Regards sur l'activité 2005-2008 d'Agropolis International by Agropolis International

Regards sur l’activité 2005-2008 d’Agropolis International Montpellier Languedoc-Roussillon

Campus mondial des sciences vertes Agriculture y Alimentation y Biodiversité y Environnement

L’association Agropolis International a été créée il y a 23 ans, avec le soutien de l’État et des collectivités territoriales, par les établissements de recherche et d’enseignement supérieur impliqués, en totalité ou en partie, dans les champs thématiques de l’agriculture, de l’alimentation, de la biodiversité et de l’environnement. LA COMMUNAUTÉ EN CHIFFRES 24 établissements français de recherche et d’enseignement supérieur 5 universités (Montpellier 1,2 et 3, Nîmes et Perpignan) 7 écoles supérieures (AgroParisTech/Engref, CIHEAM/IAM.M, ESCAIA, Icra, Istom, Montpellier SupAgro, Sup de Co) 12 établissements de recherche nationaux (BRGM, CEA, Cemagref, Cirad, Cnrs, Ifremer, Inra, IRD) et internationaux (Bioversity International, CSIRO, Embrapa, USDA). 2300 chercheurs et enseignants (dont 400 en poste dans 50 pays) 4000 étudiants et stagiaires 1400 techniciens et administratifs 92 unités de recherche disciplinaires 80 formations diplômantes (professionnelles ou recherche) : techniciens, ingénieurs, licence, master, doctorat 100 modules de formation continue : courte ou longue durée (pré-existantes ou à la carte)

a volonté collective ainsi affichée répondait à un double objectif : se doter, face à cette « complexité institutionnelle », d’un outil de visibilité et de lisibilité, notamment à l’international, et mettre en place un outil et un espace collectifs facilitant les rapprochements entre établissements ainsi que la conduite d’actions concertées. Aujourd’hui, le rôle et les missions d’Agropolis International se déclinent selon trois grandes fonctions : assurer la promotion des compétences de ses membres et de la communauté scientifique ainsi constituée et faciliter l’accès à ces compétences pour nos différents partenaires ; gérer des outils et des services collectifs mis en place à l’échelle de la communauté scientifique, sur le principe de l’économie d’échelle et de la mutualisation ; gérer des projets et des partenariats collectifs pour le compte de ses membres.

Parallèlement, une autre fonction d’Agropolis International est d’offrir un espace de rencontres et d’échanges non seulement entre établissements scientifiques et d’enseignement supérieur mais aussi avec les autres acteurs du développement économique et rural (collectivités territoriales, instituts techniques, structures de transferts, entreprises, ONG, etc.). Il s’agit là d’une caractéristique importante, et déterminante d’Agropolis International qui se veut une plate-forme scientifique de niveau mondial dans son domaine tout en étant ouverte à d’autres acteurs non scientifiques.

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En rassemblant un aussi grand nombre d’institutions de recherche et d’enseignement supérieur travaillant autour d’un grand champ thématique et en s’appuyant sur une communauté scientifique d’une telle importance, Agropolis International constitue un cas unique en LanguedocRoussillon. Il est indéniable que cette fonction de rapprochement des établissements de recherche et d’enseignement supérieur avec les autres acteurs du développement a permis, au fil des années, de développer une « culture » de proximité, de connaissance réciproque et de construction collective. L’histoire d’Agropolis International est ainsi jalonnée de grands projets collectifs qui sont nés et ont mûri au sein de cet espace, des projets que Louis Malassis appelait « les enfants d’Agropolis ». Citons parmi les plus connus : AgropolisMuseum, le Labex franco-brésilien, le pôle de compétitivité Q@LI-MEDiterranée, le RTRA « Agronomie et Développement Durable » porté maintenant par Agropolis Fondation, le volet agro-environnement des Contrats de Projets Etat-Région 20072013, le Comité Scientifique et Technique Agropolis mais aussi, au moins en partie, le projet Campus de Montpellier (voir ciaprès). X En savoir plus : www.agropolis.fr/apropos/

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ée de l’imagination du visionnaire Louis Malassis, accompagnée sans relâche par les collectivités territoriales et l’Etat, développée grâce à la politique volontariste de ses membres, connue à travers toute la planète dans le monde de l’agronomie, l’association Agropolis International demeure un exemple rare.

ai eu le privilège de présider Agropolis International pendant trois ans et je passe maintenant la main à mon successeur, Bernard Hubert, élu à l’unanimité le 18 février 2009 et qui a pris ses fonctions le 1er avril. Au moment de mon départ, deux réﬂexions importantes me viennent à l’esprit.

Respectueux des légitimes mandats de toutes les institutions qui la composent et par-delà les stratégies propres à chacun des établissements de recherche et d’enseignement supérieur, cet outil collectif porte la réalité quotidienne d’une vraie ambition internationale au bénéﬁce de chacun et en particulier des pays méditerranéens et tropicaux où se forgent depuis un quart de siècle les alliances durables de notre communauté.

La première, c’est que la mission d’Agropolis International reste aujourd’hui aussi importante qu’au premier jour alors que le contexte dans lequel s’inscrit son action est profondément bouleversé. C’est en effet à notre institution que revient aujourd’hui le rôle de promouvoir le nouveau pôle agroenvironnement de Montpellier, expression des capacités réunies des grands établissements de recherche agronomique français et de la future université unique « Université Montpellier Sud de France ».

Au fil des ans, guidée par le seul souci d’efficacité, de lisibilité et d’utilité, malgré les difficultés et le brassage naturel des responsables, cette volonté opiniâtre de porter une recherche et une formation pour le développement des communautés les plus démunies de notre planète n’a eu de cesse d’être la ligne directrice d’Agropolis International. Riche de femmes et d’hommes au service du monde, Agropolis International a consolidé son image mais surtout, en mobilisant des compétences remarquables, a pu accompagner nombre de projets originaux tant dans le cercle régional qu’au niveau national ou international, au Sud, là où sont encore attendus non pas des institutions mais des actions et des partenariats équitables. Gérard Matheron Président d’Agropolis International 2001-2006 Directeur Général du Cirad

J’

La deuxième, c’est que la notoriété sans égale déjà acquise par Agropolis International au plan international doit prendre de nouvelles formes pour mieux se renforcer et s’exprimer. Nous devons avoir l’ambition de devenir le principal centre de recherche en agro-environnement dans le monde, en multipliant les partenariats et en scellant une alliance multiforme avec les centres internationaux de recherche. Pour ce faire, il faudra à la fois la solidarité et l’engagement sans faille de tous les membres d’Agropolis International, le soutien d’Agropolis Fondation, que je continue à présider, et l’appui renouvelé de l’Etat et des collectivités territoriales. Bonne chance pour cette entreprise extraordinaire qu’est Agropolis International. Henri Carsalade Président d’Agropolis International 2006-2009 Président d’Agropolis Fondation

l nous paraît important de pouvoir faire à certains moments, parallèlement aux comptes rendus d’exécution annuels qui sont souvent des documents très « techniques » et d’abord peu facile, un point sur les activités d’Agropolis International à travers un regard synthétique couvrant une période de plusieurs années. Ces « regards » sur l’activité de notre association devraient permettre, c’est notre souhait, de mieux appréhender, avec davantage de recul, la nature et la diversité des actions conduites et, par là, de mieux comprendre le rôle et l’intérêt d’une association comme Agropolis International.

01 Un mode de fonctionnement original et unique p.4 02 Promouvoir la communauté scientiﬁque à l’international p.6

Nous espérons avoir atteint cet objectif à travers ces pages que nous avons voulues à la fois informatives et agréables à consulter.

03 Animer, coordonner, mutualiser p.8 04 Mettre en place des services communs p. 10 05 S’investir dans des réseaux internationaux p. 12

Il était évidemment impossible de présenter ici la totalité des actions conduites par Agropolis International entre 2005 et 2008. Aussi avons-nous choisi de mettre en exergue certains projets et réalisations représentatifs des actions de l’association, actions qui soulignent la valeur ajoutée apportée par Agropolis International en matière de construction collective au sein d’un grand pôle scientiﬁque régional.

06 Construire des partenariats p. 14 07 Gérer des projets collectifs p. 16 08 Contribuer aux liens recherche-développement économique p. 18 09 Contribuer au dialogue science-société p.21 10 L’association Agropolis International réunit p.22

Michel Salas, Directeur d’Agropolis International

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d’Agropolis International

Un mode de fonctionnement original et unique Amphithéâtre Louis Malassis

Salle du conseil

Le mode de fonctionnement d’Agropolis International découle du rôle et des missions de l’association qui en font plus un espace et un projet collectifs au service d’une communauté qu’un établissement en tant que tel.

L’

association agit ainsi exclusivement sur mandat de ses membres* et selon le principe de subsidiarité.

Agropolis International travaille dans un cadre programmatique : chaque année, une programmation technique et budgétaire est validée par les membres de l’association (par le biais d’un conseil d’administration et d’une assemblée générale) ; le mode de fonctionnement budgétaire s’appuie sur une comptabilité analytique (près de 100 comptes) permettant une grande transparence sur l’utilisation des ressources. Une part importante de ses ressources provient de mises à disposition de moyens humains ou matériels (voir encadré). Ces mises à disposition, provenant de plusieurs établissements scientiﬁques et du ministère français de l’Agriculture et de la Pêche, traduisent l’engagement des membres et partenaires dans la vie de l’association. Agropolis International est piloté par ses membres : le Bureau** d’Agropolis International se réunit mensuellement aﬁn de veiller à la mise en œuvre de la programmation et d‘adapter la stratégie collective par rapport à des actions non programmées.

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Le secrétariat exécutif de l’association, véritable «bras armé » du Bureau, était constitué en 2008 de 35 personnes dont un tiers environ mis à disposition (voir encadré). Cette équipe est entièrement dédiée à la gestion des outils et services collectifs ainsi qu’à la gestion des projets inter-établissements portés par Agropolis International pour le compte de ses membres. Une « maison commune » au service de la communauté : le bâtiment Agropolis International, propriété de la Région LanguedocRoussillon, dont la gestion est conﬁée à l’association Agropolis International, est situé au cœur des campus scientiﬁques. Il symbolise l’espace collectif de notre communauté. Doté de nombreuses facilités, le bâtiment Agropolis International est un véritable carrefour, lieu de vie, d’animation et de rencontres (voir encadré). X En savoir plus : www.agropolis.fr/apropos/

* Voir liste des membres p.22 ** Le Bureau est constitué des présidents et directeurs régionaux des établissements suivants : AgroParisTech/Engref, BRGM, Cemagref, CIHEAM/IAM.M, Cirad, Cnrs, Ifremer, Inra, IRD, Montpellier SupAgro, Université de Nîmes, Université de Perpignan Via Domitia, Université Montpellier 1, Université Montpellier 2, Université Montpellier 3.

Quelques chiffres sur le fonctionnement de l’association Agropolis International

les coûts liés au fonctionnement des projets collectifs : les montants peuvent varier fortement d’une année sur l’autre, en fonction de la durée de vie des différents projets (entre 1,15 et 3,10 millions d’euros entre 2005 et 2008) et représentent une part importante du budget total consolidé (entre 33 et 62 % selon les années).

UNE ÉQUIPE OPÉRATIONNELLE CHARGÉE DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA PROGRAMMATION L’équipe d’Agropolis International comprend une vingtaine de salariés de l’association et une quinzaine de personnes mises à disposition. Outre les chargés de projets, l’équipe est constituée d’agents couvrant un large champ de compétences : communication, gestion et comptabilité, services juridiques, informatique et réseaux, audio-visuel, accueil, organisation de congrès… DES RESSOURCES DIVERSES ET VARIÉES Le budget d’Agropolis International est basé sur quatre grands types de ressources : les ressources propres* ; les ressources liées aux subventions ministérielles et aux Contrats de Projets État/Région (2000-2006 et 2007-2013) ; les ressources liées à la gestion de projets spéciﬁques** ; les mises à disposition de personnels (ministère de l’Agriculture et de la Pêche, ACTA, Cirad, CNRS, Ifremer, Inra, IRD, UM2) et du bâtiment (Région LanguedocRoussillon).

Le bâtiment Agropolis International un lieu d’échanges et de vie collective au cœur des campus UN VASTE ESPACE DE SERVICES L’ensemble immobilier Agropolis International s’organise en trois blocs principaux couvrant une surface totale de 3 300 m² dont 2 100 m² de bureaux et de salles de réunion. Ce bâtiment, propriété de la Région Languedoc-Roussillon, a été construit en 1994 dans le cadre des Contrats de Plan État-Région. On peut y trouver un amphithéâtre de 160 places (récemment dénommé « Amphithéâtre Louis Malassis ») et une dizaine de salles de réunion de tailles diverses, toutes équipées en matériels audio-visuels ; Agropolis International a récemment modernisé son équipement de visio-conférence aﬁn de favoriser l’utilisation de cet outil de travail.

Évolution du budget annuel d’Agropolis International

Ces derniers chiffres montrent qu’une grande Entre 2005 et 2008, le budget annuel de l’association, hors personnels partie des budgets gérés par mis à disposition, était compris entre 2,5 et 4,3 millions d’euros ; l’association est destinée les mises à disposition oscillant entre 0,85 et 1 million d’euros en fait au financement des projets de ses membres et partenaires (pratiquement 2/3 du budget, DES DÉPENSES VENTILÉES certaines années). Agropolis International SELON TROIS GRANDS POSTES montre ainsi sa capacité à drainer des financements pour ses membres en agissant le fonctionnement de base de l’association comme une véritable « plate-forme de (qui permet d’assurer notamment la gestion gestion et de redistribution ». des outils et services collectifs ainsi que celle du bâtiment) : le coût annuel de ce fonctionnement * cotisations et subventions des établissements a peu varié au cours de ces quatre dernières membres, frais de participation aux coûts de structure, années (entre 0,35 et 0,40 million d’euros) et charges locatives des locataires du bâtiment représente un pourcentage assez réduit du ** financements particuliers et limités dans le budget total consolidé (entre 7 et 11 %) ; temps (Union européenne ; ministères chargés de la la masse salariale (salariés de l’association) Recherche, des Affaires étrangères et européennes, de qui est également restée assez stable : entre l’Environnement, Centres Internationaux de Recherche Agricole, Banque Mondiale, Banque Inter-Américaine de 0,79 et 0,90 million d’euros ; Développement, établissements étrangers de recherche et d’enseignement supérieur, collectivités territoriales).

Le bâtiment est doté d’un serveur informatique géré par l’association qui, outre le site Internet de l’association, héberge régulièrement une vingtaine de sites créés par des membres ou des partenaires. Le bâtiment dispose également d’espaces d’exposition et de restauration. Les publications les plus récentes des principaux établissements de recherche sont ainsi exposées dans un espace spécialement aménagé. UN LIEU DE RENCONTRES AU SERVICE DE LA COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE Chaque année, entre 15 000 et 20 000 personnes fréquentent les infrastructures d’Agropolis International, ce qui génère un fort taux d’occupation des salles : entre 700 et 800 réunions de travail (plus de 5 000 heures de réservation) et près d’une centaine de manifestations organisées dans l’amphithéâtre Louis Malassis. Chaque année, parmi ces manifestations, on dénombre entre 15 et 20 grandes réunions internationales. L’utilisation de la visio-conférence connaît un fort développement avec près de 200 heures de connexion enregistrées en 2008.

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Ces chiffres illustrent pleinement l’une des vocations de l’association : être une plateforme, un carrefour, un lieu de rencontres et d’animation au service de la communauté scientiﬁque régionale et des établissements qui la constituent. UN PORTAIL D’ACCÈS Le bâtiment symbolise aussi la fonction de « portail d’accès » qu’assure Agropolis International auprès de tous ses partenaires et visiteurs, étrangers notamment. Une permanence est assurée quotidiennement par un personnel d’accueil aﬁn de répondre à toutes les demandes d’information. Le bâtiment Agropolis International héberge d’autres structures que l’association (même si c’est l’association qui gère l’ensemble du bâtiment pour le compte de la Région Languedoc-Roussillon). On peut y trouver entre autres les bureaux d’Agropolis Fondation, de l’ARIA Languedoc-Roussillon (Association Régionale des Industries Agroalimentaires), de l’IFRIA (Institut de Formation Régional des Industries Agroalimentaires), du pôle de compétitivité Q@LI-MEDiterranée et de l’antenne régionale du pôle de compétitivité Gestion des risques et vulnérabilités des territoires. X En savoir plus : www.agropolis.fr/pratique/locaux.html

Promouvoir la communauté scientiﬁque à l’international

Conception de posters thématiques en anglais pour la dernière Assemblée générale du GCRAI/Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale, Maputo, Mozambique (décembre 2008)

L’un des principaux rôles d’Agropolis International est de rendre visibles et accessibles les compétences de la communauté scientiﬁque régionale en matière de recherche, d’enseignement et d’expertise.

es compétences sont dispersées dans plusieurs lieux géographiques et relèvent de nombreux établissements différents, chacun d’entre eux ayant sa propre stratégie de communication. Agropolis International est le seul lieu présentant de manière homogène et exhaustive l’ensemble des ressources dans les champs thématiques relevant de sa compétence. Une gamme d’outils complémentaires a été développée et améliorée au cours de ces dernières années : Le site internet www.agropolis.fr, véritable portail d’accès vers la communauté scientiﬁque, répertorie, par grandes thématiques, la totalité des unités de recherche et des cursus diplômants proposés par les établissements membres. Le site présente également les événements, manifestations et productions émanant de la communauté scientiﬁque.

Agropolis International édite également un ensemble de publications à destination de différents types de public : Une lettre internationale trimestrielle bilingue, imprimée à 1 500 exemplaires, est adressée essentiellement aux partenaires institutionnels internationaux (ambassades, délégations régionales à l’étranger, grandes universités, établissements de recherche étrangers et internationaux, institutions internationales et bailleurs de fonds…). La série des dossiers Agropolis International (voir encadré). Des publications spécifiques mettant en avant les projets d’envergure portés par plusieurs établissements membres (cf. chapitre 07). En complément, Agropolis International assure la représentation de la communauté scientifique dans les grandes manifestations scientifiques nationales et internationales, par exemple lors des dernières assemblées générales annuelles du GCRAI (Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale). Cela a permis de présenter une offre plus cohérente et plus homogène du potentiel de recherche et de formation du pôle scientifique montpelliérain. Sur un plan plus local, Agropolis International a également développé ces dernières années la diffusion d’informations vers des publics spécifiques : partenaires économiques, collectivités territoriales, presse, etc.

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“Plus de 250 000 téléchargements

”

sur trois ans, tous dossiers confondus

Les dossiers d’Agropolis International

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La série des dossiers d’Agropolis International est produite dans le cadre de la mission de promotion des compétences de la communauté scientiﬁque.

Sociétés et développement durable : apport des sciences sociales (déc. 2008, 68 p.)

Ecosystèmes aquatiques : ressources et valorisation (sept. 2007, 68 p.)

La plate-forme de recherches avancées Agropolis - Génomique & biotechnologie (mars 2007, 64 p.)

Lutte Biologique, biodiversité et écologie en protection des plantes (mars 2007, 68 p.)

Ressources en eau et gestion (nov. 2005, 54 p.)

Alimentation, Nutrition, Santé (sept. 2005, 46 p.)

Chacun de ces dossiers est consacré à une grande thématique scientifique. On y trouve une présentation synthétique et facile à consulter de tous les laboratoires, équipes et unités de recherche présents dans l’ensemble des établissements membres d’Agropolis International et travaillant sur la thématique concernée. On y trouve également une présentation synthétique de l’offre de formation. Il s’agit donc de véritables « annuaires de compétences » avec, comme clés d’entrée, les thématiques et les unités de recherche (tous établissements confondus). L’objectif de cette série est de permettre aux différents partenaires d’avoir une meilleure lecture et une meilleure connaissance des compétences et du potentiel présents dans la communauté scientifique mais aussi de faciliter les contacts pour le développement d’échanges et de coopérations scientifiques et techniques. Chaque numéro est imprimé à 3 000 exemplaires en français et en anglais et diffusé à l’international. Il est également accessible directement sur le site d’Agropolis International. Du fait de son originalité, cette série connaît un succès considérable : 252 000 téléchargements sur trois ans, tous dossiers confondus. Succès auprès de nos partenaires mais succès également auprès des communautés scientifiques concernées qui participent activement à la conception de l’outil. Sept numéros sont parus, quatre sont en cours d’édition : Le sol, épiderme vivant de la Terre Information spatiale pour les territoires et l’environnement Collections systématiques et ressources pour l’étude de la biodiversité Biodiversité tropicale et méditerranéenne. Les dossiers d’Agropolis International sont un produit exemplaire de ce que peut apporter une structure collective en termes de valeur ajoutée aux entités qui la constituent. X En savoir plus : www.agropolis.fr/publications/dossiers.html

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7 Ressources génétiques, génomique et biotechnologies végétales (mai 2001, 24 p.)

Animer, coordonner, mutualiser

Au-delà de son action visant à rendre visible et lisible les compétences de la communauté scientiﬁque régionale, Agropolis International joue un rôle actif dans l’organisation et la structuration de cette communauté.

L’

objectif poursuivi est de faciliter l’émergence d’actions coordonnées entre les établissements membres, celles-ci pouvant aller jusqu’à la mise en place de services ou structures mutualisés. Agropolis International joue ainsi un rôle de catalyseur pour une intégration progressive vers un pôle de recherche et d’enseignement supérieur de premier plan mondial.

des projets présentés par les établissements de la communauté et concernant « l’axe Agro » des CPER. De la même manière, l’association a joué un rôle essentiel dans l’animation et l’élaboration du projet Campus « Université Montpellier Sud de France (UMSF)1 ».

Elle s’exerce à différents niveaux :

Au niveau de l’ensemble de la communauté scientifique agro-environnement : l’une des actions les plus significatives de ces quatre dernières années a été la mise en place du Comité Scientifique et Technique Agropolis2 (CST), représentation directe de la communauté scientifique, dont la vocation est de mener une réflexion stratégique et prospective sur l’évolution du pôle agro-environnement et de donner des avis et conseils aux instances de décision sur les orientations et choix scientifiques. Il s’agit notamment de réaliser des études pour éclairer les responsables sur des problématiques importantes comme la sécurité alimentaire, le changement climatique, l’évolution des systèmes de culture, le potentiel de valorisation de la biomasse, notamment marine.

Au niveau institutionnel : Dans le cadre de la mise en place du Contrat de Projet ÉtatRégion (CPER), le plan d’investissement dans la recherche en agro-environnement pour la période 2007-2013 a été élaboré de manière collective, sous l’égide d’Agropolis International qui a réalisé en 2006 le travail de recueil d’informations, de coordination et de mise en cohérence pour l’ensemble

Le CST est composé d’une vingtaine de membres (essentiellement des scientiﬁques de la communauté Agropolis mais aussi des représentants du développement économique régional et des personnalités extérieures) dont les compétences couvrent l’ensemble des thématiques du champ agro-environnement, favorisant ainsi les approches interdisciplinaires. •••

Cette action se décline en trois étapes : Animer : mise en place de groupes de travail rassemblant des représentants des établissements membres, visant à identiﬁer les actions qu’il est souhaitable de développer de manière collective. Coordonner : préparation et mise en œuvre des actions collectives préalablement identiﬁées. Mutualiser : les phases précédentes, démontrant l’intérêt de la mise en synergie des compétences, peuvent dans certains cas mener à la mutualisation durable de services (cf. chapitre 04).

Le CSFD : un comité d’experts au service des politiques et de tous les acteurs du développement

e CSFD (Comité Scientifique Français de la Désertification) a été créé en 1997 par les départements ministériels en charge de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (Affaires étrangères, Environnement, Recherche).

Force d’analyse et d’évaluation mais également force de prospective et de suivi, il participe à la définition des priorités de recherche et conseille ses tutelles sur les actions de programmation dans le domaine. Le CSFD a également pour mission de diffuser l’information vers le public et les acteurs du développement. Entre 2005 et 2008, le CSFD a publié, entre autres, une série de 7 dossiers et fiches thématiques. Le financement du CSFD, géré et hébergé par Agropolis International, est assuré à hauteur de 100 000 euros/an par le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, l’Agence Française de Développement et le ministère des Affaires étrangères et européennes. X En savoir plus : www.csf-desertification.org

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Le rôle d’Agropolis International dans l’étude PASER 2008-2010 (Plan d’Action Stratégique de l’État en Région) La capacité de mobilisation de compétences multiples par Agropolis International ainsi que sa capacité de coordination ont permis de répondre dans des délais très brefs à une demande de l’Etat tout en mettant en œuvre une méthodologie originale. En juillet 2007, la Préfecture de Région a souhaité l’appui de la communauté scientifique régionale pour identifier les points de vigilance essentiels dans la construction du PASER (plan quadriennal 2008-2010). La problématique concernait « le changement climatique et le développement durable en région Languedoc-Roussillon : facteurs-clefs, évolutions, risques ». Agropolis International a pris en charge l’organisation complète de l’étude et a pu mobiliser, en deux mois, 25 partenaires issus des services de l’État, des universités et des établissements de recherche afin qu’ils travaillent ensemble sur six problématiques intéressant la région dont cinq émanant du Grenelle de l’Environnement : Changement climatique et maîtrise de l’énergie ; Biodiversité et ressources naturelles ; Environnement et santé ; Modes de production et de consommation ; Sociétés, gouvernance et territoires. Le travail final de sélection des priorités a été assuré par des experts d’Agropolis International afin de présenter la synthèse des recommandations le 2 octobre 2008 à la Préfecture de Région. Ce travail a été apprécié tant par les participants que par le commanditaire, notamment parce qu’il a démontré la possibilité de mener, dans des délais très brefs, une réflexion collective (en particulier entre scientifiques et représentants des services de l’État) sur des enjeux complexes et de longue portée. X En savoir plus : www.agropolis.fr/actualites/actu_pase.html

Au niveau des grandes thématiques scientifiques : Agropolis International participe à l’animation scientifique interinstitutionnelle en favorisant l’émergence de groupes thématiques structurés 3 (par exemple dans les domaines « Alimentation, nutrition, santé », ou « Sciences humaines et sociales pour un développement durable »), ou en soutenant les structures fédératives déjà mises en place (Instituts Fédératifs de Recherche). Enfin, Agropolis International exerce un rôle de coordination dans des domaines transversaux d’intérêt collectif, en assurant l’animation de groupes d’appui et la mise en place d’actions collectives. Le Comité Europe Agropolis International4, mis en place en 2002, vise ainsi à coordonner les activités menées au sein des établisse-

ments pour favoriser la participation des équipes aux grands programmes européens. Entre 2005 et 2008, le Comité Europe a pu organiser périodiquement près de 35 réunions rassemblant tous les acteurs concernés et apportant divers types de services : échanges d’informations, veille sur les appels d’offres, réunion de points de contacts nationaux, invitation d’intervenants de l’Union européenne… Autre illustration : l’animation de la Commission Information Scientiﬁque et Technique5 (CIST) et la valorisation des compétences et ressources en documentation (portail IST, voir encadré). X En savoir plus : 1 www.campus-montpellier.fr 2 www.agropolis.fr/apropos/comite-scientiﬁque-technique. html 3 www.agropolis.fr/recherche/ 4 www.agropolis.fr/international/europe.html 5 www.ist.agropolis.fr

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www.ist.agropolis.fr

Un portail documentaire régional, accès unique et simpliﬁé aux ressources documentaires Les responsables de plus de 40 centres de documentation régionaux et des services éditions concernés par la thématique agroenvironnement, associés depuis 1985 dans la Commission IST (Information Scientiﬁque et Technique) d’Agropolis International, proposent un portail d’accès aux compétences et aux ressources documentaires présentes en Languedoc-Roussillon. Au sommaire de cette plate-forme collaborative1 au service de la communauté régionale et de la communauté internationale : une rubrique dédiée à la recherche d’informations, un accès à la BOMLR2 (Bibliothèque Ouverte Montpellier Languedoc-Roussillon permettant une interrogation simultanée des catalogues), une présentation de l’ensemble des centres de documentation de la communauté et de leurs ressources (bases de données). Une rubrique agenda annonce les formations et les événements liés à la thématique ainsi que les actions initiées ou réalisées par la Commission IST. X En savoir plus : 1 www.ist.agropolis.fr 2 www.bomlr.info

Mettre en place des services communs

La gestion de services communs pour le compte et au bénéﬁce de ses membres constitue l’une des missions fondamentales d’Agropolis International.

armi ces services communs, l’organisation de manifestations scientiﬁques dans lesquelles plusieurs établissements sont impliqués est l’un des services les plus « emblématiques ». L’équipe de l’association a accumulé au ﬁl des années une grande expérience dans ce domaine et une cellule spécialisée a été mise en place. Outre cet appui opérationnel, Agropolis International facilite le partenariat entre tous les acteurs concernés et apporte également une visibilité supplémentaire grâce à son « label ». Le bâtiment Agropolis International, avec son amphithéâtre et ses nombreuses salles de réunion, constitue un atout important. Entre 2005 et 2008, Agropolis International a organisé, chaque année, 50 à 80 manifestations importantes dont 15 à 20 colloques ou séminaires internationaux. Parmi les plus récents, on peut citer : le cycle de séminaires mensuel sur la modélisation des plantes, organisé à l’initiative de plusieurs Unités Mixtes de Recherche de la communauté ; les premières rencontres méditerranéennes de l’Apiculture et de la Recherche ; le séminaire « Age, vieillissement et alimentation » ; l’École thématique internationale « Agrobiodiversité : des hommes et des plantes - Outils et méthodes d’analyse » ; le « 3ème Séminaire du réseau Biotechnologies du Palmier Dattier »…

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Parmi les autres services collectifs rendus par Agropolis International, l’accueil de délégations et de visiteurs est particulièrement apprécié par nos membres. En effet, ces délégations souhaitent bien souvent visiter plusieurs établissements et laboratoires ainsi que des structures partenaires (collectivités, structures de transferts, pépinières, etc.). Là encore, une cellule spécialisée a été mise en place au sein de l’association: les demandes de visite sont traitées en amont avec élaboration d’un programme, en concertation avec toutes les parties prenantes ; l’équipe assure également l’accueil et l’accompagnement des visiteurs. Des outils spécifiques et adaptés ont pu ainsi être mis au point : base de données partagée, outils de communication (plaquette, fiches de présentation), liste de diffusion, mise au point de circuits-types, etc. Chaque année, entre 20 et 30 délégations importantes sont reçues par les équipes d’Agropolis International (ne sont pas prises en compte dans ces chiffres les visites ou missions de personnes seules ou d’équipes venant dans le cadre d’échanges bien définis). Un des objectifs pour les années à venir est de mettre en place un système permettant de connaître et d’analyser les suites de ces différentes visites de délégations et surtout les retombées positives (afin de mieux cibler les efforts dans l’avenir). X En savoir plus : www.agropolis.fr/actualites/ www.agropolis.fr/pratique/delegations.html

2 4 1 3

“Entre 2005 et 2008, près de 600 chercheursinvités ont été recensés en Languedoc-

”

Roussillon

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Assistance administrative pour la demande de carte de séjour «scientiﬁque»

2 Cours de français pour doctorants et chercheurs

3 Pour une intégration réussie dans les laboratoires de la communauté scientiﬁque régionale

4 Excursion au Pont du Gard

2 220 consultations et demandes traitées 635 rendez-vous 410 participants aux cours de français langue étrangère 278 participants aux activités culturelles

(Source : Fondation Kastler1)

Le centre de mobilité LR offre des services pour les scientifiques étrangers Le centre de mobilité LR2 est un bureau d’accueil dédié aux chercheursinvités venant effectuer un séjour au sein des équipes et laboratoires de la communauté scientifique régionale. Le centre a été labellisé par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et s’appuie sur un partenariat entre le Pôle universitaire européen de Montpellier et Agropolis International. Le centre de mobilité LR est membre du réseau européen « Euraxess3 », créé à l’initiative de l’Union européenne pour promouvoir la mobilité en facilitant la préparation du séjour et l’installation des doctorants, post-doctorants, chercheurs et professeurs étrangers accueillis dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Fort de son expérience et de son savoir-faire, le centre de mobilité LR offre des services destinés tant aux scientifiques accueillis qu’aux laboratoires qui les reçoivent : informations relatives à la vie pratique (service questions-réponses), assistance administrative (formalités, guichet « carte de séjour », ...) ; il propose également des activités culturelles pour faire connaître notre patrimoine et notre culture et favoriser les échanges (cours de français, visites guidées, initiation à la dégustation des vins régionaux...). * Le réseau européen « Euraxess » réunit plus de 200 centres localisés dans 35 pays. Le centre de mobilité LR est l’un des 23 bureaux d’accueil français. X En savoir plus : 1 www.fnak.fr 2 www.agropolis.fr/pratique/scientifiques.html 3 http://ec.europa.eu/euraxess

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d’Agropolis International

S’investir dans des réseaux internationaux

L’une des fonctions d’Agropolis International est de représenter la communauté et ses acteurs au sein de réseaux et grandes réunions internationales en

gropolis International agit ainsi comme un ambassadeur ou une « tête de pont » pour le compte de ses membres. Outre la visibilité, la présence dans ces différents réseaux permet également de bénéﬁcier de l’échange d’expériences et facilite les partenariats et le montage de projets communs.

Depuis plusieurs années, Agropolis International gère également le bureau français du réseau PROTA2 (Ressources végétales de l’Afrique tropicale). Ce programme qui réunit 11 partenaires européens et africains réalise une base de données encyclopédique en libre accès sur 7 000 plantes utiles de toute l’Afrique tropicale.

Une forte implication au sein des réseaux

Une représentation des acteurs de l’innovation

donnant ainsi une image homogène et la plus cohérente possible.

Au fil des années, Agropolis International a représenté la communauté dans des réseaux de différents types : réseau européen des universités travaillant dans le domaine de l’agronomie (Natura*), réseau des universités francophones (Agence Universitaire de la Francophonie / Cidefa**), réseau des centres internationaux de recherche agricole (voir encadré), réseau européen de collectivités territoriales (Arc Latin). Parmi les exemples plus récents, on peut citer le RME « Réseau Méditerranée Élevage1 » qui rassemble des scientifiques, des producteurs, des agents économiques mais également les pouvoirs publics. RME est un lieu de contact et d’échanges d’expériences, de recherche-développement et de transfert de connaissances pour l’élevage à l’échelle du bassin méditerranéen (dans la perspective de l’ouverture prochaine de l’espace méditerranéen au libre échange). * Réseau des Universités et Complexes Scientifiques agronomiques européens à orientation tropicale et subtropicale en relation avec le développement agricole ** Conférence Internationale des Directeurs et Doyens des Etablissements Supérieurs d’Expression Française des Sciences de l’Agriculture et de l’Alimentation

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d’Agropolis International

Dans le cadre de l’Union européenne, et dans la dynamique de la stratégie de Lisbonne, les réseaux de clusters, technopôles ou autres parcs scientiﬁques se sont fortement développés ces dernières années. Il s’agit, par des échanges d’expériences et de bonnes pratiques, d’améliorer les liens recherche-industrie et de favoriser le développement d’entreprises innovantes. Aujourd’hui, le Languedoc-Roussillon se caractérise par un fort décalage entre le potentiel d’innovation, représenté par la communauté scientiﬁque Agropolis, et son impact réel en matière de développement économique. Dans cet esprit, Agropolis International s’est impliqué, comme représentant des acteurs de l’innovation en région, dans des réseaux européens de clusters et de technopôles. Le projet ABC Network3, conduit entre 2005 et 2008, est un exemple particulièrement représentatif de ce type d’action (voir encadré). X En savoir plus : 1 www.agropolis.fr/international/rme.html 2 www.prota.org/fr/ 3 www.agropolis.fr/valorisation-developpement-economique/ abc_network.html

Le GCRAI Le groupe consultatif pour la recherche agronomique internationale (GCRAI) est un ensemble de 64 bailleurs de fonds qui soutiennent quinze centres internationaux de recherche agronomique. Les plus anciens* —IRRI, CIMMYT, CIAT et IITA— ont été créés dans les années soixante pour répondre au déﬁ des productions agricoles de l’après-guerre. Agrobiopôle Wallon

ABC Network : Network of European Agro Biotech Clusters Réseau européen de clusters en agrobiotechnologies Le projet ABC Network, ﬁnancé dans le cadre du 6ème PCRDT (programme Europe Innova), s’est déroulé de 2005 à 2008 et regroupait huit partenaires européens pour un budget total de 927 k€. Les principaux objectifs étaient de :

Oslo Teknopol IKS South Great Plain Regional Development Agency

Syndicat Mixte du Technopôle Alimentec

Parco Tecnologico Padano Agropolis International

Lacave Allemand & Associés

Finlombardia LTD

développer des coopérations durables entre des clusters ciblés autour de la thématique « biotechnologies appliquées au secteur de l’agriculture et de l’alimentation », promouvoir et faciliter le développement de projets entre ces clusters et leurs partenaires tout en s’appuyant sur les pôles d’excellence de notoriété mondiale engagés dans le programme, produire et diffuser un guide des bonnes pratiques à destination des clusters existants et en devenir orientés vers les thématiques particulières qui sont celles du réseau, assurer la durabilité du réseau ABC. Le projet a permis, outre la mise en place d’un réseau à l’échelle européenne, d’élaborer plusieurs documents sur les freins et les bonnes pratiques dans le process de l’innovation en agriculture et alimentation ainsi que sur les recommandations stratégiques en matière de création et de management de clusters centrés sur les thématiques de l’agriculture et des agro-biotechnologies. Le projet a également permis de développer des partenariats avec trois autres réseaux de clusters, deux issus d’Europe Innova (Enffi et Netbioclue), et le troisième (Fine), localisé à Wageningen (Pays-Bas). À l’issue de ce projet, une véritable dynamique s’est enclenchée et plusieurs projets communs entre les partenaires ont été identifiés (en se positionnant sur de nouveaux appels d’offres européens type 7ème PCRDT ou INTERREG). Le réseau est devenu le noyau dur d’un ensemble élargi de clusters européens qui s’intéressent aux thématiques leaders d’ABC Network. Les prochains thèmes d’étude sont issus des points critiques et enseignements identifiés collectivement au sein du réseau. Parallèlement, les relations entre Montpellier et Milan se sont significativement intensifiées durant cette période, tant en matière de projets de recherche que de collaborations entre Business Innovation Centers, avec l’implication active de l’Agglomération de Montpellier. X En savoir plus : www.agropolis.fr/valorisation-developpement-economique/abc-network-article-lettre-decembre2008.html

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La France est l’un des fondateurs du GCRAI, créé en 1971. Les relations entre la France et le GCRAI sont coordonnées au sein d’une commission interministérielle et interinstitutionnelle, la CRAI** (Commission pour la recherche agricole internationale), dans laquelle Agropolis International est représenté. La participation de l’association aux activités liées aux relations FranceGCRAI s’est intensiﬁée au cours des années et a contribué à la reconnaissance d’Agropolis International au sein de la communauté des bailleurs de fonds et des chercheurs concernés par la recherche agronomique internationale : présence dans la délégation française aux assemblées générales annuelles du GCRAI, réalisation et tenue d’un stand commun de la recherche agronomique internationale française lors des assemblées générales annuelles du GCRAI, représentation de la France aux réunions du Conseil scientiﬁque du GCRAI (jusqu’en 2006), participation au comité de pilotage d’un grand programme transversal sur la génomique et la tolérance à la sécheresse (Challenge programme Generation). L’investissement, sur la durée, dans un réseau qui est au cœur de la recherche agronomique internationale multiplie les opportunités de contacts et de collaborations pour l’ensemble des membres d’Agropolis International. Le point culminant de ces relations devrait être, en mars 2010, la tenue, à Montpellier, de la 1ère Consultation mondiale sur la recherche agronomique pour le développement/Global Consultation on Agricultural Research for Development, co-organisée par le Forum Mondial (GFAR), le GCRAI, la CRAI et Agropolis International. X En savoir plus : www.cgiar.org

* IRRI, Institut international de recherche sur le riz aux Philippines ; CIMMYT, Centre international d’amélioration du maïs et du blé au Mexique ; CIAT, Centre international d’agriculture tropicale en Colombie (haricot, manioc, fourrages tropicaux) ; IITA, Institut international d’agriculture tropicale au Nigeria (agricultures africaines). ** CRAI : voir www.agropolis.fr/international/crai.html)

Construire des partenariats

Accord de coopération décentralisée - Chili

Agriculture et biodiversité, adaptations au changement climatique, ressources naturelles et énergies renouvelables, les questions posées à la recherche se sont complexiﬁées au cours des dernières années.

es réponses, pour être pertinentes et efﬁcaces, requièrent que l’on s’affranchisse de plus en plus des barrières disciplinaires, institutionnelles, voire nationales. En Région Languedoc-Roussillon, Agropolis International est l’espace collectif où peuvent se construire de telles réponses, entre des équipes appartenant à des établissements de recherche et de formation différents ou au niveau institutionnel, en facilitant le montage de cadres de partenariats originaux. Au niveau des équipes, Agropolis International s’est particulièrement investi ces dernières années dans l’organisation de rencontres pluridisciplinaires et pluri-institutionnelles permettant la construction de projets de recherche innovants. Cette action passe notamment par les nombreux projets collectifs que gère l’association pour le compte de ses membres (cf. chapitre 07). L’action d’animation conduite par Agropolis International auprès de la communauté scientiﬁque et technique du pôle régional (cf. chapitre 03) contribue également à ces rapprochements et à la construction de partenariats. * ANR : Agence nationale de la recherche ** PSDR : Programmes pour et sur le développement régional - *** CASDAR : Compte d’affectation spéciale «développement agricole et rural

La mise en place du CST Agropolis a été une initiative majeure pour créer un véritable think tank à l’échelle de la communauté scientifique agro-environnement. Parallèlement, chaque année, de nombreux ateliers et autres réunions de travail organisés par Agropolis International permettent de réunir plusieurs équipes (scientifiques, techniques et parfois acteurs du développement économique) qui coopèrent pour répondre collectivement à des appels d’offres : programmes cadres européens, ANR*, PSDR**, CASDAR***, INTERREG… Sur un plan plus institutionnel, l’action d’Agropolis International en matière de construction de cadres de partenariats peut être illustrée par deux actions symboliques conduites au cours de ces dernières années : L’institut brésilien de recherche agronomique (Embrapa) a choisi Montpellier pour établir son « laboratoire extérieur » (LABEX) en Europe, après en avoir implanté un aux États-Unis. L’Embrapa qui souhaitait collaborer avec l’ensemble des forces présentes au sein du pôle montpelliérain a fait appel à Agropolis International pour faciliter l’installation et la gestion de son LABEX selon un mode de coopération original qui a fait la preuve de son efficacité (voir ci-contre). •••

Un nouvel outil au service de la communauté scientiﬁque : Agropolis Fondation

uite à la labellisation en 2006 par l’État français du RTRA (Réseau Thématique de Recherche Avancée) « Montpellier Agronomie et Développement Durable », Agropolis Fondation a été créée en février 2007, avec une dotation initiale de 20 million d’euros. La Fondation a pour membres fondateurs le Cirad, l’Inra, l’IRD et Montpellier SupAgro. Ses principaux objectifs sont la promotion et le soutien financier des projets scientifiques de niveau international dans le domaine de l’agronomie et du développement durable s’intéressant aux problématiques du Nord comme du Sud. Depuis sa création, Agropolis Fondation a déjà lancé trois vagues d’appels à propositions et financé 48 projets pour un montant de 10,1 millions d’euros, impliquant notamment l’accueil à Montpellier d’une soixantaine de scientifiques internationaux. X En savoir plus : www.agropolis-fondation.fr

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d’Agropolis International

Le LABEX, une forme originale de partenariat international

ARCUS 2006 Languedoc-Roussillon/Chine La stratégie de coopération internationale de la Région Languedoc-Roussillon a fait de la Chine une priorité. Suite à des contacts établis avec la municipalité de Shanghai, le ministère des Affaires étrangères et européennes a confié à Agropolis International, fin 2005, une mission d’étude de faisabilité pour étudier les conditions de mise en œuvre d’un partenariat scientifique sur le thème de l’environnement. Ce travail a été valorisé dans le cadre de l’appel à projets ARCUS (Actions en Régions de Coopération Universitaire et Scientifique) et a donné lieu à une proposition approuvée fin 2006. Les coûts de ce projet, dont la thématique porte sur le développement durable de l’île de Chongming (embouchure du Yang Tse), sont partagés à 50% entre le ministère des Affaires étrangères et européennes et la Région Languedoc-Roussillon. Le budget total du projet s’élève à 500.000 euros sur 3 ans. La maîtrise d’ouvrage du projet a été confiée à Agropolis International qui assure la gestion financière, la coordination et l’animation. Le rôle d’ensemblier et de facilitateur d’Agropolis International est d’autant plus important dans ce projet qu’il compte un grand nombre de partenaires parfois situés en dehors de la région : Université Montpellier 1, Université Montpellier 2, Université de Perpignan Via Domitia, Polytech Montpellier, Institut Européen des Membranes de Montpellier, Cirad, Montpellier SupAgro, Inra, Université de Lyon I, Université J. Fourier – Grenoble, Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse, Université Rennes 1, École Centrale Paris, Université Paul Sabatier - Toulouse, Cnrs, Laboratoire des Sciences du Génie Chimique de Nancy, pour la France ; Université Tongji, Université Jiao Tong, Université Fudan, Université Zhejiang, East China Normal University, Instituts des céramiques de Shanghai et JingDeZhen, pour la Chine. Le programme scientifique du projet s’articule autour de 12 actions regroupées selon quatre axes : gestion durable de l’eau ; énergie et déchets ; écologie et éco-agriculture ; actions transversales (formation, valorisation, gouvernance…). Les activités portent, outre sur la recherche proprement dite et les publications communes franco-chinoises, sur la formation au niveau Master (stages et échanges d’étudiants) et doctorat (thèses en cotutelles). Un flux d’échanges de post-doctorants et de visites de chercheurs seniors s’est instauré entre les différents partenaires. Un important séminaire scientifique regroupant les responsables d’actions chinois et français s’est déroulé en décembre 2008 et a précisé les activités à réaliser d’ici la fin du projet, au printemps 2010. X En savoir plus : www.agropolis.fr/international/chine.html

La coopération décentralisée mise en œuvre par les collectivités territoriales est un phénomène en plein développement depuis le début des années 2000. Le Conseil général de l’Hérault, à travers des actions au Maroc, en Tunisie et au Chili, la Région Languedoc-Roussillon, à travers des actions en Chine, se sont engagés dans cette voie. Pour le volet scientiﬁque de leurs actions de coopération décentralisée, ces deux collectivités ont demandé à Agropolis International de jouer un rôle d’interface et de facilitateur pour mobiliser les compétences présentes dans les différents établissements.

Il s’agit pour l’association de promouvoir des échanges et des coopérations scientifiques entre des équipes du pôle régional et des équipes de différents pays cibles sur des thématiques qui intéressent les collectivités territoriales. Le rôle joué par Agropolis International inclut également la gestion financière des moyens mobilisés par les collectivités. Le projet de coopération entre la Région Languedoc-Roussillon et la Chine (Ville de Shanghai) qui bénéficie du soutien financier du ministère des Affaires étrangères et européennes est un bon exemple de cette dynamique de partenariat (voir ci-dessus).

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d’Agropolis International

Le LABEX – LABoratoire EXtérieur – de l’Embrapa en France est une forme originale de partenariat entre le Brésil et l’Europe, soutenue financièrement par la Banque Mondiale et la Banque Inter-Américaine de Développement. Agropolis International joue le rôle de portail d’accès et de facilitateur pour l’affectation d’un groupe de chercheurs confirmés dans des laboratoires de pointe. Ces chercheurs brésiliens participent activement aux recherches des équipes d’accueil (y consacrant 50 % de leur temps) tout en assurant une veille scientifique et technologique dans leur domaine de compétence (deuxième mi-temps). Après une première expérience réussie aux Etats-Unis, en partenariat avec l’USDAARS, l’Embrapa a décidé, en 2002, d’ouvrir un deuxième Labex en Europe et a choisi Agropolis International à Montpellier. Quatre chercheurs brésiliens ont été initialement affectés dans des laboratoires montpelliérains pour une durée de deux ans, l’un de ces scientifiques assurant la coordination du LABEX à temps partiel. Les thématiques ont été choisies par l’Embrapa en tenant compte, d’une part, des priorités scientifiques communes du Brésil et de la France et, d’autre part, de la masse critique de recherche au Brésil, permettant une dynamique de coopération bénéfique aux deux pays. En six ans, une douzaine de chercheurs, dont trois coordinateurs, se sont succédés sur quatre thématiques : génétique et génomique, technologies de l’agro-alimentaire, gestion des ressources naturelles et économie agricole. Aujourd’hui, six chercheurs sont affectés au Labex-Europe, à Montpellier, Avignon, Dijon, Wageningen (Pays-Bas) et Rothamstead (Grande-Bretagne). Après 6 ans d’existence, le bilan a été jugé très positif par les parties concernées. Le LABEX a conduit à une multiplication des collaborations, plus particulièrement entre le Brésil et la France, tout en s’ouvrant de plus en plus à d’autres pays européens. Ce mode de partenariat original suscite l’intérêt d’autres pays (Argentine, Chine…). X En savoir plus : www.agropolis.fr/international/labex www.embrapa.br

Gérer des projets collectifs

Un des ateliers de travail du projet DURAS MEDA Water Programme, réunion de travail, Amman, Jordanie

Une des vocations premières d’Agropolis International est la gestion de projets collectifs dans lesquels sont impliqués plusieurs établissements membres.

e niveau d’implication de l’association dans la gestion de ces projets est variable, allant, dans certains cas, jusqu’à la maîtrise d’ouvrage globale. Les projets collectifs sont un support important et « concret » sur lequel l’association peut s’appuyer pour renforcer encore son action en matière de visibilité internationale et d’organisation du pôle scientifique régional. Ce rôle de gestionnaire pour le compte de la communauté scientifique a, dans certains cas, été « institutionnalisé ». Un accord-cadre avec le ministère des Affaires étrangères et européennes a ainsi été signé en 2005, Agropolis International étant amené à gérer plusieurs Fonds de Solidarité Prioritaire mobilisateurs* (voir encadré sur le projet DURAS). Entre 2005 et 2008, l’association a géré chaque année un portefeuille de 10 à 15 grands projets représentant un budget total annuel variant entre 1,15 et 3,10 millions d’euros (cf. chapitre 01). Ces projets ont fait l’objet de financements spécifiques d’origines diverses : Union européenne, Banque Mondiale, Banque Inter-Américaine de Développement, Centres Internationaux de Recherche Agricole, ministère des Affaires étrangères et européennes, Agence française de Développement, ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire,

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d’Agropolis International

collectivités territoriales, établissements scientiﬁques… La contribution ﬁnancière de ces projets au fonctionnement propre de l’association est très limitée (frais de gestion).

“La plus grande partie des ﬁnancements liés à ces projets est destinée aux

”

établissements membres

Au ﬁl des années, Agropolis International, à travers son équipe opérationnelle, a accumulé une très bonne expérience en matière d’ingénierie de projets. Expérience pour la gestion de projets mais aussi, plus en amont, pour la préparation de réponses à plusieurs types d’appels d’offres ou appels à projets. Ainsi, sur la seule année 2008, Agropolis International s’est positionné sur 5 appels d’offres européens. * ECHEL-EAU : Agropolis International est impliqué depuis 2006 dans la gestion du projet Echel-Eau, ﬁnancé par le Fonds de Solidarité Prioritaire du ministère des Affaires étrangères et européennes qui représente la contribution française au Challenge Programme Water and Food. Agropolis International est le maître d’œuvre délégué de deux des trois composantes du projet (avec un budget correspondant d’environ 1 million d’euros). Celles-ci sont essentiellement consacrées à la valorisation des résultats des 7 projets de recherche conduits sur les 3 bassins concernés (Niger, Limpopo et Mékong) et au développement de produits de formation. Le projet devrait se terminer en 2009. X En savoir plus : www.agropolis.fr/international/echel_eau.html

PRINCIPAUX RÉSULTATS OBTENUS :

Participants de l’atelier de documentation DURAS, projet INNOBAP

Le projet DURAS vers un partenariat innovant pour le développement durable Sur une période de quatre ans (avril 2004 - juin 2008), Agropolis International a géré* et hébergé le projet DURAS, initiative du ministère français des Affaires étrangères et européennes, ﬁnancé dans le cadre des Fonds de Solidarité Prioritaire (FSP). Le projet « Promotion du développement durable dans les systèmes de recherche agricole du Sud (DURAS) » a été lancé pour accompagner le processus d’ouverture promu par le Forum mondial de la recherche agricole (Global Forum on Agricultural Research – GFAR), qui a pour objet d’impliquer les acteurs du Sud dans le

processus d’innovation et de recherche en s’assurant que leurs préoccupations sont prises en compte sur le plan international. Cette nouvelle initiative a été importante pour les acteurs de la recherche agricole pour le développement (RAD). Elle a permis d’appuyer l’action du GFAR qui visait à déﬁnir des priorités de recherche tant au niveau régional que sous-régional et à mobiliser la société civile dans les régions concernées. Cette initiative s’est avérée particulièrement pertinente au moment où des efforts étaient entrepris pour déﬁnir conjointement des priorités de recherche avec le Groupe Consultatif pour la Recherche Agronomique Internationale (GCRAI).

Mise en place de réseaux d’ONG en Afrique sub-saharienne et dans la région Asie/ Pacifique, Développement et appui aux systèmes d’information des Forums régionaux (RAIS, Regional Agricultural Information Systems), Développement d’approches innovantes en matière de partenariats « multi-acteurs », Innovations scientifiques pouvant être appliquées à plus grande échelle, Production de nouvelles connaissances scientifiques (par exemple, identification de nouveaux agents biologiques pour le contrôle des nématodes), Développement et application de nouveaux modèles de partenariat impliquant la société civile (recherche participative), Dans certains pays, comme en Afrique du Sud, le projet a influé sur la politique agricole locale, à savoir la mise en place d’un cadre législatif visant à protéger le savoir traditionnel empirique, Outre son rôle de gestionnaire d’un fond compétitif (près de 2 millions d’euros), Agropolis International a joué un rôle d’interface et de facilitation pour la mobilisation de compétences au sein de plusieurs établissements membres (Cirad,Inra,IRD,Université Montpellier 3) et la construction de parte-

nariats entre équipes du Nord et du Sud représentant différentes disciplines. * En partenariat avec le GFAR.

Les fonds compétitifs du projet DURAS ont permis de soutenir 12 projets de recherche multipartenariaux en Afrique et en Asie.

ISIIMM

X En savoir plus : www.duras-project.net

Canal d’irrigation des Nouvelles Terres (Behera, Égypte) : un des sites pilotes du projet ISIIMM.

projet européen sur la gestion de l’eau dans le périmètre méditerranéen Suite à la réunion euro-méditerranéenne des ministres de l’eau à Turin, en octobre 1999, l’Union européenne a mis en place un programme MEDA EAU pour le développement local et a lancé un appel à propositions en 2002. Certains établissements membres ont souhaité répondre à cet appel à propositions et ont conﬁé à Agropolis International le montage et la gestion globale du projet « Innovation Institutionnelle et Sociale dans la gestion de l’Irrigation en Méditerranée » (ISIIMM). Outre les partenaires français (IRD, Chambre Régionale d’Agriculture, Verseau Développement et Agropolis International), le projet a regroupé des partenaires dans cinq autres pays méditerranéens : Université Polytechnique de Valencia et USUJ (Unidad Sindical de Usuarios del Jucar) en Espagne, FEEM (Fondazione Eni Enrico Mattei) et Autorita di Bacino Alto Adriatico en Italie, Université Cadi Ayyad de Marrakech et Association Al Majal au Maroc, Faculté d’Agriculture de l’Université du Caire (CRDRS) et Association EASURD en Égypte ainsi que la Chambre de

Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Zahlé et de la Békaa au Liban. Retenu par les autorités européennes avec un budget total d’environ 5 millions d’euros, le projet s’est étalé sur près de 5 ans (mai 2003 - octobre 2007). S’appuyant sur un travail important de terrain, avec la participation permanente des irrigants, le projet ISIIMM s’est attaché à « comprendre les contradictions actuelles associées à la gestion locale de l’eau pour l’irrigation dans les bassins versants méditerranéens et à trouver des innovations institutionnelles tenant compte des compromis sociaux particuliers à chaque site ».

Regards sur l’activité 2005-2008

d’Agropolis International

Les activités se sont développées autour de nombreux échanges entre acteurs des différents pays (20 séminaires internationaux), la mise en place, avec une collectivité locale (projet SWaMMA) d’un site pilote en Égypte, la création d’une base de données « OSIRIS » et d’un site Internet pérennisé à la ﬁn du projet par l’IRD. Le projet s’est également concrétisé par la production d’une dizaine de ﬁlms et d’ouvrages de synthèse en plusieurs langues (synthèse générale ainsi qu’une synthèse par pays) ; ces documents sont téléchargeables. X En savoir plus : www.isiimm.agropolis.org

Contribuer aux liens recherchedéveloppement économique

L’évolution de l’activité d’Agropolis International au cours de ces dernières années a été marquée par une implication plus forte dans les problématiques liées à l’innovation et au développement économique.

L’

association est ouverte aux acteurs du développement économique (entreprises, structures de transfert, collectivités territoriales, chambres consulaires, instituts techniques…) qui, en tant que membres, ont un collège dédié et participent aux instances et au pilotage d’Agropolis International.

Ainsi, chaque année, la programmation technique de l’association prend en compte les attentes de ses membres grâce à différents types d’action : opérations d’information et de sensibilisation auprès des chercheurs, organisation de rencontres et témoignages, mise en place de groupes de travail rassemblant les services valorisation des établissements, mise au point de méthodes et d’outils pour mieux partager l’information et conduire des actions communes, etc. L’objectif général est de faciliter et de renforcer l’implication des établissements scientiﬁques dans le développement économique et rural ainsi que de contribuer à renforcer les liens recherche-entreprise. Les actions conduites par Agropolis International se placent en subsidiarité par rapport aux activités des établissements scientiﬁques dans ce domaine.

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d’Agropolis International

Aﬁn de contribuer à améliorer l’interface entre la recherche et le développement agricole, Agropolis International a signé en 2005 un accord avec l’ACTA (association fédérant les ITA, instituts techniques agricoles) qui a abouti au positionnement du représentant régional de l’ACTA au sein de l’équipe de l’association. Cet accord, renouvelé chaque année depuis lors, s’inscrit dans l’esprit des UMT et RMT (Unités et Réseaux Mixtes Technologiques) qui ont vocation à formaliser les liens entre recherche-formationdéveloppement, favorisant ainsi la réalisation collaborative d’études et d’actions scientiﬁques et techniques porteuses d’innovations (voir encadré). (Suite p.20)

“Faciliter les partenariats entre

1 4

la communauté scientifique régionale, les acteurs économiques, administratifs et techniques

”

Photo 1

L’agriculture régionale dans la dynamique des territoires

L’emploi agricole et rural dans une économie résidentielle et touristique

Différenciation des produits et des marchés agroalimentaires ; soutien à l’innovation

Réponses aux crises agricoles

Participation à l’amélioration de la gestion de la ressource en eau

Participation à la gestion des sols, des paysages et de la biodiversité, en particulier de la vigne

Agropolis International : un espace ouvert aux problématiques du développement agricole La convention annuelle signée depuis 2005 avec l’ACTA a plusieurs objectifs : recenser les programmes et projets en cours associant les ITA présents en Languedoc-Roussillon et les établissements de recherche du pôle agro-environnement de Montpellier ; permettre des rencontres de tous les ITA présents en région Languedoc-Roussillon et l’organisation de réunions d’échanges et de concertation pour une meilleure collaboration et la construction de projets communs avec la recherche ; identifier les thèmes de travail transversaux qui intéressent l’ensemble des filières de production agricole présentes en région. Chaque année, 5 à 6 réunions sont organisées et une newsletter mensuelle (« trait d’union ACTA-Agropolis ») est élaborée et diffusée auprès des acteurs du développement agricole. On y trouve des informations sur la vie du pôle scientifique, des informations internationales ainsi qu’une veille ciblée sur les appels d’offres nationaux et européens. Il s’agit ainsi de faciliter l’insertion des acteurs du développement agricole et, en particulier, des instituts techniques agricoles, dans l’espace européen de la recherche, aux côtés des pôles de compétitivité et des organismes de recherche (7ème PCRDT, INTERREG, IEVP Med). Grâce à ce partenariat, Agropolis International et l’ACTA sont maintenant membres du comité d’animation du programme PSDR (Pour et sur le développement régional) et jouent un rôle actif dans cette instance. La troisième génération de PSDR a été lancée en 2007 et associe dix régions françaises. Le PSDR 3 Languedoc-Roussillon est destiné à faciliter les partenariats entre la communauté scientifique régionale, mais pas exclusivement, et les acteurs économiques, administratifs et techniques dans le domaine défini. En région LanguedocRoussillon, le budget total disponible sur 4 ans est de 1,2 million d’euros. X En savoir plus : www.agropolis.fr/valorisation-developpement-economique/acta.html www.montpellier.inra.fr/PSDR

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d’Agropolis International

Contribuer aux liens recherchedéveloppement économique

Pôle Gestion des risques et vulnérabilités des territoires

Pôle Q@LI-MEDiterranée Le pôle Q@LI-MEDiterranée est né au sein de l’espace collectif Agropolis International. Dès le départ, en 2005, l’association a apporté un appui technique et logistique et accompagné financièrement le pôle pendant ses trois premières années de fonctionnement. Le siège de Q@LI-MEDiterranée est hébergé dans le bâtiment Agropolis International. Suite à l’évaluation nationale des pôles de compétitivité de juin 2008, Agropolis International a contribué à la définition de la nouvelle stratégie de Q@LI-MEDiterranée, orientée vers l’agro-technologie et positionnée au croisement des technologies et des grandes cultures méditerranéennes (vigne et vin, céréales, fruits et légumes…). Aujourd’hui, l’association reste très impliquée dans la gouvernance du pôle, en tant que membre du conseil d’administration et du bureau, ainsi que dans certaines de ses activités, notamment dans le domaine international. Agropolis International assure également un relais d’information vers les établissements scientifiques qui ne sont pas directement présents dans le pôle de compétitivité. X En savoir plus : www.qalimediterranee.fr

L’activité de l’association en matière d’innovation a également été marquée ces dernières années par l’appui apporté aux pôles de compétitivité*. Six pôles ont été labellisés en région Languedoc-Roussillon et Agropolis International s’est impliqué directement dans deux d’entre eux : Q@LI-MEDiterranée et Gestions des risques et vulnérabilités des territoires (voir encadrés). Parallèlement, un autre point fort de l’activité de l’association, grâce notamment à sa visibilité et à ses réseaux, a été l’appui apporté aux acteurs de l’innovation en région dans le domaine international. De fait, par son caractère multi-acteurs, Agropolis International est souvent vu par nos partenaires étrangers comme une technopole ou un « cluster » dans le champ de l’agro-environnement. Ainsi, depuis quelques années, Agropolis International s’est positionné dans des projets européens visant à soutenir des réseaux de technopôles, clusters ou parcs scientiﬁques. Un des objectifs est de donner davantage de visibilité au pôle montpelliérain en tant que agro-cluster à l’échelle européenne. Le projet ABC Network illustre parfaitement ce type d’action (voir encadré chapitre 05).

De même, le projet HighTech Europe, dont le financement a été accepté en 2008 dans le cadre du 7ème PCRDT, vise à constituer un réseau d’excellence (23 partenaires situés dans 13 pays) avec comme principaux objectifs : l’identification de technologies clés, stratégiques et/ou émergentes dans le domaine agro-alimentaire ayant un potentiel en termes d’innovation ; la mise en place d’un institut (virtuel) européen des technologies agro-alimentaires, visant à assurer le lien entre recherche, secteur économique et consommateurs ; l’intégration dans une perspective de long terme de la recherche européenne dans le domaine des sciences des aliments / sciences des procédés. Agropolis International représente la communauté scientifique du pôle régional dans ce projet, aux côtés du pôle Q@LI-MEDiterranée qui représente les entreprises. * La politique des pôles de compétitivité a été mise en place par l’État (Comité Interministériel pour l’Aménagement et le Développement du Territoire) à partir de fin 2004. Il s’agissait, à travers des pôles thématiques régionaux rassemblant recherche, industrie et décideurs, de favoriser le développement d’activités industrielles basées sur des innovations et d’œuvrer ainsi à l’amélioration de la compétitivité de notre territoire.

Regards sur l’activité 2005-2008

Les régions LanguedocRoussillon et Provence-AlpesCôte d’Azur qui partagent l’écosystème méditerranéen sont confrontées à des risques communs. Ces deux régions concentrent un grand nombre de compétences en matière de recherche et de formation sur les risques, mais aussi un important tissu d’entreprises travaillant dans ce domaine. C’est dans ce contexte qu’a été créé le pôle Risques (labellisé en 2005) par trois entités fondatrices, l’Europôle de l’Arbois, Sophia Antipolis et Agropolis International. Le champ couvert par le pôle Risques est assez large et englobe de nombreuses thématiques : risques liés à l’eau et au feu, risques séismes et mouvements gravitaires, risques industriels majeurs, risques agricoles, valorisation des déchets, risques d’étalement urbain, risques émergents (nanotechnologies), etc. Agropolis International participe activement à la gouvernance du pôle en y assurant une des trois vice-présidences. Il représente le pôle en Languedoc-Roussillon et héberge et anime l’antenne régionale. Agropolis International joue ainsi un rôle de relais d’information entre les deux régions. Il mobilise les équipes de la communauté Agropolis qui travaillent sur des thèmes se rapportant aux activités du pôle, notamment sur les risques qui présentent un enjeu particulier en LanguedocRoussillon : crues, sécheresse, pollution de la mer et des lagunes littorales, érosion et submersion littorales, risques liés à l’activité agricole et agro-industrielle, risques liés à l’urbanisation et à la surexploitation des ressources naturelles... De plus, Agropolis International, grâce à son réseau de partenaires étrangers, contribue largement au développement des activités internationales du pôle. X En savoir plus : www.pole-risques.com

d’Agropolis International

Contribuer au dialogue science-société

La diffusion de la culture scientiﬁque est une mission reconnue de la recherche qui fait appel à des métiers rarement représentés dans les laboratoires.

Légendes : Le Banquet de l’Humanité, une pièce majeure d’Agropolis-Museum Fête de la Science 2008 3ème édition de CinéSciences, festival du ﬁlm scientiﬁque en Languedoc-Roussillon

partir de 2006, Agropolis International a été chargé d’étudier les conditions d’une mutualisation des efforts, voire la création d’un service commun dans ce cadre. Un groupe de travail interinstitutionnel a été mis en place (le groupe « Diffusion de la Culture Scientifique et Technique » DCST1), qui a permis de mettre en cohérence l’action des établissements scientifiques à travers quelques actions ciblées. La région s’est dotée en 2007 d’un Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle (CCSTI), ConnaiSciences2, avec qui le groupe DCST Agropolis collabore sur plusieurs actions : participation à la Fête de la Science, participation à la Nuit des chercheurs, co-organisation d’expositions thématiques.

Ces dernières années, le groupe DCST Agropolis s’est particulièrement investi sur la thématique « Eau » en s’appuyant sur l’organisation, en septembre 2008, à Montpellier, d’un événement scientifique majeur, à savoir le XIIIème Congrès mondial de l’eau. Deux actions principales ont été menées à bien sur cette thématique (voir ci-dessous). L’outil majeur de la communauté Agropolis en matière de diffusion de la culture scientifique et technique est, depuis 1992, Agropolis-Museum3, créé par les établissements scientifiques avec le soutien de l’État et de la Région Languedoc-Roussillon. Musée des agricultures et des nourritures du monde, Agropolis-Museum est particulièrement actif auprès des jeunes et du milieu scolaire. X En savoir plus : 1 www.agropolis.fr/culture-scientifique-technique/ 2 www.connaisciences.fr 3 www.museum.agropolis.fr

2008 année de l’eau à Montpellier Un livre : L’eau, une ressource durable ? Destiné notamment aux enseignants et aux lycéens, ce livre illustré présente, en 40 chapitres, les enjeux de la gestion durable de l’eau. Il s’agit d’un ouvrage collectif qui a mobilisé la communauté scientiﬁque régionale sur la thématique. Cet ouvrage constitue un bon exemple de la collaboration entre établissements et a fait l’objet de commentaires élogieux de la part des services de l’Éducation nationale. Leclerc Marie-Claude et Schéromm Pascale (eds), 2008. L’eau, une ressource durable ? Montpellier, Scérém (CRDP de Montpellier) - Agropolis International (Collection Questions ouvertes). 192 p. prix : 18 €. ISBN 978 2 86626 333 1

Regards sur l’activité 2005-2008

d’Agropolis International

Une manifestation : H2O à la MJC de Castelnau-le-Lez La Maison des jeunes et de la culture de Castelnau-le-Lez collabore régulièrement avec l’Université Montpellier 2 et le CNRS, dans le cadre de la Fête de la science. En 2008, cette collaboration a été élargie à d’autres établissements membres d’Agropolis International. Plusieurs expositions ont été mises en place, des ateliers réalisés pour les scolaires et des œuvres d’artistes exposées. Des conférences complétaient le dispositif. La manifestation s’est étalée sur un mois et a attiré plus de 50 classes d’écoles primaires, de collèges et de lycées ainsi que d’autres groupes ; au total, 7 300 personnes l’ont visitée dont 1 650 scolaires.

L’association Agropolis International réunit

Des organismes de recherche

Des établissements de formation et de recherche

Bioversity International Banana Section

AgroParisTech / Engref École Nationale du Génie Rural des Eaux et des Forêts

BRGM Géosciences pour une terre durable

CIHEAM/IAM.M Centre International de Hautes Études Agronomiques Méditerranéennes / Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier

CEA Recherche, développement et innovation en matière d’énergie, de défense, de technologies de l’information et de santé

ESCAIA École Supérieure de la Coopération Agricole et des Industries Agro-Alimentaires

Cemagref La recherche pour l’ingénierie de l’agriculture et de l’environnement

Icra Centre International pour la Recherche Agricole orientée vers le développement

Cirad Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement

Istom École d’Ingénieur Agro-développement International

CNRS Centre National de la Recherche Scientiﬁque

Montpellier SupAgro Centre international d’études supérieures en sciences agronomiques

CSIRO CSIRO European Laboratory • Commonwealth Scientiﬁc and Industrial Research Organisation Division of Entomology (Australie)

UM1, UM2, UM3 Universités Montpellier 1, 2 et 3

Embrapa Empresa Brasileira de Pesquisa Agropecuária (Brésil)

UNîmes Université de Nîmes

Ifremer Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer

UP Via Domitia Université de Perpignan Via Domitia

Inra Institut national de la recherche agronomique

Sup de Co Groupe Sup de Co Montpellier

IRD Institut de Recherche pour le Développement

Des acteurs du développement économique

USDA European Biological Control Laboratory USDA-ARS (United States Department of Agriculture-Agricultural Research Service, États-Unis)

ACTA Association de coordination technique agricole ACTIA Association de Coordination Technique pour l’Industrie Agroalimentaire

Des collectivités territoriales

ARIA LR Association Régionale des Industries Agro-Alimentaires du Languedoc Roussillon

Région Languedoc-Roussillon Conseil général de l’Hérault Montpellier Agglomération

CCI de Montpellier Chambre de Commerce et d’Industrie de Montpellier

Ville de Montpellier

LRI Languedoc-Roussillon Incubation

Des membres associés

Transferts LR Transfert de technologie et savoir-faire innovants en Languedoc-Roussillon

Bio Obtention BRL CADE CODIGE Crédit Agricole du Languedoc FIDES IBMA ITK Maproc Parcs Nationaux de France

Regards sur l’activité 2005-2008

VERSeau Développement Valorisation des Études et des Recherches dans les Sciences de l’Eau

d’Agropolis International

Directeur de la publication : Michel Salas Coordination : Nathalie Villeméjeanne Ont participé à cet ouvrage : Sylvie Albert, Isabelle Amsallem, Marc Bied-Charreton, Patrick Bisson, Fabien Boulier, Antoine Cerda, Michel Chauvet, Paula Dias, Chantal Dorthe, Éric Fargeas, Anne Gély, Marie-Claude Kohler, Denis Lacroix, Didier Michel, Oliver Oliveros, Chantal Salson, Yves Savidan, Claudine Soudais, Michel Soulié, Anne-Lucie Wack Conception, réalisation, infographie : Olivier Piau (Agropolis Productions) info@agropolis-productions.fr Avril 2009 Imprimé par Pure Impression

Ce document est imprimé avec des encres végétales sur du papier blanchi sans chlore, par une entreprise Imprim’Vert, certiﬁée Iso 9001 et 14001 qui intègre un management environnemental dans sa politique globale.

Crédits photo (de gauche à droite, de haut en bas) : Couverture Photos 1, 2, 7 : © Inra - Photo 3 : © Isolde de Zborowski Photo 4 : © N. Villeméjeanne - Photo 5 : S. Gilles © IRD Photo 6 : © R. Mahjoubi - Photo 8 : B. Toutain © Cirad Photo 9 : © O. Oliveros p.2 © Agropolis International p.4 © Cari, J.P. Allano © Agropolis International p.5 © Agropolis International p.7 P. Arragon © IAM.M, O. Barbaroux © Ifremer, M. Lartaud © Cirad, © R. Sforza, © M. Bakalowitz, C. Jourdier © IRD, M. Dukhan © IRD p.8 R. Ducrot © Cirad, P. Blanchon © IRD p.9 © D. Lacroix p.11 Photos 1, 2, 4 : C. Soudais © Agropolis International, Photo 3 : A. Clément-Demange © Cirad p.12 © CIAT p.13 © ABC Network p.14 M. Soulié © Agropolis International, © A. Devouard p.15 M. Soulié © Agropolis International p.16 J.P. Allano © Agropolis International, M. Soulié © Agropolis International p.18 © O. Oliveros, M. Soulié © Agropolis International p.19 © Inra p. 20 © N. Villeméjeanne, Y. Chiffoleau © UMR Innovation, © C. Corbier, © IFR ILEE (photos 4 et 5), © Inra p.20 © Inra, © UMR Sciences pour l’œnologie, M. Soulié © Agropolis International p.21 J.F. Roche © Agropolis-Museum, © Association Plume, © ConnaiSciences

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