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DESTINATION RDC

OUVERT FIN SEPTEMBRE, Poivre Noir Kinshasa est le nouveau spot du couple d’« afropreneurs » belges Nathalie Bonté et John Goffin, arrivés en République démocratique du Congo forts du succès de Poivre Noir Kigali. Revisitant la cuisine bistrot moderne, avec des clins d’œil à la gastronomie congolaise, John Goffin sert par exemple du poulpe à la sauce romanesco ou des cossas (crevettes) flambées au pastis. Le menu, qui propose aussi des plats végétariens, met à l’honneur la viande grillée, mais ce qui amène une clientèle cosmopolite, en recherche de nouvelles saveurs, c’est le travail sur les jus et les sauces. Le canard grillé au feu de bois est nappé d’une réduction de vin rouge et vinaigre balsamique, et le filet de capitaine est servi avec une sauce alfredo cajun bien relevée. À accompagner avec du bon vin ou un gin tonic, revisité lui aussi. Compte Instagram : @poivrenoirkin Ambiance plus discrète chez Mood, le lounge lancé en juin 2021 par le chef de renom Christian Yumbi, qui possède trois autres adresses en ville. Ici, il a mis l’accent sur les spiritueux, les cigares premium et les soirées à thème (old school, jazz, karaoké, rumba, kizomba et comedy club). Mais également sur la carte, qui fait découvrir la cuisine congolaise en parcourant les zones linguistiques du pays : le porc-épic ou les cossas sautées à l’ail pour le kikongo, le bœuf de Goma ou le phacochère pour le swahili, le poulet au lumba-lumba (basilic) pour le tshiluba, ou encore le poisson du fleuve à la façon du chef ou les brochettes de crocodile pour le lingala. Un voyage ethno-culinaire qui varie au fil des saisons. christianyumbi.com ■ L.N.

LE COLLÈGE d’enseignement moyen

Kamanar, situé à Thionck Essyl, en Casamance, a reçu le prestigieux prix Aga Khan 2020-2022. L’école, qui accueille 500 élèves et a coûté 400 000 euros, a été conçue par le cabinet catalan Daw Office en tant que premier projet de Foundawtion, l’organisation à but non lucratif de l’agence. Soucieux de ne pas répliquer des modèles occidentaux et d’adapter le projet aux réalités locales, les architectes ont réparti l’établissement en une vingtaine de modules détachés, ou « awlas », groupés par niveau de classe autour de petites places abritant un arbre préservé pendant le chantier. Les pavillons à voûtes renversées ont été construits en argile par des bénévoles

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