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Réseau des aliments et des matériaux d’avant-garde
Rapport annuel 2008-2009
L'AFMNet est financé par le gouvernement du Canada dans le cadre du programme Réseaux de centres d'excellence.
www.afmnet.ca
Le Réseau des aliments et des matériaux d’avant-garde AUX RACINES DE L’INSPIRATION Le Réseau des aliments et des matériaux d’avant-garde (AFMNet) a connu un formidable exercice 2008-2009. En octobre 2008, dans le cadre de son programme Réseaux de centres d’excellence, le gouvernement fédéral a donné son feu vert au troisième cycle de financement de l’AFMNet. Cela a permis au Réseau de procéder sans plus attendre au lancement de 12 nouveaux projets de recherche axés sur la découverte tout en continuant à financer les nombreux projets déjà en cours dans le cadre de son programme de transition stratégique et d’application de la recherche (STAR). À la lecture du présent rapport, vous apprendrez comment l’AFMNet s’attaque aux quatre grandes priorités qui sont les siennes et qui ont trait à l’excellence en matière de recherche, à la formation des dirigeants de demain, à l’établissement de réseaux et de partenariats, ainsi qu’à la facilitation du partage et de l’exploitation des connaissances et des technologies. Vous apprendrez également comment les chercheurs de l’AFMNet, en améliorant l’alimentation des Canadiens, aident ceux-ci à lutter contre les maladies chroniques comme le diabète et les
cardiopathies. Vous découvrirez de quelle façon son programme Personnel hautement qualifié (PHQ) ouvre la porte à des carrières passionnantes et comment l’industrie participe à nombre de projets du Réseau destinés à aider le consommateur à profiter des progrès de la science. Vous découvrirez enfin deux nouvelles initiatives tout à fait emballantes de l’AFMNet, à savoir le programme de Verna Kirkness intitulé « Deviens chercheur alimentaire pour une semaine », ainsi que le projet Guelph Wellness. Ces deux initiatives illustrent à merveille la façon dont l’AFMNet agit au profit de la collectivité canadienne en y renforçant l’amour de la recherche tout en améliorant la santé globale des citoyens. Le Réseau entend continuer à mettre l’accent sur la recherche novatrice visant les aliments et les biomatériaux. Il est fier de ce qu’il a réussi à accomplir à ce jour et se réjouit par avance des retombées à long terme de son action pour les Canadiens.
Dr Larry Milligan Président du conseil d’administration
Dr Ron Woznow Chef de la direction
Donner la priorité au
SUCCÈS
L’AFMNet est l’organisme national canadien de recherche sur les aliments et les biomatériaux. Ensemble, ses chercheurs proposent de nouvelles idées et développent des technologies biologiques en vue de créer de nouveaux produits et processus à valeur ajoutée qui soient commercialisables, socialement acceptables et profitables à tous les Canadiens. En partenariat avec l’industrie, le gouvernement, des organismes sans but lucratif et des établissements de recherche nationaux et étrangers, l’AFMNet génère des retombées scientifiques, sociales et économiques pour le Canada. En août 2008, l’AFMNet a lancé un troisième appel de propositions pour ensuite, au terme d’une analyse rigoureuse, réduire de 20 à 12 le nombre de ses projets de recherche axés sur la découverte. À ces projets s’ajoutent ceux du programme de transition stratégique et d’application de la recherche (STAR) du Réseau, actuellement au nombre de six. Si l’AFMNet chapeaute moins de projets que par le passé, ceux-ci sont en revanche plus vastes et multidisciplinaires. Ils s’appuient en outre sur des financements plus importants. Les projets du troisième cycle du Réseau visent à renforcer la poursuite de l’objectif de celui-ci consistant à atteindre l’équilibre entre les
projets de recherche axés sur la découverte et ceux du programme STAR axés sur l’application des découvertes.
Dr Rickey Yada Conseiller en chef de la recherche
À l’heure où il entame son troisième cycle de financement, l’AFMNet entend continuer de concentrer ses recherches sur les aspects suivants, absolument fondamentaux : • la nanotechnologie appliquée aux aliments et aux biomatériaux; • la nutrigénomique et la maladie; • l’attitude et le comportement des consommateurs; • la traçabilité et l’authenticité des aliments et de leurs ingrédients. Les projets touchant l’acceptabilité sociale des produits et services issus des nouvelles technologies de même que les obstacles légaux et réglementaires susceptibles de nuire à la viabilité des nouveaux produits et services constituent une priorité.
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Le Programme des Réseaux de centres d'excellence (RCE) est un programme conjoint du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, des Instituts de recherche en santé du Canada et d'Industrie Canada. Le Programme des RCE a été lancé en 1989 dans le but de gérer premiers réseaux. À l'heure actuelle, le Secrétariat des RCE exécute les quatre programmes nationaux suivants : les Réseaux de centres d'excellence (RCE); les Centres d'excellence en commercialisation et en recherche (CECR); les Réseaux de centres d'excellence dirigés par l'entreprise (RCE-E); les stages en R et D industrielle (SRDI).
L’AFMNet poursuit en fait quatre grandes priorités. Illustrées par les exemples de projets qui émaillent le présent rapport, ces priorités sont les suivantes :
Excellence en recherche Au cours des cinq dernières années, la recherche financée par l’AFMNet a fait l’objet de 490 publications scientifiques approuvées par des pairs. Pour découvrir des exemples d’excellence en recherche, consultez les pages 3 et 4.
Renforcement des capacités L’AFMNet se fait un devoir de contribuer à la formation des dirigeants de demain. Dans cette optique, le Réseau offre à son personnel hautement qualifié, formé d’étudiants au premier cycle et aux cycles supérieurs, de chercheurs postdoctoraux et d’agrégés de recherche, une formation multidisciplinaire et plurisectorielle qui renforce leur valeur sur le marché du travail, leur permet de se faire connaître et multiplie eux pour les possibilités d’interaction avec les universités ainsi qu’avec les employeurs des secteurs public et privé. Pour découvrir certains des membres du PHQ de l’AFMNet, consultez les pages 5 et 6.
Réseautage et partenariats L’AFMNet compte 149 chercheurs ainsi qu’un personnel hautement qualifié (PHQ) formé de 208 personnes. Le Réseau entretient par ailleurs des partenariats avec 44 entreprises, 24 universités, 20 organismes gouvernementaux et 24 organisations non gouvernementales. Chacun de ces collaborateurs et partenaires joue un rôle important dans l’atteinte des objectifs de l’AFMNet. Le Réseau entend continuer à tisser des liens concrets avec les leaders de l’industrie, du milieu universitaire et du secteur public afin, grâce à eux, d’améliorer l’orientation de ses programmes de recherche et de progresser sur le plan de la commercialisation des nouvelles technologies. Pour avoir un aperçu de ce que cette collaboration permet d’accomplir, consultez les pages 7 à 9.
Transfert de connaissances et de technologies Les découvertes scientifiques sont à l’origine des retombées de la recherche pour le Canada. Depuis 2004, les recherches chapeautées par l’AFMNet ont conduit à la naissance de 3 jeunes pousses, à l’obtention de 9 brevets, au dépôt de 18 demandes visant d’autres brevets et à l’octroi de 9 licences. En outre, les résultats de ces recherches ont été mis à profit par les organismes provinciaux et fédéraux responsables de la réglementation en matière de santé aux fins de l’élaboration des politiques et des règlements relatifs à l’alimentation. Pour découvrir certains des projets fructueux ou prometteurs du Réseau, consultez les pages 10 à 12.
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Excellence en RECHERCHE
Établir le lien entre carence en vitamine C et obésité chez les jeunes adultes canadiens Chercheurs à l’AFMNet, Leah Cahill et Ahmed El Sohemy démontrent qu’on n’est jamais trop jeune pour bénéficier d’un bon apport en vitamine C.
Au Canada, un adulte sur sept souffre d’une carence en vitamine C, selon la toute première étude sur la question menée par l’AFMNet auprès de Canadiens âgés de 20 à 29 ans. Celle-ci a été réalisée sous la direction de deux chercheurs du Réseau, Ahmed El Sohemy et Leah Cahill, tous deux attachés au département des sciences nutritionnelles de l’Université de Toronto. En plus de mettre en lumière cette déplorable carence en vitamine C, l’étude a montré que les jeunes adultes victimes de celle-ci affichent un tour de taille, un indice de masse corporelle, une tension artérielle et un taux d’inflammation sensiblement plus importants que le reste de la population. Tous ces problèmes, indicateurs de maladies chroniques et d’obésité, sont dus au fait que la carence dont souffrent ces jeunes adultes les prive des nombreux bienfaits de la vitamine C pour la santé. Celle-ci, par exemple, protège les cellules et leur ADN des dommages susceptibles de provoquer diverses maladies chroniques, comme des inflammations ou des cardiopathies. La vitamine C stimule également en permanence le système immunitaire, renforçant sa capacité à lutter contre divers maux allant du simple rhume aux divers types de cancers. Elle aide en outre à combattre l’obésité en favorisant la production d’une molécule appelée carnitine, essentielle à la combustion des graisses. Diverses études montrent que les sujets dont le sang présente un taux de vitamine C insuffisant brûlent moins de graisses que les autres au cours des séances d’exercice physique. C’est pourquoi les personnes souffrant d’une carence en vitamine C ont plus de mal à éliminer les graisses
et risquent donc davantage de devenir obèses. La fatigue associée à la carence en vitamine C peut également empêcher ces sujets d’être aussi actifs qu’ils le seraient sinon. « Notre étude nous a permis de constater que 47 pour cent des jeunes adultes canadiens présentent dans leur sang un taux de vitamine C insuffisant, ou du moins inférieur au taux optimal, ce qui nuit à leur santé, explique M. El Sohemy. Cela montre bien l’importance d’assurer aux jeunes Canadiens l’apport nutritionnel recommandé en vitamine C. » L’apport nutritionnel quotidien recommandé en vitamine C est de 75 mg chez les femmes et de 90 mg chez les hommes. Comme le corps ne produit pas naturellement de vitamine C, chacun doit trouver ce nutriment essentiel dans son alimentation. Selon Leah Cahill, diététiste et membre du personnel hautement qualifié (PHQ) de l’AFMNet, « les fruits et légumes sont d’excellentes sources de vitamine C. Par exemple, un poivron jaune en contient 341 mg, trois branches de brocoli en contiennent 87 mg, et une seule orange en renferme 70 mg. Les Canadiens doivent intégrer davantage de vitamine C à leur régime alimentaire, souligne Mme Cahill. C’est facile à faire et excellent pour la santé. En prime, nombre d’aliments contenant de la vitamine C sont délicieux. » Les conclusions de l’étude de Mme Cahill et de M. El Sohemy, « Vitamin C Deficiency in a Population of Young Canadian Adults », ont été soumises à American Journal of Epidemiology en mars 2009, qui les a publiées dès juillet 2009.
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Veiller à ce que l’alimentation des Canadiens contienne l’apport recommandé en folate tout en évitant les effets négatifs possibles de l’acide folique Professeur à l’Université de la ColombieBritannique, David Kitts cherche avec ses collègues des moyens de remplacer l’acide folique dans les processus d’enrichissement alimentaire par une forme réduite de folate – l’une des vitamines B – appelée méthyltétrahydrofolate L 5 (MTHF L). Une carence en folate, attribuable à un apport insuffisant par l’alimentation, peut accroître les risques de maladies aiguës et chroniques, et notamment de malformations du tube médullaire comme le spina bifida. Elle peut également accentuer les risques de maladies cardiovasculaires. Depuis 1998, le Canada milite pour
l’enrichissement obligatoire des farines au moyen d’acide folique (une forme de folate synthétique). Toutefois, selon certaines études, la consommation excessive d’acide folique pourrait nuire à la santé, notamment en masquant une carence en vitamine C. Les chercheurs de l’AFMNet s’emploient à trouver des moyens de stabiliser le MTHF L de manière qu’il puisse remplacer l’acide folique. Une fois qu’ils seront parvenus à encapsuler le MTHF L, les chercheurs mèneront de nouvelles études nutrigénomiques afin de mieux comprendre les mécanismes épigénétiques liés au MTHF L. Enfin, une étude clinique devrait avoir lieu en Asie du Sud-Est, où les populations présentent des prédispositions en matière de carence en folate. Pho to :
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Créer un goût « salé » sans utiliser beaucoup de sel
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Chercheur à l’AFMNet, Dérick Rousseau, de l’Université Ryerson, aide le secteur des aliments transformés à mettre au point des procédés efficaces pour proposer des aliments présentant un goût salé tout en contenant moins de sel, qu’il s’agisse de pizzas, de fromages, de pains ou de soupes. Les études montrent qu’un abaissement de 20 à 30 pour cent de la teneur en sel des aliments pourrait se traduire par une réduction sensible des frais liés aux soins de santé en contribuant à atténuer les risques d’hypertension artérielle et de cardiopathies. Malheureusement, la réduction de la teneur en sel des aliments se traduit habituellement par une perte de saveur. Les chercheurs de l’AFMNet utilisent le principe de la libération contrôlée – sur lequel reposent entre autres les capsules d’acétaminophène à diffusion progressive – pour simuler une succession de « salves salées ». « Les aliments transformés, comme les pizzas et les soupes, contiennent souvent beaucoup de sel. Or, la façon dont le sel est réparti dans les aliments et la vitesse à laquelle les papilles gustatives le détectent influent sur le goût des aliments, que le consommateur perçoit donc comme plus ou moins salé, explique M. Rousseau. Par exemple, les consommateurs ont l’impression que les croustilles sont plus salées que les soupes aux tomates en conserve. Cela tient simplement au fait que la plus grande partie du sel contenu dans les croustilles se trouve à leur surface, de sorte qu’on en perçoit le goût plus rapidement.
Chercheur à l’AFMNet, Dérick Rousseau aide l’industrie alimentaire canadienne à réduire la teneur en sel des aliments sans les affadir.
En revanche, le sel présent dans les soupes aux tomates y est uniformément dissous. En réalité, croustilles et soupes comportent pratiquement la même teneur en sel. » L’étude de M. Rousseau, qui vise à encapsuler les grains de sel pour provoquer une salve salée initiale suivie de nouvelles salves au cours de la mastication, devrait permettre aux fabricants d’aliments d’abaisser d’environ 25 pour cent la teneur en sel de ceux ci, sans en atténuer la saveur. Les travaux de M. Rousseau pourraient constituer une avancée importante pour l’industrie alimentaire, à qui l’on demande de plus en plus de réduire la teneur en sodium de ses aliments sans que cela nuise à leur saveur. Signalons également qu’en prévoyant l’utilisation de sel de table ordinaire plutôt que de succédanés, l’approche des chercheurs de l’AFMNet devrait permettre aux fabricants de préserver non seulement l’attrait, la qualité et la sécurité des aliments, mais également leur rentabilité commerciale.
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Former les leaders de DEMAIN Chaque année, des membres du PHQ de l’AFMNet vont occuper des postes passionnants au sein de facultés situées aussi bien au Canada qu’à l’étranger. Voici le parcours d’Apollo Tsopmo et de Kunal Pal.
Apollo Tsopmo, ancien membre du PHQ de l’AFMNet, est aujourd’hui membre du corps professoral de l’Université de Carlton à Ottawa, en Ontario.
Apollo Tsopmo raconte son histoire. Je suis entré au département des sciences de la nutrition humaine de l’Université du Manitoba en juillet 2005 à titre de boursier postdoctoral du laboratoire de James Friel. À peine quelques mois plus tard, l’AFMNet décidait de subventionner notre projet sur les composés bioactifs du lait maternel, marquant ainsi le point de départ de ma participation au Réseau et à l’Association du PHQ.
Dans le cadre de ce projet, j’ai travaillé au développement de méthodes de séparation et de dosage devant servir à isoler de nouveaux composés du lait maternel dotés de propriétés antioxydantes. Ces antioxydants permettent de réduire les maladies pulmonaires et intestinales chez les nourrissons, qui pour la plupart sont liées aux effets du stress oxydatif. Les conclusions de la recherche ont été publiées et présentées à l’occasion de divers congrès internationaux, dont Biologie expérimentale et Biologie des radicaux libres ainsi que la Conférence scientifique de l’AFMNet. En tant que membre de l’Association du PHQ, j’ai participé activement à trois ateliers de perfectionnement professionnel organisés par l’Association. J’ai trouvé ces ateliers très enrichissants, non seulement au chapitre du réseautage, mais également en raison de ce que les conférenciers et séances m’ont apporté. J’ai terminé mes travaux de doctorat avec M. Friel en juillet 2008, après quoi j’ai accepté un poste de professeur adjoint au programme des sciences alimentaires et de la nutrition de l’Université de Carlton, à Ottawa. Il s’agit d’un nouveau programme ayant pour mandat de fournir aux étudiants de solides connaissances scientifiques en chimie, biologie et biochimie, avec un accent sur l’évaluation, la gestion et la communication des risques liés à la sécurité alimentaire. Le programme produit des scientifiques compétents, mais également des experts en évaluation des risques et formulation de politiques.
Kunal Pal raconte son histoire. En 2007, j’ai entamé mes études postdoctorales à titre de boursier à l’Université Ryerson de Toronto. Quand l’avion s’est posé à l’Aéroport international Pearson, un manteau blanc recouvrait le paysage. C’était magnifique. Je n’avais jamais rien vu de tel Kunal Pal, ancien membre du PHQ de l’AFMNet, occupe aujourd’hui un poste de en Inde, où il faut aller dans professeur à l’Institut national de les montagnes pour espérer technologies, en Inde. voir un peu de neige. Mon superviseur, Dérick Rousseau, m’attendait à l’aéroport. Le lendemain, nous nous sommes rendus à son laboratoire de recherche alimentaire de l’Université Ryerson, où j’ai été chaleureusement accueilli par toute l’équipe. À peine deux semaines plus tard, M. Rousseau m’invitait à visiter le laboratoire d’Allan Paulson, à l’Université Dalhousie de Halifax, premier voyage d’un séjour qui m’amènerait aux quatre coins du pays. J’ai en effet eu l’occasion par la suite de participer à diverses rencontres et de visiter des écoles associées. Cette expérience m’a grandement aidé à améliorer mes compétences techniques, mes connaissances scientifiques, mes techniques de présentation ainsi que ma confiance en moi. J’ai également été élu vice-président du Conseil d’administration du programme PHQ de l’AFMNet en 20082009, ce qui m’a permis de perfectionner mes aptitudes en matière de communication, d’administration et d’organisation. Conscient que j’avais le mal du pays et que je désirais poursuivre une carrière universitaire chez moi, M. Rousseau m’a encouragé lors de ma seconde année à postuler des emplois en Inde. J’ai envoyé plusieurs demandes, dont une à l’Institut national de technologie de Rourkela, qui depuis cinq ans est considéré comme un institut d’importance nationale en plus d’être subventionné par le gouvernement indien. Nul doute que l’expérience pratique que j’ai acquise auprès de M. Rousseau m’a conféré un net avantage sur les candidats ayant postulé en Inde et m’a permis d’obtenir ce poste très intéressant. Cela fait maintenant quelques mois que j’ai pris mes fonctions et je constate à quel point mon séjour à l’Université Ryerson et ma formation administrative en tant que membre du PHQ de l’AFMNet m’ont bien préparé aux enjeux auxquels un jeune membre du corps professoral doit faire face. Les habiletés que j’ai acquises m’aideront à cheminer dans ce nouveau milieu concurrentiel. Je vous remercie et vous invite à me rendre visite en Inde!
Ma participation au Réseau des aliments et des matériaux d’avantgarde a fait de moi un meilleur chercheur. Mais surtout, elle m’a enseigné l’importance de commercialiser les résultats des recherches scientifiques, qu’il s’agisse d’une préparation améliorée pour nourrissons ou de politiques de sécurité publique. Je tiens à remercier l’AFMNet de l’expérience qu’elle m’a permis d’acquérir. J’ai grand plaisir à intégrer ce que j’ai appris dans mes cours de chimie alimentaire et d’analyse de produits alimentaires. 6 | Rapport annuel 2008-2009
Photo : M artin Sch walbe
Le PHQ de l’AFMNet encadre des projets gagnants d’élèves du secondaire
Sarah Schooling, membre du PHQ de l’AFMNet, a aidé Jenny Tian à gagner le premier prix d’une expo-sciences régionale.
Le programme PHQ de l’AFMNet aide chaque année nombre de nouveaux étudiants à se faire une place au sein de laboratoires de recherche. En 2008-2009, le PHQ a élargi son champ d’activité en jouant un rôle actif auprès d’élèves de secondaire au Canada, notamment dans le cadre du programme « Deviens un chercheur alimentaire pendant une semaine » (voir la page 7). Sarah Schooling et Jenny Tian sont un autre bel exemple de réussite. En janvier 2009, Jenny Tian, une élève de 11e année du Centennial Collegiate Vocational Institute de Guelph, désirait se renseigner sur l’efficacité des produits nettoyants utilisés à la maison, dans les hôpitaux et dans les usines de transformation des aliments. Pour réaliser ses expériences et répondre aux questions qu’elle se posait, elle avait toutefois besoin de l’aide d’un mentor et d’un laboratoire plus perfectionné que celui de son école.
Utilisés aux concentrations recommandées, les désinfectants et agents d’assainissement réduisent la charge bactérienne, mais n’éradiquent pas les bactéries. Les expériences que Jenny a réalisées montrent que des bactéries revivifiables réussissent à adhérer aux surfaces pendant le nettoyage et à former un biofilm, et cela, même aux concentrations et durées d’application recommandées. Ces biofilms peuvent générer d’autres problèmes. En effet, ils sont essentiellement plus résistants au traitement et libèrent des cellules et des produits extracellulaires susceptibles de contaminer notamment les aliments et les surfaces de traitement des aliments. Il importe alors de se demander si la désinfection chimique ne favoriserait pas l’adhérence de cellules et la formation d’un biofilm.
L’administration de l’école l’a donc jumelée à Sarah Schooling, une membre du PHQ de l’AFMNet travaillant à l’Université de Guelph. Boursière postdoctorale du laboratoire de John Dutcher, Mme Schooling participe au projet Bactéries, biofilms et aliments financé par l’AFMNet.
En avril 2009, Jenny a présenté les résultats de ses expériences à la Foire des sciences et du génie de Waterloo-Wellington. Elle a remporté la médaille d’or dans la catégorie de la biotechnologie pour son niveau scolaire ainsi qu’un prix en techniques novatrices de laboratoire. Jenny a aussi présenté les fruits de ses travaux au Défi BioTalent sanofi-aventis 2009 et à la Conférence scientifique annuelle 2009 de l’AFMNet. Elle affirme avoir beaucoup appris de ces expériences ainsi que de son mentor à l’Université de Guelph.
Dès janvier 2009, Jenny s’est rendue deux fois par semaine, après l’école, au laboratoire de Mme Schooling afin de tester l’efficacité de divers agents nettoyants à détruire les microbes présents à la maison, dans l’industrie et dans les établissements comme les hôpitaux. Avec Mme Schooling, elle a étudié des souches bactériennes bénignes, notamment Escherichia coli, le Satphylococcus aureus et le Pseudomonas aeruginosa.
Mme Schooling a quant à elle trouvé sa participation au programme de mentorat fort enrichissante. « J’ai vécu une expérience inestimable, explique-t-elle. Je n’avais jusque-là jamais participé à un projet de sensibilisation, ni eu à superviser et encadrer des élèves du secondaire, ce qui n’est pas du tout la même chose que de travailler avec des étudiants universitaires. Jenny a fait preuve d’un sens éthique et d’une détermination exemplaires. C’était également une occasion exceptionnelle pour elle de découvrir ce qu’est la vie dans un laboratoire. »
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Réseautage et PARTENARIATS Renforcer l’amour des sciences au sein des communautés autochtones
Ahmed El-Sohemy en compagnie des participantes Lindsay (Winnipeg, Manitoba) et Shyanne (Baker Lake, Nunavut).
L’AFMNet a lancé en 2009 un programme à l’intention des élèves autochtones (Premières nations, Métis et Inuits) de 11e et 12e année qui ont des aptitudes en sciences et en sciences sociales, et qui manifestent un intérêt pour la science alimentaire et la nutrition. Il s’agit du programme « Deviens chercheur alimentaire pendant une semaine ». Parmi tous les candidats ayant postulé, douze élèves autochtones de l’Ontario, du Québec, du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut ont eu la chance de côtoyer certains des meilleurs scientifiques du Canada, d’effectuer des expériences sur des aliments d’avant-garde et de mener des recherches sur la nutrition, pendant la semaine de relâche du printemps 2009. Ces semaines ont été riches en activités et en apprentissages. Ainsi, Lindsay de Winnipeg et Shyanne du Nunavut ont passé du temps au
laboratoire de nutrigénomique du professeur Ahmed El-Sohemy, de l’Université de Toronto, où elles ont observé la méthode de collecte des données de sujets et ont appris certaines techniques de laboratoire, notamment celle consistant à isoler l’ADN et le génotypage. Les étudiantes ont également ont eu droit à une visite du campus de l’Université de Toronto ainsi que des laboratoires de conception et de développement d’aliments du Collège George Brown en plus de rencontrer le chef David Wolfman de l’émission Cooking with the Wolfman diffusée sur la chaîne APTN (Aboriginal Peoples Television Network). Pour Lindsay, la semaine qu’elle a passée à Toronto dans le cadre du programme « Deviens un chercheur alimentaire pendant une semaine » s’est avérée l’une des expériences les plus enrichissantes de sa vie. Elle a découvert différentes universités et un large éventail de carrières en recherche sur la nutrition.
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Les partenariats formés entre les participants, les chercheurs et le PHQ durera toujours. D'autres partenariats ont également été développés ou renforcés à la suite de ce partenariat unique. Ils comprennent : • L’AFMNet et des écoles secondaires partout au pays – L’AFMNet a demandé à des écoles secondaires partout au Canada de promouvoir ce nouveau programme et d’encourager les élèves à soumettre une demande. Des enseignants en science, des conseillers d’orientation professionnelle et des directeurs d’école aux quatre coins du pays ont fait connaître le programme, rédigé des lettres de recommandation élogieuses et encouragé les élèves à profiter de cette chance unique. • L’AFMNet et les chefs autochtones – L’AFMNet a forgé un partenariat avec la communauté autochtone et parlé du programme à des chefs de groupes d’influence comme le Ralliement national des Métis, le Congrès des Peuples Autochtones, l’Association des femmes autochtones du Canada, la Fondation nationale des réalisations autochtones et Inuit Tapiriit Kanatami. • L’AFMNet et les médias – Les médias canadiens ont fait bonne presse au programme, celui-ci ayant été couvert dans 10 quotidiens, 8 journaux communautaires, 22 sites en ligne, 8 émissions de télévision, on s en 8 émissions de radio et 2 magazines. En tout, la couverture médiatique nous a permis de joindre plus de 7,98 millions de personnes. • L’AFMNet et Calm Air – Calm Air, une compagnie aérienne desservant le Manitoba et le Nunavut, a commandité les frais de transport aller-retour de Shyanne, entre Baker Lake, au Nunavut, et Toronto. Nous aimerions inviter d’autres commanditaires à soutenir le programme en 2010. Si vous désirez aider des jeunes autochtones à développer un amour pour les sciences et découvrir des débouchés dans ce domaine, n’hésitez pas à communiquer avec l’AFMNet. Le programme « Deviens un chercheur alimentaire pendant une semaine » a été créé en l’honneur de Verna J. Kirkness, membre de l’Ordre du Canada et défenseure de longue date de l’éducation aux Autochtones. « L’éducation est la clé de l’avenir des jeunes autochtones du pays; l’occasion de devenir chercheur alimentaire pendant une semaine constitue un lien stimulant et important avec le vaste monde de la science, explique Mme Kirkness. Le programme incitera les jeunes à considérer les sciences comme un champ d’études inspirant. » 8 | Rapport annuel 2008-2009
Percer les structures moléculaires et les défenses bactériennes grâce à une collaboration canado-germanique Tous les organismes vivants se composent de molécules protéiques innées, les peptides antimicrobiens cationiques (PAC), qui combattent naturellement les bactéries. Deux questions se posent à leur sujet. Comment les PAC réussissent-ils à inhiber les bactéries gram-négatif, un type de bactéries dotées d’une structure de membrane cellulaire unique? Comment ces bactéries se protègent-elles à l’échelle moléculaire dès leur premier contact avec le monde extérieur? S’ils trouvaient réponse à ces questions, les chercheurs disposeraient des données nécessaires pour fabriquer des PAC capables de percer les défenses bactériennes et de détruire les bactéries responsables des maladies et de la détérioration des aliments. Au cours des trois années pendant lesquelles l’AFMNet a soutenu des projets tentant justement de répondre à ces questions, un réseau international de chercheurs a travaillé d’arrache-pied et réussi à déterminer comment les bactéries gram-négatif façonnent leur paroi cellulaire en un dense enchevêtrement afin de se protéger contre les intrusions et plus particulièrement contre les attaques des PAC. Au Canada, David Pink, physicien théoricien de l’Université St. Francis Xavier, a redoublé d’effort pour fournir à l’équipe une image précise du comportement des surfaces bactériennes dans des milieux réels. Il a conçu des modèles mathématiques visant à prédire ce qu’il faut chercher et où le chercher, en plus de faciliter l’interprétation des données expérimentales. Les modèles étaient si complexes qu’il a dû avoir recours aux ordinateurs hautement performants de son université, financés par le Fonds d’innovation de l’Atlantique. Initialement, M. Pink a collaboré avec les équipes de Terry Beveridge, de l’Université de Guelph, ainsi que de Tom Gill et Lisbeth Truelstrup Hansen, de l’Université de Dalhousie. Ces dernières avaient pour mandat de mesurer la concentration minimale inhibitrice de la protamine, un PAC particulier nécessaire à l’inhibition de la bactérie. Ces mesures confirment les prédictions des modèles mathématiques. Par contre, les expériences n’ont pas permis de prouver les prédictions des modèles mathématiques quant aux réactions à l’échelle moléculaire, une information essentielle à la conception de nouveaux PAC. M. Pink a donc fait appel à son collègue Motomu Tanaka, professeur de chimie biophysique de l’Université de Heidelberg, en Allemagne, qu’il avait rencontré à Munich alors qu’il était boursier postdoctoral.
Figure 1 À gauche : Au centre : À droite :
Grand utilisateur des installations européennes de neutroniques et synchrotoniques, M. Tanaka a testé, avec l’aide de l’équipe de M. Beveridge qui l’approvisionnait en échantillons, les prédictions moléculaires des modèles de M. Pink. Afin de parvenir à ses fins, il a décidé de recourir à la technique de diffusion de rayons X à incidence rasante de l’ESRF (European Synchroton Radiation Facility) de Grenoble. Dans un premier temps, l’équipe de M. Tanaka a étudié des monocouches de lipopolysaccharides provenant de mutants bruts de S. enterica, une bactérie gram-négatif. De son côté, M. Pink a développé de nouveaux modèles mathématiques et de nouvelles simulations par ordinateur. Grâce à cette symbiose complète de la théorie et de l’expérimentation, les chercheurs ont réussi à démontrer que le calcium a effectivement la capacité de protéger la surface de la membrane comme prévu. Le plus grand défi demeurait toutefois d’élaborer les expériences devant être menées sur des lipopolysaccharides (LPS) provenant d’un type sauvage de pseudomonas aeruginosa, que devait fournir Erzsi Papp-Szabo de l’équipe de M. Beveridge. Emmanuel Schneck, de l’équipe de M. Tanaka, a inventé une technique permettant de préparer les couches de LPS requises et l’équipe de M. Pink a procédé à la modélisation. Une fois la polydispersité prise en compte, les deux approches sont arrivées pratiquement aux mêmes résultats (voir la figure 1). Les expériences et les études théoriques menées conjointement par des chercheurs de l’AFMNet au Canada et leurs collaborateurs en Allemagne ont mis au jour les principaux mécanismes de résistance des bactéries gram-négatif aux PAC. Les cations bivalents de l’eau ont la propriété de se fixer spontanément aux lipopolysaccharides électrisés, entraînant la formation d’une structure moléculaire dense à l’extérieur de la paroi cellulaire qui contribue à protéger les bactéries contre les attaques de PAC et d’autres molécules. Le démêlement de ces mécanismes moléculaires et l’image moléculaire qui en résulte ont ouvert la porte au développement de nouveaux antimicrobiens plus efficaces (des médicaments qui tuent les microbes ou en préviennent la propagation, incluant les bactéries, les champignons et les virus) et éventuellement de nouveaux composés antimicrobiens évolués pour le secteur de la santé.
Données expérimentales de la diffusion de rayons X à incidence rasante indiquant une hausse de la densité électronique approchant z = 0 en présence d’ions de calcium (dans les bactéries naturelles), suggérant l’effondrement des molécules de lipopolysaccharides à la surface des bactéries. Densité électronique prédite par le modèle mathématique à l’ajout de calcium. Instantané de molécules de lipopolysaccharides sans calcium et avec calcium (rouge) illustrant l’effondrement en un enchevêtrement moléculaire dense.
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Réseautage et PARTENARIATS Faire de Guelph la capitale canadienne du bien-être Dernier-né de l’AFMNet, le projet Guelph Wellness a pour but de démontrer que le bien-être d'une communauté peut être amélioré grâce à l'engagement des citoyens, l'éducation et des programmes accessibles. L’AFMNet dirige ce projet dans le cadre de son mandat de traduire la recherche en avantages sociaux et économiques pour les Canadiens. Le projet Guelph Wellness vise à harmoniser les programmes de santé et de bien-être de Guelph, à créer des réseaux favorisant la participation des citoyens à leur propre bien-être, à supprimer les lacunes des initiatives locales en cours et à bâtir des partenariats et des occasions au sein de la collectivité. Le projet a reçu un formidable soutien. Ron Woznow, chef de la direction de l’AFMNet, est tout bonnement enchanté. « De toutes mes années dans le domaine communautaire, je n’ai jamais vu les gens être aussi enthousiasmés par une idée. » Des joueurs clés du domaine appuient également le projet : « Je sais que ce projet représente une plus-value pour notre collectivité. La Ville de Guelph est heureuse de participer au projet et enthousiasmée à l’idée que notre municipalité devienne la capitale
mondiale du bien-être », déclare Karen Farbridge, mairesse de Guelph. Nicola Mercer, directrice de la Santé publique de WellingtonDufferin-Guelph, souligne la valeur de ce projet : « Le leadership dont l’AFMNet a fait preuve en réunissant des organisations de soins de santé et d’autres secteurs du bien-être afin d’améliorer le bien-être général de notre collectivité représente une valeur inestimable. » Le directeur du YMCA-YWCA de Guelph, Jim Bonk, appuie entièrement le projet et déclare à son sujet : « J’applaudis la capacité de l’AFMNet à réunir des organisations de santé et de secteurs connexes dans le but d’améliorer le bien-être général de notre collectivité [...] Je suis ravi que le YMCA-YWCA puisse participer au projet. » Les participants auront accès à des ressources locales qui les aideront à modifier leur mode de vie et à améliorer leur bien-être. Les résultats seront évalués à l’aide de six grands critères, à savoir la tension artérielle, la glycémie, l'indice de masse corporelle (IMC), la souplesse, l’équilibre et le bonheur. Les premiers résultats devraient être accessibles d’ici juin 2010. Restez à l’affût d’autres nouvelles!
une elph est e plus u G e d La ville ommunauté d en ue c uée dynamiq 00 habitants sit km à de 100 0 de l’Ontario, 100 une des l’ plein sud oronto. Hôte de herche rec eT l’ouest d s universités de uelph) et première Université de G rises des p (l’ au pays éventail d’entre n, des e io d’un larg rs de la fabricat gie de hnolo secteu de la tec lement l’une t e s e ic v a ser h est ég a à afficher lp e u G , nad pointe ns du Ca roissance. io g é r s e c d rte la plus fo
10 | Rapport annuel 2008-2009
Échange et exploitation DES CONNAISSANCES ET DES TECHNOLOGIES Développer des adjuvants
Photo : Martin Schwalbe
écologiques et à faible bilan carbone pour le secteur de la peinture et du revêtement
Les fondateurs de Mirexus Biotechnologies inc. Oleg Stukalov et Anton Korenevsky à leur laboratoire de fermentation de l’Université de Guelph.
Une équipe de chercheurs composée de John Dutcher, Oleg Stukalov, Anton Korenevsky et Erzsebet Papp-Szabo a fait une formidable découverte. Baptisées nanoPSMD, les nanoparticules polysaccharides mises au jour par l’équipe sont le fruit d’une collaboration à long terme entre des chercheurs des départements de physique et de biologie moléculaire et cellulaire de l’Université de Guelph, qui depuis 2004 bénéficient du soutien financier de l’AFMNet et d’autres organismes. En 2007, l’équipe d’inventeurs fut d’ailleurs l’une des premières à profiter du programme STAR de l’AFMNet, grâce auquel MM. Stukalov et Korenevsky ont pu se consacrer pleinement à la commercialisation de leur nouvelle technologie.
Les nanoparticules polysaccharides NanoPS présentent nombre de propriétés intéressantes. Outre leur chimie de surface uniforme, elles sont notamment biodégradables, non toxiques et solubles dans l’eau, donnant ainsi des solutions sans viscosité marquée même à des concentrations relativement élevées. La capacité de regrouper ces propriétés en un seul produit est tout à fait unique et ouvre la porte à nombre d’applications commerciales. En décembre 2007, une demande de brevet provisoire a été déposée aux États-Unis afin de protéger les occasions d’affaires liées à cette technologie. L’entente a été conclue entre l’Université de Guelph et les chercheurs, une part des revenus générés par la commercialisation de la découverte devant revenir à l’AFMNet. En mars 2008, les inventeurs ont fondé Mirexus Biotechnologies inc. avec l’intention que cette entreprise devienne l’unique entité de commercialisation de la technologie nanoPS. L’équipe a fait appel aux services-conseils du partenaire de l’AFMNet Bioentreprise inc. et de MaRS Discovery District. Elle a ensuite réussi à obtenir une subvention du programme de préparation à la commercialisation des Centres d’excellence de l’Ontario (Phase I) équivalente à celle accordée par C4, un consortium de transfert de technologies qui relie les universités du sud-ouest de l’Ontario. Les fonds ainsi acquis ont été injectés dans le développement d’un prototype, l’amélioration des procédés et une étude de marché. D’après les conclusions de cette étude, le secteur de la médecine et celui de la peinture et du revêtement constituent les deux applications les plus prometteuses de la technologie nanoPS. Après diverses consultations avec ses conseillers en affaires et avec l’équipe R2B (Research to Business), Mirexus a décidé de se concentrer sur le marché des revêtements, qui comprend aussi l’encre et la poudre d’encre. Mirexus a mis au point, avec l’aide du Centre de technologie alimentaire de Guelph en matière de développement de procédés, deux adjuvants écologiques à faible bilan carbone pour le secteur de la peinture et du revêtement. 1) Le premier est un agent dispersant de pigments blancs qui permet de réduire la quantité de pigments utilisés et d’améliorer les propriétés chromatiques de la peinture. 2) Le second est un modificateur de viscosité qui améliore l’étalement et la résistance aux éclaboussures de la peinture. Mirexus collabore actuellement avec deux entreprises de peinture et revêtement, à savoir Lorama inc. de Milton au Canada, et une entreprise américaine anonyme. Bien qu’initialement conçus pour le secteur de la peinture, les adjuvants nanoPS offrent d’autres débouchés intéressants, notamment dans les secteurs des plastiques, des poudres d’encre et de l’imprimerie, des cosmétiques et de l’alimentation. Jusqu’à présent, Mirexus a testé, avec le concours de Xerox Research Centre of Canada, l’intégration d’adjuvants nanoPS aux poudres d’encre. Elle continue en outre de collaborer avec des universitaires afin de développer des applications biomédicales et alimentaires pour la technologie nanoPS. 11 | Rapport annuel 2008-2009
Éradiquer l’intoxication par phycotoxine amnestique (IPA) et aider les producteurs et transformateurs du secteur coquillier Propagation d’algues marines afin de polluer des moules à l’Aquatron de l’Université de Dalhousie.
Les premiers cas d’intoxication par phycotoxine amnestique (IPA) ont été signalés en 1987 à l’Île-du-Prince-Édouard, où 19 personnes ont été hospitalisées et 4 sont mortes des suites de l’ingestion de moules bleues. Le grand coupable de cette intoxication n’est nul autre que l’acide domoïque, un acide tricarboxylique pouvant entraîner une perte permanente et irréversible de la mémoire et même la mort. Produit à l’échelle planétaire par certaines algues, l’acide domoïque entre dans la chaîne alimentaire par le truchement de mollusques bivalves filtreurs comme les moules, les palourdes et les pétoncles. Grâce au programme exhaustif de contrôle de la salubrité des mollusques de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, les cas d’IPA sont heureusement peu nombreux au Canada. Les répercussions de ce programme sont par contre désastreuses pour
les entreprises canadiennes de ce secteur. En effet, tout site de production dont les échantillons contrôlés affichent une teneur en acide domoïque dépassant 20 ug/g de tissu est automatiquement
fermé, ce qui entraîne de coûteuses périodes d’interruption des opérations de récolte et de transformation. L’élimination de l’acide domoïque de la chaîne alimentaire présente donc deux grands avantages : • augmenter et uniformiser la production conchylicole, offrant ainsi aux producteurs et transformateurs la possibilité de respecter leurs obligations contractuelles et de préserver leur part du marché; • améliorer la sécurité des consommateurs et préserver des vies. Même si l’utilisation de bactéries comment agents de dégradation de l’acide domoïque a fait l’objet d’études par le passé, très peu de recherche avait été axée sur l’application pratique de tels organismes, du moins jusqu’à présent. Tom Gill, chercheur de l’AFMNet rattaché à l’Université Dalhousie, observe avec son équipe le taux de dégradation bactérienne des toxines de l’acide domoïque et cherche à développer des cultures compétentes pouvant être introduites chez les mollusques vivants. Ces cultures contribueraient à supprimer la toxicité de l’acide domoïque, et par conséquent à éliminer la toxine dangereuse des centres de production coquillière et éventuellement de l’approvisionnement alimentaire. Le projet fait appel à une approche multidisciplinaire. Outre Tom Gill, directeur de projet et scientifique des produits alimentaires, l’équipe réunit Rafael Garduno, microbiologiste, Carrie Donovan, ancienne membre du PHQ de l’AFMNet, ainsi que John Batt, expert en aquaculture et son personnel technique du laboratoire Aquatron de l’Université de Dalhousie. Le projet compte également sur la participation du gouvernement et de l’industrie. Des conchyliculteurs, un établissement de dépuration commerciale des coquillages (Innovative Fishery Products) et le personnel de l’Agence canadienne d’inspection des aliments figurent au nombre des collaborateurs du projet.
12 | Rapport annuel 2008-2009
Développer des produits nutritionnels dérivés du poisson ciblant les troubles métaboliques liés à l’obésité comme le diabète, les maladies cardiaques et les maladies cardiovasculaires
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De 2006 à 2009, l’AFMNet a financé une étude des nutriments du poisson et de leurs effets sur le profil métabolique et génétique des êtres humains menée par une équipe de chercheurs sous la direction du professeur André Marette, de l’Université Laval. Dans un premier temps, l’étude consistait à donner des protéines et des huiles de poisson à des animaux de laboratoire obèses. Les conclusions de cette partie de l’étude sont maintenant disponibles. • Les protéines de poisson contribuent à réduire les facteurs inflammatoires causés par les tissus adipeux abdominaux, qui sont responsables de problèmes de santé liés à l’obésité. Qui plus est, l’hydrolysat de protéine de saumon et l’hydrolysat de gélatine de poisson contribuent tous deux à améliorer la sensibilité à l’insuline et donc à réduire les risques de diabète chez les animaux obèses. • Outre les propriétés des protéines de poisson, l’équipe a démontré que la consommation d’huiles de poisson prévenait la croissance des tissus adipeux chez les animaux obèses, réduisait la concentration de glucose dans le sang et normalisait la tolérance au glucose et la sensibilité à l’insuline. La somme des données recueillies permet d’envisager de formidables débouchés pour les produits nutritionnels dérivés du poisson ciblant des problèmes métaboliques liés à l’obésité comme le diabète ainsi que les maladies cardiaques et cardiovasculaires chez les êtres humains. Et c’est justement à cet aspect que l’équipe s’est ensuite intéressée. Dans le cadre du projet actuellement subventionné par l’AFMNet, l’équipe tente en effet de découvrir des peptides bioactifs de poisson qui, sous forme d’aliments fonctionnels, préviendraient le diabète et les maladies cardiaques chez les personnes obèses présentant une insulinorésistance. Ces travaux permettront également à l’industrie de l’aquaculture canadienne de réduire l’impact environnemental des déchets de poisson et de faciliter leur introduction dans le marché plus lucratif des aliments fonctionnels.
L’équipe de chercheurs d’André Marette, de l’Université Laval, utilise des poissons pour vaincre la maladie.
• Cooke Aquaculture s’intéresse à l’utilisation des coproduits du poisson dans la production d’un nouvel ingrédient nutraceutique pour le traitement de l’obésité et des troubles métaboliques. L’équipe de M. Marette procédera à des essais précliniques sur des modèles animaux de troubles métaboliques. • Partenaire de la première heure, Ocean Nutrition Canada continuera à fournir au projet des acides gras oméga-3 dérivés du poisson. • Nortland Industries, un autre partenaire important, continuera d’approvisionner l’équipe en hydrolysats de gélatine de poisson afin qu’elle puisse réaliser d’autres travaux sur des modèles animaux et éventuellement des essais cliniques. L’équipe fera également appel à Santé Bioactives inc. pour la commercialisation des peptides bioactifs et lipides de poisson découverts. Santé Bioactives est une société pancanadienne spécialisée en peptides bioactifs créée par l’AFMNet et ses chercheurs dans ce domaine.
Jusqu’à présent, quatre collaborations industrielles très intéressantes ont émané des travaux en cours. • Proteus Industries est une entreprise américaine qui cherche à commercialiser un isolat de protéine de poisson novateur ayant la particularité de bloquer les graisses. Le laboratoire de M. Marette s’est vu confier la tâche de tester la capacité de cet isolat de protéine de poisson à améliorer le syndrome métabolique des animaux obèses. 13 | Rapport annuel 2008-2009
L’AFMNet dans LES MÉDIAS
(extraits de la couverture médiatique du 1er avril 2008 au 31 mars 2009) CBC TV – 3 avril 2008 Ahmed El-Sohemy, chercheur de l’AFMNet, est cité dans un reportage sur la nutrigénomique. farmcentre.com – 14 avril 2008 Reportage sur les recherches menées par l’équipe de Rickey Yada, conseiller en chef de la recherche à l’AFMNet, sur une pomme de terre du Dakota du Nord qui produit une enzyme empêchant le brunissement des croustilles faites à partir de tubercules conservés au froid. L’équipe tente d’identifier les gènes responsables pour pouvoir les introduire dans des pommes de terre canadiennes. nowtoronto.com – 1er mai 2008 Serguei Golovan, chercheur de l’AFMNet, est cité dans un article portant sur la prime d’un million de dollars offerte par PETA (organisme pour la défense des droits des animaux) au premier groupe de recherche qui répondra à ses critères et saura fabriquer de la viande de poulet in vitro. YouTube.com – 9 juin 2008; New York Times – 20 mai 2008; La Presse canadienne, Le Devoir, CHCH (Hamilton) – 15 mai 2008; CTV Newsnet, CTV News, CBC News, A-Channel News (CHUM Barrie), Physorg.com, ScienceDaily, Genetic Engineering & Biotech News, Toronto Star, CTV.ca, Kingston Whig-Standard, St. Catharines Standard, Kitchener-Waterloo Record, Sarnia Observer, Peterborough Examiner, Breitbart.com, Yahoo News, Canoe.ca, The Telegraph (R.-U.), Halifax Chronicle Herald, Truro Daily News, Thaindian News, CBC.ca, Confectionary News, Hamilton Spectator, MSN News, Science Codex, Science Daily, EurekAlert, Newkerala.com, Newswise, Thecheers.org, Guelph Mercury, ScientificBlogging.com, foodnavigator.com – 14 mai 2008; BioMedicine.org, Science Centric, Thunder Bay Chronicle Journal, MetroNews.ca, Freepublic.com, GeneRef.com – 13 mai 2008 Chercheur de l’AFMNet, Ahmed El-Sohemy est l’auteur principal d’une étude publiée dans la revue Physiological Genomics qui prouve qu’une variante du gène GLUT2 est liée à la consommation excessive de sucre. Pharmacy Post – mai 2008 Heather Boon, chercheuse de l’AFMNet, est citée dans un article sur les produits de santé naturels. 570 Radio (Kitchener) – 1er juin 2008; AM980 Radio (London) – 30 mai 2008 Barbara Moffatt et Gregor Reid, chercheurs de l’AFMNet, sont interviewés chacun de leur côté au sujet de leurs projets de recherche. Science Daily, Chemical Science, Physorg.com, Science Centric – 10 juin 2008 Chercheur de l’AFMNet, Dérick Rousseau est à la tête d’une équipe qui cherche un moyen de conserver à la surface du chocolat son apparence brillante et brune au lieu de devenir mate et blanche avec le temps.
Top Crop Manager – 12 juin 2008 Nicholas Low et Mike Nickerson, chercheurs de l’AFMNet, mettent actuellement au point un processus de création de microcapsules de protéines de pois et de canola pouvant contenir des gouttelettes d’huile de lin. St. Catherines Standard, Belleville Intelligencer, Sudbury Star, London Free Press, CanadaEast.com, La Presse canadienne, Yahoo Canada – 17 juin 2008 Ahmed El-Sohemy, chercheur de l’AFMNet, commente une étude qui montre qu’une consommation régulière de café n’est pas liée à un taux de mortalité accru. nutraingredients-usa.com – 25 juin 2008 Dérick Rousseau, chercheur de l’AFMNet, publie une étude dans le Journal of Nutrition qui montre que l’apport en vitamine D du fromage enrichi est égal à celui des suppléments vitaminiques. Rogers Television-First Local News (London) – 30 juin 2008 Reportage sur le projet de recherche de Jamie Hemsworth, membre PHQ de l’AFMNet, et de son conseiller, Gregor Reid, chercheur de l’AFMNet. nutraingredients.com – 1er juillet 2008 Parution d’un article sur une étude menée par Dérick Rousseau, chercheur de l’AFMNet, sur les ingrédients à libération contrôlée. Guelph Mercury – 4 juillet 2008 Rickey Yada, conseiller en chef de la recherche à l’AFMNet, est cité dans un reportage sur le Réseau des aliments et des matériaux d’avant-garde. Hamilton Spectator – 9 juillet 2008; Fresh Plaza.com – 4 juillet 2008; Simcoe Reformer , Calibre Macro World Online, Guelph Mercury, Kitchener Waterloo Record, Lethbridge Herald, NewsNow.co.uk, Brandon Sun, CBC.ca, Cornwall Seaway News, East Ottawa.ca, Medicine Hat News, MySask.com, MyTELUS.com, Orleans Star, Prince George Citizen, The Monitor.ca, West Island Chronicle, Westmount Examiner – 3 juillet 2008; Kelowna Daily Courier, Vernon Daily Courier – 2 juillet 2008; Prince George Citizen – 28 juin 2008; La Presse canadienne – 27 juin 2008; Business News Network – 12 juin 2008 Diffusion de plusieurs entrevues réalisées avec Louise Nelson, chercheuse de l’AFMNet, au sujet de ses recherches portant sur l’élimination des pertes post-récolte dues à la pourriture par des agents fongiques dans l’industrie pomicole. Woodstock Sentinel Review, Hamilton Spectator – 9 juillet 2008; Brandon Sun, Cornwall Seaway News, Guelph Mercury, Kitchener Waterloo Record, Lethbridge Herald, Medicine Hat News, Montreal Monitor, Westmount Examiner, West Island Chronicle – 3 juillet 2008; Ming Pao, Simcoe Reformer – 1er juillet 2008; Cape Breton Post – 30 juin 2008; Prince George Citizen – 28 juin 2008; Business News Network – 11 juin 2008.
14 | Rapport annuel 2008-2009
570 Radio (Kitchener) – 1er juin 2008; CFPL-AM (London) – 30 mai 2008 Couverture médiatique de la conférence annuelle de l’AFMNet, comprenant des entrevues avec Rotimi Aluko, Spencer Henson, Barb Moffatt et Louise Nelson, chercheurs de l’AFMNet, au sujet de leurs projets de recherche. Globe and Mail – 10 juillet 2008 David Castle, Conrad Brunk et Richard Gold, chercheurs de l’AFMNet, font partie du groupe d’experts qui publie un rapport signalant une possible toxicité des produits contenant des nanomatériaux. Or ces substances microscopiques sont employées dans toutes sortes de produits, des écrans solaires jusqu’au carburant diesel. Ottawa Citizen – 1er août 2008; nutraingredients.com – 23 juin 2008 Gregor Reid, chercheur de l’AFMNet, est cité dans des articles sur les probiotiques.
Expositor – 26 novembre 2008 L’AFMNet annonce le lancement du programme de stages « Deviens chercheur alimentaire pendant une semaine » de Verna J. Kirkness, destiné aux jeunes Autochtones canadiens. Réseau des aliments et des matériaux d’avantgarde/Réseau canadien en obésité/Réseau canadien contre les accidents cérébrovasculaires Doctor’s Review, Ontario Restaurant News – mars 2009; Calgary Herald, marketwire.com, The Gazette (Montréal), Nanaimo Daily News, Ottawa Citizen, Vancouver Province, Vancouver Sun, Victoria Times-Colonist, Windsor Star, Winnipeg Free Press – 2 février 2009 Trois des Réseaux de centres d’excellence canadiens ont décerné le deuxième prix « Pierre à lécher » aux fabricants de pizzas du pays, montrés du doigt parce que leurs produits contiennent une grande quantité de sel, contribuant ainsi à augmenter la tension artérielle des consommateurs.
CITY-TV, Breakfast Television (Edmonton), Wynyard AdvanceGazette – 30 mars 2009; 630 CHED (Edmonton) – 28 mars 2009; At Guelph – 25 mars 2009; Edmonton Journal, Yellowknife News North – 23 mars 2009; Metro (Edmonton) – 20 mars 2009; K103.7 FM, (Kahnawake) – 19 mars 2009; CBC-Radio (Ottawa Morning) – 16 mars 2009; CBC-Radio (Ontario Today) – farmcentre.com – 1er septembre 2008 11 mars 2009; Guelph Mercury – 10 mars 2009; Regina Leader Robert Hancock, John Vederas et Santosh Misra, chercheurs de Post, The Varsity – 9 mars 2009; CFRA Radio (Ottawa) – 8 mars 2009; Eastern Door, CJOH-TV/CTV (Ottawa) – l’AFMNet, font partie d’une équipe qui se penche sur la création de nouveaux agents antimicrobiens pour la salubrité des aliments. 6 mars 2009; Global TV (Toronto) – 5 mars 2009; 24 Heures, Metro (Ottawa) – 4 mars 2009; APTN – 27 février 2009; Kivalliq farmcentre.com – 15 septembre 2008 News (Yellowknife) – 25 février 2009; CBC-Radio (Up To Speed Yoshi Mine, chercheur de l’AFMNet, a prouvé que le calcium Winnipeg) – 24 février 2009; Metro (Toronto et Edmonton), CITYTV Breakfast Television (Winnipeg) – 23 février 2009; CBC-TV présent dans les coquilles d’œufs est hautement biodisponible (Winnipeg) – 20 février 2009 (une grande proportion du calcium présent est absorbé par Pendant cinq semaines, en février et en mars, 12 élèves l’organisme) et très sécuritaire par rapport à d’autres autochtones de 11e et 12e année se sont rendus dans des suppléments de calcium. laboratoires de l’AFMNet aux quatre coins du pays pour participer AgriSuccess Journal – Septembre-octobre 2008 au programme de stages « Deviens chercheur alimentaire Entrevue avec Rickey Yada, conseiller en chef de la recherche à pendant une semaine » de Verna J. Kirkness. l’AFMNet, au sujet de la nutrigénomique. Fruit and Vegetable Magazine – Septembre-octobre 2008 Reportage sur les recherches de Louise Nelson, chercheuse de l’AFMNet, portant sur l’élimination des pertes post-récolte dues à la pourriture par des agents fongiques dans l’industrie pomicole.
Good Fruit Grower, vol. 59, no 15 – 1er octobre 2008 Louise Nelson et Peter Sholberg, chercheurs de l’AFMNet, sont en train de résoudre le problème millénaire des pertes post-récolte dues à la pourriture par les agents fongiques dans l’industrie fruitière. Leurs recherches portent principalement sur les pommes, mais peuvent s’appliquer à d’autres fruits et légumes. Nickel Belt News – 19 décembre 2008; Metro (Calgary) – 16 décembre 2008; Shaw TV, Winnipeg – 11 décembre 2008; Fredericton Daily Gleaner, Moncton Times and Transcript, Sault Star – 6 décembre 2008; Sudbury Star, Welland Tribune – 5 décembre 2008; Brandon Sun, Prince George Citizen, Regina Leader Post – 4 décembre 2008; GlobalTV.com – 3 décembre 2008; The Labradorian – 1er décembre 2008; Central Plains Herald-Leader – 29 novembre 2008; Portage Daily Graphic – 28 novembre 2008; Prince Albert Daily Herald – 27 novembre 2008; 24 Hours (Calgary et Toronto), Brantford 15 | Rapport annuel 2008-2009
Partenaires dans le secteur privé et le secteur public
Cargill Inc. Minneapolis, Minnesota
Senomyx, Inc. San Diego, Californie
Chenomx Edmonton, Alberta
Specialty Biopolymers Bozeman, Montana
CIBC Halifax, Nouvelle-Écosse
Syngene Biotek Inc. Victoria, Colombie-Britannique
Agriculture et agroalimentaire Canada Ottawa, Ontario
CNKonsulting Montréal, Québec
Taiyo Kagaku Co., Ltd. Yokkaichi, Japon
Commission canadienne du lait Ottawa, Ontario
CoaSun Inc. Guelph, Ontario
Agence canadienne d’inspection des aliments Ottawa, Ontario
Cobalt Pharmaceuticals Inc. Mississauga, Ontario
The Coca-Cola Company Beijing, Chine
Ministères et agences fédéraux
Fondation canadienne pour l’innovation Ottawa, Ontario
Cognis La Grange, Illinois
Wrigley Science Institute Chicago, Illinois
Autres
Danone Vitapole Palaiseau, France
Centre d’information sur le boeuf Mississauga, Ontario
FloraPure BioSciences Inc. Victoria, Colombie-Britannique
Bejo Sheetal Seeds Pvt. Ltd. Jalna, India
Environnement Canada Gatineau, Québec
Produits alimentaires et de consommation du Canada Woodbridge, Ontario
BIOCAP Canada Foundation Kingston, Ontario
Santé Canada Nepean, Ontario
Fuji Vegetable Oil Inc. White Plains, New York
Indian Institute of Technology - Kharagpur Kharagpur, India
General Mills Minneapolis, Minnesota
Canadian Centre for Functional Medicine Coquitlam, Colombie-Britannique
HFS Food Service Burlington, Ontario
Carl Zeiss Meditec Baden-Würtemberg, Allemagne
Inimex Pharmaceuticals Inc. Vancouver, Colombie-Britannique
CLA Network Red Deer, Alberta
Life Science Advisors Chute-à-Blondeau, Ontario
Producteurs laitiers du Canada Montréal, Québec
Lipid Nutrition North America Channahon, Illinois
Les diétetistes du Canada Toronto, Ontario
Canadian Neutron Beam Centre Chalk River, Ontario
Conseil national de recherches du Canada Ottawa, Ontario Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada Ottawa, Ontario Réseaux de centres d’excellence Ottawa, Ontario Pacific Northwest National Laboratory Richland, Washington Agence de la santé publique du Canada Ottawa, Ontario United States Department of Agriculture Washington, D.C.
Entreprises Agropur Longueuil, Québec Ambrilia Biopharma Inc. Verdun, Québec Axcelon Biopolymers Corp. London, Ontario
Maple Leaf Foods Guelph, Ontario McLaughlin Consultants Inc. Guelph, Ontario Miller Thomson LLP Guelph, Ontario Nestlé Research Center Davis, Californie
Boise State University Boise, Idaho
FEAST Enterprises Oshawa, Ontario Food & Nutrition Delta Wageningen, Pays-Bas Instituto Potosino de Investigación Científica y Tecnológica (IPICYT) San Luis Potosí, Mexique
Nexia Biotechnologies Inc. Vaudreuil-Dorion, Québec
Joint Institute for Food Safety and Applied Nutrition Southport, Caroline du Nord
Norland Products Inc. Cranbury, New Jersey
Marine Harvest Ingredients Hjelmeland, Norvège
Nutri-Pea Ltd. Portage la Prairie, Manitoba Ocean Nutrition Canada Ltd. Dartmouth, Nouvelle-Écosse Okanagan Tree Fruit Cooperative Kelowna, Colombie-Britannique
BC Fruit Growers’ Association Kelowna, Colombie-Britannique
Ontario Pork Guelph, Ontario
Bell Alliances International Inc. Mississauga, Ontario
Parrheim Foods Portage la Prairie, Manitoba
Bioriginal Food & Science Corp. Saskatoon, Saskatchewan
Pilot Plant Corp. Saskatoon, Saskatchewan
BioSyntech Canada Inc. Laval, Québec
Polymer Source Inc. Montréal, Québec
Burnbrae Farms Ltd. Lyn, Ontario
Protein Fractionation Inc. Toronto, Ontario
Massey University Auckland, Nouvelle-Zélande National Institute of Nutrition and Seafood Research Oslo, Norvège Institut national de recherche sur les eaux Burlington, Ontario Richardson Centre for Functional Foods and Nutraceuticals Winnipeg, Manitoba
Ministères et agences provinciaux Agri-Food Research and Development Initiative Morris, Manitoba
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Alberta Agriculture, Food and Rural Development Edmonton, Alberta Genome British Columbia Vancouver, Colombie-Britannique Fonds québécois de la recherche sur la nature et les technologies Québec, Québec Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario Guelph, Ontario Saskatchewan Agriculture and Food Saskatoon, Saskatchewan
Chercheurs par université Université Dalhousie Tom Gill Manfred Jericho Martin Kalmokoff Roger McLeod Allan Paulson Lisbeth Truelstrup Hansen Université McGill Marc Fortin Martina Stromvik Université McMaster Premysl Bercik Lori Burrows Adam Hitchcock Elena Verdu Université Queen’s Brian Amsden Université Polytechnique Ryerson Dérick Rousseau Université St. Francis Xavier David Pink Université de Moncton Chantal Matar Université de Montréal Robert Prud'homme Jean-Claude Lavoie (CHU Sainte-Justine) Université de Sherbrooke Stephen Cunnane Université Laval Hélène Jacques André Marette Michel Pézolet Marie-Claude Vohl John Weisnagel Université de l’Alberta Timothy Caulfield John Vederas Donna Vine Université de la ColombieBritannique Jiri Frohlich Robert Hancock David Kitts Shuryo Nakai Louise Nelson (Okanagan)
Université de Guelph Marica Bakovic Anthony Clarke John Dutcher Hermann Eberl Ming Fan Cecil Forsberg Susan Glasauer Chris Gray George Harauz Spencer Henson Bruce Holub John Katsaras Yoshinori Mine Université de Lethbridge Brent Selinger Université du Manitoba Rotimi Aluko Harold Aukema Trust Beta William Diehl-Jones James Friel Peter Jones Miyoung Suh
Lekh Juneja Taiyo Kagaku Co., Ltd. Yokkaichi, Japon Jean-Paul Laforest Université Laval Québec, Québec Benoît Lamarche Institut des nutraceutiques et des aliments Québec, Québec Jim F. Lawrence Santé Canada Ottawa, Ontario David Lineback Joint Institute for Food Safety and Applied Nutrition Southport, Caroline du Nord
Comité consultatif scientifique international David Lineback, Président Joint Institute for Food Safety and Applied Nutrition Southport, Caroline du Nord Jean-Michel Antoine Danone Vitapole Palaiseau Cedex, France Hongda Chen United States Department of Agriculture Washington, D.C.
Comité de gestion de la recherche Carl Breckenridge Université Dalhousie Halifax, Nouvelle-Écosse David Castle Université d’Ottawa Ottawa, Ontario John Dutcher Université de Guelph Guelph, Ontario Ahmed El-Sohemy Université de Toronto Toronto, Ontario
Tanya Ditschun Senomyx, Inc. La Jolla, Californie
Constantinos Karatzas CNKonsulting Montréal, Québec
Brad McKay HFS Food Service Burlington, Ontario
John Finley Louisiana State University Baton Rouge, Louisiane
Nicholas Low Université de la Saskatchewan Saskatoon, Saskatchewan
Enikö Megyeri-Lawless Réseaux de centres d’excellence Ottawa, Ontario
Lynn Frewer Wageningen University Wageningen, Pays-Bas
Barbara Moffatt Université de Waterloo Waterloo, Ontario
J. Bruce German University of California Davis, Californie
Pamela Moss Réseaux de centres d’excellence Ottawa, Ontario
Kees de Gooijer Food & Nutrition Delta Wageningen, Pays-Bas
Allan Paulson Université Dalhousie Halifax, Nouvelle-Écosse
Lekh Juneja Taiyo Kagaku Co., Ltd. Yokkaichi, Japon
Université de Victoria Conrad Brunk Santosh Misra Patrick von Aderkas
Gabriel Piette Agriculture et Agroalimentaire Canada Saint-Hyacinthe, Québec
Mary L’Abbé Santé Canada Ottawa, Ontario
Université de Waterloo Barbara Moffatt
Ellen Silva General Mills Minneapolis, Minnesota
Michael Lyon Canadian Center for Functional Medicine Coquitlam, Colombie-Britannique
Jan Smith Réseaux des aliments et des matériaux d’avant-garde Guelph, Ontario
Allan Paulson Université Dalhousie Halifax, Nouvelle-Écosse
Institut universitaire de technologie de l’Ontario Julia Green-Johnson Université d’Ottawa David Castle Gary W. Slater Université de la Saskatchewan Darren Korber Nicholas Low Michael Nickerson Université de Toronto Heather Boon Ahmed El-Sohemy Molly Shoichet
Université de Western Ontario Wankei Wan
Conseil d’administration
Stephen Liss Université de Guelph Guelph, Ontario
Larry Milligan, Président Université de Guelph Guelph, Ontario
Emöke Szathmáry Université du Manitoba Winnipeg, Manitoba
Valerie Bell Bell Alliances International Inc. Mississauga, Ontario
Phyllis Tanaka Produits alimentaires et de consommation du Canada Woodbridge, Ontario
J. Bruce German Nestlé Research Center Davis, Californie Lorelei Graham Miller Thomson LLP Guelph, Ontario Joe Hall CIBC Halifax, Nouvelle-Écosse
Ron Woznow Réseaux des aliments et des matériaux d’avant-garde Guelph, Ontario Rickey Yada Réseaux des aliments et des matériaux d’avant-garde Guelph, Ontario
Jan Smith Réseaux des aliments et des matériaux d’avant-garde Guelph, Ontario Ron Woznow Réseaux des aliments et des matériaux d’avant-garde Guelph, Ontario Rickey Yada Réseaux des aliments et des matériaux d’avant-garde Guelph, Ontario Huaying Zhang The Coca-Cola Company Beijing, Chine
17 | Rapport annuel 2008-2009
Susan Lutz Alberta Agriculture and Food Edmonton, Alberta Enikö Megyeri-Lawless Réseaux de centres d’excellence Ottawa, Ontario Larry Milligan Université de Guelph Guelph, Ontario Pamela Moss Réseaux de centres d’excellence Ottawa, Ontario Allan Paulson Université Dalhousie Halifax, Nouvelle-Écosse Jan Smith Réseaux des aliments et des matériaux d’avant-garde Guelph, Ontario Michael Smith Santé Canada Nepean, Ontario Paul Truscott Réseaux des aliments et des matériaux d’avant-garde Guelph, Ontario Ron Woznow Réseaux des aliments et des matériaux d’avant-garde Guelph, Ontario Rickey Yada Réseaux des aliments et des matériaux d’avant-garde Guelph, Ontario
États financiers
Réseau des aliments et des matériaux d’avant-garde Rapport des vérificateurs Aux membres du Réseau des aliments et des matériaux d’avant-garde Nous avons vérifié le bilan de la situation financière de l’AFMNet au 31 mars 2009 ainsi que l’état des résultats d’exploitation, l’actif net et la valeur actualisée nette pour l’exercice annuel terminé à cette date. Ces états financiers sont sous la responsabilité de la direction de l’organisme. Notre responsabilité consiste à formuler une opinion sur ces états financiers à la suite de notre vérification. Nous avons effectué notre vérification conformément aux normes de vérification généralement reconnues au Canada. Selon ces normes, nous sommes tenus de préparer et d’effectuer une vérification de
manière à obtenir une assurance raisonnable que les états financiers sont exempts d’inexactitudes importantes. La vérification consiste entre autres à contrôler par sondage les éléments probants à l’appui des montants et des informations qui figurent dans les états financiers. La vérification consiste également à évaluer les principes comptables utilisés et les estimations importantes avancées par la direction, et à évaluer la présentation générale des états financiers. À notre avis, ces états financiers présentent fidèlement, à tous égards importants, la situation financière de l’organisme au 31 mars 2009 ainsi que les résultats d’exploitation et la valeur actualisée nette pour l’exercice annuel terminé à cette date, eu égard aux principes comptables généralement reconnus au Canada.
Robinson Lott & Brohman LLP, Comptables agréés Guelph, Ontario, le 21 avril 2009
Bilan au 31 mars 2009 Fonds de bourses et d’aide aux projets
Fonds de fonctionnement des RCE
Total de 2009
Total de 2008
31 971 $ 544 338 0 0 0 567 309 $
129 621 $ 0 0 1 802 001 2 430 1 934 052 $
161 592 $ 544 338 0 1 802 001 2 430 2 510 361 $
175 444 $ 504 604 45 995 2 190 154 2 430 2 918 627 $
0$ 0 0 0$
27 872 $ 81 000 413 244 522 116 $
27 872 $ 81 000 413 244 522 116 $
70 443 $ 150 000 436 600 657 043 $
0$ 576 309 576 309 576 309 $
1 411 936 $ 0 1 411 936 1 934 052 $
1 411 936 $ 576 309 1 988 245 2 510 361 $
1 547 223 $ 714 361 2 261 584 2 918 627 $
ACTIF À COURT TERME Encaisse Placements à court terme (note 4) Comptes débiteurs À recevoir de l’Université de Guelph (note 8) Dépenses payées d’avance
PASSIF À COURT TERME Créditeurs et dépenses à payer Demande de propositions payable visée Montant des subventions STAR à verser
ACTIF NET Fonds de fonctionnement des RCE Fonds de bourses et d’aide aux projets
18 | Rapport annuel 2008-2009
Etat de l’actif net pour l’exercice ayant pris fin le 31 mars 2009 Fonds de bourses et d’aide aux projets
Fonds de fonctionnement des RCE
Total de 2009
Total de 2008
714 361 $
1 547 223 $
2 261 584 $
2 325 219 $
(138 052) 576 309 $
(135 287) 1 411 936 $
(273 339) 1 988 245 $
(63 635) 2 261 584 $
SOLDE, au début de l’exercice Excédent (déficit) des recettes sur les dépenses SOLDE, à la fin de l’exercice
État des résultats d’exploitation pour l’exercice ayant pris fin le 31 mars 2009 Fonds de bourses et d’aide aux projets
Fonds de fonctionnement des RCE
Total de 2009
Total de 2008
0$ 37 489 18 539 56 028
5 559 000 $ 0 0 5 559 000
5 559 000 $ 37 489 18 539 5 615 028
5 559 000 $ 85 000 18 720 5 662 720
0 125 172 125 172
4 289 268 77 000 4 366 268
4 289 268 202 172 4 491 440
4 383 918 139 294 4 523 212
(69 144)
1 192 732
1 123 588
1 139 508
0 7 181 0 0 0 0 0 0 58 548 0 65 729
133 316 21 510 43 538 105 181 2 700 458 363 35 442 5 625 506 954 15 390 1 328 019
133 316 28 691 43 538 105 181 2 700 458 363 35 442 5 625 565 502 15 390 1 393 748
125 837 43 777 9 007 72 453 2 700 401 201 54 388 4 650 441 844 16 293 1 163 143
(134 873)
(135 287)
(270 160)
(23 635)
3 179
0
3 179
40 000
RECETTES Subvention des RCE (note 9) Autres recettes Revenu d’intérêts
DÉPENSES DIRECTES Bourses de recherche distribuées Bourses d’études, prix et autres subventions
DÉPENSES D’EXPLOITATION Communications Conférences et voyages Consultation Commercialisation Assurance Réunions Bureau Honoraires professionnels Salaires et avantages sociaux Téléphone DÉFICIT D’EXPLOITATION TOTAL DES RECETTES SUR LES DÉPENSES au cours de l’exercice AUTRES DÉPENSES – perte du placement (note 5)
DÉFICIT TOTAL DES RECETTES SUR LES DÉPENSES au cours de l’exercice
(138 052) $
(135 287) $
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(273 339) $
(63 635) $
État de l’évolution des liquidités pour l’exercice ayant pris fin le 31 mars 2009 Total de 2009
Total de 2008
(273 339) $
(63 635) $
LIQUIDITÉS FOURNIES PAR (UTILISÉES POUR) LES ACTIVITÉS D’EXPLOITATION Déficit de recettes sur les dépenses pendant l’exercice Modifications des fonds de roulement hors capital Placements à court terme À recevoir de l’Université de Guelph Comptes débiteurs Comptes créditeurs et charges à payer Demande de propositions payable visée Montant des subventions STAR à verser
(39 734) 388 153 45 995 (42 571) (69 000) (23 356) 259 487 (13 852)
140 674 (83 374) (45 995) 62 373 150 000 (179 900) 43 778 (19 857)
0
30 000
AUGMENTATION (DÉFICIT) NETTE EN ESPÈCES pendant l’exercice
(13 852)
10 144
ENCAISSEMENT NET, début de l’exercice
175 444
165 300
ENCAISSEMENT NET, fin de l’exercice
161 592 $
175 444 $
LIQUIDITÉS FOURNIES PAR LES ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT Baisse des placements
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Notes afférentes aux états financiers pour l’exercice ayant pris fin
le 31 mars 2009
1. NATURE DE L’ORGANISME L’objectif du Réseau des aliments et des matériaux d’avant-garde est de réunir les compétences d’avocats, d’ingénieurs, de chercheurs en sciences sociales et de spécialistes des sciences de la santé dans le secteur privé et le secteur public pour favoriser l’avancement de la recherche dans le domaine des aliments et des biomatériaux. Le Réseau est un organisme à but non lucratif constitué en société en vertu des lois de l’Ontario. Le Réseau est hébergé par l’Université de Guelph. Dans le cadre de l’Entente réseau-hôte, l’Université est chargée de mettre à la disposition de l’organisme un espace suffisant pour héberger le centre administratif du Réseau; de recevoir et de distribuer les fonds approuvés par le conseil d’administration aux établissements participants; de fournir des rapports comptables et financiers pour les fonds du RCE et les contributions financières au Réseau provenant d’autres sources, tel que cela est exigé par la direction des RCE; et fournir un soutien suffisant au directeur scientifique pour l’aider à remplir ses fonctions au sein du Réseau. L’établissement hôte peut également faire office de personne morale pour signer des contrats et des ententes au nom du Réseau. De plus, dans le cadre de l’Entente, l’Université de Guelph emploie un agent d’administration à plein temps et un directeur financier à plein temps, détaché auprès de l’AFMNet. 2. RÉSUMÉ DES PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (a) COMPTABILITÉ PAR FONDS Pour les contributions, le réseau suit la méthode de la comptabilité par fonds affectés. Le Fonds de bourses et d’aide aux projets justifie l’évolution ainsi que les activités professionnelles et générales liées à la bourse d’études du réseau. Il présente des ressources non affectées et des subventions affectées autres que la subvention des RCE. Le Fonds de fonctionnement des RCE est un fonds affecté qui ne rend compte que des ressources affectées, utilisées conformément à l’entente du réseau avec les Réseaux de centres d’excellence. (b) PLACEMENTS À COURT TERME Les placements sont classés comme étant détenus à des fins de transaction et sont établis à leur juste valeur.
4. PLACEMENTS À COURT TERME Les placements ont été établis selon leur valeur marchande. Le solde est le suivant : Billet à escompte Banque de Montréal encaissable en mai 2009 100 930 $ CPG Banque Manuvie de 3,8 % 150 000 CPG Fiducie conseil Les contributions non affectées sont considérées Avantage de 4,0 % 293 408 comme des recettes du Fonds de bourses et encaissable en décembre 2009 544 338 $ d’aide aux projets pour l’exercice financier payé ou à recevoir si le montant à recevoir peut être raisonnablement estimé et que le recouvrement 5. PERTES LIÉES AUX INVESTISSEMENTS Au cours des années passées, l’organisme a est proprement assuré. investi dans une obligation convertible de FloraPure BioSciences inc. de 7 %. Il a été (d) IMPÔTS SUR LE REVENU L’organisme est exempt d’impôt sur le revenu en déterminé en 2008 que la juste valeur marchande vertu de l’alinéa 149(1)(e) de la Loi de l’impôt sur de l’investissement était inférieure au coût; une le revenu. perte liée à l’investissement a donc été enregistrée. En 2009, aucune valeur n’était (e) EMPLOI DES ESTIMATIONS rattachée à l’investissement et le solde restant a La préparation des états financiers été enregistré comme perte. conformément aux principes comptables généralement reconnus au Canada exige que 6. CHIFFRES DE L’EXERCICE PRÉCÉDENT la direction fasse des estimations et des Certains chiffres de l’exercice précédent présentés hypothèses qui affecteront le montant déclaré à titre comparatif ont été réagencés pour de l’actif et du passif dans les états financiers, permettre un rapprochement avec ceux de la présentation des éléments d’actif et de l’exercice courant. passif éventuels à la date des états financiers et les montants des produits et des dépenses 7. ENGAGEMENTS d’exploitation déclarés au cours de l’exercice. Les L’organisme a conclu des contrats de recherche résultats réels pourraient varier de ces estimations. et s’est engagé, en vertu de ces contrats, à verser 6 800 000 $ au cours des deux prochaines 3. INSTRUMENTS FINANCIERS années. L’exercice financier de 2011 constitue la Gestion du risque de crédit dernière année du contrat. Le financement des Les instruments financiers de l’organisme se projets de recherche existants et des projets de limitent à l’encaisse, aux placements recherche potentiels est réexaminé la deuxième temporaires, aux créances à recevoir de année par le Comité de gestion de la recherche, l’Université de Guelph, aux comptes créditeurs qui y apporte des modifications lorsqu’il le juge et aux charges à payer. Sauf indication nécessaire. contraire, la direction est d’avis que l’organisme n’est pas exposé à des risques 8. UNIVERSITÉ DE GUELPH importants de crédit, de taux d’intérêt ou de L'Université de Guelph détient les fonds de recherche devises découlant de cet instrument financier. en fiducie pour le compte du Réseau. Tous les fonds détenus par l'Université de Guelph et reportés au 31 Juste valeur de l’actif financier et du mars 2009 sont consacrés au financement du projet Discovery 2009-2011 (voir note 7). passif financier La valeur comptable de l’encaisse, des créances à recevoir de l’Université de Guelph, 9. DÉPENDANCE ÉCONOMIQUE des comptes créditeurs et des charges à payer La majeure partie du financement du Réseau est proche de leur juste valeur en raison de la provient d’une subvention des Réseaux de centres période d’échéance relativement courte de d’excellence. Cette entente prend fin lors de l’exercice financier de 2010. cette valeur. (c) CONSTATATION DES PRODUITS Les contributions affectées liées aux activités générales sont considérées comme des recettes du Fonds de bourses et d’aide aux projets pour l’exercice financier lors duquel les dépenses associées sont engagées. Toute autre contribution affectée est jugée comme une recette du fonds affecté approprié.
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Remerciements
Réseau des aliments et des matériaux d’avant-garde Visitez le site web de l’AFMNet au www.afmnet.ca. Adresse de correspondance Louise Jessup, directrice des communications Réseau des aliments et des matériaux d’avant-garde 150 Research Lane, Suite 215 Guelph (Ontario) Canada N1G 4T2 Tél. : 519 822-6253 Téléc. : 519 824-8453 Courriel : louise.jessup@afmnet.ca L’AFMNet remercie son hôte, l’Université de Guelph, pour son soutien généreux et continu. Directeurs de rédaction Ron Woznow Rickey Y. Yada Rédactrice et réviseure Louise Jessup Conception Teressa van Vliet, übertonic:GraphicPOP Traduction Idem Traduction, Québec Personnel du Réseau des aliments et des matériaux d’avant-garde Paula Allen, coordonnatrice du projet Guelph Wellness Tom Dowler, analyste du développement commercial Phil Guinchard, directeur de la technologie de l’information Louise Jessup, directrice des communications Kelly Krashinsky, directrice de la recherche Monique Poirier, adjointe de direction Allan Paulson, conseiller en chef de la recherche associé Jan Smith, directrice de l’exploitation des réseaux et des services financiers Gabriela Soraggi, adjointe de direction Ron Woznow, chef de la direction Rickey Yada, conseiller en chef de la recherche
L'AFMNet est financé par le gouvernement du Canada dans le cadre du programme Réseaux de centres d'excellence.
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