Aw september 2014 french

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Revue internationale des adventistes du septième jour

Se p te m b re 201 4

Dieu exauce nos prières ! 11

Le problème de la marijuana

20

Témoigner en

République tchèque

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À l’abri de la

prostitution


S e p te m b re 201 4 E N

C O U V E R T U R E

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Dieu exauce nos prières !

Ils ont choisi de faire de la prière une priorité.

14 Une vie semblable à la sienne C R O YA N C E S F O N D A M E N T A L E S

Penny Brink

Ce que nous recevons dépasse largement ce que nous donnons.

20 Témoigner en République tchèque V I E

A D V E N T I S T E

8 Persévérer dans la prière P E R S P E C T I V E

M O N D I A L E

Ted N. C. Wilson

Petr Činčala

Qu’est-ce que les chrétiens peuvent offrir à un pays athée ?

Que dire à Dieu puisqu’il sait déjà toutes choses ?

22 Le centenaire du legs

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À L A D É C O U V E R T E D E L’ E S P R I T D E P R O P H É T I E

prophétique d’Ellen White

M É D I T A T I O N

AppleTalk

Sylvia Renz

On trouve une « appli » pour presque tout.

Alberto R. Timm

Près de 100 ans après la mort d’Ellen White, l’Église bénéficie toujours de ses écrits.

24 À l’abri de la prostitution S E R V I C E

Gry Haugen

Une initiative toute de compassion dans l’un des pays en tête du trafic humain.

D É PA RT E M E N T S 3 R A P P O R T

M O N D I A L

3 Nouvelles en bref 6 Reportage 10 Histoires GLOW

11 S A N T É Le problème de la marijuana

27 É T U D E B I B L I Q U E Quand l’espérance diminue

26 L A B I B L E R É P O N D Remplis du Saint-Esprit

D E S 28 À

I D É E S P A R T A G E R

www.adventistworld.org Disponible en ligne en 11 langues Mensuel publié par la Conférence générale des adventistes du septième jour et imprimé par Review and Herald, à Hagerstown, au Maryland, à l’usage de l’Église adventiste du septième jour.

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Adventist World | Septembre 2014

C O U V E R T U R E : PA R A L A N E N O

P H O T O

D E S

M A I N S


Quand la prière change tout

U

R apport mond i a l

n ami et moi avons présenté une requête à Dieu pendant plus d’une année. Initialement, cette requête semblait tellement logique qu’à mon avis, ça ne valait pas la peine de la lui soumettre.

A N N

Raafat Kamal élu président de la Division transeuropéenne

T E D

Mon ami cherchait un emploi. Et il est justement tombé sur une offre alléchante pour laquelle il était, semblait-il, le candidat idéal. Nous étions certains qu’il allait décrocher cet emploi. Aussi, lorsque nous avons commencé à prier, nous n’espérions qu’une chose : que Dieu confirme la sagesse de notre jugement – et, bien entendu, s’occupe du reste ! Après maints délais et frustrations, c’est un autre candidat qui a été choisi… contrairement à ce que nous pensions. Naturellement, mon collègue a été obligé de chercher autre chose pour soutenir sa famille, et la nature de ma prière a changé. Tandis que mois après mois, nous intercédions pour ce qui semblait devenir de plus en plus impossible, mes certitudes du début se sont transformées en abattement. C’est alors que nous avons focalisé de plus en plus nos conversations – et nos prières – sur l’importance d’apprendre à espérer en Dieu, de lui abandonner nos idées préconçues, et d’accepter que notre volonté pourrait bien être contraire à la sienne… Des dizaines de fois, nous avons examiné nos mobiles : priions-nous seulement pour pouvoir nous réclamer de nos succès en tant qu’hommes de prière – pour obtenir une confirmation que nous méritions la bonté de Dieu ? Avec le temps, notre prière a changé. Nous avons appris – et compris au plus profond de nous-mêmes – que le Dieu omnipotent ne nous doit rien, que nous n’avons le droit de réclamer que ce que Jésus nous offre – que ce que lui seul peut faire pour nous. Le jour où un emploi s’est enfin présenté et que mon ami l’a décroché, nous avons éprouvé une profonde gratitude – un sentiment qui, assurément, nous aurait échappé si nous n’avions pas su attendre. Dans un profond élan de reconnaissance, nous avons murmuré, avec le psalmiste : « C’est de l’Éternel que cela est venu : c’est un miracle à nos yeux. » (Ps 118.23) Bien que nous ayons prié pour voir des changements se produire chez les autres, c’est nous qui avons été le plus transformés par ces mois de prière. Dieu nous a donné ce dont nous avions vraiment besoin – des cœurs qui battent au rythme du sien, des cœurs en harmonie avec sa volonté. Ce mois-ci, tandis que vous lisez l’article spécial de la rubrique En couverture au sujet de la prière exaucée, invitez le Seigneur à produire en vous le changement et la croissance que la prière suscite toujours.

À gauche : UN NOUVEAU DIRIGEANT : Raafat Kamal, photographié ici avec Heidi Kamal Kendel, sa femme, estime que le déclin spirituel accompagné d’un matérialisme croissant constitue un défi pour l’Église adventiste. À droite : CHEF SORTANT : Bertil Wiklander, photographié en 2010, prend sa retraite pour des raisons personnelles – une décision prise avec sa femme, à droite.

■■ Raafat Kamal, nouveau président de la Division transeuropéenne, a reconnu que l’Église adventiste fait face à un défi colossal dans l’Europe du 21e siècle. Cependant, il croit qu’on découvrira de nouvelles méthodes pour répandre le message du retour de Jésus. Le pasteur Kamal a été élu le 10 juillet par le comité exécutif de la Conférence générale – l’instance dirigeante de l’Église adventiste du septième jour. Il remplace Bertil Wiklander en tant que président d’un territoire composé de 22 pays, dont la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, la Scandinavie, et d’autres nations s’étendant depuis la Finlande jusqu’à Chypre. « L’Église adventiste a un message prophétique unique pour les habitants de l’Europe vivant à la fin des temps », a dit le nouveau président, en référence aux messages des trois anges d’Apocalypse 14. Raafat Kamal, dans une entrevue : « Je suis rempli d’enthousiasme à l’idée des occasions qui s’offrent à nous, mais aussi d’humilité en sachant que Dieu nous utilise pour accomplir sa mission. Reste à découvrir comment il va faire passer notre Église minoritaire du statut d’une forteresse influencée par la société sécularisée à celui d’une puissance propre à transformer les collectivités locales. » Selon le pasteur Kamal, lequel a été secrétaire de la division et assistant du pasteur Wiklander au cours des sept dernières années, le déclin spirituel accompagné d’un matérialisme croissant constitue un défi pour l’Église adventiste. Suite e n p age 4

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R apport mond i a l « Aujourd’hui, l’Europe est, peut-être pour la première fois en 1 000 ans, un champ missionnaire », a-t-il fait remarquer. En effet, les adventistes ne représentent qu’environ 0,04 pour cent des 203 millions d’habitants du territoire de la division, soit un adventiste sur 2 415 personnes, a-t-il expliqué. Selon Ted N. C. Wilson, président de l’Église mondiale, il nous faut trouver de nouvelles méthodes pour sensibiliser les gens à la religion, de nouvelles approches pour toucher leur cœur. « Nous allons prier pour que le nouveau président nous aide à nous focaliser davantage sur ces objectifs éternels si importants, si chers à l’Église adventiste », a-t-il dit dans une entrevue. Bertil Wiklander, qui aura 68 ans en septembre, a dit qu’il prenait sa retraite pour des raisons personnelles – une décision qu’il a prise avec sa femme. Bertil Wiklander : « J’ai eu le privilège et la joie de servir l’Église en tant que président de division pendant 19 ans – une longue période compte tenu de la somme de voyages qu’un tel poste implique. Dans ma culture suédoise, on tire sa révérence à l’âge de 65 ans. Moi, j’ai dépassé cet âge. » Il a dit qu’il est impatient de passer plus de temps avec sa famille, de servir l’Église grâce à son érudition biblique, et de chercher le Seigneur à travers la musique, l’art, et la poésie. Raafat Kamal, 50 ans, est originaire du Liban. Il est titulaire de deux diplômes de premier cycle en administration des affaires et en théologie, de même que de quatre maîtrises dans les domaines suivants : théologie systématique, administration des programmes éducatifs, philosophie et théologie islamiques, administration des affaires. En 1987, il a épousé Heidi Kamal Kendel, une infirmière licenciée originaire de la Norvège. Le couple a deux filles. Qu’est-ce qui inspire Kamal ? Lamentations 3.22, 23 (LSG) : « Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme ; elles se renouvellent chaque matin. Oh !

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que ta fidélité est grande ! » « Je me sens poussé à découvrir la fidélité, l’amour, les bontés et les compassions de Dieu, et à en faire l’expérience tous les matins », a-t-il dit. – Andrew McChesney, rédacteur aux informations, Adventist World

Russie : neuf étudiants adventistes refusent de passer un examen le sabbat ■■ Les dirigeants adventistes en Russie ont demandé au gouvernement russe d’intervenir après que neuf jeunes adventistes aient été empêchés de passer en 10e année à cause de leur refus de passer un examen final le sabbat. Dans un premier temps, les responsables de leur établissement scolaire avaient catégoriquement rejeté leurs requêtes de flexibilité. Mais ils ont fait volte-face après cette démarche auprès du gouvernement en faveur de ces étudiants. Ces jeunes, en 9e année du secondaire, à Belgorod, une ville dans le sud du pays, ne se sont pas présentés à l’examen d’État en mathématiques le sabbat 31 mai. Les autorités fédérales de l’Éducation, qui avaient fixé l’examen à cette date, savaient déjà que certains des étudiants ne seraient peut-être pas en mesure de s’y présenter pour des raisons religieuses. Elles ont donc ordonné à toutes les écoles du pays de reporter cet examen au 16 ou 19 juin. Dans une lettre adressée au gouvernement russe, quatre dirigeants adventistes de la Division euro-asiatique ont déclaré que les étudiants adventistes des autres parties de la Russie ont passé l’examen le 16 juin. Mais les responsables de la région de Belgorod, laquelle inclut la ville de Belgorod, située le long de la frontière ukrainienne, ont refusé d’obtempérer à l’ordre gouvernemental. « Cette situation étant inacceptable, nous demandons aux autorités de la Fédération russe de même qu’aux

associations publiques et religieuses de prendre des mesures légales pour éliminer une telle violation des droits dans la région de Belgorod », a dit la lettre. La lettre stipulait également que les directeurs d’écoles locales et les responsables de l’éducation avaient fait pression sur les parents adventistes de façon « grossière et offensante » pour qu’ils disent à leurs enfants de rejeter leurs croyances religieuses et de passer l’examen. « À l’ère soviétique, même pendant la persécution de toutes les organisations religieuses, les responsables n’empêchaient pas les enfants des familles religieuses de recevoir une éducation secondaire », a-t-il dit. Cet appel a reçu une réponse favorable. Les responsables à Belgorod ont finalement accepté de laisser ces neuf étudiants passer leur examen de maths le 1er septembre, juste avant le commencement de l’année scolaire. – Andrew McChesney, rédacteur aux informations, Adventist World

Philippines : ouverture d’une succursale du White Estate ■■ Une succursale du Ellen G. White Estate a été établie à l’Institut international adventiste d’enseignement supérieur (AIIAS), aux Philippines. Il s’agit de la seconde installation du genre à l’extérieur des États-Unis. La succursale contient des exemplaires des écrits d’Ellen White, de même que des documents historiques du bureau principal de la Conférence générale, à Silver Spring, au Maryland (ÉtatsUnis). Selon des dirigeants adventistes, elle permettra aux étudiants du séminaire d’AIIAS, de même qu’aux adventistes et aux non adventistes locaux, d’étudier plus à fond le patrimoine de l’Église. « Nous saluons ainsi ce que vous savez déjà : des étudiants internationaux viennent à AIIAS pour se préparer à tra-


DÉVOILEMENT : James Nix (à gauche), directeur du Ellen G. White Estate, et Stephen Guptill, président d’AIIAS, dévoilent la plaque de la nouvelle succursale. B ruce

vailler dans la vigne du Seigneur », a dit James Nix, directeur du Ellen G. White Estate, au Maryland, lors de la cérémonie d’inauguration le sabbat 28 juin. Le Ellen G. White Estate a été créé selon les dernières volontés d’Ellen G. White, cofondatrice de l’Église, telles qu’exprimées dans son testament. Il a pour mandat d’agir en tant qu’agent de celle-ci dans la conservation de ses écrits et le traitement de sa propriété intellectuelle. Reuel Almocera, directeur de la nouvelle succursale, a dit que celle-ci aurait aussi pour mission de servir les adventistes en établissant des mini-centres de recherches, en développant des expositions itinérantes, et en préparant des activités amusantes telles que des jeux-questionnaires pour les programmes de l’Église. – Gay Deles, depuis Cavite, aux Philippines

■■ Des ouvriers italiens d’ADRA, l’Agence de développement et de secours adventiste, ont distribué plusieurs centaines de trousses d’hygiène personnelle, et organisé un concert de musique gospel pour un groupe d’immigrants africains que la marine italienne a repêchés dans la mer Méditerranée. À la mi-juin, le bateau italien Etna s’est mis à quai dans le port sicilien de Palermo, après avoir recueilli 767 immigrants lors de différentes opérations dans la Méditerranée. De leur nombre, il y a des victimes

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A I I A S

Colombie : un défilé met en valeur le sabbat ■■ Voici une nouvelle façon de faire connaître le sabbat : organiser un défilé urbain avec sept chars, chacun représentant un jour de la semaine de la création. C’est ce que des membres de l’église adventiste ont fait dans la ville de Cúcuta, en Colombie, juste à la frontière du Venezuela, pour présenter le sabbat, tenir une Expo-création, et lancer une campagne d’évangélisation. Baptisés « La caravane de la création », Suite e n p age 6

A l f ano

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E U D N e w s

d’un naufrage qui s’est produit au large de la Libye, et dont le bilan s’élève à 10 morts et à 15 blessés gravement brûlés. Le sabbat suivant, des ouvriers d’ADRA ont visité un centre communautaire abritant 280 immigrants du Ghana, de la Gambie, du Nigeria, de la Côte d’ivoire, du Mali, et de la Guinée. Luca Alfano, chargé de projet d’ADRA Italie : « Ceci nous a permis d’évaluer directement les besoins réels et immédiats de ces gens, et ce qu’il faut faire pour qu’ils se sentent accueillis et aimés. » Le lundi suivant, des bénévoles d’ADRA ont distribué environ 300 trousses d’hygiène personnelle, lesquelles contiennent des articles essentiels tels que du savon, des brosses à dents, du dentifrice, et des serviettes.

L uca

Italie : ADRA vient au secours d’immigrants en situation de crise humanitaire

S umendap

Ce soir-là, la chorale ghanéenne adventiste de Palermo a donné un concert au centre communautaire. « Par ce geste de solidarité, nous avons essayé de réchauffer le cœur de ces gens visiblement perdus, désorientés, et anxieux. » ADRA a collaboré avec le centre communautaire pour offrir d’autres types d’aide, dont des leçons en italien, des ateliers, et différentes activités récréatives et culturelles. – Rédaction de Adventist World

UN REFUGE TEMPORAIRE : On aperçoit ici le dortoir que les bénévoles d’ADRA ont vu lors de leur visite du centre communautaire abritant 280 immigrants à Palermo, en Italie.

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R apport mond i a l sept chars richement décorés ont défilé dans les rues principales de Cúcuta pendant deux heures un sabbat de l’été dernier. Les nombreux participants, sur les chars et sur les motocyclettes qui les escortaient, portaient des T-shirts sur lesquels était imprimé « Le sabbat est mon jour ». Des bénévoles ont distribué des centaines de prospectus. « La circulation allait au rythme de notre caravane. Vous auriez dû voir les regards surpris des gens, a dit Eliana Pedrozo, une adventiste. Ils ont commencé à nous poser des questions. » Les spectateurs ont été invités à découvrir le lendemain l’Expo-création à la Plaza de Banderas, la principale place de la ville, et à assister plus tard à la campagne d’évangélisation à l’École adventiste Libertad. Raul Torra, directeur des communications de la Fédération du nord-est de la Colombie : « Tout ceux qui se promenaient sur la place ont été invités à participer à notre Expo-Création. Beaucoup d’entre eux ont été très impressionnés en découvrant que le sabbat est un jour d’espérance souligné par l’histoire de la création. » – Rédaction de IAD et de Adventist Review

Andrew McChesney, rédacteur aux informations, Adventist World

L’Église adventiste lance

« Breathe-Free 2 » , un nouveau programme pour cesser de fumer

Pour Daniel Handysides, créateur de ce programme, les relations personnelles constituent la clé pour aider les fumeurs à renoncer au tabac

F É D É R AT I O N

D U

N O R D - E S T

D E

L A

C O L O M B I E

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CARAVANE DE LA CRÉATION : On aperçoit ici des adventistes montrant le sixième jour de la création lors d’une parade à Cúcuta, en Colombie.

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maginez un endroit réservé aux fumeurs à l’extérieur de votre église adventiste. Pendant le sermon, un homme assis dans votre banc sort discrètement de l’église. Quelques minutes plus tard, il revient, une forte odeur de tabac s’échappant de son complet foncé. Vous lui souriez et continuez à écouter le sermon. Ce type vous dérange ? Pas le moins du monde ! Un tel scénario fait partie de la vision de « Breathe-Free 2 » – le tout nouveau programme pour cesser de fumer lancé par l’Église adventiste cet été. Ce programme fonde ses espoirs de réussite sur une démarche alliant la recherche scientifique, un site Web « libre-service », et les relations personnelles que les participants développent pendant le cours. Et ça ne coûte rien ! « C’est gratuit. Ça le sera toujours », a dit Daniel Handysides, qui a passé plusieurs années à développer « Breathe-Free 2 », et qui l’a testé aux Émirats arabes unis. Le programme prend sa source dans le programme « Breathe-Free » mis sur pied par l’Église adventiste il y a plus de deux

décennies, et dans le « Plan de cinq jours pour cesser de fumer », lancé en 1959. Par contre, il y va d’une approche entièrement nouvelle puisque les attitudes envers le tabagisme ont changé drastiquement ces dernières années, a dit Daniel Handysides, professeur adjoint de santé à l’Université de Loma Linda. En effet, les fumeurs d’aujourd’hui n’ont pas besoin d’être convaincus de la nocivité du tabac. Il ne suffit plus de les effrayer ou de leur faire un discours pour qu’ils cessent de fumer. Daniel Handysides, dans une entrevue : « De nos jours, vous ne trouverez pas un seul fumeur sur cette terre qui ignore que les cigarettes provoquent le cancer. Par conséquent, notre ancien modèle consistant à secouer les puces et à faire peur ne marche plus. » Il nous faut donc de nouvelles méthodes pour aider les fumeurs. « BreatheFree 2 » se focalise surtout sur les relations personnelles. Bien que le programme ait une version « libre-service », il encourage les fumeurs à se joindre à un groupe local où ils peuvent recevoir un soutien émotionnel et – chose capitale – se faire de nouveaux amis.


A N N

Handysides à l’Université de Loma Linda ne comporte pas d’endroit réservé aux fumeurs. En fait, le campus tout entier est non-fumeur. Daniel Handysides comprend tout à fait la réticence de certaines églises à l’idée d’aménager des endroits réservés aux fumeurs. Sa proposition est, dans un sens, métaphorique. « Je parle davantage d’un changement d’attitude pour que les fumeurs puissent venir dans nos églises sans se sentir jugés », a-t-il expliqué. Mais qu’est-ce qui a donné le coup d’envoi à « Breathe-Free 2 » ? L’Université de Loma Linda a approché Daniel après avoir reçu une requête de la Commission internationale pour la prévention de l’alcoolisme et de la dépendance à la drogue – une organisation non gouvernementale. C’est ainsi qu’à la demande de l’université, Daniel Handysides a donné le cours « Breathe-Free 2 » dans des écoles secondaires militaires à Abu Dhabi, l’un des Émirats arabes unis. Tout d’abord, il a écrit à la Conférence générale, le siège de l’Église adventiste mondiale domicilié à Silver Spring, au Maryland, pour savoir comment se procurer « Breathe-Free ». Il a appris que la Conférence générale était le seul éditeur, et qu’elle imprimait le cours sur demande. Après en avoir pris connaissance, Daniel s’est rendu compte que ce cours était franchement « démodé ». Avec la bénédiction de la Conférence générale, Daniel et Sandra, sa femme,

O liver

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« Si vous fumez et que vos amis fument, vous devez alors abandonner votre cercle d’amis, a expliqué Daniel Handysides. C’est une perte énorme. » Des tas de circonstances peuvent amener un fumeur encore fragile dans sa lutte pour cesser de fumer à allumer une cigarette. Il n’a qu’à se retrouver dans un entourage fumeur, spécialement de ses amis proches, et voilà que la tentation devient presque irrésistible. Personne ne veut perdre ses amis ! C’est pourquoi « Breathe-Free 2 » invite les fumeurs à amener leurs amis avec eux aux rencontres, et à se forger de nouvelles amitiés. Au nombre des nouveaux amis possibles, il y a l’animateur de « BreatheFree 2 » et les autres participants. De nombreuses personnes ayant cessé de fumer n’ont eu la victoire qu’entre leur septième et dixième tentatives. C’est pour cela qu’il est important de disposer d’un lieu leur permettant de fumer à l’extérieur de l’église, a expliqué Daniel Handysides. « Mon objectif, c’est que chacune de nos églises dispose un jour d’endroits réservés aux fumeurs à l’extérieur de l’église. Il faut que les fumeurs se sentent à l’aise de venir à une église adventiste. « Nous ne voulons pas les encourager à fumer, c’est bien évident. Mais nous devons les accepter là où ils sont, et être prêts à travailler avec eux pour qu’ils puissent changer et adopter un style de vie plus sain. » L’église que fréquente Daniel

A nsel

LANCEMENT DU PROGRAMME : Daniel Handysides présente « Breathe-Free 2 » lors du Congrès mondial sur la santé et le style de vie, à Genève, en Suisse, le 8 juillet 2014.

infirmière praticienne familiale, ont mis ce programme à jour, l’ont baptisé « Breathe-Free 2 », et l’ont testé pendant 18 mois à Abu Dhabi. Selon Daniel Handysides, le taux de succès de « Breathe-Free 2 » dépassera légèrement la moyenne de 40 pour cent de ses deux prédécesseurs. À ce jour, aucune initiative pour cesser de fumer n’a un taux atteignant 50 pour cent. « Breathe-Free 2 » ne cible que les fumeurs animés d’un profond désir de cesser de fumer, parce que ce sont eux qui ont les meilleures chances de réussir, a-t-il souligné. « Nous voulons des gens qui sont déjà en mode action », a-t-il dit. Un des avantages de ce nouveau programme, c’est que le cours complet est disponible en ligne sur le site www. breathefree2.com. De plus, n’importe qui peut le télécharger, le traduire, et le télécharger de nouveau sur le site pour permettre à d’autres de s’en servir. Pour l’instant, ce programme n’est disponible qu’en anglais. Mais une version espagnole est prévue pour cette année. Des pourparlers sont en cours quant à des traductions en russe, en polonais, et en finlandais. Dans les documents disponibles sur le site Web de « Breathe-Free 2 », on trouve une carte du monde indiquant les sites et les coordonnées des 34 premiers animateurs du programme, ainsi que des vidéos visant à encourager les discussions de groupes et l’établissement de nouvelles amitiés. Les vidéos sont uniquement en anglais, mais on peut en télécharger les scripts, ce qui permet à ceux qui ne s’expriment pas en anglais de les mettre en scène ou de les utiliser d’autres manières, a précisé Daniel Handysides. La première phase du programme dure huit jours. Elle est suivie d’une série de réunions dans les jours, les semaines, et les mois qui suivent. « L’important, dit Daniel Handysides, c’est d’établir des relations solides qui se poursuivront pendant le temps qu’il faut pour cesser de fumer. » n

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P E R S P E C T I V E

M O N D I A L E

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otre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié […] » « La prière dominicale » que l’on trouve dans Matthieu 6.9-13 est, sans l’ombre d’un doute, la prière la plus célèbre jamais prononcée. Ce passage des Écritures rapporte une prière simple et pourtant profonde que Jésus enseigna à ses disciples lors du sermon sur la montagne. « Lorsque vous priez, leur dit Jésus, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » (Mt 6.5,6) Au nombre des autres prières de Jésus, il y a la prière où il loue Dieu pour une révélation faite aux enfants (Mt 11.25,26), celle qui précède la résurrection d’entre les morts de Lazare (Jn 11.41,42), une prière pour la gloire de son Père (Jn 12.28), des prières pour l’Église (Jn 17.1-26), pour obtenir la délivrance (Mt 6.9-13), pour pardonner aux autres (Lc 23.34), et une prière de soumission (Lc 23.46).

«

Des gens de prière En plus des magnifiques prières de Jésus, 74 prières d’autres individus ont été consignées pour nous dans la Bible. Ces prières couvrent toute la gamme des émotions humaines – Habakuk prie pour la délivrance (Ha 3.1-19), les disciples du Christ, pour avoir de l’audace (Ac 4.24-31), Agar, pour être consolée (Gn 21.14-20), et Josaphat, lui, pour la victoire (2 Ch 18.31). Corneille prie pour recevoir la lumière (Ac 10.1-33), et Daniel, la connaissance (Dn 2.17-23).

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Ted N. C. Wilson

Persévérer dans la

prière

N’abandonnez jamais P hoto

:

J oel

J oseph


Avez-vous découvert la joie et le privilège de la prière ? Pierre et Élie prient (avec succès) pour la résurrection d’un mort (Ac 9.40 ; Dn 9.3-19). Anne prie de tout son cœur pour un enfant (1 S 1.10-17), et Rébecca, pour comprendre (Gn 25.22-23). Josué plaide pour obtenir aide et miséricorde (Jos 7.6-9), et un lépreux, pour sa guérison (Mt 8.2,3). Guérison, directives, justice, miséricorde, bénédictions, sagesse – ce ne sont là que quelques-unes des expériences que les croyants, au fil des siècles, ont faites en communiquant avec Dieu par la prière. La joie et le privilège de la prière Avez-vous découvert la joie et le privilège de la prière ? Dans Vers Jésus (p. 142), un classique d’Ellen White, nous lisons ce passage familier : « Prier, c’est ouvrir à Dieu son cœur comme

on le ferait à son plus intime ami. Non pas que la prière soit nécessaire pour instruire Dieu de ce qui nous concerne, mais elle nous met à même de le recevoir. La prière ne fait pas descendre Dieu jusqu’à nous : elle nous élève jusqu’à lui. » Nous devons prier pour bien des choses, dont l’humilité de reconnaître Dieu comme dirigeant de notre vie et de notre mouvement. Ce mouvement a été établi pour annoncer le grand amour de Dieu pour l’humanité, tel que le révèle le plan du salut. Nous devons prier aussi pour l’effusion du Saint-Esprit (la pluie de l’arrière-saison), et pour la préparation de l’Église pour le grand cri final. Des prières sont nécessaires pour l’accomplissement de notre mission, et pour la proclamation du message des trois anges d’Apocalypse 14 et du quatrième ange d’Apocalypse 18. N’oublions pas de prier pour un réveil et une réforme dans notre propre vie, et au sein de l’Église. Nous pouvons soutenir les diverses initiatives d’« Opération métropoles » dans le monde entier, ainsi que le Ministère global de la santé par nos prières. L’évangélisation par les médias et la communication intégrés, le Ministère des publications, une promotion accrue de l’économat et de la fidélité dans le monde, les réunions pastorales et évangéliques à l’échelle mondiale, et le programme pour les jeunes « Une année dans la mission », sont autant de ministères d’évangélisation de l’Église qui seront bénis et soutenus par nos prières. Il y a aussi le Concile annuel en octobre prochain, et la session de la Conférence générale qui se tiendra en été 2015. Tous ces événements et activités doivent être imprégnés de prière pour que la volonté de Dieu puisse s’accomplir.

Mes prières comptent-elles vraiment ? Vous vous demandez peut-être si vos prières peuvent vraiment changer les choses dans la vie de l’Église ou dans votre propre vie. Jacques 5.16 (LSG) constitue un rappel : « La prière fervente du juste a une grande efficace. » Et Jésus lui-même dit : « Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. » (Jn 14.14) Il nous assure que notre Père céleste donnera de bonnes choses à ceux qui le lui demandent (Mt 7.11). « La prière de la foi est la force principale du chrétien, et elle prévaudra certainement contre Satan. C’est pourquoi l’adversaire insinue que nous n’avons pas besoin de prier. Il déteste le nom de Jésus, notre avocat ; et quand nous venons à lui pour obtenir son aide, l’armée de Satan est en alerte. Si nous négligeons de prier, nous servons sa cause, car alors il nous est plus facile de souscrire à ses prodiges mensongers. » (Ellen G. White, Évangéliser, p. 545) En juin dernier, ici à la Conférence générale, nous nous sommes réunis une heure par jour, pendant une semaine, pour nous focaliser tout spécialement sur la prière. Avec ferveur, nous avons demandé à Dieu de diriger notre mouvement ainsi que chacun de nous. Cet exercice a été extrêmement encourageant. Du 5 au 8 janvier 2015, nous aurons une initiative de prière semblable au siège de l’Église mondiale. S’il vous plaît, priez avec nous. Dieu a promis de grandes bénédictions si son peuple s’unit dans la prière. Prier pour obtenir le Saint-Esprit Si vous ne l’avez pas déjà fait, je vous invite à vous joindre à nous dans la prière. Depuis les trois dernières années, les adventistes du monde entier participent

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P E R S P E C T I V E

M O N D I A L E

Histoires à une chaîne de prière mondiale : ils prient chaque jour à 7 heures et à 19 heures. Nous prions le Saint-Esprit de se manifester au sein de nos familles, de nos dirigeants, de nos églises, et de nos collectivités. « Les croyants doivent former une chaîne de prière fervente pour encercler le monde […] et pour demander au Saint-Esprit de se déverser sur nous » (Review and Herald, 3 janvier 1907). Pour plus d’information et de ressources au sujet de la prière, visitez le site www.revivalandreformation.org/ prayer. Un jour, tandis qu’il encourageait ses disciples à persévérer dans la prière, Jésus raconta l’histoire d’une femme qui refusa de baisser les bras. « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu et qui n’avait d’égard pour personne. Il y avait aussi dans cette ville une veuve qui venait lui dire : Fais-moi justice de ma partie adverse. Pendant longtemps il refusa. Mais ensuite il dit en lui-même : Quoique je ne craigne point Dieu et que je n’aie d’égard pour personne, néanmoins, parce que cette veuve m’importune, je lui ferai justice, afin qu’elle ne vienne pas sans cesse me rompre la tête. Le Seigneur ajouta : Entendez ce que dit le juge inique. Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard ? Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Lc 18.2-8) Prier, c’est exercer la foi, c’est croire que Dieu nous entend lorsque nous lui parlons, et qu’il répondra au moment et de la manière qu’il jugera les meilleurs. n

Ted N. C. Wilson est

le président de l’Église adventiste du septième jour.

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GLOW : Que votre lumière luise ! GLOW (Giving Light to Our World – Donner la lumière au monde) est une initiative d’évangélisation qui a vu le jour en Californie, aux États-Unis, mais qui s’étend actuellement à d’autres divisions de l’Église mondiale. Son concept ? Des membres d’église apportent des tracts adventistes intitulés « Tracts GLOW » partout où ils vont et les distribuent – gratuitement – chaque fois que l’occasion se présente. Les tracts sont actuellement imprimés en 45 langues. Voici une courte histoire qui s’est déroulée en République tchèque. GLOW touche vraiment des vies !

Eric Dunn habite dans la petite ville de Protivin, en République tchèque. Un jour, il décide de se rendre au parc du quartier avec son fils. En arrivant au parc, il remarque deux jeunes hommes assis dans une gloriette, en train de sortir leurs paquets de cigarettes. Son fils insiste pour aller jouer dans l’aire de jeu qui se trouve de l’autre côté de la gloriette. Eric n’est pas vraiment tenté de la traverser, mais y consent pour faire plaisir à son fils. Un peu plus tard, Eric se dit que ce serait une bonne chose d’offrir des tracts GLOW aux deux hommes… Il en parle à son fils et prie avec lui. Tracts en mains, le père et le fils s’approchent d’eux et leur demandent s’ils accepteraient les tracts. « Bien sûr ! » répondent-ils. « Est-ce que ce sont des tracts religieux ? » demande l’un des deux hommes. Eric répond par l’affirmative. Son interlocuteur poursuit : « Croyezvous en Dieu ? » Et la conversation s’engage ! Eric se fait deux nouveaux amis. Dès lors, ils font des activités ensemble, telles que l’escalade, et discutent ensemble de choses spirituelles. L’insistance du fils d’Eric pour jouer de l’autre côté de la gloriette a permis d’apporter la lumière à ces deux jeunes hommes. « Bien souvent, dit Eric, ce sont ceux que nous sommes le moins portés à évangéliser qui sont les plus réceptifs à l’Évangile. » Ces histoires nous viennent de Nelson Ernst, directeur de GLOW de l’Union des fédérations du Pacifique, et de Kamil Metz, coordinateur de GLOW International. Pour en découvrir davantage sur GLOW, visitez le site suivant : www.sdaglow.org. Pour regarder des témoignages GLOW sur vidéo, cliquez sur le lien suivant : http://vimeo.com/user13970741.


Le

S anté

problème de la

marijuana Peter N. Landless et Allan R. Handysides

Mon ado se tient au courant de ce qui se passe. Il a regardé et lu plusieurs reportages sur la légalisation de la marijuana dans de nombreuses parties du monde. Certains d’entre eux parlent même des bienfaits de cette drogue pour la santé. Est-il dangereux d’en consommer ?

V

otre question est des plus importantes ! La légalisation de la marijuana est un sujet d’actualité dans le monde entier. Certains exercent des pressions pour son utilisation légale à titre récréatif, et d’autres la recommandent pour certaines pathologies. Actuellement, la marijuana est l’une des drogues illicites les plus consommées dans le monde. Aux États-Unis, environ 12 pour cent des gens âgés de 12 ans et plus ont dit en avoir consommé au cours de l’année dernière. Les taux d’utilisation sont particulièrement élevés chez les jeunes1. La consommation régulière de marijuana chez les adolescents est fort inquiétante parce que les jeunes sont particulièrement vulnérables à ses dangereux effets secondaires et aux conséquences de son utilisation. Quels sont donc ces dangers ? n L’utilisation à long terme peut entraîner une dépendance. Des études montrent qu’approximativement neuf pour cent de ceux qui consomment de la marijuana en deviendront dépendants – un pourcentage similaire à ceux qui deviennent alcooliques. Plus la consommation commence tôt, et s’il existe des antécédents familiaux d’alcoolisme, plus ce chiffre monte en flèche. Nous avons là un problème particulièrement alarmant, parce que c’est au cours de l’adolescence que le cerveau se développe activement. n La consommation de marijuana affecte négativement le développement des connexions nerveuses cérébrales. Ces effets se poursuivent dans l’âge adulte et peuvent devenir permanents. À l’instar du tabac, il a été prouvé que la marijuana est une drogue d’introduction, c’est-à-dire que ceux qui l’utilisent sont davantage à risque d’utiliser des drogues récréatives P H O T O :

C O U R T O I S I E

D E

U . S .

F I S H

A N D

plus dangereuses encore. n La consommation de marijuana entraîne un risque accru de problèmes de santé mentale, tels que l’anxiété et la dépression. n Elle nuit aux fonctions cérébrales de la pensée et du raisonnement. Les jeunes qui l’utilisent régulièrement ont un rendement inférieur à l’école. n Elle diminue les capacités de conduite et est associée à une hausse des accidents de la route, dont les accidents mortels. Dans le cas d’un mélange marijuana plus alcool, le risque d’accident augmente considérablement. n La consommation de marijuana entraîne des troubles respiratoires et des problèmes à long terme tels que la bronchite chronique. Il existe une association possible avec le cancer du poumon – ce risque étant moins élevé, toutefois, que pour le tabac. n La consommation de marijuana a été associée à des maladies artérielles, lesquelles provoquent des crises cardiaques et des AVC. Cependant, on ne comprend toujours pas complètement comment ceci se produit. Actuellement, de nombreuses études se penchent sur l’action bénéfique du tétrahydrocannabinol (THC) – un constituant chimique de la marijuana – dans certaines conditions telles que le cancer, le VIH, et le SIDA, la nausée, la sclérose en plaques, et l’épilepsie. En plus d’essayer de vérifier et de prouver les avantages de la consommation de marijuana, une bonne partie de ces recherches porte sur la façon d’en éviter les effets secondaires, spécialement en ce qui concerne la méthode d’administra-

W I L D L I F E

tion. Aucun doute ne plane : fumer de la marijuana nuit aux systèmes pulmonaire et vasculaire, sans compter les effets négatifs de cette drogue sur le cerveau. Au fur et à mesure de l’accessibilité aux études et de l’amélioration des systèmes d’administration (par exemple, le développement de comprimés, de vaporisateurs, d’injections), nous saurons mieux s’il existe des méthodes d’applications significatives dont les avantages surpassent les dangers dans le traitement de maladies spécifiques. En résumé, la marijuana est une drogue dangereuse. Elle entraîne une dépendance et affecte l’esprit, le psychisme, la personnalité, et le corps. Or, la seule avenue par laquelle le Saint-Esprit communique avec nous, c’est notre esprit – un esprit qu’il nous faut garder bien clair. L’insistance actuelle pour la légalisation de la marijuana n’indique nullement que sa consommation soit sûre. Le tabac et l’alcool sont des poisons hautement nuisibles, et pourtant, ils ont été légalisés. Nous avons tout intérêt à nous souvenir que notre corps est le temple du Saint-Esprit, et que la vraie tempérance consiste à consommer les choses saines avec modération, et à nous abstenir de celles qui sont malsaines. n 1 Dans cet article, certaines informations sont basées sur The New England Journal of Medicine, « Adverse Health Effects of Marijuana Use », 5 juin 2014, 370:23, 2219-2227.

Le Dr Peter N. Landless, cardiologue spécialisé en cardiologie nucléaire, est directeur du Ministère de la santé de la Conférence générale. Le Dr Allan R. Handysides, gynécologue certifié, a pris récemment sa retraite. Il était directeur du Ministère de la santé de la Conférence générale.

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M éditation

AppleTalk Le iPhone : un confessionnal ? Sylvia Renz

A

u début de février 2011, la nouvelle Confession par iPhone a fait la une des journaux. En effet, l’Église catholique aux États-Unis a approuvé cette année-là l’application Confession pour smartphone. Pour seulement deux dollars (1.99 $US plus exactement), une application appelée « Confession » dirige étape par étape les croyants à travers la confession de leurs péchés. Elle s’ajuste même automatiquement selon l’âge, le sexe, et l’état civil. L’utilisateur doit d’abord vérifier lequel des dix commandements il a brisé. Des confessions spécifiques peuvent être envoyées par textos, tel que stipulé sur le site Web du manufacturier. En retour, le programme fait des suggestions, comme, par exemple, quelles prières de pénitence l’utilisateur doit faire. Les pécheurs pas très versés dans les Écritures peuvent même télécharger des textes bibliques correspondant aux prières proposées. Selon le concepteur de la page Web (www.littleiapps.com), c’est un prêtre catholique qui a développé l’application Confession – la première application iPhone à recevoir l’imprimatur (c’est-à-dire l’approbation officielle de l’Église catholique), lequel a été accordé par Kevin C. Rhodes, évêque local du diocèse de Fort Wayne, à South Bend. D’après Patrick Leinen, fondateur de Little iApps, cette application devrait aider les catholiques à se débarrasser de leur peur de la confession. Mais si vous croyez qu’un prêtre n’est désormais plus nécessaire pour pardonner les péchés, détrompez-vous. « Cette

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application est conçue pour aider une personne à recevoir le sacrement de la confession, et non pour le remplacer ! » L’heure de la confession Ah, ah ! Il n’existe donc pas de « confession par téléchargement », de confession dans le métro, ou dans la salle d’attente de la clinique médicale. Et quiconque n’a pas de smartphone doit continuer, comme auparavant, à passer son cerveau au peigne fin pour se souvenir de tous les péchés commis, jusqu’à ce qu’il les confesse lors de sa prochaine visite à l’église. Le coût du pardon exigé par le prêtre dépasse probablement les deux dollars – si on le mesure en temps, en travail, et en abnégation. Un effort énorme pour l’ego te absolvo1. Visiblement, nous, adventistes, avons la tâche plus facile. Nous n’avons pas besoin de l’application Confession, ni même d’un prêtre qui nous prescrit 20 prières spéciales pour ensuite nous donner l’absolution. Nous avons cette promesse de la Parole de Dieu : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice. » (1Jn 1.9). Cette confession peut se faire en tout temps et partout. Nul besoin d’un smartphone ou de quelque autre technologie moderne, ni d’un confessionnal ou d’un prêtre. Nos prières se rendent directement au trône de Dieu dans le lieu très saint, par le Saint-Esprit (He 6.19) – sans doute plus rapidement que la vitesse de la lumière !


La grâce de Dieu est gratuite, mais pas bon marché. Cependant, pour de nombreux enfants de Dieu, il est plus facile de demander le pardon que de l’accepter par la foi. Nous disons souvent : « Je n’arrive pas à me pardonner. » Il est peutêtre difficile pour nous de croire au pardon, parce que nous ne le ressentons pas. Le poids de la culpabilité pèse lourdement sur nos épaules et s’asseye comme une tonne de briques sur notre poitrine, si bien qu’il nous est impossible de respirer ou de marcher. Mais nos sentiments de culpabilité ne disent pas la vérité. Ils contredisent le fait que Dieu nous a vraiment pardonné, même si nous n’avons aucun « reçu » tangible de son pardon par l’absolution, ou encore par une pénitence qui consiste à faire une aumône, un pèlerinage, ou à rester à genoux sur un plancher dur pendant des heures. Triompher des doutes Maintenant, c’est à nous de repousser les autoaccusations et les allégations que Satan, l’accusateur impitoyable, nous murmure à l’oreille : Tu as encore recommencé ! Quand est-ce que tu vas avoir ta leçon ? Cette fois, Dieu ne peut te pardonner. Tu n’auras jamais la victoire. Tu es nul. » Si nous croyons en la véracité de ce que Paul écrit dans son épître aux Romains, nous pourrons éviter les traits enflammés du malin. « Que dirons-nous donc à ce sujet ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnerat-il pas aussi tout avec lui, par grâce ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui justifie ! Qui les condamnera ? Le Christ-Jésus est celui qui est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! » (Rm 8.31-34) Et si cela ne suffit pas, peut-être nous faut-il alors nous souvenir de la conversation de Jésus avec Pierre : « Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère ? » demanda Pierre. Et il pensa que sept fois aurait été plus que suffisant (Mt 18.21). Jésus, cependant, multiplia les sept par 70 ; non pour nous donner la permission de ne plus pardonner après la 491e fois, mais pour nous montrer que nous devrions toujours être disposés à pardonner aux autres. Si Jésus exige ceci des pécheurs, à combien plus forte raison cela s’applique-t-il à notre Père céleste, l’Amour personnifié ? Quand l’agonie, la culpabilité et la honte semblent m’étouffer, je me dis que je ne dois pas me traiter plus sévèrement que je ne traiterais ma meilleure amie. Vais-je lui pardonner ? Bien

sûr que oui ! Même si elle répète je ne sais combien de fois la même erreur, et la regrette ensuite ? Oh, oui ! Alors, pourquoi serais-je aussi impitoyable envers moi-même, pourquoi irais-je jusqu’à me torturer parce que je ne suis pas aussi « bonne » que je le voudrais ? La puissance de la grâce À ce point, quelqu’un pourrait avoir l’idée qu’on peut parfaitement continuer à pécher, puisque la miséricorde divine coule sans fin et que Dieu pardonne toujours quand on implore son pardon. Cependant, quiconque demande le pardon par le biais d’une formule – un peu comme on insère une pièce de monnaie dans un distributeur automatique pour obtenir le produit désiré – n’a pas encore compris ce qu’est la culpabilité. La culpabilité endommage, provoque la souffrance, l’inquiétude, et la douleur. Elle ne blesse pas seulement les autres, mais aussi ma propre personne. Pire encore, le nom de Dieu est foulé aux pieds lorsque ses enfants le déshonorent. Et cependant, il est toujours prêt à pardonner. Il a payé le prix de notre dette. La grâce de Dieu est gratuite, mais pas bon marché. Bien au contraire : dans son amour, Dieu a payé le prix le plus élevé qui se puisse imaginer, et a fait l’ultime sacrifice : livrer son Fils à ses ennemis (Rm 5.8-10). C’est à ce prix qu’il nous évalue ! Non seulement l’humanité dans son ensemble, mais chaque individu, parce que Jésus serait mort pour une seule personne – pour vous, pour moi. Malheureusement, cette connaissance est, bien souvent, purement intellectuelle – nous le savons tous. Passera-t-elle de la tête au cœur ? Dans l’affirmative, levons de nouveau la tête et respirons profondément : nous sommes sauvés, nous sommes libres ! n 1 Ego te absolvo signifie « Je t’absous » et est prononcé par un prêtre catholique après que le fidèle ait confessé ses péchés.

Sylvia Renz travaille pour La voix de la

prophétie à Alsback-Hähnlein, en Allemagne. Auteur accompli, elle a publié de nombreux livres pour les enfants et les adultes.

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C royances

fondamentales

L

’économat. Existe-t-il vraiment une croyance fondamentale portant ce nom ? Savons-nous ce que signifie être un bon économe ? En plus de la dîme et des offrandes, y a-t-il quelque chose de plus qu’il nous faille considérer ? Absolument ! En fait, l’économat est sans doute la doctrine la plus fondamentale que nous ayons en tant que chrétiens croyant en la Bible. L’économat traite de nos origines, de notre destinée, et de notre objectif. Il n’existe aucun aspect de notre vie ou aucun département de l’Église auquel il ne touche. Est-ce à dire qu’il est le centre de l’Évangile ? Non. C’est Jésus qui l’est. Mais Jésus est aussi notre exemple suprême en toutes choses – y compris l’économat. Par conséquent, si je désire être un bon économe, je dois avant tout suivre Jésus de plus près – car l’économat est synonyme de discipulat ! Qu’est-ce qui fait de Jésus notre exemple suprême de l’économe ? N’est-il pas propriétaire plutôt qu’économe ? Certes, il est le Créateur divin. Il a donc fait toutes choses, et toutes choses lui appartiennent. Non seulement la terre – dont nous devons prendre soin – non seulement notre vie, le temps dont nous disposons ici-bas, nos bénédictions matérielles, les talents qu’il nous a confiés, mais aussi les choses intangibles – notre intelligence, les fléchissements mêmes de notre nature, notre joie de vivre !

Des liens étroits Dans son livre Éducation – rédigé il y a plus d’un siècle – Ellen White illustre cette relation étroite existant entre nous et notre créateur : « Le monde a eu ses grands maîtres, des hommes d’une immense intelligence, doués d’une capacité de recherche considérable, des hommes dont les paroles ont stimulé la réflexion et offert à l’esprit de vastes étendues de savoir ; ces hommes ont été salués comme des guides et des bienfaiteurs de l’humanité ; mais il est un être qui leur est supérieur. Aussi loin que remonte la mémoire humaine, nous pouvons constater l’influence des maîtres à penser des hommes ; mais avant eux était la Lumière. De même que la lune et les étoiles de notre système solaire brillent parce qu’elles réfléchissent la lumière du soleil, ainsi les grands penseurs de ce monde, pour autant que leur enseignement soit droit, réfléchissent les rayons du Soleil de Justice. La moindre lueur de pensée, le moindre éclair d’intelligence trouvent leur source dans la Lumière du monde1. » Le langage humain est limité quand il cherche à décrire des concepts éternels. Ainsi, nous avons utilisé le mot « économe » pour décrire la responsabilité d’une créature envers son créateur en ce qui concerne la vie et les dons qui l’accompagnent. En ceci nous avons vu juste, puisqu’un économe a pour mission

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Penny Brink

NUMÉRO 21

Une vie

semblable à la

sienne L’économat : un style de vie


Notre don le plus altruiste n’égalera jamais ce qu’il a fait pour nous. de gérer les intérêts du propriétaire au nom de celui-ci. Nous avons là une description de notre relation avec Dieu à de nombreux niveaux, surtout en ce qui concerne ses bénédictions, et du coup, de la façon d’être en bénédiction aux autres. Et c’est sur cela que nous nous appuyons pour affirmer que l’économat est, en réalité, une relation ! L’Économe suprême Mais comment se fait-il que Jésus soit notre exemple suprême en tant qu’économe ? Comment peut-il être à la fois Créateur, Propriétaire de toutes choses, et « Économe suprême » ? Obéir et rendre fidèlement la dîme, apporter de généreuses offrandes volontaires pour soutenir la mission de l’Église ou les nécessiteux ne nous pose pas problème. Nous allons même jusqu’à consacrer notre vie, notre temps et nos talents à l’œuvre missionnaire ou au service sans sourciller. Mais Jésus, lui, va plus loin. Il n’est pas l’économe qui reconnaît que ce qu’il a ne lui appartient pas, non, mais plutôt le Propriétaire qui renonce à tout pour l’économe (Ph 2.5-11). Nous ne pourrons jamais égaler la condescendance du Christ, son humiliation, son sacrifice – même si nous devenons un excellent économe, même si nous allons jusqu’à donner notre vie. Il n’est tout simplement pas en notre pouvoir de donner comme il a donné. Notre don le plus altruiste n’égalera jamais ce qu’il a fait pour nous. Jésus est un don sans pareil, un don sans lequel nous sommes perdus éternellement (Rm 5.6-8). Notre réponse Lors d’une prise de conscience, nous reconnaissons que chaque aspect de notre existence est un don de la grâce de notre généreux créateur, Seigneur, et sauveur. C’est pourquoi, avec les 24 vieillards dans la salle du trône céleste, nous jetons nos modestes couronnes et nous écrions : « Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance, car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles furent créées. » (Ap 4.11) L’économat est, en vérité, un acte d’adoration ! En reconnaissant l’immense don divin de la grâce, nous sentons notre cœur s’humilier. Et alors, une seule chose demeure : la gratitude. D’un cœur reconnaissant, nous acceptons nos circonstances, trouvons la paix au sein même de nos inquiétudes, manifestons de la tolérance envers les autres, et désirons être davantage comme Jésus, refléter son caractère et rétablir son image en nous. Notre style de vie moderne ressemble-t-il un tant soit peu à celui de Jésus ? Je ne sais pas. Mais je sais que Jésus consacrait du temps aux enfants, volait au secours des souffrants, et

La gestion

chrétienne de la vie Nous sommes les économes de Dieu, qui nous a confié du temps, des occasions, des aptitudes, des possessions, les bénédictions de la terre et de ses ressources. Nous sommes responsables par-devant lui d’en faire un usage adéquat. Nous reconnaissons ses droits de propriété sur tout en le servant fidèlement, lui ainsi que nos semblables, en lui rendant la dîme et en lui faisant des offrandes pour la proclamation de l’Évangile, le soutien et le développement de son Église. Cette gestion est un privilège que Dieu nous accorde afin de nous faire croître dans l’amour et de nous aider à vaincre l’égoïsme et l’avarice. L’économe fidèle dont la gestion résulte en bénédictions pour ses semblables s’en réjouit. (Gn 1.26-28 ; 2.15 ; 1 Ch 29.14 ; Ag 1.3-11 ; Ml 3.8-12 ; 1 Co 9.9-14 ; Mt 23.23 ; 2 Co 8.1-15 ; Rm 15.26,27)

manifestait de la compassion aux parias (Lc 4.18,19). Il vivait simplement et tirait sa force de son Père. Et quand vint le temps de donner, il se donna totalement, et ce faisant, nous fit don de l’espérance (Mt 26.39 ; Jn 3.16). Alors, notre vie ressemble-t-elle à la sienne ? C’est possible, mais, tout compte fait, pas tant que ça… Nous pouvons tous faire mieux. Nous pouvons tous améliorer notre manière de vivre et de donner. Pas pour nous sauver nous-mêmes, mais pour adorer notre sauveur, servir nos semblables, et soutenir l’œuvre de Dieu sur la terre. L’économat est, sans l’ombre d’un doute, un style de vie ! n 1 Ellen

G. White, Éducation, p. 15.

Penny Brink, originaire d’Afrique du Sud, est

actuellement directrice adjointe du Département de l’économat de la Conférence générale. Penny et Andre, son mari, habitent à Silver Spring, au Maryland. Pour en découvrir davantage sur l’économat et une vie semblable à celle du Christ, joignez-vous à la conférence en ligne de l’Économat mondial du 19 au 21 septembre 2014, sur le site www.adventiststewardship.com.

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Dieu exauce nos prières ! Lancée en 2010, l’initiative « Dix jours de prière » (anciennement « Opération pluie mondiale ») encourage les membres d’église du monde entier à prier pendant 10 jours chaque année, au mois de janvier. Les expériences suivantes se sont déroulées en 2014, et nous viennent du Département pastoral de la Conférence générale. – Les éditeurs.

Des

La Radio adventiste mondiale (AWR) a invité les membres de son personnel et ses stations affiliées dans le monde entier à se joindre à l’initiative « Dix jours de prière », sans savoir ce qui se produirait (dû aux différentes conditions de liberté religieuse auxquelles sont soumis la plupart de leurs studios). Lors de l’émission « L’heure béréenne » – une étude biblique diffusée sur la station Radio Advent FM le vendredi soir – le pasteur Getteh, membre du panel, a invité ses auditeurs à rendre un culte à Dieu au terme des 10 jours de prière, en se rendant le lendemain matin à une église adventiste. Le pasteur Getteh et les autres panélistes ont demandé à toutes les églises de faire un appel depuis la chaire, pendant le culte, pour donner l’occasion à ceux qui avaient étudié la Bible pendant l’émission « L’heure béréenne » de s’engager pour Christ. Grâce à l’œuvre du Saint-Esprit, dans une seule église, 85 personnes ont répondu à l’appel et demandé le baptême ! – Fred Ted, Monrovia, Libéria

Mark A. Finley

prières pas toujours exaucées R écemment, je me suis réveillé un sabbat matin avec une douleur intense au bas du dos. J’ai regardé ma femme et lui ai dit, en plaisantant à demi : « Si seulement j’arrive à me rendre à la chaire, je pense que je vais être capable de prêcher ! » Ensemble, nous avons prié Dieu de m’aider, d’une manière ou d’une autre, pour que je puisse donner mes trois prédications ce jour-là au camp-meeting. Peu après, un ami m’a dit qu’il y avait sur le site un entraîneur sportif professionnel qui me traiterait volontiers. Voilà qui était providentiel ! Après trois jours de traitement, je me suis senti beaucoup mieux. En repensant à cette expérience, ma femme et moi sommes convaincus qu’il s’agissait d’une réponse directe à notre prière. Dieu a orchestré

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une chaîne de circonstances pour que je reçoive l’aide spécifique dont j’avais besoin de la part d’un professionnel qualifié. Et si Dieu n’avait pas répondu de façon aussi spectaculaire ? Et si j’avais été forcé d’endurer cette douleur comme cela m’était déjà arrivé ? Ma confiance en lui en aurait-elle été affectée ? Cela aurait-il voulu dire que Dieu ne pouvait m’exaucer en raison de certains péchés non confessés ? Ou que ma foi était trop faible pour recevoir ses bénédictions spéciales ? Pas nécessairement. Ceci nous mène à des questions plus profondes. Comment doit-on considérer une prière inexaucée ? Quel est le véritable objectif de la prière ? La prière a pour dessein de nous mettre en contact avec le

Fred T ed

Ils ont fait de la prière une priorité


E n couverture S alvatore

Pendant les 10 jours de prière en 2013, j’ai prié 1) pour que ma fil le soit affranchie de sa dépendan ce à la drogue, et 2) pour que m on mari revienne au Seigneur. Eh bien, lors des 10 jour s de prière en 20 14, j’ai loué Dieu pa rce que ma fille m’a dit qu’elle ne touchait plus à la méthamphét amine depuis hu it mois, qu’elle n’ était plus sans abri, et travaillait à plei n temps. Mon mari a été rebaptisé, et nous avons part icipé ensemble aux 10 jours de prière .À Dieu notre Père soit toute la gloi re, en Jésus-Chris t ! – Nina Herman , Modesto, Californie, État s-Unis

Dieu est intervenu de façon puissante dans notre église : des anciens membres sont revenus ; de nouveaux visiteurs fréquentent l’église ; des gens ont trouvé un emploi ; pendant nos services du sabbat, on accorde une plus grande place à la prière ; nos membres se sont rapprochés les uns des autres et de Dieu. – Gloria, Milton Keynes, Royaume-Uni

B o g nandi

Nos 10 jours de prière ont été tellement remplis du SaintEsprit ! Le soir du huitième jour, un ancien et moi avons été invités à prier pour une femme de notre voisinage possédée d’un démon. Dès qu’elle nous a vus entrer chez elle, le démon s’est manifesté, mais Dieu, par sa puissance agissant en nous, a délivré cette malheureuse. Le matin suivant, cette femme a dit qu’à notre arrivée, elle n’avait pas vu que nous deux, mais aussi une multitude d’anges à nos côtés. – Pasteur Francis Aja, Stockholm, Suède

miracles s de prière, des ur jo 10 s ce de Lors ont eu : des guérisons se sont produits réponse ns sa ps s longtem lieu, des prière vitée à . Une femme in ont été exaucées gue a été ière par un collè ces soirées de pr Elle s’est s. er des poumon guérie d’un canc e vériun ur en France po rendue ensuite nfirmé co a in e. Le médec al ic éd m n io at fic ne église ne mon avis, aucu sa guérison. À 10 jours de tre de rater les peut se permet prochaine ! ndront l’année e prière qui se tie own, Guadeloup – Buhire Elie Br

Tout-Puissant. Prier, c’est communier avec Dieu. C’est nous placer dans l’atmosphère de sa grâce où son Esprit peut parler à notre cœur. La prière n’a pas pour mission de nous faire obtenir ce que nous voulons de Dieu, mais plutôt de nous faire entrer en communion avec lui. Par la prière, nous entrons en sa présence, découvrons sa volonté, et apprenons à lui faire toujours plus confiance. Ellen White clarifie la question en ces termes : « Prier, c’est ouvrir à Dieu son cœur comme on le ferait à son plus intime ami. Non pas que la prière soit nécessaire pour instruire Dieu de ce qui nous concerne, mais elle nous met à même de le recevoir. La prière ne fait pas descendre Dieu jusqu’à nous : elle nous élève jusqu’à lui1. » La prière nous élève dans la gloire de la présence divine. Parfois, le silence de Dieu nous amène à faire une expérience plus profonde avec notre créateur. Un tel silence peut nous conduire à persister dans la prière, à exercer une foi plus profonde, et à dépendre davantage de Dieu. La foi nous pousse à nous confier en Dieu à un point tel que nous persistons même quand il semble se taire.

Je remercie Die u pour le privilè ge de participer au x 10 jours de prière. Lors de cet événement, nous avons jeûn é. Nous avons clos la dernière soirée par un se rvice d’onction. Des participan ts ont été oints. D éjà, on entend des témoignag es de délivranc e de l’oppression et de la dépression . – Pastor O.E. O bebe, Lagos, Nigeria

Mon expérience chrétienne ne dépend pas des réponses immédiates à mes prières. Elle résulte plutôt d’une relation continuelle avec Dieu. Le Seigneur répond à mes prières suffisamment pour que je sache qu’il prend personnellement soin de moi, mais pas au point où je deviens spirituellement arrogant. Quand je fais un tour d’horizon de ma vie, je revois ces sommets d’expérience spirituelle, ces circonstances où Dieu a agi de façon spectaculaire. Cependant, je reconnais aussi ces épisodes où mes prières n’ont pas été exaucées, du moins apparemment. Je me réjouis de ce que « nous comprendrons dans l’au-delà des mystères qui nous avaient embarrassés ici-bas. Nous saurons alors que nos prières restées apparemment sans réponse, ainsi que nos espoirs déçus, font partie de nos plus grandes bénédictions2. » Je suis reconnaissant de ce que le ciel répond à mes prières de la façon qu’il juge la meilleure. Je loue Dieu parce qu’il s’occupe de mes maux de dos, mais aussi parce qu’il m’enseigne à lui faire confiance – même quand mon dos me fait mal de nouveau. 1 Ellen

G. White, Vers Jésus, p. 142. Le ministère de la guérison, p. 409.

2 Idem.,

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R ussell

Pendant les dix jours de prière, nous avons donné un cours sur la santé. Une vraie bénédiction pour l’île de Curaçao ! Des gens des quatre coins de l’île y ont participé. Selon des non adventistes, il s’agit du meilleur cours gratuit sur la santé jamais donné sur l’île. Je fréquente l’église adventiste de Cher Asile. J’y ai été témoin d’une transformation miraculeuse : un membre fort talentueux est devenu un dirigeant pieux et consacré au sein du ministère de la musique. […] Nous prions encore pour recevoir les fonds pour construire une nouvelle église, et pour que les gens dont les noms ont été mis dans l’urne de prière donnent leur vie à Jésus. – Valerie Lashley, Willemstad, Curaçao

Woruba

E n couverture

église a demandé l’effusion Pendant les 10 jours de prière, notre sabbat réellement spécial en du Saint-Esprit. Nous avons joui d’un au culte. La congrégation a et re raison du temps consacré à la priè sion du Saint-Esprit. Nous été invitée à chercher avec ferveur l’effu dial. Je crois que dans cette avons également participé au jeûne mon choses aujourd’hui, demain, génération, le Seigneur fera de grandes et toujours. a Rica – Pastor Sergio Molina, San Jose, Cost

L’unité dans la prière :

ça marche !

Il y a des années, Janet, ma femme, et moi avons vu notre vie changer de façon spectaculaire grâce à l’unité dans la prière. C’est qu’au sein de la fédération où je travaillais, les enfants de Dieu se sont engagés à prier pour nous et pour les autres dirigeants tous les matins à 6 h 15. Deux années plus tard, nous avons fait personnellement l’expérience d’un réveil spirituel. Nous avons aussi constaté des cœurs changés et des miracles chez un grand nombre, comme nous n’en avions jamais vu jusqu’alors ! Ces changements étaient attribuables aux prières qui montaient chaque jour en notre faveur. Cinq années plus tard, nous avons été transférés dans une nouvelle fédération en butte à de nombreux problèmes. Ayant découvert la puissance de l’unité dans la prière, Janet et moi avons invité des gens à devenir nos partenaires de prière, afin que Dieu nous dirige en toutes choses. Et Jésus nous a envoyé des gens merveilleux qui se sont joints à

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J’étudie à Sy dney, en Aust ralie. Pendan les 10 jours d t e prière, je m e trouvais toutefois à m on église loca le à Korobosea en Papouasie , -Nouvelle-G uinée. Le dernier jour, nous avons en tendu de merveilleux témoignages . Quelle joie ! L’Église est ra vivée pour la mission. Loué soit Die u pour sa fid élité ! – Russell Wo ruba, Port M oresby, Papouasie-N ouvelle-Guin ée

Jerry Page, secrétaire de l’Association pastorale de la Conférence générale

nous. Après avoir prié ensemble, nous avons vu le Saint Esprit de nouveau à l’œuvre : relations restaurées, églises et écoles ravivées, jeunes et jeunes adultes enflammés pour Jésus. Une culture d’évangélisation a commencé, les fonds pour la soutenir ont afflué, et les barrières ont été abaissées tandis que les églises s’unissaient pour évangéliser les populations multiethniques. L’unité dans la prière : ça marche ! Jésus nous demande de prier ensemble et nous promet des résultats miraculeux si nous le faisons. Le Seigneur a dit : « En vérité je vous dis encore que si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander quoi que ce soit, cela leur sera donné par mon Père qui est dans les cieux. » (Mt 18.19) Les membres de l’Église primitive priaient et louaient Dieu ensemble. Ils s’humiliaient et confessaient leurs péchés ensemble. Lorsqu’ils furent d’un seul accord, le Saint-Esprit descendit sur eux

L’une des cinq personnes pour lesquelles je priais est alcoolique. Dernièrement, elle a demandé une Bible. Je crois que le Saint-Esprit est à l’œuvre. – Moses Kebaso, Nairobi, Kenya

avec puissance, et ce fut la Pentecôte ! Ellen White nous dit combien il importe de s’unir dans la prière : « La promesse est faite à condition que les prières unies de l’Église soient offertes, et qu’on s’attende, en réponse à ces prières, à une puissance plus grande encore que celle qui se produit suite à la prière individuelle. La puissance accordée sera proportionnelle à l’unité des membres et à leur amour pour Dieu et les uns pour les autres*. » Ne manquez pas de vous joindre à nous pendant les 10 jours de prière à l’échelle mondiale, lesquels se tiendront du 7 au 17 janvier 2015, et pendant l’initiative de prière quotidienne 777. Pour plus d’information, y compris des vidéos et d’autres ressources, visitez les sites suivants : www.unitedprayerworks.com, www.tendaysof prayer.org, et www.revivalandreformation.org. * Ellen G. White, Lettre 32, 1903, dans Ellen G. White, Manuscript Releases, Silver Spring, Md., Ellen G. White Estate, 1990, vol. 9, p. 303.

Hope Channel sera de nouveau partenaire de l’initiative « Dix jours de prière » sur son émission Let’s Pray. Vous pouvez la regarder sur DirecTV 368 et en ligne sur le site hopetv.org.


Au siège de notre division, nous avons commencé les 10 jours de prière le 8 janvier. Présentations, chants de louange, adoration, culte, confession, repentance, actions de grâces, et intercession présentés de différentes manières par les différents dirigeants de groupes ont été tous innovants. Ils nous ont rapprochés de Dieu par le Saint-Esprit et nous ont préparés à l’effusion du Saint-Esprit. Le neuvième jour, nous avons confessé nos péchés dans un esprit de contrition. Nous avons demandé et reçu le pardon. Nous étions tous émus jusqu’aux larmes et nous sommes étreints. C’était comme dans la chambre haute, où les disciples attendaient de recevoir tel que promis la puissance du Saint-Esprit. […] Nous croyons que 2014 sera une année encore plus fructueuse pour la croissance du royaume de grâce dans le territoire de la SSD. – Alberto Gulfan Jr., Silang, Cavite, Philippines

Ces 10 jours de pr ière sont inoubliab les ! On a vu des m quitter le corps de auvais esprits ceux qui ont décid é de se consacrer Saint-Esprit. Des de nouveau au prières ont été ex aucées sur-le-cham quable a été sans p. Et le plus remar doute la participat ion des enfants – sont restés éveillés même des bébés tout le long du pr og ramme. L’initiativ prière » est si extra e « Dix jours de ordinaire que nous la tenons deux fo – Emmanuel Am is par année. ey Azameti, Dunk wa Central, Ghan a

Prier pendant 10 jours de façons créatives

Pourquoi a-t-on programmé l’initiative « Dix jours de prière » en janvier ? Pour encourager les membres à commencer la nouvelle année avec Dieu, et à imprégner de prière chaque aspect de leur vie. Certains, toutefois, ne peuvent ou ne choisissent pas de se réunir selon les jours désignés en janvier. Ils choisissent un moment qui leur convient davantage, et participent tout de même à la bénédiction. L’Union des fédérations du centre du Brésil a tenu ses 10 jours de prière du 13 au 22 février 2014. Voici quelques-unes des façons créatives qu’elle a choisies pour impliquer ses membres ainsi que ses visiteurs et amis. À Juquitiba, à São Paulo, au Brésil, les membres ont dressé une tente de prière dans un secteur public, et distribué des

exemplaires gratuits du Grand espoir. Ils ont offert aux passants de prier avec eux, et même de visiter les intéressés chez eux. À d’autres tentes de prière, des membres ont offert du matériel gratuit et donné des accolades. Un groupe a même dressé sa tente de prière sur le site d’une Expo-santé. L’église Mangueiras, à Tatuí, à São Paulo, et d’autres églises ont ouvert leurs portes à 5 heures pour une heure de méditation et de prière. Ensuite, à 6 heures, ils ont dirigé une réunion de prière. Dans certaines églises, des requêtes de prière ont été écrites sur des bouts de papier et insérées dans des ballons. Après avoir soufflé les ballons, les membres les ont échangés entre eux afin de prier en faveur de chaque requête.

Il y a quelques années, le Seigneur a poussé quelques familles, dont la mienne, à démarrer un groupe dans notre secteur, afin de répandre l’Évangile parmi une population principalement non chrétienne. De nombreux membres d’église n’ont pas compris cela et se sont montrés hostiles à cette initiative. Heureusement, deux membres de notre ancienne église habitant dans notre région se sont joints à nous pour les 10 jours de prière. Nous en avons tous été richement bénis. – Richard Buchli, Murten, Ueberstorf, Suisse

Nous sommes un petit groupe. Il ét ait ô combien nécess aire de venir prie r ensemble ! Dieu nous a bénis. Nou s venons juste de lancer un processus de déve loppement de nos visio ns et stratégies po ur notre groupe. Ces 10 jo urs de prière nous ont aidés à rassembl er nos idées vers un but commun. – Anton Torstens son, Arvika, Suèd e

Des membres d’église prient avec des passants dans une tente de prière dressée sur le site d’une Expo-santé. D’autres églises ont décoré une salle de prière, où les membres pouvaient circuler à leur guise. Le dernier jour des 10 jours de prière, certaines églises ont tenu une retraite spirituelle ou offert un goûter évangélique. Le 22 février, l’église adventiste dans le sud de São Paulo a lancé un programme de prière d’intercession d’une durée de 30 jours. Les membres ont été encouragés à prier pendant 30 jours pour trois personnes ne faisant pas partie de la congrégation. Pendant ce temps, des pasteurs et des dirigeants ont donné une formation à leurs membres pour qu’ils sachent comment rendre des visites, gagner des gens au Christ, donner des études bibliques, aider les nouveaux membres à rester dans l’Église, et ainsi, les rendre aptes au service.

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V i e

a d v e n t i s t e

Témoigner

CHORALE GOSPEL : Organisée en 2007, la chorale gospel a chanté presque 100 fois devant l’église et le public.

enRépublique Un processus de longue haleine Petr ČinČala

C

omment peut-on gagner des gens au Christ en République tchèque – un pays à prédominance athée, un pays où la méfiance envers les chrétiens prévaut ? C’est, sans aucun doute, un véritable défi. Cependant, au sein même d’un tel scepticisme envers le christianisme, j’ai découvert que les habitants éprouvent une grande faim spirituelle. Ils cherchent un sens à leur vie, des exemples de valeurs positives, et des « héros ». Dieu a suscité en moi le puissant désir de partager l’Évangile avec le peuple tchèque. Bien souvent, cette déclaration fort connue d’Ellen White m’est revenue à l’esprit : « La méthode du Christ pour sauver les âmes est la seule qui réussisse. Il se mêlait aux hommes pour leur faire du bien, leur témoignant sa sympathie, les soulageant et gagnant leur confiance. Puis il leur disait : “Suivez-moi*.” » Le message est clair, mais pas évident du tout à mettre en œuvre. Jusqu’en 1989, sous le régime précédent, l’évangélisation n’était pas permise. Après, elle resta un défi de taille parce que l’Église, dont l’effectif était fort peu nombreux, n’enregistrait

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pratiquement aucune croissance. C’est pourquoi, après avoir beaucoup prié, quatre d’entre nous ont choisi de travailler en équipe, de se confier en Dieu, et d’avancer par la foi. C’est parti ! Nous commençons à nous mêler aux gens en organisant différents programmes et activités communautaires. Nous travaillons également en réseau avec des organismes à but non lucratif. Notre priorité est de satisfaire les besoins pratiques des gens. Au bout d’un certain temps, nous passons à l’étape suivante : nous offrons des études bibliques et donnons des conférences spirituelles. Mais personne ne vient. Les gens expriment leur appréciation de notre amitié et de notre aide, mais ne veulent surtout pas entendre parler de Dieu. Se pourrait-il que la méthode de Jésus ne marche pas ? nous demandons-nous. Et cependant, nous sommes en train de jeter, sans le savoir, les bases mêmes de la future mission. Bien qu’en proie au découragement, nous n’abandonnons pas. Nous continuons à donner le meilleur de nous-mêmes dans la collectivité. Par un soir de 2009, je demande à Dieu de P H O T O :

C O U R T O I S I E

D E

L’A U T E U R


V ie

nous montrer ce qu’il faut faire de plus pour amener les gens à se tourner vers Jésus. Et il me répond : « Priez davantage ». Sans tarder, nous contactons autant de membres d’église que possible, même certains d’outre-mer, et leur demandons de prier pour nous. Le Seigneur répond à nos prières, et l’année suivante, nous avons notre premier baptême – une femme qui fait partie de notre chorale gospel ! Depuis, le nombre de baptêmes augmente chaque année. Un retour en arrière Dans une rétrospective de notre œuvre, nous réfléchissons à la méthode de travail du Seigneur et à la façon dont il nous a conduits dans nos efforts pour atteindre efficacement nos semblables. En voici les différentes étapes. Tout d’abord, nous avons

tchèque créé une association civique, une organisation non gouvernementale (NGO) nous permettant d’établir des groupes et des activités communautaires tels que des programmes pour la famille, des cours d’anglais pour adultes, des clubs de jeunes et de santé, et une chorale gospel. Il fallait, en effet, que les résidants s’habituent à un pasteur, à quelqu’un qui se soucie d’eux et prie pour eux. Ce n’est qu’après cette étape que nous avons pu prêcher l’Évangile plus directement. Ces différentes démarches ont constitué les premières étapes de notre ministère. Au cours des phases ultérieures, ceux qui faisaient partie de nos groupes communautaires ont commencé à apprécier leurs relations avec nous. Aussi longtemps que cela se faisait de manière pertinente, naturelle et culturelle, ils ont fait preuve d’ouverture en ce qui concerne la connaissance de Dieu et la guérison spirituelle. S’ils ne manifestaient aucun intérêt pour les campagnes d’évangélisation, en revanche, ils assistaient aux concerts et aux festivals chrétiens, participaient aux répétitions de la chorale et aux sessions d’art, regardaient des films chrétiens et lisaient des histoires chrétiennes. La transformation des soi-disant « athées » au fil des années est étonnante ! Notre chorale gospel a eu un impact particulièrement significatif. Kathy, une jeune femme, a suivi nos cours d’anglais, et compte parmi les premiers chanteurs de notre chorale. Aujourd’hui, elle est juge et s’implique toujours activement en tant que directrice de chorale. Autant elle résis-

adventiste

tait auparavant à « l’Église », autant elle exprime aujourd’hui sa gratitude pour le leadership spirituel qu’elle a y trouvé. « Mon implication dans ce groupe a modelé ma vie », dit-elle. Une autre choriste s’est jointe à la chorale il y a plusieurs années. Par contre, elle se dit toujours athée. Dernièrement, elle nous a remerciés pour la spiritualité et la chaleur dont elle a fait l’expérience. « Athée ou pas, je serais pratiquement dans le coma si je ne sentais pas votre leadership spirituel… [Aujourd’hui], je veux devenir une meilleure personne », explique-t-elle. Il existe des dizaines d’histoires semblables. Semaine nationale du mariage En 2007, lors de la phase initiale de notre ministère, nous avons organisé une campagne spéciale : la Semaine nationale du mariage, afin de promouvoir des mariages sains et de souligner l’importance de développer de bonnes compétences relationnelles. Nous avons donné le coup d’envoi de cette campagne par une conférence de presse. À Prague, des politiciens locaux et des célébrités, de même que d’autres centres communautaires, clubs, et églises, se sont également impliqués dans cette campagne. Depuis, la Semaine nationale du mariage se tient chaque année dans tout le pays et gagne en popularité. Elle contribue au renforcement de notre ministère et étend nos efforts d’évangélisation à d’autres villes environnantes. Notre crédibilité s’accroît tant et si bien que nous obtenons la confiance des autorités locales et d’autres personnes influentes. Nos programmes communautaires se développent bien et permettent de gagner des cœurs au Seigneur et à son Église. Patience et longueur de temps… La méthode de Jésus est réellement efficace à condition de la conjuguer avec beaucoup de prière, d’étude de la Bible, de temps, et de patience. L’évangélisation est, certes, un processus de longue haleine dans les régions difficiles ; cependant, tous nos efforts en valent certainement la peine. Par la grâce de Dieu, des âmes sont gagnées pour le royaume des cieux. Puisse le Seigneur envoyer encore plus d’ouvriers dans sa moisson ! n * Ellen G. White, Le ministère de la guérison, p. 118.

Peter Cˇ incˇ ala, titulaire d’un doctorat, est profes-

seur adjoint de Mission mondiale, et directeur de l’Institut du ministère de l’Église, à l’Université Andrews, au Michigan (États-Unis).

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À

L A

D É C O U V E R T E

D E

L’ E S P R I T

D E

P R O P H É T I E

Le centenaire du

legs

Alberto R. Timm

prophétique d’Ellen White Célébrer le message envoyé par la messagère du Seigneur

E

llen G. White (1827-1915) est, sans aucun doute, l’adventiste du 7e jour la plus influente ayant jamais vécu. Ses conseils prophétiques influencèrent le jeune mouvement adventiste, et plus tard, contribuèrent au développement de l’Église. Après sa mort le 16 juillet 1915, ses écrits continuèrent de procurer « à l’Église encouragements, conseils, instruction et correction »1. Aujourd’hui, elle est l’un des écrivains féminins les plus traduits dans toute l’histoire de la littérature, et « l’auteur américain le plus traduit, tout sexe confondu »2. Comme le centenaire de sa mort approche, de nombreuses personnes demandent comment l’Église compte souligner son legs prophétique en 2015. Cet article présente quelques activités aux paliers mondial, régional, et local. Toutes ces activités visent à renforcer notre confiance et notre engagement envers le conseil prophétique divin en ces derniers jours de l’histoire humaine. Les activités de l’année prochaine ne porteront pas tant sur Ellen White que sur les bénédictions que ses écrits ont apportées à notre Église tant collectivement qu’individuellement – pendant plus de 100 ans. Nous voulons mettre davantage l’accent sur les messages que sur la messagère.

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À l’échelle mondiale Des publications, des projets, et d’autres nouveautés aussi importants que nombreux sont en planification et en développement pour le bénéfice de l’Église mondiale. Je pense, par exemple, aux ouvrages suivants déjà publiés : The Ellen G. White Encyclopedia (2013)3, 1465 pages, et Ellen G. White Letters and Manuscripts With Annotations, Volume 1: 1845-1859 (2014)4, 986 pages. Les publications d’Ellen White sont maintenant disponibles en ligne en plus de 50 langues (egwwritings.org). Le site Web du Ellen G. White Estate (ellenwhite.org) contient le document « Le Ellen G. White Estate annonce ses plans dans le cadre de la commémoration du centenaire de la vie et du ministère d’Ellen White, en 2015 »5. Ce document mentionne, par exemple, le plan qui permettra de publier en ligne, en 2015, la totalité des lettres et des manuscrits d’Ellen White, de même que la correspondance la plus significative qu’elle reçut de la part de membres d’église et de dirigeants. Lors de la session de la Conférence générale de 2015, laquelle se tiendra à San Antonio, au Texas, un programme spécial de commémoration du centenaire se déroulera le 10 juillet, le dernier vendredi soir de cette session. Aussi, un symposium académique d’envergure intitulé « Le don de prophétie dans P ortrait :

courtoisie

du

E llen

G .

White

E state


les Écritures et l’histoire » se tiendra à l’Université Andrews du 15 au 18 octobre 2015, avec des représentants de différentes parties du monde. Plans régionaux Notre Église est une confession internationale présente dans plus de 200 pays dans le monde, chacun ayant ses propres besoins et défis. Sensibles à la condition de leurs propres territoires, plusieurs des divisions, unions, et fédérations/missions de l’Église sont en train d’établir des plans spécifiques pour une promotion plus efficace des écrits d’Ellen White au sein de leurs territoires, en 2015. Pour une modique somme, certaines divisions prévoient distribuer la collection des 10 volumes « Connecting with Jesus » (voir le site www.connectingwithjesus.org), ou une nouvelle collection des livres d’Ellen White. Plusieurs champs collaborent avec leurs maisons d’édition respectives pour

avoir un impact sur nos églises locales, nos familles, et nos propres vies. La question cruciale est la suivante : que peut-on faire au palier local pour faire de 2015 une véritable bénédiction pour nous tous ? Nos églises locales peuvent faire beaucoup de choses. Par exemple, le calendrier de prédication pourrait inclure des sermons et peut-être même une semaine de prière sur la nature et l’objectif du don de prophétie. Les jeunes pourraient présenter des aspects spécifiques de la vie et du ministère d’Ellen White par le biais de sketches. Si l’église possède un mini-centre Ellen G. White, elle pourrait faire la promotion de séminaires sur l’Esprit de prophétie, suivis de tables rondes. Des idées créatives peuvent aussi être mises en œuvre au sein du cercle familial. Une fois, j’ai rencontré un couple adventiste qui, après avoir donné de nombreux jouets et d’autres cadeaux à leurs enfants, a décidé de construire une bibliothèque des livres d’Ellen White pour chaque membre de la famille. Le soir, au culte familial, ils lisaient un livre d’Ellen White et en discutaient ensemble, chacun ayant son propre exemplaire dans lequel il pouvait prendre des notes ou souligner. Voilà un modèle intéressant à suivre en 2015 ! Indépendamment de ce qui se tiendra dans nos églises locales et nos foyers, nous devrions développer un plan personnel pour 2015, un plan incluant la lecture et l’étude de la Bible et des écrits d’Ellen White. Et pourquoi ne pas les combiner dans un seul plan de lecture ? Quel que puisse être ce plan, nous estimons qu’il est important de consacrer du temps au culte personnel chaque jour. Comme quelqu’un l’a déjà dit : « Ne pas avoir de temps pour Dieu signifie vivre une vie gaspillée. » Tandis que nous approchons de 2015, évitons les extrêmes qui consistent à vénérer Ellen White ou à l’ignorer. Souvenonsnous toujours que ses écrits ne sont pas une fin en soi, mais plutôt une ressource précieuse pour nous rapprocher du Christ et de sa Parole. n

Les écrits d’Ellen White ne sont pas une fin en soi, mais plutôt une ressource précieuse pour nous rapprocher du Christ et de sa Parole. traduire et publier des titres spécifiques d’Ellen White qui ne sont pas encore disponibles dans leur propre langue. En différents endroits du monde, des versions audio de ses livres sont désormais accessibles pour les populations analphabètes. De nombreux instituts adventistes d’enseignement supérieur et universités adventistes du monde entier planifient des événements spéciaux pour 2015 : symposiums universitaires, semaines de prière, tables rondes, concours étudiant, adaptations pour la scène, etc. Se déroulant dans des milieux universitaires, de tels événements visent à impliquer autant de membres du corps professoral et d’étudiants que possible. Le but principal consiste à renforcer l’identité adventiste d’une nouvelle génération. Quelques divisions ont décidé de promouvoir l’établissement de mini-centres Ellen G. White dans les écoles et les églises adventistes de leur territoire6. Même si la plupart des écrits d’Ellen White sont disponibles en ligne, ces mini-centres fournissent une excellente occasion de se réunir pour étudier la Bible, les écrits d’Ellen White, et pour faire des recherches sur l’histoire adventiste locale. Résultat : ces endroits deviennent de véritables centres de culture adventiste. Plus près de chez nous On est en train d’établir plusieurs stratégies et plans de soutien pour 2015 à différents paliers de la structure de l’Église. Mais pour qu’ils deviennent vraiment efficaces, ils doivent

1 Manuel

de l’Église, p. 223. L. White, « Ellen G. White®: A Brief Biography », sur le site http://www.whiteestate.org/ about/egwbio.asp#who. 3 The Ellen G. White Encyclopedia, Hagerstown, Md.: Review and Herald Pub. Assn., 2013. 4 The Ellen G. White Letters and Manuscripts With Annotations, Volume 1: 1845-1859, Hagerstown, Md.: Review and Herald Pub. Assn., 2014. 5 Consulter le site http://whiteestate.org/estate/2015plans.asp. 6 On peut obtenir plus de détails sur le Projet mini-centre Ellen G. White en consultant le site www.whiteestate.org. 2 Arthur

Alberto R. Timm est directeur adjoint du Ellen G. White Estate.

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S E R V I C E

L

iv Olsen, 82 ans, aime passionnément les enfants – surtout les enfants à risque. À l’âge de 78 ans, cette femme originaire de Moss, en Norvège, est partie de son pays à destination de Chiang Rai, en Thaïlande. Elle tenait, en effet, à visiter le nouveau refuge « Keep Girls Safe » (Protéger les filles), dont elle a contribué au financement par le biais d’ADRA Norvège, en collaboration avec ADRA Thaïlande. « Je n’ai pas vraiment saisi tout ce qui s’est passé là-bas, a dit Liv à l’époque. Imaginez, avoir la possibilité de participer à cette œuvre… Pour moi, c’était un vrai rêve ! Mais le point culminant de mon voyage, ça a été de voir de mes propres yeux ce magnifique bâtiment et de rencontrer les enfants qui y habitent. Dans ce refuge, ils sont entourés et se sentent en sécurité. Ils y ont un lit pour dormir, et mangent des aliments sains et savoureux. Les personnes qui en prennent soin sont merveilleuses et qualifiées. » Le trafic humain : une tragédie La Thaïlande se classe au nombre des pays en tête du trafic humain. On estime qu’à l’échelle mondiale, 40 pour cent des filles et des jeunes femmes contraintes à se prostituer viennent du nord de la Thaïlande. Dans ce pays, le taux de pauvreté est très élevé. Souvent, des parents entendent parler d’offres d’emploi à Bangkok ou à l’une des autres grandes villes. En échange de leur enfant, on leur offre une somme presque égale à une année de salaire. Bien qu’on promette à leurs filles de bons emplois tels que serveuses de table, actrices, ou musiciennes, celles-ci se retrouvent souvent dans l’enfer d’un réseau de prostitution. Liv Olsen a grandi aux îles Lofoten de la Norvège, lesquelles étaient, à cette

DU PLAISIR ET DES JEUX : Les choristes d’un ensemble vocal féminin de la Norvège jouent avec des filles du refuge.

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Gry Haugen

À

’ l abri de la

prostitution Multiplier les efforts pour faire cesser le trafic humain


On estime qu’à l’échelle mondiale, 40 pour cent des filles et des jeunes femmes contraintes à se prostituer viennent du nord de la Thaïlande.

VISITE EN THAÏLANDE : Liv Olsen visite le refuge « Keep Girls Safe ».

de toutes ces heures de vélo que je suis la seule dans la famille à ne pas souffrir d’une maladie cardiaque ! » Les filles qui se retrouvent au refuge « Keep Girls Safe » viennent toutes de familles extrêmement pauvres, en majorité domiciliées dans des villages de montagne et des jungles du nord de la Thaïlande. Le refuge peut accueillir jusqu’à 40 filles, la plupart ayant des antécédents difficiles – maladie, décès, drogues, maltraitance, manque de soins et d’éducation. Ces facteurs et d’autres encore peuvent aboutir au trafic humain, fort répandu dans cette région de l’Asie du sud-est. Des rapports révèlent qu’on force des filles aussi jeunes que huit ans à se prostituer. D’autres sont envoyées dans des pays développés d’Asie, d’Amérique du Nord, et d’Europe, où on les contraint à travailler de longues heures comme servantes, avec peu ou pas de salaire. Ces victimes du trafic humain ne bénéficient ni d’avantages sociaux, ni de soins médicaux.

EN SÉCURITÉ : Les enfants qui bénéficient du refuge « Keep Girls Safe » peuvent envisager un avenir qui ne sera pas gâché par la perspective du trafic humain.

époque, loin des écoles et des magasins. Elle sait ce que c’est de trimer dur pour survivre. Pendant de nombreuses années, Liv a économisé pour offrir un foyer aux filles pauvres du nord de la Thaïlande. Comment y est-elle arrivée ? Par exemple, en se rendant en ville en vélo plutôt qu’en bus. « Le Seigneur m’a bénie, dit-elle. C’est sans doute à cause P H O T O S :

courtoisie

de

H eidl

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Il faut que ça change ! En collaboration avec ADRA Norvège et ADRA Thaïlande, Liv Olsen a contribué à de grands changements dans les vies des filles. Celles qui habitent au refuge « Keep Girls Safe » ont un foyer sécuritaire. Elles vont à l’école et participent aux tâches quotidiennes telles que la cuisine, l’arrosage du jardin, la lessive, et des tâches semblables à celles dont elles s’acquitteraient dans les villages d’où elles viennent. Les plus âgées reçoivent une formation professionnelle et de l’aide pour se trouver un emploi convenable. Le programme « Keep Girls Safe » se compose de trois éléments : un foyer O ldebr å ten / A D R A

N orv è g e

pour les filles vulnérables ; un soutien éducationnel pour celles qui restent dans leurs villages ; des campagnes de sensibilisation aux valeurs accompagnées d’une formation pour les parents et les ados, laquelle les avertit des dangers du trafic humain et de l’exploitation. En outre, ADRA soutient des projets de développement rural dans plusieurs villages, en collaboration avec les dirigeants locaux du gouvernement et des villages. L’agence contribue également à l’installation de systèmes de purification d’eau, au maintien de la santé, à l’éducation, et à l’amélioration des méthodes agricoles. Plus les enfants étudient longtemps, moindre est le risque de les voir quitter la maison. Ce n’est qu’après avoir bien pesé le pour et le contre que Liv Olsen s’est envolée de la Norvège à la Thaïlande, plus précisément à Chiang Rai. À son âge, il s’agissait d’un long et rude voyage, compte tenu des six heures de décalage, et de la différence de nourriture et de culture. « Beaucoup pensent que ces efforts sont inutiles, qu’ils ne sont que l’équivalent d’une “goutte d’eau dans l’océan”, dit Liv. Mais ça a valu le coup. » Il n’y a qu’à regarder ces filles ! Le programme « Keep girls safe » marche certainement dans leur cas, parce qu’il se focalise sur une vie à la fois. n

Gry Haugen habite près d’Oslo et travaille pour ADRA Norvège en communications, relations publiques, et marketing. Passionnée du chant, elle est coordinatrice de la musique à l’Union des fédérations de la Norvège. Septembre 2014 | Adventist World

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L A

B I B L E

R É P O N D

Remplis du Que veut dire être rempli de l’Esprit ?

Saint-Esprit

Je limiterai mes commentaires à l’utilisation de l’expression « remplis du Saint-Esprit », expression que l’on ne retrouve que dans l’Évangile de Luc et le livre des Actes. Le verbe grec est pimplēmi (« remplir, rendre plein »), mais on trouve également l’adjectif plērēs (« plein ») associé avec l’Esprit. Le verbe est utilisé de façon littérale (Lc 5.7 ; 1.23), mais ici, nous nous concentrerons sur son usage métaphorique. 1. Remplis d’émotions. Les humains sont des créatures émotives, et leurs émotions peuvent les dépasser. Après avoir écouté Jésus, les habitants de Nazareth furent « remplis de fureur » (« remplis de rage » [thumos] 4.28), et essayèrent de le tuer. Parce que Jésus guérit un homme pendant le sabbat, les chefs juifs furent « remplis de fureur » (« rempli de colère » [anoia] 6.11), et commencèrent à comploter contre lui. En voyant plus tard l’œuvre des disciples, ils furent « remplis de jalousie » (« envie » [zēlos] accompagnée d’hostilité ; Actes 5.17 ; 13.43) et les arrêtèrent. À Éphèse, une émeute éclata et « toute la ville fut dans l’agitation » (« remplie de confusion » 19.29, S21). En d’autres circonstances, les gens étaient remplis de bonnes émotions. Par exemple, lorsque Jésus guérit un paralytique, « tous étaient dans l’étonnement » (« remplis d’étonnement » ou de crainte respectueuse [phobos] ; Luc 5.26). Quand Pierre guérit un boiteux, les témoins de cette guérison « furent remplis de stupeur » (crainte, respect [thamboia]) et d’étonnement (« perplexité, surprise” [ekstasis], Actes 3.10). Ces exemples suggèrent que lorsque les humains sont remplis d’une émotion, celle-ci les contrôle et les pousse à agir de façon particulière. Le stimulus venant de l’extérieur change leur disposition intérieure et leur comportement extérieur. À l’exception de l’émeute à Éphèse, les différentes émotions étaient provoquées par la proclamation du message de Jésus et de ses disciples. L’Évangile cherche à remplir la vie intérieure de ce qui est bon. En cas de rejet, le cœur se remplit, hélas, d’hostilité et d’émotions autodestructrices. Par contre, des réactions de crainte respectueuse et d’émerveillement ouvrent la porte du cœur au Saint-Esprit. 2. Remplis de l’Esprit. L’ange dit à Zacharie que Jean Baptiste, son fils, serait « rempli de l’Esprit Saint dès le sein de sa mère » (Lc 1.15) – exprimant ainsi des idées d’élection,

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d’orientation, et de service. À la vue de Marie, Élisabeth fut remplie de l’Esprit (1.41), et reconnut en sa cousine la mère du Messie. Zacharie et Paul prophétisèrent dès l’instant où ils furent remplis de l’Esprit (Lc 1.67 ; Ac 13.9). À la Pentecôte, les disciples furent remplis de l’Esprit et s’exprimèrent dans différentes langues (Ac 2.4). Dès lors, ils parlèrent hardiment de Jésus (4.8,31 ; 9.17-22) grâce à l’Esprit en eux. L’Église était un espace spirituel que l’Esprit remplissait de sa présence et au sein duquel il était constamment actif. 3. Signification du remplissage de l’Esprit. Résumons : premièrement, les humains sont des êtres émotifs que Satan est prêt à remplir d’émotions diaboliques (Ac 5.3 ; 13.9) qui les gouvernent, les entraînent dans la méchanceté, et les amènent à contrecarrer l’œuvre du Seigneur. Leurs dispositions intérieures et leurs caractères se révèlent par leurs actes. Deuxièmement, le Seigneur veut remplir notre être intérieur de la présence et de la puissance de l’Esprit, lequel est un don pour ceux qui connaissent Christ leur sauveur. Troisièmement, la présence de l’Esprit en nous nous transforme, fait de nous de bonnes personnes, et fortifie notre foi (Ac 11.24). Grâce au Saint-Esprit, nous obtenons la sagesse divine et un discernement spirituel nous permettant de reconnaître l’activité divine (Ac 6.3 ; 7.57). Quatrièmement, la présence de l’Esprit en nous se manifeste par une vie transformée au service de Dieu et des autres. Cinquièmement, le Saint-Esprit permet aux disciples du Christ de témoigner, de faire quelque chose pour le Seigneur. Tous ne sont pas prophètes, parce que le remplissage de l’Esprit se produit selon sa volonté envers chacun. Sixièmement, être « remplis de l’Esprit » n’implique pas forcément des miracles. Cet élément est présent, mais soumis à la mission de l’Église. La présence de l’Esprit en Paul n’était pas accompagnée d’une manifestation surnaturelle. Paul reçut la puissance de l’Esprit en vue de la prédication (9.17-22). Le don de guérison et les signes ajoutaient de l’efficacité à la plus importante manifestation de la présence de l’Esprit dans un cœur : être guidé par lui et remplir la mission de l’Église (Ac 4.29-31). n

Ángel Manuel Rodríguez est maintenant à la retraite. Il a servi en tant que pasteur, professeur, et théologien.


É tude

biblique

Quand

’ l espérance

diminue Mark A. Finley

V

ous est-il déjà arrivé de voir votre espérance d’un résultat positif fondre comme neige au soleil ? Vos circonstances vous apparaissaient-elles catastrophiques, vos perspectives d’avenir, sombres ? Eh bien, sachez que vous n’êtes pas le seul. Des millions d’individus ont fait face à des circonstances semblables. Certains ont finalement été écrasés par ces malheureuses expériences. Néanmoins, d’autres ont non seulement survécu, mais encore réussi ! Ils ont découvert comment cultiver l’espérance dans les circonstances les plus difficiles de la vie. Dans notre étude d’aujourd’hui, nous allons découvrir la source de la force qui nous sert d’ancre dans n’importe quelle tempête de la vie. Mais par-dessus tout, nous allons découvrir qu’au-delà de l’espérance disponible pour traverser la tempête, il existe aussi une espérance extraordinaire au-delà de la tempête.

1 Lisez Romains 15.13. Comment l’apôtre Paul décrit-il Dieu ? Et quel mot utilise-t-il pour décrire l’espérance que l’on peut obtenir du Saint-Esprit ? Le Dieu omniscient et tout-puissant est la source de notre espérance. Quand notre espérance diminue, celle de Dieu demeure. En regardant à lui plutôt qu’à nos difficultés, nous « abondons » en espérance. L’apôtre Paul mentionne l’espérance 41 fois dans ses épîtres. L’espérance, c’est un désir mêlé d’attente. Elle concerne nos soupirs inexprimables pour quelque chose de meilleur, et nous donne l’assurance que Dieu satisfera nos désirs.

2

Quel impact l’espérance a-t-elle sur nos attitudes ? Lisez Psaumes 16.9 ; 31.25 ; 71.5, 6, puis, dressez une liste de ses effets sur nos perspectives.

3 En face de circonstances décourageantes, quelle question Job posa-t-il au sujet de l’espérance ? Comment les paroles de David dans le livre des Psaumes répondent-elles à cette question ? Comparez Job 17.15 avec Psaumes 39.8 et 130.7.

P hoto

:

Gerd

A ltmann

4 Qu’indique Paul quant à la découverte de l’espérance dans la Parole de Dieu ? Lisez Romains 15.4. Tandis que nous lisons les histoires des personnages bibliques, nous découvrons que ceux-ci durent faire face à un grand nombre de défis semblables aux nôtres. Ils furent aux prises avec la maladie, des problèmes familiaux, des difficultés économiques, des malentendus, et une foule d’autres difficultés qui nous troublent également. Ces hommes et ces femmes de Dieu n’étaient pas des saints en plastique logés dans des tours d’ivoire, à l’abri des chagrins de ce monde. Dans toutes leurs épreuves, ils apprirent à se confier en Dieu. Leur cœur s’éleva dans l’espérance, et le nôtre le peut aussi.

5 Quels attributs de l’espérance qui procède de Dieu l’apôtre souligna-t-il dans Romains 5.2, 5 ? Tandis qu’il faisait face à ses propres épreuves, comment Paul décrivit-il Jésus à son jeune collègue Timothée dans 1 Timothée 1.1 ? Bien qu’il eusse été plus d’une fois naufragé, battu, lapidé, menacé de mort, et jeté en prison, Paul ne cessa, dans ses écrits à Timothée, de parler de Jésus, son espérance. En se focalisant sur Jésus, et non sur leurs épreuves, Paul et tous les apôtres reçurent une force surnaturelle qui les soutint, les fortifia, et leur procura l’espérance. Cette espérance ne résultait pas d’une expérience superficielle et émotionnelle quelconque, mais d’une foi fondée en Jésus-Christ.

6 Selon la Bible, en quoi consiste notre espérance ultime et éternelle ? Lisez les textes suivants. Chacun d’eux fournit un aperçu unique de l’espérance ultime des chrétiens : 1 Corinthiens 15.19 ; 1 Thessaloniciens 4.13-18 ; Tite 2.13 ; et Hébreux 7.19. En tant que chrétiens, nous sommes remplis d’espérance. Le Christ qui vit dans notre cœur est parfaitement capable de s’occuper de tout ce qu’il nous faut affronter dans cette vie. Sa force est notre force. Sa grâce restauratrice, notre grâce. Son salut, notre salut. Et au-delà de cette vie, nous attendons la « bienheureuse espérance », lorsque nos corps mortels revêtiront « l’immortalité » et que nous habiterons à tout jamais dans un pays d’espérance. n

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DES IDÉES À PARTAGER C’est formidable de voir l’œuvre de l’Église au sein de tant de pays, hâtant ainsi le retour de Jésus ! – Donald E. Casebolt, College Place, Washington, États-Unis E llen

Le cancer du sein L’article « Le cancer du sein – Diagnostic » (juin 2014) constitue un excellent

Besoin de révérence Dans la rubrique Courrier (juin 2014), la lettre de Barry Gowland au sujet de

G .

Cher ami… Je vous écris en réponse à l’article « Cher ami… » (juillet 2014), de Roland Karlman. Cet article présente le Ellen G. White Letters and Manuscripts With Annotations, Volume 1 (1845-1859). Quelle bonne nouvelle ! La publication de cet ouvrage crucial me remplit de bonheur ! Mais pourquoi avons-nous donc attendu 100 ans pour le faire ? J’ai soif de la vérité – et je prie pour l’éditeur de Ellen G. White Letters and Manuscripts With Annotations, Volume 1 (1845-1859). Dark P. Green Stuttgart, Allemagne, Europe

résumé des facteurs de risque de cancer du sein. Des preuves datant de juin 2014 montrent hors de tout doute que la viande rouge est un autre facteur de risque important. Voilà une donnée qui devrait intéresser les adventistes qui promeuvent un régime sans viande. D’une source faisant autorité (The New England Journal of Medicine’s Journal Watch, 11 juin 2014), je cite : « Selon un suivi à long terme effectué par l’Étude sur la santé des infirmières – II, laquelle est publiée dans le British Medical Journal ([BMJ 2014;348:g3437], la consommation importante de viande rouge au début de l’âge adulte est associée à un risque élevé de cancer du sein. » Les auteurs concluent ainsi : « Conformément aux directives de la Société américaine du cancer, le remplacement de la viande rouge non transformée et transformée par des légumineuses et de la volaille au début de l’âge adulte peuvent contribuer à réduire le risque de cancer du sein. » Peter Tung Hamilton, Victoria, Australie

White E state

Courrier

Prièrew

l’article intitulé « La clôture » a touché une corde sensible de mon être. Je veux et dois adorer Dieu dans un environnement paisible centré sur le Christ où, dans une sorte de liturgie, je puis exprimer ma foi et chanter des louanges, et avoir l’assurance du salut par un glorieux Seigneur. Force est de constater que l’adventisme semble adopter de plus en plus un type de culte semblable à « un concert pop sous un vernis de religiosité ». D’un culte ressemblant parfois à un rallye politique, ou à un divertissement superficiel où pendant une heure, une foule d’interprètes défilent, où l’on confie à des petits enfants la responsabilité sacrée d’adresser, au nom de toute la congrégation, la prière principale au Très-Haut, où les prédicateurs crient et tapent du pied. Ceci m’attriste profondément. Mary Trim Nouvelle-Galles du Sud, Australie Un numéro particulièrement édifiant Bien que j’apprécie toujours Adventist World, j’ai trouvé le numéro spécial d’avril 2014 particulièrement édifiant. Il est rempli de matériel éducatif, informatif, et stimulant. C’est formidable de

LOUANGE

Je suis en instance de divorce car ma femme m’a trompé. Nous étions mariés depuis 26 ans. J’ai énormément souffert de cette trahison. À l’avance, merci de vos prières pour mes enfants et moi. Mario, Guadeloupe

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Un ami de l’église m’a demandé de vous présenter la requête suivante. Il se fait du mauvais sang parce que son voisin et le fils adulte de celui-ci sont des satanistes. Il désire que vous priiez le Seigneur de le protéger. Samuel, Allemagne

Je suis dans ma première année d’études pour devenir ingénieur en génie électrique. Veuillez prier pour que mes collègues et moi puissions trouver une bonne place dans l’industrie. Nous serons en stage d’août à décembre. Priez aussi pour les défis spirituels, financiers et physiques que je dois relever jour après jour. Neves, Malawi


voir l’œuvre de l’Église au sein de tant de pays, hâtant ainsi le retour de Jésus ! Donald E. Casebolt C ollege Place, Washington, États-Unis Merci ! Salutations dans le nom de notre Seigneur et ami Jésus-Christ ! Je vous remercie pour le travail extraordinaire que vous accomplissez grâce à Adventist World. Gift Dorcus Ouganda Correction Adventist World a omis de remercier Spencer Freeman de l’Hôpital de la Floride pour la photo du Dr Jeff Kuhlman à la dernière page du numéro de juillet 2014 de Adventist World. Nous remercions M. Freeman de nous avoir accordé la permission de l’utiliser, et nous excusons de notre omission.

Le nombre d’espèces d’abeilles dans le monde. Mais seulement sept d’entre elles font du miel. Source : The Rotarian

Ravivés par sa Parole Un monde de découvertes à travers la Bible Dieu nous parle par sa Parole. Joignez-vous à d’autres croyants (de plus de 180 pays) qui lisent un chapitre de la Bible chaque jour. Pour télécharger le calendrier de lectures bibliques quotidiennes, visitez le site www.RevivedbyHisWord.org, ou inscrivez-vous pour recevoir le chapitre quotidien de la Bible par courriel. Pour vous joindre à cette initiative, commencez ici : 1 er OCTOBRE 2014 • Michée 5

Mettez de côté la

télécommande ! Il a été prouvé que ceux qui regardent la télévision plus de deux heures par jour augmentent leur risque de maladies cardiovasculaires de 125 pour cent.

Courrier – Faites-nous parvenir vos lettres à : letters@ adventistworld.org. Rédigez votre lettre clairement et tenez-vous en à l’essentiel, 100 mots maximum. N’oubliez pas d’indiquer le titre de l’article et la date de publication. Indiquez aussi votre nom, ainsi que la ville, la province, l’État, et le pays d’où vous nous écrivez. Au besoin, les lettres seront modifiées pour des raisons de clarté et de longueur. Veuillez noter que nous ne pouvons les publier toutes, faute d’espace.

Source : Men’s Health

J’ai épousé un adventiste, mais il a quitté l’Église. Au cours de notre première année de mariage, tout allait bien. Par la suite, ses amis ont exercé sur lui une influence négative telle que notre mariage s’est dégradé progressivement pendant huit ans. Aujourd’hui, j’ai un mari nerveux et en colère. Je le soupçonne

de voir une autre femme. Nous ne nous parlons plus – je crains pour ma vie. S’il vous plaît, priez pour qu’il change. Virgie, Philippines Je vous demande de prier Dieu de m’accorder la guérison pour sa gloire et son honneur. Adriana, Mexique

Prière & louange – Soyez bref et concis, 50 mots maximum. Veuillez inclure votre nom et celui de votre pays. Au besoin, les requêtes seront modifiées pour des raisons de clarté et de longueur. Bien que nous priions pour chaque requête, nous ne pouvons cependant les publier toutes. Faites-nous parvenir vos requêtes de prière et vos remerciements pour les prières exaucées par courriel : prayer@adventistworld.org ; par fax : 1-301-680-6638 ; ou par la poste : Adventist World, 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring, MD 20904-6600 U.S.A.

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DES IDÉES À PARTAGER

top Sur la

106

Il y a

L

ans

e 25 septembre 1908, Riley Russell et sa femme arrivèrent à Sunan, en Corée (aujourd’hui la Corée du Nord). Ayant entendu parler de leur arrivée, les malades les attendirent à la gare. Riley Russell traita ses premiers patients sur la véranda de la maison de la mission. Riley Russell obtint son diplôme d’infirmier du Sanatorium de Battle Creek en 1902, et un diplôme en médecine de l’Université George Washington en 1908. En 1909, il établit une clinique médicale à Sunan, dans un bâtiment âgé de 103 ans, au toit de chaume, mesurant deux mètres par sept, et n’ayant coûté que 20 $US. En 1913, un journal de Washington D.C. publia une histoire ayant pour gros titre : « Vingt mille patients traités dans un bâtiment de 20 dollars ». Cette même année, une offrande du 13e sabbat permit la construction d’un dispensaire en brique mesurant 7 mètres par 11. Lors de la Seconde Guerre mondiale, l’Église perdit le contrôle de la clinique.

route Voici les pays européens où les conducteurs ont passé le plus de temps par mois dans leur voiture, en 2012 : 1 Belgique 2 Royaume-Uni 3 Pays-Bas 4 Allemagne 5 France Source : INRIX/National Geographic

D’où

vient cette

ph to ? RÉPONSE : De Duncans, à Trelawny, en Jamaïque. Des étudiants de l’Académie adventiste DayStar, en Utah, aux États-Unis, dirigés par Radical Rescue Team, se sont envolés à destination de la Jamaïque pour enseigner aux Explorateurs, à la police, et aux pompiers comment secourir les gens lors d’inondations. Cette initiative faisait partie d’une formation d’intervention en cas d’urgence, d’une durée de deux semaines, et incluait également un scénario de séisme simulé.

M urice

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M iller

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À

méditer

Le monde nous fait des tas de promesses vides, mais Jésus remplit nos vides de ses promesses. –L eon Du Preez, Bloemfontein, Afrique du Sud


« Oui, je viens bientôt... »

Dites-le en

140

caractères . . .

Ce que disent les gens au sujet de la prière sur Twitterverse :

Garde ton calme ! Si tu es faible, Dieu, lui, est fort. #HaveFaith :) – Marcelo, Philippines

J’aime Jésus plus que jamais. C’est dans le silence qu’il travaille le mieux. N’abandonne JAMAIS. #prayuntilsomethinghappens – Leah, Virginia, États-Unis

Quand tu ne sais comment prier, invite le Saint-Esprit à prier pour toi et à travers toi ! Romains 8.26. – Gregory, Illinois, États-Unis

Je commence ma journée de mauvaise humeur. Faut changer ça ! #PrayUntilSomething Happens #PUSH – Nia, Texas, États-Unis

Prie comme quelqu’un qui n’a aucun contrôle aujourd’hui. Comme quelqu’un qui dépend de Quelqu’un plus grand que lui. C’est extrêmement libérateur. – Jefferson, Washington, États-Unis

Si tu commences à prier SÉRIEUSEMENT pour quelqu’un, avant longtemps, les choses vont se mettre à bouger ! #prayerpower – Lyndie, Afrique du Sud

Éditeur Adventist World est une revue internationale de l’Église adventiste du septième jour. La Division Asie-Pacifique Nord de la Conférence générale des adventistes du septième jour en est l’éditeur. Éditeur exécutif et rédacteur en chef Bill Knott Éditeur adjoint Claude Richli Directeur international de la publication Pyung Duk Chun Comité de publication Ted N. C. Wilson, président ; Benjamin D. Schoun, vice-président ; Bill Knott, secrétaire ; Lisa Beardsley-Hardy ; Daniel R. Jackson ; Robert Lemon ; Geoffrey Mbwana ; G. T. Ng ; Daisy Orion ; Juan Prestol ; Michael Ryan ; Ella Simmons ; Mark Thomas ; Karnik Doukmetzian, conseiller juridique Comité de coordination de Adventist World Jairyong Lee, chair; Akeri Suzuki, Kenneth Osborn, Guimo Sung, Pyung Duk Chun, Suk Hee Han Rédacteurs basés à Silver Spring, au Maryland (États-Unis) Lael Caesar, Gerald A. Klingbeil (rédacteurs en chef adjoints), Sandra Blackmer, Stephen Chavez, Wilona Karimabadi, Kimberly Luste Maran, Andrew McChesney Rédacteurs basés à Séoul, Corée Pyung Duk Chun, Jae Man Park, Hyo Jun Kim Rédacteur en ligne Carlos Medley Gestionnaire des opérations Merle Poirier Rédacteurs extraordinaires Mark A. Finley, John M. Fowler Conseiller principal E. Edward Zinke Directrice des finances Rachel J. Child Assistante d’édition Marvene Thorpe-Baptiste Conseil de gestion Jairyong Lee, president ; Bill Knott, secrétaire ; P. D. Chun, Karnik Doukmetzian, Suk Hee Han, Kenneth Osborn, Juan Prestol, Claude Richli, Akeri Suzuki, D’office : Robert Lemon, G. T. Ng, Ted N. C. Wilson Direction artistique et graphisme Jeff Dever, Brett Meliti Consultants Ted N. C. Wilson, Robert E. Lemon, G. T. Ng, Guillermo E. Biaggi, Lowell C. Cooper, Daniel R. Jackson, Geoffrey Mbwana, Armando Miranda, Pardon K. Mwansa, Michael L. Ryan, Blasious M. Ruguri, Benjamin D. Schoun, Ella S. Simmons, Alberto C. Gulfan Jr., Erton Köhler, Jairyong Lee, Israel Leito, John Rathinaraj, Paul S. Ratsara, Barry Oliver, Bruno Vertallier, Gilbert Wari, Bertil A. Wiklander Aux auteurs : Nous acceptons les manuscrits non sollicités. Adressez toute correspondance rédactionnelle au 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring MD 20904-6600, U.S.A. Fax de la rédaction : (301) 680-6638

Quand il devient trop dur de te lever, agenouille-toi. #PowerOfPrayer – Carter, Alabama, États-Unis

Nous avons pour mission d’exalter Jésus-Christ et d’unir dans leurs croyances, leur mission, leur vie et leur espérance les adventistes du septième jour de toute la planète.

Prie en t’attendant à quelque chose… Pourquoi ? Parce que notre Dieu peut faire absolument n’importe quoi ! #prayerwarrior#BigGod

Courriel : worldeditor@gc.adventist.org Site Web : www.adventistworld.org Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la Bible Segond révisée 1978 (Colombe). Adventist World paraît chaque mois et est imprimé simultanément dans les pays suivants : Corée, Brésil, Indonésie, Australie, Allemagne, Autriche et États-Unis d’Amérique.

Vol. 10, nº 9

– Sean, Tennessee, États-Unis

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Mes racines. Ma revue. Adventist World.

w w w. a d ve n t i s t wo r l d. o rg Suivez-nous sur Facebook


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