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Un territoirequi me dynamise

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Arrêt sur images

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Maul Vrier

Dans le cadre d’une reconversion, Georges Marie est devenu agent de surveillance de la voie publique (ASVP) voilà deux ans. Une mission que cet ancien militaire apprécie. Synergences hebdo : En quoi consiste votre métier ?

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Georges Marie : J’ai de nombreuses missions, la principale étant le lien avec la population. Je passe beaucoup de temps à aller voir les personnes âgées isolées, à m’assurer que tout va bien et à leur rendre quelques services. Mon métier consiste également à établir un contact et instaurer de la confiance avec les jeunes, être à l’écoute des habitants lorsqu’ils ont un problème de voisinage, tenter de le résoudre et, en dernier recours, faire intervenir le médiateur. Concernant les incivilités, je prends contact avec les personnes lorsqu’elles sont identifiées et leur explique les règles. Là aussi, en dernier recours, je peux être amené à faire intervenir la gendarmerie. Je passe beaucoup de temps à patrouiller, désormais à vélo, puisque la mairie possède, depuis quelques mois, deux vélos à assistance électrique. C’est très pratique et cela permet de passer à des endroits où je n’accédais pas avant. On a une autre vision de la commune à vélo.

Il faut aussi faire respecter certaines règles, tel le stationnement des voitures ventouses ou sur le trottoir à des endroits stratégiques, comme devant les écoles ou le collège, ou encore sur les places réservées aux personnes à mobilité réduite. Pendant deux ans, la Commune a fait de la sensibilisation au civisme. Désormais, je verbalise les stationnements très gênants ou dangereux. C’est une question de sécurité.

S. h. : Qu’est-ce qui vous anime ?

G. M. : J’apprécie ce contact avec la population. C’est motivant de s’occuper des personnes en difficulté, de les aider et de trouver une solution pour répondre à leurs besoins.

S. h. : Quel cursus faut-il suivre pour devenir ASVP ?

G. M. : Il faut passer un concours de la fonction publique territoriale, complété par une formation de prérogation pour connaître la réglementation. On est aussi le sujet d’une longue enquête puisque l’on devient agent assermenté. Ce métier demande surtout un savoir-être et un savoir-faire, car on est en relation permanente avec les services de la collectivité et il faut faire remonter les informations collectées sur le terrain. Étant en contact avec la population, la mission demande une certaine aptitude à la médiation, de l’autonomie et de l’esprit d’initiative.

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