Agriculture du maghreb n°57

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Agriculture du Maghreb N째 57 - Fevrier 2012


Agriculture du Maghreb N째 57 - Fevrier 2012


Agriculture du Maghreb N째 57 - Fevrier 2012


Agriculture du Maghreb N째 57 - Fevrier 2012


Edito

Edito EDITIONS AGRICOLES Sarl de presse Au capital de 100 000,00 dhs R.C.: 127029 I.F.: 01006251 Patente N° : 35870166 Autorisation : SP04 Groupe DERHEM - PUECH 22 bis, rue des Asphodèles Résidence Zakia - Beauséjour Hay Hassani - 20200 Casablanca Tél. : 212 (0) 522 23 62 12 212 (0) 522 23 82 33 Fax : 212 (0) 522 25 20 94 agriculturemaghreb@gmail.com www.agriculturedumaghreb.com

Directeur de publication Gérard COUVREUR

Rédacteur en Chef Ingénieur Agronome Abdelhakim MOJTAHID

Journalistes Ingénieurs Agronomes Abdelmoumen Guennouni Soumia EL MAHDAOUI Hind ELOUAFI

Ont participé à ce numéro : Mehdi Ouzine Pr. Ezzahiri Brahim Pr. Abdelilah Araba

Facturation - Abonnements Khadija EL ADLI

Conception Graphique Yassine NASSIF

Imprimerie PIPO

Régie publictaire France Idyl SAS. 1154 Chemin du Barret 13839 ChâteauRenard Tél. 04 90 24 20 00 Contact : Mme. Brigitte SENECHAL bsenechal@idyl.fr

Tous droits de reproduction autorisés avec mention impérative et complète du journal.

Emotion dans le petit monde des agrumes

L

’évolution constatée dans les modes de transport depuis les campagnes agrumes 96/97 à ce jour et notamment du conventionnel au profit du porte container, semble avoir encouragé en parallèle, une évolution dans le monde des exportateurs. Les porte containers, pratiquement inexistants à ces années de référence, ont effectivement dépassé le conventionnel ces deux dernières campagnes. Il est évidement plus simple et donc plus accessible pour un opérateur seul, de remplir un container avec 20 palettes, qu’un bateau qui en contient entre 1.500 et 4.000 et qui impose un regroupement. C’est ainsi que cette évolution des modes de transport en a entrainé une autre que certains nomment plutôt révolution « petite mais costaud » comme dit la chanson, puisque les exportations de petits fruits hors groupes vers la Russie, ont représenté plus de 45% du total exportés vers ce pays. Compte tenu de la notoriété du Maroc sur un marché de cette importance – notre petit sticker y est présent depuis près de 50 ans – cette dispersion nouvelle dans nos exportations sur la Russie, est considérée par l’ensemble des exportateurs comme dangereuse, essentiellement d’ailleurs pour des questions de formation des prix et dont le déséquilibre, c’est presque inévitable, va nuire à tout le monde. Une dizaine d’autres pays

bataillent pour prendre notre place en petits fruits (25%) sur ce marché où la Turquie est notre principal concurrent (également 25%), avec le Pakistan 13% et même la Chine 10% (1). Une délégation officielle russe, notamment du contrôle sanitaire, est venue récemment au Maroc et nous a encouragé dans le cadre de nos intérêts communs, à mettre de l’ordre dans nos exportations. La liberté d’entreprise est garantie au Maroc, mais comme dans tous les métiers organisés, chacun doit respecter les règles approuvées par la majorité des professionnels, faute de semer un trouble économique qui ne sera profitable à personne. Il reste que cette majorité de professionnels doit peut-être aussi se poser des questions sur les raisons de cette dispersion. Nous reviendrons plus largement sur le sujet ainsi que sur la logistique dans notre prochain numéro.

pourcentage de volumes importés par la Russie en petits fruits qui en a importé 660.444 t en 2010 sur un total tous agrumes confondus de 1.491.000 t.

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Source EACCE

Gérard Couvreur

Directeur de publication Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012


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Sommaire Sommaire Nos annonceurs ABSOGER AGRIMATCO AGRIMATCO AGRIMATCO AGROSPRAY Technic AGROSPRAY Technic ALFACHIMIE AMPP ARBOR ARZAK SEEDS ARZAK SEEDS BADRA BASF BAYER CS BAYER CS 58 BAYER CS BEILLARD BODOR BODOR CASTANG Pép. CITROSOL CMGP COGEPRA EURODRIP GREEN SMILE HORTISUD IRRI-SYS MAMDA Martignani MASSO MEDFEL MEMON NOVAKOR PIERALISI SAER SAICA PACK SAOAS SCPC SAPEL SEMAPRO SIBERLINE SIFEL SILOS STAR EXPORT Pép. TIMAC Maroc UNIMAGEC VALMONT VALOIS Pép. VOG YARA

CAHIER ARABE CAM MAMDA

86 21 83 103 85 106 47 22 81 35 98 15 97 2-3 - 59 63 33 46 107 89 43 11 99 77 90 53 13 9 48 49 29 76 18 17 91 19 45 55 73 75 4 100 87 111 6 101 88 79 51

Actualités

8

La sécheresse fait son come back

37

Gel Une campagne pas comme les autres

38

Séminaire Choix des porte-greffes agrumes

42

Souss Massa Draa Visite de jeunes maraîchers français

50

Drosophila suzukii L’Europe est en état d’alerte

56

FRUIT LOGISTICA Tour d’horizon

60

Melon marché local

72

Le marché de la pomme au Maroc

78

Production des pommes au Maroc

86

Partenariat SIFEL-APEFEL Entretien Mohamed Kabbage, Secrétaire général APEFEL

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Escargots, lutte en verger d’agrumes

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Protection des cultures OROBANCHE, Principal ennemi des légumineuses au Maroc

93

Les maladies fongiques foliaires du blé Quelle menace pour cette campagne ?

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La cercosporiose de la betterave à sucre 102 Maladie à potentiel épidémique au Maroc

102

L’ensilage de maïs 106 fourrage d’avenir au Maroc

106

Petites annonces

106

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Actu Maroc

Accord Maroc/ Union Européenne Après 3 longues années de négociations et l’examen de l’accord par le Parlement Européen un an après sa signature, la Commission du commerce internationale du même parlement, a voté le 26 janvier par 396 voix pour, 225 contre et 31 abstenions, en faveur de l’accord agricole Maroc /UE.

S

elon les termes de l’acccord, les deux parties se protègent contre une ouvertture trop brutale à l’égard des produits dits sensibles et susceptibles de remettre en cause les équilibres éconnomiques et/ou sociaux du secteur. Les exportations du Maroc vers l’Europe se compposent de 3 groupes : - L’un comprend une liste de 9 produits agricoles (fruits et légumes), qui resteront soumis à des droits d’entrée, mais sans limitations de quantité : oranges, abricots, raisin de table, pêches et nectarines, artichauts, pommmes, poires, citron, cerise. Ces produits ne représentent en valeur que 10% des expportations du Maroc vers l’Europe. - l’autre comprend 6 p produits dits sens- ibles e et exportés à droits de douane préférentitiels, mais limités en quantit- é : t

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tomate, courgette, concombbre, ail, clémentine, fraise. - Le 3ème groupe sans droit d’entrée ni limitation, concerne tous les produits non compris dans les 2 grouppes précédant. Bien entendu les eurodépputés estiment que l’accès au marché intérieur de l’UE, devra être subordonné au respect des normes sanittaires, phytosanitaires et environnementales. Ils ont pris acte par ailleurs de la ratification par la Maroc de la plupart des conventions applicables de l’OIT (Organissation Internationale de Travvail). Cela dit, que ce soit sur le plan sanit- aire comme c celui des droits du travail, les exportateurs marocains sont déjà bien engagés pour respectter toutes règles en la matière (voir compte rendu Fruit Logisttica page 60).

En ce qui concerne les dangers que pourraient repprésenter les exportations marocaines sur l’Europe, les arguments avancés paraisssent bien exagérés. Entre 2002 et 2009 par exemple, les exportations de tomates marocaines vers les 27 pays de l’UE ont représenté à peinne 8 % de la consommation de ces pays en la matière. Et

De son coté, le célèbre alter mondialiste français José Bové, affirme que ce libre échange est une catastrophe pour l’agriculture. C’est déjà l’échec avec l’OMC depuis 10 ans et on sait très bien que le libre échange et agriculture ne font pas ménage. « Ma position n’est absolument pas dirigée contre le Maroc. Mais pour les petits producteurs

bien sûr là, il ne s’agit que de la tomate, car sur les 52 millions de tonnes de fruits et légumes consommés chaque année dans l’UE, les expéditions marocaines ne dépassent pas 1,2 millions de tonnes soit 2,5 % du total des approvisionnements des 27 pays. Et pourtant, l’accord permmettra au Maroc de réaliser un gain en matière fiscale de 362 Mdh en droits de douane. Coté européen les exportations quant à elles paieraient 77,3 Mdh en moins. Résultat, dès la premmière année, un gain fiscal pour le Maroc de 285 Mdh.

marocains et européens, cette logique du libre échange des multinationales va les broyer systématiquement ». Autre vision de cet accord, la vice présidente du Parlemment européen, Madame Rodi Krasta-Tsagarapoulou, en visite récemment au Maroc a déclaré « la réunion récente des ministres des afff faires étrangères des cinq pays du Maghreb, est un signal très positif. C’est important pour l’Europe, d’avoir un marcf ché unifié au Maghreb. Ces pays doivent faire l’effort de comprendre la valeur stratégf gique et économique de cette union ».


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Actu Recherche

Sous l’effet de la rouille, l’immunité des plantes se grippe Le génome du champignon responsable de la rouille noire du blé a été décrypté et analysés par un consortium international. Cette analyse met en évidence la présence d’un grand nombre de gènes, jusqu’ici encore jamais identifiés chez d’autres espèces. Ces gènes permettent la synthèse de protéines utilisées par les champignons pour neutraliser le système immunitaire de l’hôte. Ces nouvelles données seront utiles pour identifier les facteurs permettant à la rouille de contourner les résistances à la maladie chez le blé.

C

omprendre les caracttéristiques biologiques des propriétés invasives des champignons pathogènes des plantes permet à terme d’envisager des solutions plus durables pour s’en débarrasser. Causées par différentes espèces de champignons microscopiqques, les maladies communémment appelées «rouilles» caussent des dégâts conséquents chez de nombreuses plantes d’importance agronomique, comme le blé, le soja, le caféier ou encore le peuplier. Ces maladies sont causées par des champignons dits biotrophes, c’est-à-dire qu’ils se nourrissent de leurs plantes hôtes tout en les maintenant en vie. Ils affaib10

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blissent fortement les plantes attaquées et causent des baissses importantes de rendements en culture. La croissance et la reproduction des rouilles sont entièrement dépendantes des plantes dont ils sont pathogènnes. Le séquençage du génome du champignon responsable de la rouille noire du blé (Puccinia graminis f. sp. tritici) livre des résultats majeurs pour la compréhension du caractère parasitaire de la rouille. Ainsi, les génomes des rouilles ont des tailles importantes et un très grand nombre de gènes. Parmi ceux-ci, plus de la moitié correspondent à de nouveaux gènes non identifiés auparavant

chez d’autres pathogènes des plantes. Notamment, les génomes des rouilles présentent la particularité de pouvoir synthétiser plus d’un millier de protéines (dont la majorité est spécifique aux rouilles), ayant le profil typique d’effecteurs. Ces effecteurs sont des petites protéines sécrétées qui permettraient de neutraliser les systèmes de défense des plantes lors de l’infection. Le génome de Puccinia graminis contient également une très large proportion d’éléments transposables. Ces derniers ont pu contribuer à des innovations chez les rouilles, notamment en favorisant la diversification de nouveaux gènes lors de la

co-évolution avec les planteshôtes. A noter que les rouilles sont des maladies très difficiles à étudier du fait de leur mode de vie biotrophe obligatoire. Ainsi, très peu de rouilles ont pu être isolées et maintenues artificiellement en laboratoire. Le séquençage de ce génome constitue donc une avancée importante dans le domaine de la pathologie végétale du fait de l’importance des maladies des rouilles sur les plantes de granddes cultures d’intérêt agronommique. Ces résultats devraient permettre une meilleure comppréhension des mécanismes permettant la mise en place de la biotrophie.

Zoom sur la rouille noire du blé La rouille noire du blé causée par Puccinia graminis f. sp. tritici a été responsable par le passé d’épidémies importantes partout où le blé a été planté. Depuis le milieu du siècle dernier, l’utilisation de variétés résistantes pour la culture du blé a permis de limiter l’impact de la maladie. Cependant l’apparition en 1999 en Ouganda de la souche hyper-virulente Ug99 du champignon et sa détection ultérieure en Afrique du Sud, au Yémen et en Iran, représentent une menace pour la production mondiale. En effet, 85% des variétés de blé cultivées dans les zones majeures de production sont potentiellement sensibles à cette souche. Dans la zone actuellement la plus menacée (Moyen-Orient, Asie Centrale et sous-continent indien), ces variétés couvrent 90 % des surfaces emblavées en blé. Un programme mondial contre la maladie a d’ailleurs été réactivé. Le séquençage du génome de la rouille du blé ouvre donc des perspectives importantes pour la compréhension des mécanismes conduisant au contournement des résistances à cette maladie chez le blé, et notamment pour l’identification des effecteurs qui manipulent les systèmes de reconnaissance de la plante. Cette avancée cruciale dans le domaine de la génomique des champignons devrait permettre de contribuer à la sélection de nouvelles variétés de blé pour contrer la souche Ug99 et de nouvelles souches agressives du champignon. Source : INRA France


Symposium AMPP Protection Intégrée de la Pomme de Terre L’Association Marocaine de Protection des Plantes (AMPP) organise un Symposium National sur le thème « Protection Intégrée de la Pomme de Terre», le Mercredi 21 Mars 2012 à l’INRA de Settat.

Au programme :

Problématique de la production de semences certifiées de pomme de terre au Maroc Contrôle des plants de pomme de terre à l’importation La situation phytosanitaire de la pomme de terre dans la région de l’Oriental. Mise au point sur des ravageurs de la pomme de terre au Maroc Gestion des adventices et des problèmes phytosanitaires: cas de la pomme de terre au Loukkos et à Chaouia. Flore adventice de la pomme de terre dans l’Oriental marocain Contrôle des résidus des pesticides dans les pommes de terre de quelques régions du Maroc L’agressivité de Pectobacterium carotovorum, agent responsable de la pourriture molle de la pomme de terre Pectobacterium carotovorum subsp. brasiliensis associée à la pourriture molle de la pomme de terre : une première mise en évidence au Maroc Contribution des isolats d’actinobactéries à la lutte biologique contre la pourriture molle de la pomme de terre causée par des souches de Pectobacterium carotovorum et P. atrospeticum Caractérisation du Phytophtora infestans, agent pathogène du mildiou de la pomme de terre et moyen de lutte Intérêt de Fluopicolide pour la protection de la pomme de terre contre le mildiou Le floravit : un engrais foliaire biologique, stimulateur de défense naturelle. Pour plus d’information, consulter le site web: www.amppmaroc.org

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Actu Recherche

Tetranychus urticae

Code génétique décrypté Le premier génome d’un Arachnide a été séquencé par un consortium international de 33 laboratoires. C’est dans l’édition du 24 novembre 2011 de la revue Nature qu’a été annoncé le décryptage complet du génome du tétranyque tisserand, Tetranychus urticae, un acarien ravageur des plantes. Ces travaux ouvrent de nouvelles perspectives pour comprendre l’évolution des arthropodes, groupe animal le plus diversifié sur terre, mais aussi de nouvelles possibilités de lutte contre ces animaux. Le tétranyque est en effet connu pour ses importants dégâts en agriculture et sa formidable capacité à développer des résistances aux pesticides.

près d’un milliard de dollars au niveau mondial. L’arrivée en Europe d’un nouvel acarien ravageur des plantes, Tetranychus evansi, provenant d’Amérique du Sud et les perspectives du réchauffement climatique favorisant le développement des acariens de la famille des Tetranychidae, rendent cruciale l’élaboration de nouvelles stratégies de lutte, basées sur une parfaite connaissance de son génome.

Des caractéristiques uniques L’importance passée et actuelle des traitements acaricides couplée au fort potentiel de multiplication des tétranyques

Certains de ces gènes sont issus d’un transfert horizontal à partir de champignons et de bactéries. Les chercheurs ont aussi identifié de nombreux gènes, intervenant dans la détoxication et la digestion, qui contribuent à expliquer la résistance inégalée de l’acarien aux composés toxiques produits par certaines plantes pour se défendre, ouvrant entre autre des perspectives de développements de plantes naturellement

Les acariens font partie d’un groupe animal d’une grande diversité, les arthropodes Chélicérés, qui comprennent les araignées, les scorpions, les acariens mais aussi des espèces marines comme les Pycnogonides et les limules. Ce groupe est très ancien et ses ancêtres proches des Trilobites remontent au précambrien, il y a 500 millions d’années. Responsables de maladies graves tant pour les humains que pour les animaux et les plantes, les acariens comprennent les tiques, dont le vecteur de la maladie de Lyme, les minuscules acariens des poussières responsables de nombreuses allergies, ainsi que le Varroa, parasite de l’abeille.

Mieux connaitre un grand ravageur de nos cultures Tetranychus urticae est extrêmement polyphage et se nourrit de plus de 1.100 espèces végétales. C’est un ravageur majeur en zone tempérée, reconnaissable à ses deux taches sombres typiques sur le dos. Il envahit les cultures de tomates, de haricots, de melons et de concombres mais se retrouve aussi sur les betteraves, les œillets, les roses, les agrumes et les Ficus de nos salons. Les tétranyques se nourrissent du contenu des cellules végétales. Les dommages 12

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se manifestent sous la forme de petites taches de décoloration sur les feuilles, parfois leur dessèchement et leur chute. Le tétranyque tisserand doit son nom à sa capacité à produire des fils de soie dont il se sert pour se protéger des prédateurs ou se propager de plante en plante. Les générations de tétranyques se succèdent à un rythme très rapide (2 générations d’environ 60 femelles par mois en été) qui est accéléré lors de fortes températures. Le coût annuel des pesticides utilisés contre cette espèce atteint actuellement

ont abouti à l’émergence de nombreuses résistances contre pratiquement toutes les familles d’acaricides existantes. L’analyse du génome séquencé permettra de dévoiler les mécanismes de résistance mis en œuvre par les acariens, tels que des modifications des cibles et de la détoxication des acaricides. Par ailleurs, le séquençage complet a révélé que ce génome, considéré pourtant comme petit avec ses 90 millions de bases, contient des gènes uniques qui n’ont pas encore été identifiés chez d’autres arthropodes.

résistantes. D’autres gènes responsables de la production de la soie ont été aussi identifiés. La soie de cet acarien est en effet plus fine et plus résistante à la tension que la soie d’araignée ou d’insecte. Ces recherches laissent entrevoir de possibles retombées en biotechnologie médicale.

Référence : The genome of Tetranychus urticae reveals herbivorous pest adaptations Nature 479, 487–492 (24 November 2011)


Palmier dattier

Enfin un traitement contre le Bayoud ? Certaines plantes vénéneuses du désert s’avèrent efficaces dans l’anéantissement d’un champignon qui ravage les palmiers dattiers au Maroc et en Algérie, ravivant ainsi l’espoir d’une solution à ce problème centenaire. Une équipe de chercheurs algériens estime que quatre plantes sont efficaces contre le champignon responsable de la maladie du Bayoud. Ce champignon, qui se propage principalement par le contact entre les racines, ne peut être combattu pour l’instant qu’en isolant les palmiers saints de ceux qui sont affectés. Cette malladie a été qualifiée par la FAO de « fléau pour l’agriculture du Sahara ». Cette équipe de l’Université de Béchar a testé des extraits de plantes qui poussent dans le désert et qui sont utilisées par les populations du Sud-Ouest de l’Algérie comme traitement traditionnel contre les champignons. Ces plantes ont réussi à freiner la croissance du Fusarium oxysporf rum forma specialis albedinis (Foa), l’agent de la maladie du Bayoud. Abdelkrim Cheriti, Directeur du Laborratoire de phytochimie et de synthèse organique de l’Université de Béchar, a

Ben Aichi Bachir, professeur d’économie à l’Université de Mohamed Khidar, Biskra. Il a ajouté que si le nouveau traitement naturel est validé après un essai à grande échelle, il pourrait améliorer la production des dattes dans la région, tout en réduissant les coûts de production. « La nouvelle approche de la lutte contre la maladie serait moins chère que les approches actuelles », conclut-il. Mais Nadia Bouguedoura, Directrice du laboratoire de recherche sur les zones arides à l’Université Houari Boumediene des sciences et technologies en Algérie, rappelle que toutes les approches nouvvelles de la lutte contre la maladie du Bayoud sont encore à la phase préliminnaire. Pour elle, ce traitement constitue une étape cruciale dans la recherche d’une solution définitive à cette maladie, mais il doit encore être testé sur le terrain et ses résultats doivent être confirmés.

relevé que la plupart des plantes du désert produisent des substances qui les aident à s’adapter à leur environnement et à se prémunir contre les maladies. « Notre idée consistait à utiliser ces métabolites, prélevés sur les plantes qui poussent dans le même environnement que les palmiers dattiers, et qui sont capables de résister au Bayoud, pour développer un traitement efficace adapté aux palmiers dattiers », a-t-il expliqué. Un essai sur le terrain a démarré en octobbre dernier au Sud-Ouest de l’Algérie. Ses résultats devraient être connus dans trois ans. « Le Bayoud nuit gravement à la prodf duction des dattes en Afrique du Nord et a pratiquement décimé une partie des meilleurf res souches de la palmeraie », explique

« En attendant sa validation, le contrôle génétique par la reproduction des espèces résistantes à la maladie du Bayoud reste le seul moyen efficace de lutter contre la maladf die », conclut-elle. Rappelons que selon la FAO, les Etats arabes sont les principaux producteurs et exportateurs de dattes. Environ 70% des 120 millions de palmiers dattiers se trouvent dans le monde arabe et la valeur de leur production annuelle s’élève à plus de 1 milliard de dollars. « La maladie se propage inexorablement vers l’Est et va certainement poser de graves problèmes humains, sociaux et économiques aux autres zones de production de dattes dans le monde » a-t-elle conclu. Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

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Actu Recherche

L’aménagement de parcelles

pour limiter la pression des ravageurs En France, des aménagements de parcelles sont testés depuis 2008, pour évaluer leur intérêt dans la protection contre les ravageurs des cultures légumières. Les connaisssances concernant la biodiversité fonctionnelle progresssent peu à peu.

vesce des haies visoflora

Sarrasin Attirer, maintenir et amplifier les populations d’auxiliaires en créant en bord des parcelles agricoles des infrastructures agro-écologiques comme des haies, mélanges fleuris ou bandes enherbées. C’est le principe de la biodiversité fonctionnelle qui vise à obtenir une régulation naturelle des ravageurs par leurs prédateurs et parasitoïdes. L’objectif n’est pas d’éliminer les ravageurs mais de les stabiliser à des niveaux gérables par des moyens alternatifs. Depuis trois ans, le Ctifl de Carquefou teste par ailleurs en laitue l’effet de haies, bandes fleuries et bandes de légumineuses sur les populations de pucerons et 14

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de leurs principaux ennemis (syrphes, coccinelles, chrysopes, staphylins et certaines espèces de Carabidés). Les résultats montrent que les principaux auxiliaires retrouvés à l’intérieur des laitues sont les larves de syrphes (50-60 % des effectifs), suivies des staphylins (20-30 %), des coccinelles (15-20 %) et des chrysopes (moins de 5 %). Les Carabidés, qui ne restent pas dans la salade, n’ont pu être comptabilisés. Dans la parcelle «non aménagée» suivie en 2010, le nombre de pucerons augmente rapidement à partir du 15 juin, culmine le 30 juin puis diminue rapidement. La cinétique des auxiliaires suit celle des pucerons avec un léger retard. Sur la parcelle aménagée,

l’intensité d’infestation des cultures est similaire mais la durée d’infestation est un peu plus courte, avec un nombre de pucerons en forte diminution dès le 25 juin. De même, l’intensité de la colonisation des laitues par les auxiliaires est similaire dans les deux types de parcelles, mais l’accroissement des populations est plus rapide dans la parcelle aménagée. Des infrastructures agroécologiques au bord des parcelles de laitues réduiraient donc la durée d’infestation des cultures par les pucerons. Les recherches devraient se poursuivre pour confirmer ou non cette hypothèse. Et d’autres résultats sont attendus sur le thrips sur poireau, également suivi à Carquefou en 2011. Toutes ces recherches se font dans un objectif de production, insiste un chercheur. Et comme pour l’homologation d’un produit phytosanitaire, elles demandent du temps. Dans les années à venir, l’accent devrait être mis sur des solutions très concrètes, notamment sur des pratiques pouvant favoriser les flux d’auxiliaires des abords vers la culture, telles que les plantes relais, les cultures associées, le travail du sol...

Choisir des espèces locales

Les essais réalisés à Carquefou (44) ont permis de mieux connaître les populations d’auxiliaires dans différentes infrastructures : une haie de charme ancienne, une haie composite récente, une bande fleurie et une bande de légumineuses. Globalement, les haies abritent beaucoup de carabidés et de staphylins qui y trouvent refuge et nourriture. Les bandes fleuries attirent les syrphes, chrysopes, coccinelles et parasitoïdes qui s’y nourrissent à la floraison et y trouvent refuge. Et les légumineuses servent de refuge aux carabidés et staphylins et attirent les parasitoïdes lors de la floraison. Pour protéger les cultures, le mieux est donc

Intérêt des Carabidés

La plupart des Carabidés sont carnivores et prédateurs généralistes aux stades larvaire et adulte. Ils consomment des oeufs d’insectes, limaces, escargots, taupins, chenilles. Dans le cadre de la biodiversité fonctionnelle, ils sont très intéressants contre les mouches en culture de brassicacées. Mais certaines espèces peuvent aussi présenter un intérêt en laitue car elles consomment les pucerons dans leur intégralité puis quittent la salade. A la différence des parasitoïdes, qui transforment les pucerons en momies, ou des larves de syrphes dont la présence à l’intérieur des laitues compromet parfois beaucoup la qualité commerciale des lots, les Carabidés ne laissent souvent aucune trace de leur action. d’associer plusieurs types d’infrastructures. Les espèces choisies doivent être riches en nectar et pollen et il est conseillé d’associer des espèces qui fleurissent tôt (saule...) et d’autres qui fleurissent tard (lierre,..). Les essences locales sont à privilégier pour créer un corridor écologique avec l’environnement. Enfin, certaines espèces sont particulièrement attractives pour les auxiliaires: vesce, sarrasin, ombellifères, ortie, chanvre... Attention, en revanche, aux espèces pouvant attirer des ravageurs (légumineuses jaunes et blanches attirant altises et méligètes..). Source : Revue Fruits et Légumes


Des alliacées pour désinfecter les sols Des essais montrent l’efficacité de déchets ou d’extraits purs d’alliacées pour la désinffection des sols.

Q

uand on brise une alliacée, certaines substances contenues dans la plante se réarrrangent en composés soufrés très actifs et typiques des arômes d’Allium, les thiosulfinates. Ces composés étant instables, ils se dégradent assez rapidement en polysulfures, moins actifs mais plus stables dans le sol. Des travaux ont déjà montré l’effet de ces composés sur les insectes. Pour compléter ces données, des expérimentations ont été menées pour évaluer le potentiel fongicide et nématicide des alliacées. Les essais ont porté sur l’efficacité en désinfection de sol de l’incorporration d’écarts de tri et déchets d’oignon, de poireau et de différrents principes actifs des alliacées (DMDS, DAPS, DPDS). Tous ces produits ont montré une certaine efficacité contre Pythium ultimum sur concombre. Parmi les composés soufrés, le DMDS (diméthyldisulffure) a été le plus efficace. A dose élevée, il a même eu un effet stimullant sur les concombres. Les écarts de tri d’oignons et de poireaux ont également montré un effet fongicide net, avec une supériorité des oignons. La dose d’apport de 240 t/ha est la plus intéressante avec, à un mois, 94% de plantes saines avec les oignons et 64% avec les poireaux. Quand l’apport est augmenté à 360 t/ha, l’efficacité diminue, ce qui pourrait s’expliquer par une phytotoxicité des broyats à une telle dose d’apport. Le DMDS à des doses de 0,5 à 1 ml/l de sol a également montré une efficacité contre les attaques de Sclerotinia sclerotiorum sur salade. Dans un essai, il a permis de réduire de deux tiers le nombre de plantul-

les attaquées. Une autre expérimenttation menée chez un maraîcher dans un tunnel présentant des probblèmes récurrents de nématodes à galles a montré une forte efficacité du DMDS contre les attaques de Meloidogyne. Enfin, d’autres essais ont montré l’intérêt de l’incorporattion d’oignons sur le rendement en asperge et sur le volume racinaire de fraisiers en pots. Si l’incorporation de 240 t/ha de décchets d’oignon ou de poireau s’avèrre peu réaliste, la piste du DMDS est très intéressante. La substance est utilisée aujourd’hui en tomate, melon, courgette, aubergine, fraise... contre les maladies du sol et les gallles. En Europe, une demande d’hommologation devrait être déposée en 2012. Une autre piste, utilisable en agriculture biologique, serait celle des alliacées sauvages dont certainnes sont très riches en DMDS.

BADRA Seeds from Spain for the world

HARICOT NAIN LEXI DE TYPE “BOBBY”

Concombre Khaled

AYOUR F1

OUMLIL F1

concombre épineux, multi-pistilé, parthenocarpique avec une tolérance intermédiaire à l‘oiduim et une résistance au CVYV

Hybride plus tardif qu’OUMLIL Hybride très précoce et flexible entrant en production 75 à 80 jours Récoltes d’automne et de printemps après transplantation. Tolérance modérée à l’Oïdium

Les insectes aussi... Des extraits d’ail perturbent la prise alimentaire de la coccinelle mexicaine du haricot et réduisent le taux de ponte du psylle du poirier. Des extraits d’oignon inhibent la ponte de la piéride du chou et de la piéride du navet. Et des extraits d’ail et d’oignon perturbent l’installation du puceron vert du pêcher et emppêchent son alimentation. Enfin, les alliacées, en particulier les extraits d’ail, s’avèrent carrément toxiques pour divers insectes (puceron des céréales, criquet pèlerin, larves de doryphores et de piéride du chou, teigne de la pomme de terre,...). Source : Revue Fruits et Légumes

Doseurs d’engrais et de produits chimiques

Produits pour l’agriculture biologique

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Actu Oléiculture

Les Nouvelles de l’Agro-pôle Olivier Meknès L’huile marocaine à l’honneur au «Food Festival de Olio Officina» à Milan. Les huiles d’olives marocaines étaient présentes parmi les meilleures huiles d’olive Exttra-Vierges du monde, grâce à la participation de l’Agro-pôle Olivier à la première édittion du «Food Festival Olio Officina» qui s’est tenue le 28 et 29 Janvier 2012 à Milan, en Italie. Cette participation a été possible grâce à la convention Meknès-Imperia, signée en 2010.

Première en son genre, Olio Officcina est une manifestation cultturelle dédiée exclusivement à la promotion de l’huile d’Olive de qualité à travers l’art culinnaire. Entre dégustation, conférrences, activités culturelles, les meilleures maîtres culinaires ont partagé leurs connaissances pour une meilleure utilisation de l’huile d’olive de qualité dans la cuisine méditerranéenne. Ces activités ont été réalisées en présence de grandes sociétés de distribution de l’huile d’olive, de sociétés de communication, presse spécialisée, consommatteurs sensibilisés, chercheurs, protagonistes directs de mattières premières, fabricants d’huile d’olive et autres condimments. Tous ont été conviés à explorer, les meilleures huiles méditerranéennes et les territoirres culinaires, à mi-chemin entre la culture et le goût. Une attenttion particulière a été accordée aux possibilités de l’utilisation de l’huile d’olive en fritures. L’Agro-pôle Olivier ENA Meknès, dans le cadre de ses actions de promotion de l’huile d’olive

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marocaine, a pris part à cet événement par une conférencce sur «L’huile d’olive marocaine entre tradition et modernité». Cette participation a également permis la présentation et la déggustation des meilleures huiles d’olive marocaines par des expperts et des consommateurs. A cette occasion, un grand témoignage a été fait en faveur de l’huile d’olive marocaine par Mme Franca Camurati et Luis Caricato, expert en dégustation et organisateur de l’événement. Les deux experts connaissent bien l’huile d’olive marocaine

grâce à leur participation aux 4 dernières éditions du Trophée Premium «Volubilis Extra Vierge Maroc» et au cours d’analyse sensorielle organisés par l’Agro-pôle Olivier. Ces deux témoignages ont souligné que l’huile d’olive marocaine est une myriade de goûts et de saveurs allant du fruité intense au fruité moyen avec des arômes équilibrés entre pomme, tomate fraîche, artichaut et amande fraîche. Mme Camurati, a même souligné qu’il était difficile de faire la différence entre les huiles marocaines et italiennes de qualité, chose qui a été confirmée par les séances de dégustation des huiles de Meknès réalisées par un jury de dégustation composé de consommateurs italiens. Ainsi, le consommateur italien a pu découvrir les huiles d’olives Volubilia, Phenicia, Monaliva, Olealys et O’Live. « Grâce à la participation à ce genre d’événements, l’huile d’olive marocaine gagnera une notoriété internationale certaine, c’est juste une question de temps », conclu Dr Noureddine OUAZZANI, Responsable de l’Agro-pôle Olivier.

Trophée Premium «Volubilis Extra-vierge Maroc 2012» L’Agro-pôle Olivier et l’Assocciation UDOM organisent en mars prochain la 4ième Edition du Trophée Premium «Vollubilis Extra-vierge Maroc 2012» de la meilleure Huile d’Olive Extra-vierge Condittionnée du Maroc, avec l’appui de l’Association Italienne des Dégustateurs d’Huile d’Olive, le Guide Flosolei d’Italie, la Fondation Internationale «Les Routes de l’Olivier à travers la Méditerranée» et le Réseau Méditerranéen des Villes de l’Huile d’Olive. Ce Trophée a pour but de promouvoir l’huile d’olive extra-vierge conditionnée du Maroc au niveau du marché local, mais surtout au niveau international. A l’instar des éditions précédentes, le jury du concours sera compposé d’experts internationaux agréés par le Conseil Oléicole International (COI), en provennance d’Italie, de France, d’Esppagne, de Grèce, du Portugal, des Etats-Unis et du Maroc. La présidence dudit jury sera assurée par M. Marco OREGGIA et Mme Franca CAMURATI, éminents experts internationnaux en dégustation d’Huile d’Olive de qualité. Les Huiles primées seront annoncées lors d’un dîner débat organisé à cette occasion.


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Actu Produit

Courgette noire

Une campagne plutôt difficile

fermé à cause des prix catastrophiques. Avec cette chute des prix, d’importants

Les surfaces de la courgette noire destinée à l’export sont en nette régression, car seulement 2000 Ha ont été cultivés cette année contre 2700 Ha l’an dernier. La production est dominée par deux variétés : Naxos de Syngenta (45 % de parts de marché), suivie de Milenio de Fito Semillas (32 %). Les premières récoltes n’ont été bien payées que pendant

une très courte période (10 à 15 jours). Après les prix ont chuté et n’ont pas dépassé 0,4 euro pendant les mois de novembre et décembre où la demande en courgette était faible. D’ailleurs les exportations ont complètement cessé pendant la deuxième quinzaine de décembre où les stations de conditionnement ont

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volumes ont été détruits au champ ou consommés par le bétail. Certains producteurs ont arraché leur culture, d’autres l’ont abandonnée. Une légère augmentation des prix a été constatée (0,6 à 0,7 euro) durant la première semaine de janvier. En ce moment avec le froid qui sévit en Europe, la demande en courgette a augmenté avec des cours

plus intéressants de 0,8 à 1 euro mais malheureusement la production reste faible. C’est pour cette raison que les producteurs qui ont abandonné leur culture l’ont reprise. Les statistiques de l’EACCE arrêtées à la date du 14 janvier 2012 estiment à 14 125 tonnes le volume de courgettes exportées depuis le début de cette campagne, contre 21393 tonnes l’an dernier sur la même période, soit une diminution de 34%. Vu le manque de pluie cette campagne, l’état sanitaire en général de la culture de courgette est bon mais le rendement reste faible à cause du froid et du gel. A noter que les journées de gel de la deuxième semaine de janvier ont causé des brûlures sur le feuillage de la plante surtout sur les cultures de plein champ (non protégées).


TOMATE

Europe : la montée en

puissance de l’Italie Depuis 2008, FranceAgriMer évalue les forces et faiblesses des principaux pays concurrents de la France pour certaines filières fruits et légumes dans le cadre de sa veille concurrentielle*. Pour la tomate, les Pays-Bas et l’Espagne se disputent le premier rang des pays d’une Europe élargie au Maroc et à la Turquie. Suivent la Belgique, l’Italie puis la France, en 5ème position « La montée en puissance de l’Italie est la grande surprise de la veille 2011 », mentionne l’édition 2011 de cette étude. Comme l’Espagne, l’Italie bénéficie d’un soutien public important. Cependant, l’amélioration de sa compétitivité se situe au niveau du développement de ses exportations. «L’Italie compte parmi les pays à surveiller car elle pourrait avoir un rôle

plus central sur le marché européen », commente FranceAgriMer. Toutefois, la tomate hollandaise reste en tête même si les volumes exportés (et réexportés) se réduisent significativement. Celle-ci tire toujours sa compétitivité du haut niveau technologique

de sa production et de l’organisation de sa filière. Mais son avance se réduit face à l’Espagne. La progression de la compétitivité espagnole vient d’une meilleure évaluation de ses dispositifs de recherche, de l’encadrement technique et d’un soutien public favorable à tous les fruits et légumes. La Belgique accède à la troisième place grâce notamment au faible recul de ses volumes exportés et l’amélioration de leur valorisation. Pour la France, l’année 2010 a été satisfaisante mais est à rattacher aux difficultés climatiques rencontrées par l’Espagne et le Maroc. La veille mentionne que l’augmentation importante du prix moyen des exportations françaises liée à une offre

segmentée et diversifiée pourrait poser problème dans les années à venir. En effet, les tomates françaises risquent de rencontrer une concurrence forte de la part de pays comme le Maroc, outsider direct de la France qui pointe à la 6éme place du palmarès FranceAgriMer. Plus loin dans le classement, même si l’Allemagne augmente sa production, ses importations sont toujours en hausse. La Pologne et la Turquie bénéficient de facteurs macroéconomiques favorables et leur capacité de réactivité à la crise peut être un atout majeur. « Les exportations turques vers le Russie sont à surveiller comme indicateur d’opportunité pour les européens », conclut FranceAgriMer. *Six axes sont pris en compte (potentiel de production, environnement pédophyto-climatique, conquête de marché; portefeuille de marché, organisation, environnement macroéconomique).

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Actu Produit Grèce

Progression impressionnante des exportations de tomates Optimisme certain en Grèce pour le secteur de la tomate qui enregistre des résultats impressionnants à l’exportation. D’après les données d’Eurosttat, en 2011, les exportations de tomate grecque vers l’UE ont atteint 10.392 tonnnes, soit une hausse de 148% par rapport à 2010, alors que les exportations vers des pays en dehors de l’UE ont

baissé d’environ 31%. Les produits grecs semblent intéresser les importateurs étrangers malgré la crise que traverse le pays. Source : Eu Greek reporter com

Arabie Saoudite

Va arrêter ses exportations de légumes Afin de préserver ses ressources en eau, l’Arabie Saoudite va interdire les exportations de sa production agricole de plein champ, pommes de terre et autres légumes. L’interdiction des exportations entrera en vigueur le 17 septtembre a annoncé le ministère de l’Agriculture. Cette nouvelle directive fait suite à une décission antérieure de faire baisser la production nationale de blé de 12,5 % par an pour conservver les réserves d’eau. L’Arabie Saoudite importera la totalité du blé nécessaire à sa consommmation en 2016. Après les réductions de prodduction de blé, l’arrêt des

exportations des produits agricoles de plein champ. Le principal produit touché sera la pomme terre qui était exporttée vers les Émirats arabes unis, le Koweït et le Qatar. La production végétale annnuelle atteignait 2,5 millions de tonnes en 2010. La production de tomates a totalisé 492 000 tonnes, celle de pommes de terre 399 000 tonnes, pour une surface totale cultivée de 10 800 hectares. Source : Arab news com

Turquie

La production de fruits et légumes a augmenté TurkStat, l’institut de statistiques turc, a publié ses chiffres concernant la production de fruits et légumes pour l’année 2011. La production turque de légumes a augmenté de 5,8% par rapport à l’année précédente et atteint 27,5 millions de tonnes. La production de tomates a progressé de 9,6%, les oignons de 9,9%, les carottes de 14%, les haricots verts de 4,6%, les melons de 2%, les pastèques de 3,9%. Quant à la production de fruits, elle a augmenté de 3,6% pour atteindre 17,2 millions de tonnes. La progression est de 2,9% pour les pommes, de 44,4% pour les abricots, de 11,9% pour les prunes, de 4,9% pour les cerises, de 1,2 % pour les oranges et de 1,8% pour les mandarines. Source : Turkstat gov tr

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Algérie La production agricole enregistre une croissance de 10,6% Selon les chiffres publiés par le ministère de l’Agriculture algérien, la production agricole a nettement augmenté. La production agricole algérienne a enregistré une croissance en volume de 10,6% en 2011, contre 8,5% en 2010. En valeur, le taux de croissance de la production agricole devrait se situer entre 8,5 et 9% contre 6% en 2010. Selon le ministère la valeur avoisine 1.630 milliards de Dinars Algériens (22 milliards de dollars) en 2011, contre 1.300 milliards DA l’année précédente. Cette croissance est portée notamment par les produits maraîchers grâce à l’augmentation des superficies irriguées. Ces surfaces ont atteint 1,18 million d’hectares (ha) en 2011. Source : les Echos, l’Expression, Econostrum info


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Actu Maroc

Green Day à Merzouga

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ème

Edition

Hrou Abouchrif, association ADRAR

Dans le cadre de sa stratégie de promotion du tourisme solidaire et responsable, l’Association Azekka France-Marroc, en collaboration avec l’Association Hassi Labied et les Student Challenge, a organisé le 16 février 2012 la journée « Green Day », au village de Tamzguidate, relevant de la commune rurale de Taouz, Province d’Errachidia. Au cours de cette journée, 62 équippages totalisant 124 personnes, dont 108 étudiants du Students Challenge, se sont rendus au Village Tamezguidate. Les autres particippants à ce voyage solidaire sont principalement des pères d’étuddiants, des anciens étudiants ayant participé au Rallye, des ingénieurs et des commerciaux qui veulent parttager avec la population locale les valeurs éthiques et écologiques et apporter leur soutien aux villageois de la région de Merzouga. Ces étudiants et leurs accompaggnateurs ont participé, durant cette journée, à la plantation de palmiers dattiers financés par les dons des participants au rallye. Ainsi, en collaboration avec les habitants du village de Tamzguidate, 1000 rejets de palmier-dattier (500 plants de variété Feggous et 500 plants de variété Bouslikhene) ont été plantés au profit d’une cinquantaine de familles. Selon M. Lhou Bourchok de l’Assocciation Hassi Labied, ces rejets ont été achetés chez des agriculteurs de la région d’Erfoud. Le périmètre objet de cette plantation fait partie des terrains agricoles du village Tam-

l’Association Hassi Labied. Le score était de 2-1 en faveur des locaux. Cette journée était également riche en termes d’échanges culturels, à titre d’exemple l’animation musicale assurée par la troupe folklorique locale « Gnawa », le tatouage au henné, etc. En fin de soirée, et dans un climat familial et convivial, les

Agricole de Tafilalet (ORMVA/TF), l’Association Hassi Labied, le CERAI (Centro de estudios rurales y de agricf cultura internacional) et le Réseau des Associations de Développement des Oasis du Sud Est Marocain (RADDOSE). L’occasion pour l’Association ADRAR de présenter son expérience en matière de tourisme solidaire lors de cette rencontre. Ont pris part à cet atelier, les repprésentants de l’Office Régional de Mise en Valeur Agricole de Tafilalet (ORMVA/TF), de l’Agence Nationale de développement des zones oassiennes et de l’arganier, de l’Institut National de la Recherche Agronomiqque (INRA), du CERAI, de la Faculté des sciences et techniques d’Erracchidia (FST) ainsi que des étudiants et plusieurs ONGs.

mezguidate dominés partiellement par la Barrage Hassan Eddakhil et irrigués par des puits et par la Daya Tamezguidate. Communément appelée lac de Merzouga, il s’agit d’un plan d’eau temporaire situé en plein désert. Cette Edition de la Green Day a été marquée également par des activittés socioculturelles et sportives. En effet, un match de foot ayant oppposé les jeunes locaux aux étudiants français a été organisé sur place par

étudiants et les différents particippants au Green Day ont partagé un couscous succulent préparé par les femmes de l’Association Hassi Labied. La journée du vendredi 17 février, a été consacrée à un atelier scienttifique portant sur « la complexité de l’écosystème oasien et les altternatives de développement », organisé par l’ l’Association Azekka France-Maroc, en collaboration avec l’Office Régional de Mise en Valeur

Rappelons qu’avec le Students Challenge, rallye étudiant responssable, l’Association Azekka a mis en place le projet «Green Day» qui est un projet écologique visant à la plantation de palmiers-dattiers pour lutter contre l’avancée du désert et à la sensibilisation des habitants à la préservation des ressources naturelles. A noter enfin que durant les 4 dernières éditions du Green Day ce sont les cadres des Offices régionaux de mise en valeur agriccole de Ouarzazate (2008 et 2009) et de Tafilalet (2010, 2011 et 2012) qui ont assuré le suivi des projets de plantation au niveau de leurs zones d’actions respectives.

l’INDEX PHYTOSANITAIRE MAROC - Edition 2012 l’Index Phytosanitaire-Maroc 2012 (la neuvième édition) est maintenant disponible. Cette nouvelle version contient des informations actualisées et mises à jour sur les pesticides à usage agricole autorisés au Maroc. Ce document présente le répertoire de l’ensemble des pesticides à usage agricole commercialisés au Maroc, des indications sur les usages autorisés par culture et par ennemi et les conditions d’application, ainsi que les délais de traitement avant récolte. Il regroupe aussi les textes législatifs en la matière et les adresses utiles. A l’instar des éditions précédentes, l’édition 2012 constitue un référentiel utile pour les producteurs-agriculteurs, les organismes certifficateurs, les centrales d’achat, la profession phytosanitaire (Sociétés, Distributeurs et Revendeurs), les services officiels (Vulgarisateurs, Techniciens de la Protection des Végétaux et de la Répression des Fraudes), les Départements de la Formation et de la Recherche (Instittuts, Enseignants, Chercheurs, Etudiants …), les médecins responsables “Hygiène et Toxicologie” ainsi que l’ensemble des personnes qui gravitent autour de l’activité “Protection des plantes”. Vous pouvez vous procurer votre copie de la nouvelle édition de l’INDEX PHYTOSANITAIRE-MAROC 2012, aux points de vente suivants : - Complexe Horticole d’Agadir - Ecole Nationale d’Agriculture de Méknès - Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II - Rabat. CASABLANCA: SOGELIV : 82, Bd. Mly Driss 1er - Casablanca - Tél. : 0522 86 46 71 Fax : 0522 86 46 73 - Email : sogeliv@yahoo.fr RABAT : DAR AL QALAM : Av. Annour - Al Kamra- Rabat : Tél. /Fax. : 0537 29 94 90 AIT MELLOUL : FELLAH CONSEIL : N°6 Imm. Moussaoui. Bd. Prince Héritier 80150 Aït Melloul Tél. : 0528 24 63 09 - Fax. : 0528 24 07 39

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Actu Entreprise

SAOAS-ALFACHIMIE Voyage d’étude en Espagne C’est en collaboration avec son partenaire espagnol SIPCAM, que le Groupe SAOAS-ALFACHIMIE a organisé mi-janvier un voyage d’étude au profit de producteurs d’agrumes marocains dans la région de Valence en Espagne. L’occasion de découvrir les dernières nouveautés en matière de conduite des vergers et surtout de nutrition. Au fil du voyage, le groupe marocain a ainsi visité plusieurs exploitations de la région et notamment un verger de Nadorcott (Afourer) qui atteint un rendement de 160 t/ha (contre 100t/ha actuellement au Maroc) avec des arbres âgés de 16 ans, plantés selon une densité de 6x2m. Les professionnels marocains n’ont pas caché leur étonnement face à de telles performances et ont cherché à en découvrir les secrets en suivant avec grande attention les explications de Mr Rafael Valero, expert incontesté en matière de nutrition des agrumes. Selon Mr Valero, de tels rendements sont possibles grâce à l’utilisation (2-3 applications) d’un produit spécial élaboré

par la société SIPCAM, le Fengib, composé d’un mélange d’acide gibbérellique qui agit sur la fixation des fleurs et de phénotiol qui est un herbicide à très faible dose qui induit juste le blocage de la pousse.

Ainsi, tous les nutriments assimilés par l’arbre sont exploités par les fleurs et les fruits. Les résultats sont une meilleure nouaison et une grande homogénéité du calibre.

Cependant, le système exige également une fertilisation adaptée pour optimiser la production et un bon système d’irrigation assurant une très bonne homogénéité de distribution des nutriments dans tout le verger. Rappelons que la société SIPCAM est une entreprise spécialisée dans les produits de protection des cultures, les engrais foliaires, les correcteurs de carences, les régulateurs de croissance… L’un de ses produits phares est le Fengib, utilisé au Maroc depuis près de 25 ans sur plusieurs variétés d’agrumes, et distribué par le Groupe SaoasAlfachimie.

HM-CLAUSE

Toute une collection de courgettes noires chez HM-CLAUSE ! Communiqué de presse HM-CLAUSE, qui regroupe les sociétés Clause et Harris Moran, développe au Marroc une large gamme de courgettes « noires », pour répondre à une demande croissante du marché dans des types vert foncé destinés à l’exportation. Le marché de la semence de courgette noire devient de plus en plus complexe et exigeant. D’un côté, le prodducteur recherche des critèrres techniques de précocité, rendement, résistances aux

Groupe d’agrumiculteurs marocains accompagnés par M. Raphael Valero (à gauche) et par les cadres de SIPCAM et de SAOAS-ALFACHIMIE.

maladies... De l’autre, le client ou utilisateur final est en quête de variétés qui auront la forme de fruit adéquate, la couleur voulue, une conservvation suffisante… La variété BASILLICA, lancée au Maroc en 2002, fut la

première d’une série de courgettes noires, adaptées aux productions sous serre ou de plein champ, qui réppondent aux besoins des différents intervenants sur le marché de la courgette noire au Maroc. BASILICA présente une grande productivité et offre d’excellents rendements. Elle possède de réelles quallités Export, grâce à sa très bonne conservation et sa belle couleur vert foncé brillant. Parmi les courgettes développées au Marroc, nous pouvons aussi signaler : - SINATRA, variété très prodductive pendant les mois les plus froids, de très bonne tenue après récolte

- WILDCAT, variété plastique qui s’adapte parfaitement aux différents types de prodduction - VICTORIA, nouveauté 2012, qui affiche une grande préccocité et un haut rendement. Le pourcentage de déchets est également très faible. Des équipes Développement et Ventes, dédiées exclusivvement à HM-CLAUSE, couvvrent largement le territoire marocain, restent à l’écoute du marché en constante évolution, et sont à votre service. Contact : Abdelkader ERRAJRAJI Tél : +212 (0) 661 856 265 e-mail : abdelkader.errajraji@ hmclause.com Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

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Actu Entreprise

TIMAC AGRO MAROC

Convention annuelle Depuis 12 ans déjà, Timac Agro Maroc en collaboration avec le Groupe Roulier, a progressivement développé sur tout le territoire, des équipes d’ingénieurs et techniciens, dont le rôle est d’intervenir directement en zone de production, afin d’apporter conseils et soutiens techniques aux producteurs et surtout porteurs d’une large gamme de produits adaptés à chaque culture.

Tarik Lazrak, Président de Timac,

Au cours de cette convention annnuelle précise Tarik Lazrak, Président de Timac, nous avons à nouveau remmercié et récompensé nos meilleurs commerciaux. Cette convention est aussi pour nous l’occasion de réunir l’ensemble de nos ingénieurs et techniciens, dans un climat festif mais néanmoins studieux. A cette occasion, nous évoquons le bilan de l’année écoulée, nous abordons les objectifs de celle qui vient et complétons nos projets sur 3 ans. C’est également l’occasion d’aborder les grands axes de dévveloppement, en parallèle duquel nous avons toujours privilégié celui des agriculteurs. Je crois que c’est la justesse de ces échanges qui favorrise le succès de notre démarche portée par d’excellents produits, dont l’incontestable réussite en culture a permis le succès. Nous avons investi à long terme et cela impose un courage économiqque confirmé par de lourds investtissements en logistique et en hommmes. Je rappelle que nous avons une centaine de salariés dont plus des 2/3 sont des ingénieurs et technicciens, qui sillonnent chaque jour les zones de production de notre pays. Cette force sur le terrain qui nous permet d’avoir une connaissance détaillée des besoins des agricultteurs, s’est d’autant plus renforcée par une importante collaboration avec l’OCP pour la distribution de leurs produits. Cela rejoint notre 24

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politique commerciale de diversificcation des solides que nous avons commencée il y a 12 ans.

De l’idée d’un renforcement du développement agricole Je souhaiterais souligner certaines difficultés qui fragilisent toute une filière dans notre pays. Nous sommmes nous-mêmes à la base d’une chaîne de distribution de produits, que les distributeurs tiennent à la disposition des producteurs. Nos ingénieurs conseillent mais ne vendent pas. Une partie de ces difficultés tiennnent aux limites de ce circuit de distribution qui ne comporte que 250 à 300 distributeurs a même de présenter vraiment nos produits. L’autre partie des difficultés consiste en la fragilité de ces mêmes distribbuteurs, qui pour l’essentiel d’entre eux, travaillent en fonds propres et sans aucun soutien des banques mais avec notre crédit fournisseur. Il est évident que cette façon de faire repose sur trois réalités : 1) les distributeurs ont un fond de roulement très limité, 2) ils comblent leur manque de crédit bancaire par un crédit fournnisseur, 3) ils restent très fragiles en cas d’un accident de leurs clients C’est ainsi que chaque année, il y a 3 ou 4 cultures en difficulté (surpproduction) qui pénalisent les prod-

ducteurs qui ne peuvent plus payer les distributeurs et qui eux-mêmes sont contraints de retarder les paiemments de leurs fournisseurs. Ce sont des sociétés comme les nôtres qui supportent des délais de paiement totalement hors normes et particullièrement dangereux. Je voudrais cependant souligner, qu’il ne s’agit pas de mauvaise foi de la part des agriculteurs – la grande majorité sont des professionnels honnêtes – mais de la mauvaise orgganisation d’un système qui souffre de l’absence du monde bancaire. De plus, lorsque les difficultés ne provviennent pas d’un mauvais résultat de culture, elles se complètent dans l’inconnu de la commercialisation. Ce sont des courtiers qui établissent des prix rarement à l’avantage des producteurs qui souvent étant asphyxiés par les dettes sont contraints de vendre sur pieds ou bord champs.

De la nécessité d’un engagement des banques Sur ce dernier point, on perçoit bien l’importance du rôle bancaire dont les lignes de crédit pourraient permettre aux agriculteurs de ne pas brader leur production et fluidiser l’ensemble du circuit. A ce niveau là, l’Etat devrait intervenir

pour encourager toutes les banques commerciales à reconsidérer ce secteur en mettant en place une caisse de garantie des agriculteurs pour combler cette lacune et ainsi sécuriser les banques. L’autre question importante, est l’absence criante du monde coopératif que le schéma d’agrégation tente de remplacer. Tout le monde sait que nous avons au Maroc un manque important d’unités de transformation tandis que tous les produits se retrouvent sur le marché en frais. Ainsi, lorsque l’offre dépasse la demande, les agriculteurs perdent de l’argent. De toute évidence, il manque dans notre pays des usines de transformation qui d’une part, faciliteraient l’accès à des produits agroalimentaires nationaux en réduisant l’importation et d’autre part, permettraient l’équilibre production-consommation. Par exemple, l’année dernière, il y a eu un problème de surproduction avec la pastèque et cette année avec la pomme de terre, alors que nous serions à même de produire des frites surgelées et des chips que par ailleurs nous importons. Bien entendu, pour qu’une usine fonctionne normalement, il faut qu’elle tourne au moins à 80% de sa capacité. Mais sans garantie d’approvisionnement, il n’y a pas de perspectives économiques viables. Alors bien sûr, on repense à


l’agrégation qui pourrait être un bon système de développement, mais il reste à organiser la réussite du fonctionnement agrégateur/ agrégé, notamment sur la partie contractuelle acheteurs/ fournisseurs. Tant que cette question ne sera pas réglée, aucun agrégateur ne prendra le risque d’investir dans une usine sans maitriser son approvisionnement.

Le réveil du système coopératif

A la réflexion, la vraie solution n’estelle pas dans le système coopératif qui fonctionne parfaitement dans d’autres pays et qui pourrait être le pilier de toute l’agriculture au Maroc. La réponse est claire. Rien ne foncttionnera sans une organisation contrôlée par l’Etat et sans impliccation du système bancaire. Par ailleurs, le Ministère au travers de ses antennes régionales devrait , par des incitations importantes (subvventions, etc.) orienter fortement les agriculteurs à s’organiser en cooppératives. Il est évident qu’il faudra activer l’ensemble par un système de suivi et de contrôle de ces cooppératives et de leurs dirigeants , par l’implication par exemple de cabinets d’audits agrées au niveau des régions, afin d’éviter les dérives qui ont conduit à leur disparition ces trente dernières années. Il s’agit de redonner confiance aux petits agriculteurs, afin qu’ils réintègrent le système coopératif et qu’ils y trouvvent leur intérêt. Ceci impose au niveau régional, la mise en place d’équipes spécialisées dont la seule fonction sera d’organniser et de contrôler le suivi d’un système tripartite : coopératives, banques et cabinet d’audit corespponsables des comptes. C’est cette méthode de regrouppement volontaire ou même, légalement contraint, qu’il faudra mettre en place, car c’est la seule qui valorise et sécurise le travail individduel et collectif. Cela permettrait le regroupement des terres ainsi que la mutualisation des charges et des investissements très importants en aval sans lesquels le secteur ne peut pas se réguler. Autrement nous chercherons continnuellement notre développement agricole, les petits producteurs déjà laissés pour compte, continueront à voir leur terre se morceler au fil des générations, et laisseront leur enfants venir grossir les populations des bidonvilles, ce qui ne facilitera pas l’équilibre social et le développpement de notre pays.

SIAM 2012 Meknès, 25-29 avril Intervention de Jérôme Vadot Groupe Roulier Comme vous le savez, je représsente le groupe Roullier, partennaire de Timac Agro Maroc, dont l’efficacité tient à deux éléments essentiels qui ont permis, en une dizaine d’années, une véritable avancée dans le service aux agriculteurs marocains. Je souligne à cette occasion la grande technicité et la compéttence de la force commerciale Timac et qui de plus ne cesse de croitre. J’ajouterai, que connaissant parfaitement les spécificités de la production au Maroc, l’appproche scientifique de Timac Agro Maroc a permis de mettre au point pour les différentes cultures, des programmes de fertilisation efficaces. J’en veux pour preuve la mise à disposittion d’une gamme de produits très qualitative et très diversifiée, et répondant totalement aux exigences de l’ensemble des cultures au Maroc. Par ailleurs, je pense que la présence permmanente sur le terrain d’une cinquantaine d’ingénieurs et de techniciens dont la compétence ainsi que la qualité des produits mis à disposition des agricultteurs, permettent de proposer des solutions favorables pour les différentes productions. Il s’agit notamment d’offres de fertilisation parfaitement adaptées aux cultures en place afin d’obtenir les meilleurs renddements possibles grâce à des produits très techniques et très efficaces : - Bio-stimulants racinaires et foliaires, - Engrais hydrosolubles - Produits spécifiques d’hygiène - Engrais solides NPK En accompagnement de cette efficacité, la mise en place d’un partenariat stratégique avec l’OCP, permet à Timac de dévellopper des volumes en engrais NPK ou plus conventionnels (DAP, TSP). Enfin pour conclure, je dirai que Timac Agro Maroc, qui a réussi la première phase de son dévelloppement, est en passe d’une nouvelle progression.

Placé sous le haut patronage de sa majesté le Roi Mohamed VI, le SIAM confirme sa vocation d’accompaggner le Plan Maroc Vert. Sous le thème « Recherche et Innovation » le salon confirme sa dynamique agricole comme vecteur essentiel de développement. La recherche et l’innovation moteurs de progrès agricole sont un peu l’ADN du SIAM, affirme Jawad Chami commmissaire général du salon. Et le thème de cette 7ème édition étroitement lié à la nécessité d’une recherche permanentte, est au cœur de tous les défis agricoles, afin d’assurer sa mission première : nourrir les hommes.

De gauche à droite Jaouad Bahaji ministère de l’agricultf ture et Jawad Chami commissaire général du salon.

Le Canada, pays à l’honneur Après l’Allemagne en 2010 et la France en 2011, le Canada sera pays à l’honneur de cette 7ème édition, confirmant ainsi ses échangges agricoles avec le Maroc. Le pôle international est donc devenu aujourd’hui un espace recconnu d’échanges et de rencontres pour le monde agricole. Les partenariats qui s’y nouent, permettent de générer des connexions fructueuses en matière d’échanges mais aussi de mutualisation des connaissances, dont le succès fait du pôle internationale une plate forme incontournable de rencontres et de dialogues pour le monde agricole. En 2011, plus de 200 sociétés ont exposé sur le pôle international.

La recherche et innovation Les notions de recherche et d’innovation sont liées aux trois piliers qui fondent la notion de développement durable : préservation et valorisation du capital économique, social et environnemental. La durabilité joue ainsi le rôle de garant de la valeur même du dévelloppement. Dans cet esprit, il reste d’importants défis à relever afin de prommouvoir le développement agricole dans nos régions : réduire la pauvreté, parvenir à l’autosuffisance alimentaire, prendre une meilleure place sur les marchés internationaux et assurer la cohéssion sociale. La recherche et l’innovation comme « valeurs durabbles » et dont le SIAM est porteur, c’est l’idée de faire évoluer la société dans son ensemble.

9 pôles d’animation Tribune privilégiée des opérateurs du secteur, le SIAM est devenu une référence dans le calendrier international des événements agricoles. Les neufs pôles d’animation en garantissent l’opportunnité : régions, institutionnels, international, produits, agro-fournitture, souk, élevage, nature & vie, machinisme. L’agriculture marocaine se trouve aujourd’hui face à plusieurs défis que le SIAM, comme un gage de reconnaissance et par une ouverture complète sur l’ensemble du monde agricole, porte à la conscience de tous. Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

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Actu Entreprise

Bayer CropScience

Profiler :

La nouvelle arme contre le mildiou de la vigne La culture de la vigne est exposée à une panoplie de champignons occasionnant des maladies dommageables à la récolte, dont l’une des principales est le mildiou. La réussite des applications phytosanitaires, repose sur un programme adapté aux différentes contraintes susceptibles de compromettre le développement des pieds de la vigne et par conséquent la récolte. Une telle approche doit concilier les objectifs en termes de qualité et de productivité, et ceux relatifs au respect de l’environnement et de la santé du consommateur.

C

onsciente de ces différents défis, et afin d’aider les viticulteurs à protéger efficacement leurs vignobles contre la redoutable maladie du mildiou, Bayer CropScience vient d’introduire une nouvelle solution innovante : Profiler, fongicide basé sur l’association de deux molécules actives : le Fluopicolide (4,44%) appartenant à la nouvelle famille des Acylpicolides et le Fosetyl-Al (66,7%) qui a à son actif trente années de bons et loyaux services. Profiler a fait l’objet d’une journée de lancement, le 22 février à Marrakech, qui a connu une participation massive des grands viticulteurs, représentant toutes les régions de production. Pour mieux cerner cette maladie qui prend de l‘importance au Maroc, Bayer CropScience a fait appel au Pr. Amiri Said de l’ENA de Meknès. Le Plasmopara viticola est le champignon responsable de cette maladie qui s’attaque aux différents organes notamment,

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Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

les rameaux, les feuilles, les vrilles et les grappes. Sur les faces supérieures des feuilles, la maladie provoque des taches de couleur jaune clair à jaunâtre appelées tâches d’huile. Sur les faces inférieures de ces mêmes feuilles apparaissent les organes de fructifications de ce champignon (poussière blanchâtre) qui jouent un rôle très important dans la dissémination de cette maladie. Quand les conditions lui sont favorables (campagne 2011), le mildiou peut détruire facilement 50 à 75% de la production la même saison. Un diagnostique mené auprès des producteurs a montré que le nombre d’interventions varie de 3-4 jusqu’à 15, soit une moyenne de 9. Le souffre et le cuivre viennent en tête, surtout en préventif. Pour minimiser les risques, les viticulteurs sont appelés à mettre en place un certain nombre de mesures prophylactiques ou agronomiques : choix de la

variété, désherbage, entretien de la culture, nettoyage des outils de travail, effeuillage, éviter les blessures des grappes, traitement après récolte pour minimiser l’inoculum. Afin d’intervenir au bon moment, les viticulteurs sont appelés à observer régulièrement leur vignoble, suivre les données météorologiques et s’informer auprès des experts. Dès l’apparition des premiers symptômes (premières tâches du mildiou, ne pas attendre la phase mosaïque), le programme de traitement démarre et se poursuit durant tout le cycle de la vigne. La fréquence et le moment d’application dépendront des conditions climatiques, des stades phénologiques de la vigne et de la situation pédoclimatique de la parcelle à traiter. Mais une fois le champignon présent dans le vignoble, l’application des produits adaptés, offre une bonne efficacité curative vis-à-vis de ce champignon. Sans oublier la nécessité d’utiliser un matériel de traitement adapté et bien réglé. « Le marché mondial des fongicides concerne pas moins de 360 millions d’ha, toutes maladies confondues, nous apprend Gilles Chevallier, Market segment manager fongicide Europe Middle East Africa (EMEA) Bayer CropScience. Le premier marché étant celui des oomycètes dont fait partie le mildiou de la vigne avec 40%, soit 140 Mha. Dans la zone EMEA, le mildiou représente 48% du marché de la vigne. Et le Maroc ne fait bien sur pas exception avec ses 50.800 ha de vigne, dont 39.000 de raisin de table destiné au marché local et 1200 à l’export ». C’est dire l’importance de ce marché à travers le monde et sur lequel Bayer CropScience veille à aider les viticulteurs à répondre aux différentes exigences grâce à des produits adaptés. Dans ce contexte, plus que jamais les produits ont besoin d’innovation. C’est ce qui a en grande partie guidé les recherches lors de la

création du Profiler. Lors de son exposé, Mme Meriem Sefrioui, Crop manager vigne Bayer CropScience Maroc, a expliqué les caractéristiques de Profiler et son nouveau mode d’action: « Le Fluopicolide agit en déstabilisant la structure cellulaire du champignon, provoquant le gonflement puis l’éclatement des cellules. Son efficacité est renforcée par ses propriétés translaminaires qui font que même la face de la feuille qui n’a pas été traitée est également protégée. De même, la double systémie assure une protection entière de la plante. Le Profiler s’utilise en encadrement de la floraison. Il a une longue rémanence et assure une protection jusqu’à 14 jours, même en conditions difficiles. Par ailleurs, grâce à son mode d’actf tion unique, Profiler ne présente aucun risque de résistance croisée avec d’autres produits existant sur le marché (Gestion de résistance). L’un des points forts de ce produit est certainement sa LMR très avantf tageuse de 2 mg/kg pour le Fluopicf colide et 100 mg/kg pour Foséthyl Al, qui laissent une large marge de manœuvre pour des producteurs qui exportent notamment vers l’Europe, les USA et le Japon». Les nombreux essais menés dans plusieurs pays viticoles européens, corroborés par ceux conduits dans plusieurs régions de production au Maroc (Khémisset, Meknès), ont tous prouvé l’efficacité du Profiler appliqué en préventif, avec une protection intégrale des organes et une très bonne résistance au lessivage. C’était d’ailleurs l’objjet des exposés de M. Stéphane Carbonne, Responsable développpement EMEA et M. Noureddine El Asri, Directeur technique Bayer CropScience Maroc. Pour clôturer cette journée, un quiz a fait le bonheur de trois professionnels, repartis chacun avec un lot offert par la société Bayer CropScience.


Fruit Logistica

Succès du Système CITROSOL VERTIDO CERO® Fidèle à son habitude, PRODUCTOS CITROSOL, entreprise spécialisée dans la recherche et la commercialisation de solutions et de traitements post-récolte des fruits et légumes depuis plus de 50 ans, était présente cette année encore au salon Fruit Logistica. Benito ORIHUEL, Directeur Général de CITROSOL, s’est dit très satisfait de la participation de l’entreprise: « Notre Système CITROSOL VERTIDO CERO®

continue non seulement à susciter de l’intérêt en tant qu’outil respectueux de l’environnement, mais également en tant que système répondant aux besoins spécifiques des supermarchés par rapport aux résidus de fongicides en post-récolte sur les fruits. Ce système maintient en permanence les bonnes concentrations de fongicides dans la solution de traitement, d’où une meilleure homogénéité de répartition sur les fruits et une efficacité

constante du traitement. » Les solutions de couverture pour agrumes ont également suscité un grand intérêt, notamment auprès des entreprises internationales qui font des expéditions par voie maritime. En effet, la qualité et le bon comportement des

cires sont très importants pour ce type d’expéditions et CITROSOL a démontré que les agrumes traités avec ses produits arrivaient à destination dans de bonnes conditions. CITROSOL est désormais synonyme de qualité et de valeur ajoutée.

être présentes à Expo Agro Almeria ». Miguel López, Président d’Expo Agro a commencé par remercier la Junta de Andalucia et sa conseillère de l’Agriculture ainsi qu’Extenda, qui ont rendu possible cette présentattion du salon à l’échelle internationale, pendant le Fruit Logistica. « Notre présf sence ici vise deux objectifs fondamentaux. D’une part, défendre notre édition 2012 et renseigner les éventuels exposants et visiteurs sur les avantages d’y être présents. D’autre part, renforcer le

travail de diffusion du salon non seulement d’un point de vue commercial, mais aussi d’une manière plus structurf relle en soulignant l’importf tance d’avoir en Espagne, et plus particulièrement dans la zone d’Almeria, importante région de culture sous serre à grande échelle, un grand rendf dez-vous pour la filière fruits et légumes. Lors de nos visites aux entreprises présentes ici, nous avons souhaité être les ambassadeurs du Modèle Almeria, qui est le modèle par excellence de culture à grandf de échelle sous plastique», a expliqué Miguel López.

Expo Agro Almería 2012 Présenté au Fruit Logitsica Prévu du 18 au 20 avril 2012, le Salon International Expo Agro Almería 2012 a fait l’objet d’une présenttation le 8 février au salon Fruit Logistica de Berlin, dans le pavillon Andalousie. Cette présentation a été présidée par la conseillère de l’Agriculture, Clara Aguillera et par le Président d’Exppo Agro, Miguel López. Ce dernier était accompagné, pour cette visite promotionnnelle, par le Vice-président

de la Chambre de Commmerce, Juan García Cazorla, et par le Directeur d’Expo Agro, Máximo Duarte. La conseillère de l’Agricultture a souligné que : « Expo Agro est un salon très impf portant qui met en avant le modèle agricole d’Almeria. Un modèle de réussite basé sur l’innovation et les engagf gements des agriculteurs et des entreprises. Pour toutes ces raisons, les sociétés du secteur ont tout intérêt à

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Actu Entreprise

Bayer CropScience Plate-formes céréales Fidèle à sa politique de proximité, la société Bayer CropScience vient d’adopter une nouvelle strattégie basée sur la mise en place de plate-formes céréales dans les principales zones de production, en y conviant régulièrement les céréaliculteurs afin de leur transférer le savoir faire utile à une bonne conduite de la culture dont l’efficacité et la pertinence sont suivies à travers des visites régulières tout au long du cycle. C’est dans ce cadre que l’entreprise a organisé le 31 janvier et le 1er février deux journées d’information à El Gara, au domaine GaraPro relevant du groupe Limounnasouss, et à Meknès, en collaboration avec le Groupe Aicha. Producteurs et distributeurs représsentants les différentes régions n’ont pas hésité à faire le déplacement.

« Le blé est une culture stratégique pour le Maroc, cependant force est de constater que le rendement moyen national de 15qx/ha reste en deçà des potentialités du pays, explique d’enttrée M. Bruno Pichery, directeur de Bayer CropScience Maroc. Ces plateformes ont justement été créées pour aider les producteurs à produire plus et mieux. Et pour rendre leur présence encore plus intéressante, nous avons fait appel à des experts nationaux et internationaux pour traiter des questf tions techniques pointues en relation avec la conduite des cultures » a-t-il rajouté. « C’est notre rôle d’accompagner les céréaliculteurs pour subvenir aux exigences d’une production satisfaisante, renchérit Mlle Souad Zerradi, responsable grandes culturres BCS. C’est pourquoi qu’au-delà de la simple fourniture de produits de protection des plantes, Bayer Cropscience s’engage au quotidien à partager ses connaissances et fournir des conseils pour les aider à maîtriser les principaux facteurs de production, notamment la protection et plus globalement la bonne conduite de la culture. Après une première expériencf

ce réussie l’année dernière à Meknès, nous avons décidé d’élargir le concept à d’autres régions céréalières pour faire profiter le maximum de productf teurs. Nous donnons rendez-vous aux producteurs plusieurs fois dans l’année sur ces mêmes plate-formes, notamment pour l’évaluation des difff férents paramètres liés à la conduite. Le prochain rendez-vous est d’ailleurs prévu pour le mois d’avril pour analf lyser les résultats et en sortir avec des recommandations pratiques». Lors de son intervention, M. Jacques Massé, chercheur et ex-directeur technique de l’institut du végétal Arvalis en France, a expliqué que la compréhension du fonctionnement du plant de blé et la manière de laquelle le rendement s’élabore, est primordiale pour mieux satisfaire ses exigences et favoriser sa croisssance. Il faut donc dès le départ assurer un bon travail du sol pour favoriser une bonne colonisation par les racines (bonne absorption), choisir une bonne variété, assurer un bon peuplement, veiller à éviter les accidents climatiques notammment par le choix de la date de semis (éviter les semis tardifs, cas

de cette année). Il faut également apporter aux plants ce dont ils ont besoin (eau, fertilisants…) en tenant compte des exigences spécifiques à chaque stade (croissance, montaisson, grossissement…). Toute carencce peut être préjudiciable pour le développement de l’épi. « Il ne faut surtout pas rater le développement de l’épi car on n’a pas d’occasion de se rattraper » a insisté l’expert. Ces plates-formes de transfert de savEn effet, bien connaître les stades de voir faire confirment encore une fois croissance et de développement l’engagement de Bayer CropScience facilite les interventions au bon en tant que partenaire privilégié des moment, grâce à l’anticipation et à céréaliculteurs et de l’agriculture l’organisation du travail. Il est égalemmarocaine en général. ment primordial d’enrregistrer les données pour disposer d’un Des visites des plate-formes ont été programmhistorique au niveau mées pour permettre aux agriculteurs de de l’exploitation qui constater sur le terrain l’évolution des différpeut faciliter la prise rents essais. L’objectif est de proposer ensuite de décision. M. Jacques les meilleurs choix techniques dans la conduitMassé a également insisté sur l’importte raisonnée des céréales en accord avec les tance de prospecter bonnes pratiques agricoles respectueuses de régulièrement la parcl’environnement. Les visites ont donné lieu à celle, notamment vers de nombreux échanges fructueux entre les l’intérieur et ne pas se producteurs et l’équipe Bayer CropScience sur contenter d’une vue le désherbage des céréales et la conduite en globale. général.

Lutte contre les adventices Dr Antri, ex-chercheur de l’INRA, a axé son expposé sur l’élaboration d’une stratégie de lutte contre les adventices. On apprend ainsi que 28

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les mauvaises herbes des céréales sont des plantes qui ont adapté leurs exigences et leur cycle végéttatif aux cultures céréalières et à leurs conditions de production. Les études sur le terrain au Maroc indiqquent que les dégâts causés par les mauvaises herbes peuvent dépasser 30% du rendement. Les plantes adventices sont préjudicciables de différentes manières : hébbergement de maladies ou d’insecttes nuisibles, réduction de l’activité photosynthétique par l’ombrage (baisse de rendement), mais surtout la concurrence qu’ils exercent vis-àvis de l’eau et des nutriment. La bonne connaissance des espèces existant dans une parcelle, le bon choix du produit herbicide et l’intervvention au stade sensible des mauvvaises herbes sont des paramètres, parmi d’autres, à prendre en considdération pour réussir le désherbage. En général, les agriculteurs optent automatiquement pour la lutte chimique et accordent peu d’impportance aux méthodes culturales, malgré leurs effets indéniables sur le contrôle des mauvaises herbes. Or, dans une vision à long terme, Il faut adopter une stratégie qui combine les différentes méthodes agronomiqques (assolement, labour, semences sélectionnées, bon peuplement, etc) à la lutte chimique pour une meilleure gestion des mauvaises herbes. Sur le plan technique, pour une opération de désherbage réusssie, il faut veiller à l’utilisation de matériel de traitement approprié avec une maîtrise des paramètres (pression, dose, entretien…).


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Actu Entreprise

AgroSpray Technic Ateliers thématiques sur le pommier La société Agro Spray Technic a choisi la ville d’Immouzer pour organiser une journée entièrement dédiée à la culture du pommier. Au menu, des ateliers portant sur les principaux aspects techniques liés à la conduite, animés par des experts nationaux et internationaux, notamment sur : la lutte contre le carpocapse, la confusion sexuelle, la gestion des acariens ainsi que l’éclaircissage chimique.

avantages ne sont plus à démontrer. Il s’agit d’un difffuseur qui émet tout au long de la saison une phéromone similaire à la phéromone sexuelle naturelle émise par la femelle du carpocapse. Ceci a pour effet de désorrienter le mâle et d’empêccher ainsi l’accouplement avec la femelle et la reprodduction. Le cycle du ravageur est ainsi interrompu avant le stade larvaire nuisible. De plus, la diffusion régulière et de longue durée, permet de réduire les contraintes liées au nombre de passages pour

capse s’avère très couteuse. A cela il faut ajouter d’autres inconvénients relatifs à l’appparition de résistances, aux problèmes de résidus sur les fruits (consommateurs) et aux effets sur les auxiliaires utiles notamment les préddateurs d’acariens (ce qui implique plus de traitements acaricides). En effet, l’inttroduction de la confusion sexuelle comme base de la protection contre le carpoccapse permet parallèlement d’éviter 2 à 4 applications acaricides (le coût d’un seul traitement acaricide varie entre 400 à 1.400 dh /ha).

Lutte contre les acariens Dans le respect de la nature

La pertinence des thèmes choisis et la qualité des intterventions ont séduit les professionnels conviés qui ont suivi avec grand intérêt les différents exposés. De même, les débats ouverts à la suite de chaque atelier ont permis un important parttage d’expérience entre les producteurs.

Carpocapse L’éternel ennemi du pommier Après le gel et la grêle, le carpocapse est sans doute le principal fléau qui menace la production des pommes et constitue même une 30

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vraie hantise pour les prodducteurs. La lutte chimique contre ce ravageur devient de plus en plus problématiqque, surtout avec la limitattion des produits disponibles sur le marché et le développpement de résistances. Dans ce contexte, la technique de la confusion sexuelle apparraît comme une alternative intéressante et efficace (voir Agriculture du Maghreb N°56). La société Agro Spray Technic propose GINKO, un produit innovant qui a fait ses preuves dans de nombbreux pays (Maroc compris) et dont l’efficacité et les

des interventions chimiques. Grâce au GINKO, les productteurs de pommes peuvent, désormais, protéger leurs cultures contre le carpoccapse à moindre coût, dans le respect total de l’environnnement. A noter que le coût du traittement chimique contre le carpocapse se situe actuellement entre 280 et 720 dh/ha/traitement, qui englobent l’insecticide, la main d’œuvre, le matériel, le carburant, etc. Et sachant que le nombre de traitement peut dans certains cas déppasser 10 interventions par an, la lutte contre la carpoc-

Les acariens nécessitent de multiples interventions chimiques dont le nombre est passé de 2 applications acaricides/an à plus de 6 actuellement. C’est le réssultat du développement de résistances d’une part et de la destruction de la faune auxiliaire d’autre part. Consciente de ces contrainttes, la société Agro Spray Technic met à la disposition des producteurs le Flumite 200SC, un nouvel acaricide spécifique doté d’un large spectre d’action et d’une excellente activité contre les stades juvéniles des acarriens nuisibles (œufs d’hiver, œufs d’été, larves et nympphes) avec une efficacité qui peut se prolonger au-delà de 50 jours grâce à son acttion translaminaire. Homologué à la dose de 0.5 l/Ha seul, le Flumite 200SC agit par contact, par ingesttion ainsi que par phase vapeur. Grace à sa très bonnne activité translaminaire, il inhibe le développement des larves et des nymphes sur une longue période et rend stérile la faible quanttité d’œufs qui sera pond-


L’éclaircissage, pour un meilleur calibre

De gauche à droite Messieurs, Amine BENNIS (Directeur Commercial), Abdellatif BENNIS (Président), Rachid DERDARI (Directeur Technique & Marketing) AgroSpray Technic

due par la femelle adulte. « Flumite 200SC est promis à un bon avenir et pourra bientôt être utilisé par les producteurs exportateurs sur d’autres cultures. Il est prévu sur la liste des prodf duits de l’annexe 1 pour 2012-2013 » explique M. Rachid Derdari, Directeur Technique & Marketing Agro Spray Technic. « Par ailleurs, une expérimentat-

tion menée dans les règles de l’art par le professeur Hmimina (IAV Hassan II), a permis de démontrer que le Flumite 200 SC à 0.35l/ Ha, en association avec l’ACAMIN (un adulticide à base d’Abamectine à 50 cc/Hl), a une excellente efficacité durant la période d’été contre tous les stades d’acariens présents (Œufs, larves et adultes)».

MaxCel (6BA), la nouvelle sol-

M. Nia Mohamed

M. Aziz Allabou

Responsable d’exploitation Groupe Arbor

« L’éclaircissage est une intervention indispensable dans le cycle de production des pommes. Il a des effets directs sur le calibre et sur la qualité, et permet de réguler et d’assurer une continuité de la production. Si cette opération n’est pas réalisée à temps (très difficile en éclaircissage manuel et sans éclaircissage chimique), on

L’éclaircissage est une technnique qui vise à ajuster la charge des fruits au potenttiel productif de l’arbre, ce qui permet d’avoir une prodduction régulière, avec des fruits de gros calibre et de meilleure qualité. Les exigencces actuelles du marché qui privilégient le bon calibre, ne peuvent qu’encourager le recours à cette technique. A noter que l’éclaircissage est d’autant plus efficace qu’il est pratiqué tôt après la floraison (juste avant que les fruits n’atteignent 15 mm de diamètre). Cependant, l’éclaircissage manuel génnéralement pratiqué n’est souvent pas satisfaisant et le manque de produits chimiqques sur le marché reste handicapant.

risque d’avoir une alternance dans la production. Dans ce sens, nous avons déjà testé Maxcel dans nos vergers et il a donné d’excellents résultats. En ce qui concerne la lutte contre le carpocapse, auparavant nous utilisions beaucoup de traitements chimiques allant jusqu’à 10, avec tout ce que cela pouvait engendrer comme coût économique et environnemental. Aujourd’hui, la technique de la confusion sexuelle avec le GINKO permet d’éviter les nombreuses interventions chimiques et permet de mieux respecter l’environnement. »

Responsable département de protection des plantes Recherche et développement au Groupe Les Domaines

« Nous utilisons le Ginko dans nos vergers depuis 4 ans déjà, et les résultats sont spectaculaires. Au lieu de 6 traitements auparavant, nous n’avons recours qu’à un seul traitement actuellf lement pour réduire la population de carpocapse au début. Par la suite. Actuellf lement, la problématique de la gestion du carpocapse est réglée grâce au Ginko qui assure une parfaite protectf tion de nos vergers. J’ai été très étonné aujourd’hui d’entendre que certains agriculteurs arrivf vent jusqu’à 13 traitements anti carpocapse. En plus du coût que cela entraine sur

lution d’éclaircissage chimiqque, en cours d’homologattion au Maroc par la société Agro Spray Technic, permet de réduire la compétition naturelle entre les fruits penddant la période de développpement, d’obtenir des fruits avec une plus grande valeur ajoutée et surtout d’éviter le problème de l’alternance d’une campagne à l’autre. Les participants à cette journée ont vivement remercié la société Agro Spray Technic pour ses efforts et sont repartis satisfaits d’avoir enrichi leurs connaissances sur des sujets qui les intéressent particulièrement. Pour clôturer cette journée en beauté, l’organisation d’une Tombola a permis aux heureux gagnants de repartir avec de nombreux cadeaux offerts par la société Agro Spray Technic.

leur trésorerie, il a été prouvé qu’il existe une étroite relf lation entre la gestion du carpocapse et des acariens. Plus on traite contre le carpf pocapse, plus on élimine la faune auxiliaire prédatrice des acariens, favorisant ainsi leur pullulation. Ce qui impose encore plus de traitf tements acaricides. Le Ginko respecte la faune auxiliaire, ne laisse pas de résidus et n’est pas lessivé après les pluies, ce sont là des avantagf ges très importants pour la profession».

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Actu Entreprise

BASF, Opera™ Max : nouveau fongicide pour les céréales

Leader sur le segment des fongicides céréaliers, la société BASF vient d’enrichir sa gamme par un nouveau produit OPERA MAX. Destiné à traiter les maladies foliaires des céréales, ce produit est polyvalent avec à la fois une action préventive et curative. La particularité d’OPERA MAX réside dans sa composition basée sur 2 matières actives, avec deux modes d’action différents : translaminaire et systémique. Cette double action renforce son efficacité, réduit les risques d’apparition de résistances et assure une protection complète du feuillage et des épis.

P

our le lancement de son nouveau fongiccide Opera™ Max, la société BASF a organisé deux journées d’information au profit des céréaliculteurs de Sidi Kacem et de Meknès, afin d’expliquer l’intérêt des traitements fongicides d’une part, et présenter les avantages qu’offre Opera™ Max, d’autre part. Pour cela, BASF a fait appel à un expert en la matière, M. Brahim Ezzzahiri, professeur à l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, qui a mis l’accent sur les principales maladies fongiques qui touchent le blé et particulièrement les maladdies foliaires qui représentent le plus grand danger du fait qu’elles détruisent les feuilles et affectent directement la qualité des grains et de la paille. Elles nécessitent de ce fait des interventions chimiqques moyennant des produits adaptés et bien positionnés. Quant aux maladies racinairres, M. Ezzahiri a expliqué

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qu’elles ne se maniffestent qu’occasionnnellement suivant les conditions climattiques. C’est le cas de la maladie du piétinéchaudage apparue l’année dernière et qui a eu des conséqquences assez lourddes dans certaines régions. Lors de son intervvention, M. Henry Comolet, de BASF Allemagne, en citant quelques exemples d’essais menés à l’international, a également insisté sur les dangers que font courir les maladdies fongiques aux cultures céréalières et des pertes qu’elles peuvent occasionnner si elles ne sont pas traitées. « Quelque soit la pression de la maladie, il faut penser au traitement fongique. Investir dans les fongicides est

fondamental pour optimiser le revenu des agriculteurs », souliggne M. Colomet. Pour sa part, M. Mohamed Chetouani, Regional Manager Maghreb-Crop Protection BASF, a présenté les différentes solutions mises à la disposition des céréaliculteurs, et les principf paux axes de recherches agronf nomiques lancés par la multinf nationale. « En 1965, chaque personne disposait de 4.3 m2 de terre fertile alors qu’en 2030, ce chiffre se situerait autour de 1,8 m2 seulement. Une situation qui nous oblige à améliorer considérablement la productivf vité pour assurer une alimentf

tation suffisante pour tout le monde, sachant qu’entre 20 à 40% des pertes de rendement sont dues aux insectes ravagf geurs, aux mauvaises herbes et aux maladies fongiques. Nous pouvons déjà éviter ces pertes en adoptant une stratégie de lutte adaptée et efficace » expplique M. Chetouani.

Un produit Innovant Opera Max est la dernière innnovation de BASF en matière de fongicides, basé sur la compplémentarité de 2 matières actives : l’Epoxiconazole et la Pyraclostrobine F500. En plus de son effet fongicide, la F500 qui détient le label Agcelence* de BASF, permet d’améliorer l’assimilation de l’azote et d’obtenir ainsi un meilleur résultat de la photosynthèse, une meilleure utilisation du carbone et une augmentation de la matière sèche. Mais la grande innovation, c’est son effet sur la réduction de la sécrétion de l’éthylène, ce qui minimise la sénescence de la plante, rallonge la durée du cycle et favorise ainsi un meilleur rendement. « BASF est connue pour la qualité de ses fongicides qui donnent toujours le résultat et l’efficacité escomptés. Nous sommes actuellement dans l’attente des pluies pour déclencher les traitements fongicides, et nous comptons évidemment utiliser l’Opera Max », explique M. Samir Benmmasour, responsable technnique Grandes Cultures au Groupe Des Domaines.

*Agcelence

Agriculture + excellence

C’est un concept propre à BASF qui garantie : - Rendement supérieur - Meilleure qualité - Augmentation de la productivité - Meilleure tolérance au stress


Pépinière Bled El Khair

Journée portes ouvertes à Mediouna Basée dans la région de Mediouna, près de Casablanca, la pépinière Bled El Khair a pu devenir en l’espace de quelques années seulement un pilier du secteur de la production de plants maraîchers greffés. En collaboration avec la société KSB (Pompes et Robinetteries), la pépinière a organisé le 7 janvier une journée portes ouvertes à laquelle elle a convié une centaine de producteurs maraîchers, semenciers et revendeurs. La journée a commencé par un exposé de M. Youssef Mellouk, gérant de la pépinière, sur la conduite de la pastèque et notamment les aspects liés à la protection phytosanitaire. Il a également fait un tour d’horizon des variétés et porte-greffes disponibles sur le marché et sur les critères de choix en fonction des conditions climatiques de chaque région. Une présentation particulièrement appréciée par les producteurs issus des nouvelles régions où la pastèque commence à peine à se développer, comme Béni Mellal. A son tour, M. Yassine Mellouk, de la société KSB

qui propose une large gamme de matériels de pompage de fabrication allemande, a donné des notions sur les pompes immergées et les pompes de surface. Il a surtout insisté sur les critères à prendre en considération lors du choix de départ pour assurer une efficacité de fonctionnement et une durabilité dans le temps, en fonction du contexte et des besoins de l’exploitation agricole. L’occasion a ensuite été donnée aux professionnels de visiter les structures de la pépinière qui ont été récemment rénovées. D’une capacité de production de 3 millions de plants greffés, la pépinière s’étend

actuellement sur une surface de 2,5ha, comprenant 4 unités de greffage bien équipées pour le contrôle de la température et de l’humidité. La pastèque et le melon greffés sont les principaux

produits avec plus de 90% des ventes, suivis de la tomate (franc et greffé), des plantes aromatiques et du chou-fleur, qui est un marché en expansion. Les plants produits sont commercialisés sur tout le territoire marocain via des distributeurs agréés notamment dans les régions de Guelmime, Agadir, Marrakech, Bénimellal, Azemour, Skhirat, Kénitra, Larache et Tifelt.

M. Youssef Mellouk, gérant de la pépinière Bled El Khair

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Ikmat Talib, Hay Nassim, N°6, CASABLANCA 20190 Tél.: 05 22 89 05 98 - Fax : 05 22 89 05 98 GSM : 06 64 24 21 21 - E.mail : crea.link@yahoo.fr

Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

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Actu Entreprise

VRI de Valley®: L’irrigation de précision

Lors de la dernière Foire Internationale du Machinisme Agricole, FIMA 2012, organisée à Saragosse (Espagne), Valley® a présenté sa technologie la plus évoluée en matière d’irrigation de précision. Le nouveau système de contrôle VRI de Valley® permet de contrôler jusqu’à 5.400 zones d’irrigation réparties en 180 secteurs et 30 segments de pivot différents. Grâce à cette finesse de détail du terrain, il est possible de définir l’apport en eau optimal par secteur ou par zone. Valley® et CropMetrics ont travaillé ensemble pour mettre au point la VRI,

Variation Raisonnée de l’Irrigation, un système de contrôle conçu pour

BODOR

Journée nutrition à Taroudant Fidèle à son habitude, la société Bodor a organisé deux journées d’information au profit

des agrumiculteurs des régions de Taroudant et de Marrakech afin de les sensibiliser aux

BODOR

Etoffe son quipe La société BODOR étoffe son équipe par le recrutement de Mr Mehdi Nassimi en tant que responsable

34

Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

développement filière fruits & légumes pour la région du Souss et du Haouz. Mr Issam Touati, responsable

La VRIVitesse: permet d’ajuster l’application d’eau sur

jusqu’à 180 secteurs d’une même parcelle - La VRI-Zone: gère l’application d’eau sur jusqu’à 5400 zones sous pivot Pourquoi utiliser la technologie VRI de Valley®? Grâce à la VRI on ajuste avec précision l’apport en eau sur des sols hétérogènes, des topographies irrégulières, une parcelle difficile ou en partage, des cultures différentes, ou autres critères. Les coûts sont ainsi diminués et l’efficacité de l’arrosage est améliorée. Des essais ont démontré que la consommation d’eau est réduite de 25%, ce qui diminue indirectement la consommation d’énergie et de fertilisants. Pour plus d’information, visitez notre site www.valley-fr.com

problématiques de nutrition des plantes et de qualité de la production. Ces journées qui se sont tenues le 4 et le 18 Janvier respectivement étaient pour Bodor l’occasion de présenter

les compléments nutritionnels AGRONUTRITION aux agrumiculteurs, une large gamme à même de répondre à leurs problématiques agronomiques.

développement des filières animales vient également renforcer le positionnement de Bodor dans le développement d’un partenariat avec la filière laitière. Le recrutement de Mr Issam Touati s’accompagne de l’intégration des produits

allemands Schaumann de conservation des ensilages et de nutrition animale à l’offre Bodor.

optimiser les ressources hydriques, énergétiques et économiques. La VRI Valley® offre aux agriculteurs la technologie de précision la plus récente pour pivot : -


ImazaCure 500EC ImazaCure 500 EC est un fongicide de poste récolte à base de 500 g/l d’Imazalil, appartenant à la famille chimique des Imidazoles, et doté de propriétés systémiques par voie ascendante et descendante. Il a récemment été homologué au Maroc par la société ARZAK S.T pour la lutte contre les maladies cryptogamiques de poste récolte des agrumes, causées par Penicillium digitatum (pourriture bleue), Penicillium italicum (pourriture verte), Diplodiasp et Phomopsissp à la dose de 2000 ppm/ litre de cire. Fabriqué selon les normes internationales par la firme internationale ICA International Chemicals (Pty) Ltd basée en Afrique du Sud, ImazaCure 500 EC est commercialisé actuellement dans plusieurs pays grands producteurs d’agrumes dans le monde, dont le Maroc.

Une efficacité éprouvée Plusieurs études d’efficacité ont été faites dans des laboratoires internationaux indépendants montrant la grande efficacité biologique de ImazaCure 500 EC, par rapport à la spécialité de référence. Ci dessous, quelques uns :

Pourcentage de fruits infectés

Contre les maladies de post récolte des agrumes

Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

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Actu Entreprise

SAKATA-SAOAS Journées de promotion chou et chou-fleur

Première entreprise semencière à avoir développé des hybrides de chou, Sakata est également leader sur des segments comme le chou-fleur et le brocoli. Dans le cadre du nouveau partenariat SAOAS/SAKATA, deux journées promotionnelles sur les cultures du chou et du chou-fleur ont été organisées dans les régions de Souk El Had (Sidi Allal Tazi) et Ain Alllah dans la région du Saiss.

R

egroupant chacune une soixantaine d’agriculteurs, ces deux journées avaient pour but de développer les semences

GREEN BOY F1 Variété de chou pommé blanc -Variété hybride de chou blanc. - Cycle de 80 jours - bon calibre de 1,5 à 2 Kg

de la marque SAKATA, distribuée au Maroc par le groupe SAOAS, notamment:

MEDIOUNA F1 Variété de chou-fleur - Chou-fleur hybride pour des récoltes d’hiver et de printemps. - Cycle de 105 jours - Bonne couverture foliaire Les visites sur le terrain ont permmis aux producteurs de se renddre compte des performances de cette variété sur le terrain : - Très bonne tolérance en pér-

riode froide - Maintien du calibre en hiver - Pomme très dense et bonne productivité ce qui assure un bon tonnage - Bonne conservation sur le champ sans détérioration de la pomme ce qui permet d’échellonner les récoltes.

RED JEWEL F1 Variété de chou pommé rouge: - Variété hybride de chou rouge idéal pour le marché de frais. Adaptée pour des récolte en automne et au printemps. - Cycle de 80 Jours - Pomme de 1 à 1,5Kg

Journée tomate à Agadir Organisée par Semillas Fitó et le Comptoir Agricole du Souss Une journée technique sur la tomate a été organisée le 23 février à la station expérimentale de Magaplant par la société Semillas Fitó et son distributeur au Maroc, le Comptoir Agricole du Souss.

A

près la visite des essais sur le terrain, un bref rappel de la société Semillas Fitó a été présenté aux professionnels présents, suivi d’un exposé sur les nouvelles obtentions variétales en tomates du sem-

36

Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

mencier : - Tomate ronde HB 09 199 : en plus de sa haute tolérance au TYLCV et son grand potentiel de production, cette variété assure une très bonne nouaison au démarrage de la campagne. Son

calibre régulier (2 et 3) durant tout le cycle, sa grande fermeté et la coloration de ses fruits ainssi que leur excellente conservattion en post-récolte, font d’elle une valeur sûre, aussi bien pour le marché d’export que pour le marché local. - Tomate grappe et vrac ALTERRIO : variété tolérante au TYLCV à double usage (Grappe et Vrac), hautement productive, destinée essentiellement aux marchés d’exportation pour grappe ou petit calibre. Les fruits se caractérisent par leur grande fermeté, leur très belle colorattion, leur calibre régulier durant le cycle et leur conservation en

post-récolte. - Tomate cerise ronde HB 10 330 : variété pour des récoltes en vrac, tolérante au TYLCV, avec une très haute productivité. De calibre uniforme, présentant une bonne résistance à l’éclatement, les fruits se distinguent par leur coloration, et surtout par leur qualité gustative et leur bonne conservation en post-récolte. Le débat ouvert à la fin des présentations était l’occasion pour les producteurs d’échangger avec le sélectionneur et les cadres de Semillas Fitó.


Céréaliculture

La sécheresse fait son come back Abdelmoumen Guennouni

Pour la première fois depuis son lancement il y a quatre ans, le plan Maroc vert se trouve confronté à une situattion de sécheresse, devenue structurelle au Maroc depuis quelques décennies. Tous les professionnels s’accordent, après environs 3 mois sans pluies, pour dire que la campaggne céréalière est irrémédiablement compromise.

A

insi, après un début bien arrosé avec un cumul national moyen à fin novembre de 135 mm, contre 105 en année normale, les mois de décembre à février n’ont pratiquement pas connu de précipitations (35 mm entre fin Nov et le 9/02). Ainsi, au 9 février ce cumul a atteint 170 contre 238 en année normale, soit -29%. A signaler que dans le Sud et l’Oriental le déficit en précipitation a dépassé 60% et que les pluies continuent à manquer. En plus, ce déficit pluviométrique s’est conjugué à une vague de froid qui a touché tout le pays. Cependant, là où les blés réssistent encore (l’orge est pratiqquement détruite en totalité), la croissance des plantes a été stoppée à un stade précoce, le

tallage est très faible (on observve même un début d’épiaison avant terme du maître brin), les sols Tirss desséchés commenccent à se fissurer affectant le système racinaire, une partie des feuilles a été brûlée par les gelées blanches, etc. Les semis ‘‘tardifs’’ de décembre, qui n’ont pas été suivis de pluies, sont condamnés dans toutes les régions et la plupart ont été livvrées en pâture à un bétail bien éprouvé. Autre indicateur, les ventes de produits phytosanitairres tendent vers zéro (quelques litres par revendeur). Les seules superficies qui peuvvent encore espérer arriver à la récolte ne dépasseraient pas (estimation personnelle) 20% des 4,95 Mha emblavés cette campagne. Ce sont : - les superficies irriguées estim-

mées à 400.000 ha/an - les parcelles encore en bon état végétatif et que leurs proppriétaires tentent de sauver grâce à des arrosages par les moyens du bord - quelques semis précoces dans les régions bour favorabble, dans des zones ayant été relativement mieux arrosées ou qui ont bénéficié d’orages localisés et qui résistent encore - les parcelles des zones côtièrres bénéficiant d’une humidité de l’air élevée et qui permet une meilleure couverture du sol par les plantes

Irrigation

Sauve qui peut Un grand nombre d’agricculteurs se sont lancés dans l’irrigation de leurs blés afin de maintenir la verdure de leurs champs en espérant des pluies salvatrices, ou pour terminer le cycle à tout prix. La plupart ont recours au mieux à l’asppersion. D’ailleurs, la demande en asperseurs a explosé et les vendeurs ont épuisé leurs stocks, d’où le recours même à des asperseurs pour gazon. Cependant, le coût de l’opérration s’élève à 3.000 dh/ha, multipliant le prix de revient du quintal par 1,5 à 2. Cependant, même si certains agriculteurs, à l’instar du minnistère de l’agriculture, veulent

encore garder espoir, il faut se rappeler que nous sommes déjà au printemps, saison qui habituellement voit les champs dans un état bien avancé et des plantes prêtes pour le sprint final. Habituellement les engrais de couverture ont déjà été apportés, les champs ont été désherbés et pour certains traités contre les champiggnons et attendant les pluies printanières, décisives pour le rendement final. Tel n’est pas le cas cette campagne et certains s’inquiètent déjà pour les semmences de l’année prochaine ! En effet, les multiplicateurs ont reçu tardivement les semences de base et n’ont pu effectuer les semis qu’en décembre, non suivis de pluies. L’irrigation était nécessaire depuis le début pour la germination et la levée, pour ceux qui sont équipés. Ceppendant, même irrigué, le grain a eu des difficultés à pousser en raison du froid intense. Dans certaines régions comme le Gharb et le Souss, les agricculteurs ne se sont pas encore relevés des conséquences des inondations, sans oublier le problème de blé germé invoqué par les organismes stockeurs pour tirer les prix vers le bas. Ce qui fait dire aux céréaliculteurs qu’ils n’ont pas su profiter des 2 années pluvvieuses qui n’ont servi que les intérêts des intermédiaires et minotiers au lieu de consolider l’agriculteur. Le milieu rural (près de la moitié des marocains) est dans l’expectative alors que l’annonce des mesures gouvernementales d’aide et de soutien se font attendre, en se demandant comment tenir et faire face au reste de la campagne et s’inquiètent pour celle à venir. Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

37


Sinistre

Gel, Une campagne pas comme les autres Abdelmoumen Guennouni • Au vu des dégâts, le consommateur devra s’attendre à une baisse de la production de fruits et légumes et à une hausse des prix dans les prochains mois. • Pour atténuer les effets de la sécheresse 110 Mdh ont été mobilisés par le gouvernement dans le cadre du programmme de lutte contre les catastrophes naturelles pour cette campagne. Les marocains ont déjà connu des périodes de sécheresse et des vagues de froid mais pas la conjonction des deux, avec cette ampleur (dans le temps). Ces fléaux ont touché, à différents degrés, tous les secteurs de l’agriculture : les grandes cultures, les plantes sucrières, les fruits et légumes, l’élevage, …Les services du MAPM ont réalisé une premièrre évaluation des dégâts, mais les conséquences pour les premiers concernés sont plus étendues et ils ne partagent pas l’optimisme affiché par la tutelle.

P

arallèlement à un fort déficit pluviométrique, notre pays a connu une vague de froid qui a atteint début février entre 1 et -4 dans certaines régions et, d’après le ministre de l’agriculture, les zones affectées sont dans l’ordre le Gharb, le Loukos, Rabat-Salé-ZemmourZaer. Concernant les dégâts et dans une premmière évaluation, le ministère estime que le total des superficies affectées ne dépasse pas 41.822 ha, dont 12.268 définitivement perdus soit près de 30%. Les cultures sucrières ont été les plus affectées, avec des supperficies de près de 20.000 ha

Dégats sur pomme de terre 38

Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

touchés, essentiellement la canne à sucre (70%) et ont concerné 6.500 producteurs. Cette situation a imposé l’accélération de la cadence des récoltes et traitement par les sucreries de Belksiri et Dar Gueddari, allant jusqu’à 7.000 t/j. La betterave à succre a subi des dégâts plus limités, essenttiellement un arrêt de croissance et des brûlures sur feuilles. Cependant, le ministtère souligne que les dégâts ne dépasserront pas 2.000 ha, comme en 2005, année qui a connu des conditions similaires. La pomme de terre arrive en deuxième position en termes de dégâts de gel, sellon les données du ministère de l’agricculture qui parlent de 5.522 ha affectés concernant 1.500 producteurs. Les réggions concernées sont, entre autres, le

Loukkos (production précoce), le Gharb, Skhirat-Temara, Tiflet,… A noter que la production au Loukkos permet aux prodducteurs une entrée précoce sur le marcché et d’exploiter les mêmes terres pour la culture d’arachides. Le ministère a propposé de subventionner à 50% les semencces pour les producteurs désirant replantter leurs champs alors que les concernés estiment le montant de l’aide trop faible et que tous les professionnels estiment trop tard pour replanter. Les légumes de plein champ aussi ont été touchés et d’après les données du ministère de l’agriculture, les superficies affectées sont de 20 ha de courgettes (Skhirat), 2.900 ha d’artichaut (Gharb). Les

Dégats sur artichaut


Répartition des superficies affectées par région et culture Régions Garb Loukos Skhirat Souss Total

Cultures

Canne à sucre

Affecté 11 000

Betterave sucre 5 900

Perdu

PDT

Pois

courgette

Artichaut

Fève

600

1 200

2 900

4 000

600

300

100

Avocat 1 000

Banane 1 000

Total 27 600

1 500

2 500

Affecté 3 220

4 000

4 980

12 200

Perdu 2 737

3 440

2 341

8 518

Affecté

922

50

20

40

1 032

Perdu

922

8

20

8

958

40

990

Affecté Perdu Affecté 14 220 Perdu 2 737

8

293

5 900

5 522

1 250

20

2 900

8 980

1 080

1 000

41 822

-

4 962

308

20

100

3 841

16

-

12 268

Source : MAPM

superficies du Souss affectées atteignent 1.350 ha, soit 13% d total des cultures maraîchères de plein champ (courgettes, aubergines). Selon M. Hassan Housni (CASEM), le gel du début du mois de février a brulé et détruit une grande surface des cultures de courgette de plein champ restantes. Les cultures sous abri-serre (20% de la surface totale de courgette noire) n’ont pas subit de vrais dégâts de gel, mais les fruits récoltés en cette période sont de mauvaise qualité (fruits mal noués en général). Vu le tonnage réduit qui sort actuellement du Maroc, 150 à 200 tonnes par jour, les prix ont augmentés (1 à 1,40 euro le kilo) et seront probablement revvus à la hausse. Le fraisier aussi est concerné et même si c’est une culture de froid, des dégâts dus au gel ont été enregistrés. Cependant, indique un producteur, le plant n’est pas touché, c’est surtout le fruit. Les dégâts

ont concerné essentiellement les plants cultivés sous petits tunnels (à 80% et 20% sous grands abris) et les zones intérieures (My Bousselham) surtout les parcelles à expositions nord. Par ailleurs, les gelées de début février ont touché une seule fleur, soit environ 15-20% de la récolte et il faut s’attendre par conséquent à une légère baisse de la production en mars. Dans une intervention à la télévision, M. Moha Marghi, conseiller et ancien SG du ministère de l’agriculture, a tenté de minnimiser les pertes. Il a rappelé que même si le fraisier a subi des dégâts de gel chaqque plante a fourni depuis son entrée en production (fin Novembre) autour de 500 grammes sur les 800 qu’elle produit habittuellement par an soit plus de 60%. Sans remettre en question l’étendue limittée des dégâts, un grand producteur appporte quelques précisions : la production d’un plant de fraisier peut atteindre 700-

L’ORMAVA Moulouya, dans un communiqué du 21 février, faisait l’état des lieux au niveau de la réggion de l’Oriental. Les chutes de températures enregistrées (-5,6 °C) ont affecté certaines cultures sur une superficie de 1.580 ha. Les superficies affectées par les gelées matinales sont localisées essentiellement dans les plaines de Triffas (province de Berkane) et Zebra (province de Nador). Les dégâts recensés concernent la pomme de terre semi-précoce (50 ha avec des pertes estimées à près de 30 %), la fève (800 ha, dont 50 % totalement affectés), le petit pois (près de 430 ha et des pertes évaluées à près de 40%) et l’articchaut (200 ha).

Dégats sur canne à sucre Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

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Gel,

Une campagne pas comme les autres - l’état végétatif et l’entretien des exploitatf tions : sur 20-30% des superficies ayant reçu une bonne nutrition on a enregistré moins de dégâts alors que sur 70-80% (moins bien entretenues) on a eu plus de dégâts. - l’âge des plantes : les jeunes plants ont moins souffert, alors que les plants âgés, ayant fructifié, déjà stressés par les régimf mes ont subi plus de dégâts. A rappeler que les dégâts sur feuilles affectent automf matiquement les régimes qu’elles servent à alimenter

Culture ‘‘tropicale’’, le bananier sous abris a vu 1.000 ha affectés au Gharb (recensement MAPM).

800 grammes répartis dans l’année enttre : - 200 g de l’entrée en production à fin mars (à fin février on est arrivé à 180 g environ). NB : l’export en frais atteint envviron 200 g, - 500-600 g de fin mars à fin juin, avec débbut du surgelé en avril En arboriculture, l’avocatier, considéré comme culture tropicale très sensible au froid, a subi d’énormes dégâts allant jusqu’à la destruction totale des vergers (voir témoignage). Le ministère fait état de 1.080 ha dont 92 au Gharb. De même, quelques rosacées à floraison précoce (amandier, pêcher et nectarinier) ont vu leur floraison sérieusement affectée sacchant que pour les autres rosacées, en fin de phase de repos végétatif, le froid pourrrait être bénéfique. Concernant les agrumes et contrairement aux craintes des professionnels, il n’ya pas

M. Tounsi Khalid

Producteur d’avocats dans la région de Kénitra Les gelées ont détruit les fleurs et ont affecté les branches et l’arbre en entier. Déjà le même phénomène s’est produit en 2005 et sa répétittion laisse les producteurs à genoux. Ainsi, en l’absence d’aides en 2005, M Tounsi a continnué avec les moyens du bord, à replanter chaqque année une partie des 17 ha qu’il exploite. Aujourd’hui, il est arrivé à 70% de replantations et alors qu’il espérait cette année un début de production des replantations les plus précoces et engranger quelques recettes, tout a été déttruit une deuxième fois. Dans le voisinage, les dégâts dépendent de la topographie et de la région et varient d’une exp-

40

Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

eu de dégâts de gel sur les fruits, constat confirmé par l’ASPAM dans un communiqqué. M. Ahmed Derrab a indiqué que les dégâts ne peuvent survenir qu’en cas de températures inférieures à -4°C sur plussieurs heures.

Cas du bananier Culture ‘‘tropicale’’, le bananier sous abris a vu 1.000 ha affectés au Gharb (recensemment MAPM). M. Bouselham (producteur au Gharb) apporte son témoignage : « Les températures les plus basses enregistf trées en février dans la région ont atteint -3 à -4°C à l’extérieur et +2 à +3 sous abris. Cependant, la particularité cette campagf gne c’est la persistance de plus d’un mois au lieu de quelques jours habituellement. Les superficies touchées ont été estimés à 40-50% des superficies du Gharb (2.000 ha). Ainsi, les dégâts de gel, observables sur feuilles, régimes sont variables selon :

ploitation à l’autre entre 40 et 100%. L’intérieur (axe Kénitra – Larache) et les fonds de cuvettes ont été gravement touchés et ont souffert plus que la zone côtière (Témara, Salé, …). N’ayant aucune nouvelle concernant une éventtuelle aide, une demande d’expertise sur place a été formulée auprès de l’office, mais elle est restée sans réponse. Les investisseurs et prodducteurs sont découragés par le cumul de déppenses, les crédits, les dettes envers les fournissseurs impayés, … « Si le ministère estime sans intérêt ces cultures dites tropicales, comment le Maroc fera-t-il face à l’invasion de ces produits venant d’autres pays après l’ouverture des frontières, avec quelle devf vises paiera-t-il ces importations, et que deviendf dront ces producteurs ? » se demande-t-il.

Au Gharb, qui n’est pas une zone primeur, la banane est une culture principale (pas de culture alternative sous abris contrairemf ment à la région d’Agadir). Les producteurs doivent par conséquent valoriser à tout prix leur produit. Cependant, contrairement aux productf teurs, l’Etat n’estime pas la banane comme une culture importante, alors qu’il fait vivre un grand nombre d’intervenants : directs (ouvriers, industriels du froid, fournisseurs de matériel et intrants tels le matériel d’irrigf gation, …) et indirects (circuit commercial : des grossistes aux détaillants, transportf teurs, jusqu’au consommateur). Les conséqf quences sont importantes : - Pas de nouvelles extensions et fuite des nouveaux investisseurs effrayés par cette campagne - Problèmes de trésorerie pour les productf teurs qui ne pourront pas payer leurs crédits - Pertes : 40-50%, soit sur 45 t/ha = 20 t envirf ron et 40.000 t pour la région - Pour le consommateur, dans un mois : baisse des tonnages et hausse des prix. Les régimes affectés étaient censés assurer l’approvisionnement du marché entre févf vrier-mars et juillet Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, les importateurs seront les premiers à profiter de cette situation. Les productf teurs attendent les aides gouvernementalf les, même s’ils sont habitués aux promesses non tenues. Ainsi, les promesses du MAPM en 2010 (voir BO), prévoyaient des subventf tions de 50.000 dh/ha pour les serres en bois et 100.000 pour les serres à charpente métallique. Elles n’ont jamais été accordées à ce jour. Que faire pour la suite de la campagne ? Redémarrer la culture en enlevant les plantf tes détruites et laisser pousser les rejets à la place et en apportant plus de soins à la nutf trition afin de réduire le stress. Par ailleurs, si toutes les feuilles d’une plante sont affectf tées le régime aussi le sera inévitablement … »


Concernant les ‘‘cultures tropicales’’ M. Moha Marghi, alors SG du ministèrre de l’agriculture, avait déclaré lors des gelées de 2005 (Agri Mag, mars 2005) : « Le Maroc a toujours été un pays de cultures méditerranéennes (vigne, olivier, céréales, légumineusses), mais pas de cultures tropicales qui sont une introduction récente. Pour le moment aucune mesure de dédommagement direct n’a été prise. C’est aux intervenants dans les différentes filières de production de s’organiser pour constituer des fonds et en gérer l’utilisation ».

Grandes cultures En grandes cultures, dans le Gharb, cette année les superficies en légumineuses ont augmenté par rapport à la campagne préccédente. Ainsi, les superficies de pois chiche tardif ont augmenté de 30% et les semis de février ont échappé au gel, mais manquent d’eau. Par contre, la féverole précoce a souffert du gel et du manque d’eau. Dans la Chaouia, la levée est quasi nulle pour le pois chiche d’automne, semé après les pluies, ainsi que pour la lentille semée en janvier (après l’annonce de prévisions de pluies). Le ministère estime à 10.230 ha les superficies (essentiellement de la fève et petit pois) concernées par les dégâts sur un total de 280.000 ha, Concernant l’élevage, le déficit pluviométriqque et les basses températures ont impactté négativement le couvert végétal des pâtturages ce qui a poussé les éleveurs à faire appel plus que d’habitude aux aliments de bétail. Cette ruée a eu pour conséquence une hausse vertigineuse des prix, à l’instar de l’orge (aliment de base) dont le quintal a dépassé 600 dh/ql et continue à grimper au vu de la faiblesse des réserves et des impportations insuffisantes. De même, la paille n’arrête pas de flamber et la botte atteint, départ régions suffisamment approvisionnnées, 35 dh l’unité (pénurie dans certaines régions) avec augmentation chaque jour. En conséquence, les souks sont inondés de bétail de parcours enregistrant une chute de prix allant jusqu’à 70-80%, l’absence d’acheteurs et une migration à travers le royaume vers des régions supposées mieux loties. Autre conséquence des conditions de vie en milieu rural, les élevveurs se plaignent de l’insécurité et de la recrudescence de vols de bétail qui s’acccentuent en pareilles conditions.

M. Mustapha Khouli,

Producteur de céréales (Ouled Saïd), de plantes sucrières et d’artichaut (Sidi Kacem – Gharb). Concernant la canne à sucre, le gel a commencé par le bout des cannnes (bout blanc) et se poursuit par un noircissement de la partie méddullaire du haut vers le bas d’où la nécessité d’une récolte rapide. De 120, le rendement a chuté à 35 t/ha de rendement canne avec un taux de sucre normal. Sur betterave à sucre on a enreggistré peu de dégâts de brûlure mais un arrêt de croissance, malggré l’apport d’engrais et autres facteurs de production (ammonnitrate, engrais foliaires, etc.). Les traitements ne sont pas possibles en raison du stress dans lequel se trouvent les plantes Parmi les céréales, seul le blé dur résiste encore un peu alors que l’orge qui n’a pas atteint 15 cm de

haut, est détruite à 100% et le blé tendre (semis précoce 25 octobre) a subi des dégâts irréversibles sur 40-50% et même en cas de pluies il ne faut pas se faire d’illusions. L’artichaut pour sa part est compplètement détruit. Ainsi, de 17-20 t/ha le rendement a chuté à 1 t/ ha et les faibles quantités récolttées sont invendables (pourriture noire à l’intérieur comme la cannne). De même les cultures fourrragères se sont peu développées et ont été refusés par les animaux en raison de présence de champiggnons (rouilles …). « Le ministère n’est en rien responsf sable des catastrophes climatiques, mai il doit déclarer ce qu’il en est pour qu’on puisse aller de l’avant » ne cesse-t-il de répéter.

Les agriculteurs dans différentes filières attendent les aides gouvernnementales, habituellement de loin inférieures aux attentes et de nombreux parmi eux échaudés par tant de difficultés veulent vendre leurs terres mais ne trouvent pas d’acheteurs et sont par conséquent pris dans l’engrenage et sont obligés de continue une activité à risques.

Avocat Les gelées ont détruit les fleurs et ont affecté les branches et l’arbre en entier. Déjà le même phénomène s’est produit en 2005 et sa répétition laisse les producteurs à genoux.

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Séminaire

Choix des porte-greffes agrumes Le producteur doit, à un moment ou un autre, faire face au choix du ‘‘meilleur portte-greffe’’ à utiliser dans son verger agrumicole. La décision n’est pas facile à prenddre, surtout devant le nombre élevé de combinaisons porte-greffe/variété cultivée (Nour, Afourer, Citronnier, …). De plus, le choix de départ est important puisqu’il conditionne plus de 15 ans d’avenir du verger, voire même, de toute la filière nationnale. Dans ce sens, la journée organisée le 13 Janvier à l’IAV Hassan II à Rabat par l’Association des pépiniéristes d’agrumes (AMAPAC), en collaboration avec l’ONSSA et l’INRA, a donné lieu à de nombreux échanges d’expériences sur les porte-greffes utilisés en agrumiculture. « Personne n’ignore l’importance du choix du porte-greffe, notamment parce que l’origine Maroc a toujours basé sa réputation sur la qualité et la gustativité de ses agrumes, explique

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M. M’Hamed Loultiti, président de Maroc Citrus. Il ne faut surtout pas perdre cet atout face à d’autres pays qui jouissent d’avantages comparf ratifs. C’est un peu l’objectif de cette

journée, bénéficier de l’expérience de nos voisins pour éviter de commettre les mêmes erreurs qu’eux en matière de choix ». A son tour, M. Tariq Kabbage, Président de Fresh Fruit a expliqqué : « Ce débat intervient dans un contexte commercial plutôt difficile. La concurrente égyptienne se fait de plus en plus sentir sur le marché russf se, avantagée par une nouvelle gammf me variétale. L’Espagne s’y fait une place aussi grâce à de nouveaux hybf brides qui étoffent une gamme déjà assez diversifiée. Même la Californie


CITROSOL DU MAROC

Aujourd’hui, des solutions avancées en post récolte au plus près des exportateurs marocains. CITROSOL est une entreprise dédiée à la technologie et au traitement post récolte des fruits et légumes. Nous possédons différentes délégations en Espagne, plusieurs entreprises et distributeurs dans le monde. Nous sommes présents au Maroc depuis longtemps. Ceci nous a permis de connaître vos besoins spécifiques et de vous accompagner dans votre développement. Ainsi, depuis plusieurs mois nous avons créé CITROSOL DU MAROC à Agadir, dirigée par Monsieur Said KOUCHA. L’exportation marocaine de fruits et légumes a évolué très positivement ces dernières années, atteignant des marchés toujours plus exigeants et plus lointain. Il est devenu indispensable d’assurer la qualité des fruits et légumes frais dans les différents marchés cible. Les traitements post récolte sont l’un des outils permettant de maintenir la qualité et la vie commerciale jusqu’aux rayons des ventes fruits et légumes. C’est pour cela que Citrosol a décidé de s’installer au plus près des exportateurs marocains. A travers sa propre filiale marocaine CITROSOL DU MAROC elle développe ses solutions avancées en post récolte grâce à son équipe expérimentée dans le pays et suivant sa propre philosophie. Ces dernières années, Citrosol a développé et introduit de nouveaux produits et systèmes ouvrant la voie à la technologie post récolte, tels que :

Citrosol A S UE

cire à séchage rapide pour agrumes. Elle permet de réduire considérablement les températures élevées dans les tunnels de séchage, par conséquent elle permet de diminuer considérablement la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre (émissions de CO2).

Système Citrosol Vertido Cero®

maintient une efficacité maximum et homogène pour le traitement drencher sans générer de rejets. Le système développé permet de maintenir l’efficacité initiale du traitement fongicide en drencher et dans les bassins de traitement. Il évite de traiter les résidus de traitements, puisque qu’ils restent inaltérés. Cela permet une réutilisation des eaux de bouillie du premier au dernier jour de traitement pour toute une campagne agrumicole. Ce système est, sans aucun doute, une amélioration radicale qui augmente la qualité et la condition de traitement des agrumes, contribuant de plus au respect de l’environnement.

Système Citrocide®

Il permet d’améliorer et de prolonger la vie commerciale des légumes. Il est spécialement recommandé pour le contrôle des pourritures sur poivron et piment sans laisser de résidu.

Fortisol® Ca

est un phytofortifiant hautement efficace contre les pourritures et les tâches. Ce produit augmente les défenses naturelles du fruit, améliore sa fermeté et réduit l’incidence des tâches post récolte.

Protege la fruta, respeta la vida Por su efecto en la membrana celular disminuye y controla los manchados de naturaleza post cosecha.

Ces produits et systèmes sont déjà disponibles au Maroc à travers notre filiale Citrosol du Maroc.

FORTISOL Ca es la solución ecoeficiente que ayuda al fruto a defenderse por sí mismo, protegiéndolo de los patógenos activos en post cosecha de cítricos.

PRODUCTOS CITROSOL S.A. - Partida Alameda, parc. C - 46721- Potries - (Valencia) - Espagne Tél. : 00 34 962 800 512 - Fax : 00 34 962 800 821 - citrosol@citrosol.com CITROSOL DU MAROC - Said Koucha : Agriculture du Maghreb Tél.: 00212 661380828 - AGADIR (MAROC) - E.mail : skoucha@citrosol.com N° 57 - Fevrier 2012

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Séminaire

Choix des porte-greffes agrumes

Il est difficile de trancher sur la question de la meilleure combinaison variété/portegreffe, parce qu’il n’y a pas assez d’essais de compatibilité concernant certains portegreffes à l’échelle nationale.

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dont la production était jusqu’ici plutôt axée sur les oranges, vient de convertir une partie de ses vergers en petits fruits sans pépins (potentf tiel 100.000t). Concurrence aussi de l’Amérique du sud et de l’Afrique du sud qui, grâce à des variétés tardives, maintiennent leur présence sur le marché jusqu’au mois de novembre. Et comme si cela ne suffisait pas, les opérateurs marocains rencontrent actuellement des difficultés sur certf tains marchés historiques comme ceux de l’Amérique du nord. Ceci arrive à un moment où il est difficf cile de valoriser l’origine Maroc à cause de l’émiettement de l’offre. Aujourd’hui, renforcer nos positions sur les marchés repose en grande partie sur des fruits de grande valeur gustative, une stratégie de commercf

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cialisation efficace et une gamme de variétés qui couvrent toute la saison (précoce, tardive). Atteindre ces objf jectifs repose en grande partie sur le choix des bonnes combinaisons porte-greffe / variété. Il y a 25 ans, nous disposions d’une seule variété de petits fruits (Cadoux), de quelques variétés d’oranges et d’un seul portf te-greffe : le bigaradier, avec lequel il fallait quand même affronter le marché international. Aujourd’hui, grâce aux efforts de recherche et de diversification, nous disposons de nouveaux porte-greffes et d’une panf noplie de variétés», conclut le Pt de Fresh Fruit.

Choix du porte-greffe Un programme riche en informattions technique a été préparé par l’AMAPAC. Des chercheurs maroccains et étrangers ont mis en avant différentes expériences au Maroc, en Corse et en Espagne, qui ont donné lieu à plusieurs débats sur le choix du meilleur porte-greffe. Et si l’on peut sortir avec une conclussion, c’est qu’il n’y pas a une réponsse unique à la question quel est le meilleur porte-greffe ? Il y a plutôt un porte-greffe plus adapté à telle ou telle situation (salinité, zones à risque, caractéristiques rechercchées au niveau du fruit, ...). Même au niveau des différentes intervventions où il y avait les partisans

de tel ou tel porte-greffe, chaque camp avait toujours des arguments convaincants. D’autre part, il est très important de connaître les conditions méttéorologiques et édaphiques de son verger afin de faire le choix du porte-greffe le mieux adapté. Des analyses du sol sont donc nécesssaires pour mieux connaître son sol et ses facteurs limitants. Une bonne connaissance des températtures minimales enregistrées dans la région est également très importtante pour éviter les porte-greffes sensibles au gel. Il faut également bien connaître les caractéristiques des porte-greffes proposés par les pépinières, notamment leurs sensibbilités et leurs tolérances aux princcipales maladies des agrumes. C’est le cas de la Tristeza qui ne serait pas loin de nos portes. De ce fait, il est fortement recommandé d’éviter de nouvelles plantations sur Bigarradier, très sensible à cette maladie et qui représente actuellement plus de 90% du verger agrumicole marocain. Un porte-greffe est égallement choisi pour son comportemment vis à vis du phytophtora. De même, il est difficile de trancher sur la question de la meilleure combbinaison variété/porte-greffe, parcce qu’il n’y a pas assez d’essais de compatibilité concernant des portte-greffes comme Macrophylla et Volkameriana à l’échelle nationale. Donc, le choix de la combinaison doit prendre en considération le potentiel de chacune des compossantes du plant, et ce en relation avec le microclimat où est situé le verger, puisque le microclimat peut influencer significativement la préccocité ou la tardivité de la variété. Les combinaisons adaptées à une région donnée ne donnent pas néccessairement des résultats similairres dans d’autres régions (exemple Souss et Gharb). De même, le prodducteur devrait s’informer et s’insppirer des expériences de ses voisins les plus proches, des combinaisons qu’ils ont essayées et des résultats obtenus. A noter que de nombreux producteurs ont opté pour l’une des combinaisons et qu’ils n’en ont


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Porte-greffes agrumes

pas été satisfaits. Un point qui n’est pas moins important à considérer, c’est l’affinité de la variété avec le porte-greffe, ainsi que les caractéristiques organolepttiques que confère le portegreffe à la variété. Selon plussieurs intervenants, certaines variétés greffées sur Macropphylla se trouveraient déppourvues des qualités gustattives qui font leur renommée sur le marché international. Il convient donc de gérer différremment sa nutrition hydrominérale pour atténuer ces défauts qualitatifs. Le porte-greffe influence plus de 20 paramètres des agrummes, notamment ceux relatifs à la qualité des fruits : colorration, calibre, teneur en jus, taux de sucre, acidité, épaissseur de la peau, etc. Certaines expérimentations ont même prouvé son effet sur la teneur en Vitamine C des fruits (acidde ascorbique). Un argument souvent mis en avant par nos concurrents pour valoriser leurs agrumes.

Témoignages L’un des aspects que les partticipants à ce séminaire ont le plus apprécié c’est d’avoir diffférents échos de grands grouppes producteurs-exportateurs (Delassus, COPAG, Groupe des Domaines, Domaines Kabbbage) sur les comportements des différents porte-greffes dans leurs vergers. 46

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Dr Zemzami, des Domaines Agricoles a décrit l’expérience des Domaines Agricoles sur le comportement des princippaux porte-greffes d’agrumes. Conscient qu’il ne peut pas y avoir de porte-greffe adapté à toutes les situations, le Grouppe a initié depuis longtemps des essais de comportement d’un panel de sélections tollérantes aux maladies dévasttatrices (Tristeza, Phytophttora, Fusarium, Blight) et aux différents stress abiotiques, en particulier le calcaire et la salinité. Les essais concernnent une vingtaine de portegreffes de même qu’une séllection de variétés de petits fruits et d’oranges les plus en vogue actuellement. Les essais ont été conduits dans divers sites représentatifs des principaux terroirs agrumicolles du Maroc (Souss, Haouz, Tadla, Gharb). En fonction des résultats obtenus, les portegreffes recommandables sont Citrange Carrizo (CC), C35, Citrumélo sacaton, Citrus volkameriana et les hybrides ‘’Mandarine Cléopâtre x CC’’ et ‘’Mandarine Cléopâtre x Poncirus trifoliata’’. « Il ne faut pas chercher le porte-greffe qui donne un excellent rendement une année et un rendement moyen l’année d’après. Il faut plutôt opter pour celui dont les performances restent stabf bles d’une année à l’autre» a insisté Dr Zemzami. Mme Laila Khouimi, du Group-


pe Kabbage a expliqué que les porte-greffes utilisés au niveau du Domaine Kabbage sont : Citrange Carizo, Macrophylla, Volkameriana, Citrange Troyer, C35… « Sachant que chacun présente des avantages et des vulnérabilités et ne sachant pas quelles contraintes pourraient se manifester dans l’avenir, nous avons jugé plus sage d’opter pour un panf nache de porte-greffes. Concernant le problème de la qualité interne des fruits, soulevé à plusieurs reprises pendant ce séminaire, je dois préciser que tout porte-greffe possède un potf tentiel qualitatif à condition de bien gérer l’irrigation et la nutrition minérf rale, avec des ressources humaines hautement qualifiées assurant un suivi rigoureux des vergers ».

Monsieur S. Hicham,

Producteur dans la région du Souss « D’après les statistiques officielles, 47% des plantations réalisées en

2011, ont été greffées sur Macropf phylla, 22% sur Citrange carizo, 17% sur volkameriana, 9% sur Citrange troyer, 7% sur bigaradier et 6,6% Citf trange C35. A mon avis ces statistiqf ques montrent clairement que beaucf

coup d’agrumiculteurs à travers le Maroc font confiance à Macrophyllf la, qui présente de nombreux avantf tages comme la précocité, la bonne mise à fruit, la productivité, le calibre, en plus de la tolérance à la sécheressf

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Porte-greffes agrumes se et aux problèmes du sol comme le calcaire et la salinité (système racinaire puissant). Il présente égalf lement des vulnérabilités comme le goût, le taux de sucre et la chute rapide de l’acidité (conservation rédf duite sur arbre, pas d’évolution du brix), ce qui impose de récolter les fruits dès qu’ils atteignent leur matf turité. Cependant, certains exposés ont montré que des niveaux de sucre intéressants peuvent être atteints grâce à une bonne maîtrise de la conduite culturale, ce qui veut dire que le problème du brix peut être dépassé (brix 15 à 16). D’après ma modeste expérience dans le Souss, je recommande pour cette région la répartition suivante au sein des vergers agrumicolf les (fonction du sol et des variétés): - un tiers des arbres greffés sur Macropf phylla, notamment avec des variétés précoces. Se limiter à ce pourcentage a deux objectifs : ne pas perdre la totf talité du verger si jamais la tristeza débarque au Maroc puisque cette

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variété y est sensible. Les fruits issus de cette variété devant être récoltés à maturité (comme expliqué plus haut), ce pourcentage offre une garf rantie d’une bonne maîtrise des récf coltes pendant les années pluvieuse et lors des périodes de manque de main d’oeuvre. - un tiers sur Volkameriana, qui peut être associé à Macrophylla car il présente pratiquement les mêmes avantages, mais d’après notre expérf rience ses performances productives sont inférieures à celles de Macropf phylla. - le reste sur Citrange C35 surtout avec des variétés très précoces ou tardives. Il présente l’avantage d’une bonne qualité des fruits et d’une moindre sensibilité au phytophtora, en plus de sa tolérance à la tristeza. Ce qui lui permettrait de remplacer des porte-greffes comme C. Troyer et Carizo sensibles au phytophtora, à la salinité et au calcaire (sans attf teindre la tolérance de Macrophylla et Volkameriana).


Le bigaradier étant dépassé, avec ses faiblesses bien connues (qualité,et productivité moyennes), sa sensibilf lité à la tristeza et aux changements climatiques. Par exemple, en période de chergui, c’est le premier à perdre ses fruits. Il est important d’assurer une gestf tion adéquate à chaque parcelle et à chaque combinaison variétés/portf te-greffe que ce soit pour la nutrition hydrique ou minérale. Je tiens à souligner enfin que pour la gestion de nos vergers, nous comptf tons uniquement sur notre expériencf ce et sur les informations scientifiqf ques qui nous parviennent de temps à autre. Il serait vraiment temps que des organismes de recherche mènf nent des essais sérieux sur les différf rentes combinaisons variété/portegreffe disponibles, surtout les nouvf velles variétés qui nous intéressent, dans différentes régions de productf tion (sol-climat) pour connaître leur comportement et en sortir avec des recommandations pratiques pour mieux orienter la conduite».

Avis de participant : « J’ai trouvé ces informations utiles, mais j’aurais souhaité avoir plus de détails de la part des exportateurs sur les Feed Back des marchés intf

ternationaux, notamment en ce qui concerne la perception des fruits issus de telle ou telle combinaison» explique un jeune producteur du Gharb. Peut être est ce là une idée pour un prochain séminaire.

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Souss Massa Draa

Visite de jeunes maraîchers français DNES Abdelmoumen Guennouni

A l’initiative de la fédération ‘‘Légumes de France’’, nouvelle appellation adoptée par la FNPL (Fédérration Nationale des Producteurs de Légumes), un groupe de 17 jeunes producteurs français et 1 accompagnatrice ont effectué une visite dans la région d’Agadir entre les 25 et 28 janvier. L’objectif était de permettre aux jeunes agriculteurs de découvrir la production de légumes au Maroc, visitter les exploitations maraîchères et rencontrer les acteurs de la filière marocaine. Ces différentes rencontres ont permis aux jeunes de ‘‘Légumes de France’’ de comprendre les enjeux pour la partie marocaine et d’échanger avec leurs homologues marocains. « La section des jeunes maraîchers fait partie de la Fédération nationale affiliée à la FNSEA (branche légumes). Dans le cadre de son action, elle organise tous les ans un voyage d’étude ouvert à tous les jeunes producteurs avec un double objf jectif : se rendre à l’étranger voir ce qui s’y fait et permettre aux jeunes producteurs de se retrouver entre eux pour mieux se connaître et discuter des intérêts commf muns, explique Khadija Rizki, chargée de mission ‘‘Animation du réseau des producteurs de Légumes de France’’ et accompagnatrice du groupe. Plusieurs pays ont déjà été visités : Angleterre, Italf

lie, Turquie, Espagne, Belgique, hollande, Allemagne. Le Maroc est le seul pays du sud de la méditerranée visité par le groupf pe et ceci pour la deuxième fois après une dizaine d’années. Chaque voyage est organisé autour d’un thème différent comme les cultures sous abris et plein champ, rencontres, etc. Le thème choisi pour cette année est ‘‘Les échanges commerciaux, les exportatt tions vers l’Union Européenne et l’impt pact des accords Maroc/UE sur la filièrt re française’’’. Le choix de ce thème est en relation avec les négociations entre l’UE et le Maroc. Les agriculteurs français

ont des difficultés à valoriser leurs prodf duits sur le marché français en raison des produits concurrents importés d’autres pays (Espagne, Allemagne, Maroc, …). Le choix de la date s’est porté sur janvierfévrier, période où les producteurs peuvf vent s’absenter (alors que la pleine saisf son est de mars à septembre-octobre). Le but de la visite est de voir l’état des lieux de la production marocaine et anticiper les évolutions à venir. Dans l’ensemble, les jeunes visiteurs français ont eu une bonne impression de leurs tournée et contacts. Ils ont noté l’existence de compf pétences (production, techniciens, …). Ils ont aussi été surpris par le niveau de technicité et de compétence des professf sionnels marocains, la facilité d’échangf ges et de discussion contrairement à la France, et ont reçu un très bon accueil de tous » conclut Khadija Rizki.

Visites dans la région

Les visites ont débuté par le laboratoire de l’EACCE (Etablissement Autonome de Contrôle et de Coordination des exportations) qui dispose de structurres dispatchés au niveau des différenttes zones de production (Casablanca, Marrakech, …). Le laboratoire d’Agadir est dédié aux analyses physico-chimiqques dont les activités analytiques ont été accréditées par le COFRAC selon les normes ISO 17025 et effectuant des analyses des résidus de pesticides ainsi que des analyses des corps gras. Le groupe a ensuite visité le rayon fruits et légumes de Metro. Ce magasin 50

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Souss Massa Draa Visite de jeunes maraîchers français

Siham Zahidi, Cabinet Green Smile

de grande distribution a une clientèle diverse et variée et, contrairement à son homologue en France, ne se resttreint pas aux professionnels puisque pratiquement tout salarié peut avoir une carte d’accès. Les visites chez les producteurs ont commencé par l’exploitation de M. Baalla Abdelfattah, rattachée au grouppe SUNCROPS et produisant sur une superficie de 13 ha de la tomate (rondde, cocktail), du poivron jaune et du pimment fort. L’objectif de la visite était de rencontrer les responsables de la ferme et du groupe, d’avoir un descriptif technique sur la conduite des cultures ainsi que du processus de certification Global Gap. Ensuite, la visite au CTT (Centre de Transfert de Technologie) de l’APEFFEL (Association des prodducteurs et producteurs exportateurs de fruits et légummes) a permis la rencontre avec les responsables chargés de la gestion du centre dont l’objectif est de tester de nouvelles techniques et de mener des activités permettant d’informer les agriculteurs des résultats de ses recherches. Ces dernières portent nottamment sur les structures de serre, la lutte contre les nématodes (alternativves au bromure de méthyles), la culture hors sol, la gestion du climat sous serre ainsi que la gestion de l’irrigation et de la fertilisation. La visite suivante a concerné une ferm52

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me spécialisée en culture de haricot plat mange tout et a été guidée par le producteur, M Ahmed Chraibi. Elle a permis d’avoir un descriptif technique de la culture menée dans une exploitattion de 8 ha bénéficiant des certificattions Global Gap et Nature Choice. La tournée s’est poursuivie par une fermme spécialisée en cultures biologiques, appartenant à M. Lahsen El Hajjouji, faisant partie du groupe PBS (Produits Biologiques du Souss) et s’étendant sur une cinquantaine d’hectares dont 36 en culture. La rencontre avec les responsables techniques et commercciaux du groupe a permis d’avoir une idée précise sur les cultures pratiquées (tomate ronde, poivron, courgette, concombre). Elle a permis par ailleurs de constater sur place les contraintes de la culture bio et d’avoir un rappel des certifications et normes spécifiqques à ce type de cultures. Vu l’importance de la préparation des plants dans le processus de production, la visite d’une pépinière s’imposait. La pépinière Sirwa, dont le responsable est M. Abdellah Amcassou, produit des plants francs de tomate, de tomate greffée, de pastèque, etc. Les visiteurs ont pu voir les installations et avoir un descriptif des différentes étapes par lesquelles passe un plant de tomate du semis à la livraison et notamment l’étape du greffage. Dernier maillon de la chaine, la station de conditionnement a terminé la tournnée des jeunes maraichers. Certifiée BRC, la station d’emballage COMAPPRIM (coopérative membre du groupe

« Dans le cadre de son activité « Voyage d’études » Green Smile a été sollicité par la fédération Légummes de France pour l’organisation du séminaire annuel de sa section « Jeunes Maraichers ». Les Jeunes professionnels Français, dont la pluppart n’ont jamais visité le Maroc, ont pu évaluer le souci d’innover et de s’améliorer de leurs homologues marocains, devant composer avec un certain nombre de paramètres notamment le climat, la main d’œuvvre, la structure, l’eau … De même ils ont découvert des professionnels marocains très à cheval sur la quallité et dont les structures répondent aux normes et certifications internnationales. Ainsi, l’idée qu’ils avaient de la production marocaine avant de venir à Agadir n’est clairement pas la même que celle qu’ils avaient en repartant. Pour nous ce constat à lui seul fait de cette mission une réussite ! Pour finir nous tenons à remercier toutes les structures et toutes les personnes qui nous ont accueillis et qui ont largement contribué par leur professionnalisme à la réussite de cette mission notamment : l’APEFFEL et son Centre de transfert de technologie, l’EACCE, AGRISOUSS, SUNCROPS, COMAPRIM, SIRWA, PBS, SAPIAMA, les Domaine Chraïbi et METRO Agadir. En tant que cabinet conseil dont une des missions est d’accompagner les agriculteurs marocains dans leurs efforts d’ouverture et de positionnnement à l’international, nous penssons réitérer l’expérience car il sembble évident que seul le dialogue, et notamment entre producteurs, peut résoudre les conflits et abouttir sur de véritables solutions. Dans ce sens, un voyage du Maroc vers la France est en cours de préparation, n’hésitez donc pas à nous contacter pour plus d’information ». Agrisouss) assure le conditionnement de produits phares tels la tomate, le poivron et la courgette ainsi que des produits de niche comme la tomate cerise, la tomate type olivette et la tommate cocktail, produits destinés aux marchés français, anglais, hollandais et russe. Certains membres de la coopérattive qui ont également des responsabillités au niveau de l’APEFEL, ont exposé


Khadija Rizki le fonctionnement de la station et ont guidé la visite des différentes étapes par lesquelles passe le produit du quai de réception à la plateforme de départ (camion frigo) en passant par les lignes de conditionnement.

Entretiens Louis Vinet,

Président du groupe Jeunes productteurs (Légumes de France) : « Le choix de la destination Maroc a été fait l’année dernière devant le développf pement de la problématique du marché

Louis Vinet et l’arrivée de plus en plus de légumes en provenance du Sud (Europe du sud, Maghreb). L’objectif, entre autres est de renforcer l’amitié franco-marocaine à travers cette profession et en rencontrant les opérateurs marocains. Il est important pour nous d’avoir une vision de la production légumière marocf caine. Lors de notre arrivée (sur le terrain) on a constaté que plusieurs sujets étaient des idées préconçues et des clichés sur la production au Maroc (vision archaïque) : utilisation de certains produits phytosf sanitaires, contrôle de la production, qualité du produit estimée médiocre par

J. Pierre Hamard

Siham Zahidi

rapport à la production française. Cette vision a explosé après la visite du labo de l’EACCE qui a montré plus de contrôle qu’on ne pensait, avec une recherche de la qualité plus poussée qu’on ne supposf sait. On se rend compte que le Maroc va devenf nir un acteur incontournable sur le marcf ché européen du légume. Il est importf tant de connaître ses concurrents pour comprendre les problématiques locales : avantages et contraintes du Maroc pour savoir quelle stratégie adopter pour restf ter concurrentiels par rapport au produit marocain.

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Souss Massa Draa Visite de jeunes maraîchers français

sentiellement sur la conduite des plants. Je ne suis pas d’accord avec les professf sionnels qui pensent que le rendement des exploitations marocaines a atteint son plafond et que la technologie utilisf sée actuellement a donné le maximum qu’elle pouvait. Au contraire, je pense qu’il y a encore une marge appréciable de progression. On peut encore agir sur l’augmentation des rendements par la modernisation des serres, le recours au hors sol, au chauffage d’appoint, etc. Ceci permettrait d’accroître les rendements et améliorer encore plus la qualité du prodf duit’’. ‘‘En discutant avec les producteurs, ajoute-t-il, on constate l’augmentation du niveau social et l’amélioration des conditions des travailleurs dans le sectf teur. Ainsi, aujourd’hui on entend parler des heures de travail, des contrats, etc. Tous ces aspect participeront forcément à la satisfaction des besoins des ouvriers et par voie de conséquence, à améliorer la productivité du travail’’.

Diner-débat

«je pense qu’il y a encore une marge appréciable de progression. On peut encore agir sur l’augmentation des rendements par la modernisation des serres, le recours au hors sol, au chauffage d’appoint, etc. Ceci permettrait d’accroître les rendements et améliorer encore plus la qualité du produit», Jean Pierre Hamard

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Il est toujours plus facile de pouvoir parlf ler de quelque chose quand on l’a vue. La production marocaine avance à grands pas et rattrape rapidement le retard qu’on lui suppose, notamment par le développement de la commercialisatf tion et de l’organisation professionnelle. On sent une recherche de la qualité, du rendement, tout en travaillant sur les mêmes thématiques qu’on peut avoir en France : l’eau, l’utilisation des prodf duits phytosanitaires, la main d’œuvre et la professionnalisation (difficultés de recrutement). Problèmes communs aux deux pays ».

Jean Pierre Hamard, producteur de tomate et concombbres (régions de Nantes) M. Hamard, qui a fait partie du premier groupe de jeunes producteurs français ayant visité le Maroc il y a une dizaine d’année, fait état des changements qui l’ont le plus frappé en une dizaine d’années : « L’évolution n’est pas tant des structf tures, même si on sent nettement une démarche d’évolution sur ce plan, mais surtout la prise de conscience des problèmf mes phytosanitaires. On note aussi une très grosse progression technique essf

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Profitant de la présence de ces jeunes producteurs français, l’APEFEL a organnisé un débat sur le thème, proposé par Légumes de France, ‘‘Les échangt ges commerciaux et les exportations vers l’Union Européenne et l’impact des accords Maroc/UE sur la filière française’’. Le débat, qui a été très animé entre les participants marocains et français, a été suivi par un dîner de spécialités marocaines dans un cadre convivial animé par un spectacle artisttique varié de folklore marocain, offert par le groupe Agrisouss. Avant le lancement du débat propremment dit, M. Mohamed Zahidi a fait un exposé sur le secteur maraîcher maroccain, suivi par une présentation de l’asssociation ‘‘Légumes de France’’ par M. Louis Vinet, président du groupe. Entamant les interventions, M. Saïdi (APEFEL) a commencé par indiqquer, chiffres à l’appui, que si le Maroc ou d’autres pays exportent vers ce marché c’est avant tout parce que la France n’est pas autosuffisante dans le domaine de la production légumière. Exemple : le marché français est équilibbré en tomate - 650.000 t de tomate produites en France - 950.000 t consommées - 300.000 t de déficit - 500.000 t importées (hors UE) - 200.000 réexportées

Cependant, répond M. Vinet, ce qui gène les producteurs français c’est le télescopage des importions avec les périodes les plus sensibles pour le producteur de l’hexagone et qui l’emppêchent de bien valoriser son produit. Ces périodes sont d’abord fin févrierdébut mars au cours de laquelle la prodduction marocaine atteint sa vitesse de croisière, alors que la production française qui a été coûteuse à mettre sur le marché ne fait qu’entrer en prodduction. La deuxième période est celle d’octobre, fin de production en France et début des exportations marocaines. C’est au cours de ces périodes que le producteur français espère valoriser au mieux son produit, mission imposssible en présence de produits importés vendus moins cher. En effet, des presssions énormes pèsent sur la producttion française qui lui causent une perte de rentabilité et rendent plus difficile pour les agriculteurs, qui cherchent à sauvegarder leur profession, de gagner de l’argent. M. Saidi a souligné les liens historiques avec la France qui expliquent l’imposittion au Maroc du calendrier d’exporttation afin de mieux préserver la prodduction française et, aujourd’hui, europpéenne. D’autres mesures sont venues renforcer la protection de la producttion française et européenne, dont le quota annuel pour la tomate 213.000 t, réparti en sous quotas mensuels, et le prix d’entrée destiné à mettre les prix de vente au niveau de ceux du produit français. Répondant à la remarque d’un prodducteur français, M. Saïdi a essayé de lever le malentendu se rapportant au dépassement des quotas et ce par le biais des exportations hors contingent. Ainsi, il a fait relever que les accords du GATT (OMC) permettent à n’importe quel pays, en cas de marché demanddeur, d’accéder au marché français en payant le taux plein. M. Vinet a signalé un autre aspect qui handicape le producteur français, celui de la grande distribution. En effet les grandes enseignes, contrairement à ce qu’on pourrait penser, ne font pas jouer la préférence nationale et mettent le producteur français en concurrence avec l’importation aussi bien extra qu’intra européenne. En conséquence le producteur français vend 50 à 60 % de sa production à bas prix. Pourquoi concentrer les exportations marocaines sur le marché Saint Charl-


De gauche à droite Messieurs Khalid SAIDI, Louis Vinet et Mohamed Zahidi

les ? a demandé l’un des intervvenants français. En réponse, M. Saidi a indiqué que ‘‘la Francf ce, essentiellement le marché de Saint Charles, est notre principalf le plateforme commerciale pour entrer dans le marché européen en raison des structures mises en place spécialement pour facilitf ter les démarches nécessaires au dédouanement. Nous somme en train de développer d’autres plateformes hors de France et d’améliorer les circuits de commf mercialisation’’. Dans ce même ordre d’idées, ce qui dérange le plus les prodducteurs français à ce propos c’est que les prix enregistrés à Saint Charles servent le plus souvent de référence pour les achats des grandes surfaces. D’un autre côté, M. Saidi a inddiqué que le Maroc importe d’Europe, en plus des produits agricoles, tout ce qui est néccessaire à son agriculture d’expportation (semences, produits phytosanitaires, granulé pour le plastique, …) et que les enttreprises françaises espagnolles bénéficient, entre autres, du marché du transport des fruits

et légumes marocains vers l’Europe, opération hautement rentable. Par conséquent, la balance des échanges pencche largement en faveur de la France et de l’Europe, ce à quoi les jeunes agriculteurs réponddent qu’ils sont pris en otages de cette situation et qu’ils ne veulent pas que la solution de cette équation se fasse à leurs dépens. NB : La terminologie utilisée en France utilise le terme ‘‘inttroduction’’ pour les produits qui proviennent d’Europe et ‘‘importation’’ pour ceux origginaires d’autres pays tiers.

CONCLUSION

Pour M. Vinet ‘‘Il faudrait apaisf ser les discussions en réglant le télescopage pendant les périodf des sensibles et par conséquent régler le différend qui oppose les deux calendriers. L’idéal serait d’établir une complémentarité entre production marocaine et française en octobre et avril. De même, si on arrive à régler en intf terne les problèmes inter UE, une grande étape sera franchie’’. Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

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Alerte

Drosophila suzukii L’Europe est en état d’alerte

Invasive, polyphage et prolifique, Drosophila suzukii Des fruits sains en apparence au moment de la récolte se retrouvent s’étend en Europe tel un tsunami. Les larves de cette mouc- liquéfiés le lendemain avec jusqu’à che, originaire d’Asie, occasionnent des dégâts importants 10 asticots par fruit. sur de nombreux fruits, provoquant des arrêts et pertes de 27 millions de mouches récolte.

E

n décembre dernier, une réunion internationale s’est déroulée à Trento (Italie) sous l’égide de l’Iasma (Institut Agrario de San Michele All Adige) regrouppant plus de 180 participants de nombreux pays européens dont l’Italie, l’Espagne, la Suisse, l’Allemaggne, la Slovénie, la Grande-Bretagne, la Suède et la France ainsi que les Etats-Unis et le Japon. Les objectifs étaient de partager des données au sujet de Drosophila suzukii, de sa diffusion en Europe et d’identifier les apports possibles de la rechercche pour développer des stratégies de contrôle appropriées. «Tous les pays représentés sont touchés par Drosophila suzukii ou en situation d’alerte. En Europe, l’Espagne, l’Italie et la France ont déjà subi les dégâts de ce ravageur, notamment sur cerrise, fraise et petits fruits. Mais on 56

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assiste à une remontée très rapide de sa présence dans le nord de I’Eurrope où il a été piégé (Slovénie, Allemmagne, Autriche...). Les stratégies de lutte différent d’une espèce à l’autre et selon les moyens autorisés mais avec peu de fiabilité et des interrogations sur leur durabilité, résume une spécialiste à la suite des nombreuses présentations. Aux EtatsUnis, où Drosophila suzukii a débarqqué sur la côte ouest avec quelques années d’avance (Californie 2008, Orégon 2009) en causant des dégâts très importants sur cerise et fruits rougges, les professionnels financent des moyens de recherche conséquents. Pour l’heure, les moyens de lutte dispponibles sont peu efficaces et basés sur la répétition d’applications de traitements. Des solutions sont envissagées à partir de piégeages massifs. Au Japon, pays d’origine, sa présence est décrite comme peu préoccupante avec certainement une régulation natturelle des populations.

Jusqu’à 10 asticots par fruit L’adulte de couleur jaune orangé à jaune brunâtre avec des bandes noirâtres sur l’abdomen et des yeux rouge vif, pond ses oeufs dans des fruits. Contrairement à d’autres drosophiles (120 espèces en Eurrope), Drosophila suzukii s’attaque aux fruits sains à différents stades de maturité. Les larves ont l’aspect de petits asticots de couleur blanc crème d’environ 3 mm à maturité (3 stades larvaires). Elles se nourrissent de la pulpe à l’intérieur des fruits qui s’affaissent très rapidement puis subissent des attaques secondairres de champignons ou bactéries.

en 3 générations

Drosophlla suzukii effectue son cyccle biologique entre 8 et 28 jours en fonction de la température (21 à 25 jours à 15°C, 8 à 13 jours à 25°C). On compte 3 à 13 générations par an. Les 3 stades larvaires se font dans les fruits. La pupaison se fait dans le fruit, sur le sol ou dans le sol, entre 3 et 15 jours. La période d’activité connue s’étale de mars à novembbre, sachant que, pendant l’hiver 2010-2011, elle a été active en Corse et piégée en Aquitaine au mois de janvier. La fécondité se résume à des pontes de 7 à 16 oeufs par jour et par adulte, ce qui équivaut à 300 oeufs par femelle sur 1 génération soit 27 millions de mouches en 3 génnérations. En hiver, l’adulte entre en repos sur le sol ou sous les feuilles lorsque les températures sont inférrieures à 5°C et réémerge lorsque les conditions sont favorables.

Hôtes

Les plantes hôtes, cultivées ou sauvvages sont : - les prunus (++++), - vaccinium (++++), - rubus (++++), - fragaria (+++), - vitis (+++), - malus (++), - dyospiros kakis (++), - morus mûriers (++), - poires figues et kiwis (vérification en cours). NB : noms latins ou français pour toutes les espèces !

Situation en France

II n’aura fallu que d’une année pour qu’on assiste à une véritable explossion des populations et des dégâts de Drosophila suzukii en France. Incconnue de la liste des ravageurs en


2009, elle est devenue une menace pour de nombreuses productions avec des dégâts et des dommagges déjà importants pour certaines comme la cerise, la fraise et la frambboise. Détecté en Europe (Espagne) en octobre 2008, puis en septembre 2009 en Italie, ce diptère aux allures de «mouche à vinaigre» a été officciellement identifié en France le 14 juin 2010. Alors considérée comme ravageur émergent et invasif, Drosopphila suzukil est désormais devenue la source de nombreuses préoccupattions, interrogations et inquiétudes. Les observations en 2011 confirment que la cerise et les fruits rouges, fraisse et framboise, sont au premier rang des cultures les plus affectées. En France, Drosophila suzukii est sur la liste des organismes pour lesquels la lutte est obligatoire sous certaines conditions. Mais force est de constatter que, de manière très pratique, les ités e moyens de lutte sont limet peu efficaces. La lutte prophylactiqque consiste esssentiellement à éviter de laissser les fruits en sur-maturité ou les fruits attaqués dans la parcelle. Il est important de les détruire en les reccouvrant de terre ou d’une bâche plastique par exemple, en brûlant les fruits ou en les enfermant dans des sacs ou conteneurs en plastique afin de limiter la pression. La destruct-

Larves ds tion est contraignante sur les exploittations, mais elle est nécessaire. Les expériences en parcelle ont montré que sans évacuation et destruction

des fruits touchés, les dégâts sont toujours aussi importants. Pour les fruits rouges, fraise et framboise, les cueillettes serrées sont préconisées . Les dégâts ont souvent été moins importants dans les fraiseraies récolttées trois fois par semaine plutôt que deux.

Le piégeage à la parcelle La lutte s’organise autour des fammilles chimiques de spinosoïdes, de pyréthrinoïdes de synthèse, des organo-phosporés (diméthoate) et des chloronicotinoïdes. Ces différenttes spécialités commerciales sont à utiliser en fonction de la réglementattion de leur usage sur les différentes cultures. « Sur cerise, si les traitements en particulier dirigés contre la mouche sont insuffisants pour contenir la popf pulation de drosophiles, il est possible d’envisager un traitement avec un insf secticide à spectre large (type pyréthrf rinoïde de synthèse) pour son effet adulticide afin de baisser la pression des moucf ches adultes », précise un proffessionnel. Les premiers tests d’efficaccité effectués en 2011, avec des insecticides autorissés sur fraisier, monttrent qu’il est possible de diminuer l’impact et les populations de drosopphiles, sans pour autant pouvoir les éradiquer. Mais les applications d’insecticides contre Drosophila suzukii ont des effets néfastes sur les auxiliaires, mettant en difficulté la mise en place ou le suivi de la lutte intégrée sur fraisier et frambboisier. D’où l’importance d’une déttection précoce à l’aide de pièges. En 2012, les moyens de détection et de surveillance devraient être ampplifiés. Mais le piégeage à la parcelle avec du vinaigre de cidre peut égallement se faire par les producteurs même si l’identification de Drosopphila suzukii est délicate. En effet, l’insecte adulte doit être disséqué et observé sous loupe binoculaire afin de déterminer avec certitude l’espèce. Aujourd’hui, les stratégies de lutte ne sont pas définies, elles conduirront à des combinaisons entre lutte prophylactique, lutte chimique et biologique selon les cultures.

L’expérimentation s’organise

Face à la menace que représente Drosophila suzukii, un projet Casddar est en cours d’élaboration à la demande des professionnels afin de disposer de moyens finnanciers pour travailler spécifiqquement sur ce ravageur. Sous l’égide du Ctifl, un pré-projet dépposé en novembre dernier réunit de nombreuses stations régionalles d’expérimentation, l’Inra et le CNRS. Il vise à la mise au point de méthodologie, l’amélioration des connaissances sur le ravageur, notamment sa biologie et son comportement (déplacement entre et dans les parcelles ; relattions piégeages/dégâts...) et la mise au point ou l’adaptation de moyens de lutte. Dans ce dernier volet, les travaux porteront sur l’usage et le positionnement de produits homologués, mais aussi l’évaluation d’autres substances actives. Les filets anti-insectes doivent également être éprouvvés, notamment pour les culturres sous abris (fraise, petits fruits) mais aussi dans le cas de certains vergers pouvant bénéficier de ce type de protection (cerise). Le piégeage sera également étudié pour le suivi des populations et piégeage de masse. L’étude des auxiliaires disponibles est égallement envisagée avec une premmière étape en laboratoire pour les parasitoïdes et auxiliaires indigènes ou non indigènes. Le programme est large afin de ne pas se fermer de portes. Les cherccheurs veilleront à ne pas faire de doublons et à bénéficier d’autres programmes de recherches au niveau européen ou mondial.

La fécondité se résume à des pontes de 7 à 16 oeufs par jour et par adulte, ce qui équivaut à 300 oeufs par femelle sur 1 génération soit 27 millions de mouches en 3 générations.

Source : Revue Fruits et Légumes

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Le nouvel anti mildiou de la vigne de Bayer CropScience Composée d’une nouvelle matière active : le Fluopicolide et de Foséthyl Aluminium, PROFILER est la nouvelle référence de la lutte anti mildiou de la vigne. Doté d’un nouveau mode d’action, il présente une excellente efficacité et une longue persistance d’action. Sa double systémie ascendante et descendante permet de protéger l’ensemble des organes de la vigne y compris les jeunes pousses. A base d’une nouvelle matière active, il permet d’éviter tout risque de résistance croisée avec les autres spécialités anti mildiou.

Ces producteurs l’ont testé en avant-première et nous donnent leur avis :

Mr Omar Zahid

Gérant des domaines Abdellaoui Dar Oumsaltane et les Trois Domaines Région Fès Meknès. « J’ai utilisé Profiler lors de la campagne précédente qui a connu des conditions climatiques très favorables à la prolifération du mildiou et je suis franchement très satisfait des performances de ce produit. Je pense qu’il pourra garantir une efficacité supérieure aux solutions que j’ai utilisées

Mlle Hasna El Harti

Adjointe du gérant du domaine Hakam Beni Amar, Région de Benslimane. « Compte tenu des conditions climatf tiques particulières de la campagne 2011, nous avions besoin de prodf duits efficaces et sur lesquels nous pouvions compter. C’est dans ce cadre que nous avons utilisé Profiler et nous en sommes extrêmement satisfaits. Ce nouveau produit dépf passe de loin l’ensemble des solutf tions que nous avons utilisées par le passé, tant en terme d’efficacité que de rémanence. Il est très performant

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Mr El Kouane Abdelaziz

jusque-là et aussi permettre d’éviter tout problème de développement de résistance. Je l’utiliserai donc sans aucun doute dans mon programme de traitement 2012 ».

aussi bien sur feuilles que sur grappf pes et aussi, point important qui a attiré notre attention : il protège à 100% les jeunes pousses qui restent saines même dans des conditions extrêmes. Nous avons d’ores et déjà inclus Profiler dans notre programmf me de traitement 2012 ! »

Responsable Domaine Viticole de Saïs Groupe Les domaines Brahim Zniber Région Fès Meknès. « J’ai utilisé Profiler lors de la campagne 2011. Ce produit est extrêmement intéressant du fait qu’il associe le Foséthyl aluminium à une nouvelle matière active : le Fluopicolide. Je suis très satisfait du produit car même sous les conditions extrêmes vécues l’an dernier, il a montré une excellente

Mr Soudani Mohamed Technicien agricole et propriétaire du domaine Haj Soudani Région de l’Oriental.

« Profiler est un produit très efficace qui arrive au bon moment pour répondre aux problèmes de résistance. Jusque-là, j’utilisais le Mikal et j’en étais très satisfait mais je pense vraiment que le Profiler présente une efficacité supérieure. Je suis

efficacité et une rémanence supérieure aux autres produits que j’ai utilisés. C’est d’ailleurs pour cette raison que Profiler figure dans mon programme de traitement 2012».

persuadé que les agriculteurs en seront très satisfaits. Personnellement, je vais certainement inclure Profiler dans mon programme de traitement 2012 ! »


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FRUIT LOGISTICA 2012

FRUIT LOGISTICA 2012 Tour d’horizon du marché mondial des fruits et légumes

Depuis sa première édition en 1993, Fruit Logistica s’est imposé comme le grand rendez-vous du commerce international des fruits et légumes. Sur le site privilégié ‘’Messe Berlin’’, où se concentrent les entreprises les plus compétitives du secteur, les acheteurs du monde entier trouvent de nouvelles opportunités. Ceux qui ont eu la chance de fréquenter ce lieu savent que l’offre y est particulièrement riche et s’y renforce d’année en année. Les chiffres sont d’ailleurs là pour confirmer l’immense succès de l’évènnement couvert par près de 900 représsentants des médias internationaux. Malgré les conditions économiques difficiles qui règnent dans de nombbreux pays européens, le salon a réusssi à maintenir le niveau record de l’annnée dernière. Plus de 56.000 visiteurs professionnels venus de 139 pays sont venus s’informer sur la logistique complexe qui garantit au consommat-

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teur un approvisionnement en fruits et légumes frais en toute saison et partout dans le monde.

Des exposants très satisfaits Pas moins de 2.537 exposants en provenance de 84 pays ont présenté les richesses qu’offrent leurs producttions légumières et fruitières. Trois jours durant, grossistes, détaillants,

producteurs et sociétés d’agrofournniture ont ainsi exhibé sur une supperficie d’exposition de 112.000 m2 un panorama complet des produits et services garantissant au consommmateur des produits frais d’une quallité irréprochable. « Dans le secteur des fruits et légumes, on a surtout besoin de confiance, d’où l’intérêt d’un tel salon pour créer des liens personnels avec nos clients » a expliqué un exposant. Pour attirer le plus de visiteurs, les stands


ont rivalisé de créativité avec de nouvveaux concepts et des présentations attrayantes. Un tiers des exposants a d’ailleurs confirmé avoir présenté soit une nouveauté soit le perfectionnemment d’un produit existant. « C’est une bonne occasion pour discuter les tendf dances actuelles des marchés avec nos partenaires et même pour développer des idées qui constitueront la base de nos projets futurs », explique un diriggeant d’entreprise. Cette année, le taux d’exposants étrangers s’est élevé à 90%. Les pays les plus représentés étaient les gros producteurs de fruits et légumes européens, à savoir l’Italie, l’Espagne, les Pays-Bas, l’Allemagne et la Francce. D’autres étaient présents pour la première fois, comme l’Île Maurice, le Monténégro et le Mozambique. « Notre première participation en tant qu’exposant a été d’une grande impf portance pour notre commerce. La demf mande dépasse même notre capacité de production », se réjouissait un expposant du Mozambique. 88% des exposants ont jugé positifs les résultats commerciaux de leur partticipation au salon et près de la moitié a conclu des affaires. Par ailleurs, 85% estiment que les retombées commercciales seront très bonnes. « Les professionnels du secteur et un très grand nombre d’acheteurs importf tants en provenance du monde entier viennent ici. Pour nous, ce salon offre une excellente opportunité pour rencf contrer nos partenaires commerciaux du monde entier, entre autre en provenf nance de l’Iran, de l’Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis, de la Russie et de l’Ukraine » explique un exposant égyptien. « Nos exposants gagnent beaucoup de temps car tous les grands partenairf res du commerce des fruits et légumes sont présents. Sans FRUIT LOGISTICA nous aurions eu besoin d’au moins un mois pour établir le même nombre de contacts et dépensé beaucoup d’argent » explique un exposant chinois. « Nous avons profité de la FRUIT LOGISTICA pour lancer nos produits sur le marché européen. Nous étions principalement à la recherche d’importateurs en provf venance d’Allemagne, de Tchéquie, de

Suisse et de Pologne. C’est une plateforme idéale pour connaître la concurrf rence et ainsi savoir comment nous posf sitionner sur le marché » explique un exposant de Malaisie.

Visiteurs

Bonnes affaires en perspective Pour les 56.000 visiteurs qui ont déambulé dans les allées archi combbles du salon, il était difficile de cerner en trois jours seulement l’offre des quelques 2.537 exposants. Dotés d’un grand pouvoir de décision au sein de leurs sociétés, la plupart des visiteurs provenaient des secteurs de l’importexport, de la production de fruits et légumes et de la distribution en gros et au détail. Leurs principaux objectifs étaient de nouer de nouveaux contacts, notammment avec des fournisseurs, de déccouvrir des nouveautés et d’observer les tendances du marché et bien sur la concurrence. Leurs centres d’intérrêt étaient avant tout portés sur les fruits et les légumes frais, les emballlages et les machines de conditionnnement. « Nous sommes ici pour essf sayer de cerner les tendances actuelles de comportement du consommateur afin d’adapter les stratégies du commf merce », explique le représentant d’un groupe italien.

Le taux des visiteurs étrangers s’est élevé à 80%, dont la majorité provennait de pays de l’Union européenne (75 %), 9% de l’Amérique, 8% de l’Afriqque, 6% de l’Asie et 2% de l’Océanie. Mais quelle que soit leur origine, les visiteurs ont été unanimes à juger très positifs les résultats commerciaux

Turquie

Pays à l’honneur

La Turquie a été le pays partenaire officiel de la Fruit Logistica 2012. Avec ses produits de qualité très demandés dans le monde entier, son énorme capacité de production et une structure de plus en plus compétitive, la Turquie est une des nations leaders mondiales du commerce des fruits et légumes. Le pays, qui participe au salon depuis l’an 2000 avec un stand collectif, produit chaque année 44 millions de tonnes de fruits et légumes et en exporte 2,9 millions de tonnes, soit 6,6% de toute la production, pour une valeur totale de 2,1 milliards de dollars. Elle aspire même à une augmentation de la valeur de ses exportations qui devrait passer à dix milliards de dollars à l’horizon 2023. Sa participation remarquée à Fruit Logistica cette année avec 38 entreprises du secteur des fruits et légumes frais et de l’emballage, devrait fortement contribuer à atteindre cet objectif ambitieux.

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FRUIT LOGISTICA 2012

Participation marocaine Une vingtaine de producteurs exportateurs marocains ont participé au salon Fruit Logistica... et oui, si peu !! mais tout de même parmi les plus importants de notre pays. Il convient de réfléchir sur 2 ou 3 points qui semblent faire chaque année, l’objet des mêmes réflexions, lesquelles, faute de réponses concrètes et cohérentes, reviennent régulièrement. La première question à se poser est à la base même du fonctionnement de toute chose : « le mieux est l’ennemi du bien », encore faut-il avoir une vraie conscience du bien. Cela dit, si les expossants épuisent réellement le plein de ce qu’ils ont à vendre, il est inutile de se posser des questions. Mais même si c’est le cas, il faut chercher le développement. Alors une première réponse à la questtion que personne ne pose, il est clair que Fruit Logistica est un salon inconttournable pour nos exportateurs. Seulemment, pour en tirer profit, et c’est l’objet de la deuxième question, comment faire pour que davantage d’acheteurs viennnent sur notre espace Maroc ? Tout d’abord, ce sont les démarches et les rendez-vous pris par les exposants

(et c’est quand même l’essentiel du travvail avant salon) qui font venir les achetteurs sur notre espace. C’est d’ailleurs ce que chacun essaie de faire au mieux. Ensuite, on peut envisager de déplacer l’Espace Maroc dans ces halls où l’on voit beaucoup de monde, mais où l’on aurait des difficultés à trouver 1.000 m2 disponibles à moins de réduire la surfface des stands. Il faut donc réduire les stands ou en abandonner l’idée, mais de toute façon réfléchir comment faire vennir les acheteurs sur cet espace là. Il semble qu’il faille d’abord percevoir une chose essentielle et Mme Monika Riviera de la Chambre de Commerce Allemande à Casablanca nous l’a confirmmée : les acheteurs ne viennent pas à Fruit Logistica pour se promener, et

leurs séjours sont déjà organisés avec des prises de rendez-vous, ou par des décisions de visites prévues bien avant le début du salon. Il semble même que le temps de séjour au salon se soit réduit au fil des années. Et là apparaît l’importance d’actions de communication effectués elles aussi bien avant le salon. Car à l’évidence, une bonne partie des affiches dans Berlin inttra muros ne sont pas d’une grande utillité, puisque 90% des visiteurs viennent de l’extérieur. Certes, c’est un gros effort de la part de Maroc Export, mais dont les coûts pourraient être utilisés différemmment. Peut être par une meilleure mise en valeur de l’Espace. Car après une vissite dans les autres halls et la richesse des décors que l’on voit partout, on est frappé du manque d’attraction de l’Esppace Maroc et des stands. Par ailleurs, avec si peu d’exposants, l’espace gagnerait peut être à être plus concentré, plus dense et le lieu d’accueil plus important, en laissant davantage de place aux visiteurs étrangers, qu’il faudrait probablement motiver ! Alors si l’on entend souvent des critiqques sur Maroc Export qui devrait faire plus, il faudrait aussi que les exposants se demandent eux-mêmes ce qu’ils pourraient faire de mieux. Pour avancer, il faut sans doute que chaccun se pose enfin les bonnes questions.

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Bayer CropScience à Fruit Logisitica 2012

Consciente de l’importance du Salon Berlinois, La Fruit Logistica, en tant que plateforme de rencontre et d’échange majeur entre les différents acteurs de l’industrie agricole, Bayer CropScienceorganise pour la 3ème fois consécutive un voyage au profit d’un groupe d’agrumiculteurs marocains. Cet événement est organisé en étroite collaboration avec l’ASPAM (Association des Producteurs d’Agrumes Marocains) et cible des agrumiculteurs ainsi que des stations de conditionnement issues de l’ensemble des régions agrumicoles du Maroc. Cette action s’inscrit dans l’engagement de Bayer CropScience à accompagner les producteurs maroccain au niveau des différents défis auxquels ils sont confrontés qui se matérialisent par des exigences internationales devenues de plus en plus strictes en matière de qualité et de sécurité alimentaire. Ainsi, Bayer CropScience a élaboré un programme riche et diversifié axé sur l’agriculture durable. Ce programme comprend des visites de stands, des rencontres avec les spécialistes de Bayer CropSciencce, des rencontres avec des importateurs étrangers etc… Le groupe profitera aussi de l’expertise de nos collègues de Bayer CropScience en Espagne en matière de développement et d’application des programmes de traitement sur agrumes. Le programme prévoit aussi Différentes présentations sur différents sujets dont principalement celui du développement durable. «Cette action reflète l’engagement continu de Bayer CropScience pour promouvoir une agriculture durable à travers des partenariats avec des producteurs marocains » Darrab Ahmed secrétaire général de L’ASPAM

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FRUIT LOGISTICA 2012

Delassus Je ne suis sans doute pas le seul à le dire, mais l’offf fre unifiée que nous avions sur la Russie avec les deux Board a évolué vers une ouverture prévisibf ble. Il faut reconnaître que l’avantage du mode de transport en container a encouragé cette ouvertf ture. Pour autant, je pense que la diversification ne présf sente pas que des désavantages. Il est avéré que les nouveaux partenaires commerciaux ont joué un rôle positif jusqu’à maintenant. Ils ont créé une compétition équivalente à celle qui existait entre MFB et Fresh Fruit, et qui s’est orientée pour le bénf néfice des producteurs de clémentine. Evidement, si cela évolue vers une aggravation de la dispersf sion et que l’on perde le contrôle de la coordinatf tion, alors ce sera au détriment de la production. L’arrivée de ces nouveaux partenaires a été bénéff fique et a consolidé une prise de conscience plus globale de notre offre et du marché. Lorsqu’on s’installe dans le confort, on risque d’oublier un peu les grandes lois du marché. En ce qui concerne l’emplacement du Pavillon Maroc, j’ai effectivement perçu quelques murmf mures d’insatisfaction de la part des exposants. Il n’en demeure pas moins que ce n’est pas l’empf placement seul qui fait la réussite d’un exposant dans un salon comme Fruit Logistica. J’ajouterai que l’on n’y vient pas pour attendre les clients de passage. Un salon comme celui là, est un fantastf tique point de ralliement des acheteurs de tous pays. Cela nécessite un travail de préparation, d’information et notamment des prises de rendf dez-vous.

Agrisouss Nous venons ici rencontrer nos clients en reggrettant peut être un peu de ne pas réaliser beaucoup de nouveaux contacts. Quoi qu’il en soit, nous portons cette année une grande attention au marché russe et tous les probblèmes qui se sont développés ces dernières campagnes. Mais bien sûr il faut une volonté commune pour les dominer. Eternelle question maroco-marocaine. Personne n’est satisfait de ce qui s’est passé cette année au niveau de la clémentine avec des ventes « in » et des ventes « out » vers la Russie (comprenne qui voudra). Alors pourquoi certaines stations qui sont pourtant dans des groupes, pratiquent-elles cette dispersion ? Nous devons trouver comment gérer cette sittuation, en analysant avec nos membres les raissons qui les poussent à agir de la sorte. Bien sur il y a probablement des questions d’argent comme les délais de payements par rapport à des payements cash, mais ce n’est pas cette démarche de corsaire qui va favorisser le développement de notre filière et de ses opérateurs. J’ajouterai que ce système de foncttionnement est nuisible à l’ensemble et risque même d’être fatal à quelques uns. En ce qui concerne la tomate et en fonction des 64

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Le Maroc a investi dans une campagne de commf munication très coûteuse incluant spots TV et affichage important dans tout Berlin. Nous avons peut-être un problème de ciblage. Les visiteurs du salon arrivent avec un agenda de RDV déjà fixé avant l’événement. Un spot TV ou une affiche qu’ils pourraient découvrir pendant leur séjour ne leur feraient pas modifier leur agenda. Quant au marché allemand, l’offre marocaine en agrumes y est inexistante pour la simple raison que nous n’y avons pas de place. Les grosses coopf pératives espagnoles dominent et verrouillent le marché. Cela dit, je pense qu’ils ne s’en sortent pas très bien et qu’il faudra peut être attendre qu’ils abandonnent le terrain pour y revenir avec une offre supérieure et surtout avec une meilleure qualité que nos concurrents. M. Kacem Bennani Smires, PDG de Delassus

Intervention de son Excellence Omar Zniber Ambassadeur du Maroc en Allemagne

contraintes sur l’Europe, notre groupe fait heurreusement un bon travail sur la Russie. C’est un gros point de satisfaction. D’ailleurs, nous renccontrons les opérateurs russes ici à Berlin car la campagne n’est pas terminée. Seul problème, la ligne bateau. Alors nous sommes en train de voir avec d’autres compagnies pour tenter de prolonger la campagne. Voila globalement les nouvelles du « front ». Nous espérons bien réussir à calmer les ‘’snippers’’, de crainte de terminer avec une armée agrumicole en déroute. M. Abdelmalek Abounaim, PDG d‘Agrissous

Le Maroc a une connaissance historique du marché européen et nos relations institutionnnelles avec l’Europe évoluent dans le sens d’une présence plus marquée de la production marocaine. Fruit Logistica reste l’un des salons professionnels les plus fréquentés au monde, et qui nous offre l’opportunité de valoriser la diversité et la qualité de notre production. Un salon de cette envergure est une belle oppportunité pour nos opérateurs qui ont toujjours fait preuve d’innovation et d’un grand dynamisme, sans oublier l’indispensable travvail de contrôle à l’export, ce qui nous permet de mettre sur le marché des produits de quallité, garantis par un établissement de contrôle, l’EACCE, dont l’efficacité est reconnue internattionalement. J’ajouterai à propos d’exportation combien il me parait nécessaire de choisir les meilleurs interlocuteurs et d’éviter les intermédiaires. Je pense même qu’à l’image de ce qui se fait en agroalimentaire, nous pourrions arriver à créer des consortiums d’exportation dans le secteur des fruits et légumes frais. Cela permettrait à des petites et moyennes entreprises de mieux gérer leurs relations commerciales à l’export et d’en augmenter l’efficacité. D’ailleurs, en tant qu’ambassade du Maroc en Allemagne, nous avons une veille qui est en place et nous déployons tous nos efforts, en y ajoutant bien sûr toute la compétence de Maroc Export, pour orienter au mieux les opérrateurs marocains afin qu’ils puissent exploiter toutes les possibilités qu’offre le marché allemmand.


Fresh Fruit

ASPAM

Je remarque l’importance de l’espace Maroc sur ce salon, mais il me semble qu’il reste enccore des efforts à faire sur le plan de notre commmunication en Europe. J’ajouterai que notre présence à Fruit Logistica justifierait également une meilleure animation pour attirer davanttage de monde sur cet espace. Cela dit pour nous, c’est l’occasion de renconttrer nos clients et nos partenaires, notamment au niveau de l’Amérique du Nord, de la Russie ou de la Grande Bretagne. Alors bien sûr en ce qui concerne la Russie, force est de constatter un certain éclatement de notre offre marrocaine, mais aussi à la réception en Russie et qui évidemment l’encourage. En ce qui nous concerne, nous avons les mêmes clients depuis plusieurs années avec un tonnage qui augmentte régulièrement. Le problème, c’est que nous supportons tous cette division de l’offre marrocaine, entrainant une concurrence malsaine qui n’a d’autre résultat qu’une tendance à faire baisser les prix. A Fresh Fruit, nous avons une politique claire et solidaire mais il nous parait nécessaire je le répète, de mettre de l’ordre dans notre offre sur la Russie. D’autant plus que je vois venir un certain nombbre de difficultés dans les prochaines années en ce qui concerne non pas la qualité, mais la quantité de l’offre. De plus, nous ne sommes pas suffisamment effficace au plan commercial. Je parle au niveau global. Il faut que chacun mette de l’ordre et comprenne que nous avons intérêt à avoir une offre forte et structurée. Ou nous courons vers des problèmes que nous regretterons de ne pas les avoir considérées à temps.

Il faut tout d’abord préciser que ce salon est le premier rendez-vous européen en matière de fruits et légumes frais. En considérant égalemment que la position géographique de la ville de Berlin nous ménage une porte d’entrée vers l’ensemble des pays de l’Est et en particulier les nouveaux membres de l’UE : Pologne, Honggrie, Tchéquie, Bulgarie, … Nous sommes très peu présents sur ces pays, où les niveaux de consommation d’agrumes sont encore faibles. Ce sont des marchés à fort potentiel. En ce qui concerne la Russie, nous savons que ce pays absorbe à peu près 50% de nos exporttations d’agrumes. Jusqu’à présent, ce marché était organisé parce qu’il était géré par des groupes d’importations. Et l’arrivé de nouveaux opérateurs qui n’hésite pas à venir au Maroc, acheter directement, perturbent évidemment l’organisation préalable. Il est clair qu’il faut régler ces problèmes. Nous sommes entrain de travailler à l’ASPAM en collaboration avec le Ministère et l’ensemble de la profession, pour mettre de l’ordre sur ce marché. Et cela dans le propre intérêt de l’ensemble de la profession. Bien entendu, cela ne remet pas en cause la libberté du commerce et la libre entreprise, mais il faut que cela se fasse dans un cadre organisé, afin de sauvegarder l’origine Maroc et les intérrêts de notre pays et de ses opérateurs. Vous savez que nous avons entrepris un vaste programme de développement des agrumes

M. Tariq Kabaj, PDG Fresh Fruit

Maroc Fruit Board Je dirai tout d’abord en ce qui concerne notre filière agrumes, que l’ordre du jour est bien sûr en rapport avec ce qui se passe en Russie. La double action comprenant le démantèlemment progressif des structures russes d’importtation, accompagné de la dispersion de notre offre – elle aussi progressive – entraine inévittablement une guerre des prix qui n’est bonne pour personne. La prise de conscience au nivveau de nos opérateurs devrait nous permetttre – au moins d’essayer – d’organiser un peu mieux l’offre marocaine sur la Russie. L’une des solutions serait évidemment d’avoir des organisations professionnelles plus rigourreuses et plus représentatives en volumes. J’ajoute que pour accompagner nos actions, l’EACCE est également partie prenante des réfflexions en cours. Maintenant que la campagne petits fruits est pratiquement terminée, la campagne Maroc Late dépend un peu des volumes et des prix de l’Egypte et de la Turquie. Enfin je dirai que nous avons constaté une nett-

M. Ahmed DERRAB, SG. ASPAM

au Maroc. L’ASPAM, MFB et Fresh Fruit, ont signé avec le gouvernement marocain, un contrat programme allant de 2009 à 2012, avec l’objjectif de mettre à niveau la filière agrumicole et une production de 2,9 millions de tonnes. La production 2011/2012 a été estimé à 1,8 milllions de tonnes avec un export prévu de 570.000 t. Il faut bien dire que cela dépend un peu des conditions climatiques d’ici la fin de campagne, de la conjoncture des marchés internationaux et du comportement du marché local qui devvient en terme de quantité, un concurrent de plus en plus important face à l’export.

te amélioration du profil qualitatif durant cette campagne. Notamment, grâce aux mesures qui ont été prises pour retarder un peu le démarrrage afin de garantir la qualité. Cela va dans le sens d’une démarche positive et organisée, afin d’éviter dans le cas contraire, l’effritement fatal de la filière agrumes maroccaine. Et cela serait vraiment dommage, car il y a en Russie un important potentiel de dévelloppement et qui justifie tous les efforts d’orgganisation. M. Taoufik Lagzouly, Directeur Général MFB

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FRUIT LOGISTICA 2012

Suncrops Fruit Logistica Berlin est l’un des plus grands sallons de fruits et légumes au monde, sinon le plus important. C’est donc un rendez vous incontournnable pour Suncrops. Pour la campagne 20112012, nous projetons d’atteindre un volume à l’exportation de 30 000 tonnes de légumes sur une production globale de 60 000 tonnes. Nous produisons principalement de la tomate ronde, mais suite à la demande de nos partenaires et nos clients, nous avons également développé des prodduits de segmentation, à savoir la tomate cocktail et la tomate cerise. Nous exportons également quelques 2 600 tonnes de poivron, et principalemment le poivron jaune (Hongrois). Toute la commercialisation s’effectue par Suncrops France, à partir de nos plate-formes commerciales situées au marché Saint Charles à Perpignan au sud de la France et à Lille au nord, ce qui nous permet d’avoir un contact direct avec les acheteurs. Fruit Logistica nous permet d’établir des contacts avec de nouveaux clients à travers le monde, et surttout de renouer les contacts avec nos principaux clients. Maroc export a fait des efforts considérables pour la conception des stands, et le pavillon Maroc est l’un des meilleurs. Cependant, il y a un problème en ce qui concerne notre positionnement dans le salon. Nous pensons que l’espace du Maroc n’est pas très bien situé, et la preuve en est le nombre limité de visiteurs. D’ailleurs, nous en avons discuté avec les responsables de Maroc Export. Nous pensons qu’un pays comme le Maroc avec son histoire et sa culture, mérite d’avoir un hall mieux placé avec une animation plus importante pour attirer davantage de visiteurs. Dans l’avenir,

Fresouer Notre présence sur ce salon est évidement obliggatoire pour recevoir nos clients et comprendre aussi, par les échanges que nous avons, l’évolution des marchés et percevoir aussi ce que font nos concurrents. Cela nous permet de tenir notre offre au mieux des attentes. Je voudrais d’ailleurs remercier Maroc Export qui nous permet de participer à ce salon dans des conditions économiques satisfaisantes. Quelques mots aussi à propos de l’emplacement de cet espace Maroc. Lorsque l’on voit le nombre de vissiteurs dans les autres halls, on se rend compte qu’on n’est pas favorisé par la fréquentation. Estce que le choix du hall n’est pas bon ou bien est ce un manque de communication ou même d’animmation ? En tout cas, l’essentiel des opérateurs que nous rencontrons ici sont des clients que nous connaissons déjà, et pratiquement pas de nouveaux contacts. En ce qui concerne la fraise, il est clair que le marcché évolue de façon régulière. Nous avons au Marroc une production globale d’environ 2.500 ha, avec des conditions climatiques difficiles cette année, ce qui ne nous a pas empêché de produire une excellente qualité. De plus, nous développons maintenant le surgelé ce qui nous permet d’augmmenter notre potentiel export. D’ailleurs, je pense que l’Etat marocain devrait enc-

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nous espérons ne pas être dans l’obligation de nous détacher de la collectivité et d’aller exposer ailleurs, parce que pour nous, notre participation à Fruit Logistica doit nous permettre de multiplier les contacts. Pour conclure, nous croyons fermement en l’impportance de notre présence à Fruit Logistica pour plusieurs raisons, à savoir : promouvoir l’origine Maroc et la qualité de nos produits, élargir notre clientèle, mais aussi se tenir au courant des nouvveautés en matière de conditionnement et d’embballage. M. Zakaria Hanich ( SUNCROPS )

Entretien avec Bertrand Laplaud Président Directeur Général du Groupe CMCP international Paper Monsieur Bertrand Laplaud, nouveau Présiddent Directeur Général du groupe CMCP/Internnational Paper, depuis le mois d’octobre 2011, a choisi l’opportunité du salon Fruit Logistica pour nous confier les grands axes d’orientattion du groupe dans la filière papier et carton au Maroc.

courager ce type de développement. Il s’agit en effet d’un secteur qui emploie beaucoup de main d’œuvre, avec des frais d’approche importants pour atteindre le marché européen. L’objectif étant bien sur de favoriser le développemment à l’export. M. Larbi Chaib, PDG Fresouer

Je suis effectivement le nouveau président du groupe depuis octobre 2011. J’apprends à connaîttre le Maroc, la production, les producteurs et leurs besoins spécifiques en terme d’emballage export et marché national. J’ajouterais que la partie agriccole est stratégique pour CMCP et représente envviron 50% de notre production. Nous disposons de 3 sites : Agadir, Casablanca et une papeterie à Kénitra, et nous sommes les premmiers producteurs au Maroc de la filière papier et carton. L’ensemble de notre production représsente environ 1,5 milliards de dirhams de chiffre d’affaires. En termes de développement, et grâce à l’importtance de notre parc machine et notre grande cappacité d’innovation, nous souhaitons évidemment profiter de la progression du marché agricole au Maroc et à l’international, Nous avons reçu le prix d’excellence au dernier SIFEL à Agadir, ce qui montre bien qu’au-delà de notre part de marché, nous sommes reconnus en termes de qualité de production et d’innovation. Nous allons d’ailleurs continuer dans le sens de ce développement engagé par mon prédécesseur, monsieur Marc van Lieshout appelé à d’autres fonctions à l’international. Dans l’esprit qui caractérise l’engagement de CMCP en terme de service à la filière fruits et léggumes, nous allons proposer à nos clients de nouvveaux produits qui soient adaptés à leurs besoins en termes de sécurité et de confort pour les prodduits transportés, mais aussi d’innovation en mattière d’impression. Je souligne qu’en ce qui concerne la sécurité du transport, nous avons déjà développé une caisse renforcée aux angles qui a donné d’excellents réssultats, et nous sommes tenus évidemment de dévvelopper cette orientation en terme de sécurité et d’innovation. En clair cela signifie que nous allons proposer de nouveaux produits que nous ferons valider par nos clients afin de les faire profiter efffectivement d’innovation en matière d’impression ou qui leur permettront d’économiser sur les coûts de la supply chain.


Rencontre Chili-Maroc Durant le salon Fruit Logistique à Berlin, différentes rencontres ont eu lieu entre les représentants du Maroc et ceux du Chili. Sellon Mohamed Kabbaj, Secrétaire Général de l’APEFEL et Laarbi Bourabaa, Secrétaire Génnéral de Maroc Export, qui ont participé aux réunions, les deux pays en sont à une premmière étape de collaboration, avec la créat-

tion d’un comité de réflexion entre ASOEX et APEFEL, ainsi qu’entre PROCHIL et Maroc Export. L’objectif, est de mettre en place un accord de libre échange, ainsi que la création d’une réglementation phytosanitaire entre les deux pays. Cela devrait permettre de passer ensuite à une deuxième étape d’échanges, avec peut être la création au Maroc d’une plate-forme Chili vers l’Afrique, dont le Maroc pourra profiter et probablement aussi une plate forme au Chili pour l’Amérique du sud.

Selon Mohamed Kabbaj, l’Afrique est effecttivement une terre de prospection pleine de promesses, où les caravanes de Maroc Export ont déjà circulé et notamment au Sénégal, Cote d’Ivoire, Mali, Burkina Fasso, Cameroun, Ghana, Angola, Benin, Gabon, Mauritanien République démocratique du Congo, Gambbie, Guinée Equatoriale,… Voici que se prépare une collaboration ChiliMaroc qui devra être bénéfique pour le Marroc.

1. Apperçu du stand Chili - 2. De gauche à droite M. Laarbi Bouraba ( Maroc Export), M. Zine El Alami (EACCE) Mlle Ahlam Riad (IEC Maroc), M. Mohamed Kebbaj (APEFEL)

Le « social » en question Importante conférence durant le salon Fruit Logistica concernant la législation sociale dans les entreprises de fruits et légumes dans le monde. Parmi les pays participants, le Pérou et aussi le Maroc représenté par monssieur Driss Soufiani, responsable des ressourcces humaines au groupe Idyl. Une quarantaine de personnes ont assisté à cette réunion ainsi que d’importants grouppes distributeurs européens : MIGRO, Coop, Harod et de nombreux professionnels. «Nous avons la même problématique que les

péruviens, souligne Driss Soufiani : - Problème de saisonnalité - Toutes questions administratives - Contraintes au niveau des salariés et aussi des syndicats dont la formation n’est pas encore suffisamment adaptée aux circonstances. En ce qui concerne le groupe Idyl, nous avons réalisé et c’était la volonté de la direction générf rale, une politique de mise à niveau sociale. D’ailleurs les donneurs d’ordre internationaux avaient exigé la mise en place des référentiels sociaux. La démarche adoptée par le groupe a été acceptée par les clients qui en ont constaté l’évolution au cours des audits successifs. C’est ainsi que nous avons engagé la conformf mité légale par rapport au code du travail et

nous avons respecté toutes les exigences prévf vues par le BSCI (business social confluence initiative). Tout cela implique que tous les salarf riés soient déclarés à la CNSS et bénéficient des allocutions familiales. Nous sommes donc passés d’une logique d’afff frontement et de confrontation, à une logique de concertation. Nous avons également renff forcé le management de proximité pour mieux gérer les relations professionnelles. J’ajouterai que nous avons agit dans l’absolu respect de la législation afin que tous les droits des salariés soient respectés afin de parvenir à un équilibre social - droit et devoir - dont chacun peut se réjouir».

A gauche : Opérateurs présents à la conférence - A droite au micro la représentante du Perou et Driss Soufiani (Idyl) représentant le Maroc. Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

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FRUIT LOGISTICA 2012

Semences maraîchères La base de tous les succès

Fruit Logistica offre une grande diversité de produits et services, tous voués à acheminer fruits et légumes frais jusqu’à l’assiette du consommateur, mais il ne faut pas oublier que l’innovation commence avec les semences. Les semenciers ont ainsi mis à profit leur participation au salon pour lancer de nouveaux produits et concepts. Le changgement des habitudes de consommation, des techniques de production et la prise de conscience environnementale sont autant de raisons d’innover pour offrir des semences qui répondent à l’ensemble des attentes. Aujourd’hui, en Europe les facteurs santé, praticité, plaisir et développement durable sont les plus influents en qui ce qui concerne la consommation des fruits et légumes. Les consommateurs sont de plus en plus attentifs aux bienfaits que peut leur procurer la nourriture. Un intérêt particulièrement favorable est accordé aux fruits et légumes, puisqqu’ils sont considérés par les consommateurs comme naturellement sains et bénéfiques à la santé.

MONSANTO La division semences potaggères de Monsanto a mis à profit sa participation à Fruit Logistica 2012 pour dévoiler ses innovations variétales mais aussi pour expliquer le changement d’approche du marché au niveau de ses deux marques : Seminis et De Ruiter. Dorénavant, tous les produits commercialisés au sud de l’Europe (serre ou plein champ) rentrent sous l’appellation Seminis. Alors que la marque De Ruiter sera réservée aux porte-greffes et aux cultures sous abris en verre. Concernant les nouveautés présentées sur le stand, les visiteurs ont pu découvrir de nouvelles variétés sur le segmment ‘’santé’’ : - Beneforte : une nouvelle

variété de brocoli avec une meilleure teneur en glucorraphanine, réputée pour ses propriétés antioxydantes (2,7 fois supérieure à un brocoli standard). - Salaverde : résultat du croissement d’une romaine et d’une laitue, c’est un nouvveau concept de laitue qui combine gout, croustillant et valeur nutritionnelle (vitaminnes A et C). L’occasion aussi de mettre en avant la nouvelle variété de tomate cerise grappe Juanita alliant belle présentation et bon gout. Pour le Maroc, la nouvelle variété de tomate vrac DRW 7841, Tylc, calibre 2, très prometteuse est acttuellement en développemment en collaboration avec Agrosem. Des essais menés

à la station expérimentale et dans 6 centres de recherche chez des producteurs à Agad- melon à travers le monde, dir ont confirmé ses qualités : dont un à Agadir. Une plate maintien du calibre même forme melon est d’ailleurs sur les bouquets supérieurs, prévue prochainement à rendement élevé, bonne acc- Marrakech. croche, bon compportement en condittions de froid, bonne conservation pour les circuits logistiqques longs, etc. Concernant le mellon, quatre nouvelles variétés sont actuelllement développées en pré-commercial pour le marché marrocain. Le semenccier y est bien placé avec une gamme de melon charentais en évolution permmanente, grâce aux De droite à gauche : M. Guillaume Lacarrière recherches menées (Monsanto) et Jamal Benssy (Agrosem)

NUNHEMS

des professionnels de la fillière qui souhaitent fournir des produits frais, pratiques et savoureux aux consommmateurs. La place d’honneur a été réservée à la gamme de tomate Intense™. Pour renforcer son message quallitatif, Nunhems a développé un nouveau positionnement

pour cette gamme déjà courronnée: La Tomate des chefs, en la présentant comme l’inggrédient idéal pour les cuisinniers professionnels, autant qu’une source d’inspiration pour les cuisiniers amateurs. Beaucoup de visiteurs connaissent déjà la première tomate au monde qui garde

Le salon a encore une fois été l’occasion pour Nunhems de dévoiler ses innovations. Sur son stand, le semencier a ainsi présenté sa large gamme de produits conçus pour satisfaire l’ensemble 68

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son jus, idéale à découper sans qu’elle ne perde sa forme. Mais le bénéfice de la réduction des déchets va devvenir un atout attractif pour les clients confrontés au dur climat économique actuel. En effet, le taux de perte pendant la découpe n’est que de 5%, ce qui permet aux utilisateurs


M. Daniel kretzschmar, Produce Chain Manager EMEA Nunhems

de gagner en taux de produit utilisable par tomate coupée et d’augmenter la rentabilité. De plus, en raison de ses proppriétés de conservation du jus, 17 à 30% de poids suppplémentaire est maintenu à la découpe. La possibilité de

choisir entre la forme ronde ou ovale ouvre également de nouvelles pistes d’utilisation. www. intensetomatoes.com Les autres innovations majeures présentées sont: Kirene : Ce melon Galia vous montre quand il est arrivé à maturité et quand il est prêt à être réccolté, en passant du vert au jaune brillant quand il est prêt pour la récolte, il n’y aura désormais plus de mellons récoltés verts. Premium : la Pastèque à empporter adaptée aux besoins de la famille moderne, sa taille plus pratique évite d’en jeter une partie. Le Melon Magenta Un des charentais les plus

SYNGENTA Syngenta est aujourd’hui l’unique compagnie dédiée complètement au secteur agricole et qui intègre le savvoir faire dans les domaines des semences, de la protecttion des cultures et de la lutte biologique, dans le but d’assurer un développement durable des productions. L’innovation demeure un facteur clé de l’évolution du groupe. Cette année encore

Syngenta a présenté une large gamme de variétés en axant sa communication sur les solutions intégrées de culture. Sa participation au salon Fruit Logistica à Berlin a été l’occasion pour Syngenta de présenter sa nouvelle varriété de poivron Angello qui a remporté le premier prix de l’Innovation 2012. Angello est un poivron doux, sans grainnes de forme conique, mesur-

connus du marché, Magenta régale les consommateurs. Fruit solide, avec une excelllente conservation, Magenta est taillé pour s’adapter à la situation économique acttuelle Laitues Multileaf : apporte un bénéfice réel à la filière, avec des couleurs et des formes variées, leur texture croquante et leur volume remmarquable conservent leur qualité en sachet, barquette ou au restaurant. La gamme de légumes pour sandwiches Suite au succès de l’édition précédente, la gamme des quatre légumes « spécial sandwich » de Nunhems continue d’offrir des réels avantages à l’industrie.

rant 10 cm environ, craquant sous la dent avec un taux de sucre 25% plus élevé qu’un poivron conventionnel. Principalement cultivé en Espagne et aux Pays-Bas, Anggello est le résultat d’un travvail de recherche de 15 ans. Même les personnes qui ne consomment pas de poivron généralement, apprécierons son goût particulier. Angello est commercialisé depuis Décembre 2011 en Angletterre dans les supermarchés Mark&Spencer.

De droite à gauche: M. Marouane Benmouama, Directeur Commercial Grands Comptes Syngenta Maroc et M. Philippe Chatin, Directeur Légumes EMEA Syngenta Poivron Angello

Gautier

Semences « 60 ans d’innovation », c’est le thèmme qu’a choisi le semencier cette année pour sa participation à Fruit Logistica. En effet, conscient que l’innovation commence avec la semence, Gautier Semences crée depuis 1952 et commercialise des variétés maraîchères de haute quallité destinées aux professionnels avec les plus strictes exigences de productivité, de résistance aux maladies, d’aspect, d’originalité et de saveur. Pour cela, Gautier Semmences se tient en permanence à l’écoute des producteurs de plants, des maraîchers, distributeurs et consommateurs pour leur proposser les produits les mieux adaptés. Sur le stand, les visiteurs avaient

Equipe Gautier Semences présente au salon

la possibilité de découvrir les dernnières créations variétales en tommate, courgette, aubergine… et de discuter avec les spécialistes. « La création variétale doit se mettre au service des attentes du marché et contribuer à la réussite de tous les acteurs de la filière qui utilisent nos semences, explique un responssable. Notre rôle est d’apporter des solutions variétales à la chaîne des légumes frais, pour tous les circuits de commercialisation, de la grande distribution au marché de proximitté, du standard au haut de gamme. En offrant aux consommateurs des légumes attrayants et savoureux, c’est l’ensemble de cette chaîne qui contribue à une alimentation plus saine et équilibrée ». Rappelons que les programmes de création variétale de Gautier Semence concernent dix familles principales : melon, tomate, laitue, courgette, aubergine, poivron, harricot, chou-fleur, radis et poireau.

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FRUIT LOGISTICA 2012

Protection des cultures Si aujourd’hui les producteurs de fruits et légumes peuvent produire à grande échelle et mieux répondre aux attentes de leurs clients, c’est en grande partie grâce aux solutions modernes de lutte contre les ravageurs, mais aussi grâce à l’accompagnement de leurs partenaires spécia­lisés dans la protection des cultures. Tour d’horizon des entreprises présentes au salon Fruit Logistica.

BASF Crop Protection BASF a mis à profit sa 7e particcipation à Fruit Logistica pour donner un avant-goût de ses solutions durables pour les producteurs et les consommmateurs de fruits et légumes. Les attentes des consommatteurs sont multiples : qualité irréprochable des aliments, prix abordables et méthodes de production respectueusses de l’environnement. C’est pour cette raison que les solutions de BASF sont déssormais conçues dans l’objjectif d’aider les agriculteurs

à répondre à ces différentes attentes. Ainsi, outre une protection efficace contre les nuisibles et les maladies, les produits et services de BASF offrent aux agriculteurs des solutions optimales pour minimiser les niveaux de résidus et réponddre ainsi aux exigences des distributeurs et des consommmateurs. L’entreprise a d’ailleurs proffité de sa participation au sallon pour organiser un débat d’experts de la filière fruits et

DUPONT Sur le stand à Fruit Logistica, les experts de Dupont présentaient aux visiteurs une gamme complète de solutions contre diffférents ra­vageurs, en parfaite adéquation avec les principes de la lutte intégrée. En effet, une collaboration continue avec les agriculteurs permet à Dupont de dévvelopper des solutions adaptées à leurs besoins. La recherche et l’inno­vation au niveau des pratiques agricoles doivent constamment évoluer et prendre en compte les défis actuels. C’est-à-dire une agriculture de qualité et économiquemment viable dans le res­pect de l’environnnement et de la biodiversité. Les productteurs peuvent produire à grande échelle grâce à des méthodes modernes de lutte

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De droite à gauche messieurs : Ahmed El Hasni et Abderrahim Laasmi, BASF Maroc

légumes autour des attentes grandissantes des consommmateurs et des conséquencces pour les agriculteurs. Six experts, représentant toute

contre les ravageurs, mais aussi grâce à l’accompagnement de leurs partenaires spécia­lisés dans la protection des culturres. Ils sont ainsi capables de satisfaire aux exigences des marchés internationnaux. A noter que la société se fixe des objecttifs précis pour atteindre d’ici la fin 2020 une meilleure sécurité alimentaire dans le monde, notamment grâce à l’innovattion. En effet, la multinationale compte investir 10 milliards de dollars dans la recherche et le développement de 4000 nouveaux produits (grandes cultures, cultures maraîchères, foreste­ rie…), dans l’objectif d’une meilleure production, d’une meilleure qualité nutritionnelle, d’une durée de vie ralllongée des produits, d’un réduction des déchets...

la filière, ont ainsi tenté de réppondre à la question: « Commment aider les agriculteurs à répondre aux attentes des consommateurs ? ».

M. Mohamed Sedra, responsable pesticides et marketing Agrimatco, distributeur Dupont au Maroc


BAYER CropScience Consciente de l’importance du Salon Berlinois, en tant que plateforme majeure de rencontre et d’échange entre les différents acteurs de l’inddustrie agricole, Bayer CropSc-

cience a organisé pour la 3ème fois consécutive un voyage au profit d’un groupe d’agrummiculteurs marocains. Organnisé en étroite collaboration avec l’ASPAM (Association

Equipe Bayer Crop Science Maroc qui a accompagné le groupe d’agrumiculteurs.

AgraQuest Grand succès de cette 4e participation d’Agraquest à Fruit Logistica, à en juger par le nombre de visiteurs et le grand intérêt qu’ils ont témmoigné pour les produits de l’entreprise américaine. Lead-

der dans le développement de produits naturels de lutte antiparasitaire, AgraQuest axe ses activités de rechercche sur la mise en marché de biopesticides qui ont un rôle important à jouer dans le cadre de la lutte intégrée et d’un usage durable des pesticides en générral. L’entreprise dont 25% des ressourcces humaines sont impliquées dans la R&D, a d’ailleurs réccemment renforcé ses investissements dans le domaine des biopesticides. Elle

De gauche à droite messieurs : Thierry Merckling et Jon Amdursky, AGRAQUEST

des Producteurs d’Agrumes Marocains), cet événement a concerné aussi bien des agrumiculteurs que des stattions de conditionnement représentant l’ensemble des régions agrumicoles du Marroc. Cette action s’inscrit dans le cadre de l’engagement de l’entreprise à accompagner les producteurs marocains pour les aider à faire face aux différents défis auxquels ils sont confrontés, notamment ceux liés aux exigences intternationales de plus en plus strictes en matière de qualité et de sécurité alimentaire. Ricche et diversifié, le programmme des visites était axé sur l’agriculture durable, comprennant des visites de stands, des rencontres avec les spécialist-

tes de Bayer CropScience et des importateurs étrangers, etc. Le groupe a également profité de l’expertise des spéccialistes de Bayer CropSciencce en Espagne en matière de développement et d’appliccation des programmes de traitement sur agrumes. Le planning prévoyait aussi des présentations sur différents sujets dont principalement celui du développement durrable. « Cette action reflète l’engagemf ment continu de Bayer CropScf cience pour promouvoir une agriculture durable à travers des partenariats avec des prodf ducteurs marocains », expliqque M. Ahmed Derrab, secréttaire général de L’ASPAM.

continue également à dévellopper des partenariats avec des sociétés leaders pour la commercialisation et la disttribution de ses solutions sur les différents marchés. C’est le cas de géants mondiaux comme Basf, Bayer, Monssanto et plus récemment Dupont. L’entreprise détient déjà un large portefeuille de biofonggicides et de bioinsecticides reconnus comme étant plus sûrs pour les producteurs, le consommateur et l’envirronnement. On peut citer à titre d’exemple: SERENADE MAX, SONATA, REQUIEM, SERRENADE SOIL et OPTIVA. Du fait qu’ils minimisent le taux de résidus et peuvent s’apppliquer jusqu’à la récolte, ces différentes innovations

aident les producteurs et surtout les exportateurs à répondre aux exigences de cahiers des charges tout en s’assurant une bonne rentabbilité Ils peuvent également rentrer dans des programmmes de management de réssistance. Rappelons que SERENADE AS, biofongicide foliaire à large spectre, dérivé d’une bactérie naturelle du sol, a récemment été homologué sur fraise au Maroc par la société BASF, et a fait l’objjet d’une journée de lancemment dans la région nord du Maroc où il suscite déjà un grand intérêt. Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

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connues sur les prix. Dans un futur procf che, les difficultés de commercialisation que risque de connaître ce produit dépf pendront : - Du volume de production mis sur le marché et de l’impact de cette concentf tration face à une demande faible - Du faible pouvoir d’achat aussi bien au Maroc que dans les marchés d’expf portation et la difficulté d’écoulement du produit (exemple de la tomate cette année) - Du climat qui prévaudra les deux mois à venir et qui influencera la croissf sance, la floraison et la nouaison (détérioration de la qualité en période très froide et pluvf vieuse. Cas des campagnes 2009/2010).

Melon marché local Hind El Ouafi

Tout le monde s’accorde à dire que du point de vue climat, la campagne agricole 2010/2011 était très exceptionnelle. Dans la région d’Agadir par exemple, elle a été caractérisée par un hiver doux (à l’exception des douze premiers jours de Février) qui a permis une évolution normale des cultures. A l’opposé, les zones de Chichaoua, Haouz et Gharb ont vécu des conditions climatiques très contrastées, caractérisées par une alternance de périodes de froid, de pluies et de grêle. En conséquence, la production de certaines plantations a été retardée, tandis que d’autres ont carrément du être remplacées.

L

es conditions pluvieuses qu’a connues la zone du Gharb en période de croissance du melon ont entraîné la proliffération de toutes les maladdies fongiques habituelles, avec une dégradation de la présentation et de la qualité gustative des fruits, favorisant ainsi la chute des prix. Cette situation concerne particulièrement les planttations précoces sur les zones de Sidi Slimane et Sidi Kacem, tandis que pour les cultures tardives la hausse des temppératures a contribué à l’éradication des champignons tout en permettant la production de fruits d’une meilleure coloration et plus savoureux. Dans l’enssemble, la croissance des plantes a été ralentie et les retards de production

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ont touché toutes les zones de culture de la région du nord. A souligner aussi, pour ces mêmes régions, l’importance des hautes températures qui ont sévi pendant l’été, notamment durant les mois de Juillet et Août, et qui avaient entraîné des pertes considérables. De l’avis des professionnels, la succession de ces différentes difficultés climatiqques explique les prix relativement inttéressants enregistrés le long du cycle. « Concernant la campagne 2011/2012, explique M. SRIDI de Hi-tech Seeds, suitf te au froid très marqué et prolongé que vit le Maroc depuis le mois de Décembre, on constate déjà un retard de croissance sur les cultures de melon, ce qui laisse présager à terme une concentration des productions avec ses conséquences

Le melon Galia

Les surfaces allouées au mellon galia sont restées stables cette campagne avec une dominnance de la variété Gal 52 de Hitech pour sa précocité, suivie de la variété Idéal de Syngenta. La Gal 52 est cultivée dans les régions d’Agaddir-Taroudant sur 350 Ha en précoce et Marrakech-Béni Mellal sur 2.450 Ha en plein champ. La variété Idéal est produite principalement à Agadir sous serre, sa superficie est passée de 200 à 300 Ha cette année. Elle est appréciée pour sa couleur, son goût et surtout son brodage qui se perd chez les autres variétés en période estivale. « Malheureusement, ces dernières annf nées, le Maroc n’exporte plus de melon galia vers les marchés nord-européens, regrette M. Housni de Casem, et pour cause, la région de Murcia en Espagne cultive une nouvelle gamme de melons long shelf life plus adaptée à l’export avec un calibre homogène et plus de résf sistances aux maladies. C’est d’ailleurs le melon galia espagnol qui est aujourd’hui exporté vers le marché anglais ».

Melon type ananas

Apprécié aussi bien par le consommmateur que par le producteur pour son rendement élevé, son calibre et son goût, ce type de melon connaît une progression continue au Maroc. La société Hi-Tech Seeds domine bien ce segment grâce à sa variété Raymmond qui a occupé lors de la précéddente campagne près de 3.500 ha, principalement sur Marrakech, tant en plein champ que sous abris en palissé. Les prix enregistrés en 2011 étaient d’ailleurs très intéressants. « Le melon


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Assala

Sarah

Venda

Cannon

Solmane

Iyal

Infinity

Ciklon

Gelad

Porte greffe Forza

SEMENCES MAROCAINES PROFESSIONNELLES

118, Riad Salam - Rue Ben Baraka - 8000 Agadir -Tél / Fax +212 528 23 60 68

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Melon marché local

ananas est plus rentable et sa culture est facile à conduire. Du fait qu’il offre une bonne précocité, une bonne productivf vité et un bon brodage, ce type de melon commence même à prendre des parts de marché au jaune canari », explique M. Khaili de Hi-tech.

Melon jaune canari

Sa superficie a connu une régression et les résultats agronomiques ont été affectés par les intempéries de la dernnière campagne (froid, grêle, pluie, maladies), avec pour conséquence des résultats économiques faibles pour les producteurs. En effet, le froid a entraîné un retard du cycle et un vieillissement précoce des plantes (impact sur les premières fleurs). Résultat : les plantattions précoces sont pratiquement ent-

trées en production en même temps que les autres, ce qui a engendré une concentration de la production d’où la baisse des prix de vente. Sur le plan variétal, Star plus (De Ruiter Seeds) reste la variété dominante, suivie de nouveaux hybrides du type lisse. « Le marché du jaune canari ne s’est redressé qu’à l’apparition en fin du cycle du melf lon type ridé qui est le plus recherché par le consommateur pour sa qualité gustf tative », explique M. Khaili de Hi-tech. Rappelons que le jaune canari est repparti en deux types : - les semences population (OP) qui avoisinent les 3.500 à 4.000 Ha dans le nord du pays (entre la zone de Sidi Allal Tazi et Sidi Kacem), « Sachant que le fief du jaune canari OP ridé est la zone de Larache (Rissana) et Ksar El Kébir (envf viron 2.000 ha) dominées par les variétés

de Petoseeds, explique M. Rabah d’Agrimmatco. - les hybrides qui occupent près de 8.500 Ha, principalement dans les réggions d’Agadir-Taroudant (600 Ha), Marrakech (Chichaoua, Béni Mellal, Kelaa Sraghna avec 750 Ha), Gharb (Sidi Kacem, Sidi Slimane, Sidi Allal Tazi, Kénitra, Larrache, Moulay Bousselham avec 1.400 Ha), Tifelt-Meknès (300 Ha), Berkane (300 Ha) et la nouvelle région de Zagora-Guelmime (150 Ha). A noter que le jaune canari de saison arrive sur le marché pendant les mois de juillet, août et septembre. La prodduction est artisanale, conduite en bour, mais de très bonne qualité gusttative. « Elle est cultivée par des petits agriculteurs du fait qu’elle ne demande pas beaucoup de frais (un kilo de graines par hectare), les graines étant standards et bon marché », explique M. Nouib de Semapro. Commercialement, les prix de ventes du jaune canari sont intéressants en début du mois de mai (4 dh/Kg), mais dès l’entrée en production du type bridé, les prix de ventes dans les autres régions chutent à 2 dh, voire même 1,20 dh le kilo pour la fin de récolte de saison. Cette baisse de prix est égalemment due à la diversité des fruits sur le marché pendant cette période (raisin, pastèque, fruits rouges….). Le melon jaune canari est dominé par la variété Star plus de De Ruiter Seeds, qui répond aux attentes des productteurs en termes de résistance et de rendement, mais la nouvelle variété Gilad de Semapro commence à se faire une place (250 Ha), grâce à ses caracttéristiques agronomiques. D’ailleurs, selon M. Omar Nouib, 1.500 Ha seraient prévus cette année.

Conseils de cultures Fournis par M. SRIDI Abdellatif, HI-TECH Seeds

Au Maroc la culture du melon a connu un développement considérable. C’est le résultat à la fois du progrès génétiqque et de la mise en place de techniqques performantes de conduite. Néanmmoins, certaines lacunes persistent chez beaucoup de producteurs et un rappel des bonnes pratiques reste toujjours utile.

Choix variétal

Devant la grande diversité qui s’offre au producteur, le choix de la variété à 74

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Melon marché local cultiver doit se décider en fonction du marché de destination et de certains paramètres variétaux, à savoir : la coulleur et l’aspect de la robe, l’indice réffractométrique, la durée du cycle, les résistances aux maladies, la conservat-

tion, l’aptitude au transport et la résisttance à la virescence.

Exigence du sol

Le melon n’est pas très exigeant. Touteffois, les meilleurs résultats sont obtenus dans les sols profonds, meubles et drainnants. Les travaux de préparation du sol ont une importance capitale pour la réussite de l’installation de la culturre. C’est ainsi qu’un labour profond, une scarification par un outil à dents et le passage d’un rotavator (quand les conditions de surface le permettent), ayant pour objet une bonne aération du sol, sont des pratiques indispensabbles.

Fertilisation

La fertilisation du melon doit être raissonnée, prenant en considération le fait que la croissance végétative, la formmation des racines et des ramifications peuvent avoir lieu en même temps que la floraison, la nouaison, la fructification et le grossissement des fruits. Une mauvvaise alimentation de la culture en eau et en éléments nutritifs risque ainsi de déséquilibrer la plante qui réagit, soit

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par une coulure de ses fleurs, soit par un avortement de ses fruits, soit par une autre anomalie de grossissement ou de maturation des fruits. Avant d’élaborer le programme de ferttilisation, il convient de procéder à une analyse du sol pour déterminer les résserves nutritives qu’il contient, sa fertillité et les anomalies susceptibles de gênner la nutrition de la culture. Le melon est sensible à la salinité et aux carences en Mg, Mn, Fe et Mo. La demande de la plante en éléments nutritifs est accéllérée au moment de la nouaison. De grandes anomalies de floraison (mâle et femelle) et de nouaison apparaisssent en cas de mauvaise alimentation azotée, phosphatée, potassique et maggnésique. Un besoin important en calccium se fait sentir tôt dans le cycle de la culture.

Protection phytosanitaire

Dans nos conditions le melon est sujet à un certain nombre de maladies vascculaires, nématodes à gales et insectes nuisibles. D’autres ravageurs (acariens, puceron, bactéries …) susceptibles d’attaquer le melon, peuvent être red-


Pollinisation

doutables, mais la fréquence de leurs attaques est difficilement prévisible, soit parce qu’ils ont des ennemis natturels efficaces, soit parce qu’ils ne rencontrent pas les conditions climatiqques optimales à leur développement. Ils ne présentent de ce fait pas le même risque que les précédents. Par ailleurs, le nettoyage des bords de parcelles est la première action à entrepprendre avant la mise en place d’une culture de melon, car le mode de transmmission des virus par les pucerons, rend peu efficaces les autres modes d’intervention. En cas de présence de ces ravageurs des traitements spécifiqques sont à effectuer.

Un melon de bonne qualité commercciale doit avoir une forme régulière, une teneur en sucre satisfaisante et une chair non vitrescente. C’est le réssultat, entre autres, d’une pollinisation réussie. En cultures précoces sous abris, le rendement et la qualité des fruits peuvent être affectés par un défaut de pollinisation. L’introduction d’insectes pollinisateurs, permet souvent de remmédier efficacement à ce problème. Soulignons ici que les fleurs de melon ont une durée de vie brève (une seule journée). Elles ne disposent donc que de quelques heures pour être féconddées. En règle générale, il convient d’introduire les insectes pollinisateurs en début de floraison. Les températurres excessives sont également néfasttes, non seulement pour les abeilles, mais aussi pour la qualité du pollen et la fécondation des fleurs. Il est donc inddispensable de bien aérer les abris. Enffin, il faut penser à protéger les abeilles pendant la période de pollinisation acttive, en évitant les traitements phytossanitaires qui peuvent leur être nocifs.

Récolte et conservation La récolte est le point le plus délicat d’une culture de melon (en particullier le charentais). Plusieurs points de repère sont donnés, mais en général difficilement appréciés. Quand au moment de récolte, et pour garder la température intérieure du fruit basse, il faut impérativement récolter tôt le matin, lorsque la température de l’air est encore fraîche. La coupe doit être organisée de façon à ne pas laisser les fruits exposés au soleil. Après récolte, la production doit être placée dans un entrepôt à l’abri du soleil et éviter les bâches en plastic entraînant une augmmentation de la chaleur en dessous.

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Le marché de la pomme au Maroc Notre production nationale de pomme se situe, selon les campagnes, entre 350 et 400.000 t par an, entièrement destinées au marché intérieur. Le secteur souffre, il faut bien le dire, d’un manque d’organisation et notamment de moyens logistiques, qui affaiblissent le pouvoir de négociation d’un grand nombre de petits producteurs. 78

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La pomme

E

n ce qui concerne le marché intérieur, les intermédiaires (pas toujours officiels et bien trop nombreux) s’accaparent une grande partie de la plus value générée par la commercialisation. Un mode de fonctionnement toujours en l’état et qui grève le revenu du petit producteur. Quant au Plan Rawaj, en cours depuis 2008, il prévoyait une reffonte totale des marchés de gros avec une reconsidération des échanges dans la filière, que le Plan Maroc Vert prévoit d’organniser en développant l’agrégattion. A noter que certains opérrateurs, selon les filières, considdèrent que l’agrégation n’a pas obtenu le dynamisme souhaité, et considérant que la coopérattion mériterait d’être très sérieussement relancée. Sur le plan de la mise en marché, difficile de savoir comment sont réparties les ventes. La grande 80

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distribution accaparerait entre 6 et 10% de la disponibilité, les déttaillants traditionnels entre 40 et 45% et les souks et marchands ambulants 50%.

Consommation en hausse A noter que le marché intérieur intègre également quelques 10 à 15 mille tonnes de pommes

importées, avec une tendance chaque année à la hausse. Ce qui montre bien une demande plus importante que l’offre de prodduction nationale. Il faut cependdant savoir que l’ensemble des taxes à l’importation représente 79%, comprenant notamment, 49% de droit d’import et 20% de TVA. On distingue une dizaine d’origines dont les principales sont : - l’Italie avec plus 8.000 t, - la France avec 3.000 t, - l’Espagne avec 1.400 t. Tous les acteurs s’accordent à recconnaître un potentiel de dévelloppement de la consommation et, par déduction, l’intérêt d’un développement de la culture du pommier au Maroc. Dans cet espprit et au-delà de l’agrégation, il serait évidemment souhaitable que l’Etat soutienne et encourrage une meilleure organisation professionnelle ainsi que du marché. Il est question d’encourrager la certification, d’améliorer la productivité et de faciliter la mise en marché au profit des producteurs… et non des intermmédiaires. Il serait également inttéressant de développer la cooppération, dont les effets bénéfiqques ont largement été prouvés en Europe.

Rayon fruits d’une grande surface.


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La pomme Information consommateur :

Le travail des grandes enseignes « Les rayons de nos grandes surfacf ces qui devraient être une vitrine de la production marocaine, ne valorisent pas la qualité », souliggne un opérateur. Un consommmateur devrait effectivement pouvoir connaître le calibre, la variété, une indication qualitattive en provenance du productteur et contrôlée par l’acheteur. Les enseignes européennes font plus de 2.000 km pour venir

contrôler la qualité des tomates, courgettes et autres légumes, dans les fermes de nos exporttateurs. Le consommateur marrocain ne mérite-t-il pas cette attention ?

La pomme dans le monde La récolte mondiale de pomme avoisine les 58 millions de tonnnes, dont 8 millions en Union Européenne, où la pomme se situe au premier rang de la production fruitière. Quant aux échanges mondiaux, ils s’élèvent à 4.500.000 tonnes par an.

Entretien avec Gehard Dichgans Directeur du consortium italien VOG « VOG est une association de producteurs créée après guerre et qui compte actuellemment 17 coopératives pour environ 5.200 producteurs adhérents. La surface totale de production est de 11.000 ha pour une capacité totale de 600.000 tonnes. C’est la plus importante organisation de producttion et de commercialisation en Europe. « Les exploitations qui apportent leurs fruits à la coopérative possèdf dent en moyenne plus de 2 hectares, tandis que les producteurs à plein temps gèrent de 5 à 6 ha et les plus petits avec une activité réduite, entre 0,5 et 1 ha. Il faut savoir que les 17 coopérativf

Monsieur Gehard Dichgans Directeur du consortium italien VOG

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ves adhérentes sont certifiées ISO 9001/2008, mais également BRC et IFS, tandis que 93% de nos surfaces de production sont certifiés Global Gap. Les contrôles qualitatifs chez VOG sont très rigoureux et toutes nos pommes qui ne peuvent pas être commercialisées comme « fruits de table» sont reprises vers une transff formation industrielle : jus de fruits, aromes, compotes, … Parmi nos 16 variétés les plus appf préciées, citons les Golden Delicious et les pommes rouges et bicolores : Royal Gala, Red Délicious, Fuji, Grannf ny Smith et Braeburn. Il faut savoir également que VOG a beaucoup investi dans l’innovation

et notamment vers de nouvelles variétés avec une saveur exceptionnf nelle comme les variétés Club Pink Lady, Kanzi et Modi, que nous avons présentées à Fruit Logistica. Nous sommes situés au sud des Alpf pes avec la proximité de l’Allemagf gne et de l’Autriche qui sont de bons consommateurs. Bien entendu le marché italien est important, mais plus de 50% de notre production est exportée vers une trentaine de pays. Depuis quelques années, nous dévelf loppons nos exportations sur le bassf sin méditerranéen avec une progressf sion depuis 3 ans sur le Maghreb. Actuellement, les variétés les plus demandées dans les pays méditerranf néens et du Maghreb sont les Royal Gala, Red Chief et Golden. Enfin j’ajouterai que les pommes VOG sont produites selon un guide de production intégré qui non seulemf ment garantit la protection de l’envf vironnement, mais également une haute qualité standard du fruit ».


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La pomme

Les pommes au marché de gros de Casablanca Un million de tonnes de fruits, léggumes et herbes transitent chaque année par le marché de gros de Fruits et légumes de Casablanca. En ce qui concerne les pommes, ce marché est l’un des plus impportants du Maroc qui en compte selon nos informations une trenttaine (structurés et non structurés). En 2011, le marché a enregistré le passage de 58.550 tonnes de pommes toutes variétés et calibres confondus, principalement : Royal Gala, Golden Délicious, Starking Délicious. L’importation a enregisttré 3.000 tonnes sur une quantité globale nationale située autour de 10.000 t, mais probablement plus

Groupe Arbor Largement engagé dans une démarcche de qualité, le groupe Arbor a mis en place les principales démarches liées au management de la qualité, l’ISO 9001 v 2008 et l’ISO 22000 v. 2005. « Nous nous sommes imposés les mêmes exigences que pour l’export, affirme M. Bouatra Souhaïl, Responssable QSE du Groupe. Les critères de choix de nos produits sont stricts et basés sur des analyses de laboratoire effectuées sur place (critères de matf turité -amidon, fermeté, taux de sucre, acidité, ...) et chez des laboratoires accf crédités pour contrôler la conformité des fruits par rapport aux résidus de pesticides ». Sachant que le Groupe a opté pour

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avec tout ce qui n’est pas contrôlé et qui rentre plus discrètement au Maroc. En ce qui concerne les enttrée de janvier 2012, toujjours sur le marché de casa, ce sont principalement les Gala (845 t), les pommes chutées (5.287 t, tombées avant récolte), variétés divverses (260 kg) et de petits calibres (78 t), qui représentent les plus impportantes quantités. Quant à l’impportation, elle a enregistré 110t. Selon un opérateur dans le secteur import, les pommes proviennent de 6 principaux pays : France, Italie, Espagne, Chili, Argentine, Autriche.

la lutte intégrée, afin de réduire les interventions et l’utilisation de pestticides. Avec une activité entièrement intéggrée depuis la production jusqu’à la mise en marché, en passant par la conservation et le conditionnement, les produits du Groupe ARBOR sont 100% marocains, présents dans tous les marchés de proximité et les granddes surfaces.

De la fourche à la fourchette A noter que dans un souci permannent de garantir la sécurité alimenttaire des produits Arbor, toutes les données, concernant le lot et l’origgine sont étiquetées sous forme de code à barre sur l’emballage de ventte et peuvent être identifiées à tout moment. Ainsi, toute la chaîne de vie du prodduit peut être retracée jusqu’au lieu de vente. Tout ce processsus est entièrement informattisé de la réception aux expédditions et garantit ainsi, une traçabilité totale jusqu’au client final.

« Il en est même arrivé de Chine, soulligne notre importateur qui rajoutte, nous avons un quota d’importatf tion au Maroc fixé à 2.000t sans droit de douane. Au delà, il faut compter jusqu’à 79% de droits toutes taxes confondues, ce qui évidemment obèrf re fortement le prix public et bien sûr, la consommation ».

« Nous sommes totalement orientés vers la satisfaction du consommatf teur afin d’offrir un produit de qualité avec des critères de sélection strictes. Nos produits sont conservés dans des chambres froides à atmosphère contrôlée, ce qui permet de préserver toutes leurs qualités organoleptiques jusqu’à la mise en marché. La seule chose que nous ignorons, sourit la respponsable qualité, c’est de savoir quel consommateur a acheté le produit et quand il l’a mangé. Malheureusement, force est de constatf ter que le consommateur au Maroc reçf çoit peu d’information sur le produit : origine, calibre, variété,… pas plus que le travail de certification n’est valorisé dans les rayons des grandes surfaces. La distribution aurait pourtant beaucf coup à gagner en image par une mise en valeur des produits. C’est ce qu’attf tendent tous les producteurs sérieux et bien évidemment les consommatf teurs ».


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Production des pommes au Maroc Les rosacées fruitières au Maroc sont très diversifiées par le nombre d’espèces et de variétés qu’elles comprennent. Grâce à l’adoption de nouvelles techniques qui permettent d’améliorer les performances des vergers (conduite, irrigation…), les plantations arboricoles tendent à se développer et même à s’intensifier. Il ne faut cependant pas perdre de vue, que la réussite d’une plantation fruitière repose en grande partie sur la qualité des plants utilisés : choix d’un plant sain, issu d’une variété authentique et d’un porte-greffe adapté.

L

e pommier fait incontestabblement partie des princippales filières de rosacées. Il occupe plus de 26.000 ha, principalement dans les zones de : Midelt et Boumia, El Hajeb, Sefrou et Ifrane, assurant une producttion totale de près de 400.000 T. Le pattrimoine national en pommier a connu

une extension importante pendant les vingt dernières années. Cette extension est due à l’initiative privée, encouragée par les nombreux avantages accordés par l’État. Ces créations de vergers ont touché toutes les régions du Maroc et ont permis d’enrichir le profil variétal par l’introduction de variétés précoces (Anna, Einsheimer, Dorsett, Golden), des

clones améliorés de Golden et des varriétés rouges du type standard et Spur. Cette tendance vers la création de verggers avec la motivation d’une rentabbilité attrayante s’est réalisée souvent avec précipitation et sans prendre les précautions nécessaires gage de la réussite de l’opération. A cet effet, des erreurs (absence de travaux adéquats, surestimation des possibilités d’eau, choix du matériel végétal inadapté, méconnaissance d’itinéraires techniqques), ont eu des conséquences éconnomiques dramatiques pour les prodducteurs. Toutefois, certains arboriculteurs averttis ont pu tirer profit de la conjoncture liée aux encouragements de l’état et à la protection du marché. Ils ont pu ainsi optimiser leurs recettes, à travers une production intégrée basée sur un choix judicieux de variétés, une mobillisation de ressources humaines comppétentes et une meilleure valorisation du produit.

Caractéristiques de la filière La culture du pommier peut être définnie par : - la prédominance des variétés du type 86

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Pépinière Star Export Interview avec M. Serge Escorihuela, Responsable Export de la pépinière Star Export

Quelles sont vos nouveautés destinées aux marchés de l’Afrique du Nord ? - Cherry Gala ® Burkitt Gala : il s’agit d’une mutation de Royal Gala, précoce en coloration, très attractive grâce à son rouge inttense, brillant et homogène. Réccoltée début août, ses fruits sont striés, d’excellente qualité gustattive avec une chair croquante, jutteuse et sucrée. - Délicia (cov) : cette pomme jaunne précoce est un mutant de Gala, de coloration 100% jaune éclatant avec des qualités gustatives identtiques à celles de Gala. Date de réccolte : début août. - Crimson Crisp ® Coop 39 : variété tolérante à la tavelure. Bicolores, ses fruits sont homogènes en colloration, d’un rouge cerise vif avec un fond vert. La variété est croqquante, juteuse et sucrée. Date de récolte : 20 août. - Opal (cov) : pomme jaune tolérrante aux races communes de la tavelure. Elle se récolte 10 jours après Golden. De couleur jaune dorée, elle offre une très bonne qualité gustative. - Story ® Inored : issue de la créattion Inra-Novadi, c’est une nouvvelle variété de pomme tolérante aux races communes de la tavellure. Très bien adaptée aux zones méridionales, elle possède un goût subtil et sucré. Elle est très attractive grâce à une coloration

au 3/4-4/4 d’un rouge très luminneux. Cette variété présente égallement l’avantage d’avoir un très bon potentiel de production avec un calibre homogène.

Quelles sont leurs capacités d’adaptation dans les différentes régions ?

Cherry Gala ® Burkitt Gala et Déliccia ® sont des variétés adaptées à la fois aux zones de moyenne alttitude et aux zones de montagne, leur besoin en froid étant moyennnement important. Quant aux variétés Crimson Crisp ® Coop 39, Opal (cov) et Story ® Inored, elles sont plutôt à réserver aux zones de culture traditionnellles de la pomme au Maroc (Moyen Atlas).

Quelle est leur aptitude à la conservation en frigo ?

Cherry Gala ® Burkitt Gala et Déllicia ® peuvent se conserver envirron 4 mois en frigo. Crimson Crisp ® Coop 39, Opal (cov) et Story ® Inored ont une durée de stockage plus longue pouvant aller jusqu’à 8 mois pour Story ® Inored.

Répondent-elles aux attentes des consommateurs ?

Les nouvelles variétés de pomme satisfont les consommateurs par leur bonne qualité gustative, goût sucré, chair croquante et juteuse, leur attractivité du point de vue coloration, sans oublier l’aspect de l’épiderme qui est aussi un facteur important. Quant aux trois variétés tolérantes aux races communes de la tavelure, il y a beaucoup moins de traitements phytosanitaires que sur les variéttés classiques.

CHERRY GALA

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Golden et Starking et des variétés préccoces (Anna et Ein scheimer) avec touttefois un assortiment variétal plus riche chez certains producteurs (Spurs rougge, Royal Gala, Gala, Red chief, Fuji...) - la prédominance des porte-greffes Franc, MM 106 et 111, M 7 avec l’introdduction réduite de la série M 9 dont les Pajam (Pajam 1, Pajam 2 et Cepiland) - la densité de plantation variant entre 300 à 1.400 pieds/ha avec des modes de conduites en gobelet, en palmette, en axe vertical libre ou palissé...). - la répartition des arbres dans les verggers (variétés de fonds et pollinisatricces...) semble favoriser davantage les variétés tardives et parmi elles celles à forte possibilité de conservation - l’implantation d’arbres de pommiers ornementaux à forte floribondité (Malf lus floribonda) par certains producteurs pour pallier le problème de pollinisattion. Le planning des travaux (traitement, fumure, irrigation...) n’est pas toujours bien étudié et analysé de manière rattionnelle. Les formules d’engrais ne sont pas toujours équilibrées, avec une utilisation parfois abusive des produits. A noter que les différents travaux sont effectués par la main d’œuvre masculline, sauf l’éclaircissage et la récolte qui sont réalisés principalement par les femmes. De plus, les charges variables deviennent importantes pour toutes les exploitations. Pour réduire leur imppact sur les prix de revient (évolution des rendements) et améliorer le gain, le raisonnement des interventions pour une utilisation rationnelle et effic-

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Galaval

Pépinières Valois

ment les coûts de production en diminnuant le nombre de passages lors de la cueillette. Son niveau de coloration permmet de cueillir les fruits sans sur-maturité, et diminue donc les problèmes d’éclatemment que connaît souvent la variété lorsqqu’ elle approche de la maturité.

L’évolution du niveau qualitatif demandé sur l’ensemble des marchés de la pomme, implique une évolution constante en mattière de génétique. Notre investissement dans la recherche depuis de nombreuses années nous permet aujourd’hui de propposer des produits très performants aux producteurs :

Par ailleurs, le développement du BIO et les exigences environnementales, nous incitent à développer des variétés résisttantes à la tavelure. C’est dans cet esprit que proposons tout particulièrement pour les zones méditerranéennes, en Europe et au Maroc, la nouvelle variété Story® Inored. (Obtenteur INRA®/ Editeur NOVADI).

M. Frédéric MICHAUD, Directeur Commercial.

- JEROMINE cov : la sélection de Rouge Américaine la mieux adaptée aux zones chaudes, autant par son niveau de colorattion que par son potentiel agronomique. - GALAVAL cov, est une toute nouvelle sélection Gala très colorée Strié-lavé. Elle se développe fortement dans toutes les régions où les producteurs recherchent des performances élevées en termes de coloration. Elle permet de baisser nettem-

STORY® Inored cov, est une bicolore d’un très bon niveau de coloration, très attractive qui a une capacité de conservvation en froid normal jusqu’à 1 an, pottentiel exceptionnel pour une pomme. Caractérisée par une qualité gustative sucrée, nous pensons qu’elle devrait se développer plutôt très bien dans le Sud de l’Europe et au Maroc.


Pépinière CASTANG Avis de M. LEMOINEv

La gamme variétale consommée en Afriqque du nord se restreint et est de plus en plus influencée par les tendances de consommation en Europe. C’est avec des variétés dominantes comme Golden, Rouge et Gala que se fait actuellement l’essentiel des nouvelles plantations. La variété Fuji est également plantée et devviendra bientôt une nouvelle référence pour le consommateur, grâce notamment à ses qualités gustatives et son bon taux de sucre, sa chair croquante et juteuse. Mais la véritable nouveauté c’est la variétté STORY(R) Inored. Il s’agit d’une création NOVADI, fruit de la coopération de 21 péppiniéristes français pour la recherche varriétale. La production de plants démarre tout juste et l’engouement que suscite la variété est très fort. Elle présente l’avantagge d’être résistante aux races communes

de tavelure et nécessite de ce fait moins de traitements. Les premières plantations au Maroc seront réalisées ce printemps. STORY présente également la caractéristtique d’être très ferme, ce qui lui confère une très bonne conservation en froid classique. Le stockage en frigo étant bien sur déterminant pour la bonne conservvation de la pomme jusqu’aux périodes propices à la commercialisation. Sur un autre registre, le Maroc n’échappe pas au réchauffement climatique, ce qui oblige les producteurs à se concentrer sur des zones favorables à la production de pommes, c’est à dire au delà de 1000 mètres d’altitude, afin de bénéficier de suffisamment d’heures de froid en hiver pour couvrir les besoins du pommier. D’où l’importance du bon choix des varriétés adaptées dès le départ.

ciente des intrants (engrais, pesticides,

ges brutes des producteurs au profit

tée à la concurrence étrangère qui rend

eau...) s’impose.

de celles des intermédiaires.

nécessaire sa mise à niveau pour rester

Les systèmes de vente les plus pratiq-

Certains producteurs se sont organisés

compétitive. Ce défi devrait être perçu

qués dans les vergers à caractère fam-

par l’intégration de la production aux

milial sont la vente sur pieds, au kg au

circuits rémunérateurs de la conserv-

bord de vergers ou dans les souks, avec

vation et commercialisation pour une

l’intervention d’une multitude d’interm-

meilleure maîtrise des charges et une

médiaires agissant pour leur compte

optimisation de la rentabilité. Dans le

variétés, maîtrise des charges, amélior-

ou pour celui de certains négociants.

contexte économique actuel de libér-

ration de la productivité et de la qual-

Ces modes de vente limitent les marg-

ralisation, la filière pomme est confront-

lité, marketing).

Story

par la profession comme un stimulant pour agir efficacement sur les facteurs générateurs d’un bon revenu (choix de

Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

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Région

Formation

Au cœur de la production sous serres La culture sous serre au Maroc est à un tournant de son histoire et les producteurs marocains sont conscients qu’un perfectionnement de leurs techniques culturales est nécessaire à leur maintien en bonne place sur le marché de l’exportation. Pour cela, il est important d’enclencher en interne un processus de formation afin que les ressources humaines engagées dans la production de nos fruits et légumes puissent mener à bien leur mission.

Pour répondre à ce besoin, Green Smile lance une 1ère formation intitulée :

Techniques de culture sous serres et passage au hors – sol Focus

Culture de la tomate

Date

Du 16 au 20 avril 2012

Objectifs de la formation

Accompagner le passage vers la culture hors-sol

Cible

Producteurs, Responsables techniques d’exploitations

Thèmes de la formation

La culture hors – sol : une approche globale Systèmes de culture hors – sol et contraintes Types de substrat et conditions marocaines Physiologie végétale et spécificité de la culture hors – sol Gestion de la fertigation : une étude comparée Contrôle du climat de la serre marocaine pour plus de maitrise

Visites et témoignages

Une partie de la formation se passera sur le terrain et sera consacré à des visites d’exploitations de culture hors – sol.

Lieu : Agadir Nombre de personnes 15 à 20 (les places sont limitées mais plusieurs sessions peuvent êtres programmées si le nombre d’inscriptions le justifie)

Nombre de jours : 5 Pour vous inscrire ou vous informer sur les tarifs vous pouvez nous contacter par mail - contact@greensmile.ma ou par téléphone 0660300311 90

Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

Partenariat SIFEL-APEFEL Entretien Mohamed Kabbaj, Secrétaire général APEFEL Je me réjouis de cette nouvelle identité visuelle « Sifel Agadir », ce qui souligne déjà la mise en application d’une régionalisation à venir et qui concernera aussi toutes les activités économiques de notre région du Souss. Cela permettra à cette grande région de producteurs et d’exportateurs agricoles de s’approprier en quelque sorte une mannifestation valorisante.

L

’Apefel et le Sifel ont donc renouvelé une convention de partenariat qui implique une vraie concertation à l’aube de la 10ème édition du salon et aussi conforter le rôle de cette grandde manifestation qui doit être inscrite dans l’avenir agricole de la région. Monsieur le Wali a d’ailleurs confirmé au cours de l’inauguration les 3 pôles de ce développement régional : agric-

culture, pêche et tourisme. Et tous les opérateurs économique de la région le reconnaissent, le Sifel est devenu un élément phare impliquant pendant les 5 jours du salon une belle acttivité économique pour la ville d’Agadir. Sur le plan purement agricole, l’implication de l’Apefel dans le développement du Sifel impliqque des responsabilités, et aussi un rôle possible d’initiateurs de développement d’idées.


J’ajouterai que dans la nouvellle convention, le Sifel est impliqqué dans le développement de la production de fruits et légumes et bien sûr des expportations. Cela signifie que le Sifel doit jouer son rôle dans le développement régional agriccole par des actions directes comme ce salon et même indirrectes. A titre d’exemple, je citerrai l’implication du salon dans la mission initiée vers le Chili. C’est ainsi que, nous avons reçu cette année au Sifel, toute une délégation chilienne, que nous avons convaincue de l’intérêt de cette manifestation lors de notre visite au Chili. Une importtante réunion a d’ailleurs été prévue en présence de l’ambbassadeur du Chili avec les repprésentants des 3 ministères : agriculture, affaires étrangères et commerce extérieur. Nous espérons qu’ils percevront l’intérêt du rapprochement économique maroco-chilien. Ils avaient d’ailleurs le choix pour créer une plate forme d’échanges entre l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte et la Turquie et je pense qu’ils vont choisir le Maroc. Il est clair que le Sifel est un point de dynamisme très fort dans le développement de nos relations agricoles internationnales. Je prendrais l’exemple

des chinois qui sont d’ailleurs présents sur ce salon, alors que nous faisons nos premiers essais d’exportation vers la Chine. Autre opération indirecte avec des importateurs italiens. Ils ont été approchés par le Sifel et nous avons eu pendant ce salon une réunion très importtante avec des importateurs et distributeurs italiens. J’ajouterai en ce qui concerne le développement de nos expportations, un récent voyage en Russie de producteurs de l’APEFEL initié par Maroc Export. Et dans le cadre de ce développement, il serait souhhaitable de pouvoir mettre en place un partenariat entre le Sifel, Maroc export et l’Apeffel. Et je suis convaincu que le dynamisme de ces rapprochemments autour et avec le Sifel ne peut qu’être bénéfique pour le produit Maroc. Je terminerai par mentionner toutes les manifestations qui se tiennent autour du Sifel ou qui se sont greffées pour faire de ce salon un lieu de renconttre et une plateforme d’échangges et j’en veux pour meilleure preuve la grande réussite des Trophées Fruit et Légumes dont nous sommes à la quattrième édition avec comme support officiel l’APEFEL.

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Escargots Lutte en verger d’agrumes Mehdi Ouzine Mollusque appartenant à la classe des gastéropodes, l’escargot était jusqu’à ces 5 dernières années considéré comme un ravageur secondaire dans les vergers d’agrumes au niveau du Gharb. Mais avec sa prolifération progressive, on assiste de plus en plus à la mise en place de stratégies de lutte bien définies pour combattre ce ravageur dont les dégâts peuvent s’avérer importants.

B

ien adapté aux variattions de l’humidité de l’air, l’escargot peut rester reclus dans sa coquille pendant toutte la saison sèche. De ce fait, il est important d’inspecter continuelllement le verger, surtout après la chute de pluies ou l’élévation de l’humidité. Dans la lutte chimique, les produits ne manquent pas. On retrouve ainsi

Mais face à un ravageur dont les déggâts ne se limitent pas aux feuilles, mais qu’on retrouve également sur les fruits (les écarts de triage au niveau des stations de condittionnement peuvent aller jusqu’à 15%) des stratégies plus adaptées doivent être élaborées.

Stratégie de lutte

Les méthodologies sont variées, cependant la mise en place d’une stratégie regroupant plusieurs typpes de lutte reste la plus adaptée pour atténuer les dégâts des escarggots. Dans ce qui suit, nous allons essayer de développer une stratéggie qui a donné de bons résultats dans les vergers d’agrumes: - Application régulière de métalddéhyde 5% en granulé après toute augmentation de l’humidité du milieu (pluie, brume…) au pied des plants, surtout les plus jeunes. Ceppendant, il faut prendre en considdération que l’efficacité de certains produits est affectée par les pluies, qui dégradent la qualité de certains granulés et leur force attractive.

une large gamme de produits mollluscicides à base de Métaldéhyde et dans une moindre mesure de Thiodicarbe, Mercaptodiméthur... En poudre ou granulés, leur action est basée sur le contact et l’ingesttion via des appâts. Ils sont recommmandés à des doses allant de 4 à 30 Kg/Ha selon la nature du produit, l’infection, la teneur en matière acttive et la formulation. 92

Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

- Réaliser un travail du sol au nivveau des périphéries des parcelles pour la destruction des foyers du ravageur et des mauvaises herbes, véritables couvoirs d’escargots. En plus, il faut appliquer le long des sillons labourés un produit à base de métaldéhyde, ce qui va constittuer une sorte de premier rempare face à l’attaque des gastéropodes. - En plus des 2 actions précédemmment citées, il ne faut pas perdre

de vue la lutte contre les mauvaisses herbes, principal réservoir de ce ravageur. Dans cette logique, l’appplication de produit à base de Carbbendazime, combiné à un désherbbant en foliaire peut s’avérer utile, surtout pour les jeunes plants de moins de 3 ans. Fongicide à la base, le Carbendazime a également des vertus molluscicide. Seul inconvénnient de cette méthode, son coût relativement cher par rapport aux traitements classiques. - D’autres produits existent égallement pour luter contre ce gasttéropode. A l’instar du sulfate de cuivre, produit hautement toxique pour les mollusques, mais qui repprésente aussi un danger à cause de sa forte toxicité. - La lutte mécanique par la desttruction des foyers ou le ramassage manuel est également envisageabble, mais elle doit être combinée à d’autres moyens de lutte. - Des prédateurs naturels de l’esccargot existent, il faut donc veiller à les préserver au niveau du vergger. A titre non exhaustif on peut citer : la pie bavarde, le corbeau, le canard, l’oie, le poulet, le mulot, la grenouille… En conclusion, pour lutter efficaccement contre ce ravageur, plussieurs moyens de lutte existent et ont déjà démontré leur efficcacité. Combinés et positionnés d’une manière raisonnée, ils permmettent de ramener les dégâts causés par l’escargot à des seuils non significatifs.


OROBANCHE Principal ennemi des légumineuses au Maroc Abdelmoumen Guennouni

Les légumineuses alimentaires au Maroc connaissent depuis plus d’un quart de siècle, un recul continu, qui fait du royaume un importateur après les années 1960 au cours desquelles il était l’un des plus grands exportateurs. En plus du climat, de la structure du marché, du manque de soutiens, de la maîtrise de l’itinéraire technique, de la faible rentabilité, etc. l’orobanche représente l’un des freins majeurs au développement de ces cultures.

L

es orobanches sont des plantes parasites connues depuis longttemps, mais constituant un fléau très difficile à éradiquer. Elles occasionnent des dégâts pouvant aller, en fonction du degré d’infestation, de 50 à 100% des champs cultivés. L’orobbanche est fréquente dans les réggions du Saïss, Zaer, Chaouia, Abda et Pré-rif et s’attaque à toutes les légumineuses (fèves, féveroles, lentilles, petit pois, pois chiche).

tion et de conservation (durée de vie de plus de 10 ans dans le sol). Chaque fleur produit plus de 5.000 graines (0,2 à 0,5 mm de long) et un pied, produit en moyenne 500.000 graines très légères. La disséminattion des graines d’orobanche peut se faire par différents agents commme les semences, le vent, l’eau, les outils ou matériel agricole, les semmences, les animaux, … L’orobancche exige la proximité d’une racine de la plante hôte, dont l’exsudat provoque la stimulation à distance

Principales espèces d’orobanche et leurs plantes hôtes Orobanches

Plantes hôtes

O. crenata

Fève, lentille, pois, pois chiche

O. ramosa O. aegyptiaca

Tomate, tabac, melon Pomme de terre, lentille

O. cernua O. cumana

Tounesol, tomate, tabac, aubergine

O. minor

Trèfle, Medicago, tabac

O. foetida

Trèfle, Medicago, fève

Source : A Zemrag (INRA) in Bulletin TTA, N° 63 Déc 1999

Orobanches et parasitisme : Le parasitisme est un mode de vie d’un être vivant (parasite) qui vit aux dépens d’un autre être vivant (hôte) en puisant les substances qui lui sont nécessaires pendant tout ou partie de son cycle vital en lui portant préjudice. Dans le cas des orobanches, c’est un parasittisme entre plantes supérieures à fleurs, à la différence des champiggnons ou plantes inférieures sans fleurs. Les orobanches sont dépourvues de pigment chlorophyllien, avec des feuilles réduites à écailles et pas de racines (remplacées par des suçoirs). Elles sont connues pour leur fort potentiel de disséminat-

Culture de lentilles Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

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OROBANCHE Principal ennemi des légumineuses au Maroc de la germination des graines. cette espèce est également dotée d’une capacité extrême d’adaptattion : ni la température, ni le degré d’humidité ou d’aération du sol n’ont d’influence sur leur aptitude à germer. L’orobanche freine la croissance normale des plantes cultivées qui s’épuisent et peuvent être détruites en cas d’attaque impportante.

Méthodes de lutte

Les orobanches sont connues pour leur fort potentiel de dissémination et de conservation (durée de vie de plus de 10 ans dans le sol). Chaque fleur produit plus de 5.000 graines (0,2 à 0,5 mm de long) et un pied, produit en moyenne 500.000 graines très légères.

Les moyens de lutte contre l’orobbanche restent limités, mais quelqques mesures simples permetttront de minimiser sa propagation, sachant qu’aucune méthode ne suffit pour lutter seule contre l’orobbanche. Il faut combiner plusieurs stratégies dont, inévitablement, la lutte chimique.

Méthodes agronomiques C’est l’ensemble des méthodes culturales préventives ayant pour but la réduction du stock de grainnes dans le sol : - Préparation du sol : nécessité, après la culture précédente, d’un labour profond à même d’enfouir les semences d’orobanche et

Cycle biologique de l’orobanche

Source : fascicule Ministère de l’agriculture-GTZ 1977 94

Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

autres adventices en profondeur. De même, l’apport d’engrais phosppho potassiques est nécessaire pour l’état général de la culture. - Pâturage : éviter les champs inffestés au bétail - Nettoyage du matériel après le travail sur une parcelle infestée - Assolement : éviter le retour des légumineuses ou autres cultures de plantes hôtes dans les terrains infestés (difficile à respecter en pratique) - Plantes pièges : déclenchant la germination des graines d’orobancche (vesces, lin,…), en alternance avec les légumineuses cultivées. - Semences et semis : l’un des moyens les plus importants pour limiter la propagation de l’orobbanche est d’utiliser des semences certifiées (de variétés tolérantes, si elles existent), garanties, indemnes de graines d’orobanche et d’adventtices contrairement aux semences

communes (le plus souvent contamminées). Par ailleurs, les plantes développées supportant mieux la compétition, il faudrait réduire la densité, améliorer l’état général des cultures et éviter les semis trop précoces qui favorisent une installlation très rapide de l’orobanche. Pour ne pas pénaliser les cultures, il est recommandé, dans la mesure du possible, de combiner semis tardifs et variétés précoces. - Arrachage manuel : extirper et bruler les hampes florales le plus tôt possible, avant formation des graines. Cette technique ne peut être efficace que dans le cas de petites parcelles et de faible infesttation. - Solarisation : la couverture du sol par des bâches plastique pendant l’été, en augmentant la températurre du sol, permet de lutter contre les parasites du sol et réduit le stock de graines viables.


Lutte chimique : La lutte chimique reste actuellemment la principale technique efficcace pour lutter contre l’orobancche. Cependant, l’utilisation par les agriculteurs du glyphosate, seul herbicide efficace, reste très limittée principalement à cause des difficultés de son application et du manque de sensibilisation des producteurs. Par ailleurs le déshherbage permet aussi d’éliminer de nombreux adventices pouvant servir d’hôtes à l’orobanche. La première difficulté que renconttre l’agriculteur est la déterminattion du stade de déclenchement du traitement. En effet, au début de son développement l’orobancche n’est pas visible puisque tout se passe au niveau racinaire. La seule solution est l’arrachage d’un nombre représentatif de plants et l’observation de leur système raccinaire. En cas de présence de tub-

bercules ou bourgeons, indiquant le début du cycle de l’orobanche (coïncidant généralement avec le début floraison), il faut procéder au premier traitement. Pour M. Mihi, certaines recommanddations sont à respecter : Sachant que l’orobanche ne germe que quand il y a des fleurs sur la culture, le traitement doit se répéter tout au long de la floraison au rythme d’une application tous les 15 jours. Le premier traitement doit intervennir à 25% environ de la floraison sur le champ et on peut arriver en tout à 3 traitements. Par exemple chaqque traitement se ferait à 150 ml de produit commercial concentré à 360 g/l, sachant qu’il n’y a aucun risque de phytotoxicité même en cas de surdosage par l’agriculteur. Les 500 litres de bouillie recommmandés autrefois ne sont pas néccessaires. L’expérience a montré que le volume de bouillie ne changge rien au traitement, c’est plutôt la quantité de produit apportée à l’hectare qui détermine l’efficacité de l’application. Par ailleurs, devant l’étroitesse du marché et la baisse des prix due à l’apparition de produits génériqques, les entreprises phytosanitairres ne font pas d’efforts particuliers pour l’introduction de nouveaux produits ou leur promotion auprès des agriculteurs Face à cette menace sur les léguminneuses alimentaires, qui prend de plus en plus d’ampleur à travers le Maroc, les responsables devraient mener de toute urgence, d’intensses programmes de sensibilisation et de formation. Ces programmes devraient amener ces techniques auprès des agriculteurs qui hésittent à effectuer le traitement, et même quand ils le font, c’est après l’apparition de l’orobanche et à ce moment, il est déjà trop tard. Sans oublier les associations professionnnelles, les chambres d’agriculture, …

Avis de professionnel Tirant la sonnette d’alarme, M. Mohamed Mihi (Association Mar-

Périodes d’intervention Exemple sur une culture de fève

Source : fascicule Ministère de l’agriculture-GTZ 1977

rocaine de protection des Plantes -AMPP) rappelle que, d’un probblème régional localisé au Saïss, le fléau orobanche est devenu nattional et touche toutes les régions. De même, après avoir affecté esssentiellement la fève, aujourd’hui toutes les légumineuses sont concernées. ‘‘A ce rythme, la prodf duction nationale en légumineusf ses alimentaires se rétrécit en peau de chagrin, d’autant plus que, une fois l’orobanche installée dans un champ c’est parti pour 20 ans et rien n’y fait. Ainsi, dans le Saïss la culture de petit pois a été abandonnée et dans 4-5 ans celle de lentille de la Chaouia suivra’’ souligne-t-il. La seule solution, traitement au glyphosate (package : matériel, date d’application, répétitions, …), aujourd’hui adoptée par tous les pays est mal assimilée chez nous par les petits producteurs. Seuls les grands domaines et productteurs avertis maitrisent la techniqque. Pourtant tous les ingrédients existent. Cependant, le secteur souffre d’un manque de formation (non de vulgarisation verbale) car le niveau de technicité des payssans est très bas dans cette filière. Le recours au glyphosate se justtifie d’autant plus que le prix du traitement a beaucoup baissé : au maximum 100 dh/ha tout compris (produit, main d’œuvre, …)

devant l’étroitessse du marché et la baisse des prix due à l’apparittion de produits génériques, les entreprises phyttosanitaires ne font pas d’efforts particuliers pour l’introduction de nouveaux produits ou leur promotion auprès des agricculteurs

Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

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Céréaliculture

Les maladies fongiques foliaires du blé

Quelle menace pour cette campagne ? Pr. Ezzahiri Brahim, IAV Hassan II - Rabat

Les pluies de début de campagne ont permis l’installation de la culture du blé dans de bonnes conditions, surtout pour les semis réalisés pendant la première quinzaine de novembre. Les conditions humides qui ont suivi la mise en place des cultures ont permis à la septoriose de s’installer sur les premières feuilles du blé.

C

ependant, le froid qui a sévi par la suite a ralenti aussi bien le dévveloppement de la culture que celui de la malladie. De ce fait, actuellement,

96

Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

la présence de la septoriose se limite aux feuilles basales du blé semé précocement. Cependant, l’explosion de cette maladie est possible, si les conditions climatiques du mois de mars le permettent,

en l’occurrence la pluie et l’augmentation des températtures. Quant à l’autre maladie principale du blé, qui est la rouille jaune, son apparition n’est pas encore signalée. Si le froid de ces dernières semainnes est favorable au développpement de cette maladie, le manque de pluie n’a pas permmis l’arrivée de l’inoculum d’une source exogène et son établissement. L’apparition de cette maladie en mars est possible en fonction de l’évollution des conditions climatiqques. En effet, les pluies de mars, déterminantes pour la culture du blé, peuvent aussi favoriser l’apparition et l’exppansion de la rouille jaune. Les deux principales maladdies du blé, la septoriose, qui est déjà installée, et la rouille jaune, qui peut apparaître soudainement vu son carractère explosif, nécessitent d’être surveillée de près, pour les détecter à temps afin de les contrôler efficacement.


Agriculture du Maghreb N째 57 - Fevrier 2012

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CEREALES détectables à partir du stade tallage (Figure 2). La progresssion de la maladie se fait du bas vers le haut. Elle est lente avant épiaison, mais rapide après.

La rouille jaune

Figure 1. Symptômes de la septoriose des feuilles du blé

Comment reconnaître la présence des maladies foliaires dans un champ de blé ?

La septoriose Symptômes Ils se présentent sous forme de lésions allongées de taille

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Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

Symptômes Ils se présentent sous forme de pustules jaunâtres, aliggnées le long des nervures des feuilles, sous forme de stries (Figure 3).

variable sur les feuilles. Ces lésions sont caractérisées par la présence de petits points Détection de la maladie noirs appelés pycnides (Fig- Les spores de rouille jaune gure 1). sont transportées par le vent sur de longues distances. Détection de la maladie L’arrivée des spores à partir Les premières lésions de sept- d’une source de conservattoriose sont observées sur tion en mars et la présence les feuilles basales et sont de conditions favorables


Figure 2. Premiers symptômes de la septoriose des feuilles du blé

peuvent entraîner un dévveloppement de la maladie dommageable à la culture du blé. Dans un champ de blé, les premières indications de la présence de la rouille jaune se manifestent sous forme de foyers plus ou moins circulairres de plantes attaquées par la maladie (Figure 4).

Quand faut-il lutter contre les maladies du blé ? Le recours à la lutte chimique est justifié lorsque le risque de développement des malladies foliaires se présente. Ce risque peut être apprécié, en tenant compte du potentiel de production de la variété, du niveau de sa sensibilité, du taux de contamination des résidus en cas d’un préccédent blé, de la détection des premiers symptômes ou foyers d’infection, des condittions climatiques présentes

et du coût du traitement.

Stade d’intervention fongicide Septoriose Suite à la détection des symptômes de la septoriose sur les feuilles basales du blé, la décision du traitement fongicide est prise lorsque les conditions de disséminattion de la maladie sont préssentes. Pour la septoriose, les précipitations constituent le facteur principal de dissémmination de la maladie des étages inférieurs aux feuilles supérieures du blé. Le stade idéal d’interventtion fongicide est lorsque 2 noeuds sont apparents sur la tige du blé. Si la pression de la maladie est importante, l’intervention peut se faire au stade 1 noeud. Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

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CEREALES Tableau 1. Fongicides homologués au Maroc contre la septoriose et les rouilles brune et jaune (Index Phytosanitaire du Maroc, AMPP, 2012) Substance (s) active (s)

Nom commercial ALLEGRO AMISTAR 25 SC ARTEA 330 EC APACHE BACHELOR BAYFIDAN CARAMBA CHEROKEE 487,5 SE COMODOR EMINENT STAR FALCON 460 EC IMPACT RM KING 250 EW LOVIT MATIZ 430 SC NATIVO 300 EC OGAM OPERA MAX OPUS PUNCH C REX DUO SANAZOLE 250 EC SPHERE 267,5 EC SUPREME SUPER SWING GOLD TEBUCUR 250

Epoxiconazole Krésoxim méthyl Azoxystrobine Propiconazole Cyproconazole Propiconazole Epoxiconazole Triadiménol Metconazole Cyproconazole Propiconazole Chlorothalonil Cyproconazole Azoxystrobine Tetraconazole Chlorothalonil Spiroxamine Tébuconazole Triadiménol Flutriafol Carbendazime Tebuconazole Epoxiconazole Tébuconazole Tébuconazole Trifloxystrobin Epoxiconazole Krésoxim Méthyl Epoxiconazole Pyraclostrobine Epoxiconazole Flusilazole Carbendazime Epoxiconazole Thiophanate Methyl Propiconazole Cyproconazole Trifloxystrobine Tébuconazole Epoxiconazole Dimoxystrobine Tébuconazole

du Maghreb 100 Agriculture N° 57 - Fevrier 2012

Dose p.c. (L/ha)

Usages homologués Rouille Rouille Septoriose brune jaune

0,8

+

+

0,8 0,5 0,5 1 0,5 1

+ + +

+ + + +

+ +

+

1,5

+

+

0,5

+

+

2

+

+

0,8

+

+

1 1 1 0,6

+ + + +

+

1

+

+

0,8

+

1

+

+

1 0,8

+ +

+

0,5

+

0,7

+

+

0,8

+

+

1

+

1

+

+

+

+

+

+

+

1,25

+

Rouille jaune Le risque de la rouille jaune est évalué par la localisattion des premiers foyers de cette maladie dans le champ de blé. Le plus souvent, ces foyers apparaissent en marsavril. Suite à la détection de foyers de rouille jaune, il est impératif de procéder au traittement fongicide, surtout si le blé se trouve entre les staddes gonflement et floraison.

Nombre de traitements Le nombre de traitements fongicides est décidé en fonction du potentiel de prodduction du champ en questtion et des risques encourus de développement des deux principales maladies : la septtoriose et la rouille jaune. Un à deux traitements fongiciddes sont souvent suffisants pour remédier aux maladies foliaires. Dans le cas de deux traitements, le premier, appliq-


essentiellement à deux familles: les triazoles et les strobilurines. Ce sont soit des produits simples Figure 3. Figure 3. Symptôme (1 substance actde rouille jaune sur blé tive) ou compossés (2 à 3 substqué au stade 2 noeuds, tances actives). A noter vise à contrôler la septtoriose alors que le qu’une substance actdeuxième traitement, tive peut couvrir en actappliqué après flor- tivité toutes les maladraison, a pour cible la dies foliaires, mais son rouille jaune. Dans tous degré d’efficacité peut les cas, une protection varier d’une maladie réussie va permettre à l’autre, d’où l’intérêt d’éviter des pertes var- parfois de recourir à l’utilisation de produits riant de 25 à 50%. composés.

Choix des fongicides

Les risques de développpement de résistance des champignons aux Les fongicides homol- fongicides sont très logués (Index Phytosan- élevés, en cas d’utilisnitaire du Maroc, AMPP, sation répétée d’une 2012) offrent un large même substance actspectre d’efficacité vis- tive ou de substances à-vis des principales actives appartenant à maladies foliaires du la même famille chimiqblé (Tableau1). Ces fong- que. Pour éviter le dévgicides appartiennent veloppement de telles réssistances, il est judicieux d’alterner des molécules appartenant à différenttes familles chimiques et d’utiliser les produits composés de substances actives ayant Figure 4. Foyer initial différents d’infection du blé par la rouille modes d’actjaune tion. Agriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

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Betterave

La cercosporiose de la betterave à sucre Maladie à potentiel épidémique au Maroc Pr. Ezzahiri Brahim, IAV Hassan II - Rabat

Les maladies fongiques foliaires qui touchent la betterave à sucre au Maroc sont la cercosporiose, l’oïdium, la rouille, les taches de Phoma et l’alternariose. Parmi ces malladies, la cercosporiose est la plus redoutable, pouvant causer des dégâts économiqquement importants et à grande échelle. Elle peut atteindre des proportions épidémmiques en années pluvieuses et humides nécessitant ainsi des interventions de lutte généralisées et répétées.

A

titre d’exemple, les épidémmies les plus importantes de cette maladie dans le périmmètre des Doukkala, ont été enregistrées pendant les campagnes pluvieuses : 85-86, 87-88, 95-96, 97-98, 2009-10 et 2010-11. Dans les périmèttres du Gharb et du Loukkos, la cercospporiose a atteint des niveaux d’attaque

exceptionnellement graves lors de la campagne 2010-11, marquée par des pluies abondantes au début du cycle, mais aussi en avril et en mai. Dans les situations de fortes attaques de la bettterave à sucre, les feuilles se dessèchent entraînant une défoliation sévère des plantes (Figure 1). La plante réagit par émission de nouvelles feuilles qui

seront détruites à leur tour. Parallèlemment, le collet s’allonge et il s’ensuit des pertes appréciables en poids, en sucre et en qualité.

Symptômes de la cercosporiose

Ils apparaissent sous forme de taches circulaires, légèrement déprimées, messurant 3 à 5 mm de diamètre à la maturrité. Ces lésions se distinguent par une couleur marron clair au centre et sont bordées de rouge ou de brun (Figure 2). Pendant les périodes d’humidité relattive élevées et de rosée, les taches devviennent grises. Ceci est dû à la producttion de spores sur le stroma et qui vont assurer la dissémination de la maladie lorsque les conditions de température et d’humidité sont favorables.

Biologie et développement

Conservation de l’agent pathogène En absence de la plante-hôte, l’agent pathogène Cercospora beticola se conserve dans les débris des feuilles de la betterave à sucre à la surface du sol sous forme de stroma (mycélium fortemment soudé en agrégats).

Figure 1. Dégâts de la cercosporiose : perte massive du feuillage du Maghreb 102 Agriculture N° 57 - Fevrier 2012


PUNCH C Fongicide des céréales et de la beterave à sucre

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La cercosporiose de la betterave à sucre de 20-26°C et une humidité relative de 90-100%, et s’arrêtent à des températtures inférieures à 10°C. Dissémination des spores Elle se fait selon une périodicité diurne. Le nombre de spores piégées commmence à augmenter le matin à partir de 8 heures et diminue vers 19 heures. Le pic est atteint à 11 heures: la dissémmination devient importante quand le taux d’humidité relative diminue en dessous de 90% et la température augmmente au dessus de 20°C. Ces spores sont disséminées par le vent et l’eau (irrigation et pluie).

Figure 2. Symptômes de la cercosporiose

Infection de la betterave à sucre L’infection de la betterave à sucre par Cercospora beticola peut avoir lieu préccocement en automne. Les premières taches peuvent apparaître sur les cotyllédons. Cependant, les premiers sympttômes de la maladie apparaissent le plus souvent au stade 6 à 10 feuilles. Les tâches de cercosporiose se dévelloppent rapidement par temps pluvvieux, humide et tiède. En général, les températures de jour de 26 à 32°C et la température de nuit au-dessus de 15°C favorisent le développement de la malladie. Les différentes phases du cycle de l’infection, à savoir la germination, la colonisation et la sporulation sont déppendantes des conditions climatiques spécifiques. Germination des spores Le processus de germination des sporres et de la pénétration à travers les stommates dépend de la présence de l’eau libre et des températures favorables. L’optimum de germination des spores a lieu entre 24 et 29°C, et des durées d’humectation de 48 à 72 heures. Période d’incubation (colonisation mycélienne) La durée d’incubation est variable. Elle dépend de la température succédant à l’inoculation ainsi que l’humidité relattive du milieu. Elle est de 7, 8 et 9 jours, lorsque la température est de 29°C et les humidités relatives de saturation de l’ordre de 48, 24 et 12 heures, respectivvement. Sporulation Elle est maximale à des humidités relattives proches de 100% pour des périoddes de 10 à 24 heures. Elle est stimulée à la lumière mais pas l’obscurité. Les spores de cercosporiose sont produittes plus facilement aux températures

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Principe de lutte contre la cercosporiose

La lutte contre la cercosporiose se base sur des méthodes culturales préventivves, l’utilisation de variétés résistantes et la lutte chimique. Les méthodes culturales visent à réduire l’inoculum primaire par le biais de la rotation et l’enfouissement des résidus de la bettterave à sucre. Les semis tardifs (après mi-novembre) réduisent les risques d’infection précoce de la culture par la cercosporiose, entraînant par conséqquent, moins de dégâts à la culture que les semis d’octobre.

Tableau 1. Fongicides homologués contre la cercosporiose de la betterave à sucre (Index Phytosanitaire du Maroc, AMPP, 2012) Famille des triazoles Produit commercial (p.c.) BACHELOR 125 SC EMERALD 125 EC GARDNER SCORE 250 EC

Substance active (s.a.) Epoxiconazole Tétraconazole Difénoconazole Difénoconazole

Concentration substance active (g/l) 125 125 250 250

Dose d’emploi (l/ha du p.c.) 0,75 0,5 0,5 0,5

Association (triazoles + benzimidazoles) Produit commercial (p.c.) IMPACT RM PUNCH C REX DUO

Substance active (s.a.) Flutriafol + Carbendazime Flusilazole + Carbendazime Epoxiconazole + Thiophanate-méthyl

Famille des benzimidazoles Produit commercial (p.c.) PELT 44

Substance active (s.a.) Thiophanate-méthyl

Famille des dithiocarbamates Produit commercial (p.c.) CRISTO MZ 80 DiTHANE M 45 MANCOTHANE 80 PENNCOZEB DG TRIMANOC BLEU TRIZIMAN M TURBO ZM

Substance active (s.a.) Mancozèbe Mancozèbe Mancozèbe Mancozèbe Mancozèbe Mancozèbe Mancozèbe

Famille des organostaniques Produit commercial (p.c.) SUPER TIN 4 L

Substance active (s.a.) Fentin hydroxyde

Concentration substance active (g/l) 117,5 + 250

Dose d’emploi (l/ha du p.c.) 0,25

125 + 250

0,5

156 + 261

0,2

Concentration substance active (%) 70

Concentration substance active (%) 80 80 80 75 70 80 80

Concentration substance active (g/l) 480

Dose d’emploi (kg/ha du p.c.) 0,7

Dose d’emploi (kg/ha du p.c.) 3 3 3 3 3,7 à 4,8 3 3

Dose d’emploi (l/ha du p.c.) 0,2


Il existe aussi des variétés résistantes à la cercosporiose (Figure 3), qui permetttent de maintenir la maladie à des nivveaux économiquement acceptables même sous des conditions favorables à l’infection. Le recours à la lutte chimique est souvvent nécessaire, lorsque la variété est sensible, et les conditions favorables à l’infection et à la dissémination de l’agent pathogène. Il existe deux cattégories, de fongicides homologués au Maroc contre la cercosporiose (Tabbleau 1). - La première catégorie contient les fongicides de contact. A noter que la quasi-totalité de ces fongicides sont à base de Mancozèbe appartenant à la famille des dithiocarbamates. Ils ne sont pas adaptés à la protection de la betterave à sucre vu leur mode d’acttion limité et par conséquent, leur usagge reste absent sur cette culture. - La deuxième catégorie contient les fongicides systémiques, appartenant aux familles de triazoles, de benzimiddazoles ou leur association. Ces fongiccides sont adaptés à la protection de la betterave vu leur flexibilité d’usage et leur rémanence. La famille des triazoles est représentée par les substances act-

tives difénoconazole, flutriafol, flusilazzole et époxiconazole. Ces substances sont préventives et curatives. La famille des benzimidazoles-thiophanates est représentée par thiophantae méthyl et carbendazime. La première substance est préventive et curative, tandis que la deuxième n’est que curative. Dans le contexte d’une protection raissonnée, il est important de considérer, en plus du choix du bon fongicide, le positionnement des traitements qui est choisi en fonction du risque de dévveloppement de la maladie. Aide à la décision du traitement fongicide Le raisonnement du traitement fongiccide de la betterave contre la cercosporriose se base sur le pilotage de la culturre pour la détection de la présence de la maladie et l’utilisation des données climatiques pour la prévision du risque d’infection. Les premiers symptômes de la cercosporiose apparaissent à des stades variés (stades 10 à 20 feuilles). L’infection est favorisée par des périoddes prolongées d’humidité de saturattion, et des températures supérieures à 15°C. Le développement ultérieur de la mal-

ladie est conditionné par la fréquence de périodes favorables. Celles-ci corrrespondent à des périodes pluvieuses, des durées prolongées de rosée et des températures supérieures à 15°C. Pour suivre le développement de la maladdie, on effectue des prospections régullières pour la détection des premiers symptômes de la cercosporiose, dès la fermeture des rangs. Lorsqu’on constatte la présence de la maladie dans un champ de betterave, on observe 100 feuilles en prélevant une feuille de la couronne moyenne sur 100 plantes réparties au hasard le long d’une diaggonale. Le traitement est déclenché lorsque 5% des feuilles présentent les symptômes de la maladie ou une moyenne de 12 taches par feuille (sévvérité de 0,5%), sachant que le seuil de nuisibilité correspond à une sévérité d’attaque de 3% (80 taches/feuille).

Figure 3 Variété résisttante à la cerccosporiose (à gauche)

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Elevage

L’ensilage de maïs fourrage d’avenir au Maroc Pr. Abdelilah Araba, IAV Hassan II

L’ensilage est un processus de conservation de fourrages verts, qui a pour objectif de préserver au mieux la valeur nutritive initiale du fourrage vert en l’amenant, aussi rapidement que possible, à un état de stabilité où toute activité enzymatique et microbiologique de dégradation est inhibée. Cet état est atteint quand le pH du fourrage conservé descend à une valeur avoisinant 4.

L

es systèmes d’alimenttation à base d’ensilage pour les bovins se sont fortement développés dans les pays à forte prodduction laitière. Au Maroc, l’utilisattion de l’ensilage, plus particulièrrement celui du maïs, se répand de plus en plus, surtout dans les granddes et moyennes exploitations. Le maïs fourrager est capable de prod-

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duire en irrigué jusqu’à 15 tonnes de matière sèche/ha de fourrage (45 tonnes de matière verte), soit l’équivalent de 10.000 UF par hecttare. L’ensilage de maïs se compose de la plante entière de maïs, qui est préférentiellement fauchée à une teneur en matière sèche de 30 à 35%, au stade laiteux pâteux. Le maïs est le fourrage qui s’ensile le plus facilement grâce à sa haute

teneur en sucre, favorable à une bonne fermentation et se stocke bien dans les silos couloirs et les taupinières (Absence de murs limittant le silo).

Les facteurs de qualité de l’ensilage de maïs

Plusieurs facteurs influencent la qualité de l’ensilage de maïs :


- la longueur de hachage du fourrage: des brins trop courts (dimension moyenne inférieure à 2 cm) ne permmettent pas une bonne rumination des animaux quand l’ensilage est distribbué à forte dose, conduisant à des troubles digestifs dus à une chute du pH ruminal (acidose) - la rapidité d’exécution des différentes opérations d’ensilage, si possible sans interruption - l’intensité de tassement pour chasser le maximum d’air du fourrage - l’étanchéité de la fermetture du silo par un film plasttique - l’ouverture du silo après une période minimale de 4 ou 5 semaines, une fois que l’ensilage est stabilisé. L’opération de l’ensilage permet de bien conserver la valeur nutritive du fourrage vert. A condition que l’opérration soit bien réussie, la valleur alimentaire de l’ensilage (ramenée à la matière sèche), ne diffère que peu du fourr-

rage à l’état frais. Au cours de la conservation, la transfformation principale dans la composition chimique résultte de la fermentation des succres en acides et d’une augmmentation de la proportion d’azote non protéique, sans toutefois modifier la teneur en matières azotées totales ou digestibles. La digestibillité et la valeur énergétique des fourrages ensilés sont peu affectées, sauf dans le cas d’une mauvaise conservvation ou de pertes importtantes dans les effluents.

Apprécier la qualité de l’ensilage

L’appréciation de la quallité de l’ensilage peut se faire dans un premier temps d’une façon subjective. Touttefois, une évaluation objjective, indispensable pour un rationnement correct des animaux, nécessite une analyse en laboratoire. Pour les ensilages bien réussis, une analyse sur les fourrages verts ensilés peut donner une bonne idée de la valeur alimentaire. A ce titre, le laboratoire du Déppartement des Prodductions Animales de l’Institut Agronommique et Vétérinaire Hassan II réalise ce genre d’analyses. De façon subjective et rapide, on peut apprécier la conservAgriculture du Maghreb N° 57 - Fevrier 2012

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L’ensilage de maïs

L’alimentation des ovins avec de l’ensilage est possible, mais une attention particulière doit être portée à la présence de moisissures dans cet ensilage auxquelles les ovins sont plus sensibles que les bovins.

vation de l’ensilage principalement par: - la couleur : qui doit s’écarter le moins possible de la couleur du fourrage avant ensilage. Pour les graminées, une couleur brunâtre indique que la phase de respiration a été trop importante. C’est aussi la couleur qui indique la présence de moisissures dans l’ensilage (blanches, rouges, vertes,...). Elles peuvent être à la base de sérieux troubles chez les animaux qui les ingèrent. - l’odeur d’un bon ensilage est celle de l’acide lactique, agréable, discrète et acidulée. Des odeurs rances, nauséabondes et tenaces indiquent la présence d’acide buttyrique et une dégradation de l’enssilage. - après désilage, le fourrage doit avoir la même structure qu’à la mise en silo. Une connaissance objective de la valeur et de la qualité d’un ensilage nécessite une analyse en laborattoire. Cette analyse porte sur: le pH (devant être inférieur à 4), l’azote ammoniacal, l’azote soluble, et quand c’est possible, l’acide acétiqque et l’acide butyrique. L’échanttillonnage en vue de l’analyse doit se faire de façon représentative sur des parties fraîchement déccouvertes ou non dégagées du silo. L’échantillon doit être congelé pour éviter la perte des produits

du Maghreb 108 Agriculture N° 57 - Fevrier 2012

volatils et les transformations biocchimiques non désirables.

Correction des carences

Pour les grandes exploitations laittières, l’ensilage de maïs est un alimment incontournable de la ration de base. Cependant, il est connu par quelques inconvénients : faible teneur en azote et profil minéral et vitaminé pauvre en calcium et en vitamine D. D’où l’intérêt de l’asssocier avec du foin de luzerne, qui permet de corriger naturellement ces carences, ou bien avec un alimment concentré protéique tel que le tourteau de tournesol, de soja, etc. Chez les vaches laitières, la quanttité d’ensilage de maïs à distribuer (comme seul aliment de la ration de base) est d’environ 30 kg/vacche/jour. Cette quantité couvrirait les besoins d’entretien et ne perm-

mettrait qu’une production de 2 ou 3 litres de lait à cause princippalement du déficit en azote. Cet apport devrait donc être corrigé par un aliment protéique. Le foin de luzerne, associé à cette quantité d’ensilage, à raison de 6 kg/vache/ jour, peut permettre une producttion d’environ 12 litres de lait. Par contre, l’ajout d’environ 2 kg de tourteau de tournesol, contribuera à équilibrer la ration de base à envirron 8 à 9 litres. Evidemment, à cette ration de base corrigée s’ajoute un concentré de production, à raisonnner en fonction du niveau de prodduction laitière ciblé. L’alimentation des ovins avec de l’ensilage est possible, mais une attention particulière doit être portée à la présence de moisissurres dans cet ensilage auxquelles les ovins sont plus sensibles que les bovins. Avec un ensilage mal fermmenté, il y a un risqque de listériose provvoquée par une bacttérie présente dans le sol (la listeria). Il est donc important de prendre certaines précautions: - écarter les parties moisies de l’ensilage - introduire l’ensilage graduellemment - distribuer une quantité suffisante d’eau de bonne qualité - Suivre un programme de vaccinnation et de vermifugation bien avant toute période de distribution de l’ensilage Compte tenu de son potentiel de production et de sa valeur énerggétique élevée, le maïs ensilé est certainement une culture d’avennir au Maroc. Cependant, les probblèmes liés au manque de matérriel nécessaire à la réalisation de l’ensilage devront être résolus et un programme de formation et de sensibilisation sur ces technniques de production et de vallorisation, méritent d’être mis en œuvre pour mieux accompagner son développement.


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BULLETIN D’ABONNEMENT

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Nom : ........................................................................................................................................................................................................................................................................... Société - Organisme : ...................................................................................................................................................................................................................................... Tél. : .............................................................. Fax : ................................................................................................................................................................................................. Rue : ............................................................................................................................................ N° : ...................................................................................................................... Ville : ............................................................................................................................................................................................................................................................................ Chèque ou virement au nom de la Société Editions Agricoles Abonnement 1 an / 10 Numéros Tél.: 05 22 23 62 12 / Fax : 05 22 25 20 94 Maroc : 300 dhs Pour l’étranger : 90 Euros, Règlement Uniquement par virement bancaire du Maghreb 110 Agriculture N° 57 - Fevrier 2012

Pour l’étranger

Code Swift : MAMC

Règlement par virement bancaire (Société Générale)

C. Banque C. Ville 022

780

N°compte

Clé

0001400005035976

74

JOINDRE COPIE DE L’ORDRE DE VIREMENT AVEC LE BULLETIN D’ABONNEMENT


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Un produit innovant base du complexe exclusif NMX (Brevet Européen EP 01500090.4) qui vous garantit :

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Lotissement Foudadi 3 Rue Bir Hakeim Route de l’oasis 2ème étage Casablanca , 20150" (à coté de la gare de l'oasis) TEL. : 0 5 22 25 31 77 - 0 5 22 25 56 54 - FAX :00 212 5 22 25 99 95 du Maghreb 111 Agriculture N° 57 - Fevrier 2012 administration@timacmaroc.com - www.timacmaroc.com


du Maghreb 112 Agriculture N째 57 - Fevrier 2012


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