écrie : « Je veux être baptisé ! » Deonta et son frère David décident de se faire baptiser le 1er janvier 2022. Et Maman Leslie décide de réaffirmer son engagement envers Dieu en prenant de nouveau le baptême. Les trois entrent ensemble dans l’église, professent verbalement qu’ils ont accepté Jésus-Christ comme leur Sauveur personnel, et reçoivent le baptême dans le nouveau baptistère de l’église. Le pasteur Richardson n’oubliera jamais cette cérémonie de baptême spéciale. « Les mots ne suffisent pas pour décrire mon enthousiasme et ma joie, mes sentiments d’humilité et d’honneur en voyant Deonta entrer dans le baptistère ce sabbat matin-là. Je suis resté debout, réchauffé par l’amour de Jésus qui brillait dans les yeux de Deonta. Soudain, le souvenir de la nuit passée aux urgences m’est revenu à l’esprit. C’était une journée froide, très froide, et si sombre – une journée triste, sinistre, sans espoir. Mais en ce sabbat, tout avait changé ! Les prières de Maman Leslie ont été entendues. J’ai serré les mains de cette mère dans les miennes. Dieu a chassé les démons. Le froid a disparu. L’espérance est revenue. La joie a rempli la salle. Deonta était non seulement en vie, mais aussi plein de vie. Deonta était revenu à la maison ! » « Il est sur la voie de la guérison complète, dit Maman Leslie en souriant. Il garde le cap avec Jésus. »

Éditeur Adventist World est une revue internationale de l’Église adventiste du septième jour. La Division Asie-Pacifique Nord de la Conférence générale des adventistes du septième jour en est l’éditeur. Éditeur exécutif/Directeur de Adventist Review Ministries Bill Knott Directeur international de la publication Hong, Myung Kwan Comité de coordination de Adventist World Si Young Kim, président ; Joel Tompkins ; Hong, Myung Kwan ; Han, Suk Hee ; Lyu, Dong Jin Rédacteurs en chef adjoints/Directeurs, Adventist Review Ministries Lael Caesar, Gerald Klingbeil, Greg Scott Rédacteurs basés à Silver Spring, au Maryland (États-Unis) Sandra Blackmer, Wilona Karimabadi, Enno Müller Rédacteurs basés à Séoul, en Corée Hong, Myung Kwan ; Park, Jae Man ; Kim, Hyo-Jun Gestionnaire de la plateformes numérique Gabriel Begle Gestionnaire des opérations Merle Poirier Coordinatrice de l’évaluation éditoriale Marvene Thorpe-Baptiste Rédacteurs extraordinaires/Conseillers Mark A. Finley, John M. Fowler, E. Edward Zinke Directrice financière Kimberly Brown Coordinatrice de la distribution Sharon Tennyson Conseil d’administration Si Young Kim, président ; Bill Knott, secrétaire ; Hong, Myung Kwan; Karnik Doukmetzian ; Han, Suk Hee ; Gerald A. Klingbeil ; Joel Tompkins ; Ray Wahlen ; membres d’office : Paul Douglas ; Erton Köhler ; Ted N. C. Wilson Direction artistique et design Types & Symbols Aux auteurs : Nous acceptons les manuscrits non sollicités. Adressez toute correspondance rédactionnelle au 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring MD 20904-6600, U.S.A. Numéro de fax de la rédaction : (301) 680-6638 Courriel : worldeditor@gc.adventist.org Site Web : www.adventistworld.org Sauf mention contraire, toutes les citations des Écritures sont tirées de la version Louis Segond 1910 (LSG). Avec Num. Strongs pour Grec et Hébreu. Texte libre de droits sauf pour les Strong. © Timnathserah Inc., - Canada Adventist World paraît chaque mois et est imprimé simultanément dans les pays suivants : Corée, Brésil, Indonésie, Australie, Allemagne, Autriche, Argentine, Mexique, Afrique du Sud, États-Unis d’Amérique Vol. 18, n° 4

Dick Duerksen, pasteur et conteur, habite à Portland, en Oregon, aux États-Unis.

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Foi en herbe

Pages amusantes pour les plus jeunes

Une bonne habitude à prendre

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n 2004, Chad Fell est devenu célèbre en soufflant la bulle de chewing-gum la plus grosse de l’histoire, sans l’aide de ses mains. Cette bulle faisait 50,8 centimètres de diamètre ! Incroyable, non ? Ce record, inscrit dans le livre Guinness des records mondiaux, n’a pas été fracassé depuis. Comment Chad a-t-il réussi cet exploit ? En faisant des bulles avec du chewing-gum des tas de fois. Sûrement qu’il a dû avoir du chewing-gum sur le visage et les cheveux assez souvent ! PRATIQUER, PRATIQUER ENCORE

Pense à quelque chose qui t’a pris un temps fou à apprendre – par exemple, attacher tes souliers ou faire du vélo. Au début, tu avais du mal à attacher tes souliers, mais une fois que t’es habitué à nouer les boucles, c’est devenu 30

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de plus en plus facile. Aujourd’hui, tu peux attacher tes souliers sans même avoir besoin de regarder tes lacets ou de te concentrer pour y arriver. C’est devenu super facile parce que tu as fait ça des dizaines de fois. Ça a formé un schéma dans ton cerveau. C’est ce qu’on appelle une habitude. Les habitudes se forment en répétant la même chose des tas de fois. DE NOUVELLES HABITUDES

On peut prendre une bonne habitude n’importe quand ! Pense à quelque chose que tu peux commencer à faire – quelque chose qui fera de toi une meilleure personne pour tes amis, tes frères et sœurs, et le reste de ta famille. Dieu nous demande de prendre l’habitude de passer du temps seul avec lui. Le meilleur moyen de conserver cette habitude, c’est de la mettre en pratique à un

moment particulier de la journée, chaque jour. Pour donner du piquant à ton moment avec Dieu, essaie d’apprendre à connaître Jésus par quelque chose de créatif. Tu peux, par exemple, fabriquer une roue de prière pour les malades, les sans-abris, tes amis, tes profs, ta famille, et le pasteur de ton église. Tu peux aussi dessiner une partie d’une histoire biblique qui a une signification particulière pour toi. Tu peux aussi tenir un journal des textes bibliques qui te parlent, ou écouter les paroles d’une chanson chrétienne que tu aimes. En prenant l’habitude de passer du temps avec Jésus chaque jour, tu fais le bon choix ! En tout cas, ça sera moins salissant que d’avoir du chewing-gum dans les cheveux tous les jours!

Illustration : Xuan Le


S H AW N A C A M P B E L L

Une étude biblique sur la foi Cherche dans ta Bible les versets suivants sur la foi. Prends un calepin, et après avoir lu chaque verset, écris-y tes pensées. Pose aussi des questions – tout ce qui te passe par la tête pendant que tu lis ces passages bibliques et que tu y réfléchis.

Hébreu 11.1 La foi, c’est croire en quelqu’un ou à quelque chose qu’on ne voit pas.

Romains 10.17 Notre foi grandit par ce qu’on entend (ou par la lecture de la Parole de Dieu).

Romains 5.1 Nous acceptons le salut par la foi, et non parce que nous nous sentons sauvés. La foi, c’est se réclamer des promesses de Dieu pour nous-mêmes. Elle ne se base pas sur ce qu’on ressent ou ne ressent pas.

Perle biblique « La victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi » (1 Jean 5.4, Semeur).

Matthieu 17.20,21 La prière, une alimentation saine et suffisamment d’exercice physique font en sorte que notre esprit peut entendre clairement la voix de Dieu – ce qui aboutit à une foi capable de « déplacer des montagnes » de difficultés.

1 Jean 5.4

Quelques trucs

La foi est un moyen pour vaincre le diable.

Galates 3.26 Dieu veut que tu croies que tu es son enfant. Il ne veut pas que tu t’inquiètes de ton salut. Si tu as accepté Jésus pour Sauveur, alors, fais-lui confiance : tu es sauvé !

Éphésiens 2.8 Loue de nouveau Dieu de t’avoir sauvé, même si tu ne le mérites pas (même chose pour moi). Personne ne peut aller au ciel par ses bonnes œuvres. Les bonnes œuvres sont notre façon de dire : « Merci Jésus de m’avoir sauvé ! »

Trouve un endroit agréable et calme pour lire ta Bible sans être dérangé.

Mets tes écrans de côté. C’est un moment spécial, rien que pour toi et Jésus.

Jacques 2.17-22 La vraie foi qui agit par amour et purifie l’âme vient de la permission que nous donnons à Jésus de changer notre vie et nos goûts !

Éphésiens 6.16,17 La Bible associe souvent la foi à la Parole de Dieu. Donc, si tu veux que ta foi augmente, passe du temps avec la Parole.

Apocalypse 14.12 Les « saints » qui sont vivants au retour de Jésus ont une caractéristique : ils gardent les commandements de Dieu et ont la foi de Jésus, lequel fait naître la foi et la mène à la perfection.

Trouve le moment de la journée qui te convient le mieux. Le matin est un temps super pour passer du temps avec Dieu – même s’il faut pour ça te lever un peu plus tôt !

Cet article est tiré de KidsView, janvier 2017.

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JOURS DE

PRIÈRE

POUR LE MONDE ET POUR VOTRE MISSION 3 MAI - 11 JUIN 2022

SAISISSEZ LA JOIE DU SERVICE •• FAITES L’EXPÉRIENCE PERSONNELLE DU RÉVEIL •• TROUVEZ UN BUT EN TEMPS DE CRISE

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