AW Français - Juillet 2016

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Revue internationale des adventistes du septième jour

Ju i l l e t 2 01 6

Au cœur de l’Apocalypse : l’Agneau

8 La grande tâche devant nous 22 L’examen du barreau 27 Des vies transformées transforment le monde


Juil le t 2016

E N

C O U V E R T U R E

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ARNION

Gerald A. Klingbeil

Le livre de l’Apocalypse : au cœur d’une approche unique de l’évangélisation.

14 Une Église, une mission, C R O YA N C E S F O N D A M E N T A L E S

des jeunes

Pako Mokgwane

L’édification du royaume de Dieu : l’âge ne doit pas constituer une barrière !

22 L’examen du barreau V I E

A D V E N T I S T E

8 La grande tâche devant nous P E R S P E C T I V E

M O N D I A L E

Ted N. C. Wilson

Jésus a renversé de nombreuses barrières pour atteindre le plus grand nombre possible.

12 Emprisonné ?

M É D I T A T I O N

Lael Caesar

La liberté en Christ, c’est bien plus qu’un concept.

Joice Manurung

Le défi adventiste : qui a la priorité ? Dieu ou la carrière ?

24 Au seuil du monde adulte

À L A D É C O U V E R T E D E L’ E S P R I T D E P R O P H É T I E

Dwain N. Esmond

Pour apprécier Ellen White, il faut lire Ellen White.

D É PA RT E M E N T S 3 R A P P O R T

M O N D I A L

3 Nouvelles en bref 6 Reportage 10 Une église en un jour

11 S A N T É L’ostéoporose – une maladie de femmes ? 26 L A B I B L E R É P O N D La création et l’Esprit de Dieu

27 É T U D E B I B L I Q U E Des vies transformées transforment le monde 28 D E S À

I D É E S PA R TA G E R

www.adventistworld.org Disponible en ligne en 12 langues Mensuel publié par la Conférence générale des adventistes du septième jour et imprimé par Pacific Press Publishing Association, à l’usage de l’Église adventiste du septième jour.

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Adventist World | Juillet 2016

C O U V E R T U R E :

C O U R T O I S I E

D U

C E N T R E

I N T E R E U R O P É E N

D E S

M É D I A S


De l’eau du rocher

A

Andrew McChesney

L’Église adventiste franchit le cap des

19 millions de membres /

I A D

Une vérification complète de l’effectif révèle une croissance

M E N E N D E Z

George Whitefield Premier évangéliste méthodiste, il a prêché depuis ce rocher le 16 octobre 1740, lors de sa première tournée en Amérique. Des documents coloniaux indiquent que près de 500 personnes se réunirent sur la colline surplombant Brookfield pour écouter cet évangéliste puissant, émouvant – au grand dam de bien des pasteurs établis dans toutes les églises des villages environnants. À l’instar des frères John et Charles Wesley – avec lesquels il œuvra pendant des décennies – George Whitefield utilisa résolument des méthodes « non orthodoxes » pour partager l’Évangile : il prêcha dans des champs, s’adressa à des fermiers, prit une fois la parole dans le Boston Commons (jardin public) – sans amplification, s’il vous plaît – devant un auditoire de plus de 30 000 personnes, soit le double de la population bostonienne de l’époque ! Au 20e siècle, des pionniers de l’évangélisation tels que Billy Graham se sont lancés dans une nouvelle approche : des campagnes d’évangélisation tenues dans des stades et retransmises à la télévision à l’échelle nationale. Des milliers, moi inclus, ont été touchés au point de donner leur cœur à Jésus. De même, des évangélistes tels que Mark Finley et Alejandro Bullon ont prêché à des dizaines de milliers dans des endroits ayant l’air de tout sauf d’une église traditionnelle. Tous ces innovateurs à succès pour l’Évangile ont été parfois l’objet de critiques sévères de la part de ceux qui estimaient que leurs méthodes non conventionnelles étaient incompatibles avec le message qu’ils prêchaient. Et cependant, l’Évangile triomphe encore, s’adressant à de nouveaux auditoires de nouvelles façons, avec toujours autant de puissance. Tandis que vous lisez l’article de couverture intitulé « Arnion – Au coeur de l’Apocalypse : l’Agneau », priez Dieu de vous donner un cœur ouvert, un cœur qui soutient les méthodes et approches nouvelles, un cœur qui encourage les nouveaux « évangélistes » tandis qu’ils partagent « l’histoire millénaire » de façon radicalement nouvelle et passionnante.

RAPPORT MONDIAL

G U S TAV O

lors que j’étais un jeune pasteur affecté dans un vaste territoire au Massachusetts (ÉtatsUnis), je m’arrêtais parfois près d’une grande et belle colline, en bordure de l’un des villages pittoresques de la Nouvelle-Angleterre. J’y avais déniché un terrain, et j’entretenais le fol espoir qu’un jour, il serait à vendre. Ce serait le site de construction idéal pour nos deux congrégations que nous étions en train de fusionner. Mais, pour moi, une chose importait davantage : il y avait là, à flanc de colline, un rocher de granit massif dont l’inscription avait résisté à l’épreuve du temps :

Des croyants se font baptiser lors d’un baptême de masse de 1 000 candidats au lac Atitlán, en mars 2015.

L

’effectif officiel de l’Église adventiste a franchi le cap des 19 millions de membres pour la première fois de son histoire. Selon les nouveaux chiffres publiés, en deux décennies seulement, le nombre des églises locales a doublé à l’échelle mondiale, atteignant plus de 80 000. Au 31 décembre 2015, l’Église adventiste comptait 19 126 447 membres – une hausse nette de 647 144 personnes, ou 3,5 pour cent, par rapport à l’année précédente, selon le Bureau des archives, des statistiques, et de la recherche de l’Église mondiale. Une autre statistique – un jalon important – rapporte que l’Église adventiste compte 81 551 églises locales et 69 909 groupes. David Trim, directeur du Bureau des archives, des statistiques, et de la recherche : « Les 2 741 nouvelles églises organisées en 2015 représentent le chiffre le plus élevé de toute notre histoire. En 2014, on a enregistré 2 446 nouvelles églises organisées – ce qui était déjà un record. Le cap des 40 000 églises n’a été franchi qu’en 1995. » Cette croissance s’est produite alors même que l’Église, fondée en 1863 avec seulement 3 500 membres, effectue une vérification complète de l’effectif pour s’assurer que les statistiques rapportées reflètent bel et bien la réalité sur le terrain. Ted N. C. Wilson, président de l’Église adventiste mondiale : « Loué soit Dieu pour cette merveilleuse croissance ! Ces chiffres révèlent que même avec la vérification appropriée et sérieuse des registres de l’effectif mondial lancée par le secrétariat au cours des dernières années, la Parole de Dieu va de l’avant de façon extraordinaire, par la puissance du SaintEsprit, et l’œuvre de Dieu est en expansion. » Suite e n p age 4

Juillet 2016 | Adventist World

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A N N

RAPPORT MONDIAL À l’instar de Ted Wilson, G. T. Ng, secrétaire de l’Église adventiste mondiale, dont le bureau a lancé la vérification, s’est réjoui au sujet des chiffres révélant la croissance de l’Église. « La croissance rapide de l’Église est un accomplissement de la promesse de 2 Chroniques 20.20 (LSG) : “Confiez-vous en l’Éternel, votre Dieu, et vous serez affermis ; confiezvous en ses prophètes, et vous réussirez.” L’Église a prospéré parce que nous avons suivi fidèlement les instructions de Matthieu 24.14, à savoir, évangéliser le monde. » L’Église adventiste, laquelle est organisée en 13 divisions mondiales et deux champs attachés, a connu sa croissance la plus rapide l’année dernière dans la Division Afrique centre-ouest, où l’effectif se chiffre à 683 318 membres – une hausse de 7,6 pour cent. Les deux divisions ayant connu les hausses les plus marquées sont la Division Afrique australe/Océan indien et la Division sud-américaine. En 2015, la Zambie, en Afrique, a vu son effectif franchir le cap du million. Au Zimbabwe, une campagne d’évangélisation a généré 30 000 baptêmes en mai 2015. Entretemps, une partie de la croissance de la Division sud-américaine a été imputable à un programme visant à récupérer d’anciens membres. En avril 2015, Adventist Review a rapporté que 15 pour cent des baptêmes de l’Amérique du Sud étaient ceux d’anciens membres adventistes. Mais le moteur – l’âme – de la croissance de l’Église, c’est l’ouverture de nouvelles églises, a dit Gary Krause, lequel supervise l’implantation d’églises en tant que directeur du Bureau de Mission adventiste. Il a dit qu’il a été encouragé de voir que l’année dernière, une nouvelle église a été établie toutes les 3,2 heures, sans compter tous les nouveaux groupes. « J’encourage chaque église à non seulement se focaliser sur sa propre croissance, mais aussi à prier et à trouver des moyens de démarrer de nouveaux groupes de croyants », a conclu Gary Krause. n

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Homer Trecartin Rick McEdward, à droite, à bord d’un train bondé lors d’un voyage en Inde, en 2016. P H O T O

:

R I C K

M c E D W A R D

Andrew McChesney

Rick McEdward

élu président de MENA Il retourne là où il a passé sa jeunesse

D

ans le port saoudien de Jeddah, un ado observe, fasciné, des flots de musulmans débarquer des bateaux. Ils viennent effectuer le pèlerinage du hadj – le grand pèlerinage annuel des musulmans. Aujourd’hui, Rick McEdward, nouveau président de l’Union du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), garde un précieux souvenir de cette époque. Plus récemment, Rick a éprouvé un sentiment de respect en marchant dans les rues animées d’Istanbul, en Turquie, et en contemplant Beyrouth, métropole tentaculaire du Liban, depuis le sommet d’une colline surplombant l’Université du Moyen-Orient. Un seul dilemme occupait ses pensées : comment atteindre chacun de ces gens avec l’amour de Jésus ? Rick McEdward : « Notre responsabilité consiste à être une lumière et à la faire luire. Mais comment y arriver ? Notre vie doit être imprégnée de la gloire et de l’amour de Dieu. J’aimerais tant que sa gloire et son amour se manifestent ici de façon extraordinaire ! » Pour lui, cette question est devenue plus personnelle encore après son élection en

avril dernier à la présidence de l’Union du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord – une région comptant un demi-milliard d’habitants, et l’un des territoires les plus difficiles au monde pour répandre l’Évangile. Les dirigeants de l’Église ont élu Rick McEdward dans le cadre d’un échange de postes. En effet, Homer Trecartin, 60 ans, a demandé de rentrer aux États-Unis pour des raisons de santé et familiales. Homer et Barbara, sa femme, ont servi pendant les quatre dernières années au siège de l’union, lequel est domicilié à côté de l’Université du Moyen-Orient. Planteur d’églises de longue date, Rick McEdward a servi tout récemment en tant que directeur des Centres des religions du monde de Mission globale de l’Église adventiste mondiale, et en tant que directeur adjoint du Bureau de Mission adventiste. Marcia McEdward, sa femme, a servi en tant qu’infirmière attitrée de la Conférence générale. Le couple a deux enfants – des jeunes adultes. Ted N. C. Wilson, président de l’Église adventiste mondiale : « Nous sommes infiniment reconnaissants envers Homer et Barbara pour leur contribution admi-


nistrative et missionnaire dans la région de MENA. Nous louons Dieu pour les progrès réalisés, lesquels se poursuivent. Nous sommes reconnaissants de ce que Rick et Marcia aient accepté cette nouvelle et importante mission. » Pour Rick, s’établir au Moyen-Orient, c’est comme retourner dans le patelin de sa jeunesse – un endroit rempli d’excellents souvenirs de gens sympathiques et de sa nouvelle relation avec Jésus. Rick McEdward, 50 ans, a grandi au sein d’une famille adventiste à Seattle, dans l’État de Washington. Mais alors qu’il avait 12 ans, sa famille s’est établie à Djeddah, en Arabie Saoudite, son père s’étant décroché un emploi en tant que technicien en radiologie dans un vaste hôpital militaire. Les McEdward étaient, à leur connaissance, les seuls adventistes de la ville. La maison que Rick McEdward allait appeler son foyer pour les cinq prochaines années se trouvait sur la rive sablonneuse de la mer Rouge. De là, il pouvait voir des musulmans débarquer de grands bateaux lors du pèlerinage à la Mecque. C’est sur la rive de la mer Rouge qu’il a développé une relation personnelle avec Jésus. « Le développement de cette relation est en partie attribuable à la générosité de nos voisins, lesquels n’étaient pas d’origine chrétienne, a-t-il dit. Ils étaient si aimables, si gentils envers nous, des Américains ! Leur attitude m’a révélé mon propre égoïsme et m’a conduit à demander au Seigneur de m’en débarrasser. » En 1990, Rick McEdward a obtenu un diplôme de premier cycle de l’Institut d’enseignement supérieur de Walla Walla, et trois années plus tard, une maîtrise en pastorale de l’Université Andrews. En 2012, il a complété un doctorat en missiologie au Séminaire de théologie Fuller. Selon Homer Trecartin, Marcia McEdward pourrait jouer un rôle essentiel dans la région. Il a vivement recommandé à Rick de l’emmener en voyage avec lui. « Cela lui permettra de comprendre ce que vous faites, et de servir les gens que vous ne pouvez servir », a-t-il dit. n

À Séoul,

Andrew McChesney

un salon funéraire conduit des gens à Jésus

Le Centre hospitalier Sahmyook baptise plus de 140 personnes par année

B

ien qu’ayant travaillé pendant trois décennies à l’Hôpital adventiste de Séoul, Sungsik Ha, un médecin de la Corée du Sud, ne croyait toujours pas en Dieu. Un jour, l’un de ses beaux-parents est décédé. Aux obsèques, Sungsik Ha a écouté un aumônier de l’hôpital qui dirigeait le service dans le salon funéraire de l’hôpital. Il a été profondément touché d’entendre l’aumônier parler de la promesse du retour de Jésus, et de l’espérance de la résurrection. Peu après, son autre beau-parent est décédé. Sungsik Ha a de nouveau assisté aux obsèques dirigées par un aumônier adventiste. Et de nouveau, son cœur a été touché par le message d’espérance. Il a commencé à lire la Bible et, plusieurs mois plus tard, a été baptisé au sein de l’Église adventiste. « J’ai travaillé ici toute ma vie en tant que médecin », a dit Sungsik Ha, un homme trapu au sourire engageant, lors d’une entrevue au Centre hospitalier Sahmyook – l’Hôpital adventiste de Séoul, où il occupe maintenant le poste de médecin en chef. « L’hôpital a exercé une sorte d’attraction irrésistible sur moi. Je suis devenu graduellement adventiste. » Depuis son établissement – d’abord une simple clinique dans un cottage dirigée par le Dr Riley Russell, premier missionnaire médical adventiste en Corée, en 1908 – le Centre hospitalier Sahmyook, ou SYMC, s’est donné pour mission d’être les mains de Jésus, et de présenter le Sauveur aux gens.

Aujourd’hui, cet hôpital général de 426 lits compte plus de 800 employés, lesquels traitent un demi-million de patients par année. L’hôpital dirige aussi un centre d’hébergement et de soins de longue durée de 120 lits, ainsi que le luxueux salon funéraire de deux étages, aux murs recouverts de marbre. Ce salon compte des appartements privés où les familles peuvent demeurer pendant trois jours, alors qu’elles pleurent la perte de leurs êtres chers. De nombreuses familles entendent aussi un message d’espérance encourageant prononcé par un aumônier de l’hôpital. Pour comprendre comment le salon funéraire fonctionne, il faut connaître le Système d’assurances national coréen, lequel a été créé dans les années 1970. Au départ, les Coréens se sont montrés réticents à souscrire à l’assurance, ce qui a poussé le gouvernement à établir des primes très basses pour encourager les gens à y adhérer. Aujourd’hui, presque tous les Coréens sont couverts. Les primes sont peu coûteuses ; par contre, les remboursements ne sont pas élevés, a dit Ji Yoon Lee, directeur adjoint pour la planification de l’hôpital adventiste. Les autorités ont donc permis aux hôpitaux de diriger des salons funéraires. Les Coréens ont tendance à dépenser de fortes sommes pour les obsèques – ce qui est fort rentable pour les entreprises funéraires, y compris l’Hôpital adventiste. « Ce sont les fonds du salon funéraire qui assurent la rentabilité des résultats nets consolidés », a-t-il expliqué. Suite e n p age 6

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RAPPORT MONDIAL Andrew McChesney

Des

dizaines de baptêmes S Y M C

au Brésil grâce à

Un aumônier s’adresse à la famille et aux amis lors d’un service funèbre se tenant au salon funéraire du Centre hospitalier Sahmyook.

Le salon funéraire dirige entre 20 à 30 services funèbres par semaine. Les adventistes forment 14 pour cent de la clientèle. Les familles invitent leur propre ecclésiastique pour diriger les obsèques. Mais les deux aumôniers de l’hôpital – deux pasteurs adventistes consacrés – et un pasteur adjoint sont également disponibles. Yung Han Yoon, aumônier en chef de l’hôpital : « La plupart des Coréens n’ont aucune espérance après la mort d’un être cher. Je leur communique un message d’espérance biblique sur la vie après la mort – un concept entièrement nouveau pour eux. » Après les obsèques, l’hôpital met la famille en contact avec l’église adventiste la plus proche. Parmi les gens qui ont été baptisés grâce à l’œuvre du salon funéraire, mentionnons un acteur de cinéma coréen, dont le cœur a été touché par les funérailles de son frère, lequel a été baptisé lui aussi, peu avant sa mort, a dit Yung Han Yoon. L’hôpital offre également un service d’aumônerie vibrant, composé de trois pasteurs et d’une diaconesse à plein temps. Les quatre conduisent plus de 140 personnes au baptême par année, a dit Ji Yoon Lee. En 2014, année du baptême du Dr Ha, l’hôpital a baptisé 174 personnes. n

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Facebook

Un policier de 42 ans en première ligne

L

e jour, Roberto Roberti est policier. Le soir, et en toute occasion qui se présente, il navigue sur la page Facebook de la Division sud-américaine – la plus populaire de l’Église adventiste – pour répondre aux commentaires et aux questions des lecteurs. Grâce à son travail bénévole sur cette page Facebook en portugais, 45 personnes ont été baptisées depuis juillet dernier. Grand, musclé, à l’allure déterminée, Roberto Roberti, 42 ans, en impose physiquement. On ne voudrait surtout pas avoir maille à partir avec lui dans la rue, même s’il n’est pas de service dans les banlieues de São Paulo, au Brésil. Par contre, son sourire contagieux et sa voix chaude de baryton gagnent rapidement la confiance des gens ! Il connaît aussi les complexités de l’œuvre qui consiste à gagner des âmes en ligne – ce qui est d’une importance capitale. Son secret ? Répondre immédiatement aux questions des gens, a-t-il dit. Roberto Roberti : « Les utilisateurs d’Internet veulent rapidement des réponses. Depuis que je me suis lancé dans ce ministère, un nombre croissant de gens se sont mis à poser des questions sur Facebook. Le secret ? Je leur réponds très rapidement. »

Au sein de l’Église mondiale, les adventistes en Amérique du Sud se démarquent par leur utilisation innovante de la technologie pour répandre l’Évangile. Mais Roberto est en première ligne de ce qu’il considère comme une mine d’or largement inexploitée : simplement répondre aux commentaires des utilisateurs de Facebook. Roberto et trois collègues bénévoles se partagent la tâche. Avec près de 1,1 million de « J’aime », la page Facebook en portugais de la Division sud-américaine est, dans l’Église adventiste, la plus suivie de toutes. Cette page se focalise principalement sur le Brésil. La division dispose aussi d’une page en espagnol pour les autres pays de son territoire. Depuis janvier 2015, près de 200 personnes ont été baptisées grâce au travail combiné de Roberto Roberti et des trois autres bénévoles. Roberto Roberti est policier depuis 22 ans. Il a décidé de s’impliquer dans les médias sociaux adventistes peu après son baptême en 2010 parce qu’il voulait épargner à d’autres personnes les craintes qu’il avait éprouvées la première fois qu’il a lu la Bible. « Je voulais partager avec mes semblables la nouvelle espérance que j’avais découverte dans l’Église


A R / M c C H E S N E Y A N D R E W

Roberto Roberti, policier et animateur Facebook, dans le hall du siège de Novo Tempo.

adventiste », a-t-il dit lors d’un récent congrès des spécialistes des communications adventistes de toute l’Amérique du Sud, lequel s’est tenu à São Paulo. Lorsque les gens laissent un message sur Facebook et manifestent le désir d’obtenir de plus amples informations, Roberto leur offre des études bibliques par courriel. Ce travail peut prendre beaucoup de temps. Il écrit approximativement 100 messages par jour, environ la moitié sur Facebook, et le reste par courriel – qu’il s’agisse du suivi ou des études bibliques. Nombre de ceux qui affichent des questions sur Facebook sont de la génération Y. Dans leurs conversations par courriel, certains d’entre eux disent qu’ils sont déprimés, suicidaires, ou qu’ils ne pensent qu’à fuir loin de leur famille dysfonctionnelle, a-t-il précisé. La clé, sur Facebook, c’est de leur répondre rapidement, a-t-il souligné. Roberto Roberti, marié et père de trois enfants, se lève tôt pour vérifier la page Facebook et un compte Gmail que l’Église utilise pour la correspondance par les médias sociaux. Un matin, il a lu sur Facebook un message venant d’une jeune femme du nom d’Elena, message dans lequel elle manifestait son désir d’être baptisée.

Moins de deux heures plus tard, Roberto lui a répondu et l’a invitée à suivre des études bibliques préparatoires par courriel. Environ quatre mois plus tard, Elena a été baptisée ! Entre-temps, deux autres jeunes femmes ont vu le commentaire d’Elena sur Facebook. Elles ont affiché à leur tour un commentaire disant qu’elles s’intéressaient, elles aussi, au baptême. Roberto Roberti les a immédiatement invitées à étudier la Bible. Ces deux femmes sont maintenant des membres baptisés de l’Église adventiste. Elena fait partie des trois animateurs travaillant avec Roberto sur la page Facebook de la division. Actuellement, Roberto forme 20 autres animateurs. Tous ont été baptisés après avoir contacté l’Église adventiste par Facebook. Peu après avoir commencé son travail sur Facebook, Roberto a été témoin d’une conversion remarquable – ce qui confirme l’importance de son travail. Un homme et sa femme habitaient dans une ville de l’État de Santa Catarina, dans le sud du Brésil. Or, on ne trouvait aucune église adventiste dans cette ville. Ils ont affiché sur la page Facebook une question sur la Bible. Roberto les a immédiatement invités à étudier la Bible par courriel.

Alors qu’ils en étaient à l’étude du sabbat du septième jour, ils ont pressé leur pasteur de leur expliquer pourquoi leur église rendait un culte à Dieu le dimanche. Bientôt, les 28 autres membres de cette église se sont joints à la discussion, assaillant le pasteur de questions sur le sabbat. « Il était incapable de leur répondre, a dit Roberto. Finalement, il a abandonné son église et quitté la ville. » Roberto a alors contacté un pasteur adventiste habitant près de cette ville, lequel s’est empressé de rendre visite aux membres de cette église. Plus tard, ces 30 membres ont demandé le baptême ! En entendant la nouvelle, Roberto s’est mis à pleurer. « C’est comme ça chaque fois que j’apprends qu’un de mes étudiants de la Bible veut se faire baptiser, a-t-il dit. Je ne peux m’empêcher de pleurer. Tous ces baptêmes résultent de la puissance de Dieu ! » n Cette histoire est l’une des six histoires d’Andrew McChesney, rédacteur aux informations, sur la façon dont les adventistes en Amérique du Sud utilisent la technologie pour répandre l’Évangile. Vous pouvez lire les autres histoires, ainsi que la façon dont Roberto Roberti est lui-même venu au baptême, en cliquant sur le lien suivant : bit.ly/SouthAmericaGospel.

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P E R S P E C T I V E

M O N D I A L E

Note de la rédaction : Cet article est une adaptation d’un sermon donné par le pasteur Wilson le 30 janvier 2016, à Linthicum Heights, au Maryland. Nous avons conservé des éléments du style oratoire.

Q

uelle bénédiction et quel privilège de participer à la mission de Dieu, de partager la bonne nouvelle de l’amour et du retour imminent du Christ en ces derniers jours de l’histoire de la terre ! Mais si nous ne faisons pas d’efforts pour entrer en contact avec nos semblables, comment seront-ils au courant de ces choses ? Dans Luc 15.1, 2 (LSG), nous lisons : « Tous les publicains et les gens de mauvaise vie s’approchaient de Jésus pour l’entendre. Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant : Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux. » Remplis de colère, les rabbins exprimèrent leur dégoût. « Cet homme s’associe avec des pécheurs et mange même avec eux. » Tout au long de l’histoire, chaque fois que l’égoïsme et l’égocentrisme dominaient le cœur, différentes classes se sont développées : ceux qui ont, et ceux qui n’ont pas ; ceux qui sont éduqués, et ceux qui ne jouissent pas d’un tel avantage ; ceux qui sont exclusifs, et ceux qui sont dépourvus de porte-parole ; les saints, et les pécheurs. Assurément, nous sommes tous pécheurs et devons venir au pied de la croix chaque jour, acceptant la robe de justice et la puissance transformatrice du Christ. Nous devons nous humilier chaque jour devant le Seigneur, car personne n’est immunisé contre le moi et l’égocentrisme. Une compréhension interculturelle En tant qu’adventistes orientés vers la mission, il nous faut découvrir, sous la direction du Saint-Esprit, comment utiliser la compréhension interculturelle dans notre proclamation du message des trois anges, à savoir l’amour de Dieu et le retour imminent du Christ. Soyons plus sensibles aux différentes cultures et aux

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La

grande tâ devant nous Une Église unie, sensible différents contextes, comprenant que le message adventiste est le même partout, mais que la méthode de le partager peut varier largement. Soyons aussi sensibles aux contextes locaux pour que notre comportement n’entrave pas notre œuvre importante. Une fois, alors que je venais tout juste d’entrer dans mes fonctions au siège de la Division eurasienne, à Moscou, je me suis mis à siffler dans le hall. Plus tard, un officier de l’Église m’a prévenu doucement : siffler, ici, signifiait qu’on est mal élevé. En outre, certains croyaient que cela faisait venir les mauvais esprits. Qu’est-ce que j’ai eu du mal à ne pas siffler pendant trois années ! Mais je me suis conformé à cette directive pour ne pas nuire à ma capacité d’influencer positivement l’œuvre de Dieu. J’ai encore appris la leçon suivante : prier de façon appropriée pour éviter un malentendu. Un jour, j’ai prié en gardant mes mains dans le dos. Alors, le même dirigeant m’a conseillé de prier toujours les mains jointes devant moi, sinon, on me considérerait comme irrespectueux envers

Dieu. Je me suis immédiatement adapté à la situation, puisque de toute façon, il ne s’agissait pas d’une question morale. Il est important de nous humilier, de nous débarrasser de notre ethnocentrisme, et de demander à Dieu de modifier un comportement qui pourrait se transformer en problème, et de ce fait, entraver nos efforts pour exalter le Christ. La pensée christocentrique doit remplacer tout ce qui engendre de la friction et de l’incompréhension. Puissent nos bureaux, nos foyers, nos églises et nos relations être remplis des grands thèmes du message adventiste, avec Christ et sa justice au centre ! Toutes nos disputes et luttes pour être le plus grand sombrent lorsque nous exaltons Jésus dans sa plénitude avec toutes ses précieuses doctrines. Doctrine et croyance Dans toutes les cultures, les enseignements et les doctrines du Christ sont au cœur de ce que nous croyons et partageons. Prétendre que nous n’avons qu’à nous focaliser strictement sur Jésus et non sur ses doctrines, c’est accepter une


âche Ted N. C. Wilson

à la culture façon de croire superficielle et dépourvue de la substance solide du message du Christ. La doctrine et la croyance émanent toutes deux du Christ. La plénitude et la richesse de son amour infini nous indiquent l’énorme champ de la vérité qui est Christ. « Le Christ est au cœur de toute véritable doctrine1. » Jésus, c’est l’incarnation sublime de la doctrine et de la croyance christocentriques. N’acceptez de personne la suggestion qu’il vous faut éliminer la doctrine pour voir Christ. Jésus et ses doctrines s’unissent pour produire le message adventiste que nous proclamons aujourd’hui en tant qu’Église unie, interculturelle. En différents lieux, je vois les effets nuisibles du mouvement de l’Église émergente, lequel se fraie un chemin dans l’Église adventiste. Ce mouvement se focalise sur la compréhension expérimentale et beaucoup moins sur les croyances cognitives, fondées sur la Bible, qui nous sont chères et constituent chaque jour une partie vitale de notre relation intime avec Christ. Soyez très conscients de cet effort

subtil pour saper la croyance doctrinale biblique, lequel paralyse le message adventiste en neutralisant notre message distinctif. Demandez au Saint-Esprit de nous guider et de nous aider à travailler de façon interculturelle en proclamant le message distinctif des trois anges, et en contrecarrant les influences de l’Église mystique et émergente. La grande tâche qui nous attend En tant qu’Église unie et interculturelle, une grande tâche se dresse devant nous : embrasser pleinement la mission que Dieu nous a confiée en ces derniers jours de l’histoire de la terre. Ne nous détournons en aucun cas de la vérité telle qu’elle est en Jésus. Où que l’on regarde, le monde semble être en train de se désintégrer. L’heure est venue de rallier l’incomparable appel divin de façon culturellement sensible. Vous et moi participons à la dernière proclamation d’espérance pour le monde – le point culminant d’Apocalypse 14. Dans notre proclamation finale de ce message adventiste, n’agissons pas de façon hésitante. « Nous n’avons pas à nous humilier et à nous excuser pour présenter la vérité ; évitons toute dissimulation. Déployons notre drapeau pour défendre les hommes et les anges. Que l’on sache que les adventistes du septième jour ne peuvent faire de compromis2. » Malheureusement, en différents lieux, certains adventistes succombent à la pression du « politiquement correct », se conforment à des changements moraux et sociaux non bibliques, neutralisant ainsi les précieuses vérités bibliques. Prenons fermement position sur tous les principes et toutes les vérités divines pour notre vie personnelle et pour celle de l’Église, tandis que nous traitons de façon interculturelle avec nos semblables, les pointant vers celui qui met toutes choses en perspective. Le Seigneur revient bientôt ! Suivons tous l’exemple du Christ. Établissons des relations interculturelles avec tous ceux qui écouteront. Ayons des relations sociales avec eux pour la mission, sous la direction

du Saint-Esprit. On ne peut témoigner par procuration. On ne peut donner un témoignage personnel par télécommande. On ne peut se mêler aux autres en utilisant un drone ! Pour avoir un impact, on doit entrer en contact avec les gens. Une étude sur l’évangélisation montre que le contact personnel, sous la direction du Saint-Esprit, est le plus grand facteur pour amener les gens à Jésus et à nos croyances christocentriques. Il nous faut, certes, la télévision, la radio, Internet, les publications, les services à la communauté, l’évangélisation par la santé, et beaucoup d’autres moyens d’attirer l’attention vers la vérité ; mais au final, ce qui importe le plus, c’est l’interaction et le témoignage personnel. À la recherche des âmes perdues Christ désire ardemment que tous soient sauvés. Il ne s’est pas désintéressé des pécheurs et des parias de la société. Dieu nous a demandé de suivre son exemple en cherchant les âmes perdues, en les atteignant avec une délicatesse et un amour interculturels, et de participer activement à la dernière proclamation à ce monde. Tandis que nous nous rapprochons de notre sauveur, nous revêtonsnous de son caractère empreint d’amour pour les autres ? Sommes-nous désireux de faire l’impossible pour chercher ceux qui s’égarent de la vérité ? Ellen White écrit : « Toute âme que le Christ a sauvée est appelée à travailler en son nom au salut de ceux qui se perdent. […] En t’écartant de ceux que tu juges peu intéressants, te rends-tu compte que tu négliges des âmes que le Seigneur recherche ? […] Les anges, émus de compassion pour ces pécheurs, pleurent alors que les yeux des hommes restent secs et que leurs cœurs sont fermés à la pitié. […] Oh ! combien il importe que l’Esprit du Christ occupe en nous une plus grande place et que le moi disparaisse3 ! » Notre œuvre consiste à suivre l’exemple de Jésus alors que chaque jour, nous nous branchons sur lui et cherchons de façon proactive ceux qui ont besoin

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P E R S P E C T I V E M O N D I A L E

Une

église en un jour Carrie Purkeypile

d’entendre le message de la grâce et de la puissance divines qui transformera leur vie – que ce soit par téléphone, courriel, lettre, contact personnel, réunions publiques. Dieu veut que nous frayions avec les autres comme il l’a fait, et que dans un esprit de prière et de prudence, nous leur communiquions l’entière vérité, le plan du salut en vue de leur rédemption, et enfin, son prochain retour. Permettons au Saint-Esprit de nous aider à nous mêler aux autres de la bonne manière et avec la bonne approche, reconnaissant que nous sommes, nous aussi, des pécheurs ayant besoin de la puissance salvatrice du Christ. Dans le jardin de Gethsémané, Christ a été en proie à l’agonie pour vous et pour moi. « Il accepte le baptême du sang, pourvu que des millions d’êtres humains obtiennent la vie éternelle. Il a quitté les parvis célestes, où tout est pureté, bonheur, gloire, pour sauver l’unique brebis perdue, le seul monde qui soit tombé dans le péché. Il ne renoncera pas à sa mission4. » Aujourd’hui, Jésus nous propose une mission interculturelle – une implication totale au sein de l’Église du reste, alors qu’il nous revêt de sa puissance pour proclamer le dernier message d’amour et d’avertissement. Christ a été crucifié, est mort et ressuscité pour nous, intercède pour nous en cet instant même dans le lieu très saint du sanctuaire, et reviendra bientôt pour nous amener à la maison. Combien il me tarde de voir mon sauveur ! Préparons-nous pour ce retour imminent et préparons nos semblables en nous mêlant avec eux en vue de la mission. n 1 Ellen

G. White, Conseils aux éducateurs, aux parents et aux étudiants, p. 365. 2 Idem., Évangéliser, p. 167. 3 Idem., Les paraboles de Jésus, p. 161. 4 Idem., Jésus-Christ, p.693.

Ted N. C. Wilson est

le président de l’Église adventiste mondiale.

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Le rêve de Gessé : une église à Oriximiná, au Brésil

À gauche : Gessé Viera Matios et sa femme sont enthousiastes au sujet de la nouvelle église qui va lancer des efforts d’évangélisation dans cette collectivité croissante au Brésil. À droite : Les équipes de Maranatha construisent une église en un jour de travail. Cette structure constitue une solution formidable pour de nombreuses communautés. Elles n’ont ensuite qu’à monter les murs et à faire les planchers selon leurs propres besoins. Au Brésil, on trouve des milliers de petits villages et de petites villes tout le long de l’Amazone. C’est donc par bateau qu’on les atteint le plus facilement. Dans l’État de Pará, dans le nord du Brésil, les équipes de construction de Maranatha empruntent cette voie navigable étendue pour aller construire des églises aux congrégations qui en ont besoin. Oriximiná est une ville fluviale de taille moyenne. On y trouve de magnifiques parcs, des petites boutiques, et deux églises adventistes – bientôt trois ! Gessé Viera Matios a à cœur de construire une nouvelle église dans la communauté croissante qui se développe en périphérie de la ville. Les membres entament des recherches pour trouver un terrain convenable dans ce nouveau secteur. Finalement, ils en achètent un qui se trouve tout juste à l’intérieur des limites de la ville. Même si Gessé travaille au centre-ville, lui et sa femme décident d’acheter le terrain juste à côté. Pour lui, sa contribution à la croissance de l’église est plus importante que son trajet quotidien en motocyclette. Il rêve d’être le premier arrivé et le dernier parti à chaque activité de l’église tout au long de la semaine. « Nous voulons une bonne église, une église chaleureuse pour les gens d’ici », dit-il. Un dimanche, l’équipe de Maranatha construit cette église en un jour. Le soir suivant, la congrégation y tient sa première campagne d’évangélisation ! Cette congrégation a déjà des plans pour recouvrir les murs de briques et poser un plancher de céramique. Cette église sera bientôt la meilleure et la plus belle destination du quartier. Mais ce qui compte le plus, c’est qu’elle accueille déjà tout le monde à bras ouverts. Maranatha Volunteers International est une organisation à but non lucratif qui construit des églises et des écoles adventistes dans des régions où les besoins sont urgents. P H O T O S

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M A R A N AT H A

V O L U N T E E R S

I N T E R N AT I O N A L


S A N T É

Peter N. Landless et Allan R. Handysides

L’ostéoporose – une maladie de femmes ?

J’ai 64 ans. Tous les ans, j’amène ma femme à la clinique pour qu’elle passe un test de densité minérale osseuse. Elle me dit que les hommes courent également le risque de faire de l’ostéoporose. Est-ce vrai ? Je croyais que cette maladie n’affectait que les femmes.

N

ous sommes des créatures merveilleuses ! Bien que nos os puissent paraître solides et inusables, les tissus osseux subissent une régénération et une dégradation continuelles. Ce processus dynamique continu conserve nos os sains et forts. L’ostéoporose survient lorsque les os deviennent plus poreux, plus minces. La densité et la qualité des os étant réduites, ils se fragilisent. L’ostéoporose affecte non seulement les femmes, mais aussi les hommes. Les individus les plus à risque sont les femmes asiatiques et caucasiennes ménopausées. On s’est davantage concentré sur les tests de dépistage et le traitement chez les femmes, bien que des données montrent que les hommes subissant une fracture de la hanche soient deux à trois fois plus susceptibles que les femmes de mourir dans l’année suivant la fracture. En raison de telles données, on s’est mis à considérer les tests de dépistage chez les hommes présentant un risque accru d’ostéoporose. Quel est donc votre risque d’ostéoporose ? Il est important de le connaître, surtout en ce qui concerne les hommes, car chez eux, il passe souvent inaperçu. Le vieillissement constitue le risque le plus fréquent. Autre risque : un antécédent de fracture des os après l’âge de 50 ans. Certains troubles et conditions endocriniens ajoutent au risque d’ostéoporose, dont

des taux bas de testostérone, de même qu’une glande thyroïde et une glande parathyroïde trop actives. Les maladies intestinales inflammatoires et la maladie cœliaque (intolérance au gluten) peuvent augmenter le risque d’ostéoporose. L’utilisation prolongée de corticostéroïdes peut causer l’amincissement des os. Un autre facteur additionnel de risque pour les hommes : le traitement du cancer de la prostate, lequel cible souvent la réduction des androgènes (c’est-à-dire de la testostérone). La consommation régulière d’alcool et le tabagisme augmentent le risque d’ostéoporose. Un faible poids corporel et une perte de taille font partie des facteurs de risque accru. Nous avons tendance à ignorer ces choses, et pourtant, il ne le faut pas. Il est aussi important d’être au courant de nos antécédents familiaux, lesquels peuvent constituer en eux-mêmes l’indication d’un risque accru. Dans cette rubrique, nous parlons souvent de l’importance de faire de l’exercice pour maintenir une bonne santé. L’inactivité est un important facteur de risque dans le développement de l’ostéoporose. Que ce soit pour la santé du cerveau, du cœur, ou même des os, l’exercice joue lui aussi un rôle important dans le maintien d’une santé optimale. On dit que l’exercice est le facteur de longévité le plus important.

L’heure est venue de faire de l’exercice ! Ainsi, l’ostéoporose affecte les hommes et les femmes. Les hommes présentant des facteurs de risque devraient passer un test de densité minérale osseuse (DMO) et une absorptiométrie biénergétique à rayons X (ABX). Ces tests permettent d’évaluer le risque d’ostéoporose, ainsi que l’efficacité du traitement. Au nombre des mesures préventives générales supplémentaires, mentionnons la prise de 1 000 mg de calcium chaque jour (légumes verts tels que le chou kale et le brocoli, produits laitiers faibles en gras) ; 1 000 UI de vitamine D par jour ; de l’exercice quotidien, dont la marche et l’entraînement aux poids. Votre médecin peut recommander des médicaments tels que les bisphosphonates, lesquels ralentissent la dégradation et l’amincissement des os. Ne manquez pas de discuter de votre risque avec votre médecin. Il pourra guider vos examens de dépistage et le traitement, au besoin. n

Le Dr Peter N. Landless, cardiologue spécialisé en cardiologie nucléaire, est directeur du Ministère de la santé de la Conférence générale. Le Dr Allan R. Handysides, gynécologue certifié, est l’ancien directeur du Ministère de la santé de la Conférence générale.

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M É D I T A T I O N

J

érémie est dans de beaux draps. Il purge une sentence dans une installation à sécurité maximale en Juda : un endroit littéralement épouvantable, une citerne où il s’enfonce dans la boue.

La contradiction Jérémie savait pertinemment qu’un jour ou l’autre, les choses en arriveraient là, car le Seigneur l’en avait prévenu. Lorsque ce dernier l’avait appelé alors qu’il n’était qu’un enfant, il lui avait dit que des rois, des prêtres, et le peuple lui donneraient du fil à retordre. Mais il l’emporterait à cause de la promesse du Seigneur : « Je suis avec toi pour te délivrer » (Jr 1.19). Et voilà. Les difficultés sont là. Mais la délivrance ? Environné de ténèbres et les pieds dans la boue, Jerry est loin de se sentir délivré. À l’exception d’une chose, son emprisonnement est contradictoire : ceux qui l’ont emprisonné semblent incapables de le mettre suffisamment loin pour l’isoler. « La parole de l’Éternel fut adressée à Jérémie […] pendant qu’il était encore détenu dans la cour de garde » (Jr 33.1). Il vaut la peine de le demander : comment se fait-il que Jerry le prisonnier parle à des gens à l’extérieur ? On l’a pourtant arrêté, mis aux fers, détenu, et emprisonné ! Il n’a pas de ligne téléphonique dans son cachot, ni de cellulaire caché sur lui. On a pris soin de bloquer toutes les transmissions par satellite et de brouiller tous les signaux pour s’assurer que les détenus de cette prison à sécurité maximale soient hors d’état de nuire. Mais voilà, Jerry est toujours en contact constant avec Quelqu’un à l’extérieur ! Nous avons là un paradoxe immanquable : Jérémie est plus libre que ceux qui l’ont emprisonné. Il dispose de moyens et de canaux de communication auxquels ils n’ont, semble-t-il, aucun accès, et qu’ils sont, selon toute apparence, incapables de contrôler. Le Seigneur qui communique avec Jérémie n’est contrôlé par personne. Il ne dépend pas des communications par satellite.

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Lael Caesar

Un paradoxe sur la liberté Il n’a besoin de personne pour l’aider à déchiffrer ou à briser des codes de cryptage Apple. Il est la communication, la Parole. Il est parfaitement libre de ses mouvements : secouant les fondements d’une prison de Philippes par un violent tremblement de terre, il ouvre tous les fers et brise les chaînes ; ou bien, il se glisse dans un donjon hérodien avec une douceur telle qu’il doit tirer Pierre de son profond sommeil. Seul le péché obstrue sa communication avec nous et nous cache sa face (Es 59.1,2). La vraie question n’a rien à voir avec la puissance de communication de Dieu, mais avec notre disposition à écouter. Et la liberté qui compte vraiment exige davantage que de se faire retirer d’un trou boueux dans l’antique Juda. Elle concerne plutôt la délivrance de l’esclavage du péché (Rm 6.17,20).

En prison ? Pourquoi ? Pourquoi Jérémie est-il en prison ? vous demandez-vous sans doute. Simplement parce que « Sédécias, roi de Juda, [l’y a] fait enfermer, en disant : Pourquoi prophétises-tu en ces termes : Ainsi parle l’Éternel : Voici : je livre cette ville entre les mains du roi de Babylone, et il la prendra » (Jr 32.3). Jerry est en taule parce qu’il est un prophète de malheur. Le roi Sédécias, ses conseillers, et les citoyens en général ne croient pas les histoires des alarmistes sur la fin de Jérusalem, la fin de leur royaume, et la fin de leur monde. La fin du monde ? Le plus souvent, ce sujet suscite un accueil plutôt négatif de la part des habitants. Dans le cas de Jérémie, il n’y a qu’une seule solution : l’emprisonner parce que contrairement au prophète Hanania, il dit la vérité au lieu de soutenir leur menP H O T O

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C O N N O R TA R T E R


de rejeter ainsi Dieu : la mort, l’épée, la famine, et la captivité, les prévient-il, les attendent au tournant (Jr 15.2). Lorsque Paschhur frappe Jérémie et le jette en prison parce qu’il a dit la vérité, le doux prophète annonce que Dieu a changé son nom, Paschhur (probablement libération), en celui de Magor-missabib (Terreur de toutes parts) [voir Jr 20.3]. Mais il y a plus : Paschhur regardera, impuissant, le Seigneur livrer ses amis à l’épée. Et le Seigneur promet : « Je livrerai aussi tout Juda entre les mains du roi de Babylone, qui les déportera à Babylone » (v. 4). Toutes les richesses de Jérusalem, le produit de son travail, ses trésors précieux seront pillés et apportés à Babylone (v. 5).

et la captivité songe (Jr 28). On sait que Jérémie est un homme d’une douceur exceptionnelle ; cependant, quand il s’agit de la vérité, il ne plie pas. Quel est donc ce mensonge ? Jérusalem ne tombera pas aux mains de Babylone. Mensonge des plus étonnants, mensonge qui nie ce qui se passe là, sous leurs yeux ! Le fait qu’ils arrivent à croire quelque chose d’aussi scandaleux et nient quelque chose d’aussi évident devrait faire réfléchir ceux qui, aujourd’hui, regimbent devant les avertissements au sujet de la fin de leur monde : « Depuis la treizième année de Josias, fils d’Amon, roi de Juda » (Jr 25.3, LSG) jusqu’à ce jour où l’on voit Jérémie croupir dans la boue, le prophète a pleuré et tonné contre le roi, les prêtres, et le peuple parce qu’ils ont choisi l’apostasie au lieu du réveil et de la réforme. Il leur en cuira

L’accomplissement de la Parole Les années donnent raison aux avertissements de Jérémie. Nebucadnetsar est venu et revient, chaque fois pour piller, détruire, réduire en esclavage. Les géants spirituels que sont Daniel et ses amis, et, sans doute, des Juifs ignobles capables de tous les compromis, des Juifs dont nous ne connaîtrons jamais le nom, ont été emmenés en exil il y a près de deux décennies maintenant. Le roi Jojakim et le prophète Ézékiel vivent eux-mêmes en exil depuis une bonne dizaine d’années, suite à d’autres raids dévastateurs de Babylone. Quatre règnes désastreux ont suivi celui de Josias, et ce règne-ci, le quatrième, sera le plus désastreux de tous. Paralysé par son indécision et des conseils pervers, Sédécias, assis sur le trône de David, fait face à la vérité les yeux fermés. Son règne en est à sa dixième année (Jr 32.1) ; une autre année encore, et il prendra fin. Dans la prison de sa propre lâcheté, de sa crainte de ses propres citoyens et conseillers, il fait venir secrètement le prisonnier pour le consulter au sujet de ce qu’il doit faire (Jr 38.14-18). Mais alors, qui est libre ? Notre capacité humaine de croire et de suivre un mensonge est, sans doute, un mystère en soi. Or, la personne et le

Vous connaîtrez la vérité et la

vEritE vous rendra libres. (Jn 8.32) règne vacillants, grotesques de Sédécias confirment un tel mystère. Car ce n’est pas par manque de preuves que lui et ses conseillers traitent Jérémie de faux ou de fou, ou pour tout autre prétexte, de dangereux. À la fin, alors qu’à un moment décisif l’ennemi fait une brèche dans la muraille et que les paroles du prophète se réalisent, Sédécias considère qu’il est toujours impossible d’obéir au conseil prophétique. Il a été roi, certes, mais a toujours été lié – lié par sa faiblesse de caractère, par sa lâcheté, par son incapacité de prendre position pour la vérité. Il peut bien être roi, mais la liberté lui échappe. Les Babyloniens massacrent ses fils sous ses yeux, puis lui crèvent les yeux et le traînent jusqu’à Babylone (Jr 39.6,7). Jérémie, lui, le prisonnier, peut jouir du pays. L’officier de Nebucadnetsar lui dit : « Regarde, tout le pays est devant toi, va où il te semblera bon et convenable d’aller. » (Jr 40.4) Et il se trouve que Jérémie, malgré ses fers et ses cachots, a toujours été libre. Car la vérité l’a toujours affranchi (Jn 8.32). n

Lael Caesar, rédacteur adjoint de Adventist World, aime la liberté en Jésus. Juillet 2016 | Adventist World

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C R O Y A N C E S

F O N D A M E N T A L E S

Église, une mission, Tweeter, afficher, des jeunes prêcher le message

Une

NUMÉRO 13

Pako Mokgwane

J

’ai grandi dans le village de Serowe, au Botswana. C’est là que j’ai découvert la beauté et l’importance des relations sociales. Les êtres humains sont naturellement des êtres sociaux. Nous faisons tous partie d’une communauté. Dans ce contexte, Dieu confie à chacun de nous un mandat, à savoir annoncer son amour et son retour : « Allez, faites de toutes les nations des disciples […]. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Mt 28.19,20) Dans ce mandat, tous les croyants – hommes et femmes, jeunes et vieux, laïcs et ecclésiastiques – sont appelés à tenir personnellement leur rôle assigné par Dieu. Manifestement, « Dieu n’a pas appelé ses enfants pour en faire des spectateurs »1. De plus, nous ne nous impliquons pas dans l’unique intérêt de ceux qui entendent notre témoignage. L’exécution de notre mission protège aussi notre âme : « C’est en travaillant avec zèle au service de Dieu qu’on acquiert le plus de force pour résister au mal »2. Les dons Chaque membre invité à travailler avec zèle à ce service peut accomplir sa tâche grâce à ses dons spirituels. Quel privilège extraordinaire ! Dieu, dans sa grâce, donne aux pécheurs le privilège de travailler à la rédemption de leurs semblables d’une façon inimitable, unique à chacun. Le Saint-Esprit accorde à tous les croyants un don spécial et la capacité de témoigner (1 Co 12.4,8-10 ; Ep 4.7-11). Chacun d’eux dispose d’au moins un don spirituel. Certains en possèdent davantage. Or, tous ces dons sont essentiels à la synergie et à l’harmonie de l’œuvre évangélique. Aucun n’est plus important que l’autre. Les différentes responsabilités fonctionnent comme le corps, avec toutes ses parties et tous ses systèmes harmonisés. L’œil ne peut marcher, ni les os parler.

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Les différents systèmes ayant besoin les uns des autres, chaque partie du corps doit donc faire sa juste part. La métaphore des différentes parties du corps (yeux, os, etc.) peut être appliquée tout aussi raisonnablement aux différents groupes au sein de l’Église – enfants, jeunes, jeunes adultes, aînés. Pour que l’œuvre de Dieu puisse se terminer et que tous puissent être sauvés, les différentes parties du corps doivent travailler de concert les unes avec les autres. L’interaction sociale Les cercles sociaux sont une mine d’or pour l’accomplissement de la mission. Dieu, qui nous a tous invités à servir, nous équipe et nous donne l’espace et le terrain dont nous avons besoin pour suivre ses directives. Les relations constituent un contexte naturel pour accomplir notre mission évangélique. L’interaction sociale peut être numérique et/ou physique. Et bien que la communication électronique puisse être, nous semble-t-il, quelque chose de radicalement nouveau et différent, Julia Roy a observé que « les médias sociaux sont les mêmes aujourd’hui qu’hier. La différence, c’est qu’aujourd’hui, ils ont atteint une portée incroyable ; impossible de les ignorer. On ne veut pas être “ce type” ou “cette marque” qui, refusant de s’adapter au changement, perd le sens de la réalité3. » Les médias sociaux n’ont rien de nouveau ? Une telle déclaration ne fait pas l’unanimité ! Quel âge a Julia Roy ? demanderont sans doute certains. Néanmoins, nous ne pouvons ignorer la réalité des médias sociaux. Nous devons plutôt exploiter leur potentiel pour la cause suprême de l’évangélisation. Ceci signifie que l’on engage les jeunes d’aujourd’hui en tant que technophiles – un héritage naturel de ceux qui sont nés à cette époque caractérisée par le dynamisme des médias sociaux. Et tandis qu’on a dit que les jeunes entre 16 et 30 ans constituent la majorité de l’effectif de


La bonne nouvelle du royaume sera prêchée par des adventistes CRÉATIFS de la génération Y. l’Église, l’Église est bien placée, en utilisant leurs talents, pour catalyser notre œuvre missionnaire tandis qu’ils s’emparent du legs des générations précédentes. Le Département de la jeunesse a décidé de personnaliser l’« Implication totale des membres », une initiative de la Conférence générale, en la qualifiant désormais d’« Implication totale des jeunes ». Lors de la session de la Conférence générale qui s’est tenue à San Antonio, au Texas, le secrétariat de la Conférence générale a rapporté que l’Église perd la moitié des croyants qu’elle baptise. G. T. Ng, secrétaire de la Conférence générale, a aussi parlé d’une hausse alarmante de la défection de la jeunesse. Un moyen pour stopper cette hémorragie, a-t-il dit, c’est de « donner aux jeunes les clés [de l’église] ». Cette initiative de la Conférence générale répond au problème de l’érosion de l’effectif à tous les niveaux, particulièrement chez nos jeunes. Par conséquent, elle invite l’Église, à tous ses paliers, à donner aux jeunes adventistes la capacité d’agir en leur confiant les clés du leadership et de la mission. Elle leur permet de mieux comprendre que leur Père céleste et leur famille d’église terrestre apprécient leur service et leur ministère. Elle leur permet aussi de sentir plus que jamais qu’ils appartiennent à la famille de Dieu et sont investis de sa mission. Avec une telle compréhension, il ne sera pas difficile de les convaincre d’accomplir cette mission qu’ils ont reçue de Dieu.

Le

reste et sa mission

L’Église universelle englobe tous ceux qui croient vraiment en Christ. Mais, dans les derniers jours, en un temps d’apostasie généralisée, un « reste » a été appelé pour garder les commandements de Dieu et la foi en Jésus. Ce reste proclame que l’heure du jugement est arrivée, prêche le salut en Jésus-Christ et proclame la proximité de son retour. Cette proclamation est symbolisée par les trois anges d’Apocalypse 14 ; elle coïncide avec l’œuvre du jugement dans le ciel et produit une œuvre de repentance et de réforme sur la terre. Tout croyant est appelé à participer personnellement à ce témoignage de portée mondiale. (Es 1.9 ; 11.11 ; Jr 23.3 ; Dn 7.9-14 ; Mi 2.12 ; 2 Co 5.10 ; 1 P 1.1619 ; 4.17 ; 2 P 3.10-14 ; Jude 3,14 ; Ap 12.17 ; 14.6-12 ; 18.1-4)

Une tâche pour tous Le salut des jeunes de notre Église et l’accomplissement de notre mission ne sont pas des entreprises distinctes et séparées. Ellen White a parlé de la puissance de la jeunesse pour achever la tâche que Dieu nous a confiée : « Convenablement entraînée, notre jeunesse pourrait fournir une armée d’ouvriers capables de porter au monde entier, avec une rapidité inouïe, le message d’un Sauveur qui a été crucifié, qui est ressuscité et qui revient bientôt4. » Nous invitons nos jeunes à s’enrôler dans l’armée de l’Évangile. Et nous remercions Dieu pour chaque dirigeant, ancien, pasteur et membre local qui, avec zèle, font délibérément place aux jeunes dans le leadership et la mission. Comme nous l’avons décidé lors du récent Comité consultatif mondial de la jeunesse, « l’église locale doit devenir la cible principale du Ministère mondial de la jeunesse. Notre fonction principale consiste à procurer des ressources au Ministère de la jeunesse de l’église locale et à le développer. Ce ministère n’est efficace que lorsqu’il répond aux besoins locaux, guidé par des convictions locales entre les mains de membres locaux. » Les réponses à ces besoins locaux, telles que fournies par les églises locales, démontreront aux communautés locales du monde entier que la bonne nouvelle du salut en Jésus est la réponse aux questions personnelles des gens. Nous pouvons tweeter, texter ou afficher ces réponses à nos contacts, et les partager par le biais d’un million d’applis dans le monde des médias sociaux. Ou nous pouvons les propager par des moyens qui existaient bien avant Facebook ou WhatsApp. La bonne nouvelle du royaume sera prêchée par des adventistes créatifs de la génération Y et par des baby-boomers chevronnés ; par la voie des téléphones, des portables, ou des tablettes ; sur les vérandas, par-dessus des clôtures, ou à travers le monde électronique ; dans les salons ou les salles de tchat, les solariums et les salles à manger, les parcs et les terrains de jeux, les piscines et les centres communautaires, en témoignage à tous nos êtres chers, amis, et voisins. Alors viendra la fin. n 1 K. Kenaope, Grassroots

Mobilization, Tribute Books, Berrien Springs, Mich., 2008, p. 21. G. White, Conquérants pacifiques, p. 92. Roy, dans P. R. Scott et J. M. Jacka, Auditing Social Media: A Governance Risk and Guide, John Wiley and Sons, New York, 2011, p. 85. 4 Ellen G. White, Instructions pour un service chrétien effectif, p. 38. 2 Ellen 3 Julia

Pako Mokgwane est directeur adjoint du Ministère de la jeunesse de la Conférence générale.

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Gerald A. Klingbeil

Au cœur de l’Apocalypse : l’Agneau

DE L’AIR RARÉFIÉ : De nombreuses scènes d’ARNION ont été tournées en Bolivie, sur l’Altiplano, à 3 400 mètres au-dessus du niveau de la mer. P H O T O G R A P H E :

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B O R I S

C H A M B I

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E N C O U V E RT U R E QUELQUES RÉGLAGES : Manuel Wildermann, directeur de la photographie, prépare la caméra pour une scène au « cimenterio de trenes », à Uyuni, en Bolivie. et vous obtenez une série vidéo qui propulse les téléspectateurs au cœur de l’Apocalypse – Jésus-Christ – et du conflit cosmique entre Christ et Satan.

P H O T O G R A P H E :

I

maginez que vous marchiez dans une grande forêt. Entouré d’énormes arbres, vous essayez de vous frayer un chemin à travers les bois. Ici, un chêne majestueux ; là, un sapin élancé à côté d’un hêtre massif ; et là encore, un jeune bouleau qui flanque un érable imposant. Balayant la scène du regard, vous remarquez soudain que les arbres, de plus en plus nombreux, ont l’air de se ressembler étrangement. Au bout d’un moment, parmi tous ces arbres, vous ne voyez plus la forêt ! Vous savez où je veux en venir, n’estce pas ? Un jour ou l’autre, la vision d’ensemble de notre vie nous échappe parce que nous tombons dans le piège des détails. Ces détails qui requièrent exclusivement notre attention nous distraient à un point tel que nous perdons complètement de vue la perspective d’ensemble. Cette tendance très naturelle a poussé l’équipe du Centre intereuropéen des médias (Stimme der Hoffnung), à Alsbach-Hähnlein, en Allemagne, à développer une approche novatrice de l’étude du livre de l’Apocalypse – une approche propre à atteindre les sécularisés. Cette approche, ils l’appellent ARNION – « agneau », en grec. Judith et Sven Fockner sont les deux présentateurs de la version allemande de cette série captivante de 10 épisodes sur l’Apocalypse. Dans ces épisodes d’environ 30 minutes chacun, les segments de style conversationnel P H O T O S :

C O U R T O I S I E

D U

C E N T R E

B O R I S

C H A M B I

présentent la vision globale de l’Apocalypse comme jamais auparavant. Le public Dans les parties du monde où la sécularisation et le postmodernisme sont ancrés dans la façon de fonctionner, l’évangélisation peut être difficile. Que ce soit en Europe de l’Ouest, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Amérique du Nord, ou – de plus en plus – dans nombre des principaux centres urbains du monde, il reste peu d’espace pour Dieu et la Bible dans le discours public. Le concept d’une étude de la Bible à la télévision, et plus spécifiquement de l’Apocalypse – un livre souvent difficile à comprendre – ne suscite guère d’intérêt chez la plupart des gens sécularisés de ces régions. Comment pouvons-nous atteindre les sécularisés qui n’ont aucune idée de la Bible, aucune notion du livre prophétique de l’Apocalypse ? Cette question figurait en priorité à l’ordre du jour de l’équipe du Centre intereuropéen des médias, alors en quête de façons novatrices de communiquer l’Évangile et le message prophétique unique de l’Apocalypse. La série ARNION a vu le jour dès qu’on a compris que les postmodernes préfèrent les récits de type « gros plan » et s’intéressent à tout ce qui est applicable et qui touche leur quotidien. Ajoutez au mixage des segments de vidéo bien pensés, tournés dans différents endroits à travers le monde (dont la Bolivie, l’Afrique du Sud, et l’Allemagne),

I N T E R E U R O P É E N

D E S

M É D I A S

Le message L’un des éléments clés de la série consiste à souligner les dimensions personnelles et existentielles d’ARNION. En termes simples, chaque épisode pose la question clé sur la pertinence du sujet particulier de l’Apocalypse qui y est abordé : Qu’est-ce que cela m’apporte personnellement ? Par exemple, l’épisode n° 6 se focalise sur l’Agneau d’Apocalypse 5. Dans la scène d’ouverture, on aperçoit un homme blessé errant dans ce qui semble être un désert sauvage, rude, impitoyable. La musique lancinante souligne bien la désolation de l’endroit. Puis, Sven Fockner entre en scène. Il amorce la narration en évoquant des épisodes de son passé où il a heurté son entourage par certains de ses commentaires soi-disant intelligents. Il nous est tous arrivé de froisser notre entourage – consciemment ou inconsciemment. Si Dieu est le Créateur de l’humanité, alors nous péchons lorsque nous endommageons ou heurtons sa création, raisonne Sven, les yeux sur la caméra. La culpabilité qui en découle exige de l’aide de l’extérieur – ce qu’on a souvent du mal à accepter. Et l’on se rend bientôt compte que la culpabilité, à l’instar des commentaires blessants, ne disparaît pas en un clin d’œil. Ce qui a été dit reste pour toujours. Ce qui a été fait laisse pour toujours une impression et affecte d’autres. Les dominos commencent à tomber ; la blessure se propage, la douleur se répète. La scène où Judith et Sven Fockner parlent de la salle du trône d’Apocalypse 4 est entrecoupée de flashs-back de la scène d’ouverture : un homme errant dans le désert. Ensuite, ils se tournent vers Apocalypse 5 et sur le point central qui consiste en un livre que personne ne peut ouvrir. La solennité et la gloire de la scène du trône est remplacée par le désespoir et les larmes : « Qui est digne de briser les sceaux et d’ouvrir le livre ? » Jean cherche le Lion puissant – et trouve

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E N C O U V E RT U R E P H O T O G R A P H E : T O B I A S

S P R AT Z

LE CÔTÉ SOMBRE DU PROGRÈS : Un caméraman d’ARNION se prépare au tournage d’une scène à une usine d’artillerie abandonnée à Hirschhagen, en Allemagne.

un petit agneau, explique Judith. C’est par l’Agneau que Dieu réprime la grande rébellion submergeant notre planète.

chacun. Les réactions varient : « Super, mais trop court », « Vidéographie merveilleuse, excellentes illustrations ». Certains estiment que le passage de la narration à une séquence vidéo distrait parfois. Si nombre de téléspectateurs plus âgés partagent cette impression, en revanche, l’enthousiasme et un esprit d’engagement a saisi les jeunes. Ces différentes réactions suggèrent que pour pouvoir communiquer efficacement notre message, il nous faut adapter le média à des audiences spécifiques. Selon un représentant de la Société biblique allemande, laquelle a collaboré avec le Centre intereuropéen des médias en fournissant une nouvelle traduction allemande de la Bible, le format des

La réaction du public Dans cette trame de narration, de musique, et de séquences vidéo servant d’illustrations visuelles, des textes familiers revêtent soudain une nouvelle signification. Les téléspectateurs de la version allemande d’ARNION ont réagi très positivement à la série. « Enfin quelque chose d’intéressant sur Hope Channel ! » a dit un jeune de 17 ans à l’équipe de cette chaîne de télévision. Les gens aiment le caractère authentique et personnel de la série, de même que la façon dont elle s’applique au vécu de

ARNION – la série

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La série ARNION présente, d’entrée de jeu, le conflit entre le dragon et la femme. Ainsi, son parcours dans l’Apocalypse commence non par le chapitre 1, mais par le chapitre 12, soit exactement au centre du livre. La focalisation sur les principaux protagonistes du livre biblique et leur rôle dans la bataille cosmique entre Christ et Satan soulignent l’approche narrative du projet.

épisodes a remporté un franc succès. Un autre téléspectateur a écrit à Sven Fockner le mot suivant : « Je suis enchanté ! […] De nombreux programmes offerts dans nos églises m’ont souvent découragé. Parfois, je me suis senti provoqué, et à maintes reprises, simplement désillusionné. […] Cependant, si mon église accepte quelque chose comme ça, si ceci représente l’Église adventiste, alors, je m’implique ! » Simret Mahary, un pasteur en Allemagne, estime que « le travail de la caméra, la production, la musique, le silence, les gros plans des présentateurs, et l’équilibre entre les deux narrations s’emboîtent parfaitement ». La collaboration Nous vivons dans un monde interconnecté. Les médias sociaux, Hollywood, les mises à jour instantanées des nouvelles nous connectent, à l’échelle mondiale, les uns aux autres – que nous résidions à Buenos Aires, à Bangkok, à Berlin, au Caire, ou au Cap. Bien que nos cultures et nos langues puissent varier, nous éprouvons toujours le besoin humain fondamental de trouver des réponses à nos questions les plus profondes : D’où est-ce que je viens ? Quel est le but de ma vie ? Où est-ce que je vais ? Ces questions se répercutent dans la plupart des cultures. La série ARNION tente justement d’aborder ces questions existentielles à travers les lunettes de l’Apocalypse. Dès le début, elle inclut une perspective mondiale. On


ne saurait trop insister sur l’importance de la collaboration dans la rédaction des scripts et le tournage vidéo des endroits choisis. La Bolivie, l’Afrique du Sud et l’Allemagne représentent des régions totalement différentes. En ancrant les scènes du film dans différentes parties du monde, la série ARNION est devenue un projet mondial. Différentes entités et sources se sont chargées du financement. On a vu aussi à ce qu’il y ait une contextualisation pour les différentes cultures. Le nombre croissant d’adaptations linguistiques témoigne du succès impressionnant d’ARNION. Cela dit, les scènes du film ne font pas que cibler un auditoire international. Le mixage unique de la musique de fond ainsi que la vidéographie stupéfiante de chaque épisode servent à illustrer le sujet clé et font en sorte que les téléspectateurs sont touchés à un niveau émotionnel et esthétique. En fait, dit Sven, « ces images sont de véritables métaphores » illustrant le message de base de chaque épisode. L’Agneau, c’est l’avenir La série ARNION me rappelle que l’Agneau doit être au centre de tout ce que nous faisons – y compris notre façon d’interpréter et de communiquer le message de l’Apocalypse. Dans notre besoin humain de réponses aux questions existentielles de la vie, il existe une façon unique de nous brancher sur la vision divine de l’histoire : examiner le conflit cosmique entre Christ et Satan dans son ensemble. Enfin, le logo d’ARNION reflète quelque peu l’objectif de cet outil d’évangélisation novateur. On y voit trois personnages se tenant sous un ciel bleu clair, les yeux sur l’avenir. Ils se tiennent sur un rocher solide et, j’imagine, songent sans doute à l’Agneau qui a été immolé. n

Gerald A. Klingbeil

est rédacteur adjoint de Adventist World. Il apprend à lever les yeux pour voir l’ensemble du tableau.

P O U R R E G A R D E R L’ E N T R E V U E I N T É G R A L E , V I S I T E Z L E S I T E

www.adventistreview.org/artv

Une entrevue avec

Sven et Judith Fockner Gerald Klingbeil, rédacteur adjoint de Adventist World, a interviewé Judith (JF) et Sven (SF), les deux présentateurs de la version allemande d’ARNION, au sujet de leurs expériences et des leçons qu’ils ont tirées dans le tournage de cette série.

Dans chacun des épisodes d’ARNION en allemand, vous établissez avec passion un lien entre les questions existentielles de la vie et le grand scénario du livre de l’Apocalypse. Comment expliquez-vous une telle passion ? JF : Je suis passionnée parce qu’ARNION révèle le Christ dans une profondeur inspirée par sa lettre la plus passionnée. Ces brefs épisodes transmettent notre vision du monde adventiste. Ils ont aussi une présentation professionnelle et contemporaine qui plaît à une nouvelle génération. Tous ceux qui se posent ces questions existentielles profondes peuvent utiliser ARNION pour les explorer.

Quelles ont été les réactions des téléspectateurs ? SF : Maintes personnes ont aimé le format co-animateur, un homme et une femme, lesquels apportent des perspectives différentes – probablement un élément plus rationnel et un élément plus émotionnel. La réaction générale a été très positive, surtout de la part de gens gravitant autour du christianisme, ou de néophytes. Ils ont apprécié cette approche honnête pour comprendre quelque chose. JF : Les adventistes sont reconnaissants, disent-ils, parce que c’est « la toute pre-

mière série » qu’ils « ont osé » regarder avec leurs amis non adventistes, ou avec des membres de leur famille qui n’ont aucun contact avec l’Église. La qualité visuelle et la beauté artistique n’ont en rien « l’odeur » du matériel missionnaire. Je la regarderais, moi aussi, avec à peu près tous ceux qui s’interrogent au sujet de la vie – enfin, si c’était une autre présentatrice que moi !

Sur le plan générationnel, avezvous noté une réaction différente ? SF : Oui. Quand nous nous sommes adressés personnellement aux téléspectateurs, ça ne nous a pas échappé. Une génération plus jeune va coller plus facilement au format de cette série qu’une génération plus âgée.

Pourquoi avez-vous choisi de filmer les scènes vidéo en différents lieux ? SF : Premièrement, nous avons pensé à de courtes histoires illustrées par des images. Puis, nous nous sommes aperçus qu’il nous fallait des endroits ayant un impact visuel. Nous en avons donc parlé à nos partenaires du réseau mondial Hope Channel. Nous avons fini par aller là où il y a une forte présence de Hope Channel, tel qu’en Amérique du Sud. Nous avons filmé en Bolivie, de même qu’en Afrique du Sud. Nous avons aussi tourné deux épisodes en Allemagne.

Pourquoi avez-vous inclus la perspective internationale dans ARNION ? Juillet 2016 | Adventist World

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D U R É P H O T O G R A P H E :

A D R I A N

PRÊT ? ON TOURNE ! Sven Fockner, l’un des présentateurs d’ARNION, se prépare au tournage de la scène suivante.

SF : Quand je me suis joint à ce projet, il était déjà conçu de cette manière. Les producteurs voulaient encourager une collaboration mondiale – tout en considérant les implications financières. Il nous aurait été impossible d’accomplir ce projet tout seuls. Comme nous voulions aussi atteindre un public plus vaste encore, nous avons arrangé le projet de façon à ce que les parties du présentateur soient très faciles à reproduire. Nous les avons séparées complètement des vidéoclips, lesquels ne comportent aucun dialogue.

Est-il possible de produire une série qui soit vraiment mondiale ? SF : Dès le départ, nous avons fait preuve d’une grande ouverture d’esprit : « S’il faut adapter, eh bien, faites-le ! » Et il y a eu des adaptations. Par exemple, l’équipe brésilienne a conçu un jeu en ligne sur ARNION. Au Royaume-Uni, les responsables ont changé quelque peu le

Où est

look et la présentation – mais en ce qui concerne le contenu, j’ai été surpris de voir combien peu ils ont changé. Il me semble donc que ces thèmes existentiels trouvent un écho chez les gens de différentes cultures.

Quelle leçon avez-vous tirée de ce processus ? SF : Dans la série, il y a eu beaucoup de petites choses à modifier légèrement ici et là. Mais je pense que ce qui a fonctionné au niveau de l’approche générale, c’est la pensée en réseau. On se réunit, et on crée quelque chose ensemble. C’est un modèle dont la grande efficacité a été prouvée. Par contre, le marketing – faire connaître aux gens le projet et ses qualités – n’a pas aussi bien marché. JF : Personnellement, j’ai dû relever trois gros défis. Premièrement, comment arriver à réduire l’un des livres les plus compliqués de la Bible à son message

Quels autres projets passionnants se profilent à l’horizon du Centre intereuropéen des médias ? SF : Il y en a un qui me tient à cœur. Il s’agit d’une autre série télévisée – cette fois pas au sujet d’un livre biblique, mais sur la spiritualité en général. Ce projet, intitulé Encounters (Rencontres), est destiné à la génération Y. On y voit des étudiants universitaires qui, dans leur vie quotidienne, sont en butte à des sujets et à des décisions difficiles. Tandis qu’ils se débattent avec tout cela, on découvre ce que la foi peut faire dans ces situations. n

Arnion ?

La série ARNION est une initiative mondiale. Dès le départ, les producteurs Wolfgang Schick et Adrian Duré du Centre intereuropéen des médias ont collaboré avec des centres des médias et des entités de l’Église du monde entier pour financer cette série. Les séquences vidéo ont été conçues pour convenir à différentes cultures. Les scripts anglais, la musique, les fichiers que l’on peut éditer, les bandes-annonces, etc., ont été donnés à tous les partenaires intéressés, lesquels ont ensuite traduit les scripts et filmé les scènes narratives avec des présentateurs du pays. Ceci a permis à des entités de l’Église au budget des médias plus limité de produire une série qui a l’air d’avoir été développée uniquement pour leur région. Jusqu’ici, ARNION a été diffusée dans les pays suivants (ces liens différencient les majuscules des minuscules) :

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central ? Deuxièmement, comment travailler ensemble, en équipe, avec succès ? Dans le travail d’équipe, on ne peut pas tout contrôler ! J’ai dû apprendre à lâcher prise, à faire confiance – et ça en a valu la peine. Troisièmement, il nous a fallu apprendre à communiquer calmement et avec autorité. À cette fin, nous avons suivi un cours intensif avec un orateur professionnel – et j’ai appris des tas de nouvelles choses.

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Allemagne, Autriche, Suisse : bit.ly/1WBt8MN Norvège : bit.ly/1Nvy0QZ Brésil : C’est une adaptation différente sous la forme de jeu. terradearnion.com.br/ bit.ly/1Thynz7 Royaume-Uni : bit.ly/1Nvyx5p Les entités suivantes travaillent actuellement sur des versions linguistiques spécifiques, lesquelles devraient être disponibles sous peu : Roumanie Italie Division nord-américaine Espagne Division interaméricaine Portugal


Sous-titrer pour

Team Adventist

C

es dernières années, la vidéo a explosé sur Internet. YouTube compte un milliard de visionnages par jour, et on dit que 60 pour cent de tout le trafic Internet consiste actuellement en vidéo. Les producteurs adventistes du monde entier créent des vidéos dynamiques avec des messages transformateurs puissants. L’équipe du numérique de Adventist World et de Adventist Review a commencé récemment à produire de courtes vidéos, et planche pour publier jusqu’à sept nouveaux clips par semaine sur différentes plateformes numériques actuellement en développement. Nous aimerions que tous nos lecteurs et la communauté mondiale en ligne puissent profiter de ces vidéos. Cependant, avec des centaines de langues dans le monde, comment pouvons-nous communiquer avec chacun dans sa propre langue ? Je vous présente Team Adventist, une communauté de bénévoles pour une production participative. Dans leur temps libre, ils transcrivent et traduisent des vidéos dans leur propre langue. Actuellement, Team Adventist compte environ 200 bénévoles dans 45 langues différentes. Mais il nous faut des milliers de bénévoles de plus – des dizaines de milliers, en fait. Êtes-vous intéressé ? Tout ce qu’il vous faut, c’est une connexion Internet. Inscrivez-vous à Team Adventist, choisissez une vidéo de votre choix et commencez ! Team Adventist est hébergé sur la plateforme Amara, un éditeur de sous-titre qui a été primé et qui facilite le sous-titrage et la traduction de vidéos. Les vidéos sont actuellement animées par différents ministères adventistes. Par exemple, vous pourriez choisir une courte vidéo à traduire pour Adventist World, ou vous pourriez travailler sur un clip missionnaire produit par Mission adventiste. Vous pourriez vous sentir appelé à traduire une vidéo de Hope Sabbath School (École du sabbat Hope) dans votre langue, ou à transcrire un clip pour le nouveau canal de Hope Channel pour les malentendants. Amara est facile à apprendre et très convivial. Vous pouvez commencer un projet, le sauvegarder, et continuer d’y travailler plus tard. Il nous faut des transcripteurs, des traducteurs, des réviseurs, et des gestionnaires de langue. Joignez-vous à Team Adventist dès aujourd’hui ! Faites-en votre ministère personnel. Pour vous inscrire, cliquez sur le lien suivant : amara.org/teams/adventist. C’est aussi simple que ça ! n

A U

P R E M I E R

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Amara produit des vidéos accessibles partout dans le monde. On compte 504,000 utilisateurs inscrits de 230 pays. Le contenu a été créé en 311 langues différentes. Le système soutient plus de 330 langues. Team Adventist compte plus de 200 bénévoles représentant 45 langues.

Pourquoi se sont-ils joints à

Team Adventist ?

« Je désire que l’Évangile de Jésus-Christ atteigne le monde entier aussi vite que possible. » – Alexandra, Allemagne « Le chinois est ma langue maternelle. J’ai appris l’anglais, et une fois, j’ai traduit un témoignage d’Ellen G. White dans un but missionnaire. » – Liyan, China « J’aimerais fournir des sous-titres pour que les sourds puissent profiter, eux aussi, de nos vidéos. » – Donna, États-Unis « En tant que francophone, j’aspire à ce que mes compatriotes profitent de la manne de matériel en anglais traduit en français pour répandre le message des trois anges dans une autre dimension. » – Mihindou, Gabon « Je crois que Dieu m’a accordé la capacité de maîtriser des langues étrangères. Je souhaite donc utiliser ce talent pour son service. » – Leandra, France « Comme les traducteurs, lesquels ont le privilège de traduire des sermons et d’autres messages édifiants, je vais pouvoir apprendre de la Bible et être conscient de ce qui se produit dans le monde de l’Église tandis que je sous-titre les vidéos tout en priant. » – Amyra, Canada

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V I E

A D V E N T I S T E

Joice Manurung

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’est enfin le grand jour ! Certains parmi nous ont attendu et prié pendant deux, huit, et même 12 ans pour pouvoir passer l’examen du barreau un autre jour que le sabbat. Un dimanche, dans une salle de l’Union des Missions de l’ouest de l’Indonésie, à Jakarta, capitale de l’Indonésie, je me joins à un groupe d’environ 20 adventistes pour passer cet examen qui, si nous le réussissons, fera de nous des avocats à part entière. Et mon cœur s’écrie : Loué soit Dieu ! En Indonésie, il a semblé improbable pendant des années que des adventistes puissent passer l’examen du barreau. Cet examen, je l’ai coulé à ma première tentative en 1999. À cette époque, c’était la Cour suprême qui s’en chargeait. Il se donnait toujours pendant la semaine. Mais en 2003, une nouvelle loi nationale a réassigné cette tâche à l’Association du Barreau indonésien, ou PERADI, son acronyme indonésien. Malheureusement, PERADI a décidé de fixer tous les examens du barreau le samedi. Après mon échec en 1999, je décide de mettre ma carrière juridique en veilleuse, le temps de me marier et de fonder un foyer. Reprenant le collier en 2008, je constate qu’il me sera impossible de reprendre l’examen du barreau à cause du sabbat. Cet obstacle de taille m’incite à dresser la liste des adventistes de mon pays qui désirent, eux aussi, devenir avocats. Une fois la liste complétée, nous pourrons faire parvenir une pétition à PERADI, demandant de nous faire passer l’examen du barreau un autre jour. Mes efforts initiaux ne donnent, hélas, pas grand-chose. J’envoie un grand nombre de courriels. Cependant, seul Markus Setiawan me répond. Il dit que PERADI a rejeté sa demande écrite de passer l’examen du barreau un autre jour que le sabbat. Il a donc renoncé à ses ambitions juridiques et est devenu missionnaire médical. Que dois-je faire ? Plusieurs années s’écoulent. Ma lutte s’étirera pendant neuf longues années. Une seconde tentative En 2011, Apriani Sijabat, une adventiste, me contacte pour me dire que

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L’examen du

barreau

Une lutte de longue haleine pour changer un règlement en Indonésie

son employeur lui demande de passer l’examen du barreau. Il s’agit donc d’une exigence de travail. Après plusieurs réunions, nous décidons de présenter notre dilemme à Samuel Simorangkir, le directeur local de la liberté religieuse. Samuel souhaite ardemment nous aider. À sa suggestion, nous établissons l’Institut d’aide juridique – une organisation ayant pour mission de représenter les intérêts de notre groupe adventiste. Soutenue par l’Union des Missions de l’ouest de l’Indonésie où Samuel Simorangkir travaille, l’Institut d’aide juridique soumet une requête écrite à PERADI afin que l’examen du barreau se tienne aussi un autre jour que le samedi. Le temps passe. Toujours pas de réponse. Je contacte un membre de la Commission de surveillance de PERADI pour lui demander si notre lettre est bien arrivée. Il accuse réception de cette lettre, mais ajoute qu’elle est arrivée trop tard. Les derniers arrangements pour le prochain examen du barreau ont déjà été faits. Bien que déçus, nous continuons de prier et d’espérer. Notre groupe d’adventistes désirant passer l’examen du bar-

reau atteint maintenant 25 membres. En 2013, nous soumettons une nouvelle requête à PERADI, laquelle est également rejetée. Un rayon d’espoir En décembre 2014, un rayon d’espoir luit enfin à l’horizon. Timbang Pangaribuan, un adventiste, me dit qu’il a fait pression personnellement sur PERADI pendant un certain temps. Or, il vient juste d’apprendre que l’association est enfin disposée à offrir l’examen du barreau aux adventistes le samedi, après le coucher du soleil ! PERADI, toutefois, exige que toute la journée, les adventistes ne puissent être contactés d’aucune manière, de crainte que ceux qui passent l’examen à l’heure régulière ne leur divulguent les questions. Lors de plusieurs rencontres avec PERADI et les membres de son comité organisateur de l’examen du barreau, nous discutons des détails. Ils nous disent d’attendre l’étape suivante, soit l’approbation finale du règlement de la part de PERADI. Mais cette approbation ne vient


Ci-dessus : L’Union des Missions de l’ouest de l’Indonésie, à Jakarta, où s’est tenu l’examen du barreau. À droite : Après l’examen du barreau, l’auteur (première rangée, deuxième à partir de la droite) pose en compagnie d’autres adventistes.

jamais ! Les dirigeants de PERADI changent brusquement d’avis et annulent le plan qui nous permettrait de passer l’examen du barreau après le sabbat. C’est, pour nous, une immense déception. Il y a si longtemps que nous prions. Dire que nous étions si près d’une résolution ! Dans l’une de mes dernières conversations avec les dirigeants de PERADI, je rappelle à ceux-ci que nous ne cherchons pas à être approuvés en tant qu’avocats, mais plutôt à garder la loi de Dieu et à aller à l’église le samedi, soulignant ainsi l’importance d’obéir aux commandements de Dieu. Mais les dirigeants de PERADI n’en ont cure. Ils sont en pleins préparatifs d’un congrès en vue de l’élection d’un nouveau président. Un mois après ce congrès, PERADI se scinde brusquement en trois organisations, lesquelles se déclarent toutes l’Association du Barreau indonésien légitime. Voilà qui est extrêmement déconcertant… Vers quelle des trois organisations allons-nous nous tourner maintenant ? Je ne comprends pas ce qui s’est P H O T O S :

C O U R T O I S I E

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L’A U T E U R

passé. Seigneur, pourquoi est-il aussi difficile de passer cet examen du barreau ? Quel est ton plan pour nous ? Dans un esprit de prière, j’examine cette nouvelle donne sous tous ses angles. Finalement, c’est par mon jeune fils que j’obtiens la réponse que je cherche. Un jour, tandis que je le vois entrer dans la pièce, je me rends soudain compte que s’il décide plus tard de devenir avocat, et que je n’ai pas fait de mon mieux pour changer le jour de l’examen du barreau, je me sentirai horriblement mal. Cette bataille, je ne la livre pas seulement pour moi-même et pour les 25 adventistes de notre groupe, mais aussi pour les générations à venir. Du coup, une autre idée me frappe : se pourrait-il que Dieu n’empêche pas ces difficultés parce qu’il veut nous faire prendre conscience que nous ne pouvons nous contenter d’être des avocats de second rang alors que nous nous efforçons de suivre l’exemple de Jésus-Christ, notre avocat suprême ? Comment pourrons-nous obéir aux lois terrestres si nous désobéissons aux lois célestes ?

Une nouvelle stupéfiante En septembre 2015, nous recevons une nouvelle stupéfiante : la Cour suprême de l’Indonésie vient de statuer que toutes les organisations du barreau – y compris les trois organisations issues de la scission de PERADI – peuvent désormais offrir l’examen du barreau. À l’aide de l’Union des Missions de l’ouest de l’Indonésie, nous déposons notre requête auprès du Congrès des avocats de l’Indonésie, lequel s’est séparé de PERADI plusieurs années auparavant. Et pour la première fois, nous recevons une réponse positive ! C’est ainsi que le dimanche 24 janvier 2016, le Congrès des avocats de l’Indonésie tient l’examen du barreau pour un groupe d’adventistes et de non adventistes au siège de l’Union des Missions de l’ouest de l’Indonésie. L’organisation suspend même une grande bannière au mur. Sur cette bannière, il est spécifié que l’examen du barreau se tient en collaboration avec l’Église adventiste du septième jour. Markus Setiawan et Apriani Sijabat sont au nombre des 20 adventistes dans la salle. Avant de commencer l’examen, nous inclinons la tête et prions. Nous avons travaillé dur en préparation de ce moment. Nous avons étudié à fond nos livres de droit. Nous avons passé des années à prier et à demander le droit d’observer la loi divine du sabbat. Maintenant, nous débordons d’actions de grâces et désirons glorifier le nom de Dieu en réussissant notre examen. Deux semaines après ce grand jour, nous apprenons que tous les participants adventistes ont passé l’examen du barreau avec succès ! « Fais de l’Éternel tes délices, dit le psalmiste, et il te donnera ce que ton cœur désire. » (Ps 37.4) Notre Dieu est bien réel ! La liberté religieuse se porte bien en Indonésie, même s’il nous faut parfois lutter pour nous en prévaloir. n

Joice Manurung est avocate à Jakarta, en Indonésie.

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À

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D É C O U V E R T E

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L’ E S P R I T

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’action se passe au début de ma troisième année dans une école secondaire du centre-ville, avec tous les maux qui s’y rattachent – violence, drogues, immoralité sexuelle, etc. Mes parents sont conscients qu’ils doivent me diriger vers une meilleure école – moi, leur fils de 17 ans, aux yeux grand ouverts, et avec des difficultés à maîtriser sa colère. L’Académie Pine Forge – un pensionnat adventiste niché dans les collines paisibles de Pine Forge, en Pennsylvanie, aux États-Unis – est l’antidote parfait contre le centre-ville. Fatigué des « drames » de mon école précédente, je suis heureux de terminer mon secondaire ici. Je suis alors loin de me douter que quelque chose d’autre que ma nouvelle école aura un impact de loin plus grand sur ma vie. Le cadeau Tandis que mon père prépare notre voiture pour notre voyage à Pine Forge, il me fait cadeau d’une série de deux volumes d’Ellen G. White. Malheureusement, on évoque tellement souvent ses écrits dans le contexte d’un comportement devant être réprimé qu’au début de mon adolescence, la beauté et la douceur de ses conseils n’ont eu aucun impact sur moi. Néanmoins, j’accepte le cadeau de mon père, et nous partons. Je me décide finalement à lire les deux volumes intitulés Pour un bon équilibre mental et spirituel. Et alors, quelque chose se produit en moi. Je considère mon expérience académique comme une occasion de faire des changements positifs

Au seuil

du monde

D E

dans ma vie, bref, de repartir à zéro. Et rien ne m’aide davantage à cet égard que ces deux livres. Bien qu’ayant grandi dans un foyer où l’on chérit Dieu, où l’on fait le culte tous les jours, et où l’on attache beaucoup de prix à la vie d’église, j’ai commencé à perdre mon chemin. Dieu, par Ellen White, commence à mettre le doigt sur les choses difficiles qui me retiennent, moi qui suis maintenant au seuil du monde adulte et imprégné de la culture de la ville. Je veux à tout prix être un excellent étudiant. Dieu, par sa servante qu’il a oint, me fournit les outils nécessaires pour y arriver. C’est à cette époque de ma vie que je lis ce qui suit : « Le pouvoir éducatif de la Bible est incomparable. Rien ne saurait vivifier toutes les facultés comme lorsque les étudiants s’efforcent de sonder les prodigieuses vérités de la révélation qu’elle renferme. L’esprit s’adapte peu à peu aux sujets qu’il lui est donné d’examiner. […] S’il n’a jamais l’occasion de s’attaquer à des problèmes difficiles ou de s’efforcer de comprendre des vérités importantes, au bout d’un certain temps, il perdra la faculté de se développer1. » Aucun chapitre de cette compilation extraordinaire en deux volumes n’a un impact aussi puissant sur moi que le chapitre 11 du premier volume, « L’étude de la Bible – sa valeur ». C’est après l’avoir lu que je me mets à étudier la Bible intentionnellement, avec détermination. Les écrits de madame White fonctionnent dans ma jeune vie exactement comme elle a dit qu’ils le feraient – une petite lumière conduisant à la grande lumière : la Parole de Dieu2. Aujourd’hui, j’aime et chéris les deux, mais je suis sûr que je n’apprécierais jamais autant l’un et l’autre si mon père ne m’avait fait cadeau de ces livres.

adulte

Le cadeau qui n’a pas cessé de donner Dwain N. Esmond

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P R O P H É T I E


Dieu, par sa servante qu’il a oint, me fournit les outils nécessaires pour y arriver. Un défi à relever Actuellement, l’Église adventiste fait face à une dure réalité : le nombre de membres lisant régulièrement les conseils inspirés d’Ellen White décline rapidement. Cette statistique a de quoi troubler. Pourquoi ? Parce qu’elle signifie que la plupart des membres se privent des riches bénédictions contenues dans ces conseils sacrés. Mais il y a d’autres raisons d’être alarmé. Dans une étude auprès de plus de 8 200 adventistes fréquentant 193 églises des quatre coins de la Division nord-américaine, Roger L. Dudley et Des Cummings Jr., deux chercheurs, ont donné le commentaire suivant : « Ceux qui étudient régulièrement les écrits d’Ellen White sont davantage susceptibles d’être des chrétiens plus solides dans leur vie spirituelle et dans leur témoignage envers leurs collectivités que les membres d’église qui s’en abstiennent3. » Que faire maintenant ? Ces conclusions datent de 1982 – l’année où certains résultats de l’étude furent publiés dans le numéro d’octobre de la revue Ministry. Depuis, il y a eu une forte baisse du nombre d’adventistes lisant les écrits d’Ellen White, et plus encore du nombre d’adventistes qui les lisent régulièrement. Nous sommes actuellement témoins de l’avènement d’une génération numérique/visuelle qui lit différemment. Comme l’a observé une étude récente du Centre de recherche Pew (Pew Research Center Study), ceux de la génération Y – en Amérique du Nord, où l’étude s’est effectuée – lisent plus que leurs homologues âgés de plus de 30 ans. « Dans l’ensemble, 88 pour cent des Américains de moins de 30 ans ont lu un livre au cours de la dernière année, comparé à 79 pour cent de ceux qui ont 30 ans et plus. En ce qui concerne la lecture électronique, les jeunes adultes ont rattrapé ceux dans la trentaine et la quarantaine – 37 pour cent de jeunes adultes âgés de 18 à 29 ans rapportent avoir lu un livre électronique au cours de la dernière année4. » Par conséquent, comment pouvons-nous susciter un amour pour les écrits d’Ellen White chez les jeunes et les jeunes adultes adventistes du 21e siècle ? Permettez-moi, pour commencer, les deux suggestions suivantes.

1 Souvenez-vous que la vérité – la vérité éternelle – est d’abord et avant tout relationnelle. Jésus déclare qu’il est la vérité (Jn 14.6). La vérité, alors, est une personne qu’il faut connaître. Aujourd’hui, les jeunes consomment davantage d’information par ce réseau de connectivité que sont les médias sociaux. Au chapitre de l’organisation et de la livraison d’une information significative pour leur vie, ils dépendent carrément des autres. Si l’on veut atteindre les jeunes avec les écrits d’Ellen White, il faut les organiser et les calibrer de façon à ce qu’ils satisfassent les besoins spécifiques de leur vie. Par exemple, au lieu de recommander à un jeune qui se demande s’il faut croire en Dieu ou non de lire le chapitre « Que faire des doutes ? » du livre Vers Jésus, on pourrait choisir un paragraphe spécifique de ce chapitre et enregistrer une courte vidéo expliquant pourquoi cette information est pertinente. Cette vidéo pourrait ensuite être envoyée par texto, accompagnée d’une petite note d’amour et d’acceptation. La contextualisation – ce processus qui consiste à donner une signification – est essentielle dans le partage de la vérité avec les jeunes d’aujourd’hui. 2 Ne sous-estimez jamais l’influence des parents, des gardiens et des êtres chers dans le partage de la vérité. Mon père considérait mon développement spirituel suffisamment important pour me faire ce cadeau. Et cela m’a été profitable. Ces livres ont transformé ma vie ! Je les ai acceptés parce qu’ils me venaient de mon père, un homme que j’aime, respecte, et admire. Les familles constituent donc le fondement de la propagation de la vérité. Dieu agit par tous ceux – même ceux qui n’ont pas d’enfants – qui s’intéressent au salut des jeunes. Si un parent, un gardien ou un être cher souligne un passage d’Ellen White, et dit au jeune dont il a la charge : « J’ai lu ce passage aujourd’hui, et ça m’a vraiment aidé. Ça t’ennuierait de le lire et de me dire ce que tu en penses ? », combien de jeunes rejetteront une telle offre ? Aujourd’hui, j’ai l’insigne honneur de travailler pour le Ellen G. White Estate – l’une des plus grandes institutions de l’Église adventiste. Serais-je ici si mes parents ne m’avaient pas présenté ses écrits pendant ma jeunesse ? J’en doute fort. Dans la mesure où notre Église peut soutenir la famille adventiste dans sa mission d’accomplir l’impératif éducatif que l’on trouve dans Deutéronome 6, nous aurons rendu un grand service à l’Église du reste – et à nos jeunes. n 1 Ellen

G. White, Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 1, p. 93. G. White, Selected Messages, volume 3, Review and Herald Pub. Assn., 1958, Washington, D.C., 1980, p. 30. 3 Roger L. Dudley et Des Cummings, Jr., « Who Reads Ellen White? », Ministry 55, n° 1, 1982, p. 10-12. 4 Kathryn Zickhur et Lee Rainie, « Younger Americans and Public Libraries », Pew Research Center, 10 septembre 2014, http://www.pewinternet.org/2014/09/10/younger-americans-and-public-libraries/. 2 Ellen

Dwain N. Esmond, pasteur, auteur, et rédacteur,

est directeur adjoint du Ellen G. White Estate. Dwain et Kemba, sa femme, sont mariés depuis plus de 20 ans. Dwain Jr., son fils, est un lecteur en herbe des écrits d’Ellen White.

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L A

B I B L E

R É P O N D

La

création et Que signifie la déclaration suivante : « l’Esprit de Dieu planait au-dessus des eaux » (Gn 1.2) ?

l’Esprit de Dieu

C’est la première fois que l’Esprit de Dieu est mentionné dans la Bible, et ce, dans le contexte de la création. Il est difficile de connaître la signification du texte que vous citez parce qu’il n’est pas immédiatement expliqué. Pour comprendre ce passage, nous ne disposons que de la langue et du contexte. J’examinerai donc les deux. 1. L’Esprit [en hébreu, ruakh, « vent », « souffle »] de Dieu. Bien qu’ici certains aient rendu l’expression « l’Esprit de Dieu » par « un vent de Dieu » (JER) ou « un vent fort et violent » (LSG), il n’existe aucune raison valable de rejeter l’interprétation traditionnelle. Dans l’Ancien Testament, l’expression hébraïque signifie toujours « l’Esprit de Dieu ». Dans Psaumes 104.30, la présence de l’Esprit lors de la création est décrite en termes personnels tels que « ton Esprit », lequel fut envoyé par Dieu pour intervenir dans le monde naturel. La Bible n’en dit pas beaucoup sur le rôle de l’Esprit dans l’acte divin de la création. Psaumes 104.30 identifie l’Esprit en tant qu’instrument de Dieu pour la création, ainsi que pour le renouvellement et la préservation de celle-ci. Il nous est également dit : « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle [ruakh, « vent », « esprit », « souffle »] de sa bouche. » (Ps 33.6 ; voir Jb 26.13) Dans ce cas, Dieu crée par la « parole » et « le souffle/Esprit ». Le Nouveau Testament identifie la « parole » à Christ en tant que Parole de Dieu incarnée (Jn 1.1-3). Ainsi, puisqu’ils sont tous impliqués dans la création, et que la création est une prérogative de Dieu, ils sont donc divins par essence. 2. Le verbe « planer » (en hébreu, rakhaph). Selon d’anciennes idées mythologiques, certains ont traduit le verbe rakhaph par « couver », impliquant que le monde était une sorte d’œuf cosmique couvé par l’Esprit. Mais ce verbe ne signifie pas du tout « couver ». Il pourrait signifier « trembler » (Jr 23.9) ou « planer » (Dt 32.11, TOB). Dans Deutéronome 32.11, il est utilisé pour décrire le mouvement rapide de l’aigle tournoyant au-dessus de ses petits qui apprennent à voler. Il transmet l’idée d’un mouvement de va-et-vient rapide et constant. Ici, il indique que l’Esprit est actif à l’intérieur

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même de la création. Genèse 1 indique que Dieu est le Créateur transcendantal, mais la présence active de l’Esprit à l’intérieur de la création évoque aussi un Dieu immanent. 3. L’Esprit et la création. Tandis que nous examinons le contexte immédiat et plus large de notre passage, nous pouvons affirmer plusieurs choses en toute assurance. Premièrement, puisque l’Esprit de Dieu dans la Genèse est le même Esprit révélé dans le reste des Écritures, ce que celles-ci disent à son sujet pourrait s’avérer utile pour comprendre son rôle dans la création. Nous savons que l’Esprit donne aux êtres humains la capacité d’agir, entre autres choses, en développant leur potentiel pour l’exécution de tâches spécifiques. Il s’implique directement dans la création en préservant et en développant leur potentiel. Deuxièmement, nous pouvons aussi affirmer ce qui est évident, à savoir que l’Esprit était présent sur la planète avant qu’elle ne soit organisée en habitat humain. Nous pouvons donc indiquer sans hésiter que l’œuvre du Saint-Esprit est liée à l’œuvre de la création décrite dans la suite du texte. En d’autres termes, l’Esprit de Dieu est présenté dès le début pour indiquer que son activité est préparatoire à l’œuvre de Dieu lors de la semaine de la création. Troisièmement, Dieu créa les matériaux bruts avec un potentiel que lui seul pourrait préserver et développer (voir Gn 1.11,24). Le potentiel de la création ne se transforme pas de lui-même comme le suggère l’évolution théiste. C’est la Parole qui le fait conformément à l’intention divine. Avec ces commentaires à l’esprit, permettez-moi une suggestion : la présence de l’Esprit à l’intérieur de la création – son activité incessante, son mouvement constant exprimés par le verbe « planer » – est le moyen par lequel le potentiel d’une création achevée fut préservé, et sera activé en combinaison avec la Parole créatrice de Dieu. De façon mystérieuse, la Parole de Dieu et l’Esprit de Dieu travaillèrent de concert pour amener notre monde à l’existence. n

Ángel Manuel Rodríguez est retraité. Il a servi en tant que pasteur, professeur, et théologien.


B I B L I Q U E

Des vies

N I C O L A S - B E R N A R D

L E P I C I E

É T U D E

Mark A. Finley

transformées

transforment le monde

I

l est difficile de surestimer l’influence de ceux qui se consacrent totalement à Jésus. Transformés par la puissance divine, ils transforment à leur tour le monde qui les entoure. Paul, assurément, l’a fait ! De persécuteur et zélateur religieux qu’il était, il devint par la puissance du Christ vivant un apôtre de la croix et un prédicateur de l’Évangile. Dans la leçon de ce mois-ci, nous allons étudier l’étonnante puissance de la grâce.

1 Dans quelle intention Paul se mit-il en route pour Damas ? Lisez attentivement Actes 9.1, 2, puis expliquez son attitude envers les chrétiens. Saul, dont le nom fut changé plus tard en celui de Paul, était un violent persécuteur des chrétiens. Il prenait plaisir à arrêter et à jeter en prison autant de disciples du Christ que possible. Notre leçon d’aujourd’hui révèle que Dieu ne relâche jamais ses efforts pour toucher ses enfants perdus, et que sa grâce peut changer les cœurs les plus durs.

2 Décrivez la conversion de Paul dans Actes 9.3-6. Les conversions sont-elles toutes aussi spectaculaires que celle de Paul ? Comparez sa conversion à l’entretien de Jésus avec Nicodème dans Jean 3.3-8. Certaines conversions sont spectaculaires, comme celle de l’apôtre Paul. Le Saint-Esprit accomplit un miracle soudain, inexplicable. D’autres conversions ressemblent davantage à celle de Nicodème : le Saint-Esprit parle aux gens avec douceur. Ils cèdent graduellement à ses supplications et soumettent leur vie à Christ. Que la conversion soit soudaine ou graduelle, spectaculaire ou inaperçue, le résultat final reste le même : une vie transformée par la puissance de Dieu.

3

Quelles leçons pouvons-nous tirer des paroles que Jésus adressa à Saul dans Actes 9.5 (LSG) : « Il te serait dur de regimber contre les aiguillons » ? Un aiguillon, c’était un long bâton muni d’une pointe de fer servant à piquer les bœufs pour accélérer leur marche. L’expression « regimber contre les aiguillons » était probablement un proverbe grec décrivant l’inconfort d’un bœuf qui se faisait constamment pousser. Il se pourrait bien que le Saint-Esprit ait

dit à Saul : « Il te serait dur de lutter continuellement contre les appels de l’Esprit à ta conscience. »

4 Lisez Actes 9.6, 11, 12, 15-17. À quel endroit Jésus dit-il à Paul d’aller immédiatement après sa conversion ? Selon vous, pourquoi ? Nous avons ici un bon exemple du Saint-Esprit amenant les nouveaux convertis à entrer en contact avec l’Église du Christ pour plus d’instruction après leur conversion.

5 Que fit Paul après sa conversion ? En quoi ceci s’applique-t-il à notre vie en tant que disciples de Jésus ? Lisez Actes 9.20. Après que Jésus eût changé sa vie, Paul fut animé d’un profond désir : répandre l’Évangile. Lorsque Christ nous transforme, nous devenons de puissants témoins de sa grâce et des ambassadeurs de son amour.

6 Expliquez l’expérience de Paul dans Actes 16.9. Pourquoi est-elle aussi significative ? Une vie consacrée transforma le monde. Paul écouta la voix de l’Esprit et établit les premières églises chrétiennes en Europe. Le message de l’apôtre atteignit des villes partout en Asie et en Europe.

7 Une fois converti, Paul eut une nouvelle raison de vivre et une nouvelle passion. Lisez Actes 28.28-31, puis décrivez cette passion. Lorsque nous sommes transformés par la grâce divine, notre plus grand désir est de témoigner de l’amour de Dieu à nos semblables. Ne pouvant nous taire, nous vivons dans un seul but : partager le message de la vie éternelle, exposer la vérité dans toute sa clarté, et révéler la beauté du caractère de Dieu. Ainsi, l’apôtre Paul transforma son monde. À l’instar de l’apôtre, nous pouvons, nous aussi, transformer notre entourage. En cet instant même, permettons à Christ, par son Saint-Esprit, de nous donner la puissance de transformer le monde ! n

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DES IDÉES À PARTAGER forte toujours. Cela prend du temps avant qu’elle me parvienne. Il est rare que je la reçoive à temps. L’important, c’est qu’elle m’édifie toujours. Continuez votre merveilleux travail ! David Amos Banda Malawi

Courrier Joie et force Le numéro de janvier de Adventist World m’a redonné joie et force ! Quel merveilleux numéro ! Puisse Dieu vous bénir et bénir votre ministère. Quand on met Christ au centre de sa vie, on est grandement béni. Après tout, c’est là sa place ! Sylvia Renz Alsbach-Hähnlein, Allemagne Obéir, c’est servir Merci pour l’article d’Ángel Manuel Rodríguez intitulé « Une question d’obéissance » (novembre 2013). C’était là un sujet intéressant ! Je suis entièrement d’accord avec l’auteur : « Obéir, c’est servir. […] C’est une réponse à la parole divine qui pousse la personne tout entière à agir. » J’ai appris, grâce à cet article, à mettre constamment la Parole de Dieu en pratique. Je vous remercie pour Adventist World. Cette excellente revue me récon-

PrièreW

Et les enfants ? J’aime beaucoup Adventist World ! Voici une suggestion : pourquoi ne pas ajouter une page de jeux ou de questions bibliques adaptées aux enfants ? Une petite idée en passant… Sisa Nkomanzana Zimbabwe

Nous avons à cœur d’impliquer les enfants de notre Église ! Nous vous invitons à jeter un coup d’œil sur la revue KidsView sur le site suivant : www.kidsviewmag.org. – La rédaction. Une Église mondiale Grâce à Adventist World, nous sommes au courant de ce qui se passe dans le monde adventiste. Un grand merci à toute l’équipe de Adventist World ! Nicholas Koech Kenya Être fidèle à Jésus Merci beaucoup pour l’article intitulé « Une histoire à raconter », de Ty Gibson (rubrique Méditation, avril 2016). Les articles que vous publiez nous incitent à nous imprégner de Jésus et ont un impact pour sa gloire. Dans l’article de Ty Gibson, j’ai particulièrement aimé les phrases

suivantes : « Jésus Dieu manifesta sa fidélité envers l’humanité. Jésus homme manifesta sa fidélité envers Dieu. » En Grande-Bretagne, la reine Elizabeth – notre chef d’État – a dit récemment qu’elle a été fidèle à Dieu en réponse à son abondante fidélité envers elle. Si seulement nous vivions et parlions de l’amour et de la fidélité extraordinaires de Dieu, cela suffirait pour attirer les gens à lui. Mais il nous faut d’abord faire nous-mêmes l’expérience de cet amour et de cette fidélité. Tina Bunker Angleterre

La parole est à

vous !

Votre opinion est importante pour nous ! Faites-nous donc parvenir vos lettres à : letters@adventistworld.org. Rédigez-les clairement – en 100 mots ou moins. N’oubliez pas d’indiquer le titre de l’article et de dater votre lettre. Indiquez aussi votre nom, ainsi que la ville, la province, l’État, et le pays d’où vous nous écrivez. Au besoin, les lettres seront révisées pour des raisons de clarté et de longueur. Nous ne pouvons, évidemment, les publier toutes, mais serions quand même heureux de recevoir vos commentaires !

LOUANGE

Priez pour ma famille. Nous avons grand besoin d’une bénédiction divine. Ludovic, Haïti Je désire poursuivre mes études dans un domaine qui honore Dieu. Mais je ne sais que choisir. Priez pour moi ! Reine, île Maurice

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Je suis comptable. S’il vous plaît, priez pour que je trouve une bonne épouse et pour que mon entreprise se porte mieux. Shawky, Égypte S’il vous plaît, priez pour moi. J’ai besoin d’argent pour terminer mon éducation. Andrew, Ouganda

Priez s’il vous plaît pour que je trouve un bon emploi. Sammy, Kenya Prière & louange – Soyez bref et concis, 50 mots maximum. Veuillez inclure votre nom et celui de votre pays. Au besoin, les requêtes seront modifiées pour des raisons de clarté et de longueur. Bien que nous priions pour chaque requête, nous ne pouvons cependant les publier toutes. Faites-nous parvenir vos requêtes de prière et vos remerciements pour les prières exaucées par courriel : prayer@ adventistworld.org ; par fax : 1-301-680-6638 ; ou par la poste : Adventist World, 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring, MD 20904-6600 U.S.A.


Une

prière

(basée sur Psaumes 15)

Seigneur, Qui habitera à côté de toi au ciel ? Qui seront tes voisins ? Ceux qui vivent avec intégrité, qui font le bien parce que c’est bien, qui disent la vérité, et parlent en bien des autres. Ceux qui sont de vrais amis, qui traitent leurs voisins comme eux-mêmes, qui ne s’associent pas avec le mal, et dont la vie reflète ta grâce. Ceux qui tiennent parole quoi qu’il leur en coûte, qui prêtent de l’argent sans intérêt aux nécessiteux, et dont le caractère est honorable. Aujourd’hui, je prie pour que tu m’invites à vivre éternellement dans ton voisinage. Amen. – Andrew Hanson, Chico, Californie, États-Unis

A L I

27ans

Le 1er juillet 1989, le Centre adventiste mondial des études islamiques fut établi. Ce centre résultait d’une stratégie dévoilée par Neal C. Wilson, alors président de la Conférence générale, lors du Concile annuel de 1986, à Rio de Janeiro. Il fut présenté lors de la session de la Conférence générale de 1990, à Indianapolis (États-Unis), dans le cadre de l’initiative Mission globale. Ce centre fut établi pour la raison suivante : en dépit du progrès rapide des activités missionnaires mondiales de l’Église dans de nombreuses parties du monde, la croissance parmi les populations islamiques – près de 20 pour cent de la population mondiale – était minimale. Aujourd’hui, le Centre mondial des relations adventistes-musulmanes

(gcamr.globalmissioncenters.org) exerce ses activités depuis l’Institut d’enseignement supérieur Newbold, à Bracknell, en Angleterre. C’est là l’un des six centres de Mission globale qui s’efforcent de jeter des ponts de compréhension et d’amitié avec les adeptes des autres religions et philosophies principales du monde. Les autres centres sont le Centre mondial de l’amitié judéo-adventiste, le Centre des religions de l’est de l’Asie, le Centre d’étude du sécularisme et du postmodernisme, le Centre des religions du sud de l’Asie, et le Centre du ministère en milieu urbain de Mission globale. A L I

Il y a

Pour plus d’information, visitez le site

Z A F E R

Z A F E R

gm.adventistmission.org/ global-mission-centers.

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DES IDÉES À PARTAGER

Un

Prives choisir de

Bien que l’esclavage soit illégal dans tous les pays du monde, le Global Slavery Index de 2014 a estimé que 35,8 millions de gens à l’échelle mondiale étaient liés par les chaînes invisibles de la peur, du contrôle psychologique, et de la violence. Des profits illégaux provenant de la traite de personnes sont évalués à 150 milliards de dollars US chaque année. International Children’s Care Australia, un ministère de soutien officiel de l’Église adventiste, vient en aide aux enfants à risque au Cambodge, aux Philippines, au Sri Lanka, et en Thaïlande (iccaustralia.org). Source: The Rotarian/International Children’s Care Australia

SERMON de

30

SECONDES

passage Le

La porte s’ouvre, et je sais, sans même essayer,

Trois, deux, un…

jouez !

que je ne peux la fermer. Consciente de ma crainte, je me rends dans un coin retiré de la salle. Je prie Dieu de me remplir de courage, de me pardonner, et de me fortifier.

« Le jeu est vital pour la survie des humains. Il constitue l’une des thérapies les plus efficaces pour tout type de traumatisme ou d’épreuve, que ce soit dans des camps de réfugiés ou dans des centres-villes affectés par la violence des gangs – partout où les enfants ont souffert de la violation des droits de la personne, des conséquences de la pauvreté ou des catastrophes naturelles. Le jeu est ce qui leur permet de se remettre et d’établir des relations avec leurs collectivités. » – Tim Jahnigan, One World Play Project. En près de 10 ans, ce projet a fourni plus de 1,5 million de ballons de foot durables dans plus de 175 pays (oneworldplayproject.com).

30

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Enfin, je lui demande de m’accorder sa paix. Alors, j’aperçois la lumière, laquelle, je le sais, a toujours été là. – Donalda Thorn, Nine Mile Falls, Washington, États-Unis


« Oui, je viens bientôt... »

Nous avons pour mission d’exalter Jésus-Christ et d’unir dans leurs croyances, leur mission, leur vie et leur espérance les adventistes du septième jour de toute la planète. Éditeur Adventist World est une revue internationale de l’Église adventiste du septième jour. La Division Asie-Pacifique Nord de la Conférence générale des adventistes du septième jour en est l’éditeur. Éditeur exécutif et rédacteur en chef Bill Knott Éditeur adjoint

Une

collation

BIEN PENSÉE

Directeur international de la publication Pyung Duk Chun Comité de publication Ted N. C. Wilson, président ; Benjamin D. Schoun, vice-président ; Bill Knott, secrétaire ; Lisa Beardsley-Hardy ; Daniel R. Jackson ; Robert Lemon ; Geoffrey Mbwana ; G. T. Ng ; Daisy Orion ; Juan Prestol ; Michael Ryan ; Ella Simmons ; Mark Thomas ; Karnik Doukmetzian, conseiller juridique Comité de coordination de Adventist World Jairyong Lee, chair; Yutaka Inada, German Lust, Pyung Duk Chun, Suk Hee Han, Gui Mo Sung Rédacteurs basés à Silver Spring, au Maryland (États-Unis) André Brink, Lael Caesar, Gerald A. Klingbeil (rédacteurs en chef adjoints), Sandra Blackmer, Stephen Chavez, Wilona Karimabadi, Andrew McChesney Rédacteurs basés à Séoul, Corée Pyung Duk Chun, Jae Man Park, Hyo Jun Kim Gestionnaire des opérations Merle Poirier Rédacteurs extraordinaires Mark A. Finley, John M. Fowler Conseiller principal E. Edward Zinke Directrice des finances Kimberly Brown Assistante d’édition Marvene Thorpe-Baptiste Conseil de gestion Jairyong Lee, president ; Bill Knott, secrétaire ; P. D. Chun ; Karnik Doukmetzian ; Suk Hee Han ; Yutaka Inada ; German Lust ; Ray Wahlen ; D’office : Juan Prestol-Puesán ; G. T. Ng ; Ted N. C. Wilson Direction artistique et graphisme Jeff Dever, Brett Meliti Consultants Ted N. C. Wilson, Juan Prestol-Puesán, G. T. Ng, Leonardo R. Asoy, Guillermo E. Biaggi, Mario Brito, Abner De Los Santos, Dan Jackson, Raafat A. Kamal, Michael F. Kaminskiy, Erton C. Köhler, Ezras Lakra, Jairyong Lee, Israel Leito, Thomas L. Lemon, Geoffrey G. Mbwana, Paul S. Ratsara, Blasious M. Ruguri, Saw Samuel, Ella Simmons, Artur A. Stele, Glenn Townend, Elie Weick-Dido

Manger un fruit avant de faire ses achats pourrait prévenir l’achat de malbouffe riche en calories. En effet, selon une étude de l’Université Cornell (États-Unis), ceux qui ont mangé des pommes avant d’aller à l’épicerie ont acheté 28 pour cent plus d’aliments santé que les consommateurs ayant mangé des biscuits. Morale : après votre collation, votre subconscient continue de vous diriger dans la même direction. Source: Men’s Health

’où D vient cette

ph to ?

Aux auteurs : Nous acceptons les manuscrits non sollicités. Adressez toute correspondance rédactionnelle au 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring MD 20904-6600, U.S.A. Fax de la rédaction : (301) 680-6638

M E R L E

P O I R I E R

Courriel : worldeditor@gc.adventist.org Site Web : www.adventistworld.org Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la Bible Segond révisée 1978 (Colombe). Adventist World paraît chaque mois et est imprimé simultanément dans les pays suivants : Corée, Brésil, Indonésie, Australie, Allemagne, Argentine, Autriche, Mexique et États-Unis d’Amérique.

Vol. 12, nº 7

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RÉPONSE : L’œuvre d’art « La bienheureuse espérance » – un tableau décrivant le retour du Christ – est exposée au siège de la Conférence générale, à Silver Spring, au Maryland (États-Unis). Une reproduction numérique de cette peinture de Nathan Green, un artiste adventiste, a été récemment offerte aux présidents des divisions de l’Église mondiale pour qu’ils l’exposent dans leur bureau. Une reproduction est également fournie à toutes les écoles secondaires adventistes en Amérique du Nord.


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