Rapport
annuel sur le prix et la qualité
des services
publics
de l’eau potable, de l’assainissement collectif et non-collectif
2009
2
avant-propos - Édito
Le cycle de l’eau, une nouvelle direction de la communauté urbaine du Grand Toulouse
Le 1er janvier 2009, la communauté d’agglomération du Grand Toulouse est devenue la communauté urbaine du Grand Toulouse. Sa mise en place s’est accompagnée du transfert de la compétence « eau potable » qui était gérée par les communes ou par des syndicats intercommunaux, en régie ou via des contrats de délégation de service public. Avec la compétence assainissement (gestion des eaux usées et des eaux pluviales), la communauté urbaine dispose désormais de la responsabilité de l’ensemble des services urbains du « cycle de l’eau ». De ce premier rapport annuel du « prix et de la qualité des services publics de l’eau et de l’assainissement » de la communauté urbaine du Grand Toulouse, il ressort que de cette constitution récente résulte une grande diversité des modes de gestion (régie, affermage…), de la gestion patrimoniale des réseaux et des tarifications. Cette hétérogénéité est aussi une richesse. Elle constitue en effet un véritable défi pour la communauté urbaine du Grand Toulouse. Afin de maîtriser cette mixité de gestion et de structurer le cycle de l’eau dans toutes ses composantes (production et distribution de l’eau potable, collecte et traitement des eaux usées, collecte des eaux pluviales), le conseil communautaire du Grand Toulouse a décidé en février 2010 de mettre en place une autorité organisatrice de l’eau et de l’assainissement. Son rôle sera de garantir la qualité du service rendu aux usagers, d’évaluer les conditions financières d’exécution du service, de réfléchir et de mettre en place les solutions techniques et organisationnelles les plus appropriées.
avant-propos - Édito
Quelques faits marquants Eau potable : renégociation du contrat de concession du service public d’eau potable de la Ville de Toulouse. A la suite des conclusions de l’audit commandé par la Ville de Toulouse, deux solutions ont été envisagées. La première, qui consistait en la rupture du contrat dès 2015 avec un passage en régie, représentait un surcoût important de rupture tout en maintenant la nécessité d’investissements importants. La seconde était de ne pas rompre le contrat en le renégociant. C’est cette deuxième solution qui a été choisie et mise en œuvre au début de l’année 2010. Ainsi, le Grand Toulouse et Véolia Eau ont décidé, par avenant, une réduction de tarif de 25 % pour les consommations domestiques à compter du 1er mai 2010. Ont été prévus en outre, d’ici la fin du contrat, la modernisation des usines de production d’eau de Pech David et de Clairfont pour un montant de 9,4 millions d’euros ainsi que les travaux d’extension des canalisations nécessaires au développement urbain pour un montant de 10 millions d’euros.
3
Ce vaste programme intercommunal concerne 77 500 habitants (dont une partie hors de la communauté urbaine). Outre la déconnexion de stations de collecte et d’épuration devenues obsolètes, la nouvelle usine de dépollution des eaux usées, de par ses technologies modernes et innovantes, permettra d’allier maîtrise des nuisances et respect de l’environnement. Le bien-être des riverains est par ailleurs assuré par une intégration architecturale réussie. La mise en place du réseau intercommunal de collecte est achevée et l’usine de collecte et de traitement des eaux usées intercommunale de « l’Aussonnelle », construite sur le territoire de la commune de Seilh, a été mise en eau le 10 mars 2010 après 23 mois de travaux. Ce projet, réalisé dans le cadre du Défi Aussonnelle signé entre l’Agence de l’eau Adour Garonne, le conseil général de Haute-Garonne et le Grand Toulouse, dont un des objectifs est la reconquête de la qualité des eaux de l’Aussonnelle, aura représenté 36 millions d’euros d’investissement.
Assainissement : la mise en œuvre opérationnelle du « projet Aussonnelle ». Dans le domaine de l’assainissement, le « projet Aussonnelle » représente un remarquable exemple des résultats d’une action communautaire concertée dans laquelle la fédération des intérêts et la mutualisation des moyens se sont avérées des atouts essentiels.
Monsieur HENRI MATÉOS, Vice-président du Grand Toulouse, Président de la commission Eau et Assainissement.
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avant-propos - le rapport prix et qualité du service
Le rapport prix et qualité du service « Le maire présente au conseil municipal ou le président de l’établissement public de coopération intercommunale (EPCI) présente à son assemblée délibérante un rapport annuel sur le prix et la qualité du service public d’eau potable et d’assainissement destiné notamment à l’information des usagers » (art. L. 2224-5 du Code Général des Collectivités Territoriales « CGCT »).
Les rapports annuels prix et qualité des services publics de l’eau et de l’assainissement, des rapports obligatoires… ...à destination des usagers
...présenté avant le 30 juin
Le rapport annuel est un outil de communication entre les élus, leur assemblée délibérante et les usagers des services d’eau et d’assainissement. Il doit pouvoir être librement consulté en mairie. Les communes de 3 500 habitants et plus sont soumises à une obligation d’affichage (art. L. 1411-13 du CGCT).
Ce rapport doit être présenté dans les 6 mois qui suivent la clôture de l’exercice concerné, soit au plus tard le 30 juin 2010.
...pour plus de transparence L’élaboration du rapport annuel sur le prix et la qualité du service répond aux principes de gestion décentralisée des services d’eau et d’assainissement, de transparence et d’évaluation des politiques publiques. Depuis 2003, le rapport annuel doit être examiné par la commission consultative des services publics locaux (art. L. 1413-1 du CGCT) constituée à l’initiative du président de l’EPCI de plus de 50 000 habitants. Cette présentation à la CCSPL permet de prendre en compte les attentes des usagers et d’améliorer la lisibilité de ce rapport.
...élaboré par la collectivité responsable de l’organisation du service Le maire ou le président de l’EPCI a la responsabilité de la rédaction et de la mise en forme du rapport ainsi que de sa communication.
En intercommunalité, le conseil municipal de chaque commune adhérant à un EPCI est destinataire du rapport annuel adopté par cet établissement. Le maire présente au conseil municipal, dans les douze mois qui suivent la clôture de l’exercice concerné, le ou les rapports qu’il aura reçu du ou des EPCI, soit au plus tard le 31 décembre 2010. Il indique dans une note liminaire la nature exacte du service assuré par ce ou ces établissements.
...pour mieux évaluer la qualité et le prix du service à l’usager Les articles D. 2224-1 à 4 du CGCT fixent la liste des indicateurs techniques (ressources, qualité, volume, etc.) et financiers (tarification, dettes, investissements, etc.) qui doivent au moins figurer dans le rapport. Les rapports peuvent être complétés par tout indicateur jugé utile. Ils peuvent également être agrémentés de plans, de croquis ou de photos sur la localisation des ressources et le cycle de l’eau au niveau de la collectivité par exemple. Si les compétences de la collectivité ou la localisation des ressources évoluent peu d’une année sur l’autre, seuls les indicateurs relatifs au prix et à la qualité de service ainsi que des travaux devront être actualisés.
* Source : Ministère de l’Écologie, du Développement et de l’Aménagement durables
avant-propos - présentation de la communauté urbaine du Grand Toulouse
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Présentation de la communauté urbaine du Grand Toulouse L’histoire…
L’organisation …
En 1992, 12 communes se fédèrent avec Toulouse pour former le District. Ses compétences concernent le développement économique, l’habitat, l’environnement et la sécurité incendie.
Depuis la mise en place de la communauté urbaine, les services ont été réorganisés.
En 2001, c’est la création de la communauté d’agglomération qui s’élargit à 21 communes, puis à 25 en 2003. La liste des compétences s’étoffe également : le développement des ZAE (zone d’activité économique), les transports, l’assainissement, l’aménagement urbain, les bases de loisirs et les voiries communautaires sont désormais sous la responsabilité de la nouvelle intercommunalité. Depuis le 1er janvier 2009, la communauté urbaine propose aux habitants la configuration la plus aboutie. Elle a encore gagné de nouvelles compétences comme la distribution d’eau potable, la valorisation des ordures ménagères, l’urbanisme et l’intégralité des voiries. De plus, la communauté urbaine s’ouvre au public. Pour cela, elle a mis en place des pôles de proximité qui lui permettent d’instaurer un contact direct avec les habitants. Les 25 communes qui composent la communauté urbaine du Grand Toulouse totalisent 366 km², pour 670 000 habitants. 15 000 nouveaux arrivants viennent s’installer chaque année dans le Grand Toulouse.
L’objectif est d’assurer le service public avec efficacité et rapidité. Afin d’éviter les doublons de personnels entre la mairie de Toulouse et le Grand Toulouse une seule direction générale des services et des directions générales adjointes ont été mutualisées. Changement d’échelle oblige, les effectifs du Grand Toulouse sont passés à 2 700 agents, contre 250 en communauté d’agglomération dont 1 935 sont issus des services de la ville de Toulouse. 365 agents ont été transférés des 24 autres mairies et des syndicats intercommunaux. En complément des services centraux implantés dans le quartier Marengo, derrière la Médiathèque, l’essentiel des agents du Grand Toulouse sera réparti dans les huit pôles de proximité qui assureront les missions de la communauté urbaine sur le terrain. Cette mutation passe également en interne par un changement de culture, une action plus transversale entre services suivant un management par projet et une meilleure coopération entre agents des communes membres. L’organigramme fonctionnel de la communauté urbaine du Grand Toulouse est donné page suivante.
15 000 nouveaux arrivants s’installent chaque année sur le territoire du Grand Toulouse.
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organigramme des Directions de la Ville et de la communauté urbaine
L’organigramme* des Directions de la Ville et de la communauté urbaine
Maire Président : Pierre Cohen
Communication : Jean-François Portarrieu
Mission GPV : Benoît Zeller
Directeur Général des Services : Philippe Mahé
Direction Relations internationales et affaires européennes : Gisèle Teuleres
DGA
Culture
DGA
DGA
DGA
Jean-Louis Gautreau
Éducation, Jeunesse, Animation, Loisirs et Sport Jeanine Seban
Développement Social et Solidarités Marie-Christine Saffre
Sécurité et Domaine Public Alain Cuq
Direction du Patrimoine et des Musées
Direction Éducation André Cardenas
Direction Développement social Alain Carral
Direction Sécurité civile et risques majeurs Christine Magne
Direction Théâtre et Orchestre du Capitole Janine Macca
Direction Sports Martine Terol
Direction Démocratie locale Georges Guillemart
Direction Droit de place et stationnement Maie-Paule Peraldi
Direction Administration des Affaires Culturelles Monique Carreras
Direction Enfance et Loisirs Christian Aragou
Direction Service communal hygiène et santé Valérie Ciconelero
Direction Pompes funèbres et cimetières Karine Bonnini
Direction développement culturel Chantal Scule
Direction Animation Socioculturelle Gérard Coulon
Direction Politiques de solidarité Thomas Brasier
Direction police municipale jacques Andral
Direction Conservatoire à rayonnement Régional Gérard Duran
Direction Cuisines centrales Jean-Paul Sicard
Petite Enfance Jérôme Bonnemaison
Direction État Civil Formalitées Administratives Gilles Baudou
Direction École supérieure des Beaux-arts Michel Metayer
CCAS
Direction de la Lecture Publique et des Bibliothèques Lidwine Haruel Direction Archives Municipales François Bordes Direction Muséum d’Histoire Naturelle Jean-François Lapeyre
Pôle 1 : Laurent Guyon
Pôle 2 : Jean-Louis Prat
Pôle 3 : Christian Dumez
Pôle 4 : Pierre Madamour
organigramme des Directions de la Ville et de la communauté urbaine
* au 6 mai 210
Directions ville de Toulouse
Cabinet : Françoise Henry
Directions mutualisées depuis la ville de Toulouse Directions mutualisées depuis la communauté urbaine Directions communauté urbaine
Politique de la Ville et Innovation Sociale : Marc Bel Directeur Général Délégué : Marc Bel
DGA
DGA
DGA
DGA
Organisation et management
Finances et Administration Générale Sandrine Dussenty
Développement urbain et durable Alain Gares
Services Urbains
Direction Ressources Humaines Hervé Léon
Direction Bâtiments et Énergies Laurent Nieto
Direction Ressources et Méthode Laurie Veyssière
Direction Jardins et Espaces verts Jean-Pierre Saulgran
Mission Communication Interne Patrick Caussade
Direction Patrimoine Éric Bressand
Direction Aménagement Jérôme Gorisse
Direction Déchets et Moyens Techniques Christian Faure
Direction Systèmes d’Information Nicolas Bach
Direction Finances Laurent Gonzales
Direction Habitat Foncier Christine Monjon
Direction Mobilités Urbaines et Déplacement Philippe Le Cocquen
Direction Ananlyses et études de gestion Jean-Claude Meftah
Direction Fiscalité locale Yannick Paulhiac
Direction développement Durable et Écologie Urbaine Clément Cohen
Direction du Cycle de l’Eau Arnaud Delahaye
Direction Finances Élisabeth Laskawiec
Direction Urbanisme Réglementaire Marc Vignières
Mission Qualité et Cohérence Pierre Bonnafous
Martial Lorenzo
Direction des Affaires Juridiques et des Assemblées Véronique Briand
Direction Travaux sur Infrastructures Marc Séguéla
Direction Commande Publique Catherine Humbert
Direction Gestion des Infrastructures Philippe Le Cocquen
Direction Contrôle des gestions déléguées Pierre Feilhes Direction Économat Imprimerie Jean-Claude Cazes
Pôle 5 : Dominique Dufau
Pôle 6 : Elsa Amadieu
Pôle 7 : Nadine Puibusque
Pôle 8 : Patrick Couderc
DGA
Développement Économique et Emploi Pierre-Emmanuel Reymund
7
8
Sommaire
chapitre 1 Service public de production et distribution d’eau potable 0 Les indicateurs de performance du service p.14 1
Présentation générale
p.16
2
Le Patrimoine
_01.1 L’eau brute des usines de production
p.26
_01.2 La protection de la ressource
p.26
p.16
_02 Les achats et ventes d’eau
p.27
p.17
_02.1 Les achats d’eau
p.27
_02.2 Les ventes d’eau en gros
p.27
_03 Les volumes
p.28
_03.1 Capacités des usines de production
p.28
_03.2 Volumes mis en distribution
p.28
_03.3 Conformité de l’eau produite
p.29
p.18
_01 Le patrimoine
p.18
_02 Indicateur de connaissance et de gestion patrimoniale des réseaux
3
Les modes de gestion
La production d’eau potable p.26 p.26
de la communauté urbaine
_02 Le territoire desservi par l’eau potable
5
p.19
p.20
_01 Définitions
p.20
6
_01.1 La régie
p.20
_01 Volumes consommés et rendement
_01.2 Les délégations de service public
p.20
4
Les données clientèle
Le réseau de distribution de réseaux
p.29 p.29
_02 Les indices linéaires de pertes en réseau
_02 Synthèse des modes de gestion existants sur le territoire
p.25
_01 Les ressources
_01 Description du service d’eau potable
du Grand Toulouse
programmée
et des volumes non-comptés
p.31
_03 Les branchements en plomb
p.31
_04 Taux de renouvellement des réseaux
p.32
_05 Conformité de l’eau distribuée
p.32
p.21
p.22
_01 Les abonnés du service d’eau potable
p.22
_02 Les abonnés et leur consommation
p.22
_03 Taux de desserte / Taux de raccordement p.23
7
Les travaux
p.33
_04 Les services à l’usager
p.23
8
Tarification du service
p.34
_05 Taux de réclamations
p.24
_01 Les différentes composantes
_06 Le Taux d’impayés
p.24
_07 Échéanciers, abandons de créances et versements au fond de solidarité _08 Taux d’interruption de service non-
p.25
de la facture
p.34
_02 La tarification
p.34
_03 La facture type de 120 m3
p.36
9
sommaire
chapitre 2 Service public de l’assainissement collectif 9
Les données financières
p.37
_01 Vue d’ensemble du budget M49 au 31/12/2009
p.37
_02 Les recettes du service Eau potable
1
Présentation générale
p.37
_02.1 Les recettes d’exploitation
p.37
_02.2 Les recettes d’investissement
p.37
_03 Les dépenses du Service Eau Potable
du Grand Toulouse
p.48
_02 Le territoire desservi par l’assainissement collectif
2
Le patrimoine
p.38
_01 Le patrimoine
_03.1 Les dépenses d’exploitation
p.38
_02 Schéma fonctionnel du système
_03.2 Les investissements
p.38
_03.3 L’état de la dette
p.38
du Grand Toulouse
p.48
_01 Description du service d’assainissement
de la communauté urbaine du Grand Toulouse
0 Les indicateurs de performance du service p.46
p.49
p.50 p.50
d’assainissement
p.51
_03 Indicateur de connaissance et de gestion patrimoniale des réseaux de collecte
_04 Les comptes annuels de résultat p.39
3
_04.1 Les contrats de concession
p.39
_01 Définition
p.52
_04.2 Les contrats d’affermage
p.41
_01.1 La régie
p.52
_01.2 Les délégations de service public
p.53
d’exploitation des délégataires
Les modes de gestion
p.51
p.52
_02 Synthèse des modes de gestion existants sur le territoire
4
Les données clientèle
p.54
p.56
_01 Les abonnés du service d’assainissement p.56 _02 Les abonnés et leur assiette de redevance par commune
p.57
_03 Taux de desserte / Taux de raccordement / Taux de collecte
p.57
_04 Les services à l’usager par commune
p.58
_05 Taux de réclamations
p.59
10
sommaire
chapitre 2 Service public de l’assainissement collectif
_06 Le Taux d’impayés
p.59
_07 Échéanciers, abandons de créances et versements au fond de solidarité
p.59
_08 Taux de débordement d’effluents chez l’usager
5
Les stations d’épuration
p.60
p.60
6
p.68
_02 Entretien et suivi des réseaux
p.69
_03 Entretien des postes de relèvement
p.70
_04 Autosurveillance
p.70
_04.1 Autosurveillance des réseaux d’assainissement
p.60
p.70
_04.2 Contrôle des rejets non-domestiques dans le réseau d’assainissement
_02 Évolution des quantités d’effluents collectés
p.68
_01 Patrimoine réseau
_01 Présentation et taux de charge des stations d’épuration
Les réseaux de collecte
p.62
p.70
_04.3 étude sur la détermination d’un nouveau
_03 Rendements épuratoires
p.63
modèle numérique de calcul de
_03.1 Paramètres organiques
p.63
la redevance assainissement industrielle p.72
_03.2 Paramètres complémentaires
p.64
_04.4 Mise en place du système d’information géographique (SIG) assainissement
_04 Évolution de la charge polluante déversée au milieu naturel
p.65
p.73
_05 Diagnostic des réseaux –
_05 Taux de conformité des équipements d’épuration
_04.5 Les DICT
p.73
état de fonctionnement
p.66
p.74
_06 Les boues d’épuration
p.66
_05.1 Les eaux claires parasites
_06.1 Détail quantitatif des productions
p.66
_05.2 Les eaux parasites de ruissellement (E.P.R) p.74 _05.3 Les «points noirs» du réseau
_06.2 Évolution de la production de boues sur le Grand Toulouse
p.67
_07 Destinations finales des boues
d‘épuration
_07.1 Bilan sur le Grand Toulouse
Les travaux
_01 Les travaux du service assainissement p.67
p.68
_07.3 Boues évacuées vers des sites extérieurs p.68
p.74
p.75 p.75
_02 Le chantier de l’usine d’épuration
p.67
_07.2 Taux de boues évacuées de façon conforme
7
p.74
d’Aussonnelle
8
Tarification du service
p.75
p.78
_01 Les différentes composantes de la facture p.78 _01.1 Comment lire la facture d’eau
p.78
11
sommaire
chapitre 3 Service public de l’assainissement non-collectif (S.P.A.N.C.) 1
_01.2 Quelques précisions concernant la taxe
Présentation générale
p.96
p.78
_01 Organisation du service
p.96
_02 La tarification
p.79
_02 Bilans des contrôles réalisés
p.97
_03 La facture type de 120 m3
p.80
_03 Recensement des installations ANC
de modernisation des réseaux
9
Les données financières
p.81
_01 Vue d’ensemble du budget M49 du service Assainissement au 31/12/2009 p.81 _02 Les recettes du service Assainissement du Grand Toulouse
p.81
_02.1 Recettes liées à la redevance d’assainissement collectif
p.82
_02.2 Recettes liées à la participation de raccordement à l’égout (P.R.E)
p.83
_02.3 Recettes liées à la participation pour
par commune
2
Contrôles de projet
p.97
p.98
_01 Définition
p.198
_02 Réalisation
p.198
3
Contrôles de réalisation
p.99
_01 Définition
p.99
_02 Réalisation
p.99
_02.1 Contrôle de réalisation initial
p.99
_02.2 Visites complémentaires
p.99
réalisation des branchements
p.84
4
_02.4 Les autres recettes du service
p.85
_01 Définition
p.100
_02 Réalisation
p.100
_03 Les dépenses du service Assainissement du Grand Toulouse
p.85
_03.1 Les dépenses d’exploitation
p.86
_03.2 Les investissements pour travaux
p.86
_03.3 Le remboursement de la dette
p.87
_04 Les comptes annuels de résultat d’exploitation des délégataires
p.88
_04.1 Le contrat de concession
p.88
_04.2 Les contrats d’affermage
p.90
5
Contrôles de l’existant
p.100
Les indicateurs techniques p.100
_01 Indice de politique d’assainissement non collectif
p.100
_02 Taux de conformité
p.101
_02.1 Installations neuves
p.101
_02.2 Installations existantes
p.101
_03 Taux de contrôle
p.101
_04 Evaluation du nombre d’habitants desservis par le service public d’ANC
p.101
chapitre 1 Service public de production et distribution d’eau potable 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Les indicateurs de performance du service . . . . . . . . . . . . . . Présentation générale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le patrimoine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les modes de gestion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les données clientèle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La production d’eau potable. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le réseau de distribution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les travaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tarification du service. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les données financières. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
p.14 p.16 p.18 p.20 p.22 p.26 p.29 p.33 p.34 P.37
13
14
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - les indicateurs de performance du service
Les indicateurs de performance du service Le tableau de bord des performances du service d’eau potable de 2009 est donné ci-dessous :
Qualité du service à l’usager Taux d’impayés* (1)
0,4 %
Taux de réclamations écrites (pour 1 000 abonnés) (1)
2,4
Taux d’interruptions de service non-programmées (pour 1 000 abonnés) (1)
3,4
Délais ouverture de branchement (1)
NC
Qualité de l’eau Taux de conformité bactériologique (1)
100%
Taux de conformité physico-chimique (1)
99%
* L’indice d’impayés de 2009 porte sur les impayés restants sur les factures antérieures à Décembre 2008. ➤ (1) N’est pas mesuré sur l’ensemble des communes ou ouvrages. NC : non-calculé à ce jour
2009
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - les indicateurs de performance du service
La ressource, la distribution et la consommation Indice de connaissance et de gestion patrimoniale des réseaux (1)
65 %
Nombre de branchements plombs (1)
10 128
Indice linéaire de pertes en réseau (m3/km/jour) (1)
4,23
Indice linéaire des volumes non-comptés (m3/km/jour) (1)
2,09
Rendement brut du réseau de distribution
89%
Taux moyen de renouvellement de réseaux
NC
Indice d’avancement de protection de la ressource
82%
Gestion financière Durée d’extinction de la dette (ans)
4,9
15
16
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - présentation générale
Service public de production et distribution d’eau potable 1 - Présentation générale
_01
Description du service d’eau potable du Grand Toulouse Le service eau potable du Grand Toulouse a pour mission d’assurer la production et la distribution d’eau potable aux abonnés du service. Ces prestations se décomposent en 3 composantes majeures : 1 - La production d’eau potable Quatre stations de production d’eau potable assurent en partie la fourniture d’eau sur le Grand Toulouse : • la station de production de Clairefont, • la station de production de Pech David, • la station de production de Tournefeuille, • la station de production de Lacourtensourt. 2 - Les achats et ventes d’eau potable
Des ventes d’eau en gros se font auprès des collectivités suivantes : • LEGUEVIN • SIEPOT • SIEBET • CENTRE ET NORD 3 - La distribution d’eau potable Le Grand Toulouse compte 2 764 km de réseaux, 20 réservoirs, 4 surpresseurs et 15 stations de reprise sur son territoire. Ces réseaux, tout comme les stations de production, sont exploités en régie (régie directe ou régie externalisée par recours à des marchés publics de prestations de service) ou par des délégataires de service public (affermage ou concession). L’eau potable fait l’objet d’un budget annexe distinct du budget principal de la communauté urbaine. Ce service public est principalement autofinancé par une redevance payée par l’usager.
En complément de la production d’eau de ces 4 usines, le Grand Toulouse procède à des achats d’eau notamment auprès des collectivités suivantes : • SIEMN (usine de Picotalen), • SICOVAL (usine de la périphérie Sud-Est), • SIEBSOT (usine de Roques), • SAVE ET CADOUR (usine de Saint-Caprais).
2 764 km de réseaux d’eau potable ont été totalisés sur le territoire du Grand Toulouse en 2009.
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - présentation générale
_02
Le territoire desservi par l’eau potable
La carte du territoire desservi par la distribution d’eau
17
18
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - le patrimoine
2 - Le patrimoine
_01
Le patrimoine Quatre stations de production d’eau potable assurent en partie la distribution d’eau sur le service eau potable du Grand Toulouse :
à titre informatif, les éléments dont dispose à ce jour le Grand Toulouse sont donnés dans le tableau ci-dessous.
• la station de production de Clairefont, • la station de production de Pech David, • la station de production de Tournefeuille, • la station de production de Lacourtensourt.
Cpts
3 619
NC
NC
Aussonne Mondonville
Le patrimoine réseaux est le suivant : Station de Réservoirs reprise*
BouPoteaux bornes ches de incendie fontaines lavage
Brchts
NC
NC
Seilh Surpresseurs**
Aussonne
1
-
-
Mondonville
1
1
-
Linéaire de réseau (km) 151
Balma
4 264
4 264
233
NC
NC
Aucamville
NC
2 489
89
NC
NC NC
Beauzelle
NC
NC
NC
NC
Blagnac
5 667
5 153
268
81
5
Brax
NC
NC
NC
NC
NC
Seilh
1
-
-
Castelginest
NC
2 903
97
NC
NC
Balma
2
-
-
106
Fenouillet
NC
1 798
74
NC
NC
Aucamville
1
-
-
47
Fonbeauzard
NC
907
26
NC
NC
Beauzelle
-
-
-
31
Gagnac/Garonne
NC
932
34
NC
NC
Blagnac
1
-
-
140
L’Union
NC
5 045
188
NC
NC
Brax
1
-
-
NC
Launaguet
NC
2 345
70
NC
NC
Castelginest
1
-
-
58
Saint-Alban
NC
2 383
96
NC
NC
Colomiers
1
-
1
213
Colomiers
Cornebarrieu
1
1
-
83
Cornebarrieu
Fenouillet
1
-
-
49
Pibrac
NC
NC
468 NC
21 800
118 115
Fonbeauzard
-
-
-
16
Tournefeuille
Gagnac/Garonne
-
-
-
19
Quint-Fonsegrives
NC
NC
NC
NC
NC
L’Union
1
1
-
107
Pin-Balma
NC
311
NC
NC
NC
Launaguet
-
1
-
58
Saint-Orens
3 994
4 048
170
NC
NC
Pibrac
2
-
-
77
Toulouse
67 788
64 211
2 786
2 804
163
Pin-Balma
1
-
-
20
Cugnaux
Quint-Fonsegrives
-
1
-
NC
Villeneuve-Tolosane
207
NC
NC
49
Saint-Alban
-
-
-
Saint-Orens
3
1
2
83
Toulouse
12
2
-
1 166
Tournefeuille
1
1
1
178
-
-
-
-
9
4
Cugnaux Villeneuve-Tolosane TOTAL
1
33
163
2 815
* Station de reprise : pompage permettant le renvoi vers un réservoir situé sur un étage de pression supérieur. ** Surpresseur : compresseur augmentant la pression d’eau dans une canalisation de distribution.
La communauté urbaine a repris la compétence Eau potable depuis le 1er janvier 2009, l’inventaire des branchements et du parc de compteurs est encore incomplet et devrait se poursuivre sur l’année 2010.
333
NC
* NC : non-inventorié à ce jour
4 507 3 260
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - le patrimoine
19
_02
Indicateur de connaissance et de gestion patrimoniale des réseaux Cet indicateur permet d’évaluer le niveau de connaissance des réseaux de distribution, de s’assurer de la qualité de la gestion patrimoniale et de suivre son évolution au fil des années. La valeur de cet indicateur est comprise entre 0 et 100 attribuée selon la qualité des informations disponibles sur le réseau de distribution d’eau potable. De 0 à 60, elles concernent la connaissance et l’inventaire, de 70 à 100, elles portent sur la gestion du patrimoine. Le barème s’établit de la manière suivante : • 0 point : absence de plan du réseau ou plans couvrant moins de 95 % du linéaire estimé du réseau de desserte • 10 points : existence d’un plan du réseau couvrant au moins 95 % du linéaire estimé du réseau de desserte • 20 points : mise à jour du plan au moins annuelle Les 20 points ci-dessus doivent être obtenus avant que le service puisse bénéficier des points supplémentaires suivants : • +10 : informations structurelles complètes sur chaque tronçon (diamètre, matériau) • +10 : connaissance pour chaque tronçon de l’âge des canalisations
Les grands ouvrages – réservoir, stations de traitement, pompages… – ne sont pas pris en compte pour le calcul de cet indice (Arrêté du 2 mai 2007). Le détail de cet indicateur par commune, puis globalement sur la communauté urbaine est donné ci-dessous : 2009 Aussonne
NC
Mondonville
NC
Seilh
NC
Balma
80
Beauzelle
NC
Blagnac
80
Brax
NC
Aucamville Castelginest Fenouillet Fonbeauzard
50
Gagnac/Garonne Launaguet Saint-Alban L’Union Colomiers Cornebarrieu Pibrac
60
• +10 : localisation et description des ouvrages annexes (vannes de sectionnement, ventouses, compteurs de sectorisation…) et des servitudes
Quint-Fonsegrives
40
• +10 : localisation des branchements sur la base du plan cadastral
Pin-Balma
NC
Saint-Orens
60
Toulouse
100
• +10 : localisation et identification des interventions (réparations, purges, travaux de renouvellement) • +10 : existence et mise en œuvre d’un programme pluriannuel de renouvellement des branchements • +10 : existence d’un plan pluriannuel de renouvellement des canalisations (programme détaillé assorti d’un estimatif portant sur au moins 3 ans) • + 10 : mise en œuvre d’un plan pluriannuel de renouvellement des canalisations.
Tournefeuille
Cugnaux Villeneuve-Tolosane MOYENNE
50
90
L’indice de connaissance et de gestion patrimoniale des réseaux varie de 40 à 100 sur une note maximale possible de 100 pour les communes sur lesquelles il a pu être chiffré. La connaissance du patrimoine enterré va se mettre progressivement en place sur les années à venir, 2009 n’est en effet que la première année de prise en charge de la compétence par la communauté urbaine.
20
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - les modes de gestion
3 - Les modes de gestion
_01
Définitions _01.1 La régie La gestion du service en régie signifie que la collectivité prend en charge le service directement et en exclusivité. En conséquence, • elle a autorité directe et totale sur l’exécution du service, • elle assure seule le financement des investissements, • elle supporte la totalité du déficit éventuel du service. La régie n’exclut toutefois pas l’intervention du privé en qualité de prestataire de services. La régie peut donc être directe, l’ensemble des tâches d’exploitation étant réalisé par du personnel de la collectivité. La régie peut également être partiellement ou totalement externalisée, par la mise en place de marchés de prestations pour certaines activités spécifiques d’exploitation, de facturation, etc.
_01.2 Les délégations de service public Ce mode de gestion permet à la collectivité de confier à une entreprise l’exécution du service tout en conservant la maîtrise de celui-ci.
Sur le territoire du Grand Toulouse, deux modes de gestion déléguée existent :
L’entreprise assure l’exécution du service avec son propre personnel selon les méthodes de la gestion privée et à ses risques et périls.
La concession de service public est un mode de gestion par lequel la collectivité charge son cocontractant de réaliser des travaux de premier établissement et d’exploiter à ses frais le service pendant une durée déterminée en prélevant directement auprès des usagers du service public des redevances qui lui restent acquises. La rémunération du concessionnaire étant assurée par les usagers ; le risque repose sur ce dernier.
L’une des caractéristiques essentielles des modes de gestion déléguée concerne le risque financier lié à l’exploitation du service : il ne pèse pas sur la seule collectivité mais (en tout ou partie) sur l’entreprise délégataire, qui se rémunère sur le prix payé par les usagers du service.
• La concession
• L’affermage La collectivité garde la maîtrise du service dans la mesure où l’entreprise est tenue de rendre compte de sa gestion sur les plans technique et financier et où la collectivité dispose des moyens juridiques nécessaires pour assurer, quoi qu’il arrive, le fonctionnement du service ou pour modifier son organisation.
L’affermage se distingue de la concession essentiellement par le fait que les ouvrages nécessaires à l’exploitation du service sont remis au fermier par la collectivité qui, en règle générale, en a assuré le financement, le fermier étant chargé de la maintenance de ces ouvrages ou, dans certains cas, de leur modernisation ou leur extension.
La collectivité délégante doit conserver les missions d’organisation du service ainsi que de définition de ses caractéristiques essentielles. En outre, elle est tenue d’assurer un contrôle régulier de l’activité du délégataire notamment au vu des comptes rendus techniques et financiers annuels.
Comme dans le système de la concession, le fermier est rémunéré par les usagers, mais il reverse à la collectivité une redevance destinée à contribuer à l’amortissement des investissements qu’elle a réalisés. Le risque repose sur le fermier.
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - les modes de gestion
21
_02
Synthèse des modes de gestion existants sur le territoire Il y a différents modes de gestion qui cohabitent sur la la communauté urbaine du Grand Toulouse. Pour les réseaux de distribution d’eau potable, les modes de gestion sont les suivants : Exploitation du réseaux Durée Toulouse
Échéance
Traité de concession VEOLIA
Aucamville Castelginest Fenouillet Fonbeauzard Gagnac/Garonne Launaguet Saint-Alban L'union Balma Pin-Balma Quint-Fonsegrives Saint-Orens Cugnaux Villeneuve-Tolosane Brax
Traité d’affermage (Contrat Centre et Nord) VEOLIA
15 ans
31/12/2023
Contrat d’exploitation SDEA 5 ans 30/06/2013 Convention d’exploitation avec SIEMN 1 an + 1 an
31/12/2009
Contrat d’exploitation SDEA 4 ans
31/12/2012
Traité de concession Lyonnaise des Eaux 29 ans
30/09/2020
Contrat d’exploitation SDEA 5 ans
20/07/2010
Contrat d’assistance technique avec SDEA 4 ans
08/01/2012
Tournefeuille Colomiers Pibrac Cornebarrieu Beauzelle Blagnac Aussonne Mondonville Seilh
Grand Toulouse régie directe
Contrat d’assistance technique avec le SDEA 1an+ 2x1an 20 ans
6 ans
Régie externalisée avec marché de prestations
Affermage
15/06/2015
Contrat d’exploitation SDEA
Régie directe
Concession
01/07/2009
Contrat d’affermage VEOLIA
31/12/2011
Pour le traitement des eaux usées, les modes de gestion sont les suivants : EXPLOITATION DES USINES DE PRODUCTION Clairfont et Pech David
Inclus dans le contrat réseaux Toulouse
Lacourtensourt
Inclus dans le contrat Centre et Nord
Tournefeuille
Régie Grand Toulouse
22
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - les données clientèle
4 - Les données clientèle
_01
_02
Les abonnés du service d’eau potable
Les abonnés et leur consommation
Ci-dessous la répartition du nombre d’abonnés par commune : 2009
% du nombre d'abonnés total
Nombre Volumes d'abonnés consommés (m3)
Consommation unitaire (m3/client/an)
Aussonne
2 269
2
Aussonne
2 269
305 494
Mondonville
1 478
1
Mondonville
1 478
222495
151
Seilh
857
1
Seilh
857
170297
199
135
Balma
4 864
4
Balma
4 864
957 521
197
Beauzelle
1 730
1
Beauzelle
1 730
236 882
137
Blagnac
5 154
4
Blagnac
5 154
1 861 843
361
Brax
850
1
Brax
850
119 024
140
Aucamville
2 493
2
Aucamville
2 485
356 033
143
Castelginest
2 898
2
Castelginest
2 898
370 549
128
Fenouillet
1 793
1
Fenouillet
1 793
249 444
139
Fonbeauzard
906
1
Fonbeauzard
906
99 769
110
Gagnac/Garonne
934
1
Gagnac/Garonne
934
117 222
126
Launaguet
2 344
2
Launaguet
2 344
276 163
118
Saint-Alban
2 386
2
Saint-Alban
2 386
306 113
128
L’Union
5 045
4
L’Union
5 045
854 963
169
Colomiers
8 560
6
Colomiers
8 560
2 443 637
285
Cornebarrieu
2 070
2
Cornebarrieu
2 070
532 646
257
Pibrac
2 853
2
Pibrac
2 853
454 726
159
Tournefeuille
8 317
6
Tournefeuille
8 317
1 416 656
170
Quint-Fonsegrives
1 858
1
Quint-Fonsegrives
1 858
255 885
138
Pin-Balma
311
0
Pin-Balma
311
57 842
186
Saint-Orens
4 054
3
Saint-Orens
4 054
666 089
164
Toulouse
64 202
47
Toulouse
64 202
31 882 554
497
Cugnaux
4 507
3
Cugnaux
4 507
780 631
173
Villeneuve-Tolosane
3 260
2
Villeneuve-Tolosane
3 260
373 414
115
TOTAL
135 993
100
TOTAL
135 985
45 367 892
334
La très grande majorité des abonnés est localisée sur la commune de Toulouse qui représente à elle seule 47 % des abonnés du service d’eau potable.
Le tableau ci-dessus indique la consommation unitaire moyenne des abonnés du service, par commune puis globalement sur la communauté urbaine.
Suivent ensuite les communes de Tournefeuille et Colomiers représentant respectivement chacune 6 % des abonnés.
On remarque que les volumes moyens consommés par abonnés sont très variables d’une commune à l’autre. Les communes présentant les plus forts ratios sont :
L’établissement d’un inventaire des usagers non-domestiques, type industriel, agricole, restaurateurs, artisans, etc. est en cours d’élaboration mais il n’est pas encore effectif à ce jour.
Toulouse :
497 m3 / an / abonné
Blagnac :
361 m3 / an / abonné
Colomiers :
285 m3 / an / abonné
Cornebarrieu :
257 m3 / an / abonné
Ces écarts de ratios entre ces communes et les autres du Grand Toulouse peut s’expliquer notamment par la présence plus marquée sur ces communes d’industriels gros consommateurs d’eau, de zones commerciales majeures ou encore de zones de résidences collectives qui ne seraient pas encore individualisées.
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - les données clientèle
_03
Taux de desserte / Taux de raccordement Le taux de desserte est le rapport de la population raccordable au réseau à la population totale de l’agglomération. Taux de desserte = Nombre d’habitants raccordables au réseau d’eau
23
_04
Les services à l’usager Compte-tenu des différents modes de gestion coexistant sur le territoire du Grand Toulouse, et des différentes entreprises gestionnaires, les abonnés du service, selon leur lieu de résidence, ont des services disponibles différents. Le tableau ci-dessous synthétise par commune les coordonnées des services de gestion clientèle et d’astreinte technique.
Nombre total d’habitants
Le taux de raccordement est le rapport de la population raccordée au réseau à la population totale raccordable de l’agglomération. Taux de raccordement = Nombre d’habitants raccordés au réseau d’eau Nombre total d’habitants raccordables
Service clientèle
Astreinte technique
S.D.E.A
S.D.E.A
Aussonne Mondonville Seilh Balma Beauzelle
Grand Toulouse
S.D.E.A
Blagnac
VEOLIA EAU
VEOLIA EAU
Brax
Grand Toulouse
S.D.E.A
VEOLIA EAU
VEOLIA EAU
Grand Toulouse
Grand Toulouse
Aucamville Castelginest
Aucun de ces deux indicateurs n’est à ce jour chiffré de manière précise sur les différentes communes de la collectivité. Les données mais également les modalités de calculs sont en cours d’homogénéisation sur l’ensemble des services de la CU du Grand Toulouse et permettront prochainement une mesure effective de ces deux indicateurs.
Fenouillet Fonbeauzard Gagnac/Garonne Launaguet Saint-Alban L’Union Colomiers Cornebarrieu Pibrac Tournefeuille Quint-Fonsegrives
S.D.E.A
S.D.E.A
Pin-Balma
Grand Toulouse
S.I.E.M.N.
Saint-Orens
Lyonnaise des Eaux
Lyonnaise des Eaux
Toulouse
VEOLIA EAU
VEOLIA EAU
Grand Toulouse
S.D.E.A
Cugnaux Villeneuve-Tolosane
24
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - les données clientèle
_05
_06
Les réclamations écrites des abonnés sont enregistrées et font l’objet d’un suivi personnalisé.
La rigueur de gestion du service contribue à la satisfaction des clients. La qualité du recouvrement, mesurée par le taux d’impayés, constitue un indicateur de qualité du service, tant pour la collectivité que pour le consommateur.
Le taux d’impayés
Taux de réclamations
Le taux de réclamations se mesure comme suit : Taux de réclamation = Nombre de réclamations écrites (courrier, mail ou fax) Nombre d’abonnés
Le taux de réclamation n’est pas un indicateur suivi de manière homogène sur l’ensemble des communes de la collectivité. La phase de normalisation des données entre les différents services qui est en cours devrait permettre de suivre cet indicateur de manière exhaustive sur les années à venir.
Le taux d’impayés n’est pas un indicateur suivi de manière homogène sur l’ensemble des communes. La phase de normalisation des données entre les différents services qui est en cours devrait permettre de suivre cet indicateur de manière exhaustive sur les années à venir. Les valeurs de cet indicateur, pour les communes sur lesquelles il est suivi, sont données dans le tableau cidessous :
Les valeurs de cet indicateur, pour les communes sur lesquelles il est suivi, sont données dans le tableau cidessous : Nombre de taux de réclamaNombre réclamations tions écrites d’abonnés (pour 1000 habitants) écrites Balma
0
4 264
0,00
Blagnac
3
5 154
0,58
Aucamville
0,2
5 711
2 520 502
0,1
3 717
3 926 025
Castelginest Fenouillet Gagnac sur Garonne
Fenouillet Gagnac/Garonne
Blagnac Aucamville
Fonbeauzard
Castelginest Fonbeauzard
Taux Montant des Montant facturé d’impayés impayés au 31/12 pour l'année N-1 (%) de l'année N (€) (€ TTC)
Launaguet 1
18 791
0,06
Saint-Alban L’Union
Launaguet Saint-Alban L’Union Colomiers
30
8 560
3,50
Cornebarrieu
10
2 070
4,83
Pibrac
14
2 853
4,91
Tournefeuille
32
8 317
3,85
Quint-Fonsegrives
0
1 858
0,00
Pin-Balma
2
311
6,43
Toulouse
55
64 202
0,86
Cugnaux
11
4 507
2,44
Villeneuve-Tolosane
6
3 260
1,84
Sur ces communes, on constate un taux de réclamations relativement bas qui montre une satisfaction des usagers vis-à-vis du service.
Saint-Orens
1,0
6 347
998 558
Toulouse
0,1
53 798
47 161 778
Sur ces communes, on constate un taux d’impayés relativement bas, compris d’une manière générale entre 0 et 1,0 % ce qui est relativement satisfaisant.
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - les données clientèle
_07
Échéanciers, abandons de créances et versements au fond de solidarité Des facilités de paiements (échéanciers, mensualisation, mandat-compte sans frais, etc.) sont proposées aux clients rencontrant temporairement des difficultés pour régler leur facture d’eau. Par ailleurs pour les foyers en grande difficulté financière, le service participe au dispositif Solidarité eau intégré au Fonds de solidarité logement, dans le cadre d’une convention signée entre le délégataire et le Département. à ce titre, des abandons de créances peuvent être accordés ou des versements au fonds de solidarité effectués, les montants sont indiqués dans le tableau cidessous. Le nombre d’échéanciers et des abandons de créances n’est pas un indicateur suivi de manière homogène sur l’ensemble des communes de la collectivité. La phase de normalisation des données entre les différents services qui est en cours devrait permettre de suivre cet indicateur de manière exhaustive sur les années à venir. Les valeurs de cet indicateur, pour les communes sur lesquelles il est suivi, sont données dans le tableau cidessous :
_08
Taux d’interruption de service non-programmée La disponibilité permanente de l’eau est un facteur majeur de la satisfaction des clients du service. Le taux d’occurrence des interruptions de service non-programmées mesure la continuité du service et se calcule comme suit (pour 1 000 abonnés) : Taux d’occurence des interruptions de service non programmées pour 1000 abonnés = Nombre d’interruptions de service Nombre d’abonnés
Nombre Nombre d'interruptions d'abonnés du service Aussonne Mondonville
171
1 478
(pour 1000 abonnés)
3,9
857 27
5154
Aucamville
2 485
Castelginest
2 898
Fenouillet
1 793
Gagnac sur Garonne
Taux d'occurrence des interruptions du service non programmé
2 269 18
Seilh
Fonbeauzard Blagnac
x 1 000
Le taux d’interruption de service est relativement variable d’une commune à l’autre.
Blagnac
2009
25
94
906 934
5,2
2,9
Aucamville
Launaguet
2 344
Castelginest
Saint-Alban
2 386
Fenouillet
L’Union
Fonbeauzard
Saint-Orens
0
4 054
0,0
Toulouse
444
64202
6,9
Gagnac/Garonne
280
Launaguet
Cugnaux
Saint-Alban
Villeneuve-Tolosane
5 045
0
4 507 3 260
0,0
Colomiers
35
8 560
Saint-Orens
31
Cornebarrieu
9
2 070
4,3
Toulouse
2272
Pibrac
10
2 853
3,5
TOTAL
2754
Tournefeuille
23
8 317
2,8
L’Union
4,1
26
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - la production d’eau potable
5 - La production d’eau potable
_01
Les ressources _01.2 La protection de la ressource
_01.1 L’eau brute des usines de production Les ressources en eau brute de la communauté urbaine proviennent uniquement d’eau de surface.
Usine de Lacourtensourt
La procédure de mise en conformité des périmètres de protection implique : • La visite d’un hydrogéologue agréé qui établira un rapport sur l’opportunité et la faisabilité du captage,
2007
2008
2009
• L’agrément des services préfectoraux et le lancement de la procédure de Déclaration d’utilité publique, • L a prise d’un arrêté préfectoral au terme de cette enquête,
Eaux de surface
6 778 066
6 556 713
6 971 028
Eaux souterraines
0
0
0
Usine de production de Tournefeuille
Eaux de surface
8 371 910
7 829 594
7 701 060
Eaux souterraines
0
0
0
Usine de production de Clairefont
Eaux de surface
19 599 054
Eaux souterraines
0
Usine de production de Pech David
Eaux de surface
23 346 482
Eaux souterraines
0
• L’engagement de la procédure foncière d’acquisition des terrains contenus dans le périmètre de protection immédiat et l’état parcellaire des terrains du périmètre de protection rapproché.
18 156 671 17 577 328 0
0
24 060 833 22 472 312 0
0
Les prises d’eau se font : • l’usine de Lacourtensourt : la Garonne et le canal latéral de la Garonne, • l’usine de Tournefeuille : le canal de Saint- Martory et le lac de la Ramée, • l’usine de Clairefont : la Garonne et l’Ariège, • l’usine de Pech David : la Garonne et l’Ariège.
La procédure foncière est la phase lourde et onéreuse, car il faut d’une part que les parcelles du périmètre de protection immédiat soient acquises par la collectivité et que l’arrêté préfectoral « d’autorisation et de périmètre de protection » soit notifié à tous les propriétaires du périmètre de protection rapproché. La valeur de cet indice est comprise entre 0 et 100 %, avec le barème suivant : 0%
: aucune action
20 % : études environnementales et hydrogéologiques en cours 40 % : avis de l’hydrogéologue rendu 50 % : dossier déposé en préfecture 60 % : arrêté préfectoral 80 % : arrêté préfectoral complètement mis en œuvre (terrains acquis, servitudes mises en place, travaux terminés) 100 % : arrêté préfectoral complètement mis en œuvre (comme ci-dessus), et mise en place d’une procédure de suivi de l’application de l’arrêté En cas d’achat d’eau à d’autres services publics d’eau potable par le service ou de ressources multiples, l’indicateur est établi pour chaque ressource et une valeur globale est calculée en tenant compte des volumes annuels d’eau produits ou achetés à d’autres services publics d’eau potable (Arrêté du 2 mai 2007).
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - la production d’eau potable
Le tableau ci-dessous synthétise l’avancement des procédures à fin 2009 concernant la mise en œuvre des périmètres de protection et des autorisations de prélèvement : 2009
_02.1 Les achats d’eau En complément de la production d’eau de ces 4 usines, le Grand Toulouse procède à des achats d’eau notamment auprès de : • SIEMN, • SICOVAL,
Usine de Lacourtensourt
0
• SEBSOT,
Usine de production de Tournefeuille
60
Usine de production de Clairefont
100
• SAVE ET CADOUR.
Usine de production de Pech David
100
Les démarches de mise en œuvre des périmètres de protection et des autorisations de prélèvement se poursuivent en 2009.
27
Les volumes achetés en 2009 à ces collectivités sont donnés ci-dessous :
En moyenne, compte-tenu des volumes prélevés sur chaque usine, on obtient un indice d’avancement de protection des ressources de 82 %. On notera également l’arrêté de Déclaration d’utilité publique (DUP) du 9/04/2009 concernant :
Point de livraison
Volume (m³/an)
SAVE ET CADOURS
1 386 322
SIEBSOT
1 694 822
SICOVAL
105 383
SIEMN
594 216
TOTAL ACHATS
3 780 743
• la création des périmètres de protection autour des points de captage (canal de Saint-Martory, lac de La Ramée, rivière le Touch),
_02.2 Les ventes d’eau en gros
• l’autorisation de prélèvements sur ces points de captage en vue de la production d’eau potable.
• LEGUEVIN
Les ventes d’eau en gros se font auprès de : • SIEPOT • SIEBET
_02
Les achats et ventes d’eau Les achats et ventes d’eau effectuées par le Grand Toulouse sont régis par des conventions signées auprès des collectivités avec qui ces échanges d’eau sont mis en place. La majorité des conventions d’achats et de ventes d’eau sont en œuvre, toutefois des points de comptage sont encore à installer en certains points du réseau pour résorber les quelques facturation restant faite forfaitairement.
• CENTRE ET NORD Les volumes vendus en 2009 à ces collectivités sont donnés ci-dessous. Point de livraison
Volume (m³/an)
LEGUEVIN *
410 000
SIEPOT *
1 314 360
SIEBET *
200 400
CENTRE ET NORD *
2 597 060
TOTAL VENTES
4 521 820
* Valeurs estimées
28
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - la production d’eau potable
_03
_03.2 Volumes mis en distribution Cette synthèse des volumes mis en distribution regroupe à la fois les volumes produits sur les usines de la collectivité et les volumes importés et exportés.
Les volumes _03.1 Capacités des usines de production
Volumes mis en distribution (m3)
Les usines de production sont utilisées à moitié de leur capacité en moyenne. Cela permet à la collectivité de pouvoir faire face à l’urbanisation croissante de son territoire car elle dispose de capacité de production disponible.
Production Taux Capacité moyenne d'usage (m3/j) 2009 (m3/j) (%) Usine de Lacourtensourt
42 000
19 099
45
Usine de production de Tournefeuille
37 500
21 099
56
Usine de production de Clairefont
120 000
48 157
40
Usine de production de Pech David
150 000
61 568
41
TOTAL
349 500
149 923
43
Aussonne Mondonville
860 319
Seilh Balma
1 139 119
Beauzelle
267 687
Blagnac
2 113 244
Brax
119 024
Aucamville Castelginest Fenouillet Fonbeauzard 3 695 811
Gagnac/Garonne Launaguet Saint-Alban L’Union Colomiers Cornebarrieu 5 992 169
Pibrac Tournefeuille Quint-Fonsegrives
337 600
Pin-Balma
69 000
Saint-Orens
739 238
Toulouse
33 473 730
Cugnaux 1 694 541
Villeneuve-Tolosane TOTAL
50 501 482
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - le réseau de distribution
_03.3 Conformité de l’eau produite L’eau produite sur les usines de Lacourtensourt, Clairefont et Pech David est conforme aux exigences réglementaires tant pour les paramètres bactériologiques que physico-chimiques. On note en 2009 une seule non-conformité physico-chimique. Les données de l’usine de Tournefeuille ne sont pas disponibles.
Nb total d'analyses
Nb de conformes
Taux de conformité (%)
Usine de Lacourtensourt
23
23
100
Usine de production de Tournefeuille
16
16
200
507
506
99,8
Usine de production de Pech David
Volumes consommés et rendement de réseaux
Le tableau page suivante indique le calcul du rendement de réseau selon l’indicateur issu du décret n°2007-675.w
• les volumes d’eau consommés pour le service qui correspondent aux :
Nb total d'analyses
Nb de conformes
Taux de conformité (%)
Usine de Lacourtensourt
127
127
100
Usine de production de Tournefeuille
16
16
100
1068
1068
100
Usine de production de Pech David
_01
Les volumes d’eau consommés pour le service, appelés volumes non-comptabilisés, incluent :
Bactériologique
Usine de production de Clairefont
6 - Le réseau de distribution
Les pertes correspondent à la différence entre les volumes mis en distribution et les volumes consommés (par les usagers et le service).
Physico-chimique
Usine de production de Clairefont
29
- nettoyages des réservoirs,
- purges dues aux réparations des fuites réseaux, branchements et compteurs,
- vidange lors des travaux de renouvellement,
- besoins des usines de production.
• les volumes d’eau consommés sans comptage qui correspondent aux :
- essais des poteaux incendie,
- branchements communaux.
Les volumes d’eau consommés pour le service sont des estimations. Il convient de constater que les réseaux de la collectivité possèdent un rendement très satisfaisant : 89 % en moyenne. Le meilleur rendement est observé sur la ville de Toulouse avec près de 95 %. Le plus faible sur le groupement des communes de Cugnaux et Villeneuve-Tolosane, seul rendement inférieur à 80 % avec 68 %.
89 % en moyenne de rendement pour les réseaux de la collectivité.
30
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - le réseau de distribution
Remarque : Un certain nombre des données du tableau page suivante sont des estimations dont il conviendra d’homogénéiser les modalités de calcul sur l’ensemble des services d’eau potable du Grand Toulouse (estimation des volumes non-comptés, des volumes de service, etc.). On notera ainsi que le rendement de Toulouse est très élevé, 95 %, mais une part importante des volumes est estimée selon des modalités qui seront à préciser. En
effet, les volumes consommés pour les besoins du service représentent 1 % des volumes consommés ce qui semble cohérent avec les besoins du service d’eau potable de Toulouse. En revanche, l’estimation des volumes non-comptabilisés (poteaux incendie et branchements communaux non-équipés de compteur) représentent 7 % des volumes consommés. Il conviendra de clarifier les modalités d’estimation de ces volumes pour ajuster au mieux la valeur de l’indicateur règlementaire de rendement.
Calcul du rendement de réseau selon l’indicateur issu du décret n°2007-675 Volumes Volumes mis consommés en distribution autorisés (m3) (m3) Aussonne Mondonville
860 319
Seilh
Volumes facturés (m3)
Volumes Volumes nonVolumes consommés consommés comptabilisés pour les besoins 3 (m ) (m3) du service (m3)
305 494
NC
NC
NC
222 495
NC
NC
NC
170 297
NC
NC
NC
Volume des pertes en eau (m3)
Rendement (%)
698 286
162 033
81
Balma
1 139 119
957 521
NC
NC
NC
957 521
181 598
84
Beauzelle
267 687
NC
236 882
NC
NC
236 882
30 805
88
Blagnac
2 113 244
1 677 683
NC
174 160
10 000
1 861 843
251 401
88
Brax
116 003
NC
116 003
NC
NC
116 003
0
100
3 695 811
1 960 713
NC
77 969
74 369
3 021 155
674 656
82
5 992 169
4 678 365
0
167 000
2 300
4 847 665
1 144 504
81
Quint-Fonsegrives
337 600
NC
261 439
NC
NC
261 439
76 161
77
Pin-Balma
69 000
NC
57 842
NC
NC
57 842
11 158
84
Saint-Orens
739 238
660 069
NC
5 294
726
666 089
73 149
90
Toulouse
33 473 730
29 316 817
NC
2 349 920
215 817
31 882 554
1 591 176
95
780 631
NC
NC
NC 1 154 045
540 496
68
373 414
NC
NC
NC
41 103 499
672 166
2 774 343
303 212
44 853 220
5 645 241
89%
Aucamville Castelginest Fenouillet Fonbeauzard Gagnac/Garonne Launaguet Saint-Alban L’Union Colomiers Cornebarrieu Pibrac Tournefeuille
Cugnaux Villeneuve-Tolosane TOTAL
1 694 541
50 498 461
* NC : données non-calculées
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - le réseau de distribution
_02
Les indices linéaires de pertes en réseau et des volumes non-comptés Les pertes correspondent à la différence entre les volumes mis en distribution et les volumes consommés (par les usagers et le service). Le tableau ci-dessous indique le calcul des indices linéaires des pertes en eau et des volumes non-comptés selon les indicateurs issus du décret n°2007-675. L’indice linéaire de pertes en réseau reflète la politique de maintenance et de renouvellement du réseau tout en luttant contre les volumes détournés et en améliorant la précision du comptage.
31
Sous réserve du renseignement des indices des communes dont les données ne sont pas disponibles, il convient de constater que l’indice linéaire des pertes en eau est satisfaisant : 4,23 m3/ km/j en moyenne. Le meilleur indice est observé sur la ville de Saint-Orens avec 2,40 m3/ km/j. Le plus élevé est sur le groupement des communes de Cugnaux et Villeneuve-Tolosane, avec 9,08 m3/ km/j.
_03
Les branchements en plomb Le recensement des branchements en plomb sur le territoire est en cours, à ce jour, sur les communes recensées, il y a 10 128 branchements plomb identifiés. Le recensement va se poursuivre sur les années à venir.
I.L.P = Volumes des pertes en eau (m3/an) Linéaire de réseau (km) x 365 (jours)
L’indice linéaire des volumes non-comptés reflète le déploiement des politiques de comptage aux points de livraison des abonnés et l’efficacité de la gestion du réseau. I.L.V.N.C. = Volumes consommés non-comptabilisés (m3/an) Linéaire de réseau (km) x 365 (jours)
Nombre de branchements plomb Aussonne
NC
Mondonville
NC
Seilh
NC
Balma
NC
Beauzelle
NC
Blagnac
4
Brax
NC
Aucamville Volumes Volume Indice Indice linéaire non-comp- des pertes linéaire de des volumes tabilisés en eau pertes non-comptés (m3) (m3) (m3/km/j) (m3/km/j) Aussonne Mondonville Seilh Balma Beauzelle Blagnac Brax Aucamville Castelginest Fenouillet Fonbeauzard Gagnac/Garonne Launaguet Saint-Alban L’Union Colomiers Cornebarrieu Pibrac Tournefeuille Quint-Fonsegrives Pin-Balma Saint-Orens Toulouse Cugnaux Villeneuve-Tolosane TOTAL
NC
162 033
2,93
NC
NC
181 598
4,69
NC
Castelginest Fenouillet Fonbeauzard Gagnac/Garonne
711
Launaguet Saint-Alban L’Union Colomiers
277
NC
30 805
2,72
NC
174 160
251 401
4,93
3,41
Cornebarrieu
1
NC
3 021
NC
NC
Pibrac
20
77 969
167 000
674 656
1 144 504
4,59
5,69
0,53
0,83
NC
76 161
NC
NC
NC
11 158
1,53
NC
5 294
73 149
2,40
0,17
2 349 920
1 591 176
3,74
5,52
NC
540 496
9,08
NC
2 774 343 5 648 262
* NC : données non-calculées
Tournefeuille
70
Quint-Fonsegrives
NC
Pin-Balma
NC
Saint-Orens
1 949
Toulouse
7 096
Cugnaux
NC
Villeneuve-Tolosane
NC
TOTAL connu à ce jour
10 128
32
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - le réseau de distribution
_04
_05
Cet indicateur mesure le «maintien» de la valeur du patrimoine.
Les données relatives à la qualité de l’eau distribuée définies par l’article D.1321-103 du Code de la Santé Publique sont indiquées dans le rapport établi et transmis par la DDASS.
Taux de renouvellement des réseaux
Conformité de l’eau distribuée
C’est le rapport entre le linéaire moyen du réseau de desserte renouvelé sur les 5 dernières années par la longueur du réseau de desserte. Cet indicateur n’est pas suivi à ce jour de manière homogène sur l’ensemble des communes du Grand Toulouse. En effet, la collectivité dispose uniquement depuis le 1er janvier 2009 de la responsabilité du renouvellement du réseau, et ne possède donc pas d’historique du renouvellement réseau sur les 5 années passées.
En ligne Les résultats sur la qualité de l’eau distribuée sont consultables en ligne par commune et par réseau de distribution sur le site www.sante.gouv.fr.
Cet indicateur sera suivi sur les années à venir. On notera toutefois la valeur de l’indicateur pour les deux villes gérées en contrat de concession et sur lesquelles les concessionnaires ont à leur charge le renouvellement du réseau : • Saint-Orens (Lyonnaise des Eaux) :
0,24%
• Toulouse (Veolia Eau) :
0,84%
Le contrôle sanitaire de la qualité de l’eau d’adduction est effectué par la DDASS conformément aux dispositions du décret 89-3 du 3 janvier 1989, pris pour intégrer en droit français les recommandations des directives européennes. Ce contrôle est effectué à la ressource, après traitement et en distribution, en sus de l’autocontrôle de l’exploitant. Le décret du 20 décembre 2001 (N° 2001-1220) relatif aux eaux destinées à la consommation humaine, remplace celui du 3 janvier 1989 ; ce décret vise à renforcer le contrôle sanitaire des points de distribution (augmentation du nombre d’analyses d’eau), il précise que la mesure s’effectue au robinet du consommateur, il a abaissé les limites de qualité de mesure de certains paramètres depuis 2003 (plomb, turbidité, bromate, thrihalométhane et métabolites de pesticides), enfin il précise les mesures à prendre en cas de risques sanitaires ou de non-conformité de l’eau. Le tableau suivant présente le nombre de résultats d’analyses du contrôle officiel obtenus sur l’eau produite et distribuée pour l’année 2009.
L’eau distribuée sur le territoire du Grand Toulouse est de très bonne qualité.
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - les travaux
Bactériologique
Aussonne Mondonville Seilh Balma Beauzelle Blagnac Brax Aucamville Castelginest Fenouillet Fonbeauzard Gagnac/Garonne Launaguet Saint-Alban L’Union Colomiers Cornebarrieu Pibrac Tournefeuille Quint-Fonsegrives Pin-Balma Saint-Orens Toulouse Cugnaux Villeneuve-Tolosane TOTAL
33
Physico-chimique
Nb total d'analyses
Nb de conformes
Taux de conformité (%)
Nb total d'analyses
Nb de conformes
Taux de conformité (%)
12
12
100
12
12
100
116
116
100
116
116
100
NC
NC
NC
NC
NC
NC
40
40
100
8
8
100
NC
NC
NC
NC
NC
NC
135
135
100
19
19
100
126
126
100
126
124
98
11
11
100
11
11
100
6
6
100
6
6
100
117
117
100
50
50
100
702
702
100
165
165
100
45
45
100
45
44
97,8
1 310
1 310
100
558
555
99
L’eau distribuée sur le territoire de la CU du Grand Toulouse est de très bonne qualité.
7 - Les travaux Les principaux travaux de l’année 2009 pour le service d’eau potable sont listés dans les tableaux ci-dessous.
Travaux réseau effectués en 2009 localisation des travaux
Colomiers
Tournefeuille Cornebarrieu Pibrac
type
linéaire
diamètre
reprise branchements
montant HT (€)
entreprise
avenue Yves Brunaud - tronçons B-C-D
renouvellement
793 m
F150
13
125 072
AMEC SPIE
chemins de la Save, de la Gimone, de Bel Air
renouvellement
542 m
F100 / PVC63
44 plombs
142 970
INEO
rond-point de la Nasque / chemin de La Salvetat
renouvellement
481 m
F200 / F150
1
97 401
INEO
impasse de la Garonnette
renouvellement
70 m
PVC75
8 plombs
24 965
INEO
allée du Vercors
renouvellement
-
-
17 plombs
29 286
INEO
rues de Tourraine et du Berry
renouvellement
-
-
12 plombs
22 196
CEGETP
chemin de la Naspe / Bassac
renouvellement
420 m
F100/PVC75/PVC50
43 plombs
150 941
INEO
aménagements hydrauliques au réservoir de Colomiers
-
-
-
-
25 904
AMEC SPIE
chemin de Ramelet Moundi
renforcement
465 m
F150
22
141 332
chemin de Panegan
renforcement
250 m
F100 / PVC50
8
46 874
AMEC SPIE
route de Colomiers et impasse Gourgande
abandon F125
34 m
PVC40 à F100
12 + 8 plombs
52 316
AMEC SPIE
rue de la Gare
renouvellement
-
-
40 plombs
91 098
CEGETP
montant HT (€)
entreprise
Travaux ouvrages effectués en 2009 localisation des travaux Colomiers Tournefeuille
nature des travaux
Station de pompage d'En Jacca
réfection de la couverture, ravallement de façade, ventilation
145 384
4 lots
Usine d'eau potable de Tournefeuille
extension du bâtiment administratif (R+1) du service eau potable
436 502
11 lots
34
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable- tarification du service
8 - Tarification du service Le service public de l’eau potable garantit que l’eau potable est produite et acheminée au robinet de l’usager. La redevance eau potable est établie en fonction des charges du service public de l’eau potable et des programmes d’investissement mis en œuvre afin de protéger les ressources en eau et de lutter contre la pollution.
_01
Les différentes composantes de la facture La redevance eau potable alimente le Budget annexe Eau pour participer aux investissements et aux coûts de fonctionnement relatifs à la production et l’adduction de l’eau potable. Selon la commune de la communauté urbaine sur laquelle est domicilié l’usager, la facturation est assurée soit par le délégataire de service public qui assure l’exécution du service public de l’eau potable pour le compte du Grand Toulouse soit directement par le Grand Toulouse qui facture directement ou indirectement par l’intermédiaire de la SMEA, prestataire privé. Les usagers des communes de Toulouse, Aucamville, Castelginest, Fenouillet, Fonbeauzard, Gagnac sur Garonne, Launaguet, Saint-Alban, l’Union et de Blagnac voient la redevance eau facturée par Veolia Eau, délégataire du service public de l’eau potable pour le compte du Grand Toulouse. De même les habitants de Saint-Orens se voient facturés par la Lyonnaise des Eaux. Quel est le volume pris en compte ? L’assiette de votre redevance d’eau potable se base sur votre consommation mesurée par le compteur d’eau. Qui perçoit l’argent de la facture d’eau potable ? • Une part de rémunération du Grand Toulouse, • Une part de rémunération du délégataire (lorsque le service est délégué), • Une part à destination de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne : la taxe de lutte contre la pollution et la taxe de préservation de la ressource, • Une part à destination des Voies navigables de France (lorsque la commune est concernée). La compétence Eau potable a été acquise par le Grand Toulouse en 2009. Aucun comparatif n’a donc pu être fait avec les tarifs des années antérieures.
_02
La tarification Les modalités d’assujettissement de la redevance de production et d’adduction d’eau potable sont fixées par le règlement du service public d’eau potable adopté par une délibération du conseil communautaire. La tarification et les modalités de facturation sont, quant à elles, établies par plusieurs délibérations du conseil communautaire. Les tarifs votés correspondent aux besoins financiers de chaque année. Ils ont été établis en 2009 et doivent être revotés chaque année par le conseil communautaire. Le tableau page suivante recense l’ensemble des tarifs en vigueur au 1er janvier 2009.
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - tarification du service
35
Ensemble des tarifs en vigueur au 1er janvier 2009 Rémunération du délégataire de service public
Rémunération du Grand Toulouse
24,56
0,23
Redevance Voies naviguables de France
0,2
0,08
0,01
(€ HT/m3)
(€ HT/an)
(€ HT/an)
(€ HT/m3)
Aucamville
12,74
4,57
0,54
Aussonne
40,58
7,02
1
0,2
Balma
27,48
8,3
1,15
0,2
Beauzelle
10,87
6,2
1,09
0,2
Blagnac
(€ HT/an)
Part variable (€ HT/
Préservation de la ressource (Agence de l'eau)
Location compteur
Part fixe
Part variable
Lutte contre la pollution (Agence de l'eau)
0,17
Part fixe
12,8
(€ HT/m3)
m3)
1,06
0,2
Brax
64,36
5,89
0,75
Castelginest
12,74
4,57
0,54
Colomiers
18,42
5,96
0,78
0,2
Cornebarrieu
18,42
5,96
0,78
0,2
1,04
0,2
Cugnaux
(€ HT/m3)
0,06
0,2 24,56
0,23
0,2
0,08
0,01
Fenouillet
12,74
4,57
0,54
24,56
0,23
0,2
0,08
0,01
Fonbeauzard
12,74
4,57
0,54
24,56
0,23
0,2
0,08
0,01
Gagnac/Garonne
12,74
4,57
0,54
24,56
0,23
0,2
0,08
0,01
Launaguet
12,74
4,57
0,54
24,56
0,23
0,2
0,08
0,01
L'Union
12,74
4,57
0,54
24,56
0,23
0,2
0,08
0,01
Mondonville
40,58
7,02
1
0,2
Pibrac
18,42
5,96
0,78
0,2
Pin-Balma
55,23
0,87
0,2
Quint-Fonsegrives
30,49
1,2
0,2
6,1
Saint-Orens Saint-Alban
12,74
4,57
0,54
Seilh
40,58
7,02
1
Toulouse Tournefeuille Villeneuve-Tolosane
43,43
1,37
0,2
0,06
24,56
0,23
0,2
0,08
0,2 9
18,42
5,96
1,31
0,2
0,78
0,2
1,04
0,2
Tarifs en vigueur au 1er janvier 2009 sur le territoire du Grand Toulouse
0,06
0,01
36
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable- tarification de service
_03
1,60 € T.T.C./m3
Le montant de la facture type de 120 m3/an de consommation d’eau potable (base de référence de l’INSEE) pour les différentes communes de la communauté urbaine est présenté dans le tableau ci-dessous :
Prix moyen unitaire du m3 d’eau potable sur le territoire du Grand Toulouse, en 2009.
La facture type de 120m3
Prix moyen pour une consommation de 120 m3 Total € HT
Total € TTC
Prix moyen du m3 TTC
Aucamville
167,46
176,67
1,47
Aussonne
191,00
201,51
1,68
Balma
197,54
208,40
1,74
Beauzelle
171,27
180,69
1,51
Blagnac
191,22
201,74
1,68
Brax
183,65
193,75
1,61
Castelginest
167,46
176,67
1,47
Colomiers
141,38
149,15
1,24
Cornebarrieu
141,38
149,15
1,24
Cugnaux
148,20
156,35
1,30
Fenouillet
167,46
176,67
1,47
Fonbeauzard
167,46
176,67
1,47
Gagnac/Garonne
167,46
176,67
1,47
Launaguet
167,46
176,67
1,47
L'Union
167,46
176,67
1,47
Mondonville
191,00
201,51
1,68
Pibrac
141,38
149,15
1,24
Pin Balma
182,43
192,46
1,60
Quint-Fonsegrives
203,99
215,21
1,79
Saint-Orens
237,73
250,81
2,09
Saint-Alban
167,46
176,67
1,47
Seilh
191,00
201,51
1,68
Toulouse
197,45
208,31
1,74
Tournefeuille
141,38
149,15
1,24
Villeneuve-Tolosane
148,20
156,35
1,30
192,29
€ TTC 300
250
200
150
1,60
Le prix moyen unitaire du m3 d’eau potable va de 1,24 € TTC/m3 à 2,09 € TTC/m3. On notera que le prix moyen unitaire TTC du m3 le plus bas est de 1,24 € TTC/m3, observé sur les communes de Colomiers, Cornebarrieu, Pibrac et Tournefeuille. Le prix moyen unitaire le plus élevé est observé sur la commune Saint-Orens de Gameville avec 2,09 € TTC/m3. Sur le territoire de la CU du Grand Toulouse, le prix moyen unitaire du m3 d’eau potable est de 1,60 € TTC/m3.
50
0
Au c Auamv sso ille n Be Balmne au a Bla zel gn le Ca a ste Br c a Co Co lgine x rne lom st b ie Cu arri rs Ga Fo Fe gnaeu gn nb nou ux ac ea ille /G uz t La aro ard un nn a e Mo L' gue nd Unio t on n Qu v int Pin Pib ille -Fo -B rac n a Sa seg lma Sa int-Orives int re -A ns lba Vil len To To Sei n eu urn ulo lh ve ef use -To eu los ille an e
182,27
Sont représentés ci-dessous les prix moyens par commune (en € TTC) pour une facture type de l’eau potable établie sur la base d’une consommation de 120 m3/an. La ligne en pointillés représente la facture moyenne sur le territoire de la communauté urbaine.
100
En pondérant par le nombre d’habitants par commune, on obtient:
Moyenne 2009 (CUGT)
La compétence Eau potable ayant été acquise en 2009, aucune comparaison des prix moyens des années antérieures n’est possible.
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable- les données financières
37
9 - Les données financières
_01
Vue d’ensemble du budget M49 au 31/12/2009
_02
Les recettes du service Eau potable du Grand Toulouse Les principales recettes de la communauté urbaine pour l’année 2009 se répartissent de la manière suivante :
Budget annexe Eau potable: dépenses et recettes réelles 2009
Recettes d’exploitation Budget M49 - en M € Recettes de fonctionnement
2009 12,5
dont recettes d'exploitation
12,34
dont subventions
0,16
Dépenses d'exploitation
9,22
dont intérêts de la dette
0,83
Épargne brute
3,29
Dépenses d'investissement
4,96
dont remboursement du capital de la dette Recettes d'investissement
0,77 3,61
Recettes d’investissement
_02.1 Les recettes d’exploitation Le service public d’eau potable est financé par différentes recettes d’exploitation prélevées sur l’usager du service qui sont essentiellement celles de la facture d’eau : • L’abonnement annuel,
0,93
• La location du compteur,
dont emprunt
2,67
• La part variable au m3.
Avec 3,29 millions d’euros d’autofinancement en 2009, le budget annexe eau potable dégage une marge de manœuvre qui reste modérée pour la collectivité.
4 955 507 € H.T.
Les recettes totales de la collectivité s’élevaient donc à 17 461 534€ H.T. en 2009.
dont subvention
Le budget annexe Eau potable a été créé en 2009 quand la compétence a été transférée au Grand Toulouse.
12 506 027 € H.T.
Les recettes d’exploitation réalisées en 2009 par la communauté urbaine sont détaillées dans le tableau ci-dessous : 2009 (€ H.T.) Vente d'eau aux usagers
8 645 194,58
Location compteurs Redevance pour pollution d'origine domestique*
260 603,92 1 353 810,16
Subventions d'exploitation Autres Total recettes réelles d'exploitation
160 233,78 2 086 184,56 12 506 027,00
* produits reversés à l’Agence de l’eau Adour Garonne
Les recettes d’exploitation liées à la redevance eau potable qui inclut les ventes d’eau et la location des compteurs représentent plus de 70 % des recettes totales.
_02.2 Les recettes d’investissement Les recettes d’investissement réalisées pour l’année 2009 le Grand Toulouse sont présentées dans le tableau ci-dessous : 2009 (€ H.T.) Participation des communes Emprunts Autres Total recettes réelles d'investissements
933 727,15 2 670 000,00 1 351 679,61 4 955 406,76
38
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - les données financières
_03
Les dépenses du service Eau potable du Grand Toulouse
_03.2 Les investissements
Les dépenses du Grand Toulouse pour l’année 2009 se répartissent de la manière suivante : Dépense d’exploitation
9 215 097 € HT
Investissement
5 785 407 € HT
_03.1 Les dépenses d’exploitation Le service public d’eau potable permet de financer différentes dépenses liées aux besoins du service. Les composantes principales des dépenses sont : • Les dépenses d’exploitation, • Les travaux sur les ouvrages du service et les travaux d’extension et de renforcement des réseaux • Le remboursement de la dette
Les investissements pour travaux réalisés en 2009 sont recensés dans le tableau suivant. 2009 (€ H.T.) Travaux sur ouvrages de production
510 982,33 €
Renforcements et extensions réseaux
3 274 491,76 €
Fournitures et pose de compteurs
226 542,53 €
Matériel de transport
101 586,00 €
Charges exceptionnelles
1 068 640,63 €
Autres
603 163,51 €
Total dépenses réelles d'investissement
5 785 406,76 €
Les renforcements et extensions réseaux représentent plus de 55 % des investissements 2009.
_03.3 L’état de la dette L’état de la dette de la collectivité est donné ci-dessous.
Le budget annexe Eau reprend l’ensemble des dépenses et des recettes relatives à la création, l’entretien et la maintenance des réseaux d’eau potable et des stations de production. Il se divise en deux sections : la section investissement et la section exploitation. La section exploitation intègre l’ensemble des coûts liés au fonctionnement du service et à l’entretien des équipements. Le montant total des dépenses réelles d’exploitation s’élève en 2009 à 9 215 097,20 € H.T.
CAPITAL
ENCOURS AU 31/12/2009
Frais communs
1 909 362,77 €
1 760 089,90 €
Secteur Ouest F. Commun
12 699 665,06 €
11 006 930,46 €
Blagnac
753 293,84 €
706 606,14 €
Beauzelle
19 531,03 €
11 160,31 €
2 509 008,68 €
2 400 313,12 €
Balma St Caprais Brax TOTAL
229 391,46 €
194 953,68 €
18 120 252,84 €
16 080 053,61 €
Les détails en sont donnés dans le tableau ci-dessous : 2009 (€ H.T.) Achats et Fournitures Sous-traitance Charges de personnel et frais assimilés Charges financières Charges exceptionnelles Autres dépenses Total dépenses réelles d'exploitation
2 851 755,42 € 1 441,21 € 1 537 460,66 € 831 992,47 € 2 849,79 € 3 989 597,65 € 9 215 097,20 €
Encours de la dette au 31 12 2009
16 080 053,61 €
Recettes réelles de fonctionnement 2009
12 506 027,00 €
Dépenses réelles de fonctionnement 2009
9 215 097,00 €
Durée d’extinction de la dette budget assainissement
4,89 ans
Pour le budget annexe eau potable, certains territoires étant exploités en concession ou en affermage, une partie des flux annuels n’apparaissent pas dans les tableaux ci-dessus. De même une partie du stock de la dette est supportée par les concessionnaires. La durée résiduelle d’extinction de la dette du service eau potable est de 4,89 ans.
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - les données financières
39
_04
Les comptes annuels de résultat d’exploitation des délégataires _04.1 Les contrats de concession A) Le contrat de concession de Toulouse (Veolia Eau) Présentation synthétique du compte-rendu financier d’exploitation Les chiffres exposés ci-après sont directement tirés du compte-annuel de résultat de l’exploitation 2009 établi par Veolia Eau. 2008 (€)
2009 (€)
Écart (%)
PRODUITS
LIBELLE
48 554 432
51 074 596
5,19
Exploitation du service
41 360 674
42 648 075
Collectivités et autres organismes publics
5 575 646
6 694 520
Travaux attribués à titre exclusif
1 392 809
1 465 026
Produits accessoires
225 303
266 975
CHARGES
46 920 301
48 845 146
Personnel
7 876 041
8 011 346
Energie électrique
1 302 042
1 182 143
620 630
618 189
Produits de traitement Analyses
296 231
221 095
2 941 006
2 653 181
694 460
759 944
Télécommunication, poste, télégestion
315 525
322 361
Engins et véhicules
546 389
581 498
Informatique
780 029
868 407
Assurances
27 781
330 831
Locaux
413 336
416 109
Autres
121 748
215 183
Redevances contractuelles
5 068 328
5 255 198
Contribution services centraux et recherche
1 659 851
1 648 833
Collectivités et autres organismes publics
5 575 646
6 694 520
Charges relatives aux renouvellement pour garantie de continuité du service
7 489 013
7 532 623
Programme contractuel
2 790 269
2 938 168
Annuités des emprunts repris à la collectivité (lissage)
4 208 391
4 271 517
Investissements incorporels
3 867 238
3 925 247
Charges relatives aux compteurs du domaine privé
232 709
329 229
Pertes sur créances irrécouvrables et contentieux de recouvrement
93 638
69 524
1 634 131
2 229 450
Sous-traitance, matières et fournitures Impôts locaux et taxes
4,10
Autres dépenses d'exploitation
Charges relatives aux investissements
RÉSULTAT AVANT IMPÔT Impôts sur les sociétés (calcul normatif) RÉSULTAT
* conforme à la circulaire FP2E de janvier 2006
544 656
743 076
1 089 475
1 486 374
36,43
36,43
40
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - les données financières
B) Le contrat de concession de Saint-Orens de Gameville (Lyonnaise des Eaux) Présentation synthétique du compte-rendu financier d’exploitation Les chiffres exposés ci-après sont directement tirés du compte-annuel de résultat de l’exploitation 2009 établi par Lyonnaise des Eaux.
LIBELLE
2008 (€)
2009 (€)
Écart (%)
1 124 925
1 153 254
2,5
Exploitation du service
935 210
998 558
Collectivités et autres organismes publics
145 466
137 689
Travaux attribués à titre exclusif
36 727
11 159
Produits accessoires
7 522
5 848
CHARGES
1 298 141
1 308 724
Personnel
176 639
164 425
Énergie électrique
13 434
11 720
Achats d'eau
353 182
393 043
603
682
PRODUITS
Produits de traitement Analyses
4 437
4 443
Sous-traitance, matières et fournitures
98 441
69 697
Impôts locaux et taxes
75 989
73 882
Autres dépenses d'exploitation
66 108
63 489
Télécommunication, poste, télégestion
1 399
6 846
Engins et véhicules
19 428
9 512
Informatique
20 891
20 675
Assurances
887
807
8 069
7 842
Frais de contrôle
0
0
Ristournes et redevances contractuelles
0
0
Locaux
Contribution services centraux et recherche
22 092
29 041
Collectivités et autres organismes publics
145 466
137 689
Charges relatives aux renouvellements pour garantie de continuité du service
49 823
49 853
Programme contractuel
27 036
27 577
Annuités des emprunts repris à la collectivité (lissage)
73 938
75 416
Investissements incorporels
161 983
165 223
Charges relatives aux compteurs du domaine privé
21 885
21 772
Charges relatives aux investissements du domaine privé
8 670
9 782
Pertes sur créances irrécouvrables et contentieux de recouvrement
-5 743
8 205
Rémunération du besoin en fonds de roulement
4 159
2 786
0,8
Charges relatives aux investissements
RÉSULTAT AVANT IMPÔT
-173 216
-155 471
10,2
RÉSULTAT
-173 216
-155 471
10,2
* conforme à la circulaire FP2E de janvier 2006
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable- les données financières
41
_04.2 Les contrats d’affermage A) Le contrat d’affermage de Blagnac (Veolia Eau) Présentation synthétique du compte-rendu financier d’exploitation Les chiffres exposés ci-après sont directement tirés du compte-annuel de résultat de l’exploitation 2009 établi par Veolia Eau.
2008 (€)
2009 (€)
Écart (%)
PRODUITS
LIBELLE
2 716 402
2 830 769
4,21
Exploitation du service
1 873 490
1 959 011
Collectivités et autres organismes publics
602 558
677 230
Travaux attribués à titre exclusif
225 961
175 529
Produits accessoires
14 393
18 999
CHARGES
2 607 078
2 649 806
Personnel
236 494
213 937
5 725
6 760
1 208 510
1 266 461
Énergie électrique Achats d'eau Produits de traitement
382
2 137
Analyses
13 579
12 507
Sous-traitance, matières et fournitures
164 659
96 527
9 974
9 359
Télécommunication, poste, télégestion
6 867
7 579
Engins et véhicules
10 655
12 154
Informatique
17 244
19 510
Assurances
7 414
2 829
Locaux
10 532
9 190
Autres
12 601
11 767
Contribution services centraux et recherche
35 409
37 167
Collectivités et autres organismes publics
602 558
677 230
Charges relatives aux renouvellements pour garantie de continuité du service
88 643
86 133
Impôts locaux et taxes
1,64
Autres dépenses d'exploitation
Charges relatives aux investissements Programme contractuel Investissements incorporels Charges relatives aux compteurs du domaine privé Charges relatives aux investissements du domaine privé Pertes sur créances irrécouvrables et contentieux de recouvrement RÉSULTAT AVANT IMPÔT Impôts sur les sociétés (calcul normatif) RÉSULTAT
* conforme à la circulaire FP2E de janvier 2006
5 170
5 248
153 608
155 913
14 970
15 997
3 2 081
1 401
109 324
180 963
36 434
60 315
72 880
120 648
NS
NS
42
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - les données financières
B) Le contrat d’affermage de Centre et Nord (Veolia Eau) Ce contrat englobe 20 communes dont 9 font partie du Grand Toulouse (Aucamville, Castelginest, Fenouillet, Fonbeauzard, Gagnac sur Garonne, Launaguet, L’Union, Saint-Alban et une partie de Toulouse) Présentation synthétique du compte-rendu financier d’exploitation Les chiffres exposés ci-après sont directement tirés du compte-annuel de résultat de l’exploitation 2009 établi par Veolia Eau.
2008 (€)
2009 (€)
Écart (%)
PRODUITS
LIBELLE
7 352 722
7 114 821
-3,24
Exploitation du service
2 488 066
2 066 112
Collectivités et autres organismes publics
4 186 838
4 549 563
Travaux attribués à titre exclusif
531 121
348 427
Produits accessoires
146 697
150 719
CHARGES
7 228 853
7 305 306
Personnel
1 389 929
1 151 800
Énergie électrique
230 596
238 828
Produits de traitement
64 521
77 366
Analyses
50 825
33 460
Sous-traitance, matières et fournitures
578 596
516 499
Impôts locaux et taxes
20 724
30 184
Télécommunication, poste, télégestion
48 175
45 545
Engins et véhicules
98 955
87 633
Informatique
79 865
65 223
Assurances
9 722
82 293
Locaux
55 431
64 962
Autres
44 734
42 839
1,06
Autres dépenses d'exploitation
Redevances contractuelles Contribution services centraux et recherche Collectivités et autres organismes publics
-1 079 138 552
105 662
4 186 838
4 549 563
Charges relatives aux renouvellements pour garantie de continuité du service Garantie de renouvellement
66 154
65 570
Programme contractuel de renouvellement
103 519
Fonds contractuel de renouvellement
36 289
Charges relatives aux investissements Programme contractuel
108 532
Fonds contractuel
49 453
Pertes sur créances irrécouvrables et contentieux de recouvrement RÉSULTAT AVANT IMPÔT Impôts sur les sociétés (calcul normatif) RÉSULTAT
1 412
8 330
6 659
123 869
-190 485
NS
-190 485
NS
41 286
82 583
chapitre 1 - service public de production et distribution d’eau potable - les données financières
43
chapitre 2 Service public de l’assainissement collectif 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Les indicateurs de performance du service . . . . . . . . . . . . . . Présentation générale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le patrimoine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les modes de gestion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les données clientèle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les stations d’épuration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les réseaux de collecte. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les travaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tarification du service. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les données financières. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
p.46 p.48 p.50 p.52 p.56 p.60 p.68 p.75 p.78 p.81
45
46
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les indicateurs de performance du service
Les indicateurs de performance du service Le tableau de bord des performances du service d’assainissement de 2009 est donné ci-dessous :
Qualité du service à l’usager
Taux de débordement des effluents chez l’usager
NC
Taux d’impayés* (1)
0,4%
Gestion des réclamations (nb/1000 abonnés) (1)
0,3%
La collecte des eaux usées et leur épuration
Connaissance et gestion patrimoniale des réseaux
90%
Conformité de la collecte des effluents et des équipements
NC
Conformité de la performance des équipements d’épuration (1)
90%
Taux de boues évacuées de façon conforme
100%
Nombre de «points noirs» sur le réseau (1) (nb/100 km)
15
Taux moyen de renouvellement des réseaux
NC
Indice de connaissance des rejets au milieu naturel
NC
2009 chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les indicateurs de performance du service
Gestion financière
Durée d’extinction de la dette de la collectivité (ans)
7,2
* L’indice d’impayés de 2009 porte sur les impayés restants sur les factures antérieures à décembre 2008. ➤ (1) N’est pas mesuré sur l’ensemble des communes ou ouvrages.
➤ Ibh endio conullu ptatem quatum velit, si bla augait lore dolummod diam vulputat ipit ex esequat. Duisi.
47
48
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - présentation générale
Service public de l’assainissement collectif 1 - Présentation générale
_01
Description du service d’assainissement du Grand Toulouse Le service assainissement du Grand Toulouse a pour mission d’assurer la collecte et le traitement des eaux usées et de gérer les eaux pluviales et les restituer au milieu naturel en le préservant de toute dégradation et ce, sur l’ensemble du territoire communautaire. Ces prestations se décomposent en quatre composantes majeures : 1 - La collecte des eaux usées Le Grand Toulouse compte 2 000 km de réseaux. Ces réseaux sont exploités en régie (régie directe ou régie externalisée par le recours à des marchés de prestations de services) ou par des délégataires de service public (affermage ou concession). L’assainissement des eaux usées fait l’objet d’un budget annexe distinct du budget principal de la communauté urbaine. Ce service public est principalement autofinancé par une redevance payée par l’usager.
3 - Le traitement des eaux usées Quinze stations d’épuration assurent le traitement des eaux usées du service de l’assainissement du Grand Toulouse dont la station d’épuration de Ginestous-Garonne (950 000 Eq/Hab). Si la station d’épuration de Ginestous concentre près de 85 % des flux de pollution organique du territoire intercommunal, avec rejet en Garonne, les 15 % restants sont collectés par une mosaïque de stations de petite à moyenne importance dont la plupart ont pour exutoire des milieux sensibles à l’eutrophisation : Aussonnelle et Hers Mort. Il faut noter, par ailleurs, que les effluents des communes de Cugnaux et Villeneuve-Tolosane sont traités par la station d’épuration de la Saudrune et ceux de PinBalma par l’usine de traitement de Saint-Jean. Ces deux sites de traitement se situent hors du champ de compétences térritorial de la CU du Grand Toulouse. 4 - L’assainissement non-collectif (A.N.C.)
2 - La collecte des eaux pluviales Dans cette catégorie, le Grand Toulouse gère 1 500 km de réseaux enterrés, 850 km de fossés et une cinquantaine de bassins de rétention. Il s’appuie sur la réglementation et se donne les moyens de maîtriser l’imperméabilisation de son territoire. Pratiquement, il s’agit d’investir dans l’organisation du contrôle de l’urbanisation (suivi des permis de construire, de la mise en place des techniques alternatives, de leur contrôle et de leur entretien). La gestion des eaux pluviales n’est pas détaillée dans le présent rapport annuel.
Les collectivités territoriales ont désormais l’obligation d’assurer le contrôle des installations d’assainissement non collectif. De ce fait, le Grand Toulouse a délibéré en 2004 pour créer un service public d’assainissement non collectif dit S.P.A.N.C. Afin d’assurer les missions inhérentes au fonctionnement de ce service, le Grand Toulouse a conclu un marché de prestations de services avec Veolia Eau pour toutes les communes de son territoire. L’activité du service assainissement non-collectif est décrite dans un chapitre distinct du rapport prix et qualité du service.
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - présentation générale
49
_02
Le territoire desservi par l’assainissement collectif
Gagnacsur-Garonne Castelginest Aussonne
Saint-Alban
Seilh
Fenouillet
Fonbeauzard Aucamville
Launaguet
Beauzelle
Mondonville Cornebarrieu
L’Union Blagnac
Pibrac Pin Balma Brax
Colomiers Toulouse
Tournefeuille
3 kilomètres
Quint-Fonsegrives
Saint-Orens de-Gameville
n o
Balma
e s
Cugnaux Densité Urbaine Territoire du Grand Toulouse
Villeneuve Tolosane
Limites de communes
➤ Carte représentant les communes du Grand Toulouse.
2 000 km de réseaux sur le territoire du Grand Toulouse en 2009.
50
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - le patrimoine
2 - Le patrimoine
_01
15 stations d’épuration
Le patrimoine Le patrimoine du service assainissement de la collectivité se décompose-en : • 15 stations d’épuration, • 2 131 km de réseaux, • 218 postes de relèvement auxquels s’ajoutent 6 postes de relèvement privés. Le détail de ce patrimoine ainsi que sa répartition par commune de la collectivité est donné dans le tableau ci-dessous.
relèvent de la compétence du Grand Toulouse en 2009.
Détail du patrimoine Unité de traitement (stations d’épuration)
Regards
Linéaire de réseau (km)
Postes de relèvement
Aussonne
1
Aussonne
927
41
8
Balma
0
0
2 014
76
1 + 6 PR privés
Beauzelle
0
0
679
27
4
Blagnac
1
Blagnac
2 147
102
11 1
Brax
1
Brax
348
15
Castelginest
1
Castelginest
1 409
45
7
Colomiers
0
0
4 137
160
16
Cornebarrieu
1
Cornebarrieu
801
29
7
Cugnaux
0
0
2 091
78
13
32
7
Fenouillet
2
Fenouillet / St-Jory ZI
Gagnac/Garonne
1
Gagnac/Garonne
Aucamville
0
0
Fonbeauzard
0
0
Launaguet
1
Launaguet
Saint-Alban
1
Saint-Alban
Mondonville
1
Mondonville
469
18
3
Pibrac
1
Pibrac
1 240
46
3
Quint-Fonsegrives
0
0
18
26
1
Pin-Balma
0
0
234
11
1
Saint-Orens
0
0
1 915
67
5
1 167
3 248
11
5
42
6
24
1
29
8
25
5
Seilh
2
Seilh / Seilh-Beauzelle
449
17
3
Toulouse
1
Ginestous
69 775
949
56
Tournefeuille
0
0
5 661
134
28
L’Union
0
0
38
82
9
Villeneuve-Tolosane
0
0
2 091
46
9
100 858
2 131
218 + 6 privés
TOTAL
15
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - le patrimoine
51
_02
Schéma fonctionnel du système d’assainissement Future STEP de l’Aussonnelle 85 000 EH
Gagnac-sur-Garonne 5 000 EH Seilh 1000 EH
Fenouillet 5 000 EH
Future STEP de Castelginest 60 000 EH
Aussonne 4 000 EH
Castelginest 9 500 EH
Seilh-Beauzelle 6 000 EH
Gagnac
St-Alban 4 000 EH
Castelginest Mondonville 2 250 EH
Cornebarrieu 2 500 EH
Aussonne Seilh Mondonville
Pibrac 15000 EH
Fenouillet - ZI St Jory 1 700 EH
St-Alban Fenouillet
Beauzelle
Launaguet 25 000 EH
Aucamville Launaget L’Union
Cornebarrieu
Blagnac 35 000 EH
Blagnac
Ginestous 950 000 EH
Pibrac Brax
Pin-Balma Colomiers
Balma Toulouse
Brax 2 500 EH
Quint
Tournefeuille
Cugnaux 40 000 EH
St-Orens Cugnaux
Villeneuve Tolosane
➤ La localisation des usines de traitement sur le territoire du Grand Toulouse.
STEP non gérée par le Grand Toulouse STEP gérées par le Grand Toulouse Futures STEP gérées par le Grand Toulouse Déversement d’effluents vers une autre commune EH
Equivalent Habitant
_03
Indicateur de connaissance et de gestion patrimoniale des réseaux de collecte Cet indicateur permet d’évaluer le niveau de connaissance des réseaux de collecte, de s’assurer de la qualité de la gestion patrimoniale et de suivre son évolution au fil des années.
La valeur de cet indicateur est comprise entre 0 et 100 attribuée selon la qualité des informations disponibles sur les réseaux de collecte des eaux usées. De 0 à 60, elles concernent la connaissance et l’inventaire, de 70 à 100, elles portent sur la gestion du patrimoine.
52
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - le patrimoine
Le barème s’établit de la manière suivante : • 0 point : absence de plan du réseau ou plans couvrant moins de 95 % du linéaire estimé du réseau de desserte • 10 points : existence d’un plan du réseau couvrant au moins 95 % du linéaire estimé du réseau de desserte • 20 points : mise à jour du plan au moins annuelle Les 20 points ci-dessus doivent être obtenus avant que le service puisse bénéficier des points supplémentaires suivants :
90 points C’est la moyenne de l’indice de connaissance et de gestion patrimoniale des réseaux.
+10 : informations structurelles complètes sur chaque tronçon (diamètre, matériau) +10 : connaissance pour chaque tronçon de l’âge des canalisations +10 : localisation et description des ouvrages annexes (vannes de sectionnement, ventouses, compteurs de sectorisation…) et des servitudes
2009
+10 : localisation des branchements sur la base du plan cadastral
Aussonne
100
Balma
80
+10 : localisation et identification des interventions (réparations, purges, travaux de renouvellement)
Beauzelle
80
Blagnac
100
+10 : existence et mise en œuvre d’un programme pluriannuel de renouvellement des branchements +10 : existence d’un plan pluriannuel de renouvellement des canalisations (programme détaillé assorti d’un estimatif portant sur au moins 3 ans) + 10 : mise en œuvre d’un plan pluriannuel de renouvellement des canalisations. Les grands ouvrages – stations de traitement, pompages… – ne sont pas pris en compte pour le calcul de cet indice (Arrêté du 2 mai 2007). Le détail de cet indicateur par commune, puis globalement sur la communauté urbaine est donné dans le tableau ci-contre.
Mise au point L’indice de connaissance et de gestion patrimoniale des réseaux s’élève en moyenne à 90 sur une note maximale possible de 100. Cela dénote une maîtrise avancée de l’inventaire des réseaux de collecte et de leur gestion pluriannuelle de manière à pérenniser au mieux le patrimoine «enterré» de la collectivité.
Brax
80
Castelginest
80
Colomiers
80
Cornebarrieu
80
Cugnaux
80
Fenouillet
60
Gagnac/Garonne
60
Aucamville
100
Fonbeauzard
100
Launaguet
100
Saint-Alban
100
Mondonville
80
Pibrac
80
Quint-Fonsegrives
80
Pin-Balma
60
Saint-Orens
60
Seilh
80
Toulouse
100
Tournefeuille
80
L’Union
80
Villeneuve-Tolosane
80
MOYENNE
90
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les modes de gestion
53
3 - Les modes de gestion
_01
Définition _01.1 La régie La gestion du service en régie signifie que la collectivité prend en charge le service directement et en exclusivité. En conséquence, • elle a autorité directe et totale sur l’exécution du service,
•e lle assure seule le financement des investissements, •e lle supporte la totalité du déficit éventuel du service. La régie n’exclut toutefois pas l’intervention du privé en qualité de prestataire de services. La régie peut donc être directe, l’ensemble des tâches d’exploitation étant réalisé par du personnel de la collectivité. La régie peut également être partiellement ou totalement externalisée, par la mise en place de marchés de prestations pour certaines activités spécifiques d’exploitation, de facturation, etc.
_01.2 Les délégations de service public Ce mode de gestion permet à la collectivité de confier à une entreprise l’exécution du service tout en conservant la maîtrise de celui-ci. L’entreprise assure l’exécution du service avec son propre personnel selon les méthodes de la gestion privée et à ses risques et périls. L’une des caractéristiques essentielles des modes de gestion déléguée concerne le risque financier lié à l’exploitation du service : il ne pèse pas sur la seule collectivité mais (en tout ou partie) sur l’entreprise délégataire, qui se rémunère sur le prix payé par les usagers du service. La collectivité garde la maîtrise du service dans la mesure où l’entreprise est tenue de rendre compte de sa gestion sur les plans technique et financier et où la collectivité dispose des moyens juridiques nécessaires pour assurer, quoi qu’il arrive, le fonctionnement du service ou pour modifier son organisation. La collectivité délégante doit conserver les missions d’organisation du service ainsi que de définition de ses caractéristiques essentielles. En outre, elle est tenue d’assurer un contrôle régulier de l’activité du délégataire notamment au vu des comptes rendus techniques et financiers annuels. Sur le territoire du Grand Toulouse, deux modes de gestion déléguée existent :
• La concession La concession de service public est un mode de gestion par lequel la collectivité charge son cocontractant de réaliser des travaux de premier établissement et d’exploiter à ses frais le service pendant une durée déterminée en prélevant directement auprès des usagers du service public des redevances qui lui restent acquises. La rémunération du concessionnaire étant assurée par les usagers ; le risque repose sur ce dernier. • L’affermage L’affermage se distingue de la concession essentiellement par le fait que les ouvrages nécessaires à l’exploitation du service sont remis au fermier par la collectivité qui, en règle générale, en a assuré le financement, le fermier étant chargé de la maintenance de ces ouvrages ou, dans certains cas, de leur modernisation ou leur extension. Comme dans le système de la concession, le fermier est rémunéré par les usagers, mais il reverse à la collectivité une redevance destinée à contribuer à l’amortissement des investissements qu’elle a réalisés. Le risque repose sur le fermier.
54
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les modes de gestion
_02
Synthèse des modes de gestion existants sur le territoire Différents modes de gestion qui cohabitent sur le Grand Toulouse.
Pour les réseaux de collecte des eaux usées, les modes de gestion sont les suivants : Communes
Toulouse Castelginest Gagnac Fenouillet Aucamville Fonbeauzard
Contrat d’entretien des réseaux d’eaux usées Durée
Échéance
Traité de concession VEOLIA 30 ans
26/01/2011
Traité d’affermage VEOLIA 26 ans
10/04/2015
Traité d’affermage VEOLIA
Launaguet Saint-Alban L’Union
Balma Pin-Balma Quint-Fonsegrives Saint-Orens Cugnaux Tournefeuille Villeneuve-Tolosane Brax Colomiers
15 ans
31/12/2014
Marché de prestations de service SAUR 2+2ans
31/12/2010
Marché de prestations de service SDEA 2+2ans
31/12/2010
Traité d’affermage VEOLIA 12 ans
22/10/2010
Marché de prestations de service SAUR 2+2ans
Station d’épuration Ginestous
29/02/2020
Marché de prestations de service VEOLIA 4 ans
Pour le traitement des eaux usées, les modes de gestion sont les suivants :
31/12/2010
Castelginest Gagnac La Hire Fenouillet Saint-Jory Launaguet
Exploitation step et traitement des boues Durée
Échéance
Inclus dans le contrat réseaux Toulouse Marché de prestations de services Degremont Services 10 ans
26/01/2011
Inclus dans le contrat réseaux Fenouillet - Gagnac
Saint-Alban L’albarede
Inclus dans le contrat réseaux Aucamville Fonbeauzard - Launaguet - Saint-Alban
Pibrac
Inclus dans le contrat réseaux de Pibrac
Blagnac 15 Sols
Inclus dans le contrat réseaux Blagnac
Aussonne
Inclus dans le contrat réseaux d’Aussonne
Cornebarrieu
Inclus dans le contrat réseaux de Cornebarrieu
Brax Mondonville Seilh Seilh Beauzelle
Régie de la CU du Grand Toulouse Inclus dans le contrat de Seilh
Traité de concession Lyonnaise des eaux 29 ans
01/10/2020
Marché de prestations de service SAUR 2+2ans
31/12/2010
Régie de la CU du Grand Toulouse
Régie directe Régie externalisée avec marché de prestations Concession Affermage
Mondonville Pibrac Aussonne Beauzelle Blagnac Cornebarrieu Seilh
Marché de prestations de service SAUR 2+2ans
31/12/2010
Marché de prestations de service Lyonnaise des eaux 2+2ans
31/12/2010
Traité d’affermage VEOLIA 49 ans
27/12/2022
Marché de prestations de service SDEA 2+2ans
31/12/2010
Cela concerne : • les effluents de Daux (en partie) vers la commune de Mondonville, • les effluents de Léguevin (en partie) vers la commune de Pibrac, • les effluents de Lauzerville vers la commune de Saint-Orens,
L’évacuation et le traitement des eaux usées provenant de certaines portions de communes ne se situant pas dans le périmètre de la communauté urbaine peuvent être assurés par les réseaux et les stations d’épuration de la CU du Grand Toulouse. Aussi, conformément à des conventions de raccordement conclues avec les communes concernées, le Grand Toulouse se voit reverser les sommes correspondant aux montants qu’il aurait pu facturer au titre de la redevance d’assainissement collectif.
• les effluents de Pechbonnieu (en partie) vers Castelginest. Réciproquement, une partie des effluents du Grand Toulouse est exportée vers des communes extérieures à son périmètre : • les effluents de Pin-Balma vers la commune de SaintJean, • les effluents de Cugnaux et Villeneuve-Tolosane vers le SIVOM de la Saudrune.
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les modes de gestion
55
Exploitants des réseaux et des Step du Grand Toulouse 2009
Gagnac-sur-Garonne Castelginest Seilh Fenouillet
Aussonne
Saint-Alban Fonbeauzard
Mondonville
Beauzelle
Aucamville
Launaguet
L’Union
Cornebarrieu Blagnac
Pibrac Pin-Balma
Brax Colomiers
Balma Toulouse
Quint-Fonsegrives
Tournefeuille
Saint-Orens-de-Gameville Cugnaux
Villeneuve-Tolosane
Les exploitants des réseaux du Grand Toulouse
Les exploitants des Step
Convention SIVOM Saudrune (1) Grand Toulouse (3) Lyonnaise des Eaux (3) S.M.E.A. (3) Saur (6) Véolia (10)
Degremont (1) Grand Toulouse (2) Lyonnaise des Eaux (1) S.M.E.A. (3) Saur (1) Véolia (7)
56
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les données clientèle
4 - Les données clientèle
_01
Les abonnés du service d’assainissement Le tableau ci-dessous donne la répartition du nombre d’abonnés par commune :
2007
2008
2009
% des abonnés
Aussonne
1 494
1 536
1 646
1
Balma
3 530
3 631
3 726
3
Beauzelle
1 617
1 641
1 646
1
Blagnac
4 804
4 812
4 938
4
Brax
687
758
767
1
Castelginest
2 754
2 873
2 898
2
Colomiers
7 894
8 057
8 119
6
Cornebarrieu
1 395
1 417
1 426
1
Cugnaux
3 930
4 058
4 177
3
Fenouillet
1 646
1 668
1 668
1
Gagnac/Garonne
824
833
849
1
Aucamville
2 378
2 422
2 426
2
Fonbeauzard
883
888
889
1
Launaguet
2 218
2 242
2 250
2
Saint-Alban
2 242
2 292
2 304
2
Mondonville
841
969
1 111
1
Pibrac
2 366
2 424
2 368
2
Quint-Fonsegrives
1 445
1 502
1 541
1
Pin-Balma
225
236
240
Saint-Orens
3 692
3 666
3 834
3
Seilh
602
636
655
1
Toulouse
61 435
61 925
62 622
49
Tournefeuille
7 590
8 007
7 720
6
L’Union Villeneuve-Tolosane TOTAL
4 744 2 743
4 716 2 784
4 720 2 938
0
4 2
123 979 125 993 127 478
+ 2 %
+1 %
La très grande majorité des abonnés est localisée sur la commune de Toulouse qui représente à elle seule 49% des abonnés du service d’assainissement collectif.
L’établissement d’un inventaire des usagers non-domestiques, type industriel, agricole, restaurateur, artisan, etc. est en cours d’élaboration mais n’est pas encore effectif à ce jour. Le nombre d’abonnés non-domestiques par commune, lorsqu’il est connu, est donné dans le tableau ci-dessous. Abonnés industriels ou assimilés
Abonnés total
Aussonne
NC
1 646
Balma
NC
3 726
Beauzelle
NC
1 646
Blagnac
138
4 938
Brax
NC
767
Castelginest
15
2 898
Colomiers
NC
8 119
Cornebarrieu
NC
1 426
Cugnaux
NC
4 177
Fenouillet
26
1 668
Gagnac/Garonne
0
849
Aucamville
16
2 426
Fonbeauzard
6
889
Launaguet
24
2 250
Saint-Alban
60
2 304
Mondonville
NC
1 111
Pibrac
NC
2 368
Quint-Fonsegrives
NC
1 541
Pin-Balma
10
240
Saint-Orens
0
3 834
Seilh
NC
655
Toulouse
1367
62 622
Tournefeuille
NC
7 720
L’Union
NC
4 720
Villeneuve-Tolosane
NC
2 938
TOTAL
1662
127 478
*NC : non-connu à ce jour
Suivent ensuite les communes de Tournefeuille et Colomiers représentant chacune 6 % des abonnés. On note une évolution interannuelle modérée du nombre d’abonnés du service, +2 % de 2007 à 2008 et +1 % de 2008 à 2009. Les 4 communes ayant connu les plus fortes croissances en terme d’abonnés entre 2007 et 2009, sont Toulouse (+ 1 187 abonnés), Mondonville (+ 270 abonnés), Cugnaux (+ 247 abonnés) et enfin Colomiers (+ 225 abonnés).
49 %
des abonnés sont localisés sur la commune de Toulouse.
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les données clientèle
57
_02
_03
Le tableau ci-après indique l’assiette de redevance, c’est-à-dire l’estimation des volumes rejetés par les abonnés aux réseaux d’assainissement collectif.
Le taux de desserte est le rapport de la population raccordable au réseau à la population totale de la collectivité.
Les abonnés et leur assiette de redevance par commune
Taux de desserte / Taux de raccordement / Taux de collecte
On remarque que les volumes moyens rejetés par abonné sont très variables d’une commune à l’autre. Les communes présentant les plus forts ratios sont : Toulouse :
535 m3 / an / abonné
Blagnac :
308 m3 / an / abonné
Colomiers :
264 m3 / an / abonné
Pin-Balma :
244 m3 / an / abonné
Seilh :
244 m3 / an / abonné
Ces écarts de ratios entre ces communes et les autres communes du Grand Toulouse peuvent s’expliquer notamment par la présence plus marquée sur ces communes d’industriels gros consommateurs d’eau, de zones commerciales majeures ou encore de zones de résidences collectives qui ne seraient pas encore individualisées.
Taux de desserte = Nb d’hab. raccordables au réseau collectif Nb total d’habitants
Le taux de raccordement est le rapport de la population raccordée au réseau à la population totale raccordable de la collectivité. Taux de raccordement = Nb d’hab. raccordés au réseau collectif Nb total d’hab. raccordables
Le taux de collecte est le rapport de la pollution collectée par le réseau de collecte sur la pollution générée par les habitants raccordables. Taux de collecte = Pollution collectée par le réseau de collecte Pollution générée par les hab. raccordables
Évolution Ratio 08/09 (m3/abonné/an)
2008
2009
Aussonne
204 509
257 430
26%
Balma
712 481
692 251
-3%
186
Beauzelle
226 665
226 894
0%
138
Blagnac
1 425 590
1 519 057
7%
308
Brax
95 231
96 246
1%
125
156
Castelginest
186 325
182 521
-2%
63
Colomiers
1 857 628
2 140 081
15%
264
Cornebarrieu
218 931
268 895
23%
189
Cugnaux
648 718
712 514
10%
171
Fenouillet
255 914
231 463
-10%
139
Gagnac/Garonne
106 974
109 376
2%
129
Aucamville
391 544
350 423
-11%
144
Fonbeauzard
133 604
96 223
-28%
108
Launaguet
288 096
261 611
-9%
116
Saint-Alban
307 864
289 839
-6%
126
Mondonville
124 897
175 583
41%
158
Pibrac
303 903
323 168
6%
136
Quint-Fonsegrives
220 823
208 418
-6%
135
Pin-Balma
59 695
58 536
-2%
244
Saint-Orens
587 942
599 342
2%
156
Seilh
140 128
159 875
14%
244
Toulouse
32 531 878
33 525 175
3%
535
Tournefeuille
1 058 264
1 146 265
8%
148
L’Union
684 537
747 992
9%
158
338 713
299 586
-12%
Villeneuve-Tolosane TOTAL
43 110 854 44 678 764
102
350
Aucun de ces trois indicateurs n’est à ce jour chiffré de manière précise sur les différentes communes de la collectivité. Les données mais également les modalités de calcul sont en cours d’homogénéisation sur l’ensemble des services de la collectivité et permettront prochainement une mesure effective de ces 3 indicateurs.
58
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les données clientèle
En première approximation, il est toutefois possible de chiffrer la population raccordée sur la population totale, indépendamment pour chaque commune puis pour l’ensemble de la communauté urbaine. Habitants desservis
Population Taux de légale 2007 desserte (%)
Aussonne
4 223
5634
75%
Balma
10 433
13196
79%
Beauzelle
5 375
4 989
100%
Blagnac
21 555
21 577
100%
Brax
2 148
2 440
88%
Castelginest
8 537
8 632
99%
Colomiers
22 733
32 624
70%
Cornebarrieu
3 993
5 606
71%
Cugnaux
11 696
16 231
72%
Fenouillet
4 827
4 942
98%
Gagnac/Garonne
2 568
2 756
93%
Aucamville
7 568
7 784
97%
Fonbeauzard
2 801
2 824
99%
Launaguet
6 781
7 014
97%
Saint-Alban
5 491
5 574
99%
Mondonville
3 111
3 068
100%
Pibrac
6 630
7 985
83%
Quint-Fonsegrives
4 315
4 603
94%
Pin-Balma
946
963
98%
Saint-Orens
8 435
11 011
77%
Seilh
1 834
3 006
61%
Toulouse
444 392
446 220
100%
Tournefeuille
21 616
26 205
82%
L’Union
13 216
12 578
100%
Villeneuve-Tolosane
8 226
8 397
98%
TOTAL
633 449
665 859
95%
Il n’est pas anormal de constater que certaines communes ne soient pas raccordées dans leur totalité. En effet, il subsiste sur le territoire de la communauté urbaine un certain nombre d’abonnés en assainissement non-collectif, dit «Assainissement autonome » (cf. Chapitre « Service public de l’assainissement non collectif (SPANC) »). Il est à noter que le calcul est purement indicatif. En effet, il est effectué sur la base du nombre d’abonnés 2009 et de la population 2007.
_04
Les services à l’usager par commune Compte-tenu des différents modes de gestion coexistant sur le territoire du Grand Toulouse, et des différentes entreprises gestionnaires, les abonnés du service, selon leur lieu de résidence, ont des services disponibles différents. Le tableau page suivante synthétise par commune les services de gestion clientèle et d’astreinte technique pour les différentes communes. Service Clientèle
Service d'astreinte technique
Aussonne
Grand Toulouse
Lyonnaise des Eaux
Balma
Grand Toulouse
SDEA
Beauzelle
Grand Toulouse
Lyonnaise des Eaux
Blagnac
Veolia Eau
Veolia Eau
Brax
Grand Toulouse
Grand Toulouse
Castelginest
Grand Toulouse
Veolia Eau / Degrémont
Colomiers
Grand Toulouse
Grand Toulouse
Cornebarrieu
Grand Toulouse
SDEA
Cugnaux
Grand Toulouse
SAUR
Veolia Eau
Veolia Eau
Veolia Eau
Veolia Eau
Mondonville
Grand Toulouse
Grand Toulouse
Pibrac
Grand Toulouse
SAUR
Quint-Fonsegrives
Grand Toulouse
SAUR
Pin-Balma
Veolia Eau
Veolia Eau
Saint-Orens
Lyonnaise des Eaux
Lyonnaise des Eaux
Seilh
Grand Toulouse
SDEA
Toulouse
Veolia Eau
Veolia Eau
Tournefeuille
Grand Toulouse
SAUR
L’Union
Grand Toulouse
SAUR
Villeneuve-Tolosane
Grand Toulouse
SAUR
Fenouillet Gagnac/Garonne Aucamville Fonbeauzard Launaguet Saint-Alban
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les données clientèle
_05
Les valeurs de cet indicateur, pour les communes sur lesquelles il est suivi, sont données dans le tableau ci- dessous :
Taux de réclamations
Montant des Montant facturé Taux d’impayés impayés au 31/12 pour l'année N-1 (€TTC) (%) de l'année N (€TTC)
Le taux de réclamations se mesure comme suit : Blagnac
Taux de réclamations =
Fenouillet Gagnac/Garonne
Nombre de réclamations écrites (courrier, mail ou fax)
Fonbeauzard
Le taux de réclamations n’est pas un indicateur suivi de manière homogène sur l’ensemble des communes de la collectivité. La phase de normalisation des données entre les différents services qui est en cours devrait permettre de suivre cet indicateur de manière exhaustive sur les années à venir. Les valeurs de cet indicateur, pour les communes sur lesquelles il est suivi, sont données dans le tableau ci-dessous :
Fenouillet Gagnac/Garonne
Nombre de réclamations écrites
Nombre d’abonnés
(pour 1000 habitants)
3
4 938
0,6
0
2 517
0,0
2
7 870
0,3
taux de réclamations écrites
Aucamville Fonbeauzard Launaguet
0,23%
5 711 €
2 520 502 €
0%
0€
505 798 €
0,52%
11 653 €
2 250 300 €
Aucamville
Nombre d’abonnés
Blagnac
59
Saint-Alban Pin Balma
0
240
0,0
Toulouse
26
62 622
0,4
Sur ces communes, on constate un taux de réclamations relativement bas qui montre une satisfaction des usagers vis-à-vis du service.
_06
Le taux d’impayés La rigueur de gestion du service contribue à la satisfaction des clients. La qualité du recouvrement, mesurée par le taux d’impayés, constitue un indicateur de qualité du service, tant pour la collectivité que pour le consommateur. Le taux d’impayés n’est pas un indicateur suivi de manière homogène sur l’ensemble des communes de la collectivité. La phase de normalisation des données entre les différents services qui est en cours devrait permettre de suivre cet indicateur de manière exhaustive sur les années à venir.
Launaguet Saint-Alban Pin-Balma
0%
0€
12 582 €
Saint-Orens
1,40%
6 347 €
454 606 €
Toulouse
0,11%
53 798 €
47 161 778 €
Sur ces communes, on constate un taux d’impayés relativement bas, compris d’une manière générale entre 0 et 1,5 % ce qui est relativement satisfaisant.
_07
Échéanciers, abandons de créances et versements au fonds de solidarité Des facilités de paiements type échéanciers peuvent être proposées aux clients rencontrant temporairement des difficultés pour régler leur facture d'eau. La mensualisation n’est proposée qu’aux usagers dont les communes bénéficient d’un contrat de délégation. Les communes dont la facturation est gérée en régie ne bénéficient pas en 2009 de possibilité de mensualisation. Le nombre d’échéanciers et des abandons de créances n’est pas un indicateur suivi de manière homogène sur l’ensemble des communes de la collectivité. La phase de normalisation des données entre les différents services qui est en cours devrait permettre de suivre cet indicateur de manière exhaustive sur les années à venir. Le nombre d’échéanciers de paiement par commune, pour les communes sur lesquelles il est suivi, est donné dans le tableau ci-dessous :
Blagnac Fenouillet Gagnac/Garonne
2007
2008
2009
146
173
171
51
64
33
224
205
125
Aucamville Fonbeauzard Launaguet Saint-Alban Pin Balma
3
2
0
Saint-Orens
23
10
31
Toulouse
2173
2406
2272
60
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les stations d’épuration
_08
5 - Les stations d’épuration
La permanence du service est un facteur majeur de la satisfaction des clients du service.
Présentation et taux de charge des stations d’épuration
Taux de débordement d’effluents chez l’usager Le taux de débordement d’effluents chez l’usager mesure la qualité et la continuité du service et se calcule comme suit : Taux de débordement chez l’usager pour 1000 abonnés = Nombre d’intérruptions de service Nombre d’abonnés
x 1 000
Le taux de débordement d’effluents chez l’usager n’est pas un indicateur suivi de manière homogène sur l’ensemble des communes de la collectivité. La phase de normalisation des données entre les différents services qui est en cours devrait permettre de suivre cet indicateur de manière exhaustive sur les années à venir.
_01
Le système d’assainissement du Grand Toulouse comporte 15 stations d’épuration représentant au total une capacité nominale de traitement de 1 068 369 EH (Equivalent Habitants). Les différentes stations d’épuration de la collectivité, ainsi que leurs capacités de traitement tant en terme de pollution qu’en terme de volume, sont données dans le tableau ci-dessous.
Stations d’épuration
Communes collectées
Capacité de Capacité de traitement (EH) traitement (m3)
Balma St-Orens
1- Ginestous
Toulouse L’Union
950 000
160 000
5 000
1 200
Colomiers Est Tournefeuille
2 - Fenouillet * 3 - St-Jory * 4 - Gagnac * 5 - Blagnac 6 - Seilh Beauzelle* 7 - Aussonne *
Fenouillet
1 200
167
Gagnac
5 000
1 000
Blagnac
35 000
9 800
6 000
1 300
Beauzelle Seilh Sud Aussonne
4 419
580
Brax
2 500
600
9 - Cornebarrieu *
Cornebarrieu
2 500
460
10 - Mondonville *
Mondonville
2 250
390
15 000
3 750
1 000
190
25 000
3 400
Castelginest
9 500
2 000
St-Alban
4 000
830
1 068 369
185 667
8 - Brax *
11 - Pibrac * 12 - Seilh *
Pibrac Colomiers Ouest Seilh Launaguet
13 - Launaguet
Aucamville Fonbeauzard
14 - Castelginest 15 - St-Alban * TOTAL
* Les stations d’épuration indiquées d’une astérisque, sont celles qui seront mises hors service à court terme.
Mise en service En effet, il est à noter la mise en service sur les années à venir de deux nouvelles stations d’épuration : • station d’épuration d’Aussonnelle (85 000 EH) dont la mise en service est prévue en 2010, • station d’épuration de Castelginest (60 000 EH) dont la mise en service est prévue en 2012.
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les stations d’épuration
Stations d’épuration
Communes collectées
Pollution (EH à 60g de DBO5) Valeur Moyenne nominale 2009 (EH) (EH)
Taux en %
61
Débit moyen journalier (m3/j) Valeur Moyenne nominale 2009 (m3) 3 (m )
Taux en %
Balma St-Orens
1- Ginestous
Toulouse L’Union
950 000
429 417
45
160 000
105 954
66
5 000
4 033
81
1 200
1 047
87
1 200
100
8
167
190
114
Colomiers Est Tournefeuille
2 - Fenouillet * 3 - St-Jory *
Fenouillet
4 - Gagnac *
Gagnac
5 000
4 200
84
1 000
882
88
5 - Blagnac
Blagnac
35 000
25 550
73
9 800
5 511
56
6 000
6 268
104
1 300
1 361
105 183
6 - Seilh Beauzelle* 7 - Aussonne *
Beauzelle Seilh Sud Aussonne
4 419
9 617
218
580
1 059
Brax
2 500
1 483
59
600
401
67
9 - Cornebarrieu *
Cornebarrieu
2 500
2 038
82
460
591
128
10 - Mondonville *
Mondonville
2 250
2 516
112
390
433
111
15 000
9 933
66
3 750
2 347
63
1 000
998
100
190
164
86
25 000
17 100
68
3 400
3 945
116
9 500
9 017
95
2 000
1 344
67
8 - Brax *
11 - Pibrac * 12 - Seilh *
Pibrac Colomiers Ouest Seilh Launaguet
13 - Launaguet
Aucamville Fonbeauzard
14 - Castelginest 15 - St-Alban *
Castelginest St-Alban
TOTAL
4 000
3 500
88
830
918
111
1 068 369
525 770
49
185 667
126 147
68
On remarque que ces stations sont devenues pour la plupart obsolètes. Elles ne sont plus de capacités suffisantes pour traiter les quantités de pollution et/ou les volumes collectés sur leur bassin de collecte respectif. C’est notamment le cas pour les stations de Seilh-Beauzelle, Aussonne, Cornebarrieu ou encore Mondonville (voir le tableau ci-dessus). On notera également que : • une partie des effluents reçus sur la STEP de Launaguet va être délestée sur la STEP de Castelginest, • les STEP de Saint-Alban et de la Z.I. Saint-Jory à Fenouillet vont être déconnectées. Les effluents seront traités par la future usine de dépollution des eaux usées de Castelginest. Concernant la STEP de Saint-Jory, le départ d’un industriel sur le secteur a entraîné une forte diminution de la pollution entrante sur la station en 2008.
* Les stations d’épuration indiquées d’une astérisque, sont celles qui seront mises hors service à court terme.
Au global sur le Grand Toulouse, la capacité de traitement disponible est suffisante à ce jour pour traiter les effluents des usagers du service. Toutefois son inégale répartition sur le territoire engendre la nécessite de travaux pour la mise en service de nouveaux ouvrages. La mise en service prochaine de deux stations d’épuration de grande capacité (85 000 EH et 60 000 EH) va permettre d’accroître la modernité des équipements de traitement mais également la capacité de traitement permettant ainsi à la collectivité de faire face à l’urbanisation croissante de son territoire.
62
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les stations d’épuration
_02
Évolution des quantités d’effluents collectés Le tableau ci-dessous retrace par station l’évolution de 2008 à 2009 des pollutions et volumes reçus.
Stations d’épuration
Communes collectées
Pollution (EH à 60g de DBO5) Moyenne Moyenne 2008 (EH) 2009 (EH)
Débit moyen journalier (m3/j)
Pollution Pollution Moyenne Moyenne totale totale 2008 (m3) 2009 (m3) en % en %
Balma St-Orens
1- Ginestous
Toulouse L’Union
82
101 065
105 954
4 033
1
743
1 047
1
100
0
88
190
0
433 567
429 417
3 983 50
84
Colomiers Est Tournefeuille
2 - Fenouillet * 3 - St-Jory *
Fenouillet
4 - Gagnac *
Gagnac
4 650
4 200
1
738
882
1
5 - Blagnac
Blagnac
25 183
25 550
5
5 358
5 511
4
5 955
6 268
1
1 283
1 361
1
6 - Seilh Beauzelle* 7 - Aussonne *
Beauzelle Seilh Sud Aussonne
3 217
9 617
2
826
1 059
1
Brax
1 283
1 483
0
294
401
0
9 - Cornebarrieu *
Cornebarrieu
1 803
2 038
0
609
591
0
10 - Mondonville *
Mondonville
2 083
2 516
0
395
433
0
9 348
9 933
2
2 952
2 347
2
772
998 EH
0
163
164
0
15 983
17 100
3
3 443
3 945
3
Castelginest
9 267
9 017
2
1 243
1 344
1
St-Alban
3 950
3 500
1
918
918
1
521 094
525 770
100
120 117
126 147
100
8 - Brax *
11 - Pibrac * 12 - Seilh *
Pibrac Colomiers Ouest Seilh Launaguet
13 - Launaguet
Aucamville Fonbeauzard
14 - Castelginest 15 - St-Alban * TOTAL
+ 0,9 %
Le bassin « rive gauche » de la Garonne, regroupant Blagnac et Seilh-Beauzelle, collecte 5% des effluents produits. Le bassin « rive droite » de la Garonne, regroupant Fenouillet, Saint-Jory, Gagnac mais surtout l’usine de Ginestous, collecte 86 % des effluents produits. La prédominance de ce bassin reflète parfaitement la concentration démographique du secteur. Le bassin de l’Aussonnelle, regroupant Aussonne, Brax, Cornebarrieu, Pibrac, Mondonville et Seilh concentre 4 % des effluents produits sur le Grand Toulouse. Trois stations sont situées sur le bassin de l’Hers : Castelginest, Saint-Alban et la station de Launaguet. Ce bassin de l’Hers concentre 5 % des effluents produits.
* Les stations d’épuration indiquées d’une astérisque, sont celles qui seront mises hors service à court terme.
+5 %
Il convient de noter que les bassins de l’Aussonnelle et de l’Hers Mort sont classés « zones sensibles à l’eutrophisation » dans l’arrêté du 23 novembre 1994. Cet arrêté conduit à traiter les paramètres azote et phosphore pour les unités d’épuration de plus de 10 000 EH, soit pour les stations concernées sur la communauté urbaine : • la station de Pibrac-Colomiers : 15 000 EH • la station de Launaguet
: 25 000 EH
D’une manière générale, peu d’évolutions sont constatées sur l’ensemble du parc des stations d’épuration par rapport à l’année passée. Les volumes journaliers moyens sont en hausse de 5 % et les charges de pollution en hausse également mais plus légère, de 0,9 %.
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les stations d’épuration
63
_03
Rendements épuratoires _03.1 Paramètres organiques Stations d’épuration
Matières en Suspension (MeS en kg/j)
Demande Chimique en Oxygène (DCO en kg/j)
Demande Biologique en Oxygène (DBO5 en kg/j)
Rendement en %
Charge entrante
Charge sortante
Rendement en %
Charge entrante
Charge sortante
Rendement en %
Charge entrante
Charge sortante
Ginestous
29 318,0
867,8
97
61 157,0
3 930,0
94
25 765,0
445,3
98
Fenouillet
291,0
10,1
97
622,0
38,9
94
242,0
4,7
98
St-Jory
19,0
1,8
91
28,0
7,9
72
6,0
1,8
70
Gagnac
291,0
9,8
97
655,0
37,1
94
252,0
4,1
98
Blagnac
1 614,0
48,8
97
3 636,0
224,7
94
1 533,0
32,9
98
Seilh –Beauzelle
489,0
26,7
95
986,0
101,4
90
376,1
18,4
95
Aussonne
257,3
15,2
94
577,0
42,0
93
275,0
7,8
97
Brax
107,0
1,8
98
220,0
13,4
94
89,0
1,2
99
Cornebarrieu
137,0
61,3
55
320,8
160,3
50
122,3
51,2
58
Mondonville
221,0
43,7
80
391,1
146,1
63
151,0
56,7
62
Pibrac
639,0
32,2
95
1 396,0
90,6
94
596,0
9,1
98
Launaguet
1 103,0
33,9
97
2 442,0
197,4
92
1 026,0
14,9
99
Castelginest
339,2
10,7
97
1 379,9
27,3
98
541,0
7,7
99
St-Alban
228,0
58,8
74
533,0
96,7
82
210,0
24,0
89
Seilh
65,5
4,3
93
133,4
14,0
90
59,9
4,6
92
TOTAL
35 119,0
1 227,0
97
74 477,2
5 127,8
93
31 244,3
684,4
98
D’une manière générale, on constate que les rendements épuratoires sont dans l’ensemble très bons sur les stations d’épuration du territoire (voir tableau ci-dessus), avec un rendement moyen de : • 97 % pour le paramètre MeS, • 93 % pour la DCO, • 98 % pour la DBO5.
On remarque toutefois que trois stations d’épuration présentent des rendements plus moyens : • la station de Cornebarrieu, • la station de Mondonville, • la station de Saint-Alban. Ces trois stations font notamment partie des stations présentant une nette surcharge hydraulique par rapport à leurs capacités de traitement.
64
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les stations d’épuration
_03.2 Paramètres complémentaires Stations d’épuration
NTK Azote Kjeldhal (Azote organique + Azote Ammoniacal (en kg/j)
NGL Azote global (NTK + Nitrates + Nitrites) (en kg/j)
Pt Phosphore total (en kg/j)
Charge entrante
Charge sortante
Rendement en %
Charge entrante
Charge sortante
Rendement en %
Charge entrante
Charge sortante
Rendement en %
Ginestous
6 832,1
355,7
95
6 867,0
3 809,1
45
861,0
204,5
76%
Fenouillet
59,8
5,9
90
7,4
8,6
2,8
67%
St-Jory
6,8
2,6
62
3,9
0,8
0,4
50%
Gagnac
78,2
6,0
92
7,1
9,8
3,2
67%
Blagnac
354,4
17,0
95
86,0
45,9
8,2
82%
Seilh –Beauzelle
102,6
53,2
48
56,3
14,1
2,0
86%
Aussonne
Données non-disponibles
Données non-disponibles
Données non-disponibles
Brax
23,7
2,3
90
24,0
5,1
79
3,3
0,5
Cornebarrieu
42,1
40,6
4
42,1
40,8
3
5,3
5,3
0%
Mondonville
36,0
28,0
22
36,1
29,0
20
4,9
4,1
18%
85%
Pibrac
264,0
18,3
93
23,9
24,0
6,4
73%
Launaguet
245,3
15,1
94
18,2
34,2
2,7
92%
Castelginest
120,7
6,5
95
15,8
1,5
91%
St-Alban
64,9
50,5
22
9,5
6,2
35%
Seilh
Analyses non-réglementaires
51,5 Analyses non-réglementaires
Analyses non-réglementaires
* En marron sont signalées les usines de traitement concernées par l’arrêté du 23 novembre 1994 définissant le périmètre des zones sensibles.
Les données présentées dans le tableau ci-dessus, indiquent et confirment qu’une partie du parc des stations d’épuration du Grand Toulouse est en situation critique vis-à-vis de la qualité de ses rejets. Les secteurs touchés par ce manque épuratoire sont issus principalement de la vallée de l’Aussonnelle (STEP de Cornebarrieu, Mondonville et Aussonne) mais aussi de la vallée de la Garonne (STEP de Seilh-Beauzelle). Toutes ces stations sont amenées à être désaffectées dès que la station d’épuration de l’Aussonnelle sera en mise en service (prévision mars 2010).
Toutes ces usines dont la plupart effectuent leurs rejets dans un milieu récepteur classé « zone sensible » selon la réglementation en vigueur, sont surchargées organiquement et hydrauliquement, et dépassent en période de pointe les Domaines de Traitement Garanti (DTG). Ces charges engendrent des temps de séjour réduits dans les ouvrages et des à-coups hydrauliques critiques, l’ensemble ne permettant pas de respecter la qualité de rejet requise.
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les stations d’épuration
65
_04
Évolution de la charge polluante déversée au milieu naturel
Exutoire final
L’ensemble du parc de stations gérées par le Grand Toulouse peut être regroupé en fonction du bassin versant de l’exutoire des différentes stations.
DCO (en kg/j)
Garonne
DB05 (en kg/j)
MES (en kg/j)
NGL (en kg/j)
PT (en kg/j)
4 340
507
965
3970
221
Aussonnelle
466
131
159
99
16
Hers
321
47
103
70
10
Garonne Rive Gauche et Rive Droite : Ginestous, Gagnac sur Garonne, Fenouillet, Blagnac, Seilh Beauzelle, Aussonnelle : Aussonne, Brax, Cornebarrieu, Mondonville, Pibrac et Seilh, Hers : Launaguet, Castelginest et Saint-Alban. L’estimation des pollutions rejetées au milieu naturel par les stations d’épuration du Grand Toulouse est la suivante : 12 000 kg/j
800 kg/j
700 10 000
800 kg/j
600
800 kg/j
700
8 000
Bassin Garonne
600 6 000
600
500
4 000
400
300
200
100
2 000
400
300 0
800 kg/j
0
500
700
DCO
700
800 kg/j
600
500
400 DBO5
200
100
DCO 600
500
800 kg/j
0
300
200 DBO5 100
700
600
Bassin de l’Hers
2008 2007
500
400
2008
MES
200
100
quantité autorisée 0
2009 DCO
DBO5
2007
2008
2009
quantité autorisée
2007
2008
200 MES
quantité autorisée 2007 DBO5
MES
2009 2008
MES
100
quantité autorisée
DCO
DBO5 DCO
2007 Ces histogrammes confirment l’analyse effectuée à partir MES des rendements épuratoires des stations d’épuration préquantité autorisée sentes sur le territoire du Grand Toulouse. DBO5
MES
L’Hers, sous une forte pression démographique, reçoit des charges polluantes carbonées plus importantes d’année en année. 2009
300
La moyenne des rejets organiques dans l’Aussonnelle est en 2008 légère hausse pour la pollution carbonée et à l’inverse en baisse pour les pollutions DBO5 et MeS.
200
100
0
300
2009
300
0 400
400
2009
DCO 0
500
Bassin Aussonelle
700
DCO
DBO5
MES
Hormis2007 pour le bassin de l’Aussonnelle où plusieurs STEP sont obsolètes et sont amenées à être déconnecautorisée tées àquantité courte échéance, les quantités rejetées sont inférieures à celles autorisées.
66
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les stations d’épuration
_05
bactéries « cultivées » dans les ouvrages d’épuration. Ces bactéries ont consommé des matières organiques contenues dans les effluents bruts et les ont digérés.
Taux de conformité des équipements d’épuration Cet indicateur permet de mesurer la conformité à des exigences de traitement (carbone, azote, phosphore) avec notamment la mise en œuvre de filières adaptées. Le calcul qui se fait par unité de dépollution est ensuite, pour la mesure de l’indicateur global, pondéré par les charges en DBO5 reçues par les différentes unités. Hormis pour la station de Cornebarrieu, les filières de traitement du Grand Toulouse permettent de se conformer à la réglementation notamment en matières de qualité des rejets. Les stations de Cornebarrieu et Mondonville ne sont pas conformes mais elles sont amenées à être désaffectées dans le courant de l’année 2010.
Conformité (%) Ginestous
99
Fenouillet
100
St-Jory
100
Gagnac
100
Blagnac
94
Aussonne
100
Seilh - Beauzelle
100
Brax
100
Cornebarrieu
13,9
Rappel Les principaux textes réglementaires pour la gestion et l’épandage des boues de stations d’épuration : Le décret n°97-1133 du 8 décembre 1997 « épandage des boues municipales ». L’arrêté du 8 janvier 1998 fixant les prescriptions techniques applicables aux épandages de boues sur les sols agricoles. La loi n°79-595 du 13 juillet 1979 « matières fertilisantes » (modifiée en 1999 et intégrée dans le code rural art. L225-1 à L 255.11. La loi du 15 juillet 1975 modifiée concernant les déchets.
_06.1 Détail quantitatif des productions La quantité totale de boues produites sur le Grand Toulouse durant l’année 2009 est évaluée à 15 504,3 tonnes de matières sèches (TMS). Elle se répartit comme suit : 13 616 TMS pour la station de Ginestous-Garonne (Toulouse),
Mondonville*
NC
1 889 TMS pour le reste du Grand Toulouse.
Pibrac
100
Soit :
Seilh
100
Launaguet
100
88 % de la production provient de Ginestous-Garonne,
Castelginest
100
St-Alban
100
12 % du reste du Grand Toulouse. La répartition par usine d’épuration est donnée ci-dessous :
*NC : non connu / non-communiqué
_06
Les boues d’épuration La production de boues est directement liée à la quantité de pollution retirée des eaux usées. Ainsi, plus la dépollution est efficace, plus la production de boues est élevée. C’est le cas en système d’aération prolongée. Les boues produites sur le Grand Toulouse correspondent dans leur quasi-totalité à des boues de traitement biologique d’aération prolongée et/ou associées à des boues primaires dans le cadre de filière de biofiltration (STEP de Ginestous-Garonne et Blagnac). Elles sont donc essentiellement formées par les résidus de
Stations d’épuration
Production de boues brutes Part de la production (t de MS/an) de boues totale (%)
Ginestous
13 615,7
87,8
Fenouillet
85,2
0,5
St-Jory
0,0
0,0
Gagnac
195,5
1,3
Blagnac
803,3
5,2
Aussonne
27,2
0,2
Brax
36,9
0,2
Cornebarrieu
11,4
0,1
Mondonville
21,8
0,1
Pibrac
70,1
0,5
Launaguet
314,2
2,0
Castelginest
145,0
0,9
St-Alban
67,6
0,4
Seilh – Beauzelle
100,0
0,6
Seilh
10,4
0,1
TOTAL
15 504,3
100
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les stations d’épuration
67
_06.2 Évolution de la production de boues sur le Grand Toulouse Le graphique ci-dessous donne l’évolution de la production de boues d’épuration du Grand Toulouse sur la période 2001 à 2009. t MS/an 20 000
17 623
17 226
18 000 15 000
16 000
14 640
16 718
16 544
15 504
14 000 13 800
12 000 10 891 10 000 8 000 6 000 4 000 2 000 0
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
➤ En 2009, une baisse de la production de boues de 6,9 % est observée par rapport à 2008. A l’échelle du Grand Toulouse, les productions de boues sont fortement influencées par la production de Toulouse-Ginestous.
_07
Destinations finales des boues d’épuration Les filières d’élimination ou de valorisation des boues sur le Grand Toulouse sont les suivantes : • l’épandage agricole de boues, • l’incinération.
Répartition de l’élimination des boues sur le Grand Toulouse
Répartition des différentes valorisations agricoles Épandage boues chaulées
8%
Incinération
42%
Épandage boues liquides
12%
Valorisation agricole
57%
38%
Compostage
Granulés
42%
1% Stock à noter que depuis l’année de 2008, le compostage produit par l’usine de Ginestous-Garonne à Toulouse, de type « Normalisé » garantissant une qualité agronomique remarquable. Afin de garantir une qualité identique sur les lots de granulés, une démarche d’homologation a été engagée concernant la valorisation des boues en granulés (exclusivement sur la STEP de Toulouse-Ginestous). La filière de valorisation agricole permet l’envoi des boues en épandage agricole ou la fabrication de compost.
68
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les réseaux de collecte
_07.1 Bilan sur le Grand Toulouse _07.2 Taux de boues évacuées de façon conforme
Pour le Grand Toulouse, le taux de boues évacuées de façon conforme est de
Une filière est dite conforme si la filière de traitement est déclarée ou autorisée selon sa taille et si le transport des boues est effectué conformément à la réglementation en vigueur. L’indicateur est le pourcentage de boues évacuées selon une filière conforme.
100 %
Une conformité s’analyse au regard de deux conditions : le transport des boues respecte la réglementation et la filière de traitement est autorisée ou déclarée.
_07.3 Boues évacuées vers des sites extérieurs Une partie des boues produites sur les stations du Grand Toulouse est dirigée vers des sites extérieurs de conditionnement ou d’élimination. Ces départs sont la conséquence de plans d’épandage obsolètes ou de pollution accidentelle des boues le cas échéant (aucune pollution de boue n’a été observée en 2009). En effet, les plans d’épandage régissant la valorisation agricole des boues de Launaguet, Gagnac, Fenouillet, et Saint-Alban ne peuvent notamment être utilisés en raison d’une absence de stockage de longue durée conformément à la réglementation en vigueur. De ce fait, les boues sont dirigées vers des sites extérieurs et privés de compostage. Pour les usines d’épuration de Brax, Cornebarrieu, Aussonne et Mondonville, les boues peuvent être envoyées vers un site de compostage extérieur quand l’épandage n’est pas possible et/ou dans le but de soulager les étages biologiques.
6 - Les réseaux de collecte
_01
Patrimoine réseau Le tableau ci-dessous donne l’inventaire des linéaires de réseaux de collecte (hors réseaux strictement pluviaux) :
Linéaire réseau Linéaire réseau séparatif eau unitaire (ml) usée (ml)
Linéaire total (ml)
Aussonne
41 358
0
41 358
Balma
75 900
0
75 900
Beauzelle
27 031
0
27 031
Blagnac
102 100
0
102 100 15 441
Brax
15 441
0
Castelginest
47 300
0
47 300
Colomiers
131 840
28 407
160 247
Cornebarrieu
28 800
0
28 800
Cugnaux
77 650
0
77 650
42 600
0
Nom de la STEP
Destination des boues
Aussonne
Épandage boues liquides
Brax
Épandage boues liquides + Compostage
Aucamville
Castelginest
Compostage In Situ
Fonbeauzard
Cornebarrieu
Compostage Privé
Fenouillet
Compostage Privé
Fenouillet Gagnac/Garonne
Launaguet
31 800 10 800 42 200
113 562
7 269
Saint-Alban
24 400 29 100 25 100
Mondonville
18 086
0
Pibrac
45 622
0
45 622
Quint-Fonsegrives
25 881
0
25 881 10 800
18 086
Fenouillet_ZI St-Jory
Pas d'évacuation de boues en 2009
Gagnac/Garonne
Compostage Privé
Pin-Balma
10 800
0
Ginestous
Valorisation agricole (granulés - compost) + Incinération
Saint-Orens
66 627
0
66 627
Seilh
17 117
0
17 000
Mondonville
Épandage boues liquides - compostage privé
Toulouse
942 412
6 528
948 940
Pibrac
Épandage boues liquides
Tournefeuille
134 138
0
134 138
Quinze sols
Épandage boues chaulées
L’Union
81 861
0
81 861
Villeneuve-Tolosane
45 548
0
45 548
TOTAL
2 091 674
42 204
2 133 730
Saint-Alban
Compostage Privé
Seilh
Épandage boues liquides
Launaguet
Compostage Privé
Seilh-Beauzelle
Épandage boues liquides
La collectivité possède près de 2 134 km de réseaux d’assainissement.
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les réseaux de collecte
69
_02
Entretien et suivi des réseaux Afin de garantir un fonctionnement optimal des réseaux d’assainissement, des curages (préventifs et curatifs) sont effectués sur l’ensemble du linéaire intercommunal. Ce curage comprend à la fois le linéaire du réseau d’assainissement mais également le nettoyage de l’ensemble des regards de visite et des branchements. De plus, à l’occasion des campagnes de curage, un contrôle par inspection pédestre (pour les réseaux visitables) et/ ou télévisée peut être effectué. Le bilan des curages et des inspections télévisées est donné dans les tableaux ci-dessous.
Bilan des curages Linéaire réseau EU curé en 2009 (ml)
Bilan des inspections télévisées
Linéaire Linéaire Linéaire curé en total 2009 (%) contractuel par rapport au (ml) (ml)
Linéaire passage caméra EU 2009 (ml)
réseau total
Linéaire Linéaire inspecté en Linéaire total 2009 (%) contractuel (ml) par rapport au (ml) réseau total
Aussonne
5 995
41 358
14
5 340
Aussonne
3 794
41 358
9
3 560
Balma
4 320
75 900
6
11 385
Balma
4 918
75 900
6
7 590
Beauzelle
4 275
27 031
16
3 795
Beauzelle
2 434
27 031
9
2 530
Blagnac
360
102 100
0
-
Blagnac
5 398
102 100
5
-
Brax
772
15 441
5
-
Brax
0
15 441
0
-
Castelginest
12 219
47 300
26
12 000
Castelginest
5 277
47 300
11
5 000
Colomiers
18 749
160 247
12
-
Colomiers
943
160 247
1
-
Cornebarrieu
4 320
28 800
15
-
Cornebarrieu
1 930
28 800
7
7 700
Cugnaux
9 660
77 650
12
11 500
Cugnaux
6 720
77 650
9
Fenouillet
8 187
31 800
26
-
Fenouillet
1 077
31 800
3
-
Gagnac/Garonne
1 888
10 800
17
-
Gagnac/Garonne
426
10 800
4
-
Aucamville
9 510
42 200
23
-
Aucamville
7 746
42 200
18
-
Fonbeauzard
2 835
24 400
12
-
Fonbeauzard
2 620
24 400
11
-
Launaguet
7 005
29 100
24
-
Launaguet
6 522
29 100
22
-
Saint-Alban
6 095
25 100
24
-
Saint-Alban
5 995
25 100
24
-
Mondonville
904
18 086
5
-
Mondonville
717
18 086
4
-
Pibrac
5 060
45 622
11
6 700
Pibrac
4 391
45 622
10
4 471
Quint-Fonsegrives
4 100
25 881
16
3 800
Quint-Fonsegrives
2 270
25 881
9
2 530
Pin-Balma
2 870
10 800
27
-
Pin-Balma
0
10 800
0
-
Saint-Orens
8 964
66 627
13
-
Saint-Orens
4 894
66 627
7
1 700
Seilh
2 550
17 000
15
2 550
Seilh
245
17 000
1
Toulouse
129 943
948 940
14
-
Toulouse
39 986
948 940
4
-
Tournefeuille
15 790
134 138
12
19 420
Tournefeuille
11 899
134 138
9
12 930 7 920
L’Union
15 450
81 861
19
11 875
L’Union
7 954
81 861
10
Villeneuve-Tolosane
5 155
45 548
11
6 270
Villeneuve-Tolosane
3 598
45 548
8
4 180
TOTAL
286 976
2 133 730
13
94 635
TOTAL
131 754
2 133 730
6
60 111
-1%
10,4%
67%
10,4%
289 941
1 933 014
78 957
1 933 014
TOTAL 2008
-13% 15
108 750
➤ En 2009, 13% du linéaire de réseau ont été curés, soit un linéaire de 287 km de réseaux.
TOTAL 2008
26% 4
47 800
➤ En 2009, 6 % du linéaire de réseau a été inspecté, soit un linéaire de 132 km de réseaux.
L’ensemble des obligations contractuelles des délégataires et prestataires n’a pas été respecté, il a été convenu avec la collectivité de reporter le résiduel des curages manquants à début 2010. Ce rattrapage concernera, pour des raisons de lancement de nouveaux marchés de prestations, les communes de Balma, Cugnaux, Pibrac, Seilh, Tournefeuille et Villeneuve-Tolosane.
70
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les réseaux de collecte
_03
Entretien des postes de relèvement Le nombre de postes intégrés au réseau d’assainissement du Grand Toulouse est de 218. Six postes de relèvement privés existent également sur le réseau. Il est à noter une tendance à la baisse volumétrique des effluents bruts pompés. Environ 70 % du volume global pompé provient de postes situés sur le réseau d’assainissement toulousain. D’une manière générale, les volumes pompés diminuent démontrant ainsi la qualité du travail effectué en terme notamment de réhabilitation du réseau toulousain. Cette diminution s’explique aussi par une baisse structurelle des volumes d’eau consommés.
218 postes de relèvement intégrés au réseau d’assainissement de la CU du Grand Toulouse.
_04
Autosurveillance _04.1 Autosurveillance des réseaux d’assainissement Un programme d’autosurveillance a été institué sur le territoire du Grand Toulouse en réponse aux exigences de mesure de la performance des systèmes d’assainissement de la directive européenne sur le traitement des eaux résiduaires urbaines n°91/271/CEE du 21 Mai 1991. Les textes d’application en droit français sont issus de la loi n°2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques concernant les stations recevant une charge de pollution supérieure à 1,2 kg/j de DBO5 qui sont soumises à l’arrêté du 22 juin 2008 en ce qui concerne la collecte, le transport, le traitement des eaux usées et la surveillance du fonctionnement et de l’efficacité. L’autosurveillance est applicable à tous les systèmes d’assainissement de plus de 20 EH depuis cet arrêté. La démarche a été lancée par le Grand Toulouse courant 2010.
_04.2 Contrôle des rejets nondomestiques dans le réseau d’assainissement La démarche de contrôle des rejets non domestiques a pour but de maîtriser qualitativement et quantitativement les effluents générés par les établissements ayant une activité industrielle, commerciale ou artisanale. La maîtrise de ces rejets permet de protéger les réseaux d’assainissement, le fonctionnement des stations d’épuration, et garantir la qualité des boues. De plus, cette démarche permet de répondre à une obligation réglementaire (article L. 1331-10 du Code de la Santé Publique) qui impose la mise en place d’autorisa-
tion particulière pour le raccordement aux réseaux publics de tous les établissements ayant des rejets d’eaux usées autre que domestiques. Pour le Grand Toulouse, le document formalisant cette démarche correspond à un Arrêté d’autorisation de déversement (AAD) qui peut être ou non accompagné d’une Convention spéciale de déversement (CSD) qui précise les modalités techniques, juridiques et économiques du raccordement. Compte tenu du nombre conséquent d’établissements à contrôler et des risques plus ou moins importants que peuvent présenter leurs rejets, le Grand Toulouse a défini des secteurs d’activité à contrôler en priorité. Les établissements concernés correspondent à ceux qui ont les consommations d’eau les plus importantes et ceux des secteurs de la restauration et de l’agroalimentaire, d’entretien et de réparation de véhicules et de l’industrie. Afin d’assurer les missions de contrôle, le service assainissement du Grand Toulouse intervient directement sur l’ensemble de son territoire à l’exception des communes d’Aucamville, Blagnac, Castelginest, Fenouillet, Fonbeauzard, Gagnac-sur-Garonne, Launaguet, Pin-Balma, Saint-Alban, Saint-Orens-deGameville et Toulouse pour lesquelles la prestation est assurée par l’exploitant des réseaux d’assainissement (Veolia Eau ou Lyonnaise des Eaux). L’année 2009 a été marquée par une continuité des études initialement engagées et par le contrôle de la mise en conformité de certains établissements industriels. Pour améliorer cette démarche, le Grand Toulouse a intégré dans ses nouveaux marchés d’exploitation dont la prise d’effet débute en 2009 des objectifs contractuels de contrôle des industriels.
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les réseaux de collecte
71
La procédure de mise en place des conventions spéciales de déversements Quelles différences entre l’autorisation et la convention de déversement ?
Quels sont les intérêts des autorisations à destination des usagers non-domestiques ?
L’autorisation de déversement
• Préciser les modalités de mise en œuvre des dispositions de l’autorisation,
• Est obligatoire pour tout déversement d’eaux usées non domestiques dans le réseau public de collecte. • Relève du droit public. Elle est arrêtée par le maire ou, en cas de transfert du pouvoir de police, conjointement avec le président de l’intercommunalité compétente en matière d’assainissement. • Est une mesure nominative et à durée déterminée. Elle est révocable à tout moment pour motif d’intérêt général. • Fixe les paramètres techniques et notamment : - les caractéristiques quantitatives et qualitatives que doivent présenter les effluents pour être admis, - les modalités de surveillance et de contrôle des effluents rejetés. • Est éventuellement subordonnée à la participation de l’auteur du déversement aux dépenses d’investissement entraînées par la réception de ses effluents. • Peut être complétée par une convention de déversement. La convention de déversement • Est facultative, mais souhaitable pour les déversements significatifs en quantité ou qualité. • Relève du droit privé. Elle lie les parties qui l’ont signée. • Est signée par l’industriel, la (les) collectivité(s) compétente(s) en matière d’assainissement et éventuellement par le (les) exploitant(s) du système d’assainissement. • Précise, le cas échéant : - les modalités juridiques, techniques et financières du déversement sans déroger à des dispositions législatives et réglementaires d’ordre public, - les modalités de communication entre les acteurs en fonctionnement normal ou dégradé, - les droits et devoirs des parties signataires.
• Garantir une meilleure sécurité juridique pour l’établissement, • Garantir une meilleure sécurité environnementale pour le milieu récepteur, • Assurer une meilleure gestion au quotidien des incidents, des opérations de maintenance et des évolutions de l’activité en temps réel. • Garantir un service d’assainissement performant dans des conditions pérennes. • Renforcer la relation de confiance entre les différents acteurs.
Le bilan des autorisations de déversements établies à fin 2009 auprès des usagers nondomestiques Le tableau ci-dessous dresse le nombre d’autorisations de déversement spécifiquement établies auprès d’usagers non-domestiques du Grand Toulouse : 2009 Aucamville
16
Aussonne
0
Balma
7
Beauzelle Blagnac
0 138
Brax
0
Castelginest
15
Colomiers
24
Cornebarrieu
3
Cugnaux
24
Fenouillet
26
Fonbeauzard
6
Gagnac / Garonne
0
Launaguet
24
Mondonville
0
Pibrac
0
Pin-Balma
10
Quint-Fonsegrives
0
Saint-Alban
60
Saint-Orens
0
Seilh Toulouse
0 1367
Tournefeuille
0
Union
5
Villeneuve-Tolosane TOTAL
7
1732
ll y a à fin 2009, 1 732 autorisations de déversement, complétées ou non de conventions spéciales, mise en place auprès des usagers non-domestiques. L’essentiel de ces autorisations est établi auprès d’usagers de la ville de Toulouse.
72
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les réseaux de collecte
Le bilan des contrôles de surveillance effectués en 2009 auprès des usagers non-domestiques. 2009 Aucamville
8
Aussonne
5
Balma
14
Beauzelle
3
Blagnac
9
Brax
0
Castelginest
8
Colomiers
0
Cornebarrieu
11
Cugnaux
20
Fenouillet
6
Fonbeauzard
0
Gagnac/Garonne
0
Launaguet
3
Mondonville
0
Pibrac
5
Pin-Balma
0
Quint-Fonsegrives
5
Saint-Alban
6
Saint-Orens
0
Seilh
5
Toulouse
114
Tournefeuille
20
Union
15
Villeneuve-Tolosane
10
TOTAL
267
_04.3 Étude sur la détermination d’un nouveau modèle numérique de calcul de la redevance assainissement industrielle La redevance industrielle d’assainissement est appliquée aux rejets d’eaux non domestiques, afin d’introduire une participation financière corrélée à la nature et au volume de l’effluent rejeté. Cette démarche vise à intégrer dans la politique globale d’assainissement de la collectivité des principes forts tel que celui du « pollueur-payeur » ou celui d’équité de l’usager domestique vis à vis des industriels. Cette redevance prend la forme d’une tarification spécifique, tenant compte des charges particulières imposées au système d’assainissement et d’une manière générale à l’effort collectif d’assainissement. Aux termes du décret de 1967, les entreprises industrielles, commerciales ou artisanales consommant plus de 6 000 m3 d’eau par an étaient soumises à un régime spécial, avec application d’un coefficient de correction fixé par le préfet. Le décret du 13 mars 2000 modifie ce régime à un double titre :
Entreprises contrôlées par commune (contrôles conformes et non-conformes). visites conformes
visites nonconformes
Aucamville
1
7
Aussonne
5
0
Balma
6
8
Beauzelle
3
0
Blagnac
0
9
Castelginest
2
6
Cornebarrieu
7
4
Cugnaux
12
8
Launaguet
0
3
Pibrac
2
3
Quint-Fonsegrives
2
3
Saint-Alban
1
5
Seilh
1
4
Tournefeuille
6
14
Union
2
13
Villeneuve-Tolosane
7
3
• ne sont plus pris en considération la notion d’entreprise industrielle, commerciale ou artisanale ainsi que le volume de consommation. C’est désormais la nature de l’effluent qui implique l’application de la règle de tarification spécifique : seules les eaux usées d’entretien et d’exploitation sont concernées. En clair, les eaux de procédé, de refroidissement, de lavage, etc., bénéficient de la tarification spéciale. En sont exclues les eaux domestiques issues notamment des sanitaires. • l es modalités de tarification seront fixées par la collectivité locale. Le préfet n’intervient plus. Il appartient donc à la collectivité d’opter soit pour une évaluation spécifique de la redevance déterminée à partir de critères prenant en compte notamment, l’importance, la nature et les caractéristiques du déversement. Ainsi la redevance d’assainissement collectif se verra affecter un coefficient de correction tenant compte du degré de pollution ainsi que de la nature du déversement et de son impact réel sur le service d’assainissement. Par ailleurs, le décret rappelle que la collectivité peut percevoir une participation au coût de l’investissement lors du raccordement de l’industriel, indépendamment de la redevance d’assainissement et conformément à l’article 35-8 du code de la santé publique. Ainsi, le service assainissement s’est penché sur l’évolution du mode de calcul de la redevance industrielle d’assainissement intégré au sein de la démarche de conventionnement. Ce document complexe est en cours d’élaboration.
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les réseaux de collecte
_04.4 Mise en place du Système d’information géographique (SIG) assainissement La digitalisation de quelques anciens et surtout des nouveaux plans de récolements issus des travaux neufs sur les réseaux eaux usées et eaux pluviales a été réalisée tout au long de l’année 2006. Ce travail de digitalisation est très important : plus les plans sont entrés sur le SIG régulièrement, plus le SIG est exhaustif. Les exploitants sont mis à contribution tels que le prévoyaient les contrats afin de vérifier et de compléter sur le terrain l’exactitude des données digitalisées. Les remarques et les informations complémentaires relevées seront ensuite répercutées dans le SIG. Les exploitants fournissent tous les six mois ces fichiers de mises à jour.
73
_04.5 Les DICT La DICT est une Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux. Avant d’effectuer des travaux à proximité d’une canalisation (d’eau potable, d’assainissement, de gaz, etc.) ou d’ouvrages enterrés, il est nécessaire d’adresser une demande de renseignements à chaque exploitant potentiel des canalisations et ouvrages en lui adressant une DICT au moins 10 jours avant le début des travaux. Cette année, 6 849 DICT ont été traitées par le service assainissement du Grand Toulouse et par ses délégataires. On notera que l’essentiel, 64 %, concernait des travaux sur la ville de Toulouse.
Il reste encore beaucoup à faire pour pouvoir prétendre avoir un SIG à jour : • un travail continu avec les exploitants pour les compléments de levers et la mise à jour des plans, • la mise en évidence des réseaux en domaine privé non gérés par le Grand Toulouse qui, aujourd’hui, apparaissent encore sur le SIG (pour les communes dont le mode de gestion est la régie).
6 849 DICT (Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux) traitées par le service d’assainissement du Grand Toulouse en 2009.
Nombre de points du réseau Linéaire de collecte nécessitant des total interventions fréquentes de curage (ml) (/100km de réseau) Aussonne
41 358
3
Balma
75 900
0
Beauzelle
27 031
4
Blagnac
102 100
19
Brax
15 441
2
Castelginest
47 300
9
Colomiers
18 749
21
Cornebarrieu
28 800
10
Cugnaux
77 650
2
Fenouillet
31 800
Gagnac/Garonne
10 800
Aucamville
42 200
Fonbeauzard
24 400
Launaguet
29 100
7
10
Saint-Alban
25 100
Mondonville
18 086
2
Pibrac
45 622
0
Quint-Fonsegrives
25 881
0
Pin-Balma
10 800
0
Saint-Orens
66 627
1
Seilh
17 000
0
Toulouse
948 940
25
Tournefeuille
134 138
3
L’Union
81 861
3
45 548
2
Villeneuve-Tolosane TOTAL
1 939 956 Moyenne pondérée de 15 pts noirs
* NC : Non-communiquée.
74
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les réseaux de collecte
_05
Diagnostic des réseaux - État de fonctionnement
_05.1 Les eaux claires parasites Les eaux claires parasites résultent de la remontée de la nappe phréatique due à des défauts d’étanchéité des collecteurs et des branchements. Elles entraînent une surutilisation des capacités de collecte et de transfert ainsi que des diminutions de rendements. • Quantification des eaux claires parasites (ECP) Les volumes d’eaux claires parasites sont en moyenne très élevés : ils représentent plus de 30 % du volume collecté par les réseaux d’assainissement pour 13 des 25 communes de la collectivité. • Localisation Seule une inspection caméra des réseaux d’assainissement collectif est à même de localiser les points d’intrusion d’eaux parasites et ainsi permettre la définition d’un programme de réhabilitation du réseau. La campagne spécifique d’inspection caméra s’est poursuivie en 2009 (voir paragraphe _06.2).
_05.2 Les eaux parasites de ruissellement (E.P.R.) Les eaux parasites de ruissellement résultent du raccordement d’eaux strictement pluviales sur le réseau d’assainissement (avaloirs de chaussées, gouttières, grilles, etc.). En période pluvieuse, ces eaux sont à l’origine de la mise en charge du réseau d’assainissement, de surverse vers le milieu naturel et d’un mauvais fonctionnement de la station d’épuration (à-coups hydrauliques dans le clarificateur et départ de boues). Les marchés publics d’exploitation et les délégations de service public intègrent des linéaires de tests à la fumée qui permettent de localiser ces mauvais branchements. Chaque année, le Grand Toulouse programmera des secteurs à tester et identifiera les immeubles à mettre en conformité. Une demande de mise en conformité pourra alors être exigée. uantification et localisation des eaux parasites de Q ruissellement Le Grand Toulouse, en collaboration avec Veolia Eau, vient de lancer, à titre expérimental, sur le territoire du Salhers (Launaguet, Aucamville, Saint-Alban et Fonbeauzard) une démarche de mesure en continue des débits transitant dans les réseaux d’assainissement. Cette mesure, réalisée à partir d’une multitude de capteurs nouvelle génération installés sur le réseau, permettra d’identifier des zones et linéaires impactés par des intrusions d’eaux parasites.
_05.3 Les « points noirs » du réseau Il y a sur les réseaux du Grand Toulouse une quinzaine de points noirs identifiés tous les 100 km de réseaux, soit au global une estimation d’environ 300 points noirs sur le territoire.
300 Une estimation globale des « points noirs » identifiés sur le territoire.
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les travaux
75
7 - Les travaux
_01
Les travaux du service assainissement En quelques lignes, les chantiers marquants de l’année 2009 pour le service assainissement :
Maître d’œuvre : DUMONS Entreprises : SCAM et SOGEA • la branche du Courbet entre Léguevin et Brax Travaux : pose de 1,5 km de réseau DN400 en fonte dans les champs. Montant des travaux : 595 000 euros HT Maître d’œuvre : IRH Entreprises : SCAM, SOGEA et EXEDRA
Balma : Renouvellement du réseau d’eaux usées de la route de Mons Travaux : remplacement de la canalisation DN200 sur un linéaire de 900 m par une canalisation de même diamètre en PVC CR16. Coût des travaux : 503 000 euros HT Maître d’œuvre : PUJOL Entreprise : La Garonne.
_02
Le chantier de l’usine d’épuration d’Aussonnelle Page suivante, un descriptif du projet de construction de la nouvelle station d’épuration de l’Aussonnelle.
Colomiers : Renouvellement du réseau d’eaux usées rue du Guilvinec Travaux : remplacement de la canalisation DN200 sur un linéaire de 300 m, dont 90 m de fonçage sous des habitations. Coût des travaux : 255 800 euros HT Maître d’œuvre : HYDRETUDES Entreprise : SMTP
Cornebarrieu : Extension du réseau d’eaux usées chemin de Barberousse Travaux : création de 800 m de réseau d’eaux usées DN200 avec 30 branchements. Coût des travaux : 480 970 euros HT Maître d’œuvre : HYDRETUDES Entreprise : SOGATRAP - LA GARONNE Collecteur de l’Aussonnelle Les travaux du collecteur se sont poursuivis en 2009 avec la réalisation de : • la tranche 4, lot 1 entre Cornebarrieu et Pibrac Travaux : pose de 4,6 km de réseau DN600 en fonte dans les champs à faible pente. Coût des travaux : 1 930 000 euros HT Maître d’œuvre : DUMONS Entreprises : GIESPER et SADE • la tranche 4 lots 2 et 3 Travaux : canalisations de refoulement DN500 et DN600 entre Cornebarrieu et la STEP de l’Aussonnelle. Coût des travaux : 540 000 euros HT (lot 2) et 1 090 000 euros HT (lot3)
85 000 EH
(Equivalents Habitants) Capacité de la future usine d’épuration d’Aussonnelle.
76
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les travaux
La future usine d’épuration UN DEFI ENVIRONNEMENTAL
La construction de la nouvelle station d’épuration de l’Aussonnelle a débuté fin mai 2008. Ce sont une trentaine d’entreprises et une centaine de personnes qui travaillent depuis 18 mois sur cette usine hors du commun. En effet à bien des niveaux, cette nouvelle usine sera exceptionnelle et en rupture complète avec l’ancienne station d’épuration dont l’ensemble des ouvrages étaient à l’air libre. Pour respecter la volonté politique forte mettant en avant le bien être des riverains, le Grand Toulouse a mis au cœur de ce projet l’homme et l’environnement. Le groupement d’entreprises dont OTV est mandataire, a conçu et réalisé cette usine exemplaire en termes de maîtrise des nuisances et de respect de l’environnement. Le groupement d’entreprises dont SOGEA est mandataire a construit la part Génie Civil de cet ouvrage complexe. Ainsi, cette usine compacte sera caractérisée par un bâtiment abritant l’ensemble des traitements. Tous les dispositifs techniques ont été mis en œuvre pour garantir l’absence d’odeurs, l’absence de nuisances sonores, la qualité du rejet et préserver l’esthétique du site.
Les différents acteurs participant à ce projet répondent à vos préoccupations : La communauté urbaine du Grand Toulouse a lancé ce projet, pourquoi ? : Jean-Charles LACLAU (Responsable projets usines du Grand Toulouse) : Ce projet est l’aboutissement de la réflexion débutée en 2001 sous l’impulsion de Monsieur Gilles CLAVERIE, alors premier directeur de l’assainissement du Grand Toulouse et suivi par Michel PUIG, aujourd’hui disparu, qui a porté la responsabilité du projet. La finalité première de ce projet est de rendre une bonne qualité d’eau à l’Aussonnelle, en mutualisant l’ensemble des traitements sur une seule usine parfaite et conforme plutôt que sur plusieurs dont les capacités épuratoires sont insuffisantes. En réalimentant l’Aussonnelle et en se rejetant dans la Garonne, rivière dont le pouvoir épurateur est important, nous protégeons ainsi l’Aussonnelle. Quels sont les partenaires principaux de ce projet ? Jean-Charles LACLAU : Le financement de cette future usine est réalisé conjointement par la communauté urbaine du Grand Toulouse, l’Agence de
l’eau Adour Garonne (Défi Aussonnelle) et le conseil général de la Haute-Garonne. Quelles étaient les principales préoccupations du Grand Toulouse ? Jean-Charles LACLAU : Politiques et techniciens sont tombés d’accord sur les objectifs prioritaires de cette future station d’épuration : une usine dont l’objet est de se rapprocher du zéro nuisances (ni odeur, ni bruit) et dont le traitement architectural doit être respectueux du cadre de vie des riverains. En qualité de maître d’oeuvre, comment avez-vous répondu aux attentes de la communauté urbaine du Grand Toulouse ? Pascal TOITOT (Directeur Régional du cabinet MERLIN – ARRAGON) : Afin de respecter les exigences des élus du Grand Toulouse pour concevoir et construire une station d’épuration performante et innovante, sans nuisance pour la population riveraine et son environnement, le projet élaboré a eu pour objectifs prioritaires :
- Une implantation rationnelle et compacte permettant l’interprétation et le confinement de tous les ouvrages et équipement dans un bâtiment clos, insonorisé et désodorisé, - La mise en oeuvre de procédés épuratoires performants, éprouvés Comment la solution proposée par le groupement d’entreprises OTV / FOURNIE / TANGUY DU BOUETIEZ / VEOLIA y a-t-elle répondu ? Pascal TOITOT : L’offre proposée par le groupement d’entreprises a répondu en tous points aux objectifs ainsi définis en apportant les meilleures garanties de performance et de fiabilité aux meilleurs coûts. Avec un projet architectural abouti, intégrant de façon optimale toutes les composantes de process épuratoires performants (eau, air et boues), le projet retenu a permis de minimiser au maximum l’impact visuel et environnemental sur le site. Quelle démarche avez-vous adopté pour limiter l’impact visuel de cette future usine ? Tanguy du Bouetiez, architecte :
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les travaux
77
de l’Aussonnelle
En masse, la nouvelle station se présente comme une vaste halle de béton habillée de bardeaux de terre cuite et de polycarbonate translucide et abritant, « au fil de l’eau » et d’Est en Ouest, les étapes successives du traitement de l’air et de l’eau : désodorisation, prétraitement, décantation primaire, traitement biologique puis canal de rejet, le traitement des boues intégrant le local des bennes et les centrifugeuses constituant en extrémité Ouest et à l’opposé du regard des promeneurs mais perceptible en vues lointaines depuis la route une entité à part. L’ensemble est un parallélépipède rectangle de 77 m par 35 m et 9 m de haut, ne présentant ni décroché ni saillie ni émergence en façade ou en couverture, objet lisse parcouru de failles lumineuses donnant à voir par transparence les « pièces du moteur » (tours de traitement d’air ). Deux merlons en pente douce plantés et disposés en équerre au Nord et à l’Ouest du bâtiment dessinent un soulèvement léger du Parc de Percin qu’ils prolongent. De cet écrin boisé émerge la ligne pure et continue marquant la limite haute de la construction. Une ample résille de bois constituée de chevrons posés à claire-voie et portée en console depuis le couronnement d’acrotère forme auvent sur les façades du bâtiment process qu’elle adoucit d’une ombre légère. Débordante de 3 m sur les longs pans Nord et Sud, la résille s’étend à 9 m sur la façade Est d’où elle abrite le départ de la passerelle de métal et de bois prolongeant en extérieur et sur 45 m le chemin de visite jusqu’au belvédère regardant la Garonne. Fil d’Ariane du process dont il égrène les ultimes étapes, cet ouvrage léger de métal et de bois constitue la symbolique du projet en même temps que l’accroche subtile qui le relie au fleuve. Quelles difficultés avez-vous rencontrez lors de la construction de cette usine ? Fabien VIGNERON (Directeur Travaux Génie Civil de SOGEA) : De part sa forte compacité, la construction de cette usine a demandé une extrême rigueur sur les méthodes et le phasage de la construction. De nombreux points techniques ont du être bien préparés en amont afin que la réalisation soit possible dans les meilleures conditions de sécurité et de qualité. Cette usine complexe en terme de génie civil a demandé l’implication de tous les compagnons et de l’encadrement lors de la phase de construction. D’autre part la coordination d’une vingtaine d’entreprises sous-traitantes a également été le quotidien de l’encadrement afin de mener à bien ce chantier. Quels sont vos engagements en tant que
constructeur pour respecter le cadre de vie des riverains ? Pascal GARDES (Directeur des Réalisations OTV) : Réduire l’impact de cette future station d’épuration sur son environnement proche est un de nos engagements. C’est pourquoi, l’ensemble de nos choix en conception/ construction vont dans ce sens. Nous avons donc pris soin de confiner toutes les sources potentielles d’odeur en les intégrant dans un bâtiment unique clos et en les neutralisant grâce à trois tours de désodorisation. Gage de sécurité, des nez électroniques sont positionnés en périphérie du bâtiment afin d’entreprendre, en temps réel, toutes les mesures correctives nécessaires en cas de dysfonctionnement. De même, tous les moteurs bruyants sont capotés et isolés dans des locaux insonorisés. à noter qu’en l’absence de poste de dépotage extérieur (matières de vidange ou de curage sur le site), le nombre de camions circulant à proximité sera réduit. En quoi cette usine représente t-elle un véritable défi technologique en terme de traitement : Benjamin MARTINEZ (Ingénieur Réalisation représentant d’OTV sur site) : Peu de stations d’épuration de cette capacité sont entièrement intégrées dans un bâtiment. Compacité est synonyme de choix de procédés innovants et de faible emprise au sol. Nous avons ainsi mis en œuvre sur la file eau un prétraitement par dégrillage et décantation primaire suivie d’une étape de biofiltration, procédé BYOSTYR®, qui combine les avantages d’une boue activée à celle d’un support filtrant (au lieu d’avoir deux étapes consécutives, nous n’en avons plus qu’une avec les mêmes performances épuratoires in fine). Pour le traitement des boues, nous réalisons sur ce site la première réalisation nationale, de cette capacité, employant le procédé SAPHYR®, procédé permettant de stabiliser les boues et donc d’éviter que celles-ci génèrent des nuisances. Avez-vous prévu une journée porte ouverte sur le site ? Jean-Charles LACLAU : Oui, nous avons prévu de réaliser une journée d’information du grand public (riverains, écoles) après l’inauguration de la station d’épuration. Nous amorçons par cette rencontre le projet de communication lancé par le Grand Toulouse sur le respect de l’environnement. à cet effet, un circuit de visite pédagogique permanent est intégré à l’usine pour permettre aux petits et aux grands de se familiariser avec les technologies de traitement de l’eau.
En bref • Capacité : 85 000 Equivalents habitants • 11 communes de la vallée de L’Aussonnelle raccordées • 9 anciennes stations supprimées • Investissement : 36 millions d’euros au total (financé par le Grand Toulouse, l’Agence de l’eau et le conseil général) ➔ Points forts Zéro nuisance Compacte Respectueuse de l’environnement Intégration architecturale soignée ➔ Le déroulement des travaux Durée : 23 mois ➔ Les dates clés • janvier 2008 : fouilles archéologiques • 25 mai 2008 : début terrassement • septembre 2008 : 1ers bétons • avril 2009 : 1ers équipements montés • j uillet 2009 : mise hors d’eau et hors d’air • janvier 2010 : mise en eau ➔ Maître d’ouvrage Communauté urbaine du Grand Toulouse ➔ Les entreprises Maître d’oeuvre : Cabinet ARRAGON/MERLIN Process : OTV France Ouest Génie civil : SOGEA/GIESPER Electricité/automatismes : FOURNIE GROSPAUD Architecte : Tanguy du BOUETIEZ Exploitant : VEOLIA EAU Contrôleur technique : DEKRA
78
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - tarification de service
8 - Tarification du service Le service public de l’assainissement garantit que l’eau consommée par l’usager est évacuée, traitée et dépolluée avant rejet au milieu naturel. La redevance assainissement est établie en fonction des charges du service public de l’assainissement et des programmes d’investissement mis en œuvre afin de protéger l’environnement et les ressources en eau.
_01
Les différentes composantes de la facture La redevance assainissement de collecte et de traitement des eaux usées alimente le budget annexe assainissement de la collectivité pour participer aux investissements et aux coûts de fonctionnement relatifs à l’évacuation des eaux usées et leur traitement en station d’épuration. Selon la commune sur laquelle est domicilié l’usager, la facturation est assurée soit par le délégataire de service public qui assure l’exécution du service public de l’assainissement pour le compte du Grand Toulouse soit par cette dernière par l’intermédiaire de la Lyonnaise des Eaux, prestataire privé de facturation. Les usagers des communes de Toulouse, Launaguet, Saint-Alban, Fenouillet, Fonbeauzard, Gagnac sur Garonne, Aucamville, Pin-Balma et Blagnac voient la redevance assainissement facturée par Veolia Eau, délégataire du service public de l’assainissement pour le compte du Grand Toulouse. Les usagers de la commune de Saint-Orens voient la redevance assainissement facturée par Lyonnaise des Eaux, délégataire du service public de l’assainissement pour le compte du Grand Toulouse.
_01.1 Comment lire la facture d’eau Quel est le volume pris en compte ? L’assiette de votre redevance d’assainissement se base sur votre consommation en eau potable. Qui perçoit l’argent de la facture d’assainissement ? • une part de rémunération du Grand Toulouse (sauf contrats de concession c’est-à-dire Saint-Orens et Toulouse), • une part de rémunération du délégataire de service public (lorsque le service est délégué), • une part à destination de l’Agence de l’eau Adour-Garonne : la taxe de modernisation des réseaux de collecte.
_01.2 Quelques précisions concernant la Taxe de Modernisation des Réseaux de collecte La loi sur l’eau et les milieux aquatiques (LEMA) de décembre 2006 a sensiblement modifié le dispositif applicable aux redevances perçues par les agences de l’eau. Les agences de l’eau apportent leur concours financier aux collectivités locales, notamment pour leurs travaux d’assainissement et d’alimentation en eau potable. Afin de subventionner ces travaux, ces agences perçoivent des redevances. La structure de ces dernières, leurs assiettes, leurs tarifs, leurs modes de calcul, leurs seuils de recouvrement ont été, dans un souci de clarté et d’équité, profondément renouvelés. Le nouveau dispositif, applicable au 1er janvier 2009, quelque soit l’année de consommation, comporte désormais : •u ne redevance pour pollution de l’eau d’origine domestique, • une redevance pour modernisation des réseaux de collecte, •u ne redevance pour prélèvement d’eau dans le milieu naturel. Jusqu’à maintenant, les redevances instituées par l’Agence de l’eau Adour-Garonne étaient perçues par les gestionnaires des réseaux d’eau potable de la commune. À ce titre, les montants à prélever apparaissaient à l’endroit de la seule facture relative à la consommation d’eau potable. Depuis le 1er janvier 2009, la facture « consommation d’eau potable » transmise par le gestionnaire des réseaux d’eau potable sur le territoire de la commune de l’abonné mentionne le montant de la redevance pour pollution de l’eau d’origine domestique et son taux en €/m³ assis sur le volume d’eau potable consommé.
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - tarification de service
1,61 € TTC/m
3
C’est le prix moyen unitaire au m3 sur le territoire du Grand Toulouse en 2009.
79
_02
La tarification Les modalités d’assujettissement de la redevance de collecte et de traitement des eaux usées sont fixées par le règlement du service public d’assainissement adopté par une délibération du conseil de communauté n°2002-06-ASS-05 du 28 juin 2002, révisé par délibération n°2004-12-ASS-06 du 13 décembre 2004. La tarification et les modalités de facturation sont, quant à elles, établies par plusieurs délibérations du conseil de communauté. La délibération n°2004-12-ASS-03 du 13 décembre 2004 a notamment déterminé le principe et les conditions d’actualisation des tarifs. Les tarifs originels votés correspondent aux besoins financiers de chaque année en euro, ils ont été établis en 2002.
La facture de collecte et de traitement des eaux usées qui a pu être adressée aux usagers de l’assainissement en 2009 faisait apparaître, quant à elle, de manière lisible et séparée et le montant de la redevance « assainissement » perçue par le Grand Toulouse et celui de la redevance pour modernisation des réseaux de collecte de l’Agence de l’eau Adour-Garonne accompagné, là aussi, du taux en €/m³ assis sur le volume d’eau potable consommé et déversé dans les réseaux d’assainissement collectif.
Pour les années suivantes, les tarifs sont actualisés chaque année sur la base d’un coefficient calculé tenant compte de l’augmentation naturelle des coûts d’exploitation du service public de l’assainissement. L’actualisation se fait un mois avant la date du début de la période de consommation. Le tableau ci-contre recense l’ensemble des tarifs en vigueur au 1er janvier 2009.
Les sommes perçues par le Grand Toulouse pour le compte de l’Agence de l’eau Adour-Garonne sont reversées à cette dernière.
Pour aller plus loin… De plus amples informations sur les nouvelles règles d’établissement et de calcul des redevances de l’agence de l’eau sont librement consultables le site Internet de l’Agence de l’eau Adour-Garonne. > www.eau-adour-garonne.fr
Rémunération du Taxe de modélégataire de dernisation service public des réseaux de collecte (Agence de l’Eau Part Part Part Part Adour Garonne) fixe variable fixe variable € HT/m3 € HT/an € HT/m3 € HT/an € HT/m3
Rémunération du Grand Toulouse
Aucamville
0,919
Aussonne
1,28
0,155
Balma
1,37
0,155
Beauzelle
1,21
Blagnac
0,287
0,8456
0,155
0,155 1,1697
0,155
Brax
1,31
Castelginest
1,272
0,155
Colomiers
1,11
0,155
Cornebarrieu
1,24
0,155
Cugnaux
1,08
Fenouillet
21,90
0,274
21,90
0,274
Fonbeauzard Gagnac/Garonne
0,155
0,155 51,32
1,0558 0,8456
0,155
51,32
1,0558
0,155
0,8456
0,155
0,919
0,155
Launaguet
0,919
L’Union
1,01
0,155
Mondonville
1,25
0,155
Pibrac
1,21
Pin-Balma
44,42
Quint-Fonsegrives
0,431
0,155 35,12
0,7008
0,155
1,62
0,155
0,8456
0,155
1,39
0,155
1,1
Saint-Orens Saint-Alban
0,919
Seilh
1,27
Toulouse
0,155
0,155
Tournefeuille
32,9
1,12
0,155
Villeneuve-Tolosane
32,59
1,11
0,155
➤ Tarifs en vigueur au 1er janvier 2009 sur le territoire de la CU du Grand Toulouse
80
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - tarification de service
_03
La facture type de 120 m3
Total € HT
Total € TTC
Prix moyen du m3 TTC
Aucamville
230,35
243,02
2,03
Aussonne
172,44
181,92
1,52
Balma
183,48
193,57
1,61
Beauzelle
164,04
173,06
1,44
Blagnac
193,40
204,04
1,70
Brax
175,44
185,09
1,54
Castelginest
171,24
180,66
1,51
Colomiers
151,56
159,90
1,33
Cornebarrieu
167,76
176,99
1,47
Cugnaux
148,44
156,60
1,31
Fenouillet
251,40
265,22
2,21
Fonbeauzard
230,35
243,02
2,03
Gagnac/Garonne
251,40
265,22
2,21
Launaguet
230,35
243,02
2,03
L’Union
140,28
148,00
1,23
Mondonville
168,36
177,62
1,48
Pibrac
163,56
172,56
1,44
Pin-Balma
233,95
246,82
2,06
Quint-Fonsegrives
150,96
159,26
1,33
Saint-Orens
212,64
224,34
1,87
Saint-Alban
230,35
243,02
2,03
Seilh
171,36
180,78
1,51
Toulouse
185,54
195,75
1,63
Tournefeuille
186,02
196,25
1,64
Villeneuve-Tolosane
184,87
195,04
1,63
En pondérant par le nombre d’habitants par commune, on obtient : Moyenne 2009 (CUGT)
183,64
193,74
1,61
Moyenne 2008 (CUGT)
178,29
188,10
1,57
On notera que le prix moyen unitaire TTC du m3 le plus bas est de 1,23 €TTC/m3, observé sur la commune de l’Union. Le prix moyen unitaire le plus élevé est observé sur les communes de Fenouillet et Gagnac avec 2,21 €TTC/m3. En moyenne, sur le territoire du Grand Toulouse, le prix moyen unitaire du m3 traité est de 1,61 € TTC/m3. Il était de 1,57 € TTC/m3 en 2008, on observe donc une hausse moyenne légère de 3 %. Sont représentés ci-dessous les prix moyens par commune (en € TTC) pour une facture type de l’assainissement établie sur la base d’une consommation de 120 m3/an. La ligne en pointillés représente la facture moyenne sur le territoire du Grand Toulouse.
€ TTC 300
250
200
150
100
50
0 ca Au mvi sso lle nn Be Balme au a Bla zell gn e ac Ca ste Bra Co lgin x Co lo es rne mie t b r Cu arie s g u Ga Fo Fen nau gn nbe ou x ac a illet /G uza La aro rd un nn ag e Mo L'U uet nd nio on n vill Qu int Pin Pibrae -Fo Ba c n l Sa segr ma i i Sa nt-O ves int ren -A lba s n Vil len To Tou Seilh eu urn lou ve efe se -To ui los lle an e
Prix de l’assainissement collectif sur la base d’une consommation moyenne de 120 m3/an
Le prix moyen unitaire du m3 traité va de 1,23 € TTC/ m3 à 2,21 € TTC/ m3.
Au
Est présenté ci-dessous le montant de la facture type de 120 m3/an de rejet au réseau d’assainissement (base de référence de l’INSEE) pour les différentes communes du Grand Toulouse.
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les données financières
81
9 - Les données financières
_01
_02
Vue d’ensemble du budget M49 du service Assainissement au 31/12/2009
Les recettes du service Assainissement de la CU du Grand Toulouse Les recettes du Grand Toulouse pour l’année 2009 se répartissent de la manière suivante :
Budget annexe Assainissement : dépenses et recettes réelles 2008 et 2009
Redevance assainissement
3 397 712 €HT
Participation pour branchements
327 436 €HT
Prime à l’épuration
515 088 €HT
2008 (M €)
Variation 2009 08/09 (M €) (%)
15,34
17,97
17
Subvention sur travaux
14,51
17,79
23
Prêts
10,61
11,41
8
0,55
0,48
-13
Épargne brute
4,73
6,56
39
Dépenses d'investissement
21,08
24,47
16
2,45
2,34
-4
26,6
17,68
-34
20
13
-35
Budget M49 Recettes de fonctionnement dont recettes d'exploitation Dépenses d'exploitation dont intérêts de la dette
dont remboursement du capital de la dette Recettes d'investissement dont emprunt
668 834 €HT 13 000 000 €HT
€
20 000 000
10 200 645 €HT
Participation pour raccordement
€
20 000 000
15 000 000 15 000 000
5 000 000
2008
2008
2009
2009
ts
0
as Red sa ini evan sse me ce nt P rac artic as cRoer d ipa sa deev tio ini man n sse e c ment e nt Pa braPartic rac ncrticipa co heipation rdemetio ment n nt Pa P rtic rim bral'é p p e nc uria he taiotioà me n n nt Su bv en tio l'é Prim ns pu rat e à ion Su bv enPrê tio ts ns
Les dépenses d’investissement sont en hausse régulière. Elles sont motivées par la volonté, depuis 2001, de mettre en conformité les ouvrages épuratoires et d’équiper 5 000 000 les zones qui étaient dépourvues d’assainissement collectif. Il est à noter cependant que l’effort d’équipement est en deçà de la moyenne constatée dans les autres groupements intercommunaux exerçant la compétence assainissement : 34 euros/habitant au Grand Toulouse contre 42 euros/habitant en moyenne (valeur 0 2006) dans les autres groupements.
10 000 000
Prê
Avec 6.56 millions d’euros d’autofinancement en 2009, le budget annexe Assainissement, qui ne concerne que la collecte et le traitement des eaux usées (les opérations relatives à l’assainissement pluvial sont retracées dans le budget principal), connaît une évolution satisfaisante 10 000 000 de sa capacité d’épargne avec des recettes d’exploitation progressant plus vite que ses dépenses.
Alors que les recettes d’exploitation s’élevaient en 2008 à 14,51 millions d’euros, elles progressent en 2009 pour atteindre 17,79 millions d’euros. Les recettes d’investissement diminuent en revanche sensiblement pour atteindre 17,68 millions d’euros en 2009 contre 26,6 millions d’euros en 2008.
82
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les données financières
_02.1 Recettes liées à la redevance d’assainissement collectif Apparaissent ci-dessous les recettes réalisées en 2009 par le Grand Toulouse au titre de la redevance d’assainissement collectif :
Recettes perçues par la CUGT au titre de la redevance assainissement collectif ou surtaxe versée par les fermiers (€ HT)
Titres annulés sur exercices antérieurs (€ HT)
2008
2009
Aucamville*
351 480,80
151 712,28
Aussonne
254 816,68
332 175,95
3 737,47
4 960,91
Balma
936 821,97
982 264,37
9 696,33
16 021,77
335,19
148,78 2 971,94
Beauzelle
258 058,09
274 992,21
Blagnac*
201 446,10
203 869,32
2008
2009
Brax
120 363,15
124 646,18
632,81
Castelginest
473 641,51
469 706,70
5 094,61
8 703,62
Colomiers
2 066 396,21
2 540 292,19
24 870,96
560 871,53
Cornebarrieu
247 061,48
303 684,31
2 989,67
66 681,97
Cugnaux
1 502 661,08
833 553,72
86 711,53
42 607,33
1 221,39
3 459,17
Fenouillet*
109 911,24
42 731,82
Fonbeauzard
122 740,25
41 024,50
Gagnac/Garonne
43 465,27
21 512,93
L’Union
677 224,82
690 320,63
Launaguet*
332 946,91
109 966,95
Mondonville
147 730,48
206 220,26
2 803,60
2 640,98
Pibrac
323 822,01
345 721,23
3 075,53
11 318,72
88,97
5 098,50
Pin-Balma*
73 811,16
40 472,67
Quint-Fonsegrives
226 211,43
232 200,32
Saint-Alban*
270 148,54
118 836,02
Saint-Orens**
437 045,17
Seilh
171 809,83
230 454,56
30,27
31 255,8 54 561,83
Toulouse Tournefeuille
1 352 746,04
1 414 777,81
20 118,97
Villeneuve-Tolosane
486 761,58
489 507,64
33 234,43
24 965,17
TOTAL
11 189 121,80
10 200 644,57
194 641,73
811 302,90
*affermages : comptes gérés en euros T.T.C. ** la recette perçue correspond à la part épuration des effluents qui est reversée à Veolia Eau pour le traitement à Ginestous.
Les recettes d’exploitation sont en baisse de 8,8% sur l’année 2009. On notera également la très nette augmentation des titres annulés sur exercices antérieurs sur l’année 2009 qui passent de 195 k€ à 811 k€.
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les données financières
83
_02.2 Recettes liées à la Participation de raccordement à l’égout (P.R.E) La Participation de raccordement à l’égout (P.R.E.) est une participation financière des propriétaires d’immeubles neufs. Sont assujettis les bénéficiaires d’autorisations de construire ou de lotir, pour des immeubles édifiés postérieurement à la mise en service de l’égout, auquel ces derniers doivent se raccorder, dans les limites de 80 % du coût de fourniture et de pose d’une installation d’évacuation ou d’épuration individuelle qu’ils auraient dû réaliser en l’absence de réseau public. Le fait générateur est constitué par la délivrance de l’autorisation de lotir ou de construire. Sont taxables l’ensemble des autorisations de construire ou de lotir selon la destination de l’opération, y compris les extensions de bâti. Les modalités d’assujettissement ont été fixées par une délibération du conseil communautaire n°2004-12-ASS-02 du 13 décembre 2004.
Le tableau suivant recense pour l’année 2009 les recettes réalisées liées à la Participation de raccordement à l’égout : N.B. : Les recettes afférentes à Toulouse sont perçues directement par Veolia Eau de part son statut de concessionnaire. Réalisé en 2008 (€ HT)
Réalisé en 2009 (€ HT)
Variation (%)
Aussonne
98 381,79
187 235,42
90
Aucamville
34 800,74
115 736,66
233
Balma
362 051,40
516 411,50
43
Beauzelle
30 023,51
202 104,24
573
Blagnac
471 829,78
532 456,72
13
Brax
36 971,39
21 677,54
-41 -11
Castelginest
137 534,38
122 706,88
Colomiers
767 997,24
778 825,43
1
Cornebarrieu
29 636,62
90 195,15
204 -33
Cugnaux
181 987,02
121 151,44
Fenouillet
56 408,36
21 406,91
-62
Fonbeauzard
9 720,73
7 013,72
-28
Gagnac/Garonne
16 978,63
43 631,69
157
L’Union
66 388,53
23 753,54
-64
Launaguet
96 412,57
135 179,28
40
Mondonville
350 565,94
2 175,11
-99
Pibrac
100 034,50
97 677,41
-2
Pin-Balma
19 189,35
0,00
-100
Quint-Fonsegrives
349 855,56
51 484,50
-85
Saint-Alban
72 381,81
26 535,12
-63
Saint-Orens
52 686,80
46 522,73
-12
Seilh
216 132,81
9 425,99
-96
Toulouse Tournefeuille
390 992,15
204 454,37
-48
Villeneuve-Tolosane
97 874,65
39 951,07
-59
TOTAL
4 046 836,26
3 397 712,42
-16
Les recettes de la participation de raccordement à l’égout sont en baisse de 16 % sur l’année 2009. La variation des recettes liées à la Participation de raccordement à l’égout est marquée et laisse apparaître un léger ralentissement des projets de construction et d’aménagement urbain. Cette tendance est confirmée par la diminution des dossiers de demande d’autorisation de construire ou d’aménager validés au cours de l’année 2009 (environ 2100 dossiers pour environ 2400 en 2008).
84
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les données financières
_02.3 Recettes liées à la participation pour réalisation des branchements Outre la redevance d’assainissement instituée par le Code général des collectivités territoriales, le Code de la santé publique prévoit, notamment dans son article L. 1331-2, une participation pour contribuer au financement des dépenses de réalisation des égouts publics communaux et intercommunaux. Les frais de branchement correspondent au remboursement par le propriétaire de l’immeuble raccordé de tout ou partie des frais engagés par le Grand Toulouse pour exécuter le branchement particulier de l’immeuble sur le collecteur public d’eaux usées. C’est une délibération n°2008-12B-ASS-02 du conseil de communauté en date du 12 décembre 2009 qui fixe les modalités d’établissement et de facturation des frais de branchements. Cette délibération a modifié les dispositions de la délibération n°2004-12-ASS-04 en date du 13 décembre 2004. Lors de la construction d’un nouvel égout, le service peut exécuter d’office, aux frais du propriétaire les parties de branchement situées sous la voie publique, jusque et y compris le regard le plus proche des limites du domaine public. On parle alors de branchement d’office. Lorsque l’immeuble est édifié postérieurement à la réalisation du réseau de collecte des eaux usées, le service, à la demande des propriétaires se charge de l’exécution de la partie publique des branchements. Il s’agit alors d’un branchement à la demande. Dans les deux hypothèses, le propriétaire est redevable après réalisation des travaux du versement d’une participation aux travaux réalisés. Plusieurs tarifs coexistent suivant que le branchement soit fait à la demande soit fait d’« office », ou encore que le branchement desserve un ou plusieurs propriétaires. Les travaux de branchements d’office sur le territoire des communes pour lesquelles l’exécution du service public de l’assainissement a été déléguée (concessions uniquement) sont assurés par les délégataires.
48 % Baisse des recettes de la participation pour la réalisation de branchements en 2009.
Le tableau ci-dessous recense, pour l’année 2009, les recettes réalisées liées à la participation pour réalisation de branchements. Réalisé en 2008 (€ HT)
Réalisé en 2009 (€ HT)
Variation (%)
Aussonne
20 886,44
28 721,75
38
Aucamville*
5 215,76
0,00
-100
Balma
105 252,68
8 548,00
-92
Beauzelle
19 023,44
12 846,09
-32
Blagnac*
0,00
0,00
Brax
5 070,26
8 579,69
69
Castelginest
77 144,62
18 019,22
-77 -17
Colomiers
73 977,45
61 098,02
Cornebarrieu
27 989,78
26 291,70
-6
Cugnaux
32 621,95
27 538,30
-16
0,00
Fenouillet*
0,00
Fonbeauzard*
0,00
0,00
Gagnac / Garonne*
39 006,09
0,00
-100
L’Union
24 800,62
0,00
-100
Launaguet*
0,00
0,00
Mondonville
24 725,16
5 053,03
-80
Pibrac
39 676,91
20 418,51
-49
Pin-Balma*
0,00
0,00
-
Quint-Fonsegrives
9 067,76
2 237,56
-75
0,00
Saint-Alban*
0,00
Saint-Orens**
0,00
0,00
Seilh
10 074,26
10 447,25
Toulouse**
0,00
0,00
4
Tournefeuille
50 805,82
34 715,83
Villeneuve-Tolosane
60 852,71
62 921,06
3
TOTAL
626 191,71
327 436,01
-48
-32
* affermages : comptes gérés en euros T.T.C ** concessions
Les recettes de la participation pour la réalisation de branchements sont en baisse de 48 % sur l’année 2009. La diminution du nombre de projets de construction ou d’aménagement, déjà constatée avec la variation à la baisse des recettes liées à la participation financière des propriétaires d’immeubles neufs (P.R.E.), se confirme avec une nette diminution des demandes de branchement. L’urbanisation galopante des dernières années semble se ralentir.
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les données financières
_03
_02.4 Les autres recettes du service D’autres recettes sont disponibles pour le service : A) La prime à l’épuration de l’Agence de l’eau AdourGaronne La prime pour épuration est un dispositif d’encouragement des collectivités locales à la création, à l’entretien et au bon fonctionnement des stations d’épuration. Le Grand Toulouse, sauf pour la station d’épuration de Ginestous gérée en concession, se voit verser une prime pour épuration par l’Agence de l’eau Adour-Garonne. Celle-ci sera d’autant plus importante que le réseau d’assainissement et la station d’épuration seront efficaces. Il est tenu compte également de la façon dont sont éliminées les boues produites par la station d’épuration. De nouvelles modalités d’intervention ayant été décidées par l’Agence de l’eau Adour-Garonne, les primes pour épuration versées par cette dernière au titre des performances des ouvrages d’assainissement des eaux usées de l’année 2008 l’ont été sur l’exercice budgétaire 2009. Le versement des primes pour l’exercice 2009 apparaîtra donc sur l’exercice 2010. € 2008 (€ HT)
2009 (€ HT)
0,00
515 088,00
25 000 000
Prime à l’épuration
B) Les subventions pour les travaux 20 000 000 Le programme de travaux de la collectivité ayant été moins conséquent en 2009, les recettes liées que sont les subventions ont également baissé.
Subvention du conseil général
496 920,35
545 668,74
1 070 742,36
123 165,48
101000 000 567 662,71
Le service public d’assainissement collectif permet de financer différentes dépenses liées aux besoins du service et qui sont principalement : • les dépenses d’exploitation, • les travaux sur les ouvrages du service ou les travaux d’extension, • le remboursement de la dette. Les dépenses du Grand Toulouse pour l’année 2009 se répartissent de la manière suivante : Dépenses d’exploitation
11 408 687 €HT
Investissements travaux
22 025 775 €HT
Remboursement de la dette
2 659 545 €HT
Les dépenses de la collectivité sont en baisse en 2009 pour les dépenses d’exploitation mais en hausse marquée pour les investissements. En 2008, les dépenses de la collectivité s’élevaient à 32 963 890 €, pour des dépenses en 2009 de 36 094 007 €. Cette hausse s’explique essentiellement par les investissements nécessaires aux programmes de travaux de la collectivité.
Dépenses de la collectivité €
2009 (€ HT)
Subvention de l’Agence de l’eau Total
Les dépenses du service Assainissement du Grand Toulouse
25 000 000
15 000 000
2008 (€ HT)
85
20 000 000
668 834,22
15 000 000
5 000 000
Le programme de travaux de la collectivité ayant été moins conséquent en 2009, le recours aux emprunts a également baissé.
rse me de nt tte
5 000 000
ou mb
em e de nt tte
ou rs mb Re
Inv
es
tiss
em tra ent va s ux
Re
0
d'e Dép xp en loi ta ces tio n
13 000 000
em tra ent va s ux
20 000 000
tiss
2009 (€ HT) d'e Dép xp en loi ta ces tio n
Emprunts
2009
2008 (€ HT)
es
0
2008
10 000 000
Inv
C) Les emprunts
86
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les données financières
_03.1 Les dépenses d’exploitation Le budget annexe « assainissement » reprend l’ensemble des dépenses et des recettes relatives à la création, l’entretien et la maintenance des réseaux d’eaux usées et des stations d’épuration. Il se ventile en deux sections : la section investissement et la section exploitation. Cette dernière intègre l’ensemble des coûts liés au fonctionnement du service et à l’entretien des équipements d’assainissement.
_03.2 Les investissements pour travaux Figure ci-contre un tableau recensant les investissements réalisés en 2009 pour financer : • les études et travaux sur les réseaux de collecte des eaux usées, • les études et travaux de construction ou d’aménagement d’usines d’épuration.
Le montant total des dépenses réelles d’exploitation s’élève en 2009 à 11 408 687,00 € H.T.
Réalisé en 2008 (€)
Le détail en est donné dans le tableau ci-dessous.
Achats et fournitures Sous-traitance dont entretien des réseaux et usines dont conventions de déversement dont quittancement redevance dont traitement des boues dont inspections télévisées dont imprévus Charges de personnel et frais assimilés Charges financières Charges exceptionnelles Autres dépenses Total dépenses réelles d'exploitation
2008 (€ HT)
2009 (€ HT)
158 866,91
56 746,27
8 313 112,73
5 419 198,26
889 920,11
972 798,42
7 339 168,62
4 313 357,53
Aucamville* Aussonne Aussonnelle Balma Beauzelle Blagnac* Brax Castelginest Colomiers Cornebarrieu Cugnaux Fenouillet* Fonbeauzard Gagnac/Garonne Grand Toulouse** L’Union Launaguet* Mondonville Pibrac Pin-Balma* Quint-Fonsegrives Saint-Alban* Saint-Orens** Seilh Toulouse Tournefeuille Villeneuve-Tolosane TOTAL
82 599,00 84 024,00
45 671,51 4 771,80
432 340,58
430 245,36
553 218,12
483 946,47
933 723,68
1 068 640,63
1 901 980,75
3 949 910,01
12 293 242,77 11 408 687,00
Les dépenses d’exploitation sont en baisse de 7 % sur l’année 2009.
Réalisé en 2009 (€)
437 478
10 856
183 940
193 102
6 768 938
12 996 850
304 622
631 051
369 468
11 288
2 430 745
1 428 760
14 446
6 724
308 109
178 979
515 128
376 608
158 108
35 325
351 402
30 589
6 540
26 721
91 179
1 547
83 334
67 311
3 081 007
4 792 358
118 420
8 331
55 572
357 758
525 339
125 743
192 075
225 450
12 654
160
153 496
1 800
37 762
8 460
433 738
51 516
127 840
44 719
1 159 286
118 644
299 431
295 127
18 220 057
22 025 775
* affermages : comptes gérés en euros T.T.C ** concessions
Les dépenses pour investissement sont en hausse de 21% sur l’année 2009. Cette hausse est essentiellement due aux travaux de construction de la nouvelle station d’épuration d’Aussonnelle.
11 408 687 € H.T. représente le montant total des dépenses réelles d’exploitation en 2009.
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les données financières
87
_03.3 Le remboursement de la dette L’état de la dette de la collectivité est donné ci-dessous.
Aucamville Aussonne Balma Beauzelle Blagnac Brax Castelginest Colomiers Cugnaux Fenouillet Grand Toulouse Mondonville Pibrac Pin-Balma Quint-Fonsegrives Saint-Orens Tournefeuille L’Union Villeneuve-tolosane TOTAL
Capital (€)
Encours au 31/12/2009 (€)
919 796,74
394 858,19
327 238,31
216 336,18
475 945,35
177 073,73
67 060,32
41 984,53
343 973,49
157 477,28
258 944,68
211 319,77
Encours de la dette au 31 12 2009
59 423 145,00 €
954 515,50
187 588,24 302 625,74
Recettes réelles de fonctionnement 2009
17 968 994,00 €
636 356,10 253 888,41
45 866,95
Dépenses réelles de fonctionnement 2009
9 731 744,00 €
322 182,39
150 086,03
69 511 409,91
55 127 184,79
364 616,67
297 377,32
50 219,22
24 328,61
118 207,98
49 855,35
111 539,09
80 087,27
39 311,08
12 436,99
3 076 029,21
1 454 745,83
152 651,92
49 534,72
668 782,09
442 378,38
78 652 668,46
59 423 145,90
Durée d’extinction de la dette Budget Assainissement
7,21 ans
Pour le budget annexe Assainissement, certains territoires étant exploités en concession ou en affermage, une partie des flux annuels n’apparaissent pas dans les tableaux ci-dessus. De même une partie du stock de la dette est supportée par les concessionnaires. La durée résiduelle d’extinction de la dette du service assainissement est de 7,21 ans.
88
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les données financières
_04
Les comptes annuels de résultat d’exploitation des délégataires _04.1 Le contrat de concession A) Le contrat de concession de Toulouse (Veolia Eau) Présentation synthétique du fonds de réserve Un fonds d’investissement a été défini au contrat d’exploitation du service public de l’assainissement. Ce fonds de réserve finance : • les travaux d’extension et de renforcement, • les travaux de renouvellement qui ne sont pas à la charge du délégataire.
La situation du fonds de réserve s’est dégradée ces dernières années à la suite du financement par ce compte d’importantes opérations d’investissement, notamment l’unité d’incinération des boues et la réhabilitation du site de l’usine Ginestous-Garonne. Présentation synthétique du compte-rendu financier d’exploitation Les chiffres exposés ci-dessous sont directement tirés du Compte annuel de résultat de l’exploitation 2009 établi par Veolia Eau.
La situation du fonds de réserve relative à l’exercice est résumée ci-dessous : Au débit en 2009
6 554 073,11 €
Au crédit en 2009
9 618 346,07 €
Solde
3 064 272,96 €
Solde débiteur de l’année 2008 Solde débiteur de l’année 2009
- 35 322 688,38 € - 32 258 415,42 €
LIBELLé
* conforme à la circulaire FP2E de janvier 2006 2008 (€)
2009 (€)
Écart (%)
PRODUITS
53 031 103
51 785 841
-2,35
Exploitation du service
45 288 277
45 770 219
Collectivités et autres organismes publics
5 142 690
4 269 938
Travaux attribués à titre exclusif
2 525 254
1 662 149
Produits accessoires
74 882
83 535
CHARGES
49 050 461
48 569 997
Personnel
7 892 256
7 893 225
Energie électrique
3 426 089
3 242 064
Produits de traitement
1 337 125
1 452 586
Analyses Sous-traitance, matières et fournitures Impôts locaux et taxes
152 670
159 327
6 325 156
6 071 420
682 295
735 356
-0,98
Autres dépenses d'exploitation : Télécommunication, poste, télégestion
273 865
262 291
Engins et véhicules
673 989
699 409
Informatique
676 191
732 501
Assurances
24 082
279 056
Locaux
358 312
350 988
Autres
615 709
646 525
Redevances contractuelles
7 299 813
7 524 951
Contribution services centraux et recherche
1 438 891
1 390 791
Collectivités et autres organismes publics
5 142 690
4 269 938
Charges relatives aux renouvellements pour garantie de continuité du service
2 514 480
2 507 157
Charges relatives aux investissements : Programme contractuel
1 253 093
1 271 889
Annuités des emprunts repris à la collectivité (lissage)
4 966 278
5 040 773
Investissements incorporels
3 913 329
3 972 029
Pertes sur créances irrécouvrables et contentieux de recouvrement RÉSULTAT AVANT IMPÔT Impôts sur les sociétés (calcul normatif) RÉSULTAT
84 148
67 721
3 980 642
3 215 844
1 326 748
1 071 841
2 653 894
2 144 003
-19,21 -19,21
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les données financières
89
B) Le contrat de concession de Saint-Orens (Lyonnaise des Eaux) Présentation synthétique du compte-rendu financier d’exploitation Les chiffres exposés ci-dessous sont directement tirés du CARE 2009 établi par Lyonnaise des Eaux.
2008 (€)
2009 (€)
Écart (%)
PRODUITS
LIBELLé
851 803
994 431
16,7
Exploitation du service
434 396
454 606
Collectivités et autres organismes publics
414 426
518 739
2 981
20 963
Travaux attribués à titre exclusif Produits accessoires
0
123
CHARGES
819 170
959 899
Personnel
62 558
67 346
Énergie électrique
5 021
3 484
Achat de prestations assainissement
0
1 163
Produits de traitement
0
0
Analyses
0
0
58 915
93 992
Sous-traitance, matières et fournitures Impôts locaux et taxes
1 884
2 055
Autres dépenses d'exploitation :
34 018
30 806
Télécommunication, poste, télégestion
2 562
Engins et véhicules
11 774
9 222
Informatique
5 571
10 599
Assurances
1 863
665
378
5 371
3 462
Frais de contrôle
0
0
Ristournes et redevances contractuelles
0
Locaux
17,2
0
Contribution services centraux et recherche
16 568
13 603
Collectivités et autres organismes publics
414 426
518 739
Charges relatives aux renouvellement pour garantie de continuité du service
22 843
22 857
Charges relatives aux investissements : Programme contractuel
35 755
36 657
Annuités des emprunts repris à la collectivité (lissage)
155 262
158 367
Charges relatives aux investissements du domaine privé
6 502
4 582
Pertes sur créances irrécouvrables et contentieux de recouvrement
-961
2 002
Rémunération du besoin en fonds de roulement RÉSULTAT AVANT IMPÔT Apurement des déficits antérieurs
6 379
4 247
32 634
34 531
32 633
4 603
Impôts sur les sociétés (calcul normatif)
0
10 304
RÉSULTAT
0
19 624
* conforme à la circulaire FP2E de janvier 2006
5,8
—
90
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les données financières
_04.2 Les contrats d’affermage A) Le contrat d’affermage de Blagnac (Veolia Eau) Présentation synthétique du compte-rendu financier d’exploitation Les chiffres exposés ci-dessous sont directement tirés du Compte annuel de résultat de l’exploitation 2009 établi par Veolia Eau.
LIBELLÉ
2008 (€)
2009 (€)
Écart (%)
2 495 320
2 452 439
-1,72
1 730 423
1 769 521
Collectivités et autres organismes publics
701 658
618 951
Travaux attribués à titre exclusif
57 550
57 038
Produits accessoires
5 689
6 929
CHARGES
2 205 289
2 110 471
Personnel
337 468
363 504
Énergie électrique
123 512
126 669
Produits de traitement
102 850
96 830
Analyses
11 527
8 266
Sous-traitance, matières et fournitures
312 706
262 268
5 415
2 227
Télécommunication, poste, télégestion
14 761
15 967
Engins et véhicules
21 679
25 913
Informatique
35 087
40 261
Assurances
15 086
5 837
Locaux
21 431
18 965
Autres
2 385
PRODUITS Exploitation du service
Impôts locaux et taxes
-4,30
Autres dépenses d'exploitation :
19 569
Contribution services centraux et recherche
72 048
76 699
Collectivités et autres organismes publics
701 658
618 951
Charges relatives aux renouvellement pour garantie de continuité du service
83 598
80 100
Programme contractuel
11 252
11 421
Investissements incorporels
330 260
335 214
2 566
1 810
290 031
341 968
96 667
113 978
193 364
227 990
Charges relatives aux investissements :
Pertes sur créances irrécouvrables et contentieux de recouvrement RÉSULTAT AVANT IMPÔT Impôts sur les sociétés (calcul normatif) RÉSULTAT
* conforme à la circulaire FP2E de janvier 2006
17,91
17,91
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les données financières
91
B) Le contrat d’affermage de Pin-Balma (Veolia Eau) Présentation synthétique du compte-rendu financier d’exploitation Les chiffres exposés ci-dessous sont directement tirés du Compte annuel de résultat de l’exploitation 2009 établi par Veolia Eau.
LIBELLÉ
2008 (€)
2009 (€)
Écart (%)
103 465
111 300
7,57
Exploitation du service
12 582
14 112
Collectivités et autres organismes publics
84 706
96 302
Travaux attribués à titre exclusif
5 758
0
419
886
CHARGES
105 794
105 149
Personnel
7 264
3 688
589
745
11 935
2 407
35
28
Télécommunication, poste, télégestion
236
338
Engins et véhicules
163
319
Informatique
243
486
Assurances
25
50
Locaux
124
230
Autres
-301
-473
543
964
84 706
96 302
232
65
-2 329
6 151
0
2 050
-2 329
4 101
PRODUITS
Produits accessoires
Énergie électrique Sous-traitance, matières et fournitures Impôts locaux et taxes
-0,61
Autres dépenses d'exploitation:
Contribution services centraux et recherche Collectivités et autres organismes publics Pertes sur créances irrécouvrables et contentieux de recouvrement RÉSULTAT AVANT IMPÔT Impôts sur les sociétés (calcul normatif) RÉSULTAT
* conforme à la circulaire FP2E de janvier 2006
NS
NS
92
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les données financières
C) Le contrat d’affermage de Aucamville, Launaguet, Fonbeauzard et Saint-Alban (Veolia Eau) Présentation synthétique du compte-rendu financier d’exploitation Les chiffres exposés ci-dessous sont directement tirés du Compte annuel de résultat de l’exploitation 2009 établi par Veolia Eau.
LIBELLÉ
2008 (€)
2009 (€)
Écart (%)
2 324 211
2 276 295
-2,06
965 330
935 150
1 276 567
1 212 700
Travaux attribués à titre exclusif
73 912
115 875
Produits accessoires
8 402
12 570
CHARGES
2 392 654
2 329 616
Personnel
267 679
249 828
Energie électrique
79 542
86 060
Produits de traitement
43 938
30 676
Analyses
6 562
7 347
501 507
525 263
3 140
2 795
Télécommunication, poste, télégestion
9 185
9 809
Engins et véhicules
8 901
9 025
Informatique
15 591
16 130
Assurances
1 342
1 424
Locaux
26 842
26 283
Autres
-11 495
PRODUITS Exploitation du service Collectivités et autres organismes publics
Sous-traitance, matières et fournitures Impôts locaux et taxes
-2,63
Autres dépenses d'exploitation :
-5 361
Frais de contrôle
19 225
20 225
Contribution services centraux et recherche
29 580
27 260
1 276 567
1 212 700
100 597
98 867
3 455
3 507
10 495
7 778
RÉSULTAT AVANT IMPÔT
-68 442
-53 321
22,09
RÉSULTAT
-68 442
-53 321
22,09
Collectivités et autres organismes publics Charges relatives aux renouvellement pour garantie de continuité du service Charges relatives aux investissements : Programme contractuel Pertes sur créances irrécouvrables et contentieux recouvrement
* conforme à la circulaire FP2E de janvier 2006
chapitre 2 - service public de l’assainissement collectif - les données financières
93
D) Le contrat d’affermage de Fenouillet et Gagnac (Veolia Eau) Présentation synthétique du compte-rendu financier d’exploitation Les chiffres exposés ci-dessous sont directement tirés du Compte Annuel de Résultat de l’Exploitation 2009 établi par Veolia Eau.
LIBELLÉ
2008 (€)
2009 (€)
Écart (%)
727 062
669 889
-7,86
Exploitation du service
505 798
481 358
Collectivités et autres organismes publics
220 596
187 863
668
668
CHARGES
662 154
601 469
Personnel
112 545
103 601
Énergie électrique
34 320
31 811
Produits de traitement
5 481
8 376
Analyses
4 349
4 443
169 103
166 199
1 370
1 131
Télécommunication, poste, télégestion
4 855
4 911
Engins et véhicules
6 598
6 705
Informatique
10 023
10 304
Assurances
7 642
-3 278
Locaux
4 901
4 846
Autres
4 851
838
Frais de contrôle
9 950
10 509
Contribution services centraux et recherche
21 499
20 281
Collectivités et autres organismes publics
220 596
187 863
Charges relatives aux renouvellement pour garantie de continuité du service
35 856
34 897
6 300
6 394
1 915
1 638
64 908
68 420
21 634
22 804
43 274
45 616
PRODUITS
Produits accessoires
Sous-traitance, matières et fournitures Impôts locaux et taxes
-9,16
Autres dépenses d'exploitation:
Charges relatives aux investissements Programme contractuel Pertes sur créances irrécouvrables et contentieux de recouvrement RÉSULTAT AVANT IMPÔT Impôts sur les sociétés (calcul normatif) RÉSULTAT
* conforme à la circulaire FP2E de janvier 2006
5,41
5,41
chapitre 3 Service public de l’assainissement non-collectif (S.P.A.N.C.) 1 2 3 4 5
Présentation générale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.96 Contrôles de projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.98 Contrôles de réalisation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.99 Contrôles de l’existant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.100 Les indicateurs techniques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.100
95
96
chapitre 3 - service public de l’assainissement non-collectif - présentation générale
Service public de l’assainissement non-collectif (S.P.A.N.C.) 1 - Présentation générale
_01
Organisation du service Afin de gérer le parc d’installations d’assainissement autonome de son territoire, le Grand Toulouse, a créé en 2004, un Service public d’assainissement Non Collectif (SPANC). Il y a en 2009, 3 291 installations d’assainissement non-collectif sur le territoire du Grand Toulouse. Le rôle du SPANC consiste à contrôler les installations d’assainissement, aussi bien lors de construction que pour l’existant (habitations anciennes). La vérification porte sur la conformité du dispositif, mais aussi sur son entretien et son bon fonctionnement. Les différents types de contrôles réalisés par le service sont :
Le contrôle de projet Dans le cas de réalisation d’un nouveau dispositif, ce contrôle vérifie que les normes en vigueur, et les contraintes liées à la configuration de la parcelle, au type de logement et à la nature du sol ont bien été prises en compte dans le projet d’installation. Le contrôle de réalisation Dans le cas de réalisation d’un nouveau dispositif (construction neuve ou réhabilitation), une visite de contrôle sur le site doit être effectuée avant le remblaiement afin d’évaluer la qualité de la réalisation des ouvrages. La réalisation d’un assainissement autonome nécessite de prendre en compte différentes données, (nature du sol, engorgement de sols, contraintes spécifiques comme la présence de captage d’eau, la topographie, la forme de la parcelle, les distances à respecter, l’importance du dispositif à concevoir…). Le contrôle des installations existantes Le technicien du SPANC vérifie sur site l’existence et l’implantation du dispositif. Pour ce contrôle et le suivi des éventuelles réhabilitations nécessaires, il réalise le plus souvent une fiche descriptive, comprenant notamment les défauts liés à la conception ou à l’usure des ouvrages et permettant de vérifier son bon fonctionnement (Problème de salubrité, pollution, voisinage …). Ces services sont assurés par l’intermédiaire de Veolia Eau, prestataire de service de la communauté urbaine.
3 291 installations d’assainissement sur le territoire du Grand Toulouse en 2009.
chapitre 3 - service public de l’assainissement non-collectif - présentation générale
_02
_03
Bilans des contrôles réalisés En 2009, 56 contrôles ont été réalisés par le Service public d’assainissement non-collectif de la CU du Grand Toulouse. La synthèse des différents contrôles est donnée ci-après. Contrôle de projet 22
Contrôle de réalisation 21
Contrôle des Visite installations supplémentaire existantes 3
10
97
TOTAL 56
Recensement des installations ANC par commune Le tableau ci-dessous recense le nombre d’installations d’Assainissement non-collectif par commune sur le territoire du Grand Toulouse.
Aucamville Aussonne Balma Beauzelle Blagnac Brax Castelginest Colomiers Cornebarrieu Cugnaux Fenouillet Fonbeauzard Gagnac/Garonne Launaguet L'Union Mondonville Pibrac Pin-Balma Quint-Fonsegrives Saint-Alban Saint-Orens Seilh Toulouse Tournefeuille Villeneuve-Tolosane TOTAL
Nombre d'installations
Date du recensement
23
nov.-00
300
avr.-00
168
mars-96
11
mars-00
90
déc.-00
49
mai-97
94
1994
213
mai-95
576
mars-00
68
2001
42
juil.-00
1
nov.-00
43
juin-00
41
nov.-00
0
2001
221
août-99
148
mai-95
75
1997
144
juil.-01
8
sept.-00
111
févr.-00
33
avr.-00
250
2001
170
1999
373
2000
3252
Des installations neuves ce sont depuis ajoutées à ce total. à la fin de l’année 2009, le nombre d’installations étaient de 3 291.
98
chapitre 3 - service public de l’assainissement non-collectif - contrôles de projet
2 - Contrôles de projet
30
_01
Définition
dossiers de mise en œuvre d’assainissement non-collectif en 2009.
Le contrôle de projet d’assainissement non-collectif vérifie que les normes en vigueur ont été respectées et que les contraintes liées à la configuration de la parcelle, au type de logement et à la nature du sol ont été prises en compte dans le projet d’installation. Ce sont les contrôles de conception et d’implantation.
_02
Réalisation
10
8
4
Taux de conformité (%)
1
Balma
1
Blagnac
1
-
Brax
1
-
Castelginest
1
1
100
1
1
1
100
1
1
100
Cornebarrieu
3
Cugnaux
2
Mondonville
1
1
1
Pibrac
10
9
7
Quint-Fonsegrives
3
2
2
Pin Balma
2
Défavorable
Aussonne
Colomiers
6
Favorable avec réserve
12
Favorable
Nb de dossiers
Nb de contrôles
Veolia Eau a soldé 22 avis au 31 décembre 2009 dont 12 favorables, 9 favorables avec réserve et 1 défavorable. Ces avis sont listés dans le tableau ci-dessous :
Nb de dossiers
Durant l’année 2009, 30 dossiers de mise en œuvre d’assainissement non-collectif ont été ouverts par Veolia Eau (cf. histogramme).
2
100
2
100
100
1
Saint-Orens
2
Toulouse
4
4
TOTAL
30
22
100
2
1
0 100
4
12
9
1
95
Au sso
nn e Ba lm a Bla gn ac Ca B ste rax lgi Co nest Co lom ier rne ba s rrie Cu u Mo gna u nd x on vill Qu e int -Fo Pibra c nse gr Pin ives -Ba lm Sa a int -O ren s To ulo use
0
Seules les communes dont les installations ANC ont été contrôlées en 2009 sont mentionnées dans le tableau.
chapitre 3 - service public de l’assainissement non-collectif - contrôles de réalisation
99
3 - Contrôles de réalisation
_01
Définition Le contrôle de réalisation permet de s’assurer de la bonne exécution des travaux et de vérifier le respect du projet validé par le SPANC. Il permet également d’informer et de conseiller l’usager sur l’entretien de son installation d’assainissement individuel. Il est réalisé avant le remblaiement des ouvrages et la remise en état du sol.
_02
Réalisation _02.1 Contrôle de réalisation initial
_02.2 Visites complémentaires
Au cours de l’année 2009, 21 contrôles de réalisation des travaux ont été réalisés. Les communes sur lesquelles il y a eu le plus de contrôles sont Pibrac (6) et Toulouse (4).
Au cours de l’année 2009, trois visites supplémentaires aux contrôles de conception ont été réalisées. Ces trois visites supplémentaires étaient conformes.
Sur la totalité des contrôles, 9 étaient conformes, soit un taux de conformité sans les avis réservés de 43 % et de 67 % en incluant les avis réservés. Ces avis réservés transcrivent des projets dont les travaux ne sont pas finis ou pour lesquels il manque des pièces administratives.
Seules les communes dont les installations ANC ont été contrôlées en 2009 sont mentionnées dans le tableau ci-dessous :
Le tableau ci-dessous liste les contrôles de réalisation par commune.
1
Mondonville
1
1
Pibrac
6
3
Quint-Fonsegrives
2
2
Saint-Orens
3
Toulouse
4
Tournefeuille
1
TOTAL
21
1
1
1
2
1
1
100
0
0
Toulouse
1
1
100
100
100
Villeneuve-Tolosane
1
1
100
0
100
TOTAL
3
3
100
100
50
67
100
100
1
2
0
33
1
2
25
50
0
100
43
67
1
9
Saint-Orens
5
7
0
0
Taux de conformité (%)
Cugnaux
1
100
Défavorable
1
100
Favorable avec réserve
Colomiers
1
Favorable
1
Nombre de contrôles
Castelginest
Taux de conformité avec les avis réservés (%)
1
Taux de conformité sans les avis réservés (%)
1
Défavorable
Favorable
Aussonne
Favorable avec réserve
Nombre de contrôles
Seules les communes dont les installations ANC ont été contrôlées en 2009 sont mentionnées dans le tableau.
100
100
chapitre 3 - service public de l’assainissement non-collectif - contrôles de l’existant / Les indicateurs techniques
4 - Contrôles de l’existant
5 - Les indicateurs techniques
_01
_01
Le contrôle des installations existantes vérifie le bon fonctionnement et l'entretien du système d’assainissement non-collectif. Il consiste à vérifier que l'installation est bien conforme à la réglementation, à savoir ventilée, composée d'un système de prétraitement et d'un système de traitement bien entretenus et en bon état de fonctionnement.
Cet indice est un indicateur descriptif du service qui permet d’apprécier l’étendue des prestations assurées en assainissement non collectif.
Définition
_02
Réalisation Au cours de l’année 2009, dix diagnostics de l’existant ont été réalisés par Veolia Eau. Sur ces dix diagnostics, trois étaient conformes avec réserve, soit un taux de conformité de 30 %. Les avis avec réserve décrivent des installations dont la totalité des unités de traitement n’ont pu être contrôlées.
Indice de politique d’assainissement non collectif
Son appréciation se fait selon l’échelle de valeur suivante : 0 %
Aucune démarche
25 %
Zonage mis en place
50 %
SPANC créé
75 %
Contrôle effectif des installations neuves
100 % Contrôle effectif des installations neuves et existantes. L’indice de politique d’assainissement non collectif du Grand Toulouse est de 80 % tant en 2008 qu’en 2009.
Le tableau ci-dessous présente les contrôles par commune.
Défavorable
Taux de conformité sans les avis réservés (%)
Taux de conformité avec les avis réservés (%)
5
1
4
0%
20
Pibrac
2
1
1
0%
50
Toulouse
3
1
2
0%
33
TOTAL
10
3
7
0%
30
Favorable
Balma
Nombre de contrôles
Favorable avec réserve
Seules les communes dont les installations ANC ont été contrôlées en 2009 sont mentionnées dans le tableau.
0
10 diagnostics de l’existant ont été réalisés par Veolia Eau au cours de l’année 2009.
chapitre 3 - service public de l’assainissement non-collectif - les indicateurs techniques
101
_02
_03
Cet indicateur représente le ratio entre le nombre d’installations contrôlées conformes à la réglementation et le nombre total d’installations contrôlées.
Le taux de contrôle représente la proportion des installations contrôlées en 2009 rapportée au nombre total d’installations d’ANC sur le Grand Toulouse.
Taux de conformité
Taux de contrôle
Taux de contrôle =
_02.1 Installations neuves
Nombre d’installations ANC contrôlées Nombre d’installations ANC existantes
Taux de conformité = Nb d’installations ANC neuves conformes
Taux de conformité sans les avis réservés (%)
Taux de conformité avec les avis réservés (%)
7
42,86
66,67
En 2009, plus de 65 % des contrôles de réalisation étaient conformes en incluant les avis réservés.
Taux de contrôle (%)
Défavorable
5
Nombre total d'installation ANC
Favorable avec réserve
9
Nombre de contrôle de l'existant
Favorable
21
Nombre de contrôles de réalisation
Nombre de contrôles
Nb d’installations ANC neuves contrôlées
21
10
3 291
0,94
Le taux de contrôle des installations était de 0,94 % en 2009.
_04
évaluation du nombre d’habitants desservis par le service public d’ANC
_02.2 Installations existantes Taux de conformité =
Cet indicateur représente le nombre de personnes desservies par le service, y compris les résidents saisonniers. Une personne est dite desservie par le service lorsqu’elle est domiciliée dans une zone d’assainissement non-collectif.
Nb d’installations ANC existantes conformes
Nombre de contrôles
Favorable
Favorable avec réserve
Défavorable
Taux de conformité sans les avis réservés (%)
Taux de conformité avec les avis réservés (%)
Nb d’installations ANC existantes contrôlées
21
9
5
7
42,86
66,67
En 2009, 30% des contrôles des installations existantes étaient conformes avec par ailleurs un avis réservé.
Cet indicateur n’est pas suivi à ce jour, car il conviendra de définir les modalités d’estimation du nombre d’habitants par abonné en fonction des communes mais également des usagers du service (maisons secondaires, etc.).
Communauté urbaine du Grand Toulouse 6, rue René-Leduc - BP 35821 31505 Toulouse Cedex 5 Tél. : 05 81 91 72 00 contact@grandtoulouse.fr www.grandtoulouse.fr
Imprimerie : Occitane d’imprimerie / Réalisation : Ageel
* Document réalisé en coordination avec G2C Environnement – Services Publics