MAONO 02012-02014
Exploration des futurs et ĂŠchange culturel au Katanga
POUR TOUS LES EXPLORATEURS
Justine Laurette - Olga Bikinu Nijambio - Julie Biata - Dodie Solo-Phoba - Eric Isolo-Yav - Lysie Ilunga Kazadi - Nathalie Musoka - Nadège Lulendo - Coco Innocent Mwela - Patrick Tsasa Tsambu - Evelien Vanderstraeten - Fabienne Kabeya - Farah Ekutshu - Graziëlla Rondelez - Kaia Sandelé - Laurens Muylle - Lesly Cheyns Lien Arits - Manon Pauwels - Sarah Tumbakatende Madimba - Valerie Uvin - Mathieu Declercq - Cyril van der Esch - Roel Heremans - Camille Goossens - Irene Kabo Wa Kabo - Jean Katete - Jules Kasongo - Patrick Mikombe - Safi Mbuyu -Stephane Ngoy - Mamy Meta - Lucas Derycke - Michaël Distelmans - Lidewij Nuitten Maxime Hering - Francesca Van Coillie - Frederick Junior - Antje Schurmans - Lorentz Ilunga - Mélissa Medard - Amélie Van Campen - Evelien Dockx - Lauranne Stappers Alexander Vossen - Kristof Peeters - Aimé Nkomb Kayeb - Eric Mukunda Mutombo - Guelord Kalumba Bupe - Collette Abelela Afia - Jolie Pezo Kamwashi - Jacqueline Liya Mukangisha - Wivine Kayembe Kazadi - Louise Mwamb Kavumb - Blaise Tshotsha Kalenga - Bonheur Mungaga Buka - Djessy Mibanga - Gerphil Ngoy Mukaji Wa Kyungu Anita Kanam Kanday - Sarah Nkulu Mwamini - Jusdel Mbombo - Monique Kamenga Jack Mulumba - JR Babalo - Fiston Muhunga - Yves Kapena - Mary Masangu - Adeline Kalenga - Lorene Tshabu - Sylva Rubemb - Mamie Meta - Cedric Matthys - Charlotte Rassaerts - Eliena Lebeau - Elisabeth Pyck - Inge Snijders - Kasper Michiels - Rosa De Vestele - Sam Peeters - Stephanie Van der Kelen - Thomas Ost - Wouter Torbeyns Billy Matata - Alexandre Kuyungu - Maya Van Leemput - Bram Goots - Katlijn Meers - Frank Verstraeten - Guy Capals - Nathalie Van Laere - Patrick Mudekereza Sebastian Pena - Dominique Malochon - Patrick Guflet - Daniel Sixte - Gody Ngosa - Sando Marteau - Rita Mukebo - Pecho Kamunga Mwehu - Claus Sinzo Anzaa - Albert Kapepa -Jean Katambayi - Georges Senga - Stéphanie Ansia - Judith Kalanga - Amos Nkulu - Daddy Tshikaya - Carole Maloba - Eugénie Yuma - Alain Senga
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MAONO = «VISION» EN SWAHILI
Maono réunit l’observation sensorielle, l'imagination et l'intelligence. En swahili, le mot veut dire ‘vision’ et comporte une dimension magique. Des visions artistiques offrent leurs propres histoires et ancrent le regard. Cadrages, points de vue, regards et horizons mettent les possibilités du futur en perspective.
▶ Avec des matériaux divers, seize artistes qui vivent et travaillent à Lubumbashi créent leurs propres images d'avenir en un processus de co-création avec des jeunes adultes de la République démocratique du Congo et de la Belgique. ▶ Les jeunes adultes se préparent à la coopération avec un carnet de route rempli d’une série de missions visant à imaginer les possibilités futures. ▶ Les missions sont effectuées au cours de trois semaines d’exploration et d’échange à Lubumbashi. ▶ Avec la photographie, la vidéo, des dessins ou des collages, des interviews, de la réflexion, de l'observation et de l'imagination, les explorateurs construisent une collection d'images d'avenir. ▶ Chaque année 12-15 jeunes adultes de Lubumbashi et autant de jeunes adultes qui étudient à Bruxelles participent au projet. Ils échangent entre eux des idées sur l’avenir et sur le présent d'où provient cet avenir. ▶ L'organisation pratique des ateliers préparatoires, le voyage des étudiants Bruxellois et le programme de visites à Lubumbashi est à charge de UCOS (Universitair Centrum voor Ontwikkelingssamenwerking). ▶ Agence Future (AF) développe et accompagne l'exploration des avenirs avec les missions du carnet de route et avec la co-création d'images avec les artistes. ▶ A Lubumbashi le centre d'art Picha contribue son expertise et son réseau local. Il permet notamment la collaboration avec les artistes en mettant à disposition un espace de travail. L’organisation des droits de santé ‘Etoile du Sud’ facilite le travail avec la jeunesse locale et dans les quartiers populaires. ▶ Pour clôturer trois années de travail consécutives une exposition et un colloque seront organisés à Lubumbashi et une presentation des resultats du projet a Bruxelles avec une séminaire aux VUB. Les travaux des jeunes participants, les résultats de leurs missions du carnet de bord et les œuvres artistiques seront réunis pour cette occasion.
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CARNET DE ROUTE ET MISSIONS Le carnet de bord fournit le fil rouge pour l'exploration de l'avenir grâce à 21 missions de récolte, d’exploration et de création d’images d’avenir. Des avenirs personnels, locaux et mondiaux sont abordés le long du projet. L’exploration, l’analyse et la conception des possibilités d’avenir s’appuient sur la créativité et l’ouverture d’esprit. Les missions du Carnet de route stimulent l’observation, l’analyse, la créativité et une démarche critique face aux questions qui émergent dans le cadre du projet. La possibilité est offerte aux explorateurs de centrer l’attention sur des thèmes choisis en fonction de leurs propres intérêts ou études. Ainsi au bout du projet, plusieurs sous thèmes auront été traités.
cultuur
ontwikkeling
Toekomsten
Les visions d’avenir ont une signification culturelle. L’échange entre les explorateurs de Bruxelles et du Katanga est un exercice de communication et de collaboration interculturel. La créativité et l’expression artistique occupent une place centrale dans la collaboration avec les artistes. Maono traite des différents aspects des processus de changement : économique, politique, outils institutionnels et administratifs, culture, environnement, population, religion, science, technologie… Le projet prend en compte les acteurs du développement du domaine politique, économique et citoyen comme les individus des quatre coins du monde. Les visions d’avenir sont développées par le mot et par l’image. Les jeunes explorateurs et les artistes rendent tangibles leurs propres idées et visions d’avenir. Rendre visibles des visions d’avenir autrement abstraites et vagues est un défi qui aiguise l’attention. Les images ont une autre façon de raconter. ▲▲▲
FLASHS
Observer des références à l'avenir
conversatiONS Parler des futurs individuels, locaux et mondiaux
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LA CO-CRÉATION DES OEUVRES Chaque année les jeunes explorateurs de Lubumbashi et de Bruxelles collaborent avec six artistes de disciplines différentes. Chaque artiste crée avec un petit groupe de jeunes participants une œuvre pour la collection Maono. Ces images d’avenirs traitent de thèmes comme la guerre et la paix, les émotions humaines à l'ère de la machine, la solidarité mondiale, la dévastation de la nature, la pollution, la santé publique ou de l'industrie. Chaque artiste a une approche très personnelle. Sur les pages suivantes les artistes et leurs œuvres sont introduits.
Les artistes sont proposés et accompagnés par le centre d’art Picha et l’Institut Français local, la Halle d'Etoiles. Les collaborateurs d’Agence Future rencontrent ces artistes afin de présenter le projet et d’aider à l’élaboration des méthodes et au choix des thèmes appropriés à la co-création. Picha prend en charge les artistes et met également ses locaux à disposition de l’ensemble des ateliers comme espace de création, lieu de rencontre animé, et pour la présentation des résultats lors des événements de clôture à Lubumbashi. Le cadre culturel et l’ambiance créative chez Picha contribuent considérablement à la réussite de ce projet ambitieux. Le centre d’art Picha est situé non loin du centre de Lubumbashi. C’est un lieu de rencontre pour une foule d’artistes divers. Picha accompagne les artistes dans leurs projets, mais il est avant tout renommé comme l’initiateur de la « Biennale de la Photographie » à Lubumbashi.
▶ Plus: http://http://www.rencontrespicha.org/ http://www.contemporaryand.com
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SANDO MARTEAU ▶ ▶ ▶ ▶ ▶
Lien Arits Camille Goossens Lysie Ilunga Laurette Justine Patrick Tsasa
Né en 1973 Sando Marteau vit et travaille dans sa ville natale de Lubumbashi. Sando est une personnalité publique à Lubumbashi, un invité régulier à la télé comme à la radio. Actif dans des projets participatifs et socioculturels, ses textes ont souvent une dimension engagée. Ils parlent des gens, de la vie, du continent et du monde. Pour Sando, toutes ces échelles se croisent et s’entrelacent. Il est, depuis une dizaine d’années, comédien, conteur et metteur en scène dans la troupe Mufwankolo, compagnie mythique de théâtre populaire swahili du Katanga. En 2002, il reçoit une commande insolite du professeur Bogumil Jewsiewicki : en plus de sa participation aux pièces de théâtre de sa compagnie, il est invité à jouer quelques-unes de ses compositions musicales en swahili lors des spectacles du projet « Mémoire de Lubumbashi ». Le succès de ces prestations l’encouragera à se produire régulièrement sur plusieurs scènes de la ville de Lubumbashi et à développer, parallèlement à sa carrière de comédien, une carrière de musicien. Au mois de mai 2009, il participe au festival de musique "Africa Vive" à Barcelone, Séville et Madrid. La même année, Sando créé son propres groupe : Mujik-a-kwetu, avec lequel il est allé représenter la province du Katanga au Kercum a Kinshasa. En 2010 le groupe a participé à la cinquième édition festival concours Nzenze Ngoma Ya Kwetu et a occupé la deuxième place.
▶ Plus: sandomarteau.blogspot.com/ en http://www.agencefuture.org/?q=Sando https://vimeo.com/50851169 en https://vimeo.com/85161202
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Hola!
▶ Média: Musique, vidéo ▶ Audio: WAV, MP3 ▶ Langue: Français, swahili, Anglais
▶ Durée: ▶ Vidéo:
03' 58'' HD
▶ Vision d’avenir: Les avenirs personnels et mondiaux se rencontrent dans la chanson Hola! Il s’agit d’un choix conscient de produire une image de bien-être, de paix et de fraternité avec une grande dose d’idéalisme. ▶ Co-création: La musique a été composée par Sando Marteau et ses musiciens, enregistrée à leur studio habituel: Cœur La Colombe, en centre ville. Les paroles ont été écrites et chantées par Sando lui-même et ses jeunes co-créateurs. Le clip a été enregistré dans son quartier Kamalondo et au cours de la soirée de clôture de Maono 02012.
COLLECTIF LIBR'ÉCRIRE ▶ ▶ ▶ ▶
Cyril van der Esch Fabienne Kabeya Coco Innocent Mwela Nadège Lulendo
� Schrijvers Claus Sinzo Anza en Albert Kapepa en confrater Coco Innocent Mwela
Le collectif Libr'écrire est actif depuis de nombreuses années à Lubumbashi. Il n’a pas de date précise de fondation, mais peut compter sur une solidarité de longue date et une collaboration alternante entre divers écrivains et poètes, conteurs et orateurs. Lors des réunions régulières ils partagent leurs œuvres. Ils organisent également des présentations publiques de leurs textes, lus par des comédiens, poète-slam ou chanteuses. Entre eux, ils déclament leurs textes. Leurs liens sont plutôt informels, il n’y a pas de liste d’affiliation. Souvent, ils travaillent à une demi-douzaine, mais à certaines occasions des dizaines de talents littéraires les rejoignent. Les écrivains du collectif ne partagent pas tous la même langue maternelle et le français, langue véhiculaire, a un statut ambigu. Libr'écrire regroupe des auteurs très variés : trois d’entre eux s’impliquent davantage au développement des visions et des perspectives d’avenir pendant les activités avec les jeunes Bruxellois et les Lushois. Sinzo Aanza est le nom de plume de Claus. Ce jeune écrivain, né en 1990 au pied du volcan près de Goma, profite de l’échange avec les explorateurs Maono pour se pencher sur l’arrière-plan de son roman. Il propose également le poème traduit d’abord par les explorateurs sur place et ensuite traité par un traducteur professionnel en Belgique. Depuis l’âge de quinze ans Claus écrit des poèmes, des nouvelles et deux romans. Une de ses pièces de théâtre est mise en scène et une de ses nouvelles publiée dans le recueil "Chronique du Congo". Avec son imagination inégalable, Sinzo Aanza relie aisément technologies nouvelles aux traditions, il nourrit ses racines à la source de l’avenir. ▶ Plus http://www.gierik-nvt.be/author/sinzo-anzaa
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Aurore
▶ Média: prose, poésie ▶ Langue: Français, swahili ▶ Traduction Néerlandaise: Annmarie Sauer
▶ Auteurs: Claus Sinzo Anzaa, Patrick Mudekereza Albert Kapepa, Célestin Kasongo ▶ Publication: Gierik-NWT, Chroniques du Katanga
▶ Vision d’avenir: Pour la période d’exploration et d’échange de Maono 02012, Libr'ecrire a sélectionné comme thème mensuel « perspectives ». Chaque auteur présent a introduit une narration et image inspirée par ce thème. Il y avait des images d’entremêlement de la magie traditionnelle et de la technologie moderne, il y avait un drame post apocalyptique où les seuls humains sur terre sont une mère et un père de la deuxième chance et un poème qui parle de conserver demain malgré les forces naturelles et de la guerre. ▶ Co-création: L’auteur Claus Sinzo Anzaa a passé une semaine avec les jeunes explorateurs de Maono pour travailler sur le fond de son roman avec eux. Lors de la réunion Libr'ecrire de la semaine de création, cinq auteurs ont suggéré des textes autour du thème proposé. Le poème Aurore conçu par Claus était choisi par l’ensemble des participants et auteurs pour travailler ensemble. Les jeunes participants on fait une traduction et une lecture. Plus tard Annmarie Sauer, une traductrice professionnelle a amélioré ce travail. Célestin a continué pendant une année son texte de théâtre Bis Genèse. Après en 02013 Albert Kapepa a contribué au projet avec un extrait de son œuvre "La Pierre des ancêtres".
� De oorspronkelijke tekst van Aurore
Pecho Kamunga Mwehu ▶ ▶ ▶ ▶
Manon Pauwels Mathieu Declercq Kaia Sandelé Lesly Cheyns
Né le 17 novembre 1980 à Lubumbashi, le sculpteur et performer Pecho Kamunga Mwehu a des racines dans le territoire de Tshiyamba, dans la province du Kasaï-Oriental. Le jeune célibataire crée des sculptures remarquables qui suscitent beaucoup d’intérêt. Après l’école primaire dans le Complexe Scolaire Bon Berger, Pecho poursuit ses études à l’Académie des Beaux Arts à Lubumbashi où il obtient son baccalauréat en arts plastiques. Le sculpteur s’aventure à divers média. Souvent il recycle des matériaux trouvés et utilise le bois et le fer forgé. Récemment il développe une méthode propre de soudure de stylo. Cette technique extraordinaire attire énormément d’attention. Il participe à plusieurs expositions organisées par l’Asbl Dialogues et le Club Malaika (dont il est membre) à la Halle de l'Etoile et au musée d’art contemporain de Lubumbashi.
▶ Plus: www.agencefuture.org/?q=pecho
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Ma feuille blanche
▶ Discipline: sculpture ▶ Media: Stylos, papier, plastique
▶ Performance: optionel ▶ Format: 100 cm x 40 cm in 400 x 60 cm
▶ Vision d’avenir: Entre le passé et l'avenir la figure humaine se trouve au présent. La personne tire une charrette derrière lui contenant la souffrance et les souvenirs sanglants des témoins de la guerre. Son dos est voûté sous le poids du passé, mais l'avenir commence sous ses pieds, là il y a des feuilles blanches, qui ne sont pas encore tachées de sang. ▶ Co-création: Pecho a proposé une technique (fondre des stylos avec un fer à souder pour les coller) avec laquelle il avait déjà créé une série de sculptures impressionnantes. L'installation avec les feuilles de papier était développée ensemble avec les co-créateurs. Ils ont choisi les mots écrits sur ses feuilles, indiquant l'avenir et le passé avec les couleurs verte et rouge. L'une d'entre eux souhaitait faire une performance de cette installation en se couchant presque nue sur le coté passé de l’installation, couverte de peinture rouge. Ainsi elle voulait montrer clairement l'image des femmes violées.
R I TA M U K E B O ▶ ▶ ▶ ▶
Valerie Uvin Sarah Tumbakatende Madimba Erick Isolo Yav Julie Biata
Née en 1984 à Lubumbashi, Rita Mukebo, peintre engagée, veut être une étoile montante du firmament de l’art contemporain. Dans son travail elle se révolte contre tous ceux qui abusent de leur pouvoir. Ses peintures ont également une dimension spirituelle. Elle ne peint pas seulement ce qu’on voit autour de nous, mais aussi ce qui se passe dans son âme. Âgée de 22 ans seulement, Rita reçoit le prix des Nations Unies pour les artistes contre le SIDA. Certaines de ses peintures étant exposées dans les musées en Europe et dans les bâtiments des NU à Genève, Rita est reconnue des collectionneurs respectés qui achètent ses œuvres. A Lubumbashi, elle est bien intégrée dans les cercles artistiques et n’est pas une inconnue du Picha et de la Halle de l’Etoile. Elle anime des ateliers de peintures pour jeunes enfants. La danse africaine est un moyen d’expression qui lui offre d’autres possibilités que la peinture. ▶ Plus: http://www.institutfrancais-lubumbashi.com/artsVisuels.php?id_infoAlaune=143&idRub_info=5 www.agencefuture.org/?q=rita ▶▶▶
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Africa Future
▶ Discipline: Painture ▶ Couleurs: ont leur signification spécifique ▶ Média: Toile, acrylique ▶ Format: 110 cm x 80 cm ▶ Vision d’avenir: Le monde est décrit dans cette peinture d'un point de vue inspiré par des perspectives considérées par les auteurs comme explicitement congolaises : la solidarité du village global est représentée, l'amitié entre les peuples est évoqué, l'amour pour le pays et la nécessité de changement en font aussi partie. ▶ Co-création: Rita a proposé un processus où elle a créé le fond pour la peinture comme elle le fait régulièrement dans son travail. A chacun des co-créateurs était attribué une zone sur la toile et chacun a travaillé dans des couleurs spécifiques qui portent un sens symbolique.
Gody n gosa bupe ▶ Farah Ekutshu ▶ Roel Heremans ▶ Dodie Solo-Phoba
Gody Ngosa est danseuse, chorégraphe, comédienne et artiste du cirque. Il y quelques années elle monte sa propre compagnie de danse « Nsa C’est ça ». Actuellement elle collabore avec 4 danseurs : Toyars Mujinga, Paulin Kitenge, Hyppolyte Kansa, Nestor et le musicien Francesco Nchikala. Gody et ses danseurs font de la danse contemporaine mélangée avec une pincée de danse africaine et de Hip Hop. Depuis l’adolescence Gody fait partie de plusieurs troupes de théâtre à Lubumbashi. Elle décerne plusieurs prix en tant que comédienne. Au début des années 2000 elle suit des cours et des stages de danse au Congo et en France. Elle obtient, en passant, un diplôme de Communication et Informatique. Depuis 2008 elle dirige la Radio RCK, une radio communautaire à Lubumbashi. A part toutes ses activités elle vend des vêtements et est mère seule d’une fille unique.. ▶ Meer: http://impact.cd/gody-ngosa-une-lushoise-aux-multiples-facettes/ http://www.leschrysalides.com/participants/gody-ngosa.html
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Et si...
▶ Discipline: Danse, choréographie ▶ Durée: 10'10'' ▶ Musique: Francesco Nchikala ▶ Danseurs: Toyars Mujinga, Paulin Kitenge, Farah Ekutshu, Hyppolyte Kansa, Nestor ▶ Vision d’avenir: Selon Gody, émotion et proximité humaine sont compromises par les machines qui nous entourent de plus en plus. La tension entre l'efficacité froide et la corporalité et la sensibilité sont représentées comme le challenge de l’avenir. ▶ Co-création: Gody était attirée par une mission spécifique dans le carnet du route : « MISSION # 09 Si ... alors ... ». La chorégraphie intitulée « Et si..» est directement liée à cette mission. Pour cette création, les jeunes adultes étaient rejoints par la troupe de danseurs de Gody qui ont continué le travail et dansé la pièce plus tard au festival du théâtre a Lubumbashi.
Daniel Sixte Kakinda ▶ ▶ ▶ ▶
Evelen Vanderstraeten Graziëlla Rondelez Olga Bikinu Nijambio Nathalie Musoa
Né en 1984 à Kinshasa où il va l’école primaire, Daniel Sixte Kakinda poursuit ses études à Butembo au Nord-Kivu, une province qui, aujourd’hui est déchirée par la violence. En 2013 il a terminé ses études à l’Université de Lubumbashi. Si Sempé, Chapatté et Zapiro influencent ses caricatures, pour le graphisme de sa bande dessinée Sixte s’inspire de Sergio Toppi, Gil Formosa, la BD belge et le comic strip américain… Le monde qui l’entoure est également une importante source d’inspiration. Tous les thèmes sont abordés : politique, économie, santé, environnement, société. Sixte partage régulièrement des cartoons sur Facebook. Il travaille en noir et blanc pour ses dessins critiques et en couleur pour les histoires de ses BD. Pour la mise en couleur « des Hommes et des Bêtes », une BD qui décrie la guerre au Congo oriental, il collabore avec l’infographe Stan Wa Kwéli. Pour une œuvre consistant de photos, dessins et textes, Sixte fait appel au photographe Georges Nsenga et à l’écrivain Sinzo Aanza. Pour « L’Ombre », une saga sur la situation du continent africain, déchiré par les guerres, la mauvaise gestion et la pauvreté, Sixte souhaite travailler avec un scénariste pour mener à bien cette BD. ▶ Meer: https://www.facebook.com/sixkak
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L'autre Vie
▶ Discipline: bande dessinée ▶ Média: papier, feutre, aquarelle
▶ Pages: 36
▶ Vision d’avenir: L'histoire de cette bande dessinée de science fiction se déroule dans un monde de mutants. La pollution et la pénurie d'eau déterminent l’environnement de deux amants. Elle vient des classes sociales supérieures, et lui, il est travailleur de l'industrie minière. Ensemble, ils cherchent comment vivre un autre vie. ▶ Co-création: Sixte a vu les co-créateurs comme ses muses. Ensemble ils ont revu l'histoire pour chercher les détails pertinents du monde de l'avenir. Les jeunes ont visité l’atelier de Sixte où ils ont pu peindre, dessiner et suivre de près le processus de création. Ensuite, Sixte a travaillé pendant des mois afin de finir une BD complète pour le projet.
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Scénarios ▶ ▶ ▶ ▶
▶ Plus: www.agencefuture.org/?q=sixte
Antje Schurmans Alexander Vossen Guelord Kalumba Bupea Wivine Kayembe Kazadi
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▶ Média: Encre sur papier ▶ Format: A1 - série de 4 dessins ▶ Couleur: Noir et blanc ▶ Vision d’avenir: Sur quatre grandes feuilles, Sixte a fait quatre dessins en noir et blanc montrant chacun un des scénarios possibles pour l'exploitation minière au Katanga: la continuation (le trou noir creusé sous la population), la discipline (l'équilibre sur la corde avec de règles et instructions partout), l’écroulement (la terre littéralement excavée d’en dessous de la ville ), la transformation (l'exploitation minière a lieu dans espace en dehors de l’atmosphère terrestre. ▶ Co-création: Après une contribution exceptionnellement productive de Sixte lors de Maono 02012, l'artiste a pris part de nouveau en 02013. Sixte a invité chaque participant à discuter un type de scénario pour l'exploitation minière au Katanga. Ces échanges ont conduit à des interprétations différentes des scénarios, mais aucune des quatre interprétations de Sixte n'est optimistes quant à ce que la future exploitation a à offrir.
9A - AMOS NKULU ▶ ▶ ▶ ▶ ▶
Michaël Distelmans Lidewij Nuitten Kristof Peeters Jolie Pezo Kamwashi Louise Mwamb Kavumb
Le jeune manieur de mots Nkulu Amos est né en 1986 à Lubumbashi. Il est à Kinshasa pour des études culturelles. Amos utilise le nom d’artiste « 9A ». Le A représente son prénom, se référant au prophète biblique Amos et il a choisi le numéro 9 car il était le neuvième enfant de ses parents. Amos écrit ses propres textes de rap et est un slameur doué en français et en swahili. En collaboration avec Libr'ecrire il déclame des textes pour des auteurs littéraires. En 2011 Amos a eu un succès musical avec la chanson de rap « Apana kushikiya haya » (à traduire du swahili comme « Non, je ne suis pas méchant »). Il est soutenu par la jeune génération de fans de musique rap qui le portent aux nues comme modèle. Il a enregistré deux CDs dans le studio de Picha . Amos n’est pas un jeune favorisé. Son rap est raboteux et s'approche de l'atmosphère que nous connaissons des jeunes hommes et garçons des ghettos français. Amos s‘intéresse au texte et au rythme, le sens et le son. Il est connu comme travailleur acharné qui regarde chaque détail quand il apprend les textes des autres par cœur. Son rôle dans la diffusion des textes de prose et de poésie est crucial, car à Lubumbashi c’est la principale forme de publication. En tant que rappeur, 9A expérimente avec différents styles et ambiances et il peut donc attirer un public divers.
▶ Plus: http://www.youtube.com/watch?v=X8v_o9XGnTc
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Imagine
▶ Discipline: Musique, rap ▶ Durée: 4'14 ▶ Média: MP3 ▶ Vision d’avenir: Imaginez un monde dans lequel les hommes et les femmes ont les mêmes droits. Imaginez un monde dans lequel une arme ne tue pas mais change seulement la mentalité des cibles. Imaginez un monde où vous voulez vivre. ▶ Co-création: Amos trouvait important de bien connaître ces co-créateurs et il a passé beaucoup de temps libre avec eux. Il leur a demandé d'écrire leurs propres textes. Les enregistrements ils ont fait au studio de son H2O à Bel Air. Les jeunes ont récité les textes eux-mêmes, ils ont posé des raps et ils ont chanté le refrain. Le clip a été enregistré sur deux demi-journées avec Bram Goots et le montage été fait par Simone Rau en Anvers et Berlin.
Judith Kalanga ▶ ▶ ▶ ▶ ▶
Michaël Distelmans Lidewij Nuitten Kristof Peeters Jolie Pezo Kamwashi Louise Mwamb Kavumb
La vidéaste Judith Kalanga est née en 1989 dans la ville minière de Kolwezi au Katanga. Elle vit avec sa mère dans le quartier de Bel-Air de Lubumbashi. Après le lycée, elle a suivi des ateliers et des formations audiovisuelles. En tant que créatrice elle a participé aux Ateliers des Jeunes Cinéastes auprès de l’Insititut Français à Lubumbashi trois années de suite. A Kinshasa elle a travaillé avec Djo Mungo et participé à un atelier de production dans le cadre du Master Cinéma à Suka ! et à un atelier de production sous la direction de Louis Vogt. Elle est membre du Forum International de Documentaristes d'Afrique centrale ( CREADAC ). Judith ne fait pas ses films pour elle-même. Elle estime que seul le public peut juger. Elle aime le cadre des ateliers et des formations, pour le contact avec d’autres créateurs et producteurs qui peuvent l’aider à réaliser son potentiel. Son rêve est de gérer sa propre société de production indépendante. Un jour, à son tour, elle veut soutenir des jeunes vidéastes. Surtout elle veut «montrer aux gens partout dans le monde que la RDC n'est pas seulement un pays ravagé par la guerre, que les y créent, et qu’ils veulent être compris. Judith est toujours à la recherche de son propre langage visuel mais elle est claire sur les histoires à raconter. Elle filme du non-fiction, la plupart du temps sous forme de documentaire, avec des narratives courtes sur les personnes et les circonstances qui l'entourent. Judith est enthousiasmé par les possibilités de l’art vidéo et commence timidement l’expérimentation.
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Ya Soko Maono
▶ Discipline: vidéo ▶ Durée: 3'14''
▶ Music: Jazz in Katanga ▶ Formaat: HD
▶ Vision d’avenir: Aujourd'hui le marché noir détermine le paysage urbain de Lubumbashi. Il fait partie du quotidien mais présente des risques, autant pour les vendeurs que pour les clients. En un futur proche,cela devrait se passer autrement. L’excès de déchets, la pollution, les produits de mauvaise qualité, la pauvreté feront place à des rues propres, à de la qualité et à du bonheur lorsque les marchés seront mieux organisés. ▶ Co-création: Judith savait qu'elle voudrait prendre les marchés comme sujet avant de commencer le travail avec les jeunes participants. Elle leur a montrée les marchés existants et les avenues avec les marchands pirates. Ils ont filmé là pendant la journée et pendant la nuit. Ceci n'était pas facile car les sujets du film font un commerce illégal et de toute façon les caméras sont peut apprécié dans l’espace publique de Lubumbashi.
STÉPHANIE ANSIA ▶ ▶ ▶ ▶
Francesca De Coillie Evelien Dockx Gerphil Ngoy Wa Mukaji Kyungu Djessy Mibanga
Stéphanie Ansia est l'une des rares femmes photographes à Lubumbashi. Elle a 42 ans, mais elle a seulement commencé à pratiquer la photographie il ya quelques années. Elle a grandi à Lubumbashi et Kinshasa. Les enfants de son premier mariage sont restés à Kinshasa alors qu'elle vit à Lubumbashi avec sa plus jeune fille. Cet aspect de sa vie personnelle est déterminant pour son travail photographique. Sa fille est d'origine mixte. Elle est née en Afrique du Sud où Stéphanie vivait avec un Sud-Africain blanc. Au Katanga cette mixité est lourde a porté, selon Stéphanie les enfants d’origine mixte ne sont pas facilement acceptés dans les communautés locales. Ainsi la vie de cette mère tourne autour de la protection de son plus jeune enfant et son travail photographique est également centré sur ce sujet. Stéphanie prend des photos du va et vient quotidien dans la vie de sa famille et veut capturer l'émotion des moments personnels dans ses photos. Elle veut comparer la perception des gens qui l’entourent au vécu d'autres familles. Stéphanie travaille avec des caméras empruntées et grâce à sa participation aux ateliers de Picha, elle a accès à des ordinateurs et peut compter sur l'aide d'un bon graphiste pour mettre en valeur son travail. Grâce à ce soutien Stéphanie commence à intégrer d‘autres idées et thèmes dans son travail, mais sa fille reste un élément récurrent dans ses séries de photos.
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L'avenir d'une fille
▶ Discipline: Photographie ▶ Série: 5 montages de 3 à 5 photos ▶ Média: numérique, jpg ▶ Vision d'avenir: Des photos d’archives de quatre lieux de Lubumbashi constituent la base de cette série. L’église, l'université, la gare et la plus ancienne école de la ville sont les endroits dont les vieilles photos sont combinées avec des images prises aujourd’hui, utilisant les mêmes cadrages et les mêmes perspectives. Stéphanie ajoute des photos avec une perspective complètement différente dont sa fille fait à chaque fois partie pour représenter l'avenir. ▶ Co-création: Stéphanie a voulu basée cette série sur des images d'archives de la plus ancienne école de Lubumbashi: IMARA. Ensemble avec les co-créateurs, elle a visité cet endroit. En suite, ils sont allés à la recherche d’autres lieux emblématiques. Stéphanie a dirigé les prises de vues mais n’a pas produit les images elle même. En faite, deux des co-créateurs ont utilisé leurs propres caméras pour prendre les photos.
GEORGES SENGA ▶ ▶ ▶ ▶ ▶
Aime Nkomb Kayeb Amélie Van Campen Jacqueline Liya Mukangisha Lauranne STAPPERS Lorentz Ilunga
Le photographe Georges Senga est né en 1983 à Lubumbashi. Il a obtenu un diplôme en sciences humaines à l' UNILU en 2009. Déjà un an plus tôt, il avait commencé son travaille en tant que photographe. Pendant la Biennale de Lubumbashi "Rencontres Picha" il prenait part à un atelier de la photographe Bruxellois Marie-Françoise Plissart monté avec Sammy Baloji et Gulda El Magambo. À la suite de cette expérience Georges s’est appliqué pendant six mois à un projet sur le paysage urbain de Katanga, intitulé “Mes nouveaux plafonds”. En 2009, il a remporté le prix spécial de la deuxième édition du concours photo Afrique de Tarifa (Espagne). Cette même année, il expose au centre culturel français de Lubumbashi. En 2010, il a travaillé à une série sur les formes de ce que le photographe voit à travers des objets abandonnés. Cette série intitulée « Empreintes » était sélectionnée par le commissaire Simon Djamiten pour la Biennale de Lubumbashi en 2010. L'année suivante cette série a été présentée à Lubumbashi, Tarifa, Nairobi et Bamako. En 2012 Georges a participé à deux cours de maître de portfolio auprès de l'Institut Goethe de Lubumbashi et de Lagos. Une nouvelle série sur Patrice Lumumba "Une vie Après la mort" a été exposée à la Gallerie d’art contemporain Dialogues du Musée national de Lubumbashi en 2013. Cette série traite de l'écoulement du temps et l'intemporalité de ce que Lumumba signifie. Senga appartient au noyau dur des artistes qui se réunissent chez Picha pour échanger et travailler. Son travail associe des éléments documentaires avec des éléments fictifs. ▶ Plus: http://www.afriqueinvisu.org/gac-de-lubumbashi,414.html http://www.afriqueinvisu.org/les-empreintes-de-george-senga,546.html
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Marchands des rêves
▶ Discipline: Photographie ▶ Série: 5 triptiques de 3 photos ▶ Média: numérique, jpg ▶ Vision d’avenir: Avant les gens allaient aux studios de photo à Lubumbashi pour faire des portraits devant des paysages peints ou des rideaux fleuris. Aujourd'hui des affiches Chinoise sont l’arrière-plan préféré. Georges a récolté des accessoires et des fonds pour faire les portraits des participants en fonction de leur vision d’avenir pour leur propre vie. Les photos sont présentées ensemble avec des images d'archives du même studio, montrant ainsi le changement aussi bien que la continuité. ▶ Co-création: Georges a visité les studios de photo des différents quartiers de Lubumbashi avec les co-créateurs. Il leur a également emmené aux marchés pour y chercher des accessoires. Le contenu des portraits a été déterminé par les jeunes eux-mêmes. La combinaison avec les images d'archives en triptyques était fait par Georges.
Jean Katambayi ▶ ▶ ▶ ▶
Lucas Derycke Maxime Hering Eric Mukunda Mutombo Bonheur Mungaga Buka
Jean Katambayi Mukendi est né en 1974 à Lubumbashi. Sa mère travaillait dans l'industrie minière, et son père était un ingénieur électrique. Il est passionné par la technologie, la mécanique, la géométrie et l'électricité. Il a fait des études techniques et il a obtenu un diplôme d'électricien. Après une résidence à l'Institut Français de Lubumbashi Jean s’est concentrée sur les beaux-arts. Il a exposé ses premières peintures à l'Académie de Lubumbashi en 1997 et encore en 2005 et 2008. En 2010, il a été invité au Festival Afro Pixel organisé par Kër Thiossane. Il y a reçu le « prix de la découverte » de la Fondation Blachère. Cette même année il a participé au Festival Off de la Biennale de Dakar et il était invité pour une résidence à l'Ecole Supérieure d' Art d'Aix-en-Provence pour une durée de deux mois. En 2011 il a exposé le travail résultant de cette résidence à Lubumbashi. Jean est avant tout un inventeur. Avec ses créations imaginatives il met en question la réalité des sociétés africaines. Il traite ses sujets avec des perspectives autant philosophiques que techniques et politiques. Jean veut repenser les problèmes sociaux à partir de moyens techniques. Dans l'avenir il craint une société saturée. C’est entre autre pour cette raison, que les objets et les systèmes qu’il construit sont créés à partir de matériaux recyclés. Il arrive à Jean de consacrer de longues heures et nuits à travailler à la conception détaillé de ses machines fictives. Sa vie et son travail ne sont pas indépendants l’un de l’autre. ▶ Plus: http://timbuktuchronicles.blogspot.be/2011/09/jean-katambayi-mukendi-artistic.html http://www.ker-thiossane.org/spip.php?article32
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Trotation
▶ Instalation ▶ Dimensions: 100 cm x 90 cm x 90 cm ▶ Carton, plastique, papier, cuivre, webcam ▶ La terre tourne autour de son axe et autour du soleil. Qui vit près de l'équateur fait une plus grande révolution que quelqu’un près des pôles. Cette machine doit rétablir ce déséquilibre en ajoutant une troisième révolution. ▶
Le concept pour Trotation était déjà en place avant que Jean ne rencontre les jeunes participants de Maono. Avec ces participants, il a parlé des implications de cette idée de défaire le déséquilibre. Ensemble ils ont produit une liste d'actions et d'idées qui peuvent fournir le troisième rotation. En outre, les matériaux ont été recueillis, des dessins ont été faits et la machine a été construite.
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Tshupa ▶ ▶ ▶ ▶
Rosa De Vestele Fiston Muhunga Monique Kamenga Thomas Ost
TSHUPA, signifie en traduction littérale « bouteille ». Cette oeuvre-installation nous projette dans un futur où le bruit sera autorisé par la loi uniquement dans certains lieux. Le restant de bruit sera récupéré pour recyclage, on ne sait comment. TSHUPA offre un « doremifasolasido » aléatoire mais ordonné, à première vue sans rythme pour une génération qui aime tressaillir. C'est quelque part une potion servant à (pour) refroidir naturellement les neurones. Ainsi TSHUPA devient une application qui dialogue parfaitement avec « TROTATION »
▶ Média: Carton, plastic, cuivre, eau, son
▶ Format: 1.10 m - 0.90 m
▶ Vision d’avenir: L’image d’avenir représentée par Tshupa, est une image de discipline. L’artiste dit : « En observant l’obsession de notre système actuaellement à vouloir projeter, prédire et protéger la survie, plusieurs lois vont entrer en jeu pour le besoin, et peut être pour des questions insoupçonnées… ». En tou cas, Jean pense que « le cerveau n’a pas la chance de se développer pour répondre aux multiples équations du futur.» ▶ Co-création: Jean propose en 02014 un deuxième œuvre qui pprovient du même univers que Trotation. Pour Tshupa Jean a commencé. Ensemble ils ont cherché les matériaux pour l’œuvre, ils ont fait l’assemblage avec l’artiste et fourni la documentation.
Daddy TSHIKAYA ▶ ▶ ▶ ▶ ▶
Meta Mamie Sylva Rubemba JR Babalo Kasper Michiels Elisabeth Pyck
L’artiste plasticien Daddy Tshikaya, né en 1986, a été formé a l’Académie des Beaux-Arts de Lubumbashi. Il a participé à des expos collectifs à la galerie d’art contemporain « Dialogue » depuis 2001. En 2004 ses oeuvres font parti d’une exposition au Musée Royal de l’Afrique Centrale de Tervuren autour du thème du travail intitulé« Nguyu ya Kazi ». Deux ans plus tard il reçoit le premier prix au concours de l’ONU pour l’art contre le SIDA. A la Halle de l’étoile et à la Halle de la Gombé à Kinshasa il a monté une exposition privée « Nani Na Nini » en 2009. Quand l’Asbl Dialogues et la Fondation Rachel Forrest font don de scultptures monumentales à la ville de Lubumbashi pour le Centenaire en 2010, des oeuvres de Daddy en font partie. Plusieurs expositions individuelles et collectives au Congo et en Belgique ont donné corps à sa carrière d’artiste visuel. Daddy a travaillé également sur la scénographie et l’accrochage d’autres expositions a Lubumbashi, la plus récente étant la troisième édition de la Biennale de la Photographie a Lubumbashi « Rencontres Picha ».
▶ Plus: http://www.lalibre.be/culture/arts/quoi-de-neuf-au-congo-51b8f936e4b0de6db9c9abfb http://bit.ly/1kaPMKh http://bit.ly/1rW3P9b
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Leo na Kesho
▶ Discipline: scultpure, peinture, installation ▶ Dimensions: 100 cm x 40 cm x 30 cm ▶ Media: mixed media, trois pieces 250 cm x 50 cm x 50 cm 110 cm x 40 cm (x3) 20 cm x 20 cm ▶ Vision d’avenir: l’oeuvre produit pour Maono 02014 traite des effets secondaires de la pollution. Ce sont des effets de transformation et de déformation, des effets bizarres sur l’être humain. Il y a la pollution de l’air, de l’eau, de la terre. Sur le plan mental il y a la po lution des mots qui frappe la psyché des personnes. La pollution détermine le visage de l’avenir. ▶ Co-création: Les jeunes co-créateurs ont produit les fonds des toiles qui montrent cette poll tion. Ils ont utilisé de la peinture, des collages, des mots et des photos et l’artiste a ajouté ses couleurs et ses formes. Daddy a également produit une toile de très petite taille pour attirer le regard du spectateur et signifier la nécessité de regarder l’avenir de plus près. A toutes ces images bi- dimensionnelles s’ajoutent deux sculptures en fer, représentant les causes ainsi que les effets de la pollution.
EUGÉNIE YUMA ▶ ▶ ▶ ▶
Yves Kapena Sam Peeters Jusdel Mbombo Laurenne Tshabu
Née en 1990, Eugénie a grandi à Lubumbashi. Elle vient d’une famille musicale et a commencé à jouer de la musique comme enfant. Elle a fait des études de droit et travaille comme avocat. Elle joue la guitare, le piano et la percussion et elle chante également. Avant tout elle fait des arrangements musicaux pour d’autres artistes et elle les accompagne en studio ou sur scène. Elle a travaillé avec des artistes comme John Livingstone, Feel Foster et Francesco Nchikala. Sa réputation en tant que jeune artiste se fait petit a petit. Eugénie commence à faire écouter ses propres compositions et de prendre en charge l’enregistrement de ses créations. ▶ Plus: https://www.facebook.com/eugenie.yuma
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Le monde
▶ Discipline: musique ▶ Duré: 4'02'' ▶ Langues: Français, Lingala, Néerlandais, Swahili ▶ Audio: MP3, WAV ▶ Vision d’avenir: Il est frappant que les participants ont tous proposé des images d’avenirs pleins d’espoir, des descriptions d’un monde meilleur. La chanson est dans l’avenir. Les paroles nous posent quelque part dans le monde de demain, les sons nous parviennent comme d’un avenir imaginé. Après l’ouverture douce, la musique devient plus vive avec un beat fort, pour finir avec les sons de la tradition Congolaise. Ce mélange exprime la conception de la musicienne de la musique de demain, qui ne serait pas d’un genre unique mais peut bénéficier de la diversité de rythmes,de mélodies et de sons du passé, du présent, du continent Africain, de l’Europe et d’ailleurs. ▶ Co-création: La chanson a été composée par Eugénie, les paroles ont été crées par les jeunes co-créateurs en collaboration avec la musicienne. Avant tout ils ont regardé comment chacun des jeunes percevait l’avenir. Puis l’artiste a écrit les paroles de l’ouverture du chanson, qui font également le refrain. Chaque jeune a ajouté une strophe. Eugénie a enregistré la bande de son instrumentale dans le studio de Spilulu (DJ G Sparks) chez Picha. Elle a travaillé seul, sans autres musiciens. Les voix des participants et d’Eugénie ont complété le travail.
ALAIN NSENGA ▶ ▶ ▶ ▶
Cedric Matthys Eliena Lebeau Wouter Torbeyns Mary Masangu
Alain qui a 28 ans, travaille comme graphiste à Lubumbashi où il produit des documents et des présentations pour Picha et pour des artistes ainsi que pour des entreprises locales. Il a monté le design studio Touch Design Lubumbashi qui produit des publications imprimés, des documents multimédias et des sites web. Il enseigne la photographie à l’école Salama. Ses ambitions comme photographe prennent forme avec des images macros et des photos retravaillées numériquement, exposées à la biennale « Rencontres Picha » en 02013. ▶ Plus: https://www.facebook.com/touchedesign http://http://www.touchdesignlub.com/
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Et après
▶ Discipline: photographie, graphisme, dessin ▶ Dimensions: 180 x 105 ▶ Media: toile, peinture ▶ Vision d’avenir:‘Et Après’ parle des actions d’aujourd’hui qui ont comme effet un avenir transformé. Le futur est crée par ce qui se passe maintenant. Des actions de tous les jours ou des évènements particuliers, les intentions, les efforts des gens aujourd’hui sont à la base de se qui sera notre réalité de demain. Une première mise en scène montre l’action présente et une deuxième image montre l’impact de cette action. Parce qu’on ne peut pas photographier ce qui n’existe pas encore, l’image qui représente l’avenir propose un environnement manipulé numériquement dans lequel des éléments et des détails ont été ajoutés par les participants avec le dessin et la peinture. ▶ Co-création: La co-creation de cette pièce a comporté dès le début des négociations entre les jeunes participants et l’artiste pour arriver à des interprétations communes du thème. Les participants ont repéré les endroits avec l’artiste, ils ont écrit des textes brefs qui parlent des actions possibles dans chaque lieu. Ils ont monté les scènes photographiées sur place et ils ont dessiné sur les images retravaillées numériquement par l’artiste. Pour finir, ils ont assemblé des séries de mots en accompagnement.
CAROLE MALOBA ▶ ▶ ▶ ▶ ▶
Charlotte Rassaerts INge Snijders Stephanie Van Der Kelen Adeline Kalenga Jacques Mulumba
Carole, née en 1984 à Likasi (RDC), a passé les 12 premier années de sa jeunesse dans la province Orientale et dans la capital de la RDC ( Kinshasa), son père étant travailleur de la SNCC. Elle à débuté sa carrière cinématographique avec des amis cinéastes, notament par la coréalisation d'un film amateur intitulé "MELI MELO". En 2012 elle reçoit une bourse d'étude octroyée par l'institut Français de Lubumbashi permetant de faire un master de cinéma à Kinshsa. Enfin son rêve se réalise, ces étude l'a permis de prendre sa place dans le cinema, en créant des documentaires et fictions accomplit. Ses oeuvres on été projeter dans plusieurs écoles soutenues par l'ONG ALBA, au centre d'art Pitcha, par l'institut Français et la Walonie - Bruxelles International.be. ▶ Plus: https://www.facebook.com/touchedesign http://http://www.touchdesignlub.com/
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Afia
▶ Discipline: photographie, graphisme, dessin ▶ Dimensions: 180 x 105 ▶ Media: toile, peinture ▶ Vision d’avenir: Le film, qui est encore en cours de finition, traite de la pollution par le plastique. La narrative est filmée sur un champ de football et dans un quartier ou l’industrie est implantée tout proche des habitations et de la vie quotidienne de la population. Le long des rails dans la commune de Kenia on voit l’amoncellement de déchets. Le documentaire, poétique, représente les caractéristiques et le personage du plastique sous forme de fiction comme un jeune homme qui vend de l’eau dans des sacs en plastique On le revoit 50 ans plus tard comme Papa âgé qui raconte comment les lieux où il travaillait ont changé avec le temps et qui nous emmène dans un univers transformé d’un avenir où l’environnement, le sol et la vie sont pollués par le plastique. ▶ Co-création: L'artiste avait déjà déterminé le sujet de son film. Elle a dévélopé le narratif et le scénario avec les co-créateurs. Puis ils ont repéré les endroits et invités des acteurs. Une participante qui était étudiante en documentaire au RITS été l'operateur et un technicien de son de Lubumbashi a égalment participé au tournage.
PARTNERS & CO-EXPLORATEURS ▶ Agence Future (AF) a vu le jour comme expédition d’avenirs. Dans 30 pays sur 5
continents Bram Goots, photographe, et Maya Van Leemput, prospectiviste, ont envisagé l’avenir avec 400 interlocuteurs. Ceci a donné lieu à une pratique approfondie de recherche par projet sur les visions d’avenir. AF emploie des méthodes participatives et créatives ciblées. La multitude de visions d’avenir et de perspectives de développement est un point essentiel dans leur recherche. ▶ Le Universitair Centrum voor Ontiwkkelingssamenwerking (UCOS) est une ONG
reconnue qui, depuis 20 ans, accumule l’expertise dans éducation au développement pour un public d’étudiants néerlandophones. Active sur le campus de la Vrije Universiteit Brussel (VUB) et celle de Universitaire Associatie Brussel (UAB), UCOS se concentre sur la conception d’une vision du développement durable et équitable, il offre la possibilité de voyages d’immersion encadrés dans un pays du Sud..
▶ Le centre d’art Picha est situé aux abords du centre de Lubumbashi. C’est un lieu de
rencontre pour une foule d’artistes divers. Picha accompagne les artistes dans leurs projets, mais il est avant tout renommé comme l’initiateur de la « Biennale de la Photographie » à Lubumbashi.. ▶ Etoile du Sud et Usahidizi, deux organisations sous le même toit dans le quartier Bel
Air qui ont un thème commun: les droits sociaux et plus précisément les droits aux soins de santé. La gestion de l’eau et des déchets est l’objet des actions directes mises sur pied par les membres du centre dans cinq quartiers populaires de Lubumbashi. Etoile du Sud est le grand frère, avec le QG à Kinshasa et une antenne à Lubumbashi ; Usahidizi apporte du sang neuf et des bénévoles. Les comités de quartiers impliquent les habitants aux campagnes de sensibilisation, celles-ci peuvent sauver des vies. ▶ Kanyundu se concentre sur le développement durable de façon intégrale et
intégrée des populations rurales autour du parc Upemba. La biodiversité et l’installation et l’entretien d’infrastructures modernes font partie du champ d’action de l’ONG. A Bunkeya, l’organisation a réussi à créer une radio malgré le fait qu’il n’y a pas de réseau local d’électricité. ▶ La World Futures Studies Federation est une organisation de professionnels
actifs dans les institutions académiques, les gouvernements ou les entreprises privées. L’organisation mondiale, qui existe depuis 1973, a été fondée en vue de réunir des experts de part et d’autre du rideau de fer. Aujourd’hui elle jette un pont entre les professionnels du Nord et du Sud, entre cultures occidentales et orientales. ▶ La Halle de l'étoile est le lieu de l'Institut Français à Lubumbashi. Il ya une salle de
théâtre et de danse, un espace d'exposition, une bibliothèque et un bar. Avec un programme culturel mensuel, l'Institut a un impact important sur la composition de l'offre culturelle à Lubumbashi.
ContactS AGENCE FUTURE :
Agence Future vzw Maya Van Leemput Antwerpsesteenweg 189 2660 Hoboken BELGIË maya@agencefuture.org +32-(0)486-360545
MAONO est soutenu par la Région de Bruxelles-Capitale, le Vlaams Agentschap voor Internationale Samenwerking et la Coopération belge au développement. MAONO est un pilot dans le projet LEALA de la WFSF soutenu par le programme de participation de l'UNESCO.
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Foto credits
Couverture : Bram Goots Maono = visie Bram Goots Carnets et missions: Roadbookcovers van Evelien Vanderstraeten, Febienne Kabeya, Graziella Rondelas Flitsen van Valerie Uvin, Manon Pauwels, Sarah Tumbakatende Madimba, Lien Arits Als...dan... van Manon Pauwels Conversaties van Bram Goots, Manon Pauwels, Erick Isoloyav, Coco Innocent Mwela, Lysie Illunga La co-création: Bram Goots Sando Marteau: Bram Goots Collectif Libr'écrire: Bram Goots, Fabienne Kabeya, Maya Van Leemput Pecho Kamunga Mwehu: Bram Goots, Coco Innocent Mwela Rita Mukebo: Valeri Uvin, Julie Biata, Saraha Mabimba Gody Ngosa Bupe: Lien Arits, Laurens Muyle Daniel Sixte Kakinda: Bram Goots A9 - Amos Nkulu: video stills Bram Goots Judith Kalanga: video stills Judith Kalanga Stéphanie Ansia: Evelien Dockx Georges Senga: Bram Goots, Georges Senga Jean Katambayi: Bram Goots Photo Credits: Bram Goots
Agence Future 02014