Août 2015
LE MAGAZINE D’INFORMATION DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE NEVERS
n° 33
? e R e u l q E a i I t r S api é S a, m m c O age u , M n D ers èle uriel… h u c d Mi in pl v : t rai fémin t r Ne onale Po t au ’ar i l r g ou é p r e os eur vert 000 sance 0 50 rois la c
Sommaire L’édito ............................................................... 3
© Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie
© Nevers Agglomération - Pascal François
© Nevers Agglomération
© Nevers Agglomération - Pascal François
L’actu en brèves ................................................ 4
Le magg +
Le magg +
ÉCONOMIE
ENVIRONNEMENT
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Nevers, capitale régionale du numérique ?
Questions à…
Séduire, embellir, rénover…
Un échange de données gagnant-gagnant
Alain Bourcier
6 Un pôle numérique dans la caserne
10 Abura : bois exotique et assembleur de palettes
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Ils ont fait le grand saut !
500 000 euros pour la croissance verte
Un chantier qui réserve des surprises…
15 Bien trier c’est économiser ! Libre expression ............................................. 19
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ÉDITO Denis Thuriot
&
© Pascal François
Président de Nevers Agglomération
Alain Bourcier
Vice-président de Nevers Agglomération chargé du numérique et des services publics associés
© Nevers Agglomération - Pascal François
De plein pied dans l’univers numérique…
PORTRAIT
16 Michèle Magema, l’art au féminin pluriel… CULTURE
17 Un festival à vous couper le souffle ! COHÉSION SOCIALE
18 L’AFPLI, une association reconnue d’intérêt général
Le « mulot » d’un ancien président de la République ou les « algorismes » d’un ministre de notre actuel gouvernement font certes sourire. Ils sont malheureusement la face visible de l’iceberg que représente l’absence de culture numérique d’une grande partie de la classe politique française… Cette méconnaissance risque d’être un vrai handicap pour notre pays. L’Agglomération de Nevers, elle, ne passera pas à côté de la révolution numérique. Les technologies numériques bouleversent notre société dans tous les domaines : travail, commerce, transport, santé, éducation, sécurité. Elles ouvrent des possibilités, des espaces, des mondes nouveaux. Le numérique, plus qu’une thématique, s’impose comme un enjeu d’innovation et de développement à part entière. Certains diront que le numérique n’est jamais cité parmi les attentes des Français, que la priorité numéro un, c’est l’emploi. C’est vrai. Mais, notre rôle d’élus consiste aussi à percevoir clairement les enjeux des évolutions et à proposer de nouveaux horizons à nos concitoyens qui, loin d’être déconnectés, accroissent et diversifient, chaque jour davantage, leurs usages numériques. En devenant acteur de la révolution numérique, et non plus spectateur, nous visons un développement économique qui dynamisera l’économie locale dans son ensemble et qui sera susceptible de créer des emplois nouveaux, d’attirer de nouveaux habitants et de nouvelles entreprises. Il ne suffit plus de cantonner le numérique à l’informatique, à des préoccupations de terrain ou à l’aménagement du territoire, d’avoir une vision seulement « infrastructures » ou « télécoms ». Pour garder une longueur d’avance dans la grande Région Bourgogne Franche-Comté, les élus de Nevers Agglomération ont décidé d’élaborer une stratégie numérique et d’avoir une vision à long terme pour agir par anticipation et non par réaction. L’Agglomération de Nevers doit en outre passer à l’heure numérique en donnant la priorité à l’intérêt général: vos élus communautaires y veilleront. Depuis quelques mois, élus, spécialistes des enjeux du numérique, responsables des systèmes d’information, chefs d’entreprise de la Nièvre et d’ailleurs, se rencontrent et bâtissent ensemble ce qui sera, bientôt, le Pôle Numérique de Nevers, sur le site de l’ancienne caserne Pittié. Un Pôle de premier plan abritant data center (centre de données) et entreprises du secteur des technologies de l’information. Vous le découvrirez plus en détails dans ce Magg qui consacre un dossier à ce bel et ambitieux projet de Nevers Agglomération. Nevers, capitale régionale du numérique ? C’est possible et nous y travaillons.
www.agglo-nevers.fr - n° 33
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L’actu
s e v è r en b
eu rs uv el le s co ulTan D es bu s au x no eo, le 4 juillet dernier, du nouveau réseau de bus
À l’occasion du lancement habillage des véhicules de se de découvrir le nouvel pri sur la eu t on s ger usa les (au centre de la photo), s. Il est signé Rémy Gaiola ver Ne olis Ke se pri tre l’en Bourgogne (ESAAB) située e des Arts Appliqués de eur éri Sup ole l’Ec de ve élè mération avait proposé à vers. En effet, Nevers Agglo Ne de las Co in Ala ée lyc au l’année scolaire. Le jeune vailler sur ce projet durant tra de ts ian tud d’é sse cla une ure » et s’est vu féliciter r sa création « grandeur nat voi de ur nne l’ho eu a t réa lau rgé de la mobilité et maire ot et le Vice-président cha uri Th nis De ent sid Pré le par . de Garchizy, Michel Monet
Conférence « territoires en décroissance »
Nevers Denis Thuriot, Président de 23 juin le t pai tici par Agglomération, rence nfé Co re miè dernier à la pre pour iale Soc n nio nationale de l’U usot Cre au sée ani org s réponses des l’Habitat (USH) nce : quels projets ? Quelle ssa roi déc en ires rito Ter « stions au travers (71) et intitulée vers Agglomération tement mobilisée sur ces que Ne for t ée, effe ann en est que cha ion e rat mm mé Co de logements. HLM ? » L’agglo s le renouvellement du parc pent à la fête de la ver e tici rné par s tou t ver bita Ne l’ha de e de Vill ale la et s au contexte de sa politique loc s d’adaptation de l’offre, liée organisé du 6 au 10 al que ion cifi nat spé ent ues nem litiq po évé , des nce scie ent partenariale Elle a développé istère de l’Education et de co-construction largem n Min le atio par nov ins d’in cha he pro arc e obr dém oct ie aux côtés local, dans une x. Elle s’est également invest iau nt Supérieur et de la soc me s oin gne sei bes l’En des de e, tion nal olu tio Na agglomérations de réponses à l’év des spécificités des villes et de l’agglomération, e ire ens déf rito la ter s le dan s Sur e. ale rch ion nat che Re a présenté, des fédérations ues de l’habitat. Le Président ient pour proposer litiq soc po s’as s les ne aire cer ten par con rs qui sieu plu met en place moyennes en ce vers Agglomération pilote et nces », au château Ne scie nt des do re ge niè villa « ma le la itab de, vér ron un né de Jacques lors de la table é détendu. Il était accompag re destiné aux scorch ob ma oct en 9 t au bita 6 l’ha du es de ale Log des le partenariat une politique loc e à Nevers pour Ensemble, ils ont insisté sur anc t. sist bita Ré Ha la de vre ce Niè pla de et es ent lair Legrain, Présid du logement. 18h. Pour en savoir mération et les opérateurs glo Ag s tous le samedi 10 de 10h à ver Ne re ent au 03 86 37 09 31 plus : association MEDIO
Les sciences vous donnent rendez-vous !
L’ ag gl o pr és en te au sa lo n E- C om m er ce
ration existence, Nevers Agglomé Pour la première fois de son les à sail Ver rce, organisé Porte de participe au salon E-Comme Paris rce me . Créé en 2004, E-Com Paris du 21 au 23 septembre de nt alla ds, dédié aux e-marchan n est le plus grand événement tio rela g, utions de gestion (marketin la création de sites aux sol ds liar mil 57 é les Français ont dépens client, logistique…) Alors que 11 % sur 4 - un chiffre en hausse de d’euros sur Internet en 201 à lui de nt qua transactions augmente un an - et que le nombre de de 500 ins e salon rassemblera pas mo 15 %, cette 12 édition du ration mé glo ltinationale ! Nevers Ag sociétés de la start-up à la mu ue ériq num du reneurs et start-uppers va à la rencontre des entrep gé éna am site d’une installation sur un 3 pour leur vanter les atouts les te sen pré s. L’agglomération sera s pour les entreprises à Never rise rep ent compagnie de plusieurs jours sur un espace dédié en locales et régionales.
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Ta ne o Pr es to : se au de s li gn es en + su r le ré er bre 2015 Taneo dès le 1 septs lesem pôles d’enseigneen bus ver Prenez des trajets directs t tous A. Ces services concernen CF , ment : collèges, lycées es. Ils lair sco nt les passagers les clients, et pas simpleme tion ifica tar La es. périodes scolair fonctionnent sur la base des ets bill en eau rés es classiques du est la même que sur les lign nts… unitaires, carnets, abonneme
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Nevers, capitale régionale du numérique ?
En proposant, en avril 2014, de créer une Viceprésidence dédiée au développement numérique et de la confier à Alain Bourcier, maire de Gimouille, Denis Thuriot, Président de Nevers Agglomération, a véritablement pris en main ce dossier. En début d’année 2015, Nevers Agglomération s’est associée aux acteurs bourguignons de la filière. Ainsi, depuis plusieurs mois, de manière inédite, des groupes de travail composés des acteurs du numérique se réunissent autour d’Alain Bourcier : des Directeurs des Systèmes d’Information (DSI) des collectivités locales, des patrons d’entreprises informatiques, des professeurs universitaires de la branche, des directeurs des structures institutionnelles planchent sur différents dossiers de l’évolution numérique, pôle numérique en tête. « Évolution », « révolution », les termes sont nombreux pour décrire les changements apportés
par le numérique dans notre quotidien, certains vont même jusqu’à parler d’une nouvelle société virtuelle. « Ne nous emballons pas ! » rétorque Alain Bourcier, « sans aller dans des réflexions philosophiques ou sociologiques, force est de constater que l’ère numérique est bien ancrée dans la réalité.» Avec le projet de pôle numérique, les conseillers communautaires ont la volonté de faire de Nevers la capitale bourguignonne du numérique. Le projet se construit sur des bases solides : un site en plein cœur de Nevers, celui de l’ancienne caserne Pittié à quelques minutes de la gare SNCF, des organismes privés et publics mobilisés, une infrastructure Très Haut Débit (THD) opérationnelle… Un ensemble d’atouts qui séduit déjà les entreprises.
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Un pôle numérique dans la caserne Le projet est en route ! Son chef de file, Alain Bourcier, Vice-président de Nevers Agglomération en a pris les commandes. Nièvre Aménagement procède actuellement aux travaux de réhabilitation du bâtiment 3 de la caserne Pittié. Après quelques mois de réflexion, les élus communautaires ont fait le choix de proposer un site pour l’accueil des entreprises qui soit complémentaire aux possibilités déjà existantes. Depuis les opérations de requalification, d’extension ou de création des parcs d’activités de Nevers Est, Varennes-Vauzelles / Garchizy et du Bengy, des parcelles pour l’industriel, la logistique ou le tertiaire sont disponibles. Un projet d’immobilier d’entreprise sur de grandes surfaces est en réflexion sur le site de la friche industrielle d’Euro Auto Hose. Le pôle numérique, que Nevers Agglomération pourrait porter, sera un « espace business » connecté à un réseau Très Haut Débit pour accueillir pendant une heure ou plusieurs mois des entreprises de services, petites ou grandes, françaises ou étrangères, évoluant dans l’économie numérique ou ayant un besoin permanent ou temporaire d’un accès à du Très Haut Débit. Dès janvier 2016, seront proposés 1 800 m² de plateaux
Le syndicat Nièvre Numérique
Les travaux ont débutés pour l’aménagement du Pôle numérique. © Nevers Agglomération - Pascal François
accueillant des espaces de télétravail, de coworking, une pépinière d’entreprises, un incubateur d’entreprises et des bureaux en location. Bien sûr, les tarifs, attractifs, seront ajustés en fonction des publics (jeune entreprise/entreprise/télétravailleurs…). Ce sera une véritable ruche intergénérationnelle où travaillent, se croisent et échangent des ingénieurs IT relocalisés, des start-upers, des professionnels du digital, des entrepreneurs, des étudiants…
Depuis 2006, l’agglomération est associée avec le Conseil Départemental au sein du syndicat Nièvre Numérique qui a pour vocation de réduire la fracture numérique dans le département en développant la boucle haut débit. Pour assurer la cohérence des projets, Alain Bourcier est également Vice-président du syndicat. Le Comité syndical a été renouvelé récemment suite aux élections départementales. Il est composé à parité de membres des deux collectivités. Président : Fabien Bazin Vice-présidents : Guillaume Maillard et Alain Bourcier (Nevers Agglomération) Guy Hourcabie (Conseil départemental) Conseillers syndicaux
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Conseil départemental
Nevers Agglomération
Stéphanie Bézé
Isabelle Bonnicel
Daniel Bourgeois
Christophe Dambrine
Blandine Delaporte
Jean-Pierre Devillechaise
Jean-François Dubois
François Diot
Thierry Flandin
Alain Herteloup
Nathalie Forest
Mohamed Lagrib
Jocelyn Guérin
Catherine Robin-Chauvot
Vanessa Louis-Sidney
Florent Sainte Fare Garnot
Commerces de proximité
Pôle Emploi
Espace natation
Gare SNCF 10 min. à pied
Pôle numérique entreprises tertiaires
Plan du projet d’aménagement de la Caserne Pittié © Nevers Agglomération
Institut de Formation aux Soins Infirmiers (IFSI)
Demain, le projet pourrait être développé pour en faire un centre de ressources numériques qui proposerait des prestations high tech aux usagers du site avec un data center, des salles de visioconférence et de téléprésence… Des solutions qui permettraient d’envisager des formations, des échanges professionnels en « live » ou des consultations médicales à distance avec les plus grands spécialistes. Pour aller plus loin, pourquoi ne pas imaginer un centre de formation autour du numérique à Nevers ?
Le numérique, une réponse pour le développement de l’Agglomération On l’aura compris, pour Nevers Agglomération, l’économie du numérique est un levier pour le territoire. Avec un cadre de vie qualitatif allié à des prix attractifs, pour les entreprises comme pour les particuliers, et Paris à moins de 2 h, constituer une identité numérique du territoire pour attirer des entreprises innovantes devient un objectif majeur.
GLOSSAIRE Télétravail : Le télétravail désigne une organisation du travail qui permet d’exercer une activité en dehors des locaux de son employeur ou de son client grâce aux technologies de l’information.
pépinière d’entreprises est une structure destinée à faciliter la création d’entreprises en apportant un soutien technique et financier, des conseils et des services.
Coworking : Le travail coopératif ou encore cotravail est un type d’organisation du travail qui regroupe deux notions : un espace de travail partagé, mais aussi un réseau de travailleurs encourageant l’échange et l’ouverture.
Visio conférence - téléprésence Techniques qui permettent des réunions à distance en conservant non seulement l’écoute mais également la vision de chaque participant de façon plus ou moins détaillée.
Incubateur d’entreprise - Pépinière d’entreprises Un incubateur d’entreprises est une structure d’accompagnement de projets de création d’entreprises. Il peut apporter un appui en termes d’hébergement, de conseil et de financement, lors des premières étapes de la vie de l’entreprise. Une
TIC - (N)TIC - IT (Nouvelles) Technologies de l’Information et de la Communication - Information technology : regroupe les techniques utilisées dans le traitement et la transmission des informations et notamment l’environnement technique et informatique.
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Questions à… Alain Bourcier, Vice-président de Nevers Agglomération chargé du numérique et des services publics associés
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Le magg : quelle est l’ambition portée aujourd’hui par Nevers Agglomération dans le domaine du numérique ? Alain Bourcier : le sujet du numérique est désormais sur le devant de la scène à Nevers Agglomération. Que Denis Thuriot, lorsqu’il a été élu à sa tête, ait voulu créer une vice-présidence dédiée en est la preuve. Aujourd’hui le développement industriel sur un territoire est devenu difficile. Le numérique, c’est différent, il vous suffit d’un ordinateur et d’un cerveau ! Notre objectif aujourd’hui est de regrouper toutes les ressources et fédérer tous les cerveaux. Le magg : qu’est-ce que Nevers et son agglomération ont de plus par rapport à d’autres territoires ? Alain Bourcier : premièrement, notre territoire recèle de jeunes qui fourmillent d’idées - prenons l’exemple d’Émilien Court, créateur de PIQO, l’ordinateur vendu 100 € et assemblé en France - et qui ont besoin d’être fédérés, accompagnés. Ensuite, nous offrons une qualité de vie incomparable à celle des grandes capitales régionales ou même de Paris. Ce que les gens recherchent aujourd’hui, c’est un équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée. Sur notre territoire, nous pouvons leur offrir d’installer leur activité, leur entreprise, sur un site moderne, équipé du très haut débit, accessible facilement avec, à 10 ou 15 minutes du bureau, un habitat de qualité, à coût modéré, au calme…
Denis Thuriot visite le site de la Caserne Pittié en cours de réhabilitation. © Nevers Agglomération - Pascal François
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s vont être é s o p o r p x u a « les bure ipés des u q é , s f u e n s t flamban nes… » r e d o m s ie g lo techno Alain Bourcier
Et ce site sur lequel nous misons tout particulièrement est celui de la Caserne Pittié à Nevers. Le magg : ce site est-il en passe de devenir le pôle d’attractivité de Nevers Agglomération ? Alain Bourcier : tout y est réuni ! Les bâtiments sont en cours de réhabilitation, les bureaux proposés vont être flambants neufs, équipés des technologies modernes… Un projet d’installation de Datacenter est en cours. Bref, ce type de produit n’existe pas actuellement sur la région Bourgogne Franche-Comté. Nevers et son agglomération peuvent se prévaloir de devenir rapidement la capitale du numérique ! N’oublions pas que ce site accueille déjà la plus grande école de formation en soins infirmiers de Bourgogne (l’IFSI) et prochainement Pôle Emploi, la piscine communautaire… Le magg : quel rôle doit jouer l’enseignement supérieur sur ce dossier du numérique ? Alain Bourcier : Nevers possède une triade d’écoles avec l’ISAT, l’ESAAB et le CS2I. Ce sont trois écoles dans lesquelles le monde de l’informatique est indispensable. Notre objectif est de conserver la jeunesse sur notre territoire, or un jeune qui habite Nevers aujourd’hui a les mêmes outils qu’un autre ailleurs en France. Nous avons des enseignants qui s’impliquent, qui fournissent un travail sur mesure. Toutes les conditions sont donc réunies pour que ces jeunes une fois formés trouvent un débouché localement ou créent leur propre activité et pourquoi pas sur ce site. Le magg : dans quels délais le site Pittié accueillera-t-il les premières entreprises du numérique et donc les premiers emplois ? Alain Bourcier : très rapidement ! Les premières entreprises (locales) devraient s’installer dès le mois d’octobre. Suivront les autres implantations dès janvier 2016. Cinq entreprises ont déjà signé leur arrivée dans l’espace dédié au numérique de notre bâtiment dont l’identité visuelle est en cours de réflexion et qui compte 1 800 m2. Ce sont donc plusieurs dizaines d’emplois qui sont concernées. Nevers est véritablement en passe de rattraper son retard dans le domaine voire de le dépasser !
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ÉCONOMIE Séduire, embellir, rénover… L’embellissement des villes et l’image des commerces constituent de longue date une préoccupation majeure de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Nièvre et des communes de l’agglomération. Depuis le 15 juillet, Nevers Agglomération a relancé le « prêt vitrine rénovée » pour les commerces du territoire avec une convention qui lie les deux structures et la Fédération Bancaire Française dans une démarche partenariale. L’objectif est très simple : permettre aux commerçants et prestataires de service indépendants de rénover leur magasin en allégeant le coût du crédit nécessaire aux travaux. En effet, un grand nombre de professionnels, souvent implantés depuis longtemps, ne peuvent faire procéder à la rénovation de leur magasin, en raison de moyens propres insuffisants et d’un coût de crédit trop important. Aujourd’hui, les commerçants et prestataires de services implantés dans l’une des 12 communes de l’agglomération peuvent obtenir un prêt à taux bonifié allant de 4 500 € à 15 250 € intitulé « Prêt vitrine rénovée » selon une procédure simple et rapide. Pour en bénéficier, il faut impérativement que les travaux concernent la façade commerciale (devanture, étalages…) ou un programme global qui l’inclue. L’entreprise et son dirigeant doivent également répondre à certains critères pour être éligibles (zone géographique, type d’activité, inscription au RCS…). 20 000 € pour le fonds de bonification La CCI de la Nièvre et Nevers Agglomération consacrent chacune à cette opération 10 000 €. Toutes les banques peuvent proposer ce prêt à leur client. Il
La rénovation, une solution pour redynamiser son entreprise ! © fotolia
peut s’étaler sur 2 à 5 ans avec un remboursement mensuel ou trimestriel. Le taux est fixé en 2015 à 0,5 % ! Il est déterminé par rapport à un taux de référence et pour toute la durée du prêt. Lorsque le fonds sera épuisé, une enveloppe complémentaire pourra être mise en place sinon l’opération sera interrompue. Une démarche souple et rapide Sous réserve de respecter les différents critères (des dérogations peuvent être acceptées sous certaines conditions), il suffit que le commerçant indépendant en fasse la demande auprès de sa banque. Avant de donner son accord, la banque transmet à la CCI une fiche signalétique et le montant de la bonification pour la durée du prêt. Si les conditions d’attribution sont bien remplies, la CCI donne son accord, sinon, le dossier est soumis à la Commission « Prêt vitrine rénovée ». Celle-ci est composée de représentants des 3 parties et peut éventuellement accorder une dérogation. Actuellement, plus de 1 000 entreprises sont éligibles au prêt vitrine rénovée dans toute l’agglomération. Voilà une bonne nouvelle pour les commerçants et pour l’attractivité des villes !
Le 15 juillet, Denis Thuriot (au centre), Président de Nevers Agglomération, Jean-Pierre Rossignol (à droite), Président de la CCI et Laurent Gueit (à gauche), représentant du Comité départemental de la Fédération Française Bancaire ont signé la convention « prêt vitrine rénovée » à l’hôtel communautaire. © Nevers Agglomération - Pascal François
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ÉCONOMIE Abura : bois exotique et assembleur de palettes
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Sur le Parc d’activités de Varennes-Vauzelles / Garchizy, tout au bout de la rue Jospeh-Marie Jacquard se trouve l’entreprise Abura. Deux hangars, un grand espace de stockage, un four et… des palettes. Des montagnes de palettes en résineux. Zoom sur un des spécialistes français du domaine.
Créée en 2004, Abura est l’un des trois sites de fabrication de palettes du groupe Brunel, celui qui livre la région parisienne et la Belgique. Les deux autres sont situés à Montélimar et Brignoles et se sont répartis les clients du sud de la France. Leur domaine ? Assembler des planches et des clous pour fabriquer des palettes pour l’industrie de la construction. Le site d’Abura a connu plusieurs extensions. Une première tranche de travaux a été effectuée sur le site en 2008. Le hangar principal a été agrandi avec un espace de stockage ouvert et l’installation d’une deuxième chaîne de fabrication. En 2011, c’est un nouveau bâtiment qui a été construit pour accueillir une nouvelle chaîne, en remplacement de la toute première. Aujourd’hui, avec une dizaine de salariés et deux chaînes de fabrication, ce sont 700 palettes par heure qui sont fabriquées.
À Varennes-Vauzelles, pour fabriquer les palettes, c’est du résineux du Limousin ou du Massif Central qui est préféré, les quantités consommées sont énormes : de 25 000 à 30 000 m3 par an, c’est-à-dire 800 camions de bois environ ! Les ouvriers disposent les planches au début de la chaîne, puis tout est automatisé. Ils utilisent 80 tonnes de clous par an pour l’assemblage ! Ici, rien ne se perd, tout est réutilisé excepté les liens. Par exemple, les chutes des planches sont réorientées vers des chaufferies bois. Côté préservation de l’environnement, une partie du bois utilisé est « PEFC », c’est-à-dire qu’il est issu de forêts gérées raisonnablement. ABURA est également certifiée par l’institut technologique Forêt Cellulose Bois-Construction Ameublement (FCBA) pour ses palettes cimentières dont l’une des contraintes est de ne pas avoir de clou qui dépasse puisqu’elles sont destinées à stocker des sacs de ciment. Toutes les palettes sont traitées de façon naturelle pour éliminer tous les petits insectes ou ce qui pourrait les attirer. Un séjour de 4h à plus de 70°C dans un immense four-séchoir et un agrément de la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt garantissent que le traitement thermique a bien été réalisé. Finalement, il se passe beaucoup de choses pour fabriquer de banales palettes !
Quand on lui demande pourquoi ce nom « Abura », Xavier Morel, dirigeant de l’entreprise, répond en tendant fièrement un cadre… et là on comprend que pour lui, le bois, est bien plus qu’une simple matière première : c’est une passion. C’est le nom d’un bois exotique, d’Afrique, qui est utilisé pour la menuiserie, les placages décoratifs ou l’ébénisterie.
Infos pratiques : ABURA Zone industrielle 8, rue Joseph-Marie Jacquard 58640 VARENNES-VAUZELLES Tél. : 03 86 71 06 45
Abura est installée sur le PAE de Varennes-Vauzelles / Garchizy depuis 2004. © Nevers Agglomération
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Les terrass
ÉCONOMIE
Ils ont fait le grand saut ! Depuis deux ans, trois garçons passionnés font revivre le centre de parachutisme de l’aérodrome de la Sangsue à Nevers, une trentaine d’années après sa fermeture. Rencontre avec des amoureux d’émotions fortes qui ont peut-être la tête dans les airs mais très certainement les pieds sur terre ! Leur aventure, c’est dans la Nièvre qu’ils la vivront ! Le nivernais Stéphan Giemza « leur a vendu du rêve » lorsqu’il a évoqué Nevers comme point d’atterrissage de leur ambitieux projet. C’est sans difficulté qu’il a convaincu ses amis franciliens Gabriel Forsans et Jean-Luc Massier. Après tout, avec une position centrale en France, l’autoroute à 10 mn et la gare ferroviaire à 5, le site a bien des atouts. Leur projet ? Réouvrir l’école de parachutisme. Une fois les banques convaincues et suffisamment de fonds propres réunis, le rêve est devenu réalité en 2014. Deux des gérants sont des moniteurs (Gabriel et Jean-Luc) qui poursuivent par ailleurs la semaine une autre
Gabriel Forsans et Stéphan Giemza (de g. à d.), deux des gérants du centre de parachutisme Paris-Nevers. © Nevers Agglomération – Pascal François
activité en région parisienne. Stéphan, lui, s’occupe plutôt de l’administration et a décidé de se consacrer uniquement à sa passion. Une gageure quand on sait que pour l’instant, malgré une première saison légèrement bénéficiaire, aucun des trois gérants ne dégage de salaire, préférant investir et employer un moniteur supplémentaire. Être reconnue comme une école de qualité plutôt que de faire du profit. Un discours de passionnés… qui semble leur réussir ! 4 820 sauts comptabilisés en 60 jours pour leur première année d’activité et une deuxième saison qui s’annonce encore plus réussie… Comme un gage de cette qualité recherchée, un magnifique avion flambant neuf permet de transporter 17 parachutistes. C’est décidé, demain, je saute ! Le centre, affilié à la Fédération Française de Parachute, propose des baptêmes en tandem et l’initiation pour devenir un
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« vrai » parachutiste. Si tout se passe bien, six sauts suffisent. « La technique est simple, les difficultés viennent principalement des barrières psychologiques, de l’environnement inhabituel et des réflexes terrestres comme s’appuyer sur quelques chose de fixe lorsqu’on est déséquilibré » indique Gabriel. « Contrairement aux idées reçues, les risques sont mesurés. Récemment, une personne de 70 ans a fait son 101e saut à la Sangsue, 40 ans après le dernier et sur le même site ! » ajoute Stéphan. Des retombées économiques pour le territoire Le club fonctionne principalement les week-ends et certaines semaines, avec une fréquentation qui peut aller jusqu’à 100 personnes par jour. Des parachutistes qui viennent de tout le pays, seuls ou en famille. Des consommateurs de restauration et d’hébergement. Pour les accompagnateurs, le site est idéalement placé, à côté de la zone commerciale de Marzy avec le bowling et l’espace de jeu pour les enfants, ou un peu plus loin, le centre aqua-ludique de Varennes-Vauzelles ou les rives de la Loire. À ceux qui retiennent de cette nouvelle activité le bruit causé par l’avion, Gabriel rappelle que c’est une problématique dont ils ont tenu compte lors de l’achat de leur PAC 750 XL, arrivé tout droit de Nouvelle-Zélande et équipé, pour la bagatelle de 20 000 € supplémentaires, d’une hélice quadripale, plus silencieuse que la traditionnelle tripale. Un choix loin d’être anodin, qui influe sur la puissance et induit des dépenses de carburant plus importantes. Pour limiter encore la gêne des riverains, les circuits de montée sont variés. Aujourd’hui, si tout semble bien parti, les trois amis souhaitent acheter un terrain de 3 000 m² sur l’aérodrome afin d’avoir une infrastructure plus adaptée. Le confort est limité (un seul toilette pour tout le site !), la fonctionnalité des bâtiments n’est pas au rendez-vous. Des pourparlers sont en cours avec la Chambre de Commerce et d’Industrie qui est gestionnaire de la parcelle repérée. Affaire à suivre…
+ d’infos Centre de parachutisme Paris-Nevers Aérodrome de Nevers - « La Sangsue » 58180 Marzy Pour les contacter et sauter : 07 82 78 92 76 Enfants acceptés à partir de 10 ans De 10 à 15 ans et pour les + de 50 ans : certificat médical obligatoire Baptême en biplace : à partir de 245€ www.agglo-nevers.fr - n° 33
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ENVIRONNEMENT Un échange de données gagnant-gagnant L’été 2015 marque un tournant dans les relations entre Nevers Agglomération et GrDF. Deux conventions ont été signées pour améliorer l’organisation des plannings de travaux des uns et des autres avec deux objectifs : réduire les coûts et sécuriser les interventions. GrDF gère des ouvrages de distribution de gaz naturel avec une planification de renouvellement des branchements sur 15 à 20 ans. Nevers Agglomération programme, avec son logiciel de gestion patrimoniale, ses besoins de remplacement des réseaux d’alimentation en eau potable sur 5 ans. Pourquoi ne pas échanger ses données numériques géoréférencées sur les réseaux afin que chaque structure ait une vision de la programmation annuelle de l’autre ? La première convention encadre cet échange de données, les droits d’usage et de diffusion. L’échange est gratuit et annuel. A première vue l’idée paraît simple, presque une évidence. Mais c’est une première dans la Nièvre. Cette démarche pourrait être élargie aux communes de l’agglomération. Pour l’instant, un test est effectué avec la ville de Nevers.
La deuxième convention est liée à la première. En début d’année chaque structure transmet à l’autre son programme annuel de travaux (tranchées ou réfections de voirie communes) afin de diminuer les dépenses et d’optimiser ainsi les coûts lorsque cela est possible. De plus, depuis peu, les concessionnaires de réseaux doivent connaître encore plus précisément l’emplacement de leurs ouvrages. La convention autorise donc les deux structures à échanger les données qu’elles peuvent collecter lors des travaux. Par exemple, une équipe de Nevers Agglomération travaille sur une canalisation d’eau et trouve une conduite de gaz qui n’est pas géoréférencée de façon suffisamment précise. Elle relève l’emplacement exact de l’ouvrage (à 10 cm près) et envoie les données à GrDF. Pour sécuriser encore plus les travaux, la convention prévoit également des journées de formation, des échanges d’expériences ou des résultats d’étude. Rendez-vous fin 2016 pour savoir si l’échange fonctionne et les objectifs sont atteints !
Les conventions ont été signées le 6 juillet à l’hôtel communautaire. © Nevers Agglomération
Calendrier de travaux eaux usées - eau potable Retrouvez sur agglo-nevers.fr la liste par commune des travaux prévus sur les réseaux d’eau potable et eaux usées ainsi que les éventuelles perturbations engendrées.
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transmise ographique Vertpré. nnée cart de do e ru de x e au Exempl ur les trav ération à GrDF po de Nevers Agglom © SIG
ENVIRONNEMENT
e la roch par de ralenti gglomération t n e m e été fort l. © Nevers A o ntier a Le cha te en sous-s n prése
Un chantier qui réserve des surprises… L’avenue de la Paix à Garchizy, l’une des artères principales de la commune qui la relie à sa voisine Fourchambault, est en travaux depuis début juin. Un chantier d’eau potable et d’assainissement plus compliqué que prévu qui devrait s’achever début octobre… Depuis le 9 juin, Nevers Agglomération a lancé des travaux relatifs aux réseaux d’eau potable et d’assainissement sur ce qu’elle appelle le secteur nord, à savoir sur la commune de Garchizy et plus particulièrement avenue de la Paix. Ce chantier se poursuivra de l’autre côté de la voie ferrée, c’est-à-dire à Fourchambault, rue Verte, dans les mois prochains sur son volet assainissement. En 2016, il connaîtra également une suite, cette fois sur son volet eau potable, avec la sécurisation de l’alimentation en eau potable de la commune de Garchizy, grâce à une interconnexion avec les réseaux de la ville de Varennes-Vauzelles. En terme d’assainissement, cette première tranche de travaux se traduit par la pose de près de 800 mètres de canalisations, le chemisage de la voie ferrée (cf. encadré), la réalisation de 25 branchements et l’arasement de 21 regards existants. Pour l’eau potable, il s’agit de renforcer la canalisation existante en fonte, en remplacement des anciennes, la reprise de 24 branchements, de 3 poteaux incendie et la pose de compteurs. Si l’accès des riverains, des commerces et autres services est possible pendant toute la durée des travaux, une déviation a été mise en place pendant plusieurs semaines et l’alternat, initialement prévu, n’a pas pu être installé. En effet, lors de la réalisation des tranchées, de la roche présente en sous-sol a
En août, durant la trêve estivale, pour que la circulation automobile soit totalement rétablie, toutes les tranchées ont été refermées. © Nevers Agglomération
fortement ralenti la progression du chantier, causant un retard conséquent par rapport au planning prévu. Après la pause estivale (du 7 au 24 août) durant laquelle la circulation automobile a été entièrement rétablie, le chantier reprend et devrait s’achever fin septembre début octobre.
Un procédé innovant Pour remplacer la canalisation abîmée située sous la voie ferrée entre les communes de Garchizy et Fourchambault, un procédé à la fois innovant et intéressant est utilisé. Plutôt que de creuser et de retirer l’ancienne canalisation - ce qui aurait demandé des autorisations spéciales à la SNCF - un « chemisage » permet de laisser la canalisation en place pour y introduire un long tuyau en plastique de part et d’autre du réseau d’assainissement. Cette sorte de « chaussette », une fois chauffée, va venir se plaquer aux parois de l’ancienne canalisation et ainsi servir de fourreau au passage des nouvelles.
Pour en savoir plus… Ce chantier, dont le maître d’ouvrage est Nevers Agglomération, a pour maître d’œuvre l’ancien cabinet GIRUS aujourd’hui URBALAB. L’entreprise qui intervient est GUINOT TP, agence de Fours. Ce chantier représente un budget total de 377 417,10 € HT ¬ Dont 204 049,50 € HT pour l’eau potable ¬ Et 173 367,60 € HT pour l’assainissement
Réunion publique
Les réunions de chantier, organisées fréquemment, permettent de rassembler élus, techniciens de Nevers Agglomération et représentants des entreprises parties prenantes. © Nevers Agglomération
Pour informer les riverains, chaque début de chantier conséquent mené par Nevers Agglomération est précédé d’une réunion publique. Ainsi, pour la poursuite des travaux d’assainissement rue Verte à Fourchambault, rendez-vous le 14 septembre à 18h30 à la Maison du Peuple (Fourchambault). www.agglo-nevers.fr - n° 33
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T N E M E N N e t O r IR ros e ve V EN 0 eu anc s 0 s 0 i o 0 r 0 c 5 a l r u o p
Récemment lauréate de l’appel à projet « Territoires à énergie positive pour une croissance verte » (TEPCV) lancé par le ministère de Ségolène Royal, Nevers Agglomération bénéficie désormais d’une enveloppe de 500 000 euros à consommer dans les 3 années qui viennent. Zoom sur les engagements de l’agglo.
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Pour la totalité des travaux (une deuxième partie portera sur l’isolation des murs, le remplacement des huisseries...), l’audit énergétique qui a été réalisé prévoit une réduction des gaz à effet de serre de 74 % et des économies d’énergie de 41 %... La Maison de la Culture deviendrait alors la référence de ce que doit être un bâtiment public d’aujourd’hui et de demain !
Lorsque le Ministère de l’écologie, de l’énergie et du développement durable a lancé son appel à projet en février, les élus n’ont pas hésité. Depuis 2007 et le lancement de son Plan Climat Energie Territorial, Nevers Agglomération s’attache à multiplier les actions pour atténuer les effets du changement climatique en réduisant les besoins énergétiques et en travaillant sur les énergies renouvelables. Rendre un bâtiment exemplaire énergétiquement Parmi les projets qui ont été proposés aux élus pour répondre à l’appel à projet, il en est un qui leur a semblé correspondre aux attentes du Ministère : la rénovation « basse consommation » du bâtiment de la Maison de la Culture. Pour Fabrice Berger, Vice-président de Nevers Agglomération et élu référent TEPCV, « Ce choix était une évidence : c’est un bâtiment emblématique, placé juste au bord de la Loire. Il est indispensable de le rénover et de profiter de son emplacement stratégique pour lui donner une nouvelle vie : devenir un promontoire sur notre fleuve ». Jean-Pierre Devillechaise, Vice-président en charge de la culture explique que « La réhabilitation du toit est une urgence : les fuites sont nombreuses, il est énergivore au possible. Les travaux doivent débuter très rapidement ». Finalement, la première tranche sera financée en partie par l’enveloppe TEPCV. Elle consiste à étanchéifier et isoler le toit et changer les « skydomes » (puits de lumière) tout en aménageant l’accès du toit en terrasse. Début du chantier en 2016.
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La Maison de la Culture, un bâtiment symbolique, connu et partagé, dont l’immense toit deviendra une terrasse. © Nevers Agglomération - Pascal François
Devenir un promontoire sur la Loire C’est bien cette idée qui guide l’équipe. Bien que l’axe retenu pour l’appel à projet ne soit pas celui de l’éducation à l’environnement, il est pourtant présent. Permettre à la population d’accéder au toit pour qu’elle s’approprie son fleuve. Si rien n’est validé pour l’instant, les élus espèrent poursuivre l’aménagement de ce site incontournable de la ville. Une végétalisation est envisagée et même pourquoi pas la création sur le toit d’une sorte de mini parc urbain ! Des études devront être réalisées. Fabrice Berger compte bien obtenir une enveloppe supplémentaire. En effet, les aides TEPCV peuvent aller jusqu’à 2 millions d’euros en fonction de la qualité des projets et de leur contribution aux objectifs inscrits dans la loi de transition énergétique pour la croissance verte.
ENVIRONNEMENT
Bien trier c’est économiser ! Le geste du tri est en passe de devenir un automatisme. Les enfants l’acquièrent dès leur plus jeune âge, leurs parents connaissent parfaitement les consignes de tri… Boîtes à pizza, pots de yaourts, bidons de lessive, tout le monde sait désormais dans quelle poubelle les mettre ! Ce sera peut-être le cas d’ici quelques années, mais pour l’instant les erreurs existent, et coûtent à la collectivité… et au contribuable ! Le tri, l’affaire de tous Les agents de collecte des déchets effectuent un travail essentiel lors des tournées « déchets recyclables » : ils contrôlent le contenu de nos poubelles avant de les ramasser afin de déterminer si celui-ci n’est pas trop pollué par des ordures qui ne sont pas recyclables. En cas de non-conformité, le sac reste sur place et l’adresse du foyer est relevée. La répression n’est absolument pas de mise dans ces cas-là, c’est plutôt la pédagogie qui prime. Les adresses sont transmises aux ambassadeurs du tri de Nevers Agglomération qui vont sensibiliser les particuliers ou les professionnels qui ont « mal » trié. En plus des explications sur l’erreur notée et des conseils sur les bons gestes, un guide du tri ou le règlement de collecte leur est remis sur demande. Bien sûr, certains sont et resteront réfractaires au recyclage mais la plupart des erreurs sont rectifiées. Sur les 402 adresses relevées en 2014, seuls 17 foyers ont continué à sortir des bacs / sacs jaunes avec des erreurs après plusieurs passages des ambassadeurs du tri.
Visuel de la campagne qui sera af fiché abris bus en e dans les septembre. © Nevers Agglomérat ion
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Un comportement qui coûte cher Après avoir été collectés par les agents de Nevers Agglomération, les sacs jaunes ou le contenu des bacs est acheminé jusqu’au centre de tri de Fourchambault (voir magg 29 p 20-21). Là, c’est à la main que les employés effectuent à nouveau un tri pour séparer les différentes matières (plastiques, papier, cartons…) et pour réorienter les erreurs de tri vers le four de l’incinérateur. A cet instant, la collectivité a donc payé le prestataire pour effectuer cette sélection. Ensuite les erreurs de tri sont incinérées avec les ordures ménagères. Deuxième facture ! Ce qui, au départ, était un oubli ou même parfois un choix est non seulement un pied de nez à la préservation de l’environnement mais également un coût supplémentaire. En 2014, il s’élevait à plus de 90 000 € TTC. Nevers Agglomération multiplie la communication sur les consignes de tri. Des campagnes d’affichage sont réalisées régulièrement. En septembre, c’est la lutte contre DASRI (Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux) qui est « à l’honneur ». Ces déchets tels que les aiguilles sont fréquemment retrouvés sur le tapis de tri et les piqûres sont nombreuses. Des accidents aux conséquences importantes puisque les agents sont alors traités par trithérapie. Le guide du tri est d’une aide précieuse tout comme l’appli lancée l’année passée ou le numéro vert… Autant d’outils pour vérifier si le déchet est recyclable ou non.
Infos pr atiques : Télécha rgez l’ap pli Le guide du tri est dispo nible à l’a ccu de l’agglo mération eil et sur w w w.agglo -nevers .fr / rubriq
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PORTRAIT
d’ici et d’ailleurs
Michèle Magema, l’art au féminin pluriel… L’artiste franco-congolaise, tombée sous le charme de Nevers, fera bientôt revivre la Galerie des Chapelains, rue Saint-Etienne, en sommeil depuis quelques mois. Une nouvelle expérience pour cette artiste pluridisciplinaire inclassable qui questionne le monde et explore l’identité féminine avec singularité… Michèle Magema rattache ses créations à l’art africain contemporain, « puisqu’il faut bien nommer les choses » concède-t-elle. Au passage, elle tord le cou à l’idée reçue qui consiste à cantonner l’art africain à la statuaire et aux masques… Ne lui parlez donc pas d’exotisme ou d’art d’aéroport pour touristes : « je possède une double culture qui m’inspire, mais je porte des messages universels et je suis une artiste protéiforme ! » Selon ce qu’elle veut exprimer, elle mêle vidéo, photographie et installation pour interroger la féminité, la mémoire et l’histoire.
« Across the souvenirs final » © Michèle Magema
Diplômée de L’École Nationale Supérieure d’Arts de ParisCergy en 2002, sa carrière a pris très vite une dimension internationale. Elle a remporté, en 2004, le Grand Prix Senghor de Dak’Art, la biennale de Dakar (Sénégal), pour sa vidéo installation Oyé Oyé, une critique de la dictature de Mobutu, roi du Zaïre de 1971 à 1997. Depuis, elle expose ses œuvres sur tous les continents (Centre Pompidou à Paris, Smithsonian’s Hirshhorn Museum à Washington, et récemment au Maroc, lors d’une exposition, L’Afrique a du génie,
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Michèle Magema ©
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ion - Pascal Franço
Nevers Agglomérat
organisée par la Fondation Attijariwafa Bank). Elle participera en octobre à la biennale de Picha à Lubumbashi (RDC). « Ce qui me guide, explique-t-elle, c’est la liberté de circuler à travers les médias, vidéo, photo ou installation, simplement parce que le besoin de dire les choses autrement s’impose. Je veux garder ma liberté d’expérimenter tout en ayant un axe précis : le corps. » Le corps est omniprésent dans l’œuvre de Michèle Magema. Elle n’hésite pas à mettre son propre corps en scène et donne, parfois, à voir l’intime dans ce qu’il peut avoir de plus trivial : l’art doit bousculer quitte à provoquer. Artiste engagée, Michèle Magema adopte un regard différent sur le monde, fait bouger le curseur des normes pour permettre aux spectateurs de se rencontrer et à la société toute entière de s’interroger. Tout peut être dit dans une image, mais toujours avec dignité, force, grâce, sensualité, à travers une féminité troublante parce qu’universelle et intemporelle… Sensible aux rythmes, aux rapports entre le corps, l’espace et le temps, Nevers lui convient aujourd’hui après un vrai « ras le bol » de Paris : « il est possible ici de prendre son temps », confie-t-elle. Elle envisage la réouverture de la Galerie des Chapelains avant la fin de l’année : « l’idée est d’inviter un artiste, de réfléchir à comment investir l’espace, attirer les acheteurs à Nevers, dialoguer ici avec les amateurs, les collectionneurs. » Michèle Magema aime évoquer sa « belle rencontre » avec Agnès Chatré, l’ancienne propriétaire de la galerie : « modestement, j’espère continuer cette histoire avec autant de talent et d’enthousiasme qu’elle et impulser une dynamique. » Michèle Magema n’exposera pas ses créations dans la Galerie. À chacun d’avoir la curiosité de découvrir une œuvre qui touche indéniablement et peut-être même bouscule nos certitudes et nos idées toutes faites. De l’art vrai et de l’air frais…
CULTURE Un festival à vous couper le souffle ! La réputation du D’Jazz Nevers Festival n’est plus à faire ! Il s’est imposé au fil des années comme l’un des festivals majeurs de l’automne et l’un des événements incontournables de la rentrée culturelle en Bourgogne. Présentation. Cette 29e édition, organisée du 6 au 14 novembre, est marquée par une programmation ambitieuse qui met en lumière la scène jazz actuelle mais qui fait également la part belle à d’autres disciplines artistiques telles que la littérature, la danse, le cinéma… Plusieurs temps forts marquent cette édition. Tout d’abord la présence de musiciens et formations emblématiques de la scène jazz française, européenne et internationale : Lisa Simone, Jack Dejohnette, Ravi Coltrane, Henri Texier, John Scofield, Joe Lovano, Enrico Rava, Stefano Di Battista, Thomas de Pourquery, Rita Marcotulli, Luciano Biondini, Susanne Abbuehl, Hugh Coltman, Aka Moon, Stéphane Kerecki, Louis Sclavis... Deux créations et une première sont très attendues : Engrenages, un projet porté par la comédienne-vocaliste Christine Bertocchi, Vegan Dallas, le nouveau projet « transeélectro-visuel » de Benjamin Flament et la rencontre inédite de Daunik Lazro, Jean-Luc Capozzo et Didier Lasserre. Trois événements autour du roman L’Étranger d’Albert Camus enrichiront la programmation : L’Étranger « Réminiscence », un spectacle d’une rare intensité où un comédien et trois musiciens s’approprient l’œuvre de Camus, L’Étranger Ferrandez/ Camus, une exposition réalisée à partir de la bande dessinée de Jacques Ferrandez et « Camus et la musique », une conférence de Claude-Henry Joubert. Enfin, dernier temps fort de ce festival, un concert jeune public à partir de 6 ans : Possible(s) Quartet ira à la rencontre des élèves des écoles élémentaires de l’agglomération de Nevers pendant la semaine du festival, et se produira le mercredi 11 novembre pour une séance tout public au PAC des Ouches. Rendez-vous le 18 septembre La présentation du D’Jazz Nevers Festival 2015 est programmée vendredi 18 septembre à 19h30 à l’Espace Stéphane Hessel de Nevers. À cette occasion, vous découvrirez le programme complet, dévoilé et commenté par le directeur de D’Jazz Nevers, Roger Fontanel. Un concert « Petite Vengeance » animera « Petite Vengeance » © Arnaud Bertereau - agence Mona
vers Festival
© D’Jazz Ne
la soirée et la billetterie sera ouverte. Si vous souhaitez assister à cette soirée, la réservation est vivement conseillée (03 86 57 00 00). L’entrée est libre. Ce même vendredi 18 septembre, D’Jazz participera à la journée d’inauguration des nouvelles lignes de transport de son partenaire Taneo, et, dans le cadre de l’opération « Taneo change de tempo », invitera la fanfare groove Hi-Hat Brass band, qui animera de ses riffs cuivrés les bus des nouvelles lignes entre 16h30 et 17h30. Un court concert est également prévu, à proximité de l’agence Taneo et de l’arrêt Barbusse, vers 18h.
Le Festival en chiffres) ¬ 8 jours ¬ 6 lieux : à Nevers (Maison de la Culture, Auditorium Jean-Jaurès, PAC des Ouches, Café Charbon, Musée de la faïence et des Beaux-Arts). À Guérigny (Théâtre des Forges Royales). ¬ 140 artistes ¬ 40 concerts dont 9 destinés aux scolaires ¬ 2 créations ¬ 1 rencontre inédite ¬ 11 événements autour des concerts (rencontres d’artistes, projections, exposition, conférence…) Pour retrouver le programme complet du festival : www.djazznevers.com www.agglo-nevers.fr - n° 33
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COHÉSION SOCIALE Une association reconnue d’intérêt général L’Association Familiale de Prévention et de Lutte contre I’Illetrisme (AFPLI), basée à Nevers, a fêté ses 25 ans en novembre dernier. Ses missions : accompagner les adultes en situation d’illettrisme, apprendre la langue française aux étrangers et proposer un accompagnement scolaire aux élèves neversois. On parle d’illettrisme pour des personnes qui, après avoir été scolarisées en France, n’ont pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l’écriture, du calcul, des compétences de base, pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante. Il s’agit pour elles de réapprendre, de renouer avec la culture de l’écrit, avec les formations de base, dans le cadre de la politique de lutte contre l’illettrisme. 860 millions d’hommes et de femmes seraient, dans le monde, confrontés à l’incapacité de lire et d’écrire, privés des plus simples compétences de base. Mais difficile de quantifier réellement le nombre de personnes dans cette situation, le sentiment de honte étant souvent plus fort. Écrire une liste de courses, lire une notice de médicament ou une consigne de sécurité, rédiger un chèque, utiliser un appareil, lire le carnet scolaire de son enfant, sont autant de situations de la vie courante qui nous semblent des automatismes mais qui s’avèrent une réelle difficulté pour certains. « Ce sont toutes ces situations qui poussent les personnes à venir nous voir », explique Jean-Luc Brun, Président de l’AFPLI-Solidarité. La seconde mission de l’AFPLI (et de loin la plus importante en nombre) concerne les nouveaux arrivants dans notre pays, qui ne parlent pas la langue française. On parle alors de Française Langue Etrangère (FLE). Vingt ateliers pour six niveaux d’apprentissage sont organisés à l’association ! « Le panel de situations et de niveaux fait à la fois la difficulté mais aussi la richesse de l’activité », reconnaît Jean-Luc Brun. Enfin, l’association propose au public scolaire, écoliers et collégiens, un accompagnement. À l’AFPLI, on ne parle pas de classe mais d’ateliers. Ils regroupent parfois 14 voire 15 apprenants et se déclinent en différentes thématiques. Pour encadrer ces ateliers, l’association fait bien évidemment appel à des bénévoles, ne disposant que de deux formatrices salariées. « Nous sommes sans cesse à la recherche de bénévoles », insiste le Président. Et d’ajouter : « vu le nombre de personnes que nous accueillons, près de 600 chaque année, une centaine de bénévoles est nécessaire ». Une activité pour laquelle une majorité de jeunes retraités postule. Mais l’enseignement ne s’acquiert pas en quelques jours. La motivation et l’investissement doivent être au rendez-vous car le bénévole devra suivre une formation de plusieurs semaines avant de pouvoir encadrer un atelier.
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Jean-Luc Brun est Président de l’AFPLI-Solidarité depuis 2012. Un rôle qui lui tient particulièrement à cœur. © Nevers Agglomération - Pascal François
Si l’AFPLI a été reconnue en 2014 d’intérêt général (ce qui lui permet de recevoir des dons), c’est avant tout parce qu’elle ne représente pas seulement un lieu où l’on apprend le français, mais aussi un lieu où l’on apprend la citoyenneté : la culture, les valeurs, les institutions… Et sur ce volet, l’État, financeur de l’association, est assez exigeant. Aux côtés de ce dernier, la Ville de Nevers, Nevers Agglomération et le Conseil Départemental soutiennent également l’activité de l’association. Et malgré cet accompagnement des collectivités locales et organismes publics, les besoins en ressources sont constants. « Avec un budget de 150 000 € annuels et 4 salariées permanentes, notre marge de manœuvre reste faible et l’année 2015 sera très difficile à équilibrer », souligne le Président. À bon entendeur…
L’AFPLI en quelques chiffres
(pour l’année 2014) ¬ ¬ ¬ ¬ ¬ ¬
584 personnes accueillies, suivies et accompagnées 135 enfants ont participé à l’accompagnement scolaire 112 intervenants bénévoles 4 salariées permanentes Un budget annuel d’environ 150 000 € Si le siège de l’AFPLI est situé à Nevers, l’association œuvre sur l’ensemble du département nivernais avec 12 bénévoles à Cosne-sur-Loire, 12 bénévoles à La Charité-sur-Loire, 7 bénévoles à Varennes-Vauzelles, 6 bénévoles à Saint-Pierre-le-Moûtier, 21 bénévoles à Clamecy et 1 bénévole à Imphy.
Si le bénévolat vous intéresse, tout comme les missions de cette association, contactez-la ! Association Familiale de Prévention et de Lutte contre I’Illetrisme - Solidarité, 24 chemin des Bas Montôts 58000 Nevers. Tél. : 03 86 36 97 89 Courriel : afpli.solidarite@orange.fr Site Internet : http://afpli.pagesperso-orange.fr
LIBRE EXPRESSION L’eau, ressource vitale et bien commun de l’Humanité Cet été particulièrement chaud a remis en lumière la place fondamentale de l’eau dans notre vie quotidienne. Que ce soit au niveau de l’alimentation, des besoins domestiques, de l’agriculture ou bien encore de l’élevage, les besoins en eau potable et non potable grandissent chaque jour un peu plus. Dans notre pays, la recrudescence des épisodes caniculaires doublée d’une gestion souvent inefficace et court-termiste conduisent à s’interroger sur le statut que nous devons conférer à cette ressource qu’est l’eau.
Des avancées intéressantes ont d’ores et déjà vu le jour sur l’ensemble du territoire, Ainsi, depuis le 31 juillet, c’est près d’une cinquantaine de collectivités qui participent à l’expérimentation visant à faciliter l’accès à l’eau en mettant notamment en place une tarification sociale. Même s’il est regrettable qu’une agglomération comme la nôtre ne se soit pas portée candidate à cette expérimentation, contrairement à d’autres agglomérations de taille comparable, il n’est pas trop tard pour qu’une politique innovante d’accès à l’eau soit mise en place dans les mois et les années qui viennent sur notre territoire. C’est notre vœu et nous nous engageons à y travailler.
Comme proposé par les députés du Front de Gauche dans une proposition de loi de juillet 2012, nous considérons urgent d’établir un « Droit à l’eau » garantissant à chacun l’accès à l’eau potable quels que soient ses revenus et son lieu d’habitation, et ce, dans le cadre d’une gestion durable et respectueuse des équilibres environnementaux.
Pour les élus communistes, Olivier Sicot (Varennes-Vauzelles), François Diot (Nevers)
¬ Directeur de la publication : Denis Thuriot ¬ Co-directeur de la publication : Jean-Pierre Devillechaise ¬ Rédactrice en chef : Caroline Gaffet Communauté d’agglomération de Nevers 124, route de Marzy - CS 90041 58027 Nevers cedex Tél. : 03 86 61 81 60 Fax : 03 86 61 81 99 Email : hotel.communautaire@agglo-nevers.fr Site : www.agglo-nevers.fr Facebook : www.facebook.com/NeversAgglomeration
Horaires d’ouverture du lundi au jeudi, de 8h30 à 12h et 13h30 à 17h30 le vendredi jusqu’à 17h.
¬ Rédaction : Caroline Gaffet - Aurélie Jargeaix - Didier Henry ¬ Conception graphique : Renaud Scapin - 85, rue Camille Barrère
58400 La Charité-sur-Loire - Tél. : 03 86 69 41 41
¬ Impression : Inore Groupe Impression.
Tirage à 38 500 exemplaires. Magazine imprimé sur papier couché certifié PEFC TM N° ISSN : 2267-4829 - Dépôt légal à la publication
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