Le magazine de l'agence Europe-Education-Formation France
Décembre 2006
S OL E O
S OL E O
25, quai des Chartrons F - 33080 Bordeaux cedex tél. +33 (0)5 56 00 94 00 fax. +33 (0)5 56 00 94 80 www. eu ro pe-educa tion-forma tion.fr
Diffusion gratuite Édité avec le soutien financier de la Commission européenne. Le contenu de cette publication et l’usage qui pourrait en être fait n’engagent pas la responsabilité de la Commission européenne.
Impression : SODAL, 33210 LANGON
ISSN 1634 - 443X
formation
education
EUROPE
SOLEO
2007 2013 E m barq ueme nt i mmé di at !
S
e r i a m m o
N
ouvelle année 2007,
Embellissons l’année 2007 en lui
Nouvelle agence Europe-
donnant des perspectives d’Europe !
Education-Formation France,
Editorial
fos les in s e t ou vez t sur le site tion.fr u o r t a Re leo form ! de So education- sletter w e pe à la n .euro www ez-vous n Abon
Nous y parviendrons ensemble.
Nouveau programme 2007-2013 d’éducation et de formation tout au long de la vie, Nouvelle dynamique en faveur de la qualité,
Sonia Dubourg-Lavroff, Directrice Agence Europe-Education-Formation France
Les vingt ans d’Erasmus,…
3
Editorial de Sonia Dubourg-Lavroff
4
Osez l'Europe ! - La sociologie française dans l'Europe : Dan Ferrand-Bechmann, présidente de l'association française de sociologie - Radio France Internationale innove dans l'apprentissage des langues - Benoît Paumier : Enseignement supérieur "culture" et Europe
9
SOLEO Directrice de la publication :
Zoom sur...
Le nouveau programme 2007 - 2013 Embarquement immédiat !
Sonia Dubourg-Lavroff Directeur adjoint de la publication : Christian Roger Rédactrice en chef : Dominique Ardiller Comité de rédaction : Christelle Coet - Amette, Marie-Pierre Chalimbaud, Sandrine Dickel, Emmanuelle Gardan, Valérie Houvert, Mathias Nemo, Marie-Geneviève Picart, Jean-Pierre Rebeillard, Maritxu Skawinski Suzanne Tachet Maquette : Julia Robisco Couverture : Delarocca
17 Dossier spécial - l'Europe ès "qualité" - Suivi du projet - Evaluation - Partenariat - Europass, un label - Diffuser l'innovation - Accompagner les stagiaires - Transférer les méthodes pédagogiques
1er janvier 2007
L’agence Europe-EducationFormation France
Pourquoi l’agence change-t-elle de nom ? Depuis plusieurs années déjà, ce nom n’embrassait plus la totalité de l’activité du groupement d’intérêt public. En sus de Socrates et Leonardo, ce dernier gérait et gère toujours le programme Erasmus Mundus, le
dispositif Europass, les centres nationaux de ressources pour l’orientation professionnelle, les promoteurs de Bologne et le label européen des langues. Il assure de surcroît, depuis le 1er septembre 2006, la gestion du programme Tempus. L’arrivée, avec le nouvel an, du nouveau programme d’éducation et de formation tout au long de la vie - qui conduit à la deuxième mort de Socrate - est donc pour l’agence le moment de se doter d’un nouveau nom qui englobe assurément, sans ambigüité ni
possible exclusive, toutes ses composantes. « Europe-Education-Formation France » s’est imposé comme une évidence. L’autre évidence, qui pourrait paraître paradoxale, c’est le maintien du nom du magazine, Soleo, pourtant composé des premières syllabes de Socrates et de Leonardo. Soleo est un nom en soi, autonome, porteur de mémoire et de continuité, mais aussi de soleil, qu’on veut radieux sur les sept années à venir. 3
S
e r i a m m o
N
ouvelle année 2007,
Embellissons l’année 2007 en lui
Nouvelle agence Europe-
donnant des perspectives d’Europe !
Education-Formation France,
Editorial
fos les in s e t ou vez t sur le site tion.fr u o r t a Re leo form ! de So education- sletter w e pe à la n .euro www ez-vous n Abon
Nous y parviendrons ensemble.
Nouveau programme 2007-2013 d’éducation et de formation tout au long de la vie, Nouvelle dynamique en faveur de la qualité,
Sonia Dubourg-Lavroff, Directrice Agence Europe-Education-Formation France
Les vingt ans d’Erasmus,…
3
Editorial de Sonia Dubourg-Lavroff
4
Osez l'Europe ! - La sociologie française dans l'Europe : Dan Ferrand-Bechmann, présidente de l'association française de sociologie - Radio France Internationale innove dans l'apprentissage des langues - Benoît Paumier : Enseignement supérieur "culture" et Europe
9
SOLEO Directrice de la publication :
Zoom sur...
Le nouveau programme 2007 - 2013 Embarquement immédiat !
Sonia Dubourg-Lavroff Directeur adjoint de la publication : Christian Roger Rédactrice en chef : Dominique Ardiller Comité de rédaction : Christelle Coet - Amette, Marie-Pierre Chalimbaud, Sandrine Dickel, Emmanuelle Gardan, Valérie Houvert, Mathias Nemo, Marie-Geneviève Picart, Jean-Pierre Rebeillard, Maritxu Skawinski Suzanne Tachet Maquette : Julia Robisco Couverture : Delarocca
17 Dossier spécial - l'Europe ès "qualité" - Suivi du projet - Evaluation - Partenariat - Europass, un label - Diffuser l'innovation - Accompagner les stagiaires - Transférer les méthodes pédagogiques
1er janvier 2007
L’agence Europe-EducationFormation France
Pourquoi l’agence change-t-elle de nom ? Depuis plusieurs années déjà, ce nom n’embrassait plus la totalité de l’activité du groupement d’intérêt public. En sus de Socrates et Leonardo, ce dernier gérait et gère toujours le programme Erasmus Mundus, le
dispositif Europass, les centres nationaux de ressources pour l’orientation professionnelle, les promoteurs de Bologne et le label européen des langues. Il assure de surcroît, depuis le 1er septembre 2006, la gestion du programme Tempus. L’arrivée, avec le nouvel an, du nouveau programme d’éducation et de formation tout au long de la vie - qui conduit à la deuxième mort de Socrate - est donc pour l’agence le moment de se doter d’un nouveau nom qui englobe assurément, sans ambigüité ni
possible exclusive, toutes ses composantes. « Europe-Education-Formation France » s’est imposé comme une évidence. L’autre évidence, qui pourrait paraître paradoxale, c’est le maintien du nom du magazine, Soleo, pourtant composé des premières syllabes de Socrates et de Leonardo. Soleo est un nom en soi, autonome, porteur de mémoire et de continuité, mais aussi de soleil, qu’on veut radieux sur les sept années à venir. 3
Faire contrepoids au monde anglo-saxon, pour affirmer une culture latine de la sociologie. C’est essentiel dans un monde globalisé.
Christian Roger : Lors du congrès national de l’association française de sociologie au début de septembre à Bordeaux, étudiants, chercheurs et enseignants ont été surpris de la faible participation de la sociologie au programme Erasmus. Toute nouvelle présidente de cette association, et personnellement très engagée dans les programmes européens, prévoyez-vous de tirer étudiants, enseignants et chercheurs vers l’Europe ? Dan Ferrand-Bechmann : Sur la première partie de votre question, nous avons en effet appris avec stupeur à Bordeaux qu’enseignants et étudiants français en sociologie ne représentent que 0,76 % de la mobilité Erasmus de notre pays. Cette faible performance, qui n’est évidemment pas pour nous satisfaisante, mérite analyse de notre part, et nous interrogerons nos collègues pour réfléchir avec eux. Peut-être faudrait-il voir dans cette décevante réalité l’effet du peu de légitimité accordé aux échanges européens et aux travaux internationaux par nos instances de qualification et nos commissions de spécialistes, dont les membres éminents ont longtemps été hostiles ou hermétiques à ces problématiques extra-hexagonales…
4
Quoi qu’il en soit, sachez qu’en ma qualité de nouvelle présidente j'aurai à cœur,
Entretien avec Dan Ferrand-Bechmann, professeur de sociologie à Paris 8 et nouvelle présidente de l’AFS (association française de sociologie). Les étudiants français en sociologie partent encore peu en mobilité Erasmus. La sociologie française est pourtant très active dans la constitution de réseaux avec le sud de l’Europe notamment et, plus largement, avec les sociologues de langue française (Europe, Québec et Afrique).
comme mon prédécesseur Daniel Bertaux, de faire participer l’AFS à des échanges européens, en tant qu’association et au travers de ses membres à titre individuel. Cela passe par une meilleure information sur les programmes d’éducation et de formation tout au long de la vie, à laquelle je m’attacherai. Je suis optimiste, pour tout vous dire, car plusieurs membres du comité exécutif ont déjà manifesté leur désir de s'investir fortement sur cet objectif. Peutêtre faudrait-il créer des bourses et des prix pour inciter les jeunes et les chercheurs seniors à s'investir davantage, les convaincre de la nécessité de réels efforts au niveau linguistique… Toutes les idées seront les bienvenues et toutes les pistes explorées. C.R. : Votre message semble clair : « en avant toute avec l’Europe ! » D.F.-B. : Oui, mais n’exagérons rien cependant, le cap était déjà celui-là. Notre faiblesse au niveau d’Erasmus et des programmes européens en général - dont nous prenons conscience et sur laquelle nous allons nous efforcer d’agir et de travailler, je le répète -, ne signifie pas que la sociologie française se tient à l’écart de l’Europe, loin de là ! Je vous assure, par exemple, que l’AFS a été très active dans la structuration d'un réseau des associations
C.R. : Sans doute savez-vous que 2006 était l’année européenne de la mobilité des travailleurs. Comment se situe la sociologie face au monde du travail et de l'entreprise, quel est son rôle, et que pense une sociologue de la mobilité professionnelle en Europe ? D.F.-B. : Votre question m’amuse ! Croyez-vous donc que les sociologues deviennent tous des formateurs de sociologues et des chercheurs ? Ils ont partout leur place dans la vraie vie, croyez-moi ! Certains, de plus en plus nombreux, sont des praticiens, comme le montrent le groupe d’action de l’AFS dirigé activement par Abou Ndiaye2 , et les travaux d'Odile Piriou3. Ils exercent un emploi dans des collectivités territoriales, des cabinets d'études, de grandes associations, des entreprises, etc. Beaucoup de sociologues, vous savez, sont sur le champ de la sociologie du travail, y compris du travail bénévole ! C'est un domaine important. Je voudrais ajouter que la question de l'immigration nous amène aussi forcément à réfléchir, nous les sociologues, aux problèmes de mobilité dans le travail, et nous renvoie à la question, un peu laissée de côté de nos jours, de la lutte des classes et de l'exploitation de l'homme par l'homme.
de sociologie du sud de l'Europe. Plusieurs réunions se sont déjà tenues en Italie, au Portugal et dernièrement à Bordeaux, à l’occasion de notre congrès national.
D.F.B. : Tout simplement que la mobilité des travailleurs en Europe, c’est d’une part celle des Européens de l’Union, que vos programmes encouragent, et celle des Européens de la périphérie orientale et des extra-Européens, dont les politiques s’efforcent de contrôler les flux, mais que le marché du travail exploite parfois dans le même temps de manière peu scrupuleuse. Quelles que soient les grilles d’analyse, les situations sont ce qu’elles sont. Elles sont têtues !
peux donc qu’encourager mes collègues sociologues français et européens à des initiatives en 2008, sans oublier que le dialogue interculturel en Europe, c’est bien sûr le dialogue entre les cultures de l’Europe, mais aussi entre les cultures de l’Europe et les autres cultures du monde.
C.R. : Sautons une année, si vous le voulez bien : 2008 sera l'année européenne de l'interculturalité. Est-ce un champ possible d’exploration pour la sociologie, ou bien allez-vous me dire que je vois décidément de la sociologie partout ? D.F.B. : Je vous répondrai de la manière suivante, pour faire directement suite à mon propos : les sociologues travaillent beaucoup aujourd’hui sur la fracture sociale et les fragmentations, par exemple le fossé entre les générations avec Louis Chauvel4, la lutte des places5- avec Vincent de Gaulejac -, l'exclusion, la discrimination, le racisme, autant de grands sujets qui appellent impérativement des travaux comparatifs au niveau européen. Je suis persuadée que cela passe notamment par des échanges interculturels, tels que les rend possibles, par exemple, le programme Grundtvig d’éducation des adultes. Je ne
La question de l'immigration nous amène aussi forcément à réfléchir, nous les sociologues, aux problèmes de mobilité dans le travail.
Dan Ferrand-Bechmann, présidente de l’AFS, (association française de sociologie) & Christian Roger, directeur adjoint de l'agence Europe-Education-Formation France
C.R. : Quels pays regroupe ce réseau, et comment est-il accueilli par vos collègues ? D.F.-B. : L’accueil est excellent, l’un des enjeux étant de faire contrepoids au monde anglo-saxon, pour affirmer une culture latine de la sociologie. C’est essentiel dans un monde globalisé, tous en sont bien conscients. Participent aujourd’hui à ce réseau les associations nationales grecque, espagnole, italienne, portugaise et française. Dans le cadre du congrès de l’association européenne de sociologie, qui se tiendra à Glasgow en septembre 2007, nous avons le projet d’organiser une table ronde sur l'insertion et le devenir des étudiants en sociologie. J’ajoute que nous avons par ailleurs des liens étroits avec l'association internationale des sociologues de langue française, « tridimensionnelle » avec l’Europe, le Québec et l’Afrique. Cela me semble particulièrement important tant l’Europe ne saurait exister sans se situer dans le monde et dialoguer avec lui. La langue française et la sociologie peuvent être les outils de ce dialogue. Personnellement, en tant que sociologue ayant travaillé sur un objet peu académique en France - le
C.R. : C'est à dire ?
OSEZ L’EUROPE !
La sociologie française dans l'Europe
bénévolat1 - mais aussi sur la question de l'éducation des adultes, je me suis toujours inscrite dans une dimension comparative, ce qui permet de prendre de la distance et de contextualiser les problèmes.
1
Dan Ferrand-Bechmann, s/dir. Les bénévoles et leurs associations autre réalité, autre sociologie, L’Harmattan 2004, et Le métier de bénévole, Anthropos Economica, 2000. 2
Responsable de l'Atelier de Recherches en Sciences Sociales, ARESS/MSH, 54, Bd Raspail, 75270 Paris. 3
Sociologue au laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie économique du CNRS, Odile Piriou mène des recherches sur la sociologie des professions et des expertises en sciences humaines et sociales. Elle s'est particulièrement intéressée à l'intervention sociologique dans les organisations. 4
Louis Chauvel, 2006, Les classes sociales à la dérive, Paris, Le Seuil, coll. « La république des idées ». 5
La Lutte des places, Vincent de Gaulejac et Isabel Taboada-Léonetti, Ed. Desclée de Brouwer, 1997. La lutte des places n’est pas une lutte entre des personnes ou entre des classes sociales, mais la lutte d’individus solitaires contre la société pour trouver ou retrouver une place, c’est-à-dire un statut, une identité, une reconnaissance, une existence sociale.
5
Faire contrepoids au monde anglo-saxon, pour affirmer une culture latine de la sociologie. C’est essentiel dans un monde globalisé.
Christian Roger : Lors du congrès national de l’association française de sociologie au début de septembre à Bordeaux, étudiants, chercheurs et enseignants ont été surpris de la faible participation de la sociologie au programme Erasmus. Toute nouvelle présidente de cette association, et personnellement très engagée dans les programmes européens, prévoyez-vous de tirer étudiants, enseignants et chercheurs vers l’Europe ? Dan Ferrand-Bechmann : Sur la première partie de votre question, nous avons en effet appris avec stupeur à Bordeaux qu’enseignants et étudiants français en sociologie ne représentent que 0,76 % de la mobilité Erasmus de notre pays. Cette faible performance, qui n’est évidemment pas pour nous satisfaisante, mérite analyse de notre part, et nous interrogerons nos collègues pour réfléchir avec eux. Peut-être faudrait-il voir dans cette décevante réalité l’effet du peu de légitimité accordé aux échanges européens et aux travaux internationaux par nos instances de qualification et nos commissions de spécialistes, dont les membres éminents ont longtemps été hostiles ou hermétiques à ces problématiques extra-hexagonales…
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Quoi qu’il en soit, sachez qu’en ma qualité de nouvelle présidente j'aurai à cœur,
Entretien avec Dan Ferrand-Bechmann, professeur de sociologie à Paris 8 et nouvelle présidente de l’AFS (association française de sociologie). Les étudiants français en sociologie partent encore peu en mobilité Erasmus. La sociologie française est pourtant très active dans la constitution de réseaux avec le sud de l’Europe notamment et, plus largement, avec les sociologues de langue française (Europe, Québec et Afrique).
comme mon prédécesseur Daniel Bertaux, de faire participer l’AFS à des échanges européens, en tant qu’association et au travers de ses membres à titre individuel. Cela passe par une meilleure information sur les programmes d’éducation et de formation tout au long de la vie, à laquelle je m’attacherai. Je suis optimiste, pour tout vous dire, car plusieurs membres du comité exécutif ont déjà manifesté leur désir de s'investir fortement sur cet objectif. Peutêtre faudrait-il créer des bourses et des prix pour inciter les jeunes et les chercheurs seniors à s'investir davantage, les convaincre de la nécessité de réels efforts au niveau linguistique… Toutes les idées seront les bienvenues et toutes les pistes explorées. C.R. : Votre message semble clair : « en avant toute avec l’Europe ! » D.F.-B. : Oui, mais n’exagérons rien cependant, le cap était déjà celui-là. Notre faiblesse au niveau d’Erasmus et des programmes européens en général - dont nous prenons conscience et sur laquelle nous allons nous efforcer d’agir et de travailler, je le répète -, ne signifie pas que la sociologie française se tient à l’écart de l’Europe, loin de là ! Je vous assure, par exemple, que l’AFS a été très active dans la structuration d'un réseau des associations
C.R. : Sans doute savez-vous que 2006 était l’année européenne de la mobilité des travailleurs. Comment se situe la sociologie face au monde du travail et de l'entreprise, quel est son rôle, et que pense une sociologue de la mobilité professionnelle en Europe ? D.F.-B. : Votre question m’amuse ! Croyez-vous donc que les sociologues deviennent tous des formateurs de sociologues et des chercheurs ? Ils ont partout leur place dans la vraie vie, croyez-moi ! Certains, de plus en plus nombreux, sont des praticiens, comme le montrent le groupe d’action de l’AFS dirigé activement par Abou Ndiaye2 , et les travaux d'Odile Piriou3. Ils exercent un emploi dans des collectivités territoriales, des cabinets d'études, de grandes associations, des entreprises, etc. Beaucoup de sociologues, vous savez, sont sur le champ de la sociologie du travail, y compris du travail bénévole ! C'est un domaine important. Je voudrais ajouter que la question de l'immigration nous amène aussi forcément à réfléchir, nous les sociologues, aux problèmes de mobilité dans le travail, et nous renvoie à la question, un peu laissée de côté de nos jours, de la lutte des classes et de l'exploitation de l'homme par l'homme.
de sociologie du sud de l'Europe. Plusieurs réunions se sont déjà tenues en Italie, au Portugal et dernièrement à Bordeaux, à l’occasion de notre congrès national.
D.F.B. : Tout simplement que la mobilité des travailleurs en Europe, c’est d’une part celle des Européens de l’Union, que vos programmes encouragent, et celle des Européens de la périphérie orientale et des extra-Européens, dont les politiques s’efforcent de contrôler les flux, mais que le marché du travail exploite parfois dans le même temps de manière peu scrupuleuse. Quelles que soient les grilles d’analyse, les situations sont ce qu’elles sont. Elles sont têtues !
peux donc qu’encourager mes collègues sociologues français et européens à des initiatives en 2008, sans oublier que le dialogue interculturel en Europe, c’est bien sûr le dialogue entre les cultures de l’Europe, mais aussi entre les cultures de l’Europe et les autres cultures du monde.
C.R. : Sautons une année, si vous le voulez bien : 2008 sera l'année européenne de l'interculturalité. Est-ce un champ possible d’exploration pour la sociologie, ou bien allez-vous me dire que je vois décidément de la sociologie partout ? D.F.B. : Je vous répondrai de la manière suivante, pour faire directement suite à mon propos : les sociologues travaillent beaucoup aujourd’hui sur la fracture sociale et les fragmentations, par exemple le fossé entre les générations avec Louis Chauvel4, la lutte des places5- avec Vincent de Gaulejac -, l'exclusion, la discrimination, le racisme, autant de grands sujets qui appellent impérativement des travaux comparatifs au niveau européen. Je suis persuadée que cela passe notamment par des échanges interculturels, tels que les rend possibles, par exemple, le programme Grundtvig d’éducation des adultes. Je ne
La question de l'immigration nous amène aussi forcément à réfléchir, nous les sociologues, aux problèmes de mobilité dans le travail.
Dan Ferrand-Bechmann, présidente de l’AFS, (association française de sociologie) & Christian Roger, directeur adjoint de l'agence Europe-Education-Formation France
C.R. : Quels pays regroupe ce réseau, et comment est-il accueilli par vos collègues ? D.F.-B. : L’accueil est excellent, l’un des enjeux étant de faire contrepoids au monde anglo-saxon, pour affirmer une culture latine de la sociologie. C’est essentiel dans un monde globalisé, tous en sont bien conscients. Participent aujourd’hui à ce réseau les associations nationales grecque, espagnole, italienne, portugaise et française. Dans le cadre du congrès de l’association européenne de sociologie, qui se tiendra à Glasgow en septembre 2007, nous avons le projet d’organiser une table ronde sur l'insertion et le devenir des étudiants en sociologie. J’ajoute que nous avons par ailleurs des liens étroits avec l'association internationale des sociologues de langue française, « tridimensionnelle » avec l’Europe, le Québec et l’Afrique. Cela me semble particulièrement important tant l’Europe ne saurait exister sans se situer dans le monde et dialoguer avec lui. La langue française et la sociologie peuvent être les outils de ce dialogue. Personnellement, en tant que sociologue ayant travaillé sur un objet peu académique en France - le
C.R. : C'est à dire ?
OSEZ L’EUROPE !
La sociologie française dans l'Europe
bénévolat1 - mais aussi sur la question de l'éducation des adultes, je me suis toujours inscrite dans une dimension comparative, ce qui permet de prendre de la distance et de contextualiser les problèmes.
1
Dan Ferrand-Bechmann, s/dir. Les bénévoles et leurs associations autre réalité, autre sociologie, L’Harmattan 2004, et Le métier de bénévole, Anthropos Economica, 2000. 2
Responsable de l'Atelier de Recherches en Sciences Sociales, ARESS/MSH, 54, Bd Raspail, 75270 Paris. 3
Sociologue au laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie économique du CNRS, Odile Piriou mène des recherches sur la sociologie des professions et des expertises en sciences humaines et sociales. Elle s'est particulièrement intéressée à l'intervention sociologique dans les organisations. 4
Louis Chauvel, 2006, Les classes sociales à la dérive, Paris, Le Seuil, coll. « La république des idées ». 5
La Lutte des places, Vincent de Gaulejac et Isabel Taboada-Léonetti, Ed. Desclée de Brouwer, 1997. La lutte des places n’est pas une lutte entre des personnes ou entre des classes sociales, mais la lutte d’individus solitaires contre la société pour trouver ou retrouver une place, c’est-à-dire un statut, une identité, une reconnaissance, une existence sociale.
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les
écouter langues et les parler ! pour
L’enseignement supérieur « culture » et l’Europe !
OSEZ L’EUROPE !
La radio
Architecture - Arts plastiques, musique, danse, théâtre et spectacle - Patrimoine, musées, cinéma, audiovisuel, multimédia - Archéologie - Archives - Livre - Gestion et médiation Radio France Internationale a conçu « Mission Europe » comme un feuilleton radiophonique et multimédia pour apprendre les langues et les cultures. Par la voix de la radio, ce projet européen Lingua propose une méthode d’apprentissage originale et interactive, propice à l’immersion dans un bain culturel et linguistique authentique.
« La radio entraîne l’oreille, elle séduit, elle travaille sur l’écoute et l’envie » nous dit Lidwien van Dixhoorn, responsable du service langue française de RFI qui pilote le projet. Le concept de ce projet Lingua, déposé en 2004, repose sur des histoires de survie dans trois pays d’Europe où l’auditeur s’identifiant au héros doit régler des situations d’urgence dans un environnement sonore et linguistique étranger. Il doit « se débrouiller » dans la langue du pays en cristallisant sa motivation sur les indices à résoudre. Des cartes postales sonores l’invitent à des visites de villes à partir de reportages « sur le vif » et de dialogues simples avec des natifs « comme si on y était ».
Sur ce principe, trois fictions en format bilingue entraînent les héros dans des situations rocambolesques. Dans « Mission Berlin », il s’agit d’arrêter les ennemis qui s’opposent à la réunification des deux Allemagnes. « Misja Kraków » met en scène des opposants à l’entrée de la Pologne dans l’Union européenne et dans « Mission Paris », le retour de Napoléon III et du Second
6
Empire doit être déjoué. Dans toutes ces situations, les héros et les auditeurs - découvrent de manière progressive la langue étrangère et apprennent à communiquer. Des outils informatiques, d’ordre pratique et linguistique, accompagnent les héros pour résoudre les problèmes linguistiques et culturels qu’ils rencontrent. (Ces situations sont adaptables dans toutes les combinaisons de langues pour des publics à partir de 15 ans). Des équipes d’experts, des pédagogues et des écrivains ont veillé à la qualité pédagogique des fictions, en élaborant les référentiels linguistiques de base. RFI s’est associée à Deutsche Welle et Polskie Radio pour produire et diffuser Mission Europe en allemand, anglais, espagnol, français et polonais. Il est prévu que les séries soient reprises par de nombreuses antennes européennes grâce à Radiofabrik, un réseau autrichien de radios qui vise la promotion de la diversité linguistique en Europe. Ce réseau est leader du projet « Europe on Air » soutenu par la Commission européenne par le biais d’un projet Lingua.
S I N F OT P R A I QU E S Le site Internet www.missioneurope.eu relie les sites des radios partenaires et propose, à écouter ou à télécharger, une découverte à la carte des feuilletons avec des guides d’accompagnement.
Faciliter l’insertion des étudiants, grâce à une somme d’expériences renforcée, en leur donnant le plus tôt possible les moyens scientifiques, linguistiques et culturels de se constituer un solide capital de mobilité professionnelle.
Fruit d’un premier partenariat entre l’agence, le relais culture Europe et le ministère de la culture et de la communication, une journée d’information s’est tenue à Paris le 10 novembre dernier pour témoigner des dynamiques qu’offrent les programmes Culture (2007-2013), Erasmus et Leonardo da Vinci aux étudiants, aux enseignants et plus largement aux acteurs du monde de l’art et de la culture, dans le contexte de la formation et de l’échange de savoirs et de pratiques. L’enseignement supérieur « culture » développe de véritables politiques européennes d’établissement et intègre de mieux en mieux les programmes européens. La finalité est de faciliter l’insertion des étudiants de ces disciplines sur le marché européen des métiers des arts et de la culture. Benoît Paumier, délégué au développement et aux affaires internationales au ministère de la culture et de la communication brosse ici l’état des lieux de ces enseignements à forte identité, qui affirment l’attractivité de notre culture au sein de l’Union européenne. Soleo : Quelle était pour vous la finalité de la journée « enseignement supérieur et Europe » pour les établissements du ministère de la culture ?
RFI : www.rfi.fr Deutsche Welle : www.dw-world.de Polskie Radio : www.polskieradio.pl Radiofabrik : www.radiofabrik.at Europe on Air : www.europe-onair.net Le département " Langue française " de RFI vise à promouvoir le français dans le monde entier par la production et la programmation de magazines en français et en 19 langues. Sur son site Internet, RFI propose un espace « apprendre » avec des cours en ligne et des outils pédagogiques prêts à l’emploi, documents sonores et ressources multimédia à usage scolaire.
Benoît Paumier, Délégué au développement et aux affaires internationales au ministère de la culture et de la communication
Benoît Paumier : Elle en avait en réalité plusieurs. Elle a d’abord été l’occasion de manifester l’identité de l’enseignement supérieur qui relève du ministère de la culture, et d’offrir un espace d’échange et de discussions entre ses responsables. Je voudrais rappeler le poids de l’enseignement supérieur « culture » : avec une centaine d’établissements, 35 000 étudiants et 3000 enseignants, il délivre plus de 40 diplômes. Les participants ont par ailleurs été les premiers destinataires d’une brochure parue le jour-même, qui devrait contribuer à mieux faire connaître notre enseignement supérieur, en informant très concrètement les publics sur l’offre de formation relevant du ministère de la culture, et plus largement sur l’offre publique de formation aux métiers des arts et de la culture, notamment dans la perspective de nos rendez-vous annuels du salon de l’éducation et du salon des formations artistiques. J’ajoute enfin que le minis-
tre a fait une communication, le 22 novembre, en conseil des ministres, afin de retracer le chemin parcouru ces dernières années, notamment en termes de reconnaissance des diplômes, et de dessiner des perspectives. Le volet européen bien sûr constitue une part substantielle de cette communication. S. : L’enseignement supérieur « culture » se déploie dans des champs culturels et artistiques très divers, de l’école du cirque à l’architecture, en passant par le théâtre et les arts plastiques. Qu’est-ce qui fait son identité commune ? B.P. : Je dirai la confrontation à des problématiques et à des perspectives communes, et la dimension européenne en est une tout à fait essentielle. Le développement de l’ouverture de l’enseignement supérieur « culture » sur l’espace européen me semble du reste avoir une double finalité. La première, c’est de faciliter l’insertion des étudiants, grâce à une somme d’expériences renforcée, en leur donnant le plus tôt possible les moyens scientifiques, linguistiques et je dirai culturels, de se constituer un solide
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les
écouter langues et les parler ! pour
L’enseignement supérieur « culture » et l’Europe !
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La radio
Architecture - Arts plastiques, musique, danse, théâtre et spectacle - Patrimoine, musées, cinéma, audiovisuel, multimédia - Archéologie - Archives - Livre - Gestion et médiation Radio France Internationale a conçu « Mission Europe » comme un feuilleton radiophonique et multimédia pour apprendre les langues et les cultures. Par la voix de la radio, ce projet européen Lingua propose une méthode d’apprentissage originale et interactive, propice à l’immersion dans un bain culturel et linguistique authentique.
« La radio entraîne l’oreille, elle séduit, elle travaille sur l’écoute et l’envie » nous dit Lidwien van Dixhoorn, responsable du service langue française de RFI qui pilote le projet. Le concept de ce projet Lingua, déposé en 2004, repose sur des histoires de survie dans trois pays d’Europe où l’auditeur s’identifiant au héros doit régler des situations d’urgence dans un environnement sonore et linguistique étranger. Il doit « se débrouiller » dans la langue du pays en cristallisant sa motivation sur les indices à résoudre. Des cartes postales sonores l’invitent à des visites de villes à partir de reportages « sur le vif » et de dialogues simples avec des natifs « comme si on y était ».
Sur ce principe, trois fictions en format bilingue entraînent les héros dans des situations rocambolesques. Dans « Mission Berlin », il s’agit d’arrêter les ennemis qui s’opposent à la réunification des deux Allemagnes. « Misja Kraków » met en scène des opposants à l’entrée de la Pologne dans l’Union européenne et dans « Mission Paris », le retour de Napoléon III et du Second
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Empire doit être déjoué. Dans toutes ces situations, les héros et les auditeurs - découvrent de manière progressive la langue étrangère et apprennent à communiquer. Des outils informatiques, d’ordre pratique et linguistique, accompagnent les héros pour résoudre les problèmes linguistiques et culturels qu’ils rencontrent. (Ces situations sont adaptables dans toutes les combinaisons de langues pour des publics à partir de 15 ans). Des équipes d’experts, des pédagogues et des écrivains ont veillé à la qualité pédagogique des fictions, en élaborant les référentiels linguistiques de base. RFI s’est associée à Deutsche Welle et Polskie Radio pour produire et diffuser Mission Europe en allemand, anglais, espagnol, français et polonais. Il est prévu que les séries soient reprises par de nombreuses antennes européennes grâce à Radiofabrik, un réseau autrichien de radios qui vise la promotion de la diversité linguistique en Europe. Ce réseau est leader du projet « Europe on Air » soutenu par la Commission européenne par le biais d’un projet Lingua.
S I N F OT P R A I QU E S Le site Internet www.missioneurope.eu relie les sites des radios partenaires et propose, à écouter ou à télécharger, une découverte à la carte des feuilletons avec des guides d’accompagnement.
Faciliter l’insertion des étudiants, grâce à une somme d’expériences renforcée, en leur donnant le plus tôt possible les moyens scientifiques, linguistiques et culturels de se constituer un solide capital de mobilité professionnelle.
Fruit d’un premier partenariat entre l’agence, le relais culture Europe et le ministère de la culture et de la communication, une journée d’information s’est tenue à Paris le 10 novembre dernier pour témoigner des dynamiques qu’offrent les programmes Culture (2007-2013), Erasmus et Leonardo da Vinci aux étudiants, aux enseignants et plus largement aux acteurs du monde de l’art et de la culture, dans le contexte de la formation et de l’échange de savoirs et de pratiques. L’enseignement supérieur « culture » développe de véritables politiques européennes d’établissement et intègre de mieux en mieux les programmes européens. La finalité est de faciliter l’insertion des étudiants de ces disciplines sur le marché européen des métiers des arts et de la culture. Benoît Paumier, délégué au développement et aux affaires internationales au ministère de la culture et de la communication brosse ici l’état des lieux de ces enseignements à forte identité, qui affirment l’attractivité de notre culture au sein de l’Union européenne. Soleo : Quelle était pour vous la finalité de la journée « enseignement supérieur et Europe » pour les établissements du ministère de la culture ?
RFI : www.rfi.fr Deutsche Welle : www.dw-world.de Polskie Radio : www.polskieradio.pl Radiofabrik : www.radiofabrik.at Europe on Air : www.europe-onair.net Le département " Langue française " de RFI vise à promouvoir le français dans le monde entier par la production et la programmation de magazines en français et en 19 langues. Sur son site Internet, RFI propose un espace « apprendre » avec des cours en ligne et des outils pédagogiques prêts à l’emploi, documents sonores et ressources multimédia à usage scolaire.
Benoît Paumier, Délégué au développement et aux affaires internationales au ministère de la culture et de la communication
Benoît Paumier : Elle en avait en réalité plusieurs. Elle a d’abord été l’occasion de manifester l’identité de l’enseignement supérieur qui relève du ministère de la culture, et d’offrir un espace d’échange et de discussions entre ses responsables. Je voudrais rappeler le poids de l’enseignement supérieur « culture » : avec une centaine d’établissements, 35 000 étudiants et 3000 enseignants, il délivre plus de 40 diplômes. Les participants ont par ailleurs été les premiers destinataires d’une brochure parue le jour-même, qui devrait contribuer à mieux faire connaître notre enseignement supérieur, en informant très concrètement les publics sur l’offre de formation relevant du ministère de la culture, et plus largement sur l’offre publique de formation aux métiers des arts et de la culture, notamment dans la perspective de nos rendez-vous annuels du salon de l’éducation et du salon des formations artistiques. J’ajoute enfin que le minis-
tre a fait une communication, le 22 novembre, en conseil des ministres, afin de retracer le chemin parcouru ces dernières années, notamment en termes de reconnaissance des diplômes, et de dessiner des perspectives. Le volet européen bien sûr constitue une part substantielle de cette communication. S. : L’enseignement supérieur « culture » se déploie dans des champs culturels et artistiques très divers, de l’école du cirque à l’architecture, en passant par le théâtre et les arts plastiques. Qu’est-ce qui fait son identité commune ? B.P. : Je dirai la confrontation à des problématiques et à des perspectives communes, et la dimension européenne en est une tout à fait essentielle. Le développement de l’ouverture de l’enseignement supérieur « culture » sur l’espace européen me semble du reste avoir une double finalité. La première, c’est de faciliter l’insertion des étudiants, grâce à une somme d’expériences renforcée, en leur donnant le plus tôt possible les moyens scientifiques, linguistiques et je dirai culturels, de se constituer un solide
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master qui vous intéresse dans la liste exhaustive disponible sur http://www.socratesleonardo.fr/upl/documents/masters1-19-10-06.doc
UV NO
E U PROGRAMM
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B.P. : Tout à fait, disons depuis ces deux dernières années. Ainsi les diplômes d’architecture sont-ils désormais intégrés dans le schéma LMD, celui de restaurateur du patrimoine de l’Institut national du Patrimoine a-t-il été reconnu en décembre 2005 au grade de master, et celui de l’École du Louvre, tout récemment. J’ajoute que le dossier positionnant le diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP) au grade de master est actuellement instruit par la direction générale de l’enseignement supérieur, et que les textes créant et régissant les diplômes nationaux de comédien, musicien, danseur et artiste de cirque, développés et délivrés en partenariat avec les
• Contactez le coordonnateur du
2013 EA
S. : Une intégration qui est donc en cours d’accélération…
1. Loi organique relative aux lois de finance
COMMENT PROCÉDER ?
ZOOM SUR...
B.P. : J’allais y venir. Les résultats sont plutôt bons au sein de notre enseignement supérieur, sans doute en raison du caractère mixte, théorique et appliqué des enseignements qui y sont dispensés, et également de l’esprit de créativité qui les anime, facteur essentiel de réussite dans le monde d’aujourd’hui. L’objectif qui nous est fixé est de les améliorer, et la poursuite de l’ouverture à l’Europe en est l’un des moyens, vous l’aurez compris. Je n’hésite pas à dire que nous sommes en train de relever le défi que constitue cette intégration dans l’espace européen dessinée par la déclaration de Bologne, tout en préservant la spécificité de nos enseignements, fondée sur la synergie entre des apprentissages pratiques, des savoirs théoriques et des démarches de recherche.
Vivez le master européen avec des étudiants du monde entier dans un contexte interculturel !
le nouveau programme 2007-2013
S. : Dispose-t-on justement d’indications sur les résultats de l’enseignement supérieur « culture » ?
B.P. : Ne parlons pas de conclusion, si vous le voulez bien, mais plutôt de point de départ. Cette rencontre a notamment été l’occasion de développer une coopération encore plus étroite entre l’agence Socrates-Leonardo da Vinci et le relais culture Europe, qui contribue lui-même activement au développement des programmes culturels européens en France. Un point de départ aussi parce que nous souhaitons que des contacts étroits puissent s’établir durablement entre les participants eux-mêmes, afin d’échanger des expériences et de lancer de nouveaux projets. Un point de départ enfin parce que nous comptons sur d’autres réunions pratiques sur des sujets d’intérêt commun pour l’enseignement supérieur « culture », qui est un puissant atout pour affirmer l’identité et l’attractivité de notre culture dans l’Union européenne et à l’international. Dans un paysage toujours plus concurrentiel, la démarche d’ouverture sur l’Europe et d’échanges au sein de l’espace européen est une condition incontournable du maintien et du développement du rayonnement de la culture française.
Tout étudiant peut se porter candidat individuellement à l’un des 80 masters Erasmus Mundus offerts en Europe.
e m m a r g o r p u a e v u o Le n n o i t a m r o f a l et
2007 -
V
... capital de mobilité professionnelle. L’insertion des étudiants, peut-être ne le savez-vous pas, a été répertoriée comme l’indicateur principal de résultat de la LOLF1, dit « transmission des savoirs et démocratisation de la culture », dont j’assume la responsabilité.
ERASMMUUSNDUS
3 1 0 2 7 200
NOU
S. : En conclusion ?
INFOS
U PROGRAM ME
Préserver la spécificité de nos enseignements, fondée sur la synergie entre des apprentissages pratiques, des savoirs théoriques et des démarches de recherche.
universités, seront finalisés dans les prochains mois. Bien que les relations et les échanges entre écoles n’aient pas attendu cette intégration de droit dans l’espace européen pour se développer, il est évident que celle-ci va permettre la multiplication des accords entre établissements et les opportunités de mobilité et d’accueil des étudiants et des enseignants. La transformation structurelle en cours au sein des établissements – je veux parler de l’organisation progressive des cursus en semestres, de la mise en place du système européen de transfert de crédits ECTS, des livrets de l’étudiant, du développement des enseignements linguistiques, qui ont rendu cette mobilité possible –, vont, grâce à l’intégration de nos formations dans le schéma LMD, se généraliser dans l’ensemble des disciplines.
EA
n o i t a c u d é ’ l r u o p , e i v a l e d g n tout au lo
t n e m e u q ! embar t a i d é m im
•
Vous étudierez au sein de nouveaux cursus d’excellence créés par 3 établissements d’enseignement supérieur européens au minimum.
•
Vous recevrez un diplôme conjoint de master ou deux diplômes de masters des établissements européens dans lesquels vous aurez étudié.
•
Ces cursus innovants apporteront souvent une approche pluridisciplinaire, et toujours une dimension internationale, puisque vous étudierez avec les meilleurs étudiants du monde entier.
•
Votre parcours européen s’effectuera obligatoirement dans deux établissements européens au minimum, mais peut aussi vous amener à effectuer un temps de formation hors Europe. LA PLUS-VALUE DE CES MASTERS ? Votre expérience d’études dans un contexte interculturel et multilingue vous donnera une longueur d’avance pour votre insertion sur le marché international de l’emploi, toutes disciplines confondues. RESTEZ ATTENTIFS ! Une ouverture conséquente à des disciplines peu représentées à ce jour est attendue avec l’appel d’offre d’avril 2007. N’hésitez pas à consulter la liste des nouveaux masters 2007, disponible sur le site de l’agence en octobre 2007.
Bienvenue à bord ! Les pages qui suivent proposent un survol du programme européen d’éducation et de formation tout au long de la vie, à la découverte de ses programmes constitutifs, sectoriels et transversal, de 2007 à 2013. Il s’agit bien d’un survol rapide de reconnaissance, la visite exhaustive pouvant s’effectuer au sol sur les sites Internet de la Commission européenne et de l’agence Europe-Education-Formation France. Un survol qui permet néanmoins de constater que le paysage n’est pas fondamentalement bouleversé, mais qu’il s’est organisé et qu’on y voit clairement le dessein du jardinier : la cohérence de l’ensemble et l’attention portée aux citoyens apprenants, tout au long de leur vie. Ce programme est l’aboutissement d’un travail considérable au niveau européen, qui mérite d’être salué. Y ont été étroitement associés les Etats membres et les agences nationales, à leur niveau respectif de responsabilité.
Le pari d’un programme qui démarre sous sa forme nouvelle dès le 1er janvier est donc gagné. Ce n’est pas rien. Il résulte de ce succès un calendrier exceptionnellement resserré en 2007 : loin de s’en plaindre, il faut s’en réjouir car c’est bien la marque du dynamisme volontaire des Européens, de leur conscience de l’enjeu majeur de l’éducation et de la formation au XXIe siècle, de leur détermination à inventer ensemble l’avenir, dans une féconde diversité. Nous sommes tous ces Européens-là. En bonne intelligence avec le programme d’éducation et de formation tout au long de la vie, perdurent bien entendu Europass, Euroguidance, les promoteurs de Bologne, Erasmus Mundus et Tempus, dont l’agence Europe-Education-Formation France assure la gestion, la synergie et l’interactivité dans notre pays. Comme les anciens, ce nouveau programme n’existera pas sans votre investissement, sans votre imagination, sans vos projets. Merci de vous en emparer dès 2007 pour le faire entrer dans la vraie vie.
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master qui vous intéresse dans la liste exhaustive disponible sur http://www.socratesleonardo.fr/upl/documents/masters1-19-10-06.doc
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B.P. : Tout à fait, disons depuis ces deux dernières années. Ainsi les diplômes d’architecture sont-ils désormais intégrés dans le schéma LMD, celui de restaurateur du patrimoine de l’Institut national du Patrimoine a-t-il été reconnu en décembre 2005 au grade de master, et celui de l’École du Louvre, tout récemment. J’ajoute que le dossier positionnant le diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP) au grade de master est actuellement instruit par la direction générale de l’enseignement supérieur, et que les textes créant et régissant les diplômes nationaux de comédien, musicien, danseur et artiste de cirque, développés et délivrés en partenariat avec les
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2013 EA
S. : Une intégration qui est donc en cours d’accélération…
1. Loi organique relative aux lois de finance
COMMENT PROCÉDER ?
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B.P. : J’allais y venir. Les résultats sont plutôt bons au sein de notre enseignement supérieur, sans doute en raison du caractère mixte, théorique et appliqué des enseignements qui y sont dispensés, et également de l’esprit de créativité qui les anime, facteur essentiel de réussite dans le monde d’aujourd’hui. L’objectif qui nous est fixé est de les améliorer, et la poursuite de l’ouverture à l’Europe en est l’un des moyens, vous l’aurez compris. Je n’hésite pas à dire que nous sommes en train de relever le défi que constitue cette intégration dans l’espace européen dessinée par la déclaration de Bologne, tout en préservant la spécificité de nos enseignements, fondée sur la synergie entre des apprentissages pratiques, des savoirs théoriques et des démarches de recherche.
Vivez le master européen avec des étudiants du monde entier dans un contexte interculturel !
le nouveau programme 2007-2013
S. : Dispose-t-on justement d’indications sur les résultats de l’enseignement supérieur « culture » ?
B.P. : Ne parlons pas de conclusion, si vous le voulez bien, mais plutôt de point de départ. Cette rencontre a notamment été l’occasion de développer une coopération encore plus étroite entre l’agence Socrates-Leonardo da Vinci et le relais culture Europe, qui contribue lui-même activement au développement des programmes culturels européens en France. Un point de départ aussi parce que nous souhaitons que des contacts étroits puissent s’établir durablement entre les participants eux-mêmes, afin d’échanger des expériences et de lancer de nouveaux projets. Un point de départ enfin parce que nous comptons sur d’autres réunions pratiques sur des sujets d’intérêt commun pour l’enseignement supérieur « culture », qui est un puissant atout pour affirmer l’identité et l’attractivité de notre culture dans l’Union européenne et à l’international. Dans un paysage toujours plus concurrentiel, la démarche d’ouverture sur l’Europe et d’échanges au sein de l’espace européen est une condition incontournable du maintien et du développement du rayonnement de la culture française.
Tout étudiant peut se porter candidat individuellement à l’un des 80 masters Erasmus Mundus offerts en Europe.
e m m a r g o r p u a e v u o Le n n o i t a m r o f a l et
2007 -
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... capital de mobilité professionnelle. L’insertion des étudiants, peut-être ne le savez-vous pas, a été répertoriée comme l’indicateur principal de résultat de la LOLF1, dit « transmission des savoirs et démocratisation de la culture », dont j’assume la responsabilité.
ERASMMUUSNDUS
3 1 0 2 7 200
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S. : En conclusion ?
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Préserver la spécificité de nos enseignements, fondée sur la synergie entre des apprentissages pratiques, des savoirs théoriques et des démarches de recherche.
universités, seront finalisés dans les prochains mois. Bien que les relations et les échanges entre écoles n’aient pas attendu cette intégration de droit dans l’espace européen pour se développer, il est évident que celle-ci va permettre la multiplication des accords entre établissements et les opportunités de mobilité et d’accueil des étudiants et des enseignants. La transformation structurelle en cours au sein des établissements – je veux parler de l’organisation progressive des cursus en semestres, de la mise en place du système européen de transfert de crédits ECTS, des livrets de l’étudiant, du développement des enseignements linguistiques, qui ont rendu cette mobilité possible –, vont, grâce à l’intégration de nos formations dans le schéma LMD, se généraliser dans l’ensemble des disciplines.
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n o i t a c u d é ’ l r u o p , e i v a l e d g n tout au lo
t n e m e u q ! embar t a i d é m im
•
Vous étudierez au sein de nouveaux cursus d’excellence créés par 3 établissements d’enseignement supérieur européens au minimum.
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Vous recevrez un diplôme conjoint de master ou deux diplômes de masters des établissements européens dans lesquels vous aurez étudié.
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Ces cursus innovants apporteront souvent une approche pluridisciplinaire, et toujours une dimension internationale, puisque vous étudierez avec les meilleurs étudiants du monde entier.
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Votre parcours européen s’effectuera obligatoirement dans deux établissements européens au minimum, mais peut aussi vous amener à effectuer un temps de formation hors Europe. LA PLUS-VALUE DE CES MASTERS ? Votre expérience d’études dans un contexte interculturel et multilingue vous donnera une longueur d’avance pour votre insertion sur le marché international de l’emploi, toutes disciplines confondues. RESTEZ ATTENTIFS ! Une ouverture conséquente à des disciplines peu représentées à ce jour est attendue avec l’appel d’offre d’avril 2007. N’hésitez pas à consulter la liste des nouveaux masters 2007, disponible sur le site de l’agence en octobre 2007.
Bienvenue à bord ! Les pages qui suivent proposent un survol du programme européen d’éducation et de formation tout au long de la vie, à la découverte de ses programmes constitutifs, sectoriels et transversal, de 2007 à 2013. Il s’agit bien d’un survol rapide de reconnaissance, la visite exhaustive pouvant s’effectuer au sol sur les sites Internet de la Commission européenne et de l’agence Europe-Education-Formation France. Un survol qui permet néanmoins de constater que le paysage n’est pas fondamentalement bouleversé, mais qu’il s’est organisé et qu’on y voit clairement le dessein du jardinier : la cohérence de l’ensemble et l’attention portée aux citoyens apprenants, tout au long de leur vie. Ce programme est l’aboutissement d’un travail considérable au niveau européen, qui mérite d’être salué. Y ont été étroitement associés les Etats membres et les agences nationales, à leur niveau respectif de responsabilité.
Le pari d’un programme qui démarre sous sa forme nouvelle dès le 1er janvier est donc gagné. Ce n’est pas rien. Il résulte de ce succès un calendrier exceptionnellement resserré en 2007 : loin de s’en plaindre, il faut s’en réjouir car c’est bien la marque du dynamisme volontaire des Européens, de leur conscience de l’enjeu majeur de l’éducation et de la formation au XXIe siècle, de leur détermination à inventer ensemble l’avenir, dans une féconde diversité. Nous sommes tous ces Européens-là. En bonne intelligence avec le programme d’éducation et de formation tout au long de la vie, perdurent bien entendu Europass, Euroguidance, les promoteurs de Bologne, Erasmus Mundus et Tempus, dont l’agence Europe-Education-Formation France assure la gestion, la synergie et l’interactivité dans notre pays. Comme les anciens, ce nouveau programme n’existera pas sans votre investissement, sans votre imagination, sans vos projets. Merci de vous en emparer dès 2007 pour le faire entrer dans la vraie vie.
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Les éléments constitutifs du programme Tout d’abord, quatre programmes sectoriels : Comenius pour l’enseignement scolaire, Erasmus pour l’enseignement supérieur (qui intègre la formation professionnelle et la dimension entreprise à son niveau), Leonardo da Vinci pour l’enseignement et la formation professionnels (hors enseignement supérieur), et Grundtvig pour l’éducation des adultes.
Une cohérence accrue entre les quatre programmes sectoriels Une unité de présentation d’abord, autour de cinq points : l’accès au programme, ses objectifs, les actions qu’il propose pour les mettre en œuvre, son budget et les modalités de sa mise en œuvre. Une série d’actions de même type ensuite : la mobilité, les partenariats, les projets multilatéraux avec pour objectif l’amélioration des systèmes, les réseaux et les mesures d’accompagnement.
Un programme transversal
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Le programme transversal s'articule autour de quatre activités clés : le développement de politiques d’éducation et de formation, l’enseignement et l’apprentissage des langues, les techniques de l’information et de la communication, et la diffusion et l’exploitation des résultats des projets (qu’on nommait jusque-là la valorisation).
Les nouveautés Elles sont nombreuses, mais les nouveautés essentielles sont au nombre de quatre : l’intégration dans Erasmus de la mobilité de stages en entreprise pour les étudiants, une volontée marquée de diffusion et d'exploitation de l'innovation, l’extension des petits partenariats à tous les programmes sectoriels (à partir de 2008), et une réelle simplification des procédures pour les projets de petite envergure.
Un exemple de simplification Un principe nouveau est celui de la forfaitisation de l’aide financière aux projets à budget modeste, comme les partenariats éducatifs par exemple. Cela signifie que chaque type d’activité ouvre droit à l’attribution automatique d’un forfait si le projet est retenu. Le contrôle a posteriori ne s’effectuera donc plus désormais sur la base de justificatifs de dépenses, mais du constat par l’agence du service fait, en termes de contenu, donc de qualité du projet.
Pour 2007
Le nouveau programme ne renie d’aucune façon ceux qui on fait leurs preuves avant lui, qu’il fédère en les ajustant, et il s’inscrit résolument dans un continuum d’éducation et de formation dans la vie de tous les Européens.
- Un seul appel à proposition publié le 20 décembre 2006 au J.O. de l'Union européenne - Une date limite de dépôt des candidatures unique pour tous les programmes : le 30 mars 2007
www.europe-education-formation.fr
UV
NO E
U PR OGRAMM
Le changement et la continuité
Un seul guide du candidat 2007-2013 pour l’ensemble du programme sera disponible en ligne sur l’Internet. Il s’agit d’un document interactif, construit autour de modules, dans un langage clair et simplifié. La première page du guide offre une vue d’ensemble de sa structure, avec notamment dans un encadré des liens vers une documentation générale et des informations pratiques (appels d’offres, formulaires, règlement administratif et financier, glossaire, etc.). Deux entrées sont proposées : l’une vers l’offre du programme aux individus et aux organismes, l’autre directement vers la structure détaillée des programmes constitutifs.
EA
La logique des niveaux d’éducation et de formation est une réalité incontournable dans les Etats participants. Si le programme Socrates disparaît en tant que tel, ses composantes demeurent dans le nouveau programme - où elles évoluent parfois -, et y côtoient dorénavant le programme Leonardo da Vinci, qui évolue lui-même.
Un guide du candidat unique et très convivial en ligne
Les projets de mobilité individuelle ? La mobilité de formation continue des personnels enseignants du premier et du second degré : d’une durée d’une à six semaines, elle a pour objectif de diversifier et d’enrichir les compétences pédagogiques, au travers d’une connaissance élargie de l’enseignement scolaire en Europe. ? L’assistanat Comenius : d’une durée de trois mois à une année scolaire, il permet à un futur enseignant, quelle que soit sa discipline, de se confronter à un autre système éducatif pour améliorer sa connaissance d’une langue européenne et de son pays, ainsi que ses propres compétences pédagogiques. Et réciproquement d’initier des élèves d’un autre pays à la culture et à la langue de son propre pays. Les établissements scolaires français peuvent dans ce cadre, sous certaines conditions, accueillir eux-mêmes un assistant d’un autre pays. ? La mobilité individuelle des élèves (de la troisième à la seconde) : à partir de 2008, elle permettra aux élèves des établissements impliqués dans un partenariat éducatif Comenius d’effectuer un séjour, d’une durée de trois mois à une année scolaire, dans un établissement européen partenaire.
Les projets de partenariat ? Les partenariats éducatifs permettent de développer des projets de coopération transnationale entre les élèves et les enseignants des écoles, des collèges et des lycées de trois pays d’Europe. D’une durée de 2 ans, ces projets peuvent avoir, à leur gré, une dimension thématique (arts, sciences, environnement, patrimoine, technologie, etc.), une dimension linguistique incluant des échanges de classes, ou bien encore cibler une problématique pédagogique, de vie scolaire ou de direction d’établissement. ? Les partenariats Comenius REGIO, mis en œuvre à partir de 2008, permettront le développement de projets relatifs à l’enseignement scolaire, portés par des collectivités territoriales.
Les projets multilatéraux ? Leur objectif demeure de mettre en œuvre des partenariats européens regroupant au moins trois pays. D’une durée de 2 à 3 ans, ils doivent viser l’amélioration de la formation des enseignants et des autres catégories de personnels des établissements scolaires. (développement de stratégies, d’échanges d’expériences ciblant la qualité, etc.).
Les réseaux ? Regroupant au moins dix partenaires, ces réseaux doivent, sur une durée de 3 à 4 ans, permettre à des projets multilatéraux ayant travaillé sur un même thème de poursuivre au-delà leur réflexion commune et de jouer un rôle de plate-forme d’assistance et de forum de réflexion au service des personnes et des organismes impliqués dans Comenius.
Voir au bas de la page 14 l'encadré sur les partenariats éducatifs Comenius et Grundtvig
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ZOOM SUR...
Une évolution des programmes antérieurs
Le programme Jean-Monnet s’intègre au nouveau programme après avoir vécu de manière autonome. Pour mémoire, il s’articule autour de trois types d’activités : l’action Jean-Monnet, avec une gamme de projets unilatéraux au niveau national (on connaît par exemple les chaires Jean-Monnet dans l’enseignement supérieur) et les projets multilatéraux de réseaux, le soutien à des institutions d’intérêt public européen, et le soutien à des associations européennes actives dans le domaine de l’éducation et de la formation.
Enseignement scolaire « Continuité, simplicité, imagination »
le nouveau proggramme 2007-2013
Il s’agit d’un programme unique, qui traduit clairement le soutien communautaire à l’éducation et à la formation professionnelle, tout au long de la vie des Européens, sans discontinuer depuis leur petite enfance jusqu’à leur âge le plus avancé. Cela passe par une mise en synergie plus forte que par le passé des différentes actions proposées, et aussi par une meilleure coopération entre les différents niveaux d’éducation et de formation. Tout est dit dans ce nom, c’est un message fort.
Le programme Jean Monnet
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Un programme européen pour l’éducation et la formation tout au long de la vie
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Sept années européennes d’éducation et de formation tout au long de la vie
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Les éléments constitutifs du programme Tout d’abord, quatre programmes sectoriels : Comenius pour l’enseignement scolaire, Erasmus pour l’enseignement supérieur (qui intègre la formation professionnelle et la dimension entreprise à son niveau), Leonardo da Vinci pour l’enseignement et la formation professionnels (hors enseignement supérieur), et Grundtvig pour l’éducation des adultes.
Une cohérence accrue entre les quatre programmes sectoriels Une unité de présentation d’abord, autour de cinq points : l’accès au programme, ses objectifs, les actions qu’il propose pour les mettre en œuvre, son budget et les modalités de sa mise en œuvre. Une série d’actions de même type ensuite : la mobilité, les partenariats, les projets multilatéraux avec pour objectif l’amélioration des systèmes, les réseaux et les mesures d’accompagnement.
Un programme transversal
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Le programme transversal s'articule autour de quatre activités clés : le développement de politiques d’éducation et de formation, l’enseignement et l’apprentissage des langues, les techniques de l’information et de la communication, et la diffusion et l’exploitation des résultats des projets (qu’on nommait jusque-là la valorisation).
Les nouveautés Elles sont nombreuses, mais les nouveautés essentielles sont au nombre de quatre : l’intégration dans Erasmus de la mobilité de stages en entreprise pour les étudiants, une volontée marquée de diffusion et d'exploitation de l'innovation, l’extension des petits partenariats à tous les programmes sectoriels (à partir de 2008), et une réelle simplification des procédures pour les projets de petite envergure.
Un exemple de simplification Un principe nouveau est celui de la forfaitisation de l’aide financière aux projets à budget modeste, comme les partenariats éducatifs par exemple. Cela signifie que chaque type d’activité ouvre droit à l’attribution automatique d’un forfait si le projet est retenu. Le contrôle a posteriori ne s’effectuera donc plus désormais sur la base de justificatifs de dépenses, mais du constat par l’agence du service fait, en termes de contenu, donc de qualité du projet.
Pour 2007
Le nouveau programme ne renie d’aucune façon ceux qui on fait leurs preuves avant lui, qu’il fédère en les ajustant, et il s’inscrit résolument dans un continuum d’éducation et de formation dans la vie de tous les Européens.
- Un seul appel à proposition publié le 20 décembre 2006 au J.O. de l'Union européenne - Une date limite de dépôt des candidatures unique pour tous les programmes : le 30 mars 2007
www.europe-education-formation.fr
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Le changement et la continuité
Un seul guide du candidat 2007-2013 pour l’ensemble du programme sera disponible en ligne sur l’Internet. Il s’agit d’un document interactif, construit autour de modules, dans un langage clair et simplifié. La première page du guide offre une vue d’ensemble de sa structure, avec notamment dans un encadré des liens vers une documentation générale et des informations pratiques (appels d’offres, formulaires, règlement administratif et financier, glossaire, etc.). Deux entrées sont proposées : l’une vers l’offre du programme aux individus et aux organismes, l’autre directement vers la structure détaillée des programmes constitutifs.
EA
La logique des niveaux d’éducation et de formation est une réalité incontournable dans les Etats participants. Si le programme Socrates disparaît en tant que tel, ses composantes demeurent dans le nouveau programme - où elles évoluent parfois -, et y côtoient dorénavant le programme Leonardo da Vinci, qui évolue lui-même.
Un guide du candidat unique et très convivial en ligne
Les projets de mobilité individuelle ? La mobilité de formation continue des personnels enseignants du premier et du second degré : d’une durée d’une à six semaines, elle a pour objectif de diversifier et d’enrichir les compétences pédagogiques, au travers d’une connaissance élargie de l’enseignement scolaire en Europe. ? L’assistanat Comenius : d’une durée de trois mois à une année scolaire, il permet à un futur enseignant, quelle que soit sa discipline, de se confronter à un autre système éducatif pour améliorer sa connaissance d’une langue européenne et de son pays, ainsi que ses propres compétences pédagogiques. Et réciproquement d’initier des élèves d’un autre pays à la culture et à la langue de son propre pays. Les établissements scolaires français peuvent dans ce cadre, sous certaines conditions, accueillir eux-mêmes un assistant d’un autre pays. ? La mobilité individuelle des élèves (de la troisième à la seconde) : à partir de 2008, elle permettra aux élèves des établissements impliqués dans un partenariat éducatif Comenius d’effectuer un séjour, d’une durée de trois mois à une année scolaire, dans un établissement européen partenaire.
Les projets de partenariat ? Les partenariats éducatifs permettent de développer des projets de coopération transnationale entre les élèves et les enseignants des écoles, des collèges et des lycées de trois pays d’Europe. D’une durée de 2 ans, ces projets peuvent avoir, à leur gré, une dimension thématique (arts, sciences, environnement, patrimoine, technologie, etc.), une dimension linguistique incluant des échanges de classes, ou bien encore cibler une problématique pédagogique, de vie scolaire ou de direction d’établissement. ? Les partenariats Comenius REGIO, mis en œuvre à partir de 2008, permettront le développement de projets relatifs à l’enseignement scolaire, portés par des collectivités territoriales.
Les projets multilatéraux ? Leur objectif demeure de mettre en œuvre des partenariats européens regroupant au moins trois pays. D’une durée de 2 à 3 ans, ils doivent viser l’amélioration de la formation des enseignants et des autres catégories de personnels des établissements scolaires. (développement de stratégies, d’échanges d’expériences ciblant la qualité, etc.).
Les réseaux ? Regroupant au moins dix partenaires, ces réseaux doivent, sur une durée de 3 à 4 ans, permettre à des projets multilatéraux ayant travaillé sur un même thème de poursuivre au-delà leur réflexion commune et de jouer un rôle de plate-forme d’assistance et de forum de réflexion au service des personnes et des organismes impliqués dans Comenius.
Voir au bas de la page 14 l'encadré sur les partenariats éducatifs Comenius et Grundtvig
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ZOOM SUR...
Une évolution des programmes antérieurs
Le programme Jean-Monnet s’intègre au nouveau programme après avoir vécu de manière autonome. Pour mémoire, il s’articule autour de trois types d’activités : l’action Jean-Monnet, avec une gamme de projets unilatéraux au niveau national (on connaît par exemple les chaires Jean-Monnet dans l’enseignement supérieur) et les projets multilatéraux de réseaux, le soutien à des institutions d’intérêt public européen, et le soutien à des associations européennes actives dans le domaine de l’éducation et de la formation.
Enseignement scolaire « Continuité, simplicité, imagination »
le nouveau proggramme 2007-2013
Il s’agit d’un programme unique, qui traduit clairement le soutien communautaire à l’éducation et à la formation professionnelle, tout au long de la vie des Européens, sans discontinuer depuis leur petite enfance jusqu’à leur âge le plus avancé. Cela passe par une mise en synergie plus forte que par le passé des différentes actions proposées, et aussi par une meilleure coopération entre les différents niveaux d’éducation et de formation. Tout est dit dans ce nom, c’est un message fort.
Le programme Jean Monnet
2013 V
Un programme européen pour l’éducation et la formation tout au long de la vie
2007 -
NOU
Sept années européennes d’éducation et de formation tout au long de la vie
S U I N E COM
U PROGRAM ME
3 1 0 2 7 200
EA
12
? La mobilité de stage en entreprise, d’une durée de 3 à 12 mois, se déroule sur le principe de la reconnaissance de la période effectuée dans l’entreprise d’accueil. Ses objectifs et la qualité de son organisation sont garanties par un supplément à la charte Erasmus, délivré par la Commission européenne pour une durée de 7 ans, Cette mobilité peut être organisée de deux manières distinctes, selon le choix des établissements :
? Elle est ouverte aux missions d’enseignement d’au moins 5 heures et jusqu’à 6 semaines, sur le principe d’un accord bilatéral entre l’établissement d’origine et l’établissement d’accueil. Elle permet notamment à des étudiants ne bénéficiant pas d’une mobilité européenne de profiter, dans leur propre établissement, de l’enseignement d’un professeur d’un autre pays européen.
La mobilité de formation des personnels ? Il s’agit d’une opportunité nouvelle offerte à tous les types de personnel d’un établissement d’enseignement supérieur (personnels enseignants, administratifs, techniques, etc.) d’effectuer, sur une durée d’une à six semaines, une mobilité de formation dans un établissement, une entreprise ou un organisme de formation d’un autre pays d’Europe. Cette possibilité est également offerte aux personnels d’une entreprise dans un établissement d’enseignement supérieur d’un autre pays.
Les projets multilatéraux ? Ces projets de coopération université-entreprise sont une nouveauté importante du programme sectoriel Erasmus. Il s’agit de projets développés entre des établissements d’enseignement supérieur et des entreprises, notamment des PME. Leur objectif est d’accroître la pertinence des programmes d’éducation et de formation au travers de stages en entreprise d’étudiants et de chercheurs, et d’améliorer les perspectives de carrière des chercheurs tout au long de leur vie professionnelle, en enrichissant leur expertise scientifique de compétences entrepreneuriales (employabilité et compétences des étudiants, mobilité et assurance qualité réciproques entre l’université et l’entreprise, etc.). D’une durée de 6 mois à 2 ans, ces projets sont aussi ouverts aux organisations professionnelles, aux chambres consulaires, aux partenaires sociaux et aux collectivités territoriales.
Les réseaux thématiques Sans changement par rapport au passé, ils sont axés sur l’accès à l’enseignement supérieur, le « triangle de la connaissance » (éducation, recherche, innovation), la gouvernance, le lien entre enseignement supérieur, formation professionnelle et monde du travail, les normes d’assurance qualité, etc.
UV
NO E
U PR OGRAMM
? La mobilité d’études se déroule sans changement, sur une période de 3 à 12 mois, sur le principe de la reconnaissance de la période effectuée dans l’établissement d’accueil, avec le transfert de crédits ECTS. Elle n’est possible qu’à partir de la deuxième année d’inscription dans un établissement d’enseignement supérieur
La mobilité de mission d’enseignement
? Réunissant des enseignants et des étudiants de plusieurs établissements d’enseignement supérieur de plusieurs pays d’Europe, ces programmes d’étude d’une durée de 2 à 6 semaines se déroulent comme par le passé. Les appels d’offre sont désormais gérés directement par l’agence nationale.
EA
Elle peut s’effectuer sous la forme d’une mobilité d’études ou d’une mobilité de stage en entreprise, les deux pouvant être éventuellement combinées.
- par le recours à un organisme intermédiaire n’ayant pas lui-même le statut d’établissement d’enseignement supérieur. En même temps qu’il déposera pour le 30 mars 2007 sa demande de mobilités étudiantes de stage en entreprise, un tel organisme devra se porter candidat à la « certification » auprès de l’agence nationale. La certification lui sera délivrée au niveau national, pour une période de 3 ans (2008-2010).
Les programmes intensifs
Les projets de mobilité individuelle Ils regroupent dans tous les cas au moins deux partenaires, de deux pays d’Europe. ? La mobilité des élèves et des apprentis : cette action a pour double objectif la mobilité européenne des jeunes en formation initiale (hors enseignement supérieur) d’une part, et le développement accru d’une coopération contractuelle entre les entreprises et les établissements d’enseignement et de formation de l’autre. Elle s’effectue à l’initiative des établissements et sous leur contrôle, dans le cadre de stages en entreprise qui, d’une durée de 2 à 26 semaines, sont reconnus comme partie intégrante du cursus de formation. ? La mobilité des personnes sur le marché de l’emploi : ouverte aux salariés et aux demandeurs d’emploi, cette action est conçue comme une période de formation et/ou d’expérience professionnelle, notamment pour les jeunes venant de terminer leur cursus d’études ou de formation et encore disponibles sur le marché de l’emploi. D’une durée de 3 à 26 semaines, elle s’effectue à l’initiative d’organismes et d’établissements impliqués dans l’emploi, la formation ou le suivi de ces publics. ? La mobilité des personnels de l’enseignement et de la formation professionnels : cette action a pour objectif le transfert, l’amélioration et l’actualisation des compétences, des méthodes et des pratiques dans l’enseignement et la formation professionnels. D’une durée d’une à six semaines, la mobilité s’effectue à l’initiative d’organismes et d’établissements d’enseignement et de formation. Elle est ouverte aux personnels de l’enseignement et de la formation professionnels au sens large (enseignants, formateurs, conseillers d’orientation, responsables d’établissement, conseillers professionnels au sein des entreprises, etc.).
Les projets de partenariat ?
Il s’agit de petits projets de coopéra-
tion transnationale, qui seront mis en place à partir de 2008.
Les projets multilatéraux Projets de coopération transnationale d’envergure significative, comme l’étaient par exemple jusqu’en 2006 les projets pilotes, ils ont tous pour objectif l’innovation dans la formation professionnelle, soit par l’entrée du développement, soit par celle du transfert. D’une durée de 2 ans, ils sont mis en œuvre par des établissements, centres ou organismes de formation à tous les niveaux, des centres de recherche, des entreprises (notamment des PME, par exemple dans l’artisanat), des organismes publics et privés, des organisations professionnelles (par exemple les chambres de commerce), des partenaires sociaux, des collectivités territoriales, des associations à but non lucratif, etc. ? Les projets de transfert d’innovation : ils ont pour objectif l’adaptation des contenus innovants des projets du programme Leonardo da Vinci jusqu’en 2006, ou l’intégration de leurs résultats et de leurs propositions, à la fois dans les systèmes publics et/ou privés de formation professionnelle et dans les entreprises, au niveau local, régional, national et communautaire. Leurs appels d’offres sont gérés par l’agence nationale. ? Les projets de développement de l’innovation : ils sont centrés sur l’innovation en termes de politiques, de contenus, de méthodes, de procédures de formation, etc., avec pour objectif affiché la résolution de problèmes auxquels une approche traditionnelle ne permet pas de répondre. Les appels d’offres sont gérés directement par la Commission européenne à Bruxelles.
innovantes dans la formation professionnelle, de progresser dans l’analyse des requis en termes de compétences, de développer à ce niveau une culture de l’anticipation, de diffuser de manière ciblée, à travers toute l’Europe, les productions des réseaux et les résultats des projets. Dans un champ défini, ils mutualisent largement à cette fin l’expertise et la connaissance à tous les niveaux, régionaux ou sectoriels. Ces réseaux sont développés à l’initiative des collectivités territoriales, des chambres consulaires, des partenaires sociaux, des entreprises (notamment les PME), des ONG et des centres de recherche et de formation (universités incluses).
Les réseaux ? D’une durée de trois ans, les réseaux Leonardo da Vinci sont des projets transnationaux réunissant au moins 7 partenaires de 3 pays d’Europe. Ils ont pour objectif de fédérer et de construire, autour de l’expérience européenne et des approches
13
ZOOM SUR...
La mobilité des étudiants
- directement par l’établissement luimême, la demande de mobilités de stages s’effectuant selon la procédure déjà utilisée pour la mobilité Erasmus traditionnelle des étudiants ;
Enseignement et formation professionnels « L’Europe, mode d’emplois »
le nouveau proggramme 2007-2013
Le programme Erasmus confirme son engagement de vingt ans dans la mobilité des étudiants et des enseignants, en l’ouvrant résolument vers l’entreprise. Il élargit aussi la mobilité à tous les personnels de l’enseignement supérieur, dans une logique de formation continue. Pour inscrire sa politique européenne dans le cadre d’Erasmus, tout établissement doit comme par le passé répondre à certains critères, attestés par la « charte universitaire Erasmus », document délivré pour une durée de 7 ans par la Commission européenne. L’organisation de la mobilité et des cours intensifs de langues est financée dans le cadre d’Erasmus pour que les séjours dans le pays d’accueil se déroulent dans des conditions optimales.
2013 V
Enseignement supérieur « Une mobilité renforcée et élargie avec l’intégration des stages en entreprise »
2007 -
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S U M S ERA
O D R A N L E O DA VINCI
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? La mobilité de stage en entreprise, d’une durée de 3 à 12 mois, se déroule sur le principe de la reconnaissance de la période effectuée dans l’entreprise d’accueil. Ses objectifs et la qualité de son organisation sont garanties par un supplément à la charte Erasmus, délivré par la Commission européenne pour une durée de 7 ans, Cette mobilité peut être organisée de deux manières distinctes, selon le choix des établissements :
? Elle est ouverte aux missions d’enseignement d’au moins 5 heures et jusqu’à 6 semaines, sur le principe d’un accord bilatéral entre l’établissement d’origine et l’établissement d’accueil. Elle permet notamment à des étudiants ne bénéficiant pas d’une mobilité européenne de profiter, dans leur propre établissement, de l’enseignement d’un professeur d’un autre pays européen.
La mobilité de formation des personnels ? Il s’agit d’une opportunité nouvelle offerte à tous les types de personnel d’un établissement d’enseignement supérieur (personnels enseignants, administratifs, techniques, etc.) d’effectuer, sur une durée d’une à six semaines, une mobilité de formation dans un établissement, une entreprise ou un organisme de formation d’un autre pays d’Europe. Cette possibilité est également offerte aux personnels d’une entreprise dans un établissement d’enseignement supérieur d’un autre pays.
Les projets multilatéraux ? Ces projets de coopération université-entreprise sont une nouveauté importante du programme sectoriel Erasmus. Il s’agit de projets développés entre des établissements d’enseignement supérieur et des entreprises, notamment des PME. Leur objectif est d’accroître la pertinence des programmes d’éducation et de formation au travers de stages en entreprise d’étudiants et de chercheurs, et d’améliorer les perspectives de carrière des chercheurs tout au long de leur vie professionnelle, en enrichissant leur expertise scientifique de compétences entrepreneuriales (employabilité et compétences des étudiants, mobilité et assurance qualité réciproques entre l’université et l’entreprise, etc.). D’une durée de 6 mois à 2 ans, ces projets sont aussi ouverts aux organisations professionnelles, aux chambres consulaires, aux partenaires sociaux et aux collectivités territoriales.
Les réseaux thématiques Sans changement par rapport au passé, ils sont axés sur l’accès à l’enseignement supérieur, le « triangle de la connaissance » (éducation, recherche, innovation), la gouvernance, le lien entre enseignement supérieur, formation professionnelle et monde du travail, les normes d’assurance qualité, etc.
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U PR OGRAMM
? La mobilité d’études se déroule sans changement, sur une période de 3 à 12 mois, sur le principe de la reconnaissance de la période effectuée dans l’établissement d’accueil, avec le transfert de crédits ECTS. Elle n’est possible qu’à partir de la deuxième année d’inscription dans un établissement d’enseignement supérieur
La mobilité de mission d’enseignement
? Réunissant des enseignants et des étudiants de plusieurs établissements d’enseignement supérieur de plusieurs pays d’Europe, ces programmes d’étude d’une durée de 2 à 6 semaines se déroulent comme par le passé. Les appels d’offre sont désormais gérés directement par l’agence nationale.
EA
Elle peut s’effectuer sous la forme d’une mobilité d’études ou d’une mobilité de stage en entreprise, les deux pouvant être éventuellement combinées.
- par le recours à un organisme intermédiaire n’ayant pas lui-même le statut d’établissement d’enseignement supérieur. En même temps qu’il déposera pour le 30 mars 2007 sa demande de mobilités étudiantes de stage en entreprise, un tel organisme devra se porter candidat à la « certification » auprès de l’agence nationale. La certification lui sera délivrée au niveau national, pour une période de 3 ans (2008-2010).
Les programmes intensifs
Les projets de mobilité individuelle Ils regroupent dans tous les cas au moins deux partenaires, de deux pays d’Europe. ? La mobilité des élèves et des apprentis : cette action a pour double objectif la mobilité européenne des jeunes en formation initiale (hors enseignement supérieur) d’une part, et le développement accru d’une coopération contractuelle entre les entreprises et les établissements d’enseignement et de formation de l’autre. Elle s’effectue à l’initiative des établissements et sous leur contrôle, dans le cadre de stages en entreprise qui, d’une durée de 2 à 26 semaines, sont reconnus comme partie intégrante du cursus de formation. ? La mobilité des personnes sur le marché de l’emploi : ouverte aux salariés et aux demandeurs d’emploi, cette action est conçue comme une période de formation et/ou d’expérience professionnelle, notamment pour les jeunes venant de terminer leur cursus d’études ou de formation et encore disponibles sur le marché de l’emploi. D’une durée de 3 à 26 semaines, elle s’effectue à l’initiative d’organismes et d’établissements impliqués dans l’emploi, la formation ou le suivi de ces publics. ? La mobilité des personnels de l’enseignement et de la formation professionnels : cette action a pour objectif le transfert, l’amélioration et l’actualisation des compétences, des méthodes et des pratiques dans l’enseignement et la formation professionnels. D’une durée d’une à six semaines, la mobilité s’effectue à l’initiative d’organismes et d’établissements d’enseignement et de formation. Elle est ouverte aux personnels de l’enseignement et de la formation professionnels au sens large (enseignants, formateurs, conseillers d’orientation, responsables d’établissement, conseillers professionnels au sein des entreprises, etc.).
Les projets de partenariat ?
Il s’agit de petits projets de coopéra-
tion transnationale, qui seront mis en place à partir de 2008.
Les projets multilatéraux Projets de coopération transnationale d’envergure significative, comme l’étaient par exemple jusqu’en 2006 les projets pilotes, ils ont tous pour objectif l’innovation dans la formation professionnelle, soit par l’entrée du développement, soit par celle du transfert. D’une durée de 2 ans, ils sont mis en œuvre par des établissements, centres ou organismes de formation à tous les niveaux, des centres de recherche, des entreprises (notamment des PME, par exemple dans l’artisanat), des organismes publics et privés, des organisations professionnelles (par exemple les chambres de commerce), des partenaires sociaux, des collectivités territoriales, des associations à but non lucratif, etc. ? Les projets de transfert d’innovation : ils ont pour objectif l’adaptation des contenus innovants des projets du programme Leonardo da Vinci jusqu’en 2006, ou l’intégration de leurs résultats et de leurs propositions, à la fois dans les systèmes publics et/ou privés de formation professionnelle et dans les entreprises, au niveau local, régional, national et communautaire. Leurs appels d’offres sont gérés par l’agence nationale. ? Les projets de développement de l’innovation : ils sont centrés sur l’innovation en termes de politiques, de contenus, de méthodes, de procédures de formation, etc., avec pour objectif affiché la résolution de problèmes auxquels une approche traditionnelle ne permet pas de répondre. Les appels d’offres sont gérés directement par la Commission européenne à Bruxelles.
innovantes dans la formation professionnelle, de progresser dans l’analyse des requis en termes de compétences, de développer à ce niveau une culture de l’anticipation, de diffuser de manière ciblée, à travers toute l’Europe, les productions des réseaux et les résultats des projets. Dans un champ défini, ils mutualisent largement à cette fin l’expertise et la connaissance à tous les niveaux, régionaux ou sectoriels. Ces réseaux sont développés à l’initiative des collectivités territoriales, des chambres consulaires, des partenaires sociaux, des entreprises (notamment les PME), des ONG et des centres de recherche et de formation (universités incluses).
Les réseaux ? D’une durée de trois ans, les réseaux Leonardo da Vinci sont des projets transnationaux réunissant au moins 7 partenaires de 3 pays d’Europe. Ils ont pour objectif de fédérer et de construire, autour de l’expérience européenne et des approches
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La mobilité des étudiants
- directement par l’établissement luimême, la demande de mobilités de stages s’effectuant selon la procédure déjà utilisée pour la mobilité Erasmus traditionnelle des étudiants ;
Enseignement et formation professionnels « L’Europe, mode d’emplois »
le nouveau proggramme 2007-2013
Le programme Erasmus confirme son engagement de vingt ans dans la mobilité des étudiants et des enseignants, en l’ouvrant résolument vers l’entreprise. Il élargit aussi la mobilité à tous les personnels de l’enseignement supérieur, dans une logique de formation continue. Pour inscrire sa politique européenne dans le cadre d’Erasmus, tout établissement doit comme par le passé répondre à certains critères, attestés par la « charte universitaire Erasmus », document délivré pour une durée de 7 ans par la Commission européenne. L’organisation de la mobilité et des cours intensifs de langues est financée dans le cadre d’Erasmus pour que les séjours dans le pays d’accueil se déroulent dans des conditions optimales.
2013 V
Enseignement supérieur « Une mobilité renforcée et élargie avec l’intégration des stages en entreprise »
2007 -
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Les réseaux
? D’une durée de deux ans, les partenariats éducatifs permettent de développer de petits projets de coopération transnationale entre des organismes d’éducation des adultes de plusieurs pays d’Europe, notamment sur un thème d’intérêt commun, comme par le passé. Les activités du partenariat peuvent également inclure des échanges
? Regroupant au moins 3 partenaires sur une durée de 2 ans, ils doivent permettre à des projets multilatéraux ayant travaillé sur un même thème de poursuivre au-delà leur réflexion commune et de jouer un rôle de plate-forme d’assistance et de forum de réflexion au service des personnes et des organismes impliqués dans Grundtvig.
Partenariats éducatifs Comenius et Grundtvig
2008 : mise en place d’une évaluation globale des projets Jusqu’en 2006, un partenariat éducatif Comenius ou Grundtvig était soumis à autant d’évaluations nationales qu’il contenait de partenaires, la sélection finale s’opérant sur la base d’une consultation inter-agences (le « matching »). Cette situation va se poursuivre en 2007, pour des raisons techniques. A partir de 2008 en revanche, le partenariat sera évalué dans sa globalité, dans le pays du coordonateur du projet, sous la responsabilité de son agence nationale. A l’issue de la sélection finale, chaque partenaire recevra de son agence nationale, comme par le passé, les fonds qui lui sont attribués.
14
Outre qu’elle allègera la procédure de sélection d’un point de vue technique, cette nouvelle approche offrira la cohérence d’une véritable appréciation globale d’un projet porté par plusieurs partenaires, dans la dimension européenne qui fonde son existence. L’année 2007 permettra de s’y préparer.
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Les projets de partenariat
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U PR OGRAMM
? La mobilité individuelle des apprenants adultes : à partir de 2008 elle permettra aux apprenants adultes des organismes impliqués dans un partenariat éducatif Grundtvig d’effectuer un séjour dans un organisme partenaire d’éducation des adultes d’un autre pays d’Europe.
? L’objectif de ces projets d’une durée de deux ans demeure de mettre en œuvre des partenariats européens d’envergure, entre des organismes de plusieurs pays désireux de mutualiser leur expérience au service de productions innovantes et concrètes de dimension européenne (projets pilotes de dimension stratégique, matériels didactiques de grande qualité, etc.). Ces productions doivent être de nature à améliorer l’éducation des adultes au niveau le plus élevé des systèmes et des politiques d’éducation, l’accès à l’éducation pour tous les adultes et le management de l’éducation des adultes.
L’objectif de cette action est double : -soutenir le développement et la coopération des politiques d’éducation et de formation tout au long de la vie, tout particulièrement dans le contexte du processus de Lisbonne et d’« Education et formation 2010 », des processus de Bologne et de Copenhague, etc. ; -assurer au niveau européen la production de données comparatives, de statistiques et d’analyses, au service du développement, du suivi et de la réalisation des objectifs de l’éducation et de la formation tout au long de la vie, notamment pour identifier des secteurs auxquels doit être portée une attention toute particulière.
L’enseignement et l’apprentissage des langues Les projets transversaux de ce champ sont ouverts aux établissements d’enseignement, universités, organismes d’éducation des adultes, éditeurs, centres d’éducation à distance, centres de formation initiale et/ou continue pour les enseignants de langue, centres de recherche en éducation, établissements développant des méthodes de test et d’évaluation des connaissances, autorités locales ou régionales, associations nationales ou européennes œuvrant dans le champ de la diversité linguistique, association culturelles, médias présents sur l’Internet, producteurs et diffuseurs de logiciels, agences de marketing et de publicité.
Les visites d'études des cadres de l'éducation (ex. Arion) se poursuivent en 2007 selon les modalités antérieures.
EA
? La mobilité d’enseignement pour de futurs enseignants ou formateurs d’adultes et les enseignants et formateurs récemment diplômés : préalablement à sa mise en œuvre en 2008, des informations seront disponibles dans le courant de l’année 2007.
Les projets multilatéraux
La coopération et l’innovation dans les politiques d’éducation et de formation
Les projets multilatéraux Réunissant au moins trois partenaires pour une durée maximale de 3 ans, ils visent la prise de conscience linguistique, l’accès aux ressources pédagogiques dans le domaine des langues, le développement et la diffusion des matériels pédagogiques, y compris les cours en ligne et les outils de tests linguistiques. Les groupes cibles sont les personnes disposant peu ou ne disposant pas d’une expérience d’apprentissage linguistique, ou rétives à ce type d’apprentissage. Outre les organismes susmentionnés, ces projets sont également ouverts au réseau des villes jumelées, aux organisations sportives, associations gastronomiques, musées et expositions, compagnies de transports publics et offices de tourisme.
Les réseaux linguistiques D’une durée maximale de trois ans, ils doivent contribuer au développement des politiques d’enseignement et d’apprentissage des langues, promouvoir la diversité linguistique, soutenir l’échange d’information sur les techniques innovantes et les bonnes pratiques (notamment au niveau des décideurs de l’éducation), adapter et diffuser les produits développés dans des projets antérieurs, auprès des utilisateurs potentiels (autorités publiques, praticiens, entreprises, apprenants, etc.).Une attention particulière est portée par la Commission aux projets ciblant les langues officielles d’autres pays de l’Union. Projets de coopération multilatérale, les réseaux linguistiques doivent présenter un partenariat largement diversifié d’au moins dix partenaires, couvrant des champs de compétences multiples et pertinents.
Les techniques de l’information et de la communication Les projets développés dans le cadre de cette partie du programme transversal sont ouverts aux centres de ressources, organismes divers experts dans le champ des T.I.C. appliquées au domaine éducatif, établissements d’éducation de tous types, centres d’enseignement à distance, centres de formation des enseignants, associations d’enseignants et d’apprenants, équipes de recherche dans le champ des T.I.C., éditeurs, etc.
Les projets multilatéraux T.I.C. Leur finalité est de soutenir le développement de contenus, de services, de pédagogies et de pratiques innovantes sur support T.I.C., à tous les niveaux et dans tous les secteurs de l’éducation et de la formation tout au long de la vie. En complément aux projets multilatéraux développés dans les programmes sectoriels, ils ciblent des besoins en T.I.C. d’enseignement et d’apprentissage dans deux de ces secteurs ou plus. 15 Ces projets, d’une durée d’un à trois ans, sont constitués d’au moins
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? La mobilité de formation continue des personnels de l’éducation des adultes : d’une durée d’une à six semaines, cette mobilité est ouverte à tous les personnels des organismes d’éducation des adultes, au sens large. Elle a pour objectif de diversifier et d’enrichir des compétences pédagogiques, de management et de conseil au travers d’une connaissance élargie de l’éducation des adultes en Europe. Elle s’effectue dans un autre pays d’Europe, dans le cadre de cours ou de stages dans un organisme de formation des adultes, ou encore de conférences ou de séminaires traitant de l’éducation des adultes.
Il s’agit, comme son nom l’indique, d’un programme dont les problématiques traversent l’ensemble des programmes sectoriels, à l’appui desquels il permet de développer des projets de coopération et d'innovation dans les politiques d’éducation et de formation tout au long de la vie, d’enseignement et d'apprentissage des langues, d'utilisation des techniques de l’information et de la communication (TIC), et en termes de diffusion et d’exploitation des résultats des projets.
le nouveau proggramme 2007-2013
de bonnes pratiques, la préparation linguistique des partenaires, les relations avec d’autres partenariats développés dans le même champ, l’organisation de manifestations diverses, etc.
2013 V
Education des adultes « On n’a jamais dépassé l’âge d’apprendre »
2007 -
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G I V T D G RU N
Les projets de mobilité individuelle
3 1 0 2 7 200 E M M A R G O R P LE L A S R E TRANSV
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3 1 0 2 7 200
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Les réseaux
? D’une durée de deux ans, les partenariats éducatifs permettent de développer de petits projets de coopération transnationale entre des organismes d’éducation des adultes de plusieurs pays d’Europe, notamment sur un thème d’intérêt commun, comme par le passé. Les activités du partenariat peuvent également inclure des échanges
? Regroupant au moins 3 partenaires sur une durée de 2 ans, ils doivent permettre à des projets multilatéraux ayant travaillé sur un même thème de poursuivre au-delà leur réflexion commune et de jouer un rôle de plate-forme d’assistance et de forum de réflexion au service des personnes et des organismes impliqués dans Grundtvig.
Partenariats éducatifs Comenius et Grundtvig
2008 : mise en place d’une évaluation globale des projets Jusqu’en 2006, un partenariat éducatif Comenius ou Grundtvig était soumis à autant d’évaluations nationales qu’il contenait de partenaires, la sélection finale s’opérant sur la base d’une consultation inter-agences (le « matching »). Cette situation va se poursuivre en 2007, pour des raisons techniques. A partir de 2008 en revanche, le partenariat sera évalué dans sa globalité, dans le pays du coordonateur du projet, sous la responsabilité de son agence nationale. A l’issue de la sélection finale, chaque partenaire recevra de son agence nationale, comme par le passé, les fonds qui lui sont attribués.
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Outre qu’elle allègera la procédure de sélection d’un point de vue technique, cette nouvelle approche offrira la cohérence d’une véritable appréciation globale d’un projet porté par plusieurs partenaires, dans la dimension européenne qui fonde son existence. L’année 2007 permettra de s’y préparer.
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Les projets de partenariat
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U PR OGRAMM
? La mobilité individuelle des apprenants adultes : à partir de 2008 elle permettra aux apprenants adultes des organismes impliqués dans un partenariat éducatif Grundtvig d’effectuer un séjour dans un organisme partenaire d’éducation des adultes d’un autre pays d’Europe.
? L’objectif de ces projets d’une durée de deux ans demeure de mettre en œuvre des partenariats européens d’envergure, entre des organismes de plusieurs pays désireux de mutualiser leur expérience au service de productions innovantes et concrètes de dimension européenne (projets pilotes de dimension stratégique, matériels didactiques de grande qualité, etc.). Ces productions doivent être de nature à améliorer l’éducation des adultes au niveau le plus élevé des systèmes et des politiques d’éducation, l’accès à l’éducation pour tous les adultes et le management de l’éducation des adultes.
L’objectif de cette action est double : -soutenir le développement et la coopération des politiques d’éducation et de formation tout au long de la vie, tout particulièrement dans le contexte du processus de Lisbonne et d’« Education et formation 2010 », des processus de Bologne et de Copenhague, etc. ; -assurer au niveau européen la production de données comparatives, de statistiques et d’analyses, au service du développement, du suivi et de la réalisation des objectifs de l’éducation et de la formation tout au long de la vie, notamment pour identifier des secteurs auxquels doit être portée une attention toute particulière.
L’enseignement et l’apprentissage des langues Les projets transversaux de ce champ sont ouverts aux établissements d’enseignement, universités, organismes d’éducation des adultes, éditeurs, centres d’éducation à distance, centres de formation initiale et/ou continue pour les enseignants de langue, centres de recherche en éducation, établissements développant des méthodes de test et d’évaluation des connaissances, autorités locales ou régionales, associations nationales ou européennes œuvrant dans le champ de la diversité linguistique, association culturelles, médias présents sur l’Internet, producteurs et diffuseurs de logiciels, agences de marketing et de publicité.
Les visites d'études des cadres de l'éducation (ex. Arion) se poursuivent en 2007 selon les modalités antérieures.
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? La mobilité d’enseignement pour de futurs enseignants ou formateurs d’adultes et les enseignants et formateurs récemment diplômés : préalablement à sa mise en œuvre en 2008, des informations seront disponibles dans le courant de l’année 2007.
Les projets multilatéraux
La coopération et l’innovation dans les politiques d’éducation et de formation
Les projets multilatéraux Réunissant au moins trois partenaires pour une durée maximale de 3 ans, ils visent la prise de conscience linguistique, l’accès aux ressources pédagogiques dans le domaine des langues, le développement et la diffusion des matériels pédagogiques, y compris les cours en ligne et les outils de tests linguistiques. Les groupes cibles sont les personnes disposant peu ou ne disposant pas d’une expérience d’apprentissage linguistique, ou rétives à ce type d’apprentissage. Outre les organismes susmentionnés, ces projets sont également ouverts au réseau des villes jumelées, aux organisations sportives, associations gastronomiques, musées et expositions, compagnies de transports publics et offices de tourisme.
Les réseaux linguistiques D’une durée maximale de trois ans, ils doivent contribuer au développement des politiques d’enseignement et d’apprentissage des langues, promouvoir la diversité linguistique, soutenir l’échange d’information sur les techniques innovantes et les bonnes pratiques (notamment au niveau des décideurs de l’éducation), adapter et diffuser les produits développés dans des projets antérieurs, auprès des utilisateurs potentiels (autorités publiques, praticiens, entreprises, apprenants, etc.).Une attention particulière est portée par la Commission aux projets ciblant les langues officielles d’autres pays de l’Union. Projets de coopération multilatérale, les réseaux linguistiques doivent présenter un partenariat largement diversifié d’au moins dix partenaires, couvrant des champs de compétences multiples et pertinents.
Les techniques de l’information et de la communication Les projets développés dans le cadre de cette partie du programme transversal sont ouverts aux centres de ressources, organismes divers experts dans le champ des T.I.C. appliquées au domaine éducatif, établissements d’éducation de tous types, centres d’enseignement à distance, centres de formation des enseignants, associations d’enseignants et d’apprenants, équipes de recherche dans le champ des T.I.C., éditeurs, etc.
Les projets multilatéraux T.I.C. Leur finalité est de soutenir le développement de contenus, de services, de pédagogies et de pratiques innovantes sur support T.I.C., à tous les niveaux et dans tous les secteurs de l’éducation et de la formation tout au long de la vie. En complément aux projets multilatéraux développés dans les programmes sectoriels, ils ciblent des besoins en T.I.C. d’enseignement et d’apprentissage dans deux de ces secteurs ou plus. 15 Ces projets, d’une durée d’un à trois ans, sont constitués d’au moins
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ZOOM SUR...
? La mobilité de formation continue des personnels de l’éducation des adultes : d’une durée d’une à six semaines, cette mobilité est ouverte à tous les personnels des organismes d’éducation des adultes, au sens large. Elle a pour objectif de diversifier et d’enrichir des compétences pédagogiques, de management et de conseil au travers d’une connaissance élargie de l’éducation des adultes en Europe. Elle s’effectue dans un autre pays d’Europe, dans le cadre de cours ou de stages dans un organisme de formation des adultes, ou encore de conférences ou de séminaires traitant de l’éducation des adultes.
Il s’agit, comme son nom l’indique, d’un programme dont les problématiques traversent l’ensemble des programmes sectoriels, à l’appui desquels il permet de développer des projets de coopération et d'innovation dans les politiques d’éducation et de formation tout au long de la vie, d’enseignement et d'apprentissage des langues, d'utilisation des techniques de l’information et de la communication (TIC), et en termes de diffusion et d’exploitation des résultats des projets.
le nouveau proggramme 2007-2013
de bonnes pratiques, la préparation linguistique des partenaires, les relations avec d’autres partenariats développés dans le même champ, l’organisation de manifestations diverses, etc.
2013 V
Education des adultes « On n’a jamais dépassé l’âge d’apprendre »
2007 -
NOU
G I V T D G RU N
Les projets de mobilité individuelle
3 1 0 2 7 200 E M M A R G O R P LE L A S R E TRANSV
U PROGRAM ME
3 1 0 2 7 200
EA
E M M A R L E P RO G A N S V E R S A Le suit TR Ces projets, d’une durée d’un à trois ans, sont constitués d’au moins trois partenaires, ils doivent posséder un caractère démultiplicateur clair et aboutir à l’élargissement des connaissances sur le développement des apprentissages par les T.I.C.
Les réseaux T.I.C. Au travers de la construction de partenariats, ils ciblent la mise en réseau des communautés éducatives, avec pour objectif l’échange des idées et des expériences dans le domaine des apprentissages utilisant le support des T.I.C. Ils doivent accroître la visibilité et la conscience du bénéfice et de l’impact de ce type d’apprentissages, et contribuer à son développement et à son efficacité. D’une durée de trois ans, ces réseaux regroupent au minimum trois partenaires.
La diffusion et l’exploitation du résultat des projets
-d’un cadre spécifique destiné à faciliter l’exploitation des résultats (en termes d’analyse, de mécanismes, de méthodologies et d’outils pratiques) ; -d’actions trans-programmes pour promouvoir cette exploitation au niveau européen (par secteurs, thèmes, groupes d’utilisateurs, etc.), -de l'utilisation de réseaux pertinents au niveau européen, régional et sectoriel pour mettre en relation les politiques de développement et les expériences pratiques (stratégie de Lisbonne). Une attention particulière est portée aux projets proposant une approche intégrée transversale aux programmes sectoriels, impliquant des décideurs et/ou potentiellement porteurs d’un impact significatif au niveau régional, national et européen. D’une durée de deux ans, ces projets sont ouverts à des organismes prestataires dans le domaine de l’éducation et de la formation tout au long de la vie, aux personnes et aux institutions responsables des systèmes et des politiques dans tous les cycles de l’éducation et de la formation tout au long de la vie, au niveau local, régional et national, aux entreprises, aux partenaires sociaux à tous les niveaux, organisations patronales, chambres consulaires, etc.
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L'EUROPE
ès "qualité"
Les études D’une durée de deux ans, ces projets mettent par exemple en place des groupes de réflexion ou des observatoires pour l’identification des besoins présents et à venir des utilisateurs, de sorte à leur permettre de répondre aux exigences des programmes et de leurs projets. Ils peuvent aussi consister en une recherche sur la meilleure manière d’intégrer durablement les acquis des projets dans les politiques, de définir et de présenter des mécanismes permettant de relier entre eux les projets, les programmes et les politiques éducatives et de formation, etc.
Le nouveau programme au J.O. de l’Union européenne
Les projets multilatéraux Ces projets ont pour priorités le développement :
r e i s Doés cial sp
Pérennité du projet et qualité du suivi
Editorial La qualité est sans doute une notion galvaudée dans les discours ambiants. Elle manque de force persuasive car elle est porteuse de nombreuses dimensions.
La décision du parlement européen et du conseil (n° 1720/2006/CE) établissant un programme d’action dans le domaine de l’éducation et de la formation tout au long de la vie a été publiée le 24 novembre 2006 au journal officiel de l’Union européenne (L327/45).
Cependant, c’est elle qui donne un sens à toute
Elle est téléchargeable sur le site de l’agence
fondé sur la complémentarité et la qualité des
www.europe-education-formation.fr
DOSSIER SPECIAL
3 1 0 2 7 200
activité humaine. Nous l’avons faite nôtre à l’agence Europe-Education-Formation France en inscrivant l’obtention de la norme ISO 9001 au cœur de notre projet. Le nouveau programme d’éducation et de formation tout au long de la vie 2007-2013 est projets développés à travers l’Europe. Ce dossier spécial présente des échanges d’expériences,
des
méthodes
et
outils
d’enseignement et surtout la double exigence de l’évaluation et de la lisibilité des parcours d’apprentissage grâce à Europass.
Mobilisation des agences européennes pour le pilotage des projets Comenius et Grundtvig Suzanne Jenner est à l’initiative du projet QAS : Quality and Sustainability à l’agence nationale suédoise. Son intérêt particulier pour la conduite de projets européens est d’autant plus important que, à partir de 2007, les équipes seront confrontées à deux nouveaux enjeux : la durée du contrat financier tout d’abord, qui passe de une à deux années (il faudra donc gérer un temps de projet plus important), l’engagement contractuel ensuite, qui portera sur la réalisation effective des activités déclarées dans le plan de travail, et non plus sur l’effectivité des dépenses. Le suivi des partenariats éducatifs devient donc plus que jamais une priorité. « Nous avons prévu trois niveaux dans le suivi des partenariats, précise Suzanne Jenner : au démarrage du projet, principalement pour les nouvelles équipes ; tout au long du projet, dans le cadre de l’auto-évaluation ; ponctuellement et de façon spécifique pour aider les équipes en difficulté, ou préparer l’après projet, au-delà du financement européen. Ce qui m’intéresse personnellement, c’est ce dernier volet, le prolongement du projet au-delà du contrat. Je souhaite qu’on imagine comment aller plus loin, sans fixation sur les mobilités ».
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E M M A R L E P RO G A N S V E R S A Le suit TR Ces projets, d’une durée d’un à trois ans, sont constitués d’au moins trois partenaires, ils doivent posséder un caractère démultiplicateur clair et aboutir à l’élargissement des connaissances sur le développement des apprentissages par les T.I.C.
Les réseaux T.I.C. Au travers de la construction de partenariats, ils ciblent la mise en réseau des communautés éducatives, avec pour objectif l’échange des idées et des expériences dans le domaine des apprentissages utilisant le support des T.I.C. Ils doivent accroître la visibilité et la conscience du bénéfice et de l’impact de ce type d’apprentissages, et contribuer à son développement et à son efficacité. D’une durée de trois ans, ces réseaux regroupent au minimum trois partenaires.
La diffusion et l’exploitation du résultat des projets
-d’un cadre spécifique destiné à faciliter l’exploitation des résultats (en termes d’analyse, de mécanismes, de méthodologies et d’outils pratiques) ; -d’actions trans-programmes pour promouvoir cette exploitation au niveau européen (par secteurs, thèmes, groupes d’utilisateurs, etc.), -de l'utilisation de réseaux pertinents au niveau européen, régional et sectoriel pour mettre en relation les politiques de développement et les expériences pratiques (stratégie de Lisbonne). Une attention particulière est portée aux projets proposant une approche intégrée transversale aux programmes sectoriels, impliquant des décideurs et/ou potentiellement porteurs d’un impact significatif au niveau régional, national et européen. D’une durée de deux ans, ces projets sont ouverts à des organismes prestataires dans le domaine de l’éducation et de la formation tout au long de la vie, aux personnes et aux institutions responsables des systèmes et des politiques dans tous les cycles de l’éducation et de la formation tout au long de la vie, au niveau local, régional et national, aux entreprises, aux partenaires sociaux à tous les niveaux, organisations patronales, chambres consulaires, etc.
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L'EUROPE
ès "qualité"
Les études D’une durée de deux ans, ces projets mettent par exemple en place des groupes de réflexion ou des observatoires pour l’identification des besoins présents et à venir des utilisateurs, de sorte à leur permettre de répondre aux exigences des programmes et de leurs projets. Ils peuvent aussi consister en une recherche sur la meilleure manière d’intégrer durablement les acquis des projets dans les politiques, de définir et de présenter des mécanismes permettant de relier entre eux les projets, les programmes et les politiques éducatives et de formation, etc.
Le nouveau programme au J.O. de l’Union européenne
Les projets multilatéraux Ces projets ont pour priorités le développement :
r e i s Doés cial sp
Pérennité du projet et qualité du suivi
Editorial La qualité est sans doute une notion galvaudée dans les discours ambiants. Elle manque de force persuasive car elle est porteuse de nombreuses dimensions.
La décision du parlement européen et du conseil (n° 1720/2006/CE) établissant un programme d’action dans le domaine de l’éducation et de la formation tout au long de la vie a été publiée le 24 novembre 2006 au journal officiel de l’Union européenne (L327/45).
Cependant, c’est elle qui donne un sens à toute
Elle est téléchargeable sur le site de l’agence
fondé sur la complémentarité et la qualité des
www.europe-education-formation.fr
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activité humaine. Nous l’avons faite nôtre à l’agence Europe-Education-Formation France en inscrivant l’obtention de la norme ISO 9001 au cœur de notre projet. Le nouveau programme d’éducation et de formation tout au long de la vie 2007-2013 est projets développés à travers l’Europe. Ce dossier spécial présente des échanges d’expériences,
des
méthodes
et
outils
d’enseignement et surtout la double exigence de l’évaluation et de la lisibilité des parcours d’apprentissage grâce à Europass.
Mobilisation des agences européennes pour le pilotage des projets Comenius et Grundtvig Suzanne Jenner est à l’initiative du projet QAS : Quality and Sustainability à l’agence nationale suédoise. Son intérêt particulier pour la conduite de projets européens est d’autant plus important que, à partir de 2007, les équipes seront confrontées à deux nouveaux enjeux : la durée du contrat financier tout d’abord, qui passe de une à deux années (il faudra donc gérer un temps de projet plus important), l’engagement contractuel ensuite, qui portera sur la réalisation effective des activités déclarées dans le plan de travail, et non plus sur l’effectivité des dépenses. Le suivi des partenariats éducatifs devient donc plus que jamais une priorité. « Nous avons prévu trois niveaux dans le suivi des partenariats, précise Suzanne Jenner : au démarrage du projet, principalement pour les nouvelles équipes ; tout au long du projet, dans le cadre de l’auto-évaluation ; ponctuellement et de façon spécifique pour aider les équipes en difficulté, ou préparer l’après projet, au-delà du financement européen. Ce qui m’intéresse personnellement, c’est ce dernier volet, le prolongement du projet au-delà du contrat. Je souhaite qu’on imagine comment aller plus loin, sans fixation sur les mobilités ».
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Le Royaume-Uni, la France et la République tchèque sont partenaires de ce projet, qui cible à la fois les équipes Comenius et Grundtvig. Dans un deuxième temps, toutes les agences européennes seront invitées à participer, au printemps 2007, à l’un des deux séminaires de lancement du projet, à Londres et à Paris. L’objectif est de rassembler et de rendre interactifs l’ensemble des outils d’aide à la gestion d’un projet européen et à son auto-évaluation. En France, l’équipe du programme Leonardo da Vinci s’associe également à ce projet, afin de l’adapter à la gestion de la mobilité en entreprise. " Nous souhaitons mettre à la disposition des équipes de projet des outils plus conviviaux, conclut Suzanne Jenner, plus facilement accessibles à partir d’un portail internet. Nous conservons tous les supports
théoriques de référence (tels que Mice, What happens at school after a Comenius 1 project ?, Navigator), notre objectif étant d’anticiper les besoins des porteurs de projets et de mettre ces documents en correspondance avec leurs activités. " Mice, évaluation européenne des projets éducatifs européens : www.mice-t.net/mice.html What happens at school after Comenius 1 : http://www.isoc.siu.no/isocii.nsf/projectlist/106356 Navigator, manuel d'aide à la gestion de projet Grundtvig 2 : www.grundtvig.nl
L’évaluation, pilier de la qualité Une étude comparative des pratiques d’évaluation dans les agences nationales met l’accent sur la nécessité de définir des critères communs européens. Au-delà de ces critères partagés, l’étude préconise un travail plus approfondi sur l’harmonisation des appréciations. Au fil des années, les notions d’évaluation, de qualité, de valorisation se sont imposées et occupent aujourd’hui une place de plus en plus centrale. Elles sont devenues essentielles pour l’appréciation des partenariats éducatifs européens. Dans le cadre de Comenius, l’évaluation s’effectue en majeure partie au travers de la lecture des rapports pédagogiques remis à l’issue des projets. Elle permet de vérifier et de valider la démarche de projet, elle ouvre aussi des perspectives de diffusion des résultats et de valorisation des projets.
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L’étude réalisée par l'agence française s’appuie sur l’observation de six grilles d’évaluation
nationales : allemande, belge, chypriote, française, roumaine et britannique. Elle met l’accent sur la notion de « dimension européenne », critère d’évaluation largement partagé. Aujourd’hui, même si aucune méthode systématique et commune d’évaluation des projets n’a été adoptée au niveau européen, on remarque que toutes les agences interrogées ont intégré les pratiques d’évaluation dans leurs activités. Peu à peu, une démarche cohérente se met en place entre la Commission européenne, les agences nationales et les établissements scolaires, avec pour finalité l’amélioration de la qualité des projets. Céline Doux-Brun : Evaluation de la qualité des projets de partenariat scolaire Comenius Bordeaux, agence Socrates-Leonardo da Vinci, juillet 2006.
Enseignement supérieur et management de la qualité
Projet Comenius DidacTIClang
DOSSIER SPECIAL
L'équipe européenne du projet Qas (réunion de Stockholm les 9 et 16 octobre 2006) Au premier plan à droite, Suzanne Jenner
r e i s s Doécial sp
Tout se joue dans la puissance du partenariat Christian Ollivier dirige depuis 2002 le centre de langues de l'université de Salzbourg (Autriche). Il a déjà une longue habitude de la direction de projets européens et s’est notamment beaucoup impliqué dans le projet Babelnet destiné à l’apprentissage en ligne de l'anglais, de l'espagnol et du français (http://babelnet.sbg.ac.at). Il a participé au réseau European SchoolNetwork et coordonne actuellement le projet DidacTIClang* qui s’achève et embraye sur le projet Intercom, un projet Lingua 2 sur l'intercompréhension et l'apprentissage réceptif des langues.
Objectifs du projet et mode de partenariat DidacTIClang met en oeuvre un programme de formation des enseignants de langues à une didactique de l'Internet appliquée à l'enseignement et à l'apprentissage des langues. Un site de formation en ligne a été créé et des cours Comenius seront proposés à partir de 2007. Le projet exige une équipe européenne performante et structurée avec des partenaires d'origines géographiques diverses, apportant des connaissances et des compétences qui se complètent pour atteindre un objectif commun prédéfini. La répartition des tâches doit être clairement établie et chaque partenaire doit assumer les responsabilités qui lui sont attribuées. Le flou dans la définition des objectifs et de la méthodologie ou une compréhension divergente de ces derniers, conduit souvent à un manque d'efficacité et de productivité – surtout en début de projet. Christian Ollivier insiste sur l’importance, dans le cadre de projets européens, de sous-groupes de travail constitués de collaborateurs provenant d'institutions et de pays différents, afin de garantir une réelle
dimension européenne du projet. " On peut voir là une sorte de paradoxe apparent entre ce qui fait la cohérence d’une équipe et cette dimension européenne. Mais, un projet européen me semble devoir se construire dans la différence et la complémentarité ", précise-t-il.
Faculté d'écoute, grande réactivité, forte implication Une grande partie des travaux se faisant à distance, il est nécessaire que le coordinateur du projet suive avec précision l'avancée (ou non) des travaux pour motiver et, au besoin, rappeler les délais fixés. Mais surtout, le coordinateur doit s'efforcer d'apporter rapidement son soutien aux membres de l'équipe, chaque fois que la demande surgit. Il est en outre le porteur et le garant de la philosophie du projet. C'est à lui que revient la tâche de constamment vérifier l'adéquation entre produits et idée directrice du projet. Une bonne gestion de projet inclut enfin la réflexion sur l'après-projet et les possibilités de diffusion et de valorisation des produits. *Le projet DidacTiclang regroupe 12 enseignants et chercheurs provenant de 7 établissements secondaires et universitaires européens. Site du projet : http://www.didacticlang.eu/index.htm
Contact : Christian Ollivier christian.ollivier@sbg.ac.at Professeur de Français Langue Etrangère (FLE) et didactique du FLE
Formateurs et stagiaires du 1er cours DidacTIClang (Centre de langues de l'Université de Salzbourg, septembre 2005)
A découvrir sur le site de l'agence à partir du 20 janvier 2007, l'article d'Alain Antoine, promoteur de Bologne : http://www.europe -educationformation.fr/bologne.php
A consulter sur : www.socrates-leonardo.fr/ComeniusArcachon 19
Le Royaume-Uni, la France et la République tchèque sont partenaires de ce projet, qui cible à la fois les équipes Comenius et Grundtvig. Dans un deuxième temps, toutes les agences européennes seront invitées à participer, au printemps 2007, à l’un des deux séminaires de lancement du projet, à Londres et à Paris. L’objectif est de rassembler et de rendre interactifs l’ensemble des outils d’aide à la gestion d’un projet européen et à son auto-évaluation. En France, l’équipe du programme Leonardo da Vinci s’associe également à ce projet, afin de l’adapter à la gestion de la mobilité en entreprise. " Nous souhaitons mettre à la disposition des équipes de projet des outils plus conviviaux, conclut Suzanne Jenner, plus facilement accessibles à partir d’un portail internet. Nous conservons tous les supports
théoriques de référence (tels que Mice, What happens at school after a Comenius 1 project ?, Navigator), notre objectif étant d’anticiper les besoins des porteurs de projets et de mettre ces documents en correspondance avec leurs activités. " Mice, évaluation européenne des projets éducatifs européens : www.mice-t.net/mice.html What happens at school after Comenius 1 : http://www.isoc.siu.no/isocii.nsf/projectlist/106356 Navigator, manuel d'aide à la gestion de projet Grundtvig 2 : www.grundtvig.nl
L’évaluation, pilier de la qualité Une étude comparative des pratiques d’évaluation dans les agences nationales met l’accent sur la nécessité de définir des critères communs européens. Au-delà de ces critères partagés, l’étude préconise un travail plus approfondi sur l’harmonisation des appréciations. Au fil des années, les notions d’évaluation, de qualité, de valorisation se sont imposées et occupent aujourd’hui une place de plus en plus centrale. Elles sont devenues essentielles pour l’appréciation des partenariats éducatifs européens. Dans le cadre de Comenius, l’évaluation s’effectue en majeure partie au travers de la lecture des rapports pédagogiques remis à l’issue des projets. Elle permet de vérifier et de valider la démarche de projet, elle ouvre aussi des perspectives de diffusion des résultats et de valorisation des projets.
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L’étude réalisée par l'agence française s’appuie sur l’observation de six grilles d’évaluation
nationales : allemande, belge, chypriote, française, roumaine et britannique. Elle met l’accent sur la notion de « dimension européenne », critère d’évaluation largement partagé. Aujourd’hui, même si aucune méthode systématique et commune d’évaluation des projets n’a été adoptée au niveau européen, on remarque que toutes les agences interrogées ont intégré les pratiques d’évaluation dans leurs activités. Peu à peu, une démarche cohérente se met en place entre la Commission européenne, les agences nationales et les établissements scolaires, avec pour finalité l’amélioration de la qualité des projets. Céline Doux-Brun : Evaluation de la qualité des projets de partenariat scolaire Comenius Bordeaux, agence Socrates-Leonardo da Vinci, juillet 2006.
Enseignement supérieur et management de la qualité
Projet Comenius DidacTIClang
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L'équipe européenne du projet Qas (réunion de Stockholm les 9 et 16 octobre 2006) Au premier plan à droite, Suzanne Jenner
r e i s s Doécial sp
Tout se joue dans la puissance du partenariat Christian Ollivier dirige depuis 2002 le centre de langues de l'université de Salzbourg (Autriche). Il a déjà une longue habitude de la direction de projets européens et s’est notamment beaucoup impliqué dans le projet Babelnet destiné à l’apprentissage en ligne de l'anglais, de l'espagnol et du français (http://babelnet.sbg.ac.at). Il a participé au réseau European SchoolNetwork et coordonne actuellement le projet DidacTIClang* qui s’achève et embraye sur le projet Intercom, un projet Lingua 2 sur l'intercompréhension et l'apprentissage réceptif des langues.
Objectifs du projet et mode de partenariat DidacTIClang met en oeuvre un programme de formation des enseignants de langues à une didactique de l'Internet appliquée à l'enseignement et à l'apprentissage des langues. Un site de formation en ligne a été créé et des cours Comenius seront proposés à partir de 2007. Le projet exige une équipe européenne performante et structurée avec des partenaires d'origines géographiques diverses, apportant des connaissances et des compétences qui se complètent pour atteindre un objectif commun prédéfini. La répartition des tâches doit être clairement établie et chaque partenaire doit assumer les responsabilités qui lui sont attribuées. Le flou dans la définition des objectifs et de la méthodologie ou une compréhension divergente de ces derniers, conduit souvent à un manque d'efficacité et de productivité – surtout en début de projet. Christian Ollivier insiste sur l’importance, dans le cadre de projets européens, de sous-groupes de travail constitués de collaborateurs provenant d'institutions et de pays différents, afin de garantir une réelle
dimension européenne du projet. " On peut voir là une sorte de paradoxe apparent entre ce qui fait la cohérence d’une équipe et cette dimension européenne. Mais, un projet européen me semble devoir se construire dans la différence et la complémentarité ", précise-t-il.
Faculté d'écoute, grande réactivité, forte implication Une grande partie des travaux se faisant à distance, il est nécessaire que le coordinateur du projet suive avec précision l'avancée (ou non) des travaux pour motiver et, au besoin, rappeler les délais fixés. Mais surtout, le coordinateur doit s'efforcer d'apporter rapidement son soutien aux membres de l'équipe, chaque fois que la demande surgit. Il est en outre le porteur et le garant de la philosophie du projet. C'est à lui que revient la tâche de constamment vérifier l'adéquation entre produits et idée directrice du projet. Une bonne gestion de projet inclut enfin la réflexion sur l'après-projet et les possibilités de diffusion et de valorisation des produits. *Le projet DidacTiclang regroupe 12 enseignants et chercheurs provenant de 7 établissements secondaires et universitaires européens. Site du projet : http://www.didacticlang.eu/index.htm
Contact : Christian Ollivier christian.ollivier@sbg.ac.at Professeur de Français Langue Etrangère (FLE) et didactique du FLE
Formateurs et stagiaires du 1er cours DidacTIClang (Centre de langues de l'Université de Salzbourg, septembre 2005)
A découvrir sur le site de l'agence à partir du 20 janvier 2007, l'article d'Alain Antoine, promoteur de Bologne : http://www.europe -educationformation.fr/bologne.php
A consulter sur : www.socrates-leonardo.fr/ComeniusArcachon 19
PH
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P TRO
EUROPASS
Elle s’est lancée dans la démarche Europass l’année dernière. La promotion 2005, « Master en management » a donc été la première à recevoir un supplément au diplôme Europass, et l’ensemble des étudiants pourra bénéficier de ce document dès 2007. Les parcours des étudiants sont riches et très divers, tant en France qu’à l’international, tant en entreprise qu’à l’école ou en université partenaire. Pour les valoriser, il faut apprendre à les répertorier et les présenter d’une façon compréhensible pour le plus grand nombre grâce à un référentiel commun. En ce sens, les réflexions et les outils Europass sont pour l’école riches d’enseignement et très utiles. Depuis la promotion 2005, elle délivre systématiquement à ses diplômés un supplément au diplôme Europass en anglais et en français : 500 ont été délivrés à cette promotion. Cela a bien entendu demandé un très gros travail sur la gestion des bases de données mais les retours très positifs des étudiants sont la récompense à cet investissement. Cela est particulièrement vrai pour les 15 % d’entre eux qui débutent leur carrière en dehors de la France où le système éducatif français n’est pas toujours connu. Bien entendu, la mise en place des accords de Bologne facilite les échanges, mais l’approche Europass les enrichit ! Grâce à sa direction de l’insertion professionnelle, l’école travaille également à la promotion et au développement du CV Europass. Il peut représenter pour les étudiants et les diplômés un outil performant facilitant une meilleure compréhension de leurs parcours et compétences. Aujourd’hui, beaucoup d’entre eux travaillent avec un CV classique adapté au pays et un CV Europass. En 2007, cette approche sera totalement intégrée, en liaison avec le développement des langues, afin
que les étudiants puissent avoir un CV Europass en anglais mais aussi en espagnol, en allemand ou dans toute autre langue. Enfin, le Passeport de langues Europass a permis de réorienter le problème linguistique au sein de l’école et d’inviter les diplômés à sortir du « lu-écrit-parlé » qui n’apporte pas beaucoup d’information !
La valeur ajoutée d’Europass
Chaniol, directeur de l’école, délégué aux accréditations : « Nous en sommes très heureux et très fiers ! 2006 aura été une grande année puisque nous avons été accrédités AACSB² et EQUIS³. Ce trophée Europass est la bonne surprise qui vient récompenser tout un travail collectif autour du développement de la qualité de la pédagogie et de la dimension internationale de l’école. Avec François Duvergé, notre Directeur Général, nous avons construit notre projet pédagogique autour de quatre valeurs managériales fortes : l’engagement, la curiosité, l’intégrité et l’humilité … Aussi nous recevons ce trophée avec modestie car nous savons que nous avons encore beaucoup à faire et que beaucoup de nos collègues auraient également mérité de le recevoir. Nous l’accueillons donc comme un encouragement à poursuivre nos efforts car rien n’est définitivement acquis. » 1 : CV Europass, Passeport des Langues Europass, Europass Mobilité, Supplément au Diplôme Europass, Supplément au Certificat Europass. 2 : AACSB : Association to Advance Collegiate Schools of Business 3 : EQUIS : European Quality Improvement System
Elle est évidente et apporte à tous une information claire, structurée et partagée. Cela permet donc une meilleure communication et une plus grande efficacité. Il reste à sensibiliser beaucoup d’entreprises à ces nouveaux outils, notamment celles qui doivent conduire des recrutements internationaux. Dès lors qu’elles les connaissent, elles en perçoivent immédiatement l’intérêt. L’ESCM de Tours-Poitiers a reçu à Lyon le premier trophée Europass français, remis pour la première fois le 4 décembre à Lyon. Le trophée distingue un établissement d’enseignement, de formation ou d’insertion professionnelle qui a su mettre en œuvre le dispositif Europass sur un mode particulièrement intéressant ou innovant. La réaction à cette récompense de Jacques
Jacques Chaniol, Directeur ESCM Tours-Poitiers
Projet Lingua DissMark
Dépasser le complexe de la démarche marketing pour exploiter les résultats de projets Comment vendre des produits éducatifs avec de vraies stratégies de diffusion ? Une « foire aux produits linguistiques » s’est tenue en octobre 2006, à Iasi en Roumanie, où des didacticiens des langues ont négocié pour leurs innovations des débouchés commerciaux avec des professionnels de l’édition. La démarche ne semble pas toujours naturelle aux porteurs de projets européens qui ne pensent pas à inscrire dans leur dossier de candidature une stratégie commerciale en vue de l’exploitation de leur produit final. Le transfert de leurs innovations dans les systèmes éducatifs et de formation est pourtant à ce prix.
Soleo a interrogé Madame Anca Colibaba, directrice de la fondation EuroEd à Iasi, sur le projet DissMark.
La réunion DissMark à Iasi, en octobre2006 Anca Colibaba, au premier plan à droite
Soleo : Le projet DissMark est né de la volonté de marier, dans les programmes européens d’éducation, la didactique des langues et le marketing. Un tel couple est-il donc a priori contre nature ? Anca Colibaba : Non, bien sûr, mais il n’est pas toujours naturel. L’objectif de Dissmark était donc de provoquer à Iasi, en octobre 2006, la rencontre d’acteurs européens de ces deux domaines, coordonnateurs et partenaires de projets Socrates sur les langues - une quarantaine au total - et spécialistes du marketing des produits éducatifs. Ce qui nous semblait essentiel, c’était de leur donner l’occasion d’échanger leurs expériences théoriques et pratiques, et leurs compétences. Cela non seulement pour identifier des stratégies viables de promotion et de diffusion des produits, mais aussi pour analyser ensemble les meilleures productions des projets, qu’ils soient terminés ou en cours de réalisation. Vont ainsi émerger de nouveaux partenariats et des réseaux actifs, qui conduiront à une démarche plus cohérente au niveau européen, tant en termes de qualité que de diffusion et de commercialisation efficace des produits pédagogiques. S. : Comment est-il envisagé d’y parvenir, sur les bases de la conférence de Iasi ? A.C. : En créant un cadre institutionnel capable
de permettre, dès l’origine, une démarche interactive entre tous les acteurs, de celui qui dépose un projet européen à ceux qui assureront la promotion, la diffusion et la vente du produit fini. La « foire aux produits linguistiques », qui s’est tenue avec succès dans le cadre de la conférence de Iasi, a permis de lancer cette dynamique. Ce que nous voulons, c’est construire un lieu d’échange de nos expériences, où trouver ensemble des solutions communes à des difficultés que nous partageons. Notre intention est ainsi d’aboutir à l’élaboration d’un « kit de diffusion, de marketing et de réseautage » riche d’informations théoriques et d’exemples pratiques, à l’intention des futurs coordinateurs et partenaires de projets européens dans le domaine de la didactique des langues. Il sera bientôt disponible en ligne. S. : Les projets pilotes Leonardo da Vinci ont déjà commencé à développer des stratégies de diffusion et d’exploitation des résultats des projets. N’aurait-il pas été pertinent de dialoguer aussi avec leurs promoteurs ? A.C. : Evidemment, et c’est justement ce que nous avons fait à l’occasion de cette conférence, où un certain nombre étaient présents pour témoigner de leur expérience, en présence de représentants de la Commission européenne, d’autres agences nationales et d’institutions ayant vocation à s’ériger en têtes de réseau -
comme le British Council et International House World Organisation -, des cadres de l’éducation dont le rôle est d’informer les enseignants sur les ressources disponibles. Etaient également présents, il va sans dire, des médias et des maisons d’édition. S. : Comment peut-on convaincre les linguistes faisant œuvre de création pédagogique que leur professionnalisme de didacticien a besoin du professionnalisme des diffuseurs ? A.C. : Tous les projets doivent élaborer, dès le dossier de candidature, un plan d’action cohérent pour la diffusion et l’exploitation du produit final et s’assurer la collaboration d’un organisme capable de mener à bien la diffusion. Reconnaissons que les « créateurs » sont, pour bon nombre d’entre eux, victimes d’un blocage psychologique face à cette problématique : ils éprouvent de l’embarras, voir de la honte, à « vendre » le fruit de leur travail. L’objet de Dissmark, c’est précisément de permettre le dépassement de tels freins à la diffusion. D’autant que beaucoup de projets développés dans le cadre des programmes européens sont très novateurs, et ouvrent réellement de nouvelles perspectives éducationnelles. Il faut aussi préparer le public à ces innovations, le convaincre de leur utilité, de leur impact positif. Cela passe par une stratégie minutieusement organisée de diffusion et de marketing. 21
DOSSIER SPECIAL
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Application innovante 2006 du dispositif Europass à l’Ecole supérieure de commerce de Tours-Poitiers (ESCM) L’école a reçu le premier trophée Europass décerné à Lyon le 4 décembre pour la qualité pédagogique et la dimension internationale de ses enseignements.
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EUROPASS
Elle s’est lancée dans la démarche Europass l’année dernière. La promotion 2005, « Master en management » a donc été la première à recevoir un supplément au diplôme Europass, et l’ensemble des étudiants pourra bénéficier de ce document dès 2007. Les parcours des étudiants sont riches et très divers, tant en France qu’à l’international, tant en entreprise qu’à l’école ou en université partenaire. Pour les valoriser, il faut apprendre à les répertorier et les présenter d’une façon compréhensible pour le plus grand nombre grâce à un référentiel commun. En ce sens, les réflexions et les outils Europass sont pour l’école riches d’enseignement et très utiles. Depuis la promotion 2005, elle délivre systématiquement à ses diplômés un supplément au diplôme Europass en anglais et en français : 500 ont été délivrés à cette promotion. Cela a bien entendu demandé un très gros travail sur la gestion des bases de données mais les retours très positifs des étudiants sont la récompense à cet investissement. Cela est particulièrement vrai pour les 15 % d’entre eux qui débutent leur carrière en dehors de la France où le système éducatif français n’est pas toujours connu. Bien entendu, la mise en place des accords de Bologne facilite les échanges, mais l’approche Europass les enrichit ! Grâce à sa direction de l’insertion professionnelle, l’école travaille également à la promotion et au développement du CV Europass. Il peut représenter pour les étudiants et les diplômés un outil performant facilitant une meilleure compréhension de leurs parcours et compétences. Aujourd’hui, beaucoup d’entre eux travaillent avec un CV classique adapté au pays et un CV Europass. En 2007, cette approche sera totalement intégrée, en liaison avec le développement des langues, afin
que les étudiants puissent avoir un CV Europass en anglais mais aussi en espagnol, en allemand ou dans toute autre langue. Enfin, le Passeport de langues Europass a permis de réorienter le problème linguistique au sein de l’école et d’inviter les diplômés à sortir du « lu-écrit-parlé » qui n’apporte pas beaucoup d’information !
La valeur ajoutée d’Europass
Chaniol, directeur de l’école, délégué aux accréditations : « Nous en sommes très heureux et très fiers ! 2006 aura été une grande année puisque nous avons été accrédités AACSB² et EQUIS³. Ce trophée Europass est la bonne surprise qui vient récompenser tout un travail collectif autour du développement de la qualité de la pédagogie et de la dimension internationale de l’école. Avec François Duvergé, notre Directeur Général, nous avons construit notre projet pédagogique autour de quatre valeurs managériales fortes : l’engagement, la curiosité, l’intégrité et l’humilité … Aussi nous recevons ce trophée avec modestie car nous savons que nous avons encore beaucoup à faire et que beaucoup de nos collègues auraient également mérité de le recevoir. Nous l’accueillons donc comme un encouragement à poursuivre nos efforts car rien n’est définitivement acquis. » 1 : CV Europass, Passeport des Langues Europass, Europass Mobilité, Supplément au Diplôme Europass, Supplément au Certificat Europass. 2 : AACSB : Association to Advance Collegiate Schools of Business 3 : EQUIS : European Quality Improvement System
Elle est évidente et apporte à tous une information claire, structurée et partagée. Cela permet donc une meilleure communication et une plus grande efficacité. Il reste à sensibiliser beaucoup d’entreprises à ces nouveaux outils, notamment celles qui doivent conduire des recrutements internationaux. Dès lors qu’elles les connaissent, elles en perçoivent immédiatement l’intérêt. L’ESCM de Tours-Poitiers a reçu à Lyon le premier trophée Europass français, remis pour la première fois le 4 décembre à Lyon. Le trophée distingue un établissement d’enseignement, de formation ou d’insertion professionnelle qui a su mettre en œuvre le dispositif Europass sur un mode particulièrement intéressant ou innovant. La réaction à cette récompense de Jacques
Jacques Chaniol, Directeur ESCM Tours-Poitiers
Projet Lingua DissMark
Dépasser le complexe de la démarche marketing pour exploiter les résultats de projets Comment vendre des produits éducatifs avec de vraies stratégies de diffusion ? Une « foire aux produits linguistiques » s’est tenue en octobre 2006, à Iasi en Roumanie, où des didacticiens des langues ont négocié pour leurs innovations des débouchés commerciaux avec des professionnels de l’édition. La démarche ne semble pas toujours naturelle aux porteurs de projets européens qui ne pensent pas à inscrire dans leur dossier de candidature une stratégie commerciale en vue de l’exploitation de leur produit final. Le transfert de leurs innovations dans les systèmes éducatifs et de formation est pourtant à ce prix.
Soleo a interrogé Madame Anca Colibaba, directrice de la fondation EuroEd à Iasi, sur le projet DissMark.
La réunion DissMark à Iasi, en octobre2006 Anca Colibaba, au premier plan à droite
Soleo : Le projet DissMark est né de la volonté de marier, dans les programmes européens d’éducation, la didactique des langues et le marketing. Un tel couple est-il donc a priori contre nature ? Anca Colibaba : Non, bien sûr, mais il n’est pas toujours naturel. L’objectif de Dissmark était donc de provoquer à Iasi, en octobre 2006, la rencontre d’acteurs européens de ces deux domaines, coordonnateurs et partenaires de projets Socrates sur les langues - une quarantaine au total - et spécialistes du marketing des produits éducatifs. Ce qui nous semblait essentiel, c’était de leur donner l’occasion d’échanger leurs expériences théoriques et pratiques, et leurs compétences. Cela non seulement pour identifier des stratégies viables de promotion et de diffusion des produits, mais aussi pour analyser ensemble les meilleures productions des projets, qu’ils soient terminés ou en cours de réalisation. Vont ainsi émerger de nouveaux partenariats et des réseaux actifs, qui conduiront à une démarche plus cohérente au niveau européen, tant en termes de qualité que de diffusion et de commercialisation efficace des produits pédagogiques. S. : Comment est-il envisagé d’y parvenir, sur les bases de la conférence de Iasi ? A.C. : En créant un cadre institutionnel capable
de permettre, dès l’origine, une démarche interactive entre tous les acteurs, de celui qui dépose un projet européen à ceux qui assureront la promotion, la diffusion et la vente du produit fini. La « foire aux produits linguistiques », qui s’est tenue avec succès dans le cadre de la conférence de Iasi, a permis de lancer cette dynamique. Ce que nous voulons, c’est construire un lieu d’échange de nos expériences, où trouver ensemble des solutions communes à des difficultés que nous partageons. Notre intention est ainsi d’aboutir à l’élaboration d’un « kit de diffusion, de marketing et de réseautage » riche d’informations théoriques et d’exemples pratiques, à l’intention des futurs coordinateurs et partenaires de projets européens dans le domaine de la didactique des langues. Il sera bientôt disponible en ligne. S. : Les projets pilotes Leonardo da Vinci ont déjà commencé à développer des stratégies de diffusion et d’exploitation des résultats des projets. N’aurait-il pas été pertinent de dialoguer aussi avec leurs promoteurs ? A.C. : Evidemment, et c’est justement ce que nous avons fait à l’occasion de cette conférence, où un certain nombre étaient présents pour témoigner de leur expérience, en présence de représentants de la Commission européenne, d’autres agences nationales et d’institutions ayant vocation à s’ériger en têtes de réseau -
comme le British Council et International House World Organisation -, des cadres de l’éducation dont le rôle est d’informer les enseignants sur les ressources disponibles. Etaient également présents, il va sans dire, des médias et des maisons d’édition. S. : Comment peut-on convaincre les linguistes faisant œuvre de création pédagogique que leur professionnalisme de didacticien a besoin du professionnalisme des diffuseurs ? A.C. : Tous les projets doivent élaborer, dès le dossier de candidature, un plan d’action cohérent pour la diffusion et l’exploitation du produit final et s’assurer la collaboration d’un organisme capable de mener à bien la diffusion. Reconnaissons que les « créateurs » sont, pour bon nombre d’entre eux, victimes d’un blocage psychologique face à cette problématique : ils éprouvent de l’embarras, voir de la honte, à « vendre » le fruit de leur travail. L’objet de Dissmark, c’est précisément de permettre le dépassement de tels freins à la diffusion. D’autant que beaucoup de projets développés dans le cadre des programmes européens sont très novateurs, et ouvrent réellement de nouvelles perspectives éducationnelles. Il faut aussi préparer le public à ces innovations, le convaincre de leur utilité, de leur impact positif. Cela passe par une stratégie minutieusement organisée de diffusion et de marketing. 21
DOSSIER SPECIAL
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Application innovante 2006 du dispositif Europass à l’Ecole supérieure de commerce de Tours-Poitiers (ESCM) L’école a reçu le premier trophée Europass décerné à Lyon le 4 décembre pour la qualité pédagogique et la dimension internationale de ses enseignements.
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Excellence d’un dispositif 2006 de stages pour de jeunes demandeurs d’emploi P
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Un projet Leonardo porté par l’IFFA (Institut Fancilien de Formation en Alternance) On ne sait pas encore assez l’excellence de certains organismes de formation français qui initient des projets pour aider des jeunes à sortir du chômage par l’acquisition de compétences nouvelles. Il y faut des partenaires solides, des financements, des dispositifs rôdés et un sens aigüe de la psychologie pour motiver, redonner confiance, aider l’autre à gagner sa place, un statut, une reconnaissance. L’IFFA (Institut Fancilien de Formation en Alternance) géré par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Essonne met sur pied depuis 1999 des stages transnationaux qui constituent des formations à part entière d’une année pour des demandeurs d’emploi de 18 à 30 ans. Huit semaines s’effectuent en formation à l’IFFA, 6 semaines dans le cadre du « chéquier langue »*, quatre à six mois se déroulent en formation en Europe et quatre semaines au retour sont consacrées au bilan à la soutenance du dossier professionnel, aux tests de langues et à l’orientation. En 2004-2005, 16 filles et 2 garçons demandeurs d’emploi, titulaires d’un Bac général, technologique ou professionnel, dont une dizaine est bénéficiaire des Assédics, ont été placés en entreprises, en Allemagne, Autriche, Irlande, Angleterre, Espagne, Italie Bulgarie, autour de trois pôles-métiers : relation clientèle, fonction commercialisation de services, organisation et gestion. Les résultats sont là. 58 % de retour à l’emploi, (52 % en France, 6% à l’étranger), 30 % de reprise d’étude dont 18 % d’études supérieures en formation continue en France, et 12 % en recherche d’emploi.
Comment se joue cette réussite ? En premier lieu dans le mode de sélection des candidats qui s’opère par rapport à leurs compétences transversales telles que l’adaptabilité, l’aptitude à s’intégrer à l’étranger, le degré de maturité. En second lieu, elle se produit par l’implication forte du candidat dans son projet, c’est lui qui recherche son stage et signe, avec l’entreprise et son école, une convention tripartite claire où sont décrits son profil professionnel, son CV, les compétences de base du poste qu’il rejoint et le programme de travail qu’on lui réserve. Enfin, par la qualité du suivi mensuel et de l’évaluation du stagiaire par son tuteur dans l’entreprise grâce au carnet de liaison qui note les progressions et les informations pratiques indispensables au bon fonctionnement du stage en entreprise. *Dispositif de formation en langue, mis en place par le Conseil régional Ile de France à destination des demandeurs d’emploi franciliens.
Contact CCI de l'Essonne : d.bezolles@iffa-cfa.com Le trophée Leonardo France a été attribué à l’IFFA, Institut francilien de formation en alternance et la CCI de l’Essonne , lors du séminaire national, « mobilité des travailleurs en Europe , une culture à par tager » à Lyon, le 4 décembre 2006.
Les lauréats lors de la remise des prix Leonardo à Lyon le 4 décembre 2006
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Projet pilote Leonardo à l'hôpital
Physique médicale
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Transfert de méthodes d’enseignement réussie ! Jean-Yves Giraud, physicien au CHU de Grenoble, applique à l’université les méthodes d’enseignement de ses collègues européens dans le cadre d’un projet pilote Leonardo. La qualité de la démarche lui a valu en 2004 le prix européen Leonardo. Ce prix récompense les projets qui s’inscrivent dans les priorités de Copenhague* : transparence et reconnaissance des qualifications, qualité des formations.
Témoignage de Jean-Yves Giraud : « Le prix Leonardo est un élément important. Il m'a permis de valoriser ma participation au projet EMIT car il rend compte d'un travail apprécié. Le Dr. Slavik Tabakov, coordonnateur du projet, m'a remis le prix lors de l'inauguration de la semaine européenne que nous avons mise en place dans le cadre du master de physique médicale des universités de Lyon et Grenoble, en présence des représentants de ces deux universités. Cette semaine européenne qui compte pour l’ECTS dans le cadre du master a pu être organisée grâce aux contacts noués dans le cadre du projet. Cette distinction nous conforte dans nos choix de partenariats et d'évolution de projet. Au delà du prix, c'est le projet EMIT qui a eu une influence forte sur les orientations que j'ai pu donner à la formation en physique médicale en France. En effet, j'ai appliqué les méthodes d'enseignement de mes collègues européens à la formation des physiciens médicaux français. Le projet s'est déroulé dans une ambiance chaleureuse entre personnes souhaitant fortement partager leur savoir pour le bénéfice de la communauté scientifique. Nous nous sentions tous d'un seul pays lors des réunions de travail, bien qu’originaires d’au moins sept pays différents. Je crois que nous devons en partie la réussite de ce projet à notre coordonnateur, Monsieur Tabakov, dont les qualités humaines et relationnelles nous ont permis de fonctionner toujours efficacement. »
EMIT : European Medical Imaging Technology Training Projet coordonné par GKTSM and King’s College Hospital NHS Trust (UK) www.emerald2.net
Helsinki, décembre 2006 10 projets Leonardo ont été récompensés pour leur contribution aux objectifs du processus de Copenhague. La France était représentée par le projet VAEB, coordonné par l’institut de recherche et d’information sur le volontariat (Iriv) qui valorise l'engagement associatif en identifiant les compétences des bénévoles d'associations. http://www.iriv.net
*Coopération européenne renforcée en matière d’enseignement et de formation professionnels : le « processus de Bruges-Copenhague » http://ec.europa.eu/education/copenhagen/index_fr.html
Satisfaire les bénéficiaires des programmes par une amélioration continue du service rendu. C’est le souci de l’agence nationale sur la voie de la norme ISO 9001 La norme ISO* 9001 – version 2000 est le référentiel choisi par l’agence SocratesLeonardo da Vinci comme preuve de son engagement « qualité ». Cette norme place le « client », le bénéficiaire de fonds européens, au cœur du système de management de l’agence. En effet, plus qu’un descriptif des activités à travers des procédures, le système mis en place est un outil d’analyse et de mesure des attentes des bénéficiaires. La norme pose le principe de l’amélioration continue, c'est-à-dire : - la définition d’objectifs stratégiques et opérationnels, - la construction et l’utilisation d’un système documentaire composé de processus et de documents transmis par la commission, - la surveillance et la mesure de l’efficacité des méthodes et de la qualité du service rendu, à l’aide d’indicateurs pertinents issus notamment de « l’écoute client » et d’audits internes. En fonction des résultats, les actions correctives qui s’imposent sont définies et mises en œuvre dans le but d’améliorer en permanence ce système. Toutes les équipes de l’agence sont sensibilisées à cette démarche depuis maintenant plus d’un an et impliquées prioritairement dans l’atteinte de l’objectif suivant : la réduction des délais de traitement des rapports intermédiaires et finaux. * International Standard organisation qui élabore des normes techniques dans la quasi-totalité des secteurs économiques depuis 1947.
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Un projet Leonardo porté par l’IFFA (Institut Fancilien de Formation en Alternance) On ne sait pas encore assez l’excellence de certains organismes de formation français qui initient des projets pour aider des jeunes à sortir du chômage par l’acquisition de compétences nouvelles. Il y faut des partenaires solides, des financements, des dispositifs rôdés et un sens aigüe de la psychologie pour motiver, redonner confiance, aider l’autre à gagner sa place, un statut, une reconnaissance. L’IFFA (Institut Fancilien de Formation en Alternance) géré par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Essonne met sur pied depuis 1999 des stages transnationaux qui constituent des formations à part entière d’une année pour des demandeurs d’emploi de 18 à 30 ans. Huit semaines s’effectuent en formation à l’IFFA, 6 semaines dans le cadre du « chéquier langue »*, quatre à six mois se déroulent en formation en Europe et quatre semaines au retour sont consacrées au bilan à la soutenance du dossier professionnel, aux tests de langues et à l’orientation. En 2004-2005, 16 filles et 2 garçons demandeurs d’emploi, titulaires d’un Bac général, technologique ou professionnel, dont une dizaine est bénéficiaire des Assédics, ont été placés en entreprises, en Allemagne, Autriche, Irlande, Angleterre, Espagne, Italie Bulgarie, autour de trois pôles-métiers : relation clientèle, fonction commercialisation de services, organisation et gestion. Les résultats sont là. 58 % de retour à l’emploi, (52 % en France, 6% à l’étranger), 30 % de reprise d’étude dont 18 % d’études supérieures en formation continue en France, et 12 % en recherche d’emploi.
Comment se joue cette réussite ? En premier lieu dans le mode de sélection des candidats qui s’opère par rapport à leurs compétences transversales telles que l’adaptabilité, l’aptitude à s’intégrer à l’étranger, le degré de maturité. En second lieu, elle se produit par l’implication forte du candidat dans son projet, c’est lui qui recherche son stage et signe, avec l’entreprise et son école, une convention tripartite claire où sont décrits son profil professionnel, son CV, les compétences de base du poste qu’il rejoint et le programme de travail qu’on lui réserve. Enfin, par la qualité du suivi mensuel et de l’évaluation du stagiaire par son tuteur dans l’entreprise grâce au carnet de liaison qui note les progressions et les informations pratiques indispensables au bon fonctionnement du stage en entreprise. *Dispositif de formation en langue, mis en place par le Conseil régional Ile de France à destination des demandeurs d’emploi franciliens.
Contact CCI de l'Essonne : d.bezolles@iffa-cfa.com Le trophée Leonardo France a été attribué à l’IFFA, Institut francilien de formation en alternance et la CCI de l’Essonne , lors du séminaire national, « mobilité des travailleurs en Europe , une culture à par tager » à Lyon, le 4 décembre 2006.
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Transfert de méthodes d’enseignement réussie ! Jean-Yves Giraud, physicien au CHU de Grenoble, applique à l’université les méthodes d’enseignement de ses collègues européens dans le cadre d’un projet pilote Leonardo. La qualité de la démarche lui a valu en 2004 le prix européen Leonardo. Ce prix récompense les projets qui s’inscrivent dans les priorités de Copenhague* : transparence et reconnaissance des qualifications, qualité des formations.
Témoignage de Jean-Yves Giraud : « Le prix Leonardo est un élément important. Il m'a permis de valoriser ma participation au projet EMIT car il rend compte d'un travail apprécié. Le Dr. Slavik Tabakov, coordonnateur du projet, m'a remis le prix lors de l'inauguration de la semaine européenne que nous avons mise en place dans le cadre du master de physique médicale des universités de Lyon et Grenoble, en présence des représentants de ces deux universités. Cette semaine européenne qui compte pour l’ECTS dans le cadre du master a pu être organisée grâce aux contacts noués dans le cadre du projet. Cette distinction nous conforte dans nos choix de partenariats et d'évolution de projet. Au delà du prix, c'est le projet EMIT qui a eu une influence forte sur les orientations que j'ai pu donner à la formation en physique médicale en France. En effet, j'ai appliqué les méthodes d'enseignement de mes collègues européens à la formation des physiciens médicaux français. Le projet s'est déroulé dans une ambiance chaleureuse entre personnes souhaitant fortement partager leur savoir pour le bénéfice de la communauté scientifique. Nous nous sentions tous d'un seul pays lors des réunions de travail, bien qu’originaires d’au moins sept pays différents. Je crois que nous devons en partie la réussite de ce projet à notre coordonnateur, Monsieur Tabakov, dont les qualités humaines et relationnelles nous ont permis de fonctionner toujours efficacement. »
EMIT : European Medical Imaging Technology Training Projet coordonné par GKTSM and King’s College Hospital NHS Trust (UK) www.emerald2.net
Helsinki, décembre 2006 10 projets Leonardo ont été récompensés pour leur contribution aux objectifs du processus de Copenhague. La France était représentée par le projet VAEB, coordonné par l’institut de recherche et d’information sur le volontariat (Iriv) qui valorise l'engagement associatif en identifiant les compétences des bénévoles d'associations. http://www.iriv.net
*Coopération européenne renforcée en matière d’enseignement et de formation professionnels : le « processus de Bruges-Copenhague » http://ec.europa.eu/education/copenhagen/index_fr.html
Satisfaire les bénéficiaires des programmes par une amélioration continue du service rendu. C’est le souci de l’agence nationale sur la voie de la norme ISO 9001 La norme ISO* 9001 – version 2000 est le référentiel choisi par l’agence SocratesLeonardo da Vinci comme preuve de son engagement « qualité ». Cette norme place le « client », le bénéficiaire de fonds européens, au cœur du système de management de l’agence. En effet, plus qu’un descriptif des activités à travers des procédures, le système mis en place est un outil d’analyse et de mesure des attentes des bénéficiaires. La norme pose le principe de l’amélioration continue, c'est-à-dire : - la définition d’objectifs stratégiques et opérationnels, - la construction et l’utilisation d’un système documentaire composé de processus et de documents transmis par la commission, - la surveillance et la mesure de l’efficacité des méthodes et de la qualité du service rendu, à l’aide d’indicateurs pertinents issus notamment de « l’écoute client » et d’audits internes. En fonction des résultats, les actions correctives qui s’imposent sont définies et mises en œuvre dans le but d’améliorer en permanence ce système. Toutes les équipes de l’agence sont sensibilisées à cette démarche depuis maintenant plus d’un an et impliquées prioritairement dans l’atteinte de l’objectif suivant : la réduction des délais de traitement des rapports intermédiaires et finaux. * International Standard organisation qui élabore des normes techniques dans la quasi-totalité des secteurs économiques depuis 1947.
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Le magazine de l'agence Europe-Education-Formation France
Décembre 2006
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25, quai des Chartrons F - 33080 Bordeaux cedex tél. +33 (0)5 56 00 94 00 fax. +33 (0)5 56 00 94 80 www. eu ro pe-educa tion-forma tion.fr
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