Infos Mobile 03 by Anne Hirel

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infosmobiles 12/2011 numéro 03

Le magazine des professionnels de la mobilité

L’année des MVNO Les opérateurs virtuels sont montés à l’assaut du marché des télécoms en 2011, et entendent bien poursuivre leur croissance l’an prochain.

Focus inTerview Jean-Pierre Hun Comment Extenso Telecom effectue un million d’actes par an.

ingram TeLco

Focus sur la division Télécom lancée l’an passé par Ingram Micro.

TesT nokia Lumia 800

Le retour en force ( sexy) du Windows phone.

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Sommaire édito " Puissiez-vous vivre des temps intéressants ", dit un vieux proverbe. Sur les marchés des télécoms, c’est toujours le cas. Des temps intéressants ? Et comment ! Malgré le chemin parcouru, impressionnant, depuis l’apparition du téléphone mobile, tout reste à faire et à inventer, ou presque. Sans cesse de nouveaux produits induisent de nouveaux usages et supposent un nouvel éco-système pour en tirer le meilleur, tout en restant connecté toujours et partout. Aucune position dominante n’est acquise à jamais, et les rois d’aujourd’hui peuvent être détrônés demain, comme le prouve le retour en force de Nokia et des Windows Phones. Sans cesse, les façons de séduire les clients évoluent, que ce soit en boutique, dans la rue, dans le métro ou bien sur Internet. Et sans cesse, encore, les opérateurs virtuels déploient des trésors d’inventivité marketing pour conquérir des niches qui n’en sont plus vraiment tant elles se sont élargies. Enfin, un quatrième opérateur, le redouté Free, va venir ajouter sa touche personnelle au cocktail du marché des télécoms. Oui, décidément, une fois passé le boom de la périodes de fêtes, 2012 promet d’être une année très intéressante... Bonne lecture.

18 2011, année des MVNO ?

14 Rencontre avec Ingram Telco.

32 Les accessoires du moment.

Judikael Hirel jhirel@infosmobiles.fr

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Adresse : 158, rue Diderot - 93500 PANTIN Téléphone : 01 48 45 01 55 - Fax : 01 41 50 49 61 E-mail : redaction@infosmobiles.fr - Site : www.infosmobiles.fr Directeur de la publication : Albert ELBAZ Dépôt légal à parution - N° ISSN : 2119-1646 Imprimé en Union Européenne Rédacteur en chef délégué : Judikael HIREL Directeur Artistique : David BENAMOU Ont collaboré à ce numéro : Nathalie BLOCH-SITBON Sofian NOUIRA, Anne POIRIER (6TCOM), Lionel TITREN. Publicité :

• Albert ELBAZ 01 48 45 01 55 – elbaz@infosmobiles.fr • Thierry LELLOUCHE 09 66 93 01 55 – lellouche@infosmobiles.fr

mobipresse

04 événement L’assurance, un marché porteur

32 ACCeSSoireS Sélection des accessoires du moment

06 ACtUAlitéS

34 teStS Nokia Lumia 800

14 reportAge Ingram Micro à l’assaut de la téléphonie 18 doSSier 2011, année des MVNO 28 interview Jean-Pierre Hun, Extenso Telecom

HTC Titan Huawei Vision ZTE Skate Samsung Galaxy Note Samsung Wave 3 Acer Allegro Wiko Kawa SFR Internet 7

46 teChno fUtUr Univers connecté

30 obServAtoire Les tablettes à l’assaut de la TV infosmobiles

L’événement Assurance

L’Assurance, un produit tendance Alors que les ventes de smartphones explosent, il s’en vole aussi de plus en plus. Dans ce contexte, l’assurance des produits nomades constitue non seulement un service à même de fidéliser les clients, mais aussi un véritable complément de marge pour l’activité d’une boutique.

e constat est sans appel : plus de la moitié des agressions dans les transports, les gares et stations ont pour motif le vol du téléphone portable. Dans les transports, les smartphones représentent même plus de 80% des déclarations de vol. Notamment en Ile-de-France, les vols de smartphones avec violence explosent littéralement, en parallèle de la hausse des ventes. Au point que les forces de police ont fini par surnommer cela l’effet iPhone, même si une loi facilite depuis mars dernier le blocage des mobiles à distance. Et, au-delà des vols, il peut arriver qu’un smartphone tombe en panne ou tombe et se brise, tout simplement. Avec dans les méandres de sa mémoire interne toutes les données personnelles de votre quotidien,

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irrémédiablement perdus. « Tous les pays d’Europe devraient continuer à connaître une croissance plus ou moins importante des ventes de produits technologiques dans les années à venir », estime Jean-Marie Guian, président du Directoire du groupe d’assurances SPB.

L’assurance rentre dans les moeurs « Ajoutons à cela l’évolution des biens vers plus de sophistication et des attentes croissantes des consommateurs liées notamment aux usages permis par la géolocalisation. Autant de bonnes raisons pour constructeurs et distributeurs de placer l’assurance au cœur de leur offre de produits complémentaires. »

Dans un tel contexte, on comprend que tous ces produits nomades high-tech représentent un marché à fort potentiel pour les assureurs, entre garanties perte, vol, casse et extensions de garanties... Le marché est porté par le succès des smartphones, dont le coût important et la relative fragilité incitent les acheteurs à s’équiper d’une assurance adhoc. « Pour nous, l’assurance de ses produits nomades est en train de rentrer dans les moeurs, estime Fabien Sachy, directeur du réseau Phoneo et responsable des activités de diversification d’Extenso Telecom. Je vois deux raisons à cela : d’abord, le marché s’est orienté vers les smartphones, qui ont de plus en plus de valeur, de 300 € à 600 €, même si on ne perçoit pas toujours leur valeur immédiatement. Deuxième aspect, s’il fut un temps où le produit clé était le hardware, il y a maintenant les contenus, car les smartphones sont devenus des produits très intimes : photos, vidéos, notes personnelles, contacts... Toutes ces données ne sont pas forcément sauvegardées sur un autre support.

milliards d’euros. Avec cette progression, le marché européen des assurances vaudrait 3,6 % de son marché sous-jacent. L’Espagne et l’Italie devraient connaître la plus forte évolution avec respectivement 84 % et 66 % de progression de leur marché d’ici 2014. Suit le marché français qui devrait croitre de 50 % pour représenter plus de 350 millions d’euros de primes, alors que le marché des produits nomades devrait connaître « seulement » 13 % de croissance en valeur. Le taux d’attachement moyen progresserait également. « Au départ, l’assurance était plutôt un produit accessoire, précise Fabien Sachy. Là, elle devient un produit complémentaire à la vente. Comme je l’explique souvent, avec l’assurance, les revendeurs peuvent payer le loyer de leur boutique : cela ne suppose pas de trésorerie, pas de stock, que des services à vendre, c’est un vrai complément de marge. »

Des montants couverts illimités

« Il y a quelques années, il n’y avait pas d’offres, se souvient Fabien Sachy. Nos points de vente prenaient des assurances auprès d’intermédiaires. Nous nous sommes dits qu’il n’y avait pas de raison de faire faire par un tiers ce que l’on savait faire. Nous avons

donc créé l’Assurance, avec un A majuscule. On a fait dans la simplicité ! Gras Savoye, courtier en assurance renommé, nous a construit une offre sur mesure. Nous la faisons évoluer tous les six mois, en nous nourrissant de l’évolution du marché, de la pression concurrentielle. Nous avons sorti la version 3 en octobre : la précédente proposait 3 niveaux d’assurance. Là, nous sommes passés à 8 offres, à 3, 6, 9 ou 12 € par mois. La version à 12 couvre les appareils de type iPhone. Nous l’avons appelée Gala en hommage à la pomme ! Les montants couverts sont illimités, et nous avons ajouté un niveau de services, en proposant une extension de garantie, avec la sauvegarde des données et la géolocalisation du smartphone. Passer de 4 à 8 versions la rend plus facile à vendre, avec des niveaux de services différents permettant au distributeur d’être plus à l’écoute de la demande. Le but est aussi de gagner en temps de traitement du dossier. Là, nous sommes agréablement surpris par le niveau de ventes en « full options ». Dès le départ, nous savions qu’elle répondait à quelque chose qui n’existait pas forcément. » u

Assurer pour fidéLiser Assurer permet-il de fidéliser ses clients ?

La France, deuxième marché européen

La France est d’ailleurs le deuxième marché européen pour les assurances de produits nomades, où elles représenteraient un marché de 232 millions d’euros en 2010, soit 3,52% du marché sous-jacent et le taux d’attachement le plus élevé en Europe après le Royaume-Uni. Véritable relais de croissance pour les distributeurs et les fabricants, ce marché a un potentiel de développement en Europe estimé à 50 % sur les 4 années à venir, selon une étude réalisée par le cabinet Finaccord, spécialiste du secteur de l’assurance. Réalisée dans 20 pays européens, cette étude évalue le marché européen des assurances de produits nomades à environ 1,45 milliard d’euros en 2010, soit 3 % des ventes de ces produits sur cette même année. Pour les années à venir, Finaccord anticipe même une croissance plus importante pour le marché des assurances que pour le marché des biens technologiques eux-mêmes. Le cabinet prévoit en effet entre 2010 et 2014 une croissance de 50 % en valeur, à 2,17

« L’assurance doit et peut être un outil de fidélisation, estime Fabien Sachy, en charge de l’Assurance. Bien traitée, elle constitue un formidable outil de fidélisation. Quelle que soit la renommée d’une marque ou d’un produit, personne n’est à l’abri d’une panne. En revanche, si un dossier n’est pas bien traité, cela peut se retourner contre celui qui l’a vendu. C’est pourquoi nous avons mis en place un suivi des distributeurs dédié chez Extenso Telecom. Une hotline gère les cas particuliers, avec une personne chargée de gérer tous les cas compliqués. »

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ZTE sur le podium en 2012 En dévoilant fin novembre deux smartphones sous Android, le Skate et le Racer II, ZTE entend poursuivre sa conquête rapide de parts de marché et atteindre le podium des constructeurs avec de plus en plus de modèles commercialisés sous sa propre marque.

C’est place de l’Etoile, à Paris, que ZTE a dressé le bilan de l’année 2011 et dévoilé ses ambitions pour 2012.

a stratégie de ZTE est claire, dans un double contexte de crise et de disparition annoncée du subventionnement des mobiles : « Nous voulons démocratiser les usages et les smartphones, explique Emmanuel Rousseau, directeur des terminaux mobiles ZTE en France. Il n’y a pas que le contexte opérateurs. C’est la crise, de moins en moins de monde peut se payer le haut de gamme. Avec notre offre de produits accessibles à petit

Objectif de la campagne de ZTE : faire connaître la marque et positionner ses smartphones comme des achats malins.

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budget, nous voulons placer ZTE comme le choix astucieux, choix malin. » D’où un nouveau slogan : « Smart Phones for Smart People », une vaste campagne d’affichage, et de plus en plus de modèles proposés sous la marque ZTE. Avec dix modèles de smartphones commercialisés en France en 2011 (dont six sous marque opérateur, et quatre sous sa propre marque), ZTE confirme ses ambitions. « Nous ne voulons pas avoir une image low cost et basse qualité. Nous voulons faire des smartphones qui marchent bien. Nous avons 10 000 ingénieurs en Chine, aussi pointus que ceux de nos illustres collègues. » Après le ZTE-Link et le ZTE-Blade, les deux derniers smartphones Android lancés sous la marque ZTE, le ZTE-Skate et le ZTE-Racer II arrivent sur le marché hexagonal. Ces deux terminaux de milieu et d’entrée de gamme confirment le positionnement de la marque ZTE : proposer une alternative à bon rapport qualité/prix/design. « Nous sommes n°4 mondial, mais très proches de prétendre à la 3e place, dès l’année prochaine, détaille Emmanuel Rousseau. En 2010, nous avons vendu 3,7 millions de terminaux en France, dont 15% de smartphones et espérons atteindre les 4,5 millions en 2011, dont 30% de smartphones. Les volumes croissent de 20% mais nous en sommes à plus de 40% en

termes de ventes. 2011 est l’année où nous avons pénétré le monde de la distribution. Nous avons réussi à vendre 9 produits dont 3 smartphones sous la marque ZTE, notamment le Skate et le Racer, que nous venons de lancer. SFR est notre meilleur client sur la France, notamment avec 4 Android édition et un Windows Phone. » Avec cette stratégie de démocratisation du smartphone, ZTE anticipe l’évolution des modes de commercialisation des terminaux sur le territoire, jusqu’à présent caractérisés par un fort taux de subvention, déterminé et mis en place par les opérateurs. « La tendance est à une forte baisse de tout ce qui est subvention. On attend de l’arrivée de Free un peu plus de transparence sur les prix des terminaux. » ZTE a également su diversifier son portefeuille produit, et proposer aux opérateurs un large éventail de terminaux, susceptibles de répondre aux exigences croissantes des consommateurs. La marque va d’ailleurs lancer très prochainement des tablettes Android (Honeycomb) et différents modèles de Windows Phone (Mango et Tango) à l’échelle nationale. « Nous serons sur le marché des tablettes l’an prochain. C’est un choix stratégique de ne pas faire que de l’Android, souligne Emmanuel Rousseau. Nous avons toute une roadmap Windows, sous Mango, puis sous Tango et Apollo l’an prochain, suivis enfin des tablettes sous Windows 8. Nous sommes le premier constructeur chinois à avoir sorti un terminal Windows 7, et nous disposons d’un partenariat très fort avec Microsoft, au même niveau que les marques A. »

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en bref Panasonic se fait entendre à compter d’avril

C’est dans quelques mois que l’on pourra découvrir deux nouveaux téléphones mobiles signés Panasonic, adaptés notamment aux personnes souffrant de déficience visuelle et/ou auditive. Simples d’emploi, et dotés d’un large écran couleur, ils intègrent aussi une nouvelle fonction de numérotation vocalisée : une voix préenregistrée énonce clairement les numéros composés, minimisant ainsi le risque d’erreurs. Avec le KX-TU311, il est possible de préenregistrer 5 numéros d’urgence. Grâce au bouton rouge dédié à cette fonction et situé sur le dos du téléphone, les utilisateurs peuvent en cas d‘urgence passer rapidement et facilement des appels et envoyer des SMS à ces cinq contacts. Si le premier contact ne répond pas, le téléphone compose automatiquement le suivant, jusqu’à ce qu’un contact réponde. Le KX-TU301 et le KX-TU311 seront disponibles en France au mois d’avril 2012.

79% des Français en manque de leurs e-mails

Les Français confirment, selon une étude SPB/ABC, l’importance de leur attachement aux produits numériques et à Internet pour leur usage personnel. Ils sont plus des trois quarts (79 %) à consulter leurs e-mails plusieurs fois par jour et reconnaissent un état de manque au bout de quelques heures seulement sans mobile ou Smartphone (pour 25% d’entre eux) ou sans connexion Internet (20 %).

Demain, des cartes SIM soudées dans les mobiles ? Lors de la dernière édition du salon DigiWorld de l’Idate, le spécialiste français de la carte à puce Gemalto a annoncé que l’arrivée de cartes SIM soudées étaient inéluctable, sous la pression des fabricants de mobiles, qui ont besoin de plus en plus de place pour les batteries. Plus petite encore qu’une microSim, une Sim soudée ne mesurerait plus que 5 mm x 6 mm. Conséquence de cette évolution : il appartiendra aux fabricants de mobile de gérer les informations sur le combiné pour l’opérateur.

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LG sortira neuf smartphones en 2012 Après une année 2011 en demi-teinte, LG entend revenir dans la course en 2012, avec l’annonce de neuf nouveaux smartphones dès février, et un nouveau partenariat avec Prada.

G se prépare à contre-attaquer, début 2012, sur le secteur de la téléphonie mobile, après une année 2011 « qui ne restera pas comme un grand cru », comme le reconnaît Eric Surdej, président de LG Electronics France. « Il faut être ambitieux mais il faut être réaliste. Quand on est LG et qu’on se confronte à Apple avec son nom – fantastique – et ses produits, quand on se confronte à Samsung avec son dispositif et sa force de communication, il faut être malin. Sur la téléphonie, nous avons beaucoup souffert. Nous sommes revenus dans la course en début d’année, avec des produits très aboutis, dont l’Optimus qui a été un vrai succès, mais qui n’ont pas apporté l’innovation suffisante pour créer l’écart, reconnaît Eric Surdej. En 2012, nous arrivons avec des gammes élargies, avec des smartphones aussi bien pour le milieu que l’entrée de gamme. Nous allons viser beaucoup plus large, ce qui devrait aider la marque à reconquérir ses parts de marché ». Au total, LG prépare le lancement de neuf smartphones, qui devraient être annoncés en février, lors du Mobile World Congress 2012, à Barcelone. Sept de ces smartphones viseront l’entrée et le milieu de gamme, et

« certains vont aller titiller ces appareils référents que sont le Galaxy et l’iPhone 4S, et devraient stabiliser des positions, là où LG n’est pas du tout présent ». LG prévoit aussi le lancement de deux nouveaux smartphones haut de gamme : « En termes de design, esthétique, taille d’écran, fonctionnalités, rapidité des processeurs, ils seront au-delà de tout ce qu’il y a de mieux actuellement », promet Eric Surdej. « Je ne sais pas ce qui sortira chez Apple et Samsung mais nous serons vraiment au-dessus. Nous aurons un produit comme il n’y en a pas sur le marché actuellement, qui va créer de l’intérêt, des solutions, et du rêve pour le consommateur ». Côté rêve, LG vient également de signer un partenariat avec Prada pour lancer un nouveau Prada Phone, le LG Prada LG 3.0, dans les semaines qui viennent.

focus une tablette d’entrée de gamme chez acer

Acer vient de dévoiler une nouvelle tablette d’entrée de gamme, l’Iconia Tab A200. Elle fonctionnera sous Android 3.2, avec une surcouche graphique maison, et intégrera un processeur Tegra 2. Elle possède un écran de 10,1 pouces (1280 x 800), une webcam de 2 Mégapixels à l’avant, 8 à 16 Go de stockage, 1 Go de RAM, une autonomie de 8 h , un port microSD, un port USB, le tout dans une coque de 260 x 175 x 12.4 mm pour un poids total de 720 grammes.

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en bref Smartphones : +27% en 6 mois

L’essor de l’Internet mobile s’appuie sur le développement exponentiel des smartphones : 4 utilisateurs de téléphone mobile sur 10 en sont désormais équipés, soit 27% de plus en l’espace de 6 mois et quatre fois plus en deux ans et demi ! Les nouveaux équipés de smartphone privilégient Android : ils sont 2 fois plus nombreux qu’au 1er trimestre 2011 à être équipés d’un smartphone Android. Une progression qui permet au système d’exploitation de Google de dépasser, pour la première fois, le système d’exploitation d’Apple. Le développement exponentiel d’Androïd touche toutes les catégories de la population. Les 25 - 34 ans qui privilégiaient jusqu’à présent l’iPhone sont aujourd’hui les plus nombreux à utiliser Androïd. Près de 18% des Français âgés de 25 à 34 ans possèdent un smartphone Android contre 13% pour l’ensemble de la population. Source : Médiamétrie, Mobile Consumer Insight

Des smartphones sous le sapin

Selon le dernier L’e-Observatoire des tendances de mode et high-tech créé par eBay, cette année, 50% des Français feront tout ou partie de leur shopping de Noël sur Internet et dépenseront en moyenne 270 euros, soit 60 euros de plus que l’an dernier. Les produits les plus vendus sur eBay.fr : les smartphones et les tablettes tactiles. 29 smartphones et téléphones mobiles devraient être écoulés chaque heure et plus de 100 tablettes chaque jour. Dans la catégorie « Téléphonie, mobilité », les deux produits les plus recherchés sont sans surprise l’Apple iPhone 4 et le Samsung Galaxy S2.

Du paiement sans contact sans puce

À l’occasion de la conférence « Innovate » organisée par eBay, PayPal et Magento à San Francisco, l’entreprise innovante française Tagattitude, spécialisée dans les transactions électroniques et la sécurité, a récemment présenté sa nouvelle offre de service NFC 2.0TM, qui rend possible la même expérience utilisateur que le NFC classique : réaliser des transactions sans contact quel que soit son mobile. La différence majeure avec le NFC classique ? Le NFC 2.0TM est compatible avec tous les smartphones et fonctionne sur l’ensemble des systèmes d’exploitation (Android, Symbian, iOS, RIM...). Solution purement logicielle, le NFC 2.0TM n’a besoin ni de puce ni de téléphone spécifiques NFC pour effectuer des transactions sans contact. L’offre de services NFC 2.0TM est déjà disponible pour les banques, les opérateurs télécoms, les fournisseurs de services financiers sur sa plate-forme TagPay. www.nfc2-0.com

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« Notre ambition : équiper le prochain milliard » Alors que Nokia vient de dévoiler un Windows Phone très réussi, le Lumia 800, Paul Amsellem, PDG de Nokia France, revient pour Infos Mobiles sur les intentions du géant mondial.

pérateurs, fabricants, consommateurs, créateurs d’accessoires... Tout le monde parle des smartphones. Au point d’en oublier parfois le cœur du marché en termes de volume : le « simple » téléphone mobile. Et sur ce marché global de la téléphonie mobile, Nokia est et demeure un géant. « Quand vous regardez les parts de marché dans le monde, Nokia reste n°1 mondial en volume, souligne Paul Amsellem, PDG de Nokia France. Aujourd’hui, nous vendons 450 millions de téléphones par an. » Quant au marché des smartphones, les commentateurs qui ont d’ores et déjà enterré Nokia, brûlant au plus vite ce qu’ils ont adoré sur l’autel de la dernière tendance, Paul Amsellem les rappelle à la réalité du marché : « Par rapport aux critiques sur Nokia, il faut prendre le recul nécessaire. On disait qu’Apple était mort en 1997 ; on a pu connaître la même chose avec Fiat ou IBM. Nous avons le devoir d’écouter les critiques pour ensuite les relativiser. » Bref, tout reste à faire et nul n’est un roi indétrônable sur ce jeune segment de marché, tant les nouvelles technologies évoluent rapidement. « Sur le marché des smartphones, il faut aussi regarder le taux d’équipement à travers le monde : il est encore inférieur à 15%. Il reste donc 85% du marché à aller chercher,

sans oublier le marché du renouvellement. Notre ambition est d’équiper le prochain milliard de personnes à se doter d’un smartphone. Il faut comprendre que nous réfléchissons en termes d’éco-système : il est important de proposer un éco-système alternatif à Android et iOS, car ce n’est pas sain d’avoir un duopôle, quelle que soit l’industrie. » Et Nokia compte bien faire feu de tout bois dans les mois à venir : « D’autres produits qui vont arriver, confirme Paul Amsellem. Notre intention est de maintenir notre position sur les produits d’entrée de gamme et de milieu de gamme tout en accélérant sur le haut de gamme. On voit bien que nous avons été capables de sortir un Lumia en à peine 8 mois, un smartphone très design avec un nouvel OS, une interface centrée sur les réseaux sociaux, les services plus Nokia, et Skydrive, 25 Go gratuits pour stocker vos documents. Le résultat est là, les équipes ont bien collaboré, et les équipes de Nokia ont formé 30 000 personnes pour ce lancement ! »

fOcus Belkin au secOurs des prOduits nOmades

Belkin, spécialiste des accessoires techno-design, vient de présenter ses nouvelles batteries de secours pour tablettes et appareils rechargeables via USB. Celle-ci propose deux sorties USB, un câble micro-USB vers USB de 15 cm, un câble mini-USB vers USB de 15 cm et un chargeur. La double charge permet de charger la batterie de secours et l’appareil branché simultanément. Un voyant indique le niveau de charge de la batterie, et la charge se coupe automatiquement lorsque l’appareil est chargé.

Lg optimus bLack. ÉBLOUISSANT DE FINESSE. pourquoi devoir choisir entre design et performance ? Le Nouveau Lg optimus black est équipé des dernières technologies Lg. sous son apparente finesse se cache un processeur 1 gHz permettant de passer instantanément d’une application à une autre. Vitrine du raffinement, son écran NoVa de 4 pouces vous offre des images plus lumineuses que jamais. Enfin un smartphone qui fait rimer élégance et performance. LG Optimus Black. Prenez de l’avance. www.lg.com/fr

Das : 1,27 W/kg.

Le Das (débit d’absorption spéciﬁque) des téléphones mobiles quantiﬁe le niveau d’exposition maximal de l’utilisateur aux ondes électromagnétiques, pour une utilisation à l’oreille. La réglementation française impose que le Das ne dépasse pas 2 W/kg. Life’s good = La vie est belle. android™ est une marque commerciale de google inc. tous les autres noms de sociétés et de produits peuvent être des marques commerciales des sociétés auxquelles ils sont associés.

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En attendant Free

A chaque jour ses nouvelles rumeurs et spéculations sur les prix des offres Free. On parle aussi beaucoup d’une distribution de cartes SIM aux abonnés du célèbre fournisseur d’accès à Internet, désormais 4e opérateur de téléphonie mobile.

Des micro-casques Jabra sans fil

Jabra vient de présenter sa nouvelle gamme de micro-casques sans fil pour les entreprises, la gamme Jabra Pro 900. « En général, les entreprises ne passent pas aux communications sans fil pour deux raisons, explique Soren Christensen, Vice-Président Marketing, Produits et Alliances de Jabra. « La première est le coût, la seconde est l’appréhension de la mise en place et de l’utilisation d’un tel système. » Ces deux micro-casques sans fil DECT sont conçus pour les entreprises cherchant à migrer en douceur vers les communications sans fil, sans avoir à se soucier du coût et de la maintenance. La gamme Jabra PRO 900 se décline en deux modèles : le Jabra PRO 920 pour les téléphones de bureau et le Jabra PRO 930 pour les logiciels de téléphonie sur IP et les communications unifiées (UC).

Tablettes : PC ou mobile ?

Les tablettes s’installent dans les foyers : 4,2% des Français âgés de 15 ans et plus sont utilisateurs principaux de tablette tactile. Ils privilégient la tablette Apple, loin devant Archos ou Samsung. Les utilisateurs principaux d’iPad sont majoritairement des hommes, âgés de 35 à 49 ans, CSP+, habitant en région parisienne, mariés ou en couple. Les utilisateurs de tablettes se servent de leurs tablettes principalement à domicile – pour plus de 9 utilisateurs sur 10, même si l’usage en mobilité concerne près de la moitié des utilisateurs. Source : Médiamétrie, Mobile Consumer Insight

lors, combien ? Les offres Sosh, Red et B&You sont déjà venues modifier la donne des offres 100% Internet, les analystes et commentateurs ne cessent de s’interroger tant sur le prix des forfaits Free que sur leur date de lancement. D’aucuns parlent du 19 décembre, quelques jours avant Noël, une annonce couplée à l’envoi de cartes SIM à des dizaines de milliers d’abonnés fidèles, qui la recevraient avant les fêtes. Une impressionnante opération de communication, qui serait sans doute largement relayée par toute la presse, « à la Apple ». Free va-t-il, comme l’avait affirmé son créateur, diviser la facture de téléphone par deux ? La plupart des analystes tablent sur d’une part deux forfait à très bas prix, 9,99 € pour 5h d’appels et 2 Go de données, et 2,99 € pour le premier tarif, d’autre part sur la marque de fabrique de Free, à savoir un forfait tout illimité à 29,99 €. Le broker Exane (BNP Paribas) a récemment basé ses analyses sur un forfait mobile illimité (voix, SMS et data) à 24,99 € par mois, qui « suffirait à créer un vrai fossé par rapport aux récentes attaques préemptives de la concurrence ». Selon les projections actuelles, les analystes tablent sur 900 000 à 2 millions d’abonnés Free à fin 2012. Free pourrait notamment proposer de tels tarifs en ne subventionnant pas les smartphones de ses clients. Le réseau Free ne couvrant à l’heure actuelle qu’un quart du territoire national, un accord d’itinérance a été passé avec Orange, et cet accord aura sans doute également son influence sur

Alors qu’il n’existe encore que trois Freecenters, les forfaits Free devraient être proposés dans les 340 boutiques The Phonehouse de l’Hexagone.

le prix des forfaits Free. Autre économie : la quasi absence de boutiques, avec trois Freecenters à Rouen, Troyes et Angers, pour l’instant. Une absence physique qui est aussi une faiblesse, les forfaits se vendant en très grande majorité en boutiques. Il se pourrait néanmoins que les forfaits Free soient aussi proposés dans l’ensemble des 340 boutiques The Phonehouse.

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Bose à emporter

Bose se met à la musique à emporter, avec cette enceinte nomade sans fil, la Bose Sound Link , permettant de streamer via Bluetooth les playlists de son smartphone ou de sa tablette. Comptez 7h d’ambiance musicale sans repasser par la case prise de courant.

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Les terminaux de RIM et la messagerie instantanée BBM séduisent tant les jeunes que les femmes ou les cadres. Mais c’est plus pour ces derniers, et surtout les plus aisés, que RIM a récemment dévoilé une version luxueuse et design de son BlackBerry, le Porsche Design P’9981 : châssis design en inox forgé, capot gainé de cuir cousu main, clavier Azerty sculpté, écran tactile cristallin... Ce BlackBerry élitiste est également doté d’une interface exclusive. Compatible NFC, il embarque un processeur 1,2 Ghz, et 8 go de mémoire.

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reportage Ingram Telco

c’est en octobre 2010 qu’Ingram Micro a décidé de lancer sa division Telco.

Ingram Micro à l’assaut de la téléphonie Ingram Micro ne fait jamais les choses à moitié : quand le géant de la micro-informatique depuis des décennies décide de se lancer à l’assaut d’un nouveau marché, de " gagner la guerre des poches ”, il s’en donne les moyens, avec une division dédiée, une stratégie internationale et des équipes de spécialistes recrutées tout spécialement. Visite guidée de la division Telco d’Ingram Micro, tout juste un an après sa création.

e monde a changé, en particulier celui de la micro-informatique. Après 30 années de clavier et de souris, l’heure est à la convergence, au nomadisme connecté, aux objets Internet mobiles, smartphones et tablettes, qui contribuent

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à effacer la frontière entre l’univers des télécoms et celui de la micro-informatique. Pour s’adapter à l’évolution inéluctable de ses marchés, Ingram Micro a décidé de ne pas faire les choses à moitié, en créant une nouvelle division tout spécialement

consacrée à l’univers des télécoms. Une équipe de spécialistes chargés d’évangéliser les milliers de revendeurs micro-informatique déjà clients d’Ingram Micro comme de convaincre les acteurs revendeurs Télécoms et les entreprises connectées. « Nous sommes partis du constat que le monde évolue, que les télécoms évoluent, que le téléphone est en train de devenir un outil multimodal plus proche d’un terminal informatique que de ce que nos parents ont connu, souligne Pierre-Yvon Méchali, directeur exécutif Telco Emea d’Ingram Micro. À partir de là, Ingram Micro a un rôle à jouer, celui de proposer un écosystème. Il n’y a plus aucune frontière entre micro-informatique et télécoms, hormis celle des compétences. » C’est justement je choix du mariage des compétences qu’a fait Ingram Micro, en associant le savoir-faire,

l’expérience et l’historique de relation client de ses équipes micro aux compétences de spécialistes des membres de sa nouvelle division Telco, lancée il y a un peu plus d’un an. « L’équipe dédiée, c’est fondamental. Il est évident qu’il nous fallait des compétences particulières pour cette activité, estime PierreYvon Méchali. L’équipe Telco bénéficie aussi de notre empreinte sur le marché. Je pense qu’aujourd’hui, Ingram Micro a une très belle histoire à raconter. À nous de fournir à toute une clientèle de revendeurs, qui n’était pas la nôtre, l’ensemble des solutions, du serveur Nas au BlackBerry en passant par l’accessoire. Il nous faut faire progresser les revendeurs du monde mobilité, les former, mais aussi convaincre tous les revendeurs informatique. Où qu’ils se trouvent, ils sont là depuis 25 ans, en relation avec les administrations locales, les mairies, les hôpitaux... Si ces organismes souhaitent faire l’acquisition d’une flotte de smartphones, leur légitimité pour la gérer sera évidente. »

à l’échelle d’un continent comme de passer des accords internationaux avec les plus grandes marques des télécoms. « L’approche européenne que nous avons nous permet de déployer une stratégie équivalente dans les différents pays. Un fournisseur aime avoir un interlocuteur avec la même stratégie partout », affirme Pierre-Yvon Méchali. « Le cours de l’histoire imposait de se diversifier, estime Abdel Bennour. En octobre 2010, à la création de la division, la première question qui s’est posée était celle de notre légitimité sur le marché français, largement géré par les opérateurs : il nous fallait un contrat de partenariat très fort. Nous avons donc signé un contrat paneuropéen avec RIM BlackBerry. « RIM est très certainement la marque qui a la connaissance la plus complète de l’environnement informatique, précise pour sa part Pierre-Yvon Méchali. C’est une société dont le portefeuille intègre dès le départ une solution de gestion de flotte centralisée, BlackBerry Enterprise Server.» « En effet, Ingram Micro n’est pas là pour fournir une offre produits mais des solutions complètes sur la partie B to B, confirme Abdel Bennour. Et cela marche plutôt bien, avec plus de 20 partenaires fournisseurs au catalogue Telco, en produits, solutions software et accessoires. » Nous avons fait une très belle année 2011, affirme Pierre-Yvon Méchali. « En 2012, le marché est porteur. Ingram Micro va de succès en succès, et le succès appelle de nouveaux fournisseurs qui viennent frapper à notre porte. »

Une stratégie paneuropéenne

Prix, disponibilité et réactivité

« Ingram n’est plus uniquement un grossiste généraliste, mais aussi un spécialiste », insiste Abdel Bennour, directeur marketing d’Ingram Micro. Pour se lancer sur ce nouveau segment, la société ne partait pas de rien : présent dans 135 pays, le géant originaire de Santa Ana a du coup la capacité de déployer une stratégie

« Nous sommes en train de construire l’ensemble de notre offre pour vendre un parc de smartphones avec accessoires et solution complète, détaille Abdel Bennour. Cela restant assez compliqué à réaliser, le marketing a un rôle fondamental à jouer. » Pour aller à la rencontre des revendeurs SMB, leur expliquer

Lors de la première étape du showcase Ingram Micro, les revendeurs ont pu rencontrer les équipes de la division Telco.

« Ingram Micro n’est plus uniquement un grossiste, mais aussi un spécialiste. » Les 4 piLiers d’ingram teLco

Les terminaux ( smartphones, tablettes, Dect, téléphones durcis, senior) ;

Les accessoires, d’origine et venus de spécialistes, dont les accessoires de protection ;

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Les opérateurs MVNO ;

Les services à valeur ajoutée (solution pour entreprises, flottes de smartphones et tablettes).

Ingram Telco a signé un contrat de partenariat exclusif avec RIM à l’échelle européenne.

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reportage Ingram Telco

« Nous avons vocation à être fournisseurs de solutions. »

Telco étant organisée en « business unit » européenne, les équipes Telco se retrouvent en conférence téléphonique tous les 15 jours pour un retour d’expérience. « Nous avons une double stratégie commerciale, détaille Yves Mangamba : la pénétration via de nouvelles gammes de produits, et le développement de nouveaux axes, le développement incrémental du business, Ingram Micro n’étant notamment pas très présent chez

la valeur ajoutée de ce business model, Ingram Telco a organisé un premier séminaire en juillet dernier, suivi d’un second en octobre durant le Showcase Ingram Micro, au Bourget. « Nous avons un millier de clients actifs toutes catégories confondues, dont 70% SMB, explique Abdel Bennour. Dans ces 70%, nous avons pris le parti, il y a 4-5 ans, d’opter pour une approche marché et non géographique. À cela s’ajoutent les revendeurs SMB pro et environ 500 CS (Computer shops). Les 5000 clients restants, en partie BDG (business developpement group), constituent un vivier qu’Ingram fait évoluer. » Tous attendent d’un partenaire grossiste une efficacité totale : prix, disponiblité et réactivité, Ingram Micro étant également expert en logistique. « Ingram Telco peut compter sur la puissance logistique et la solidité du groupe, confirme Yves Mangamba, responsable commercial Telco B2C. On peut livrer un client indépendant en 24 h, ou faire une campagne d’approvisionnement pour un opérateur. Nous disposons de plus de 30 000 m2 de surface, plus un deuxième stock de 90 000 m2 en Allemagne. Avec 200 personnes en logistique sur un site automatisé, nous sommes en mesure de réaliser tout type de prestation, comme du kiting (un terminal plus une Sim plus une lettre de bienvenue au nom du MVNO ou bien en marque blanche. »

Un positionnement de spécialiste Au sein de la division Telco, Yves Mangamba, venu du monde des opérateurs télécom, gère l’aspect B2C. « Avec Antoine Delval, nous nous partageons une business unit sur laquelle on a vocation à être fournisseur de solutions : le terminal, plus les accessoires, couplés à des solutions logicielles, expliquet-il. Nous nous positionnons au même niveau que les spécialistes, Antoine et moi avons d’ailleurs été recrutés chez des spécialistes. La connaissance du marché, nous l’avons, pour anticiper le marché. » La division 16

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Le mois dernier, Ingram Telco a organisé sa première quinzaine Telco (focus société auprès de ses collaborateurs et partenaires revendeurs).

les MVNO et les opérateurs. Nous pouvons aussi apporter des solutions de financement à des TPE qui investissent dans un marché. Si elles n’ont pas de trésorerie pour acquérir des terminaux, Ingram Telco leur en fait l’avance. Cette offre « coup de cœur » est destinée à des clients de petite et moyenne taille qui souhaitent commercialiser les produits Telco, tous les indépendants, les sites Internet qui se lancent. Ils sont ainsi en mesure de faire

Alors que la convergence et les produits nomades connectés rapprochent le monde de la micro informatique et celui des télécoms, entre terminaux, accessoires et services, Ingram Telco entend proposer des solutions complètes tant aux professionnels IT qu’aux spécialistes Télécoms.

avons les 15000 clients d’Ingram Micro, dans 99% des cas des revendeurs informatiques. Il faut faire comprendre à nos revendeurs Informatique que le marché change et que, d’ici à quelques années, ils n’auront plus les mêmes demandes de la part des entreprises.» « Il faut éduquer nos vendeurs et revendeurs IT à faire du Telco, confirme Maximilien Bécuwe, chef de produit Telco. On rencontre une demande naturelle de revendeurs auprès des commerciaux. Nous avons aussi commencé par faire un roadshow le 8 juillet dernier, pour faire connaître les équipes Telco, revendeurs et fournisseurs. Ingram Micro organise également 9 séminaires Prestige en province durant l’année, avec environ 60 partenaires revendeurs présents. Autant d’occasions pour nos fournisseurs et notre équipe Telco de présenter les opportunités que représentent le marché des télécoms. » Les équipes de la division Telco d’Ingram comprennent également des commerciaux dédiés, en plateau, avec un découpage par type de demande et par typologie de produits. Ingram Micro propose également une boutique Telco accessible aux revendeurs et commerciaux sur son site Web, et est également présent sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter. « Nous allons miroiter le stock en s’interfaçant. Nos clients Micro en ont bénéficié. La quasi intégralité poursuivre les roadshows et développer les des clients sont déjà des clients Ingram Micro. quinzaines Télécoms, détaille Maximilien Le fait de rajouter une ligne de produits n’est Bécuwe. Un corner showroom au sein qu’un bénéfice chez eux, dans une logique d’Ingram Micro permettra de faire découvrir de rationalisation des fournisseurs. » Ainsi, la l’univers des tablettes et des smartphones aux collaborateurs de la société. » majorité des tablettes sont achetées par des acteurs IT, par définition peu sensibles aux Et demain ? « Ingram se doit de gagner la approches des opérateurs purement télécom. guerre de la poche, explique Abdel Bennour. Nous sommes en train d’entrer dans l’ère du M commerce, et non du e commerce. Éduquer vendeurs L’objectif est que nos revendeurs actifs et revendeurs puissent commander directement depuis leur smartphone les produits qu’il leur faut pour « On démarre d’une page blanche, mais avec une structure et des moyens », explique livraison le lendemain. C’est un vrai virage à prendre, pour que l’on puisse proposer notre pour sa part Antoine Delval, responsable solution à l’ensemble de nos revendeurs. » u commercial Telco B2B. Nos clients sont des revendeurs qui ne font que de la téléphonie, avec une approche solutions et services, car c’est leur métier. Ainsi, en plus ils ont les produits s’ils le désirent. Ensuite, nous Aux côtés d’autres marques, Ingram Micro France vient d’annoncer le référencement d’Akashi, qui vient compléter son offre Accessoires téléphonie et tablettes. cette société française conçoit, fabrique et commercialise depuis 2007 des produits originaux et tendance essentiellement axés sur la mobilité.

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dossier

2011, année des MVNO ?

2011, année des MVNO

Les MVNO, les opérateurs virtuels de téléphonie mobile, ont atteint en 2011 un niveau record, en termes de parts de marché. Et ce n’est pas fini ! Analyse des raisons de cette montée en puissance, et tour d’horizon des acteurs de ce marché en plein essor...

usqu’où iront-ils ? On peut se poser la question quand on se penche sur les chiffres récemment dévoilés par l’Arcep, l’autorité de régulation des télécoms : selon l’Arcep, sur le million de nouveaux clients de téléphonie mobile recensés au cours du troisième trimestre 2011, près de 90% ont opté pour l’offre d’un opérateur mobile virtuel ! En un an, la part de marché des MVNO sur le marché français a cru d’un quart, passant de 7,5% à 10,6% entre 18

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septembre 2010 et septembre 2011. La barre symbolique des 10% est déjà franchie.

Des opérateurs (presque) sans réseau Comme le soulignait récemment une étude du cabinet Enora consulting, spécialisé dans le marketing à l’usage des opérateurs télécoms, si le monde de la téléphonie mobile change pour le consommateur,

c’est aussi et avant tout parce qu’il a changé pour les opérateurs. Originellement limité à trois opérateurs « historiques », le marché des opérateurs mobiles compte de plus en plus d’acteurs, plus ou moins gros… Depuis 2005, un nouveau type d’opérateurs mobiles a commencé à émerger : les MVNO, sortes d’ « opérateurs sans réseau » (Mobile Virtual Network Operator), dont l’ activité n’avait à l’origine que peu à voir avec le métier d’opérateur au sens technique du

des opérateurs virtuels en croissance constante C’est en septembre dernier que les MVNO ont franchi la barre symbolique des 10% de parts de marché en France.

terme, mais résidait principalement dans une activité marketing et commerciale ciblée et créative sur un segment de marché précis. Comment fonctionne un opérateur virtuel ? Le principe de base est simple : acheter du trafic aux opérateurs de réseau et le revendre sous sa marque et à tarif libre à ses clients. Traditionnellement positionnés sur des marchés low cost, de niche ou communautaire, les MVNO ont d’abord eu du mal à se faire une place

auprès des trois géants que sont Orange, SFR et Bouygues. Initialement perçus comme des « parasites », ils ont cependant su en quelques années faire la preuve de leur créativité marketing, de leur réactivité aux tendances de consommation, de leur aptitude à concevoir des offres plus souples, plus proches des attentes des clients. Aujourd’hui, alors qu’ils dépassent les 10% de parts de marché, les MVNO entrent dans une seconde époque, mariant maîtrise technique, avec le passage de certains au statut de « Full MVNO » et consolidation, dans un marché en développement rapide. Le métier évoluant vers plus de maîtrise technique des offres, la différenciation entre chacun s’affine, alors que le prix des forfaits illimités tend à s’uniformiser. Alors, 2011 aura-t-elle été l’année des MVNO ? Sans doute, et même à plus d’un titre, entre la crise actuelle et l’évolution du marché. Ce mouvement devrait sûrement se poursuivre l’an prochain. « En France, nous sommes sur un marché mature, avec un taux d’équipement de 100%. Déjà, ce marché va finir par prendre le pli de ce qui se passe ailleurs, estime Gérald Espardellier, directeur associé d’Enora consulting. Même si le marché des MVNO croît, il reste en deçà de ce que l’on trouve ailleurs en termes de parts de marché. Les MVNO, d’une façon ou d’une autre, vont continuer à croître. »

La quatrième licence renforce la concurrence Les premiers mois 2011 augurent d’une année de réelle croissance pour ces acteurs. Leur part de marché a en effet grimpé de près d’un point au premier trimestre 2011, selon l’Arcep : ils représentaient fin mars 8,4% du marché français de la téléphonie mobile, pour dépasser les 10% dès septembre. La période des fêtes devrait encore renforcer cette tendance. Comment expliquer une hausse aussi rapide ? D’abord, les MVNO pourraient bien avoir profité des hésitations de SFR et d’Orange quant à la hausse de TVA : le passage de 5,5% à 19,6% de la TVA sur les services télécoms autorisait en effet les abonnés à résilier leur abonnement sans pénalité. Les quelques semaines d’application de cette mesure ont profité aux opérateurs virtuels avant que SFR et Orange ne décident de faire machine arrière. L’attribution d’une 4e licence d’opérateur mobile viendra également sous peu renforcer la concurrence. Sur un marché mature où le taux de pénétration atteint 100,9%, l’arrivée de Free comme 4e opérateur (dont le lancement est prévu toute fin 2011) se fera forcément au détriment du parc client des trois opérateurs en place. Une guerre fratricide qui devrait mécaniquement profiter aux MVNO... infosmobiles

« Le marché ethnique est en réalité un marché low cost et international. » Quatre grandes "familles" de MVNO Mais qui sont ces MVNO qui séduisent tant de clients ? D’abord ceux qui bénéficient d’une marque forte, tels NRJ Mobile ou Virgin Mobile. « Virgin Mobile, ce sont deux millions de clients, rappelle le co-fondateur d’Enora Consulting. Virgin Mobile devient un

MVNO historique, un des premiers contrats. Ils ont défriché le marché et su rester créatifs, avec un positionnement clair en termes de communication, vers une cible très jeune, très ado. Ce qui ne les empêche pas d’avoir une forte part de marché sur les quarantenaires à la recherche du meilleur prix. » Puis viennent les MVNO qui exploitent un réseau de distribution établi (Auchan, Leclerc, Carrefour...), ainsi que ceux misant sur le prix (générique ou ciblé, comme Lebara, Prixtel, Zéro forfait...) et enfin ceux disposant d’un parc établi en téléphonie fixe et accès Internet désirant proposer une offre convergente. Plus récemment, l’arrivée d’une vague de MVNO dits bancaires a beaucoup fait parler d’elle, notamment via La Banque Postale, qui a d’ores et déjà attiré plusieurs centaines de milliers de clients, de par son implantation unique à

« nous allons passer à la vitesse supérieure. » Ilham Mekrami, directrice marketing Lebara Mobile France Qui est Lebara Mobile ? Le groupe existe depuis 10 ans et est présent dans 8 pays européens plus l’Australie. Nous sommes arrivés en France il y a un an et demi, et la croissance a été assez phénoménale. Nous disposons d’un réseau de 35 000 points de vente. Nous avons commencé par un maillage dit ethnique, étendu ensuite aux réseaux de proximité avec Relay, les tabac-presse. Chez Relay, nous sommes déjà n°3 devant Bouygues Telecom. Récemment, nous avons signé avec Auchan, Carrefour, Cora et Dia. Nos produits se vendent très bien, Carrefour est ravi. Comment résumeriez-vous votre promesse marketing ? Lebara Mobile propose une offre de téléphonie mobile qui vous permet de garder le contact avec vos proches où qu’ils soient, en France et à l’international. Car le besoin d’appeler à l’international est réel. En France, on compte 6 millions de personnes étrangères ou d’origine étrangère, plus 17 millions de touristes, plus les expatriés, les ressortissants de l’Union européenne, les étudiants, les hommes d’affaires... Le spectre de ceux ayant besoin d’appeler est très large ! Et puis imaginez : dans certains pays du Maghreb, il fallait attendre 9 ou 10 ans pour avoir une ligne fixe. Dans ces pays-là, tout le monde a un téléphone mobile. Cela a démocratisé le téléphone. Un marché comme le marché algérien est tout simplement incroyable : on y voit naître des idées comme le transfert de crédits, le Flexi, qui y est déjà courant. Quels sont les projets de Lebara Mobile en 2012 ? Lebara Mobile va passer à la vitesse supérieure. Nous allons continuer à conquérir clients et parts de marché et développer nos points de vente. En 2012, nous allons aussi créer plus de 100 postes dans toutes les directions de l’entreprise, avec pour objectif de passer à 270 salariés. Nous sommes déjà 168 salariés en France, relevant à 80% de la direction commerciale. Chez nous, beaucoup de choses se font en interne. Ainsi, les ventes dans les stations de métro et dans les rues sont faites par des salariés, ce qui se révèle beaucoup plus efficace en termes d’acquisition de clientèle.

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travers la France. « Une partie de la stratégie des banques dans la téléphonie mobile est se dire « que puis-je faire pour garder mes clients et trouver des revenus récurrents ? » Avec un forfait mobile, le montant de l’ARPU (average revenue per user) augmente. Un revenu supplémentaire de 2€ par mois par utilisateur, pour un opérateur, c’est énorme. Les marges sont très bonnes, un peu moins pour les MVNO, mais très bonnes », souligne Gérald Espardellier.

Un potentiel de clientèle gigantesque Mais la facette sans doute la plus visible du succès des MVNO est celle des opérateurs virtuels dits ethniques ou communautaires. Même s’il s’agit de deux appellations limitatives, pour des offres visant avant tout à proposer des appels bon marché à l’international. « Le marché ethnique, c’est en réalité du low cost et de l’international. Au-delà d’un aspect communautaire, ils sont surtout très abordables. C’est un marché d’au moins 11 millions de consommateurs en France, et de vrais utilisateurs, aux besoins considérables », souligne Jean-Pierre Hun, directeur général d’Extenso Telecom. Un tel potentiel de clientèle est une des raisons du succès éclair de nouveaux acteurs tels que Lebara, arrivé en France il y a tout juste un an, et qui enregistre à travers le monde 53% de croissance en 2011 par rapport à l’exercice 2010. Effectivement d’abord plébiscitée par les communautés ethniques, Lebara Mobile séduit aujourd’hui tous ceux qui ont besoin, pour une raison ou une autre, d’appeler à l’étranger. Comment expliquer un succès aussi rapide ? « Déjà, nous disposons d’une offre attractive, et notre campagne de communication en 2011 a fait beaucoup de bien, explique Ilham Mekrami, directrice marketing Lebara Mobile France. Cette campagne a été accompagnée d’une politique de branding : dans certains quartiers, on ne voyait plus que nous ! Ensuite, à un moment donné, si ça marche, je pense que c’est parce que cela répond à un besoin, peut-être celui de tous les gens fatigués d’avoir un engagement sur 24 mois, de ne pas pouvoir appeler à l’étranger ou d’y recevoir un appel. Ils ont envie de maîtriser leurs dépenses. En France, nous avons quand même beaucoup de gens qui ont besoin d’appeler à l’international, via leur mobile, à un prix défiant toute concurrence, et qui n’ont pas toujours accès à de nouvelles technologies telles que Skype. »

Entre crise et contexte réglementaire porteur À quoi attribuer le boom des MVNO ? « La crise joue, bien sûr, rappelle Gerald Espardellier. Les MVNO ont toujours su tirer les prix vers le bas. En ces temps de crise du pouvoir d’achat, les

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Les MVNO sont doués pour faire presque du sur mesure sur un segment de marché. MVNO ont la capacité de proposer des forfaits ou services au meilleur prix. » Parallèlement à cela, les MVNO, regroupés au sein d’une association « Alternative Mobile », et les associations de consommateurs sont particulièrement actifs auprès de l’Arcep et maintiennent une pression constante pour que soit garanti un marché équitable pour tous. « Ils sont arrivés à faire en sorte que les opérateurs historiques baissent le prix des SMS. » En pratiquant des tarifs de rupture sur cet usage dès leur lancement, les MVNO ont amené l’Arcep à se pencher sur les tarifs pratiqués par les opérateurs et à leur imposer une révision tarifaire, soutenue par la Commission européenne. Le contexte réglementaire a progressivement imposé aux opérateurs ce nouveau modèle de collaboration, en les obligeant à plus de transparence, plus d’équité et plus d’ouverture, le respect de conditions tarifaires permettant de laisser un espace économique réel aux opérateurs virtuels. « Maintenant, les clients cherchent à aller vers des produits et services leur correspondant le plus, estime Gérald Espardellier. Ce peut être tarifaire, mais pas seulement : un service client efficace, un téléphone qui leur corresponde (seniors, adolescents…) Leur force est de se situer sur un ou plusieurs niches et de travailler cette niche, NRJ Mobile et Virgin Mobile sur les jeunes, faire

« le spécialiste des communautés multiculturelles. »

Karim Benkirane, directeur général Ortel Mobile France

Arrivé en mars 2010 sur

le marché français, Ortel Mobile comptait 400 000 abonnés en avril dernier. Ortel Mobile est une filiale de l’opérateur historique néerlandais KPN. La société, créée il y 6 ans, est présente dans 6 pays. Elle vend des cartes SIM prépayées qui permettent d’appeler et d’envoyer des SMS dans le monde entier à prix compétitifs vers le Maghreb, l’Afrique en général, l’Asie… « Notre offre est finalement très différente de celle des autres MVNO. Nos concurrents sont surtout les cartes prépayées à utiliser avec des téléphones filaires, comme ceux des cabines France Télécom, ou les offres des FAI qui proposent dans leurs forfaits Box des appels gratuits et illimités vers les fixes de certains pays. Nous venons en complément des offres traditionnelles. Comme nous proposons du prépayé, avec une position aléatoire vis-à-vis de la fidélisation, nous rémunérons forcément moins que d’autres MVNO. Mais notre offre amène dans les magasins une population à laquelle les commerçants n’avaient pas forcément accès jusqu’à présent. Nous compensons donc nos commissions moindres par une réelle création de trafic dans les magasins. En 2012, je pense que la croissance va rester assez similaire car il y a encore d’énormes besoins. La stabilisation devrait plutôt intervenir entre 2013 et 2014, mais le marché ne baisserait pas pour autant. »

confiance à son banquier, un faible coût pour Coriolis, Zéro forfait ou Prixtel. Les MVNO savent travailler une cible donnée, ils sont doués pour faire presque du sur mesure sur un segment de marché donné. » Et la concurrence ne cesse d’évoluer, avec toujours de nouveaux entrants sur le marché des MVNO. Ainsi, fort de son expérience dans

la téléphonie fixe et de ses 30 000 clients, Ciel Télécom SAS vient à son tour de signer un accord de coopération avec SFR pour devenir MVNO. Son offre mobile a été lancée début octobre sur toute la France. Ciel Télécom propose des tarifs discount pour les patrons de TPE/PME et les professionnels indépendants. Commercialisées sous le

Pour se faire connaître auprès de clients issus d’une communauté, les MVNO lancent notamment des opérations de communication ciblée dans les couloirs du métro parisien, comme ici Ortel Mobile.

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« il faut savoir écouter la demande »

FrANCOIs-XAVIEr GOUDEMAND, directeur d’Afone Télécom

slogan « La mobilité à petits prix », ces offres sont sans engagement ou avec un engagement maximum de 12 mois. Sans « coûts cachés », le forfait appel 1/2 h est à 5,80 € HT/mois. Seul le temps réel de communication est facturé. La grande nouveauté de l’offre réside dans son caractère entièrement sur mesure : elle s’ajuste à la consommation réelle de chacun des clients en offrant la liberté d’acheter séparément les appels téléphoniques, les SMS et les services Internet/e-mail. Ciel Télécom propose également une gamme complète de téléphones portables payables sur 36 mois, avec l’iPhone 4 à partir de 14,95 € HT/mois.

Virgin Mobile, propriétaire de son coeur de réseau Au-delà des préoccupations tarifaires, la maîtrise totale du contenu technique des offres par les opérateurs de réseau limitait jusqu’à il y a peu la marge de manœuvre des MVNO : là où le MVNO n’accédait qu’à de la revente sur la base de ce que son fournisseur était prêt ou apte à lui proposer, il prend peu à peu la main sur la maîtrise technique de son offre. Ainsi, le MVNO peut à présent gérer lui-‐même le routage de ses appels à l’international, ou encore disposer de son propre IN (Intelligent Network), un équipement réseau qui lui permet d’exercer un contrôle temps réel sur les usages. Cela lui offre ainsi une réelle indépendance dans la construction d’offres de type prépayées ou forfaits bloqués... Le dernier stade de développement d’un MVNO a été atteint en mai dernier avec l’accord « Full MVNO » signé entre Virgin et SFR : Virgin Mobile, premier MVNO de France avec ses 2 millions de clients, a fait le choix de l’autonomie au prix d’un investissement de plusieurs dizaines de millions d’euros. Virgin sera donc propriétaire de son propre cœur de réseau, les équipements techniques étant les siens, et utilisera la couverture réseau de SFR. « Grâce à cette autonomie nouvelle, nous serons capables d’offrir des services innovants, indique Geoffroy Roux de Bézieux, président d’Omea Telecom (propriétaire de Virgin Mobile, mais aussi de Breizh Mobile, Télé2 Mobile et Casino). Nous pourrons par exemple bâtir une offre familiale où les parents ont un forfait qui permet de recharger les formules prépayées 24

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Qui est Afone Télécom ? Au départ, Afone Télécom est une société 100% française détenue par ses deux co-fondateurs. Notre socle de base était d’être un opérateur Télécom spécifiquement dédié aux entreprises et aux TPE. Puis nous avons obtenu une licence MVNO sur le réseau SFR et lancé Leclerc mobile en joint-venture. Quant à la marque Afone mobile, elle a été lancée en juin 2009, pour proposer un nombre des forfaits plus diversifié et un mode de distribution par e commerce, via www.afonemobile.fr. Quels sont les projets d’Afone Télécom ? Tout confondu, Afone Télécom compte plus de 600 000 lignes actives. Aujourd’hui , nous sommes dans une politique d’expansion. Notre mode de commercialisation via Internet ne sera plus le seul, nous sommes en train d’installer notre marque dans un certain nombre de boutiques indépendantes et franchisées. Nous avons bien senti qu’il fallait être présent. On séduit la boutique par l’offre proposée : si elle lui convient, elle va savoir la vendre. Il faut que cela convienne à leur boutique. Ensuite, il y a le reversement d’un commissionnement, l’organisation de challenges… Nous avons aussi passé un partenariat avec Ingenico, et notre carte prépayée est maintenant présente chez plus de 22000 distributeurs. Quels sont les critères de différenciation d’Afone Télécom ? Nous sommes une marque qui arrive sur la pointe des pieds. La différence ne s’impose pas forcément parce qu’on la décide. Le vrai critère de différenciation est de s’imposer par ses alternatives, le prix, et surtout l’originalité des offres. Afone Mobile propose beaucoup de souplesse. Nous attachons beaucoup d’attention à la relation client. La fiabilité et la souplesse de l’offre sont deux éléments clés. Le client final a besoin d’être rassuré. Une récente étude nous a donné un taux de 92% de satisfaction clients. Nous ne sommes pas dans une logique de communication dispendieuse, visant uniquement à faire de l’image. Savoir proposer de nouveaux mobiles, cela fait partie de cette part d’écoute : proposer le bon produit au bon moment, pas forcément haut de gamme, car ce n’est pas toujours celui-là qui est recherché par le client. Nous sommes aussi opérateur certifié BlackBerry, et tous les opérateurs ne le sont pas.

Le groupe français exerce son activité dans trois métiers différents : en premier lieu opérateur virtuel avec Coriolis Télécom, mais aussi distributeur via les 300 points de vente de la marque Téléphone Store, et enfin les centres d’appels avec Coriolis Service. La société, qui emploie quelque 2 000 personnes, devrait réaliser un chiffre d’affaires d’environ 400 millions d’euros en 2011.

NrJ Mobile, plus d’un million de clients actifs Lancé en novembre 2005, détenu à 90% par le groupe Crédit Mutuel-CIC et à 10% par le groupe NRJ, NRJ Mobile a quant à lui dépassé, à la rentrée 2011, le million de clients actifs, dont les trois quarts sur des offres avec abonnement. Son chiffre d’affaires, qui dépasse les 320 millions d’euros, est en progression de plus de 70% par rapport à 2010. L’opérateur explique son succès par la diversité de ses offres pour tous publics et notamment par le lancement avant l’été de son forfait Ultimate Illimité, proposant SMS, web, mails et appels en illimité pour 50 €/mois. NRJ Mobile se différencie également par la sélection de mobiles proposés à ses clients, avec les tout derniers smartphones, comme récemment le Samsung Galaxy Note. Enfin, NRJ Mobile s’appuie également sur son réseau de distribution innovant comprenant plus de 5 000 agences bancaires du Crédit Mutuel et du CIC.

Photo: DENIS/REA

des enfants. Nous allons imaginer de nouvelles formes de segmentation des offres d’Internet mobile, pas seulement au volume consommé. On pourra aussi proposer des recharges payantes lorsque le forfait plafonné à 200 Mo de données arrive au bout. » Virgin Mobile a également revu l’intégralité de son offre prépayée : pour répondre à la frustration des clients liée à la perte du crédit non consommé - soulevée par 60% d’entre eux - Virgin Mobile vient de proposer le crédit valable à vie, pour une utilisation plus souple au rechargement suivant. Ainsi, plus de perte de crédit pour les clients de Virgin Mobile : à la fin de la durée de validité d’une recharge, le crédit non consommé n’est pas supprimé mais simplement mis de côté et rendu au client lors du rechargement suivant.

« low cost et location » Patrick Gentemann, président de Zéro Forfait

Zéro forfait , marque issue de Call in Europe, vient de dévoiler son pack illimité à 29,90 €, baptisé Pack Zéro Limit. De quoi, encore une fois, bousculer les codes de la téléphonie mobile , après le sans engagement, le prix à la minute et la location de téléphones mobiles. Comment est née la marque Zéro Forfait ? Lancée en avril 2009, Zéro Forfait, à l’origine, était une offre simple, une solution avec un prix à la minute. Nous avons réussi à capter une clientèle de « smart buyers » sachant compter. Mais c’était une partie très restreinte du marché, nous n’étions pas séduisants pour les gens habitués à acheter un forfait. À l’origine, il était difficile de comparer ce qui n’était pas comparable. Nous avons donc eu l’idée de créer un système d’options temps, sans contrainte d’engagement. Seule contrainte : le mois commencé est dû. Un forfait 1h SFR en 48 mois coûte 25 €, contre 5,90 € chez Zéro Forfait. La différence est que SFR vous offre un mobile à un euro, qui lui coûte en réalité 40 à 80 € ! Quand vous avez un écart de 20 € par mois, cela fait au final 480 € sur 24 mois : vous le payez, votre téléphone… C’est tout le piège du forfait ! Les spécialistes ont été très forts pour créer des envies chez les gens, pour les faire passer de l’achat rationnel d’une solution de téléphonie à l’achat d’un téléphone, transformant un achat réfléchi en achat spontané. Pourquoi avoir lancé la location de téléphones mobiles ? Nous avons sorti nos options temps en 2010, ce qui a quintuplé nos ventes. Cela répondait à l’idée de pouvoir comparer notre offre aux forfaits classiques. Nous avons donc créé un nouveau produit : locamobile, qui permet de louer un téléphone, de façon à pouvoir comparer une solution « forfait avec location mobile » avec un forfait opérateur. Avec le fait de louer le téléphone, le consommateur n’a plus l’impression d’être victime de l’opérateur, il devient un consom’acteur. Comment voyez-vous l’évolution du marché ? Le low cost et la location vont bien ensemble. Les gens ne veulent plus surpayer, ils ne veulent plus être propriétaires. Je pense que le low cost est une nouvelle façon de vivre. Nous allons assister à un écrasement des offres : quand vous avez un forfait illimité à 29,90 €, il ne peut plus exister d’offres intermédiaires. Nous avons déjà plus de 90 000 clients, et achever l’année à 15 millions d’euros de chiffre d’affaires. L’année prochaine, nous devrions atteindre au moins 25 millions d’euros et dépasser les 150 000 clients. Je pense que Free sera plus nuisible aux opérateurs historiques qu’aux MVNO. Nous sommes un petit acteur, aux coûts opérationnels très bas. Nous sommes capables de tenir, d’autres non. Quand Free va se lancer, tout dépendra de la hauteur de la vague. Si c’est un tsunami, on passera dessous ; si elle est grosse, nous allons surfer dessus !

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« L’ADN du MVNO, c’est le juste prix pour une offre sur mesure sur un segment de marché. »

innovation et simplicité

Direction le dégroupage de la téléphonie mobile

Coriolis Télécom ,

Ces dernières semaines, La Poste Mobile et ses offres restreintes en nombre, simples et économiques, ont elles aussi contribué à faire bouger le marché de la téléphonie mobile. « Sur les seniors, les plus de 60 ans sont équipés à 38%, les plus de 70% ans à 18%, souligne Gérald Espardellier. Si ,un jour, ils ont envie d’un téléphone, ils iront en boutique. La Poste a fait très fort, avec un maillage territorial unique : leur présence dans les zones rurales, où la rentabilité d’un commerce est compliquée. Cela permet de conserver un service public de proximité, de rentabiliser des bureaux qui ne le sont pas. La Poste Mobile vend plus en proportion dans les petites et moyennes villes que dans les grandes, comme il y a moins de concurrence. » Au final, la multiplication des opérateurs virtuels, et leur succès, semblent mener inévitablement vers le dégroupage mobile. Reste encore à mesurer plus précisément les conséquences de l’arrivée de Free sur le marché de la téléphonie mobile. « Pour moi, Free va presque être un MVNO comme un autre sur le mobile, estime l’expert d’Enora Consulting. La différence est que la convergence entre fixe et mobile est là, dans l’esprit du client. L’ADN du MVNO, c’est le juste prix pour une offre sur mesure sur un segment de marché. Free va proposer des forfaits qui vont faire baisser très légèrement le marché. Mais cela fait tellement peur que les opérateurs historiques ont déjà lancé leurs offres à bas prix. À mon avis, à un moment donné, comme avec la téléphonie fixe, on va en arriver à un dégroupage mobile. Il y aura un mouvement de concentration, cela me paraît assez évident. Je pense que Free va aussi racheter quelques MVNO pour accroître plus rapidement sa part de marché. Il va y avoir une course à la taille critique de la part de Free, qui n’est pas là pour faire de la figuration. »

Francois richard, directeur général de Coriolis Télécom

qui fait partie des pionniers du monde de la téléphonie, est un MVNO au positionnement généraliste dont le credo est « la téléphonie pour tous », avec une spécialisation sur les offres par abonnement. Ayant son origine dès 1989, ce groupe français exerce son activité dans trois métiers : opérateur avec Coriolis Télécom, distributeur via 300 magasins de la marque Téléphone Store et centre Lexx d’appels avec Coriolis Service. La société emploie quelque 2 000 personnes et devrait réaliser un chiffre d’affaires d’environ 400 millions d’euros en 2011. Sa flexibilité et son sens de l’innovation l’ont poussée à lancer des offres assez atypiques telles que GuideCaro Mobile, un service complet de téléphonie mobile adapté aux sourds et aux malentendants. Adossé au réseau de SFR, Coriolis se veut résolument innovant : « Nous avons été les premiers à proposer des appels illimités tous opérateurs sur un certain nombre de numéros dès 2006, souligne François Richard, puis à reporter de façon illimitée les crédits non consommés sur les forfaits bloqués, à proposer en 2009 les premiers forfaits tout illimité et enfin à proposer le report illimité sans plafond des minutes non consommées sur toute notre gamme. Nous compensons notre notoriété moindre que celle des grands opérateurs nationaux par un positionnement d’innovation et de simplicité. » La société investit également en communication tant dans ses magasins pour mettre ses offres en avant que depuis plus de quatre ans à la télévision, deux fois par an. « Cette année, pour le lancement de notre nouveau forfait Top 6 avec 6 numéros illimités, nous avons décidé pour la première fois d’associer notre marque à une personnalité reconnue, en l’occurrence Michel Leeb, afin de booster notre notoriété. Les MVNO sont en pleine croissance car ils ont compris comment utiliser les réseaux de distribution et ont créé de nouveaux canaux pour les télécommunications, explique François Richard. En France, une grande majorité des clients veulent un endroit physique où être conseillé et rassuré. Avec un réseau de 600 points de vente indépendants et nos 300 magasins Téléphone Store, nous sommes particulièrement bien placés ». Le MVNO prend grand soin de ses distributeurs physiques, qui représentent 80% des ventes : « nous accordons une rémunération attractive et stable à nos points de vente. Nous avons besoin de les savoir fidèles, ils savent que nous ne les laisseront pas tomber. Nous avons fait le choix d’être clairs et lisibles pour nos clients finaux mais aussi pour nos distributeurs. » Coriolis Telecom compte quelque 300 000 clients en 2011, un chiffre légèrement en hausse par rapport à 2010. François Richard analyse la forte hausse du marché des MVNO en 2011 comme un phénomène ponctuel : « Cette augmentation est surtout due à des offres prépayées, de type ethnique. Mais ces ventes sont de courte durée, sans fidélisation. Il s’agit d’une hausse en volume, mais faible en valeur. » Mais le directeur général de Coriolis pense cependant que la croissance des MVNO en nombre de clients devrait se maintenir en 2012.

Exemple de marketing points de vente réussi : après le succès hexagonal du Big Pack (6 packs téléphoniques + 10 cartes SIM), l’opérateur Symacom Mobile lance en décembre le Duo Pack, une boîte présentoir design et écologique comprenant 2 packs téléphoniques (+ 10€ de crédit inclus) et 4 cartes SIM (+7,5€ de crédit inclus). Cette miniature «prête à l’emploi» est destinée aux buralistes et aux revendeurs souhaitant faire découvrir l’offre mobile de Symacom sans trop investir.

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Le DAS (débit d’absorption spéciﬁque) des téléphones mobiles quantiﬁe le niveau d’exposition maximal de l’utilisateur aux ondes électromagnétiques, pour une utilisation à l’oreille. La réglementation française impose que le DAS ne dépasse pas 2 W/kg. Visuels non contractuels. TCT Mobile Europe SAS, Le Capitole, 55 avenue des Champs Pierreux 92000 Nanterre – France – SA au capital de 23 031 072 euros, RCS Nanterre B440038222.

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interview Grossiste

C’EST aVEC uNE VOLONTé CLairE

de diversification qu’Extenso Telecom, filiale de Bouygues Telecom, est également le grossiste de différents concurrents de sa maison mère.

extenso en chiffres

Jean-Pierre Hun, Extenso Telecom

« Nous sommes une machine à distribuer » Le seul grossiste du marché à être filiale d’un opérateur est aussi le grossiste unique de Bouygues Telecom, né de la fusion en 2008 de Téléciel, grossiste historique du 3e opérateur, et de Stock Com. Opérateurs, MVNO, points de vente... Pour son directeur général, Jean-Pierre Hun, Extenso Telecom (filiale de Bouygues Telecom) se veut un grossiste global, un "facilitateur de business” à même de gérer des centaines de points de vente.

Comment définiriez-vous Extenso Telecom ? Nous sommes positionnés vers les distributeurs comme des facilitateurs de business : ce n’est pas un simple slogan. Je suis un fan de la proximité, et avec les distributeurs, la proximité est un atout. On leur dit : « On vous comprend, on vous connaît. » J’essaie d’être un grossiste global, c’est-à-dire multiactivités : lignes, terminaux, assurance, multimarques, grand public, professionnels et entreprise. Le rapprochement entre Téléciel et Stock Com s’est fait en passant un an côte à côte, le temps de rapprocher et de fusionner en juillet 2008. À titre d’exemple, il y avait 19 grossistes il y a dix ans. Ce que l’on sait faire, c’est gérer des centaines de points de vente : sélectionner, codifier, animer, former, livrer, rémunérer, envoyer... Nous sommes une véritable machine à distribuer, nous avons plus de 2700 points de vente codifiés. 28

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Nous avons une maîtrise complète de la distribution. Notre force : un outil mutualisé, un même compte client, un même site Internet. Comment êtes-vous organisé en interne ? Commercialement, nous fonctionnons avec douze secteurs géographiques et deux plateaux commerciaux, un à Paris et l’autre à Lyon, plus quelques comptes clés. Sur un effectif de 110 personnes en tout, 40 font partie de la force de vente. Il y a une belle ancienneté des équipes, c’est une force. Enfin, toutes les fonctions transverses relèvent de la direction des opérations, à l’exception des ressources humaines et des finances. N’est-ce pas paradoxal d’être le grossiste de concurrents de votre maison mère? Nous sommes le premier grossiste de Virgin Mobile, MVNO exploitant le réseau

• 1 million d’actes de service par an • 1 million de terminaux achetés et vendus par an • 266 millions d’euros en 2010, en progression de 10% par an • 290 à 300 millions d’euros en 2011 Orange, ce qui est original pour une filiale de Bouygues Telecom. Mais cela ne s’est pas fait dans le dos de la maison mère. Il s’agissait d’une volonté claire de diversification. Nous avons aussi signé avec NRJ Mobile, avec Sim+, MVNO low cost sur réseau SFR. À côté de cela, nous sommes le grossiste de Bouygues Telecom. Enfin, nous avons également accompagné tous les opérateurs virtuels qui se sont lancés sur le réseau Bouygues Telecom : Numéricâble, Simyo, Ortel, Lebara et Lyca. Quel est le profil type de vos clients revendeurs ? J’ai les deux extrêmes, de la petite boutique à Paris à l’Apple Store du carrousel du Louvre. Car, parmi mes clients, j’ai aussi les Apple Stores ! Quand ils se sont ouverts, ils voulaient pouvoir associer les lignes des opérateurs à leurs smartphones. Notre premier segment, ce sont les enseignes affiliées, des indépendants adossés à une enseigne, un grossiste, un opérateur... Comme Vivre Mobile, 220 magasins gérés par Audim, lequel a des accords de parts de marché avec SFR. Nous gérons aussi Téléphone Store (270), Coriolis (300 points de vente), Internity et Mobile Hut, les 300 boutiques d’Avenir Télécom, Telecom 1, Avelis, ce qui fait à peu près 900 magasins. Sans oublier les 225 magasins Phoneo. Nous signons un engagement de parts de marché avec un grossiste, en proposant un accord de

distributeur centralisateur. Audim joue le rôle de centrale d’achat pour ses Vivre Mobile. Du coup, nous avons un seul point de livraison, les revendeurs ont moins de coûts et l’on peut organiser des actions nationales, monter des opérations commerciales. Les forces de vente restent concurrentes mais, sur ces domaines, nous travaillons ensemble au lieu de nous affronter. À côté de cela, il reste 400/500 vrais indépendants qui travaillent avec nous, ainsi que France GSM et Happy Phone (20/30 points de vente) très concentrés sur Paris, Lyon et Marseille. Autre catégorie de clients que nous avons : le Net. Phoneandphone. com et Meilleur mobile sont les deux acteurs Internet majeurs, et nous faisons déjà 10% de nos lignes on line. Par ailleurs, nos deux business sont séparés : quand je fais une ouverture de ligne, je ne veux pas savoir à quel mobile elle est associée. De même, quand je vends un mobile, je ne sais pas à quel opérateur il est associé. Je peux vendre des mobiles à des opérateurs concurrents ! Quelle est la spécificité de votre activité de rechargement ? En effet, nous avons aussi une très grosse activité en rechargement, soit sous forme de cartes soit de codes informatiques. Sur le rechargement prépayé, quand il y avait trois opérateurs, chacun avec son propre système. Avec la multiplication des offres, il y a besoin

de solutions globales. J’ai fait le choix, il y a trois ans, d’une solution de rechargement universel : une seule facture, une seule commande, un seul interlocuteur. Comment fonctionne votre concept Phoneo ? Nous apportons le concept le plus light en termes d’enseigne. Nous n’imposons pas de prix national, ni 30 000 euros de droits d’entrée. On ne parle même pas d’enseigne mais de réseau. Il s’agit plus d’une bannière fédératrice pour des boutiques hétéroclites. Elles conservent leur liberté de prix, de gamme, de politique commerciale. Nous leur fournissons une identité visuelle, une page Facebook. C’est eux qui ont le moins de contraintes. Il n’y a pas de royalties. Leur seul engagement est de nous réserver 60% de leur activité.

Quelle est votre présence sur le Web ? Nous avons un site Extenso Telecom pour les distributeurs. Factures, commissionnement, comptes, catalogue d’offres... On l’a refait. Nous l’avons profilisé selon le réseau (Phoneo, Vivre Mobile). Côté Phoneo, nous disposons d’un site en .fr, un site vitrine pour le grand public, et nous réfléchissons à en faire un site marchand. Mais je ne veux pas bâtir une organisation poignardant les points de vente. Quant à Facebook, cela ne fait pas rêver tout le monde, mais il faut y être. Côté commerce connecté, j’ai accepté le principe de Phoneo virtuels. Je considère alors le site comme un magasin Phoneo à part entière, avec 60% de parts de marché réservées. Nous en avons déjà trois. Enfin, parlez-nous de votre offre d’assurance de mobiles... J’ai la naïveté de penser que c’est la meilleure du moment ! Nous l’avons baptisée l’Assurance avec un A majuscule. Elle n’est pas sous la marque Bouygues Telecom, l’idée étant que tout le monde puisse la proposer. Pour l’occasion, nous nous sommes associés avec Gras Savoye. Il faut s’associer à un bon courtier pour rassurer les clients. u

uN ParTENairE dE PrOxiMiTé

Avec 2700 points de vente codifiés, la force d’Extenso Telecom réside dans sa proximité réelle aux revendeurs et dans son outil mutualisé, proposant à chacun un seul et même compte client simple à suivre et gérer.

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observatoire Marché Android baromètre

Les tablettes à l’assaut des PC et des TV

Tuer ou gagner La régie publicitaire d’Orange, Orange Advertising Network, a récemment dévoilé les résultats d’« Orange Exposure 2011 », la 4e édition de cette étude de marché indépendante et annuelle menée en collaboration avec TNS Sofres en Europe (lRoyaumeUni, France, Espagne et Pologne) et portant sur les habitudes de consommation du média mobile. Intégrant pour la première fois des données sur les tablettes, cette étude révèle cette année des différences comportementales entre l’usage des mobiles et des tablettes, à la fois au sein et en dehors du domicile. Ainsi, les personnes interrogées utilisent leur smartphone pour « tuer le temps » (elles utilisent leur mobile lorsqu’elles n’ont pas la possibilité d’accéder à d’autres écrans) tandis qu’elles utilisent leur tablette pour « gagner du temps » (elles ont recours à leur tablette plutôt qu’à d’autres écrans pour gagner en efficacité).

À quoi servent les tablettes tactiles, et pourquoi vos clients devraient en acheter une ? L’étude exclusive Orange Exposure vient de mettre en parallèle l’usage des smartphones et des tablettes, pour en éclairer les nouveaux usages média. Les principales tendances de l’édition 2011 : les tablettes concurrencent l’usage de la télévision et des PC, tandis que les smartphones le complètent. Enfin, les utilisateurs de tablettes sont plus susceptibles de faire des achats en ligne que les utilisateurs de smartphones.

94 %

Les habitudes d’utilisation sont différentes et influencées par des facteurs tels que la forme et la taille des terminaux. Alors que l’utilisation de la tablette en France s’apparente davantage à celle des PC avec 94 % d’utilisation à domicile, en Espagne, les tablettes compactes telles que la Galaxy Tab de Samsung sont aussi employées comme outils de navigation à l’extérieur du domicile, soit un schéma d’usage qui se rapproche davantage de celui des smartphones.

35 %

Les tablettes concurrencent l’usage de la télévision et des PC : en France, 28 % des utilisateurs de tablettes regardent du contenu à la demande, 28 % regardent du contenu multimédia en « streaming »et 35% « regardent la télévision » sur leur tablette. Conséquence : une diminution de 10% de la consommation PC chez les possesseurs de tablettes en France. À l’inverse, les smartphones complètent la consommation de télévision. Au Royaume-Uni, par exemple, 10% des utilisateurs déclarent regarder davantage la télévision du fait de leur usage du média mobile. L’étude met également en lumière la manière dont les habitudes d’usage du média mobile influent sur d’autres médias et terminaux : 33% des mobinautes français déclarent naviguer davantage sur leur PC et 19% regardent davantage la télévision.

Selon Bruce Hoang,

directeur marketing international d’Orange Advertising Network : « Nous avons intégré pour la toute première fois l’usage des tablettes dans le rapport Orange Exposure et les conclusions décrivent clairement la manière dont les personnes utilisent ces terminaux. À l’évidence, la vision linéaire de l’usage de la télévision, des PC, des smartphones et des tablettes ne fonctionne pas et cela a des implications considérables pour les éditeurs de contenu et les annonceurs. » 30

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Les acheteurs dépensent plus sur une tablette

Le navigateur en priorité L’usage du navigateur est davantage plébiscité que les applications pour accéder à Internet, tant sur les smartphones que sur les tablettes. Mais les applications poursuivent leur avancée. Pour la deuxième année consécutive, le navigateur mobile continue de dominer les applications mobiles en tant que moyen pour accéder à Internet, tant sur les mobiles que sur les tablettes. En France, 74% des utilisateurs du média mobile ont recours à leur navigateur mobile pour accéder à du contenu tandis que 64% ont recours aux applications mobile. Une tendance similaire est constatée dans l’usage des tablettes : 85% des utilisateurs de tablettes en France accèdent à Internet au moyen du navigateur tandis que 69% y accèdent par le biais d’applications.

S’adapter aux tablettes

Achat sur tablette

OUI : 60 %

NON : 40 %

Les utilisateurs sont plus disposés à dépenser en ligne sur tablette que sur smartphone. L’étude dévoile que les utilisateurs de tablettes sont trois fois plus susceptibles de faire un achat sur internet que les utilisateurs de mobiles. En outre, plus de 60% des utilisateurs de tablettes ont effectué au moins une transaction « m-commerce » (pour

Achat sur smartphone

OUI : 34 %

NON : 76 %

payer, réserver un produit ou activer un coupon), contre seulement 34 % dans le cas des utilisateurs de mobiles. Dans la mesure où les consommateurs privilégient leur tablette à leur PC, cette situation offre aux annonceurs des opportunités uniques pour capter l’attention et attirer leurs clients, et ainsi favoriser les décisions d’achat.

Selon Sienne Veit, directrice du développement mobile et social chez Marks and Spencer, « les données de l’étude Orange Exposure 2011 sont le reflet de notre propre expérience, au cours de laquelle nous avons constaté que les consommateurs sont plus nombreux à interagir avec les marques par le biais de leur mobile et de leur tablette. Les marques risquent de passer à côté d’opportunités si elles ne s’adaptent pas aux mobiles et aux tablettes en tenant compte des subtilités locales et des facteurs déterminants tels que la taille des écrans par exemple. Grâce à cette étude, les marques peuvent y voir plus clair et comprendre précisément comment mieux cibler leurs clients. »

Source : Orange Mobile Exposure 2011

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Focus

Accessoires

Le sens de l’accessoire Qu’est-ce qui fait qu’un utilisateur investit toujours plus dans son smartphone préféré ? Des accessoires innovants pour constituer un véritable éco-système nomade.

Le son est d’or

Ce casque se la joue bling bling en cette période de fêtes de fin d’année, avec sa finition dorée pour un look fashion et stylé. Rocking residence Wooh tribal

Synchrone

Goutte d’eau

Cette enceinte sans fil dotée de la technologie AirPlay d’Apple permet de profiter sans-fil du contenu audio de n’importe quel produit utilisant iTunes. Son design arrondi vise à éviter au maximum le phénomène de résonance des ondes, ce qui est préférable vu sa puissance de 110 Watts RMS. Altec Lansing In Air 5000

Ceci n’est pas un porte-clés. Ce petit boîtier noir est en réalité un câble de synchronisation et de recharge pour iPod, iPad, iPhone, à connecter à un port USB 2.0 pour recharger sa batterie et partager ses données. Macally Keysync

Boule sonique

Cette astucieuse mini enceinte se sert de la surface sur laquelle elle est posée comme caisse de résonance. Il suffit de la brancher à n’importe quel smartphone, puis de la poser sur une surface creuse type boîte en carton, canette... pour entendre la musique résonner. Cette boule est disponible en six coloris différents : noir, blanc, bleu, vert, rose et orange. Urban Factory music ball 32

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Pour les enfants

Hama France propose deux nouveaux casques arceau sous licence Disney, avec comme thème Cars 2, la célèbre voiture de course McQueen pour les garçons, et les princesses Disney pour les filles. Adaptés à la morphologie des enfants, ils intègrent des fonctionnalités pensées pour eux : limitation du volume, coussinets doux, câble unilatéral... Casque Hama Disney

Intempéries

À flasher

Pour partager des photos, un blog ou faire sa propre publicité, ce bracelet high tech est gravé d’un QR Code à scanner à l’aide d’une application gratuite à télécharger sur votre Smartphone. Le « flasheur » sera redirigé vers les informations Internet de votre choix. Bracelet Flash me find me

Pour affronter le froid et les intempéries, on enfile des gants. Pour protéger son smartphone ou sa tablette en plein hiver, il suffit de laesglisser dans une housse waterproof zipée en néoprène. Cette housse est disponible en coloris rouge, gris, noir, et bi-couleurs... Housse Sweex

Haut en couleur

La marque branchée et design du moment propose son casque en de nouvelles couleurs résolument pop : bleu, vert, rose, orange, violet... Doté d’une amplification puissante et équipé d’un système de réduction du bruit actif, ce casque hautdéfinition existe aussi en version grise, pour les cadres supérieurs amateurs de look sobre. Casque Beats Studio by Dr Dre

À la charge Style urbain

Ingram Micro vient de référencer les produits tendance et design signés Akashi, allant de la coque design pour smartphone ou tablettes tactiles jusqu’aux accessoires de charge et aux adaptateurs de voyage. Accessoires Akashi

Cette batterie de secours portative pesant seulement 175 g, déjà couronnée du prix pour le meilleur gadget 2011 par Recombu Mobile Awards. Dotée de deux ports USB de sortie, elle peut recharger deux appareils portables. Les LEDs indiquent le niveau de recharge encore disponible. Ce Turbocharger est compatible avec tous les modèles de iPhone, BlackBerry, Samsung, Nokia, iPad, HTC, GPS, et la plupart de tablettes. Proporta Turbocharger

Pente douce

Cet étui pour iPad 2 en simili-suède avec couture piquée est doté d’un clavier d’ordinateur équipé de touches TruType bien espacées pour plus de confort. Le mécanisme à ressort caché sous chaque touche du clavier repliable garantit une réponse tactile optimale à chaque frappe : la saisie gagne en rapidité et en précision, et l’utilisateur fait moins d’erreurs qu’en tapant directement sur l’écran tactile. L’étui peut être incliné en repliant le clavier derrière l’écran pour passer de la saisie à la lecture. Belkin Keyboard Folio infosmobiles

test

Smartphone

Nokia Lumia 800 Un retour en fanfare

Le Nokia Lumia 800 est le premier fruit du nouveau partenariat qui lie le constructeur finlandais à Microsoft. Nokia joue très gros avec le lancement de ce smartphone. Verdict !

H Fiche techniqUe DAS : 0,94 W/kg Dimensions : 116,5 x 61,2 x 12,1 mm Poids : 142 g Taille écran : 3,7 pouces Résolution : 800 x 480pixels 3G/3G+ : Oui/Oui Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Oui/Oui Capture Photo : 8 mégapixels (3264 x 2448 pixels Capture vidéo : 720p (1280 x 720 pixels) Mémoire interne : 16 Go OS : Windows Phone 7.5 Mango Batterie : 1450 mAh Autonomie en appel / en veille : 9h30 / 265 h 34

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uit mois seulement après l’annonce d’un accord entre Nokia et Microsoft, un premier smartphone vient définitivement sceller cette union : le Lumia 800. Plus encore que Microsoft, Nokia joue son avenir sur le segment des smartphones, le plus lucratif de tous, avec ses nouveaux Windows Phones. Le constructeur finlandais a donc mis les petits plats dans les grands pour son Lumia 800.

Visuellement impressionnant Ce nouveau smartphone dispose d’un design élégant, fait de lignes épurées, de grands traits droits et de légers renfoncements sur les extrémités hautes et basses. Le dos et surtout la face avant sont même légèrement bombés. L’effet visuel est très réussi, et cela ne gêne en rien ni la prise en main, ni l’affichage, qui demeure fort heureusement tout à fait plat. Le Lumia 800 se pare d’une coque unibody en polycarbonate. Là encore, le résultat est superbe. La qualité de fabrication est audessus de tout reproche et on ne constate aucun jeu. Enfin, si le Lumia 800 n’est pas le

smartphone le plus fin du marché avec ses 12,1 mm d’épaisseur, ses autres dimensions le font tout de même apparaître comme relativement compact au final, surtout eu égard à la taille de son écran. Son poids de 142 grammes peut sembler un peu lourd pour certains, mais il participe beaucoup à l’impression de solidité que dégage d’emblée le Lumia 800. D’ailleurs, hormis l’iPhone 4/4S, aucun autre smartphone ne peut se targuer aujourd’hui de proposer une telle qualité de fabrication.

Noir, c’est noir Une fois le smartphone allumé, l’utilisateur est accueilli par un superbe écran tactile capacitif et multipoints de 3,7 pouces. Sa technologie Nokia ClearBlack Display (AMOLED) offre un rendu vraiment superbe avec des couleurs éclatantes et des noirs d’une grande profondeur. Quant à la résolution de 800 x 480 pixels, elle est parfaite pour une diagonale de 3,7 pouces. C’est sur ce très bel écran que s’affiche Windows Phone Mango, la dernière

mise à jour du système d’exploitation pour mobile de Microsoft. Outre trois applications détaillées par ailleurs, il s’agit ici du même OS découvert sur les HTC Radar et Titan, et qui équipe désormais tous les Windows Phone. Cette mise à jour a apporté plusieurs des fonctions qui manquaient aux Windows Phones, tel que le multitâche, des vignettes dynamiques qui affichent des infos en temps réel sur la page d’accueil, la gestion native des réseaux sociaux comme Twitter, Viadeo et Linkedin, la reconnaissance vocale, les groupes d’amis ou la vue unifiée pour toutes les boîtes mail. Et encore, ce ne sont là que quelques-unes des améliorations. Elles permettent à Windows Phone de faire jeu égal avec Android et iOS en termes de fonctionnalités. En revanche, l’OS de Microsoft reste à la traîne pour ce qui est du nombre d’applications disponibles sur le Markeplace. Les Windows Phones sont réputés pour leur fluidité et le Lumia 800 ne faillit pas à la règle. Il tourne admirablement bien grâce à son chipset Qualcomm MSM8255 Snapdragon dont le processeur est cadencé à 1,4 GHz, et épaulé par 512 Mo de mémoire vive. Quant au navigateur Web, même s’il ne gère pas la technologie Flash, il se révèle un modèle du genre. Il est en effet capable d’afficher rapidement et sans broncher les pages Web les plus lourdes.

Bon en photo et en vidéo Enfin, côté multimédia, le capteur photo autofocus de 8 Mégapixels certifié Carl Zeiss permet de prendre des photos dans une résolution maximale de 3264x2448 pixels, et de filmer dans une résolution HD 720p (1280 x 720 pixels). La qualité des clichés et des vidéos capturés est vraiment très bonne lorsque les conditions de luminosité sont optimales. Mais le rendu du piqué et des couleurs se dégrade dès que la lumière vient à faiblir. Pour stocker tous les types de contenus sur le Lumia 800, l’utilisateur dispose de 16 Go de mémoire interne. Et comme la grande majorité des Windows Phone, il n’est pas possible d’étendre cette

capacité du fait de l’absence de lecteur de carte mémoire microSD. En revanche, Microsoft offre 25 Go de stockage distant via son service SkyDrive. Cela permet de télécharger des documents, des photos et des vidéos via Internet et d’y accéder directement depuis un ordinateur. Il est toutefois dommage que le passage par le logiciel Zune soit indispensable pour synchroniser le Lumia 800 avec un PC. C’est d’ailleurs valable pour tous les Windows Phone.

POUR › Le design absolument superbe du smartphone ; › La qualité des matériaux utilisés pour l’usiner ; › Sa relative compacité par rapport à la taille de l’écran ; › La fluidité et la réactivité de l’ensemble du système ; › Le rendu superbe de l’écran AMOLED ; › La qualité des photos et des vidéos capturées lorsque les conditions de luminosité sont bonnes ; › Les nombreuses fonctions supplémentaires de Windows Phones ; › Le navigateur Web capable d’afficher et de gérer rapidement les pages Web lourdes ; › 16 Go de mémoire interne + 25 Go sur le cloud via SkyDrive ; › Une housse en silicone très bien taillée fournie dans le pack ; › Les trois applis exclusives à Nokia sont vraiment utiles et apportent quelque chose de différenciant.

cOntRe

› L’obligation de passer par le logiciel Zune pour les synchronisations ; › Pas de mémoire extensible via microSD ; › La qualité des photos et des vidéos en condition de basse luminosité ; › Nokia Drive manque encore de fonctions ; › Le partage de connexion n’est pas activé.

Les PLUs nOkia Nokia Cartes Bing Cartes, l’application présente par défaut dans les Windows Phones, n’étant pas une franche réussite, Nokia a eu la bonne idée de proposer sa propre application de cartographie : Nokia Cartes. Le résultat est autrement plus réussi avec trois types de vues : carte, satellite et transports en commun. L’appli permet aussi de calculer des itinéraires d’un point A à un point B via différents modes de transports (auto, piéton, transports en commun). Nokia Drive Windows Phone, contrairement à Android, ne propose pas de solution de navigation GPS embarquée. Jusqu’ici, il fallait acheter Navigon Mobile Navigator pour être guidé par un Windows Phone. Mais les possesseurs de Lumia 800 vont pouvoir compter sur Nokia Drive. Cette application de navigation GPS avec guidage vocal est certes un peu limitée encore, mais elle assure l’essentiel, à savoir mener l’utilisateur jusqu’à sa destination. Il faut télécharger la carte du pays lors de la première utilisation. Puis l’application est utilisable sans avoir à se connecter au réseau. Nokia Music En plus d’apporter les mêmes fonctions que le lecteur musical présent par défaut dans les Windows Phone, l’application Nokia Music se différencie par deux fonctions intéressantes. La première est Mix Radio. Elle offre la possibilité de consulter gratuitement en streaming ou de télécharger localement des mixes préconfigurés de chansons sur différentes thématiques. De plus, les utilisateurs qui acceptent de se laisser géolocaliser pourront accéder à la liste des concerts autour de chez eux. Et même les localiser sur la carte directement depuis l’appli Music.

VeRdict Le Nokia Lumia 800 se pose comme le Windows Phone le plus réussi. Il arrive alors que l’OS mobile de Microsoft vient de gagner en maturité avec la mise à jour Mango. Le Lumia 800 est donc l’association d’un design de rêve et d’un système d’exploitation qui commence à être très intéressant. Cela donne un smartphone superbe, réactif et simple à utiliser. Il ne manque plus que des tonnes d’applications pour avoir tout bon.

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smartphone

Excellent en photo

Le Titan embarque un processeur Qualcomm SnapDragon cadencé à 1,5 Ghz et épaulé par 512 Mo de mémoire vive. C’est largement suffisant pour faire tourner l’ensemble du système de manière fluide. Et la réactivité est toujours de mise, ce qui est particulièrement plaisant. Le principal reproche à adresser à ce smartphone tient au fait que HTC n’ait pas augmenté la résolution de l’écran. Du coup, on se retrouve avec un afficheur certes gigantesque, mais qui n’affiche pas plus de choses sur une page Web qu’un HTC Desire S, par exemple.

HTC Titan

Un Windows Phone homérique

Pour sa deuxième vague de smartphones sous Windows Phone, HTC a sorti l’artillerie lourde avec ce Titan qui porte bien son nom. Tant pour son gabarit que pour ses superbes performances ou son afficheur mémorable.

FiChe teChniqUe DAS : 0,869 W/kg Dimensions : 131,5 x 70,7 x 9,9 mm Poids : 160 g Taille écran : 4,7 pouces Résolution : 480 x 800 pixels 3G/3G+ : Oui/Oui Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Oui/Oui Capture Photo : 8 mégapixels (3264 x 2448 pixels) Capture vidéo : 720p (1280 x 720 pixels) Mémoire interne : 16 Go OS : Windows Phone Mango 7.5 Batterie : 1600 mAh Autonomie en appel / en veille : 6h50 / 360 h 36

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la découverte du HTC Titan, la première chose qui frappe est son immense écran de 4,7 pouces. Il est non seulement le plus grand proposé à l’heure actuelle pour un smartphone, mais dispose aussi d’un très bon rendu. HTC a fait de grands progrès dans ce domaine. Les couleurs sont éclatantes et les contrastes très bons. Si les noirs ne sont pas encore au niveau des écrans AMOLED, ils restent toutefois très corrects. Le Titan porte bien son nom tant ses mensurations semblent gigantesques sur le papier avec 131,5 mm de longueur et 70,7 mm de largeur. Toutefois, une fois le mobile en main, il apparaît comme à peine plus volumineux que le Samsung Galaxy S2, grâce notamment à son épaisseur très raisonnable de 9,9 mm. Il est donc parfaitement adapté pour se glisser dans la poche d’un pantalon ou d’une veste. Néanmoins, même si son ergonomie est bonne à l’usage, il faut absolument utiliser les deux mains. La qualité de fabrication est irréprochable. Quant au design, son classicisme devrait plaire au plus grand nombre.

Une réactivité à toute épreuve Ce smartphone profite d’emblée de la version Mango (7.5) du système d’exploitation Windows Phone de Microsoft. Cela permet au HTC Titan d’offrir une très bonne expérience à l’usage. Couplé aux qualités d’ergonomie et de fluidité de Windows Phone, l’écran géant est très agréable au quotidien. Ce smartphone se révèle excellent tant pour gérer les mails que pour jouer, écouter de la musique, regarder des vidéos ou naviguer sur le Web. Ce dernier point est légèrement terni par l’absence de compatibilité avec la technologie Flash du navigateur, comme les iPhone et les BlackBerry d’ailleurs. Mais ce n’est pas rédhibitoire.

Pire, l’iPhone 4/4S et son « petit » écran de 3,5 pouces affichent plus d’informations grâce à la résolution supérieure. Mais le fautif n’est pas HTC, mais plutôt l’OS Windows Phone qui ne permet pas encore de gérer des résolutions plus élevées. HTC se rattrape bien du côté des fonctions multimédia. Le constructeur a beaucoup progressé sur la fonction photo. Le capteur de 8 Mégapixels du Titan permet de réaliser d’excellents clichés lorsque les conditions de luminosité sont optimales. Les couleurs sont justes et les contrastes bien gérés. Mieux, le niveau de détails affichés sur les photos est le meilleur à l’heure actuelle… devant des smartphones comme le Samsung Galaxy S2 ou l’iPhone 4S ! Les choses se gâtent en revanche lorsque la luminosité baisse. Le capteur a beau être rétroéclairé comme les deux smartphones précédemment cités, le rendu des clichés devient nettement moins bon. Et le flash led n’est pas d’un grand secours.

POUR › Le superbe écran géant de 4,7 pouces ; › La qualité de fabrication du smartphone ; › La réactivité et la fluidité l’ensemble du système ; › La capture de photos et de vidéos lorsque les conditions de luminosité sont bonnes.

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› La résolution de l’écran est un peu limitée ,rapportée à la taille › Les photos en condition de faible luminosité.

VeRdiCt Avec son écran géant et son processeur ultrarapide, le HTC Titan est certainement le Windows Phone le plus intéressant du moment. Surtout que son encombrement est à peine plus important que celui des grands smartphones concurrents. L’intégration de Windows Phone Mango le rend très plaisant à utiliser au quotidien. Enfin, ses qualités en multimédia finiront de convaincre les plus sceptiques. Dommage que l’écran ne profite pas d’une résolution plus élevée pour apprécier encore

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smartphone à préféré s’en remettre à SPB Mobile Shell 3D, une interface que l’on trouve sur l’Android Market pour environ 10 euros. Toutefois, elle est vraiment très travaillée, surtout visuellement. Elle offre des effets de transitions et des animations du plus bel effet. Sa présence est donc un atout pour le Vision. Et si elle ne plaît pas à l’utilisateur, il lui suffit de la désactiver pour retourner à la version classique d’Android. Le Huawei Vision n’est pas le smartphone Android le plus réactif du moment. Néanmoins, il tourne de manière relativement fluide et se montre assez réactif dans la plupart des situations. Il faut juste éviter de lancer plusieurs tâches gourmandes en parallèle.

Bon pour les fonctions connectés

Huawei Vision

Un très bon rapport qualité / prix

Avec ce Huawei Vision, le constructeur chinois entend monter en gamme en termes de caractéristiques, tout en proposant un smartphone au prix contenu.

FiChe teChniqUe DAS : 0,76 W/kg Dimensions : 118 x 59,9 x 9,9 mm Poids : 121 g Taille écran : 3,7 pouces Résolution : 480 x 800 pixels 3G/3G+ : Oui/Oui Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Oui/Oui Capture photo : 5 Mégapixels Capture vidéo : 1280 x 720 pixels Mémoire interne : 2 Go OS : Android 2.3 Gingerbread Batterie : 1400 mAh Auto appel/veille : nc. 38

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rrivés longtemps après les Samsung, Nokia, LG et autres Sony Ericsson, les constructeurs chinois ZTE et Huawei n’en sont pas moins débordants d’ambition. Ils sont d’ailleurs de plus en plus actifs sur le marché français. Ils ont des parcours relativement similaires chez nous puisque après avoir proposé des terminaux d’entrée de gamme, ils s’attaquent maintenant au juteux segment des smartphones sous Android. Après quelques modèles peu enthousiasmants et jamais sortis dans l’Hexagone, Huawei passe la vitesse supérieure avec le Vision. Ce smartphone Android surprend d’emblée par son excellente qualité de fabrication, surtout pour le prix auquel il est proposé hors abonnement. Le Vision profite en effet d’une coque unibody vraiment robuste, au look agréable. L’assemblage et les matériaux utilisés sont très bons. Le design est globalement une vraie réussite et l’on a vraiment l’impression d’avoir en main un produit premium.

Des caractéristiques honnêtes Ce smartphone dispose de caractéristiques très honnêtes, avec la présence d’un écran de 3,7 pouces, d’un processeur Qualcomm Snapdragon MSM8255 cadencé à 1 GHz et épaulé par 512 Mo de mémoire vive. Le tout est animé par le système d’exploitation Android 2.3 Gingerbread. Toutefois, lorsque l’utilisateur allume le téléphone, il n’est pas confronté directement à l’OS de Google mais à une autre interface utilisateur. Huawei n’a pas développé la sienne comme le font Samsung, HTC, Sony Ericsson ou LG. Non, le constructeur chinois

L’écran tactile de 3,7 pouces profite de belles couleurs et d’une luminosité satisfaisante. Le seul reproche que l’on puisse lui faire tient à son léger manque de précision dans le rendu. Côté multimédia, le capteur de 5 Mégapixels ne fait pas de miracle. Il permet de capturer des clichés corrects en condition de luminosité idéale, mais fait pâle figure dès que la luminosité baisse. La capture de vidéo a beau se faire en résolution HD 720p, les résultats manquent de finesse. Le lecteur musical tire en revanche parfaitement son épingle du jeu. Les fonctions connectées comme la navigation Web, les mails ou la gestion des réseaux sociaux ne posent pas de problème non plus. Elles sont même plutôt agréables à pratiquer sur l’écran de taille honorable. Enfin, il faut compter une journée d’utilisation en usage normal. Les utilisateurs intensifs risquent en revanche de devoir recharger avant.

POUR › › › ›

La qualité de fabrication Le design assez réussi Le rapport qualité / prix L’interface utilisateur SPB Mobile Shell 3D

COntRe

› La qualité assez passable des photos et des vidéos capturées › Autonomie perfectible

VeRdiCt Le Huawei Vision n’est pas sans défauts, mais ses qualités l’emportent largement. Voilà pour l’appréciation objective de ses performances. Mais quand on connaît en plus son prix, il devient l’un des smartphones Android qui possèdent le meilleur rapport qualité / Prix, avec le ZTE Skate. Il propose une qualité de fabrication supérieure à ce dernier, mais un écran plus petit.

De nombreux moments sont indescriptibles. La raison est simple. Le nouvel ELEGANCEplus est un téléphone mobile permettant de téléphoner avec classe en toute simplicité. Son aspect épuré réjouira tous les amateurs de design. Son chargeur de bureau offre tout le confort nécessaire pour la recharge du téléphone, mais aussi pendant les conversations en mode mains libres. La discrète touche d’appel d’urgence garantit également votre sécurité au quotidien. Toujours autant de classe mais avec plus de sécurité. - Utilisation simple et confortable - Téléphoner et envoyer des SMS - Touche d’appel d’urgence emporia - Bluetooth et Radio FM avec antenne intégrée - Edition spéciale Emporia : station de chargement incluse Plus d’informations sur www.emporia.eu

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smartphone les couleurs, les contrastes et la luminosité. La précision de l’affichage est également au rendez-vous. Sous le capot, ce Skate dispose d’un processeur Qualcomm MSM7227 cadencé à 800 MHz, épaulé par 512 Mo de mémoire vive. Ce qui est suffisant pour lui assurer un fonctionnement fluide dans la plupart des situations. Il sature néanmoins quand trop d’applications gourmandes sont ouvertes à la suite. Il ne s’agit bien sûr pas de la dernière génération de processeur, mais la configuration suffit à faire tourner la grande majorité des applications de l’Android Market.

Mémoire de poisson rouge

ZTE Skate L’Android qui monte

Même s’il n’est pas encore vraiment connu du grand public, ZTE est un constructeur avec lequel il va falloir compter dans les années qui viennent. La preuve avec ce Skate !

Z FiChe teChniqUe DAS : 1,2 W/kg Dimensions : 125,9 x 67,8 x 10,4 mm Poids : 120 g Taille écran : 4,3 pouces Résolution : 480 x 800 pixels 3G/3G+ : Oui/Oui Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Oui/Oui Capture photo : 5 Mégapixels Capture vidéo : oui Mémoire interne : 200 Mo OS : Android 2.3 Gingerbread Batterie : 1400 mAh Auto appel/veille : 5 h / 288 h 40

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TE se positionne petit à petit sur le segment des smartphones Android à prix raisonnable. Mais avec des caractéristiques assez flatteuses. Son Skate se révèle relativement imposant avec des dimensions de 125,9 x 67,8 x 10,4 mm, pour 120 grammes. Mais on le lui pardonne aisément du fait de son grand écran de 4,3 pouces. Les plastiques employés laissent une impression bon marché, mais les finitions et l’assemblage sont corrects. Il semble quand même assez robuste.

Un écran géant Le point fort du ZTE Skate saute aux yeux, puisqu’il s’agit de son écran de 4,3 pouces, affichant une résolution de 480 x 800 pixels. C’est une taille inespérée pour un produit dont le prix public annoncé tourne autour des 200 euros au lancement. À ce tarif, il ne faut évidemment pas s’attendre aux dernières technologies en termes d’afficheur. Néanmoins, son rendu est assez correct, notamment en ce qui concerne

En revanche, la navigation sur le Web souffre parfois de ce manque de performances, surtout lorsque le lecteur Flash Player entre en jeu. Ce dernier est gourmand en ressources et les pages Web chargées en contenu Flash peuvent faire ralentir ce Skate. ZTE propose ici un smartphone Android pur jus embarquant Android 2.3 Gingerbread sans aucun ajout d’interface utilisateur personnalisé ou de logiciels supplémentaires. Le Skate se révèle donc un peu limité pour la lecture multimédia puisqu’Android ne gère de base que quelques formats. Mais un petit tour sur l’Android Market permet d’améliorer un peu la situation avec des applications gratuites. Plus ennuyeux, le smartphone dispose d’un peu moins de 200 Mo de mémoire interne. Même si de nombreuses applications peuvent aujourd’hui être installées sur la carte mémoire de 2 Go livrée avec le téléphone, cette faible mémoire interne peut poser problème aux utilisateurs intensifs. Enfin, le ZTE propose un capteur photo de 5 Mégapixels, capable de prendre des clichés relativement corrects quand les conditions de luminosité s’y prêtent. Les vidéos sont en revanche vraiment décevantes.

POUR › Le grand écran au rendu correct ; › Android 2.3 ; › Le prix !

COntRe

› La qualité des matériaux ; › Les capacités en capture photo /vidéo ; › La mémoire interne faible.

VeRdiCt Même s’il comporte plusieurs défauts, dont certains vraiment agaçants, le ZTE Skate va mettre tout le monde d’accord avec son prix. Il est de plus suffisamment fonctionnel et réactif pour se révéler agréable au quotidien, à condition de ne pas trop en attendre.

qu’un smartphone. Samsung ne s’est pas contenté de tirer sur la diagonale. Le constructeur a aussi pensé à augmenter sa résolution qui passe en 1280 x 800. Il s’agit d’un afficheur Super AMOLED HD qui dispose de couleurs éclatantes et de noirs profonds. Au final, en plus d’être grand, cet écran propose un affichage vraiment exceptionnel.

Un roi pour le Web

Samsung Galaxy Note Un smartphone titanesque Samsung crée un nouveau segment dans le marché des mobiles avec le Galaxy Note, un appareil mismartphone, mi-tablette. Un pari gagnant ?

une époque pas si lointaine, les constructeurs rivalisaient d’ingéniosité pour nous proposer des mobiles toujours plus petits. Il n’y a qu’à regarder le Galaxy Note pour comprendre que cette ère est bel et bien révolue. Cet appareil se situe en effet à mi-chemin entre le smartphone et la tablette, avec son immense écran tactile de 5,3 pouces. Les constructeurs se livrent actuellement à une véritable surenchère puisque Samsung fait mieux avec ce modèle que les HTC Titan et HTC Sensation XL sortis il y a quelques semaines. Mais il va être difficile à l’avenir de faire plus grand, car les mensurations du Galaxy Note en font un smartphone à ne pas mettre entre toutes les mains.

À utiliser à deux mains

FiChe teChniqUe DAS : 0,34 W/kg Dimensions : 146,9 x 83 x 9,7 mm Poids : 178 g Taille écran : 5,3 pouces Résolution : 1280 x 800 pixels 3G/3G+ : Oui/Oui Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Oui/Oui Capture photo : 8 Mégapixels Capture vidéo : 1920 x 1080 pixels Mémoire interne : 16 Go OS : Android 2.3 Gingerbread Batterie : 2500 mAh Auto appel/veille : 13h30 / 820 h

Pour commencer, il est nécessaire de l’utiliser à deux mains tant la surface d’affichage est étendue. Ensuite, ses dimensions sont telles que même s’il rentre facilement dans une poche de veste ou de pantalon, il est loin de s’y faire discret. Cela reste toutefois acceptable car le constructeur coréen a bien veillé à ce que son Note garde une épaisseur (9,7 mm) et un poids très corrects. Quant au design de l’appareil, il est sobre mais assez quelconque avec une coque en plastique noir qui n’est pas sans rappeler celle du Galaxy S2. La qualité de fabrication et l’assemblage restent néanmoins au dessus de tout reproche.

Un écran fabuleux Le point le plus remarquable de ce smartphone reste bien sûr son écran tactile géant de 5,3 pouces, qui fait du Galaxy Note une vraie mini-tablette. Pourquoi le qualifier de smartphone, alors ? Tout simplement parce qu’il tient dans une poche et qu’il permet de communiquer strictement de la même manière

Les fonctions qui profitent le plus de cette taille XXL sont la vidéo et la navigation Web. Il suffit en effet de placer le smartphone en mode paysage pour profiter d’une page Internet dans toute sa largeur, sans avoir à la triturer pour pouvoir lire les textes. Ils sont parfaitement lisibles même avec le niveau de zoom minimum. C’est tout simplement bluffant et cela change le rapport de l’utilisateur avec l’Internet en situation de mobilité. Pour le reste, le Galaxy Note tourne sous Android 2.3 Gingerbread. Samsung l’a équipé en conséquence avec un chipset Exynos doté de deux cœurs cadencé à 1,4 GHz, 1 Go de mémoire vive (RAM) et 16 Go de mémoire interne. L’ensemble tourne de manière très fluide. Pour le multimédia, il affiche le même niveau d’excellence que le Samsung Galaxy S2, la référence en la matière. Enfin, un mot sur le stylet qui se niche dans le corps du smartphone géant de Samsung. Il ne permet pas seulement de griffonner des notes mais il offre aussi la possibilité de détourer des images, de les annoter, de prendre des captures d’écran. Il est surtout d’une précision redoutable pour de dessiner de manière très fine.

POUR › La taille, la résolution et le superbe rendu de l’écran ; › La réactivité de l’ensemble du système ; › L’utilisation intelligente du stylet ; › La navigation Web, inégalée sur un smartphone ; › Les capacités multimédias, excellentes ; › L’autonomie, assez impressionnante.

COntRe

› Sa taille ne convient pas à tout le monde.

VeRdiCt Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître. Le seul « défaut » du Galaxy Note, c’est sa taille conséquente. Mais il apporte tellement pour la navigation Web, la prise de note et le multimédia en général que c’est un compromis que beaucoup devraient faire sans l’ombre d’une hésitation.

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smartphone main très agréable. La qualité de fabrication et les finitions sont vraiment bonnes. Le nouveau venu affiche un écran de 4 pouces doté d’une résolution de 480 x 800 pixels, et de la technologie Super Amoled. Cet afficheur est vraiment superbe, tant pour le rendu vif des couleurs que pour la luminosité ou la gestion des contrastes. Quant aux entrailles de la bête, elles battent au rythme d’un processeur Qualcomm MSM8255 Snapdragon cadencé à 1,4 GHz et épaulé par 512 Mo de mémoire vive (RAM). Toutefois, malgré la mémoire vive relativement importante, force est de constater que des ralentissements s’invitent toujours dans la navigation lorsque trop d’applications sont ouvertes en même temps.

Multimédia au top

Samsung Wave 3 Le multimédia avant tout

Avec le Wave 3, Samsung enrichit sa gamme Bada d’une nouvelle figure de proue qui ambitionne de faire aussi bien que le premier Wave.

Le Wave 3 offre la particularité d’être le tout premier smartphone à tourner sous Bada 2.0. La nouvelle version du système d’exploitation de Samsung ressemble beaucoup à Android. Elle se révèle fluide, réactive, fonctionnelle et simple à prendre en main. Son interface est devenue plus jolie et elle profite de davantage d’effets de transparence et de transitions animées. Côté multimédia, le capteur photo 5 Mégapixels est capable de filmer dans une résolution HD 720p (1280 x 720 pixels). Ses productions photos et vidéos sont d’un très bon niveau tant que les conditions de luminosité sont bonnes. Le Wave 3 excelle pour la consultation des contenus multimédias. Il est compatible avec la plupart des formats vidéo les plus populaires du Web et se paie même le luxe d’être capable de lire des « .mkv » HD en 720p. C’est donc un plaisir de visionner des vidéos sur son bel écran de 4 pouces.

POUR

à FiChe teChniqUe DAS : 0,96 W/kg Dimensions : 125,9 x 64,2 x 9,9 mm Poids : 122 g Taille écran : 4 pouces Résolution : 480 x 320 pixels 3G/3G+ : Oui/Oui Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Oui/Oui Capture photo : 5 Mégapixels Capture vidéo : 1280 x 720 pixels Mémoire interne : 4 Go OS : Samsung Bada 2.0 Batterie : 1500 mAh Auto appel/veille : 8h40 / 517 h 42

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l’été 2010, Samsung jetait un sacré pavé dans la mare des smartphones en sortant son premier Wave. Et pour ce lancement très important dans sa stratégie mobile, la marque coréenne avait mis les petits plats dans les grands avec des caractéristiques techniques équivalentes à ce qui se faisait de mieux à l’époque, à savoir l’iPhone 4. Le tout pour un prix très raisonnable dès le lancement. Depuis ce coup d’éclat initial, le constructeur s’est contenté de gérer sa gamme « en bon père de famille », avec des modèles pas toujours transcendants. Mais le constructeur semble vouloir remettre Bada sur le devant de la scène. Comme pour le premier Wave, il sait que cela passe par un smartphone aux caractéristiques alléchantes. Et c’est exactement ce que propose le Wave 3.

Des finitions exemplaires Ce smartphone arbore un design sobre, mais vraiment efficace. Les lignes minimalistes de la coque sont un savant mélange de plastique et d’aluminium, ce qui lui confère une prise en

› Le superbe écran de 4 pouces ; › La capture photo / vidéo en condition de luminosité optimale ; › La lecture des contenus multimédias, surtout pour les vidéos ; › L’excellente qualité de fabrication ; › Bada 2.0 est une évolution intéressante.

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› Quelques ralentissements quand trop d’applications tournent en parallèle.

VeRdiCt Le Wave 3 marche avec succès sur les traces du premier Wave. Puissant, réactif et agréable à utiliser, il profite en plus de très bonnes capacités multimédias. Bada 2.0 apporte son lot de nouveautés intéressantes, qui en font véritablement une version édulcorée d’Android. Moins fournie, mais plus simple à appréhender.

tourne parfaitement dessus. Évidemment, l’interface est la même pour tous les smartphones embarquant ce système d’exploitation. En revanche, Acer propose deux applications supplémentaires de son cru. Config Rapid offre des raccourcis pour activer ou couper les connectivités (avion, Wi-Fi, Bluetooth, réseau mobile). Quant à Télécommande Multimédia, elle permet de gérer les contenus multimédias sur le même réseau directement depuis le téléphone.

Le plein de fonctions

Acer Allegro Le Windows Phone abordable

Acer se lance aussi dans la course aux Windows Phone avec un Allegro qui ne manque par d’arguments. Et surtout proposé à un prix très doux.

FiChe teChniqUe DAS : nc Dimensions : 116 x 59 x 13 mm Poids : 125 g Taille écran : 3,6 pouces Résolution : 800 x 480 pixels 3G/3G+ : Oui/Oui Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Oui/Oui Capture photo : 5 Mégapixels Capture vidéo : 1280 x 720 pixels Mémoire interne : 8 Go OS : Windows Phone 7.5 Batterie : 1300 mAh Auto appel/veille : 6 h / 350 h

près une année de lancement en demi-teinte, le système d’exploitation Windows Phone de Microsoft reprend des couleurs avec une mise à jour majeure, le soutien des opérateurs et l’arrivée de nouveaux modèles. L’Acer Allegro offre la particularité d’être le Windows Phone le moins cher jamais sorti. Il n’est pas le smartphone le plus fin du moment avec ses 13 mm d’épaisseur. Pourtant, il offre une très bonne prise en main grâce à des dimensions raisonnables et à son dos légèrement arrondi. La face arrière dispose de bords légèrement évasés et d’un revêtement en plastique doux agréable au toucher. La façade est entièrement plate puisqu’aucune touche ne vient affleurer. Les trois boutons sous l’écran sont en effet sensitifs. Le design de l’ensemble est sobre et élégant et la qualité des matériaux utilisés très bonne.

Des caractéristiques honnêtes Côté technique, l’Allegro propose le même genre de fiche technique que celles des premiers Windows Phone sortis il y a un an. Il embarque un chipset Qualcomm MSM8255 dont le processeur est cadencé à 1 GHz, épaulé par 512 Mo de mémoire vive. C’est largement suffisant pour que ce smartphone soit fluide dans toutes les situations. La dernière version du système d’exploitation Windows Phone 7.5 Mango

Malgré son prix assez bas, cet Acer Allegro fait quasiment aussi bien que les autres Windows Phones. Microsoft a fait de gros progrès avec le navigateur Web présent dans la version Mango de son OS. Même s’il ne gère pas le Flash, il reste redoutablement efficace pour naviguer sur le Internet. Les temps de chargement des pages sont même parmi les plus courts sur smartphones. Pour le multimédia, l’utilisateur est obligé de passer par le logiciel Zune pour gérer sa bibliothèque. Mais une fois cette dernière correctement rangée, la gestion se fait simplement. Enfin, l’Allegro est doté d’un capteur photo de 5 Mégapixels, qui permet de prendre des photos assez correctes dans de bonnes conditions de luminosité. La qualité audio en conversation est dans la bonne moyenne. Mais pour l’autonomie, il n’y a pas de miracle, l’Allegro s’essoufflant au bout d’une journée comme la plupart de ses concurrents.

POUR › › › ›

Son design sobre, assez élégant ; Sa réactivité ; Son prix ; Les performances du navigateur Web.

COntRe

› Windows Phone manque encore un peu d’applications ; › L’obligation de passer par Zune pour gérer les contenus multimédias.

VeRdiCt Acer réalise le quasi sans faute avec ce smartphone. À la fois performant et abordable, il dispose d’un écran confortable et de fonctions multimédias à la hauteur. Avec en plus la mise à jour de Windows Phone, devenu un OS très fonctionnel, l’Allegro pourrait être l’une des bonnes surprises de cette fin d’année. infosmobiles

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smartphone avec le doigt pour que la commande soit prise en compte. Nous aurions préféré que le mobile coûte quelques euros de plus pour bénéficier d’un écran capacitif autrement plus sensible. Le constructeur a aussi placé un pavé optique sous l’afficheur. Mais son utilité n’est pas vraiment avérée même s’il fonctionne parfaitement.

Un lecteur audio étonnant

Wiko Kawa

Le tactile double SiM à prix d’ami Le KaWa de Wiko ne fait clairement pas partie des téléphones les plus attendus du moment. Et pour cause : il s’agit d’un mobile d’entrée de gamme à moins de 80 euros. Pourtant, il a beaucoup à offrir pour un prix aussi petit.

FiChe teChniqUe DAS : 1,119 W/kg Dimensions : 111x54x13,2 mm Poids : 100 g Taille écran : 3,2 pouces Résolution : 240 x 400 pixels 3G/3G+ : Non/Non Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Oui/Non Capture Photo : 3,2 mégapixels Capture vidéo : 240 x 400 pixels Mémoire interne : nc OS : propriétaire Batterie : 1000 mAh Auto appel/veille : 8 h 20 / 234 h 44

infosmobiles

e KaWa est un mobile qui ne paie pas de mine si l’on ne se fie qu’à son prix public conseillé par le constructeur : moins de 80 euros. Pour ce tarif, Wiko propose tout de même un mobile tactile doté d’un écran résistif de 3,2 pouces, qui accepte deux cartes SIM et qui profite d’un capteur photo de 3,2 mégapixels. Le design de l’appareil est des plus sympathiques, avec ses bords aux courbes douces et son épaisseur relativement raisonnable de 13,2 mm. Les plastiques employés ne respirent évidemment pas le luxe, mais l’ensemble est bien fini et agréable à prendre en main.

Une interface à la Samsung » L’interface du KaWa ressemble beaucoup à celle que Samsung utilisait pour ses premiers mobiles tactiles, comme le Player Style ou le Player One. Elle comprend un écran d’accueil mettre quelques widgets, sont rangés dans un tiroir latéral. La définition de l’écran de 240 x 400 pixels permet de bénéficier d’un affichage assez clair, à défaut de fin. L’ensemble est vraiment réactif et on navigue dans les menus sans temps mort, ce qui est très appréciable pour ce genre de produit. En revanche, écran résistif oblige, il faut vraiment marquer la pression sur l’écran

L’un des points forts de ce mobile est sans conteste la possibilité d’y insérer deux cartes SIM. Wiko propose plusieurs produits double SIM dans son catalogue et on sent que le constructeur maîtrise bien cette fonction. Les deux cartes sont actives en même temps et l’utilisateur peut décider à tout moment de passer par l’une ou par l’autre pour passer des appels ou envoyer des SMS. Côté multimédia, le KaWa promet beaucoup sur le papier avec la présence de lecteur audio / photo et vidéo. En pratique, seul le lecteur musical se révèle vraiment utilisable. Il peut même tourner en tâche de fond, permettant à l’utilisateur d’écouter de la musique en faisant autre chose sur son mobile. Le rendu sonore est d’ailleurs assez correct, et profite même d’un effet 3D RDS assez étonnant pour ce genre de produit d’entrée de gamme. On trouve aussi des icones vers Facebook et Twitter dans le menu principal, mais il ne s’agit en fait que de raccourcis vers les sites Web mobile. Cela peut suffire pour une consultation ponctuelle, mais rien de plus. Enfin, la qualité des photos est correcte. Mais si les clichés pris en plein jour peuvent être consultés sans problème sur l’écran du téléphone, mieux vaut ne pas les exporter sur un écran plus grand.

POUR › Le design, réussi ; › Le lecteur musical, aux performances honnêtes ; › La bonne gestion des deux cartes SIM.

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› L’écran résistif oblige à appuyer vraiment dessus ; › Pas d’applis Java pour les réseaux sociaux, juste des raccourcis vers les sites Web mobile ; › Les photos capturées, pas dignes d’un capteur de 3,2 Mégapixels.

VeRdiCt Vu le prix auquel il est proposé, ce KaWa est une bonne surprise. Non seulement il gère parfaitement deux cartes SIM, mais il se permet en plus d’offrir un bon lecteur musical et une réactivité globale correcte. Dommage que l’écran soit résistif. Mais pour moins de 80 euros, on ne peut pas tout avoir.

Phones en fait. L’OS mobile de Microsoft est globalement à son aise sur l’Internet 7. Pour toutes les fonctions habituelles comme la navigation Web, la gestion des emails, des réseaux sociaux et même les jeux, ce smartphone d’entrée de gamme s’en sort quasiment aussi bien que les autres Windows Phones plus huppés. À l’exception notable du rendu graphique. L’écran de 4,3 pouces séduit par sa grande taille, mais, sans être catastrophique, son rendu ne peut rivaliser avec les afficheurs Amoled par exemple. Logique vu la différence de prix.

Une mémoire interne ridicule

SFR Internet 7 Mémoire courte

Cet SFR Internet 7 vise à démocratiser les smartphones en général et Windows Phone en particulier auprès du grand public, à un prix très doux. Voyons s’il a les moyens de ses ambitions.

FiChe teChniqUe DAS : 0,648 W/kg Dimensions : 128,6 x 67,8 x 10,7mm Poids : 158,2 g Taille écran : 4,3 pouces Résolution : 480 x 800 pixels 3G/3G+ : Oui/Oui Bluetooth/Wi-Fi/GPS : Oui/Oui/Oui Capture photo : 5 Mégapixels Capture vidéo : 1280 x 720 pixels Mémoire interne : 4 Go OS : Windows Phone 7.5 Mango Batterie : 1400 mAh Auto appel/veille : 4 h / 200 h

algré un certain succès auprès de la critique au moment de son lancement il y a un an, le système d’exploitation Windows Microsoft a connu des débuts assez moroses. L’éditeur semble avoir décidé de passer la vitesse supérieure. Outre le partenariat fort avec Nokia, il a aussi noué des liens avec certains opérateurs. La preuve avec ce nouveau SFR Internet 7, un smartphone sous Windows Phone sorti sous la marque de l’opérateur. SFR n’en est pas à son coup d’essai en la matière puisqu’il a déjà commercialisé cette année plusieurs smartphones « Android Edition » sous sa propre marque. Évidemment, ce n’est pas lui qui les fabrique. Derrière tous ces modèles, on retrouve le constructeur chinois ZTE. De fait, l’Internet 7 arbore un air de famille avec le ZTE Skate testé dans ce même numéro d’Infos Mobiles. Il est assez massif, mais le constructeur pouvait difficilement faire autrement avec un écran de 4,3 pouces. L’épaisseur reste raisonnable avec 10,7 millimètres. En revanche, avec 158,2 grammes sur la balance, il est loin d’être léger. La qualité des plastiques utilisés est assez correcte, mais n’a rien d’inoubliable. Quant au design global, il mise sur la sobriété avec une certaine réussite.

Windows Phone à son aise Une fois le smartphone allumé, c’est la dernière version de Windows Phone, la 7.5 Mango, qui accueille l’utilisateur. La configuration matérielle est standard pour ce type de produit avec un processeur cadencé à 1 GHz et 512 Mo de mémoire vive. De fait, l’ensemble tourne avec une grande fluidité et les ralentissements sont quasiment inexistants. Comme sur les autres Windows

Le SFR Internet 7 propose aussi un capteur photo autofocus de 5 Mégapixels, capable de filmer en HD 720p. Ses productions sont assez moyennes, mais là encore, les moins exigeants s’en contenteront asiément. En revanche, il y a un point sur lequel ce smartphone fait vraiment pâle figure : la quantité de mémoire embarquée. À quelques rares exceptions en dehors de la France, les Windows Phone ne permettent pas d’ajouter de la mémoire par le biais d’une carte microSD. Or, SFR et ZTE n’ont pas jugé bon de placer plus de 4 Go dans ce smartphone. Et encore, seuls 3 Go sont disponibles pour l’utilisateur. Cela fait vraiment trop peu pour stocker des photos, des chansons et des vidéos. L’Internet 7 ne satisfera donc pleinement que ceux qui ne chargent pas trop de contenus multimédias dans leur smartphone.

POUR › Le grand écran › La réactivité de l’OS › L’intuitivité de Windows Phone

COntRe

› La mémoire interne est trop limitée › La qualité des photos et vidéos capturées › L’autonomie d’à peine une journée

VeRdiCt Au final, cet Internet 7 ne démérite pas, mais il est difficile de le recommander. Il se voit clairement plomber par sa faible mémoire interne. La concurrence est trop rude pour lui car on trouve aujourd’hui d’autres Windows Phones au même prix avec abonnement, mais avec plus de mémoire interne.

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