Revue internationale des adventistes du septième jour
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De l’aide juste à côté
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Mission... consécration...
ACTION !
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Sauvés par
grâce
Juil le t 2 01 4
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C O U V E R T U R E
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14 In(vulnérable) ? C R O YA N C E S
L’avantage d’être adventiste
Leslie R. Martin
La dernière étude scientifique sur la santé des adventistes vous réserve quelques surprises !
Angelika Kaiser
Le mythe des chrétiens indestructibles.
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S E R V I C E
Mission… consécration… ACTION !
Ricky Oliveras
En Asie du Sud, l’approche personnelle constitue le meilleur moyen de partager l’Évangile.
8 Le puissant bras droit de Dieu P E R S P E C T I V E
F O N D A M E N T A L E S
M O N D I A L E
Ted N. C. Wilson
Une bonne santé ne se limite pas au physique.
22 Cher ami…
À L A D É C O U V E R T E D E L’ E S P R I T D E P R O P H É T I E
12 De l’aide juste à côté
Il est utile de savoir que nous ne sommes pas seuls.
24 Genève : une nouvelle réforme
M É D I T A T I O N
Roland Karlman
La publication des manuscrits inédits d’Ellen G. White : un projet ambitieux.
Chandler Riley
A U
P R E M I E R
P L A N
Peter N. Landless
Un aperçu d’un événement qui réunit des éducateurs sanitaires du monde entier.
D É PA RT E M E N T S 3 R A P P O R T
M O N D I A L
3 Nouvelles en bref 6 Reportage 10 Histoires GLOW
11 S A N T É Le cancer du sein Traitement 26 Sauvés par grâce L A
B I B L E
R É P O N D
27 É T U D E B I B L I Q U E Notre ville de refuge D E S 28 À
I D É E S PA R TA G E R
www.adventistworld.org Disponible en ligne en 11 langues Mensuel publié par la Conférence générale des adventistes du septième jour et imprimé par Review and Herald, à Hagerstown, au Maryland, à l’usage de l’Église adventiste du septième jour.
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C O U V E R T U R E : C O U R T O I S I E D E C H R I S TA M c C O N N E L L E T J O N AT H A N J A C O B S
Une question de gros bon sens
Deux maisons d’édition adventistes
recommandent
une
restructuration
D U
S U D - O U E S T
■■ Le 12 mai 2014, dans une rencontre tenue simultanément à Hagerstown, au Maryland, et par téléconférence à Silver Spring, au Maryland, les comités de Review and Herald Publishing Association et de Pacific Press Publishing Association ont approuvé et recommandé à leurs constituantes respectives une proposition de réorganiser leurs fonctionnements. Le plan de restructuration a été proposé conjointement aux comités des deux maisons d’édition par les comités exécutifs de la Conférence générale et de la Division nord-américaine, lors de réunions qui se sont tenues le 8 mai 2014. La Conférence générale et la Division nord-américaine ont passé un temps considérable à évaluer des arrangements optimaux pour les maisons d’édition pour l’avenir, arrangements qui satisferaient les besoins de la Conférence générale et de la Division nord-américaine. Les publications jouent un rôle fondamental dans la mission de l’Église, et leur lien étroit avec les autres programmes de l’Église est d’une importance capitale. Des changements dans l’industrie de la publication et dans le Ministère des publications de l’Église ont entraîné des problèmes d’ordre financier au niveau du fonctionnement, particulièrement à la Review and Herald, et ont rendu cette évaluation et la réorganisation proposée plus urgentes encore. D’après le plan de restructuration, la Pacific Press Publishing Association, située à Nampa, en Idaho, deviendra une institution de la Division nord-américaine. Elle servira de base au programme des publications de la Division nord-américaine. En outre, elle fournira les services d’imprimerie, de production et de distribution pour la Conférence générale. La Review and Herald Publishing Association cessera ses opérations à son lieu actuel à Hagerstown, au Maryland, mais continuera en tant qu’institution de la Conférence générale. Son siège social sera transféré au siège de l’Église mondiale, à Silver Spring, au Maryland, où l’organisation F É D É R AT I O N S
Là, devant 150 ados, il fabrique un avion en papier en ignorant délibérément les règles de bon sens. Il plie une aile dans un angle aigu, et donne à l’autre un angle oblique aberrant. C’est, précise-t-il, qu’il a décidé de « personnaliser » son avion. Et voilà ! Il le lance au-dessus de nos têtes, et ce qui doit arriver… arrive. Dans un tourbillon incontrôlable, « l’avion » pique du nez et s’abat sur le plancher. Des petits rires fusent de toutes parts. « Alors, dit-il en nous regardant droit dans les yeux, pensez-vous qu’il serait intelligent de consulter certaines directives avant de faire notre prochain avion en papier ? » Cent cinquante têtes font signe que oui. « Vous voulez dire qu’il existe des règles pour fabriquer des avions en papier ? Des instructions qui leur permettent de voler plus haut, plus loin, et plus longtemps ? Cette idée qu’il existe des règles – que certains appellent commandements – s’applique-t-elle aussi à nous pour que nous vivions plus heureux, plus sainement, et plus longtemps ? » Et de nouveau, nous acquiesçons de la tête. Sous toutes les discussions, sous tous les débats traitant de la façon dont les adventistes devraient vivre, réside une conscience fondamentale que Dieu a voulu que l’homme jouisse d’une vie globale, heureuse, et satisfaisante. « Ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jn 5.3) : non, ils sont, en réalité, les illustrations même de son amour et de ses soins paternels. Tandis que vous lisez l’article de couverture « L’avantage d’être adventiste », lequel se focalise sur les bienfaits physiques et mentaux que procurent l’observation du sabbat et un style de vie sain, demandez-vous si, dernièrement, votre « avion » a volé sans piquer du nez. Trouvezvous la paix et la satisfaction, auxquelles Dieu vous a destiné à la création, en vivant selon les instructions qu’il a gracieusement fournies ? Si tel n’est pas le cas, saisissez cette occasion de redécouvrir la joie pour laquelle vous avez été créé – voler plus haut, plus loin, plus longtemps. « Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles » (Es 40.31, LSG).
R apport mondial
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’illustration du présentateur est simple, mais efficace.
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R apport mondial reconstituée, sans les installations nécessaires à l’imprimerie et à la production, supervisera les publications de différents imprimés actuellement produits par le siège de la Conférence générale, tels que Adventist Review, Adventist World, Ministry, The Journal of Adventist Education, Elder’s Digest, Liberty, les revues Mission, le matériel de l’École du sabbat pour les enfants et les jeunes, le Questionnaire adulte de l’École du sabbat, les publications de l’Institut de recherche biblique (BRI), et d’autres produits. La Review and Herald Publishing Association servira aussi en tant qu’éditeur d’autres produits que la Conférence générale identifiera pour satisfaire les besoins du champ mondial. Cette réorganisation exigera un personnel réduit au minimum puisque les éditeurs des produits actuels sont déjà des employés du siège de l’Église mondiale. Ted Wilson, président de l’Église mondiale : « La Conférence générale reconnaît la signification considérable de l’œuvre des publications non seulement en raison des bénédictions évangéliques passées au sein de l’Église adventiste, mais aussi de notre mission actuelle et future, laquelle consiste à proclamer le message des trois anges d’Apocalypse 14 et du quatrième ange d’Apocalypse 18. Nous voulons suivre le conseil inspiré de l’Esprit de prophétie à l’égard de l’œuvre des publications. Nous avons pour objectif de voir [à ce que] ces institutions soient positionnées de manière optimale pour contribuer à l’achèvement de l’œuvre qui consiste à préparer le monde au retour imminent du Christ, par la puissance du Saint-Esprit. Nous apprécions grandement la consécration et l’engagement des employés au sein des maisons d’édition et dans chaque aspect du Ministère des publications. Dieu bénit ce ministère dans le monde entier. La Division nord-américaine atteindra son potentiel maximum grâce à un élargissement sans précédent de la portée du Ministère des publications dans l’accomplissement de ses objectifs missionnaires
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pour son territoire. » Dan Jackson, président de la Division nord-américaine : « Nous comprenons qu’il s’agit d’une situation délicate pour beaucoup d’ouvriers consacrés dans les deux ministères des publications. Nous continuerons à aller de l’avant seulement après avoir fait le tour de la question et consulté les parties concernées dans un esprit de prière. Les modèles de ministère changent, mais une chose demeure : notre engagement à utiliser les publications en tant qu’instrument pour faire naître l’espérance dans le cœur de nos semblables, et en tant que canal pour répandre le message du retour imminent de Jésus. » Un protocole d’entente entre la Conférence générale et la Division nordaméricaine exposera les détails supplémentaires de la transition et du fonctionnement futur. La Division nord-américaine va établir une équipe de transition pour déterminer comment les actifs matériels de la Review and Herald Publishing Association et de la Pacific Press Publishing Association seront utilisés par la suite. L’équipe de transition déterminera aussi quels membres du personnel actuellement employés par la Review and Herald Publishing Association intégreront la Pacific Press Publishing Association. L’impossible sera fait pour garder autant d’employés que possible du personnel actuel de la Review and Herald et pour les incorporer à la Pacific Press. Cependant, une restructuration majeure impliquera des pertes d’emplois dès la cessation des opérations à Hagerstown, au Maryland. Ce plan de restructuration ne sera officiel que lorsque les assemblées de délégués de chaque maison d’édition l’auront approuvé. Les deux assemblées se réuniront indépendamment l’une de l’autre le 17 juin 2014, à la Conférence générale. Si ces assemblées donnent leur approbation, le plan proposé entrera en vigueur le 1er juillet. – Communications de la NAD, ANN, Adventist Review
« Cieling 2.0 » attire des visiteurs spéciaux ■■ L’événement Cieling de cette année – le rassemblement de la jeunesse de la Division intereuropéenne qui s’est tenu du 17 au 20 avril à Madrid, en Espagne – a attiré des visiteurs spéciaux. Des jeunes malentendants de l’église adventiste de Valence (Espagne) ont participé à cette réunion pour la toute première fois. L’événement de cette année a réuni plus de 1 000 jeunes adventistes des quatre coins de l’Espagne. Deux personnes se sont chargées de la traduction pour les jeunes de Valence pendant cet événement d’une durée de quatre jours. Les présentations du pasteur Joel Barrios ont été traduites en langue des signes. Bien que certains participants soient malentendants, ils ont quand même pu jouir de la musique d’une façon spéciale. « L’intégration des malentendants à l’événement Cieling a été fort impressionnante », a commenté l’un des traducteurs. L’impact de la réunion a été tellement puissant que deux des jeunes participants ont répondu à l’appel de Joel Barrios à suivre l’exemple de Jésus. Actuellement, ils étudient la Bible pour mieux comprendre le plan du salut pour l’humanité. « C’est inestimable, a dit l’un des accompagnateurs escortant le groupe des jeunes malentendants de Valence. Ça a été un voyage miraculeux et rempli de nombreuses bénédictions. » – Cid Leopoldino/Nouvelles CD EUD
Au Népal, un bambin devient le 5 000e à être opéré ■■ Nishant, un petit Népalais âgé de deux ans, est devenu le 5 000e patient à être opéré gratuitement par des bénévoles de Open Heart International (OHI). Alors qu’il n’était âgé que de six mois, le petit Nishant a subi de graves brûlures à la jambe droite après être tombé dans le feu de cuisson à la maison. Comme il n’avait pas encore fait ses premiers pas
« Des faits, de l’espoir » : des trucs de santé à partager
UN ÉVÉNEMENT MARQUANT : John Sanburg (à gauche) présente à Nishant et à Harimaya, sa mère, un gâteau pour souligner un événement marquant : Nishant a été le 5 000e patient à être opéré par l’équipe de Open Heart International (OHI). L aen
avant cet accident, sa famille craignait qu’il ne marche jamais. En avril dernier, Harimaya, la mère de Nishant, a entendu dire que les bénévoles d’OHI offraient une opération de contractures post-brûlure à l’hôpital Scheer Memorial, à Banepa, près de Katmandou. Il a fallu trois jours à Harimaya et à Nishant pour franchir les 500 kilomètres séparant leur demeure à Kailali de l’hôpital. C’est le Dr David Pennington et son équipe médicale qui ont opéré la jambe droite du bambin. Trois jours plus tard, le petit a réussi à marcher avec de l’aide. John Sanburg, coordinateur du Projet Népal d’OHI : « En voyant Nishant – monsieur 5 000e pour l’équipe d’OHI – marcher pour la première fois de sa vie, sa mère et l’équipe chirurgicale n’ont pu retenir leurs larmes. C’était ma dernière visite après 20 ans de voyages missionnaires au Népal. Le fait que le 5 000e patient ait été opéré pendant ce voyage restera pour moi un précieux souvenir. » Les brûlures constituent la deuxième blessure la plus courante dans les secteurs ruraux du Népal, et représentent cinq pour cent de toutes les invalidités. Un grand nombre de femmes et d’enfants népalais se brûlent chez eux sur leur feu de cuisson, lequel est traditionnellement
H enr y
situé sur le plancher, au centre de la maison. Les réseaux hospitaliers du gouvernement n’arrivent pas à répondre à la demande d’opération de ce type. De nombreux villages n’ont pas accès aux installations médicales d’urgence, et certaines familles habitent aussi loin qu’à trois jours de marche de la route la plus proche. L’équipe d’OHI prévoit retourner au Népal l’année prochaine. Elle opérera la cheville de Nishant, si lui et sa mère sont capables de retourner à Banepa. Nishant n’est que l’un des milliers de patients ayant bénéficié des services d’OHI depuis que l’Hôpital adventiste de Sydney, en Australie, a lancé l’initiative en 1986. OHI fournit gratuitement des chirurgies cardiaques, orthopédiques, ophtalmiques, gynécologiques, et des chirurgies portant sur les séquelles de brûlures dans 13 pays en voie de développement du monde entier, dont la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Cambodge, et le Rwanda. Plus de 2 000 bénévoles ont offert leur temps, leurs compétences, leur expertise et leur soutien financier pour permettre à d’autres de vivre plus longtemps et de jouir d’une meilleure qualité de vie. – Open Heart INTERNATIONAL/Rédaction de Record
■■ L’Église adventiste a récemment lancé une campagne portant sur une vie saine, que les adventistes peuvent partager avec leurs églises et le grand public par le biais des médias sociaux. Intitulée « Facts with Hope » (« Des faits, de l’espoir »), cette campagne offre 12 vidéos d’une minute chacune, lesquelles offrent des trucs sur l’importance de l’activité physique, d’une nutrition équilibrée, du maintien de relations saines, et de la reconnaissance. Ces spots publicitaires peuvent être regardés individuellement, présentés aux groupes et aux églises, enchâssés dans des sites Web, et partagés par le biais des médias sociaux. Katia Reinert, directrice du Ministère de la santé de la Division nord-américaine : « C’est là un moyen formidable de partager nos messages sur la santé, lesquels ont été scientifiquement prouvés. Nous désirons que les gens découvrent, preuves à l’appui, les moyens leur permettant de jouir d’une vie plus saine, plus heureuse. » L’Église adventiste fait la promotion de la santé depuis son établissement il y a plus de 150 ans. Dans les dernières décennies, les adventistes ont été l’objet de reportages sur la longévité dans des livres et des revues. Par ailleurs, les Instituts nationaux de la santé (ÉtatsUnis) contribuent au financement de recherches approfondies portant sur ce qui fait des adventistes l’un des groupes à la plus grande longévité ayant jamais été étudiés. En 2011, l’Organisation panaméricaine de la santé a entrepris une collaboration avec l’Église adventiste pour Suite e n p age 6
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L’Institut d’enseignement supérieur Newbold nomme son nouveau directeur ■■ Le comité de l’Institut d’enseignement supérieur Newbold, à Bracknell, en Angleterre, a nommé John Baildam au poste de directeur, lors de sa réunion printanière, le 11 mai dernier. John Baildam a servi au sein de l’établissement pendant plus de 30 ans dans différentes fonctions, dont directeur de l’école d’anglais, et directeur des admissions et des archives. Depuis 1997, il a servi en tant que directeur des Affaires
John Baildam U nion
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des
fédérations
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académiques, et plus récemment, en tant que directeur adjoint. John Baildam a aussi servi en tant que président du conseil d’administration de l’Institut d’enseignement supérieur de Garth Hill, à Bracknell, depuis 1999. Grâce à son implication au sein de nombre d’associations et de comités professionnels, John Baildam a acquis une connaissance profonde et globale du système de l’éducation supérieure au Royaume-Uni, et établi un vaste réseau de contacts. Il est muni de lettres de créance adventistes et universitaires solides. Il est le fils de Denys et Jean Baildam, une famille adventiste pastorale qui a servi d’un bout à l’autre du Royaume-Uni, depuis les années 1940 jusque dans les années 1990. Sa femme, Lynda, sert à Newbold en tant que bibliothécaire adjointe. John Baildam : « La tâche qui m’attend me remplit d’enthousiasme, tandis que tous – étudiants et membres du personnel – travaillent ensemble pour donner à un plus grand nombre de jeunes l’occasion de bénéficier de la haute qualité de la vie spirituelle, sociale et universitaire que l’on retrouve à Newbold. » Actuellement, il met les bouchées doubles pour augmenter substantiellement le nombre d’inscriptions d’ici septembre 2015. John Baildam lance un message aux parents et aux étudiants potentiels : « Il y en a trop qui ratent l’expérience de transformation et de foi que l’on retrouve à Newbold. » John Baildam remplace Philip Brown, lequel retourne en Australie après un séjour de trois ans à Newbold. Sous le leadership de Philip Brown, l’établissement a connu les développements suivants : le réaménagement du campus, des initiatives pour la vie étudiante, un nouveau certificat en santé et wellness, et l’admission de Newbold au consortium des instituts adventistes d’enseignement supérieur à l’étranger. – Kristy Watkins/Nouvelles BUC
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contribuer à la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement au niveau local à travers l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud. Les spots publicitaires « Des faits, de l’espoir » ont été produits par le Ministère de la santé de la Division nord-américaine et le Département des communications de la Conférence générale. Pour voir la campagne, visitez le site www.factswithhope.org. – Rédaction d’ANN
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R apport mondial
MAIN-D’ŒUVRE : Ici, on aperçoit Moises Ramirez, un étudiant de première à PUC, déplacer de la terre à l’ancienne. Cette terre a servi à la fondation de la clinique.
P
our les étudiants de l’Institut d’enseignement supérieur de l’Union du Pacifique (PUC), lesquels viennent juste de terminer des examens, la relâche du printemps rime avec un grand besoin de repos. Cependant, tous les ans, certains étudiants renoncent à leurs vacances en famille et à un repos bien mérité. Motivés par le désir de donner en retour et de servir Dieu, ces étudiants transforment la relâche en aventures missionnaires au loin. Accompagnés de Fabio Maia, coordinateur des missions, et de Floyd Hayes, professeur de biologie, 15 étudiants de PUC se sont donc envolés à destination de Manaus, au Brésil, pour travailler à Rosa de Sáron, à l’intérieur de l’État de l’Amazonas, du 20 au 30 mars 2014. Le groupe s’est rendu à cet endroit exotique pour y construire une clinique médicale, fournir des filtres purificateurs d’eau, éduquer la population au sujet de l’eau, et enseigner l’anglais. Certains des étudiants ont aussi participé à un cours de biologie tropicale donné par Floyd Hayes, ce qui leur a donné l’occasion d’observer la flore et la faune amazoniennes lors de randonnées matinales le long du fleuve et à travers la jungle. En ce qui concerne l’aspect service de ce voyage, PUC a établi un partenariat avec l’Agence de développement et de secours adventiste (ADRA). ADRA soutient plu-
H a y es F lo y d
ROUES DU PROGRÈS : Chad Latimer et deux amis poussent trois des brouettes servant à apporter la terre nécessaire à la fondation.
adeline Miller M et Cambria Wheeler
Brouettes et filtres
purificateurs d’eau
Pendant la relâche du printemps, des étudiants se consacrent au service missionnaire
sieurs projets à Rosa de Sáron, dont une école, une compagnie de meubles, une église, ainsi qu’une clinique médicale et dentaire établie sur un bateau. Thianne de Oliveira, une infirmière d’ADRA, dirige cette clinique médicale flottante. Elle enseigne aussi à l’école, travaille avec des équipes en mission à court terme dans la région, dont le groupe de PUC. La clinique médicale construite par PUC va servir 32 collectivités du secteur et créer un centre névralgique de soins médicaux d’urgence. Des étudiants ont fait des centaines de voyages de brouettes remplies de terre, de boue et d’argile pour
construire les fondations et élever le niveau du plancher – ce qui protégera la nouvelle clinique des inondations annuelles. Fabio Maia s’est joint aux villageois locaux, lesquels ont bravé les hauteurs de la structure branlante pour poser le toit, afin de la protéger des pluies parfois torrentielles. Avec des températures avoisinant les 30°C et une humidité de près de 80 pour cent, la déshydratation représentait un problème important. Après le déjeuner, la sieste était une vraie bénédiction, procurant à tous un répit essentiel. Grâce à un partenariat avec l’une des églises voisines de PUC – l’église chré-
tienne du calvaire, située à St. Helena, en Californie – le groupe de PUC a apporté 30 filtres purificateurs d’eau à Rosa de Sáron. Fabio Maia a montré aux étudiants et aux dirigeants des collectivités comment assembler les filtres et les utiliser. En utilisant simplement la gravité et un seau propre, les filtres peuvent traiter 6 800 litres d’eau par jour, transformant ainsi l’eau boueuse du fleuve en eau potable. Fabio Maia : « En partenariat avec ADRA/ Amazonas, PUC s’est engagé à faire bouger les choses dans la région amazonienne du Brésil en procurant de l’eau potable aux collectivités. » Tous les soirs, Fabio Maia, originaire du Brésil, a donné des cours d’anglaisportugais. Les étudiants de PUC ont eu l’occasion d’apprendre les bases de la langue nationale du Brésil aux côtés de ceux qu’ils sont venus servir. Tout le long du processus, Fabio Maia a dit plusieurs fois en riant : « L’anglais est tellement plus facile à apprendre ! Il n’existe que deux formes pour le verbe “nager” [au présent] : “swim” et “swims”. Le portugais, lui, en a six. » Bianca Tolan, étudiante de première à PUC : « C’était vraiment incroyable ! En dépit de la barrière de la langue, nous avons tous travaillé ensemble sur un même projet, et trouvé des façons de communiquer. » Les cours d’anglais-portugais ont fourni une troisième façon de forger des liens avec la collectivité en ouvrant davantage de canaux de communication. Le voyage a eu un impact profond sur plusieurs étudiants et augmenté leur désir de servir outre-mer. Moises Ramirez, étudiant de première à PUC : « J’ai senti la présence de Dieu et la joie d’une telle présence. Nous avons tous eu le bonheur de partager ensemble cette merveilleuse expérience spirituelle. » Après le voyage, cinq des étudiants ont décidé de servir une année entière en tant qu’étudiants missionnaires par le biais du programme missionnaire de l’institut d’enseignement supérieur, et deux autres, de consacrer leur vie au travail à l’étranger. n
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ous vivons au temps de la fin. Dans le monde entier, des multitudes se rendent compte que tout change rapidement et que l’avenir est incertain. Tandis que nous nous préparons pour le retour imminent de Jésus, je crois qu’il importe plus que jamais de nous focaliser de nouveau sur le mandat exceptionnel que Dieu nous a confié : l’œuvre médicale missionnaire ou, comme nous l’appelons aujourd’hui, le « Ministère global de la santé », et d’utiliser le message de la santé de toutes les manières possibles pour amener nos semblables à la croix du grand Médecin.
Le
Ministère de la santé est exprimé clairement par Ellen White : « L’œuvre médicale missionnaire doit être aussi étroitement liée au ministère évangélique que la main et le bras le sont au corps. Pour donner à l’œuvre médicale missionnaire importance et stabilité, nous avons besoin du ministère évangélique ;
Ted N. C. Wilson
puissant
bras droit de Dieu
Sauver le corps et l’âme C om p a g nie
La réforme sanitaire et le Ministère global de la santé ne sont pas l’Évangile. L’Évangile, c’est le message d’un sauveur qui a vécu une vie parfaite, est mort et ressuscité pour nous, d’un sauveur qui intercède pour nous dans le lieu très saint du sanctuaire céleste, et qui reviendra bientôt pour nous emmener à la maison. Nous sommes sauvés par sa grâce et sa justice, tel que nous le révèle le service du sanctuaire dans tous ses aspects. Un merveilleux équilibre Cependant, le Ministère global de la santé, ou l’œuvre médicale missionnaire, est le bras droit de l’Évangile – le puissant bras droit de Dieu. Le bras droit (ou bras gauche, pour les gauchers) symbolise une implication et une puissance actives. Il dirige, contribue à fond aux réalisations du corps tout entier, et illustre bien l’importance du rôle du Ministère global de la santé dans les efforts de l’Église pour répandre l’Évangile. Le merveilleux équilibre entre l’œuvre évangélique et le
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Providence
L itho g ra p h
le ministère évangélique, lui, a besoin de l’œuvre médicale missionnaire pour démontrer l’aspect pratique de l’Évangile. Le Seigneur veut que nous accomplissions son œuvre de façon symétrique et harmonieuse. Son message doit être proclamé dans toutes les parties du monde » (Lettre 135, 1899). S’appuyer sur sa fidélité Le Seigneur s’attend à ce que notre fidélité future s’appuie toujours sur sa fidélité passée envers nous. Dans Exode 20.2, alors qu’il donne sa loi au mont Sinaï, il exhorte personnellement son peuple à se souvenir par ces paroles : « Je suis l’Éternel, ton Dieu qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. » Aujourd’hui, comme pour l’ancien Israël, Dieu s’attend à ce que nous lui soyons fidèles en nous appuyant sur ses conseils et ses enseignements passés, surtout lorsqu’il s’agit de profiter des grandes ouvertures que nous offre le Ministère global de la santé.
Mais tandis que nous proclamons le message des trois anges, comment apprendre, à partir des leçons du passé, à laisser Dieu diriger, à placer notre confiance en lui et en ses prophètes, et à élargir l’influence du Ministère de la santé en aidant nos semblables de façon pratique ? Simplement en nous souvenant de la façon dont Dieu fit sortir d’Égypte les enfants d’Israël. L’expérience d’Israël Les chapitres 14 et 15 d’Exode décrivent comment Dieu délivra miraculeusement son peuple acculé à la mer Rouge et pourchassé par Pharaon et son armée. Devant une telle victoire, les Israélites firent éclater leur joie. Exode 14.31 nous dit : « Israël vit par quelle main puissante l’Éternel avait agi contre les Égyptiens ; le peuple craignit l’Éternel. Ils crurent en l’Éternel et en Moïse, son serviteur. » En analysant ce verset, nous observons les points suivants : 1) une grande œuvre fut visuellement confirmée ; 2) le Seigneur
accomplit cette œuvre ; 3) les Israélites respectèrent le Seigneur et crurent en lui (un élément important et essentiel pour nous en tant qu’Église de Dieu aujourd’hui) ; 4) ils crurent en Moïse, son serviteur. Les Israélites avaient eu confiance en le prophète de Dieu. C’est là un autre élément important pour nous en tant qu’Église de Dieu aujourd’hui. Après la merveilleuse expérience de la mer Rouge, tous les Israélites furent remplis d’enthousiasme… enfin, jusqu’à qu’ils se heurtent à un grand défi : le désert. Ils marchèrent trois jours sans trouver d’eau. Ils atteignirent finalement Mara, mais l’eau était amère. Trois jours plus tôt, ils avaient vu Dieu séparer la mer Rouge en deux par sa puissance prodigieuse. Et ils avaient cru en lui et en son prophète. Mais en trois jours à peine, ils passèrent du triomphe au désespoir. Ils ne croyaient plus en Dieu, ni en Moïse, ni en la nuée protectrice qui les avait conduits de jour, ni en la colonne de feu qui les avait protégés la nuit. Cette nuée et cette colonne de feu sont semblables au Ministère global de la santé en ce qu’il nous dirige vers l’objectif ultime : la compréhension du message de l’Évangile et l’établissement d’une relation profonde avec notre rédempteur.
Des hauts et des bas En tant qu’adventistes, ne nous arrive-t-il pas d’oublier et d’hésiter, exactement comme les Israélites d’antan ? De passer constamment des cris de triomphe aux lamentations ? Souvenons-nous que Dieu nous a appelés à faire partie du puissant mouvement adventiste. N’oublions jamais que le Ministère global de la santé fait partie intégrante de la proclamation du message de l’Évangile au monde, et que selon l’Esprit de prophétie, il constitue une partie essentielle du grand cri final. Dans Exode 15.24, le peuple murmura contre le prophète et demanda : « Que boirons-nous ? » Comme ils sortaient tout juste du triomphe de la mer Rouge, on se serait plutôt attendu à ce qu’ils disent : « Voyons comment Dieu va intervenir » ! À l’ouïe de leurs lamentations, Moïse cria au Seigneur. Chaque fois que nous faisons face à un défi ou à un problème, suivons l’exemple de Moïse. Dieu seul peut nous remplir de puissance. « L’Éternel lui indiqua un certain bois, qu’il jeta dans l’eau. Et l’eau devint douce. » (v. 25) Ici, le message est clair : quand Dieu vous demande de présenter aux gens un meilleur style de vie et que les problèmes surgissent, criez à lui. Il vous montrera la solution et manifestera sa puissance. Exode 15.26, l’un des versets bibliques les plus puissants en matière de santé, souligne cette vérité. « Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements et si tu observes toutes ses prescriptions, je ne t’infligerai aucune des maladies que j’ai infligées aux Égyptiens ; car je suis l’Éternel, qui te guérit. » Quel texte puissant ! Dans votre interaction avec les autres, votre promotion de la santé, votre témoignage et votre prédication, réclamez la puissance céleste promise dans ce verset. Des occasions à ne pas manquer Aujourd’hui, tandis que le monde passe d’une crise internationale à une autre, bien des gens demandent : Que devons-nous manger et boire ? Quel style de vie faut-il adopter ? C’est là, pour les adventistes, l’occasion rêvée de dire avec Paul : « Ne savez-vous pas ceci : votre corps est le temple du SaintEsprit qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu, et vous n’êtes pas à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit qui appartiennent à Dieu. […] Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, et quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu. » (1 Co 6.19,20 ; 10.31) Maintenant, si on combine ce texte à la puissante instruction donnée par l’apôtre Jean dans 3 Jean 2 : « Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et que tu sois en bonne santé, comme prospère ton âme », on obtient la formule idéale pour lancer un mouvement puissant qui, grâce à des méthodes sans précédent, conduira la société vers une santé holistique totale – physique, mentale, sociale, et spirituelle.
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Histoires
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président de l’Église adventiste du septième jour.
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GLOW : Que votre lumière luise !
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GLOW (Giving Light to Our World – Donner la lumière au monde) – est une initiative d’évangélisation qui a vu le jour en Californie, aux États-Unis, mais qui s’étend actuellement à d’autres divisions de l’Église mondiale. Son concept ? Des membres d’église apportent des tracts adventistes intitulés « Tracts GLOW » partout où ils vont et les distribuent – gratuitement – chaque fois que l’occasion se présente. Les tracts sont actuellement imprimés en 45 langues. Voici deux courtes histoires qui se sont déroulées aux îles Fidji. GLOW touche vraiment des vies !
C O U R T O I S I E
Une partie du message des trois anges Vous et moi pouvons proclamer le message des trois anges d’Apocalypse 14.6-12 par la puissance du Saint-Esprit. Le message de la santé et l’œuvre des adventistes sont intimement liés au message des trois anges. Dieu a un plan pour les humains, un plan qui implique chaque aspect de leur vie, en commençant par la santé. Par le biais du Ministère global de la santé – son puissant bras droit – il les amènera à mieux comprendre mentalement, socialement, et par-dessus tout, spirituellement, le ministère spécial du Christ à leur égard. Réfléchissons au conseil suivant de l’Esprit de prophétie : « À mesure que nous approchons de la fin des temps, nous devons accorder de plus en plus d’importance au problème de la réforme sanitaire et de la tempérance chrétienne, et le présenter avec plus de force. Continuellement, nous devons faire tous nos efforts pour instruire le monde non seulement par nos paroles, mais aussi par la pratique. Lorsque la pratique est unie au précepte, l’influence est immense. » (Conseils sur la nutrition et les aliments, p. 532) Dans ces derniers jours de l’histoire de la terre, tandis que la société s’écroule, que la moralité disparaît, et que le tissu social se désagrège, à l’instar de Moïse, demandons au Seigneur de nous utiliser. Par la grâce de Dieu, participons à un nouveau réveil et à une nouvelle réforme en ce qui concerne un style de vie sain, la réforme sanitaire, et le Ministère global de la santé. Dieu désire ardemment que ce message qui donne la vie soit proclamé dans le monde entier. n
HISTOIRE 1 – Nelson Ernst, directeur de GLOW, et Kamil Metz, coordinateur de GLOW International Kamil Metz se rend aux Fidji. En collaboration avec l’Union transpacifique, il va développer l’initiative GLOW dans les langues locales. Un matin, Nelson Ernst, qui se trouve aussi aux Fidji, prend l’autobus public et tend un trac GLOW à un employé des transports. Voyant cela, EN PLEINE LECTURE : Une femme le chauffeur d’autobus demande s’il des Fidji lit un tract GLOW qu’elle peut en avoir un, lui aussi. Nelson vient tout juste de recevoir. le lui tend, mais au même instant, le chauffeur se ravise et lui en demande plusieurs exemplaires ! Piqué d’intérêt, un homme assis juste à côté demande plusieurs tracts à son tour. Avant même que le trajet n’ait commencé, Nelson a écoulé presque toute la pile de tracts qu’il avait apportée avec lui en prévision d’une distribution d’un jour !
HISTOIRE 2 – Un sabbat après-midi de mars, aux Fidji, des jeunes distribuent dans leurs collectivités 10 000 tracts GLOW intitulés « Pourquoi est-ce que je vais à l’église le samedi ? » Nelson leur dit : « Vous allez voir, ces tracts vont toucher de nombreuses personnes ! Les Fidjiens sont prêts à recevoir l’Évangile. » Ces histoires nous viennent de Nelson Ernst, directeur de GLOW de l’Union des fédérations du Pacifique. Pour en découvrir davantage sur GLOW, visitez le site suivant : www.sdaglow.org. Pour regarder des témoignages GLOW sur vidéo, cliquez sur le lien suivant : http://vimeo.com/user13970741.
S anté
Peter N. Landless et Allan R. Handysides
Le
cancer du sein Traitement
Quels sont les meilleurs traitements du cancer du sein ? e traitement du cancer, particulièrement dans le cas du cancer du sein, est plus efficace lorsque le cancer est totalement enlevé chirurgicalement. Ceci signifie que lorsque les lésions cancéreuses plus petites et bien définies peuvent être excisées en totalité, les chances de guérir sont beaucoup plus grandes. La chirurgie constitue le pilier du traitement – qu’il s’agisse d’une biopsie excisionnelle (ablation de toute la région anormale ou de la masse), d’une chirurgie mammaire conservatrice, ou, pour des tumeurs plus étendues, d’une mastectomie simple ou d’une chirurgie encore plus radicale. Le plus souvent, on recommande de traiter le tissu mammaire résiduel, la paroi thoracique, et une partie de l’aisselle par radiothérapie – les études menées au cours des 60 dernières années ayant statistiquement montré des améliorations significatives dans le pronostic lorsqu’on combine la radiothérapie à la chirurgie. Une fois la tumeur enlevée, elle est soumise à une analyse approfondie. Il est possible d’identifier les différents récepteurs et antigènes des cellules cancéreuses (les antigènes sont des substances suscitant une réaction immunitaire). Ces indicateurs définissent davantage le caractère du cancer, et il a été établi quels sont les types de cellules cancéreuses qui répondent le mieux à l’une ou l’autre des thérapies spécifiques. Le ganglion lymphatique dans l’aisselle, appelé ganglion sentinelle, est souvent enlevé et examiné, puisque la survie est liée quelque peu à la présence de cancer dans ces ganglions. Par exemple, des patientes sans ganglions
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positifs au niveau des aisselles ont un taux de survie de 10 ans dans 70 pour cent des cas, et un taux de récidive de moins de 20 pour cent, attendu qu’un cancer du sein qui s’est propagé aux ganglions lymphatiques (ganglions positifs) engendre un risque de récidive plus élevé que dans le cas contraire. En général, les cellules qui possèdent des récepteurs hormonaux positifs sont moins agressives que celles qui possèdent des récepteurs hormonaux négatifs. Le récepteur du facteur de croissance épidermique humain (HER) de type 2 a été associé à des tumeurs plus agressives ; et pourtant, le développement d’un agent biologique, le trastuzumab (Herceptin), a révolutionné le traitement de ce type de cancer du sein. Grâce aux approches diagnostiques que nous avons brièvement exposées, une femme atteinte d’un cancer du sein a de meilleures chances de guérir aujourd’hui qu’à tout autre moment de l’histoire humaine. Par surcroît, ces chances peuvent être améliorées par un style de vie sain. Un esprit calme et de prière, plus un régime végétarien équilibré, faible en gras animal, l’abstinence en matière de tabac, d’alcool et d’autres substances nocives, le tout accompagné d’exercice régulier modéré, nous semble constituer le complément idéal aux traitements modernes scientifiquement prouvés. Soyons clairs, cependant : notre rubrique ne peut couvrir un sujet de façon exhaustive. Nous sommes, en effet, limités par l’espace, la diversité de notre lectorat, et notre champ d’expertise. Au chapitre du cancer, seuls les oncologues, forts de leurs années d’études et de
leur expérience, peuvent vous donner les conseils les plus judicieux. Au cours des 75 dernières années, ces spécialistes ont systématiquement recueilli des données, de sorte qu’on dispose aujourd’hui de millions d’années-personne d’expérience répertoriée sur les causes, les traitements, les résultats, et les probabilités de signes avant-coureurs. Les archives régionales et nationales recueillent des données de manière à ce que les thérapies recommandées aient des probabilités de résultats assez précises. Devant un tel amoncellement de données, l’opinion personnelle perd souvent de sa crédibilité. Nous estimons qu’en présence d’un cancer, mieux vaut suivre l’expertise développée au cours des décennies de gestion du cancer. Certains de nos lecteurs, étant de fidèles adeptes d’un style de vie sain, voient généralement la médecine d’un mauvais œil. Cependant, nul n’est tenu de se limiter à un traitement unique. Les remèdes naturels peuvent jouer un rôle tout à fait légitime en tant que thérapie « complémentaire » plutôt qu’« alternative ». n
Le Dr Peter N. Landless, cardiologue spécialisé en cardiologie nucléaire, est directeur du Ministère de la santé de la Conférence générale. Le Dr Allan R. Handysides, gynécologue certifié, est l’ancien directeur du Ministère de la santé de la Conférence générale.
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M éditation
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e grosses gouttes de sueur dégoulinent de mon front et tombent sur le plancher matelassé de la salle d’exercice. Je m’efforce de terminer le dernier exercice de ma session d’entraînement. Encore 50 pompes, et je pourrai enfin rentrer chez moi ! Comme je suis un champion de la chaise de bureau, et relativement nouveau dans ce cours d’exercice physique, eh bien, je me retrouve ce soir, sur sept étudiants, bon dernier dans la série de pompes. Notre prof d’éthique nous a enseigné à respecter nos camarades de classe. Alors, par courtoisie, personne ne quitte la salle avant que tous aient terminé leurs exercices de routine, ou que le temps alloué soit écoulé. Malheureusement, il n’y a pas de temps limite pour faire ces fameuses pompes. Je sais donc que je ne rentrerai à la maison que lorsque j’en aurai fini avec elles. Les autres étudiants, tous plus jeunes que moi, s’étirent, se détendent, soulagés d’avoir terminé leur séance d’entraînement. Je sens qu’ils me regardent, moi, le plus lent et le plus âgé de tous. J’ai découvert récemment qu’en dépit des protestations de mon corps, j’avais la détermination – la volonté – d’aller jusqu’au bout des exercices difficiles, du moins, c’est ce que je pensais. Maintenant, après deux séries de 50 pompes et d’autres exercices musculaires épuisants, je commence les 50 dernières pompes. Je réussis à en faire 15, puis m’effondre sur le plancher dans un bruit mat, sans même avoir la force de pousser un gémissement. J’inspire profondément. Faisant appel à ma force « psychologique », j’en réussis encore huit. Puis cinq autres. Je réquisitionne chaque parcelle de mon
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Chandler Riley
De
’ l aide
juste à côté énergie pour terminer cette dernière série. Encore six autres ! Soudain, un homme couvert de sueur s’approche. C’est Nate, l’un des étudiants. Bien qu’épuisé et ayant terminé sa session, il se positionne sur le plancher, juste à côté de moi, histoire de m’encourager. « O. K., Chandler », murmure-t-il avec un petit sourire sur son visage. On y va ! » Cet acte de bonté de la part d’un gars que je connais si peu a sur moi
l’effet d’une bombe. Plus déterminé que jamais, j’arrive à terminer dix autres pompes avant de m’écrouler de nouveau. Nate m’attend. À chaque respiration, ma poitrine se soulève péniblement. Comme je ne veux pas le retarder davantage, j’inspire profondément de nouveau et, dans un effort suprême, termine la série de 50. « Merci, mon vieux ! » dis-je en haletant. Photo
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Ce qui nous aide à survivre, c’est avant tout le soutien de ceux qui nous ont vraiment à cœur. Un parallèle Bien qu’il s’agisse de mon premier cours d’exercice physique – et de la première fois qu’un camarade de classe m’encourage – je me rends compte que j’ai déjà vécu quelque chose de semblable. Au cours de ma dernière année d’études supérieures, alors que j’étais à la maison pour la relâche du printemps, mon père est mort subitement. En un rien de temps, la maison s’est remplie d’amis de ma mère, de collègues de la Conférence générale, de même que de voisins et d’amis de l’église. Des membres de la famille ont immédiatement pris l’avion et sont venus, eux aussi, nous offrir leur précieux soutien. Seize ans plus tard, je songe à ce jour difficile avec étonnement, parce que mes souvenirs de cette perte sont autant remplis de sentiments d’amour et de soutien que de la tristesse à l’origine de ces actes d’amour. Je revois mentalement ces gens [de la Conférence générale] (j’en croise encore certains tous les jours) qui nous ont apporté de la nourriture, se sont arrêtés chez nous, ou nous ont envoyé un mot pour nous assurer de leur assistance en ces jours pénibles. Et je m’émerveille de ce que quiconque arrive à traverser des moments comme ça. Cependant, j’ai appris que ce qui nous aide à survivre, c’est avant tout le soutien de ceux qui nous ont vraiment à cœur. Quelle bénédiction nous avons, nous qui servons ici, de travailler dans un environnement où des collègues se soucient profondément de nous, prient sincèrement pour nous, et nous remontent le moral ! En tant que croyants, cependant, nous bénéficions d’un soutien de loin supérieur au système de soutien terrestre.
Quand la vie fait mal, quand nous pensons avoir atteint un point critique, nous avons un Dieu qui non seulement a dit « je ne t’oublierai point, je ne t’abandonnerai point », mais qui l’a aussi montré par ses actes. Nous voyons sa compassion à l’heure de la souffrance ou de la tristesse, par exemple, lorsque Lazare mourut à Béthanie. Étant parfaitement au courant de l’évolution de la maladie de son ami et de la mort qui s’ensuivit, Jésus avait déjà décidé de le ressusciter. Mais tandis qu’il regardait pleurer les membres de la famille de Lazare, le Sauveur frémit et pleura lui aussi, comprenant leur tristesse. Nous voyons sa détermination à maintenir des relations avec ceux qui – il le savait bien – le trahiraient ou le renieraient. Nous admirons son courage dans ses manières d’interagir avec ceux qui souffraient de maladies contagieuses, de difformités, ou d’une très mauvaise santé. Nous observons sa patience tandis qu’il pardonnait gracieusement à ceux qui retombaient à maintes reprises dans les mêmes erreurs, même quand ils auraient pu faire mieux. Nous constatons combien il se centrait sur les autres alors même qu’il était crucifié, torturé physiquement, émotionnellement, socialement, et spirituellement. Même aux derniers instants de sa vie, alors qu’il était en proie à une grande douleur et que ses tortionnaires l’injuriaient, notre Seigneur agonisant redonna l’espoir à un brigand crucifié à côté de lui. Alors même qu’il subissait la honte et l’horreur de la croix, Jésus demanda à Jean de prendre soin de sa mère. Souffrez-vous de la mort d’un être
cher ? Jésus en a volontairement fait l’expérience dans sa propre vie. Avezvous été trahi ? Il a foulé ce sentier, lui aussi. Vous a-t-on traité injustement ? Le Seigneur aurait pu remplir un livre du récit de toutes les injustices à son endroit. Votre corps vous fait-il mal ? « Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités » (Es 53.5). Chaque fois qu’il me faut relever un défi, je découvre que Jésus a connu sa propre version de ce défi. Il l’a fait par compassion pour moi, une compassion qu’il a conservée jusqu’à la fin. Il s’est abaissé, a tout donné avec détermination, a sué des gouttes de sang. Il a souffert à côté de moi, pour moi. Ainsi, quelle que soit l’épreuve à laquelle je fais face, je sais qu’il a subi cette douleur cuisante avant moi, et qu’il m’a promis de la revivre de nouveau – à côté de moi cette fois, pour me soutenir. Quel privilège d’aimer un Seigneur qui se tient toujours à nos côtés dans nos luttes, et nous utilise pour soutenir ceux qui souffrent ou sont en deuil ! Grâce à celui qui a porté nos fardeaux, une autre bénédiction nous attend : celle d’alléger la charge de ceux qui suent à côté de nous. n
Chandler Riley est un spécialiste des prestations sociales du Département des ressources humaines de la Conférence générale, à Silver Spring, au Maryland (États-Unis). Cet article est inspiré d’une méditation présentée lors d’un culte matinal à la Conférence générale. Juillet 2014 | Adventist World
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C royances
fondamentales
A
vez-vous une cicatrice – imputable à un accident, à une opération, à une grossesse ? Les cicatrices racontent des histoires de douleur, de bravoure, d’espérance, d’amour. Elles trahissent notre fragilité. Celles qui résultent d’une opération réussie nous insufflent souvent espoir et courage. Les Écritures font mention d’une opération essentielle : « Je leur donnerai un même cœur, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de leur corps le cœur de pierre, et je leur donnerai un cœur de chair, afin qu’ils suivent mes ordonnances, et qu’ils observent et pratiquent mes lois ; et ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu. » (Ez 11.19,20, LSG)
Angelika Kaiser
– une expérience qui me sera épargnée si j’accepte son sacrifice d’expiation. Jésus est la solution à mon problème d’orgueil (Rm 2.4). Au calvaire, le cœur rempli d’amour de Dieu s’est brisé pour l’humanité. Le Saint-Esprit parle à notre cœur pour que nous puissions discerner un tel amour et notre besoin du Christ – condition préalable pour recevoir un cœur nouveau. Un tel cœur favorise la croissance de notre relation avec Dieu. « Quand Jésus parle d’un cœur nouveau, dit Ellen White, il entend l’esprit, la vie, l’être tout entier. Éprouver un changement du cœur, c’est retirer ses affections du monde pour les fixer sur Christ. Avoir un cœur nouveau, c’est avoir un esprit nouveau,
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(In)vulnérables ? Le mythe des chrétiens indes L’opération Sur le plan individuel, notre expérience spirituelle n’est que l’écho de celle de l’ancien Israël à qui Dieu adressa ces paroles. La délivrance de l’esclavage et l’entrée dans la terre promise sont une expérience que chaque croyant peut faire. Israël avait besoin d’une chirurgie cardiaque. Mais pourquoi est-elle encore nécessaire aujourd’hui ? Le texte mentionne au moins deux raisons : pour que nous marchions dans les « ordonnances » du Seigneur, et que nous gardions ses « lois » (v. 20). Accepter le salut Lorsque la Bible parle des « ordonnances », elle se réfère habituellement à la Pâque, au feu continuel dans le sanctuaire, au Jour des expiations, à la fête des tabernacles, etc. Ainsi, les « ordonnances » sont clairement associées au système du sanctuaire. Puisque le sanctuaire révèle le plan du salut, les « ordonnances » divines sont étroitement liées à la façon dont le Créateur traite le problème du péché. Cependant, pour pouvoir suivre ses ordonnances, il nous faut un cœur nouveau. Or, selon la recommandation biblique, un nouveau cœur nécessite une opération. Tant et aussi longtemps que mon cœur sera contrôlé par l’orgueil et l’égoïsme, je vais refuser le don du salut du Christ et tenter de me sauver moi-même. Cependant, le Saint-Esprit s’efforce de toucher mon cœur dur, orgueilleux, de le rendre réceptif à l’amour inconditionnel de Dieu manifesté au calvaire. Christ a connu une séparation totale d’avec son Père
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des desseins nouveaux, des mobiles nouveaux. À quoi reconnaît-on un cœur nouveau ? – Au changement de vie. À chaque heure, chaque jour, l’on meurt à l’égoïsme et à l’orgueil1. » Ce merveilleux don nous vient de notre chirurgien et créateur. Un salut vivant Un « cœur de chair » est également essentiel pour « observer » les « lois » divines, dont celles qui nous permettent de vivre en société (voir Ex 21). Dieu désire que nous obéissions à ses lois pour notre bien à long terme et pour être en bénédiction aux autres. Étant appelés à aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre pensée, et notre prochain comme nous-mêmes (Mt 22.34-40), nous devons imiter l’amour divin qui « pardonne tout, […] croit tout, […] espère tout, […] supporte tout » (1 Co 13.7). La plupart des gens sont heureux de recevoir un tel amour, et il en est généralement ainsi de ceux qui le donnent. Lorsque nous déversons cet amour divin sur nos semblables, nous recevons l’espérance, l’enthousiasme, et la joie. En vérité, seul cet amour rend une vie future possible. Cependant, devant la réalité de la maltraitance (émotionnelle, spirituelle, physique, sexuelle, etc.), comment pouvonsnous encourager en toute conscience quiconque à aimer inconditionnellement ? Nous savons intuitivement que l’amour inconditionnel est indispensable ; et cependant, nous sommes réticents à le prodiguer. Oui, même après avoir subi une
« chirurgie cardiaque » spirituelle, nous sommes de nouveau en butte à des situations difficiles et ne savons que penser. Dieu nous demande-t-il de nous soumettre à des gens violents et d’encourager leur mauvais comportement ? Peut-on exprimer l’amour en établissant des limites claires ? Comment aimer inconditionnellement des parents spirituellement contrôlants, un partenaire manipulateur, ou un membre de la famille incestueux ? Ne confondons surtout pas l’amour désintéressé pour nos semblables et l’encouragement à pécher. Ce sont là deux choses complètement différentes. Tolérer des relations anormales nuit à toute personne impliquée. Priez donc pour obtenir la sagesse, le courage, pour pouvoir trouver des gens dignes de confiance – et cherchez de l’aide. Même en dehors du contexte de la maltraitance, des défis se dressent constamment devant nous. Par conséquent, il peut être difficile d’aimer inconditionnellement, parce qu’aimer de cette façon, c’est risquer de souffrir. Comme nous ne voulons pas de cicatrices, « nous concevons des stratégies qui nous gardent très impliqués les uns envers les autres tout en gardant nos distances »2. Il m’arrive parfois de penser que Dieu veut me donner une résistance émotionnelle à toute épreuve. Cependant, le Seigneur de la Bible a accepté que son cœur se brise. Il désire nous donner un cœur rempli de compassion et de douceur. Nous nous rapprochons de Dieu « non en essayant d’éviter la souffrance inhérente à tous les amours, mais en l’acceptant, en l’offrant au Seigneur, en rejetant toute arme défensive »3. Les expériences de vie peuvent produire « un changement de caractère, lequel nous rend capables d’apprécier Dieu de plus en plus, ce qui nous donnera accès au banquet de l’Agneau. Le type de changement interne qui nous permet de savourer la présence de Dieu est possible, mais pour
tructibles
L’expérience du
cela, il faut passer par l’opération »4, écrit Larry Crabb, un psychologue chrétien. Si nous aimons comme Dieu aime, nous nous rapprocherons de lui, soit par la joie que nous ressentons, soit par la douleur que nous éprouvons. Pour demeurer réalistes, mais pleins d’espérance et d’amour en même temps, offrons les deux au Seigneur. Un cœur de pierre ou de chair ? « Aimer c’est être vulnérable. Aimez, et votre cœur sera certainement déchiré, peut-être même brisé. Si vous voulez être sûr de le conserver intact, abstenez-vous de le donner à qui que ce soit […]. Mettez-le sous clé dans le coffret de votre égoïsme. Mais dans ce coffret – sûr, sombre, inerte, privé d’air – il changera. Il ne se brisera pas, non ; seulement, il deviendra “incassable”, impénétrable, irrécupérable. Aimer, c’est être vulnérable5. » Dieu veut ôter notre cœur de pierre et nous donner un cœur de chair. Rien que d’y penser, cela m’effraie, parce que la chair est vulnérable et facile à blesser. Heureusement, les cicatrices sont plus tendres que la pierre. n 1 Ellen
G. White, Messages à la jeunesse, p. 70. Crabb, Inside Out, Colorado Springs, Navpress, 1988, p. 55. 3 C. S. Lewis, The Four Loves, New York, Harcourt, Brace & World, 1960, p. 170. 4 Crabb, p. 19. 5 Lewis, p. 169. 2 Larry
Angelika Kaiser est originaire de l’Allemagne. Pour elle, il n’y a rien de tel que les langues, le rire, et les conversations profondes sur la vie. Elle prépare actuellement sa thèse de doctorat en linguistique. Angelika et Denis, son mari, habitent à Berrien Springs, au Michigan.
salut
Le Christ, qui n’a pas connu le péché, Dieu, dans son amour infini et sa miséricorde insondable, l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. Sous l’influence du Saint-Esprit, nous devenons conscients de notre nécessité, nous reconnaissons notre condition de pécheurs, nous nous repentons de nos transgressions et nous exerçons notre foi en Jésus, en tant que Seigneur et Sauveur, comme notre substitut et notre exemple. Cette foi qui accepte le salut vient de la puissance divine de la Parole ; c’est un don de la grâce de Dieu. Par le Christ, nous sommes justifiés, adoptés comme fils et filles de Dieu, et délivrés de la domination du péché. Par l’Esprit, nous naissons de nouveau et nous sommes sanctifiés ; l’Esprit régénère nos esprits, grave la loi d’amour de Dieu dans nos cœurs, et nous recevons la puissance nécessaire pour vivre dans la sainteté. En demeurant en lui, nous devenons participants de la nature divine, nous avons l’assurance du salut, pour maintenant et au jour du jugement. (2 Co 5.17-21 ; Jn 3.16 ; Ga 1.4 ; 4.4-7 ; Tt 3.3-7 ; Jn 16.8 ; Ga 3.13,14 ; 1 P 2.21,22 ; Rm 10.17 ; Lc 17.5 ; Mc 9.23,24 ; Ep 2.5-10 ; Rm 3.21-26 ; Col 1.13,14 ; Rm 8.14-17 ; Ga 3.26 ; Jn 3.3-8 ; 1 P 1.23 ; Rm 12.2 ; He 8.7-12 ; Ez 36.25-27 ; 2 P 1.3,4 ; Rm 8.1-4 ; 5.6-10)
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Leslie R. Martin
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mina range son balai et ferme la porte du placard. Elle jette un coup d’œil sur sa montre. Je suis bien en avance, se dit-elle. La maison est nickel – les vêtements des enfants sont soigneusement accrochés, les ustensiles de cuisine brillent, et les courses sont faites ! À son grand bonheur, les légumes au marché étaient vraiment de qualité aujourd’hui. Elle a même eu le temps de préparer le repas préféré de sa famille. Il est là, près de l’évier, en train de refroidir. Sur ces entrefaites, Obi, son mari, rentre du travail. Son regard s’illumine – il est
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heureux de retrouver les siens. Amina a le privilège de pouvoir quitter son travail un peu plus tôt le vendredi. Cela lui permet de préparer la maison pour le sabbat. Les enfants sortent tout juste du bain. Impatient de laisser enfin la semaine derrière lui, Obi va vite faire sa toilette. Quelques minutes plus tard, les membres de la famille se tiennent la main en chantant leur cantique préféré d’ouverture du sabbat – une tradition de longue date. Le soleil plonge à l’horizon, et le sabbat commence. Les adventistes sont bien connus
pour bon nombre de doctrines et de comportements distinctifs. Je pense, entre autres, à notre croyance au retour de Jésus – la racine latine adventus signifie « avènement » – et au baptême par immersion. Mais c’est sans doute pour notre observation du sabbat du septième jour et notre message adventiste de la santé que nous sommes le plus connus. Dans cet article, nous allons examiner ces deux croyances. Le sabbat et la santé émotionnelle Le sabbat est un jour important pour les adventistes. Nous sommes impatients de le célébrer chaque semaine. Mais se pourrait-il que nous n’en saisissions pas toute l’importance ? Évidemment, nous reconnaissons sa valeur dans le renforcement de notre relation avec Dieu et notre préparation pour son royaume. Et nous savons qu’il nous faut le sanctifier parce
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Résultats de l’Étude sur la santé des adventistes – 2
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piété, et indiquent en quoi il est pertinent pour notre santé. Cette étude1 a été menée auprès de plus de 5 000 adventistes à travers l’Amérique du Nord. Ils ont répondu à différentes questions sur leurs activités du sabbat et leurs réponses ont été conjuguées pour créer un indice de l’observation du sabbat. Les notes les plus élevées indiquaient un évitement plus grand des activités séculières le sabbat, alors que les notes les plus basses indiquaient un schéma d’activités le sabbat s’apparentant davantage à celui du reste de la semaine. Le premier résultat important à émerger a été le suivant : en dépit d’une observation du sabbat généralement assez élevée au sein du groupe, ceux qui respectaient le plus le caractère sacré du sabbat jouissaient d’une meilleure santé mentale que ceux qui se permettaient des activités séculières en ce jour. Une telle corrélation s’explique pour plusieurs raisons. Premièrement, l’observation du sabbat était reliée à un plus grand recours à la religion en tant que mécanisme de survie. Par exemple, en période difficile, un tel mécanisme pourrait inclure de se tourner vers Dieu pour recevoir conseils ou force. L’observation du sabbat laissait aussi Vous avez besoin d’aide pour la planification des activités du sabbat ? Voici quelques prévoir la perception d’un plus suggestions. grand soutien religieux de la part Seul, en famille, ou avec un groupe d’amis, établissez une tradition mensuelle : un serde leurs coreligionnaires. En vice du « lever de soleil ». Optez pour la simplicité : chants, partage d’un texte ou deux, prière effet, ceux qui observaient plus collective, etc. Ce concept peut tout aussi bien s’appliquer à des services de petits groupes au sérieusement le jour du sabbat coucher du soleil le vendredi ou le samedi. étaient plus susceptibles de Le sabbat après-midi, il n’y a rien de tel que les marches ou les randonnées pour étudier le croire, par exemple, que monde naturel – « l’autre livre » de Dieu. Détendez-vous et profitez de ce moment sans ordre du s’ils étaient malades, leurs jour. Pour rendre cette activité encore plus stimulante, faites une liste des animaux et des plantes frères et sœurs à l’église les que vous apercevez. aideraient. Consacrez un sabbat après-midi par mois à vos semblables. Vous pouvez visiter des membres L’observation du sabbat était également reliée à d’église qui ne peuvent assister aux services à l’église, ou faire quelque chose de bénéfique pour un meilleur régime et à les habitants de votre collectivité. plus d’exercice. Notons Dressez une liste des choses à faire chez vous chaque jour et révisez-la le vendredi matin. cependant que ces voies Cette liste, qui vous servira de rappel, vous permettra de terminer le vendredi ce qui reste à faire, n’étaient pas aussi fortes que et ainsi, d’être vraiment prêt pour le sabbat. la religion en tant que mécaUn sabbat après-midi, pourquoi ne pas donner libre cours à votre imagination ? Faites appel nisme de survie et le soutien à votre créativité ! Que vous méditiez sur un texte ou priiez silencieusement, demandez au religieux. Mais en tout et parSaint-Esprit de vous parler. Ensuite, dessinez au fur et à mesure ce que vous ressentez. Il tout, il a été prouvé hors de tout peut s’agir d’un dessein élaboré ou d’une simple esquisse. Il ne sera peut-être pas évident doute que ceux qui sanctifiaient le de dessiner quelque chose à partir d’un poème. Quand vous aurez terminé, partagez votre œuvre d’art avec une personne susceptible de l’apprécier. Ou, si vous préférez, Juillet 2014 | Adventist World mettez-la quelque part, et savourez le plaisir de l’avoir créée.
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qu’il fait partie des dix commandements. Mais l’observation du sabbat est-elle bénéfique pour notre santé et notre bien-être ici-bas ? Est-ce qu’Obi, Amina et leurs enfants jouissent d’une vie meilleure parce qu’ils honorent ce jour spécial ? La littérature scientifique foisonne d’études suggérant l’importance de la piété, au sens large du terme, pour la santé. Mais l’acte qui consiste à sanctifier le sabbat est-il important à cet égard, et si oui, pourquoi ? À ce sujet, on dispose de moins de données. Par contre, de récents résultats de l’Étude biopsychosociale sur la religion et la santé (laquelle fait partie de l’Étude sur la santé des adventistes – 2) nous donnent des aperçus intéressants sur cet aspect particulier de la
Des
trucs pour
l’observation du sabbat
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sabbat jouissaient d’une meilleure santé mentale que ceux qui traitaient davantage le sabbat comme un autre jour de la semaine. Le sabbat et la santé physique Même si tous les aspects mentionnés ci-dessus (religion en tant que mécanisme de survie, soutien religieux, régime, exercice) restent significatifs, on a constaté que le lien entre l’observation du sabbat et la santé physique n’était pas aussi fort que celui entre l’observation du sabbat et la santé mentale. De prime abord, ceci peut avoir de quoi surprendre ! Mais un examen plus approfondi en donne la raison. Bien que l’observation du sabbat ait été associée au soutien religieux, à un meilleur régime, et à plus d’exercice – lesquels ont été ensuite associés à de meilleurs résultats – la religion en tant que mécanisme de survie a eu un « effet statistique suppressif ». On entend par cela que l’observation du sabbat était associée à un plus grand recours à la religion en tant que mécanisme de survie, celle-ci étant associée à une moins bonne santé physique. Quoi ? La religion en tant que mécanisme de survie est mauvaise pour la santé ? Sûrement pas ! Il existe une explication beaucoup plus raisonnable. En fait, on a découvert que les participants souffrant davantage de problèmes de santé se tournaient davantage vers la religion que ceux qui étaient en santé… ce qui est une bonne chose, car on a vraiment besoin de la force divine en période de difficultés ! Obi, Amina et leurs enfants savourent leur repas du vendredi soir. Ils sont heureux, en paix, et se réjouissent à l’avance de la communion fraternelle à laquelle ils participeront le lendemain matin à l’église. Ils ont eu, bien évidemment, leurs stress pendant la semaine, mais Dieu, dans sa grâce, les a aidés à les gérer. Par ailleurs, ils savent qu’ils peuvent compter sur leurs frères et sœurs s’ils ont besoin d’aide. Ces liens d’amitié les encouragent à avoir un style de vie plus sain que s’ils étaient seuls.
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Manger
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Voici quelques idées amusantes et intéressantes pour ajouter davantage de végétaux à votre régime. Faites un jardin, si l’espace vous le permet. Même si vous habitez dans un petit appartement, vous pouvez cultiver des fines herbes sur le rebord d’une fenêtre. Elles rehausseront vos plats à point ! Il est toujours très satisfaisant de manger ce qu’on a cultivé soi-même ! Si vous faites déjà un jardin, pourquoi ne pas établir un « partenariat » avec vos voisins et vos amis qui en font un également ? Chacun essaie une nouvelle variété de légume. Au moment de la récolte, vous partagerez mutuellement ces nouveaux légumes. Tranchez des fruits et faites-les tremper dans l’eau pendant quelques heures. Cette eau aromatisée sera particulièrement rafraîchissante (vous pouvez même manger les fruits !). Ajoutez un légume de plus à n’importe quelle recette (ou presque !) de votre choix. Vous profiterez ainsi d’un surplus de nutriments. Souvent, on ne remarque même pas le « nouveau venu ». Si vous mangez régulièrement de la viande, essayez de réserver un jour ou deux chaque semaine au végétarisme. C’est là un moyen facile de réduire votre consommation de viande et une bonne incitation à essayer de nouvelles recettes et de nouveaux aliments.
Le moment sacré que cette famille passe chaque sabbat contribue au renforcement des bonnes habitudes et des mécanismes de survie. Ainsi, leur sabbat ne les prépare pas seulement pour le monde à venir, mais les aide à jouir ici-bas d’une vie meilleure. Le régime et la santé émotionnelle Maintenant, examinons de plus près le repas que cette famille partage. Dans le cadre d’un autre projet2 (lequel fait aussi partie de l’Étude biopsychosociale sur la religion et la santé), plus de 9 000 adventistes ont répondu à des questions sur ce qu’ils mangeaient, et sur leurs expériences d’émotions positives (vif, enthousiaste) et négatives (tourmenté, inquiet), au cours de la dernière
Schémas émergents En conjuguant les résultats de ces deux études avec les enseignements traditionnels de l’Église adventiste, des schémas à la fois instructifs et motivants émergent. Le sabbat et le message de la santé sont judicieux, cohérents non seulement avec nos intuitions profondes, mais aussi avec la preuve d’études scientifiques
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Ces résultats sont conformes aux croyances adventistes sur l’importance du régime, bien que le message adventiste typique de la santé se focalise sur la santé physique plutôt que sur la santé mentale. Revenons au dîner d’Obi et de sa famille. Il contient une généreuse portion de légumes de qualité qu’Amina a achetés au marché. Le dessert se compose de fruits frais. Dans cette famille, la « malbouffe » n’apparaît que rarement au menu, d’abord parce que les parents désirent éviter de tels aliments, et ensuite, parce qu’ils habitent dans une région où les fast-foods ne se trouvent pas à tous les coins de rue.
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année. Ceux qui mangeaient plus de fruits frais, de légumes frais et de noix ont éprouvé davantage d’émotions positives que de négatives. Par contre, ceux qui consommaient plus de desserts, de sucreries, de sodas, et de malbouffe (frites, hamburgers, etc.) ont répondu avoir connu davantage d’émotions négatives. Cette étude n’a pas examiné la relation entre la consommation de viande et la santé physique (bien que d’autres résultats de l’Étude sur la santé des adventistes aient démontré que ceux qui mangeaient moins de viande jouissaient d’une meilleure santé). Elle a montré, toutefois, que les femmes qui mangeaient plus de viande manifestaient une somme plus importante d’émotions négatives. Cette tendance était plus faible et statistiquement non significative chez les hommes.
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de pointe. Et ce message de la santé peut être adopté par chacun de nous afin d’améliorer notre qualité de vie, et nous pousser vers la santé globale. Vous avez alors un défi à relever – découvrir ce que vous pouvez faire (même si cela semble insignifiant) pour mieux vous brancher sur Dieu le sabbat, et apporter les changements qui s’imposent à votre régime afin qu’il soit conforme à ce qui favorisera votre bien-être. Défi redoutable ? À certains égards, oui. Parfois, nous ne faisons pas les meilleurs choix simplement par manque de sagesse. Et même en sachant ce qui est bien, il peut nous arriver d’éprouver de la difficulté à mettre cette connaissance en pratique. Mais en ceci, nous ne sommes pas seuls. « Recommande à l’Éternel tes œuvres, et tes projets se réaliseront. » (Pr 16.3) Par conséquent, engagez-vous, et acceptez que le Seigneur vous conduise selon sa promesse. Il vous aidera non seulement à établir un plan, mais encore, à l’accomplir. n 1 D. J. Superville, K. I. Pargament, et J. W. Lee, « Sabbath Keeping and Its Relationships to Health and Well-being: A Mediational Analysis », International Journal for the Psychology of Religion, 2013. 2 P. A. Ford, K. Jaceldo-Siegl, J. W. Lee, W. Youngberg, et S. Tonstad, « Intake of Mediterranean Foods Associated With Positive Affect and Low Negative Affect », Journal of Psychosomatic Research 74, 2013, p. 142-148.
Leslie R. Martin est titulaire d’un doctorat, et professeur de santé et de comportement social à la faculté de médecine de l’Université de Loma Linda, en Californie, aux États-Unis. I N S T I T U T
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n 1898, William Spicer quitta son foyer pour se rendre en Inde. Pendant trois ans, il fut le seul pasteur adventiste consacré dans ce qui deviendra plus tard la Division Asie du Sud – un vaste territoire comptant actuellement plus d’un milliard d’habitants. Tout comme nos missionnaires modernes, William dut s’adapter à une toute nouvelle culture, à de nouveaux aliments, aux langues étrangères, et à un environnement inconnu. Mais ces nombreux défis n’eurent pas raison de sa détermination. Il se dépensa sans compter pour établir l’Église adventiste en Inde. William y lança le premier périodique adventiste, lequel fut publié par l’Oriental Watchman Publishing House. Aujourd’hui, cette maison d’édition produit des milliers de livres et de revues chaque jour. Les ouvriers manœuvrant les presses savent qu’une fois l’impres-
sion terminée, ils disposeront d’imprimés contenant un précieux message. Jagdish Namey travaille à l’Oriental Watchman Publishing House depuis des années. Il y a longtemps, il a perdu des doigts dans un accident. Bien qu’il soit difficile de travailler sans certains doigts, il ne s’est pas laissé arrêter par ce handicap. Il sait quel impact ces livres ont sur ceux qui les lisent. À l’instar des autres employés, Jagdish a à cœur de partager la bonne nouvelle de Jésus. Mais revenons à William Spicer. Il exerça son ministère pastoral partout en Inde. Plus tard, il devint secrétaire de la Conférence générale, et enfin, président. Ce fidèle serviteur de Dieu laissa sa marque partout en Asie du Sud. Une éducation de qualité L’éducation est un aspect important de la présence adventiste en Inde. Un
grand nombre d’étudiants fréquentant nos écoles ne viennent pas de foyers chrétiens. L’éducation adventiste sème souvent l’Évangile dans leur cœur. Ils entendent les histoires de la Bible pour la toute première fois et désirent en savoir davantage. Le récit des personnages bibliques et la façon dont Dieu intervint dans leur vie touchent les étudiants, quel que soit leur âge. Les écoles adventistes en Inde offrent une éducation depuis le primaire jusqu’aux études supérieures. Fortes de leurs normes d’apprentissage élevées et de leur excellente réputation, la plupart de ces écoles fonctionnent à pleine capacité. Les parents adventistes et non adventistes sont heureux d’y envoyer leurs enfants. Nommé en l’honneur de William Spicer, l’Institut d’enseignement supérieur Spicer fut établi il y a presque 100 ans. Au fil des années, il s’est développé progressivement pour devenir ce qu’il est aujourd’hui. Cet
Mission... consécration... Ricky Oliveras
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institut adventiste d’enseignement supérieur est très respecté en Inde. Le magnifique campus de Spicer offre aux étudiants un milieu d’apprentissage de qualité. C’est dans une église imposante que se tiennent chaque semaine les services et programmes religieux. Des étudiants du monde entier s’inscrivent à Spicer. Un grand nombre d’entre eux étudient pour devenir pasteurs, professeurs, directeurs, tandis que d’autres y complètent leur formation dans bien d’autres domaines pour se trouver ensuite un emploi quelque part en Asie du Sud. Mille et un défis La Division Asie du Sud se compose de quatre pays seulement : le Bhoutan, l’Inde, les Maldives, et le Népal. Plus de 90 pour cent de la population est hindou ou musulmane. Il s’agit de l’une des régions du monde à la croissance la plus rapide. Les rues sont congestionnées par la circulation et les piétons qui semblent parfois déborder de partout. Bien que cette division ne compte que quatre pays, elle se chiffre à 1,2 milliard d’habitants. L’effectif adventiste s’élève à environ 1,6 million de membres, pour un ratio d’un adventiste sur 750 personnes.
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UNIS DANS LE SERVICE : Pothiram et Jeshoda, deux pionniers de Mission globale, sont heureux de répandre l’Évangile parce qu’il a révolutionné leur vie.
Dans cette région du monde, on découvre des endroits fascinants. Au début de la colonisation de l’Inde, les Britanniques, après avoir traversé l’océan pour se rendre en Asie du Sud, accostaient souvent à Mumbai (Bombay). La première structure que les touristes apercevaient en arrivant au port, c’était la porte de l’Inde. Ce monument à la royauté britannique, faisant plus de 25 mètres de haut, se dresse au bord de la mer d’Arabie. Chaque année, des millions de touristes visitent le Taj Mahal, un site inscrit au patrimoine mondial. Si vous arrivez à vous frayer un chemin parmi la foule, vous pourrez alors y entrer et découvrir son histoire. Ce mausolée de marbre blanc a été construit par un empereur moghol en mémoire de sa troisième femme. Il y a beaucoup de choses extraordinaires à voir en Inde. Et cependant, l’Église adventiste a encore du mal à toucher les Indiens avec l’Évangile. Beaucoup d’entre eux n’ont jamais ouvert une Bible, ni même entendu le nom de Jésus. De personne à personne C’est par les initiatives de Mission globale, entre autres, que l’Église adventiste répand l’Évangile en Asie du Sud. Mission globale se focalise sur l’établissement de nouvelles congrégations adventistes dans certains des endroits les plus difficiles de la terre. Les pionniers de Mission globale sont des ouvriers de première ligne dans cette œuvre. Ils établissent des églises parmi des groupes qui n’ont jamais entendu parler de l’Évangile. C’est grâce à leur œuvre que de nombreuses personnes en sont venues à connaître Jésus. Pothiram, l’un des nombreux pionniers de Mission globale en Inde, n’a pas toujours travaillé pour Dieu. Avant sa conversion, c’était un buveur invétéré. Il faisait des choses terribles et négligeait sa famille complètement. Un jour, Jeshoda, la femme de Pothiram, pleure devant sa maison. Sa voisine, qui l’a aperçue, l’invite chez elle et prie avec elle. À partir de ce moment, Jeshoda va chez cette famille chrétienne toutes les semaines pour
étudier la Bible et prier. Au bout d’un certain temps, la voisine chrétienne offre une Bible à Jeshoda. Comme celle-ci est illettrée, elle demande à son mari de lui en faire la lecture. Après quelque résistance, il y consent. Petit à petit, la Parole de Dieu exerce une douce influence sur cet homme. Il se sent mieux. Dieu change son cœur ! Jeshoda invite son mari à se joindre à elle à l’étude biblique. Plus il étudie, plus il se rend compte que des changements importants s’imposent dans sa vie. Il renonce finalement à l’alcool et décide de faire de sa famille sa priorité. Bien qu’étant en butte aux tentations, Pothiram demeure convaincu que la voie de Dieu est la bonne. Lui et les siens se font baptiser. Dans son désir de se consacrer au service de Dieu, Pothiram devient un pionnier de Mission globale. Aujourd’hui, Pothiram et Jeshoda se rendent dans les différentes localités pour y annoncer l’Évangile. C’est tout ce qu’ils désirent faire ! Leur vie est remplie de joie, et leur mariage va bien. La lecture de la Bible et la prière revêtent une grande importance pour cette famille. Nous pouvons soutenir les pionniers de Mission globale par nos prières et d’autres ressources. Les habitants de la Division Asie du Sud répandent l’Évangile de bien des manières. Même s’ils font face à certains des défis missionnaires les plus difficiles, ils ne cessent d’accomplir l’œuvre que Dieu a confiée à chacun de nous. S’il vous plaît, priez pour l’œuvre en Asie du Sud, afin que ces pionniers puissent toucher des millions de personnes par l’Évangile. n Pour en découvrir davantage sur Mission globale et sur ses pionniers, visitez le site GlobalMission.org.
Ricky Oliveras est producteur de vidéo pour le Bureau de Mission adventiste. Juillet 2014 | Adventist World
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Les lettres personnelles d’Ellen White à la portée de tous
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vez-vous déjà lu la correspondance personnelle d’Ellen White ? Probablement pas. Si l’on trouve dans certains de ses livres des extraits de ses lettres, des lettres entières même, le gros de sa correspondance est cependant demeuré non publié. Bien que cette collection soit disponible aux centres adventistes de recherche Ellen G. White du monde entier, ce ne sont pratiquement que des érudits et des chercheurs qui l’ont consultée. Eh bien, cela est sur le point de changer ! Dans un premier temps, le Ellen G. White Estate vient de publier l’ouvrage intitulé Ellen G. White Letters and Manuscripts With Annotations, Volume 1 (1845-1859). Ce volume contient toutes les lettres d’Ellen White qui ont été préservées de 1845 à 1859. On y trouve aussi ses « manuscrits », pratiquement tous ses documents qui ne sont pas des lettres personnelles, dont son premier journal intime de 1859 – pour un total de plus de 150 documents. Par surcroît, ces lettres et manuscrits ont été soigneusement annotés, ce qui fournit aux lecteurs toute une gamme d’informations relatives aux personnes et aux contextes. Des spécialistes dans le domaine ont rédigé plusieurs articles généraux en guise d’introduction. La production d’un second volume contenant les lettres et manuscrits annotés d’Ellen White de 1860 à 1863 est en cours. Outre ces ressources imprimées, le White Estate va mettre en ligne l’entière collection des lettres et manuscrits d’Ellen White de 1845 à 1915, avec des annotations partielles, dès le 16 juillet 2015, année du centenaire de sa mort*. J’ai consacré de nombreuses années à la préparation des notes et des esquisses biographiques du premier volume intitulé
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Letters and Manuscripts. Comme on me demande souvent mes impressions personnelles sur ces documents, je vous ferai part, dans cet article, de ce qui m’a le plus impressionné. Expression des sentiments les plus intimes Très peu de gens imaginent que leurs lettres personnelles seront publiées un jour et lues par des milliers « d’étrangers ». Comme les lettres personnelles révèlent souvent les sentiments intimes de l’écrivain – on trouve de fréquents exemples de ceci dans les lettres d’Ellen White – les lecteurs doivent les lire sans à priori. En 1858, Ellen écrivit à Mary Loughborough. Dans cette lettre, elle lui fit une confidence : « Je viens de passer en revue les derniers mois de ma vie. En me rendant compte combien peu j’ai imité la vie d’abnégation et de piété de Jésus, je sombre presque dans le désespoir » (p. 557). Son aspiration à une expérience chrétienne plus profonde est sincèrement exprimée dans une lettre adressée à Reuben et Belinda Loveland en 1850 : « J’aime Jésus […] de toute mon âme. Mon être tout entier soupire après le Dieu vivant » (p. 266, 267). Photo
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Dans une lettre adressée à Leonard et Elvira Hastings en 1849, nous voyons à quel point la messagère du Seigneur se souciait du bien-être spirituel des membres d’église : « Oh, combien mon âme est dans l’angoisse au sujet du peuple de Dieu ! […] Il m’arrive souvent de me réveiller alors que je crie au peuple de Dieu de se préparer pour que le Dieu tout-puissant puisse jeter son manteau sur lui » (p. 173). Intégrité On retrouve dans les lettres d’Ellen White un détail important : le refus d’Ellen de flatter les dirigeants et les personnes « importantes ». On voit cela clairement, par exemple, dans ces lettres qu’on appelle généralement « témoignages », où elle révèle au destinataire ce que Dieu lui a montré au sujet de sa condition spirituelle. Ces témoignages, toujours directs, peuvent, à la première lecture, choquer le lecteur moderne, celui-ci n’étant pas habitué à une franchise spirituelle aussi musclée. Indifférente au statut de la personne recevant le témoignage, Ellen White dénonça toute une gamme de faiblesses auxquelles les premiers adventistes étaient en butte, lesquelles ternissaient leur témoignage public. Matérialisme, orgueil, étroitesse, péchés de la chair ne sont que quelques-uns des sujets abordés. Il y a, dans ces lettres, un appel puissant à la repentance et à la réforme par la grâce de Dieu tant pour les pasteurs que les laïcs. « Je vous aime, écrivitelle aux membres de l’église de Jackson, au Michigan, je vous aime tous, mais mes vêtements doivent être exempts du sang des âmes. Au jour du jugement, on me rappellera les paroles que je vous ai dites de la part du Seigneur […] Si j’ai amoindri la vérité, quelle sera alors mon excuse ? » (p. 368). Le développement des enseignements adventistes – quelques surprises Bien qu’il demeure vrai que les doctrines distinctives de l’Église adventiste, telles que le sabbat et le sanctuaire, furent adoptées après une étude biblique intense et avant d’être confirmées par les visions d’Ellen White, les premières lettres de celle-ci révèlent quelques exemples de l’inverse, c’est-à-dire que ses visions jetèrent un nouveau fondement théologique que l’étude biblique ne confirma qu’un peu plus tard. On trouve de cela un exemple intéressant dans les premières visions d’Ellen de 1844 et 1845, lesquelles attestent que les saints passeront le millenium au ciel, et pas sur la terre, contrairement à l’enseignement millérite. Comme les notes le soulignent, cependant, Joseph Bates, cet éminent théologien de l’adventisme du sabbat dans les années 1840, et James White conservèrent tous deux leur première croyance millérite en un millenium terrestre, pendant une année ou deux après les visions d’Ellen, avant d’être finalement convaincus du fondement biblique d’un millenium céleste (p. 90). Coup d’œil sur les débuts de l’Église adventiste Quiconque s’intéresse à l’histoire de l’adventisme constatera que cette collection est une véritable mine d’or de « commentaires privés » d’Ellen White au sujet des questions
théologiques qui préoccupaient l’Église au cours des 15 premières années de son existence – y compris les tensions et débats entourant l’authenticité de son don prophétique. Dans ces documents, les lecteurs tomberont aussi sur les noms de centaines d’individus avec lesquels Ellen a interagi : pasteurs dirigeants, laïcs, membres de la famille, amis, adversaires. Au fil de leur lecture, ils bénéficieront de notes, lesquelles identifient des personnes, procurent des esquisses biographiques, fournissent différentes informations, et donnent le contexte. Les témoignages On trouve environ 90 récits ou mentions de visions dans les lettres et les manuscrits de 1845 à 1859. La plupart de ces visions sont des témoignages individuels révélant les fautes
Bien souvent, j’ai découvert mes propres faiblesses et luttes spirituelles chez les destinataires de ces témoignages écrits il y a 160 ans. cachées de leurs destinataires et leur montrant le chemin de la restauration. Pour moi, l’étude de ces témoignages a été le clou de cette collection. Bien souvent – c’en est presque troublant – j’ai découvert mes propres faiblesses et luttes spirituelles chez les destinataires de ces témoignages écrits il y a 160 ans. Lecture mortifiante, mais ô combien édifiante ! L’ouvrage The Ellen G. White Letters and Manuscripts ouvrira un trésor de sources primaires annotées tirées des années déterminantes du mouvement adventiste. Et ce n’est que le début ! Le White Estate a planifié un ambitieux calendrier de publication des documents sources au cours de 2015, année du centenaire de la mort d’Ellen White. Tous ceux qui s’intéressent à l’histoire adventiste et au rôle qu’Ellen White y a tenu y trouveront, à coup sûr, leur compte. n * « Le Ellen G. White Estate annonce ses plans dans le cadre de la commémoration du centenaire de la vie et du ministère d’Ellen White, en 2015 » (voir le site www.whiteestate.org/ estate/2015plans.asp).
Roland Karlman, un chercheur au White Estate, est maintenant à la retraite.
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: Genève une D
nouvelle réforme
es dirigeants adventistes du Ministère de la santé du monde entier participeront au second Congrès mondial sur la santé et le style de vie à Genève, la ville suisse historique. Célèbre pour ses montres élégantes, ses magnifiques montagnes, lacs et prairies, la Suisse est aussi le pays hôte de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Mais pourquoi l’Église adventiste a-t-elle choisi ce pays pour y tenir son Congrès mondial sur la santé et le style de vie ? Un partenariat providentiel En décembre 2007, le Dr Allan Handysides, alors directeur du Ministère de la santé de la Conférence générale, et moi sommes venus au siège de l’OMS, à Genève, dans le cadre d’une réunion spéciale des organisations confessionnelles (faith based organisations - FBO) du monde entier. Sentant que ce serait sans doute une occasion en or d’étendre le Ministère de la santé de l’Église mondiale, nous nous sommes bientôt retrouvés dans une première rencontre du genre conçue pour favoriser les relations de travail entre les FBO et le Bureau des partenariats de l’OMS. Cette rencontre visait à faciliter la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement, lesquels sont des objectifs de santé qui ont été déterminés pour améliorer la santé de tous de façon significative. Jusqu’à ce moment-là, cependant, la réalisation de ces objectifs accusait un retard. L’une des idées à l’origine de la réunion de 2007 était de transmettre des
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Le second Congrès mondial sur la santé et le style de vie
informations sur la santé aux millions d’individus qui assistent chaque semaine à des services religieux. Ainsi, approximativement 23 représentants de 17 FBO se sont réunis pendant trois jours de discussions intenses. Lors de ces premières sessions, nous avons fait la connaissance de M. James Hill, agent de liaison pour les partenariats de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS). Au cours des mois suivants, des rencontres intéressantes et instructives ont eu lieu entre des représentants de l’OPS, des travailleurs de la santé de l’Église adventiste, et l’Agence de développement et de secours adventiste (ADRA). Une merveilleuse relation de travail a été établie, laquelle a lancé ou soutenu des initiatives de santé primaire dans certains des pays les plus pauvres de l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud. Les FBO ont eu pour défi, entre autres, d’organiser des conférences éducatives sur la santé au sein de leurs communautés de foi aussi bien que pour le grand public. Les thèmes de ces conférences devaient porter sur l’importance du style de vie, la prévention des maladies, et sur des interventions de santé publique telles que la sécurité et la salubrité des aliments et de l’eau, la vaccination, une nutrition saine, et le traitement ciblé de la tuberculose. Le Ministère de la
santé de la Conférence générale a accepté de relever le défi. En l’espace de deux ans, il a organisé le premier Congrès mondial sur la santé et le style de vie, lequel s’est tenu en juillet 2009. Des représentants de plus de 90 pays ont suivi avec intérêt la conférence « Style de vie et prévention primaire ». Les orateurs venaient de différents milieux : universités, organisations de la santé, groupes confessionnels, organisations non gouvernementales (ONG). Les relations positives nées de cette collaboration avec l’OMS et l’OPS ont abouti à la signature d’une entente entre l’Église adventiste et l’Organisation panaméricaine de la santé en 2011. Ceci a mené à son tour à l’avancement de l’œuvre de la santé dans des territoires difficiles partout dans les Amériques. Cette belle collaboration se poursuit toujours. Prévenir en permanence Le second Congrès mondial sur la santé et le style de vie se déroulera sous le thème « Maladies non transmissibles : prévenir en permanence par un style de vie à la portée de tous ». Ce thème très important est lié à la pandémie des maladies non transmissibles (MNT), lesquelles augmentent en flèche dans le monde entier. Quelles sont spécifiquement ces Photo
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AU PREMIER PLAN MNT ? Principalement les maladies cardiaques, les AVC, le cancer, le diabète, les maladies respiratoires chroniques. Elles affectent les gens de tout âge et se retrouvent dans toutes les collectivités. Les principaux facteurs de risque sont bien connus et similaires partout : n Tabagisme n Aliments à forte teneur en gras saturés et gras trans n Consommation excessive de sel n Alcool n Consommation excessive de sucre – surtout dans les boissons sucrées n Inactivité physique n Obésité En faisant particulièrement attention au style de vie, on peut prévenir un grand nombre de ces maladies. Ce n’est certes pas par coïncidence que l’Église adventiste promeut un style de vie pré-
fumeurs actifs à abandonner cette mauvaise habitude. Vous souvenez-vous de l’époque où notre Église présentait le fameux « Plan de cinq jours pour cesser de fumer » ? Il n’en tient qu’à nous de faire bouger de nouveau les choses ! En effet, le nouveau plan pour cesser de fumer intitulé « Breathe Free 2.0 » sera lancé lors du second Congrès mondial sur la santé et le style de vie. Cet outil révisé, renouvelé, permettra de poursuivre la lutte contre le tabac dans de nombreuses parties du monde. On estime que 40 % de tous les décès annuels associés aux MNT – soit près de 14 millions de personnes – sont imputables à la consommation d’aliments riches en gras saturés et en gras trans, en sel et en sucre. De nombreuses études ont montré les effets négatifs de ces aliments. Les études sur la santé des
Chaque église peut devenir un centre de santé communautaire, et chacun de ses membres, un promoteur de la santé. ventif contre de telles maladies depuis plus de 150 ans ! Chaque jour, plus d’un milliard de personnes accrochées à la nicotine fument ou chiquent du tabac. Près de six millions de personnes meurent chaque année de maladies liées au tabac. On peut prévenir ces terribles maladies en évitant le tabac et sa fumée (y compris la fumée secondaire). Bien que l’utilisation du tabac ait diminué dans de nombreux pays à revenu élevé, on constate une augmentation alarmante du tabagisme dans nombre de pays à revenu faible et intermédiaire. Les adolescents, toujours sensibles à ce qu’ils perçoivent comme étant tendance, demeurent une cible de choix pour l’industrie du tabac. Pour réduire le nombre de décès liés au tabac et aux MNT, nous devons non seulement réduire le nombre de ceux qui commencent à fumer, mais aussi adopter et mettre en œuvre de meilleures stratégies pour aider les
adventistes (voir p. 16-19) ont fait figure de pionnier en montrant les avantages d’un régime à base de végétaux, faible en gras saturés, et constitué d’une variété de céréales, de légumes, de fruits, et de noix (une petite poignée chaque jour). Le Dr Gary Fraser, chercheur principal, présentera les derniers résultats de l’Adventist Health Study 2 (l’Étude sur la santé des adventistes – 2) lors du congrès à Genève de cette année. Il soulignera les avantages pratiques du message adventiste de la santé, lequel promeut la santé holistique, un régime végétarien, l’exercice, la tempérance, et le repos. La consommation d’alcool est la troisième cause de décès évitable dans le monde entier. Elle contribue à de nombreux types de cancer. Il n’existe pas de niveau sûr de consommation d’alcool dans la prévention de ce danger particulier. Soixante pour cent des décès liés à la consommation d’alcool sont imputables aux maladies non transmis-
sibles. L’abstinence constitue toujours la seule approche sûre. Lors du congrès à Genève, des séances de groupe sur les drogues et la dépendance porteront sur les stratégies les plus récentes pour promouvoir l’abstinence. L’inactivité physique est liée à l’actuelle pandémie d’obésité, de même qu’au diabète de type 2. L’exercice régulier favorise une meilleure santé cardiaque, améliore la gestion du poids, prévient et contrôle le diabète de type 2, diminue le taux de certains cancers (sein et côlon), et améliore la santé mentale et le bien-être général. Des experts du monde entier partageront leurs connaissances sur cet important sujet. Les maladies non transmissibles sont un problème mondial majeur. Pour réfréner ce fléau destructeur, il nous faut une action et un leadership concertés à tous les paliers de l’Église et de la société. Bon nombre de MNT sont parfaitement évitables. Ceux qui sont à risque peuvent être rapidement identifiés. C’est là une merveilleuse occasion pour chaque congrégation adventiste locale de répondre efficacement aux besoins de la communauté. Pasteurs, administrateurs, professionnels de la santé et membres peuvent recevoir une formation sur les stratégies simples et efficaces pour éviter les MNT. Les participants peuvent choisir parmi 23 sessions de groupe, de nombreuses assemblées plénières, et plus de 100 présentateurs – une occasion unique de promouvoir la compréhension adventiste d’un style de vie sain. Chaque église peut devenir un centre de santé communautaire, et chacun de ses membres, un promoteur de la santé. Songez au bien que nous pourrions faire au niveau de la santé mondiale si 18 millions d’adventistes se chargeaient de cette responsabilité ! n Référence : The Lancet 377, 23 avril 2011, www.thelancet.com.
Le Dr Peter N. Landless est directeur du Ministère de la santé de la Conférence générale, à Silver Spring, au Maryland (États-Unis).
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Sauvés par Pourquoi les dix commandements ne sont-ils pas inclus dans la décision apostolique consignée dans Actes 15.20 ?
grâce
Pour comprendre le problème auquel l’Église chrétienne naissante faisait face, nous allons, dans un premier temps, examiner soigneusement Actes 15. Ensuite, nous allons nous pencher sur la décision elle-même. Pour une juste interprétation de ce passage, nous devrons tenir compte de son contexte. 1. Comprendre le problème. Actes 15 expose, dès le début, le problème. Des chrétiens juifs, venus de la Judée, enseignaient les Gentils convertis au christianisme en disant : « Si vous ne vous faites pas circoncire selon la coutume de Moïse, vous ne pouvez être sauvés. » (v. 1) La circoncision était le rituel d’entrée dans la foi juive. Elle incorporait, pour ainsi dire, les Gentils dans l’histoire rédemptrice du peuple de Dieu commémorée pendant la Pâque (Ex 12.48,49). Il semblerait donc que la déclaration « Si vous ne vous faites pas circoncire […] vous ne pouvez être sauvés » n’était pas strictement légaliste. Elle assumait que le salut vient des Juifs (voir Rm 9.4,5), et qu’ainsi, seuls les Juifs pouvaient faire l’expérience du salut. En d’autres termes, un Gentil devait d’abord se faire Juif pour bénéficier du salut offert à tous. Mais il y avait plus. Certains croyants juifs s’attendaient à ce que les Gentils soient circoncis et observent « la loi de Moïse » (Ac 15.5). Vraisemblablement, selon eux, les Gentils observeraient la loi de Moïse en se faisant circoncire, mais il est probable qu’ils avaient autre chose à l’esprit. En effet, Pierre semble suggérer que le problème s’étendait aux lois rituelles sur l’impureté. En parlant des Gentils, il dit que Dieu « n’a fait aucune différence entre nous et eux, puisqu’il a purifié leurs cœurs par la foi » (v. 9). En d’autres termes, Dieu fit pour les Juifs et les Gentils ce que les lois rituelles ne pouvaient faire, c’est-à-dire purifier leurs cœurs (voir Ac 10.15 ; 11.9). 2. Comprendre la décision. Cette décision prise lors du Concile de Jérusalem établit clairement que la circoncision ne serait pas exigée des païens convertis. Ils n’auraient pas à se faire Juifs pour être sauvés. La déclaration de Pierre fut tenue pour vraie : « Mais c’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu’eux. » (Ac 15.11) Le salut est offert aux deux groupes de la même façon : en Jésus. Cette décision, basée sur Lévitique 17 et 18, prescrit quatre choses aux païens convertis (Ac 15.29) :
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premièrement, s’abstenir des souillures des idoles (Lv 17.3-9) ; deuxièmement, du sang (v. 10-14) ; troisièmement, des animaux étouffés (v. 15,16) ; et quatrièmement, de l’inconduite sexuelle (Lv 18.1-30). Nous avons affaire ici à trois aspects étroitement liés de la vie chrétienne. Le premier est, en fait, une déclaration contre l’idolâtrie et une reformulation du premier commandement du décalogue. Ceci suggère que les dix commandements ne furent pas mis de côté. L’aspect suivant se rapporte aux lois de la santé contenues dans l’Ancien Testament (Lv 11). Ces lois interdisaient de consommer du sang en le buvant ou en mangeant la chair des animaux qui n’avaient pas été saignés. Ces stipulations confirment de nouveau la validité des lois de la santé contenues dans la Bible – en assumant, bien entendu, que la chair des animaux mentionnés ici est celle des animaux purs. Le dernier aspect concerne la pureté morale fondée sur le septième commandement, mais comprend aussi l’immoralité sexuelle dans ses différentes formes. La décision du Concile de Jérusalem favorisa le bien-être spirituel, moral et physique des païens convertis, et facilita leur relation avec les chrétiens juifs. 3. Comprendre la loi. En s’appuyant sur les commentaires précédents, on pourrait déclarer que cette décision non seulement assume la validité de la loi morale de Dieu, mais atteste de nouveau sa valeur dans la vie des païens convertis. Ceci n’est pas nouveau dans les Actes. En effet, il nous y est dit que de nombreux Gentils fréquentaient les synagogues le sabbat et observaient la loi, sans être pour autant devenus officiellement des Juifs. On les appelaient « ceux qui craignaient Dieu » (voir Ac 17.4,17). Lorsque nombre d’entre eux devinrent chrétiens, ils observaient déjà le sabbat. Actes 15.21 indique probablement la coutume des chrétiens, Juifs et Gentils, de se rendre à la synagogue chaque sabbat, où on les instruisait sur les aspects moraux et religieux de la loi de Dieu. La circoncision, dans le cadre de la loi rituelle, n’était pas imposée aux Gentils. n
Avant sa retraite, Ángel Manuel Rodríguez était directeur de l’Institut de recherche biblique de la Conférence générale.
É tude
biblique
Mark A. Finley
Notre ville de
refuge
I
maginons qu’il y a bien longtemps, un jeune Israélite au début de la vingtaine coupait du bois pour le feu du soir. Dans un instant d’inattention, la hache lui glissa des mains et tua instantanément un ami. Le père et les frères de la victime avaient le droit de venger la mort de leur bien-aimé. Dans l’ancien Israël, le meurtre était un crime passible de la peine de mort. Mais Dieu avait tout prévu en cas d’homicide involontaire. En Israël, il y avait six villes de refuge réparties des deux côtés du Jourdain (Nb 35.9-17). Ces villes se trouvaient à une demi-journée de marche de tous les coins du pays. Les routes menant à chacune d’elles étaient bien entretenues et signalées par des poteaux indicateurs portant en gros caractères l’inscription « Refuge ». Dans notre étude d’aujourd’hui, nous allons découvrir des vérités extraordinaires sur ces villes, ainsi que la cité de refuge éternelle pour tous.
1
À quoi servaient ces villes de refuge ? Lisez Josué 20.1-3.
2
Quel accueil réservaient-elles au coupable ? Lisez Josué 20.4. Je vois, toujours en imagination, cet homme courant de toutes ses forces vers l’une de ces villes. Les vengeurs du sang sont à ses trousses. À bout de souffle, il atteint enfin la ville. En sanglotant, il présente son cas aux anciens. Les portes s’ouvrent alors, et cette ville l’accueille comme s’il y était né. Il y est accepté comme un fils de la terre, embrassé comme un enfant perdu depuis longtemps. Ces villes de refuge nous parlent d’une vérité biblique plus grande encore.
3 Lisez Psaumes 46.2 ; 62.9 ; 71.7. Qui, selon David, est notre refuge éternel ? 4 Lisez Hébreux 6.17-20. Alors que nous sommes en butte au stress, aux inquiétudes et aux anxiétés de la vie, où pouvons-nous trouver refuge, sécurité et espoir ? Pourchassés par l’anxiété, harcelés par la peur, harassés par la culpabilité, et consumés par l’inquiétude, nous pouvons, par I L L U S T R AT I O N :
W
.
A
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F O S T E R
la foi, nous réfugier dans les bras accueillants de notre sauveur dans le sanctuaire céleste. Ce passage d’Hébreux mentionne deux choses immuables : l’alliance éternelle de Dieu et son dessein immuable. Dieu ne brisera jamais son alliance, jamais il ne changera son dessein éternel. En lui, nous n’avons rien à craindre.
5 Quelle invitation divine trouvons-nous dans Hébreux 4.4-16 ? Les mots « avec assurance » au verset 16 peuvent aussi être traduits par « en toute confiance ». Jésus nous invite à venir en toute confiance à son sanctuaire, à cette « ville de refuge », avec toutes nos anxiétés. Il nous y accueillera à bras ouverts et nous serons en sécurité.
6 Quelle promesse le Seigneur nous fait-il gracieusement tandis que nous venons au sanctuaire céleste – sa cité de refuge ? Lisez Hébreux 7.25. Jésus, notre sauveur crucifié, est aujourd’hui notre souverain sacrificateur. Il est vivant et exerce un ministère en notre faveur dans le sanctuaire céleste. Il est capable – entièrement capable – de sauver tous ceux qui viennent à lui par la foi. Il nous invite, en cet instant même, à venir à lui.
7 Le ciel tout entier nous invite à regarder sans cesse à un endroit précis, afin que nos cœurs débordent de joie jour après jour. De quel endroit s’agit-il ? Lisez Hébreux 12.1, 2. Dans notre vie chrétienne, l’endroit où nous fixons les yeux fait toute la différence. Si nous nous appesantissons sur notre passé, nous serons, bien souvent, victimes d’un sentiment d’échec. Si nous regardons constamment à nous-mêmes, nous éprouverons fréquemment un sentiment d’incapacité. Si nous nous préoccupons sans cesse de l’avenir, nous serons éventuellement en butte à l’inquiétude. Mais si nous fixons les yeux sur le Seigneur dans le sanctuaire céleste, nous goûterons alors à une paix véritable. Par la foi, nous nous reposerons dans son amour dans la ville de refuge céleste. Dans ses bras, nous sommes en sécurité, maintenant et à tout jamais. n
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DES IDÉES À PARTAGER Merci d’avoir montré dans cet article à quel point Dieu a conduit mes frères et sœurs là-bas, et combien sa puissance a changé le mal en bien.
De l’enfer à l’espoir Je vous écris concernant l’article de couverture intitulé « De l’enfer à l’espoir – Le Rwanda, 20 ans plus tard », de Claude Richli (avril 2014). Qui ne se souvient des horreurs de 1994 dans ce pays ? L’auteur nous décrit la façon dont Dieu a apporté une vision d’espérance et de courage en vue de « la renaissance de l’Église au Rwanda », laquelle se produit aujourd’hui. Natalie Dodd Centerville, Ohio, États-Unis
Je suis heureuse de voir qu’à mon église, il y a plein de revues Adventist World disponibles pour tout le monde. À ma grande surprise, l’article de couverture du numéro d’avril traitait du Rwanda, ce qui m’a enchantée. J’ai trouvé que le titre « De l’enfer à l’espoir » était très approprié, car je puis affirmer que cette période a été également angoissante pour moi. L’article de Claude Richli, cependant, m’a rappelé des souvenirs positifs de l’époque où j’étais étudiante mission-
Prièrew
naire à Kigali. En décembre 1993, j’ai passé Noël à Mugonero. Et j’ai assisté au culte à l’Université adventiste de l’Afrique centrale, à Mudende. Je n’oublierai jamais les Clark, les VanLanen, les Houmann, et Jacqueline Stonas. Merci d’avoir montré dans cet article à quel point Dieu a conduit mes frères et sœurs là-bas, et combien sa puissance a changé le mal en bien. Dana (Bassett) Bean Bermudes En lisant l’article de couverture du numéro d’avril 2014, je me suis rendu compte qu’il y a une erreur dans la légende de la seconde photo en p. 16 (en haut, à droite). Cette personne n’est pas le pasteur Josué Rusine qui était, à juste titre, président du champ de l’ouest du Rwanda. Il s’agit plutôt de Jacques Nkinzingabo, lequel était alors directeur du Département de l’éducation de l’Union des missions du Rwanda lors de mon séjour au Rwanda. Je ne sais ce qu’il fait actuellement. En réalité, Josué Rusine ne figure sur aucune des photos. Je connais ces deux hommes, mais Josué Rusine est l’un de mes amis très proches. Merci beaucoup, et que Dieu vous bénisse ! Jean-Claude Kalimunda Par courriel
Merci de votre note. Nous nous excusons de cette erreur d’identification sur la photo en page 16. – Les éditeurs.
R I C H L I
Courrier
– Dana (Bassett) Bean, Bermudes
C L A U D E
Le pasteur Monteiro visite la Conférence générale Je loue Dieu pour la nouvelle sur le pasteur Antonio Monteiro (« Le pasteur Monteiro visite la Conférence générale et remercie l’Église de son soutien », avril 2014, p. 3, 4). Sans exagération aucune, cet événement a mis l’Église sur la carte au Togo et dans le monde entier. Et pas seulement l’Église, mais aussi Jésus-Christ. Puisse la grâce de Dieu demeurer avec le pasteur Monteiro et les siens. Gagno Yaovi Kpalimé, Togo
LOUANGE
S’il vous plaît, priez Dieu pour que je me trouve un emploi. Demandez-lui aussi d’intervenir dans ma vie – de chasser la peur qui me tient captif depuis pas mal de temps. David, Kenya
Une personne que je connais s’efforce de cesser de fumer et de boire. S’il vous plaît, priez pour elle. Priez également pour ma situation financière. Ann, Émirats arabes unis Nous devons construire une nouvelle église en Jordanie. Chaque sabbat, nous
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nous réunissons dans une petite pièce de notre école, et ce, depuis près de 50 ans ! Comme notre église se trouve à l’étage de l’école, peu de gens sont au courant de son existence. J’ai tout abandonné pour travailler à cette église. Il est évident que nous avons besoin d’aide ! Joob, Jordanie
’où D vient cette
La revue Adventist World est produite par l’Église adventiste du septième jour et distribuée gratuitement aux membres. On peut aussi la trouver en ligne sur le site suivant : www.adventistworld.org. À ce lecteur, ainsi qu’à ceux qui partagent le même désir, nous conseillons d’entrer en contact avec l’union ou la division de l’Église adventiste de leur région du monde. Nous sommes heureux que cette revue satisfasse ce besoin. – Les éditeurs. Courrier – Faites-nous parvenir vos lettres à : letters@adventistworld. org. Rédigez votre lettre clairement et tenez-vous en à l’essentiel, 100 mots maximum. N’oubliez pas d’indiquer le titre de l’article et la date de publication. Indiquez aussi votre nom, ainsi que la ville, la province, l’État, et le pays d’où vous nous écrivez. Au besoin, les lettres seront modifiées pour des raisons de clarté et de longueur. Veuillez noter que nous ne pouvons les publier toutes, faute d’espace.
D avid D E C O U R T O I S I E
Des exemplaires, s’il vous plaît ! Je vous remercie pour la revue Adventist World. J’aimerais que vous m’en envoyiez quelques exemplaires, car en tant que membre, cette revue m’a été très utile. Ogieva S. Nigeria
RÉPONSE : De Buenos Aires, en Argentine. Les membres de la congrégation adventiste juive se rencontrent pour observer des rituels et des traditions significatifs qui remontent à des milliers d’années. Des individus de descendance juive, religieux ou sécularisés, assistent à ces services.
Merci ! Salutations dans le nom de notre Seigneur et ami Jésus-Christ ! Merci pour le travail formidable que vous accomplissez par Adventist World. Gift Dorcus Ouganda
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Ravivés par sa Parole Un monde de découvertes à travers la Bible Dieu nous parle par sa Parole. Joignez-vous à d’autres croyants (de plus de 180 pays) qui lisent un chapitre de la Bible chaque jour. Pour télécharger le calendrier de lectures bibliques quotidiennes, visitez le site www.RevivedbyHisWord.org, ou inscrivez-vous pour recevoir le chapitre quotidien de la Bible par courriel. Pour vous joindre à cette initiative, commencez ici : 1 er août 2014 • Ézéchiel 35
J’en suis à ma dernière année à l’université. S’il vous plaît, priez Dieu de m’aider à terminer mes travaux universitaires. Priez également pour que je me rapproche du Christ. Candy, Royaume-Uni Je vous demande de prier pour moi tandis que je cherche un emploi. Ma mère est malade et a besoin, elle aussi, de vos
prières. Priez pour ma fiancée, et pour que la paix règne au Kenya. Vincent, Kenya S’il vous plaît, priez pour que je puisse acheter un ordinateur. Je m’en servirai avec un projecteur LCD dans le cadre de mon ministère. Win, Myanmar
Prière & louange – Soyez bref et concis, 50 mots maximum. Veuillez inclure votre nom et celui de votre pays. Au besoin, les requêtes seront modifiées pour des raisons de clarté et de longueur. Bien que nous priions pour chaque requête, nous ne pouvons cependant les publier toutes. Faites-nous parvenir vos requêtes de prière et vos remerciements pour les prières exaucées par courriel : prayer@adventistworld.org ; par fax : 1-301-680-6638 ; ou par la poste : Adventist World, 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring, MD 20904-6600 U.S.A.
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Le 1er juillet 1922, J. I. Robison, missionnaire et éducateur, annonça l’ouverture de l’Académie La Sierra le 3 octobre de cette même année – une école primaire et secondaire. « Nous n’avions pas de bâtiment, dit-il plus tard. Nous n’avions pas de livres pour la bibliothèque, pas d’éprouvettes pour le labo, pas de bureaux ni de chaises. Nous n’avions même pas de corps enseignant. […] Mais nous avions la foi. […] Ainsi, par la foi, nous sommes allés de l’avant avec courage, en coopérant fidèlement et en unissant nos efforts pour faire face à chaque difficulté, confiants que le Seigneur guidait toutes choses, et que nous ouvririons l’école le 3 octobre, tel qu’annoncé. » Et, effectivement, cette école ouvrit ses portes à la date prévue sur un terrain de 120 hectares connu sous le nom de Rancho La Sierra, lequel faisait originellement partie d’une concession de terre mexicaine. En 1927, l’Académie La Sierra devint l’Institut d’enseignement supérieur junior du sud de la Californie. W. W. Ruble en fut le premier président et directeur général. Aujourd’hui, l’Université La Sierra est une institution mixte d’enseignement supérieur domiciliée à Riverside, en Californie. Près de 2 200 étudiants y fréquentent la faculté des arts et des sciences, la faculté d’administration des affaires, la faculté d’éducation, et la faculté de théologie H.M.S. Richards.
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Q Qu’en
font-ils ?
À
réutiliser
Le corps humain compte approximativement 96 561 kilomètres de vaisseaux sanguins – l’équivalent d’environ deux fois et demie le tour du monde.
L’énergie que l’on récupère en recyclant une bouteille en verre peut faire fonctionner un ordinateur pendant 30 minutes. Et celle que l’on récupère grâce au recyclage d’une boîte en aluminium alimentera une télévision pendant 120 minutes.
Les enfants du monde entier ont différentes coutumes lorsqu’ils perdent leurs dents de lait. Au Brésil et en Grèce, les enfants lancent leurs dents sur ou par-dessus le toit. Au Japon, les dents du bas vont sur le toit, et celles du haut sont cachées sous le revêtement de plancher pour « encourager » les nouvelles dents à pousser droit. Au Mexique, en Italie, en Espagne, en Turquie, et en Scandinavie, les enfants mettent leurs dents sous leurs oreillers, et y trouvent une pièce de monnaie ou un petit cadeau. En Mongolie, chaque dent tombée est enveloppée dans du gras animal et donnée à un chien à qui l’on dit : « S’il te plaît, prends ma dent et donne-m’en une meilleure ! » Source : National Geographic
Source : The Rotarian
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P H O T O
:
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D e p olo
Une
pomme par jour Qu’est-ce qui a une teneur élevée en fibres, est faible en calories, et rempli de phytonutriments ? Les pommes, dites-vous ? Eh bien, vous tapez dans le mille ! Une pomme par jour pendant 30 jours peut abaisser le cholestérol LDL (le mauvais cholestérol) de 40 %. Pour tirer le maximum de bienfaits des pommes : Mangez la pelure. Préférez les pommes rouges aux pommes vertes. Choisissez des pommes bio. Gardez-les au réfrigérateur. Source : Men’s Health
Les pics les plus
hauts du monde
Les sept plus hautes montagnes du monde se trouvent en Chine, en Inde, au Népal, au Pakistan, et au Tibet. Nom
1 Everest
Lieu
Hauteur Mètres
Pieds
Népal/Tibet
8 850
29 035
2 K2
Pakistan/Chine
8 611
28 250
3 Kangchenjunga
Népal/Inde
8 586
28 169
4 Lhotse
Népal/Tibet
8 516
27 940
5 Makalu
Népal/Tibet
8 463
27 766
6 Cho Oyu
Népal/Tibet
8 201
26 906
7 Dhaulagiri I
Népal
8 167
26 795
1
2
« Oui, je viens bientôt... »
Nous avons pour mission d’exalter Jésus-Christ et d’unir dans leurs croyances, leur mission, leur vie et leur espérance les adventistes du septième jour de toute la planète. Éditeur Adventist World est une revue internationale de l’Église adventiste du septième jour. La Division Asie-Pacifique Nord de la Conférence générale des adventistes du septième jour en est l’éditeur. Éditeur exécutif et rédacteur en chef Bill Knott Éditeur adjoint Claude Richli Directeur international de la publication Pyung Duk Chun Comité de publication Ted N. C. Wilson, président ; Benjamin D. Schoun, vice-président ; Bill Knott, secrétaire ; Lisa Beardsley-Hardy ; Daniel R. Jackson ; Robert Lemon ; Geoffrey Mbwana ; G. T. Ng ; Daisy Orion ; Juan Prestol ; Michael Ryan ; Ella Simmons ; Mark Thomas ; Karnik Doukmetzian, conseiller juridique Comité de coordination de Adventist World Jairyong Lee, chair; Akeri Suzuki, Kenneth Osborn, Guimo Sung, Pyung Duk Chun, Suk Hee Han Rédacteurs basés à Silver Spring, au Maryland (États-Unis) Lael Caesar, Gerald A. Klingbeil (rédacteurs en chef adjoints), Sandra Blackmer, Stephen Chavez, Wilona Karimabadi, Mark A. Kellner, Kimberly Luste Maran Rédacteurs basés à Séoul, Corée Pyung Duk Chun, Jae Man Park, Hyo Jun Kim Rédacteur en ligne Carlos Medley Gestionnaire des opérations Merle Poirier Rédacteur extraordinaire Mark A. Finley Conseiller principal E. Edward Zinke Directrice des finances Rachel J. Child Assistante d’édition Marvene Thorpe-Baptiste Conseil de gestion Jairyong Lee, president ; Bill Knott, secrétaire ; P. D. Chun, Karnik Doukmetzian, Suk Hee Han, Kenneth Osborn, Juan Prestol, Claude Richli, Akeri Suzuki, D’office : Robert Lemon, G. T. Ng, Ted N. C. Wilson Direction artistique et graphisme Jeff Dever, Brett Meliti Consultants Ted N. C. Wilson, Robert E. Lemon, G. T. Ng, Guillermo E. Biaggi, Lowell C. Cooper, Daniel R. Jackson, Geoffrey Mbwana, Armando Miranda, Pardon K. Mwansa, Michael L. Ryan, Blasious M. Ruguri, Benjamin D. Schoun, Ella S. Simmons, Alberto C. Gulfan Jr., Erton Köhler, Jairyong Lee, Israel Leito, John Rathinaraj, Paul S. Ratsara, Barry Oliver, Bruno Vertallier, Gilbert Wari, Bertil A. Wiklander Aux auteurs : Nous acceptons les manuscrits non sollicités. Adressez toute correspondance rédactionnelle au 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring MD 20904-6600, U.S.A. Fax de la rédaction : (301) 680-6638 Courriel : worldeditor@gc.adventist.org Site Web : www.adventistworld.org
Source : Infoplease.com
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Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la Bible Segond révisée 1978 (Colombe). Adventist World paraît chaque mois et est imprimé simultanément dans les pays suivants : Corée, Brésil, Indonésie, Australie, Allemagne, Autriche et États-Unis d’Amérique.
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* Le Dr Jeffrey Kuhlman a été le chef du service médical de la Maison blanche pendant 16 ans, et le médecin personnel du président des États-Unis et de la première famille jusqu’en juillet 2013. Il dirige actuellement 2 300 médecins à l’Hôpital de la Floride, à Orlando, en Floride. Cet hôpital adventiste est le deuxième plus grand centre hospitalier aux États-Unis.
Chaque mois, la revue Adventist World tombe entre ces mains compétentes. Ma famille. Ma revue. Adventist World.
Le Dr Jeffrey Kuhlman* lit Adventist World pour rester en contact avec sa famille adventiste de par le monde. Vous aussi, restez en contact en demandant à votre département des communications d’en assurer une distribution régulière dans votre église. Adventist World est aussi disponible en ligne en 11 langues sur le site www.adventistworld.org.