SOLEO SCOPE
Fiche thématique Octobre 2011
Fiche n° 3 LES PROGRAMMES EUROPÉENS EN OUTRE-MER
2011
est l’année des Outre-Mer en France. Soleo n°27 paru en juin a consacré son dossier spécial à la découverte d’initiatives exemplaires issues de nos départements et territoires d’Outre-Mer en matière d’ouverture européenne. Avec ce numéro, Soleoscope joue les prolongations en étayant ce dynamisme avec les chiffres de la participation des DOM-TOM au programme EFTLV.
La France partage la particularité de comprendre des territoires ultra-marins avec seulement cinq autres Etat-membres de l’UE. C’est une richesse que l’on retrouve dans les nombreux projets portés par des établissements d’Outre-Mer. Ils investissent d’ailleurs l’ensemble du spectre du programme : de l’enseignement scolaire avec Comenius, à la formation professionnelle avec Leonardo da Vinci et l’enseignement supérieur avec Erasmus, sans oublier l’éducation des adultes et Grundtvig. C’est également un projet de la Direction de l'enseignement primaire de Polynésie française qui a été primé en février dernier par le Label Européen des Langues lors du Salon Expolangues 2011. Ce dynamisme gagne encore à se développer. L’Outre-Mer, naturellement ouvert sur son environnement géographique proche (Caraïbes et Amérique, Océan Indien, Océanie) est comparativement moins présent que les établissements de métropole sur les destinations européennes. Soleoscope montre en outre que les destinations sont moins diversifiées – le Royaume-Uni et l’Espagne étant très majoritairement plébiscités pour les mobilités de stages ou d’étude Erasmus. Or, si les établissements d’Outre-Mer font de réels efforts pour accentuer leur présence sur le continent européen, il faut parallèlement encourager les établissements ‘continentaux’ à tisser davantage de partenariats avec leurs collègues ultra-marins. La diversité et la richesse culturelle de ces territoires sont en effet les gages de coopérations et de mobilités réussies. L’Agence y attache une grande importance. Dans cet esprit, les « 24 heures des DOM-TOM » seront prochainement organisées : elles réuniront par vidéo-conférence les acteurs des départements et territoires d’Outre-Mer d’est en ouest. En ligne de mire : l’appel à propositions 2012 et la forte présence espérée des acteurs et établissements issus de ces territoires. C’est le moment de se lancer ! Antoine Godbert, directeur
www.2e2f.fr
• LES FICHES THÉMATIQUES DE L’AGENCE • N°3 • OCTOBRE 2011
Fiche thématique n°3 LES PROGRAMMES EUROPÉENS EN OUTRE-MER
Comenius LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES D’OUTRE-MER OUVRENT LEURS PORTES À L’EUROPE
Répartition des projets Comenius d’Outre-Mer entre 2008 et 2010
38%
30%
14% 1% 15% 2%
Martinique : 52 projets
La Réunion : 49 projets
Guadeloupe : 25 projets
Guyane : 23 projets
Polynésie Française : 4 projets
Nouvelle-Calédonie : 2 projets
Depuis 2008, environ 120 enseignants d’Outre-mer ont participé à une formation dans un pays européen, en particulier au Royaume-Uni et en Espagne. De ce point de vue, diversifier les destinations en Europe pourrait être un facteur de réussite et augmenter le taux de sélection des candidatures qui atteint une moyenne de 45% sur cette période. Par ailleurs, un des intérêts des stages Comenius est de rencontrer d’autres collègues européens de différentes nationalités et de prendre des contacts utiles pour de futures coopérations. L’engagement européen se concrétise également dans les projets de partenariats scolaires : 31 entre 2008 et 2010. Pendant les deux ans d’un projet, les élèves travaillent en équipes multinationales, grâce aux nouvelles technologies et pendant leur visite chez leurs partenaires en Europe. C’est ainsi qu’environ 500 élèves et leurs professeurs ont pu faire un voyage dans un pays d’Europe, découvrir de nouvelles cultures et faire connaître leur territoire.
Conscientes des atouts que représentent les expériences de mobilité pour les élèves en termes d’enrichissement culturel, de développement des compétences linguistiques et surtout de sentiment de citoyenneté européenne, les académies d’Outremer aspirent à nouer des partenariats avec le continent européen. Ainsi, entre 2008 et 2010, 165 projets du programme Comenius ont été réalisés dans le champ de l’enseignement scolaire pour un financement total de plus de 1 million d’euros.
LABEL EUROPEEN DES LANGUES La Direction de l'enseignement primaire de Polynésie française a reçu le label européen des langues en 2010 pour le projet ORERO, destiné aux élèves du premier degré. Depuis 2007, les enfants appréhendent l'art oratoire traditionnel à travers les légendes, les chants et les costumes polynésiens. Ils manipulent plusieurs langues, le paumotu, le tahitien, le marquisien et acquièrent en parallèle compétences langagières et estime de soi. Depuis le démarrage du projet, 859 élèves ont ainsi pu déclamer devant un public : cette démarche leur permet en effet de bien maitriser une langue locale avant d'apprendre et de maîtriser le français ou l'anglais. Au final, un bon niveau linguistique et surtout la fierté de sa langue d'origine !
Visite d’étude LA RÉUNION À LA POINTE POUR ACCUEILLIR DES RESPONSABLES DE TOUTE L’EUROPE ! En organisant deux visites d’étude sur les vingt-trois proposées par la France en 2010-2011, la Réunion se place en tête de l’accueil de responsables éducatifs. Ces visites portaient sur des problématiques particulièrement représentatives des régions ultrapériphériques de l’Europe : l’accompagnement de la mobilité à grande distance et la diversité des acteurs impliqués dans l’éducation à l’environnement. Ces thèmes ont mobilisé des participants provenant de huit pays européens (Allemagne, Belgique, Espagne, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie et Royaume-Uni). Dans les deux cas les participants, unanimement satisfaits, envisagent de prolonger la visite en démarrant une collaboration au sein d’un partenariat Comenius Regio, preuve de la qualité des contacts avec les responsables locaux des collectivités.
• LES FICHES THÉMATIQUES DE L’AGENCE • N°3 • OCTOBRE 2011
www.2e2f.fr
Leonardo da Vinci LA MOBILITÉ POUR TOUS LES PUBLICS L’Outre-mer est présente dans les projets Leonardo Mobilité, notamment la Réunion, DOM portant le plus de projets Leonardo depuis 2007. La qualité des projets déposés par les territoires ultrapériphériques s’explique en partie par l’utilisation, par les acteurs locaux, des financements permettant aux futurs partenaires de projets de se rencontrer en amont de la candidature*. Tous les projets déposés suite à ces rencontres ont été acceptés, y compris ceux d’organismes qui candidataient pour la première fois au programme Leonardo.
Evolution du nombre de projets Leonardo Mobilité en Outre-Mer 6
5
nombre de projets
5 4 3
5
3
3
2
2
0 La Réunion
1
1
1 2008
2007 Guyane
2009
Martinique
1
2010
2011
Nouvelle Calédonie
Guadeloupe
La formation professionnelle initiale (projets « FPI ») reste prédominante : plus de 70% des projets, toutes régions ultrapériphériques confondues. Mais une tendance à la diversification des publics concernés se confirme depuis 4 ans. Ainsi un quart des projets financés sont les mobilités des professionnels de l’enseignement et la formation professionnelle (projets « PRO-EFP »). Et la Nouvelle Calédonie a innové cette année avec un projet de mobilité pour les demandeurs d’emploi, les salariés et les stagiaires de la formation continue (projets « PMT »). L’éligibilité de ces publics aux financements Leonardo est souvent méconnue alors même qu’un stage en Europe développe les opportunités d’emploi ou d’évolution professionnelle. *les « visites préparatoires » et les « séminaires de contact » sont des financements européens pour aider à la rencontre de partenaires et à l’élaboration des projets. Pour aller plus loin, http://penelope.2e2f.fr/
Evolution du nombre de projets Leonardo Mobilité par publics ciblés
Grundtvig OUVERTURE EUROPÉENNE DANS L’ÉDUCATION DES ADULTES Depuis 2002, 36 projets ultra-marins ont été financés par le programme Grundtvig. L’association Villanelle* de la Réunion est l’une des pionnières. Située dans une zone défavorisée, à la Plaine des Cafres, cette association apporte une ouverture vers l’Europe à des populations qui n’ont pas ou peu l’occasion de sortir de l’île. Les échanges européens permettent aussi aux encadrants de développer et comparer les pratiques d’accompagnement en zone rurale, autour des thématiques de l’intégration, l'entreprenariat, l'éducation informelle ou encore de l'insertion sociale. En 10 ans, l’association a organisé plus de 100 mobilités en Europe et a reçu des partenaires de 13 pays. À NOTER ! UN PROJET EUROPÉEN, CONDUIT EN MARTINIQUE La Mairie de La Trinité et la Mission locale de La Cabesterre, avec leurs partenaires européens, ont travaillé sur les spécificités des régions ultrapériphériques (RUP) dans le champ de l’éducation des adultes. * www.villanelle-reunion.com
Projets ou mobilités Grundtvig en Outre-Mer entre 2002 et 2011 3% 17%
3% 14%
6 22%
nombre de projets
5
41%
4 3 2 1 0
2007
2008 FPI
2009 PMT
2010 PROEFP
2011
Martinique : 6 projets
La Réunion : 15 projets
Guadeloupe : 5 projets
Guyane : 8 projets
Polynésie Française : 1 projet
Nouvelle-Calédonie : 1 projet
LES PROGRAMMES EUROPÉENS EN OUTRE-MER
Erasmus UN POTENTIEL DE DÉVELOPPEMENT
nombre de mobilités
La mobilité étudiante Erasmus d’Outre-Mer
Fiche thématique n°3
DES CONDITIONS PARTICULIÈRES POUR SOUTENIR LA PARTICIPATION DE L’OUTRE-MER AU PROGRAMME EFTLV
77
80 70 60 50 40 30 20 10 0
➜ Projets de mobilité : remboursement aux frais réels du trajet entre territoire d’origine et le pays d’accueil 45
19
14
8
1
0 Martinique
Guadeloupe
3
0 La Réunion
Mobilité études
Nouvelle Calédonie
0
Polynésie Française
➜ Projets de partenariat : Le financement des partenariats dépend du nombre minimum de mobilités à effectuer par chacun des partenaires européens. Ce nombre peut être réduit jusqu’à 50% si la mobilité est réalisée au départ ou en direction de l’Outre-mer.
Mobilité stages
En tête des mobilités Erasmus d’Outre-Mer : l’université de la Réunion (54%) et les lycées martiniquais (27%). Erasmus a un fort potentiel de développement en Outre-Mer qui ne représente aujourd'hui que 0,5% des mobilités Erasmus de la France – Notamment parce que les territoires ultra-marins sont naturellement tournés vers des voisins plus proches : Amériques pour les Antilles, Océanie pour la Polynésie Française, la Nouvelle Calédonie et la Réunion. Bien que plus rares en nombre, les Erasmus d’Outre-mer étudient majoritairement dans les mêmes pays européens que leurs homologues métropolitains : au Royaume-Uni (à 47%) et en Espagne (à 27%).
Destinations comparées des étudiants Erasmus au départ d’Outre-Mer et de Métropole 50 40 30 20 10 0
Allemagne
Belgique
Outre-mer
Espagne
Irlande
Royaume-Uni
Métropole
Pour aller plus loin, consultez l’outil statistique de l’agence : http://www.2e2f.fr/statistiques.php Appel à propositions 2012 www.2e2f.fr
et www.2e2f.fr
• LES FICHES THÉMATIQUES DE L’AGENCE • N°3 • OCTOBRE 2011
Analyse et pratiques Il existe 7 régions dites "ultrapériphériques" (RUP) : Guadeloupe, Guyane, Martinique et Réunion (les 4 départements d'Outremer français) ainsi que les Canaries (Espagne), les Açores et Madère (Portugal). Elles font partie intégrante de l’UE et appliquent les droits et obligations qui en découlent. Les vingt et un pays et territoires d'outre-mer (PTOM) relèvent constitutionnellement de 4 États membres de l'UE: Danemark, France, Pays-Bas et Royaume-Uni. Leurs ressortissants sont des citoyens européens. Toutefois, ces pays ne font pas partie du territoire de l’UE. Ils ne sont donc pas directement soumis au droit européen, mais ils bénéficient d'un statut d'associés aux États membres. Dans le cas du programme EFTLV, lorsque des dispositions spécifiques s’appliquent aux PTOM, elles s’appliquent également aux RUP. Source : Europa
INSCRIPTION DES PROJETS ÉDUCATIFS EUROPÉENS DANS LES POLITIQUES TERRITORIALES Les thématiques des projets européens menés dans les « Chacune de ces régions constitue un atout à part entière pour régions ultrapériphériques et PTOM reflètent directement l'Europe, que ce soit par la richesse de son environnement, sa les priorités politiques de ces territoires : éducation au culture, les compétences spécifiques de sa population ou ses développement, à l’interculturalité, préservation du patrimoine capacités scientifiques et technologiques. Notre défi commun culturel et linguistique. Ainsi, sont particulièrement présents consiste à valoriser le potentiel des régions ultrapériphériques dans les projets Comenius, certains thèmes prioritaires évoqués en les intégrant pleinement dans les activités de l'UE tout en lors de la Conférence « L’UE et l’Outre-mer » tenue sous les respectant comme autant de symboles de la diversité si Présidence française de l’Union1 en 2008 (protection de chère à l'UE. » l’environnement, énergies du futur). La France est le seul pays européen concerné à la fois par les C’est la mise en évidence d’une certaine lisibilité de ces RUP et les PTOM, elle a en conséquence joué un rôle politiques chez nos partenaires européens qui y voient une primordial dans les réflexions préparatoires à l’après 2013 opportunité de traiter plus complètement leur problématique. sur leurs relations avec l’Union Européenne2. Cette Il faut en effet rappeler que dans un partenariat, il est essentiel mobilisation de nombreux responsables politiques a permis de dépasser l’hétérogénéité de ces territoires en faveur de que chacun trouve son intérêt. On pourrait être surpris de la relative homogénéité de ces « l’adoption d’une approche fondée sur un socle commun et thèmes, comme des filières (dans la formation professionnelle une meilleure prise en compte des spécificités des pays et 3 et l’enseignement supérieur) qui s’impliquent dans la territoires » . La communication adoptée par la Commission coopération européenne et les actions de mobilité. A première européenne et validée par le Conseil en décembre 2009 insiste vue, en effet, ces territoires présentent une grande sur la mise en valeur des atouts et du potentiel de ces régions tout autant que sur leurs difficultés. Les projets européens hétérogénéité administrative, économique et géographique. traduisent à la fois ces orientations positives et les Ainsi du point de vue de l’éducation, l’exemple de la Nouvelleproblématiques du socle commun (l’éloignement, l'insularité, le Calédonie, engagée dans un processus d’émancipation et de relief, le climat difficile et la dépendance aux transfert progressif de compétences, est « Chacune de ces régions importations). En ce sens, les RUP et les PTOM atypique et aux antipodes pratiques des constitue un atout à part peuvent dès à présent apparaître comme des régions ultrapériphériques. Mais en fin de « régions-opportunités » comme le rappelle la entière pour l’Europe » compte tous partagent une même situation : Contribution commune de l’Espagne, de la pas de coordination opérationnelle officielle des relations France et du Portugal4 . internationales mais une étroite collaboration entre les différents acteurs (gouvernement ou préfet selon les situations, rectorat, universités et chambres de commerce). Dès lors, les récentes mobilisations politiques, initiées par la 1 Conférence “l’UE et l’Outre-mer: stratégies face au changement climatique et à la biodiversité” sous présidence française de l’UE, juillet 2008. Commission européenne, sur l’évolution de ses relations avec 2 Elaboration de la contribution commune de l’Espagne, de la France et du les RUP et les PTOM peuvent servir de grille de lecture des Portugal relative à l’avenir de la stratégie européenne à l’égard des RUP (juillet points forts de l’engagement dans le programme EFTLV, et offrir 2008) et le rapport d’information déposé par la Commission des affaires des pistes pour développer cette ouverture européenne, comme européennes de l’Assemblée Nationale sur l’avenir des relations entre l’U.E. et les P.T.O.M. du 10/02/2010 le soulignait M. Johannes HAHN, Commissaire européen en charge de la politique de cohésion lors de l’ouverture du forum 3 Cf. le rapport cité à la note précédente, p. 25 4 Cf. note 2 européen consacré aux RUP en janvier 2010 : www.2e2f.fr
• LES FICHES THÉMATIQUES DE L’AGENCE • N°3 • OCTOBRE 2011
Une dimension Européenne ? ET COMMENT FONT NOS HOMOLOGUES EUROPÉENS ?
La distance et le coût de transport qu’elle implique rendent difficile l’organisation de rencontres et de réunions de promotion des programmes d’éducation et de formation tout au long de la vie (EFTLV). Différents types de réponses sont apportées. La plus courante est bien sûr l’utilisation des technologies de l’information et de la communication avec des newsletters et des sites Internet. Certaines agences, comme Ecorys au Royaume-Uni ou l’Agence danoise, s’appuient sur des intermédiaires (des développeurs) pour repérer sur place les bons projets et les inciter ainsi à candidater. D’autres, comme le Portugal, fixent des priorités supplémentaires spécifiques à ces territoires et organisent au moins une visite annuelle. De façon générale et pour ne pas que l’éloignement soit une barrière à l’échange, les candidats à la mobilité sont pris en
charge aux frais réels pour le transport. Cette exception permet de donner les mêmes chances à tous les candidats à la mobilité. Cependant, le nombre de mobilités en provenance de ces territoires reste faible. Toujours pour une raison de coût, le British Council reconnait réduire le nombre de ces mobilités pour compenser le financement supplémentaire induit. On observe aussi que les populations d’Outre-Mer sont moins nombreuses et moins volontaires au départ. Par ailleurs, les mobilités réalisées le sont souvent dans les pays les plus proches, souvent plus attractifs en raison de leur proximité géographique, culturelle ou économique ; il s’agit donc de mobilités qui s’effectuent en dehors du programme européen EFTLV. Les régions ultrapériphériques ou d’outre-mer sont donc un véritable enjeu dans le cadre du programme EFTLV pour nos pays. Il s’agit de ne pas les oublier et de pouvoir compenser cet éloignement qui ne doit pas se traduire par un sentiment de non appartenance à la communauté européenne. Remerciements aux agences danoise, anglaises (les deux), néerlandaise et portugaise pour avoir répondu à nos questions.
Directeur de la publication : Antoine Godbert Rédactrice en chef : Audrey Sidobre
Ont collaboré à ce numéro : Marie Pierre Chalimbaud Patrice Delègue Sandrine Dickel Didier Ferrasse Marie-Line Fouillit
Nicolas Jean Marie Geneviève Picart Maude Sire Sébastien Thierry Sylvie Thomas Maquette : Julia Robisco
AGENCE EUROPE-EDUCATION-FORMATION-FRANCE 24-25 quai des Chartrons • F - 33080 Bordeaux Cedex • Tél. 05 56 00 94 00 • Fax 05 56 00 94 80 • www.2e2f.fr • contact@2e2f.fr
Édité avec le soutien financier de la Commission européenne. Le contenu de cette publication et l’usage qui pourrait en être fait n’engagent pas la responsabilité de la Commission européenne. Octobre 2011.
Nous sommes 6 pays au sein de l’Union européenne à avoir des territoires d’outre-mer (Danemark, Espagne, France, Pays-Bas, Portugal et Royaume-Uni), et nous profitons tous de la flexibilité des programmes pour mettre en place des règles permettant une prise en compte de la spécificité de ces territoires.