Revue internationale des adventistes du septième jour
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atteindre le monde L’initiative ambitieuse de l’Église pour les cinq prochaines années
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C O U V E R T U R E
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Atteindre le monde
Andrew McChesney
Une initiative ambitieuse pour apporter l’Évangile plus loin que jamais.
8 Dissiper les ténèbres P E R S P E C T I V E
M O N D I A L E
Ted N. C. Wilson
Il ne faut que peu de lumière pour chasser les ténèbres.
16 À la stature d’hommes faits C R O YA N C E S F O N D A M E N T A L E S
Elizabeth Camps
Honorer Christ en prenant soin de soi.
18 Au-delà de la perte, l’espérance M É D I T A T I O N
Wilona Karimabadi
Nous ferons l’expérience de l’une et de l’autre jusqu’au retour de Jésus.
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V I E
A D V E N T I S T E
Rester près des bagages
Shandra Kilby
Les petites responsabilités ont aussi leur importance.
22 La messagère du Seigneur
À L A D É C O U V E R T E D E L’ E S P R I T D E P R O P H É T I E
Ses écrits depuis l’Australie : une motivation à l’échelle mondiale
John Skrzypazek
Le développement de concepts théologiques lors du séjour d’Ellen White en Australie.
24 Pionniers partout P A T R I M O I N E
DeWitt S. Williams
La place de Thomas et d’Henrietta Branch en Afrique et dans l’histoire.
D É PA RT E M E N T S 3 R A P P O R T
M O N D I A L
3 Nouvelles en bref 6 Reportage
10 S A N T É Le soulagement des douleurs ostéo-arthritiques 26 L A B I B L E R É P O N D Relations sexuelles et châtiment
27 É T U D E B I B L I Q U E Élie : un puissant homme de foi 28 D E S À
I D É E S PA R TA G E R
www.adventistworld.org Disponible en ligne en 10 langues Mensuel publié par la Conférence générale des adventistes du septième jour et imprimé par Pacific Press Publishing Association, à l’usage de l’Église adventiste du septième jour.
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Adventist World | Octobre 2015
P H O T O S D E C O U V E R T U R E : G L O B E : K A S I A B I E L / I S T O C K / T H I N K S T O C K P O R T R A I T S : D AV I D B . S H E R W I N
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n jour, alors que je me trouvais sur une rue paisible dans l’ouest de Chicago, en Illinois, j’ai appris une importante leçon sur le témoignage.
Un premier partenariat mondial
entre l’OMS Joanne Ratsara et l’Église adventiste Les deux parties espèrent réduire la mortalité maternelle et infantile
R atsara
B lanchard
J oanne
J ason
En tant que jeune pasteur, j’avais été assigné à un séminaire d’évangélisation rattaché à une campagne d’évangélisation publique pour partager l’Évangile dans un quartier où la présence adventiste se faisait rare. Chaque jour, je visitais ceux qui participaient aux réunions et révisais avec eux les vérités bibliques apprises la veille. Un soir, Mark Finley a présenté l’enseignement biblique sur l’état des morts. Le lendemain, je me suis dirigé non sans crainte vers la porte d’une participante. Il s’agissait d’une veuve âgée d’au moins 70 ans. Elle vivait seule dans une petite maison en brique et n’avait, selon toute apparence, ni amis, ni réseau de soutien. Tandis que je révisais les textes que le pasteur Finley avait présentés, je me suis préparé moi-même à l’inévitable réponse. Cette dame appartenait à une autre confession, laquelle enseigne que ceux qui meurent vont immédiatement au ciel. Je m’attendais à ce qu’elle rejette poliment mais fermement le point de vue que j’exprimais. Imaginez mon étonnement, vers la fin de l’étude biblique, en l’entendant s’exclamer : « Mais c’est une merveilleuse nouvelle ! » « Ah bon ? ai-je dit avec précaution. Que voulez-vous dire ? » « Eh bien, a-t-elle répondu, mon mari est décédé il y a 10 ans. Et depuis, nos enfants n’ont cessé de se disputer au sujet du partage de l’héritage. Aujourd’hui, c’est à peine s’ils s’adressent la parole. J’avais supposé que mon mari, du haut du ciel, était témoin de toute cette amertume. Maintenant, je sais qu’il ne sait rien de tout ça ! » Une vague de soulagement et de gratitude m’a alors submergé. En butte à ma crainte et à mon inquiétude, j’ai appris la plus puissante leçon au sujet du témoignage : le Saint-Esprit a déjà visité ceux avec qui il nous invite à partager notre foi. Jésus avait frappé à cette porte avant moi. Tandis que vous lisez l’histoire de couverture de ce mois-ci, « Atteindre le monde », permettez au Seigneur de vous rappeler que tout partage de notre foi ne consiste qu’à aller aux endroits que le Saint-Esprit a déjà visités pour ouvrir les cœurs, préparer les esprits, et appeler à une vie nouvelle en Jésus.
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À gauche : Un bébé né à l’Hôpital de Malamulo, au Malawi. À droite : Annette Mwansa Nkowane (à gauche) pose en compagnie de Paul Ratsara et de Patricia Jones.
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’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Église adventiste ont donné le coup d’envoi à un partenariat mondial sans précédent visant à réduire les taux de mortalité maternelle et infantile. Cinquante directeurs en soins infirmiers et éducateurs internationaux se sont réunis à Bloemfontein, en Afrique du Sud, pour mettre en branle ce projet d’une durée de cinq ans visant à former des sages-femmes dans quatre pays africains. Ce projet de un million de dollars est financé par le Fonds de l’OPEC pour le développement international à travers l’OMS, et a été conçu par des dirigeants de l’OMS, l’Église adventiste du septième jour, et la faculté des sciences infirmières de l’Université de Loma Linda. « Nous sommes reconnaissants d’entrer dans ce partenariat, a dit Annette Mwansa Nkowane, infirmière en chef de l’OMS et principale promotrice du projet. Nous allons produire quelque chose de bénéfique pour le monde. Je crois, je suis convaincue que ce partenariat sera un succès. Avec Dieu, tout est possible ! » C’est la première fois que l’OMS – une institution spécialisée des Nations Unies pour la santé publique – a établi un partenariat à l’échelle mondiale avec une organisation confessionnelle, a précisé Annette Mwansa Nkowane, infirmière et sage-femme. Annette a fait ses études en Zambie. Son titre officiel est « agente technique en soins infirmiers et en pratique sage-femme ». L’OMS prévoit que le projet contribuera à l’achèvement des Objectifs du millénaire pour le développement au chapitre de la réduction de la mortalité maternelle et infantile. C’est en 2009, à Genève, lors du premier Congrès mondial de la santé tenu par le Département du Ministère de la santé de la Conférence générale – le corps administratif de l’Église adventiste mondiale – que la semence d’une Suite e n p age 4
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telle collaboration a été jetée. Lors de ce congrès, Allan Handysides, directeur du Ministère de la santé, et Peter Landless, son successeur, ont établi une association étroite avec l’OMS. C’est alors que l’OMS a commencé à presser l’Église de collaborer avec elle dans le cadre du projet des sages-femmes. Les dirigeants adventistes ont voté d’accepter la proposition de l’OMS lors de la réunion administrative printanière de l’Église de 2010, à la Conférence générale. Mais comme les dirigeants de l’OMS ont eu de la difficulté à se procurer des fonds, ce n’est que maintenant que le projet a été lancé. Patricia Jones, directrice adjointe des sciences infirmières au sein du Département du Ministère de la santé, a exprimé sa gratitude à l’OMS pour sa persévérance. « Merci de ne pas lâcher, d’avoir foi en nous qui appartenons à une organisation confessionnelle, et de nous confier un tel projet », a-t-elle dit. Selon l’OMS, dont le siège social se trouve à Genève, le manque mondial de sages-femmes qualifiées est un facteur contribuant à la mortalité maternelle et infantile. Elle s’est donc tournée vers le réseau mondial d’éducateurs et d’hôpitaux de l’Église pour remédier à ce manque. Le nouveau projet se focalise sur quatre institutions en Afrique : l’Institut d’enseignement supérieur des sciences de la santé de Malamulo, à l’Hôpital de Malamulo, au Malawi ; l’Institut d’enseignement supérieur des sciences infirmières de Maluti, à l’hôpital de Maluti, au Lesotho ; l’Institut d’enseignement supérieur de Kanye à l’Hôpital de Kanye, au Botswana ; et l’Hôpital de l’Université adventiste Cosendai, au Cameroun. Paul Ratsara, président de la Division Afrique australe/Océan indien, dans laquelle se situent trois des quatre sites, a dit que ce projet était une responsabilité sacrée et une marque de confiance de la part de Dieu. « La vie des mères sera sauvée. Celle des bébés aussi », a-t-il dit. n
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Sept Explorateurs ont été baptisés lors du camporee qui s’est tenu au lac de Neuchâtel, en Suisse.
Des Explorateurs
se font baptiser
lors d’un camporee
En Suisse, 2 300 personnes ont participé à cet événement intereuropéen Andrew McChesney, avec le reportage de la rédaction de EUD
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ept Explorateurs ont été baptisés dans le lac de Neuchâtel, en Suisse, lors d’un camporee d’une durée d’une semaine. Ce camporee, auquel 2 300 enfants et leurs dirigeants adultes ont participé, s’est tenu dans un champ de maïs. Organisé tous les quatre ans par la Division intereuropéenne de l’Église adventiste, le Camporee de la jeunesse adventiste a offert aux Explorateurs âgés de 12 à 16 ans l’occasion d’étudier la grâce de Dieu à partir de l’histoire biblique de Jonas, d’acquérir de nouvelles compétences en scoutisme, et de se mêler à des pairs venant de 20 pays. Vendredi soir, alors que le soleil s’apprêtait à se coucher, un grand nombre de campeurs se sont réunis sur la rive est du lac de Neuchâtel pour célébrer le baptême. Les candidats au baptême sont entrés dans l’eau revêtus de leur uniforme. Chacun était accompagné d’un dirigeant des Explos tenant un ballon blanc soufflé à l’hélium. Au moment où les baptisés émergeaient des eaux baptismales, les dirigeants ont relâché les ballons.
« Le point fort de cette journée ? La cérémonie de baptême ! » ont déclaré les organisateurs sur AYcamporee.org – le site Web du camporee. « En effet, sept Explos se sont engagés à suivre Jésus et avec vivre avec lui. Bon sabbat ! » Sous le thème « Surpris par une baleine, surpris par la grâce », le camporee s’est déroulé sur une propriété privée : la Ferme de la Corbière, à Estavayerle-Lac, une ville touristique de 6 000 habitants. Les Explos ont pu choisir des activités à partir d’un programme quotidien offrant 90 ateliers et autres activités, depuis les techniques du scoutisme jusqu’aux problèmes environnementaux. Les événements principaux se sont tenus sous une tente géante empruntée à un cirque. Ils ont été présentés en français ou en allemand et traduits en d’autres langues. Dans différentes sections de la tente, on a traduit, au besoin, les présentations dans la langue des différentes délégations. Mais entre eux, les Explos avaient tendance à parler en anglais. La plupart des Explorateurs venaient de 13 pays de la Division intereuro-
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faits sur le camporee
1. NOURRITURE. Les campeurs ont consommé 3 000 kilos de pain, 8 000 kilos de légumes et de légumineuses, 7 300 kilos de fruits, et 1 000 kilos de pommes de terre. Les repas ont été préparés par 80 cuisiniers. 2. ORDURES. Chaque jour, des bénévoles ont fait la cueillette des ordures destinées à l’incinération, pour un total de 16 mètres cubiques d’ordures.
3. INSTALLATIONS. Les 80 douches et 89 toilettes sur le camp ont nécessité 49 000 litres d’eau par jour. De plus, 21 000 litres d’eau servaient chaque jour à la cuisine. Au total, 1 900 rouleaux de papier hygiénique ont été utilisés. 4. BUDGET. Ce camporee a coûté 450 000 francs suisses (476 000 $US). 5. DES TENTES, UNE TENTE. Les 2 300 participants ont dormi dans 650 tentes et ont assisté aux réunions sous une tente de cirque d’une capacité de 3 000 personnes. Le site du camping fait 80 000 mètres carrés, soit 11 fois la taille d’un champ de football professionnel.
Des écoles adventistes
transforment
une collectivité au Panama À l’endroit où Maranatha a construit une école, des jeunes bénévoles découvrent une collectivité adventiste prospère Julie Z. Lee, Maranatha Volunteers International
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vez-vous une idée de l’influence d’une école adventiste ? Il y a 18 ans, des bénévoles adventistes ont construit une école à Changuinola – une ville côtière humide de 30 000 habitants, dans le nord-est du Panama. Or, il y a quelques semaines, 150 jeunes bénévoles se sont rendus à Changuinola pour construire deux nouvelles salles de classe à l’école adventiste en plein essor de cette ville, et pour travailler sur deux églises qui ont vu le jour grâce à cette école. Melania Peña de Barria, une dirigeante de l’église locale, était sans voix après que les bénévoles aient construit une nouvelle église pour sa congrégation pendant leur voyage missionnaire d’une durée de deux semaines. Ce voyage a été organisé par Maranatha Volunteers International, un ministère de soutien affilié à l’Église adventiste. Melania Peña de Barria, membre fondateur de l’église Finca 6 : « Je suis très heureuse, enthousiaste, reconnaissante ! Je ne sais si je dois rire ou pleurer. » Pendant huit ans, sa congrégation s’est réunie dans des maisons, un centre communautaire, et plus récemment, dans un supermarché vide. Le dernier sabbat du voyage missionnaire, c’est avec joie que la congrégation a rendu un culte à Dieu dans sa nouvelle église en compagnie des jeunes bénévoles.
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péenne : Belgique, Bulgarie, Allemagne, France, Italie, Luxembourg, Autriche, Portugal, Roumanie, Suisse, Slovaquie, Espagne, République tchèque. Selon les statistiques de la division, ces pays comptent 1 346 clubs des Explorateurs et plus de 19 000 membres âgés de 6 à 16 ans. Les délégations en visite au camporee représentaient le Brésil, la GrandeBretagne, et la Thaïlande. Le camporee précédent s’est tenu à Rome, en Italie. Le prochain se déroulera en République tchèque, en 2019. n
Ella Bates (à gauche), d’Aitkin, au Minnesota, et David Shafer, de Cox’s Creek, au Kentucky, construisent des salles de classe à l’École adventiste de Changuinola, au Panama.
Ces jeunes ont participé au programme intitulé « Entraînement physique intense » – un voyage missionnaire annuel organisé par Maranatha – programme dont on célèbre, cette année, le 25e anniversaire. Le projet de l’école de Changuinola a commencé il y a 18 ans, lorsque des bénévoles de Maranatha ont construit la partie principale du campus, à la demande de l’Église adventiste au Panama. Plus de 450 étudiants y sont inscrits. Grâce au programme « Entraînement physique intense », on a ajouté deux nouvelles salles de classe cet été. Suite e n p age 6
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M elissa
Changement de look extrême :
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« En route vers la santé »
Quatre histoires touchantes provenant d’une méga-clinique gratuite aux États-Unis
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Cette école stimule la croissance de l’adventisme dans la collectivité environnante et a joué un rôle dans l’établissement de deux nouvelles congrégations : Finca 6 et Las Tablas. Une équipe du programme « Entraînement physique intense » s’est focalisée sur Finca 6, alors qu’une autre s’est occupée de l’église Las Tablas. En effet, des bénévoles de Maranatha ont construit plus tôt cette année une église pour la congrégation Las Tablas. L’équipe d’« Entraînement physique intense » n’a eu qu’à terminer le projet par une couche de peinture. Les jeunes gens ont aussi soutenu la collectivité de bien des manières. Il y a eu, entre autres, le traitement de plus de 300 chiens, chats, poulets, vaches, et cochons lors d’une clinique vétérinaire gratuite qui s’est tenue pendant deux semaines. C’est Becky Childers, une vétérinaire de la Californie, qui l’a dirigée. L’évangélisation par les soins donnés aux animaux peut sembler un ministère inhabituel, explique Becky. Mais elle montre aux ados une nouvelle façon de considérer le service. Becky Childers : « À mon avis, cette clinique a prouvé qu’on peut aimer une personne en s’occupant des choses qui sont vraiment importantes pour elle », a-t-elle souligné. n
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Becky Childers, une vétérinaire de la Californie, traite un chien lors d’une clinique vétérinaire gratuite d’une durée de deux semaines.
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nthony Fry, un sans-abri âgé de 48 ans, s’est dit heureux des tests de sang et des évaluations de santé qu’il a reçus lors d’une méga-clinique sponsorisée par l’Église adventiste. Cette mégaclinique, laquelle s’est tenue dans l’État de Washington, a offert des services gratuits d’une valeur de huit millions de dollars. Mais les bienfaits les plus apparents ont été une coupe de cheveux et un nouveau complet. Lors de cette méga-clinique intitulée « En route vers la santé », des spectateurs captivés ont assisté à cette transformation spectaculaire, coup après coup de ciseaux. Au cours de cet événement qui s’est tenu pendant deux jours dans la ville de Spokane, 1 600 bénévoles ont offert gratuitement des soins de santé, des coupes de cheveux, et des vêtements à 3 111 personnes. C’est un Anthony Fry jovial, coiffé d’un chapeau en cuir et à la barbe non rasée qui s’est présenté à la méga-clinique. Au début, il n’était pas très chaud à l’idée de se faire couper les cheveux. Mais ensuite, il s’est rendu compte qu’un changement drastique à sa longue chevelure grisonnante s’imposait. Page Colson, un coiffeur comptant 17 ans de pratique à son actif, et responsable de la section de la coiffure de cette méga-clinique, a dit qu’il y avait bien là trois bonnes
coupes de cheveux en une seule ! Anthony Fry, assis sur la chaise de barbier, n’a pu retenir sa joie en voyant son nouveau look. « Quel service extraordinaire il y a ici ! » Cet homme de Wenatchee – une ville à environ 275 kilomètres à l’ouest de Spokane – est un ancien pompier volontaire et animateur de camp. Il s’est retrouvé sans abri 10 semaines plus tôt après une série de circonstances malheureuses. Il a entendu parler de la mégaclinique grâce à l’un des milliers de prospectus distribués par des bénévoles et la ville de Spokane. Dorothy Nelson, conseillère en style de vie, vient de Loma Linda, en Californie. Janet Penner, sa fille, habite à Auburn, une ville de l’État de Washington. Les deux femmes ont dirigé le « nouveau » Anthony Fry vers les différents services de la méga-clinique – y compris une caravane de vêtements où on lui a offert un nouveau costume. Sam Knnabliam, le directeur de ce service, a prié avec lui. Ce changement de look renversant n’était que le précurseur d’une autre transformation en progrès : en effet, Anthony a décidé d’étudier la Bible et manifesté son désir d’être baptisé. Pour Dorothy Nelson, la vérité suivante est rassurante : « L’homme regarde à ce qui
À gauche : Anthony Fry avant et après son changement de look à la mégaclinique gratuite qui s’est tenue à Spokane, dans l’État de Washington. À droite : Ici, la coiffeuse Jody Meyer démêle les cheveux de Nicole. Ci-dessous : Paul Pitts (à droite), un bénévole, s’entretient avec Kerwin Foster, un étudiant aux études supérieures, lors de la méga-clinique.
chirurgicale.« C’est formidable ! Si je n’avais pas été couchée, ma mâchoire aurait touché le plancher ! » Nicole a aussi passé des tests de sang et reçu des soins pour ses problèmes de peau. Quand on lui a demandé si quelqu’un avait prié avec elle, elle a dit qu’au moins huit personnes l’avait fait.
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Crystal. « C’est une bénédiction, un cadeau de Dieu. »
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frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur » (1 S 16.7). Anthony Fry a dit qu’il désire suivre Jésus de tout son cœur. Un mariage de rêve « Jamais je ne t’épouserai ! » Ces paroles blessantes ont non seulement stoppé les plans de mariage de Christopher Amonson, mais l’ont aussi éloigné de sa demeure à Spokane. Il est allé vivre dans le désert du Nevada pendant deux ans. Cependant, le jeune homme n’arrivait pas à oublier Crystal Parmer, sa petite amie. Il est donc revenu vers elle. Lorsque Crystal s’est rendu compte que l’homme qu’elle avait fréquenté pendant cinq ans ne pouvait vivre sans elle, elle l’a demandé en mariage ! Cependant, ces amoureux avaient un défi à relever : tous deux étant au chômage, ils n’avaient pas les moyens de se payer un mariage. En quête de différents soins de santé, ils se sont présentés à la méga-clinique. Christopher a reçu une nouvelle paire de lunettes, et Crystal, 31 ans, un massage. Ayant appris qu’ils avaient l’intention de se marier, un bénévole les a amenés à la caravane de vêtements. Crystal y a reçu une robe de mariée, et Christopher, un smoking ! « Quand on m’a offert la robe de mariée, je me suis mise à pleurer », a dit
Huit heures de démêlage Une enseignante de couture et couturière de Spokane s’est présentée à la méga-clinique avec une requête particulière : elle avait besoin de se faire démêler les cheveux. Nicole, qui a demandé que son nom de famille ne soit pas publié, a subi une opération à la fin de 2014. Elle s’est retrouvée alitée, incapable d’entretenir sa longue chevelure aux reflets roux. Or, les préposés à domicile n’offrent pas de soins personnels tels que la coiffure. Après huit mois, Nicole s’est retrouvée avec une tignasse tout emmêlée. C’est alors qu’une préposée aux soins à domicile lui a envoyé une lettre pour lui parler de la méga-clinique. Jody Meyer, une coiffeuse bénévole de Spokane, a passé près de huit heures à défaire les nœuds – une mèche à la fois – et à coiffer les magnifiques cheveux de Nicole. « C’est comme si on m’arrachait la tête », a dit Nicole, assise dans la chaise de la coiffeuse, tout en grimaçant. Jody Meyer a dit que malgré la sensibilité et l’irritation du cuir chevelu dues au processus fort délicat du démêlage, Nicole a supporté courageusement la douleur. Après sa session de coiffure, Nicole a reçu un massage qui l’a grandement soulagée. En effet, depuis son opération, elle éprouve des troubles d’estomac et n’a plus droit à aucun traitement supplémentaire. Ce massage a chassé la douleur pour la première fois depuis l’intervention
Un patient qui vient de loin Tandis que la foule s’amenuisait l’après-midi du premier jour de la mégaclinique, Paul Pitts, un aumônier bénévole, et Karyl, sa femme, de l’Arizona, se sont rendus au terminus d’autobus au centreville pour distribuer des brochures de « En route vers la santé ». Les Pitts sont tombés sur Kerwin Foster, un étudiant aux études supérieures. Cet événement l’intéressait beaucoup, mais il devait être de retour au terminus pour le bus de 17 heures. Lorsque Kerwin a demandé si quelqu’un pouvait l’amener à cette mégaclinique, les Pitts l’ont pratiquement poussé dans leur voiture ! Kerwin Foster : « Je me suis dit que je devais saisir l’occasion de recevoir une telle bénédiction. Cet événement est vraiment formidable ! » Kerwin Foster n’a pas d’assurances. Il avait toutefois besoin d’un traitement dentaire. Mais comme ce secteur était déjà rempli de patients, il a fait le tour de nombreux autres stands : évaluation de santé, prise de sang, examen physique, massage thérapeutique, conseils en style de vie, et services d’aumônerie. Des arrangements ont été pris pour expédier les résultats de son test sanguin en Floride. « Ce n’est pas l’affaire d’un jour », a dit Paul Pitts à Kerwin tandis qu’il attendait entre chaque section. « Nous allons garder le contact. » Alors qu’ils ramenaient leur « protégé » au terminus d’autobus, les Pitts ont offert un déjeuner au jeune homme qui n’en finissait plus de les remercier. « Les mots ne suffisent pas pour vous exprimer mon appréciation, s’est écrié ce jeune élevé dans la foi méthodiste. Je dois à mon tour faire quelque chose pour aider quelqu’un. » n
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u début et vers la fin de son ministère terrestre, Jésus choisit délibérément les mariages comme point central des leçons qu’il voulait enseigner à ses disciples. Il leur donna la première leçon lors des noces de Cana. C’était une leçon de foi – Dieu peut subvenir à nos besoins ; de confiance – il fera ce qu’il y a de mieux pour nous ; d’obéissance – on suit les instructions divines même quand elles semblent n’avoir aucun sens, telles que remplir des jarres d’eau (voir Jn 2.1-11), alors que ce dont les serviteurs avaient besoin, c’était de vin non fermenté (voir Jésus-Christ, p. 132). C’est sur le mont des Oliviers que Jésus leur enseigna une seconde leçon. De là, ses disciples et lui voyaient clairement les collines et les vallées entourant Jérusalem. Le soleil venait juste de se coucher, et le ciel arborait les couleurs du crépuscule. Admirant cette scène à couper le souffle, ils remarquèrent une demeure particulièrement éclairée. Ils entendirent alors des rires et aperçurent 10 jeunes femmes, toutes vêtues de blanc. Elles attendaient à l’extérieur de la maison en tenant chacune une lampe allumée. C’était, à n’en pas douter, une réception de mariage ! Ces jeunes femmes attendaient l’arrivée de l’époux.
Jésus embrassa du regard cette scène festive familière et saisit l’occasion d’enseigner d’importantes leçons à ses disciples au fil des siècles. Cette parabole – qu’on appelle souvent la parabole des 10 vierges – est bien connue (Matthieu 25.1-13). Elle raconte l’histoire de cinq jeunes femmes sages et de cinq folles qui attendaient l’arrivée de l’époux. Toutes avaient leur lampe allumée ; cependant, seules les sages avaient apporté suffisamment d’huile pour passer la nuit. Les sages Il vaut la peine de s’arrêter sur cette parabole pleine de signification pour examiner l’œuvre importante des cinq jeunes femmes sages. Tout d’abord, leurs lampes étaient allumées. Ensuite, elles avaient suffisamment d’huile pour qu’elles ne s’éteignent pas – même dans la nuit la plus noire. Dans la Bible, l’huile symbolise souvent le Saint-Esprit (voir Za 4.1-6). Avant de pouvoir faire luire notre lumière, nous devons être remplis de cette huile spéciale. Dans le livre Les paraboles de Jésus, Ellen White explique magnifiquement de quelle façon le Saint-Esprit nous prépare à briller : « C’est ainsi que les disciples de Jésus-Christ doivent briller dans les
ténèbres du monde. Grâce au SaintEsprit, la Parole de Dieu est une lumière quand elle devient une puissance transformatrice dans la vie de celui qui la reçoit. En implantant dans nos cœurs les principes de cette Parole, l’Esprit développe en nous le caractère du Seigneur et fait alors rayonner sa gloire dans la vie de ses disciples. C’est ainsi qu’il leur faut glorifier Dieu, et briller sur le chemin qui conduit à la demeure de l’Époux, à la cité de Dieu, au banquet des noces de l’Agneau1. » Aujourd’hui, une méprise au sujet de Dieu et de son caractère enveloppe le monde de ténèbres. Dieu appelle chacun de nous à briller avec éclat pour lui, non seulement par souci de clarté, mais aussi, à l’instar des vierges sages de la parabole, pour éclairer le chemin afin que nos semblables trouvent le sentier menant à l’Époux – Jésus – et à la demeure de l’Époux – le ciel. Comment faire luire notre lumière Mais comment faire luire notre lumière ? « La pratique de la bienfaisance sera beaucoup plus efficace que tous les sermons du monde. Nous devons donner du pain à l’affamé, des habits à celui qui est nu, un abri à celui qui est sans
Dissiper les
ténèbres
Que votre lumière luise ! Ted N. C. Wilson
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:
emre
nacigil
Ne permettez à personne de vous dire qu’on n’a pas besoin de vous. asile. Et nous sommes appelés à faire plus encore. Seul l’amour de Jésus peut subvenir aux besoins de l’âme. […] « Nombreux sont ceux qui vivent sans espérance ; apportez-leur quelques rayons de soleil. Beaucoup ont perdu courage ; adressez-leur des paroles de réconfort et priez pour eux. Il en est qui ont besoin du pain de vie ; lisez-leur la Parole de Dieu. Plusieurs sont affligés d’une maladie de l’âme qu’aucun baume ni aucun médecin ne peuvent guérir. Intercédez en leur faveur et amenez-les à Jésus2. » Prendre l’appel divin au sérieux Prenons cet appel de Dieu très personnellement, très sérieusement. Nous ne pouvons rien faire de nous-mêmes. Ce n’est qu’en nous appuyant totalement sur le Seigneur pour qu’il nous dirige que nous pouvons répondre à son appel. Christ et sa justice doivent pénétrer dans notre vie. Un comportement existentiel submerge le monde ; bien des gens pensent que tout est relatif. Mais c’est faux ! Il existe des absolus. Et ces absolus se trouvent dans la Parole de Dieu. Jésus nous dit dans Apocalypse 3.11 (LSG) : « Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. » En tant qu’adventistes, nous sommes appelés à être fidèles à Dieu. Travailler de concert Membres laïques, je vous invite à vous impliquer plus que jamais dans la mission quotidienne de l’Église. Nous comptons sur vous ! Dieu compte sur vous ! L’évangélisation est l’âme de l’Église. Nous devons tous nous impliquer – par le témoignage personnel, l’évangélisation par les petits groupes, ou l’évangélisation publique sous ses différentes formes. Je vous invite à vous impliquer, même si
vous pensez que ça ne marchera pas dans votre région. Évangélisez, quitte à adapter vos méthodes ! Chaque effort accompli sous la direction divine pour toucher le cœur de vos semblables portera du fruit. Dirigeants et membres d’église doivent travailler de concert dans cette mission évangélique. Dans Témoignages pour l’Église, volume 3, nous lisons : « L’œuvre de Dieu sur cette terre ne sera pas achevée à moins que les hommes et les femmes qui composent nos églises ne se mettent au travail et unissent leurs efforts à ceux des prédicateurs et des membres officiants de l’Église3. » Révolutionner votre pensée Membres d’église, permettez au SaintEsprit de révolutionner votre pensée. Prenez en main la mission évangélique de l’Église sur une base quotidienne, travaillant étroitement avec les dirigeants et les pasteurs de l’Église. Que tous participent, sans exception, que chacun soit un missionnaire – bref, que tous les membres s’impliquent à 100 pour cent. Faites quelque chose pour Jésus et pour les autres. Ne permettez à personne de vous dire qu’on n’a pas besoin de vous ; le Saint-Esprit vous donnera la puissance d’être des messagers du ciel pour éclairer votre voisinage. Le réveil et la réforme deviendront alors personnels et réels. « Chaque âme a le privilège de devenir un instrument par lequel Dieu transmet au monde les trésors de sa grâce, les richesses insondables du Christ. Jésus désire par-dessus tout des serviteurs qui révèlent son caractère et soient imprégnés de son Esprit. […] Le ciel entier attend notre collaboration pour répandre l’huile sainte qui sera un sujet de joie et de bénédiction parmi les hommes4. »
Dans Matthieu 9.37, 38, Jésus nous met au défi par la vérité suivante : « La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le Seigneur de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. » Et dans Jacques 1.25, il nous exhorte à nous mettre « à l’œuvre ». Au bord de l’éternité J’appelle chacun de vous à reconnaître que nous sommes au bord de l’éternité – oui, Jésus revient bientôt ! Dieu veut travailler en nous et par nous. Si jamais il y eut un temps pour que notre lumière brille pour Jésus, c’est bien maintenant ! (Voir 1 P 2.9) « Ce n’est pas de prédicateurs savants et éloquents dont on a besoin aujourd’hui, mais d’hommes et de femmes ayant appris de Jésus de Nazareth la douceur et l’humilité, et qui, se confiant en sa puissance, iront […] pour transmettre cette invitation : “Venez, car tout est déjà prêt.” (Lc 14.17)5. » Jésus revient bientôt ! Faites luire bien haut votre lumière et partagez-la de façons pratiques, en dirigeant les regards de vos semblables vers celui qui nous a donné le salut et nous a promis de nous emmener bientôt à la maison ! C’est votre Église, c’est votre œuvre, alors que vous vous appuyez entièrement sur le Christ, et que vous vous impliquez totalement en tant que membre. C’est l’œuvre que le ciel même nous a confiée. Puisse Dieu guider chacun de nous dans les jours à venir tandis que nous nous efforçons d’« atteindre le monde » pour Christ. Levez-vous ! Resplendissez ! Jésus revient ! n 1 Ellen
G. White, Les paraboles de Jésus, p. 363.
2 Ibid., p. 366. 3 Id.,
Instructions pour un service chrétien effectif, p. 86. 4 Id., Les paraboles de Jésus, p. 367. 5 Id., Témoignages pour l’Église, vol. 3, p. 361.
Ted N. C. Wilson est le
président de l’Église adventiste du septième jour.
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S anté
Le soulagement des
douleurs ostéo-arthritiques
Peter N. Landless et Allan R. Handysides
Comme mon père, je souffre d’ostéoarthrite. Je me demande si j’ai hérité de cette maladie et ce que je peux faire. Mon plus gros problème, c’est une douleur au genou qui ne me quitte à peu près jamais. J’ai 67 ans, et je dois admettre que j’ai quelques kilos en trop.
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tes-vous un homme ou une femme ? Vous ne l’avez pas mentionné. Ce serait intéressant de le savoir, parce que les femmes souffrent davantage d’ostéoarthrite du genou que les hommes. Environ 25 pour cent des gens âgés de plus de 55 ans font de l’arthrite aux genoux, et la fréquence augmente progressivement en vieillissant. L’ostéo-arthrite des mains, de même que d’autres formes d’arthrite, peuvent être héréditaires. Une blessure antérieure, un stress au genou attribuable au travail, et, bien entendu, l’obésité, peuvent tous jouer un rôle dans l’ostéo-arthrite. L’arthrite est l’inflammation d’une articulation. En conséquence de la douleur, il peut s’ensuivre un affaiblissement musculaire. Le cartilage recouvrant la surface osseuse des articulations s’endommage, si bien que les surfaces irrégulières sont encore plus sujettes à se détériorer – un cercle vicieux typique. Un mauvais alignement d’une articulation entraîne une usure inégale. Dans le genou, la plus grande partie de la douleur se produit entre la rotule et le fémur (l’os de la cuisse). L’arthrite du genou est généralement plus douloureuse lorsqu’on monte des escaliers, qu’on quitte une chaise, ou qu’on marche longtemps. Parfois, une personne
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se plaint de ce que son genou « lâche ». Ceci peut vouloir dire qu’un ligament ou un cartilage est endommagé, mais le plus souvent, ceci veut dire que les muscles qui soutiennent l’articulation sont faibles. Les tendons peuvent être enflammés et causer de la douleur que l’on prend à tort pour de la douleur arthritique. Les radiographies révèlent habituellement la présence de l’arthrite, mais parfois, la douleur se produit alors que la radiographie ne montre aucun changement articulaire visible. Des tests sanguins ne sont ni indiqués, ni utiles. Ce qui est le plus urgent pour le patient, c’est le soulagement de la douleur. Des études ont montré que les agents anti-inflammatoires non stéroïdiens sont plus efficaces dans le soulagement de la douleur que l’acétaminophène (paracétamol). Cependant, les effets secondaires de l’acétaminophène sont moindres que ceux des agents anti-inflammatoires non stéroïdiens. C’est pourquoi on préfère l’acétaminophène en tant que traitement de première ligne. Les injections d’acide hyaluronique dans l’articulation ne semblent pas bénéfiques. Les injections de corticostéroïdes, elles, soulagent la douleur, mais ont tendance à dégrader les os de l’articulation et ont donc une portée limitée. La glucosamine et la chondroïtine sulfate sont fréquemment utilisées pour le soulagement de la douleur. Selon des études, leur taux de toxicité est bas ; toutefois, ces substances ne sont pas plus efficaces qu’un placebo (l’effet de « bien-être » qui se produit rien qu’à l’idée que le traitement peut ou va aider). À notre avis, l’exercice pour renforcer les muscles entourant le genou va diminuer la douleur dans bien des circonstances, et favoriser la stabilité de l’articulation. On devrait viser à faire des exercices qui améliorent l’équilibre et les mouvements qu’une personne fait sur une base quotidienne, tels que se
pencher, monter et descendre les escaliers, plier les genoux en soulevant des poids. La perte de poids combinée à des exercices de renforcement s’est montrée supérieure à l’exercice seul. Quand l’articulation est mal alignée (déformée), il est parfois utile de porter un appareil orthopédique. Les Asiatiques du sud-est souffrent moins d’inflammation, mais on ne sait pas si cette incidence est génétique ou liée au régime alimentaire. Certains prétendent que le curcuma possède des propriétés anti-inflammatoires. Il existe quelques données limitées soutenant cette hypothèse. Il faudrait effectuer une étude approfondie pour permettre la recommandation du curcuma pour l’arthrite en tant que thérapie ayant fait ses preuves. Nous vous suggérons de perdre du poids, de renforcer vos muscles, et peutêtre de trouver un physiothérapeute pour superviser votre programme d’exercice. De simples interventions en style de vie sont souvent le traitement le plus efficace ! On ne s’est pas encore penché sur l’approche chirurgicale. Une discussion à cet égard doit se faire avec un spécialiste des articulations. Notre prière, c’est que le Seigneur vous fortifie et que, tandis que vous cherchez de l’aide et appliquez les conseils que vous recevez, vous fassiez l’expérience du rétablissement en Christ et du soulagement de l’inconfort. n
Le Dr Peter N. Landless, cardiologue spécialisé en cardiologie nucléaire, est directeur du Ministère de la santé de la Conférence générale. Le Dr Allan R. Handysides, gynécologue certifié, est l’ancien directeur du Ministère de la santé de la Conférence générale. P H O T O : T hinkstock P hotos / istock
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Andrew McChesney
atteindre le monde une implication personnelle Selon son nouveau plan stratégique, l’Église appelle chaque membre à faire connaître Jésus
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n 2011, dans l’ouest du Kenya, un couple adventiste a démarré un petit groupe de prière. Aujourd’hui, ce groupe compte 400 personnes ! Et lors de la récente initiative de l’Église mondiale intitulée « 100 jours de prière », 16 pasteurs d’autres confessions ont reçu le baptême. Philip Rono et Calvin Chepchumba Rono, sa femme, sont des entrepreneurs. Ils sont convaincus que les baptêmes du 18 juin dernier résultent directement d’une effusion du Saint-Esprit qui a eu lieu lors des 100 jours de prière – un programme de prière quotidienne qui s’est tenu du 25
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mars au 3 juillet – date à laquelle a débuté la session de la Conférence générale à San Antonio, au Texas (États-Unis). « L’initiative “100 jours de prière” s’est transformée en un grand miracle, a dit Philip Rono par téléphone. Elle a pris tout le monde par surprise ! Nous avons toujours eu pour tradition d’inviter des non adventistes, mais cette fois, ils ont été nombreux. La façon dont le Seigneur a touché les cœurs nous a étonnés. » Les dirigeants espèrent voir la passion des Rono pour l’évangélisation se répéter chez tous les membres d’église – 18,5 millions – au cours des cinq prochaines P H O T O S :
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années. En effet, l’Église va mettre en œuvre un nouveau plan stratégique intitulé « Atteindre le monde ». Ce plan, qui se tiendra de 2015 à 2020, se focalisera principalement sur la façon d’impliquer tous les adventistes dans l’évangélisation. Basé sur les résultats d’une étude de deux ans portant sur plus de 41 000 anciens membres et membres actuels de l’Église, ce plan stratégique vise à procurer vision et direction dans l’accomplissement de la mission de l’Église, à savoir préparer nos semblables pour le retour de Jésus. Il recommande vivement aux directeurs de départements de la Conférence
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générale et aux dirigeants de division de créer des programmes pour consolider la relation des membres d’église avec Dieu et leur fournir des façons d’évangéliser. Au nombre des programmes actuels, mentionnons les initiatives suivantes : « 777 » – les membres d’église prient à 7 heures et à 19 heures, sept jours sur sept ; « 10 jours de prière » tous les mois de janvier ; « 100 jours de prière » ; et enfin, « Croyez en ses prophètes » – un plan de lecture biblique quotidienne en ligne, où l’on retrouve deux fois par semaine des passages tirés des écrits d’Ellen G. White, cofondatrice de l’Église adventiste. C’est l’Association pastorale de la Conférence générale qui supervise ces différentes initiatives. On compte également les initiatives suivantes : « Opération métropoles », « Le Ministère global de la santé », et « Réveil et réforme ». Selon Ted N. C. Wilson, président de l’Église adventiste, ces programmes sont là pour encourager tous les membres d’église à s’impliquer dans l’évangélisation. Ted Wilson : « Ces programmes sont essentiels pour que nous puissions proclamer pleinement le message des trois anges et recevoir la pluie de l’arrière-saison. Tous les membres doivent s’impliquer pour faire connaître Jésus et son précieux message adventiste dans un contexte où ils se sentent à l’aise, sous la direction du Saint-Esprit. » Il a ajouté que dirigeants et membres d’église doivent œuvrer de concert dans l’évangélisation, et cité ce passage d’Ellen White : « L’œuvre de Dieu sur cette terre ne sera pas achevée à moins que les hommes et les femmes qui composent nos églises ne se mettent au travail et unissent leurs efforts à ceux des prédicateurs et des membres officiants de l’Église*. » Ces efforts pour amener chaque membre à s’impliquer – « l’implication totale de tous les membres », comme le dit Ted Wilson – doivent devenir un point de focalisation principal pour l’Église tout entière au cours des cinq prochaines années. Le Département de l’École du sabbat et des ministères personnels de la Conférence générale, dirigé par Duane McKey, son directeur nouvellement élu,
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Des groupes de prière, à Eldoret, au Kenya, sont passés de quelques dizaines de personnes à des centaines tandis que les gens se focalisent sur la prière et le réveil.
relèvera directement de Ted N. C. Wilson à titre de conseiller. Par ailleurs, tous les départements tiendront un rôle dans cette initiative d’évangélisation intégrée. Comment en sont-ils arrivés au baptême ? À Eldoret, au Kenya, le groupe de prière de Philip et de Chepchumba Rono donne un aperçu de l’implication totale des membres telle qu’envisagée par les dirigeants de la Conférence générale à Silver Spring, au Maryland (États-Unis). Lors du programme « Réveil et réforme » lancé par l’Église en 2011, les Rono ont mis sur pied un petit groupe de prière composé de cinq personnes. Les membres du groupe priaient pendant une période de deux à quatre heures tous les lundis, et, tandis que l’Église lançait les initiatives « 777 » et « 10 jours de prière », ils se sont encouragés mutuellement à participer personnellement à ces initiatives. En février 2014, les Rono ont mis davantage l’accent sur la prière et organisé un second groupe, plus grand cette fois, dans un bâtiment appartenant à l’Église adventiste, à Eldoret. C’est alors qu’ils ont vu le nombre de participants grimper en flèche. En effet, ce second groupe est passé de 50 à 150, puis à 200 participants au cours de l’année. Au début de janvier
Dans le cadre de l’initiative « Réveil et réforme », Chepchumba Rono, et Philip, son mari, ont dirigé pendant quatre années des réunions bibliques au sein de la collectivité. 2015, ils ont participé à l’initiative « 10 jours de prière ». En mars, ils se sont impliqués dans l’initiative « 100 jours de prière », et dès le début de celle-ci, le nombre de participants est passé à 300, pour s’élever à plus de 400 en mai ! À ses débuts, le nouveau groupe se réunissait deux jours par mois dans le cadre de réunions appelées « Réunions de réveil et de réforme ». « Bientôt, nous avons constaté que cette fréquence ne convenait pas. Nous avons
Ce plan recommande vivement aux directeurs de départements de la Conférence générale et aux dirigeants de division de créer des programmes pour consolider la relation des membres d’église avec Dieu et leur fournir des façons d’évangéliser.
Des réunions de prière durant toute la nuit et dirigées par Philip Rono, entre autres, ont abouti au baptême de 16 pasteurs au sein de l’Église adventiste. commencé à nous réunir trois jours par mois, habituellement jeudi, vendredi et samedi, a expliqué Philip Rono. Le sabbat, les gens priaient l’après-midi, rentraient chez eux pendant deux heures, puis revenaient à 19 heures et priaient toute la nuit. » Les participants ont suivi les programmes quotidiens « 10 jours de prière » et « 100 jours de prière » chez eux. En mai, lors des « 100 jours de prière », deux membres du groupe ont invité 12 pasteurs d’autres confessions à assister aux sessions de prière qui se déroulaient toute la nuit. « Ils ont été tellement impressionnés par l’accueil et les leçons présentées qu’ils ont nettement senti le besoin d’en P H O T O s
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découvrir davantage sur les adventistes », a raconté Philip Rono. Un séminaire de trois jours a été immédiatement organisé à Eldoret. Cinquante pasteurs ont été invités à y assister. À la fin du séminaire, certains d’entre eux ont demandé s’il serait possible de tenir un autre séminaire de trois jours dans leur ville, afin que leurs membres d’église puissent également y assister. Suite à ce séminaire, 16 pasteurs ont demandé le baptême. En août, les membres de deux des églises dont les pasteurs sont devenus adventistes ont décidé de renommer leur église en tant qu’église adventiste. Un membre du groupe de prière a donné
la somme de 12 400 $US pour l’achat de propriétés, et la fédération adventiste locale s’est engagée à payer le reste. Pour atteindre les anciennes congrégations des pasteurs baptisés, une série de réunions d’automne a été mise au calendrier. En outre, d’autres pasteurs d’une région avoisinante ont demandé des séminaires privés pour mieux connaître l’adventisme. Selon Philip Rono, c’est aux prières que l’on doit ce réveil dans l’ouest du Kenya. « Nous devons prendre la prière très, très au sérieux, surtout en cette période de réveil et de réforme, a-t-il dit. Les réunions hebdomadaires font toute la différence. Nous avons été témoins de nombreux miracles. » Dans le cadre d’« Opération métropoles » – un autre programme de l’Église mondiale – Philip Rono et sa femme sont en train d’établir actuellement un « centre d’influence » – un centre de wellness comportant des salles de traitement, une bibliothèque, une chapelle pour la session de prière quotidienne à 13 heures, et un restaurant au centre-ville d’Eldoret. En quête d’idées et de conseils, les Rono ont fait le tour de plusieurs centres de wellness aux États-Unis cet été. Ce que font les divisions Blasious Ruguri, président de l’Église adventiste de la Division Afrique centre-est, dont le Kenya fait partie, a dit que la prière est essentielle pour atteindre les objectifs de l’initiative « Atteindre le monde ». Blasious Ruguri : « La vie de prière chez tous nos membres d’église sera entretenue afin de maintenir la flamme allumée dans tous les cœurs ». Il a ajouté que sa division s’est aperçue que l’évangélisation des enfants est extrêmement efficace pour atteindre les gens – ceux-ci étant plus facilement touchés lorsque des femmes sont impliquées dans les initiatives missionnaires. Les dirigeants de l’Église mondiale encouragent chaque division, en fait, chaque membre, à dénicher les méthodes les plus efficaces. Au sein de la Division sud-américaine, l’initiative « Ravivés par sa Parole » et l’initiative « Croyez en ses prophètes » qui y succède ont pris une ampleur
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Des groupes de soutien utilisent des ressources contextualisées pendant leurs réunions hebdomadaires IEL. A be
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considérable parmi les membres. « Nous motivons nos membres à consacrer la première heure de la journée au Seigneur en participant à #RBHW (« Ravivés par sa Parole ») et à #BHP (« Croyez en ses prophètes »), en étudiant la leçon de l’École du sabbat, et en priant », a dit Erton Köhler, président de cette division. #RBHW et #BHP sont les mots-dièse des médias sociaux pour les plans d’étude quotidienne de la Bible. Les adventistes utilisateurs de Twitter au sein de la Division sud-américaine sont, à l’échelle mondiale, au nombre de ceux qui les utilisent le plus. « La seule façon d’être ravivé, c’est de passer du temps avec Dieu pendant le meilleur moment de la journée. C’est là que l’esprit est le plus clair pour lire, comprendre, et se rapprocher de Dieu », a dit Erton Köhler. Paul Ratsara, président de la Division Afrique australe/Océan indien, a dit que la disponibilité des ressources constitue le plus grand défi de sa région. « Mon rêve, c’est qu’il y ait suffisamment de Bibles et de livres de l’Esprit de prophétie pour tous nos membres, a-t-il expliqué. Nous devons nous assurer que tous les membres s’investissent à fond dans leur plan de lecture. »
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Il a dit qu’il apprécie beaucoup « Ravivés par sa Parole » et maintenant, « Croyez en ses prophètes ». Il a l’intention de promouvoir activement ce plan de lecture. « Comme la disponibilité des smartphones et d’Internet augmente, un nombre croissant de nos membres aura accès à l’abondante bénédiction résultant de ces lectures quotidiennes », a-t-il ajouté. L’accès à la Bible et à l’Esprit de prophétie constitue également un défi pour la Division Pacifique Sud. Le président de cette division se propose d’insister davantage sur le discipulat. « La Bible écrite est très accessible pour la plupart des habitants du Pacifique Sud – en anglais et en français, deux des langues principales, et dans toutes les langues des îles du Pacifique », a expliqué Glenn Townend, président de cette division. « Mais ce n’est pas tout le monde, même chez les adventistes, qui sait lire. » Il a dit que trois entités – Il est écrit/ Océanie, l’Union de la PapouasieNouvelle-Guinée, et la Mission des îles Salomon – ont fait des démarches pour mettre la Bible et certains livres d’Ellen White sous forme audio sur des « Godpods » à énergie solaire. « En outre, les dirigeants vont ensei-
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gner et modeler des façons bibliques créatives de prier. Hope Channel diffusera des émissions sur les habitudes spirituelles qui branchent les gens sur Dieu, a poursuivi Glenn Townend. Le plan de lecture biblique sera certainement encouragé. Le discipulat ne se produit pas sans une relation étroite avec Jésus par le biais de bonnes habitudes spirituelles. » Leonardo R. Asoy, président de la Division Asie-Pacifique Sud, dit que de nombreux groupes, de même que des millions de gens des trois religions importantes du monde – le bouddhisme, l’hindouisme, et l’islam – n’ont pas encore été atteints. C’est là, dit-il, un défi de taille. La division va continuer à utiliser des initiatives telles qu’« Opération métropoles » et « Une année en mission » pour atteindre ces communautés, mais va se focaliser davantage sur la consolidation et la rétention des membres. « Pour devenir des chrétiens joyeux, actifs, des chrétiens qui font connaître Jésus par leur vie, les nouveaux membres – surtout ceux qui sont issus de religions non chrétiennes – ont besoin de mentors, d’un sentiment d’appartenance, d’une formation en évangélisation personnelle, et du discipulat », a-t-il souligné. Leonardo Asoy s’est montré particulièrement enthousiaste à l’égard d’un nouveau programme local appelé « L’évangélisation par le style de vie », soutenu par son prédécesseur, Alberto Gulfan Jr., et qui, croit-il, fera progresser les objectifs de l’initiative « Atteindre le monde ». « Ce programme utilise la méthode d’évangélisation du Christ et encourage les membres à faire l’expérience d’un réveil et d’une réforme », a-t-il précisé. Dans le cadre de ce programme, les membres s’engagent prier et à se focaliser sur l’étude biblique et la préparation pendant deux mois. Après, ils invitent leurs familles, leurs amis et leurs voisins à se joindre à eux chaque semaine dans des groupes de soutien chez eux ou à d’autres lieux informels. Ils se focalisent principa-
lement sur l’établissement de relations. Durant ces rencontres hebdomadaires, ils discutent de sujets d’intérêt général, tels que la santé, la famille, le bonheur, l’implication dans la communauté, et offrent des perspectives basées sur la foi. Ils choisissent aussi des projets de groupe pour améliorer leurs collectivités. L’unité familiale constitue le point de départ : une famille invite une autre famille à se joindre au groupe. Par ailleurs, certains groupes de soutien se composent d’individus ayant des profils communs, tels que des jeunes professionnels, des parents seuls, et des personnes âgées. « L’évangélisation n’a rien d’un événement. Le programme d’évangélisation par le style de vie est un processus d’évangélisation intégrée qui passe par le contact personnel à long terme et le soutien des individus, a dit Leonardo Asoy. Évidemment, ça prend du temps. Nous sommes impatients de voir de quelle façon le Seigneur va le diriger. » n *Ellen G. White, Instructions pour un service chrétien effectif, p. 86.
Pour en savoir plus Lisez le plan stratégique « Atteindre le monde » sur le site www.adventist archives.org/reach-the-world.pdf. On peut avoir accès à l’étude de 20112013 sur laquelle se base ce plan stratégique en consultant le lien suivant : documents.adventistarchives.org/ Statistics/Other/ACRep2013.pdf. Pour une synthèse de la stratégie d’évangélisation, voir le lien suivant : www.adventistreview.org/churchnews/story2921-%E2%80%8Bwhatyou-need-to-know-about-theadventist-churchs-new-strategy.
Andrew McChesney est
rédacteur aux informations de Adventist World.
Objectifs de l’initiative
« Atteindre le monde »
Vingt et un objectifs divisés en trois catégories Cherchons-le 1. Impliquer les membres adventistes dans l’étude quotidienne de la Bible. 2. Inciter tous les membres à étudier nos doctrines, une telle étude étant essentielle à la maturité spirituelle. 3. Encourager tous les membres à mieux connaître les conseils et le ministère prophétique d’Ellen White. 4. Accroître l’engagement des membres d’église à l’égard des pratiques spirituelles authentiques. 5. Encourager les pasteurs, professeurs, membres, et étudiants de nos institutions à apprécier davantage l’étude des Écritures et à en tirer profit en utilisant la méthode historico-grammaticale, l’approche historiciste de l’interprétation, y compris la compréhension de la prophétie. 6. Encourager les membres d’église à adopter un programme de culte personnel.
Cherchons les nôtres 7. Améliorer l’unité et la communion fraternelle parmi les membres d’église. 8. Discipuler les membres et les impliquer dans le service. 9. Accroître l’engagement des jeunes envers la vie de l’église. 10. Soutenir le rôle administratif des pasteurs au sein du leadership organisationnel. 11. Revoir les pratiques de leadership afin d’améliorer la crédibilité de (et la confiance en) l’organisation, les opérations, et les initiatives missionnaires de l’Église.
Cherchons les autres 12. Améliorer l’évangélisation et la présence adventiste au sein de la fenêtre 10/40. 13. Améliorer l’évangélisation adventiste dans les grands centres urbains à l’échelle mondiale. 14. Faire de l’implantation de nouveaux groupes une priorité dans toutes les parties du monde. 15. Réorienter substantiellement notre compréhension de la mission et les méthodes que nous utilisons. 16. Engager tous les membres d’église, pasteurs, et dirigeants dans un partenariat total. 17. Accroître l’implication des jeunes dans la mission de l’Église. 18. Encourager les églises locales à prendre l’initiative dans la propagation du message des trois anges et à accomplir la mission de l’Église adventiste. 19. Rehausser l’image de la mission aux yeux de ceux qui sont issus de religions et de systèmes de croyances non chrétiens. 20. Renforcer les ressources globales de l’Église mondiale pour la mission. 21. Optimiser les plans et les méthodologies de communication pour renforcer l’œuvre et le témoignage de l’Église.
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C royances
fondamentales
Elizabeth Camps
NUMÉRO 22
À la stature
Un caractère semblable à celui du Christ
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l y a quelque temps, une amie et moi avons évoqué notre première année à l’institut d’enseignement supérieur. Tout semblait tellement frais, nouveau, passionnant ! Ah, cet immense campus, ces centaines de nouvelles personnes que nous pourrions rencontrer tous les jours… Les possibilités semblaient infinies ! Le moins qu’on puisse dire, c’est que nous débordions d’enthousiasme. Nous avons passé en revue toutes nos expériences sur ce campus – partager une chambre de dortoir avec une coloc, faire la cuisine, ne pas oublier de faire la lessive, etc. Pour la première fois, nous étions totalement responsables de nous – ce qui n’était pas rien. Nous volions vraiment de nos propres ailes ! Papa et Maman ne nous réveillaient plus chaque matin, ne s’assuraient plus si nous prenions régulièrement un petit déjeuner sain et savoureux, ne nous disaient plus tous les soirs de nous coucher tôt. Sur ce campus, nous décidions quand nous lever, quand manger, et quand aller au lit. C’était une grosse responsabilité… dont nous n’étions pas vraiment conscientes ! Oui, nous étions désormais de jeunes adultes entièrement responsables de leur personne. De même, Dieu nous a aussi confié une importante responsabilité : prendre soin de notre corps.
Devenir des chrétiens adultes L’expression « comportement chrétien » évoque des tas d’idées et de concepts. D’entrée de jeu, nous pensons à notre façon de traiter les autres et d’interagir avec eux. Nous pensons aussi à la façon dont nous reflétons Dieu et l’Église dans nos relations avec ceux qui n’ont jamais entendu parler du message des trois anges. Par conséquent, nous nous surveillons et gardons constamment à l’esprit la nécessité d’exercer une influence positive en tout temps. Mais en y regardant de plus près, nous allons découvrir que le concept du comportement chrétien ne se réfère pas seulement à notre relation avec les autres, mais aussi à la façon dont nous nous traitons nous-mêmes. Allons-y d’abord d’une révision rapide de la formulation de la croyance fondamentale n° 22. « Nous sommes appelés
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à être un peuple saint dont les pensées, les sentiments et le comportement sont en harmonie avec les principes bibliques dans tous les aspects de la vie personnelle et sociale. » En d’autres termes, en tant que disciples de Jésus, nous mettons en pratique notre christianisme dans toutes les parties de notre vie. Ceci implique non seulement notre interaction avec les autres, mais aussi notre manière de nous vêtir. En revanche, nous reconnaissons que si les vêtements peuvent transformer l’apparence, ils n’ont pas le pouvoir de changer notre caractère. Un caractère semblable à celui du Christ ne se manifeste pas seulement par la beauté intérieure. Il implique aussi notre corps. Dieu désire, semble-t-il, que nous traitions de façon chrétienne non seulement les autres, mais nous aussi. Dans 1 Corinthiens 6.19, 20, nous lisons que notre corps est le temple du Saint-Esprit – ce qui veut dire que Jésus vit en nous et que nous sommes ses représentants. Nous sommes donc appelés à honorer Dieu dans notre corps. Qu’y a-t-il de mieux que d’honorer Dieu en prenant soin de son temple qu’il nous a confié ? Nous parlons ici de satisfaire nos besoins de santé de base : dormir suffisamment, bien manger, et boire suffisamment de liquide au cours de la journée. Paul souligne la nécessité de prendre soin de nos besoins physiques dans 1 Corinthiens 10.31 (LSG) : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. » Manger et boire ont donc quelque chose à voir avec notre cheminement avec Jésus. Dur, dur d’être un adulte Quand j’ai commencé mes études supérieures, les dernières choses que j’avais à l’esprit, c’était bien mes habitudes relatives au sommeil et à l’alimentation. Dans le tourbillon des cours, du travail, et de mille autres nouvelles responsabilités, il m’arrivait souvent de ne pas dormir à une heure raisonnable. Parfois, je n’allais pas au lit avant deux ou trois heures du matin. Même histoire au chapitre de mes habitudes alimentaires. J’étais tellement absorbée par le rythme fou de la vie que j’en oubliais la
faits d’hommes
commence en prenant soin de nous question de l’alimentation et négligeais de planifier consciencieusement mes repas. Je me contentais d’acheter ou de faire quelque chose qui me permettait de ne pas ralentir. Et même après mes études supérieures, c’était tout aussi difficile ! La nécessité de prendre soin de moi ne figurait pas en tête de ma liste de priorités. Projets professionnels, famille, activités d’église – tout ça nous garde occupés… très occupés. Il semble que peu importe notre étape de vie, nous devons nous battre pour prendre soin de notre corps. Cependant, au cœur même des responsabilités de la vie, je suis attirée par Jean 14.15 : « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements ». Pour mener une vie semblable à celle de Jésus – caractère, corps, et esprit – il nous faut être motivés par l’amour. Si nous aimons Dieu, nous désirerons l’honorer. Or, Dieu nous a demandé de l’honorer en prenant soin de notre corps. En nous focalisant sur Dieu et en l’aimant,
nous aurons aussi le désir et la volonté de prendre soin de nous-mêmes. Il est bon de savoir que Dieu prend soin de toutes les dimensions de notre être : spirituelle, émotionnelle, et physique. Il pense aux plus petits détails et nous les rappelle – encore et toujours – par la Bible, sa lettre d’amour pour nous. Alors, quand il nous appelle à mener une vie semblable à celle du Christ, souvenons-nous que cela a un impact non seulement sur ceux qui nous entourent – mais aussi sur nous. n
Elizabeth Camps est écrivain et spécialiste en relations publiques pour Adventist Risk Management à Silver Spring, au Maryland. Elle est une passionnée de l’artisanat.
Le comportement du chrétien Nous sommes appelés à être un peuple saint dont les pensées, les sentiments et le comportement sont en harmonie avec les principes bibliques dans tous les aspects de la vie personnelle et sociale. Pour permettre à l’Esprit de reproduire en nous le caractère de notre Seigneur, nous ne suivons, à l’exemple du Christ, que des lignes d’action propres à favoriser la pureté, la santé et la joie dans nos vies. Ainsi, nos loisirs doivent satisfaire aux normes les plus élevées du goût et de la beauté chrétienne. Tout en tenant
compte des différences culturelles, nous porterons des vêtements sobres, simples et de bon goût, adaptés à ceux dont la vraie beauté ne réside pas dans les ornements extérieurs, mais dans le charme impérissable d’un esprit doux et paisible. Par ailleurs, notre corps étant le temple du Saint-Esprit, nous devons en prendre soin intelligemment. En plus d’exercice physique et de repos adéquats, nous devons adopter le régime alimentaire le plus sain possible et nous abstenir des aliments malsains mentionnés comme tels dans les
Écritures. Les boissons alcoolisées, le tabac et l’usage irresponsable des drogues et des narcotiques étant préjudiciables à notre corps, nous devons également nous en abstenir. En revanche, nous userons de tout ce qui est de nature à soumettre nos corps et nos pensées à l’autorité du Christ, qui désire nous voir heureux, épanouis, et jouissant d’une bonne santé intégrale. (Gn 7.2 ; Ex 20.15 ; Lv 11.1-47 ; Ps 106.3 ; Rm. 12.1,2 ; 1 Co 6.19,20 ; 10.31 ; 2 Co 6.14-7.1 ; 10.5 ; Ep 5.1-21 ; Ph 2.4 ; 4.8 ; 1 Tm 2.9,10 ; Tt 2.11,12 ; 1 P 3.1-4 ; 1 Jn 2.6 ; 3 Jn 2)
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Au-delà
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orsque j’étais à l’école primaire, j’étais très attachée à mes grandsparents. Malheureusement, ils habitaient loin de chez nous. Alors, quelques fois par année, ils venaient nous rendre visite plusieurs semaines d’affilée. Et dans mon cœur, c’était la fête ! Leur séjour occasionnait, en effet, un assouplissement des règles : friandises délicieuses après l’école, histoires à une heure tardive, et bien d’autres choses du genre. Bref, ils me gâtaient comme tant de grands-parents savent le faire ! Leur présence allégeait tout : l’école, les devoirs, et l’heure du coucher, un peu comme si on était en vacances. Ces jours de plaisir s’écoulaient rapidement. Et, sans trop avoir prévu le coup, nous nous retrouvions soudain à l’aéroport en train de nous dire au revoir. Et la vie reprenait son cours habituel… J’étais dévastée ! Que voulezvous, dans la plupart des cas, les grandsparents font mieux que les parents ! Mes grands-parents promettaient de nous téléphoner dès leur arrivée et de revenir bientôt. C’est drôle, mais ces paroles ne me consolaient pas tant que ça. Peutêtre étais-je une enfant trop sensible… Toujours est-il qu’en voyant l’avion disparaître dans les nuages (c’était avant le 11 septembre), je tombais littéralement en dépression. Non, non, je ne plaisante pas – je pleurais tous les jours, arpentant la maison l’air morose, et en général, incapable de sourire. Heureusement, ce malaise ne durait qu’une semaine environ, pendant laquelle je me conduisais comme si j’étais plongée dans le deuil… Mais il se trouve que mes parents en avaient rapidement marre de mes larmes et de mon visage décomposé. Ils me rappelaient alors que mes grands-parents étaient
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perte, ’ l espérance de la
Wilona Karimabadi
À ce moment-là, leurs cœurs si lourds furent allégés par cet élément qui, aujourd’hui, a le même effet sur nous : l’espérance. toujours bien vivants et à seulement un coup de fil de distance. Mais ce n’était pas la même chose ! Évidemment, je savais que je pouvais entendre leur voix chaque fois que je le désirais, mais pour moi, ce n’était rien en comparaison de leur présence physique – du plaisir de les voir et d’être avec eux jour après jour. Aujourd’hui, je me souviens encore à quel point je me sentais perdue à leur départ : boule sur l’estomac, perte de tout plaisir, tristesse à fendre le cœur. Pauvres disciples ! Au moment où je rédigeais cet article, j’étais en train de suivre un plan de lecture biblique non consécutif d’un an. J’en étais à la semaine 40 sur 52. Ça a été une expérience extraordinaire ! Cette lecture m’a rappelé des passages bibliques que j’avais connus et aimés. De nombreux autres m’ont laissée bouche bée d’admiration ; d’autres encore m’ont amenée à m’interroger. Par ailleurs, la lecture des Évangiles et le rappel des expériences des disciples avec Jésus m’ont incitée à m’identifier vraiment à eux, car durant la crucifixion du Christ et lors de son ascension, la perte qu’ils ressentirent dut être horrible. Après avoir marché et conversé avec leur sauveur pendant trois ans et demi, celui pour qui ils avaient tout quitté pour le suivre n’était plus. Je ne peux qu’imaginer la boule qu’ils durent avoir sur l’estomac pendant les heures sombres succédant à la crucifixion de leur maître. Bien entendu, ils savaient ce qu’il leur avait enseigné. Et j’imagine aussi qu’ils croyaient à ses promesses de ne jamais les quitter, même s’ils ne pouvaient plus jouir de sa présence physique. Mais de le voir retourner au ciel… Leur joie dut certainement se mêler de tristesse. Après sa résurrection, le Seigneur ne P H O T O
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quitta pas ses disciples immédiatement. « Après qu’il eut souffert, il leur apparut vivant, et leur en donna plusieurs preuves, se montrant à eux pendant quarante jours, et parlant des choses qui concernent le royaume de Dieu. » (Ac 1.3, LSG) Les disciples demandèrent au Seigneur quels étaient ses plans pour rétablir le royaume d’Israël. Peut-être souhaitaient-ils vivement qu’il se manifeste de la manière qu’ils avaient toujours imaginé, et accomplisse la rédemption de son peuple là, tout de suite, et une fois pour toutes. Comme ça, leur bien-aimé sauveur n’aurait pas besoin de les quitter physiquement de nouveau. Mais Christ leur rappela que seul le Père avait le bon timing. Entre-temps, le Seigneur tiendrait sa promesse d’être toujours avec eux et – ce qui importait le plus – de leur envoyer une puissance. « Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » (v. 8, LSG) Une promesse tenue Une fois rentrés chez eux, mes grands-parents nous donnaient un coup de fil et parlaient déjà du revoir. Et moi, je croyais que nous nous reverrions dans très peu de temps. Une fois ma dépression passée, il m’était plus facile de patienter jusqu’à leur prochaine visite. Ma vie d’enfant – école, amis, activités – facilitait, à coup sûr, l’attente. Les disciples, eux, avaient une grande tâche à accomplir maintenant – aller et prêcher. Christ leur avait confié un mandat : prêcher et enseigner en son nom, établir son royaume sur la terre, préparer son peuple pour son retour – une œuvre qui, aujourd’hui, se poursuit
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avec nous. Je suis certaine qu’en regardant Jésus s’élever dans les airs jusqu’à ce qu’une nuée le dérobe à leurs yeux (v. 9), et rien qu’à l’idée de ce qui les attendait, ils durent se sentir complètement dépassés. Mais en les quittant, Jésus leur donna un autre encouragement – un encouragement extraordinaire. « Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu’il s’en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent, et dirent : Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel. » (v. 10,11, LSG) Je crois qu’à ce moment-là, leurs cœurs si lourds furent allégés par cet élément qui, aujourd’hui, a le même effet sur nous : l’espérance. Si ma tristesse d’enfance s’évanouissait finalement, c’était grâce à la promesse de revoir bientôt mes chers grands-parents. Des années plus tard, ils ont fermé les yeux à tout jamais. C’est alors que cette même espérance dissipe cette tristesse et cette langueur que je ressens encore de temps à autre. Je reverrai bientôt mes grands-parents ! C’est grâce à une telle espérance que les disciples allèrent de l’avant. Et c’est cette même espérance qui nous pousse à faire de même, jusqu’à ce que nous atteignions ce moment béni où nous n’aurons plus besoin de nous dire au revoir. Oui, mille et une choses merveilleuses nous attendent ! n
Wilona Karimabadi est rédactrice adjointe de Adventist World. Octobre 2015 | Adventist World
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Rester bagages Shandra Kilby
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S’épanouir spirituellement en accomplissant des tâches ordinaires
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e vent souffle si fort que je dois fermer la fenêtre de mon bureau. Comme d’habitude, je m’arrête un instant et regarde dehors. Et chaque fois, le désespoir me saute presque à la gorge. Pour une raison ou une autre, je suis accro à ce spectacle : tours détruites, criblées de balles ; embouteillages ; rangées interminables de linge et de vêtements qui, séchant sur les nombreux balcons, claquent au vent dans l’air pollué de Beyrouth… Ce que je vois représente des millions de personnes que nous n’avons pas encore atteintes. Tandis que je m’apprête à fermer la fenêtre, l’appel mélancolique à la prière retentit depuis une mosquée non loin d’ici. Songeant un moment à tous ces gens qui n’ont jamais entendu l’Évangile, je sens presque mon cœur éclater. En soupirant, je ferme docilement la fenêtre et retourne à mon bureau. Après tout, mon travail ne consiste pas à atteindre ces gens ! Je travaille comme adjointe particulière pour un bureau adventiste au
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Moyen-Orient. Comme bien d’autres employés de l’Église mondiale, je rédige des rapports, remplis des formulaires de données statistiques, et recueille l’information provenant de nos différents champs. Les journées plus tranquilles, j’arrose les plantes en pots et lave les vitres. Ce travail porte plusieurs noms : adjointe particulière, secrétaire, adjointe administrative. Mais quel que soit le nom qu’il porte, je suis absolument certaine qu’au sein de notre Église, je ne suis pas la seule à ressentir parfois que la pile de rapports trace une ligne cruelle entre moi, l’employée de bureau, et « eux », de l’autre côté de ma fenêtre – ces êtres sans nom, sans visage, qui attendent d’être touchés par un ministère personnalisé. Nous voulons être là, dehors, et amener les âmes à entrer dans une relation avec Christ. Mais pour une raison ou une autre, Dieu a appelé certains d’entre nous à des emplois où il y a moins d’action. Les employés de bureau sont-ils des missionnaires ? Ceux qui jouent un rôle P H O T O
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de soutien au sein de l’Église participentils vraiment à la mission ? Récemment, j’ai commencé à sonder la Parole de Dieu pour voir si on y trouve des conseils pour les employés de bureau. Rester près des bagages Nous lisons dans 1 Samuel 30 l’histoire torturante de David et de ses 600 hommes revenant à Tsiklag. Ils y trouvèrent la ville pillée, saccagée, brûlée. Leurs femmes, leurs enfants et leur bétail avaient été capturés. Comme on peut s’y attendre, David et ses hommes sombrèrent momentanément dans le désespoir. Mais ils se ressaisirent promptement et décidèrent de poursuivre les Amalécites – ce qui n’était pas rien ! Bien que gênés par leurs armes, les vivres, et sans doute par de l’attirail militaire, ils se mirent bientôt en marche. Marchaient-ils rapidement, joggaientils, couraient-ils ? La Bible ne le spécifie pas. Mais elle dit qu’arrivés au torrent de Besor, un tiers des hommes de David étaient trop épuisés pour continuer. Au
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Nous pouvons en arriver à nous lieu de faire une pause, David décida de laisser ces hommes exténués au torrent, et de leur confier les bagages pour alléger la charge des 400 autres. Ainsi, nous dit la Bible, ces 200 hommes restèrent « près des bagages » (1 S 30.24). De nombreux employés de bureau s’identifient à ces 200 hommes qui durent rester près des « bagages » alors que les autres s’en allaient livrer bataille pour le Seigneur. Notre rôle peut nous sembler ordinaire, méconnu, insignifiant. Mais, tel l’épuisement de ces hommes, nous vivons tous des situations qui nous empêchent de traverser le torrent : problèmes de santé, obligations familiales, âge, expérience, éducation, etc. Ces circonstances peuvent empêcher des chrétiens consacrés d’accomplir un ministère de première ligne dans l’évangélisation. Et nous pouvons en arriver à nous demander si nous contribuons vraiment à la mission de l’Église… Est-ce votre cas ? Si oui, vous n’êtes pas le premier. En effet, après avoir vaincu les Amalécites, délivré leurs familles et mis la main sur les possessions des Amalécites, certains des soldats jugèrent que les 200 restés « près des bagages » n’avaient pas droit au butin. « Puisqu’ils ne sont pas venus avec nous, rien du butin que nous avons délivré ne leur sera donné, sinon à chacun sa femme et ses fils ; qu’ils les emmènent et s’en aillent. » (v. 22) C’était comme si le personnel de soutien resté derrière ne satisfaisait pas aux normes ! Les soldats au front insistèrent pour que ces « paresseux », indignes de toute récompense, prennent leurs femmes, leurs enfants, et décampent. Mais David ne fut pas de cet avis. Pour lui, ces 200 hommes, bien que ne participant pas directement au combat, étaient néanmoins un atout précieux pour son armée. Après tout, s’ils n’étaient pas restés près des bagages – allégeant ainsi la charge des poursuivants – peut-être que ceux-ci ne
demander si nous contribuons vraiment à la mission de l’Église.
seraient pas arrivés à rattraper l’ennemi ! La réponse de David aux mécontents est édifiante : « N’agissez pas ainsi, mes frères, avec ce que l’Éternel nous a donné ; car il nous a gardés et il a livré entre nos mains la troupe qui était venue contre nous. […] La part de celui qui est descendu au combat et la part de celui qui est resté près des bagages doivent être les mêmes : ensemble ils partageront. » (v 23,24) Le livre Les paraboles de Jésus nous révèle un détail intéressant sur la façon dont Dieu considère ceux qui restent près des « bagages » – ou qui, à notre époque, restent au bureau : « Ce qui fait la valeur de notre service aux yeux de Dieu, ce n’est pas la somme de travail que nous accomplissons ni les résultats visibles de nos efforts, mais l’esprit dans lequel nous agissons1. » Si nous ne pouvons nous battre au front, en revanche, nous pouvons accomplir fidèlement les devoirs qui nous sont confiés. Nous pouvons nous occuper consciencieusement des bagages et prier pour ceux qui sont au front. À la fin de la journée, que nous ayons brandi l’épée ou gardé les bagages, Dieu nous accordera une même récompense. Bien que nous, employés de bureau, ne baptisions pas de nouveaux membres ou ne tenions pas de
campagne d’évangélisation, Dieu considère nos humbles efforts et notre dévotion dignes de la même récompense ! Ordinaire, mais essentiel Quand, par la fenêtre de mon bureau, je vois cette grande ville remplie d’individus perdus, mon cœur se serre. Quand je vois une petite fille de six ou sept ans mendiant à l’intersection routière, quand je croise une musulmane d’une beauté envoûtante avec une ecchymose sous son œil, quand j’observe des réfugiés syriens, des jeunes hommes ayant déjà de nombreuses mèches de cheveux gris – je ne puis que prier pour que Dieu envoie davantage d’ouvriers au front. En ce qui me concerne, je désire que ma vie fasse bouger les choses ici – pour quelqu’un, pour n’importe qui. Rien qu’à l’idée que mon travail de bureau, si ordinaire soit-il, joue un petit rôle – soutient les « 400 » qui sont appelés au front – mon énergie se renouvelle. Ainsi, « il peut sembler parfois que ceux-ci [nos efforts] soient limités par les circonstances ; mais, s’ils sont accomplis avec foi et avec soin, où que l’on se trouve, l’effet en sera ressenti dans les parties du monde les plus éloignées. Quand le Christ était sur la terre, son action paraissait confinée dans un champ restreint ; néanmoins des multitudes de tous pays entendirent son message. Souvent Dieu emploie les moyens les plus simples pour obtenir les résultats les plus importants2. » Que nous attendions au torrent de Besor ou soyons dans le feu de l’action, prenons courage : pour Dieu, notre travail est précieux, et si nous sommes fidèles, notre œuvre se fera sentir jusqu’au bout du monde. n 1 Ellen 2 Id.,
G. White, Les paraboles de Jésus, p. 349. Jésus-Christ, p. 823.
Shandra Kilby est un pseudonyme. Octobre 2015 | Adventist World
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LEGACY HÉRITAGE de of LIGHT
LUMIÈRE
5 e PARTIE : 1891-1900
Les années australiennes
La messagère du Seigneur
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’arrivée d’Ellen White en Australie en décembre 1891 et son ministère dans le pays des kangourous (1891-1900) coïncident avec une période significative de sa contribution littéraire à l’Église mondiale. La réalité de la grande controverse et son impact sur la vie spirituelle de l’Église étaient clairs pour Ellen White. Elle se référait à l’effet des luttes non seulement « sur les cœurs en Amérique », mais aussi « sur les esprits humains dans ce pays éloigné »1. En outre, avant son arrivée en Australie, elle se retrouva face à l’inconnu puisque le Seigneur ne lui avait donné aucune directive claire à l’égard de son prochain séjour. « Ce matin, j’éprouve de l’anxiété. Je suis troublée à l’égard de mon devoir. Est-ce vraiment la volonté de Dieu que j’aille en Australie ? […] Je n’ai reçu aucune lumière particulière me disant de quitter l’Amérique pour ce pays à l’autre bout du monde. Néanmoins, si je savais que c’était la voix de Dieu, j’irais2. » Ellen White approchait de l’âge de la retraite. Sa santé laissait à désirer. Par ailleurs, elle s’était donnée comme priorité de terminer son livre sur la vie du Christ. « J’aspire au repos, à la quiétude, et à publier “La vie du Christ”3. » Cependant, sa quête continuelle pour comprendre l’implication de Dieu dans la vie humaine augmenta sa confiance en sa présence et en sa direction. Elle écrivit : « Je présente mon cas au Seigneur et crois qu’il me guidera4. » Ainsi, c’est avec une confiance bien enracinée en Dieu qu’Ellen débarqua à Sydney depuis le S.S. Alameda le 8 décembre 1891. Ce long séjour loin de chez elle lui donna l’occasion de réfléchir à ce qui compte pour Dieu. La contribution d’Ellen White à l’Église pendant son séjour en Australie peut se diviser en trois segments significatifs. Premièrement, elle pourvut à la vie spirituelle de l’Église relativement naissante dans ce pays. Deuxièmement,
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Ses écrits ’Australie : depuis l une
motivation à l’échelle mondiale Regard sur la vie et le legs d’Ellen White John Skrzypaszek
elle insuffla une motivation visionnaire du progrès institutionnel trempée dans l’urgence de la mission. Troisièmement, ces neuf années en Australie furent significatives dans la période la plus productive de ses années littéraires (18881911). Ellen insista particulièrement auprès de l’Église mondiale sur la vie spirituelle. Dans le contexte de la grande controverse, ses publications exploraient la profondeur de l’amour de Dieu, de cet amour qui élève la valeur humaine, la dignité, et l’unicité5. Jésus était le point central de son admiration. Éduquer Dès son arrivée à Sydney, Ellen White se chargea de l’éducation spirituelle de la jeune Église. Lors de son premier sabbat dans cette ville, elle prêcha sur Jean 17. Dans une lettre adressée à O. A. Olsen, elle expliqua : « Jamais ils n’avaient entendu des paroles leur procurant une telle espérance, un tel courage à l’égard de la justification par la foi et de la justice du Christ6. » Elle ajouta que ce sujet d’une importance vitale n’était généralement pas compris. En parlant de A. G. Daniells, elle écrivit : « Il ne comprend que fort peu le sujet de la justification par la foi et le don gratuit qu’est la justice du Christ7. » Le mercredi suivant, Ellen White arriva à Melbourne et découvrit l’atmosphère de travail minable qui prévalait parmi les ouvriers de la compagnie Echo Publishing. En se basant sur une
vision reçue en 1875, elle parla du manque d’unité et d’harmonie parmi les ouvriers8. Elle les prévint des dangers qu’entraînait un tel comportement. À ces paroles, le cœur des ouvriers fondit. « Les frères confessèrent mutuellement leurs péchés et s’étreignirent en pleurant et en demandant pardon9. » Faute d’espace, nous ne pouvons explorer tout ce qu’Ellen accomplit en vue de l’éducation spirituelle des membres pendant cette période. Une telle éducation résultait d’une quête personnelle profonde pour comprendre l’amour de Dieu. Dans une note de son journal datée du 27 décembre 1891, on lit : « Je présentai en toute liberté le plan du salut et l’amour incomparable de Dieu pour l’homme déchu. » Le thème de l’amour de Dieu et l’authenticité de son éducation spirituelle forgèrent un lien solide entre elle et l’Église adventiste en Australie. Plus tard, on compara ce lien relationnel à l’impact d’une mère sur un jeune enfant10. Une motivation visionnaire Ellen White modela la vision de l’Église à l’égard du progrès institutionnel et de l’urgence de la mission. Cette initiative se rattachait à une vision reçue le 1er avril 1874. L’ange lui avait dit : « Tu entretiens des idées trop limitées par rapport à l’œuvre pour ce temps […] Tu dois élargir tes perspectives11. » Le défi était de taille car il avait une application mondiale. « Le message se répandra avec puissance aux quatre
6 e PARTIE : 1900–1915
La vision d’Ellen White pour l’Église mondiale Lors du séjour d’Ellen White en Australie, l’essentiel du thème de la grande controverse fut mis en lumière. Les écrits précédents décrivant la vue d’ensemble du conflit entre le bien et le mal soulignaient la réalité de l’interaction entre les deux forces adverses – Dieu et Satan. Les publications écrites entre 1888 et 1911 dirigèrent l’attention des lecteurs vers l’essentiel de la question, à savoir la signification du cheminement spirituel avec Dieu dans une vie bombardée par les puissances des ténèbres. Dans son livre Jésus-Christ (1898), un classique qu’elle termina en Australie, elle consigna par écrit ces magnifiques perles : « Chacun doit, dans sa propre expérience, arriver à savoir quelle est la volonté de Dieu. Chacun doit l’entendre parler à son propre cœur. Ayant fait taire toutes les autres voix, et restant en la présence de Dieu, le silence de notre âme
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nous permettra d’entendre plus distinctement la voix d’En-Haut14. » En 1897, elle se focalisa sur un autre thème : la valeur de l’éducation chrétienne. Dans un commentaire sur le contenu du livre Éducation (1903), lequel était en préparation, Willie White écrivit : « On y a incorporé plus largement le plan du salut à partir d’extraits des œuvres publiées de ma mère, telles que Patriarches et prophètes, La tragédie des siècles, Jésus-Christ, Heureux ceux qui, et Les paraboles de Jésus15. » Dans le tourbillon de la lutte entre les puissances adverses, il est évident qu’Ellen White mit en lumière la nature de l’éducation chrétienne et son rôle dans le rétablissement de la valeur, du potentiel, et de l’unicité de l’être humain. Alors que les forces du mal affaiblissent la vie humaine, la présence de Dieu, elle, inspire et rétablit son potentiel en vue du service et de l’amélioration de la société. Pendant son séjour, Ellen White attira l’attention de l’Église mondiale sur l’importance de modeler un point de référence non en y allant de spéculations sur le temps, mais en se confiant implicitement en Jésus. Pour elle, une telle foi résultait de la fidélité des promesses de Dieu consignées dans la Bible. En tout ceci, ses écrits incitèrent l’Église mondiale à devenir les mains tendues de Jésus. En fait, alors qu’elle était en Australie, elle put également stimuler l’œuvre aux États-Unis à travers ses lettres, réprouvant le soi-disant pouvoir absolu déferlant des États. Un grand vide Ellen White quitta l’Australie en août 1900. Son départ constitua une grande perte pour l’Église australienne. Pendant les neuf années de son ministère, les croyants avaient ressenti toute la
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À LA MAISON EN AUSTRALIE : Ellen White passa la plus grande partie de son temps à « Sunnyside », sa demeure à Cooranbong, non loin de Sydney.
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coins du monde, en Oregon, en Europe, en Australie, aux îles de la mer12. » Quelques mois après s’être établie en Australie, Ellen White pouvait dire : « Je pense que ceci rentre dans le plan général du Seigneur pour le bien de son peuple autant en ce pays-ci qu’en Amérique, et pour le mien aussi13. » Armée d’une telle perspective, Ellen joua un rôle clé dans l’établissement d’une école biblique pour l’œuvre missionnaire (24 août 1892), puis d’une école portant aujourd’hui le nom d’Institut d’enseignement supérieur d’Avondale (1897). Elle suscita un intérêt pour les soins de santé et un style de vie sain, et encouragea l’Église à développer le royaume de Dieu. Son élan visionnaire donna naissance à l’Hôpital adventiste de Sydney et au sanatorium Health Food Company. Pour elle, toutes les institutions avaient un rôle à jouer dans le grand plan de Dieu. Les croyants devaient s’engager de concert dans la tâche consistant à élargir la mission divine à l’échelle mondiale et être considérés comme étant le moyen d’y arriver.
E state
Les années à Elmshaven
bonté de sa sollicitude. Thomas Russell, un homme d’affaires dans le village de Cooranbong, résuma fort bien la perte ressentie : « La présence de madame Ellen G. White dans notre petit village nous manquera terriblement. La veuve et l’orphelin avaient trouvé en cette femme une aide. Elle abritait, vêtait et nourrissait les nécessiteux. Là où tout n’était que ténèbres, sa présence était comme un rayon de soleil16. » n 1 Ellen G. White, Manuscrit 29, 1891, dans Sermons and Talks, Ellen G. White Estate, Silver Spring, Md., 1990, vol. 1, p. 155, 156. 2 Id., Manuscrit 44, 1891, in Manuscript Releases, Ellen G. White Estate, Silver Spring, Md., 1990, vol. 18, p. 155. 3 Id., Manuscrit 29, 1891, dans Sermons and Talks, vol. 1, p. 156. 4 Id., Lettre 57, 1891, dans Arthur L. White, Ellen G. White: The Australian Years, Review and Herald Pub. Assn., Washington, D.C., 1983, vol. 4, p. 18. 5 Livres écrits entre 1888 et 1911 : The Great Controversy (1888 – La tragédie des siècles) ; Patriarchs and Prophets (1890 – Partriarches et prophètes) ; Steps to Christ (1892 – Vers Jésus) ; Thoughts From the Mount of Blessing (1896 – Heureux ceux qui) ; The Desire of Ages (1898 – Jésus-Christ) ; Christ’s Object Lessons (1900 – Les paraboles de Jésus) ; Education (1903 – Éducation) ; The Ministry of Healing (1905 – Le ministère de la guérison) ; The Acts of the Apostles (1911 – Conquérants pacifiques) ; et plusieurs volumes de Testimonies for the Church (Témoignages pour l’Église). 6 Ellen White, Lettre 21, 1891. (Voir aussi A. L. White, Ellen G. White: the Australian Years, vol. 4, p. 22.) 7 Ibid. 8 Document d’Ellen G. White Estate, fichier 105j : William C. White, « A Comprehensive Vision ». 9 Ellen White, Manuscrit 45, 1891, dans A. L. White, Ellen G. White: The Australian Years, vol. 4, p. 26. 10 Arthur Patrick, « Ellen White: Mother of the Church in the South Pacific », Adventist Heritage, printemps 1993, p. 30. 11 Ellen G. White, Life Sketches of Ellen G. White, Pacific Press Pub. Assn., Mountain View, Calif., 1915, p. 208, 209. 12 Ibid. 13 Id., Lettre 18a, 1892, dans Messages choisis, vol. 2, p. 268. 14 Id., Jésus-Christ, p. 356. 15 Arthur L. White, Ellen G. White: The Early Elmshaven Years, Review and Herald Pub. Assn., Washington, D.C., 1981, p. 181. 16 Thomas Russell, Cooranbong, 3 mai 1900. Cette note fut rédigée dans un album donné à Ellen White lors de son départ pour l’Amérique en août 1900.
John Skrzypaszek est
directeur du Centre de recherche Ellen G. White de l’Institut d’enseignement supérieur d’Avondale.
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P atrimoine
Thomas et Henrietta Branch La Fédération du Colorado recommanda une famille « de couleur ». Si la Conférence générale payait leur voyage, la Fédération du Colorado verserait leur salaire pendant leur séjour en Afrique. Thomas H. Branch naquit à Jefferson County, au Missouri, le 24 décembre 1856. Henrietta Paterson vit le jour le 12 mars 1858 à Roanoke, au Missouri. Elle était la plus jeune d’une grande famille. Thomas et Henrietta se marièrent le 7 décembre 1876 à Kansas City, au Kansas. Mabel, leur premier enfant, naquit en 1878. Deux enfants s’ajoutèrent ensuite à la famille : Thomas (juin 1887) et Paul (mars 1891). Les Branch se joignirent à l’Église adventiste en 1892. Robert vint plus tard compléter la famille (janvier 1896). Pionniers au Colorado Lorsque la Fédération du Colorado choisit les Branch, ceux-ci travaillaient déjà en tant que pionniers. Henrietta, déjà formée en soins infirmiers, reçut une formation supplémentaire lui per-
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A rchives
adventistes
J
oseph Booth, un anglais indépendant d’esprit, eut une idée missionnaire qu’il soumit à W. A. Spicer, secrétaire du comité des Missions étrangères de l’adventisme. Il lui en exposa si bien les détails que W. A. Spicer fut convaincu que ce projet serait une grande bénédiction pour l’œuvre en Afrique centrale. La région, insistait Joseph Booth, profiterait énormément de la présence d’ouvriers « de couleur ». Comme l’écrivait W. A. Spicer, ils pourraient « rendre un service spécial là où les Blancs ne pourraient avoir accès »1. En outre, Joseph Booth disposait d’une propriété de 800 hectares sur laquelle se trouvaient des bâtiments. Elle pourrait servir d’enceinte de la mission, et bien plus encore. Les baptistes du septième jour, propriétaires de la propriété d’une valeur de 25 000 $US, acceptèrent de la céder aux adventistes pour la modique somme de 4 000 $US. Mais quelqu’un devait diriger cette antenne missionnaire, son enceinte, et développer son potentiel.
Assis : Henrietta et Thomas Branch ; Mabel (derrière eux) ; Robert (extrême-gauche) ; Paul (extrême-droite).
De Witt S. Williams
La première famille afro-américaine adventiste en Afrique mettant de servir en tant que médecin missionnaire. Thomas était un orateur de talent, un étudiant diligent de la Bible, et un ouvrier laïc enthousiaste à Pueblo, au Colorado. Cette semence répandue il y a un siècle a porté beaucoup de fruit au sein de quatre grandes églises afro-américaines à Pueblo et à Denver. Les Branch étaient plus vieux que la plupart des missionnaires envoyés par l’Église : Thomas avait 46 ans, et Henrietta, 44. Mabel, encore célibataire, avait 24 ans. Les trois garçons, âgés de 15, 11, et 6 ans, étaient impatients de faire cette nouvelle expérience. Rien ne prouve, cependant, que Thomas, le plus âgé des garçons, ait accompagné sa famille dans cette grande aventure.
Étant les premiers Noirs adventistes à être envoyés en Afrique, les Branch travaillèrent de nouveau en tant que pionniers. N’ayant aucun modèle à imiter, il leur fallut être courageux, braves, et avoir une grande foi en la providence divine pour accepter cet appel macédonien. Mais ils étaient heureux de partir ! La Fédération du Colorado consacra Thomas Branch le 22 mai. Le récit de leur départ a été consigné. « Immédiatement après avoir pris congé de nos frères et collègues, et de ceux pour qui nous œuvrions, nous sommes partis pour Denver, notre ancienne demeure, pour nous préparer pour le voyage. […] Nous avons emballé quelques articles essentiels, et après avoir salué nos amis,
nous sommes partis pour Chicago. Frère Spicer nous y a rencontrés et nous a donné toutes les instructions nécessaires pour notre voyage2. » Embarquement pour l’Afrique Mercredi matin le 4 juin 1902, les Branch firent voile pour Londres, en Angleterre, et y débarquèrent le 12 juin. À l’occasion de leur premier sabbat en Angleterre, ils furent invités à l’église Duncombe Hall, où « tous les frères les reçurent chaleureusement »3. Une quinzaine de jours après leur arrivée à Londres, ils prirent de nouveau la mer en compagnie de l’énergique Joseph Booth, dont l’initiative et les idées les avaient lancés dans ce voyage. Ils devraient voyager pendant sept semaines, depuis Southampton jusqu’en Afrique de l’Est. C’est là qu’ils serviraient le Seigneur dans un tout nouveau champ. Ayant laissé le monde derrière, ils pouvaient dire avec assurance : « Nous savons qu’il y a une grande moisson vers laquelle notre cher Seigneur nous emmène. Nous sommes heureux d’avoir une place dans sa vigne4. » Joseph Booth, le non-conformiste À l’embouchure du Zambèze, le consul britannique les retint pendant neuf jours, ce qui permit apparemment aux Branch de découvrir le vrai Joseph Booth et ce dans quoi il les avait embarqués. Il se trouve que Joseph Booth était un champion enthousiaste des hautes idées politiques et sociales pro-africaines. Les dignitaires s’inquiétaient déjà de ce que les enseignements de certains Noirs américains entraînaient un esprit d’indépendance, voire d’insubordination parmi les Africains : l’éthiopianisme, un mouvement du nationalisme africain, commença en Afrique du Sud vers 1890, lorsque des églises indépendantes africaines commencèrent à se former en se basant sur la lecture seule de la promesse biblique disant que l’Éthiopie accourrait « vers Dieu, les mains étendues vers lui »
(Ps 68.32). Les colonialistes associaient les Noirs américains instruits à l’éthiopianisme, alors que c’était les idées et les actes de l’anglais Joseph Booth qui devaient êtres associés à cette pensée, et non ceux de Thomas Branch. Dans son livre Africa for the African (L’Afrique pour l’Africain), Joseph Booth exposait les grandes lignes d’un programme d’abolition du colonialisme britannique. Il croyait à une égalité raciale entière et sentait que Dieu l’appelait à s’élever contre les inégalités. Sa mission était un moyen de développer une indépendance financière et éducative pour les Africains. Bien entendu, W. A. Spicer et les adventistes ne savaient rien de tout ceci lorsque Joseph Booth leur fit l’offre alléchante de son domaine. Il leur avait caché sa réelle intention. L’Église arriva, après bien des efforts, à convaincre les autorités que les Branch ne soutenaient aucunement l’éthiopianisme. À la Mission Plainfield, l’antenne du domaine, des difficultés de taille surgirent entre les Branch et Joseph Booth. Les Branch ne s’intéressaient pas aux propositions de Joseph Booth, mais à l’enseignement et à la prédication de l’Évangile. Joseph Booth était constamment impliqué dans quelque projet et toujours à court d’argent pour payer les factures de la mission ou le salaire des Branch. Après six mois seulement, le comité des Missions étrangères rappela Joseph Booth et lui demanda de devenir colporteur en Angleterre. La direction de Plainfield Une fois Joseph Booth parti, Thomas Branch travailla seul en tant que directeur de la Mission Plainfield, jusqu’à ce que le comité missionnaire envoie Joseph H. Watson, sa femme et leur fils pour se joindre à lui. Mais en moins d’une année, le climat eut raison de la santé de Joseph Watson. Celui-ci s’éteignit à l’âge de 33 ans. On l’enterra sur le terrain de la mission, et sa femme et son fils rentrèrent chez eux. Thomas Branch continua à diriger la mission. Le 14 juillet 1906, il organisa la première église adventiste au Malawi. Thomas occupa le poste de directeur
jusqu’à ce que Joel C. Rogers, un autre missionnaire, renomme la mission Malamulo (ce qui signifie « commandements »). En 1907, les Branch se rendirent Afrique du Sud, en quête d’un meilleur climat et pour envoyer leurs garçons à l’école. À leur grande déception, ceux-ci n’eurent pas le droit de fréquenter les écoles adventistes blanches ! En raison de cette déception et des problèmes de santé d’Henrietta, les Branch décidèrent de rentrer aux États-Unis l’année suivante. On chargea de nouveau Thomas de l’œuvre auprès des Noirs à Denver. Thomas Branch laissa au moins une autre marque de pionnier dans l’œuvre lorsqu’il fut appelé à la Fédération de l’est de la Pennsylvanie en 1911. Il y organisa la première église adventiste africaine de Philadelphie et en reçut la charge. Plus tard, on donna à cette église le nom d’Ebenezer. Elle devint l’église-mère de près d’une dizaine d’églises adventistes afro-américaines existant aujourd’hui dans la région de Philadelphie. Henrietta Branch mourut à Philadelphie le 4 avril 1913. Les Branch furent des pionniers au Colorado, au Malawi, et à Philadelphie. Plutôt que de se focaliser sur la politique et les préjugés, ils proclamèrent l’Évangile et apportèrent la vraie libération à de nombreuses personnes. Leur legs étonnant à l’Église adventiste constitue une source d’inspiration et un modèle fondateur de la mission internationale de l’Église – mission que tous les adventistes, peu importe d’où ils viennent, doivent accomplir jusqu’au bout du monde. n 1 W. A. Spicer, « The
New Missionary Enterprise: Nyassaland », Advent Review and Sabbath Herald, 27 mai 1902, p. 17. Mme T. H. Branch, « Called to Africa », Advent Review and Sabbath Herald, 15 juillet 1902, p. 20. 3 Ibid. 4 Thomas Branch et famille, « On the Ocean,” Echoes From the Field, Sept. 3, 1902, p. 2. 2 M. Et
DeWitt S. Williams a dirigé
le Ministère de la santé de la Division nord-américaine de 1990 jusqu’à sa retraite en 2010, après 46 ans de service. Il a servi en tant que pasteur et missionnaire en Afrique.
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L A
B I B L E
R É P O N D
Relations sexuelles et châtiment
Dans l’Ancien Testament, pourquoi les transgressions de nature sexuelle étaient-elles passibles de mort ?
Au sein des cultures occidentales, la question de la peine capitale est particulièrement délicate. Je comprends l’appréhension qu’elle suscite. Mais votre question porte sur des cas spécifiques légiférés dans l’Ancien Testament. Je suggère d’abord que nous comprenions cette loi, et qu’ensuite, nous tentions de clarifier ce fondement. 1. Documentation juridique. Je ne me pencherai que sur trois cas juridiques spécifiques. Le premier, c’est l’adultère (Dt 22.22), considéré partout dans l’ancien Proche-Orient comme un grand péché passible de la peine de mort pour l’homme et la femme. Dans la Bible, l’adultère est également considéré comme un grave péché contre Dieu, le conjoint, et la société. À travers la peine capitale, le peuple devait extirper [ba’ar, « exterminer, enlever »] « le mal du milieu d’Israël » (v. 22). L’adultère n’était pas simplement une affaire privée, mais aussi une affaire pouvant faire du tort aux enfants de Dieu – d’où la nécessité de l’enlever du milieu d’eux. La peine de mort auraitelle pu être commuée ? Ou le conjoint aurait-il pu pardonner ? C’était le cas dans l’ancien Proche-Orient, et certaines choses indiquent que ceci pouvait aussi l’être en Israël. Les Proverbes impliquent que le mari pouvait accepter une compensation financière de la part de l’adultère et sauver le mariage, ou, du moins, la vie des deux coupables (Pr 6.32-35 ; voir Osée 3.1-3). Ceux-ci avaient également accès au pardon divin (Ps 51). Le second cas, c’est la perte de la virginité détectée après le mariage (Dt 22.20,21). Le mari se rend compte que sa femme, sensée être vierge, ne l’est pas. Il se sent non seulement trahi, mais aussi trompé par elle. Elle doit être exécutée « parce qu’elle a commis une infamie [nebalah, un acte qui fausse l’ordre moral et social] en Israël » en étant immorale (zanah, qui se prostitue elle-même ; manque d’intégrité morale) (v. 21). Ce cas est traité comme un cas d’adultère. Le troisième cas, c’est celui d’un homme qui a des rapports sexuels avec une vierge fiancée (v. 23,24). Comme c’est aussi considéré comme un cas d’adultère, les deux coupables sont passibles de la peine capitale. Dans ces deux cas, la peine capitale pouvait-elle être commuée par le mari ? Bien que ce soit possible, cela n’est indiqué nulle part. 2. Raisons possibles. Il nous faut dire plusieurs choses sur ce sujet. Premièrement, ces lois n’étaient pas de simples affaires
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civiles ; elles révélaient la nature et la moralité de Dieu. La peine capitale indique l’importance de la moralité sexuelle aux yeux du Seigneur. Deuxièmement, la possibilité de changer la peine capitale en une moindre peine, ainsi que le pardon divin, étaient toujours disponibles pour les pécheurs repentants. Troisièmement, le fait d’ignorer la gravité de la violation des lois sexuelles pouvait avoir un impact défavorable sur le monde social et entraîner un relâchement de l’intégrité morale. De telles transgressions étaient considérées comme des blessures mortelles pour la famille et pour l’ordre social parce qu’elles menaçaient l’intention divine envers l’humanité. Quatrièmement, la promiscuité sexuelle faisait du tort aux deux personnes en les transformant en instruments de plaisir personnel en l’absence de la responsabilité et du respect mutuels que procure le mariage. Les rapports sexuels au sein du mariage unissent un homme et une femme dans les liens de l’amour divin ; autrement, ils ne montrent aucun respect pour les autres et font du tort à l’image que le couple a de lui-même. Cinquièmement, la sexualité n’est pas notre propriété exclusive. En un sens, elle appartient au genre humain. Par conséquent, sa mauvaise utilisation fait du tort à tous d’une manière ou d’une autre. Sixièmement, la virginité est un don divin à protéger jusqu’à ce qu’elle atteigne son objectif au sein des paramètres d’amour de l’institution divine du mariage. Cet objectif n’est pas toujours atteint, mais le don doit être préservé dans la soumission au Seigneur. Ces idées ne cadrent certes pas avec notre monde contemporain. Quand nous abordons l’aspect moral de la sexualité, nous devons demander : qui détermine ce qui est moralement bien et bon ? Est-ce le système juridique d’une société sécularisée, ou la permissivité caractérisant celle-ci (« Tout le monde le fait ! ») ? Pour les chrétiens, la réponse claire est la suivante : Dieu a révélé sa volonté dans les Écritures. Lorsque les systèmes juridiques vont à l’encontre de la moralité chrétienne, nous devons obéir à Dieu. À ceux qui se sont éloignés de l’intention divine à l’égard de la sexualité humaine, je ne citerai que les Écritures : « Va, et désormais ne pèche plus » (Jn 8.11). n
Ángel Manuel Rodríguez a servi l’Église en
tant que pasteur, professeur, et théologien. Il est maintenant à la retraite et habite au Texas.
É tude
biblique
Mark A. Finley
Élie un puissant homme de foi
D aniele
C
e mois-ci, nous allons commencer une nouvelle série d’études bibliques. Nous allons étudier les grands héros de la foi d’un bout à l’autre des Écritures. Ces études nous permettront non seulement d’apprendre des faits concernant ces hommes et ces femmes de Dieu, mais aussi d’examiner leurs défis, d’analyser leurs réactions à ces défis, et de découvrir le secret de leur foi exemplaire. Nous tirerons des leçons de leurs succès et de leurs échecs, de leurs victoires et de leurs défaites, de leurs hauts et de leurs bas. Commençons par Élie. Ce héros de la foi nous intéresse particulièrement parce que bien qu’il vécût à une époque d’apostasie, il demeura fidèle à Dieu. Finalement, il fut transmué et monta au ciel sans passer par la mort. Ceux qui parmi nous se préparent à être transmués au retour du Christ peuvent tirer des leçons de foi vitales de ce puissant homme de Dieu.
1 Lisez 1 Rois 16.29-33. Quelle était la condition spirituelle d’Israël aux jours du roi Achab et du prophète Élie ?
da
V olterra
notre confiance en Dieu et que nous obéissons avec amour à ses commandements, il prend la responsabilité de satisfaire nos besoins (Ph 4.19). Et il tient ses promesses ! Si nous donnons la priorité au royaume de Dieu, tous nos besoins seront satisfaits selon la promesse du Seigneur (Mt 6.28-33).
4
Après trois années et demie, quel ordre Dieu donna-t-il à Élie ? Quelle fut la réaction d’Élie à cet ordre ? Lisez 1 Rois 18.1-3.
5 Quel défi Élie lança-t-il aux prophètes de Baal sur le mont Carmel ? À votre avis, pourquoi leur demandat-il de prier les premiers ? Lisez 1 Rois 18.21-24. Le culte de Baal incluait l’idolâtrie, le culte du soleil, et l’immoralité sexuelle. Il élevait la nature au-dessus du Dieu de la nature. Il donnait la priorité aux créatures plutôt qu’au Créateur. Sur le mont Carmel, Élie démontra que l’élévation des théories humaines au-dessus de la révélation divine est pure folie. Les formes humanistes de la religion n’ont pas le pouvoir de transformer la vie.
Le roi Achab régna pendant 22 ans sur Israël. Il épousa Jézabel, une reine païenne. Ensemble, ils entraînèrent les enfants de Dieu dans le culte de Baal et les plongèrent dans une terrible apostasie. Le récit biblique déclare qu’Achab « fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, plus que tous ceux qui avaient été avant lui » (v. 30). Quel horrible héritage !
6 Lisez 1 Rois 18.38, 39, 44, 45. Comment Dieu récompensa-t-il la fidélité d’Élie ?
2 Quel message Dieu envoya-t-il à Achab par l’entremise du prophète Élie ? Lisez 1 Rois 17.1. Quelles qualités permirent à Élie de transmettre un message aussi alarmant ?
7 Lisez Jacques 5.17. Comment Élie est-il décrit dans l’épître de Jacques ? En quoi est-il un exemple pour nous ?
3 Comment Dieu pourvut-il aux besoins d’Élie à cette époque de famine nationale ? Lisez 1 Rois 17.1-5, 8-14. Qu’est-ce que cela nous enseigne sur Dieu ? Un vieux cantique chrétien a pour refrain : « Aie confiance, et obéis, car le seul moyen d’être heureux en Jésus, c’est d’avoir confiance et d’obéir. » Lorsque nous mettons implicitement
La fidélité envers Dieu et la confiance en ses promesses nous préparent à recevoir les abondantes bénédictions divines.
« Élie était un homme de même nature que nous ». Il avait des défis et des faiblesses de caractère comme tous les humains. Mais grâce à sa foi aux promesses divines et à sa confiance en Dieu, il devint un puissant homme de foi. Sa vie nous enseigne des leçons de confiance, d’obéissance, et d’engagement total. Le mois prochain, nous étudierons plus en profondeur ce héros de la foi qui, finalement, fut transmué et monta au ciel sans passer par la mort. n
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DES IDÉES À PARTAGER Les prières sont exaucées, et parfois, à une vitesse surprenante. –Ernie Schultz, Edmond, Oklahoma, États-Unis
Courrier « Une leçon d’humilité » Un grand merci pour la publication de l’entrevue de Bill Knott avec le président réélu de la Conférence générale (voir « Une leçon d’humilité », septembre 2015). Et merci, pasteur Wilson, de nous rappeler la déclaration suivante tirée de Conseils à l’Église, d’Ellen G. White : « L’œuvre de Dieu sur cette terre ne sera pas achevée à moins que les hommes et les femmes qui composent nos églises ne se mettent au travail et unissent leurs efforts à ceux des prédicateurs et des membres officiants de l’Église. » (p. 44) Alexander Becker France
J’apprécie les idées de notre président de l’Église mondiale au sujet de la véritable humilité et de la propagation du message des trois anges grâce à l’implication de tous les membres.
Prièrew
S’il vous plaît, priez pour l’effusion du Saint-Esprit ! Quand nous l’aurons reçue, nous pourrons aimer et être aimés. Merci. (Isaac) B. K. Aidoo Accra, Ghana
Une croissance extraordinaire Le 20 juillet 2015, j’ai envoyé à Adventist World un commentaire par la poste au sujet de l’énorme différence entre l’effectif adventiste par habitant en Afrique et celui par habitant aux ÉtatsUnis. J’ai également suggéré qu’on écrive un article à ce propos. Et voilà que 15 jours plus tard, j’ai découvert un tel article dans le numéro d’août, rédigé par Pardon K. Mwansa, et intitulé « Une croissance extraordinaire » ! Bien entendu, cet article a été préparé bien avant l’arrivée de ma lettre. Cela prouve que les prières sont exaucées, et parfois, à une vitesse surprenante. Ernie Schultz Edmond, Oklahoma, États-Unis
Son être entier pour Jésus Je vous écris au sujet de l’article de Dyhann Buddoo-Fletcher intitulé « Un Jamaïcain renonce à ses dreadlocks – à son être tout entier – pour Jésus » (août 2015). La clé de l’histoire, c’est que ce Jamaïcain croit tellement au message biblique qu’il a voulu renoncer à son ancienne vie. Il me semble qu’il voulait que personne ne doute de son désir de suivre Jésus par le baptême, ni de sa loyauté envers son sauveur. Par conséquent, il a fait un changement visible et public. Une telle foi et une telle ardeur m’encouragent ! Anne Oyerly B errien Springs, Michigan, États-Unis
Des anges à l’œuvre en Afrique du Sud Merci pour l’excellent travail de condensation de mon article intitulé « Des anges à l’œuvre en Afrique du Sud » (avril 2015). J’ai été un peu désappointé de ce que faute d’espace, on n’ait pu imprimer la photo
LOUANGE
Priez s’il vous plaît pour ma famille pour qu’elle réussisse financièrement, oublie le passé, et se prépare pour l’avenir. Nous avons aussi besoin de la protection céleste. Kipkosgei, Kenya
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J’ai décidé de quitter le père de mes deux enfants. Il est alcoolique et ne rend pas un culte à Dieu le sabbat. Dernièrement, j’ai revu un ex-petit ami. Je suis confuse et demande vos prières. G lenda, Papouasie-Nouvelle-Guinée
Je suis profondément déçu. J’ai prié Dieu mais n’ai pas encore reçu de réponse. Priez Dieu d’exaucer bientôt mes prières. E.S.A., Brésil Priez s’il vous plaît pour que ma mère conserve son emploi. Carolina, Colombie
de David Otis, mon neveu, et de sa famille, alors qu’ils étaient en voyage missionnaire en Afrique du Sud en 2012, lequel plafonna l’influence angélique commencée dans les années 1800. Une petite correction : mes registres généalogiques montrent que mon grandpère, David Fletcher Tarr, était le 11e d’une famille de 15 enfants, nés de James et Hannah (Brent) Tarr, tel que mentionné dans l’article que je vous ai soumis, et non le 12e de 16 enfants tel qu’imprimé dans la revue. Elaine Tarr Dodd Collegedale, Tennessee, États-Unis Merci Je suis un chrétien adventiste. J’habite à Rifty Valley, un village reculé du Kenya. J’ai été édifié et touché par la lecture de Adventist World à un point tel que j’aimerais recevoir cette revue par la poste, pour m’unir avec mes frères adventistes en croyance, en mission, en vie, et en espérance. Merci, et que Dieu vous bénisse ! Lel Richard Kenya
La revue Adventist World est produite par l’Église adventiste du septième jour et distribuée gratuitement aux membres. À ce lecteur, ainsi qu’à ceux qui partagent le même désir, nous conseillons d’entrer en contact avec l’union ou la division de l’Église adventiste de leur région du monde. On peut aussi la trouver en ligne en plusieurs langues, dont le français, sur le site suivant : www.adventist world.org. – Les éditeurs. Courrier – Faites-nous parvenir vos lettres à : letters@ adventistworld.org. Rédigez votre lettre clairement et tenezvous en à l’essentiel, 100 mots maximum. N’oubliez pas d’indiquer le titre de l’article et la date de publication. Indiquez aussi votre nom, ainsi que la ville, la province, l’État, et le pays d’où vous nous écrivez. Au besoin, les lettres seront modifiées pour des raisons de clarté et de longueur. Veuillez noter que nous ne pouvons les publier toutes, faute d’espace.
Je vous demande de prier pour ma santé. Priez aussi pour que je trouve un emploi ainsi qu’un mari. Karen, Royaume-Uni S’il vous plaît, priez pour Rachel. Elle vit dans sa voiture et se demande à quelle école s’inscrire. Judy, États-Unis
ou Ceux qui vendent des suppléments alimentaires ne vendent, bien souvent, que des raccourcis. Ils veulent que nous croyions qu’il est plus facile et pratique de prendre des suppléments alimentaires que de manger les aliments. Voici quelques aliments simples rendant parfaitement inutile la prise de suppléments qui coûtent cher. En outre, les légumes sont bien plus savoureux et satisfaisants que des pilules ! Les isothiocyanates et le sulforaphane dans le brocoli servent d’antioxydants et aident à combattre le cancer. Le nitrate dans les betteraves aide à améliorer le débit sanguin et la circulation du sang. Les oligosaccharides que l’on trouve dans les légumineuses améliorent la santé du système digestif grâce à leur abondance de fibres. P H O T O s : J ean S cheijen / sanja gjenero
Une prière de Jésus, bien-aimé Berger, souviens-toi de nous.
30 secondes
Accorde-nous d’être un seul corps en toi. Éloigne de nous tant les dissensions que la méchanceté, et que rien ne nuise à notre communion fraternelle. Nous ne sommes sauvés que par toi seul, doux Sauveur. Unis-nous dans un amour saint et profond, et accorde-nous d’être pleins de sympathie les uns envers les autres lorsque nous commettons des erreurs. – Maria Aparecida Araujo, São Paulo, Brésil
Ayez la bonté de prier pour ma famille : ma femme et moi avons perdu notre emploi. Il nous faut de l’argent pour notre fille qui commence ses études secondaires, et nous avons un fils de sept mois. S’il vous plaît, priez Dieu de nous donner un emploi pour que nous puissions pourvoir aux besoins de notre petite famille. Fredrick, Kenya
Prière & louange – Soyez bref et concis, 50 mots maximum. Veuillez inclure votre nom et celui de votre pays. Au besoin, les requêtes seront modifiées pour des raisons de clarté et de longueur. Bien que nous priions pour chaque requête, nous ne pouvons cependant les publier toutes. Faites-nous parvenir vos requêtes de prière et vos remerciements pour les prières exaucées par courriel : prayer@adventistworld.org ; par fax : 1-301-680-6638 ; ou par la poste : Adventist World, 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring, MD 20904-6600 U.S.A.
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DES IDÉES À PARTAGER
Il y a
89 ans
Le 2 octobre 1926, la première École du sabbat autorisée à Madagascar se tint chez Marius Raspal. En 1917, un intérêt pour la foi adventiste jaillit lorsque André Rasamoelina, un inspecteur des écoles protestantes, rencontra un jeune homme nommé Tuyau, lequel avait assisté à plusieurs réunions adventistes à l’île Maurice. Cette rencontre suscita son intérêt pour la foi adventiste. Tuyau lui donna alors l’adresse de Paul Badaut, un pionnier missionnaire adventiste à l’île Maurice. André Rasamoelina s’empressa de lui écrire. Paul Badaut envoya le nom et l’adresse d’André Rasamoelina à la Conférence générale. En décembre 1918, J. L. Shaw envoya des imprimés à André. En 1919, après un nouvel échange de lettres, le Département missionnaire lui envoya des imprimés, dont Vers Jésus, d’Ellen White. Dans ses temps libres, André traduisit ce livre en malgache. Au cours de juillet 1922, Marius Raspal, un missionnaire adventiste à l’île Maurice, passa 10 jours avec André Rasamoelina au cours desquels il lui donna des études bibliques. La Conférence générale fournit 800 $US pour la publication de la traduction d’André Rasamoelina de Vers Jésus.
dites
Admirable !
Les sentiments positifs (admiration, émerveillement, étonnement) peuvent se lier aux protéines qui signalent au système immunitaire de travailler plus fort – ce qui procure un soulagement des symptômes d’une mauvaise santé et de la dépression. Selon une étude effectuée par l’Université de Californie, à Berkeley (États-Unis), des activités provoquant l’admiration, telles qu’une promenade dans la nature, la contemplation d’œuvres d’art, et l’écoute de musique peuvent améliorer la santé et l’espérance de vie. Source : Emotion/The Rotarian P H O T O : F ree I mages . com / D ann y de B ru y ne
Rx santé de
[Prescription]
L’exercice d’intensité élevée (courir, faire du vélo, fendre du bois, déblayer la neige) brûle des calories et procure les avantages suivants. Il renforce le cœur et améliore l’endurance diminue le risque de diabète et des maladies cardiovasculaires accroît la vivacité intellectuelle en ajustant les produits chimiques essentiels pour saisir et stocker l’information Source : Women’s Health
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Le nombre de personnes atteintes du poliovirus en 2014 (sur une population de plus de 7 milliards), à l’échelle mondiale. Seulement 1 $US permet l’achat de 10 doses de vaccin antipoliomyélitique oral. Source : The Rotarian
P H O T O : F ree I mages . com / J oel R orabaugh
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Adventist World | Octobre 2015
P H O T O
:
C D C
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D I T E S - L E E N 5O M O T S . . .
Mon
personnage biblique... préféré
n Dieu pardonna à David malgré ses crimes et fut toujours
là pour lui. Je suis heureuse de savoir que je peux, moi aussi, compter sur Dieu. Comme David, je suis encline à commettre de nombreuses erreurs. Mais je comprends que Dieu a d’autres plans pour moi. Je veux qu’il dirige ma vie. – Rachel, France n Joseph
est mon personnage biblique préféré. Sur l’ordre de son père, il alla à la recherche de ses frères. Il fut vendu comme esclave, et plus tard, se retrouva en prison, bien qu’il fût innocent. Grâce à l’intervention divine, il devint premier ministre d’un pays étranger. Son histoire m’édifie beaucoup. – Gloria, Kumasi, Ghana
n Mon
personnage biblique préféré, c’est Ésaïe. Ce prophète était courageux et ne faisait aucun compromis. Dans notre monde rempli de tentations, de pièges et de séductions, les gens de cette trempe se font rares. – Tayo, Lagos, Nigeria
n Mon
personnage biblique préféré ? C’est la reine Esther ! Quelle femme courageuse ! Elle remettait toutes ses circonstances entre les mains de Dieu. Elle se présenta devant Assuérus sans savoir si elle vivrait ou non. Je veux, comme elle, remettre toutes mes circonstances entre les mains de Dieu. – Esther, Autriche
La prochaine fois, nous vous invitons à nous parler, en 50 mots ou moins, de votre promesse biblique préférée. Envoyez-nous votre commentaire à letters@AdventistWorld.org. Inscrivez dans la ligne Objet : « Dites-le en 50 mots… ».
« Oui, je viens bientôt... »
Nous avons pour mission d’exalter Jésus-Christ et d’unir dans leurs croyances, leur mission, leur vie et leur espérance les adventistes du septième jour de toute la planète. Éditeur Adventist World est une revue internationale de l’Église adventiste du septième jour. La Division Asie-Pacifique Nord de la Conférence générale des adventistes du septième jour en est l’éditeur. Éditeur exécutif et rédacteur en chef Bill Knott Éditeur adjoint Claude Richli Directeur international de la publication Pyung Duk Chun Comité de publication Ted N. C. Wilson, président ; Benjamin D. Schoun, vice-président ; Bill Knott, secrétaire ; Lisa Beardsley-Hardy ; Daniel R. Jackson ; Robert Lemon ; Geoffrey Mbwana ; G. T. Ng ; Daisy Orion ; Juan Prestol ; Michael Ryan ; Ella Simmons ; Mark Thomas ; Karnik Doukmetzian, conseiller juridique Comité de coordination de Adventist World Jairyong Lee, chair; Yutaka Inada, German Lust, Pyung Duk Chun, Suk Hee Han, Gui Mo Sung Rédacteurs basés à Silver Spring, au Maryland (États-Unis) Lael Caesar, Gerald A. Klingbeil (rédacteurs en chef adjoints), Sandra Blackmer, Stephen Chavez, Wilona Karimabadi, Kimberly Luste Maran, Andrew McChesney Rédacteurs basés à Séoul, Corée Pyung Duk Chun, Jae Man Park, Hyo Jun Kim Rédacteur en ligne Carlos Medley Gestionnaire des opérations Merle Poirier Rédacteurs extraordinaires Mark A. Finley, John M. Fowler Conseiller principal E. Edward Zinke Directrice des finances Kimberly Brown Assistante d’édition Marvene Thorpe-Baptiste Conseil de gestion Jairyong Lee, president ; Bill Knott, secrétaire ; P. D. Chun, Karnik Doukmetzian, Suk Hee Han, Kenneth Osborn, Juan Prestol, Claude Richli, Akeri Suzuki, D’office : Robert Lemon, G. T. Ng, Ted N. C. Wilson Direction artistique et graphisme Jeff Dever, Brett Meliti Consultants Ted N. C. Wilson, Juan Prestol-Puesán, G. T. Ng, Leonardo R. Asoy, Guillermo E. Biaggi, Mario Brito, Abner De Los Santos, Dan Jackson, Raafat A. Kamal, Michael F. Kaminskiy, Erton C. Köhler, Ezras Lakra, Jairyong Lee, Israel Leito, Thomas L. Lemon, Geoffrey G. Mbwana, Paul S. Ratsara, Blasious M. Ruguri, Ella Simmons, Artur A. Stele, Glenn Townend, Elie Weick-Dido Aux auteurs : Nous acceptons les manuscrits non sollicités. Adressez toute correspondance rédactionnelle au 12501 Old Columbia Pike, Silver Spring MD 20904-6600, U.S.A. Fax de la rédaction : (301) 680-6638 Courriel : worldeditor@gc.adventist.org Site Web : www.adventistworld.org Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la Bible Segond révisée 1978 (Colombe). Adventist World paraît chaque mois et est imprimé simultanément dans les pays suivants : Corée, Brésil, Indonésie, Australie, Allemagne, Argentine, Autriche, Mexique et États-Unis d’Amérique.
Vol. 11, nº 10
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* Isaac Bediako est un fermier de Nkoranza, dans l’ouest du Ghana. Il a contribué à amener des centaines de personnes à Christ, et plus de 40 au sein de l’Église en distribuant plus de 130 000 exemplaires de Adventist World dans les villages environnants depuis 2006.
Chaque mois, la revue Adventist World tombe entre les mains consacrées de ce fermier. Isaac Bediako* lit Adventist World pour rester en contact avec sa famille adventiste de par le monde. Vous aussi, restez en contact en demandant à votre département des communications d’en assurer une distribution régulière dans votre église. Adventist World est aussi disponible en ligne en 10 langues sur le site www.adventistworld.org.
Ma famille. Ma revue. Adventist World.