SOLEO SCOPE
Fiche thématique Juillet 2011
Fiche n° 2 LES PROGRAMMES EUROPÉENS AU CŒUR DES STRATÉGIES INTERNATIONALES des établissements d’enseignement supérieur
C
e nouveau numéro de Soleoscope s’inscrit dans un contexte riche d’actualité dans un secteur en pleine évolution structurelle et culturelle depuis quatre ans. Comme le révèle une étude conduite par l’agence et dont ce Soleoscope dévoile les premiers résultats, les universités françaises s’emploient à bâtir en effet de véritables stratégies à l’international. Le IVe Sommet mondial des universités dans le cadre de la présidence française du G20, qui s’est tenu à Paris en mai dernier, a justement rappelé le rôle fondamental de la mobilité internationale des étudiants et des personnels, enseignants comme administratifs. Plus largement, l’importance de la coopération académique a été soulignée par l’ensemble des participants au Sommet, dans un périmètre désormais mondial. Ces sujets constituent le coeur du séminaire qui a réuni la Direction des Relations Européennes et Internationales et de la Coopération (DREIC), la Conférence des Présidents d’Universités (CPU) et l’agence, à Bordeaux les 30 juin et 1er juillet. Soleo 27 y consacre une large part. C’est pourquoi, avec ce Soleoscope, nous avons voulu faire la lumière sur la contribution des programmes européens d’éducation et de formation à la transformation du paysage de l’enseignement supérieur français. Premier constat, l’investissement des programmes dans ce domaine ne se limite pas à la star toute catégorie qu’est Erasmus. Ni même au programme Tempus, moins connu mais presque aussi ancien, ou encore à Erasmus Mundus dont le succès fulgurant ne se dément pas depuis son lancement en 2004 en particulier dans notre pays. Leonardo da Vinci, Comenius et Grundtvig font également partie de cette belle aventure. En deuxième lieu, la richesse et la diversité des acteurs de l’enseignement supérieur se retrouvent chez les bénéficiaires des programmes. Ainsi, les établissements les plus représentés dans Erasmus sont les lycées dotés de sections BTS. Dans ce cas précis, si la mobilité fait toujours sens au niveau du projet d’établissement, l’agence encourage fortement les regroupements en consortiums. Troisième constat, ces programmes sont devenus des instruments privilégiés au service de stratégies globales préétablies. L’école d’ingénieurs Polytech’ Nice-Sophia en fournit une belle illustration. D’autres constatations pourraient aussi être mises en avant, à l’instar de la progression spectaculaire de la mobilité de stage. Mais cette dernière thématique fera justement l’objet du Soleoscope à paraître en décembre. Pour l’heure, je vous laisse donc découvrir ces pages d’exemples et d’analyses qui espérons-le, vont vous permettre d’apprécier l’apport de l’agence dans la réflexion en cours sur l’attractivité mondiale de notre système d’enseignement supérieur. Antoine Godbert, directeur
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• LES FICHES THÉMATIQUES DE L’AGENCE • N°2 • JUILLET 2011