REVUE DE PRESSE 2013 ’ Télévision
Presse écrite
Diffusions nationales Arte – Court-circuit – vendredi 25 octobre 2013 Arte – Court-circuit – vendredi 10 janvier 2014
Articles nationaux Elle – novembre 2013 Animland – novembre / décembre 2013 La Croix – page Culture – samedi 8 / dimanche 9 décembre 2013 La Croix – page Culture – dimanche 22 décembre 2013
Diffusions locales / régionales TV Rennes 35 – jeudi 12 décembre 2013 TV Rennes 35 – vendredi 13 décembre 2013 France 3 – 19/20 – vendredi 13 décembre 2013 France 3 – reportage sur le cinéma d’animation en Bretagne – janvier 2014
Radio Emissions nationales Radio FG – lundi 09 décembre 2013 Emissions locales / régionales Canal B – jeudi 28 novembre 2013 Radio Rennes – mercredi 04 décembre 2013 Radio Laser – jeudi 05 décembre 2013 Radio Laser – samedi 07 décembre 2013 France Bleu Armorique – lundi 09 décembre 2013 Radio Campus Rennes – mercredi 11 décembre 2013 France Bleu Armorique – mercredi 11 décembre 2013 Radio Alpha – jeudi 12 décembre 2013 France Bleu Armorique – jeudi 12 décembre 2013 France Bleu Armorique – vendredi 13 décembre 2013 Radio Campus Rennes – vendredi 13 décembre 2013 Canal B – samedi 14 décembre 2013
Articles locaux / régionaux Yegg Mag – Page Culture – juin 2013 Vivre à Bruz – Page La ville bouge ! – juillet/août 2013 Ouest-France - Page Bruz - jeudi 05 septembre 2013 Ouest-France - Page Bruz – lundi 09 septembre 2013 Ouest-France - Page Bruz – vendredi 13 septembre 2013 Ouest-France - Page Bruz – lundi 16 septembre 2013 Plaquette Centre culturel du Coglais – saison 2013/14 – septembre 2013 Plaquette Le Grand Logis – saison 2013/14 – septembre 2013 Ouest-France - Page Chartres-deBretagne - dimanche 06 octobre 2013 Ouest-France - Page Bruz - jeudi 24 octobre 2013 Ouest-France - Page Bruz – mercredi 30 octobre 2013 Vivre à Bruz – Page Actualité – septembre/octobre 2013 Nous Vous Ille - Page Escapade – octobre/novembre/décembre 2013 Cezamez-vous ! Ille-et-Villaine – Page Culture – automne/hiver 2013 La semaine à Bruz – 14 au 21 novembre 2013 La semaine à Bruz – 21 au 28 novembre 2013
Ouest-France - Page Bourgbarré vendredi 22 novembre 2013 Ouest-France - Page Rennes - lundi 25 novembre 2013 Ouest-France - Page Orgères - lundi 25 novembre 2013 Ciné/Scène – 27 novembre au 03 décembre 2013 La semaine à Bruz – 28 novembre au 05 décembre 2013 Vivre à Bruz – Page 60 jours à Bruz – novembre/décembre 2013 Vivre à Bruz – Page Portrait – novembre/décembre 2013 Vivre à Bruz – Page Actualité – novembre/décembre 2013 Ouest-France - Page Chartres-deBretagne – dimanche 01 décembre 2013 Ouest-France - Page Bruz - jeudi 05 décembre 2013 Ouest-France - Publicité – dimanche 08 décembre 2013 Ouest-France - Page Bruz - lundi 09 décembre 2013 Ouest-France - Page Rennes - lundi 09 décembre 2013 Ouest-France - Page Rennes - mardi 10 décembre 2013 Ouest-France - Page Bruz - mardi 10 décembre 2013 Ouest-France - Page Bruz - mercredi 11 décembre 2013 Ouest-France - Page Bruz - mercredi 11 décembre 2013 Ouest-France - Publicité – mercredi 11 décembre 2013 Ouest-France - Page Bruz - vendredi 13 décembre 2013 Ouest-France - Page Bruz - vendredi 13 décembre 2013 Ouest-France - Page Laillé - vendredi 13 décembre 2013 Ouest-France - Publicité – vendredi 13 décembre 2013 L’Agenda des sorties – Pages les zooms –
décembre 2013/janvier 2014 L’Agenda des sorties – publicité – décembre2013/janvier 2014 Ciné/Scène – 04 au 10 décembre 2013 Ciné/Scène –Publicité couverture - 04 au 10 décembre 2013 Rennes Métropole Magazine – Page Cultures – décembre 2013/janvier 2014
Web Reportages vidéo Clap image - metropole.rennes.fr – lundi 09 décembre 2013 Clap image - metropole.rennes.fr – mardi 10 décembre 2013 Clap image - metropole.rennes.fr – mercredi 11 décembre 2013 Clap image - metropole.rennes.fr – jeudi 12 décembre 2013 Clap image - metropole.rennes.fr – vendredi 13 décembre 2013 Clap image - metropole.rennes.fr – samedi 14 décembre 2013
Sites et blogs nationaux cinergie.be – septembre 2013 Passeursdimage.fr – septembre 2013 routard.com – septembre 2013 dbdd.fr – site du magazine en ligne Bande à part – mardi 22 octobre 2013 foudanim.org – octobre 2013 ltdf.fr – site de libre terres des femmes – vendredi 29 novembre 2013 culturopoing.com – mercredi 04 décembre 2013 creative.arte.tv – mardi 05 décembre 2013 la-croix.com – samedi 07 décembre 2013 facebook.com/anim.caravanim – mercredi 11 décembre 2013 creative.arte.tv – mercredi 11 décembre 2013 creative.arte.tv – jeudi 12 décembre 2013 la-croix.com – dimanche 22 décembre
2013 francebleu.fr – décembre 2013 viafrance.com – décembre 2013 sacd.fr – décembre 2013 linformaticien.com – décembre 2013 le-court.com – décembre 2013 filmathemes.com – décembre 2013 animation.ensad.fr – décembre 2013 creative.arte.tv – lundi 06 janvier 2014 creative.arte.tv – mardi 07 janvier 2014 creative.arte.tv – lundi 13 janvier 2014 Sites et blogs locaux / régionaux ouest-france.fr - Page Bruz - jeudi 05 septembre 2013 ouest-france.fr - Page Bruz – lundi 09 septembre 2013 Yeggmag.fr – jeudi 12 septembre 2013 ouest-france.fr - Page Bruz – vendredi 13 septembre 2013 ouest-france.fr - Page Bruz – lundi 16 septembre 2013 ville-bruz.fr – septembre 2013 ouest-france.fr - Page Chartres-deBretagne - dimanche 06 octobre 2013 ouest-france.fr - Page Bruz - jeudi 24 octobre 2013 ouest-france.fr - Page Bruz – mercredi 30 octobre 2013 cdistvincent.wordpress.com – vendredi 08 novembre 2013 ouest-france.fr - Page Bourgbarré vendredi 22 novembre 2013 ouest-france.fr - Page Rennes - lundi 25 novembre 2013 ouest-france.fr - Page Orgères - lundi 25 novembre 2013 ocjectif77.com – jeudi 28 novembre 2013 alterfo.com – samedi 30 novembre 2013 filmsenbretagne.com - novembre 2013 ter-sncf.com – novembre 2013 carte-cezam.fr – novembre 2013 ouest-france.fr - Page Chartres-deBretagne – dimanche 01 décembre 2013 agencebretagnepresse.com – lundi 02
décembre 2013 ville-rennes.fr – mardi 03 décembre 2013 imprimerienocturne.com – mardi 03 décembre 2013 metropole.rennes.fr – mardi 03 décembre 2013 radiorennes.fr – mardi 03 décembre 2013 radiolaser.fr – jeudi 05 décembre 2013 ouest-france.fr - Page Bruz - jeudi 05 décembre 2013 filmsenbretagne.com – samedi 07 décembre 2013 radiolaser.fr – lundi 09 décembre 2013 ouest-france.fr - Page Bruz - lundi 09 décembre 2013 ouest-france.fr - Page Rennes - lundi 09 décembre 2013 ouest-france.fr - Page Rennes - mardi 10 décembre 2013 ouest-france.fr - Page Bruz - mardi 10 décembre 2013 ville-bruz.fr – mercredi 11 décembre 2013 ouest-france.fr - Page Bruz - mercredi 11 décembre 2013 ouest-france.fr - Page Bruz - mercredi 11 décembre 2013 jplfilms.com – jeudi 12 décembre 2013 ouest-france.fr - Page Bruz - vendredi 13 décembre 2013 ouest-france.fr - Page Bruz - vendredi 13 décembre 2013 ouest-france.fr - Page Laillé - vendredi 13 décembre 2013 yeggmag.fr – samedi 14 décembre 2013 canalb.fr – samedi 14 décembre 2013 yeggmag.fr – dimanche 15 décembre 2013 defigrandesecoles.lexpress.fr – dimanche 15 décembre 2013 yeggmag.fr – lundi 16 décembre 2013 ville-bruz.fr – lundi 16 décembre 2013 unidivers.fr – jeudi 19 décembre 2013 7seizh.info.fr – décembre 2013 ville-bruz.fr – décembre 2013 bretagne.fr – décembre 2013 ville-bruz.fr – décembre 2013
yummycommunication.com – décembre 2013 wik-rennes.fr – décembre 2013 tourisme-rennes.com – décembre 2013 tourismebretagne.com – décembre 2013 médiathèque-bruz.fr – décembre 2013 managementculturel.wordpress.com – décembre 2013 letelegramme.fr – décembre 2013 laillé.fr – décembre 2013 eesab.fr – décembre 2013 cezam-bretagne.com – décembre 2013 bretagne.com – décembre 2013
Festival national du film d’animation
Edition 2013
PRESSE extraits choisis
Ouest-France / Bretagne / Rennes / Bruz / Archives du jeudi 05-09-2013
Du cinéma en plein air samedi soir au Vert-Buisson - Bruz jeudi 05 septembre 2013
Julien Pareja, coordinateur du festival pour l'Afca, Marie-Laure Seïté, responsable du cinéma du Grand Logis, et Isabelle Andro, première adjointe. En partenariat avec la Ville et l'Afca (association française du cinéma d'animation), le cinéma du Grand Logis propose désormais divers rendez-vous en lien étroit avec le festival national du cinéma d'animation qui se déroulera du 9 au 15 décembre. Après la projection du film Le Congrès, en juillet et avant la journée dédiée aux bénévoles et aux partenaires, le 25 septembre, le Grand logis invite, samedi soir, le public à assister à une première : une séance de cinéma en plein air à la plaine du Vert-Buisson. « Le Grand Logis sort de ses murs pour aller au-devant des spectateurs. Avec le film d'animation U, nous désirons sensibiliser les gens sur le cinéma d'animation afin de leur donner des clés pour qu'ils osent ensuite pousser la porte du festival », explique Marie-Laure Seïté, responsable du cinéma. Un écran géant Côté pratique, un écran gonflable d'une surface supérieure à 100 m 2 sera installé plaine du Vert-Buisson dans la même configuration que pour La Traviata. Le film sera projeté d'un camion vidéo de la société Cin'étoile. Les spectateurs sont invités à se munir de pliants et de vêtements chauds. Une restauration avec galettes-saucisses et boissons est possible sur site dès 19 h. « Les Bruzois sont conviés à venir à pied ou en vélo », conseille Isabelle Andro, première adjointe. Elle ajoute « Ce samedi est placé sous le signe de la famille avec d'abord le forum puis la projection gratuite de ce film destiné à tout public à partir de 6 ans. » En cas d'intempérie, la soirée se déroulerait au Grand Logis dans les mêmes conditions. Côté cinéma, U est un film de Serge Elissalde et Grégoire Solotareff. Il raconte l'histoire de Mona, une princesse malheureuse. Orpheline, elle vit seule dans un château avec Goomi et Monseigneur, deux personnages sinistres, jusqu'au jour où le son de ses pleurs fait apparaître une licorne qui s'appelle U... Sansevererino, auteur de la musique et des chansons, prête même sa voix au chat guitariste Kulka Wéwé. « Ce film valorise la production française. Serge Elissalde a déjà travaillé sur des films pour la jeunesse », indique Julien Pareja coordinateur à l'Afca. En début de soirée, il procédera à une rapide présentation du festival et promet une petite projection surprise. Samedi 7 septembre, 20 h 30, plaine du Vert-Buisson, projection d'U.
Films d'animation sélectionnés pour le festival de Bruz Bourgbarré - 22 Novembre 2013
Dans le cadre du festival national du film d'animation, une dizaine de personnes s'est rassemblée, mardi, aux Dômes de l'Ise, pour visionner huit courts métrages d'animation. La soirée était animée par Audrey Ceylot, coorganisatrice du festival, qui a beaucoup apprécié « la richesse des débats », et par Anne-Marie Colleu, la responsable de la bibliothèque. À l'issue du visionnage, une discussion s'est engagée sur le ressenti de chacun. De la technique utilisée au scénario et à la place de la musique, chaque personne a pu émettre son avis et parfois exprimer son incompréhension. L'objectif étant de sélectionner quatre films. « Certains films ont fait l'unanimité et d'autres ont provoqué un large débat. Les films choisis seront diffusés le 14 décembre au Grand logis à 13 h 30, à Bruz, lors du festival », informe Anne-Marie Colleu. À noter également : la commune de Bourgbarré accueille le mercredi 11 décembre à 17 h, salle polyvalente, Balades urbaines, un programme de onze films d'animation sur le thème de la ville. À partir de 8-9 ans. Gratuit.
La Croix | 22/12/13 - 12 H 06 La recette de la savoureuse « bûche de Noël » de Patar et Aubier Lors du dernier Festival national de cinéma d’animation de Bruz, Vincent Patar, coréalisateur de « La bûche de Noël », court métrage diffusé sur Canal + Family, a détaillé ses secrets de fabrication. Vincent Patar et Stéphane Aubier ont encore mitonné un plat de choix. Reprenant leurs personnages favoris de Cow-boy, Indien et Cheval, les deux réalisateurs belges ont préparé avec amour une savoureuse Bûche de Noël, proposée pendant les fêtes par Canal + Family (voir un extrait). Après la série animée (2001) et le long métrage (Panique au village, 2009), leurs figurines en plastique douées de parole (mais pas forcément de raison) reviennent dans un court métrage de 26 minutes tout aussi burlesque et irrévérencieux. En colocation dans un pavillon à la campagne, les trois compères attendent avec impatience leurs cadeaux de Noël. Surexcités par les préparatifs de la fête, Cowboy et Indien se disputent et détruisent malencontreusement la bûche à laquelle Cheval mettait la dernière touche. Furieux, l’équidé décommande les cadeaux auprès du père Noël. Indien et Cowboy vont tout faire pour récupérer la bûche, puis leurs cadeaux. ANIMATION À UN RYTHME SOUTENU Bénéficiant d’un doublage de choix (Benoît Poelvoorde, Bouli Lanners), le film enchaîne les situations absurdes avec une insouciance assumée. Mené tambour battant, ce court métrage désopilant est rythmé par des scènes animées avec talent par Stéphane Aubier et Vincent Patar. Ce dernier a détaillé, lors du dernier festival national de cinéma d’animation de Bruz, près de Rennes, les secrets de fabrication de son équipe. Quand les deux cinéastes ont eu l’idée d’animer figurines en plastique, ils n’ont d’abord trouvé que des cow-boys, des Indiens et des chevaux, qui sont ainsi devenus les personnages principaux de leurs films. L’animation en stop-motion (filmée image par image) est assez sommaire, la même figurine étant inclinée à gauche puis à droite, ce qui permet de tourner très rapidement. 20 secondes de film sont mises en boîte chaque jour, un rythme soutenu pour ce type de 7e art. Vincent Patar et Stéphane Aubier puisent leur inspiration dans l’absurdité de la série dessinéeCowBoy Henk, la fantaisie des studios d’animation américains des frères Fleischer (Betty Boop, Koko le clown), et le sens du mouvement de Franquin (Spirou, Gaston Lagaffe). Mais ils aiment avant tout laisser divaguer leur imagination et s’amuser de petits riens. « Quand avec Stéphane Aubier, nous voyons des écureuils dans un parc, nous imaginons des dialogues entre eux », raconte Vincent Patar. STÉPHANE DREYFUS, à Bruz (Ille-et-Vilaine) La bûche de Noël, de Vincent Patar et Stéphane Aubier, sur Canal + Family. Dimanche 22 décembre 2013 à 16 h 35. Puis mardi 24 à 10 h 55, mercredi 25 à 22 h 10, samedi 28 décembre à 17 h 55 et vendredi 3 janvier à 18 h 15.
Des activités sur le cinéma d'animation proposées aux jeunes Chartres-de-Bretagne - 06 Octobre 2013
Le service jeunesse propose pour les vacances de la Toussaint plusieurs activités, dont deux nouvelles autour du thème du cinéma d'animation, en partenariat avec la médiathèque et l'Association française du cinéma d'animation (Afca). Pour les 11-14 ans, un stage dévoilera les secrets de fabrication avec une approche sur les jeux d'optique et les techniques d'animation. Avec François, du Carré d'Art, et Cédric et Amélie, de la médiathèque, « les jeunes se lanceront dans la réalisation d'un flip book (1), ils devront écrire un scénario simple et dessiner pour créer un personnage ou un objet », indique Lydie Corbin, responsable du service jeunesse. Ce stage sur le cinéma d'animation se déroulera du 28 au 31 octobre, de 9 h à 12 h, à l'Igloo, le centre d'animations municipales. Les 14-17 ans réunis en jury Pour les 14-17 ans, le mercredi 30 octobre, à 19 h, il leur sera proposé d'être, le temps d'une soirée, jury. Après un repas pris en commun, Audrey Celot, chargée de l'action culturelle à l'Afca, viendra avec une dizaine de courts métrages, choisis parmi les films de la compétition 2013. Après le visionnage, les participants échangeront et sélectionneront ensemble quatre courts métrages. « Cette rencontre sera l'occasion pour le groupe de découvrir les techniques, les sujets du film d'animation et de réagir », poursuit la responsable. Dix ateliers comme celui-ci sont menés dans différentes communes. Pour un ou deux jeunes, un deuxième rendez-vous est programmé pour visualiser les 40 films afin de constituer un programme en gardant à l'esprit qu'il est destiné à tout public, et décider de l'ordre de passage. Le programme composé sera projeté au Grand logis à Bruz. « Ces deux activités se déroulent dans le cadre
du Festival national du film d'animation, dont la commune est partenaire cette année. » Toujours pour les 14-17 ans, un atelier d'écriture collective d'une chanson (paroles et musique) en une demi-journée aura lieu le jeudi 24 octobre, de 14 h à 17 h. Intitulé « Sème un mot et récolte une chanson », il sera animé par deux artistes, Lili Cros et Thierry Chazelle. Il s'agit travail thématique où, à l'issue des trois heures, une chanson naît. Le 25 octobre, à 20 h, les jeunes assisteront au spectacle de ces mêmes artistes à Noyal-sur-Vilaine (transport assuré) avec des animateurs jeunesse. (1) Un flip book est une réunion d'images assemblées, destinée à être feuilletée pour donner une impression de mouvement. Inscriptions jusqu'au 16 octobre de 14 h à 18 h 30 à l'Igloo ou au 02 99 41 37 62.
Cinéma et Transmusicales au menu des étudiants Bruz -
24 Octobre
Carole Dives suit attentivement tous les projets d'actions destinées aux étudiants. | Cette année encore, Carole Dives, animatrice du service jeunesse de la commune, n'a pas ménagé sa peine. « Nous avons mis sur pied deux actions pour les étudiants de Ker Lann,explique Carole. L'une concerne la sensibilisation et l'éducation au cinéma et l'autre la découverte du festival des Transmusicales. »
Le projet cinéma, en collaboration avec le Grand logis, l'AFCA et Clair obscur, vise à « permettre aux jeunes d'exercer leur regard critique et leur capacité d'analyse sur le cinéma ». Le festival national du film d'animation à Bruz du 9 au 15 décembre ainsi que le festival Travelling Rio à Bruz et Rennes du 25 février au 4 mars 2014 seront l'occasion pour les jeunes d'accéder aux oeuvres et de rencontrer des réalisateurs. D'autre part, un jury sera constitué pour la Semaine du film britannique, du 8 au 15 janvier 2014. Ce jury décernera un prix au film qui aura recueilli le plus de suffrages après visionnage de six films minimum. Dans le cadre de ces projets cinématographiques, différentes sessions sont proposées au mois de novembre : d'abord, Hussam Hindi, directeur artistique du festival de Dinard, animera un atelier « analyse du film britannique » en préparation à la constitution du jury jeunes.
Audrey Celot, intervenante en cinéma d'animation, assurera une présentation des programmes courts-métrages du film d'animation. Elle dirigera ensuite un stage de manipulation et de réalisation de ce type de production. « Concernant le projet en collaboration avec le Crij Bretagne et l'ATM autour des Transmusicales, il reste encore des points à finaliser, précise Carole Dives, mais nous voulons permettre à des étudiants de découvrir le festival par le biais d'un projet culturel comprenant des interviews d'artistes, de bénévoles ou d'organisateurs » Contact : Carole Dives, tél. 02 99 05 30 63 ou carole.dives@ville-bruz.fr
Ouest France | Bruz - 30 Octobre
Pressez-vous ! Le festival du film animé revient Katia MALARET.
Dans six semaines à peine, Bruz va de nouveau se laisser happer par l'image animée. Et toute la métropole avec elle. La 4e édition bretonne du festival du film d'animation se prépare. Un avant-goût du festival cette semaine À Chartres-de-Bretagne, commune partenaire cette année, deux stages sont organisés durant les vacances de la Toussaint pour permettre aux jeunes de découvrir le film d'animation. Depuis lundi et jusqu'à jeudi soir, les 11-14 ans se sont lancés dans la réalisation d'un flip book, un petit album d'images assemblées, destiné à être feuilleté pour donner une impression de mouvement. Et mercredi soir, les 14-17 ans vont devenir, le temps d'une soirée, jury. Après un repas pris en commun, Audrey Celot, chargée de l'action culturelle à l'associtation française du cinéma d'animation (Afca), viendra avec une dizaine de courts métrages, choisis parmi les films de la compétition 2013. Après le visionnage, les participants échangeront et sélectionneront ensemble quatre courts métrages. Dix ateliers comme celui-ci sont menés dans différentes communes. Échappée nordique Après la Belgique, la Suisse et la République Tchèque, c'est la Finlande qui est invitée. À cette occasion, une fête finlandaise sera organisée le vendredi 13 décembre. Durant le festival, Katariina Lillqvist présentera son travail. Elle est à l'origine de la nouvelle vague de l'animation en Finlande grâce à sa technique maîtrisée de marionnettes et son approche satirique. Deux séances de courts métrages seront proposées aux festivaliers, afin de découvrir les jeunes réalisateurs issus de cette nouvelle vague et sa pionnière. La sélection est close
Les 28 films professionnels, 40 films de fin d'études en compétition, 12 films de commande et 19 films d'ateliers hors compétition ont été sélectionnés par quatre comités de sélection. Il y a eu plus de 343 participants. Un appel aux bénévoles La traditionnelle réunion générale de présentation du festival aux bénévoles a été plus précoce cette année, puisqu'elle a eu lieu dès début octobre. « On peut compter sur 30 à 40 habitués, mais on lance un appel à toutes les bonnes volontés, car certaines personnes sont très disponibles mais d'autres ont assez peu de temps à proposer, tout en ayant l'envie de participer. Certains postes demandent aussi une rotation plus importante », souligne Évelyne Dauleu, à l'office de tourisme. Accueil en salle, contrôle des billets, billetterie, information du public, service au bar,... Les missions sont très diverses. Les plannings sont en cours d'élaboration mais on peut encore se proposer à l'office du tourisme. Chaque bénévole viendra récupérer son planning le 27 novembre après-midi ou dans la journée des 28 et 29 novembre. Une chambre à proposer ? L'office de tourisme et l'Afca sont aussi à la recherche d'hébergements pour les réalisateurs et les autres officiels du festival. « Environ 40 à 45 chambres », évoque Évelyne Dauleu. « Héberger l'un de nos invités, c'est l'occasion de vivre le festival autrement, de se rencontrer, d'échanger et de partager des moments de convivialité ! », souligne de son côté l'Afca qui parle de « plus de 70 personnes à loger » Une, deux, trois nuits... durant la semaine et le week-end, selon les envies et les possibilités, toutes les propositions peuvent arriver jusqu'à mi-novembre environ. L'hébergement est gracieux, les repas des invités sont pris en charge par l'Afca sur le lieu du festival. Plus d'informations au 09 81 90 92 43 ou office.de.tourisme.bruz@wanadoo.fr.
Festival national du film d’animation
Edition 2013
RADIOS . TV extraits choisis
Paris, le 3 décembre 2013
VOYAGE DE PRESSE Vendredi 13 décembre 2013 / Rennes 2 productions d’animation françaises
DIMITRI et Boris
Dans le cadre de sa politique de 1er partenariat de l’animation française, France Télévision, pour sa marque préscolaire Zouzous, vous invite à découvrir deux productions françaises d’animation produites en région : Boris et Dimitri, dans le cadre d’un voyage de presse à Rennes le vendredi 13 décembre 2013. En présence de : Pierre Siracusa, directeur délégué à l’animation du groupe France Télévisions, Céline Chesnay, responsable du pôle animation préscolaire Joseph Jacquet, conseiller de programmes jeunesse.
Au programme : Dimitri : les coulisses de la nouvelle production des studios Vivement Lundi ! en présence de Jean-François Le Corre, producteur, et de son équipe. Dimitri, une création originale française qui sera diffusée au printemps 2014 dans Zouzous, est une série préscolaire en marionnettes animées (Stop Motion) créé par Agnès Lecreux et produit par le studio Vivement Lundi! (http://www.vivement-lundi.com) Dimitri est un petit oiseau égaré dans une savane africaine. Sur la plaine d'Ubuyu, il va devoir s'adapter à un nouvel environnement, bien différent de celui qu'il connaît en Europe. 26 × 5 min, diffusion au printemps 2014. Dans le cadre du Festival national d’Animation de Bruz, Avant-première Presse de Boris, le héro à succès de Mathis (éditions Thierry Magnier), produit par Les Films de l’Arlequin. En présence de Serge Elissalde, réalisateur, et Dora Benousilio, productrice. Boris est un ourson au caractère bien trempé. Malicieux, un brin colérique et fort attachant, il a plus d’un tour dans son sac. Comme il sait parfaitement ce qu’il veut, il fait et vit les choses à sa façon pour parvenir à ses fins. Et au bout du compte, irrésistiblement, on craque pour lui ! 26 × 3 min, diffusion en janvier 2014. Présentation précédée de la projection des films de fin d'études en compétition au Festival National du Film d’Animation de BRUZ. Contacts presse jeunesse et animation Hélène Marteau - 01.56.22.81.60 – helene.marteau@francetv.fr Assistée d’Elyesse Fagrach – 01 56 22 75 09 – elyesse.fagrach@francetv.fr
Déroulé de la journée : 8h04 : Départ Paris Montparnasse 10h27 : Arrivée à Rennes 10h40 : Coulisses de Dimitri, la nouvelle production des studios Vivement Lundi ! 13h00 : Déjeuner avec l’équipe de production de Vivement Lundi ! 14h00 : Navette pour le Festival National du Film d’Animation de BRUZ 14h30- 15h30 : Projection de films de fin d'études en compétition 16h00 : Projection en avant-première de Boris + Interventions Serge Elissalde et Dora Benousilio. 17h00 : Départ de Bruz pour Gare de Rennes 18h03 : Gare de Rennes pour retour sur Paris 19h49 : Arrivée Paris Montparnasse
Contacts presse jeunesse et animation Hélène Marteau - 01.56.22.81.60 – helene.marteau@francetv.fr Assistée d’Elyesse Fagrach – 01 56 22 75 09 – elyesse.fagrach@francetv.fr
radiolaser.fr | décembre 2013
Rendez-vous familial à Bruz avec le festival du film d'animation ! Jeudi 5 Décembre 2013
Du 9 au 15 décembre se déroulera le Festival National du Film d'Animation de Bruz. Programmation, coups de coeur... Tour d'horizon de l'événement !
Julien Pareja, coordinateur de l'événement, vient nous présenter aujourd'hui la 20e édition du Festival National du Film d'Animation à Bruz, organisé par l'Association Française du Cinéma d'Animation en partenariat avec la Ville de Bruz, le Grand Logis et l'office du tourisme. Et pour goûter avant tout le monde à ce festival, voici la bande annonce : 1205-GTS-Festival National du Film animation de Bruz.mp3
radiorennes.fr | 03 décembre 2013 EVENEMENT FESTIVAL NATIONAL DU FILM D'ANIMATION 03/12/2013
Radio Rennes s'associe au 20e Festival National du Film d'Animation, qui se déroulera à Bruz du 9 au 15 décembre 2013. Il y a 30 ans, Raymond Maillet lançait la première édition du Festival National du Film d'Animation à Marly-le-Roi en région parisienne. Depuis, la manifestation a traversé les années, a vécu une parenthèse enchantée à Auch dans le Gers, avant de trouver une nouvelle terre d’accueil à Bruz. Ainsi, pour la quatrième année consécutive, c’est en Bretagne que vous allez pouvoir découvrir ce que l’animation française a produit de plus fort et de plus singulier durant l’année écoulée. Les films qui seront présentés recouvrent les domaines du court-métrage, des films d’écoles ou des films de commande, souvent ignorés, alors qu’ils recèlent eux aussi des trésors de fantaisie. L'invité d'honneur : Serge Elissalde Réalisateur, producteur, enseignant, touche-à-tout, Serge Elissalde est une figure reconnue de l’animation française. Ses films à l’humour insolent, à la fois punk et tendre, séduisent depuis 20 ans les petits et les grands. Une soirée 'Carte blanche' lui sera consacrée afin de découvrir ses films, ses inspirations, ses coups de cœur, ses trouvailles ! Au programme également : un coup de projecteur sur la Finlande, portée par une nouvelle génération foisonnante qui explose de talents à la loufoquerie débridée ; une rétrospective des films primés au festival, qui revisitera toute l’histoire de l’animation française ; des avant-premières, séances spéciales, ateliers d'initiation aux techniques du cinéma d'animation... sans oublier une programmation jeune public. Véritable vitrine de la production française, le Festival National du Film d’Animation met en compétition les meilleurs courts-métrages professionnels et films étudiants de l’année. Amateurs, novices et professionnels pourront se rencontrer tout au long du festival, temps convivial d’échanges, de réflexions et de découvertes. En 30 ans de festival et 20 éditions, le Festival National du Film d'Animation a accompagné le parcours de tous ceux qui aujourd’hui, autodidactes, finissants d’écoles ou grands réalisateurs, constituent la grande famille de l’animation française. Une aventure que l'équipe du festival vous invite à célébrer pendant toute une semaine… Pour en savoir plus : http://www.festival-film-animation.fr/
Festival national du film d’animation
Edition 2013
MAGAZINES extraits choisis
agenda Evénements, festivals et loisirs pour tous
EN DIRECT DES 7 PAYS 15 pages d’infos locales L’ILLE-ET-VILAINE EN MOUVEMENT « Act » aux Archives départementales
Côte à côte
Au Centre culinaire contemporain, ILS AGISSENT ils décortiquent Prévenir les maladies rénales la cuisine de demain N° 103 OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2013 Le magazine des Bretilliens
www.ille-et-vilaine.fr Récré
À Noyal-sur-Vilaine, les collégiens profitent d’un établissement refait à neuf.
Dossier
Les années collège
SOMMAIRE ILS FONT L’ILLE-ET-VILAINE
Gilles Edan Président de l’Institut des neurosciences cliniques de Rennes. P. 4
Gaël Brunet Écrivain fougerais.
P. 5
Sylvain Lefebvre Guide naturaliste.
P. 5
DOSSIER Les années collège 52 900 collégiens bretilliens ont fait leur rentrée. Le Département investit pour leur avenir.
Gaël Brunet
P. 14 à19
PHOTO THOMAS CRABOT
L’ILLE-ET-VILAINE EN MOUVEMENT
PHOTO FRANCK HAMON PHOTO BENJAMIN KELTZ
OPINIONS
IONESCO PREND LA ROUTE EN ILLE-ET-VILAINE Il passe peut-être près de chez vous.
Les groupes politiques ont la parole P. 22-23
SOLUTIONS
P. 6
Comment entretenir sa voiture P. 24-25
BÉNÉFICIEZ D’UNE AIDE POUR LA RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE DE VOTRE HABITATION P. 8
Écrivez au président
LIRE AUTREMENT, C’EST DE LA MALLE
P. 26
PATRIMOINE
Zoom sur un nouvel outil de la médiathèque P. 10 départementale
Six photographes en quête de territoires P. 46-47
CES ENTREPRISES QUI RECRUTENT Elles vont bien, malgré la crise.
P. 12
Ionesco
ESCAPADE Leurs destins animés Plongez dans le monde de l’animation bretillienne. P. 42-45 Prochaine sortie de Nous, Vous, Ille : lundi 27 janvier 2014. PHOTO JEAN-LOUIS FERNANDEZ
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PHOTO MURIEL BORDIER
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En coulisses Aux manettes du festival national d’animation de Bruz : Julien Pareja (1er plan), Audrey Celot (à gauche) et Elsa Henri (à droite). Jean-Louis Beauvieux, directeur du Grand Logis à Bruz, accueille le QG de l’évènement (1).
Leurs destin 3D Du 9 au 15 décembre, le festival de Bruz projettera les meilleures productions animées françaises – dont une bonne partie provient d’Ille-et-Vilaine. Visites. 42 NOUS VOUS ILLE OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2013
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errière ses lunettes et sa fine moustache, Julien Pareja affiche une mine crispée. Depuis la rentrée, les piles de DVD et de courriers en tous genres s’accumulent sur son bureau comme pour lui rappeler l’imminence de l’inauguration du festival national d’animation de Bruz. Ce sera le 9 décembre. Le coordinateur de la manifestation carbure au café pour que la 4e édition en terre bretonne soit une réussite. « Après avoir pris nos marques et convaincu les professionnels lors des premières éditions, nous devons désormais décider le grand public à venir à nos projections », insiste le trentenaire. L’année passée, 7 500 spectateurs s’étaient rendus dans l’une des quinze salles de cinémas et de centres culturels d’Ille-et-Vilaine, sans trop savoir à quoi s’attendre. Qu’est-ce que l’animation made in France,
Questions à…
DR
Jean-Pierre Lemouland, Producteur rennais. Pionnier du cinéma d’animation bretillien, il a fondé JPL films en 1995.
« L’animation arrive à maturité en Ille-et-Vilaine. »
Comment est née l’animation en Ille-et-Vilaine ?
Ça tourne !
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À la fin des années 70, il n’y avait rien en Bretagne. Avec quelques acteurs isolés, nous avons monté une association pour se réunir puis une deuxième, dans les années 1980, pour se professionnaliser. Beaucoup sont restés à Paris. Certains comme moi sont rentrés en Bretagne. J’ai d’abord officié comme réalisateur avant de créer ma société de production JPL films.
La société rennaise Vivement lundi produit Dimitri, une série animée, diffusée par France télévisions dès février 2014. Dans un entrepôt rennais reconverti en plateaux de tournage, Mathieu, producteur, supervise les prises de vue des marionnettes animées par Julia (2, 3, et 4).
ns animés troisième pays le plus prolixe en la matière ? Plutôt que de réciter une définition sans saveur, Julien Pareja pioche dans les centaines de DVD envoyés par des professionnels et des étudiants espérant trouver une place dans la compétition. Le cinéma d’animation ressemble à ce pot-pourri de dessins animés pour enfants en 2D, de courts-métrages grand public en 3D numérique, de clips, de publicités avec personnages en pâte à modeler, de séries télés en images de synthèse… « Le festival doit montrer combien l’animation est riche. Il sert aussi de coup de projecteur à la production locale. À Rennes et en Ille-etVilaine, il est possible de concevoir un film d’animation de A à Z. »
Pinceaux, marionnettes et appareils photos Si le festival de Bruz incarne l’étape Z de l’animation bretillienne, le point A serait à chercher dans l’imaginaire de créatifs obnubilés par l’écriture et la mise en scène. Agnès Lecreux fait partie de ces talents locaux. Fraîchement débarquée dans la profession, cette blonde au visage juvénile a séduit l’une des deux incontournables sociétés de production rennaises spécialisées dans l’animation (JPL Films et Vivement lundi). « L’histoire, l’histoire et encore l’histoire ! Voilà ce qui retient notre attention. Celle d’Agnès était excellente », martèle Mathieu Courtois, producteur à Vivement lundi, en ouvrant le rideau de fer d’un hangar bordant la voie de che-
Vous êtes de plus en plus nombreux dans le secteur. L’Ille-et-Vilaine s’impose même comme un des spots dynamiques en France…
L’histoire du cinéma breton est teintée de militantisme. Il a fallu gommer cette étiquette et s’affirmer comme une filière dotée d’une vision économique. L’animation s’est structurée autour de la capitale bretonne qui s’est fait remarquer grâce à deux films primés dans le monde entier, Le Cyclope de la mer et L’homme aux bras ballants. La pâte locale ? Les créations en volume et en marionnettes. L’Ille-et-Vilaine a depuis produit à une dizaine de séries, une centaine de courts-métrages et un premier long-métrage, actuellement en tournage. Quel avenir pour la filière locale ?
En Ille-et-Vilaine, 70 personnes vivent de l’animation. Nous sommes polyvalents et bidouilleurs. Nos films se vendent dans le monde entier. La filière locale arriveà maturité mais ne doit pas s’endormir.
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B.K.
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Préparatifs
Sur les rails
En marge du tournage, une équipe de décorateurs confectionne les personnages et les décors nécessaires aux prises de vue (5 et 6).
Dans les locaux de AGM Factory, Benoit Thibaut, réalisateur, décroche le chemin de fer du tournage d’une série de trente épisodes d’information bientôt diffusée sur France 3 Bretagne. Chaque scène dessinée puis animée par ordinateur y est précisément décrite (7).
min de fer. Depuis plusieurs semaines, l’entreprise a délocalisé son activité dans cet entrepôt de 800 m² pour tourner Dimitri, le projet d’Agnès Lecreux. France Télévisions a flashé sur cet oisillon européen perdu en Afrique, qui part à la recherche de ses parents. Le groupe a acheté 26 épisodes de cinq minutes et un de 26, à diffuser à partir de février 2014. « On n’a pas le droit d’être en retard », s’essouffle Mathieu Courtois en traversant le bâti-
de spots. « Dans cette scène, Dimitri fait face à un incendie. C’est pour cela que l’on utilise un éclairage aussi orangé. Je dois lui faire jouer la surprise », explique Julia. Armée d’un cure-dent, elle relève les yeux du personnage et ses sourcils de pâte à modeler. Un nouveau cliché est dans la boîte. « Chaque image de notre film doit être photographiée, souffle Mathieu Courtois. Même si en animation, nous descendons à douze images par seconde contre 25 pour
En une journée, Julia cumule une centaine de prises de vues. Mises bout à bout, elles composent huit secondes de film. Une goutte d’eau. ment. « Je t’ai confectionné ces feuilles pour l’amorce de la scène au bord du lac. Ça te va ? », l’interrompt Emmanuelle, une quadragénaire à la tête d’une armée de petites mains s’activant à sculpter les décors et les personnages en polystyrène, balsa, stucco ou résine. « Si tu peux ajouter quelques feuilles pour que Dimitri les écarte, ça sera parfait ! », encourage le producteur avant de s’engouffrer derrière le rideau noir masquant l’un des huit plateaux. Clic-clac. Julia, une des deux cents intermittents du spectacle à collaborer au projet, déclenche une photo de la marionnette vedette. Perdu au milieu d’un plateau de six mètres de large et de dix de long recomposant une savane de papier mâché, l’oisillon en résine transpire, immobile,sous la violente lumière crachée par la dizaine 44 NOUS VOUS ILLE OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2013
la télévision, un tournage en stop-motion comme celui-ci relève de l’artisanat. » En une journée, Julia cumule une centaine de prises de vues. Mises bout à bout, elles composent huit secondes de film. Une goutte d’eau. Une fois terminée, la série Dimitri compilera quelque 120 000 images.
Dans le studio d’enregistrement Et la voix de Dimitri ? Les bruits de ses pas ? Ceux de la jungle ? Pour la bande-son, direction l’autre bout de Rennes, dans les studios d’À gauche en montant (AGM). La tornade Dimitri y est passée pendant plusieurs semaines. « Les acteurs ont déjà posé leur voix. Dans l’animation, on enregistre d’abord les dialogues. Au
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Visa Sons, couleurs, images, textes incrustés... Benoit Thibaut et son équipe passent en revue leur travail avant de le livrer au diffuseur (8 et 9).
moment de tourner, les animateurs calent leur marionnette sur la bande-son », explique Kévin Feildel, ingénieur son dans cette nouvelle structure rennaise de postproduction. Exit Dimitri. Le technicien s’use les oreilles sur un autre film d’animation, celui de Benoît Thibaut, un réalisateur rennais. Ce trentenaire au look décontracté a convaincu France 3 Bretagne et Loire-Atlantique de lui confier la confection de la série d’information Flash conso, diffusée dès la rentrée 2013. Les cernes nourris par un mois de bouclage lui mangent le visage. Mais le planning est tenu. Dans la salle de projection d’AGM, Benoît Thibaut se tient debout face à un écran de cinéma de quartier et derrière une interminable table de mixage. À l’image, une sorte de monsieur Patate gesticule, un téléphone portable et un contrat en mains. Il éructe des onomatopées pendant que la voix off d’une journaliste de France 3 rappelle combien il est important de lire tout contrat d’engagement. « Notre travail sur Flash conso est l’opposé de Dimitri », commente le réalisateur. Avec un budget de 30 000 € pour trente épisodes, Benoît Thibaut a dû faire vite et bien. Pas de stop-motion, de marionnettes ni de décors. Il a misé sur l’humour plutôt que sur l’esthétique. Son dessinateur a croqué une dizaine de scènes par épisode dans lesquelles interviennent quatre personnages récurrents. Une souris greffée à la main, les yeux rivés sur l’écran d’un ordinateur, un animateur a donné vie à chaque croquis avant de caler le son. « Pourrait-on vérifier la densité des rouges ? À l’écran, je les trouve pâles, pinaille Benoît Thibaut. Kévin, est-ce que l’on peut remonter le gain des bruitages (le volume, N.D.L.R.) pour que la scène soit plus vivante ? » L’équipe se lève comme un seul homme et repart peaufiner le travail. Ce soir, on sabre le champagne pour fêter la livraison.
Derrière l’ordinateur Faire sauter les bouchons pour célébrer de gros contrats, Stéphane Donikian en rêve. Ce chercheur de Rennes 1 bataille aux quatre coins du monde pour démontrer le savoir-faire « animatique » de Golaem, sa (jeune) start-up rennaise. Avec son équipe d’ingénieurs et de programmateurs, ce quinquagénaire à la queue-de-cheval qui danse sur ses épaules s’est spécialisé dans la simulation de foule en 3D. Lorsqu’Obélix démolit une armée de Romains ou que son acolyte aplatit un essai devant un stade en effervescence dans Astérix et Obélix au service de sa majesté, il faut y voir l’œuvre du logiciel développé et commercialisé par Golaem. « Notre outil permet de créer une foule la plus réaliste possible. Du look des spectateurs au choix de leurs attitudes en passant par leurs mouvements. Nous devons désormais convaincre les studios et les productions internationaux de nous faire confiance », ambitionne Stéphane Donikian. L’année à venir sera cruciale. Lutter pour poursuivre l’aventure de l’animation. Voilà le credo du milieu. Tous les maillons de la chaîne bretillienne seront à Bruz pour défendre leur travail. « Le cinéma d’animation est étonnant et détonnant, bouillonne Julien Pareja, coordinateur du festival. Qu’ils aient 7 ou 77 ans, les spectateurs qui viendront à notre rencontre, prendront une claque. » À partir du 9 décembre vous n’aurez plus qu’à vous asseoir, éteindre votre portable, et ouvrir grand les yeux TEXTE ET PHOTOS BENJAMIN KELTZ
Contact www.festival-film-animation.fr/ 02 99 05 92 43 OCTOBRE-NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2013 NOUS VOUS ILLE 45
Routard.com | décembre 2013 L’agenda du routard Festival national du film d'animation à Bruz (environs de Rennes) Bruz, dans la métropole rennaise, célèbre le cinéma d'animation, ce genre qui permet toutes les expérimentations visuelles et formelles. À l'affiche, plus de 200 films sont projetés dans un souci de diffusion et de promotion du cinéma d’animation et de la création française contemporaine. Les spectateurs sont attendus dans 10 lieux de projections et dans une vingtaine d’espaces de rencontres autour du cinéma d’animation. Signalons des programmes spéciaux (avant-premières, programmes thématiques), des expositions, des visites des studios d’animation rennais, des ateliers d’initiation, de décoration et de programmation, des rencontres avec les auteurs et invités. Cet événement est organisé par l’AFCA (Association française du Cinéma d’animation). Quand : du 9 au 15 décembre 2013 Site internet : Festival national du film d'animation à Bruz Fiches destination : Bretagne, Rennes
Metropole.rennes.fr | le 03 décembre 2013 Culture A Bruz, le film d’animation fait son festival 03/12/2013 - Mis à jour le vendredi 13 décembre 2013 BRUZ ACCUEILLE LA 20E ÉDITION DU FESTIVAL NATIONAL DU FILM D’ANIMATION DU 9 AU 15 DÉCEMBRE. AU PROGRAMME : DES PROJECTIONS, DES ATELIERS, DES SECRETS DE FABRICATION, DES SÉANCES JEUNES PUBLICS ET MÊME UNE CÉRÉMONIE DE REMISE DES PRIX. Chaque jour, la chronique vidéo du festival Samedi 14 décembre A voir ou à revoir, les chroniques précédentes
Tante Hilda de Jacques-Rémy Gired et Benoît Chieux Voilà maintenant 4 ans que le Festival national du film d’animation a posé ses bobines à Bruz. Mais cette année, le public doit s’attendre à une édition pour le moins spéciale à en croire Bernard Boulad, délégué général de l’Afca (association française du cinéma d’animation). «Nous allons fêter les 30 ans et la vingtième édition du festival cette année. Et comme c’est un peu spécial nous avons concocté un programme spécial avec une table ronde, une exposition et des petites anthologies. L’idée, c’est de faire un petit bilan sur ces 30 ans qui ont bouleversé le paysage (la production, la formation, les techniques…) et fait de la France le 1er producteur européen et le 3e au monde après les États-Unis et le Japon.»Rendez-vous donc le samedi 14 décembre à 21 heures à la grande salle du Grand Logis pour voir ou revoir, de Michel Ocelot à Florence Miailhe, tous les films primés au Festival. Serge Elissalde et la Finlande Cette année, le festival accueille aussi deux invités de marque. Le premier, c’est Serge Elissalde, réalisateur, producteur, enseignant et figure emblématique du cinéma d’animation. Il est, entre autres, connu pour son long-métrage U (2006), adapté d’une œuvre écrite et dessinée par Grégoire Solotareff. Il a également reçu le Prix Emile-Reynaud, de même que le prix spécial du jury à Hiroshima – sans oublier une nomination aux Césars – pour son premier court-métrage intituléLe
Balayeur (1990). Serge Elissalde, en plus de sa carte blanche, participera à une master class* sur le thème du story-board ou l’art de la mise en scène animée.
Le second invité n’en est pas un puisqu’il s’agit en réalité d’un pays à l’honneur. Après la Suisse, puis la République Tchèque c’est au tour de la Finlande d’être sous les feux des projecteurs. Une projection rencontre avec Katarina Lillqvist, réalisatrice de films de marionnettes multiprimés à travers le monde comme Le Papillon de l’Oural (2008), sera ainsi organisée le jeudi 12 à 18 heures à l’École des Beaux-Arts de Rennes. D’autres projections de courts métrages finlandais sont également prévues en présence des réalisateurs.** Que le meilleur gagne… Le Festival du Film d’animation c’est aussi un rendez-vous qui réunit chaque année 150 professionnels des métiers du film d’animation et organise des remises de prix. Cette année pas moins de 68 films (28 professionnels, 20 de fin d’études) sont en compétition. La remise des prix aura lieu le samedi 14 à 21h dans la Grande salle du Grand Logis. Le palmarès sera diffusé une nouvelle fois le dimanche 15 à 18h. Bruz Anim’, l’association des commerçants, artisans et professions libérales de Bruz soutiendra cette année le Prix du public. Lizon Faurie et C.V. * et ** voir détails sur le programme complet. *** avec les voix de Benoit Poelvoorde et Bouli Lanners.
Avant-premières À ne pas rater également les 3 films présentés en avant-première : La Bûche de Noël, de Vincent Patar et Stéphane Aubier – auteurs belges du cultissime Panique au village qui sera sélectionné en 2009 au Festival de Cannes*** - dont la sortie télévisée est prévue le 22 décembre prochain sur
Canal + Family (le vendredi 13 à 14 heures à l’Espace Vau Gaillard) ; Tante Hilda de Jacques-Rémy Gired et Benoît Chieux dont la sortie nationale est prévue le 12 février (le samedi 14 à 15h30 dans la Grande salle du Grand Logis) ; et enfin Boris, la toute nouvelle série jeune public réalisée par Serge Elissalde (le lundi 9, à 9h 30 et 11h dans la Grande salle du Grand Logis).
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WEB
extraits choisis
FOUSDANIM.ORG | OCTOBRE 2013
URBANIMA : BOUCLE À LA VILLE
Pour sa dix-neuvième édition des Défidéfous, les Fous d'Anim se joignent une fois encore à l'Association française du cinéma d'animation. Le rendu sera synchronisé avec la fête du cinéma d'animation qui aura lieu du 17 au 31 octobre 2013. Le thème de la fête sera donc celui de ce petit concours : la Ville. Le thème est à prendre dans son sens le plus large : urbanisme, architecture, aliénation citadine, shopping, rat des villes et rat des champs, Vélib', publicité, transports publics, espaces verts... tout est possible dans la limite usuelle des termes du concours et les contraintes imposées qui sont assez précises : les films proposés devront être des boucles, c'est-à-dire que la dernière image devra revenir à la première image de l'animation. La boucle ne devra pas dépasser 10 secondes et devra être présentée trois fois pour en démontrer le principe.
UNE BOUCLE DE 1O SECONDES X 3 Le reste est totalement libre mais reste soumis aux règles élémentaires du droit d'auteur. On rappelle en substance qu'il est interdit d'utiliser sans autorisation des musiques, personnages, décors.. qui appartiennent à une tierce personne. Le gagnant de ce défidéfous sera départagé par des moyens qui restent à définir, un jury sera composé pour l'occasion de personnalités n'ayant pas participé au concours. Le gagnant remportera un pass pour le Festival national du film d'animation de Bruz et une place dans l’animabus qui emmène les festivaliers de Paris à Bruz.
RÈGLEMENT Défidéfous#19 : Urbanima : Boucle à la ville du 15 juillet 2013 au 17 octobre 2013 Les films d'animation proposés par les participants devront impérativement traiter le thème Urbanima : Boucle à la ville et se conformer à la contrainte de la boucle de 10 secondes. La durée des participations est fixée à 30 secondes (10 x 3) éventuellement un peu plus en fonction des projets, disons que la boucle doit être comprise entre 5 et 20 secondes. Des sons et musiques peuvent être ajoutés dans la mesure où ils ne violent pas les règles de propriété intellectuelle. Toute technique possible, le thème est librement interprétable dans la limite de la décence élémentaire (pas d'images pornographiques ou hyperviolentes). Date limite des participations : le jeudi 17 octobre 2013 à 23h59. • Le concours est organisé par les administrateurs du forum du site Fous d'anim [www.fousdanim.org/forum/] et l'Association française du cinéma d'animation [www.afca.asso.fr] • le concours débute le lundi 15 juillet et se termine le jeudi 17 octobre 2013 à 23h59. • le concours est ouvert à toute personne : participants, modérateurs, administrateurs, sympathisants de fous d'anim. La seule contrainte est d'avoir une adresse de courriel valide et une adresse postale. • La participation au concours est individuelle, les concurrents sont libres de se faire aider et de travailler en équipe, toutefois seuls les concurrents désignés gagnants à la fin du concours pourront revendiquer le titre de gagnant. Toute équipe ayant participé de près ou de loin à la réalisation de la publication d'un gagnant ne pourra prétendre de quelque manière que ce soit au partage des éventuels gains ni à aucune autre compensation. • Les administrateurs du site et organisateurs du concours, s'ils peuvent participer au concours, ne peuvent pas être dotés
d'un prix. • Les participants peuvent proposer plusieurs contributions. • Les participants s'inscrivent au concours en donnant leur contribution sous la forme d'un lien vers leur film illustré d'une vignette à l'échelle réduite dans un message sur le forum du concours ou en faisant parvenir lien et image à un administrateur du site par l'intermédiaire du formulaire de contact. Les participants peuvent se faire connaître avant publication sur le même forum et échanger à l'occasion des avis et techniques avec les autres participants. • Les contraintes techniques sont les suivantes : - films aux dimensions HD720 (1280 x 720) - technique d'animation et format de diffusion libres (SWF, MPEG, MOV, AVI, FLV...). Il est cependant préférable d'utiliser des formats (codecs) populaires (MPEG4, H264, Sorenson...) ou d'utliser les plateformes de diffusion vidéo (YouTube, Vimeo). • Les participants au concours s'engagent à respecter le règlement et à agir dans le respect des autres participants. • Les organisateurs du concours se gardent la possibilité d'écarter les participations qu'ils estiment hors du présent règlement. • La participation au Défidéfous entraîne l'accord tacite des participants pour toute projection publique ou privée éventuelle qui sera organisée par l'association Fous d'Anim. L'association s'engage en contrepartie à ne jamais diffuser contre rétribution les participations au concours, la vocation de ce dernier, comme celui de l'association, étant à but non lucratif. Les lauréats seront désignés par un jury de professionnels et de sympathisants de l'association Fous d'Anim réunis pour l'occasion et dont la composition sera publiée à posteriori.
LOTS Il est entendu que la participation au concours ne doit être motivée que par un désir d'émulation et de créativité bonenfant, le forum pouvant être le lieu d'échange et de conseils sur l'évolution des différents projets. Les organisateurs proposent quand même quelques prix pour motiver un peu les participations. • premier prix : un pass pour le Festival national du film d'animation de Bruz (du 9 au 15 décembre 2013) et une place dans l’animabus qui emmène les festivaliers de Paris à Bruz (départ le 9 décembre, horaire à définir). • deuxième prix : Logobook de Ludovic Houplain des éditions Taschen + Tokyo Sanpode Florent Chavouet • troisième prix : New-York en Pyjarama de Michaël Leblonc et Frédérique Bertrand + le DVD de Métropolis de Riontaro adapté d'Osamu Tezuka lui même adapté de Fritz Lang.
BON COURAGE À TOUS. N'OUBLIEZ PAS QUE LE FORUM EST LÀ POUR RECUEILLIR AVIS ET CONSEILS.
OBJECTIF77.COM | 28 NOVENBRE 2013 FESTIVAL NATIONAL DU FILM D’ANIMATION DE BRUZ – RENNES MÉTROPOLE 2013
By jeremy /28 novembre 2013 /In Actualités, Blog /
Et si nous allions rêver dans le nuage d’activités de Rennes métropole ? … Ou plutôt a Bruz;
Où je me sens déjà dans un festival authentique et ouvert… comme vous peut être,après avoir regardé la Bande Annonce du festival du film d’animation de Bruz Les films d’animations …….Le Studio pixar et les films de Michel Gondry ; Encore des réalisations qui vous laissent entre deux âges car le film d’animation est la nouvelle ère des contes que l’on nous lisait petits; Bruz ,un festival d’animation mettant l’accent sur un cinéma où l’on ne fabrique pas l’émotion via l’Humanité des Comédiens mais seulement dans un monde a l’échelle d’une poupée animée par la finesse d’un fil d’astuces œuvrant dans la réalisation d’un autre univers cinématographique,un autre travail,un autre Voyage pour le spectateur. Que vous soyez de sortie en famille, réalisateurs ou en tant que journaliste curieux et/ou professionnel de l’image nous nous croiserons surement au fur et à mesure du déroulement de l’événement. Tout le programme et la bande annonce ci-dessous http://www.festival-film-animation.fr/le-programme2013.html
BA BRUZ light from AFCA on Vimeo.
culturopoing.com | 04 décembre 2013
En décembre, l'animation pose ses valises à Paris et à Bruz
Posté par Culturonews (Guillaume) le 2013-12-04
Deux rendez-vous s'annoncent pour les amateurs d'images animées : le 11eme carrefour du cinéma d'animation au Forum des images du 5 au 8 décembre, et dans la foulée du 9 au 15 décembre, ce sera le 20eme festival national du film d’animation à Bruz.
Au Carrefour du cinéma d’animation, le cœur de l’ouvrage tient aux courts métrages et films d’écoles qui se succèdent au milieu de plusieurs longs métrages en avant-première (parmi eux : Le vent se lève de Miyazaki,Cheatin’ de Bill Plympton, The Garden of Words, de Makoto Shinkai...) L’Italie sera tout particulièrement au centre des débats cette année, via la présence du cinéaste Simone Massi (auteurs de 20 courts métrages multiprimés) et de l’illustrateur Lorenzo Mattotti. Les deux autres invités d’honneur internationaux seront l’estonien Priit Pärn (dont l’intégrale sort en DVD), et le japonais Kôji Yamamura (Le mont chef), qui au-delà d’une projection hommage sera également présent pour une rencontre. Toutes les infos sur le site du Forum des images.
A partir du 9 décembre, départ vers Bruz (Rennes Métropole), avec une production plus orientée sur le territoire national, et vaste comme on peut le constater : 28 films professionnels, 40 films de fin d'études en compétition, 12 films de commande et 19 films d'ateliers hors compétition, sélectionnés parmi plus de 250 films. Serge Elissade sera l’invité d’honneur de cette édition (La Vie secrète d’Émile Frout (1994), Raoul et Jocelyne (2000), L’Homme de la lune(2005), Thé noir (2008) et le long U (2006)), tandis que la Finlande aura droit à un coup de projecteur via deux focus autour des réalisatricesKatariina Lillqvist et Tatu Pohjavirta. Toutes les infos sur le site du festival national d’animation de Bruz.
defigrandesecoles.lexpress.fr | décembre 2013 Voyage au cœur de l’animation à l’occasion de son festival national Posté par IEP Rennes - L'EXPREIZH A quelques kilomètres de Rennes, coup de projection sur l’animation française le temps d’une semaine : Depuis lundi se tenait la 30e édition du Festival national du film d’animation à Bruz. Créé en 1983 à Marly le Roy pour permettre aux professionnels français de l’animation de se rencontrer et échanger, le festival a évolué et s’est progressivement ouvert à un public plus large. Il est aujourd’hui installé en Bretagne, terre d’animation comme nous le rappelle Cécile Noesser, coordinatrice du festival et membre de l’association AFCA*. «Il y a trois studios d’animation ici, il a un terreau assez fort » explique-t-elle. « Le cinéma aujourd’hui est profondément contaminé par l’animation » A travers des ateliers, tables rondes et autres activités, le festival a pour but de faire découvrir au grand public un cinéma « encore minoritaire, pas très bien connu parce que souvent assimilé à la jeunesse » constate la jeune femme. La médiathèque de Bruz, où se tenait le festival la semaine dernière (Photo ©Mathilde Piaud) Pourtant l’animation trouve aujourd’hui une place grandissante dans le cinéma: «ce cinéma minoritaire est en train de contaminer le cinéma de prise de vue réelle à travers les effets spéciaux, la motion capture. Il devient majoritaire sans qu’on le sache. On entre dans un mode de cinéma hybride », ajouteelle alors. La découverte passe cette année notamment par l’animation finlandaise, invitée d’honneur de cette 30e édition. Ceci s’explique par la volonté de faire connaître la créativité de la Finlande, dynamique mais encore peu connue dans ce domaine, contrairement à d’autres pays comme le Japon ou la République Tchèque. Une compétition avant tout Sur 300 films reçus par les organisateurs au mois de Septembre, 70 ont été retenus et s’affrontaient cette semaine. Lors de la cérémonie de remise des prix samedi, Osman Cerfon s’est vu récompensé pour son court métrage Comme des Lapins qui nous raconte la promenade mélancolique d’un homme à tête de poisson dans une fête foraine. Il obtient le grand prix du jury professionnel. Parallèlement, de nombreux étudiants avaient aussi présenté leur film de fin d’études au jury. C’est finalement Thomas Pons, de l’ENSAD**, qui a obtenu sa préférence avec Le douzième homme. Un joli premier dans le métier… *association française du cinéma d’animation - ** École nationale supérieure des arts décoratifs # Mathilde Piaud
Filmsenbretagne.com | 07 décembre 2013 O o
FESTIVAL NATIONAL DU FILM D'ANIMATION
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publié le 07/12/2013
Lundi 9 décembre, le festival national du film d'animation rouvre ses portes à Bruz pour la
L'animation finlandaise mise à l'honneur
quatrième année consécutive. Au programme : plus de soixante films en compétition, des expos, des rencontres avec les professionnels, mais aussi l'occasion de découvrir des cinématographies méconnues. Après la République Tchèque et la Suisse, le festival zoome cette fois sur la Finlande, via la venue des réalisateurs Katariina Lillqvist et Tatu Pohjavirta. Une opportunité rare de découvrir des œuvres inclassables sur grand écran, comme nous l'explique Cécile Noesser, coordinatrice de la programmation.
- Films en Bretagne : Pourquoi avoir choisi la Finlande pour cette nouvelle édition ? - Cécile Noesser : Chaque année, nous mettons en avant un pays via un panel de courts-métrages. En faisant des recherches, on s'est aperçu que, malgré une production pléthorique, la Finlande venait rarement à l'esprit quand on parle d'animation, contrairement à la République Tchèque ou l’Estonie... La richesse de leur cinéma est pourtant incroyable et très reconnaissable. Il y a une patte, un esprit qui s'en dégage. Il y avait donc un paradoxe entre cette méconnaissance et ce foisonnement. Or, c'est aussi une des missions de notre festival que de faire découvrir des cinématographies peu connues avec une forte identité artistique.
- Quelle forme va prendre ce coup de projecteur ? - C.N. : On se donne une liberté totale : des projections, des rencontres... On va dans la direction qui nous plaît. En l’occurrence, on a la chance d'avoir deux invités, Katariina Lillqvist et Tatu Pohjavirta, qui présenteront leurs films notamment lors d'une double-séance découverte, vendredi soir prochain. La présence de Katariina s'est imposée immédiatement, elle est incontournable quand il s'agit d'évoquer le cinéma finlandais. C'est une pionnière, elle a quasiment fait naître cette tradition de la marionnette et du volume animé. Elle a travaillé dans le studio de Jiri Trnka1, en République Tchèque, elle a beaucoup contribué à la création de l'Académie des arts de Turku, aujourd'hui une des écoles d'animation les plus réputées au monde. Sa filmographie est très impressionnante, notamment ses adaptations de Kafka... Elle superpose des niveaux psychanalytiques et historiques
avec une grande poésie. Elle a une énergie hallucinante, elle travaille actuellement à la mise en place d'un musée de la marionnette en République Tchèque, et elle prépare un long-métrage, l'adaptation du roman de Mikhael Boulgakov, Le Maître et Marguerite. Elle n'arrête pas ! C'est une invitée exceptionnelle qu'on avait très envie de faire connaître...
- J'imagine qu'elle ne vient pas les mains dans les poches... - C.N. : Non, elle vient avec ses marionnettes ! Je pense que ça va être intéressant, car à Rennes, il y a une très forte activité dans le volume animé, et les professionnels bretons seront présents sur le site avec la Caravanim. Il y a donc beaucoup d'échanges en perspective... - Et Tatu Pohjavirta ? - C.N. : Tatu, c'est vraiment une découverte. Son humour complètement décalé nous a conquis. Son cinéma est particulièrement éclectique, il fait du volume, de la 2D... Il a déjà un grand nombre de films à son actif. Et son univers, très différent de celui de Katariina, crée un contrepoint qui donne une idée de la diversité des réalisateurs finlandais.
- Comment avez-vous sélectionné les autres films ? - C.N. : On a fait beaucoup de recherches, en se limitant néanmoins aux années 2000/2010. Grâce à une plate-forme de visionnage en ligne comme Film Kontakt Nord, l'aide de la Finnish Film Foundation, en plongeant dans le centre de ressources de l'AFCA ou en allant directement sur les sites des réalisateurs, on peut visionner facilement les films. Personnellement, j'ai dû en voir plus
d'une centaine avant de composer les deux programmes de courts métrages contemporains La Finlande sens dessus dessous et Le dernier éléphant et autres fantaisies finlandaises. - Sans sous-titres français j'imagine ? - C.N. : Les Finlandais sont malins, ils font des films muets ! Parmi les deux programmes mentionnés, seulement deux sont dialogués. C'est très caractéristique de leur cinéma... Par contre, toutes les techniques sont représentées : volumes, dessins, 3D, et tous les genres sont explorés, depuis le polar jusqu'à la chronique familiale, en passant par une bonne dose d'humour absurde. J'espère que le public viendra nombreux et saisira une occasion aussi rare de découvrir un cinéma aussi riche et varié que méconnu ! Propos recueillis par Jean-Claude Rozec Le festival national du film d'animation se tiendra à Bruz du 9 au 15 décembre. Projection-Rencontre avec Katariina Lillqvist le jeudi 12 aux Beaux-Arts de Rennes (entrée libre) à 18h. Double séance découverte : Katariina Lillqvist et Tatu Pohjavirta le vendredi 13 au Grand Logis à 21H. Navette gratuite depuis Rennes pour profiter de la soirée finlandaise, départ à 17h45 de la Gare SNCF Sortie sud, retour vers minuit. La Finlande sens dessus-dessous les mercredis 11 à 18h30 et dimanche 15 à 11h au Grand Logis. Le Dernier éléphant et autres fantaisies finlandaises (dès 7 ans) les mardi 10 à 9h30 et mercredi 11 à 16h 1
Jiri Trnka est un cinéaste tchèque, auteur notamment de L'homme à ressorts et les SS et La Main. Il est considéré comme un des plus grands maîtres de l'animation de marionnettes.
Unidivers.fr | 19 décembre 2013 A Bruz, la 20e édition du festival national du film d’animation : tous les ingrédients du succès Ecrit par Amélie Drouet. Publié le > |, Cinéma, Culture et Loisirs à Rennes, videos Mots-clés : Bruz, festival national, film d'animation, finlande, Serge Elissalde Publié le 19 décembre 2013 Du 9 au 15 décembre, la ville, en partenariat avec Rennes métropole, accueillait la 20 eédition du Festival national du film d’animation. Un rôle que les deux communes assurent avec brio pour la quatrième année consécutive. Ce festival, auparavant biennal, a trouvé en Bretagne depuis 2010 un rythme annuel, lequel lui permet « de mieux suivre le dynamisme de la production française qui a investi tous les genres et tous les champs de la création audiovisuelle ». Créé en 1983 à Marly le Roy, ce festival est l’occasion pour l’AFCA (Association Française du Cinéma d’Animation) de mettre en valeur l’animation française. Il projette et met en compétition les travaux d’étudiants en cinéma d’animation ou ceux de réalisateurs confirmés. Une réussite. Réussite qui gagnerait à gagner en visibilité pour prétendre au succès que ce festival mérite. L’invité d’honneur de 2013 est Serge Elissalde, producteur-réalisateur emblématique de l’animation française et enseignant. Lors de la séance Carte Blanche, il a donné un bel aperçu de sa manière de travailler. À la question « Pourquoi ne pas faire de la BD ? », il répond qu’il ne peut s’empêcher de mettre ses dessins en animation ! En talentueux dessinateur, il utilise le genre BD uniquement pour ne pas passer par un story-board (planches de dessins accompagnées d’indications pour la mise en scène) afin que la réalisation soit plus rapide. C’était le cas pour le court métrage Thé Noir basé sur « une succession de dessins clés dont – explique le réalisateur – le jeu est de relier les images entre elles en imaginant les émotions des personnages ». On peut retrouver les storyboards de ses films U, Le jour des corneilles etL’Homme de la lune un peu partout sur le site du Grand Logis. La séance Carte Blanche est l’occasion pour lui de saluer les travaux de ses étudiants ou d’évoquer des projets dans lesquels il a participé comme Harold’s planet (Ralph Lazar et Lisa Swerling). Fenêtre ouverte sur le monde, l’événement fait cette année un focus sur la Finlande. Courtsmétrages, soirée découverte, rencontre avec deux réalisateurs permettent aux visiteurs de s’immerger dans l’animation scandinave. Katariina Lillqvist, réalisatrice reconnue et professeure de film d’animation à l’académie des Arts de Turku (Finlande), qualifie le genre de « sombre et déjanté, il nous vient sans doute de nos forêts obscures ». Des habitants dont la seule activité est de lécher un objet ou une personne en permanence (The Tongueling de Elli Vuorinen), des marins qui perdent leur tête à l’intérieur de leur propre corps (The Anchor de Tommi Juutilainen) ou un enfant qui se transforme en un amas d’insectes (Swarming de Joni Männistö) sont toutes « des histoires un peu tordues », lance un visiteur en sortant. Katariina Lillqvist – rieuse – fait remarquer que « La Finlande sens dessus-dessous » est un titre parfaitement adapté pour cette série de courts-métrages à l’humour souvent noir… On y trouve là tout type de public : amoureux de l’animation, simples curieux, familles et écoles pour une sortie éducative. La « petite anthologie du festival #1 » a réussi à provoquer les rires d’enfants. Certainement peu habitués à voir des films si courts, les têtes blondes s’agitent à chaque fin de court métrage et sont de nouveau captivés quand le son redémarre. Les adultes eux aussi apprécient, notamment les histoires de la vie réelle comme la réaction des passagers d’un train SNCF qui s’arrête
en pleine voie (Bouts en train par Emilie Sengelin). La légende du Bisclavret (Emilie Mercier) et celle du Fabulo qui charme La reine cruelle, par Michel Ocelot (Kirikou) enchantent petits et grands. Samedi dernier a eu lieu la cérémonie de clôture du Festival. Avec une sélection d’environ 200 films, le festival a dû faire des choix dans une programmation foisonnante (voir la liste des lauréats au pied de cet article) Le palmarès 2013 apparaît très diversifié en termes de technique de réalisation. Pour boucler cette 4e édition bruzoise, l’intégralité des films primés était projetée samedi et dimanche soir. Reste que dans le monde estudiantin rennais cependant, sur une centaine de personnes interrogées, 57 % n’avaient pas entendu parler du festival et/ou n’avaient pas trouvé le temps d’y aller. Un étudiant en cinéma souligne que « le festival tombe toujours lors de ma semaine d’exams donc je ne peux malheureusement m’y rendre ». D’autres se plaignent de l’absence de navettes ou de bus supplémentaires mis à disposition de la STAR pour faciliter le trajet jusqu’à Bruz. Une situation dommageable eu égard à la qualité du festival et du nombre d’activités organisées autour de « l’envers du décor ». Des secrets de fabrication aux rencontres avec les réalisateurs, dessinateurs, compositeurs jusqu’aux ateliers d’initiation aux marionnettes, le papier découpé et la pixilation (filmer des acteurs ou objets réels image par image pour en faire une animation) en passant par les nombreux extras : avant-premières, pépites du web, films de commande… il y a de quoi offrir à chacun de faire un beau cinéma. Festival national du film d’animation de Bruz – du 9 au 15 décembre 2013
Les lauréats 2013 Grand prix du jury professionnel Comme des lapins Osman Cerfon – Prod. Je suis bien content. Mention spéciale à “Marchant grenu” François Vogel – Prod. Drosofilms. Grand prix du film de fin d’études Le 12e homme Thomas Pons – ENSAD Mention spéciale à “Rideau” Rémy Schaepman – Ecole La Poudrière Prix media du court-métrage professionnel
La Nuit américaine d’Angélique Joris Clerté / Pierre-Emmanuel Lyet – Prod. Donc voilà Productions, Senso Films. Mention spéciale à “Miniyamba” Luc Perez – Prod. 24 images. Prix du jury jeune Miniyamba Luc Perez – Prod. 24 images. Prix Sacem de la meilleure composition musicale Lonely Bones Rosto – Thee Wreckers. Mention spéciale à “Bandits manchots” Gianluigi Toccafondo – Stefano Pilia – Prod. Les Films de l’Arlequin. Prix Sacd Otop Lucia Fiore – ENSAD. Prix Arte créative Fellows in the Woods Laura Carton – EMCA. Prix du public La Vie sans truc Léo Marchand et Anne-Laure Daafis – Prod. LARDUX FILMS.
wik-rennes.fr | décembre 2013 Loisirs
Festival national du film d'animation QUOI Au programme : courts et longs métrages, films de commande et d'atelier, films de télévision. QUAND du lundi, 9 décembre 2013 à 09h30 au dimanche, 15 décembre 2013 à 18h OU Bruz - Rennes métropole COMBIEN de 4 à 20€ SITE http://www.festival-film-animation.fr/
Festival national du film d'animation du lundi, 9 décembre 2013 à 09h30 au dimanche, 15 décembre 2013 à 18h “Défendre une animation différente” Cette année, le Festival national du film d’animation fête ses 30 ans. L’occasion rêvée pour faire le point en compagnie de Cécile Noesser, coordinatrice de la programmation. Avant d’évoquer cette édition anniversaire, quel regard portez-vous sur l’exposition Pixar, 25 ans d’animation qui se déroule actuellement à Paris au musée Art Ludique ? Nous attendions depuis longtemps qu’un tel lieu ouvre enfin ses portes pour faire vivre l’animation. Ensuite, l’animation américaine est très bien accueillie par le public et les médias. On peut donc parler d’une confirmation pour le monde de l’animation. Au festival, vous démontrez chaque année qu’une autre animation est possible… On défend une animation différente, peu connue d’un public qui a des repères avec l’animation américaine et japonaise. On travaille sur d’autres créneaux : le court métrage, l’animation française et d’auteur. Pensez-vous que les modèles américains et japonais écrasent l’animation ? Même si ce sont certes des modèles dominants, on ne pense pas ainsi. Ils ont pu forger le regard de toute une génération de public. Et comme tous les festivals, on travaille sur le très connu, à l’image de la présentation en avant-première du très attendu Tante Hilda du studio Folimage, pour ensuite
amener le public vers des choses moins connues. En 30 ans, comment l’animation a-t-elle évoluée ? Le festival est né à un moment charnière pour le monde de l’animation : l’arrivée des images de synthèse, les réseaux de productions qui se sont mis en place… Et la politique publique mise en place dans ces années-là fait de la France une terre très riche en terme de productions. Nous sommes un des seuls pays au monde à pouvoir se permettre une compétition nationale. En ce sens, la présence de Serge Élissalde, réalisateur de U et invité d’honneur, est une évidence… C’est un monstre sacré dont le profil cristallise tout ce que représente l’animation française. Il a commencé aux débuts des années 80. Il est enseignant, producteur. Serge Élissalde a le profil parfait pour fêter nos 30 ans. Propos recueillis par Arnaud Bénureau
L'avis de la rédaction Festival national du film d'animation du lundi, 9 décembre 2013 à 09h30 au dimanche, 15 décembre 2013 à 18h C’est quoi ? Les 30 ans d’un festival né à Marly-le-Roi et aujourd’hui bien implanté à Bruz. Au programme. Serge Élissalde en invité d’honneur et dans tous ses états, une fenêtre sur la Finlande, des focus sur les films d’ateliers et de commande et bien évidemment une compétition nationale. A.B. 1/1
Yeggmag.fr | 14 décembre 2013 Festival du film d’animation : Katariina Lillqvist ou l’esthétisme d’un monde puant – POSTED ON 14 DÉCEMBRE 2013POSTED IN: CULTURE Coup de projecteur sur la Finlande, c’est ce que nous propose le Festival du film d’animation de Bruz, qui organisait jeudi 12 décembre une rencontre projection, avec la réalisatrice Katariina Lillqvist, hors les murs, à l’école des Beaux-Arts de Rennes.
Katariina Lillqvist, rencontrée lors de la projection à l’école des Beaux-Arts, le 12 décembre. Katariina Lillqvist est une figure incontournable du cinéma d’animation finlandais. Et elle était présente lors du Festival national du film d’animation de Bruz pour rencontrer les spectateurs et leur faire découvrir son univers singulier. La réalisatrice est née dans le Sud Ouest de la Finlande, à Tampere, en 1963. Pendant ses études, elle navigue entre son pays et la République Tchèque, c’est d’ailleurs là-bas qu’elle fera un stage au studio pragois Jiri Trnka, avec qui elle restera en lien étroit tout au long de sa carrière. Elle réalise un certains nombres de documentaires pour la télé ou la radio avant de s’orienter vers le cinéma d’animation en volume animé. Les techniques d’animation avec marionnettes sont sa spécialité et sa renommée internationale. « Niveau techniques et technologies, la Finlande a beaucoup évolué dans les dernières décennies », explique-t-elle lors de la projection rencontre. À l’occasion de cette rencontre, elle nous présente deux court-métrages et un pilote de son prochain long-métrage. Il y a quelque chose de macabre, de morbide, dans l’univers de Katariina Lillqvist qui pourtant ne cesse de rire et de sourire. Si elle est née bien après l’indépendance de la Finlande et la Seconde guerre mondiale, elle reste très marquée par l’histoire de son pays. Juste après avoir écrit et réalisé la trilogie inspirée des œuvres de Kafka – très empreintes du contexte socio-politique soviétique – elle présente un court-métrage intitulé La jeune fille et le soldat, en 1995. Une jeune femme part à la recherche de son fiancé sur les champs de bataille. En chemin, elle croise des squelettes, des cadavres, des futurs cadavres et la Mort en personne. Comme souvent dans les films d’animation finlandais, c’est un court-métrage muet ce qui laisse une large place à la bande originale, teintée de
violons et de sonorités klezmer. De manière à faire régner une tension permanente amplifiée par les couleurs sombres des décors funèbres chargés de symboles liés à la guerre et à la mort. L’histoire d’amour et la quête de cette jeune femme angoissée à l’idée de perdre à jamais son bien aimé vient adoucir le climat pesant et lui apporter une touche poétique et fantastique. On admire la qualité des images, réalisées en stop motion – image par image – et la beauté esthétique de cet univers pourtant sinistre. La jeune fille et le soldat n’est pas sorti tout seul de l’esprit de Katariina, le scénario était présent dans sa tête dès lors que sa grand-mère évoquait ses souvenirs de la guerre civile qui a frappé la Finlande en 1918, au lendemain des révolutions russes et de la déclaration d’indépendance du pays.
Le Maître et Marguerite, de Katariina Lillqvist, inspiré du roman de Mikhail Boulgakov. Une guerre civile que la réalisatrice a du mal à comprendre mais qu’elle explique par le fait que « la Finlande est un tout petit pays mais avec de grandes et fortes opinions politiques ». Plus de 10 ans après La jeune fille et le soldat, en 2008, Katariina Lillqvist revient avec un film court intitulé Le papillon de l’Oural, qui met en scène la marionnette de Carl Gustav Mannerheim, président de la Finlande de 1944 à 1946 qui a participé en tant que baron à la guerre civile de 1918 et en tant que commandant en chef lors des deux guerres mondiales. « C’était d’abord un documentaire pour la radio. Puis on a trouvé des photos et cela m’a donné l’idée d’un film en stop motion », explique-t-elle. Dans cette œuvre, elle veut mettre en avant la « mémoire de l’horreur ». Sur fond de guerre et de tension, elle illustre encore une fois une histoire d’amour dans laquelle douceur, poésie et magie s’entremêlent et font ressortir une sorte de bienveillance qui sera mise à mal tout au long du courtmétrage. Une vision chaotique des relations humaines altérée par une représentation sinistre de la société. Dans Le papillon de l’Oural, la réalisatrice aborde et développe le thème de l’homosexualité impossible et cachée dans ce contexte de prohibition et de tension politique. Avant de terminer la rencontre, Katariina propose aux spectateurs de découvrir le pilote de son prochain long-métrage inspiré librement du roman de Mikhail Bulgakov, Le maître et Marguerite, qui raconte l’amour d’un écrivain morphinomane pour la femme d’un général de l’Armée Rouge. Il n’en faut pas plus pour comprendre ce qui a attiré la réalisatrice dans le résumé de l’œuvre. Elle reprend à son compte cette histoire dramatique qu’elle illustre à travers des marionnettes cabossées et débridées qui expriment toutes la douleur, la tristesse et la mélancolie. Katariina Lillqvist est véritablement une figure incontournable du cinéma d’animation qui manie aussi bien le volume animé que les émotions et l’esthétisme d’un monde puant. Marine Combe
Yeggmag.fr | le 15 décembre 2013 Festival du film d’animation : l’art rennais du volume animé – POSTED ON 15 DÉCEMBRE 2013 POSTED IN: CULTURE Sur le parvis du Grand Logis, à Bruz, plusieurs animations ont rythmé la vie du Festival national du film d’animation. Entre deux séances, professionnels et festivaliers ont pu échanger autour des techniques d’animation et découvrir ce qui existe dans le milieu rennais.
De gauche à droite : Anna Deschamps, Maude Gallon et Emmanuelle Gorgiard devant la Caravanim’ D’un côté, la Caravanim’, fidèle au poste depuis 3 ans. L’occasion de déambuler autour de la caravane et d’observer de près les marionnettes qui ont pris vie dans des productions rennaises commeLe Cid, d’Emmanuelle Gorgiard (2006, Vivement lundi !), Tati Ramitsu, de Victoria Vancells (2012, JPL Films) ou encore la future vedette Dimitri, de Agnès Lecreux et Jean-François Le Corre (2013, Vivement lundi !). L’intérieur est cosy et convivial, ambiance rétro. Maude Gallon est décoratrice et accessoiriste en stop motion depuis 7 ans. « L’objectif est de rencontrer des réalisateurs, discuter autour d’un thé et d’échanger lors d’un instant convivial autour de nos créations », explique-t-elle. En effet, la Caravanim’ est née du regroupement d’une quinzaine de techniciens désireux de montrer leurs champs de compétences en volume animé, 2D ou encore 3D. « Nous sommes un vivier de professionnels à Rennes ou en Bretagne. L’idée est de montrer que l’on peut faire un film d’animation de A à Z », précise Anna Deschamps, fabricante de marionnettes et d’accessoires depuis 4 ans. Au fil des passages au festival de Bruz et au festival d’Annecy, des liens se tissent et les rencontres débouchent, à long terme, sur des collaborations : « Des projets sont en cours de réalisation ou de concrétisation. Ça prend beaucoup de temps d’avoir des retours ».
Fanny Desaunay dans la yourte de l’Arrosoir à Emile
D’un autre, une yourte dans laquelle les spectateurs peuvent s’initier aux techniques d’animation. Un atelier proposé par l’Arrosoir à Emile, une association qui existe depuis près de 15 ans à Rennes. Fanny Desaunay est étudiante en école d’art et est membre de l’association : « L’interaction et la manipulation des objets permettent une découverte ludique et nous évitent de rester collés aux écrans ». Plusieurs jeux de décomposition des images à travers des miroirs et/ou des fentes sont en libre accès sous la yourte et invitent le visiteur à comprendre les bases de l’animation grâce à des objets datant du XIXe siècle. On peut alors manipuler la Toupie fantoche, le Zootrope, le Praxinoscope ou encore le Phénakirtiscope. Enfin, un dernier atelier permet de comprendre le principe du stop motion et chacun peut s’essayer à la création d’une séquence animée. Avec une marionnette conçue par le créateur rennais David Thomas, les festivaliers prennent des photographies, reliées à un ordinateur et un logiciel d’animation, et font exécuter différentes actions au personnage robotique. « Un monsieur est resté une heure cet après-midi pour effectuer quelques secondes d’une séquence. C’est très long mais ça montre le procédé de stop motion qui agit image par image », explique Fanny. Une manière ludique et interactive de sensibiliser les festivaliers à l’art de l’animation mais aussi aux différences compétences des techniciens bretons. Marine Combe
Yeggmag.fr | le 16 décembre 2013 Festival du film d’animation : Mathilde Parquet, un rêve animé – POSTED ON 16 DÉCEMBRE 2013 POSTED IN: CULTURE À l’occasion du festival national du film d’animation de Bruz, les réalisateurs et réalisatrices des films en compétition étaient conviés aux Apéroterviews, au Grand logis de Bruz. Plusieurs séances ont permis d’entendre et de voir les professionnels cachés derrière les courts-métrages. Focus sur Mathilde Parquet, qui a signé le film Louis.
L’interview ne durera pas plus qu’une dizaine de minutes – le principe étant le même pour chaque interviewé. Un temps qui paraît long pour la jeune réalisatrice, qui étudie depuis un an à La Poudrière, l’école du film d’animation, basée à Valence. Stressée, elle semble inconfortable dans un exercice qui lui est peu familier. Ses propos sont à l’image de son court-métrage : bruts, fouillis, spontanés. « Dans Louis, le but était de retranscrire mon rêve. Il est plutôt gai, puis angoissant », explique-t-elle. Pour exprimer au mieux les sensations ressenties en songe, elle joue avec les formes, les couleurs et les techniques, « pour marquer les ruptures ». Tantôt la 2D, tantôt le volume animé, tantôt le pastel. Ce dernier soulignant « que le rêve part dans tous les sens ». Avant de retranscrire son rêve, elle l’a raconté une quinzaine de fois et l’a écrit, et si elle ne l’a pas vécu en animation, mais en prise de vue réelle, elle a souhaité rester proche de l’expérience ressentie. « Les couleurs sont très fortes, abruptes. Je crois que je suis un peu brutale dans la réalité. Je ne réfléchis pas beaucoup, je suis dans le ressenti et je me suis fait confiance par rapport à ce que j’avais vécu dans mon rêve », précise-t-elle. Elle ajoute d’ailleurs que le début de Louis est très propre, très storyboardé. Un côté qui ne lui ressemble pas mais qui était nécessaire pour la suite des aventures. Les réactions, après la projection, ont été variées. Certains lui demandent ce qui lui est arrivé dans sa vie, d’autres sont mal à l’aise : « Ce n’est pas un voyage initiatique sur le désir du retour à l’enfance. C’est un film sur mes sentiments, mes angoisses. J’aime malmener le spectateur ». Pour elle, le rôle du cinéma est de toucher le spectateur, lui parler et ce sont les films qui dérangent qui marquent et prennent les tripes. « J’accorde aussi beaucoup d’importance à la narration, au récit. J’ai besoin de l’histoire, je ne suis pas très attirée par ce qui est abstrait », ajoute Mathilde. Pour son prochain film d’étude, elle travaille encore sur un projet qui devrait mettre la sensibilité des spectateurs à mal : « Pourtant, j’aimerais bien faire des choses gaies… » Marine Combe