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Femmes d’entreprise

Oser entreprendre

Les femmes battantes en milieu rural

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L’entrepreneuriat agricole en milieu rural représente un potentiel sous-exploité pouvant contribuer à la croissance économique dans les pays en voie de développement. Il fait partie d’une stratégie visant à accroître les sources de revenus. En Afrique en général et en République du Congo en particulier, la contribution des femmes est d’une grande importance dans le secteur agricole. En dépit des nombreuses difficultés, ces battantes sont au cœur des efforts déployés pour nourrir les familles.

Au village Kounda, à 7 kilomètres de la ville de Pointe Noire, l’agriculture vivrière est un mode de vie. Les femmes cultivent et entretiennent les jardins qui assurent le bien-être nutritionnel et économique indispensable. Même sous une forte pluie, elles ne se lassent pas de travailler pour le bien commun. Toutefois, celles-ci attirent très peu l’attention et ne reçoivent aucune aide.

Pourquoi l’affluence de femmes dans l’agriculture vivrière ?

Pour les unes, c’est un moyen de subsistance et d’acquisition des revenus leur permettant de venir en aide à leurs maris qui sont sans emplois. Pour les autres en revanche, c’est un canal de subventions à leurs besoins et ceux de leurs enfants. Notons que l’agriculture vivrière joue un rôle prépondérant au sein de l’environnement et contribue à la sécurité alimentaire. Sous des formes très variées, elle peut renforcer l’économie rurale locale par la création d’emplois et de revenus. En outre, elle peut participer à la conservation de la diversité biologique, à la lutte contre le réchauffement climatique et au maintien de beaux paysages.

Difficultés dans l’exercice du métier

Le manque de moyens financiers et d’outils de travail adéquats pour le développement de l’agriculture reste un vrai casse-tête pour les femmes de ce village. Par ailleurs, la mise en marché des produits après récolte se fait sans aucune organisation en termes de chaîne de valeur. De ce fait, les prix fixés quotidiennement sont très variables et ne permettent pas de garantir des revenus réguliers aux maraîchères. La durabilité et l’efficacité du maraîchage sont menacées par le faible équipement et la mauvaise organisation de la mise en marché des produits. En outre, Les pluies abondantes et successives jouent souvent en leur défaveur.

Témoignages Diambomba Bernadette, veuve depuis plus de 20 ans

« J’ai trois enfants et pratique l’agriculture vivrière depuis la mort de mon mari. Par ce métier, j’ai su élever mes enfants et subvenir à leurs besoins jusqu’à ce jour. Cependant, la tâche me semble de plus en plus ardue, car l’âge étant avancé, je n’ai plus la même force que j’avais par le passé. Étant seule et sans aucun appui ni soutien dans ce que je fais comme activité, c’est très pénible de travailler dans des conditions précaires. J’ai besoin d’aide tant sur le plan matériel que financier afin de me permettre de développer mon activité pour la survie de mes enfants ». Il pratiquait ce métier depuis près de 15 ans et j’étais dans le commerce de certains articles n’ayant rien à avoir avec l’agriculture. Lorsque j’ai constaté que l’activité de mon mari rapportait des bénéfices considérables, je me suis décidé de me joindre à lui afin de poursuivre ensemble la lutte. Par cette activité, nous arrivons à nouer les deux bouts du mois, de scolariser nos enfants et d’assurer l’équilibre économique de la famille. Ce qui nous manque, ce sont les moyens financiers et le soutien qu’il faut pour améliorer nos techniques de travaux. Nous sommes incapables de nous procurer des engrais chimiques, des fumiers, des insecticides, des arrosoirs, qui sont très nécessaires pour notre travail ».

Kenko Bénédicte, Veuve depuis plus de 5 ans, mère de 6 enfants et propriétaire de parcelle grâce à l’agriculture

« Mon mari est décédé en 2016 et je suis resté seule à élever mes enfants par ce travail. A ce jour, les techniques de travail ne me permettent plus d’évoluer seule. C’est pénible de pouvoir continuer sur ce vieux rythme de travail et sans aucun soutien. La scolarité des enfants me coûte énormément cher et il faut les nourrir et les vêtir. Nous avons besoins d’une forte implication de personnes de bonnes volontés dans nos activités. Nous nous sentons fortement délaissées. Rendre cette culture mécanisée avec les outils adéquats serait un atout considérable pour le bien de tous et surtout pour l’avenir de nos enfants dont la scolarité dépend en grande partie de cette activité ».

Kiminou Aurélie, mariée et mère de 4 enfants : « Je suis dans le maraichage, motivée par mon mari.

Retrouvez l’intégralité de ces témoignages sur nos pages Facebook et Instagram Si vous souhaitez soutenir ces femmes battantes, vous pouvez nous écrire femmes2valeur@yahoo.fr

Paroles de coach

Vidéo conférence, classe virtuelle, apéroSkype… La visio fait pleinement partie de nos modes de communication. Quelques astuces pour mieux la vivre !

Lors du premier confinement, c’était la panique : comment manager une équipe à distance, comment préserver le lien social, comment être crédible avec ses clients quand on les « reçoit » en vidéo dans sa cuisine ? Je me suis penchée sur le sujet. Au début, comme beaucoup, j’ai râlé de ne plus pouvoir donner de formations présentielles, targuant que la prise de parole était trop humaine et réelle pour être traitée en visio. Aujourd’hui, je peux vous assurer que j’aime assurer des classes virtuelles. Être à l’aise et renvoyer une image professionnelle en télétravail c’est possible ! Voici quatre clés pour bien maîtriser la visio :

1er clé

Le cadre. Prenez exemple sur le journal télévisé : vous devez occuper le centre de l’image, être visible du sommet du crâne jusqu’aux coudes, en veillant à ce qu’il y ait un peu d’espace (pas trop !) entre votre tête et le bord supérieur. Bien assise en face de la caméra de l’ordinateur, vous apparaîtrez aussi professionnelle et assurée qu’un journaliste qui déroule les grands titres !

2e clé

La lumière. Il faut placer son ordinateur dans un endroit stratégique : si vous avez une fenêtre derrière vous, vous serez à contre-jour. Si vous avez une lumière au-dessus de vous, la partie haute de votre tête sera trop éclairée et la partie inférieure couverte d’ombres. La solution est d’avoir un apport de lumière de chaque côté du visage. Idéalement une lumière naturelle d’un côté (fenêtre, velux) et une lumière artificielle (type lampe de chevet) de l’autre. Les ombres seront ainsi compensées. Faites le test : chaque recoin de votre visage doit être bien éclairé. Petit plus : un peu de poudre pour ne pas briller et un trait d’eye-liner pour souligner le regard permettent aux expressions du visage de mieux ressortir à l’écran !

3e clé

Positionnez votre regard le plus en face de la caméra possible. Il faudra peut-être soulever l’ordinateur avec un ou deux livres pour avoir l’œil de la caméra (le point vert) bien en face de vos yeux. Une fois que vous avez vos interlocuteurs sur votre écran, pensez bien à regarder régulièrement la caméra. Quand vous les regardez, eux voient vos yeux plonger sur l’écran. Quand vous regardez la caméra, ils ont l’impression d’être bien regardés dans les yeux ! Ce qui est indispensable pour faire passer de la conviction.

4e clé

Aménagez-vous un coin « neutre ». Les salons les plus sobres conviendront également : si on aperçoit une plante et un canapé bien rangé derrière vous, ça ira. Mais si votre connexion wifi est optimale dans la cuisine, dans une chambre, ou tout autre endroit avec un peu de bazar, il vous suffit d’accrocher un rideau de couleur claire derrière vous. Même un drap blanc qui recouvre une armoire ou un buffet. Un fond clair vous valorisera tout en faisant oublier ce qui est derrière vous !

A vos marques, prêtes, visio !

Femmes de compassion

C’est une femme qui tend la main au malheureux et à l’indigent

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