Le Petit Quentin Mars 2008

L’agglo et vous Les grandes manœuvres p. 13

Loisirs

Sport

Biodiversité à la Maison de l’environnement p. 32

L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines

Paris-Pékin en vélo p. 36

1,07  - Mars 2008 - no 229

www.saint-quentin-en-yvelines.fr

DOSSIER

en pages centrales

La chante use Juliett e présen te ses Bijo ux et Bab ioles au Prisme

Théâtre danse, , concerts,

- Mars

2008

exposition toutes vos sorties s, à

Saint-Que

ntin-en-

Yvelines

QuenTin n° 229

Votre supplément culturel

Interview p. 10

tHéÂtre p.

4 Metalovoi spectacle les ancie sur l’identité, crééce, un ns tamb par À découvrir ours à la Ferm du Bronx. e de Bel-é Jeune bat. revenue puBliC p. 7 Voici la moi une fête du Conte, histo raCo fables, farce ire, sur le thèm ntee des s et légen des.

MusiQue p. 12 l’Orc national hestr trembler de Barbès vient e les murs faire de la Meri eXpOs se la biodi p. 15 Zoom sur versité.

suppléMe nt grat uit du PeTiT

Tourisme, suivez le guide !

BSOP

bv!Tdbsb Mf!29!n c f! !Mb bs !Wfssj sft!

#

51

Mars 200 8

SOUS CONDITIONS DE RESSOURCES

5N NOUVEL äLOT DE VERDURE

8:% ) 8 9 ( f 6

122 APPARTEMENTS Û 4RAPPES DU STUDIO AU PIâCES Une réalisation

s 0ROXIMITß DE NOMBREUX ßQUIPEMENTS SCOLAIRES

SPORTIFS ET ADMINISTRATIFS

s $ES PARKINGS SOUTERRAINS

s 5NE PLACE COMMERÞANTE Û QUELQUES PAS

s 5NE SßCURITß RENFORCßE RßSIDENTIALISATION

ENTRßES DISTINCTES DIGICODES VIDßOPHONE

s 5NE ARCHITECTURE ACTUELLE FAISANT APPEL AUX MATßRIAUX NOBLES ET NATURELS BOIS VERRE

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Un jour, une heure

t Samedi 9 février. 15 h 05.

© J.J. Kraemer

© S. Blondeau

Quand elle se lance à la recherche du passé familial, c’est à genoux que la jeune génération étudie respectueusement ses découvertes… et les indices disséminés dans le Musée de la ville, à l’occasion des ateliers Photos de famille.

p Jeudi 14 février. 12 h 39.

Les apparences sont trompeuses et le public du 13e festival Polar dans la ville, du 8 au 16 février, s’est laissé surprendre. En fait, le tournage et le casting du film de Cesare Antonelli, Lost Angel, n’étaient que du cinéma !

t Dimanche 17 février. 18 h 04.

© J.J. Kraemer

Comme Lio en son temps, Yelle chante que, tout cela, c’est À cause des garçons…

Garçons ou pas, le public de La Batterie s’est montré plus enclin à vibrer frénétiquement sur les beats électro-tecktonik de cette reprise qui inonde les ondes.

LE PETIT QUENTIN - n 229 - mars 2008 o

I I

édito sommaire

économie l

© D.R.

16

20

© C. Lauté

37

Une ville à vivre et à voir

Un jour, une heure 3 L’actualité en images. actualités

© C. Lauté

À Saint- Quentinen-Yvelines, nous conjuguons le passé et le futur au présent ! Notre agglomération est la première ville nouvelle à avoir obtenu le prestigieux label Villes et pays d’art et d’histoire. Cela ne doit rien au hasard : nous possédons en effet un patrimoine riche et diversifié, entre architecture contemporaine, art urbain et patrimoine historique. Saint-Quentin-en-Yvelines abrite, entre autres, une commanderie templière, le domaine de Port-Royal, des sculptures en plein air

de Marta Pan ou des Simonnet, des bâtiments d’habitation ou d’entreprise signés Perrault, Fuksas, Chemetov… Au total, ce sont plus de 147 sites à découvrir dans les 7 communes de notre agglomération.

Nous voulons partager l’ensemble de ce patrimoine commun et mieux le faire connaître. C’est pourquoi le Musée de la ville multiplie les initiatives aux côtés de notre Office d’information, qui se transforme en Office de tourisme. Une nouvelle preuve de notre volonté de faire de Saint-Quentin-en-Yvelines une ville à vivre et une ville à voir.

LE PETIT QUENTIN - n 229 - mars 2008 o

distribution s’engage.

9 Des fiches à réviser.

Communes 10 Le hameau Saint-Victor.

11 Un petit air do Brasil.

L’agglo et vous

Le covoiturage, 12 une idée qui fait son chemin L’agglo lance un site internet de covoiturage.

13 Les grandes manœuvres Exercice anti-incendie à Saint-Quentin.

Robert Cadalbert Président de la communauté d’agglomération Conseiller régional d’Ile-de-France Maire adjoint de Guyancourt

I I

Saint-Quentin-en-Yvelines 7 Environnement : la grande

© C. Lauté

CULTURE sport

dossier e loisirs

culture

15

Poèmes sous le Cheyne

La 10e édition du Printemps des poètes accueille un éditeur.

16 En bref L’actualité culturelle saint-quentinoise.

18 Les terres de l’imaginaire La 8e fête du Conte, du 2 au 12 avril.

économie 19 L’appel du large

Tourisme : suivez le guide !

Jouer les touristes à Saint-Quentin-en-Yvelines, une drôle d’idée ? Pas si sûr… si l’on observe les atouts du territoire et son potentiel de développement touristique, comme en témoigne la création de l’Office de tourisme. Embarquement immédiat au cœur de l’agglo, pour un voyage à forte valeur économique ajoutée. dossier 24 Saint-Quentin affiche sa vocation Saint-Quentin joue la carte du tourisme. Il a de bons atouts.

26 Office de tourisme : la vitrine de l’agglo

Erwan Ranchoux a créé Les Vents du large.

Quels sont les objectifs de l’Office de tourisme, ex-Office d’information ?

20 Une journée pour avancer

28 Sport, nature et culture

Reportage dans les couloirs du forum de l’Emploi, le 14 février dernier.

21 En bref Les assises de l’Emploi, le salon des Entrepreneurs, etc.

33

© S. Joubert

© C. Lauté

22

Le patrimoine saint-quentinois se décline de multiples façons.

30 L’avenir leur appartient L’émergence de nouveaux marchés – tourisme d’affaires, tourisme scientifique – conforte le potentiel existant.

Loisirs

32

La biodiversité en danger

La programmation trimestrielle de la Maison de l’environnement à la loupe.

33 Nicolas Moulin, un drôle d’insecte Portrait d’un jeune entomologiste.

34 Agenda Vos sorties, du 1er mars au 6 avril.

sport 36 Pékin, pas express Du 16 mars au 3 août, le Saint-Quentinois James Mara sera capitaine de route de Paris-Pékin cyclotouriste.

37 En bref Faits d’hiver à l’Easqy, des Shocks en équipe de France, etc.

38 Agenda Vos rendez-vous sportifs, du 8 mars au 6 avril.

social 40 Petits travaux, grands effets L’association Chantiers Yvelines a 20 ans.

santé 41 « Des dangers sous-estimés » Le Dr Laurence Braun évoque le rapport des étudiants à l’alcool.

santé-SOCIAL 42 En bref Forum santé, parentalité, etc.

mémoire vive 45 La vie devant soi Quand les jeunes couples s’installent.

Tribune libre 46 Divers droite, PC et apparentés, PS et apparentés Les groupes politiques de l’agglomération s’expriment.

LE PETIT QUENTIN - n 229 - mars 2008 o

I I

Saint-Quentin actualités

Développement durable

Environnement : la grande distribution s’engage

Office de tourisme

Santé !

Outre le forum santé généraliste que tiendra l’Institut de promotion de la santé (IPS) à l’Espace Saint-Quentin du 26 au 29 mars (lire p. 42), l’Office de tourisme propose, du 4 au 29 mars dans ses locaux, une exposition qui retrace un siècle de lutte contre l’alcoolisme. Cette exposition, montée avec le soutien de l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie 78 (ANPAA), sera marquée par deux ateliers pédagogiques et ludiques, les mercredi 26 et le samedi 29 mars dans l’après-midi, organisés en partenariat avec l’ANPAA et l’IPS. ■ 3, place Robert-Schuman à Montigny (quartier Saint-Quentin)

© C. Lauté

Tél. : 0820 078 078 (0,15 €/min)

▲ Robert Cadalbert, le président de la CA, a offert à Jean-Louis Borloo une ampoule basse

consommation, symbole de l’action de l’agglomération en matière de développement durable.

C

’est le 29 janvier à Saint-Quentin-en-Yvelines que Jean-Louis Borloo, ministre de l’Écologie, du Développement et de l’Aménagement durables, a choisi d’annoncer officiellement la signature d’une convention pour un commerce durable, passée entre l’État et la Fédération du commerce et de la distribution. Le ministre a été accueilli dans le magasin Carrefour, qui illustre la politique de développement durable de l’enseigne nationale. Avec sa toiture « végétalisée », qui isole et contribue à une meilleure absorption des eaux de pluie, son système de recyclage de la chaleur, ses meubles surgelés fermés et ses rideaux de nuit automatisés sur les linéaires frais, l’hypermarché saint-quentinois a réduit de 12 % sa consommation énergétique en 2007. Cette économie vient compléter une série d’actions quotidiennes : tri sélectif, arrêt des sacs plastiques jetables, collecteurs de piles et de cartouches d’impression, etc.

Pour l’occasion, Robert Cadalbert, prési-

dent de la communauté d’agglomération (CA), a offert au ministre une ampoule basse consommation, symbole des actions menées depuis près de trente ans à SaintQuentin en faveur d’un développement durable, solidaire et respectueux de l’environnement. Il était entouré de François Deligné, maire de Guyancourt et vice-président de la CA chargé du développement économique, et de Michel Laugier, maire de Montigny, lui aussi vice-président de la CA. La convention entre l’État et la grande distribution reprend et organise certains des engagements pris par les entreprises du commerce et de la distribution lors du Grenelle de l’environnement : orienter les choix des consommateurs vers des produits écologiques, améliorer significativement l’éco-conception des emballages et la gestion des déchets, augmenter la part des produits issus de l’agriculture biologique, réduire les consommations énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre, limiter les impacts visuels sur le paysage et les écosystèmes. ■

Municipales

Les dates du choix

N’oubliez pas d’effectuer votre devoir électoral ! Ce mois-ci, les 9 et 16 mars, auront lieu les deux tours des élections municipales. Qu’en sera-t-il de la participation pour un scrutin aux enjeux quotidiens ? Rappelons qu’en 2007, l’élection présidentielle avait mobilisé 85 % des Franciliens alors que les législatives avaient été boudées à 35 %. ■

Retrouvez les dossiers du Petit Quentin sur TV Fil 78 jusqu’au mois de mai : Du 7 mars au 3 avril - Le tourisme à Saint-Quentin : samedi, lundi, mercredi, vendredi à 18 h ; dimanche, mardi, jeudi à 22 h - Emploi, les métiers qui recrutent : samedi, lundi, mercredi, vendredi à 22 h ; dimanche, mardi, jeudi à 18 h Du 4 avril au 1er mai - La santé : samedi, lundi, mercredi, vendredi à 18 h ; dimanche, mardi, jeudi à 22 h - Le tourisme à Saint-Quentin : samedi, lundi, mercredi, vendredi à 22 h ; dimanche, mardi, jeudi à 18 h

LE PETIT QUENTIN - n 229 - mars 2008 o

I I

Manger intelligemment pour mincir… !

Connaissez-vous les besoins de votre corps ?

Aujourd’hui, 3 personnes sur 5 de notre population sont concernées par ce problème, et ce, dès le plus jeune âge. Principaux responsables : un mode de vie trop sédentaire et une alimentation inadaptée.

Pour retrouver un poids idéal, sachez qu’il n’existe pas de méthode miracle !

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La plupart des régimes alimentaires entraînent un déséquilibre de l’organisme et aboutissent bien souvent, à force de privations, à l’effet inverse de celui escompté : une reprise de poids à terme et de sérieux risques pour la santé.

Pourquoi ? Parce que chaque personne est différente.

Pour tous ceux et toutes celles qui souffrent de

surcharge pondérale, Sabrina Douez établit un programme spécifique. Elle prend le temps de vous écouter, d’expliquer en toute franchise les causes responsables de cette prise de poids et d’apporter ce dont votre organisme a besoin.

Alors votre corps va retrouver son équilibre sans prise de médicaments. Finis les grignotages.

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Saint-Quentin actualités

Transports

Réseau câblé

En route pour le très haut débit

M

La communauté d’agglomération développe son plan câble en complément de celui du conseil général des Yvelines. Saint-Quentin-en-Yvelines a racheté son réseau câblé et entend aujourd’hui récupérer les fruits de cet investissement, tout en améliorant le service rendu aux entreprises et aux habitants de l’agglomération. « Nous voulons privilégier la concurrence afin de faire baisser les prix pour les utilisateurs, sans passer par le monopole d’un opérateur comme le fait le conseil général », explique Robert Cadalbert, président de la communauté d’agglomération de SaintQuentin-en-Yvelines. « Cette prise de position n’empêche en rien les collaborations futures avec le réseau départemental. Nous voulons avant tout défendre les intérêts des usagers de notre territoire. Les entreprises de SaintQuentin-en-Yvelines bénéficieront au plus vite d’un réseau des plus performants, et ce dans l’ensemble des zones d’activités réparties sur tout le territoire. » Le très haut débit devrait donc arriver rapidement aux portes des entreprises et chez les particuliers. ■

© C. Lauté

© C. Lauté

Des fiches à réviser

ars est traditionnellement le mois des journées portes ouvertes dans les collèges et lycées. Lors de ces opérations, Sqybus sera présent pour présenter le réseau de bus et distribuer les guides et les fiches horaires spécialement dédiés aux courses scolaires, qui desservent un certain nombre d’établissements.

Créées cette année et disponibles dans l’ensemble des établissements scolaires de l’agglomération et au Point infos gare, les 18 fiches horaires scolaires – dont 9 pour la seule ligne 438, qui offre 9 itinéraires scolaires particuliers – détaillent les horaires de passage correspondant aux début et fin de cours, avec des aménagements en journée notamment le mercredi et le samedi.

« Ces horaires sont adaptés pour répondre au mieux aux besoins de ces jeunes usagers », rappelle-t-on à la CA. Les courses scolaires sont ouvertes à tous les usagers, qui devront toutefois faire attention, plusieurs de ces courses scolaires ayant un trajet légèrement modifié par rapport à la ligne générale (par exemple, la course de la 401 pour le lycée de Buc ne circule qu’en partie sur le même itinéraire que la ligne 401). ■ Point infos Sqybus à la gare de Saint-Quentin De 7 h à 20 h du lundi au vendredi, de 8 h à 18 h le samedi Tél. : 0800 200 476 (appel gratuit depuis un fixe) Fiches horaires scolaires téléchargeables sur www.sqybus.fr

www.saint-quentin-en-yvelines.fr

Visite

Saint-Quentin en exemple

Peut-être faites-vous déjà partie des quelque 500 internautes qui, accros à l’information locale, se précipitent chaque mois sur le site de SaintQuentin-en-Yvelines pour télécharger, à peine mis en ligne, Le Petit Quentin et le KioSQ (voire SQY Entreprises tous les trimestres). Auquel cas vous avez déjà pu apprécier une innovation des plus plaisantes.

Sinon, pas une seconde à perdre ! Venez feuilleter les éditions de l’agglomération comme dans un fauteuil… Tournez les pages d’un simple clic et découvrez un effet visuel très réaliste,

qui réconciliera les amoureux du papier avec la lecture en ligne. Des options de zoom et de recherche par mot ou par nom apportent un côté pratique et ludique. Sans oublier que le téléchargement des magazines reste bien évidemment possible, ainsi que la recherche d’un ancien article archivé grâce à un moteur de recherche spécifique. ■ www.agglo-sqy.fr/petit-quentin www.agglo-sqy.fr/kiosq www.agglo-sqy.fr/sqy-entreprises

© C. Lauté

Tournez la page !

Le 15 février, le ministre de la Justice macédonien, Mihajlo Manevski (au centre), est venu visiter la Maison de justice et du droit (MJD) de Guyancourt. Avec l’objectif de mieux comprendre le fonctionnement de cette structure, cofinancée par la communauté d’agglomération et le tribunal de grande instance de Versailles. ■ LE PETIT QUENTIN - n 229 - mars 2008 o

I I

communes actualités

Élancourt

Les femmes en fête

Les TIC attaquent

L

e développement des technologies de l’information et de la communication (TIC) est l’un des chevaux de bataille du ministère de l’Éducation nationale. Ainsi, depuis le mois de février dernier, 40 écoles de l’Hexagone ont été désignées sites pilotes pour l’apprentis-

Magny-les-Hameaux

sage des langues étrangères par visioconférence. Parmi elles, cinq écoles d’Élancourt : la Commanderie, la Villedieu, le Berceau, les Petits-Prés et Jean-de-laFontaine. Elles seront rejointes par 960 nouvelles écoles françaises à la rentrée prochaine. ■

Alternative rock Le samedi 5 avril, à partir de 19 h, la Ferme du Mousseau accueillera la 1re édition d’Alternative rock, tremplin musical ouvert aux groupes de musiques actuelles amateurs yvelinois. Quatre groupes présélectionnés se produiront sur scène et devant un jury de professionnels qui élira la meilleure des formations en lice. Un prix

public sera également décerné. Les groupes primés se verront attribuer une subvention pour la pratique musicale. ■ Ferme du Mousseau Route du Mesnil Tél. : 01 30 66 45 20 (Virginie Marson)

Guyancourt

© C. Lauté

Le nouveau visage du logement

L

’inauguration de la résidence du Hameau Saint-Victor (centre-ville) s’est déroulée le 29 janvier dernier en présence de François Deligné, le maire de Guyancourt, de Gérard Seigné, le président du directoire du Logement Francilien, d’habitants et de personnalités locales. Comprenant 88 logements, dont 44 sociaux et 44 en accession à la propriété, ce programme piloté par la communauté d’agglomération illustre une volonté de mixité sociale. Parfaitement intégré à son environnement, cet ensemble – du 2 au 5 pièces, dont 6 maisons de ville – est, avec son architecture traditionnelle, ses

I10I

LE PETIT QUENTIN - n 229 - mars 2008 o

bâtiments de petite taille, ses façades en pierres meulières, ses toitures en ardoise et ses menuiseries et volets en bois, du plus pur style Ile-de-France. La visite d’un logement social témoin a permis aux invités de constater la qualité des matériaux utilisés, celle du cadre de vie dans la résidence (aire de jeux, espaces paysagers) et l’effort fait par le constructeur en matière de confort et de sécurité (interphone). Une opération qui démontre, s’il en était besoin, que le logement social d’aujourd’hui, aux antipodes des barres d’immeubles des années 60-70, peut cohabiter en harmonie avec l’accession à la propriété. ■

À l’occasion de la journée de la Femme, le 8 mars, la commune de Magny-les-Hameaux initie une semaine de manifestations, du 7 au 12 mars prochains, intitulée Femmes en fête. Devant le succès des animations mises en place en 2007, l’idée est née d’une manifestation susceptible de créer des liens sociaux, de lutter contre l’isolement et de valoriser les femmes et leurs actions. Durant toute la semaine, la boutique de quartier du Buisson, L’Estaminet et L’Estaminet Café seront les théâtres d’une programmation éclectique : lectures de textes nés des ateliers Mémoires de femmes et soirée espagnole le 7 mars, atelier de remise en forme, rencontre sur les médecines douces, atelier relooking, rencontre littéraire et conférence débat sur l’équilibre familial et la place du père le 10 mars, initiation à la danse orientale et atelier vitrail le 11 mars, etc. Deux expositions évoqueront « le regard des artistes sur le corps de la femme » et « le sport et les femmes afghanes » (photographies de Denis Boulanger). Enfin, le samedi 8 mars, une sortie emmènera les participantes au hammam de la Mosquée de Paris. ■ Renseignements et programmation complète Tél. : 01 39 44 71 71 (hôtel de ville) et sur le site internet de la commune www.magny-les-hameaux.fr L ire aussi l’article sur Regards de femmes, à Trappes, p. 17

actualités

Trappes

Montigny-le-Bretonneux

Corajoud sur un plateau

Shopping et Chopin sont dans la rue

© C. Lauté

I

l faudra encore patienter quelques années, mais une nouvelle étape vient d’être franchie dans le projet de plateau urbain au-dessus de la nationale 10, à hauteur de Trappes, qui figure dans le grand projet de ville. Indispensable pour redonner continuité et sécurité à la ville, la couverture de la N10 sera réalisée à partir des idées de Michel Corajoud, qui a signé la couverture de l’A1 à hauteur du Stade de France (Saint-Denis). Son projet a été retenu en décembre dernier (parmi six équipes d’urbanistes au total, en concurrence depuis 2003) par le jury du concours, composé d’élus, de professionnels et de représentants de l’État. Il se veut

respectueux des contraintes budgétaires et environnementales (notamment dans le domaine des nuisances sonores et olfactives). Place désormais aux étapes techniques dévouées à l’État, maître d’ouvrage de ce vaste chantier. ■

Voisins-le-Bretonneux

Un petit air do Brasil

Le 18 mai prochain se tiendra le traditionnel vide-greniers. Tout au long de l’avenue Nicolas-About, plusieurs centaines d’exposants proposeront à la vente (et à des prix modiques) toutes sortes d’objets. Ce rendez-vous attire chaque année plusieurs milliers de badauds. Cette année, une nouveauté est à signaler, avec la création d’une braderie musicale. Les musiciens désirant vendre, échanger ou acheter du matériel (disques, CD, instruments…) sont appelés à contacter dès maintenant Sylvain ou Adrien au 01 30 64 54 47 ou par courriel à musique.amplifiee@montigny78.fr.

De plus, de jeunes groupes ignymontains seront invités à se produire sur une scène installée pour l’occasion. ■ Secteur Musique amplifiée 4, place Jacques-Cœur Tél. : 01 30 64 54 47

La Verrière

© S. Blondeau

Une Maison rien qu’à eux

D

u 9 au 20 février, le centre d’animations Alfred-de-Vigny a mis à l’honneur les couleurs et la culture du Brésil, le tout ponctué par une exposition vente de produits issus de ce pays aux mille facettes.

Entre un concert apéritif, une exposition photographique et deux conférences (« Une crèche-école au Brésil » le 9 février, « Les Indiens du Brésil » le 15 février), les visiteurs ont eu le plaisir de découvrir ou d’approfondir leur connaissance de la capoeira, du carnaval de Rio mais aussi des spécialités culinaires – et alcoolisées,

mais avec modération. Les 16 et 20 février, un atelier d’éveil musical a permis aux plus jeunes de s’imprégner de l’histoire du Brésil au travers de sons, de chansons, de contes et de manipulations d’instruments.

Enfin, un grand dîner spectacle (danseuses, concert de bossa nova, démonstration de capoeira) a réuni de nombreux convives le 16 février au soir. ■ Centre Alfred-de-Vigny 24, avenue du Lycée Tél. : 01 30 43 65 85 http://alfred.de.vigny.free.fr

Elle a ouvert ses portes le 25 février, au cœur du village. Située dans les bâtiments préfabriqués installés en face de la médiathèque Aimé-Césaire, la Maison de l’enfance et de la parentalité est le nouveau lieu « ressource » des enfants de la commune et de leurs parents. Depuis la fermeture du centre de loisirs des Chênes pour raisons de sécurité et le transfert des activités vers deux annexes (dans les écoles du Parc et du Bois-de-l’Étang), le besoin s’était fait sentir d’un endroit unique de rencontre et d’animation, ainsi que d’un point d’écoute spécifique.

Cette nouvelle structure permet aux parents, aux enfants en demande et aux jeunes en difficulté de trouver un espace d’expression, une oreille attentive et de précieux conseils. Des cours de danse, d’expression corporelle ou encore d’arts plastiques y seront également donnés. ■ Renseignements en mairie Tél. : 01 30 13 76 00

LE PETIT QUENTIN - n 229 - mars 2008 o

I 11 I

l’agglo et vous

Déplacements

La communauté d’agglomération lance un service gratuit de covoiturage destiné aux habitants et aux entreprises de Saint-Quentin-en-Yvelines. Un bon moyen de réduire les coûts des transports et de lutter contre les embouteillages et la pollution.

Le covoiturage, une idée qui fait son chemin

aux entreprises locales », explique Erwan Lamouroux. Les sociétés intéressées disposeront d’espaces privés pour développer des offres de covoiturage entre leurs salariés. Les propositions de partage de véhicule pourraient également se développer à l’échelle des différentes zones d’activités de l’agglomération, afin d’en faire profiter les nombreuses petites entreprises.

Grâce au covoiturage, fini les embouteillages ?

Une idée à méditer.

© J.J. Kraemer

Vive la variété

Gratuit, simple et pratique Pour partager sa voiture ou trouver un véhicule, il suffit de quelques clics sur le site www.covoiturage.agglosqy.fr. Le service, mis en place par la communauté d’agglomération, est entièrement gratuit. Il peut concerner des déplacements réguliers, du domicile au travail par exemple, mais aussi des trajets plus ponctuels, pour des départs en vacances ou pour la participation à certains événements.

Une simple inscription permet de proposer ou de chercher un trajet, de contacter un autre utilisateur ou même de créer son propre équipage, en définissant à l’avance un planning de covoiturage. La recherche s’effectue par destination, par quartier, voire par lieu public. Une carte de l’agglomération a même été prévue afin de visualiser en ligne les trajets déjà en place. ■

I 12 I

LE PETIT QUENTIN - n 229 - mars 2008 o

P

ratique, économique, écologique, solidaire. Parce qu’il apporte une solution à tous ceux qui ont des difficultés à se déplacer, le covoiturage n’offre que des avantages à ses adeptes. « En utilisant la même voiture pour se déplacer, un conducteur et ses passagers se partagent les frais de transport. Mais ils limitent en même temps l’engorgement des voies de circulation et, par conséquent, la pollution qui y est associée », confie Erwan Lamouroux, chargé d’étude à la direction transports et déplacements de la communauté d’agglomération (CA).

Un service ouvert à tous C’est en partant de cette idée simple, mais pleine de bon sens, que la CA a choisi de promouvoir ce nouveau mode de déplacement. Le service www.covoiturage. agglo-sqy.fr a été mis en ligne le 18 février dernier et vise le plus grand nombre possible d’utilisateurs : les habitants de SaintQuentin bien sûr, mais aussi tous ceux qui travaillent ou se déplacent dans l’agglomération ou sa périphérie. « Nous avons voulu créer un site pour le grand public, qui puisse également héberger des services dédiés

La CA a confié le développement de ce projet à l’un des spécialistes du domaine, la société Green Cove Ingénierie, installée à Montigny-le-Bretonneux, qui assure déjà l’exploitation du premier site français de covoiturage, www.123envoiture.com. Elle devrait également travailler en partenariat avec les campus universitaires d’Ile-deFrance et l’université de Versailles – SaintQuentin, qui proposent un service équivalent sur Internet (www.covoiturage-campus.com), et sont en train de développer une offre de covoiturage sur téléphone portable pour leurs étudiants. « L’idée est de mutualiser les propositions afin d’offrir le plus grand nombre possible de trajets. » Mais le service de la CA s’inscrit aussi dans une démarche plus globale, visant à proposer des moyens de déplacement les plus variés possibles. Aux internautes, qui n’auront trouvé ni voiture à partager ni compagnon de route, le service proposera, pour chaque trajet recherché, l’offre existante en matière de trans- www.covoitura ge.agglo -sqy.fr ports en commun. ■

Covoiturons !

www.covoitura ge.agglo-sqy.fr

Christiène Brancier www.covoiturage.agglo-sqy.fr

© C. Lauté

l’agglo et vous

Exercice anti-incendie

Les grandes manœuvres Scène étrange le 14 février dernier dans le tunnel routier de la gare de Saint-Quentin. Fumée abondante et sirène assourdissante. Mais il ne s’agit en fait que d’un exercice anti-incendie grandeur nature.

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eudi 14 février. 10 h 07. Une importante fumée envahit le tunnel du TCSP (transport en commun en site propre), à la gare de Saint-Quentin. Immédiatement, les 3 chauffeurs de bus qui y circulaient évacuent leurs passagers. Les puissants ventilateurs de désenfumage se mettent en route. Les accès souterrains sont condamnés. Une sirène demande aux usagers de la gare de quitter les lieux « sans perdre leur calme ». 10 h 14.

Première du genre menée dans le tunnel de la gare, l’opération d’évacuation d’urgence en cas d’incendie est déclenchée. Les services d’incendie et de secours sont alertés. Les yeux piquent, la gorge brûle, les oreilles bourdonnent mais, bizarrement, ni flamme à l’horizon ni cri qui laisseraient supposer que des gens sont en danger... Après cinq années de travaux de mise en sécurité (1) menés par la communauté d’agglomération (CA), le tunnel se devait d’être mis à l’épreuve lors d’un grand exercice de simulation.

Deux cents personnes mobilisées Ce jour-là, le tunnel de la gare, long de 800 m et qui voit passer 10 000 usagers chaque jour, avait été fermé au public. Pour laisser place à un impressionnant tableau : trois bus cernés par des fumées provoquées par une centaine de fumigènes, une mairie annexe transformée

en poste de commandement opérationnel, des camions de pompiers sur le parvis de la gare, de vrais pompiers, policiers, agents de la sécurité civile, personnels de la CA, de la ville de Montigny, de la préfecture, de fausses victimes, jouées par des agents communautaires et de l’Éducation nationale. Au total, près de 200 personnes.

Midi. Fin de la manœuvre. Le préfet des Yvelines Christian de Lavernée salue « la réussite du dispositif d’alerte et des équipements techniques, qui confirment l’arrêté d’autorisation de mise en circulation du tunnel ». Seul couac : les pompiers ont tardé à arriver sur les lieux (19 minutes au lieu de 10). Rien d’inquiétant pour le colonel Jacques de Kuyper, directeur départemental des services d’incendie et de secours. « Il vaut mieux une manœuvre ratée que réussie. Nous pouvons ainsi analyser tous les scénarios et rectifier le tir en conditions réelles. » À ses côtés, venu spécialement du Sénégal, le pompier colonel Adrien Driene prend des notes, « afin d’appliquer les mêmes règles dans un tunnel routier bientôt en service à Dakar ». 12 h 12 : l’alarme retentit. Ce n’était pas prévu dans le scénario…

Heureusement, fausse alerte. Ouf ! ■ Élisabeth Charle (1) Des nouvelles normes de sécurité avaient été instaurées après le drame du tunnel du Mont-Blanc, en mars 1999, qui avait provoqué la mort de 39 personnes.

« 20/20 pour l’évacuation et Paulus ! » Malvoyante, Bernadette Pilloy était volontaire pour jouer le rôle d’une passagère. Une première pour cette femme qui milite pour une meilleure accessibilité des personnes handicapées. Réaction à chaud : « Je pense que les handicapés sont totalement en sécurité dans les bus saint-quentinois. J’ai été évacuée tellement rapidement que je n’ai pas eu le temps de réfléchir. » Si bien que Bernadette est revenue vers les fumigènes avec son chien Paulus. Pour une fois, il lui a désobéi, refusant d’avancer vers un danger potentiel. « Cela m’a permis de tester le comportement de mon chien pour, ensuite, faire des démonstrations auprès d’autres aveugles. » ■

LE PETIT QUENTIN - n 229 - mars 2008 o

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à 10h

culture

10e Printemps des poètes

« Un autre temps pour le livre »

Poèmes sous le Cheyne

Plus qu’un art du livre, la maison d’édition Cheyne, c’est un art de vivre instillé par son fondateur, JeanFrançois Manier.

L

e Printemps des poètes, 10e du nom, mettra la poésie à l’honneur dans la France entière du 3 au 16 mars prochains, sur le thème de « l’éloge de l’autre ». À Saint-Quentin-en-Yvelines, la Maison de la poésie s’intéressera plus particulièrement, du 11 au 28 mars, au travail singulier de Cheyne, maison d’édition artisanale. Au menu, lectures, expositions, spectacles et rencontres, mais aussi rencontres avec quelques-uns de ses auteurs.

mis en novembre dernier la rencontre de poètes et d’artistes plasticiens avec le monde de la coiffure, la Maison de la poésie renouvelle cette fois-ci l’expérience avec le sport. Sept poètes accompagnés de plasticiens se rendront dans sept clubs sportifs. Un rendu poétique et musclé est prévu en fin d’année. ■ Élisabeth Charle

P. Q. : Pour quelqu’un qui fait l’éloge de la lenteur(1), vous êtes un hyperactif …

J.-F. M. : Cela fait partie des contradictions du personnage. Depuis trente ans, ma femme et moi parcourons plus de 40 000 km par an pour présenter nos collections. Nous portons nos choix littéraires jusqu’au bout.

Un cabaret poélitique Ne ratez pas deux expositions : Cheyne, un éditeur de poésie contemporaine, à la Maison de la poésie ; et Tirages de tête (édition originale agrémentée d’un travail plastique original), à la médiathèque du Canal. Pour rencontrer le fondateur du Cheyne, Jean-François Manier (lire l’encadré), rendez-vous le 11 mars à 20 h à la Maison de la poésie, pour la soirée de lancement.

D’autres lectures vous attendent en divers lieux culturels, comme au musée national des Granges de Port-Royal-desChamps ou dans les médiathèques.

Insolite, un cabaret poélitique abordera les relations entre le monde politique et la poésie, en présence notamment de Jean-Pierre Siméon, poète et directeur artistique du Printemps des poètes.

Sport et poésie Enfin, plus que jamais, les poètes iront à la rencontre des autres sur des terrains de jeu inhabituels. Après l’opération Permanente et indéfrisable, qui a per-

Le Petit Quentin : Vous choisissez vos auteurs sur le volet, et les imprimez. Est-ce ainsi que vous vous distinguez des grandes maisons d’édition ?

Jean-François Manier : Cela nous garantit une totale indépendance et une grande liberté d’action. Il faut arrêter de croire que notre métier se fait mieux en accélérant les choses. Avec Cheyne, nous revendiquons un autre temps pour le livre, loin des diktats de la vitesse du marché de consommation.

Un temps qui privilégie la création et le suivi des auteurs. © D.R.

En guerre depuis trente ans contre la littérature fast-food, la maison d’édition Cheyne s’est imposée comme l’une des plus importantes en poésie contemporaine. Pour la 10e édition du Printemps des poètes, la Maison de la poésie lui rend hommage.

Programme sur

P. Q. : Difficile pour la poésie de toucher un large lectorat ?

J.-F. M. : La poésie traîne une sale image, inaccessible et élitiste. Or, elle porte des textes qui nous parlent. Il faut se battre contre ces préjugés et se serrer les coudes avec ceux, comme la Maison de la poésie, qui transmettent l’idée que la poésie se partage. Des temps forts, comme le Printemps des poètes, y contribuent. Tout à coup, elle sort de son ghetto et n’est plus une maladie honteuse. Tout à coup, une rencontre se réalise entre un public non averti et une littérature dont on a encore beaucoup à apprendre. ■

www.agglo-sqy.fr/maison-poesie

www.cheyne-editeur.com

Plus de renseignements sur l’édition nationale,

(1) Éloge de la lenteur, manifeste écrit par Jean-François Manier, éd. Cheyne.

Maison de la poésie 10, place Pierre-Bérégovoy à Guyancourt Tél. : 01 39 30 08 90

du 3 au 16 mars, sur www.printempsdespoetes.com

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en bref culture

Poésie

Polar dans la ville

Clap de fin

Salle comble pour Christophe Hondelatte, participation exceptionnelle au salon de la Littérature jeunesse… Les motifs de satisfaction sont nombreux pour la 13e édition du festival Polar dans la ville, qui a tenu en haleine Saint-Quentin-en-Yvelines du 8 au 16 février, et ce malgré quelques changements de dernière minute dans la programmation. La soirée de clôture – lors de laquelle a été révélé le faux casting… (lire p. 3) – a été l’occasion de décerner les différents prix : le prix Cœur noir à Joseph Bialot pour La Ménagerie (éd. Rivages/noir), le choix de la critique à Marcus Malte pour Garden of love (éd. Zulma) et les prix Court noir à Crosse, de Liova Jedlicki (prix du Jury), Engrenage, de Jean-Frédéric Chaleyat (prix de la Jeunesse) et Le Vol du Pélikian, de Frédéric Sébille (prix du Public). ■

« Écrire et publier, c’est une folie »

Écrivain, poète et cinéaste espagnol exilé en France depuis 1955, Fernando Arrabal est l’un des auteurs les plus traduits et les plus controversés de la planète. Il était le 15 février à la Maison de la poésie pour voir la compagnie Les Arts ménagés jouer La Pierre de la folie. Entretien exclusif… et décalé.

Le Petit Quentin : Dans La Pierre de la folie, vous avez un rapport d’amour avec la philosophie ?

P. Q. : Quel est votre vertu préférée ?

F. A. : La sainteté païenne. Devant le génie, je me découvre, mais devant la bonté, je m’agenouille.

Visites privées

Dans le cadre de son cycle Collections passion, le Musée de la ville vous invite à pénétrer dans les coulisses d’équipements : les réserves du musée, le 15 mars de 15 h à 17 h (rendez-vous 2, rue du Fond-des-Roches à Élancourt) ; la société XXO, spécialisée dans les arts déco de la seconde moitié du XXe siècle, le 5 avril de 15 h à 17 h (rendez-vous devant XXO, 78, rue de la Fraternité à Romainville, 93) ; et la Cité de l’architecture et du patrimoine, un nouvel espace entièrement dédié aux collections d’architecture, le 12 avril de 15 h à 17 h (rendez-vous 1, place du Trocadéro, Paris XVIe arr.) ■ Plein tarif : 3 € (sur réservation) Pour le programme complet du cycle : www.museedelaville.agglo-sqy.fr

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© D.R.

www.polardanslaville.fr

Collections passion

avale la morale et le consensus. Mes pièces se gavent de règles. Sans celles-ci, pas de transgression. Je ne la confonds pas avec l’agression : c’est un devoir d’écrire et de manger comme les cannibales. Les anthropophages n’ont pas de cercueils, ni les pygmées de petites cuillères.

Fernando Arrabal : La philosophie pataphysique des exceptions me passionne. La Pierre de la folie, c’est de la poésie. D’ailleurs, André Breton, lorsqu’il l’a publiée, a prétendu qu’elle était une sorte de Spleen de Paris [de Baudelaire, ndlr] contemporain.

P. Q. : La folie, parlons-en…

F. A. : La folie, on ne peut en parler que follement. Talleyrand et Darien disaient: « Je fais un sale métier, mais j’ai une excuse, je le fais salement. » Écrire et publier, c’est une folie.

P. Q. : Une partie de la critique internationale vous présente comme un écrivain transgressif. Pour quelle raison ?

F. A. : Mon théâtre déborde. Il fait de moi un écrivain tsunami. Transgresser, c’est aller au-delà. Le mot renvoie à désobéissance et violation. Comme dramaturge, je dévore, transgresse, désobéis et viole. Mon théâtre

P. Q. : Dans votre roman Porté disparu, on sent entre les lignes une tendresse…

F. A. : Shakespeare parle du « lait de la tendresse humaine ». Tout poète se nourrit de ce lait-là.

P. Q. : Quelles sont vos relations avec votre propre corps ?

F. A. : Je peux avoir l’occiput dans l’estomac et le cœur dans les dents : par exemple, dans ma pièce L’Architecte et l’Empereur d’Assyrie, où celui-là mange celui-ci. J’associe à mon théâtre, entre autres, le nez pour le flair, les amygdales du cerveau, et mes poumons fragiles, mais nécessaires pour donner du souffle. Comme on dit en espagnol, je n’écris pas con los pies [avec les pieds, ndlr]. ■ Arrabal, janvier 2008 Maison de la poésie à Guyancourt Tél. : 01 39 30 08 90 etrouvez l’intégralité de l’interview poésie R de Fernando Arrabal sur www.agglo-sqy.fr/petit-quentin

culture

Regards de femmes

Festival Chanson jeune public

Je, tu, elle SILENCIO DIMANCHE 16 MARS - 16H

CIE DES TROIS CLÉS

SPECTACLE DE CLÔTURE

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REGARDS

DE FEMMES DU 08 AU 16 MARS AUTOUR DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME : UNE SEMAINE DE RENCONTRES, EXPOSITIONS, DÉBATS, CINÉMA, MUSIQUE, SPECTACLE, ATELIERS...

LA MERISE / LE GRENIER À SEL / TRAPPES / SAINT-QUENTIN EN YVELINES

RENSEIGNEMENTS / RÉSERVATIONS

01 30 13 98 51 à La Merise, un cabaret slam sera consacré aux femmes. Enfin, Silencio, librement inspiré de La Maison de Bernarda Alba de Federico Garcia Lorca, clôturera le festival, le 16 à 16 h à La Merise. Un spectacle étonnant au croisement du cirque, de la marionnette et de la musique. ■ Tél. : 01 30 13 98 51 www.lamerise.free.fr

Mon P’tit Doigt m’a dit Entre jeux de doigts et de balancement, enfants et parents abordent contes et comptines de façon ludique. Les gestes appuient le verbe et la musique s’en mêle. ■

renseignem

fr

Réservations au 01 30 23 44 28 (L’Estaminet)

Pratique

Un nouveau site pour Bel-Ébat

Tél. : 01 30 96 96 12

Haut lieu culturel de l’agglomération, le centre culturel de la Ferme de Bel-Ébat, à Guyancourt, propose désormais une nouvelle version de son site internet.

Par la même occasion, l’adresse du site a changé : il vous faut désormais taper www.lafermedebelebat.fr. Vous y retrouvez la programmation annuelle de l’équipement, l’ensemble des tarifs et les différentes animations culturelles proposées. ■

Et aussi à la médiathèque des 7-Mares à

1, place de Bel-Ébat à Guyancourt

Élancourt le 1 mercredi du mois à 10 h 15,

Tél. : 01 30 48 33 44

Entrée gratuite 10 h 30 les 15 et 22 mars, 12 et 19 avril, 17 et 24 mai et 14 et 21 juin Médiathèque du Canal Quai François-Truffaut à Montigny-le-Bretonneux

© J.J. Kraemer

Du 18 au 31 mars se déroulera à L’Estaminet, à Magny-les-Hameaux, la 6e édition du festival Chanson jeune public. Au programme notamment : une pyramide vaisseau, une bulle géante, des chansons mangas et un bal endiablé. Au total, 9 spectacles différents pour 18 représentations à un tarif unique : 4 € pour les adultes et 6 € pour les enfants. Eh oui, les parents paient moins cher car, pour une fois, ce sont eux que les enfants acceptent d’emmener à leur spectacle ! Les maternelles, âgés de 5 ans, pourront voir 1,2,3… Sourires !, le 18 mars à 10 h 30 et 14 h 30 ; les très grands (les plus de 8 ans), Monsieur Filoche, le 25 mars à 14 h 30 et 17 h. Enfin, deux spectacles sont 6e proposés pour les bébés (à partir de 6 mois), dont Passage, le 28 mars à 10 h 30 et 14 h 30, une rencontre musicale et corporelle à partir d’une pyramide posée au centre du public d’où sortiront de du 18 au 31 mars 2008 & : 01 30 23 44 .

28 78. drôles de sons et de lumières. ■ ents réservations ww w esta min e t

Médiathèques

Vous connaissiez l’Heure du conte, pour les 3 ans et plus, les mercredis à 11 h et 16 h et les samedis à 11 h à la médiathèque du Canal, à Montigny ? Découvrez Mon P’tit Doigt m’a dit.

Les médiathèques proposent désormais des séances pour les tout-petits, jusqu’à 36 mois.

PHOTOGRAPHIE Franck Petricenko BM Palazon / GRAPHISME WWW.BENOITPELLETIER-DIABOLUS.FR

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ne fois par an, le 8 mars, le féminin l’emporte à l’occasion de la journée de la Femme. Depuis quatre ans, avec le festival Regards de femmes, l’Association culturelle de Trappes (ACT) rend hommage, une semaine entière, à ces femmes, artistes ou citoyennes, qui ne baissent pas les bras. Cette année, du 8 au 16 mars, les événements se succéderont sur la scène de La Merise. Le 8 mars, la danse hip-hop donnera le coup d’envoi du festival avec la représentation de La Chambre de Sindy par une troupe de jeunes amateurs ayant participé à l’atelier de Christine Coudun, chorégraphe des B3 (Black Blanc Beur). Seront projetés, le 9 à La Merise, le documentaire de Jeanne Dosse Jana Sanskriti, un théâtre en campagne ; le 11 à 14 h au Grenier-à-Sel, Caramel, une sorte de Vénus beauté ; à Beyrouth, puis, le 12 au Grenier-à-Sel, Les Femmes de l’ombre, sur l’histoire de femmes résistantes. Le festival reviendra également sur les ateliers menés par des centres sociaux, des associations et la médiathèque de Trappes autour du thème « Premières impressions de Trappes ». De ce travail mené par l’association Femmes de Trappes et d’ailleurs est né Il était une femme, présenté le 13 à La Merise et le 15 salle Jean-Baptiste-Clément. Le 14

Rien que pour les enfants

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à Anatole-France à Trappes le samedi à 10 h 30 et à Jean-Rousselot à Guyancourt le samedi à 11 h

Pages réalisées par Élisabeth Charle LE PETIT QUENTIN - n 229 - mars 2008 o

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culture

« La parole du conte est universelle » Auteure et conteuse, Sylvie Delom défend le conte avec vigueur.

Marraine(1) de l’édition 2008 de la fête du Conte et en résidence d’artiste, elle fait un pas de plus et inscrit son travail dans la durée.

Le Petit Quentin : Quelle est la place du conte aujourd’hui ? ▲ L’affiche de la fête du Conte a été dessinée

© S. Joubert

8e fête du Conte

Sylvie Delom : Le conte est utile et crucial.

Il décrit par le menu notre humanité de façon très simple. De plus, sa parole est universelle.

Enfin, il porte une charge symbolique très forte où l’imaginaire et le rêve s’expriment.

P. Q. : Qu’apportent des temps forts comme « RaConte-moi une histoire » ?

S. D. : Il existe une relation naturelle entre le conteur et le bibliothécaire. C’est lui qui est à l’origine du renouveau du conte et de sa diffusion au plus grand nombre. Ce type de festival réaffirme ce lien précieux tout en mettant en évidence ce merveilleux patrimoine oral que nous partageons.

P. Q. : À quoi va aboutir votre résidence d’artiste ?

S. D. : À la création de deux spectacles : Le Chant des planètes, un délire scientifique qui sera ma première fiction contemporaine, le 2 avril à 15 h 30 à la médiathèque du Canal ; et Dire entre les lignes, qui sera le fruit d’un travail mené avec quelques bibliothécaires et les Conteurs de Trappes, pour une représentation prévue fin 2008. Parallèlement, je participe à des actions de terrain tels que les ateliers pour les scolaires (primaires et collèges) ou ceux d’alphabétisation, où le conte devient prétexte à communiquer. Je raconte et on palabre. Il y a une écoute, une parole, un échange : c’est ça, le conte ! ■ (1) L’autre marraine est Judith Gueyfier, illustratrice

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LE PETIT QUENTIN - n 229 - mars 2008 o

par l’illustratrice Judith Gueyfier.

Les terres de l’imaginaire

Vous aimez les histoires ? Vous allez adorer la fête du Conte ! Pour sa 8e édition, du 2 au 12 avril, ce festival « RaConte-moi une histoire » vous invite à un voyage onirique autour des fables, farces et légendes.

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n doudou perdu, un âne qui fait de l’or, une jeune fille aux mains d’argent, une luciole et des lutins, des contes de marguerites… La fête du Conte, organisée par les médiathèques, vous emmènera cette année encore vers les rives d’un imaginaire où l’émerveillement côtoie le rêve.

Pour les grands aussi Elle débutera le 2 avril avec une savoureuse sélection de contes racontés par les bibliothécaires, à la médiathèque Aimé-Césaire à La Verrière, de 14 h à 17 h. Il vous faudra ensuite consulter le programme sur www.feteduconte. agglo-sqy.fr : pas moins de 39 représentations, dont 20 spectacles, sont programmés cette année !

Des spectacles à voir en famille et, pour la quasi-totalité, gratuits. Pensez à réserver…

Et parce que les histoires, ce n’est

pas que pour les enfants, deux ateliers pour les parents sont proposés, les 5 et 12 avril, à la médiathèque Aimé-Césaire.

Animés par Laure de Cazenove, éditrice, auteure et conteuse, ils apprendront comment inventer des histoires en famille et explorer les terres de l’imaginaire. Le nombre de places est limité à 15 personnes. Il sera possible de s’inscrire sur le site internet de la fête du Conte.

Une table ronde, un concours de contes illustrés (auquel se sont inscrites 88 classes) et deux expositions sont également au programme. Carte blanche a été donnée à Judith Gueyfier. Cette illustratrice, marraine de la manifestation – dont elle a créé l’affiche –, exposera à la médiathèque du Canal des originaux de ses productions et des carnets de voyage. ■ Élisabeth Charle www.feteduconte.agglo-sqy.fr

économie

Ils sont passés par la Maison de l’entreprise (7)

L’appel du large Le Saint-Quentinois Erwan Ranchoux, de Guyancourt, vient de monter son entreprise de commerce de poissons sur les marchés. Un métier contraignant mais gratifiant.

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endant une dizaine d’années, Erwan Ranchoux cumule un emploi de technicien et un travail occasionnel pour une entreprise de commerce de poissons sur les marchés parisiens, « par goût ». Aussi, quand il se retrouve au chômage en 2006, il saisit naturellement l’occasion de « tourner la page » et de se lancer dans cette activité qu’il apprécie. D’autant que cette période coïncide avec le départ en retraite de son employeur.

Il s’adresse à la Maison de l’entreprise de Saint-Quentin-en-Yvelines, qui l’aide à monter son dossier, à établir son business plan, à choisir les statuts de son entreprise et à remplir le dossier de l’Accre (Aide pour les chômeurs créateurs et repreneurs d’entreprise). Il bénéficie aussi de contacts avec des banques et avec un expert-comptable. Le 21 janvier 2007, il crée sa société, Les Vents du large, domiciliée à Guyancourt.

De longues journées Mais il n’est pas pour autant au bout de ses peines. Car, à Paris, la transmission d’un emplacement de marché à un exemployé, même avec de l’ancienneté, ne va pas de soi. Son dossier de candidature reçoit l’aval de la Mairie de Paris, mais il ne peut pourtant récupérer que l’un des deux marchés sur lesquels évoluait son ancien patron, l’un des concessionnaires concernés s’opposant à cette succession.

Résultat : il doit « partir à la pêche » au chiffre d’affaires et s’installer sur des marchés encore peu développés.

Actuellement, l’entreprise travaille le mardi, le jeudi et le dimanche avenue de Versailles, dans le XVIe arrondissement, le mercredi et le samedi boulevard Lefebvre, dans le XVe, et le samedi à Gif-sur-Yvette.

Soit cinq jours par semaine, avec deux marchés le samedi… Et une amplitude horaire qui va de 1 h du matin à 16 h.

« Comme nous privilégions la qualité, nous devons être présents à 2 h du matin, à l’ouverture du marché de Rungis pour sélectionner les meilleurs produits, précise Erwan Ranchoux. Ensuite, il faut monter l’étalage, ce qui nécessite près de deux heures de préparation. De 8 h à 13 h, place à la vente proprement dite. Puis vient le temps du remballage, du nettoyage du matériel, du chargement du camion réfrigéré, du retour au dépôt, situé à Clamart, de la fabrication de la glace…

Avant de rentrer et d’attaquer le travail administratif et la comptabilité ! »

Un travail gratifiant Aujourd’hui, l’entreprise réalise un chiffre d’affaires de 40 000 € par mois en moyenne. Elle emploie un salarié à temps complet et deux « extras » le dimanche, jour où sont réalisés plus de 40 % du chiffre d’affaires hebdomadaire.

L’encadrement des employés est, selon Erwan Ranchoux, la principale nouveauté du métier de chef d’entreprise. « Quand j’embauche un jeune en extra, je dois le former, lui apprendre les gestes techniques de la préparation du poisson, les règles d’hygiène, etc., tout en faisant mon propre travail. » « Même si le poisson pâtit souvent d’un a priori défavorable auprès des jeunes, c’est un produit sympa à travailler, estime également Erwan Ranchoux. C’est aussi une façon d’être en contact avec l’environnement marin. Et proposer un bon produit à quelqu’un qui apprécie, c’est toujours gratifiant. » ■ Michel Bazan Les Vents du large 2, rue Hector-Guimard à Guyancourt Tél. : 06 11 30 09 74

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économie

Forum de l’Emploi, de l’Orientation et de la Formation

Dans le cadre de la 12e semaine de l’Emploi, du 8 au 14 février derniers, demandeurs d’emploi et recruteurs se sont donné rendez-vous au forum de l’Emploi, de l’Orientation et de la Formation, le 14 février à Trappes. Rencontres.

Une journée pour avancer nent aux métiers des secteurs dits « en tension ». Ceux qui, malgré une offre importante, ont du mal à recruter : métiers d’aide à la personne, bâtiment – travaux publics, hôtellerie – restauration, transport et logistique, sécurité (lire le dossier du Petit Quentin de février, n°228).

Les situations et les demandes s’avèrent néanmoins diverses. Vincent Roussel, 30 ans, titulaire d’un bac comptabilité, termine un CAE (Contrat accompagnement emploi) comme employé administratif dans une école primaire. Il est à la recherche d’un emploi. « Plutôt dans l’administratif, par exemple comme opérateur de saisie.

Je frappe à toutes les portes et j’essaie aussi l’intérim. » Chistophe Pomone, 27 ans, vient, lui, d’achever une formation dans la grande distribution via l’ANPE et cherche un emploi dans la vente. « Après avoir travaillé cinq ans dans la restauration, je m’intéresse en particulier aujourd’hui au métier de négociateur immobilier. »

© C. Lauté

Recrutements en direct

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n sourire, une annonce qui accroche… L’avenir se joue parfois à rien. Dans les allées du gymnase Paul-Mahier, à Trappes, jeunes et moins jeunes déambulent de stand en stand, à la recherche du secteur ou de la personne susceptibles de répondre à leur attente, qu’il s’agisse d’emploi, de reconversion ou de formation.

Intérim ou CDI ?

Accompagné d’une dizaine de jeunes de son âge, soucieux de mieux cibler leur projet professionnel, Vincent Wellem, 19 ans, est l’un de ces 1 300 visiteurs du forum de l’Emploi, de l’Orientation et de la Formation. « Je viens ici pour découvrir des métiers et, si possible, trouver un emploi ou une formation. » Titulaire d’un BEP cuisine, il souhaite cependant travailler dans le domaine de l’aide à la personne, comme aide-soignant par exemple. Une chance pour lui : la plupart des 75 exposants appartien-

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Muriel Sureau, 46 ans, a été assistante commerciale durant vingt ans. Après un licenciement économique, elle s’est reconvertie dans l’aide à la personne auprès des enfants. Son souhait aujourd’hui ? « Trouver un poste fixe me permettant de combiner mon expérience dans l’administratif et mon intérêt pour le social. » Quel que soit le cas de figure, ce forum constitue l’occasion pour les demandeurs d’emploi, les étudiants et les salariés en reconversion d’obtenir des contacts directs avec des entreprises, des organismes de formation ou d’aide à l’emploi.

Isabelle Boissemard, de la société Altruis, spécialisée dans l’aide à la personne, a ainsi récupéré une vingtaine de CV. « Dans l’immédiat, nous recherchons deux auxiliaires de vie diplômées et une aide-ménagère formée. À l’image du secteur, notre entreprise connaît un fort développement : en un an, nous sommes passés de 3 à 20 salariés. » Nicolas Boissier, directeur du Flunch de Plaisir, dont l’enseigne recrute dix personnes pour ses restaurants de Plaisir, Rambouillet et Maurepas, a, quant à lui, trouvé son bonheur : « J’ai rencontré une vingtaine de candidats et je crois que, d’ici à la fin de la journée, j’aurai dix personnes prêtes à commencer lundi. Nous n’exigeons ni expérience ni diplôme, mais nous voulons des collaborateurs qui prennent plaisir à faire plaisir à nos clients. » ■ Michel Bazan

en bref économie

Assises de l’Emploi

En bref

La fidélisation des salariés : une utopie ?

• Promopole se développe. Dans son bilan 2007, la pépinière et village d’entreprises Promopole souligne l’installation de 34 sociétés à Montigny, dont 25 au second semestre, pour un total de 82 sociétés hébergées fin décembre, soit un taux d’occupation de 88,5 %.

Parallèlement, 19 entreprises ont quitté le site et 18 se sont agrandies. Quelquesunes les ont rejointes début 2008, dont 9 entreprises de conseil, 8 dans le secteur du développement durable, 5 en ingénierie et 5 en technologies de l’information et de la communication. Quant à Promopole-Thorez, à Trappes, elle est occupée à 100 % et vient notamment d’accueillir une antenne de l’association des Jeunes Entrepreneurs de France, qui propose aux moins de 35 ans des conseils personnalisés pour la création d’entreprise.

Tél. : 01 30 57 18 61 – www.seml-sqy.fr © C. Lauté

Dans le cadre de la semaine de l’Emploi de Saint-Quentin-en-Yvelines, les 5e assises de l’Emploi se sont penchées, le 12 février dernier à l’hôtel d’agglomération, sur la fidélisation des salariés.

▲ Hervé Demarcq (au centre), le directeur de l’E2C, a expliqué l’intérêt pour les entreprises

d’embaucher sur le long terme des jeunes motivés.

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epuis cinq années qu’elles existent, les assises de l’Emploi de Saint-Quentin-en-Yvelines constituent désormais un rendez-vous incontournable de la semaine de l’Emploi. Cette année, le 12 février à l’hôtel d’agglomération, devant une soixantaine de chefs d’entreprise et de responsables des ressources humaines, différents intervenants se sont employés à démontrer que la fidélisation des salariés n’est pas une utopie.

Plusieurs pistes ont été évoquées : Clever Work conseillant aux entreprises d’évoluer en partie vers le télétravail, la société spécialisée Candidatus prônant pour l’optimisation du recrutement, etc.

En matière de recrutement ciblé, Hervé Demarcq, le directeur de l’École de la deuxième chance (E2C), a, lui, insisté sur l’utilité d’embaucher en alternance puis sur le long terme des jeunes sans diplôme mais motivés par un vrai projet professionnel.

Deux exemples d’entreprises connaissant un faible renouvellement de leurs employés ont également été présentés.

Nature & Découvertes multiplie les initiatives autour de quelques grands principes pour garder et faire évoluer ses collaborateurs : refus de la précarité (92 % des salariés en CDI), droit à l’expression pour tous, conditions de travail agréables, recrutement ouvert, accueil et intégration des nouveaux arrivants grâce à un parrain, formation pour tous (90 % des salariés concernés dans l’année)…

Une prise de conscience La PME Dietswell Engineering, spécialisée dans le forage de puits pétroliers, s’emploie, elle, à mobiliser ses collaborateurs autour de projets fédérateurs, en privilégiant l’autonomie, la responsabilité, la communication et la reconnaissance, tout en veillant à présenter une vision claire du développement de l’entreprise.

Autant de témoignages qui traduisent la prise de conscience croissante, dans les entreprises, que le bien-être, la satisfaction et la motivation des salariés sont des éléments-clés de la performance. ■ Lire aussi p. 20

• Les projets saint-quentinois. L’agglomération sera présente au Marché international des professionnels de l’immobilier (Mipim), du 11 au 14 mars à Cannes, au sein du pavillon Paris-Région. Cette année seront mis en avant quelques-uns des grands projets immobiliers : vélodrome, fac de médecine, institut Pierre-SimonLaplace, parc Omega à Élancourt, Zac de l’Aérostat à Trappes, futurs sièges des groupes Sodexho et Saipem…

• La Maison de l’entreprise était au salon des Entrepreneurs, au palais des Congrès à Paris, les 6 et 7 février derniers, pour y présenter ses services de conseil et d’accompagnement et y valoriser les atouts du territoire. La pépinière d’entreprises Promopole était également représentée.

• La Maison de l’entreprise organise un petit déjeuner économique, le 18 mars à l’hôtel d’agglomération de 8 h 30 à 10 h, sur le thème de la gestion des conflits internes et externes par la médiation.

Tél. : 01 39 30 51 30 • Le CFA d’Alembert, à Guyancourt, organise une journée portes ouvertes, le samedi 5 avril de 9 h à 17 h. www.cfa.uvsq.fr ■ Page réalisée par Michel Bazan

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dossier

Retrouvez ce dossier du Petit Quentin sur TV Fil du 7 mars au 3 avril : - Les samedis, lundis, mercredis, vendredis à 18 h - Les dimanches, mardis et jeudis à 22 h Du 4 avril au 1er mai : - Les samedis, lundis, mercredis, vendredis à 22 h - Les dimanches, mardis et jeudis à 18 h

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dossier

Tourisme : suivez le guide !

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La naissance de l’Office de tourisme marque une étape plus qu’un tournant dans le développement touristique de Saint-Quentinen-Yvelines. L’offre en la matière s’appuie déjà sur un patrimoine environnemental et patrimonial d’une richesse parfois insoupçonnée.

Une richesse qu’il faudra continuer de valoriser, notamment au-delà des limites de l’agglomération. Sans oublier de privilégier les formes émergentes de tourisme…

24 26 Saint-Quentin Office de tourisme : affiche sa vocation la vitrine de l’agglo

28 Sport, nature et culture

30 L’avenir leur appartient

Portée par l’Office d’information, le Musée de la ville et le label Villes et pays d’art et d’histoire, la vocation touristique de Saint-Quentin-enYvelines s’affirme. Au point de se doter d’un Office de tourisme.

Le patrimoine environnemental et architectural saint-quentinois constitue une solide fondation pour le développement touristique.

Les tourismes scientifique et professionnel : des secteurs à ne surtout pas négliger.

L’Office de tourisme succède à l’Office d’information. Avec la mission de promouvoir SaintQuentin-en-Yvelines au-delà des frontières de l’agglomération.

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dossier

Saint-Quentin affiche sa vocation

▲ À Voisins, Les Templettes, conçues par le

célèbre architecte Ricardo Bofill, contribuent à la notoriété de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Après avoir reçu le label Villes et pays d’art et d’histoire en 2006, Saint-Quentin-en-Yvelines fait évoluer son Office d’information en Office de tourisme. Et engage une opération séduction.

S

aint-Quentin-en-Yvelines, destination touristique majeure en Ile-deFrance ? C’est en tout cas la volonté clairement affichée par la communauté d’agglomération (CA) qui dispose depuis 2004 d’une compétence touristique. « En transformant son Office d’information, ouvert depuis 1999, en Office de tourisme, Saint-Quentin-en-Yvelines se positionne résolument comme une ville touristique à part entière », explique Serge Hégly-Delfour, directeur de la communication à la CA et directeur du nouvel Office de tourisme (lire pp. 26-27).

L’Office d’information remplissait déjà les missions essentielles d’accueil et d’information, en fournissant aux habitants et aux visiteurs un nombre important de renseignements sur les services ou les activités liés au tourisme (sport, loisirs, culture, etc). Il s’était même distingué en développant une offre originale de 17 circuits de randonnée pédestre et cyclotouriste, et en participant, avec le Musée de la ville, à l’élaboration d’une carte du patrimoine présentant une sélection

Une meilleure visibilité

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© S. Joubert

Une évolution logique Le classement définitif de l’Office de tourisme de Saint-Quentin-en-Yvelines par les services de la préfecture des Yvelines devrait intervenir très prochainement.

Installé en plein cœur du centre commercial régional Espace Saint-Quentin, la nouvelle structure dispose également des mêmes moyens humains et financiers.

de 147 sites remarquables répartis sur les sept communes de l’agglomération. « La création d’un Office de tourisme à SaintQuentin-en-Yvelines est une évolution tout à fait logique, car l’agglomération avait déjà commencé à développer une véritable démarche touristique », confirme Sylvie Lahuna, directrice du comité départemental de tourisme des Yvelines. « Mais elle va permettre aux Saint-Quentinois de mieux prendre conscience de la valeur touristique de leur territoire. »

▲ L’Arche de Kowalski, à Montigny.

Première ville nouvelle à recevoir le label Villes et pays d’art et d’histoire en 2006, Saint-Quentin dispose en effet d’un patrimoine historique et architectural remarquable, mais aussi d’un environnement naturel d’exception (lire pp. 28-29). Reste aujourd’hui à faire connaître toutes ces richesses au-delà des frontières du département. « C’est un des objectifs assignés au nouvel Office de tourisme, avec le développe-

dossier

ment d’une nouvelle offre de loisirs », note Serge Hégly-Delfour (lire pp. 26-27).

En intégrant la Fédération nationale des Offices de tourisme et des syndicats d’initiative, Saint-Quentin pourra s’appuyer sur l’ensemble des moyens de promotion et d’information des comités départemental et régional du tourisme. Le nouvel Office sera également présent au salon de la Randonnée, du 28 au 30 mars prochains à la Porte de Versailles à Paris, pour promouvoir un tourisme de proximité.

« Un tourisme de loisirs et de proximité » Alain Bertet, président de l’union départementale des Offices de tourisme et des syndicats d’initiative des Yvelines.

Le Petit Quentin : Quel est le poids économique du tourisme en France ?

un environnement naturel privilégié.

Avec plus de 60 000 hectares boisés, les Yvelines sont, en effet, le poumon vert de Paris.

P. Q. : Comment développer ce tourisme de proximité ?

A. B. : Le Francilien connaît souvent mal ce qui existe près de chez lui. Il est essentiel de mieux promouvoir le patrimoine yvelinois et de développer un tourisme de week-end, fondé sur les loisirs en famille et les balades. Il faut aussi encourager l’hébergement de charme et proposer aux visiteurs des offres « packagées », associant activités, restauration et hébergement. ■

▲ L’Office d’information propose depuis

plusieurs années des balades pour découvrir les œuvres d’art public.

En parallèle, des démarches vont être engagées auprès des restaurateurs et des hôteliers locaux, afin de les inciter à développer une offre de week-end à destination des particuliers et un tourisme d’affaires, en partenariat avec les nombreuses entreprises implantées à Saint-Quentin. Enfin, l’Office de tourisme, qui sortira un premier guide au printemps 2008 (lire l’encadré p. 27), pense aussi à développer des services en anglais et des visites menées par des guides-conférenciers. ■ Christiène Brancier etrouvez l’intégralité de l’interview de R Serge Hégly-Delfour sur www.agglo-sqy.fr/petit-quentin

Alain Bertet : C’est aujourd’hui le premier secteur d’activité, avec près d’un million d’emplois salariés directs, 78 millions de visiteurs par an et des recettes qui dépassent les 43 milliards de dollars (environ 30 milliards d’euros).

C’est aussi un marché en pleine progression.

Le hit-parade du tourisme yvelinois

© D.R.

© C. Lauté

© C. Lauté

Propos recueillis par Christiène Brancier

P. Q. : Comment se situent l’Ilede-France et les Yvelines ?

A. B. : La région parisienne attire, à elle seule, près de la moitié des touristes qui viennent dans l’Hexagone. C’est énorme ! Dans les Yvelines, on recense plus de 7 millions de visiteurs. Une moitié se concentre sur le château de Versailles. Mais l’autre moitié, composée à 85 % de Franciliens, est avant tout à la recherche d’un tourisme de loisirs et de proximité. Ils trouvent dans le département de très nombreux sites, facilement accessibles depuis la capitale, et

Le département des Yvelines reçoit chaque année plus de 7 millions de visiteurs (sources : comité départemental du tourisme des Yvelines). La moitié se rend au château de Versailles, l’autre moitié privilégie un tourisme de loisirs. Plus de 400 000 personnes fréquentent ainsi le parc zoologique de Thoiry et 250 000 découvrent France Miniature à Élancourt.

Les châteaux de Breteuil et de Rambouillet attirent, à eux deux, plus de 275 000 visiteurs.

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dossier

Office de tourisme : la vitrine de l’agglo

L’Office de tourisme aura pour principale mission de développer l’offre touristique pour séduire des visiteurs qui privilégient encore Paris, Versailles ou la Vallée de Chevreuse. « Ses missions seront celles que lui délèguera la communauté d’agglomération (CA), qui a en charge la responsabilité du développement touristique », précise Serge Hégly-Delfour, directeur du nouvel Office de tourisme. La nouvelle structure conserve les moyens de l’Office d’information, qui employait déjà cinq personnes, dont deux formées au lycée d’hôtellerie et de tourisme de Saint-Quentin-en-Yvelines. Elle a également été dotée d’un budget de fonctionnement opérationnel de 70 000 €, qui sera essentiellement utilisé cette année pour la création de documents d’information et de promotion du territoire.

A

près neuf années de bons et loyaux services, l’Office d’information de SaintQuentin-en-Yvelines cède la place à un Office de tourisme. Installé dans les mêmes locaux, en plein cœur du centre commercial régional Espace Saint-Quentin, mais également dans la gare de Saint-Quentin, cet Office de tourisme est la vitrine de l’agglomération.

Son classement officiel par les services de la préfecture des Yvelines permet à Saint-Quentinen-Yvelines de rejoindre les 3 600 communes et communautés d’agglomération françaises dotées d’un Office de tourisme ou d’un syndicat d’initiative.

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Dès son ouverture, l’Office de tourisme de SaintQuentin-en-Yvelines devrait se voir attribuer deux étoiles, sur les quatre possibles. « C’est un excellent début : sur les 23 Offices de tourisme et syndicats d’initiative du département des Yvelines, 7 seulement ont deux ou trois étoiles », note Alain Bertet, président de l’union départementale des Offices du tourisme et des syndicats d’initiative. Ce classement s’explique par la grande amplitude des horaires d’ouverture proposés :

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Accueillir, renseigner, conseiller

▲ L’Office de tourisme prend le relais de l’Office

d’information, au cœur du centre commercial Espace Saint-Quentin.

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mental et le comité régional du tourisme.

Il tient ainsi à disposition du public des dépliants et édite ses propres documents de promotion.

© J.J. Kraemer

Vers une offre diversifiée

▲ Par son utilité et son amplitude horaire,

le Point infos de la gare de Saint-Quentin devrait contribuer au classement 2 étoiles du nouvel Office.

du mardi au samedi de 12 h à 18 h 30 dans les locaux de la place Robert-Schuman ; du lundi au vendredi de 13 h à 18 h et le samedi de 8 h à 18 h à la gare de SaintQuentin-en-Yvelines. Mais il témoigne

Ce mois-ci, l’Office de tourisme sera officiellement présent au salon de la Randonnée, du 28 au 30 mars prochains à la Porte de Versailles à Paris, pour la sortie de son tout nouveau guide touristique (lire l’encadré) et la valorisation du patrimoine architectural et historique. En juin prochain, il lancera ses premières balades dédiées aux personnes à mobilité réduite. « Nous proposerons par la suite des circuits adaptés à tous les types de handicap, ainsi que des brochures en braille », annonce l’Office.

Miniature à Élancourt. « Nous travaillons enfin à la création d’offres combinées, associant à un événement, une offre d’hébergement et de restauration. » L’idée étant bien évidemment de retenir le plus longtemps possible les visiteurs à Saint-Quentin. ■ Christiène Brancier Office de tourisme de Saint-Quentin-en-Yvelines 3, place Robert-Schuman à Montigny (Espace Saint-Quentin) Tél. : 0 820 078 078 Du mardi au samedi de 11 h 30 à 18 h 30 Point infos à la gare de Saint-Quentin Tél. : 0 800 200 476 – du lundi au vendredi de 13 h à 18 h, samedi de 8 h à 18 h R etrouvez l’intégralité de l’interview de Serge Hégly-Delfour sur www.agglo-sqy.fr/petit-quentin

© C. Lauté

Un guide pour découvrir Saint-Quentin

▲ « Nous visons aujourd’hui un public beaucoup plus large que celui de l’agglomération. »

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Maiwenn Pibouleau, chargée de mission touristique à l’Office de tourisme.

D’ici à l’été, l’Office de tourisme devrait également proposer à la location les premiers audio-guides réalisés par le parc naturel de la Haute-Vallée de Chevreuse, situé aux portes de Saint-Quentin. À moyen terme, son objectif est de développer une véritable billetterie, afin de vendre les visites organisées par le Musée de la ville, mais aussi des places pour le festival du Polar ou des entrées à France

© C. Lauté

aussi de l’ensemble des services et des informations centralisés : renseignements pratiques (horaires des transports en commun, informations communales, immobilier neuf, économie, emploi, programmes des associations et des salles culturelles locales, etc.), fournitures de guides et de cartes, conseils personnalisés pour des séjours ou propositions de visites guidées ou de balades découverte… « Jusqu’ici, nous recevions essentiellement des Saint-Quentinois [12 000 visiteurs par an, ndrl] », indique Maiwenn Pibouleau, chargée de mission touristique à l’Office de tourisme. « Nous visons aujourd’hui un public beaucoup plus large que celui de l’agglomération. » Pour le séduire, la nouvelle structure ne lésine pas sur les moyens, en coordination avec le comité départe-

Édité par l’Office de tourisme, ce nouveau guide est destiné à tous les visiteurs de SaintQuentin. Conçu Bà SaAintLADES pour permettre -Quentin-en-Yv EN QUÊ TE D’U eline NE AUT HEN TIQ UE MOD ERN ITÉs une découverte autonome de Saint-Quentinen-Yvelines, il regroupe une dizaine de balades, proposées jusqu’ici sous forme de fiches individuelles. Et il y ajoute une foule de renseignements pratiques : où trouver un parking, un restaurant, une aire de pique-nique, un bureau de change, etc. ?

Il est complété par une autre brochure, Laissez-vous conter Saint-Quentin-enYvelines, qui raconte l’histoire de la ville nouvelle, à travers son patrimoine architectural et urbain.

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Base de loisirs, Golf national, Musée de la ville, label Villes et pays d’art et d’histoire… SaintQuentin-en-Yvelines ne manque pas d’atouts pour développer son attractivité touristique.

© S. Joubert

dossier

Avec ses 120 hectares, le plan d’eau de la base de loisirs est le plus grand d’Ile-de-France.

Sport, nature et culture Port-Royal, un nom dans la culture française Le musée national des Granges de Port-Royal-des-Champs témoigne de l’histoire du jansénisme. En progression constante depuis trois ans, la fréquentation atteint 25 000 entrées en 2007. « En tant que lieu de promenade, nous recevons d’abord un public de proximité.

Mais comme Port-Royal est un nom important dans la culture française, nous attirons aussi des personnes venant de l’ensemble de l’Hexagone, et même des spécialistes de littérature ou d’histoire du monde entier », explique Philippe Luez, son directeur. Après la fin des travaux de réhabilitation en cours, le musée devrait accueillir un centre de recherche sur le jansénisme et un centre de ressources pour le public.

Tél. : 01 39 30 72 72 www.port-royal-des-champs.eu

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label Villes et pays d’art et d’histoire, décerné par le ministère de la Culture en 2006. Une première pour une ville nouvelle. « Jusque-là, le musée était principalement tourné vers les habitants du territoire », explique Julie Guiyot-Corteville, directrice du Musée de la ville. « Il reçoit également des groupes d’enfants, de collégiens ou de seniors… Il organise aussi des visites pointues, dans le cadre d’un tourisme professionnel. [lire pp. 30-31] » Le volet touristique du label sera d’abord centré sur le développement de ce tourisme professionnel.

Seconde priorité : proposer à un public familial francilien des packages tourisme-loisirs culturels, du type rallyes du patrimoine

© E. Combot

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rès de Paris et de Versailles, au croisement de la vallée de la Bièvre et du Parc naturel régional de la Haute-Vallée de Chevreuse, Saint-Quentin-en-Yvelines bénéficie d’une situation et d’un environnement naturel privilégiés. Sur 600 ha, autour du plus grand plan d’eau d’Ile-de-France et d’une réserve naturelle nationale classée Natura 2000, la base de loisirs enregistre entre 1,5 et 2 millions d’entrées par an. La variété des activités proposées en fait un pôle régional majeur en matière de sport et de loisirs (lire l’encadré). Elle devrait connaître un nouveau développement avec la construction d’ici 2012 d’un vélodrome destiné à accueillir les plus grandes compétitions mondiales.

Nouveau siège de la Fédération française de cyclisme et du pôle France, ce vélodrome disposera aussi d’un restaurant panoramique, d’un hébergement de groupes et d’une grande salle polyvalente. Autour, des offres complémentaires de détente, de loisirs et de services marchands seront également proposées. « Cette réalisation va contribuer à revaloriser la base de loisirs et à dynamiser le projet global de sport loisir de l’agglomération, dans lequel s’intègre aussi la colline d’Élancourt », souligne Matthieu Briol, chef de projet à la CA. « Avec le Golf national, Saint-Quentin proposera une offre unique à 30 minutes de Paris. »

Diversifier l’offre culturelle Le patrimoine spécifique saint-quentinois – dont quelque 80 remarquables œuvres d’art public – a déjà été reconnu par l’attribution du

▲ Pédagogiques et ludiques, les balades « vertes »

de la Maison de l’environnement devraient attirer un public croissant.

dossier

© C. Lauté

La base de loisirs se développe

▲ Pour attirer un vaste public francilien, le Musée de la ville multipliera les visites guidées,

en collaboration avec l’Office de tourisme.

en vélo. « Cela suppose une vraie capacité logistique, que pourrait apporter l’Office de tourisme », souligne Julie Guiyot-Corteville. Avec le projet à terme de gérer la réservation des visites, en synergie avec le musée. Plusieurs guides-conférenciers agréés par le ministère de la Culture seront également recrutés.

France Miniature, parc de proximité

En 2007, les entrées payantes ont augmenté de 19 %. Sans une météo estivale décevante, la progression aurait été plus forte.

Au-delà des habitués saint-quentinois et des nombreux abonnés pratiquant chaque semaine le golf, la voile ou l’équitation, la base attire un flux important de visiteurs en provenance de toute l’Ile-de-France, le week-end, à partir de Pâques. Soit 15 000 à 20 000 personnes le dimanche, quand il fait beau. La base reçoit aussi chaque année près de 25 000 enfants des écoles élémentaires. Une offre spécifique de séjours d’une ou deux semaines est développée en direction des scolaires de différentes régions françaises et aussi de classes britanniques via des tour operators spécialisés. D’autres développements sont en cours : accueil de groupes de seniors, visites sur l’histoire de l’étang de Saint-Quentin, sessions de formation d’une semaine sur l’ornithologie et l’écologie dans la réserve naturelle…

La base va aussi investir pour favoriser l’accessibilité et la pratique sportive des personnes à mobilité réduite et obtenir le label Tourisme handicap.

Offrant une promenade insolite au milieu des maquettes des grands monuments français, le parc de loisirs reçoit en moyenne 200 000 visiteurs par an. « Avec un pic important l’été sur le marché des familles, mais aussi de nombreux groupes d’enfants et de scolaires en mai-juin », précise Marianne Edvire, responsable de la communication. La majorité de la clientèle est francilienne, deux tiers des visiteurs individuels venant de quatre départements (78, 92, 91, 75). Pour développer la clientèle étrangère (4 %), le site a été intégré dans des tours de quatre ou cinq jours et attend des visiteurs de Pologne et de Russie. Il est ouvert cette année depuis le 23 février jusqu’au 9 mars, pour les vacances scolaires, et les week-ends de mars, puis du 5 avril au 9 novembre.

Tél. : 0826 30 20 40 (0,15 €/min) www.franceminiature.com

Enfin, la Maison de l’environnement, des sciences et du développement durable, à Magny-les-Hameaux, aura elle aussi un rôle à jouer. Les adeptes du tourisme vert y trouveront leur bonheur dans les activités (conférences, ateliers, randonnées…) proposées par cet équipement communautaire, qui travaille déjà main dans la main – notamment à la confection de balades découverte thématiques – avec le musée, l’Office d’information et le Parc naturel régional de la Haute-Vallée de Chevreuse. Un dernier partenaire avec lequel est d’ailleurs envisagée la réalisation d’un ordinateur de poche doté du GPS, dans lequel seront programmés tous les sites intéressants et des circuits de visites. « Il s’agit de proposer aux familles un outil moderne et ludique pour les guider dans la découverte du parc », précise Isabelle Barikosky, directrice de la Maison de l’environnement. ■ Michel Bazan

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Un travail d’équipe

L’accueil des groupes repose sur les capacités d’hébergement, un espace de séjour de 84 lits d’un excellent rapport qualité-prix. Une offre complétée par celle du camping, au nord de la base. Celui-ci accueille 500 personnes en hiver et 1 000 à 1 200 personnes l’été. Au total, 170 000 nuitées par an, pour une durée moyenne de trois nuitées. « Entre avril et septembre, nous accueillons de nombreux étrangers venant visiter Paris et Versailles ou assister à de grands événements sportifs comme Roland-Garros ou l’Open de golf », précise Vincent Saillour, directeur du camping.

Tél. : 01 30 16 44 40 http://bases-loisirs-iledefrance.fr

LE PETIT QUENTIN - n 229 - mars 2008 o

I29I

dossier

Les visites professionnelles sont l’une des principales pistes à explorer pour développer le tourisme à Saint-Quentin.

L’avenir leur appartient

V

isite d’une centrale nucléaire, d’une brasserie, d’une mine ou d’une fabrique de bonbons : ils sont chaque année de plus en plus nombreux en France (20 millions en 2007) à pousser les portes d’entreprises ou de sites industriels. Un engouement qui touche toutes les régions, y compris la nôtre. « Le comité départemental du tourisme (CDT) reçoit de nombreuses demandes de développement du tourisme industriel et du tourisme d’affaires», confirme Maiwenn Pibouleau, chargée de mission touristique à l’Office de tourisme.

Le CDT va d’ailleurs mettre en place en 2008 un club Tourisme d’affaires et éditer une brochure thématique.

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Confidentialité oblige

▲ En matière de logement et d’aménagement,

Saint-Quentin intéresse entrepreneurs et élus du monde entier. Ici, une visite économique du chantier de SQY Ouest en 2003.

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LE PETIT QUENTIN - n 229 - mars 2008 o

Simple effet de mode ? Pas sûr. En étudiant l’opportunité d’ouvrir une licence professionnelle de tourisme industriel, l’université de Versailles – Saint-Quentin (UVSQ) s’inscrit en faux. « Il y a un vrai potentiel sur le territoire, compte tenu de l’historique industriel des bords de Seine. On sait en outre que ce marché émergent est un fort levier d’attractivité.

Reste à savoir si les besoins de formation et l’offre sont suffisants », explique Marie-Françoise Guyonnaud, professeur à l’UVSQ. Une étude est en cours, dont les résultats sont attendus cet été, qui pourrait donner lieu

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Loin du loisir, de nouvelles formes de tourisme ont émergé depuis quelques années. Industriel, scientifique ou d’affaires, cet autre tourisme correspond à une demande croissante à laquelle Saint-Quentin-en-Yvelines s’adapte progressivement.

à l’ouverture en 2009 d’une des premières licences de ce type en France.

Largement exploité en Val-de-Marne, le tourisme industriel reste encore marginal dans les autres départements et a fortiori à Saint-Quentin-en-Yvelines. « Nos entreprises sont moins adaptées à ce type de tourisme [la plupart appartiennent au secteur tertiaire, ndlr] et restent encore frileuses à l’idée d’ouvrir leurs portes », précise l’Office. Pour le Technocentre Renault, à Guyancourt, l’explication s’impose d’elle-même : la confidentialité. « Nous ne sommes pas un centre de production, contrairement à nos usines de Flins qui se visitent, mais un centre de recherche où se

Le lit dans la vallée Dix propriétaires de chambres d’hôtes et des hôteliers de la Vallée de Chevreuse ont créé en mars 2007 l’association Dormir en Vallée de Chevreuse. Ils mutualisent leurs chambres (140 au total) sur un site internet commun et proposent des week-ends à thème en partenariat avec des sites (golf, château de Breteuil, etc.) ou des restaurateurs (tarifs préférentiels). Certains affichent complet à des périodes jusqu’alors creuses. Leur clientèle : 40 % de flâneurs, 60 % d’hommes d’affaires. www.dormirenvalleedechevreuse.com

dossier

sondes… À Trappes, les visites du centre météorologique affichent déjà complet.

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dessinent les voitures de demain », expliquet-on au Technocentre.

Du côté de l’agglomération, on n’a rien à cacher. Bien au contraire… Dans divers domaines, notamment architectural, SaintQuentin-en-Yvelines fait figure d’exemple.

Depuis 1995, plusieurs tour operators, en lien avec des aménageurs étrangers (fonctionnaires, élus ou hommes d’affaires), organisent à leur intention des visites sur mesure des villes nouvelles françaises.

Le Musée de la ville joue alors le rôle de guide, interprètes à l’appui. « La plupart des visiteurs sont confrontés à une problématique de logement similaire à celle que nous avons connue dans les années 70. Ils viennent ici pour s’inspirer de notre expérience », explique-t-on au Musée de la ville. Coréens, Japonais, Chinois sont les plus nombreux. Ces touristes d’affaires sillonnent l’agglomération en car, à la découverte de nos modes urbains et architecturaux. Pendant deux heures, les questions fusent, parfois surprenantes : « Avez-vous le tout-à-l’égout ? Combien d’habitants pour un policier ? Vos bassins sont-ils seulement esthétiques ? Combien coûtent vos transports en commun ? » Parmi le grand public, de plus en plus de personnes aiment à conjuguer distraction et instruction pendant leur temps libre. Ainsi, tous les mardis (lire p. 34), une réservation

▲ Les visites du Synchrotron Soleil, à Gif-

sur-Yvette, proposées par la Maison de l’environnement, affichent complet.

Enfin, dans un même ordre d’idées, à quelques kilomètres seulement de SaintQuentin, à Gif-sur-Yvette, les visites guidées du Synchrotron Soleil, que propose la Maison de l’environnement, connaissent un succès public croissant. Un partenariat avec la région Centre draine même un public provincial. Pourtant, il s’agit d’un outil très pointu au service de l’industrie et de la recherche : Soleil est un générateur de lumière, l’un des plus performants au monde, qui permet d’étudier la matière à l’échelle de l’atome. « Nous sommes victimes de notre succès par bouche-à-oreille : notre planning est plein jusqu’en juin ! », souligne Céline Lory, responsable des visites. ■ Élisabeth Charle

Casse-dalle

Pique-niquer tout en dégustant un pan d’architecture, morceau de l’histoire saintquentinoise (dalle des 7-Mares, passerelle de la gare, etc.)? Le Musée de la ville souhaite initier ce nouveau rendez-vous original à la fin de l’année 2008. Une heure entre visite et collation qui devrait permettre aux hommes d’affaires et aux employés pressés de découvrir les secrets architecturaux, souvent méconnus, de l’agglomération.

Tél. : 01 34 52 28 80 (Musée de la ville)

Quand SaintQuentin attire les foules De grands rendez-vous, essentiellement culturels ou sportifs, représentent de véritables appels d’air touristiques pour Saint-Quentin-enYvelines.

• En 2007, le festival Polar dans la ville a attiré plus de 27 000 spectateurs, dont certains venus spécialement de province.

• En juin 2007, l’Open de France de golf, le deuxième plus important tournoi européen, a réuni environ 43 000 passionnés sur le parcours de l’Albatros du Golf national de Saint-Quentin-en-Yvelines, à Guyancourt.

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▲ Explications techniques, lâcher de ballons-

En route vers le Soleil

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est indispensable pour effectuer une visite du centre départemental de Météo France, à Trappes. Pionnier en radiosondage, considéré comme le berceau de la météo en France, il attire scolaires, administrations, entreprises et simples curieux.

• Le 20 août dernier, près de 12 000 personnes ont assisté au départ du ParisBrest-Paris, légendaire randonnée cyclotouriste qui, depuis 1991, s’élance de Saint-Quentin-en-Yvelines. L’événement a rassemblé en lui-même plus de 5 000 participants du monde entier (plus de 50 % d’étrangers !), qui ont occupé l’ensemble des hôtels et campings du secteur.

Aux dates du Paris-Brest-Paris, ne comptez pas trouver une chambre à l’hôtel Campanile à Montigny-le-Bretonneux ! Depuis trois éditions, la délégation américaine réserve la quasi-totalité de ses chambres un an à l’avance. En outre, un passe culture concocté par la CA offrait des tarifs préférentiels sur différents sites. Enfin, certains commerçants ont même proposé des formules spéciales (des menus à base de sucres lents, par exemple).

• Enfin, sur le circuit Jean-Pierre-Beltoise à Trappes, certains viennent de très loin pour quelques minutes d’adrénaline au volant (ou à bord) d’une Porsche ou d’une Ferrari. Des formules découverte figurent d’ailleurs en bonne place dans les coffrets cadeaux. Renseignements sur www.beltoise-experience.com

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loisirs

Maison de l’environnement

La biodiversité en danger Qu’est-ce que la biodiversité ? À quoi sert-elle ? Pourquoi est-elle aujourd’hui menacée ? La Maison de l’environnement vous invite ce trimestre à vous interroger sur ce qui constitue l’essence de la vie sur Terre. «

B

ison de iodiversité ». Le terme écosystème. Saviezde la Ma nces eT ez-vous cie les rendnneMenT, des s le b o a r r i u v d n l’e peMenT p vient de la contracvous par exemple que o l e v é du d z-vous nosde . partenaires é tion de deux termes les grenouilles figuit s la biodiver i il - ma avr anglais, biological et diversity, rent parmi les espèces rs ma 2008 et signifie littéralement la les plus menacées ? « diversité biologique ». Soit Le 28 mars à 20 h, tout organisme vivant sur la conférence « les Terre, en nombre, en variété amphibiens : écoloet en diversité, des bactéries gie, déclin et gestion microscopiques aux insectes, des populations » animaux et plantes. Jusqu’alors, animée par Alain nous cohabitions avec eux sans Morand, de la Maitrop nous en soucier mais la son de la nature de URCES E DE RESSO dégradation brutale et la réserve naturelle accélérée de certains de la base de loisirs, écosystèmes depuis u n e vous en expliquera les causes… sur le tercinquantaine d’années a rain, avec une visite de nuit de la réserve bouleversé l’équilibre de naturelle. notre planète. De nombreuses espèces animales et végétales sont en Un bien précieux voie de disparition, à un rythme au moins D’autres animations mettront l’accent cent fois supérieur au rythme naturel sur la nécessité de préserver nos richesses d’extinction. naturelles. La biodiversité est en effet un bien précieux Tirer la sonnette d’alarme aux nombreux bienfaits.

En axant sa programmation trimestrielle Les végétaux sur la biodiversité, la Maison de l’environ- f o u r n i s nement tire la sonnette d’alarme. Expositions, bars des sciences et goûters scientifiques dresseront un inventaire et établiront un constat à l’échelle de notre sent notre oxygène, les forêts purifient notre eau, les plantes sont les seuls médicaments de plus de la moitié de la population mondiale, et beaucoup de petits animaux ou insectes évitent la prolifération de maladies chez l’homme en stockant les agents pathogènes…

Bref, nous avons besoin de la biodiversité.

Et la biodiversité a aujourd’hui besoin de nous. Les différentes animations proposées par la Maison de l’environnement seront l’occasion de le souligner, en particulier l’exposition sur les insectes jardiniers, du 18 mars au 31 mai (en parieff oun Taz 6, r u e H a re s -H a M e a u x y-l à Magn

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R etrouvez le programme mois par mois dans l’agenda loisirs du Petit Quentin

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Passez au durable !

C’est le slogan de l’édition 2008 de la semaine du Développement durable, du 1er au 7 avril prochains, à laquelle s’associe la Maison de l’environnement. Centrée sur le thème de la production et de la consommation durables, la manifestation nationale entend inciter le grand public à adopter de nouveaux modes de consommation, de production et de vie respectueux de l’environnement. ■ Programme complet sur www.agglo-sqy.fr/maison-environnement

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loisirs

Entomologie

Profession : traqueur d’insectes. À 26 ans, Nicolas Moulin a rejoint le club très fermé des entomologistes. Il est désormais partenaire de la Maison de l’environnement, des sciences et du développement durable.

Nicolas Moulin, un drôle d’insecte L

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es dictyoptères. En latin, dictyoptera.

Derrière ce nom savant se cache la grande passion de Nicolas Moulin : les blattes et les mantes. Sa passion de toujours. Dès son plus jeune âge, à Montigny, il s’amuse à recueillir les insectes dans la cour de l’école, et crée un élevage dans sa chambre. Nicolas ne s’arrête pas là et, à l’adolescence, c’est une pièce entière qu’il lui faut pour les stocker ! Son entourage l’encourage, malgré tout. « À Noël, pour moi, ce n’était pas console et compagnie, mais des livres sur les insectes, du matériel pour entomologiste en herbe, des DVD comme Microcosmos… Et cela n’a pas beaucoup changé », dit-il en montrant son agenda 2008 entièrement illustré de petites bêtes à six pattes.

Ce qui fascine le jeune entomologiste, ce n’est pas tant son mode de vie que l’in-

secte lui-même. « Rien qu’en France, plus de 35 000 espèces d’insectes sont répertoriées.

Leur simple présence enrichit la biodiversité de la planète et c’est un indicateur précieux de son état. » De cette passion, Nicolas Moulin est parvenu à faire son métier : entomologiste.

Des expertises de terrain Animateur à l’Opie (Office pour les insectes et leur environnement), à Guyancourt, il a créé en janvier 2007 son entreprise individuelle et propose ses expertises de terrain à des collectivités locales ou à des entreprises. Son professionnalisme a séduit la Maison de l’environnement, à Magny-lesHameaux, dont il est récemment devenu partenaire (lire l’encadré).

Bob sur la tête, filet à la main, il parcourt le monde entier pour répertorier et capturer le plus grand nombre de spécimens. Des spécimens qu’il collectionne, dans un but purement scientifique. Ce jour-là, il rentrait d’ailleurs des Vanuatu, archipel du Pacifique sud, pour un reportage télévisé sur la faune et la flore de l’archipel. « J’assouvis ma passion à 100 %. » Ou 99,9 %.

L’étape ultime étant de dénicher l’insecte encore inconnu de tous… ■ Élisabeth Charle

Et si les abeilles disparaissaient ? À cette question, Albert Einstein répondait : « L’espèce humaine n’aurait que quatre années à vivre. » Jouant le rôle de sentinelle de l’environnement, l’accroissement brutal de leur disparition nous alerte sur l’avenir écologique. C’est la sonnette d’alarme que tire Nicolas Moulin, le nouveau partenaire de la Maison de l’environnement qui a placé la biodiversité au cœur de son nouveau programme trimestriel (de mars à mai). Parmi les rendezvous proposés (lire p. 32), deux bars des sciences animés par le jeune entomologiste : « Insectes de nos jardins : amis ou ennemis ? », le 18 mars à 19 h, et « Et si les abeilles disparaissaient… », le 6 mai à 19 h. ■ Maison de l’environnement 6, rue Haroun-Tazieff à Magny-les-Hameaux Tél. : 01 30 07 34 34 www.agglo-sqy.fr/maison-environnement

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agenda loisirs

Voyage au cœur du temps

Lire aussi notre article pp. 30-31

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Sur un mur, une œuvre d’art, un objet de la vie courante…

Marc Langlois, archéologue, revient sur le besoin primaire de l’homme de laisser des traces, de la période médiévale aux tags. ■

Histoire des graffitis

À 15 h les 1er, 2, 8 et 9 mars, à 14 h 30 du 3 au 7 mars – de 16 à 32 €

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Tél. : 01 30 66 47 80

La magie de l’un des plus célèbres cirques hexagonaux opère toujours… Vérifiez-le à l’occasion du passage du cirque Bouglione à Saint-Quentin-en-Yvelines. ■ Parking de la base de loisirs à Trappes

Tél. : 06 74 19 60 25 – www.bouglione.net

19 h – gratuit

6 mars et 3 avril Jardinage

Mignonne, allons voir si la rose

15 mars Café débat

Quid des droits de l’homme ? « Le combat des droits de l’homme est-il permanent ? », telle sera la question au centre des débats à la brasserie Le Marina. ■ Tout public 16 h 30 – au tarif d’une consommation 26, place Étienne-Marcel à Montigny www.quentinphilo.over-blog.com

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Quel temps fera-t-il demain ? Vos articulations et baromètres vous donneront quelques indications, mais de là à vous fournir un bulletin météo détaillé…

Pour plus de sécurité, mieux vaut consulter la météo qui, en radio et en télévision, est l’une des informations les plus attendues.

LA référence ? Météo France. En ouvrant ses portes au public, le centre départemental de Trappes dévoile quelques-uns de ses secrets. Fondé en 1896 par Léon Teisserenc de Bort avec sa fortune personnelle, le centre de Trappes est considéré comme le berceau de la météo en France. C’est à Trappes en effet que le premier radiosondage au monde fut effectué en 1929.

Vous y apprendrez que prévoir la météo ne prend que… cinq minutes. « Il faut en revanche deux heures pour le calcul et l’analyse des données ! », explique Michel Ruchon, chef de centre. Température, pression, humidité sont en effet passés au crible par les 92 centres en France, reliés entre eux et avec l’international. Un radiosondage minutieux qui commence par… un lâcher de ballon. Deux fois par jour, un ballon gonflé à l’hélium est lancé à heure fixe (12 h GMT) depuis Trappes et dans 1 500 autres stations dans le monde. C’est par ce geste simple mais essentiel que débutent la visite et la prévision du temps. Vous découvrirez ensuite, en coulisse, une véritable armada de techniciens, d’ordinateurs et de matériels ultra sophistiqués, qui s’affaire pour délivrer une météo, prévisible mais non sûre. « Elle n’est pas une science exacte. La part de l’aléatoire est toujours prête à surgir : rien ne pouvait présager, par exemple, de la violence de la tempête de 1999. » ■

Les mardis de 12 h à 14 h (sur réservation)

11 mars Archives départementales

En piste !

Entre anticyclone et dépression, la météo berce notre quotidien et notre moral. Mais que se cache-t-il derrière vos bulletins météo ? Réponse au centre départemental de Météo France à Trappes.

3, rue Teisserenc-de-Bort à Trappes

Du 1er au 9 mars Cirque

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météo france

15 et 22 mars Contes pour tout-petits

Mon P’tit Doigt m’a dit…

Apprenez à tailler vos rosiers avec l’association Les Jardiniers de France, au Potager du Roi à Versailles. Le 3 avril, cours sur les vivaces à travers les saisons. ■

La médiathèque du Canal initie une demiheure de conte spécialement dédiée aux tout-petits (jusqu’à 3 ans). Entre jeux de mains, contes et comptines, un moment tout doux à partager avec vos enfants. ■

Gratuit – 16 h le 6 mars, 17 h le 3 avril

Gratuit – 10 h 30 – médiathèque du Canal

Renseignements auprès de

Et aussi : à la médiathèque des 7-Mares à Élancourt le 1er mercredi de chaque mois à 10 h 15, à Anatole-France à Trappes le samedi à 10 h 30, et à Jean-Rousselot à Guyancourt le samedi à 11 h

Mme Defaux Hang au 01 30 64 04 07

11 mars Mardis de l’UVSQ

Quel avenir pour l’Europe ?

En 2005, la France rejetait par référendum le projet de Constitution européenne. Le 13 décembre 2007, un nouveau traité était adopté à Lisbonne. Que préconise-t-il ? Quel a été le rôle de la France dans son écriture ?

Prépare-t-il l’Union européenne à affronter les défis de ce nouveau millénaire ?

Un débat mené par Didier Blanc, maître de conférences en droit public et directeur adjoint du laboratoire Droit de la ville et des politiques urbaines, auteur de L’Union européenne (éditions Ellipses, 2006). ■ Entrée gratuite – de 18 h à 20 h

L ire p. 17

21 mars Centre Alfred-de-Vigny

Du théâtre pour bébés Mangerie(s) / Lait, un spectacle pour toutpetits (à partir de 18 mois) qui se joue au Théâtre, s’installe pour deux représentations au centre Alfred-de-Vigny. Animé par un comédien marionnettiste, le spectacle est centré sur l’amour et la nourriture, à travers l’histoire d’un petit chat qui confond le lait et sa source. ■ 24, av. du Lycée – Tél. : 01 30 43 65 85

Auditorium de la bibliothèque

15 h et 17 h – 3 € pour les adhérents et

universitaire à Guyancourt

4 € pour les non-adhérents

loisirs

22 mars Maison de l’environnement

6 avril Musée de la ville

Contacts

Les bobines des pionniers

Histoire d’Ô C’est l’histoire d’un petit poisson savon qui rêve de voyage… Ô mama Ô est un spectacle chanté pour les tout-petits de 6 mois à 4 ans, par la compagnie du Théâtre en Flammes. Dans le cadre de la journée mondiale de l’Eau et du 6e festival Chanson jeune public. ■ Lire aussi pp. 16-17

Découvrez les images amateurs étonnantes de la ville nouvelle en construction dans les années 70. Comment vivait-on à cette époque en pleine ébullition architecturale ? Quelles étaient les impressions de ces pionniers ?

Troisième volet du cycle « Films de famille ». ■ Gratuit – 15 h – sur réservation

Et aussi :

L’Estaminet au 01 30 23 44 28

Et aussi :

© C. Lauté

• du 11 mars au 31 mai, expositions « Biodiversité : l’état d’urgence national ! » et « La biodiversité : tout est vivant, tout est lié ! » (lire aussi p. 32) – entrée gratuite • 12 mars, goûter scientifique autour d’un jeu de société – 15 h – à partir de 8 ans – gratuit • 15 mars, goûter découverte autour de la projection d’un film sur les insectes – 16 h – à partir de 3 ans – gratuit • 18 mars, bar des sciences « Insectes de nos jardins : amis ou ennemis ? » – 19 h – entrée gratuite

• 21 mars, Images en débat, projection de La Vie en sursis suivie d’un débat – 20 h 30 – entrée gratuite • 28 mars, conférence débat « Les amphibiens : écologie, déclin et gestion des populations ». Suivie d’une visite à la réserve naturelle – 20 h – gratuit

• Collections passion : le 15 mars, visite des réserves du musée, atelier d’écriture (cycle de 5 séances : 25 €) ; le 29 mars, conférence « Vivre parmi les collections » ; le 5 avril, visite chez XXO, société spécialisée dans les arts déco à partir de 1950 – 15 h – 3 € • 19 et 22 mars, goûters d’anniversaire – 15 h – de 6 à 12 ans – tarif forfaitaire : 100 € (sur réservation)

© J.-D. Bonnaud

Gratuit – 10 h et 11 h – sur réservation auprès de

• 22 mars, visite du musée – 16 h – gratuit • 29 mars, promenades urbaines dans le quartier du Parc avec Catherine Blain, architecte et conceptrice de l’exposition « L’atelier de Montrouge » à la Cité de l’architecture et du patrimoine. Balade guidée organisée par l’association Les Promenades urbaines (Paris) – de 14 h à 18 h – 9 € • 5 et 6 avril, ateliers en famille « Jeune famille cherche appartement » – 16 h – à partir de 7 ans – 3 € (sur réservation) Jusqu’au 9 novembre France Miniature

C’est ouvert ! © C. Lauté

Du 31 mars au 4 avril Institut Marcel-Rivière

Initiation percussions Découvrez l’univers particulier des percussions en compagnie de Vincent Touchard, batteur. Au programme : démonstrations, pratique collective et création en fin de stage d’une petite pièce de percussions. ■

Et aussi : balade guidée du parc paysager de l’institut

Pour la première année, on peut profiter du parc d’attraction dès les vacances d’hiver (jusqu’au 9 mars) et pendant les week-ends de mars. France Miniature, c’est 5 hectares de parc paysager sur lesquels reposent 116 maquettes, 60 000 personnages, 17 trains et 5 km de voies ferrées miniatures. Les 8, 9, 15 et 16 mars, atelier créatif gratuit « Maquettiste en herbe ». ■

avec les jardiniers Jean-Luc Russeil et Didier Troadec,

De 10 h à 18 h

le 25 mars à 15 h 30 (rendez-vous au centre social).

Adultes : 17,50 €, enfants : 11,50 €

15 h 30, au théâtre 10 € d’adhésion au Relais mutualiste

• Archives départementales 2, av. de Lunca à Montigny Tél. : 01 61 37 36 30 • Bibliothèque universitaire 47, bd Vauban à Guyancourt • France Miniature 25, route du Mesnil à Élancourt Tél. : 0826 302 040 (0,15 € la minute) www.franceminiature.com • Institut Marcel-Rivière (théâtre) Route de Montfort à La Verrière Tél. : 01 39 38 77 09 • Le Potager du Roi 10, rue du Maréchal-Joffre à Versailles Tél. : 01 39 24 62 62 www.potager-du-roi.fr • Maison de l’environnement 6, rue Haroun-Tazieff à Magny Tél. : 01 30 07 34 34 www.agglo-sqy.fr/maisonenvironnement Ouvert du mardi au samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h • Musée de la ville Quai François-Truffaut à Montigny Tél. : 01 34 52 28 80 www.museedelaville.agglosqy.fr Ouvert de 14 h à 18 h du mercredi au samedi et le 1er dimanche de chaque mois • Centre Météo France 3, rue Teisserenc-de-Bort à Trappes Les mardis de 12 h à 14 h (sur réservation) Tél. : 01 30 66 47 80 Pages réalisées par Élisabeth Charle LE PETIT QUENTIN - n 229 - mars 2008 o

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sport

Paris-Pékin 2008

Pékin, pas express

Q

uatre mois et demi. C’est le temps que la centaine de participants mettra pour atteindre Pékin… à vélo. Ces cyclotouristes du monde entier (Français, Belges, Hollandais, Canadiens, Américains, Chinois, etc.) s’élanceront de Paris le 16 mars, pour une arrivée prévue en Chine le 3 août. S’ensuivront douze jours de visite, en pleine période olympique, puis un retour en avion. « Personnellement, j’effectuerai le retour en camion.

Quitte à participer à un tel projet, autant en profiter jusqu’au bout », s’enthousiasme James Mara, âgé de 58 ans, l’un des cinq capitaines de route de cette première édition du Paris-Pékin, randonnée cyclotouriste conçue par la Fédération française de cyclotourisme. « Nous n’avons pas eu les Jeux olympiques 2012. Mais nous essayons de compenser notre déception en créant un trait d’union avec la Chine en cette année olympique », explique l’ancien président du cycloclub de Guyancourt.

Une aventure collective Choisi comme capitaine de route (« chef » de groupe) pour ses 3 Paris-Brest-Paris, ses capacités d’encadrement et ses connaissances mécaniques, James met tout son cœur dans la préparation de cette aventure collective. « Je me rends dans des écoles, qu’elles se trouvent à Montigny ou dans le Lot, pour parler du Paris-Pékin. Les enfants imaginent des messages, dessins, photos, vidéos…, que les participants seront chargés de transmettre aux enfants des écoles des villes étrangères traversées. » Jeune préretraité de chez Renault, James a engagé une partie de ses indemnités de départ pour ne pas passer à côté d’une telle opportunité. « L’inscription coûte 10 000 €. Sans compter les frais annexes… »

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LE PETIT QUENTIN - n 229 - mars 2008 o

© C. Lauté

Le 16 mars, la première édition de la randonnée cyclotouriste ParisPékin s’élancera du Trocadéro. Ancien président du cyclo-club de Guyancourt, aujourd’hui responsable de l’école cyclo VTT, le Saint-Quentinois James Mara en est l’un des capitaines de route.

Comme par exemple des vêtements adaptés aux différentes conditions climatiques. « Nous connaîtrons le froid extrême, jusqu’à Belgrade, puis la chaleur des steppes d’Asie centrale. » Des chaleurs inconnues que redoute cet ancien karatéka de haut niveau. « La chaleur… et les relations entre les participants ! » En effet, pas évident de conjuguer les tempéraments, les envies et les rythmes de ces cyclos, seniors pour la plupart. Mais la beauté des paysages devrait inciter ces randonneurs internationaux à entretenir des relations pacifiques et d’échange. D’autant que leur sécurité sera assurée au fur et à mesure du parcours par les forces de police locales. « Au final, ce qui m’inquiète le plus, ce sont les éventuels coups de cafard. Ma fille sera si loin, si longtemps… » ■ Arnaud Thomelin Plus de renseignements sur www.parispekinavelo.com

Le Paris-Pékin 2008, c’est : • Plus de 12 000 km • 120 étapes, dont 20 ponctuées par des bivouacs • 12 pays traversés (France, Allemagne, Autriche, Hongrie, Serbie, Roumanie, Moldavie, Ukraine, Russie, Kazakhstan, Kirghizistan, Chine) • 104 participants • 15 accompagnateurs • 3 médecins, 2 infirmières, 1 dentiste, 1 cuisinier • 7 camions de logistique avec toilettes et douches • 41 000 litres de boisson • Les rations de nourriture rachetées au ParisDakar annulé

en bref sport

Athlétisme

Roller-hockey

Faits d’hiver à l’Easqy

Des Shocks et des bleus

© C. Lauté

La saison froide est celle des compétitions en salle et des cross. Dans les deux cas, l’Entente athlétique de SaintQuentin-en-Yvelines (Easqy) s’est illustrée.

▲ Nicolas Gabriel, sélectionné en équipe de

© C. Lauté

France espoirs.

▲ Aïsseta Diawara, championne d’Ile-de-France sur 60 m juniors, 60 m haies juniors

et 3e du 60 m haies seniors.

L

es 9 et 10 février se tenaient à Eaubonne les championnats d’Ile-de-France jeunes. Outre de nombreuses places sur le podium, plusieurs valeurs sûres de l’Easqy ont décroché l’or : Maxime Payen au poids cadets (16,04 m), Antoine Yvon à la perche juniors (4,40 m), Solène Guiloineau à la perche cadettes (3,45 m), Christopher Bayemi au triple saut espoirs (14,70 m) et Aïsseta Diawara sur 60 m juniors (7’’79) et sur 60 m haies juniors (8’’62). Cette dernière, toujours junior, a également pris la 2e place de la longueur junior (5,60 m en un saut) et la 3e place du 60 m haies senior des championnats Lifa (régionaux) valides seniors en salle, le 3 février à Eaubonne. Tous étaient très attendus à l’occasion des championnats de France jeunes, les 24 et 25 février à l’Insep à Paris.

Du 25 au 29 février, un stage rassemblant les joueurs sélectionnés dans les différentes équipes de France s’est déroulé à Mâcon. Y figuraient deux gardiens de but des Shocks d’Élancourt : Adrien Haas, qui garde les cages de l’équipe de nationale 1, en catégorie jeunes ; et le gardien de la N 3, Nicolas Gabriel, en équipe de France espoirs. À signaler qu’une nouvelle équipe (loisir) a vu le jour en 2007, à Montigny-le-Bretonneux.

Roller-hockey Montigny, club présidé par Matthieu Beaumé et qui compte déjà une quinzaine d’adhérents, est actuellement à la recherche d’une salle pour s’entraîner et disputer des matchs. Pour l’heure, ses joueurs se retrouvent le jeudi et le dimanche pour pratiquer. ■ www.shocks-elancourt.com Roller-hockey Montigny

Les records de Keïta

deaux les 16 et 17 février. Deux athlètes de l’Easqy ont terminé finalistes de leur spécialité : Maxime Louvain, 6e de l’heptathlon (4 980 points), et Corinne Martin, 7e au lancer du poids (13,52 m). En handisport, Nantenin Keïta est devenue, le 2 février à Eaubonne, championne de France indoor sur 60 m en 7’’99, temps qui constitue le nouveau record de France handisport de la spécialité. Le lendemain, elle battait également le record de France handisport sur 400 m en 57’’66.

Enfin, en cross, lors des championnats régionaux qui se tenaient à Coulommiers mi-février, les athlètes saintquentinois ont obtenu deux 2es places en cross long par équipes,en vétérans hommes et femmes, et de belles places d’honneur, en individuels (Monique Mariette 2e en vétérans, Vincent Poirier 3e en cross court seniors, Christian Alexandre 5e en vétérans, Nicolas Joseph 6e en juniors...) ■

Les championnats de France élite en salle se déroulaient, quant à eux, à Bor-

http://easqy.athle.org

Tél. : 01 30 43 73 51 (Rémi Woussen)

randonnée

L’agglo tient salon Comme l’année dernière, la communauté d’agglomération (CA) de Saint-Quentin-en-Yvelines disposera d’un stand au salon des Randonnées, du 28 au 30 mars, porte de Versailles à Paris. L’Office de tourisme y présentera l’offre de balades saint-quentinoises. Mais pas seulement… Cette manifestation constituera en effet une vitrine idéale pour faire découvrir à un large public le calendrier sport nature 2008 concocté par la direction des sports de la CA. Du Défi nature (31 mai-1er juin) à la SQY Race (28 septembre), les visiteurs pourront obtenir les renseignements indispensables. Pour donner une visibilité commune à l’ensemble des dates sport nature, un site internet a été spécialement créé. ■ www.sqy-sportnature.fr www.randonnee-nature.com Page réalisée par Arnaud Thomelin LE PETIT QUENTIN - n 229 - mars 2008 o

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agenda sport

8 et 15 mars Basket

16 et 30 mars Rugby

Les basketteurs saint-quentinois pourraient bien éprouver des regrets à l’issue de cette saison de nationale 2.

Il leur faudrait en effet un miracle pour monter en nationale 1. Pourtant, le 9 février dernier, l’ESC Trappes-SaintQuentin est allé s’imposer avec la manière chez le leader nordiste, Denain (77-71). Il est dommage de n’avoir, cette saison, révélé qu’avec parcimonie ce formidable potentiel. Un potentiel dont Gravelines et Joué-lès-Tours pourraient bien faire les frais. ■

Allez les petits ! Plus que quelques poussées en mêlée et autres courses chaloupées, et le compte devrait être bon pour évoluer la saison prochaine en promotion d’honneur. Essai transformé contre Montesson et Charenton ? ■

AS Montigny-le-Bx / Montesson ASMB / Charenton

Stade Roger-Couderc à Montigny © C. Lauté

15 h – entrée gratuite – Tél. : 01 30 43 09 28 (Jean-Michel Vialle)

Gymnase Paul-Mahier à Trappes 20 h – 5 € (3 €) – Tél. : 06 13 03 34 76 (Anne-Marie Broustal)

http://pagesperso-orange.fr/asmb.rugbyxv/

16 et 30 mars Football

AS Montigny-le-Bx / Colombienne ASMB / Portugais de Goussainville

15 mars Handball féminin

AS Montigny-le-Bx / Fleury-les-Aubrays Week-end après week-end, défaite après défaite, la nationale 3 se rapproche inéluctablement pour la formation entraînée par Bruno Moyon.

Dernières à 8 points de la première formation non relégable, les Ignymontaines auront souffert toute la saison d’un manque d’expérience patent. La venue de Fleury-les-Aubrays nous fera-t-elle mentir ? ■ Gymnase Pierre-de-Coubertin à Montigny 20 h 45 – 1 € – Tél. : 06 08 47 37 26 (Yann Brillouet)

15 et 16 mars Gymnastique

Championnat régional féminin Les meilleures gymnastes d’Ilede-France, de toutes les catégories d’âge, seront réunies à Guyancourt à l’occasion du championnat régional individuel féminin de gymnastique artistique. Barres asymétriques, poutre, sol, etc. Quel que soit l’agrès, les performances devraient être de haut niveau. L’occasion idéale de découvrir et d’apprécier un sport peu médiatisé, pourtant extrêmement spectaculaire et parfois pourvoyeur de médailles olympiques. ■

Attention ! Le maintien en promotion d’honneur n’est pas encore assuré pour les joueurs d’Emmanuel Fraisse, actuellement 9es de la poule.

Et les réceptions de la Colombienne (7e) et de Goussainville (2e) ne s’annoncent pas des plus aisées. ■ Stade de la Couldre à Montigny 15 h 30 – entrée gratuite – Tél. : 01 30 64 45 15

16 mars et 6 avril Football féminin

AS Montigny-le-Bx / Nord Allier ASMB / Le Blanc-Mesnil Deux matchs. Deux extrêmes. Nord Allier est en tête de la poule de division 2. Le Blanc-Mesnil ferme la marche. Montigny devra au minimum dominer ce second adversaire pour s’éloigner de la zone rouge et envisager le maintien en fin de saison. ■

© C. Lauté

www.esctsqy.fr

Stade de la Couldre à Montigny 15 h – entrée gratuite – Tél. : 01 30 64 45 15

22 et 23 mars GRS

Championnat régional

Toute la journée – entrée gratuite

Complexe sportif de l’Europe à la Clef-de-Saint-Pierre et palais des sports

Tél. : 01 30 43 87 30 – www.gym-guyancourt.com

à Élancourt – toute la journée – entrée gratuite

© C. Lauté

Gymnase de l’Aviation à Guyancourt

Des filles. Des gymnastes. Venues elles aussi de toute l’Ile-de-France. Mais il ne s’agit pas, contrairement à Guyancourt les 15 et 16 mars, de gymnastique artistique. Cette fois, ce sont de très bonnes spécialistes de gymnastique rythmique et sportive (GRS) qui se retrouveront à Élancourt. Ici, pas d’agrès, mais des engins : cerceau, corde, ruban, massues, ruban. Les participantes rivaliseront de grâce, de souplesse et de dextérité pour accrocher les podiums de ces championnats de divisions critérium et interrégions. ■

Tél. : 01 30 50 84 18 – http://club.gr.em.free.fr

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© C. Lauté

ESC Trappes-Saint-Quentin / Gravelines ESCT / Joué-lès-Tours

LE PETIT QUENTIN - n 229 - mars 2008 o

sport

29 mars Tennis de table

30 mars Rugby

Alors que les filles du CTT Élancourt continuent d’effectuer une étonnante saison en nationale 1, avec une belle 3e place à l’heure où nous imprimons, les hommes de l’entente avec Marly, derniers, rencontrent, eux, les pires difficultés lors de cette seconde phase du championnat par équipes. ■ Palais des sports à Élancourt

Comme le 10 février dernier devant Gretz-Tournan (27-25), les orange et noir du RCME, 3e du classement, laissent en route des points, ce qui pourrait s’avérer dommageable au terme d’une saison de promotion d’honneur pour le moins serrée. Mais la montée en division d’honneur reste possible. Par conséquent, il sera important de ne faire qu’une bouchée de Paris-Neuilly. ■

17 h – entrée gratuite

Stade du Bout-des-Clos à Maurepas

14 h – entrée gratuite

Tél. : 06 11 37 05 73 (Franck Saulnier)

15 h – entrée gratuite

http://bcmb.free.fr

www.club-tennis-table-elancourt.com

Tél. : 01 30 50 14 76 (Lucien Palas)

CTT Élancourt (N1F) / Mulhouse Élancourt-Marly (N1M) / Hennebont

5 avril Badminton

RC Maurepas-Élancourt / Paris-Neuilly

BC Montigny-le-Bx / Clermont

http://orangetnoir.canalblog.com/

30 mars Course à pied

Les joueurs du BCMB tenteront de prendre leur revanche sur la formation auvergnate de Clermont-Ferrand, après la courte défaite (5-3) concédée au match aller, le 12 décembre. Derniers de leur poule de nationale 2, les Ignymontains essaieront d’enregistrer une seconde victoire cette saison. Objectif envisageable, Clermont n’étant que 4e (sur 6) de la poule. ■ Gymnase Jean-Maréchal à Montigny

6 avril Tennis de table

Challenge Bernard-Jeu régional Après l’étape départementale en janvier dernier, Élancourt accueille l’étape régionale du challenge Bernard-Jeu. Les clubs engagés tenteront de décrocher leur billet pour la finale nationale. ■

5 avril Football américain

28e course du Printemps

Templiers d’Élancourt / Flash de La Courneuve

Palais des sports à Élancourt Toute la journée Entrée gratuite Tél. : 06 11 37 05 73 (Franck Saulnier)

© C. Lauté

www.club-tennis-table-elancourt.com

Stade du Grand-Pré, centre sportif des Pyramides à Voisins À partir de 8 h 45 – 15 km : 7 € (+ 3 € sur place), 6,7 km : 6 € (+ 3 € sur place), 0,9 km et 1,2 km : gratuit Tél. : 01 30 43 65 85 (centre Alfred-de-Vigny)

6 avril Course à pied

15e Guyancourse © C. Lauté

Épreuve officielle attributive de points pour les clubs, labellisée FFA régional, la course de 15 km de la 28e course du Printemps constituera comme chaque année le moment phare de la journée. Les organisateurs, le centre d’animations Alfredde-Vigny et l’Easqy, en partenariat avec la ville de Voisins-le-Bretonneux et la communauté d’agglomération, ont également pensé aux coureurs moins chevronnés : la Grande Vicinoise fera courir, sur près de 7 km, les Saint-Quentinois adeptes de footing loisir ; et les Rondes vicinoises seront, elles, ouvertes aux élèves des écoles primaires de la commune. ■

Une rencontre à ne pas manquer. Ce grand classique du championnat hexagonal élite de football américain, entre les Templiers d’Élancourt-Saint-Quentin et le Flash de La Courneuve, s’est soldé lors de la 1re journée de la saison, le 9 février dernier, par une défaite de nos protégés 26-12 devant le champion de France en titre. La revanche s’annonce belle (et importante) en terres saint-quentinoises. ■ Complexe sportif de l’Europe à la Clef-de-Saint-Pierre à Élancourt 20 h – entrée gratuite

Près de 500 participants sont attendus pour cette 15e édition de la Guyancourse, organisée par l’Easqy en partenariat avec la ville de Guyancourt et la communauté d’agglomération. La course reine, le 10 km, se déroulera essentiellement autour des étangs de la Minière. Des courses loisir et pour les plus jeunes complètent le programme de la matinée. ■ Gymnase des Droits-de-l’Homme à Guyancourt À partir de 9 h 15, départ du 10 km à 10 h 10 km : 7 € (à partir de juniors), 5,760 km : 5 € (à partir de cadets), 1,5 km (benjamins-minimes) et 1 km (poussins et pré-poussins) : gratuit Tél. : 01 78 51 18 40

Tél. : 01 30 68 00 91 www.afc-templiers.com

Pages réalisées par Arnaud Thomelin LE PETIT QUENTIN - n 229 - mars 2008 o

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social

Insertion

© J.J. Kraemer

À la fois association sans but lucratif et association intermédiaire d’aide aux chômeurs par le travail, Chantiers Yvelines se bat pour l’insertion professionnelle des personnes en difficulté. Gros plan sur l’antenne de Trappes.

Petits travaux, grands effets C

réée à Louveciennes en 1987 et transférée à Versailles un an plus tard, l’association Chantiers Yvelines a ouvert une antenne à Trappes en 1991.

Sur le terrain comme dans leur modeste local, les deux permanents salariés et les six bénévoles en charge du secteur géographique de Saint-Quentin accueillent, accompagnent et suivent ceux que la vie a laissés sur le bord de la route. « Notre mission consiste à leur redonner confiance en eux, à leur mettre le pied à l’étrier en leur trouvant du travail ponctuel, ou mieux, un travail en CDD ou en CDI », indique Laurent Lamotte, responsable de l’antenne de Trappes.

Un geste solidaire

© D.R.

D’une même voix, il lance avec sa collègue Murielle Haëntjens, chargée d’insertion, un appel aux particuliers (qui représentent 80 % des demandes actuelles), aux collectivités (15 %) et aux entreprises (5 %). « Ménage, jardinage, bricolage, peinture, pose de papiers peints, manutention, déménagement, etc.

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LE PETIT QUENTIN - n 229 - mars 2008 o

▲ L’équipe de l’antenne trappiste de

Chantiers Yvelines. De gauche à droite, Laurent Lamotte, le responsable, Murielle Haëntjens et Abdelkader Sahlioui.

Autant de besoins auxquels Chantiers Yvelines peut répondre dans des délais très courts, sans aucun autre engagement que de régler la facture pour la personne qui utilise les services d’un demandeur d’emploi sélectionné par nous. » Un geste solidaire payé en retour, puisque ce donneur d’ordres n’a ni abonnement à souscrire, ni paperasse à remplir, ni salaire à déclarer à l’Urssaf. « L’employeur est l’association, qui se charge de tout ; l’autre intérêt de ce système étant une défiscalisation qui permet de déduire de ses impôts 50 % des sommes versées à Chantiers Yvelines. »

Réactivité et polyvalence Payés au Smic (8,44 € de l’heure, plus congés payés, prime de déplacement et panier repas), les travailleurs auxquels vous ouvrirez la porte de votre logement, de votre collectivité, de votre copropriété ou de votre entreprise ont des profils différents. Jeune de plus de 18 ans en échec scolaire, salarié à temps partiel, demandeur d’emploi ou retraité actif touchant le minimum vieillesse, tous ont besoin d’un coup de pouce pour vaincre la précarité, avec votre soutien. « Être une petite structure favorise une grande réactivité et une parfaite connaissance du terrain », observe Murielle.

Avis que partage Abdelkader Sahlioui, formateur de l’association en charge des chantiers sur Versailles, Trappes et Magny. « Je leur apprends la polyvalence et le goût du travail bien fait, car un client satisfait en incite dix à nous contacter. » Vous, peut-être... ■ Dominique Ciarlo

Une association, quatre lieux L’association Chantiers Yvelines compte 7 permanents salariés et 60 bénévoles. L’association compte un siège à Versailles, et trois antennes, à Trappes, Magny-les-Hameaux et Vélizy. Chaque année, elle contribue à la réinsertion d’une centaine de chômeurs, et fait accomplir 80 000 heures de travaux par environ 400 salariés.

• Siège à Versailles 24, rue du Maréchal-Joffre Du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h Tél. : 01 39 07 25 35 • Antenne de Trappes 7, rue Gabriel-Péri Du lundi au vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h 30 Tél. : 01 30 51 18 98 • Antenne de Magny-lesHameaux Centre social Albert-Schweitzer Mardi et vendredi matin de 10 h à 12 h Tél. : 06 09 46 55 04 et 01 30 52 22 00 • Antenne de Vélizy Place de l’Aviation Lundi, mardi et jeudi matin Tél. : 01 30 70 61 76 ■

© J.J. Kraemer

santé

Les étudiants et l’alcool

Souvent à caractère festif, la consommation d’alcool chez les étudiants ne doit pas faire oublier les dangers des week-ends et soirées arrosés. Ce que confirme le Dr Laurence Braun, du service de médecine préventive de l’université de Versailles – Saint-Quentin (UVSQ).

« Des dangers sous-estimés »

© J.J. Kraemer

Le Petit Quentin : La consommation d’alcool des étudiants est-elle différente de celle des adultes ?

Dr Laurence Braun : Très différente, dans la mesure où elle est le plus souvent occasionnelle et à base de « premix », de bière et d’alcools forts (whisky, vodka…).

Les adultes, eux, boivent généralement du vin de façon régulière. Les étudiants n’ont pas une représentation négative de l’alcool, dont ils sous-estiment les dangers. Ils le considèrent comme un phénomène culturel, un simple désinhibiteur qui leur permet d’être gais, de s’intégrer plus facilement à un groupe.

Les jeunes femmes en font, sauf exception, un usage plus modéré, mais l’arrivée sur le marché il y a dix ans des « premix » ou « alcopops » [mélange d’alcools forts et de boissons sucrées, parfois gazeuses, ndlr] leur a donné, comme aux plus jeunes, le goût de l’alcool d’une manière insidieuse, parfois jusqu’à une véritable dépendance.

P. Q. : Quels dégâts l’alcool provoque-t-il sur un jeune organisme ?

L. B. : Les dégâts ne sont pas instanta-

nés, mais l’alcool est impliqué dans de nombreuses maladies cardio-vasculaires, certains cancers, des troubles psychiques du type anxiété, dépression, insomnie, l’hypertension artérielle ou des maladies du système nerveux. Mais, pour sensibiliser les jeunes, j’évoque des risques immédiats comme la conduite en état d’ivresse, première cause de mortalité chez les 18-25 ans, la violence tournée vers eux-mêmes ou vers les autres, les rapports sexuels non protégés pour cause d’ébriété… Le dialogue est ouvert, et il arrive qu’il mène à un soutien ponctuel, à une orientation vers un professionnel autre que leur médecin de famille.

P. Q. : Le service de médecine universitaire (Smu) de l’UVSQ organise, du 17 au 21 mars à Saint-Quentin, une semaine d'information et de sensibilisation sur les conduites à risques…

L. B. : Elle aura pour thème les addictions sous toutes les formes : alcool, tabac, drogues, jeux vidéo, Internet… Nous proposerons un tour d’horizon complet des comportements addictifs. Le message passe mieux par le biais de bornes interactives, de tests informatiques, de matériels pédagogiques ludiques, d’ateliers,

d’animations et de témoignages. Chacun pourra affiner sa propre prévention, quels que soient son profil et les éventuels problèmes qu’il rencontre. Le temps fort aura lieu le jeudi 20 mars, avec la présence de médecins et d’infirmières du Smu, de nombreux intervenants et des partenaires associatifs, qui répondront à toutes les questions dans le hall du bâtiment Vauban, ouvert à tous. ■ Propos recueillis par Dominique Ciarlo

Des partenaires mobilisés Parmi les partenaires, on trouve : la Cramif (Caisse régionale d’assurance maladie d’Ile-de-France), le Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires), les mutuelles étudiantes (LMDE et Smerep), l’IPS (Institut de promotion de la santé), l’hôpital André-Mignot (service de tabacologie), Aides 78, le Crips (Centre régional d’information et de prévention du sida), l’ANPAA (Association nationale de prévention en alcoologie et en addictologie), Festif (Facultés et écoles sans tabac en Ile-de-France), l’association Un Clic déclic (Internet, jeux vidéo ), le service commun de la vie étudiante, etc. ■

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en bref santé-social

Les rendez-vous de la parentalité • Les peurs des enfants, pourquoi, comment ? « Tous les enfants ont des peurs, dont certaines sont typiques d’un âge donné. La peur peut nous sauver, elle est donc précieuse. Mais elle ne doit pas nous envahir. » La psychologue Anne Bacus, auteure de Même pas peur (Marabout) animera la prochaine rencontre débat de l’École des parents de Guyancourt.

Du 26 au 29 mars

L'IPS vous informe

Le vendredi 28 mars à 20 h 30, à la maison de quartier Joseph-Kosma à Guyancourt

• Les relations fraternelles, entre amour et jalousie. Comment préparer la venue d’un second enfant ? Peut-on aimer tous ses enfants de la même façon ?

Existe-t-il réellement une influence de la place dans la fratrie sur le caractère ?

Les relations fraternelles préparent à la vie d’adulte en confrontant l’enfant à la différence, à l’autonomie, au partage et au sens des responsabilités. Cette conférence débat proposée par la Maison de la famille de Montigny se poursuivra en avril, mai et juin par un groupe de parole mensuel axé sur la jalousie fraternelle. ■ Le mardi 18 mars à 20 h 30, à la maison de quartier Henri-Matisse à Montigny Gratuit – Tél. : 01 30 57 22 69

Handicap

Ni pauvre, ni soumis Regroupées sous la bannière « Ni pauvre, ni soumis », 45 assoc iat ions nationales organisent le 29 mars une marche sur l’Élysée, afin d’exiger du Président de la République « un revenu d’existence décent » pour les personnes handicapées. Plus de 20 000 participants sont attendus. ■ www.nipauvrenisoumis.org

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’Institut de promotion de la santé (IPS), ses partenaires et l’Espace Saint-Quentin organisent, du 26 au 29 mars, un forum santé qui se tiendra de 9 h à 20 h au centre commercial. Les animateurs d’une quinzaine de services et d’associations spécialisés répondront aux questions du public. Parmi elles, l’Ady (Association des diabétiques des Yvelines), Aides 78, la Fnamoc (Fédération nationale des associations de malades cardio-vasculaires et opérés du cœur), France Alzheimer Yvelines, l’IPC (Centre d’investigations préventives et cliniques), le Lej (Lieu écoute jeunes), la Ligue contre le cancer, Les Ménages prévoyants et La Mutuelle familiale, l’UFSBD (Union française pour la santé bucco-dentaire), l’Unafam (Union nationale des amis et familles de malades psychiques) et l’IPS,

© J.J. Kraemer

Gratuit – Tél. : 01 30 48 01 58

initiateur et pilote de cette opération d’information et de prévention. Par ailleurs, l’Office de tourisme présentera du 4 au 29 mars une exposition sur l’alcool proposée en partenariat avec l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie 78 (ANPAA). Temps forts : deux animations ludiques à caractère préventif, le mercredi 26 et le samedi 29 mars après-midi, au cours desquelles l’équipe de l’ANPAA, en partenariat avec l’Office et l’IPS, invitera les visiteurs à découvrir le matériel pédagogique de l’association (simulateur d’ivresse, jeux divers…) et à parcourir l’exposition (panneaux informatifs, affiches…). ■ Institut de promotion de la santé Tél. : 01 30 16 17 80 – www.agglo-sqy.fr/ips L ire aussi p. 7

Secours populaire

Une antenne branchée L’antenne du Secours populaire de Guyancourt multiplie les actions, les sorties culturelles et familiales et les partenariats pour faire la vie plus belle aux enfants des familles modestes.

Elle favorise un accès à la culture qui passe souvent au second plan en matière d’accompagnement : visite du musée de la Poste, escapade à la Maison forestière, participation au festival du Polar en février, ateliers à la Bibliothèque nationale de France autour du thème « Héros, d’Achille à Zidane » en mars, etc. Un programme si chargé, doublé d’une volonté d’aller toujours

plus loin, qu’Yves Denis, fondateur et responsable de l’antenne, vient de créer un blog informatif, interactif et régulièrement mis à jour pour relayer l’actualité de l’antenne et recevoir vos propositions, remarques et suggestions. ■ Secours populaire – antenne de Guyancourt 11, rue Ambroise-Croizat – Tél. : 01 30 44 20 33 http://blogs.aol.fr/yvesspf280/ secourspopguyancourt/ http://blogs.aol.fr/yvesspf280/spfculturesortiesfamille/

santé-social

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Maladies psychiques et isolement

▲ Françoise Prévost, la présidente déléguée

de l’Unafam 78.

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ans le cadre de la 19e semaine nationale d’information sur la Santé mentale, qui se déroulera du 17 au 23 mars sur le thème « Maladies psychiques et isolement », l’Unafam 78 (Union nationale des amis et familles de malades psychiques) invite les personnes intéressées à de nombreuses manifestations aux quatre coins des Yvelines. De débat en conférence et de table ronde en projection de film, l’isolement sous toutes ses formes sera abordé par des spécialistes (psychiatres, pédopsychiatres, intervenant en ethnopsychiatrie…). « Nos actions d’information et d’accompagnement vers les familles et les proches d’adultes malades psychiques se déroulent tout au long de l’année, avec notamment des permanences à Élancourt, Guyancourt, Magny, Trappes et Voisins », souligne Françoise Prévost, présidente déléguée de l’Unafam 78.

Une présidente qui lutte sur tous les fronts, avec son équipe de bénévoles, pour que les mentalités évoluent, pour que nos regards changent sur ce type de maladies, pour que l’État soutienne des structures innovantes comme les groupes d’entraide mutuelle créés par l’Unafam, sortes de clubs qui accueillent des malades psychiques isolés pour leur réapprendre à vivre en collectivité, à accepter le regard de l’autre. « Le manque de logement ou l’incarcération font

que 80 % des SDF et 25 à 30 % des détenus souffrent de troubles psychiques. Ensemble, nous devons lutter contre l’isolement dans la vie. » Pour vous y aider, rien de tel que de voir ou revoir le superbe film Elle s’appelle Sabine de Sandrine Bonnaire, qui sera projeté le 20 mars à 20 h 30 au Roxane, à Versailles. Projection suivie d’un débat animé par le Dr Beigbeder (psychiatre) et M. Pando-Lemeunier, membre de l’Unafam 78 et « relais » entre l’association et le ministère de l’Éducation nationale pour la mise en place d’une école pour enfants autistes dans les Yvelines. ■ Unafam 13, rue Hoche à Versailles – Tél. : 01 39 54 17 12 www.unafam78.com (calendrier des manifestations sur la santé mentale)

Exposition

Mieux manger

© J.J. Kraemer

Unafam

▲ En février, l’exposition à l’IPS était

consacrée au cœur.

L’Institut de promotion de la santé (IPS) vous invite à découvrir l’exposition qu’elle consacre à la diététique, du 13 au 25 mars dans ses locaux. En partenariat avec la Cramif (assurance maladie), ce tour d’horizon complet des aliments permettra de séparer les amis et les ennemis de votre santé. Ou comment apprendre à équilibrer ses repas en dosant au mieux lipides, glucides, protides, vitamines, fibres alimentaires et autres sels minéraux indispensables à notre organisme. ■ IPS

Permanences à Saint-Quentin • Élancourt : le 1 mercredi du mois, de 17 h 30 à 19 h 30, au centre social municipal 4, allée Guy-Boniface Sur rendez-vous au 01 30 62 91 73 Accueil-écoute téléphonique au 01 30 21 74 95 er

• Guyancourt : sur rendez-vous au 01 39 51 60 45 Accueil-écoute téléphonique au 01 30 21 74 95 • Magny-les-Hameaux : le 1er jeudi du mois, de 16 h à 19 h, au CCAS Place du 19-Mars-1962 Sur rendez-vous au 01 30 52 23 11 • Trappes : les 1er et 3e mardis du mois, de 16 h à 18 h, à l’IPS 3, place de la Mairie Sur rendez-vous au 01 39 51 60 45 Accueil-écoute téléphonique au 01 30 21 74 95 • Voisins-le-Bretonneux : le 2e samedi du mois, de 10 h à 12 h, à la maison des associations Av. du Plan-de-l’église Sur rendez-vous au 01 39 51 60 45 Accueil-écoute téléphonique au 01 30 21 74 95

3, place de la Mairie à Trappes Du lundi au jeudi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h, le vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h 30 Tél. : 01 30 16 17 80 – www.agglo-sqy.fr/ips

Aide à domicile

Information et recrutement • Les 11 mars et 3 avril (après-midi) auront lieu des réunions d’information organisées par l’Amadom (Association de modernisation de l’aide à domicile du Mérantais) destinées aux personnes intéressées par les métiers de ce secteur d’activité, auxquelles un parcours de formation pourra être proposé.

• Les 25 mars, à partir de 8 h 30, l’Amadom organise son deuxième Mardi du recrutement, qui réunit employeurs potentiels (associations, CCAS, entreprises privées), professionnels et futurs professionnels. ■ Amadom 12, av. des Prés à Montigny (Promopole) Tél. : 01 30 43 39 89 http://amadom.gerondicap.com Pages réalisées par Dominique Ciarlo LE PETIT QUENTIN - n 229 - mars 2008 o

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mémoire vive Albums de famille (5)

La vie devant soi En collaboration avec le Musée de la ville, Le Petit Quentin feuillette les albums de famille des SaintQuentinois. Ce mois-ci, nous accompagnons de « jeunes » couples dans leur premier nid d’amour. u Allez, hop… À Versailles !

© Coll. Musée de la ville

© Coll. Musée de la ville

Josette Demagny s’est mariée en 1957. Lorsqu’elle a quitté le nid familial, situé aux Dents-de-Scie, à Trappes, il n’y avait pas encore de logements sociaux pour l’accueillir. Elle est donc partie pour Versailles où une amie lui avait trouvé un petit appartement. Ce cliché a été pris le jour du déménagement. « On déménageait nos cadeaux de mariage, on n’avait pas de meubles. En arrivant, le parquet était tellement esquinté… On avait bourré des journaux sous les planches pour pouvoir mettre un lino par-dessus. C’était des trous, c’était pourri et il n’y avait pas de toilettes. Il y avait un petit séjour, très petit… On avait un lit, et une table qui se repliait, parce qu’il ne fallait pas en demander trop. On avait de l’eau mais l’écoulement, ce n’était pas génial donc mon mari descendait dès qu’on avait fini la vaisselle… C’était la grande corvée ! »

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Retour à Trappes, avec une vraie cuisine !

Comme beaucoup de gens, les Demagny sont revenus à Saint-Quentinen-Yvelines dès qu’ils en ont eu l’occasion. « Après, on a eu un appartement à Barbusse. On a eu de la chance, parce qu’au début les HLM de Trappes étaient réservés à 60 % aux enfants de Trappes. C’était le premier appartement mais ça nous semblait presque un château parce qu’on avait une cuisine, une salle de bain, un grand séjour… »

u Jamais sans mes photos

Cette page est réalisée en collaboration avec le Musée de la ville Tél. : 01 34 52 28 80

© Coll. Musée de la ville

Quand on démarre une vie à deux, on peut se passer de beaucoup de choses… Sauf de l’amour de sa vie et des photos qui témoignent de ce nouveau bonheur. « Ça, c’est à Orly-Parc en 1982, se souvient Armelle Rubens. Là, c’est vraiment le jeune couple. On n’avait pas tout le grand confort et on dormait par terre. À côté, on peut voir mes premiers albums photos. »

E xtraits d’entretiens réalisés par le Musée de la ville à la faveur de l’exposition Photos de famille : toute une histoire ! www.agglo-sqy.fr/photosdefamille Page réalisée par Nicolas Gervais LE PETIT QUENTIN - n 229 - mars 2008 o

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Tribune libre Chaque mois, Le Petit Quentin donne la parole aux groupes politiques constitués au sein de la communauté d’agglomération : Divers droite, Parti communiste et apparentés, Parti socialiste et apparentés.

Divers droite

Parti communiste et apparentés

aint-Quentin-en-Yvelines et l’Opération d’intérêt national du plateau de Saclay. La Communauté d’agglomération s’apprête à signer avec l’État une convention d’équilibre portant sur la construction de logements et d’entreprises pour les prochaines années. Cet accord intervient dans le cadre de l’Opération d’intérêt national (OIN) du plateau de Saclay. Aujourd’hui, la volonté de l’État est de construire un volume important de logements sur notre région afin de répondre aux besoins de la population francilienne. La convention engage donc la CA à réaliser 2 m2 de logement pour 1 m² de bureaux.

Ceci appelle de notre part les réflexions suivantes : Il est indispensable que l’État précise le nombre de logements à réaliser sur l’ensemble du périmètre de l’OIN et non seulement sur Saint-Quentin. Jusqu’à présent, le plateau de Saclay n’a accueilli que des entreprises, des centres de recherche et des grandes écoles, sans aucun logement en accompagnement.

Il n’est pas envisageable que ces derniers soient concentrés sur notre agglomération.

Il faut à ce que les engagements pris ne nous paralysent pas à terme. Dans un premier bilan portant sur le plan local de l’habitat, la CASQY a reconnu avoir pris un retard sensible sur les prévisions de construction de logements et ce malgré le travail important et la bonne volonté des différents acteurs. De nombreux paramètres, difficiles à maîtriser, freinent régulièrement les réalisations de logements. Notre territoire doit pourtant maintenir sa dynamique économique, garante incontournable de notre qualité de vie. Or la convention lie ces deux aspects.

Les communes n’apparaissent pas dans cette convention. L’exemple de la ville nouvelle de Saint-Quentin démontre pourtant le rôle important des élus locaux dans sa réussite. Afin de préserver le cadre de vie des habitants, les Maires doivent être impliqués comme acteurs à part entière auprès de l’agglomération et de l’État.

Saint-Quentin a déjà beaucoup donné, pendant ces trente dernières années, en matière de logement ; les nouveaux engagements pris aujourd’hui doivent s’accompagner d’une garantie de l’État de donner à nos communes les moyens de maîtriser leur peuplement. De très nombreuses familles de notre territoire ont besoin d’évoluer dans leur parcours résidentiel.

C’est avant tout à elles que doivent être destinés les logements à venir. ■

u moment où ces lignes sont publiées, vous vous apprêtez à choisir vos conseils municipaux de demain.

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A

Face aux enjeux importants qui nous attendent – développement urbain avec l’Opération d’intérêt national, résistance face à une politique nationale de plus en plus dure à la grande majorité de notre peuple –, il importe de se donner, ou de préserver, des collectivités locales qui soient des points d’appui pour les plus modestes, pour ceux qui espèrent une nouvelle démocratie, plus humaine, sociale et écologique et non fondée sur la toute puissance de l’argent. Avec la majorité qu’elle s’est donnée depuis longtemps et avec l’apport de toutes ses composantes, notre Agglomération fait partie de ces collectivités qui cherchent, avec une réussite certaine, à marier dynamisme à tous points de vue, dimension sociale affirmée, souci du développement durable.

Dans chacune des communes concernées, les formations de gauche se présentent unies devant les électeurs, dans des listes largement ouvertes à des personnalités de terrain, engagées dans la vie locale.

Cette union est une chance pour l’avenir et nous nous en réjouissons. ■

FENEUX Claudine - GENDRON Jean-Yves - KEULEN Françoise - LE VOT Alain - MONNIOT Gérard - SECK N’DIAYE Awa - SELLINCOURT Pierre

Le petiT quentin n° 229 et Kiosq n° 51 - mars 2008

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Parti socialiste et apparentés

aint-Quentin-en-Yvelines travaille à être un exemple en matière de développement durable. Cette démarche se retrouve dans chacune des actions entreprises par la communauté d’agglomération. Réussite économique, services publics de qualité, politique volontariste pour le logement, projets d’avenir, rigueur budgétaire, respect de l’environnement : voilà les clefs de la réussite de notre agglomération. Une réussite basée sur le respect des équilibres. Le développement de notre territoire ne peut s’envisager qu’en continuant sur cette voie.

Mais le respect de ces équilibres est fragile.

Pour y parvenir, nous avons besoin du soutien de l’État. Et c’est bien là que le bât blesse ! Ce dernier ne cesse de se désengager financièrement, mettant en péril la bonne santé économique des collectivités locales et le fonctionnement des services publics. Le dernier exemple en date est révélateur. L’État vient de supprimer l’abattement de 20 % sur les salaires des chauffeurs de bus, entraînant de fait un manque à gagner pour les transporteurs qui devront trouver les moyens pour compenser ces pertes. Tout le monde est perdant, les transporteurs et les chauffeurs.

Et, au final, qui apportera les moyens ?

Réponse : les collectivités locales. Ces collectivités, comme la nôtre, ne pourront pas toujours jouer le rôle de pompier face à un État qui n’assume plus son rôle. Il est facile de prôner la baisse des impôts alors qu’on en crée six nouveaux en huit mois et, de plus, en faire payer la note aux collectivités locales ! ■

BISCH René - BLEE Jean-Yves - BONANNI Philippe CADALBERT Robert - DELIGNE François - FERRENBACH Henriette - HAMARD Danielle - LOLLIOZ Jacques MACHEBOEUF Yves - MALANDAIN Guy - SABLONNIERES Sandrine - TABARIE Bernard - VILAIN Christine

Directeur de la publication : Yves Machebœuf DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Laurent Riéra RÉDACTRice EN CHEF : Isabelle Dubosq-Suffit RÉDACTRICE EN CHEF KioSQ : Caroline Junqua SECRÉTAire DE RÉDACTION : Arnaud Thomelin DIRECTEUR ARTISTIQUE et RESPONSABLE DU SERVICE PHOTOS : Stéphan Joubert PHOTOS : Serge Blondeau, Johanna-Diane Bonnaud, Érell Combot, Stéphan Joubert, Jean-Julien Kraemer, Christian Lauté, Michel Lemoine RESPONSABLES DE RUBRIQUE : Isabelle Dubosq-Suffit (Santé-Social) - Tél. : 01 39 44 81 02 ; Caroline Junqua (Culture) - Tél. : 01 39 44 82 61 ; élisabeth Charle (Loisirs) - Tél. : 06 09 84 69 02 ; Arnaud Thomelin (Sport) - Tél. : 01 39 44 81 09 COUVERTURE : Érell Combot ICONOGRAPHIE : Jean-Julien Kraemer RÉGIE PUBLICITAIRE : Patricia Charret - Tél. : 01 39 44 81 10 CONCEPTION GRAPHIQUE : KRPLUS - Tél. : 01 44 83 85 50 RÉALISATION ET PHOTOGRAVURE : Scoop Communication - Tél. : 02 38 63 90 00 IMPRESSION : Actis Maulde et Renou - Tél. : 01 49 26 14 66 DÉPÔT LÉGAL : n° 8050. ISSN 09830936 n° DE COMMISSION PARITAIRE : 2148 ADEP TIRAGE : 65 000 exemplaires ÉDITEUR : communauté d’agglomération, 2, avenue des IV-Pavés-du-Roy BP 46 - 78185 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex Tél. : 01 39 44 80 80 FAX : 01 39 44 82 82 - Ce numéro comporte un encart culturel, KioSQ, de 16 pages, inséré en page centrales du Petit Quentin, tiré en 75 000 exemplaires. www.saint-quentin-en-yvelines.fr

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