Magazine des clients du Ter Midi-Pyrénées

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n°12 | avril | 2011

le magazine

des clients du

Le Plan de Déplacements Entreprises Itinéraire bis

Le PDE encourage l'adoption de modes de transports alternatifs à la voiture pour les déplacements domicile-travail

Pause Déjeuner pause musicale À Toulouse, tous les jeudis un concert gratuit entre 12 h et 14 h

énées

TER Midi-Pyr


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3

Stationnement : un nouveau procédé ingénieux et écolo

à en croire le porte-parole de Lyberta, l’affreux cauchemar du stationnement ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Toulouse expérimente actuellement le procédé mis au point par la start-up pour améliorer la mobilité dans la ville. Entre la rue de la Concorde et le boulevard Lascrosses, 70 places ont été équipées de sondes magnétiques qui détectent les places libérées. Le principe, transposition d’une technologie du secteur spatial, consiste à renvoyer cette information sur les portables des automobilistes en recherche de stationnement. « 30 % du trafic routier urbain est lié à la recherche de places ; cette circulation génère 30 à 60 % des émissions de CO2 en ville », précise Renaud Ginet, du service marketing de Lyberta. Plusieurs villes se seraient montrées intéressées, dont Nice. En parallèle, Lyberta propose d’équiper les résidents de badges permettant le paiement automatique des stationnements. Commercialisation envisagée dans le courant de l’année 2011.

En bref

Un mode de tram...sport durable Objectif : éviter l’encombrement de la métropole tout en adoptant une logique de développement durable. En effet, le tram est le transport en commun qui émet le moins de CO2 par voyageur. La ligne T1 compte 18 stations, qui relient Beauzelle, Blagnac et Toulouse. Il faut environ une demi-heure pour parcourir les 11 km de la ligne, le tram roulant à 20 km/h en vitesse commerciale. Cinq œuvres d’art jalonnent le trajet, parmi lesquelles l’œuvre d’Hervé Audibert, la plus longue d’Europe. Il s’agit de lentilles de lumière qui s’allument lors du passage du tram. Côté mobilité, le changement est parti-

culièrement attendu à Blagnac et Purpan à la fois pour désengorger le trafic et pour desservir des pôles importants d'activité comme l’hôpital de Purpan. La fréquence des tramways est de 8 minutes du lundi au vendredi et de 22 minutes le dimanche. 15 000 passagers circulent tous les jours sur le réseau. À noter : la possibilité de réaliser trois correspondances, sur trois lignes différentes (bus, métro, tram), ainsi qu’avec le TER MidiPyrénées de la ligne Auch-ColomiersToulouse. Notons que la SNCF offre la possibilité d’inscrire, en un acte unique d’achat, l’abonnement TER et l’abonnement Tisséo sur la carte Pastel.

J’économise mes émissions de CO2 par tonne

Le solaire au quotidien

L’Ademe et la Fondation Nicolas Hulot poursuivent leur campagne en faveur de la réduction des émissions de CO2 et lancent le Coach Carbone. Disponible sur internet, Coach Carbone permet, en 160 questions, d’établir un bilan des émissions de carbone de son foyer et de mettre en place un plan d’actions adapté à son mode de vie. Au final, on divise par 4 ses émissions de gaz à effet de serre. Bravo le coach ! Pour faire son diagnostic, rendez-vous sur le site www.coachcarbone.org

Humour décapant pour sujets graves et sérieux

Déjà 12 000 clics enregistrés pour visionner Planète Bureau, la web série dédiée au développement durable. « La façon ludique de traiter de vraies problématiques, sur un support original, à destination d’un public en entreprise rarement ciblé semble séduire », se réjouit Laurence Le Blévec, dirigeante de Pollens qui coordonne le projet. L’équipe espère tourner rapidement les 9 prochains épisodes et les lancer au printemps ou à la rentrée 2011.

Finis les problèmes de batterie ! Le chargeur solaire permet de recharger téléphone, ordinateur portable, appareil photo ou encore MP3, n’importe où. Les chargeurs sont équipés d’une plaque photovolta que et peuvent généralement être reliés par connexion USB, même si de nombreux modèles sont aujourd'hui commercialisés. Pour le choisir, regardez la vitesse de chargement, l'indice de conversion et la facilité de transport.

de 10 à 200 €.

En attendant, les trois premiers épisodes de la Saison 1 sont à découvrir sur le site www.planete-bureau.fr

Castres : du nouveau !

Les travaux de rénovation de la gare de Castres se terminent prochainement : installation de nouveaux mobiliers, pose d’un revêtement de sol en granit du Sidobre et mise en place de modules d’information muraux sont les principales nouveautés que découvriront les voyageurs dès le début du mois d’avril. Même endroit, même moment : la Région et la SNCF mettent à disposition une consigne à vélos sécurisée. Cette réalisation marque l’achèvement du programme d’expérimentation « modes doux » sur l’axe Toulouse-Mazamet qui a permis la pose de nouveaux équipements dans tous les points d’arrêt de la ligne. Prochaine étape dans quelques semaines à Matabiau avec la signature d’une convention pour la création d’une vélo-station de 700 places.

cadence ter midi-pyrénées est un magazine de la SNCF Délégation TER Midi-Pyrénées 9, Bd de Marengo - BP 95209 - 31079 Toulouse - Cedex 5 Directeur de la publication : Thierry Bauchet - Rédaction : Ageel - Crédits photos : SNCF, I Stock, Fotolia - Direction artistique, conception, réalisation : Ageel - Tirage : 25 000 ex. - Diffusion : IMD - Impression : Imprimerie Ménard, 31682 Labège - Dépôt légal à parution


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Stationnement : un nouveau procédé ingénieux et écolo

à en croire le porte-parole de Lyberta, l’affreux cauchemar du stationnement ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Toulouse expérimente actuellement le procédé mis au point par la start-up pour améliorer la mobilité dans la ville. Entre la rue de la Concorde et le boulevard Lascrosses, 70 places ont été équipées de sondes magnétiques qui détectent les places libérées. Le principe, transposition d’une technologie du secteur spatial, consiste à renvoyer cette information sur les portables des automobilistes en recherche de stationnement. « 30 % du trafic routier urbain est lié à la recherche de places ; cette circulation génère 30 à 60 % des émissions de CO2 en ville », précise Renaud Ginet, du service marketing de Lyberta. Plusieurs villes se seraient montrées intéressées, dont Nice. En parallèle, Lyberta propose d’équiper les résidents de badges permettant le paiement automatique des stationnements. Commercialisation envisagée dans le courant de l’année 2011.

En bref

Un mode de tram...sport durable Objectif : éviter l’encombrement de la métropole tout en adoptant une logique de développement durable. En effet, le tram est le transport en commun qui émet le moins de CO2 par voyageur. La ligne T1 compte 18 stations, qui relient Beauzelle, Blagnac et Toulouse. Il faut environ une demi-heure pour parcourir les 11 km de la ligne, le tram roulant à 20 km/h en vitesse commerciale. Cinq œuvres d’art jalonnent le trajet, parmi lesquelles l’œuvre d’Hervé Audibert, la plus longue d’Europe. Il s’agit de lentilles de lumière qui s’allument lors du passage du tram. Côté mobilité, le changement est parti-

culièrement attendu à Blagnac et Purpan à la fois pour désengorger le trafic et pour desservir des pôles importants d'activité comme l’hôpital de Purpan. La fréquence des tramways est de 8 minutes du lundi au vendredi et de 22 minutes le dimanche. 15 000 passagers circulent tous les jours sur le réseau. À noter : la possibilité de réaliser trois correspondances, sur trois lignes différentes (bus, métro, tram), ainsi qu’avec le TER MidiPyrénées de la ligne Auch-ColomiersToulouse. Notons que la SNCF offre la possibilité d’inscrire, en un acte unique d’achat, l’abonnement TER et l’abonnement Tisséo sur la carte Pastel.

J’économise mes émissions de CO2 par tonne

Le solaire au quotidien

L’Ademe et la Fondation Nicolas Hulot poursuivent leur campagne en faveur de la réduction des émissions de CO2 et lancent le Coach Carbone. Disponible sur internet, Coach Carbone permet, en 160 questions, d’établir un bilan des émissions de carbone de son foyer et de mettre en place un plan d’actions adapté à son mode de vie. Au final, on divise par 4 ses émissions de gaz à effet de serre. Bravo le coach ! Pour faire son diagnostic, rendez-vous sur le site www.coachcarbone.org

Humour décapant pour sujets graves et sérieux

Déjà 12 000 clics enregistrés pour visionner Planète Bureau, la web série dédiée au développement durable. « La façon ludique de traiter de vraies problématiques, sur un support original, à destination d’un public en entreprise rarement ciblé semble séduire », se réjouit Laurence Le Blévec, dirigeante de Pollens qui coordonne le projet. L’équipe espère tourner rapidement les 9 prochains épisodes et les lancer au printemps ou à la rentrée 2011.

Finis les problèmes de batterie ! Le chargeur solaire permet de recharger téléphone, ordinateur portable, appareil photo ou encore MP3, n’importe où. Les chargeurs sont équipés d’une plaque photovolta que et peuvent généralement être reliés par connexion USB, même si de nombreux modèles sont aujourd'hui commercialisés. Pour le choisir, regardez la vitesse de chargement, l'indice de conversion et la facilité de transport.

de 10 à 200 €.

En attendant, les trois premiers épisodes de la Saison 1 sont à découvrir sur le site www.planete-bureau.fr

Castres : du nouveau !

Les travaux de rénovation de la gare de Castres se terminent prochainement : installation de nouveaux mobiliers, pose d’un revêtement de sol en granit du Sidobre et mise en place de modules d’information muraux sont les principales nouveautés que découvriront les voyageurs dès le début du mois d’avril. Même endroit, même moment : la Région et la SNCF mettent à disposition une consigne à vélos sécurisée. Cette réalisation marque l’achèvement du programme d’expérimentation « modes doux » sur l’axe Toulouse-Mazamet qui a permis la pose de nouveaux équipements dans tous les points d’arrêt de la ligne. Prochaine étape dans quelques semaines à Matabiau avec la signature d’une convention pour la création d’une vélo-station de 700 places.

cadence ter midi-pyrénées est un magazine de la SNCF Délégation TER Midi-Pyrénées 9, Bd de Marengo - BP 95209 - 31079 Toulouse - Cedex 5 Directeur de la publication : Thierry Bauchet - Rédaction : Ageel - Crédits photos : SNCF, I Stock, Fotolia - Direction artistique, conception, réalisation : Ageel - Tirage : 25 000 ex. - Diffusion : IMD - Impression : Imprimerie Ménard, 31682 Labège - Dépôt légal à parution


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Plan rail et travaux comment organiser ses trajets ? Le plan rail 2007/2013 a été lancé à l’initiative du conseil régional Midi-Pyrénées dans l’objectif d’améliorer l’état des lignes sur l’ensemble de la région. En 2011, deux lignes, l’une en Ariège et l’autre dans le Tarn, vont conna tre d’importants travaux permettant d'optimiser considérablement ces deux axes très fréquentés. Mais pendant le temps des travaux, comment faire pour se déplacer ? Cadence fait le point sur le lifting que connaissent ces lignes et sur les moyens mis en place par la SNCF pour assurer les trajets au quotidien.

Deux lignes sont concernées cette année par d’importantes améliorations : celle reliant Portet-sur-Garonne à Tarascon-sur-Ariège et celle entre Toulouse et Tessonnières. Pendant la période des travaux et donc en l'absence de train, la SNCF a prévu des bus de substitution, permettant de prendre en charge les voyageurs. Chaque train supprimé est remplacé au moins par un autocar. Il y aura donc autant de bus que de trains et ils desserviront les mêmes gares. Et comme la capacité d’un autocar est inférieure à celle d’un train, des autocars de doublage seront mis en place en fonction

du nombre de voyageurs. Le transport des personnes à mobilité réduite reste assuré et les prix des abonnements sont minorés de 20 %.

La ligne Ariégeoise se rénove

Avec 163 kilomètres de voies, la ligne Toulouse/Latour-de-Carol est à nouveau inscrite au programme des travaux en 2011. Après le tronçon entre Tarascon-sur-Ariège et Latour-de-Carol, entièrement rénové en 2009, c’est au tour des voies entre Portet-sur-Garonne et Tarascon de faire l’objet d’importantes interventions, dans l’objectif d’assurer une meilleure régularité des rames,

à la rencontre des voyageurs en gare de Portet-St-Simon.


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Plan rail et travaux comment organiser ses trajets ? Le plan rail 2007/2013 a été lancé à l’initiative du conseil régional Midi-Pyrénées dans l’objectif d’améliorer l’état des lignes sur l’ensemble de la région. En 2011, deux lignes, l’une en Ariège et l’autre dans le Tarn, vont conna tre d’importants travaux permettant d'optimiser considérablement ces deux axes très fréquentés. Mais pendant le temps des travaux, comment faire pour se déplacer ? Cadence fait le point sur le lifting que connaissent ces lignes et sur les moyens mis en place par la SNCF pour assurer les trajets au quotidien.

Deux lignes sont concernées cette année par d’importantes améliorations : celle reliant Portet-sur-Garonne à Tarascon-sur-Ariège et celle entre Toulouse et Tessonnières. Pendant la période des travaux et donc en l'absence de train, la SNCF a prévu des bus de substitution, permettant de prendre en charge les voyageurs. Chaque train supprimé est remplacé au moins par un autocar. Il y aura donc autant de bus que de trains et ils desserviront les mêmes gares. Et comme la capacité d’un autocar est inférieure à celle d’un train, des autocars de doublage seront mis en place en fonction

du nombre de voyageurs. Le transport des personnes à mobilité réduite reste assuré et les prix des abonnements sont minorés de 20 %.

La ligne Ariégeoise se rénove

Avec 163 kilomètres de voies, la ligne Toulouse/Latour-de-Carol est à nouveau inscrite au programme des travaux en 2011. Après le tronçon entre Tarascon-sur-Ariège et Latour-de-Carol, entièrement rénové en 2009, c’est au tour des voies entre Portet-sur-Garonne et Tarascon de faire l’objet d’importantes interventions, dans l’objectif d’assurer une meilleure régularité des rames,

à la rencontre des voyageurs en gare de Portet-St-Simon.


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31 m€

31,1 millions d’euros d'investissement

Montant des travaux pour la ligne Portet/ Latour de Carol

200 m€

Montant des travaux sur la ligne St-Sulpice/Toulouse d’améliorer le confort de tous les voyageurs, mais aussi de limiter les nuisances sonores pour les riverains. Ces travaux auront lieu du 2 avril au 1er juillet. Au programme, la mise en conformité des quais, la rénovation des ouvrages d’art et des ponts, le remplacement de la totalité des rails dans le tunnel de Puymorens… et la modernisation de 49 kilomètres de voies sur un linéaire de 87 kilomètres. Avant de profiter cet été de la ligne en version modernisée, un peu de patience. Dans un premier temps, du 2 avril au 15 mai, le train circulera de Toulouse à PortetSaint-Simon. Là, un bus reliera PortetSaint-Simon à Latour-de-Carol. Du 16 mai au 30 juin, la liaison ferroviaire sera assurée entre Toulouse et Pamiers. Le bus prendra alors le relais de Pamiers à Latour-de-Carol. Pour limiter le temps perdu et répondre à toutes les questions, la SNCF organise plusieurs rencontres dans les gares. Nouvelles fiches horaires, mailings, ce sont aussi des moyens humains qui sont mis en œuvre pour guider les voyageurs.

La ligne tarnaise, change de dimension

De mai à septembre, la première phase des travaux de doublement de ligne Toulouse/Saint-Sulpice sera engagée afin de permettre d’augmenter la capacité de circulation et donc d’augmenter le nombre de trains. Au total, 18 kilomètres de voies neuves seront posées sur ce tronçon. Il s’agit d’un projet de taille, qui comprend des travaux de terrassement et des ouvrages d’art, en vue de la pose d’une nouvelle voie, pour une mise en circulation en 2013. Mais ce n'est pas tout. La ligne entre Saint-Sulpice et Tessonnières va également être rénovée de mai à juillet. Pendant cette période, des autocars de remplacement seront mis en place, vers Toulouse, au départ de Tessonnières, Carmaux, Albi, Mazamet et Castres. Pour connaître l'avancée des travaux ou les solutions de transports de substitution : www.ter-sncf.com, www.transports.midipyrénées.fr et 0 891 677 677 (0,23€/min)

Le projet de renouvellement de l’infrastructure ferroviaire entre Portet-Saint-SimonTarascon-sur-Ariège représente un investissement de plus de 31 millions d’euros financés à part égales par le Conseil Régional Midi-Pyrénées, Réseau Ferré de France (propriétaire et gestionnaire du réseau ferré) et l’État. Ces investissements sont réalisés au titre du Plan Rail Midi-Pyrénées.

Memo

travaux plan rail • 2 avril > 1er juillet : travaux entre Portet-St-Simon et Latour-de-Carol • 2 avril > 15 mai : train en circulation de Toulouse à Portet-St-Simon puis liaison bus jusqu'à Latour-de-Carol • 16 mai > 1er juillet : liaison ferroviaire assurée entre Toulouse et Pamiers • mai > juillet : rénovation de la ligne SaintSulpice/Tessonnières et début du doublement de la ligne Toulouse/Saint-Sulpice. Deux périodes complémentaires auront lieu en 2012 et 2013. La fin des travaux est prévue pour septembre 2013.


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31,1 millions d’euros d'investissement

Montant des travaux pour la ligne Portet/ Latour de Carol

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Montant des travaux sur la ligne St-Sulpice/Toulouse d’améliorer le confort de tous les voyageurs, mais aussi de limiter les nuisances sonores pour les riverains. Ces travaux auront lieu du 2 avril au 1er juillet. Au programme, la mise en conformité des quais, la rénovation des ouvrages d’art et des ponts, le remplacement de la totalité des rails dans le tunnel de Puymorens… et la modernisation de 49 kilomètres de voies sur un linéaire de 87 kilomètres. Avant de profiter cet été de la ligne en version modernisée, un peu de patience. Dans un premier temps, du 2 avril au 15 mai, le train circulera de Toulouse à PortetSaint-Simon. Là, un bus reliera PortetSaint-Simon à Latour-de-Carol. Du 16 mai au 30 juin, la liaison ferroviaire sera assurée entre Toulouse et Pamiers. Le bus prendra alors le relais de Pamiers à Latour-de-Carol. Pour limiter le temps perdu et répondre à toutes les questions, la SNCF organise plusieurs rencontres dans les gares. Nouvelles fiches horaires, mailings, ce sont aussi des moyens humains qui sont mis en œuvre pour guider les voyageurs.

La ligne tarnaise, change de dimension

De mai à septembre, la première phase des travaux de doublement de ligne Toulouse/Saint-Sulpice sera engagée afin de permettre d’augmenter la capacité de circulation et donc d’augmenter le nombre de trains. Au total, 18 kilomètres de voies neuves seront posées sur ce tronçon. Il s’agit d’un projet de taille, qui comprend des travaux de terrassement et des ouvrages d’art, en vue de la pose d’une nouvelle voie, pour une mise en circulation en 2013. Mais ce n'est pas tout. La ligne entre Saint-Sulpice et Tessonnières va également être rénovée de mai à juillet. Pendant cette période, des autocars de remplacement seront mis en place, vers Toulouse, au départ de Tessonnières, Carmaux, Albi, Mazamet et Castres. Pour connaître l'avancée des travaux ou les solutions de transports de substitution : www.ter-sncf.com, www.transports.midipyrénées.fr et 0 891 677 677 (0,23€/min)

Le projet de renouvellement de l’infrastructure ferroviaire entre Portet-Saint-SimonTarascon-sur-Ariège représente un investissement de plus de 31 millions d’euros financés à part égales par le Conseil Régional Midi-Pyrénées, Réseau Ferré de France (propriétaire et gestionnaire du réseau ferré) et l’État. Ces investissements sont réalisés au titre du Plan Rail Midi-Pyrénées.

Memo

travaux plan rail • 2 avril > 1er juillet : travaux entre Portet-St-Simon et Latour-de-Carol • 2 avril > 15 mai : train en circulation de Toulouse à Portet-St-Simon puis liaison bus jusqu'à Latour-de-Carol • 16 mai > 1er juillet : liaison ferroviaire assurée entre Toulouse et Pamiers • mai > juillet : rénovation de la ligne SaintSulpice/Tessonnières et début du doublement de la ligne Toulouse/Saint-Sulpice. Deux périodes complémentaires auront lieu en 2012 et 2013. La fin des travaux est prévue pour septembre 2013.


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Végéplast : l’entreprise championne du plastique renouvelable Portrait / photo © Rémy Gabalda Située à Bazet, à proximité de Tarbes, l’entreprise Végéplast s’est fait de la transformation de matières premières céréalières en plastique biodégradable une spécialité. Résultats : une gamme diversifiée de produits qui séduit industriels et particuliers, dont la fameuse dosette de café compatible avec les machines Nespresso. Chronique d’une réussite annoncée.

Une formation d’ingénieur agricole, une solide expérience de directeur du développement au sein de la coopérative gersoise Vivadour et une authentique soif d’entreprendre : tels sont les ingrédients de base de Vincent Pluquet, créateur de Végéplast. Mais la recette ne s’arrête pas là. Pour la réussir, il faut y ajouter une bonne dose d’indépendance, un engagement pour « contribuer à l’équilibre de notre petite planète » et beaucoup de créativité.

Son innovation ? Avoir mis au point un procédé permettant la fabrication de pièces en plastique à partir de matériaux composites obtenus par transformation des plantes céréalières, issus de l’agriculture du Sud-Ouest. « Grâce à ses propriétés techniques et chimiques, l'agro-matériau Vegemat, 100 % biodégradable, est destiné à se substituer aux plastiques usuels d'origine pétrochimique », assure Vincent Pluquet, président de la société.

Du tee de golf à la barquette alimentaire Les produits qui se vendent le plus sont ceux qui permettent de résoudre un problème environnemental.

La société affiche un chiffre d’affaires 2010 de 3 millions d’euros ; un résultat multiplié par trois par rapport à l’année précédente, et qui devrait conna tre la même évolution en 2011. L’effectif de

3 millions d'euros

de chiffre d'affaires en 2010. l’équipe a évolué dans les mêmes proportions : ils sont aujourd’hui 40 à se consacrer à une production de produits éthiques et durables. Pour accompagner son succès, l’entreprise s’est dotée en mai dernier d’un outil de production à sa mesure. Elle a repris une ancienne usine de 7000 m2 dont des agrandissements sont déjà envisagés. De l’agrafe à vignes à l’os à ronger, en passant par le tee de golf ou le lien pour la fermeture des parachutes de l’armée française, les innovations ne manquent pas. « Les produits qui

se vendent le plus sont ceux qui permettent de résoudre un problème environnemental », témoigne Vincent Pluquet. C’est ainsi que les barquettes alimentaires biodégradables ou les capsules de café connaissent un succès enviable : aujourd’hui, la production des dosettes commercialisées au niveau national par l’enseigne Casino s’élève à un million de pièces par jour ! Si les prochaines innovations, disponibles dans les prochains mois, restent encore secrètes, le créateur de Végéplast avoue travailler sur « au moins trois pistes sérieuses ».


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Végéplast : l’entreprise championne du plastique renouvelable Portrait / photo © Rémy Gabalda Située à Bazet, à proximité de Tarbes, l’entreprise Végéplast s’est fait de la transformation de matières premières céréalières en plastique biodégradable une spécialité. Résultats : une gamme diversifiée de produits qui séduit industriels et particuliers, dont la fameuse dosette de café compatible avec les machines Nespresso. Chronique d’une réussite annoncée.

Une formation d’ingénieur agricole, une solide expérience de directeur du développement au sein de la coopérative gersoise Vivadour et une authentique soif d’entreprendre : tels sont les ingrédients de base de Vincent Pluquet, créateur de Végéplast. Mais la recette ne s’arrête pas là. Pour la réussir, il faut y ajouter une bonne dose d’indépendance, un engagement pour « contribuer à l’équilibre de notre petite planète » et beaucoup de créativité.

Son innovation ? Avoir mis au point un procédé permettant la fabrication de pièces en plastique à partir de matériaux composites obtenus par transformation des plantes céréalières, issus de l’agriculture du Sud-Ouest. « Grâce à ses propriétés techniques et chimiques, l'agro-matériau Vegemat, 100 % biodégradable, est destiné à se substituer aux plastiques usuels d'origine pétrochimique », assure Vincent Pluquet, président de la société.

Du tee de golf à la barquette alimentaire Les produits qui se vendent le plus sont ceux qui permettent de résoudre un problème environnemental.

La société affiche un chiffre d’affaires 2010 de 3 millions d’euros ; un résultat multiplié par trois par rapport à l’année précédente, et qui devrait conna tre la même évolution en 2011. L’effectif de

3 millions d'euros

de chiffre d'affaires en 2010. l’équipe a évolué dans les mêmes proportions : ils sont aujourd’hui 40 à se consacrer à une production de produits éthiques et durables. Pour accompagner son succès, l’entreprise s’est dotée en mai dernier d’un outil de production à sa mesure. Elle a repris une ancienne usine de 7000 m2 dont des agrandissements sont déjà envisagés. De l’agrafe à vignes à l’os à ronger, en passant par le tee de golf ou le lien pour la fermeture des parachutes de l’armée française, les innovations ne manquent pas. « Les produits qui

se vendent le plus sont ceux qui permettent de résoudre un problème environnemental », témoigne Vincent Pluquet. C’est ainsi que les barquettes alimentaires biodégradables ou les capsules de café connaissent un succès enviable : aujourd’hui, la production des dosettes commercialisées au niveau national par l’enseigne Casino s’élève à un million de pièces par jour ! Si les prochaines innovations, disponibles dans les prochains mois, restent encore secrètes, le créateur de Végéplast avoue travailler sur « au moins trois pistes sérieuses ».


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le plan de déplacements entreprises : itinéraire bis Karène Caussat, chargée de clientèle TER à la SNCF

Chez Astrium Toulouse, on aime de plus en plus le vélo. Entre 2007 et 2009, son utilisation comme mode de transport principal dans les déplacements domiciletravail est passée de 4,9 à 9 %. Une réussite sur le plan environnemental que l’on doit à la mise en place d’un PDE (Plan de Déplacements Entreprises) en 2007.

Dans le même temps, l’utilisation du bus et du métro est passée de 2,2 à 5 %. « L’idée du PDE, c’est d’encourager l’adoption des transports alternatifs à la voiture individuelle comme le train, le bus, le covoiturage mais aussi le vélo et la marche », résume Karène Caussat, chargée de clientèle TER à la SNCF. Une évolution qui bénéficie

Zoom

Plans de déplacements

Depuis 2001, la régie des transports public de la métropole toulousaine a suivi 96 projets de plans de déplacements dont 72 PDE (Plans de Déplacements Entreprises), 8 PDIE (Plans de Déplacements InterEntreprises) et 16 PDA (Plans de Déplacements des Administrations). Ces projets concernent plus de 150 000 salariés. (Chiffres janvier 2011 Tisséo) Lien utile : www.plan-deplacements.fr

aussi bien aux entreprises, auxquelles elle permet de réaliser des économies significatives au niveau des équipements, notamment des parkings, qu’aux salariés dont les trajets quotidiens se trouvent facilités.

L’idée du PDE, c’est d’encourager l’adoption des transports alternatifs à la voiture individuelle comme le train, le bus, le covoiturage mais aussi le vélo et la marche.

Multimodalité et fluidité ou comment réussir un PDE En amont, des études sont menées sur les problématiques liées aux zones à relier et sur les profils des salariés. Puis vient le temps de la réflexion. « Nous apportons un appui technique et participons aux groupes de travail organisés par Tisséo, qui est en charge de la mise en place des PDE », explique Karène Caussat. « Il s’agit vraiment d’un échange d’idées dont l’objectif est d’initier les PDE mais aussi de les faire vivre dans le temps et de les ajuster en fonction des nouveaux besoins ».

Une démarche participative

Condition essentielle à la coordination entre les divers modes de transport : la coopération entre les différents acteurs. « Nous faisons remonter les difficultés rencontrées par les employés et, parallèlement, nous menons des actions au sein des entreprises pour informer les salariés sur des sujets comme la prime de transport ou les nouveaux services TER », poursuit-elle.

Le succès d’un PDE passe parfois par des aménagements très simples, comme par exemple la mise en place d’un portillon qui permet d’éviter un long détour ou l’installation de douches et de casiers qui incitent réellement les employés à franchir le pas et à utiliser des modes de déplacement doux. « On interroge régulièrement les salariés sur les raisons pour lesquelles ils n’utilisent pas les transports en commun ou le vélo », note Thierry Prefol, président de la commission Transport et Développement Durable du CE EADS Astrium Toulouse. « À partir du moment où on met en place des actions concrètes, qui ne nécessitent pas forcément de gros budgets mais qui prennent en compte les besoins de tous nos collaborateurs, on obtient des résultats ». Un vrai pas vers la mobilité durable.


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le plan de déplacements entreprises : itinéraire bis Karène Caussat, chargée de clientèle TER à la SNCF

Chez Astrium Toulouse, on aime de plus en plus le vélo. Entre 2007 et 2009, son utilisation comme mode de transport principal dans les déplacements domiciletravail est passée de 4,9 à 9 %. Une réussite sur le plan environnemental que l’on doit à la mise en place d’un PDE (Plan de Déplacements Entreprises) en 2007.

Dans le même temps, l’utilisation du bus et du métro est passée de 2,2 à 5 %. « L’idée du PDE, c’est d’encourager l’adoption des transports alternatifs à la voiture individuelle comme le train, le bus, le covoiturage mais aussi le vélo et la marche », résume Karène Caussat, chargée de clientèle TER à la SNCF. Une évolution qui bénéficie

Zoom

Plans de déplacements

Depuis 2001, la régie des transports public de la métropole toulousaine a suivi 96 projets de plans de déplacements dont 72 PDE (Plans de Déplacements Entreprises), 8 PDIE (Plans de Déplacements InterEntreprises) et 16 PDA (Plans de Déplacements des Administrations). Ces projets concernent plus de 150 000 salariés. (Chiffres janvier 2011 Tisséo) Lien utile : www.plan-deplacements.fr

aussi bien aux entreprises, auxquelles elle permet de réaliser des économies significatives au niveau des équipements, notamment des parkings, qu’aux salariés dont les trajets quotidiens se trouvent facilités.

L’idée du PDE, c’est d’encourager l’adoption des transports alternatifs à la voiture individuelle comme le train, le bus, le covoiturage mais aussi le vélo et la marche.

Multimodalité et fluidité ou comment réussir un PDE En amont, des études sont menées sur les problématiques liées aux zones à relier et sur les profils des salariés. Puis vient le temps de la réflexion. « Nous apportons un appui technique et participons aux groupes de travail organisés par Tisséo, qui est en charge de la mise en place des PDE », explique Karène Caussat. « Il s’agit vraiment d’un échange d’idées dont l’objectif est d’initier les PDE mais aussi de les faire vivre dans le temps et de les ajuster en fonction des nouveaux besoins ».

Une démarche participative

Condition essentielle à la coordination entre les divers modes de transport : la coopération entre les différents acteurs. « Nous faisons remonter les difficultés rencontrées par les employés et, parallèlement, nous menons des actions au sein des entreprises pour informer les salariés sur des sujets comme la prime de transport ou les nouveaux services TER », poursuit-elle.

Le succès d’un PDE passe parfois par des aménagements très simples, comme par exemple la mise en place d’un portillon qui permet d’éviter un long détour ou l’installation de douches et de casiers qui incitent réellement les employés à franchir le pas et à utiliser des modes de déplacement doux. « On interroge régulièrement les salariés sur les raisons pour lesquelles ils n’utilisent pas les transports en commun ou le vélo », note Thierry Prefol, président de la commission Transport et Développement Durable du CE EADS Astrium Toulouse. « À partir du moment où on met en place des actions concrètes, qui ne nécessitent pas forcément de gros budgets mais qui prennent en compte les besoins de tous nos collaborateurs, on obtient des résultats ». Un vrai pas vers la mobilité durable.


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Tribulations d’une TERrienne… au Pic du Midi Gants en poils d’alpaga, moon boots et chapka à faire pâlir un tsar : pour notre reporter, le Pic du Midi se mérite ! Au menu ? Une expédition de haut vol, la tête dans les étoiles à près de 3 000 mètres d’altitude. Reportage au sommet de jour comme de nuit.

Le Pic c’est …

15 minutes de montée en téléphérique, 300 km de montagnes à l’horizon, 10 000 m2 de bâtiments, 2 Une terrasse de 750 m pour s’extasier.

L’observatoire du Pic du Midi est un lieu d’étude scientifique depuis plus de 130 ans. Mais aujourd’hui le privilège de la hauteur n’est plus seulement réservé aux doctorants en astrophysique. Désormais, le site accueille le grand public toute l’année en journée, ainsi que la nuit sur dates. C'est d'ailleurs la formule « nuit au sommet » que nous avons choisie. Pour accéder au saint des saints, une seule solution : le téléphérique qui relie la station de la Mongie à l'observatoire. L'ascension commence. Suspendu au-dessus des montagnes, le Pic du Midi se dévoile petit à petit et le paysage se découvre en format panoramique. Une première gare, un changement de téléphérique, encore quelques mètres et nous voici arrivés au sommet d'un des plus beaux massifs pyrénéens. La visite peut commencer. Le musée, les couloirs et les terrasses où les jours de beaux temps, les transats sont de sortie. 17 h, c'est l'heure de redescendre ? Pas pour nous ! Nous resterons pour la nuit sous

le regard pantois des autres visiteurs. Le coup d'envoi de cette soirée au sommet est donné autour d’un vin chaud. Notre guide distille alors les consignes de sécurité : à cette altitude, c'est 30 % d’oxygène en moins. Un rapide tour de l’observatoire où nous apprenons quelques rudiments d’astronomie.

Un peu plus près des étoiles…

Un coucher de soleil plus tard et nous voilà conviés à table pour un repas de

Pratique Y aller en ter

Laissez la voiture dans le garage, le TER vous fait prendre de la hauteur. Exemple de trajet pour une escapade : Aller le samedi : départ de Toulouse à 9 h 08 > arrivée à Tarbes à 10 h 48. Départ du Bus à 11 h > arrivée à La Mongie à 12 h 35 // Retour le dimanche : départ de La Mongie à 12 h 22 > arrivée à Tarbes à 14 h. Correspondance à 14 h 39 > arrivée à Toulouse à 15 h 59. Télécharger horaires et infos sur www.ter-sncf.com

terroir. Au dessert, il fait nuit et l'appel des étoiles se fait entendre. Le guide nous entra ne alors vers une porte dérobée… et nous nous retrouvons sur la terrasse du Pic du Midi, sous une voute céleste à couper le souffle. Il fait frais, froid pour certains. Mais les explications vivantes et ludiques de notre animateur nous feraient tout oublier. Il dessine les constellations, nous montre la lune, répond aux interrogations, évoque la voie lactée, les galaxies et le système solaire... La fatigue emporte les derniers « apprentis astronomes » vers des chambres pour le moins spartiates. Ces anciennes cellules destinées aux chercheurs ne sont peut-être pas très confortables mais elles offrent néanmoins une vue imprenable sur la mer de nuages trouée de sommets. Ceux qui le souhaitent sont réveillés avant l’aube afin de profiter des premières lueurs du soleil levant avant d'engloutir un petit déjeuner bien mérité. La matinée se poursuit par la découverte du quartier scientifique (privilège exclusif des hôtes de ces « Nuits au sommet »). Retour vers La Mongie en téléphérique, les plus téméraires pourront faire la descente en ski accompagnés d'un guide… et des étoiles plein les yeux. Plusieurs formules : La nuit au sommet (349 €, limité à 19 personnes) ; Soirée étoilée avec ou sans repas (55 € / 85 € /adulte) ; Le 26.03 : 2e édition du Derby Pic du Midi -Grand Tourmalet (course et concert). Accès illimité au Pic du Midi avec l'achat d'un forfait de 6 jours au Domaine du Tourmalet - www.picdumidi.com


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Tribulations d’une TERrienne… au Pic du Midi Gants en poils d’alpaga, moon boots et chapka à faire pâlir un tsar : pour notre reporter, le Pic du Midi se mérite ! Au menu ? Une expédition de haut vol, la tête dans les étoiles à près de 3 000 mètres d’altitude. Reportage au sommet de jour comme de nuit.

Le Pic c’est …

15 minutes de montée en téléphérique, 300 km de montagnes à l’horizon, 10 000 m2 de bâtiments, 2 Une terrasse de 750 m pour s’extasier.

L’observatoire du Pic du Midi est un lieu d’étude scientifique depuis plus de 130 ans. Mais aujourd’hui le privilège de la hauteur n’est plus seulement réservé aux doctorants en astrophysique. Désormais, le site accueille le grand public toute l’année en journée, ainsi que la nuit sur dates. C'est d'ailleurs la formule « nuit au sommet » que nous avons choisie. Pour accéder au saint des saints, une seule solution : le téléphérique qui relie la station de la Mongie à l'observatoire. L'ascension commence. Suspendu au-dessus des montagnes, le Pic du Midi se dévoile petit à petit et le paysage se découvre en format panoramique. Une première gare, un changement de téléphérique, encore quelques mètres et nous voici arrivés au sommet d'un des plus beaux massifs pyrénéens. La visite peut commencer. Le musée, les couloirs et les terrasses où les jours de beaux temps, les transats sont de sortie. 17 h, c'est l'heure de redescendre ? Pas pour nous ! Nous resterons pour la nuit sous

le regard pantois des autres visiteurs. Le coup d'envoi de cette soirée au sommet est donné autour d’un vin chaud. Notre guide distille alors les consignes de sécurité : à cette altitude, c'est 30 % d’oxygène en moins. Un rapide tour de l’observatoire où nous apprenons quelques rudiments d’astronomie.

Un peu plus près des étoiles…

Un coucher de soleil plus tard et nous voilà conviés à table pour un repas de

Pratique Y aller en ter

Laissez la voiture dans le garage, le TER vous fait prendre de la hauteur. Exemple de trajet pour une escapade : Aller le samedi : départ de Toulouse à 9 h 08 > arrivée à Tarbes à 10 h 48. Départ du Bus à 11 h > arrivée à La Mongie à 12 h 35 // Retour le dimanche : départ de La Mongie à 12 h 22 > arrivée à Tarbes à 14 h. Correspondance à 14 h 39 > arrivée à Toulouse à 15 h 59. Télécharger horaires et infos sur www.ter-sncf.com

terroir. Au dessert, il fait nuit et l'appel des étoiles se fait entendre. Le guide nous entra ne alors vers une porte dérobée… et nous nous retrouvons sur la terrasse du Pic du Midi, sous une voute céleste à couper le souffle. Il fait frais, froid pour certains. Mais les explications vivantes et ludiques de notre animateur nous feraient tout oublier. Il dessine les constellations, nous montre la lune, répond aux interrogations, évoque la voie lactée, les galaxies et le système solaire... La fatigue emporte les derniers « apprentis astronomes » vers des chambres pour le moins spartiates. Ces anciennes cellules destinées aux chercheurs ne sont peut-être pas très confortables mais elles offrent néanmoins une vue imprenable sur la mer de nuages trouée de sommets. Ceux qui le souhaitent sont réveillés avant l’aube afin de profiter des premières lueurs du soleil levant avant d'engloutir un petit déjeuner bien mérité. La matinée se poursuit par la découverte du quartier scientifique (privilège exclusif des hôtes de ces « Nuits au sommet »). Retour vers La Mongie en téléphérique, les plus téméraires pourront faire la descente en ski accompagnés d'un guide… et des étoiles plein les yeux. Plusieurs formules : La nuit au sommet (349 €, limité à 19 personnes) ; Soirée étoilée avec ou sans repas (55 € / 85 € /adulte) ; Le 26.03 : 2e édition du Derby Pic du Midi -Grand Tourmalet (course et concert). Accès illimité au Pic du Midi avec l'achat d'un forfait de 6 jours au Domaine du Tourmalet - www.picdumidi.com


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Pause déjeuner pause musique !

Concerts gratuits

Chaque jeudi à Toulouse, les concerts gratuits de la Pause musicale donnent à la pause déjeuner une saveur poétique et culturelle. Dans la salle du Sénéchal, ou dans la cour de l'Ostal d'Occitania, lorsque les beaux jours reviennent, des artistes éclectiques viennent surprendre notre quotidien, en musique ! Il est midi et demie, salle du Sénéchal. Les 200 places assises sont occupées et sur la scène, un jeune chanteur au charme malicieux fait sourire le public. « Je viens assez régulièrement » explique Annie, juriste d’entreprise, « je ne regarde pas forcément la programmation, parfois l’artiste me plaît, d’autres fois moins, mais c’est une pause dans ma journée à cent à l’heure ». Dans l’assistance, tous âges et tous styles mélangés, l’ambiance est décontractée mais attentive. Aujourd’hui, ils écoutent de la chanson française avec Olivier Gil, la prochaine fois ce sera du blues ou du hip-hop, du baroque, du jazz, une fanfare… Une programmation variée et de qualité qui laisse la part belle aux petites formations de la région. Le succès de la Pause musicale est lié à son concept original : Sortir les

tous les jeudis à 12 h 30 Salle du Sénéchal, 17 rue de Rémusat, Toulouse.

salariés stressés de leurs bureaux, attirer des publics différents qui n’ont pas forcement l’habitude de se rendre aux concerts.

venus pour nous. Ce côté informel, ce rapport plus simple avec les gens m’a laissé un très bon souvenir ».

D’accès libre et gratuit « À midi, je vais tracter dans la rue pour inviter les gens à venir voir et entendre », explique Joël Saurin, organi-

La Pause musicale est lancée en septembre 2008 à l’Ostal d’Occitania. Puis l’aventure se poursuit salle du Sénéchal et en août dernier, en partenariat avec Toulouse d’été, les petits concerts ont investi les rives de Toulouse Plage. Pour Joël Saurin, la fidélité des habitués et leur esprit d’ouverture devant les découvertes proposées, est le signe du succès : « Un jour, arrive une vielle dame qui venait régulièrement. Au programme : un concert de rock noir ! Je pensais la voir sortir au bout de deux minutes. Mais non, à la fin, elle m’a dit toute contente qu’elle avait fait une jolie découverte » !

sateur de la Pause musicale. L’idée du concert intimiste, joué inopinément en plein milieu des horaires de bureau, trotte depuis quelques années dans la tête de cet ancien (et bientôt actuel) bassiste de Zebda. « Lors d’une tournée avec Zebda au Québec, l’organisateur nous a proposé de faire un petit concert dans le jardin d’un quartier d’affaires. Des gens en costumes trois pièces, encravatés, passaient par là, nous avons joué pour eux, mais ils n’étaient pas

Tout pour la musique

Au programme 7.04, Alain Sourigues [chansons drôles et cruelles]

12.05, Zarca

Trolonge (duo luth, contrebasse et objets sonores)

14.04, De Calm (pop française et 7e art)

19.05, Ai Ai Ai

21.04, Le philharmonique d’occasion (fanfare de

26.05, Les Aeoliennes

chambre)

28.04, Happy music (musique heureuse pour

orgue et batteries)

5.05, Maayan (Le chant

des femmes sépharades)

(rumba catalane ; Clin d’œil à Sem e Serem) (Bach, ses enfants et ses admirateurs ; Clin d’œil à « Passe ton Bach d’abord »)

2.06, Locoson

(clavier et percussions, thèmes latins et chansons salseras)

Toutes les infos sur lecatalogue.jimdo.com


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Pause déjeuner pause musique !

Concerts gratuits

Chaque jeudi à Toulouse, les concerts gratuits de la Pause musicale donnent à la pause déjeuner une saveur poétique et culturelle. Dans la salle du Sénéchal, ou dans la cour de l'Ostal d'Occitania, lorsque les beaux jours reviennent, des artistes éclectiques viennent surprendre notre quotidien, en musique ! Il est midi et demie, salle du Sénéchal. Les 200 places assises sont occupées et sur la scène, un jeune chanteur au charme malicieux fait sourire le public. « Je viens assez régulièrement » explique Annie, juriste d’entreprise, « je ne regarde pas forcément la programmation, parfois l’artiste me plaît, d’autres fois moins, mais c’est une pause dans ma journée à cent à l’heure ». Dans l’assistance, tous âges et tous styles mélangés, l’ambiance est décontractée mais attentive. Aujourd’hui, ils écoutent de la chanson française avec Olivier Gil, la prochaine fois ce sera du blues ou du hip-hop, du baroque, du jazz, une fanfare… Une programmation variée et de qualité qui laisse la part belle aux petites formations de la région. Le succès de la Pause musicale est lié à son concept original : Sortir les

tous les jeudis à 12 h 30 Salle du Sénéchal, 17 rue de Rémusat, Toulouse.

salariés stressés de leurs bureaux, attirer des publics différents qui n’ont pas forcement l’habitude de se rendre aux concerts.

venus pour nous. Ce côté informel, ce rapport plus simple avec les gens m’a laissé un très bon souvenir ».

D’accès libre et gratuit « À midi, je vais tracter dans la rue pour inviter les gens à venir voir et entendre », explique Joël Saurin, organi-

La Pause musicale est lancée en septembre 2008 à l’Ostal d’Occitania. Puis l’aventure se poursuit salle du Sénéchal et en août dernier, en partenariat avec Toulouse d’été, les petits concerts ont investi les rives de Toulouse Plage. Pour Joël Saurin, la fidélité des habitués et leur esprit d’ouverture devant les découvertes proposées, est le signe du succès : « Un jour, arrive une vielle dame qui venait régulièrement. Au programme : un concert de rock noir ! Je pensais la voir sortir au bout de deux minutes. Mais non, à la fin, elle m’a dit toute contente qu’elle avait fait une jolie découverte » !

sateur de la Pause musicale. L’idée du concert intimiste, joué inopinément en plein milieu des horaires de bureau, trotte depuis quelques années dans la tête de cet ancien (et bientôt actuel) bassiste de Zebda. « Lors d’une tournée avec Zebda au Québec, l’organisateur nous a proposé de faire un petit concert dans le jardin d’un quartier d’affaires. Des gens en costumes trois pièces, encravatés, passaient par là, nous avons joué pour eux, mais ils n’étaient pas

Tout pour la musique

Au programme 7.04, Alain Sourigues [chansons drôles et cruelles]

12.05, Zarca

Trolonge (duo luth, contrebasse et objets sonores)

14.04, De Calm (pop française et 7e art)

19.05, Ai Ai Ai

21.04, Le philharmonique d’occasion (fanfare de

26.05, Les Aeoliennes

chambre)

28.04, Happy music (musique heureuse pour

orgue et batteries)

5.05, Maayan (Le chant

des femmes sépharades)

(rumba catalane ; Clin d’œil à Sem e Serem) (Bach, ses enfants et ses admirateurs ; Clin d’œil à « Passe ton Bach d’abord »)

2.06, Locoson

(clavier et percussions, thèmes latins et chansons salseras)

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