Afriqueurope light mbadu jacques

Page 1

AFRIQUE MONDE ECONOMIE SOCIETÉ TECHNOLOGIE EDUCATION INFO PLUS ENVIRONNEMENT SANTE CULTURE SPORT NEWS DIASPORA CULTURE SCIENCES SPORT AFRIQUE MONDE ECONOMIE SOCIÉTÉ DIASPORA CULTURE SCIENCES INFO PLUS

Novembre-Décembre 2014

!

RD CONGO Le début d’une nouvelle ère

www.AFRIQUEURO.COM

PAGE 16

BELGIQUE Un homme politique s’exprime PAGE 12

UNION AFRICAINE La chronique du chancelier PAGE 5

BAS CONGO

Bilan très flatteur pour le gouverneur Jacques Mbadu Nsitu 1 an après PAGE 10 3,90 € - Bimensuel Novembre - Décembre 2014

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

1


L’expérience qui fait la différence.

Surplombant le fleuve Congo dans le Quartier résidentiel du centre ville, le Grand Hotel Kinshasa est le plus grand complexe de la République Démocratique du Congo. Situé près des Ambassades et des résidences des Nations Unies, notre Hotel conjugue à merveille la tradition Hôtelière, confort, modernité et hospitalité africaine. Nous serons heureux de vous accueillir dans nos 204 chambres, spacieuses et confortable. MAGAZINE NOVEMBRE 2014 2 AFRIQU’EUROPE

Grand Hotel Kinshasa 7, Avenue Batetela Commune de la Gombe. Kinshasa, République Démocratique du Congo Tel: +243 81 55 53 001 grandhotelkinshasa@gh.cd www.grandhotelkinshasa.net


EDITEUR RESPONSABLE Nkalulu Lokombe

EDITORI A L

DIRECTEUR DE PUBLICATION Nkalulu Lokombe Jefferson Galand

PARTENARIAT DANS LA MONDIALISATION

SECRÉTAIRE DE REDACTION Lumière Ebonzo Gervy Eale Merline Kubeloso Florence Ngbonga

EQUIPE REDACTIONELLE Camille Leriche Jean-Marie Mandjeku Lumière Ebonzo Medart Kalama Héritier Manayala Alice Lubamba Said Chatar

INFOGRAPHIE Alain Tajchman Didier Metelo

REPORTERS

Les jours passent mais ne se ressemblent pas, ainsi en est-il de la parution de ce magazine “Afrique-Europe”, conçu depuis peu pour couvrir les événements socioculturels du moment. “Afrique-Europe” est un trait d’union entre la Belgique et le Congo dans un premiertemps, à cause de leur longue histoire commune depuis le dix-neuvième siècle, et ensuite il s’étendra au reste du globe au fur et à mesure de ses prochaines publications. D’autant plus que Bruxelles est le siège de l’Union Européenne, tandis que Kinshasa demeure le centre du rayonnement du continent Africain depuis la conférence internationale de Berlin, capitale de l’Allemagne. Ce support de communication vient à un moment crucial pour informer, former, éduquer et promouvoir l’échange entre les communautés Belge et Congolaise en particulier,ensuite européenne et africaine en général. Ce nouveau magazine compte présenter les nouvelles facettes du développement durable selon l’axe nord-sud, et ce dans plusieurs rubriques (économie, politique, finance, culture, sport, loisirs, éco-tourisme...). “Afrique-Europe” qui se situe dans la lignée des titres glorieux déjà parus, va apporter une pierre à ce grand édifice qu’est l’Information. Nous vous laissons le plaisir de nous découvrir, et, bien entendu, vos remarques et vos suggestions par courriel ou appels directs nous seront d’une grande aide. ■

Lokombe Nkalulu

Nkalulu Lokombe Elena Boroda Said Chatar Medard Kalama Kasa Jean-Marie Mandjeku Héritier Manayala Didier Mwanza-Mulamba Alfred Kasa Cynthia Ekinda

PHOTOGRAPHIE

British Service Photo Didier Metelo

CRÉDIT PHOTO Jean Decky Alfred Lumanda

CONSEILLERS Driss Rahaoui Elene Boroda

DIRECTION EUROPE

Contacter Monsieur Lokombe

DIRECTION AFRIQUE Medard Kalama Guy Suala Di Gani

DIRECTION ASIE Romain Ngo

DIRECTION AMERIQUE DU NORD Fidel Bosange

DIRECTION AUSTRALIE Junior Bucher

MAGAZINE AFRIQU’EUROPE

44-48, Avenue Tombalbaye, Immeuble ACP 2ème niveau, Local 24 Commune de la Gombe. Kinshasa/République Démocratique du Congo Tel: 00324 89 195 035 / 00243 85 12 66 5 16 Mail: afriqueurope1994@gmail.com www.afriqueuro.com

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

3


SOMMAIRE Page 28

Novembre-Décembre 2014

Page 12

Page 32

Page 38 Page 28

4

Page 20

Page 12 5 Afrique La chronique du Chancelier Bir Tawil 6 Afrique Les chemins de l’émergence en Guinée équatoriale 10 Afrique Bilan flatteur du gouverneur du Bas Congo 12 Monde De Schaerbeek à Bruxelles - De Kasa-Vubu à Kinshasa 15 Economie Augustin Matata Ponyo L’attraction des investisseurs 16 Modeste Bahati Lukwebo Le début d’une ère nouvelle 18 Technologie Kin-Kiey Mulumba face à la presse Bruxelloise 19 Education 2013-2014: l’année de l’éducation pour tous 20 Economie Jeremy Mack Dumba L’initiative pour la transparence des industries extractives 23 Portrait Christian Lomoto Au service de la RDC 25 Société Africell Le réseau du peuple 26 Tourisme Bas Congo La province au cœur bâti sur le roc

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

Page 10 27 Opinion Pour un développement durable en Angola 28 Société Des pasteurs prêchent sur l’impact de l’évangile 31 Portrait d’un manager Le parcours laborieux d’Albert Kasongo Mukonzo 32 Environnement A bâtons rompus La protection des animaux et de la nature en RDC 34 Economie Anatole Kikwa Mwata Mukambo Archétype d’un mandataire du portefeuille de l’Etat 37 Culture Bons baisers de Brazzaville 38 Société Mbuyi Bébé Bourgmestre de la commune historique de Kasa-Vubu 41 Culture Festival Fêtes des Solidarités 2014 42 Santé Entretien avec le docteur Akela Etango Cathérine 45 Sport Aristide Bance Révélation de la Coupe d’Afrique des Nations 46 News Info-Plus


AFRIQUE

La chronique du Chancelier

BIR TAWIL Un micro-Etat pour l’Union Africaine?

La présidente de la Commission de l’Union Africaine, Dr. Nkosazana Dlamini-Zuma.

Inédit. La balkanisation du continent Africain, tant redoutée, continue progressivement son chemin depuis cinq décennies et demie. Pour preuve ? Le dernier projet en gestation dans les coulisses du siège de l’Union Africaine à ADDIS-ABEBA et qui a pour ambition de créer un micro État dénommé: «BIR TAWIL» par l’Union Africaine. De quoi s’agit-il exactement ? BIR TAWIL est situé dans le «no mans land» compris entre trois Etats de l’Afrique du Nord-Est: l’Egypte, la Lybie et le Soudan. Précisément, la bande de terre qui s’étale du désert jusqu’à la mer rouge. Or dans la charte de l’OUA édictée en 1963, le prin-

cipe de l’intangibilité des frontières héritée de la colonisation a été adopté par les pères de l’indépendance des pays Africains engagés depuis 1922 par l’Egypte au Nord et le Ghana en 1957 au sud du Sahara. Curieusement, ce principe unificateur a déjà fortement miné depuis les années 1960: - Le Soudan français a été scindé en deux pays (Mali et Sénégal) après la création de la fédération du Mali; - L’Ethiopie, siège même de l’OUA devenu UA, a été amputé de l’Erythrée, sa province orientale; - La Somalie a sombré dans le chaos depuis la chute du Président Mohamed Siad Bar; - Le Soudan britannique a été coupé en deux le 09 janvier 2011 entre le soudan du

nord et le soudan du sud. 2 Dans la même foulée, l’U.A veut créer le 55ème Etat Africain dénommé BIR TAWIL pour échapper aux forces déstabilisatrices de l’Ethiopie. Difficile de ne pas y voir une volonté de balkanisation annoncée de l’Afrique. En effet, un tel procédé ne revient-il pas à ouvrir la boîte de pandore ? Le chercheur français CAVALLI n’avait-t-il pas déjà prévu la disparition des grands pays Africains en 2020, entre autres la R.D.C et le Nigéria qui avait déjà connu à cet effet la guerre civile du Biafra ? A méditer. ■ Lokombe Nkalulu

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

5


AFRIQUE

LE L’ÉMERGE

6

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014


AFRIQUE

ES CHEMINS DE ENCE EN GUINÉE ÉQUATORIALE

Le Président de la Guinée Equatoriale, Téodoro Obiang Nguema Mbasogo.

D’aucuns n’ont jamais cru au développement de l’Afrique. La Guinée Equatoriale, sous la direction du Président constructeur Téodoro Obiang Nguema Mbasogo, est en train de prouver le contraire avec un bon usage de la manne pétrolière et gazière; sans oublier l’exploitation et l’exportation du bois par le port international de Douala, la capitale économique du Cameroun. Téodoro Obiang Nguema Mbasogo, le leader bantou, est parvenu à restaurer un pays d’Afrique Equatoriale qui était complètement détruit par le régime du dictateur Macias Nguema. Le Président Nguema a affranchi le peuple EquatoGuinéen du joug d’un régime dictatorial qui a duré pendant toute une décennie. La découverte dans les années 1990 d’importants gisements de pétrole et de gaz et leur mise en exploitation et exportation avait impulsé une forte croissance économique qui a permis l’élévation très rapide du revenu par habitant, estimé plus ou moins à 10.000 USD. Ce revenu national brut classe ainsi cet eldorado pétrolier et gazier parmi les pays émergents, qui se situent entre la fourchette de 4000 à 12 000 USD à l’instar des pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud.). Restent deux autres critères : la transformation sociale et économique, l’ouverture au monde en plus du produit intérieur brut. Durant une décennie de dur labeur, le président constructeur a remis le peuple guinéen au travail, jour et nuit, pour le sortir de l’ornière du sous-développement en misant sur les ressources naturelles du pays (pétrole, gaz bois, pêche et tourisme).

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

7


AFRIQUE

Passé le cap économique pour le bien être de son pays, le nouveau président a abordé le chapitre politique pour améliorer l’image de marque de la Guinée Equatoriale dans le concert des Nations. Il a ainsi instauré le mécanisme démocratique en tendant la main ouverte à la classe politique avec la possibilité de participer aux élections libres et pluralistes pour un développement harmonieux et durable dans l’intérêt de la Nation Equatoriale. Dans le cadre de l’intégration régionale, la Guinée Equatoriale a adhéré à la CEMAC et à la CEEAC pour obtenir la main d’oeuvre nécessaire à la construction et à la modernisation du pays.

Les principaux produits exportés sont le pétrole brut, le méthanol et quelques produits forestiers et agricoles.

La Guinée Equatoriale, ce petit pays d’un peu plus de 28 051 km2, situé au centre-ouest du continent Africain, avec une population d’environ 722 254 habitants, aiguise les appétits de toutes parts. Ancienne colonie espagnole (d’où l’ancien nom de Guinée Espagnole), le pays s’est libéré du colonialisme le 12 octobre 1968. Depuis, le pays a poursuivi sa grande marche vers son développement intégral précédé par l’émergence en 2020. Aujourd’hui, la Guinée Equatoriale fait partie des pays les plus prospères du continent Africain, notamment avec l’un des plus importants revenus par habitant. D’ailleurs, le pays est classé tout simplement premier avec 8.000 USD per capita. L’économie de la Guinée Equatoriale, que le libérateur et novateur Téodoro Nguema Obiang Mbasogo vient de valoriser par sa haute Intelligence, via la production pétrolière, gazière et forestière, place le pays comme le troisième producteur de pétrole en Afrique subsaharienne après l’Angola et le Nigeria. La production de pétrole et de gaz, portée par trois grands gisements offshore (Ceiba, Zafiro, Alba), a permis au pays d’avoir une croissance

8

économique à deux chiffres depuis une dizaine d’années (ainsi en 2001 sa croissance fut de 70 %), pour devenir l’un des plus grands receveurs d’investissements directs étrangers en Afrique. La Guinée équatoriale est un pavillon de complaisance. Le gouvernement a ordonné en 2005 un plafonnement de la production de pétrole à 350.000 barils/jour. Le PIB par habitant du pays varie selon les sources mais compte parmi les plus élevés du monde avec 29.500 USD devant la Suède, la Suisse et le Quatar. Les principaux produits exportés sont donc le pétrole brut (90 % des recettes d’exportation), le méthanol (produit à partir du gaz naturel d’Alba dans une usine sur l’île de Bioko), et quelques produits forestiers (bois exotiques) et agricoles (notamment le cacao). Le gaz naturel liquéfié s’y ajoutera dans quelques années. Toutefois, en 2013, si les recettes tirées de l’exploitation des hydrocarbures ont permis le développement rapide des infrastructures de base au cours de la période récente, la dynamique de croissance ne s’est pas encore accompagnée d’un processus de diversification de l’économie, et les conditions de vie de la population ne s’améliorent que très lentement. L’Indice de développement humain s’établit à 0.554 en 2013, plaçant la Guinée Equatoriale à la 136ème place mondiale sur un total de 187 pays, alors qu’elle occupe le 59ème rang dans le monde en termes de PIB par tête. Le secteur des hydrocarbures représente actuellement près de 90% du PIB et la quasi-totalité des exportations du pays tandis que l’agriculture, principale source de revenus des

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

Equato-Guinéens, se limite à une agriculture de subsistance et ne couvre que 30 % des besoins du pays.

Ce miracle du développement économique reste très stable pour le pays, dont la population bénéficie de la manne pétrolière venu de la mer, du Golfe de Guinée justement protégé par Africom contre les pirates de l’Or noir. Conscientes de la nécessité de rendre la croissance plus inclusive, plus participative, plus démocratique, les autorités ont élaboré un Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) visant à faire de la Guinée équatoriale une économie émergente en 2020. La première phase (2008-2012) de ce plan était centrée sur le développement des infrastructures de transport, du réseau électrique et des bâtiments publics (hôpitaux, écoles) au prix d’importantes dépenses en capital financées par les recettes tirées des hydrocarbures. La seconde phase du plan, amorcée en 2013, prévoit de maintenir le niveau élevé d’investissement public dans le domaine des infrastructures tout en ciblant le développement de cinq secteurs prioritaires qui offrent au pays des avantages comparatifs inexploités et qui sont potentiellement créateurs de richesses et d’emplois. Il s’agit de l’agriculture et de l’élevage, de la pêche, de la pétrochimie et des mines, du tourisme et des services financiers. Dans ces secteurs, les autorités souhaitent améliorer le climat des affaires en vue d’attirer les investissements étrangers et monter en gamme dans les chaînes de valeur mondiales. En dehors du secteur pétrolier, la majorité de la population vit de l’agriculture ou de la pêche vivrière ou artisanale, mais on trouve aussi des plantations et des exploitations forestières destinées à l’export. ■ Lokombe Nkalulu


La référence en matière d’expertise logistique pétrolière en RDC

RESPONSABILITÉ En matière de santé, SEP Congo prend soin de ses agents et de tous leurs ayant-droits, soit environ 10 000 personnes. Elle concourt à l’aménagement du territoire et au développement du pays, tout en préservant la qualité de l’environnement. Elle est engagée dans de nombreuses actions de développement, durable et social.

EXPERTISE SEP Congo est la référence en matière d’expertise logistique pétrolière en RDC. Elle se conforme à des standards de qualité internationaux et bénéficie de l’appui d’un contrat d’assistance technique d’une major internationale pour l’ensemble de ses activités.

LOGISTIQUE SEP Congo réceptionne la majorité des hydrocarbures importés, les stocke à travers un maillage national de 39 dépôts répondant aux normes internationales les plus exigeantes. Pour le compte de ses actionnaires et partenaires, elle distribue supercarburant, gazole, fioul et Jet A1 par transport terrestre, fluvial, ferroviaire et pipeline.

1 Avenue des Pétroles Kinshasa, République Démocratique du Congo Tél.: +243 (0) 81 555 4912 ou +243 (0) 99 601 3599MAGAZINE NOVEMBRE 2014 AFRIQU’EUROPE Email: contact@sep.cd - Internet:www.sepcongo.com

9


AFRIQUE

BILAN FLATTEUR DU GOUVERNEUR DU BAS CONGO

Le Gouverneur du Bas Congo, Monsieur Jacques Mbadu Nsitu.

Depuis avril 2013, le gouvernement provincial du Bas-Congo s’est installé. Un an après, Afriqu’Europe dresse le bilan du programme d’actions prioritaires (PAF) lancé dans la région. Monsieur Jacques Mbadu Nsitu a été investi à la tête de la province du Bas-Congo, le 22 janvier 2013 suite aux élections qui ont vues sa victoire sur ses adversaires. Le tout nouveau gouverneur présentait alors un projet simple et à la fois ambitieux: servir le peuple et non se servir des habitants du Kongo Central. De la promotion de la paix et l’unité entre les 10 provinces, à la consolidation des relations frontalières avec l’Angola et le Congo Brazza en passant par la relance de la production semencière (maïs, arachides, etc.), le chantier est immense. Malgré une situation financière difficile, le gouverneur Jacques Mbadu Nsitu dresse un premier bilan positif de sa première an-

10

née de fonctionnement (d’avril 2013 à avril 2014). Cependant, sans trop triomphalisme, l’équipe dirigeante sait qu’il reste beaucoup de choses à faire et que l’insuffisance des moyens financiers, l’endettement, l’absence de recettes à caractère national transférées à la province ainsi que les trop faibles, rétrocessions de la quotité des recettes du péage sur la route nationale numéro 1 (Matadi Kinshasa), etc.; sont autant de défis qui fragilisent son action. Toutefois, le gouverneur entend bien poursuivre son programme triennal d’actions prioritaires qui porte essentiellement sur: Le renforcement de la cohésion provinciale

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

(paix et citoyenneté), la bonne gouvernance, la croissance et la création d’emplois, le développement du capital humain de la province en facilitant l’accès aux besoins de base et enfin la protection de l’environnement. Au regard de ce qui précède, l’évidence saute aux yeux: le gouvernement de la province du Bas-Congo est en train d’abattre un travail de titan dans l’ouest de la République Démocratique du Congo. La rédaction de votre magazine Afriqu’Europe s’engage à suivre de près les douze travaux d’Hercule entamé par le gouverneur Jaques Mbadu Nsitu et son équipe. ■ Médard Kalama et J-M Mandjeku


CCEI BANK GE

Installée depuis 1994, bien avant le boom pétrolier, à une époque ou peu de grands groupes pouvaient risquer de gros investissements en Guinée Equatoriale, la CCEI BANK GE est devenue la plus importante banque locale.

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

11


MONDE

DE SCHAERBEEK À BRUXELLES, DE KASA-VUBU À KINSHASA Entretien avec le bourgmestre de l’une des plus grandes communes de Bruxelles. Aujourd’hui nous avons le plaisir d’accueillir Mr. Bernard Clerfayt, bourgmestre de la commune de Schaerbeek, dans la Capitale Belge. Afriqu’Europe: Mr Clerfayt, pourriezvous vous présenter à notre lectorat ? Bernard Clerfayt: Je m’appelle Bernard Clerfayt, j’ai 52 ans. Je fais de la politique depuis maintenant près de 25 ans cela ne date pas d’hier. Mon père était déjà en politique. Je suis comme Obélix «tombé dedans quand j’étais petit». Je suis membre du FDF, le parti des fédéralistes démocrates et francophones. Nous sommes installés principalement en région bruxelloise et commençons doucement à nous étendre en région wallonne. Nous avons pour objectif de défendre les francophones, la région bruxelloise, la francophonie dans son ensemble. Je dirai que mon parti veille scrupuleusement au respect de la démocratie, à celui de la voix du peuple dans toutes les décisions politiques que l’on prend en Belgique; Le FDF a plutôt une vision libérale sociale de la société. Et moi, depuis 2001, je suis bourgmestre de Schaerbeek, la 6ème plus grande commune de Belgique.

Le bourgmestre Monsieur Bernard Clerfayt.

12

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

A-E: Quel bilan pouvez-vous tirer de votre mandat en tant que bourgmestre de Schaerbeek ? B.C: Alors quand je suis devenu bourgmestre, le premier défi c’était la situation budgétaire de la commune qui était en grave déficit. Les précédents gestionnaires dépensaient sans compter, n’étaient pas assez attentif aux coûts des services qu’ils installaient sur le territoire. Nous avions un déficit de 20 %, c’est-à-dire que les


MONDE

Le bourgmestre Monsieur Bernard Clerfayt.

recettes fiscales ne recouvraient que 80% de nos besoins. Grave déficit ! Il a donc fallu en quelques années mettre de l’ordre dans les finances de la commune sans porter atteinte aux services offerts aux habitants. Il n’était pas question de supprimer les services publics tels que: les écoles, les crèches, les nettoyages, etc. Et donc nous avons maintenu les crédits budgétaires, on les a même augmentés dans les domaines comme la sécurité, la propreté publique, la rénovation des quartiers et les services directs aux habitants. Le 2ème objectif de mon mandat était la sécurité. Cela fait maintenant 13 ans, que la commune de Schaerbeek enregistre une baisse de 30 % de la criminalité sur son territoire. C’est une commune qui était considérée comme dangereuse, difficile. Aujourd’hui nous avons un niveau de criminalité, de délinquance qui est dans la bonne moyenne des communes bruxelloises. On peut donc dire que nous sommes une commune comme les autres, normalisée. Il fait bon vivre ici à Schaerbeek. A-E: Quelle est votre opinion sur le monument de l’amitié Belgo Congolaise qui se trouve au square F. Riga ? B.C: C’est le témoignage d’un moment fort

de l’histoire Belge. La Belgique a noué des liens parfois difficiles et amicaux avec ce grand pays d’Afrique qu’est le Congo. La colonisation a été une réalité importante de nos deux pays. Je pense qu’elle a eu des bons et des mauvais côtés, il faut le reconnaître. Ce monument témoigne de ce grand moment de la guerre de 14-18, de la grande victoire des troupes coloniales belges contre les troupes Allemandes. Mais c’est surtout un monument qui témoigne de cette collaboration magnifique qui a pu exister entre les Belges et les Congolais à un moment crucial de leur histoire. Aujourd’hui, il appartient aux congolais eux-mêmes de continuer de prendre leur destin en main, et d’avancer sur la voie du progrès économique, social et démocratique. A-E: Une réplique de ce même monument été érigée dans la commune de Kasa-Vubu à Kinshasa, à la place des anciens combattants. Pensez-vous donner une suite à cette amitié, à cette fraternité, dans un premier temps, entre les deux communes ? B.C: Et bien, vous m’apprenez là quelque chose... je ne le savais pas. Peut-être que je devrais m’intéresser à cette copie de ce beau monument. Je vais sans dou-

te prendre contact avec la commune de Kasa-Vubu pour en savoir un peu plus. Je souhaite par ailleurs que l’on puisse nouer des contacts avec au moins une commune du Congo-Kinshasa. Nous avons déjà de nombreux contacts, de jumelages, avec une commune de Turquie puisque nous avons une forte population turque, de même que nous collaborons avec une commune du Maroc, du Nord du Maroc, aussi parce que nous avons une forte population marocaine originaire du Nord du Maroc. Il serait sans doute pertinent de développer un tel partenariat avec une commune du Congo. A-E: Votre mot de la fin Mr. le Bourgmestre ? B.C: Comme beaucoup d’hommes politiques ou beaucoup d’hommes sur cette terre, je rêve d’un avenir meilleur pour tous, pour tous nos enfants. Un avenir dans lequel il y a un respect mutuel, une collaboration mutuel sur base de l’expérience qui nous a toujours montré qu’on est toujours plus fort quand on se donne la main et qu’on travaille ensemble plutôt que quand on refuse de reconnaître l’autre et qu’on est égoïste. ■ Didier Mwanza-Mulamba

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

13


KINSHASA LUBUMBASHI MBUJI-MAYI JOHANNESBURG

14

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014


ECONOMIE

Le Gouvernement Augustin Matata Ponyo

L’ATTRACTION DES INVESTISSEURS CONGOLAIS ET ÉTRANGERS

La République Démocratique du Congo vise l’émergence en 2030, une vision politique et économique de monsieur Joseph Kabila Kabange, Président de la République Démocratique du Congo.

Le premier Ministre de la RDC Augustin Matata Ponyo en compagnie de Mr Didier Reynders, ministre des affaires étrangères.

A la suite du projet politique d’émergence économique de la RDC lancé par le président de république, Joseph KABILA KABANGE, le premier ministre Augustin MATATA PONYO a lancé un programme axé sur le développement économique et social. Objectif ? Attirer les investisseurs étrangers et ainsi que ceux de la diaspora congolaise. Le plan ambitionne de faciliter le développement de leurs activités pour l’économique en R.D.C. grâce aux aménagements suivants : - Applicabilité automatique du code des investissements de la RDC ; - Guichet unique et simplification des procédures administratives - Régime douanier particulier avec Système de libre-échange instauré par le COMESA et l’OHADA ; - Concessions foncières disponibles et transparentes ; - Accès aisé aux infrastructures, y compris l’eau, l’électricité, le téléphone, l’internet, le port et l’aéroport. Un décret visant à encourager l’implantation de ces entreprises a été signé dans ce sens par le premier ministre. ■ Lokombe Nkalulu

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

15


ECONOMIE

LE DÉBUT D’UNE NOUVELLE ÈRE AU MINISTÈRE DE L’EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PRÉVOYANCE SOCIALE DE LA RDC

MODESTE BAHATI LUKWEBO

Le Ministre Modeste Bahati Lukwebo.

16

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014


ECONOMIE

La problématique du social demeure le talon d’Achille du gouvernement Congolais. En effet, comment résorber le chômage de la population qui est formée en majorité par des jeunes, soit plus de 60% de la population totale ? Ceci est la première question qui taraude les membres du ministère de l’emploi et au premier chef Modeste BAHATI LUKWEBO, ministre de l’emploi, du travail et de la prévoyance sociale qui a pris une importante décision à mettre en oeuvre d’ici la fin de son mandat: créer 13 millions d’emplois pour la tranche de la population des moins de 25 ans. Au Ministère de l’emploi, du travail et de la prévoyance sociale du Congo Démocratique, Modeste Bahati Lukweboa estimé que pour réaliser ce projet ambitieux, il faudra proposer des actions concrètes en faveur de la jeunesse Congolaise. C’est pourquoi, des jeunes Kinois ont été regroupés dans la salle de conférence de la FIKIN pour participer à un atelier sur l’élaboration du plan stratégique de création d’emplois. En même temps, à Lubumbashi, Chef-lieu de la province du Katanga, 10.000 jeunes ont suivi une formation en alphabétisation et en informatique. C’est le projet «Pro-Yen».

Le PRO-YEN Le PRO-YEN est un outil pédagogique déployé pour résorber le chômage des jeunes, faciliter la création de l’auto emploi et mettre ainsi fin au vagabondage quotidien de ces jeunes, qui sont une véritable bombe à retardement. La stratégie consiste à fournir aux jeunes gens des outils qui leur permettront de se débrouiller et ainsi les protéger car l’oisiveté les mène trop souvent au banditisme et à la violence urbaine. Le phénomène des «Kuluna» en est la preuve vivante. Le PRO-YEN est un projet initié par le PAEJEC sous le coaching du Bureau International du Travail (BIT), financé par le Royaume de Belgique à hauteur de 5.170.000 USD. Il convient de rappeler que depuis l’accession du Congo à l’Indépendance le jeudi 30 juin 1960, le secteur de l’emploi qui est

tributaire de la santé économique du Pays n’a cessé de régresser. MOTIFS AVÉRÉS: La nationalisation de 1966, la zaïrianisation de 1971, les pillages de 1991 et 1993 (a créé 1.200.000 chômeurs) et les guerres récurrentes qui se sont succédées depuis des décennies, faisant ainsi fuir des capitaux et la fermeture des entreprises publiques et privées. Dans le domaine de la prévoyance sociale, le Ministre de l’Emploi a donc procédé au lancement de ce vaste chantier, en étroite collaboration avec sa collègue Louise MUNGA, Ministre du portefeuille qui travaille en parallèle à l’établissement d’une vraie protection sociale et une assurancemaladie pour les jeunes certes, mais aussi pour tous les Congolais. Ce dernier aspect, non négligeable, permettra aux entreprises qui engagent de ne pas avoir à comptabiliser en plus des frais salariaux, ceux liés à la couverture sociale. Ainsi rappelle Madame Munga: «A travers le Programme National d’appui à la Protection Sociale (PNPS), notre Ministère veut étendre la protection au plus grand nombre». C’est dans cette optique qu’au mois de Mai 2013, le Ministre BAHATI LUKWEBO a défendu devant le sénat, deux projets de lois portant le premier sur un code de sécurité sociale et un deuxième texte qui devraient permettre, d’asseoir les principes fondamentaux relatifs à la mutualité. A noter que les deux textes ont été adoptés. Cette initiative fait suite aux recommandations de la Trentième session du Conseil National du travail tenu à Kinshasa. Il

Le Ministre Modeste Bahati Lukwebo.

faut dire que ces deux textes de lois innovent, l’un par l’universalité de la protection fondée sur l’égalité homme et femme, et l’autre concerne l’instauration de l’inspection générale du travail et de la prévoyance sociale. Étant donné que la loi sur les mutuelles adoptée en 1958 est devenue obsolète, il s’avère impérieux et salutaire d’adopter un nouveau texte qui tiendra compte de la situation actuelle de la République Démocratique du Congo. A l’occasion du premier mai, journée internationale du travail, le représentant du mouvement syndical a remis un cahier des charges des fonctionnaires et autres travailleurs des entreprises publiques et privées, au gouvernement de la RDC après l’audition de trois discours de circonstance. Preuve en est que l’Etat Congolais compte sur l’amélioration des conditions sociales des travailleurs dans le cadre de la révolution de la modernité. ■ Médard Kalama

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

17


TECHNOLOGIE

KIN-KIEY MULUMBA FACE À LA PRESSE BRUXELLOISE

Le Ministre Tryphon Kin-kiey Mulumba.

Le professeur Tryphon KIN-KIEY MULUMBA, Ministre aux Postes, Téléphones et Télécommunications - Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTT-NTIC) a animé un point de presse à la chancellerie de la R.D.Congo à Bruxelles, capitale du Royaume de la Belgique et coeur de l’UE. Votre magazine Afriqu’Europe y était, entre autre au menu de ce face-à-face avec la presse Bruxelloise, la couverture de la RDC par la fibre optique. Un enjeu de taille pour faciliter les télécommunications notamment l’internet en RDC. Afriqu’Europe: Monsieur KIN-KIEY MULUMBA, le Congo vient de conclure un contrat concernant la fibre optique avec

18

les chinois, pourriez-vous nous en expliquer la teneur ? Quelles sont les prochaines étapes ? KKM: Madame, il y a la première phase du programme de fibre optique Moanda Kinshasa, qui, effectivement a été rendu possible grâce à un premier contrat signé par la RDC et Exing Bank of China, pour environ 200 millions de dollars, je crois. Sur ce tronçon-là, la fibre optique est fonctionnelle même si cela ne concerne qu’une partie du pays. Nous avons signé aussi avec Exing Bank un contrat pour la deuxième phase, qui va de Kinshasa à Kasumbalesa, environ 3.300 km, les travaux sont en cours d’exécution, depuis de long mois.

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

Aujourd’hui, nous recherchons un financement pour la troisième phase. Et je pense que les chinois sont prêts à nous avancer, ici aussi, quelques 600 millions de dollars, pour réaliser cette troisième phase. Nous n’avons pas encore signé. Nous sommes en pourparlers. Entre-temps, la Banque Mondiale vient de nous avancer 92 millions de dollars, pour le projet fibre optique mais aussi pour d’autres projets, tel que le recyclage des déchets, etc. Pour l’heure seuls deux contrats ont été signés. Nous sommes toujours à la recherche de financements pour effectuer des travaux sur l’ensemble du territoire. ■ Elena Boroda


E D U C AT I O N

MAKER MWANGU FAMBA: 2013-2014

L’ANNÉE DE L’EDUCATION POUR TOUS Le Ministre de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel, Maker MWANGU FAMBA, été nommé Ministre intérimaire à l’enseignement supérieur, universitaire et de la recherche scientifique (ESURS) en 2014, et ce en remplacement de son collègue et prédécesseur, le professeur Bonaventure CHELO révoqué par le chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange pour bradage des espaces fonciers universitaires. La dernière décision en date du locataire du cabinet de l’avenue des cliniques dans la commune de la Gombe fait les choux gras de la presse nationale. Il s’agit de la suppression du troisième cycle de formation dans toutes les universités professionnelles, communautaires et privées de la R.D.Congo en Août dernier. Ces établissements peuvent toutefois approfondir des études dans des domaines spécifiques par rapport à leurs objectifs fondamentaux: - L’université Catholique du Congo (UCC) pour la philosophie; - L’université Protestante du Congo (UPC) pour la théologie; - L’institut Facultaire d’Agronomie (IFA) de Yangambi en province orientale pour l’Agriculture; - L’IFASIC de Kinshasa pour les NTIC. Cette décision ne concerne pas les universités traditionnelles de la République: l’université de Kinshasa (UNIKIN), l’université de Lubumbashi (UNILU) et l’université de Kisangani (UNIKIS). Ces changements sont majeurs pour un Ministère mastodonte, héritage du pionnier Pierre Mulele comme nous avons pu le constater ci-dessous les activités majeures de monsieur le ministre de l’EPSP en 2013 suivant notre confrère Fleury DALA DIANA, responsable

Le Ministre Maker Mwangu Famba.

de la cellule de gestion de communication (CGC/VSAT et WEB/EPSP): Janvier: Inauguration du Centre de Ressources pour Enseignants de Kinshasa (CREK), construit par le financement de l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID). L’objectif est

de doter chaque province d’un centre de ressources pour Enseignants afin de revaloriser la fonction d’enseignant par une formation continue. Mars: Visite inaugurale de son excellence Joseph Kabila à l’Institut de la Gombe, dont les bâtiments ont été réhabilités sur fonds du Gouvernement de la République. Ce projet vise la réhabilitation des athénées à travers les provinces. Avril: lancement officiel du plan intérimaire de l’éducation, document de mise en oeuvre de la stratégie du développement du sous-secteur de l’EPSP. Les deux documents servent de guides politiques à court terme de la réforme du sous-secteur de l’EPSP. Ils ont été validés et endossés tour à tour par le Gouvernement de la République et les partenaires techniques et financiers du système éducatif en 2012. Lancement du projet de reconstruction et de réhabilitation des infrastructures scolaires (PRRIS) ou projet dit de reconstruction de 1000 (mille) écoles à travers le territoire national. C’était à l’école primaire Mvundu, dans la commune de Kimbanseke que le premier Ministre a présidé la cérémonie en hommage au Révérend Père Martin EKWA . ■ Médard Kalama

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

19


ECONOMIE

JEREMY MACK DUMBA

20

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014


ECONOMIE

L’INITIATIVE POUR LA TRANSPARENCE DES INDUSTRIES EXTRACTIVES

La République Démocratique du Congo a été réadmise au sein de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) en juillet 2014 suite à un rapport positif rendu trois ans plus tôt. Mais qu’est-ce que l’ITIE ? Il s’agit d’un dispositif visant à améliorer la transparence des revenus des activités extractives dans les pays riches en ressources pétrolières, gazières et minières”, voire forestières. En RDC, suite à un décret du 16 juillet 2009, deux principaux organes ont été mis sur pied: le Comité Exécutif, qui décide de la mise en oeuvre de l’ITIE sur toute l’étendue du pays et le Secrétariat Technique, qui constitue l’organe d’exécution. Pour répondre aux mesures correctives du Conseil d’Administration de l’ITIE, le Comité Exécutif a adopté un cadre pour les entreprises et les flux financiers lequel a permis d’établir un rapport depuis 2011.

POUR COMPRENDRE L’ITIE Initiative pour la Transparence des Industries Extractives est un processus à travers lequel les parties prenantes mettent à disposition des populations à travers la rédaction des rapports périodiques par des consultants indépendants, les revenus et les recettes de l’Etat issus de l’exploitation des ressources minières et pétrolières tels

que les redevances, les impôts, les bonus de signature, les bonus de production, les royalties, les dividendes et les taxes diverses. Elle a été lancée en 2002 par le Premier Ministre Britannique Tony Blair lors du sommet mondial sur le développement durable à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le siège de l’ITIE international se trouve à Oslo en Norvège. Il a pour but de renforcer la bonne gouvernance en améliorant la transparence et la responsabilité (obligation de rendre compte) dans le secteur des industries extractives à travers la collecte, la vérification, la conciliation et la publication de tous les paiements effectués par les entreprises. Deux facteurs en particulier distinguent l’ITIE des autres efforts pour partager plus largement les bénéfices des industries extractives. Premièrement elle met l’accent explicitement sur la transparence, qui aide à créer une culture de responsabilité publique et à gagner la confiance publique dans les industries extractives. Le deuxième facteur qui rend l’ITIE unique est sa structure

à prise à participation multi actionnaire: c’est-à-dire elle implique le Gouvernement, les Entreprises et la Société civile. Des dirigeants des trois secteurs soutiennent l’initiative au niveau international et des principes et critères pour les programmes ITIE ont été développés au vu des expériences à travers le monde. Les trois secteurs doivent également être impliqués activement au niveau national pour atteindre la transparence et ses bénéfices associés. Les organisations venant de la société civile jouent un rôle clé dans l’ITIE y compris pour préconiser l’engagement, surveiller le processus de mise en oeuvre et aider à garantir que les rapports de l’ITIE soient largement compris. Sont concernés par la mise en oeuvre de l’ITIE, les pays producteurs de pétrole, de gaz et des minerais. Bien que l’ITIE soit une norme internationale, sa mise en oeuvre relève de la responsabilité des gouvernements nationaux avec la participation active de la société civile et des industries extractives. ■ Médard Kalama

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

21


SAKIMA SARL Société Aurifère du Kivu et du Maniema Entreprise du Portefeuille de la R.D. Congo

Les opportunités d’affaires sur la cassitérite à l’Est de la République Démocratique du Congo • La cassitérite, est le principal minerai à partir duquel est produit l’étain. • En R. D.Congo, elle contient environ 78,8% d’étain à l’état pur • Les alliages de l’étain avec Zn, Al, Si, Sb, etc. servent essentiellement dans les réacteurs. Autres utilisations de l’étain: boites de conserves, casseroles, etc. • métaux accompagnateurs : tantale, tungstène, terres rares, lithium, etc. Exploration et Réserves • Actuellement, l’essentiel des gîtes stannifères des provinces dites de l’Est sont couverts par des PE appartenant à Sakima SARL avec 3508,67 kt (Statistiques du Service Géologique, 1997) en réserves des minerais d’étain et associés dont 16,3% en réserves certaines, 33,7% en réserves possibles et 50% en réserves probables. • 47,5% des réserves sont situées au Maniema; 31% au Sud-Kivu et 21,5%, dans le Nord Kivu. Siège Social 316, Avenue Lt Colonel Lukusa Kinshasa/Gombe

Tél.: +243 99 34 62 002 / +243 89 78 65 109 kimardc@sakima.cd www.sakima.cd

c e l e r o C e p u o Gr

Limited au Congo. up ro G n io at nt se re ep R Société et l’an 2000 dans is pu de se ai ol ng co e rr C opère la te Le GROUPE CORELE rer leur bon su as d’ t bu un ns da s le compagnies loca l’association de grandes rendement.

22

Bureau 24, Acp Building, Tél.: 243-1-5123262

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

RDC


PORTR AIT

CHRISTIAN LOMOTO

AU SERVICE DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

Christian LOMOTO est à la tête de la firme Général Investment Services (GIS) spécialisée dans les services aux institutions tels que: Le nettoyage des bureaux, des maisons, le traitement des plantes pour embellir l’espace urbain, la désinsectisation et la dératisation des égouts, des caniveaux et des immeubles pour éviter la propagation des maladies endémiques, la construction

de nouvelles cités de résidences modernes, etc. Avec son équipe, l’homme d’affaire propose ses services en tant que conseiller afin de permettre aux futurs entrepreneurs d’en apprendreun peu plus sur des secteurs fondamentaux du développement durable (l’Agriculture, pêche, pisciculture, petit et grand élevage, tourisme, NTIC, les loisirs,...). Ce jeune Président Directeur Général a

pour ambition de faire de Kinshasa, une vraie ville francophone moderne au cœur de l’Afrique. C’est donc une société «tout terrain» qui s’avère être une ressource intéressante à la fois pour le monde des affaires que pour les décideurs politiques, les opérateurs économiques, les acteurs sociaux et les investisseurs étrangers désireux de contribuer à l’émergence de la RD Congo. ■ Lokombe Nkalulu

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

23


le réseau du peuple Transférez du crédit pour 2 unités SEULEMENT !!!!! Composez *1020*0000 (ou votre code secret)*le numéro du recevant * le montant des unités # Attention, vous devez avoir au minimum 7 unités dans votre compte principal.

Flash 1 unité

Appels internationaux aux tarifs les plus fous ! Facturés à la seconde ! Oui, à la seconde ! • 3,5 unités par minute pour: Etats-Unis, Canada, Chine, Inde, Pakistan. • 5 unités par minute pour: France, Angleterre. • 10 unités par minute pour: Grèce, Suède, Allemagne, Nigeria. • 12 unités par minute pour: Angola, Afrique du Sud.

Carte prépayée Les «cartes prépayées d’Africell» sont des cartes de recharge de 20, 50, 100, 200, 500, 1000, 2000 ou 10000 unités. Pour recharger faites *1001* code de recharge # OK Vous pouvez à tout moment vérifier votre compte en faisant le code *1000# Et/ou le code *1000*1# pour vérifier votre compte bonus. Toutes nos cartes de recharge sont disponibles dans nos points de vente Africell et chez nos revendeurs agréés. Avec Africell vous pourrez profiter des meilleurs tarifs en RDC: Vos appels: • 3 unités la minute de 7h et 22h (le soir) • Complètement GRATUIT à partir de 22h( soir) jusqu’à 7h (du matin) Vos SMS: • 0,5 unités vers le local • 10 unités vers l’international

Africell a lancé ses activités en République Démocratique du Congo en novembre 2012 et en moins d'un an et cinq mois, a atteint les 4.4 millions d’abonnés actifs. Le slogan «le réseau du peuple» associé à des prix bas adaptés aux besoins des Congolais ont permis de conquérir le marché en très peu de temps. Africell RDC a tout d’abord implanté son réseau dans les régions de Kinshasa et du Bas Congo puis depuis la fin de l’année 2013, elle se déploie au Katanga, à partir de la province de Lubumbashi. Africell planifie de couvrir progressivement d’autres provinces du pays pour 2015. L’opérateur téléphonique est aussi détenteur des licences 2G et 3G ce qui ouvre des perspectives à long terme en matière d’internet mobile. Notre siège principal se trouve à Kinshasa: 25, avenue de la Justice, quartier Croix-Rouge, commune de la Gombe. Pour toutes vos questions techniques et autres, contacter notre SERVICE CLIENT AU 1010. Un agent vous répondra TOUS LES JOURS de 7h à 22h. L’appel est GRATUIT. 24

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014


SOCIÉTÉ

AFRICELL: LE RÉSEAU DU PEUPLE, EN RDC, EN AFRIQUE ET DANS LE MONDE Incompréhensible ! Le seul réseau cellulaire qui ne soit point interconnecté aux autres opérants en R.D.C demeure la firme Africell, qui propose pourtant une communication fiable et moins cher aux populations Congolaises. Africell, considéré comme le réseau du peuple, permet à ses abonnés de communiquer plus tant avec leurs correspondants étrangers basés en Afrique et dans le monde qu’avec ceux de l’intérieur de la RDC, un Congo profond avec ses 10 provinces. Lors de sa visite dans la ville de Kinshasa, le Secrétaire Général de l’Union Internationale de Télécommunication (UIT) avait recommandé au professeur Tryphon KIN-KIEY MULUMBA, Ministre des PTT-NTIC, de raccorder tous les réseaux opérant en R.D.C, entre autres: Africell, Airtel, Vodacom, Tigo et Orange. En plus de l’intercommunication, lesdites sociétés devraient fixer librement les prix de leurs services proposés à leurs abonnés, qui rapportent certes des bénéfices plantureux pour leurs affaires mais leurs permettent également de renflouer la trésorerie publique de la R.D.C avec l’acquittement des impôts de leurs personnels et des taxes administratives et financières. Dans le cadre du social, il convient de signaler que les opérateurs cellulaires embauchent le personnel Congolais, organisent

Stanley Mbayo Lufunga Pelesa, Président du conseil d’administration d’Africell RD Congo.

plusieurs actions de marketing en faveur de leurs abonnés et des populations Congolaises illustrées par les campagnes publicitaires sur les places publiques (panneaux, affiches, poteaux, etc.) et dans les médias audio-visuels (radio, télé, internet, etc.). Il convient de signaler qu’Africell est une société de télécommunication mobile opérant en Afrique subsaharienne et installée en R.D.C depuis 2012 sous la direction du PCA maître Stanley Mbayo Lufunga Pelesa. Africell est la filiale de l’Intel Holding, une compagnie libanaise de télécommunication. Son programme d’implantation de réseau à travers les provinces de la R.D.C vise le grand Kivu, la Province Orientale, Bandundu, le Kasaï-Occidental, le KasaïOriental, ainsi que la province du Katanga. ■ Lokombe Nkalulu

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

25


TOURISME

BAS-CONGO

LA PROVINCE AU COEUR BÂTI SUR LE ROC Elle est la plus petite province de la république démocratique du Congo, en dehors de la ville province de Kinshasa. Logé à l’embouchure du fleuve Congo, le Bas - Congo est doté d’un important port où ont lieu d’intenses transactions avec des navires généralement en provenance des pays lointains d’Amérique, d’Asie et d’Europe. Porte d’entrée du pays, Matadi, la ville principale, est juchée sur un amas de roches. Son nom signifie «des pierres» en kikongo ce qui n’est pas fortuit quand on connaît la nature rocailleuse des sols de la région. Le Kikongo y est la langue locale, il est aussi employé dans les trois provinces occidentales (Bandundu, Bas-Congo et Kinshasa) ainsi que dans les pays voisins; l’Angola, le Congo Brazzaville et le Gabon. A Matadi, dans la cité comme en ville des édifices, dont plusieurs datent de l’époque coloniale (1908-1960) sont érigés sur un sol rocailleux.

26

L’explorateur Américain Henri Morton Stanley a été surnommé «Bulamatari», c’est-à-dire «Celui qui fend les rochers» par la population fin dix-neuvième siècle, lors de la bataille du rail (1880-1890) pour le compte de l’Etat Indépendant du Congo (1885-1908). Parmi les pôles d’attractions de la ville, le port de Matadi, le plus cher au monde avant la création du guichet unique, et le pont Maréchal Mobutu, construit sur le fleuve Congo grâce à la coopération Japonaise, drainent un grand nombre des touristes et ainsi que des curieux de passage.

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

Sur la route nationale numéro un, le tronçon qui relie Matadi à Kinshasa (388 km), les voyageurs ont l’opportunité de visiter le jardin botanique de Kisantu, les grottes souterraines de Mbanza-Ngungu avec ses poissons aveugles, la sucrerie de Kwilu Ngongo, les cimenteries de Kimpese, de Kasangulu et de Lukala, la sacherie et la savonnerie d’Inkisi, les barrages d’Inga, les chutes de Zongo, les fermes de la Lukaya, le temple Kimbanguiste de Nkamba et bien d’autres belles choses. ■ Médard Kalama


OPINION

ANGOLA

POUR UN DEVELOPPEMENT DURABLE EN ANGOLA Si elle stimule les échanges commerciaux et l’activité économique, la mondialisation engendre un monde extrêmement inégalitaire en entrainant d’énormes déséquilibres entre les pays. Ainsi, le fossé entre les nations développées et les pays en voie de développement dont l’Angola fait partie, ne cesse de se creuser.

Et l’Angola justement, malgré l’abondance de ses ressources naturelles et les efforts de l’exécutif, sa position géographique stratégique, peine à se développer rapidement. Deux raisons essentielles expliquent ce paradoxe que d’autres dans la région partagent. Sur le plan externe, l’accès aux

technologies qui peuvent vraiment bénéficier au développement et à la transformation de l’Angola est toujours contrôlé par les nations puissantes. Ainsi la manne pétrolière n’est que trop enfermée entre les mains de multinationales. Sur le plan interne, malgré les difficultés,

l’Angola est entrain de se réhabilité sur le plan social en construisant les infrastructures dignes à sa population. Héritière d’une histoire coloniale difficile, doublée d’une guerre civile dont les conséquences sont toujours très visibles, le pays tente d’assurer une répartition équitable de ses richesses ce qui ne se fait pas sans mal. Cependant, en dépit de ces difficultés endogènes et exogènes, le défi crucial que les acteurs politiques de l’Angola sont obligés de relever est le suivant : puiser dans le potentiel créatif du peuple angolais et exploiter ses impulsions créatrices innées pour aller au-delà des modes de survie. C’est une question majeure à laquelle le peuple angolais tout entier doit répondre. Le pays doit dorénavant trouver les moyens de favoriser l’essor entrepreneurial des locaux qui, pendant des siècles et des générations, ont été l’objet de pires injustices, de discriminations et d’humiliations du colonialisme portugais. C’est peu de dire que le peuple angolais est lui aussi composé d’entrepreneurs compétents et désireux d’aller de l’avant. Il faut donc espérer qu’en raison du dynamisme de la population active et de la vigilance de ses dirigeants, le pays finira par ne plus laisser les plus pauvres sur le bas côté du développement. ■ Saïd Chatar

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

27


SOCIETE

L’ATMOSPHERE DU SAINT ESPRIT AU CENTRE EVANGELIQUE LA RESURRECTION DE LEMBA

DES PASTEURS PRÊCHENT SUR L’IMPACT DE L’ÉVANGILE

Une conférence biblique a été organisé par le centre évangélique la résurrection que dirige le pasteur Dominique Ngoy kabuya au mois de juillet dernier dans le magnifique temple construit en l’honneur de son Dieu situé dans la commune de Lemba au quartier camp riche sur l’avenue échangeur n° 2, au sud de la ville de Kinshasa . Des pasteurs venus de plusieurs Pays du monde sont intervenus brillement durant cette conférence biblique qui a drainé nombre des chrétiens de plusieurs quartiers kinois, des provinces et d’autres Pays. «L’IMPACT DE L’EVANGILE» sous la direction du Révérend hôte Dominique Ngoy Kabuya. Extraits de certaines prédications.

Le Révérend Dominique Ngoy Kabuya et son épouse maman Helene, Pasteur responsable de la CER.

28

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

IMPACT DE L’EVANGILE de la 2ème Edition de la conférence a été tiré de l’évangile Jean, au chapitre 3, le verset 13 OUVERTURE le 6 JUILLET 2014. Jean 3:16 Ce texte souligne un très grand amour de Dieu pour le monde. En sommes-nous convaincu? C’est sérieux, ne répondons pas à la hâte à cette question. Sommes-nous réellement convaincus que Dieu aime le monde? Au fait, l’amour n’est jamais sans action, il faut être en mesure de le démontrer.


SOCIETE

Des pasteurs venus de plusieurs Pays du monde sont intervenus brillement durant cette conférence biblique qui a drainé nombre des chrétiens de plusieurs quartiers kinois, des provinces et d’autres Pays.

De quel amour Dieu parle donc, lorsqu’on sait que chacun a ses goûts et veut qu’ils soient comblés par celui qui déclare l’aimer? Dommage que les mots ont perdu leurs sens, ils ne nous disent plus grand’ chose. On ne peut pas aimer sans agir, l’amour exige de la démonstration. Dieu a tant aimé, Il a donné (sacrifié) son fils. Dieu a sacrifié son fils pour que personne ne périsse. Cet amour est un amour avec vision. Voyant la race humaine et son sort, même si celle-ci en était inconsciente, Il a donné son fils. Un de plus grand

travail du diable est de nous amener à ne vivre que pour le présent, ne regardant que sur soi, sans penser à un futur lointain. Pourtant, Dieu voyant le sort final, l’éternité, il ne pouvait pas rester indifférent. Il a sacrifié son fils pour que nous ne puissions pas aller en enfer. On ne peut donc pas dissocier l’amour de Dieu de l’enfer, car cet amour nous a été manifesté pour que nous vivions au paradis dans sa présence. Attention, on peut basculer à tout moment vers l’éternité. Mais, ceux qui sont revenu à la vie après la mort

ont un seul message: éviter d’aller en enfer. Souvent, nous ne le faisons pas parce qu’on a perdu conscience de l’enfer. Comme on meurt toujours pour une cause, vaut mieux mourir en prêchant l’évangile. Ce ne sera pas une perte. Dieu n’est pas impressionné par les titres des hommes. Regardant à son sort final, il a sacrifié son fils pour eux. Asaph enviait les païens jusqu’à ce qu’il entre dans le temple de Dieu et voie leur sort. Alors il comprit que...

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

29


SOCIETE

Le plus grand message à véhiculer c’est Jésus: la plus grande doctrine, la preuve d’amour de Dieu pour l’humanité. Dans Actes 8, toute la Samarie fut touchée parce que Philippe y a prêché Christ. Il n’a pas fait cas de Simon le magicien car ce qu’il avait était plus puissant. Qu’as-tu? Paul disait, je sais en qui j’ai cru. Le Congo, l’Amérique, n’importe quel coin du monde a besoin de Christ. C’est Lui qui sauve, Il est la preuve de l’amour de Dieu pour l’humanité. Le problème de nos églises aujourd’hui est que Christ n’est pas présenté. Même quand on a beaucoup de membres, tous ne viennent pas pour Christ. Or, n’est véritablement membre que celui qui a répondu à l’amour de Dieu. Le premier point de l’impact c’est Christ. Dans la Bible, les gens qui ont fait des grandes choses ont fait une rencontre personnelle avec Christ. Il ne faut pas suivre Dieu pour le pain, mais parce qu’Il a la parole qui donne la vie. Dieu vient sauver ceux qui sont perdus. Plusieurs ne prennent pas en compte le salut parce que ne sachant pas de quoi ils ont été réellement sauvés. Et pourtant, sans Christ, nous irions tous en enfer.

30

Voilà pourquoi Dieu a envoyé son fils mourir à la croix. L’enfer est une réalité. Notre travail devait être de l’éviter à chaque personne de notre entourage, en les invitant à répondre à l’amour de Dieu. Il faut leur parler, même si la personne ne comprend pas maintenant, avec le temps elle comprendra. Jésus a dit à ses disciples d’être ses témoins, ces personnes qui attestent ce qu’elles ont vu, entendu ou savent. On ne peut pas se limiter au service dans l’église où on parle plus de témoignage et de prédication. Si on a reçu Christ, partout où on peut se retrouver, on est témoin. Cela n’est pas qu’une affaire de Pasteur. Dans 1 Jean 1, l’Apôtre Jean introduit en disant qu’il n’a pas écrit des choses qu’il ne connaissait pas. Ses écrits sont des témoignages des choses qu’il a vécues. Aujourd’hui, il n’y a pas cette vie de témoignage parce que plusieurs ne sont pas des témoins. On ne peut pas avoir honte de l’évangile quand on sait là où Dieu nous a pris. Le témoin ne se gêne pas, il est prêt à démontrer ce qu’il a vécu. En êtes-vous un, ou un simple membre

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

d’église? Ce texte souligne l’amour de Dieu pour le monde et pour chacun d’entre nous. Cet amour est action, sacrifice. C’est la raison pour laquelle Dieu a tant aimer le monde, qu’il a donné son fils unique; c’est le résumé de son amour. Dieu en aimant, il a aussi donné. Il a sacrifié son fils, son unique afin que personne ne périsse mais que tous aient la vie éternelle. Dieu est attentif au sort final de l’homme et souvent, nous les humains nous n’en sommes pas conscients. Le travail du diable est de nous conditionner à vivre du présent, sans nous préoccuper du lendemain. La mort de son fils sur la croix est la réponse à ce manque. Pour l’orateur du jour, le révérend Dominique NGOY KABUYA, «parler de JésusChrist et de son amour» est la meilleure des doctrines qui puisse exister. C’est ce qui a conduit les persécutés (cf. Actes 8:5) à quitter Jérusalem, dépouillés de tout, pour annoncer l’évangile. Le monde a besoin de Jésus, c’est lui qui doit être au centre de l’évangélisation car il est la preuve de l’amour de Dieu. C’est la raison de cette conférence «IMPACT DE L’ÉVANGILE». «L’enfer est une réalité, prêchons l’évangile et soyons des témoins du Christ.», dixit Daddy Dominique NGOY. Pour terminer cette conférence, nous vous recommandons huit principes pour ne plus croire à tous les diseurs de bonnes paroles quand bien même qu’ils lisent les saintes écritures, la parole de Dieu doit être portée: 1. Comprendre le contenu de l’évangile (1 Cor 15:3-5) 2. Tout enseignement qui nie l’évangile vient du diable 3. Participer régulièrement à la célébration des sacrements qui sont le baptême et la sainte cène. 4. Etre attaché à la bible. 5. Etre un homme de prière. 6. Aimer la formation. 7. Veiller sur les types de nos relations. 8. Vivre une vie avec la conscience de l’éternité. ■ Fr. Gogo MUANGISA


SOCIETE

PORTRAIT D’UN MANAGER

LE PARCOURS LABORIEUX DU D.G. ALBERT KASONGO MUKONZO

Monsieur Albert Kasongo Mukonzo, Directeur Général a.i de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) est détenteur d’un diplôme d’ingénieur commercial de l’université de Mons en Belgique. Dès son retour au pays natal, la R.D.C, il a été directement engagé par monsieur Alexis TAMBWE MWAMBA alors PDG de l’OFIDA devenu DGDA.

Ce jeune diplômé universitaire, a commencé sa carrière au grade de contrôleur des douanes avant de devenir plus tard inspecteur. A partir de ce moment, durant douze années successives, il a gravi tous les échelons avec un esprit d’excellence et d’amour du travail bien fait: inspecteur, sous-directeur du budget des recettes, Directeur des

statistiques, Administrateur Technique, et enfin en 2002, il avait été nommé comme Administrateur Directeur Général. Ainsi devenu expérimenté, notre manager “belgicain” a lancé en 2003 un programme de réforme et de modernisation dont l’aboutissement final a consisté en la mise sur pied du guichet unique de dédouanement

des marchandises au port international de Matadi (Bas-Congo). Conséquences: les recettes des douanes ainsi que celles des autres services ont été triplées dans la trésorerie publique. Cinq ans plus tard, il a été nommé au rang de Directeur Général de l’OCC. Pour confondre ses détracteurs qui le traitaient de douanier et non pas de contrôleur, le nouveau DG a rétorqué: ”je ne suis pas un médecin légiste, mais plutôt un médecin soignant”. Pour preuve, au lieu de demeurer dans son bureau cloîtré de l’avenue du Port, il va devenir un pèlerin infatigable à travers les provinces pour connaitre les réalités profondes de l’OCC. Comme jadis à l’OFIDA, le DG a.i Albert Kasongo va opérer des reformes qui vont se concrétiser par des réalisations importantes à tous les niveaux: national, provincial et frontalier (Boma, Matadi, Lufu, Kimpangu, Beach Ngobila, Kasumbalesa, Kalemie, Uvira, Goma, Bunagana, Kasindi, Mahagi, Zongo...). Comme on le voit, la politique économique du Padras Albert Kasongo vise la maximisation des recettes pour l’augmentation du Produit Intérieur Brut (PIB). ■ Médard Kalama

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

31


ENVIRONNEMENT

A BÂTONS ROMPUS

LA PROTECTION DES ANIMAUX ET DE LA NATURE EN R.D.C

Dans un entretien à bâtons rompus, Monsieur Cosma Wilingula, Directeur Général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) évoque la bonne marche de cette entreprise du portefeuille de l’Etat assez méconnue du grand public.

Monsieur Cosma Wilingula.

32

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014


ENVIRONNEMENT

beaucoup plus motivée par le fait qu’il ne s’agit pas seulement de la vie des hommes, mais aussi de toutes les autres espèces animales et végétales: il s’agit de la biodiversité Il a fallu mettre en place des mécanismes d’exploitations rationnelles. Donc la rationalité de l’exploitation des ressources a été à la base de la notion de la conservation et de la protection. La vulnérabilité, voire la disparition de certaines espèces et de certaines ressources ont aussi justifié l’intérêt des scientifiques et des décideurs qui ont proposé des mécanismes appropriés pour sauvegarder certaines espèces afin d’empêcher leur extermination.

Monsieur Cosma Wilingula.

Né en 1961 à Kisanga dans la province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo, Cosma Wilingula est expert en gestion des aires protégées, Docteur en sciences politiques et administratives à l’université de Kinshasa, auteur d’un certain nombre d’écrits scientifiques dont celui intitulé “FIZI (1967-1968), le maquis de Kabila”, publié aux éditions le Harmattan en 1997. Pasteur responsable de l’Eglise Chrétienne Evangélique au Congo «ECEC». Parmi ces publications, on note aussi: “le patrimoine naturel et conflits armées”, un ouvrage de référence des politiques publiques de conservation de la nature sur lequel on peut s’appuyer pour sauvegarder les aires protégées en période de conflits armés. Une participation stratégique qui se fonde sur l’expérience de la République Démocratique du Congo aux années de guerre de

l’AFDL. Cosma Wilingula a longtemps exercé les fonctions d’Administrateur Délégué Général dans plusieurs entreprises du portefeuille de l’Etat et occupe aujourd’hui la même fonction au sein de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN). Cette agence nationale est en charge de la gestion des aires protégées en R.D.C depuis 2005, elle tente discrètement mais avec efficacité d’œuvrer à la préservation de la biosphère du bassin du fleuve Congo avec plus de 50% des forêts Africaines et des eaux douces. En quoi consiste la protection des animaux en RDC ? Cosma W.: en fait, d’aucuns trouvent que le terme “protection” est inapproprié et lui préfèrent celui de conservation, l’idée est

Quelle politique de conservation et de protection avez-vous mis en place ? Cosma W.: Nous avons défini un système que nous appelons «un réseau d’aires protégées en R.D.C» et qui couvre aujourd’hui 13% du territoire national, soit 300.000 km et qui renferme différentes catégories d’aires protégées: les parcs nationaux et les réserves naturelles qui ont un statut de protection intégrale. Ils peuvent nous faire connaitre le type donné de zonage et le domaine de chasse qui connaissent un certain degré d’autorisation rationnelle d’accès de population. Ce réseau d’aires protégées qui constitue notre politique publique bien définie, est aujourd’hui consacré par une loi nationale qui porte sur la conservation dans le cadre d’une institution qui porte le nom de l’ICCN, avec un effectif de 4.000 hommes pour assurer ce travail à travers le pays. Cette institution relève de la tutelle du Ministère de l’environnement, conservation de la nature et tourisme, mais avec des aspects transversaux qui dépassent les compétences de ce Ministère. Ils en font partie de la sécurité nationale et répondent également à des obligations d’intérêt international comme les multiples conventions auxquelles nous avons adhéré. Et c’est l’ensemble de tout cela qui définit la politique Congolaise pour la conservation de la nature. ■ Médard Kalama

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

33


ECONOMIE

ANATOLE KIKWA

L’Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM) a subi un renouveau spectaculaire depuis la désignation à titre intérimaire de Monsieur Anatole KIKWA MWATA MUKAMBO au rang de Directeur Général. Grâce à son esprit éclairé, le nouveau Directeur Général a aligné depuis bientôt 3 ans plusieurs réalisations concrètes dont nous avons été les témoins privilégiés sur le terrain, dans le cadre du partenariat public-privé: - La construction du siège social de l’OGEFREM à Kinshasa Gombe: un bâtiment de 7 étages avec Mezzanine, une salle de conférence de 350 places assises, un parking souterrain de 40 voitures; coût global: 7.545.893,093 dollars américains. - La construction d’un port sec à Kasumbalesa aux confins de la province du Katanga et de la République de la Zambie. Coût de l’opération: 80 millions de dollars américains. - Construction du siège de l’agence de Boma dans la province du Bas-Congo (en cours). - La construction de la direction générale Katanga-Kasaï basée dans la ville de Lubumbashi (moyen terme). - L’acquisition d’un bâtiment à Goma, cheflieu de la province du Nord Kivu pour abriter le siège provincial (moyen terme). - La réhabilitation de l’hôtel MBINGU dans la ville de Matadi dans le Bas-Congo avec le partenariat des investisseurs Espagnols pour la réfection et la gestion (court terme) - Le lancement de la Fiche Electronique des Renseignements à l’Exportation (FERE) pour la traçabilité des produits miniers, pétroliers, forestiers et autres de la République Démocratique du Congo dans les pos-

MWATA MUKAMBO Archétype d’un mandataire du portefeuille de l’Etat. 34

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014


ECONOMIE

tes frontaliers (Muanda, Banana, Matadi, Kasumbalesa, Kasindi, Mahagi port, Uvira, Bunagana, Goma, Bukavu, Kalemie...)

BIO-EXPRESS Monsieur Anatole KIKWA MWATA MUKAMBO est licencié en sociologie de l’université de Lubumbashi, promotion 1986. Après sa formation universitaire, il a été engagé à l’Office National des Transports (ONATRA), actuellement Société Commerciale des Transports et Ports (SCTP) où il a exercé plusieurs fonctions durant 21 ans de carrière professionnelle exemplaire, notamment: - Chef de service administratif et du personnel pour voies fluviales; - Représentant et chef d’agence de l’ONATRA au port de Brazzaville - Auditeur aux voies fluviales; - Inspecteur commercial au port de Matadi; - Sous-directeur commercial et de Marketing pendant 11 ans au port de Matadi avec compétence et supervision sur les ports de Boma et de Banana dans le district du Bas-Fleuve; Depuis le 12 Janvier 2008 il a été nommé à la haute hiérarchie de l’OGEFREM où il a successivement assumé les fonctions

d’Administrateur Délégué Général Adjoint de 2008 à 2011, puis désigné Directeur général intérimaire en novembre 2011 en remplacement de Monsieur Emile NGOY KASONGO qui avait volontairement démissionné. Monsieur AKMM a rencontré plusieurs opportunités de formation et des renforcements de capacité à savoir: Marketing, Taxation, stage au port d’Hambourg en Allemagne. Il a suivi un séminaire au centre Africain de perfectionnement et de re-

cyclage (CAPER) à Paris sur le contrôle et l’évaluation des performances des entreprises et a bénéficié de plusieurs visites didactiques aux ports d’Hambourg, de Gênes, Cap town, Anvers, Durban, Le havre, Douala, Tripoli, Pointe noire, Mombasa, Dar es-Salaam et Luanda. Notre homme est un président honoraire de l’association des anciens étudiants de l’Université de Lubumbashi appelée les KASSAPARD du Congo. ■ Lokombe Nkalulu

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

35


Institut National de Sécurité Sociale

Mieux cotiser pour une meilleure prise en charge

Madame le DG ai distribuant des vivres aux pensionnés.

Paiement des prestations sociales.

36

Blv du 30 Juin - B.P. 8933 Kinshasa I - République Démocratique du Congo info@inss.cd - www.inss.cd AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014


C U LT U R E

BONS BAISERS DE BRAZZAVILLE

FESPAM 2015: LA DÉCIMA SERA FÊTÉE A KINTELE La dixième édition, la «décima» du Le thème choisi par le Comité de Direction qui est présidé par monsieur Jean-Claude GAKOSSO, Ministre de la culture et des festival Panafricain de la musique Arts du gouvernement Denis Sassou N’guesso, est intitulé: «La (FESPAM en sigle) se déroulera en juillet dynamique des musiques africaines, expression des diversités culturelles du continent émergent». Ambiance en perspective 2015 à Brazzaville qui sera la capitale sur les rives du majestueux fleuve Congo. ■ culturelle de la république du Congo. Lokombe Nkalulu AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

37


SOCIETE

MBUYI BEBE:

BOURGMESTRE DE LA COMMUNE HISTORIQUE DE KASA-VUBU

Les communes populaires de Kasa-vubu, Kalamu et Ngiri-Ngiri anciennement appelées DENDALE, RENKIN et NGIRI-NGIRI, ont été créées au sortir de la deuxième guerre mondiale (1940-1945), durant la décennie de l’émancipation Africaine. Cette période a été caractérisée par la prospérité du Congo Belge, suite à l’effort de guerre fournie comme contribution à la victoire des forces alliées contre l’Allemagne Hitlérienne et l’empire du Japon. Ces nouvelles cités noires étaient plus modernes que les anciennes cités entre autres: les communes actuelles de Barumbu, Kinshasa et Lingwala, ex: saint jean situées au nord de la ville de Kinshasa bordée par la commune de la Gombe, ex Kalina. La commune de Kasa-vubu qui est dirigée actuellement par madame META MBUYI Bébé, est située au centre de la capitale de la République Démocratique du Congo. Elle porte le nom du premier président de la République du Congo, alors appelé Congo Léopoldville de 1960 à 1966. Avec une densité de 31.152 hab./km, elle couvre une superficie de 505 ha limitée par les communes de Lingwala, Kalamu, Ngiri-Ngiri et Bandalungwa. Elle fait donc partie du district central de la Funa qui comprend les sept communes suivantes: Bandalungwa, Bumbu, Kalamu,

38

Kasa-vubu, Ngiri-Ngiri, Selembao et Makala. Le bourgmestre a lancé plusieurs projets dans le cadre du développement communautaire et décentralisé: - l’alphabétisation des jeunes âgés de 15 à 20 ans, estimés à 20% de la population communale; - l’installation d’une bibliothèque communale grâce au jumelage avec l’une des communes Belge de Court-Saint-Etienne dont les fonds bibliographiques ont été constitués par des dons des ONG Belges. Dans la cours de la commune, on y trouve aménagé le buste de monsieur Joseph Kasa-Vubu, leader de l’ABAKO et premier président de la République, dans un jardin planté par l’autorité municipale. Dans la même commune on trouve encore son monument érigé sur la place Kimpwanza (indépendance) dans le cadre

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

du cinquantenaire de la République Démocratique du Congo (1960-2010). Afriqu’Europe a interviewé Madame la Bourgmestre Bébé Meta Mbuyi. A-E: Bonjour Madame Meta, pouvez-vous vous présenter à notre lectorat ? MMB: Je m’appelle META MBUYI Bébé, je suis née le 27 avril 1958, Taureau, veuve militaire, mère de 3 enfants et bourgmestre de la commune de Kasa-Vubu depuis 2005. A-E: Madame, notre lectorat voudrait avoir une idée sur votre parcours politique ? MMB: je suis membre de plusieurs associations féminines et membre du P.P.R.D. J’ai brigué le poste de bourgmestre pour asseoir la vision du parti et du Chef de l’Etat pour notre pays, et plus particulièrement dans ma commune natale. J’essaie toutefois de gérer


SOCIETE

du mieux que je peux, bien que ce ne soit pas facile; Je suis aussi présidente de la ligue des femmes de mon parti dans ma circonscription de la Funa. A-E: Pouvez-vous nous faire une présentation sommaire de la commune de KasaVubu ? MMB: Avec ses 71.648 habitants, la commune de Kasa-vubu est composée de sept quartiers. Le quartier ONL, est le plus peuplé où je suis née avec 21.000 habitants. Puis il y a aussi le quartier Anciens combattants qui loge nos anciens militaires de la force publique revenu de la guerre 1940-1945. On peut même sentir dans l’appellation de certaines grandes artères de la commune la consonance qui reflète la deuxième guerre mondiale comme: Birmanie, Sayo, Assossa, Khartoum, Victoire, Gambela. A ne pas oublier que c’est dans cette commune que le premier président de la République Démocratique du Congo avait été élu. C’est donc une commune historique. A-E: Depuis que vous êtes à la tête de la commune durant presque dix ans, pouvons-nous connaitre les grands chantiers que vous avez mené ? MMB: la première chose a été de travailler à réhabiliter ce qui avait été détruit et puis ouvrir d’autres chantiers comme les avenues

Assossa, Force publique, Gambela. Le boulevard Triomphal est totalement fini. Puis il y a l’électrification aussi qui va bon train sous l’impulsion de l’autorité provinciale, le Gouverneur André Kimbuta Yango qui, à chaque fois, descend sur le terrain pour voir le déroulement des travaux de réhabilitation des infrastructures de la commune. Nous avons également du soutien des autorités Belges qui nous aident à reconstruire les monuments des anciens combattants qui se sont battus sous le drapeau Belge. A-E: Et justement, en tant que première citoyenne de la commune, comment s’opère la gestion des sites historiques ? MMB: les sites normalement appartiennent au gouvernement central qui les lègue après finition au gouvernement provincial, comme le rond-point Kimpwanza où il y a le monument de notre premier président de la République Joseph Kasa-vubu. Ce site est encore entre les mains du gouvernement central, n’empêche qu’étant dans ma juridiction, il m’incombe d’en prendre soin. Ou du moins de veiller à ce qu’il ne se déteriore pas. Prenons le cas de la tribune du Cinquantenaire, c’est encore un chantier entre les mains du gouvernement central; la maison des anciens combattants est géré par le Ministère des anciens combattants où la commune n’a

pratiquement pas son mot à dire. Cela fait partie des choses qui se mettent en place et s’harmonisent et pour lesquelles un logique efficace sera trouvée. A-E: Madame la Bourgmestre, pouvezvous affirmer avoir les moyens de votre politique, notamment en ce qui concerne la rétrocession due aux entités territoriales décentralisées ? MMB: je ne pense pas que seule une rétrocession peut nous aider à exécuter tous les projets qu’on envisage. Ce qu’il faut avant c’est que les Congolais comprennent qu’il faut payer les taxes et l’impôt foncier qui n’est pas nouveau pour notre pays. C’est quelque chose qui est quasi inexistant depuis l’époque des Belge or, aucun pays ne peut survivre sans impôts... A-E: Quelle stratégie avez-vous mis en place pour faire face à l’insécurité pour laquelle votre commune est victime et éradiquer ce problème ? MMB: il y a eu beaucoup d’interventions et d’arrestations, ainsi qu’une rééducation pour tous ceux qui ont été jugés inciviques, notamment en leurs donnant des formations professionnelles. Mais j’ai toujours dit que la première des préventions c’est notre maison, notre vie au foyer, surtout nous, parents. Comment nous comportons-nous face à nos enfants? Heureusement, il y a aussi l’autorité provinciale qui nous soutient en octroyant un service motorisé pour une meilleure prestation de notre travail à ce sujet. A-E: Merci Madame de nous avoir reçu chez vous, quel est votre mot de la fin MMB: c’est plutôt moi qui vous remercie d’être venu auprès de notre commune pour vous enquérir de tout, car dit-on “ce que vous faites sans moi, vous ne le faites pas pour moi”, tout simplement pour dire que si vous voulez réellement parler de la commune de Kasa-vubu, vous devez vous adresser à la personne qui a la tutelle de cette entité et qui est la mieux placée pour vous informer là-dessus, et non d’aller demander à d’autres qui n’ont rien à voir avec notre chère commune. Ce fut donc un vif plaisir de ma part de vous avoir dans nos murs. ■ Médard Kalama

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

39


LE PATRON EST AU FOURNEAU. Nouvelle cuisine congolaise. Cuisine gastronomiq ue française.

A DR E S S E / 2 6 , RUE R O I B AUD O IN - K IN S H A S A - G O MBE - T E L / 0 9 9 5 7 16 13 3 - M A IL / INFO @ R E-S O UR CE .CD

40

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014


C U LT U R E

FÊTES DES SOLIDARITÉS 2014

LA RÉPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO, PAYS INVITÉ!

L’Ambassadeur de RDC, Monsieur Henri Mova Sakanyi.

La mutualité Solidaris a mis la RDC à l’honneur pour cette 2è édition de son festival solidaire qui se tient à la Citadelle de Namur. La manifestation a réunion près de 30.000 personnes les 30 et 31 août 2014 dernier. Objectif ? Mettre en avant le nouveau visage de la RDC dans le cadre de la campagne «CONGO RISING: FAST FORWARD TO AN EMERGING COUNTRY» lancé par l’ambassade de RDC à Bruxelles. Les organisateurs du festival ont mis en évidence les multiples facettes de la République Démocratique Du Congo afin de sortir des clichés et stéréotypes si souvent véhiculés. Ainsi l’Ambassadeur Henri Mova Sakanyi et le Ministre Belge de la

Coopération au Développement, JeanPascal Labile a inauguré le stand «RDC, pays invité» dès 12 heures à l’ouverture du festival le samedi 30 août. Plusieurs associations étaient présentes, parmi elles: Dynamo International, Come qui ou encore LHAC. L’Ambassadeur Henri Mova Sakanyi a ensuite participé à un débat riche autour du thème: «Le bonheur, à quel prix ?» animé par la présentatrice vedette de la RTBF Hadja Labib avec Vincent Cespedes, Philosophe et Essayiste, Mony Elkaïm, Neuropsychiatre, Renaud Gaucher, Eco-

nomiste du bonheur et William Pitchot, Président de la Société Royale de médecine mentale. Côté artistique, le comédien Pie Tshibanda a présenté son spectacle «Un fou noir au pays de blancs», les artistes d’origine Congolaise, le Rappeur Youssoupha, la chanteuse Coely ainsi que Black Bazar ont donné une belle prestation sur la scène de la mythique Citadelle de Namur. Durant ces deux jours, une image positive et plurielle de la RDC a donc été présentée aux Festivaliers des Solidarités à Namurr. ■ Reportage: Mandjeku Jean Marie

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

41


SANTÉ

ENTRETIEN AVEC LE DOCTEUR

AKELA ETANGO

Rencontre avec le Dr.AKELA CATHERINE médecin directeur de l’hôpital pédiatrique de KALEMBE LEMBE qui nous révèle que la confiance commence à renaître au sein de son établissement. A-E: Bonjour Dr. Akela, jour pour jour, cela fait déjà près de dix ans que vous êtes à la tête de l’hôpital pédiatrique de Kalembe Lembe, comment évolue-t-il ? Dr. C.A: l’hôpital fonctionne très bien. Surtout quand je vois d’où nous venons et où nous sommes maintenant. On a parcouru beaucoup de chemin. Kalembe Lembe est un hôpital public qui avait beaucoup de problèmes, avec un taux de mortalité élevé, situé autour de 20%. Il n’y avait pas beaucoup des malades et ceux qui venaient savaient que c’était pour mourir. Depuis, cela a changé. Nous y avons beaucoup travaillé. A-E: Comment fait-on concrètement pour passer de d’un taux de mortalité de 20 à 5% ? Dr C.A: Bon, il y a beaucoup de choses qui ont été faites, mais dans les grandes lignes, il y a eu d’abord l’amélioration de la gestion, parce que c’est vrai que les médecins, les infirmiers, les autres paramédicaux travaillent mais s’ils ne sont pas bien encadrés, ils ne disposent pas de matériel pour mener à bien leur travail et si ce matériel n’est pas bien entretenu, et bien rien ne peut fonctionner. Donc, il y a bien entendu la gestion et de l’administration qui ont été amélioré et aussi les équipements de l’hôpital qui ont été renouvelés. A cela s’ajoute la formation des membres du personnel. Nous portons d’ailleurs une attention toute particulière à la formation car à travers de petites choses il y a moyen d’optimiser les soins. Par exemple, la seule délégation des tâches c’est-à-dire, pour se défaire des tâches répétitives accentue l’efficacité. Un médecin qui délègue des actes à

42

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014


SANTÉ

des infirmiers préalablement initié à cette fin et ainsi de suite, cela facilite la fluidité dans le service. A-E: Vous avez été formé dans l’une des meilleures écoles de santé de France. Une fois votre cycle terminé, vous êtes rentrée au pays pour servir. A cela, quelles sont parfois les difficultés souvent rencontrées dans l’exercice de vos fonctions ? Dr C.A: Bon, c’est vrai que j’ai commencé dans cet hôpital quand j’ai terminé, j’ai été affectée ici. C’est quatre ans après que je suis partie et quand je suis revenue neuf ans après, c’était le jour et la nuit entre ce que j’avais vu là-bas, ce que j’avais laissé et ce que j’ai retrouvé ici ! J’étais quand même animée par cette envie d’améliorer les choses. Heureusement, grâce à Dieu et l’Etat qui m’avait repris, et la Croix rouge qui nous a aidés, on a travaillé en étroite collaboration et les choses ont pu s’améliorer petit à petit. Avec l’aide des “médecins sans vacances” notamment qui sont arrivés ici grâce à la Croix rouge de la Belgique, nous avons pu organiser un service des soins intensifs. A-E: Dites-nous, Docteur, après avoir réussi à revoir à la baisse le taux de mortalité, la fréquentation par contre a-t-elle été constatée à la hausse ? Dr C.A: oui, parce que les malades ne viennent que quand ils ont confiance. Avant, dans cet hôpital on entendait les gens en train de pleurer mais maintenant, par contre, ces scènes ne sont plus courantes, tous les jours on m’amène des papiers pour savoir combien de malades il y a à l’hôpital et non combien

sont décédés. Et de mon côté, j’enregistre le tout sur mon ordinateur pour que je puisse avoir une idée. Mais c’est aussi vrai que lorsque je constate trois ou quatre décès le jour et j’interpelle le médecin qui a fait la garde et je demande le dossier médical pour voir s’il y avait d’autres problèmes, pas seulement là où il y a des décès, qu’est-ce qui n’a pas marché. Et c’est de cette façon qu’on essaye de rééduquer de bouche à oreille les gens qui viennent et il nous faut améliorer les conditions d’hébergement. Nous avons un service de néonatologie, des couveuses, du matériel des soins pour lesquels certaines personnes viennent d’être formées. A-E: Docteur, quelle est la majorité des gens qui fréquente cet hôpital ? Dr C.A: la majorité des gens sont pauvres, ils viennent de toute la ville et la plupart de Bumbu, de Kisangani, de Ngaliema et ses environs. Souvent des gens qui arrivent ici, ont d’abord été ailleurs où on n’a pas réussi à soigner l’enfant et ils arrivent ici sans argent pour payer nos factures et notre taux de chance de recouvrement sera de 50% à 60% pour les uns tandis que les autres n’ont rien du tout. Et quand on voit qu’ils ne peuvent rien du tout, on les laisse partir. Comme il y a ce cas d’un enfant qu’on vient de laisser partir avec des séquelles de Méningite. A-E: Docteur, parlons un peu de vousmême. Vous êtes aussi bénéficiaire d’une médaille de mérite de la République Fran-

çaise, décernée par monsieur Halade, Ambassadeur de France en R.D.C. Comment avez-vous accueilli ce prix? Dr C.A: je suis Chevalière de la médaille de mérite Française, moi-même j’étais très étonnée, car j’avais seulement été appelée par les services de l’ambassade qui m’ont signifié que j’allais être décorée et pendant la cérémonie, dans le discours de l’ambassadeur, c’est alors que j’apprends tous les biens que j’ai faits au service des enfants à l’hôpital Pédiatrique de Kalembe Lembe. Certes, ils s’étaient informés et savait que je faisais mes études en France. C’est peut-être ce qui les a motivés pour me décorer et je me rappelle que ce jour-là j’étais toute émue de joie, surtout que j’étais la seule noire et congolaise. La seule femme entre deux militaires hauts gradés et un autre citoyen Français évoluant dans l’informel. A-E: Mère au foyer et Responsable en chef du plus grand établissement pédiatrique de la R.D.C, comment madame gère-t-elle sa journée de travail ? Dr C.A: Bon, maintenant ils sont grands, j’ai trois enfants dont deux sont déjà chez eux et puis ça fait plus d’une année maintenant, ils sont mariés. Le premier est médecin, la deuxième est ingénieure informaticienne et le dernier qui est encore à l’université est déjà grand... je crois que c’est une question d’organisation. ■ Médard Kalama

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

43


Standard Bank

Moving forward!

Standard Bank RDC SARL Avenue de la Mongala No 12 - BP 16297 Kinshasa 1 République Démocratique du Congo 44

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

CEO: Eric Mboma Tel: 243 81 700 6000 Fax: 243 81 301 38 48 www.standardbank.cd


SPORT

ARISTIDE BANCE

RÉVÉLATION DE LA COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS Rencontre avec l’étoile montante du football burkinabé, Aristride Bance, né en côte d’Ivoire est un jeune homme déterminé qui rêve de devenir aussi grand qu’un Eto’o, un Neymar ou un Abedi Pele.

Q/R: Pouvez-vous nous parler brièvement de votre carrière en Afrique avant de venir en Europe ? A-E: Oui, J’ai commencé en Côte d’Ivoire étant petit dans les centres de formation. Là-bas, j’ai eu la chance de jouer en première division, de 2000 à 2002, quand la guerre civile a éclaté, mes parents ont dû retourner au Burkina Faso où j’ai commencé à jouer au championnat local et j’ai eu la chance d’être repéré par un recruteur Belge qui m’a amené en Europe. Passé par le club Belge Lokeren en tant que professionnel avant d’évoluer en Allemagne, à Augsbourg en première division, et ensuite je suis rentré au Burkina Faso pour jouer au sein de l’équipe nationale. Q/R: Quels ont été les moments forts dans votre carrière de footballeur ? A-E: C’est quand j’ai été recruté à Mainz, une équipe en Allemagne aujourd’hui en

première division. J’ai donné le meilleur de moi-même, en marquant 14 buts, l’équipe qui à mon arrivé était en deuxième division, a gravie les échelons et est restée stable avec les 10 autres buts que j’ai eu la chance de marquer une fois de plus. Et lors de la CAN l’année dernière en R.S.A, pour la première fois dans l’histoire le Burkina Faso était en final face au Nigéria, c’était un honore de jouer ce match. Q/R: Quel est le message principal que vous apportez aux jeunes footballeurs africains qui rêvent de devenir joueurs professionnels? A-E: Ben ! Je pense qu’aujourd’hui, le rêve c’est de venir en Europe or il faut pour un premier temps se qualifier dans son pays, être compétitif, faire ses preuves et laisser à la chance de vous sourire et vous donner le chemin de la gloire, ne jamais bruler les étapes car devenir professionnel n’est pas

chose facile, cela demande une profonde et sérieuse préparation.. Voilà, il faut avoir les mailles dans les jambes, car lors que tu es bon chez toi, tu es bon ailleurs. Q/R: Quel est le joueur qui vous a le plus marqué durant la coupe du monde 2014? A-E: J’ai été surpris par l’équipe nationale Allemande, ses jeunes talents nous ont sorti un jeu extraordinaire. Personne ne les connaissait, particulièrement Andréas qui est un ami avec qui j’ai joué à Mainz, son talent n’est plus à démontrer, il a fait ses preuves... Je félicite aussi le gardien de but de l’équipe nationale Allemande Neuer, qui était vraiment présent, Un talentueux joueur comme Neymar du Brésil qui n’avait malheureusement pas pu continuer, bref c’était une coupe du monde positive. ■ Reportage: Didier Mwanza-Mulamba

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

45


NEWS

INFO PLUS... Monde

Les décideurs mondiaux doivent se focaliser sur l’économie mondiale plutôt que de passer leurs temps à provoquer des guerres et des conflits géopolitiques qui constituent un vrai chaos qui Abdou Diouf nous attend d’ici 25 ans. Quel homme fiable pour succéder à Abdou Diouf au poste de secrétaire général de la francophonie ? Sur toutes les bouches, on parle du président de la république du Benin, Thomas Boni Yayi. Qui vivra verra. Une vague en politique, les républiques deviennent petit à petit des royaumes, les fils et filles de nos dirigeants suivent les traces de leurs géniteurs qui eux veulent en faire des successeurs potentiels, comme du temps du roi Salomon et Roboam son fils. Nicolas Sarkozy: il brigue la présidence de l’UMP pour se préparer à la compétition de la présidentielle de 2017.

Ukraine

L’opposant Ukrainien Vitali Klitschko, après avoir annoncé sa candidature aux élections présidentielles organisées en mai dernier, l’exchampion WBC-WBO des lourds s’est retiré de la course pour se retrouver aujourd’hui maire de Kiev...

RDC/RPC

Les conflits des deux capitales les plus proches dans le monde, Kinshasa et Brazza ont causé le malheur des petits peuples, les commerçants des deux rives du fleuve sont au chômage et leur situation ne finit pas de pourrir.

Belgique

La réaction des partis francophones a été comme une gifle pour le MR, raison pour laquelle ce dernier s’est livré aux néerlandophones... La coalition “suédoiBenoit Lutgen se” dans sa nouvelle réforme sur les pensions va épuiser les citoyens... déclare la co-présidente de l’écolo, Emilie Hoyos. Benoit Lutgen Président du CDH, à déclarer: les classes moyennes seront frappées de plein fouet’’ Pour une création d’emploi efficace, Bart De Wever propose de payer aux jeunes des petits salaires, histoire de faire des économies, c’est le système qu’utilisent les hollandais.

Chine

Côte d’Ivoire

La présidentielle de 2015 “sera démocratique” assure Ouattara.

Russie

La mésentente entre Poutine et les Européens a rompu le contrat du marché des fruits et autres, et les producteurs belges vendent à perte, faute de grossistes acheteurs...

46

Les jeunes ouvriers revendiquent auprès de leurs employeurs une augmentation et une amélioration de leurs conditions de travail inhumaines que leurs parents avaient acceptées avec docilité.

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

Brics

Un point positif résultant de la coopération SudSud, la naissance d’un nouvel avatar d’un ordre mondial, les Banques BRICS... Après 70 décennies, le FMI aura enfin un concurrent...

Ebola

4.500 personnes mortes à cause d’un virus qui menace l’essence même de l’humanité qui est dépassée selon l’OMS.

Grand Evènement en Afrique Centrale

Le Magazine Afriqu’Europe en collaboration avec le Ministère de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance Sociale en République Démocratique du Congo et d’autres organise en Juillet 2015, à la foire internationale de Kinshasa un Forum mondial des hommes d’affaires sur le développement durable en Afrique Central. L’invitation est Lancée aux diasporas, investisseurs aux chefs d’entreprises, à la Chambre de commerce Polonaise et à tous ceux dont la chose intéresse, cordiale Bienvenue à tous. Pour toute information, contacter le Magazine Afriqu’Europe. Africell Congo, notre sponsor officiel. Mail: afriqueurope1994@gmail.com Téléphone: 0032 489 195 035


Assurance Vie - Assurance Accidents corporels Assurance Santé ou Maladie

Toutes opérations d’assurance, de coassurance et de réassurance; Toutes opérations relatives aux transactions immobilières notamment l’acquisition des terrains et autres concessions foncières, l’achat, la location, la construction ou la cession en vente partielle ou totale des immeubles en propriété ou appartenant aux tiers et dont la gestion lui est confiée; Toute opération d’investissement, notamment la filialisation, la prise de participation, le placement en valeurs mobilières en bourse, et en valeurs immobilières. 6664, Boulevard du 30 juin Commune de la Gombe - Kinshasa République Démocratique du Congo B.P. 3443 -- Tél:(+243)995 004 300 MAGAZINE NOVEMBRE Email: infos@sonas-rdc.com - Site web:AFRIQU’EUROPE www.sonas-rdc.com

2014

47


LA MEILLEURE BANQUE EN AFRIQUE CENTRALE

48

Renseignements généraux bancaires Tél.: +243 81 756 2771 Email: tmb@tmb.cd

AFRIQU’EUROPE MAGAZINE NOVEMBRE 2014

Communication Tél.: +243 99 021 0909 Email: communications@tmb.cd


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.