The Light (French edition) January 2014

La Lumière Ahmadiyya Anjuman Ishaat Islam Lahore (France) La seule organisation Musulmane soutenant la finalité de la mission prophétique

janvier 2014

Webdiffusion sur le premier service Islamique mondial en temps réel à l’adresse www.virtualmosque.co.uk Editeurs Shahid Aziz Mustaq Ali

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L'appel du Messie Le concept de Dieu dans l'Islam par 'Arab News' Où l'Islam se heurte à l'Occident par Yuram Abdullah Weiler

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Le Pardon de Dieu

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‫ہ‬ ‫ّللا الرَّحْ مہ ِن ال َّر ِحیْم‬ ِ ٰ ‫بِس ِْم‬ L’appel du Messie (Suite de l’édition précédente)

Par Hazrat Mirza Ghulam Ahmad, Le Messie Promis et Mahdi Prudence Il est nécessaire et utile de se rappeler que les prophéties prononcées au travers des bouches des apôtres ou par les écritures sacrées concernant l'avènement de messagers Divins -peu importe s'il s'agit de prophètes, apôtres, Muhaddas ou de Mujaddids -- consistent en deux parties, l'une étant celle des signes qui surviendront perceptiblement et qui représenteront de clairs arguments, l'autre partie reposant dans la langue de la métaphore et du figuratif, et aussi que les gens ayant des préjugés et la partialité dans leur mentalité vont adhérer et suivre les instructions métaphoriques, alors que les chercheurs de Vérité sincères tireront bénéfice des déclarations claires et catégoriques. Les Juifs aussi bien que les Chrétiens ont aussi traversé cette dure épreuve, et les Musulmans qui ont des yeux pour voir devraient, donc, tirer une

leçon de cela et ne pas se hâter de dénoncer et de nier simplement sur la base du discours figuratif, mais plutôt tirer un bénéfice dans le but de leur croyance à partir de ces signes qui ont manifestement été énoncés et manifestés par Le Plus Grand Dieu. Il est évident que le doute ne peut être détruit et qu'il ne peut complêtement disparaître avec certitude. En conséquence, la partie des prophéties qui n'a pas encore été remplie de façon visible est simplement une question de conjecture ; car il est possible que, comme pour la seconde venue d'Elias, cela aussi peut avoir été accomplie dans un sens métaphorique, et que la personne qui est en attente est possédée de l'idée fausse que cela arrivera, un jour, et se produira d'une manière physique. Il est aussi possible que les termes actuels de quelques Traditions n'aient pas été laissés intacts et n'aient pas été diminués, car les Traditions ne sont pas comme wahy matluwwa ('la révélation qui est récitée'), et la plupart d'entre eux constitue une collection de narrations individuelles. La Doctrine ou le dogme est une chose différente: On peut croire en ce que l'on veut, mais la véritable et correcte conclusion est qu'il se trouve dans les narrations individuelles la chance raisonnable d'une

Jenolan Caves, NSW, Australia

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2 altération du phrasé, si bien que dans une même Tradition reçue par le biais de différentes chaines et par différents narrateurs, il y a souvent une considérable différence dans leur phrasé aussi bien que dans leur ordre, bien qu'elle ait été prononcée par une bouche à la fois. Il peut, alors, être aisément compris que puisque la plupart des narrateurs ont leur propre mode d'expression et leur propre choix des mots, la divergeance est une conséquence naturelle.

La réalisation des déclarations métaphoriques Il est aussi possible que, dans la partie métaphorique des prophéties, certains évènements qu'il est attendu de voir survenir en un seul évènement puisse survenir de manière graduelle, ou même par l'intermédiaire d'une autre personne, comme cela s'est passé dans le cas de la prophétie du Saint Prophète selon laquelle les clés des trésors des empereurs de Rome et de Perse avaient été délivrées entre ses mains, même s'il est rai que le Saint Prophète eut poussé son dernier soupir et mourut avant que la prophétie n'ait vraiment lieu et qu'il ne vit ni les trésors de Rome et de Perse, ni leurs clés; mais comme il avait été ordonné que les clés devaient être remises entre les mains de Hazrat Umar étant donné que son existence, dans le sens qu'il était l'ombre du Saint Prophète, était elle-même l'existence du Saint Prophète, en conséquence, dans le domaine de la révélation, la main d'Hazrat Umar a été désignée et considérée comme étant celle du Saint Prophète. En bref, les personnes dans l'erreur s'y enlisèrent et s'égarèrent. Il pensaient, infortunément, que chaque partie de la prophétie serait accomplie littéralement, et quand le temps vint, et qu'un homme de Dieu fit son apparition, et que certains signes firent preuve de sa véracité, ils n'y prétèrent ni attention, ni considération, alors que ces signes n'allaient pas survenir et se réaliser littéralement, ou que le temps de l'accomplissement n'était pas arrivé, ils citeront et représenteront encore et encore. Alors, ce fut, en fait, la véritable cause de la destruction de ces peupls qui n'ont pas accepté les véritables prophètes de Dieu, ils ont présomptueusement pensé qu'il étaient suffisament intelligents et perspicaces, mais le jeu impie les enlevaient de l'acceptation

de la Vérité.

Une regrettable répétition Il est de fait surprenant que quoi qu'aient fait les Juifs et les Chrétiens par le passé dans la voie de la mal interprétation des prophéties, si bien qu'ils n'acceptèrent pas les personnes sincères, l'exacte même chose a été faite par mon peuple, les Musulmans. Il était, bien sûr, nécéssaire que, conformément à l'ancienne pratique du Plus Grand Dieu, les prophéties concernant l'avènement du Messie Promis doive consister en deux parties, l'une contenant des signes clairs qui devaient être accomplis d'une manière littérale et perceptible, et l'autre consistant en

Grand Canyon, Arizona, USA déclarations figuratives inscrites dans l'idiome de la métaphore et de la parabole. Mais il est regrettable que ce peuple, aussi, ait suivi les pas des précédents fautifs et, s'en tenant tétus comme des mules aux déclarations métaphoriques, rejetèrent ces signes et arguments clairs qui avaient été manifestement accomplis, bien que la crainte de Dieu et la piété exigeait d'eux qu'ils se souviennent des épreuves et des afflictions des anciens peuples et de ne pas mettre l'accent sur les déclarations métaphoriques, mais bien de tirer un avantage des signes clairs et des arguments qui se sont produits et ont eu lieu aussi clairement que la levée du jour. Mais ils n'ont pas agi de cette manière, et que ces prophéties prononcées par le Saint Prophète et le Saint Coran desquels plus d'un signe sont venus à apparaître devant eux, ils les rejetèrent avec arrogance et citèrent quelque déclaration figurative, soutenant qu'ils n'avaient pas été visiblement

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réalisés. Et quand, même en dépit de tout cela, mention est faite de ces peuples précédents qui, de la même manière, n'ont pas tenu compte de la par-

tie réalisée des prophéties et, s'emparant de la portion métaphorique et soutenant qu'elle n'avait pas été littéralement accomplie, n'ont pas accepté la vérité, ces peuples disent que s'ils avaient été à cette époque ils n'auraient pas agi de cette manière. Il n'acceptent pas les signes accomplis et les arguments que cela crée et allume la lumière de la foi, mais vont avec les déclarations métaphoriques dans leurs mains, instruisant de manière erronée les gens, leur disant qu'elles n'ont pas été réalisées, même s'il était nécessaire, conformément au plan providentiel, que ces choses ne soient pas accomplies de la manière qu'ils supposaient, c'est-à-dire littéralement, strictement. Il n'y a aucun doute qu'une partie de la prophétie fut accomplie visiblement, sans aucune réserve, et que l'autre le fut de manière obscure ou voilée, mais les gens de préjugés et de perversité de cette époque n'avaient pas l'esprit pour l'accepter. Ils détournèrent leurs visages dédaigneux à la vue de tout argument et preuve, et appelèrent les signes de Dieu la supercherie et la tromperie de l'homme. Quand ils entendirent la pure et sacrée révélation du Plus Grand Dieu, ils la rejetèrent comme la machination d'un homme, mais ne purent donner de réponse à la question; " A-t-il été donné à un hypocrite qui ment contre Dieu, dans le but de répandre son mensonge, autant de temps qu'il en a été donné aux vrais bénéficiaires de la révélation divine? Le Plus Grand Dieu n'a-t-il pas averti que ceux qui ont inventé la révélation Divine et forgé le mensonge contre lui mourront et seront détruits? C'est aussi écrit dans la Torah (Deuteronome, 18;20) qu' un faux prophète

"qui aura l'audace de parler en mon nom, alors que je ne le lui aurai pas commandé ... devra mourir", et aussi dans l'Evangile (Mathieu, 7:19) qu'un imposteur dera être bientôt détruit, et ses adeptes dispersés. Y a-t-il même un cas où un hypocrite qui aurait inventé la révélation Divine se serait vu accorder, pendant la période de sa machination, autant de vie qu'il en a été accordé à cet humble homme pendant le temps de sa prière? Apportez et présentez cette preuve, s'il s'en trouve une; et je déclare avec force que jamais, depuis le début de ce monde jusqu'à ce jour, ne sera trouvé d'exemple de cet état de fait. Y a -t-il une personne, par conséquent, qui tirera un bénéfice de ce fort et décisif argument, et qui gardera la peur de Dieu dan son esprit? Je ne dis pas que les idolâtres n'auront pas une longue vie ou que les athées niant l'existence de Dieu et que les personnes clâmant la divinité pour eux même seront bientôt entravés, car il y a le prochain monde pour la punition de ces erreurs et abominations. Mais j'affirme et soutiens que celui qui attribue des mensonges à Dieu, clâmant qu'ils lui ont été révélés par Dieu le Plus haut, même s'ils sait qu'ils ne lui ont pas été révélés, sera bientôt saisi par la colère Divine, et les jours de sa vie seront diminués puis qu'elle en sera abrégée. Cela est confirmé par le Coran, l' Evangile et la Torah. C'est aussi attesté et confirmé par la sagesse et l'intelligence humaine. Comme contre ce témoignage, nul ne peut citer d'exemple dans les annales de l'homme pour montrer qu'un menteur, racontant des mensonges sur Dieu, a pu propager son mensonge dans le monde pendant vingt-cinq ou même dix-huit ans, et poser sournoisement comme le Député et l'Aimé du Plus Grand Dieu, et mettre en avant et présenter à l'appui de ces mensonges ses propres révélations (inventées), et qu'il n'ait pas été saisi et frappé par le châtiment Diin en dépit de ses activités viles et criminelles. Peut-il être espéré et attendu que quiconque parmi nos opposants va s'avancer pour répondre à cette question? Certainement non. Leurs coeurs savent très bien qu'ils sont incapables et sans ressources pour répondre à ces questions; Malgré tout, ils ne s'abstiennent ni ne renoncent à leur négation, et bien que la vérité ait été amenée à eux par bien des arguments, ils continuent à se vautrer dans leur indifférence et leur apathie.

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Le Concept de Dieu dans l'Islam (Reproduit de Arab News, le 8 Novembre 2013, http://www.arabnews.com/ news/474046) Toute langue possède au moins un terme qui est employé en référence à Dieu et parfois pour de moindres déités. Ce n'est pas le cas avec le terme 'Allah', qui est le nom spécifique d'un véritable Dieu. Rien d'autre ne peut être appelé Allah. Le terme n'a ni pluriel, ni genre. Cela montre son unicité comparée au mot 'dieu', qui peut être mis au pluriel, comme dans 'dieux', ou mis au féminin, comme dans 'déesse'. Il est intéressant d'observer que le nom 'Allah' se retrouve dans l'Araméen, la langue du Prophète Jésus (la paix soit sur lui), et une langue soeur de l'Arabe. le seul vrai Dieu est une réflexion de l'unique concept que l'Islam associe avec Dieu. Pour un Musulman, Allah est le Tout-Puissant Créateur et le Pourvoyeur de l'univers, Qui est sans pareil, et avec Qui on ne peut rien comparer. Le Prophète Muhammad (la paix soit sur lui) fut interrogé par ses contemporains sur Allah, la réponse vint directement de Dieu Lui-même sous la forme d'un court chapitre dans le Coran, qui est considéré comme étant l'essence de l'unité ou le mot d'ordre du monothéisme: "Dis : "Il est Dieu, l'Unique. Allah, L'Eternel à être imploré pour ce que nous désirons. Il n'a jamais engendré, n'a pas été engendré non plus. Et nul n'est égal à Lui". (Le Coran, 112:1-4). Le Concept d'Allah dans l'Islam est celui de la miséricorde.

Ainsi, excepté le Sourah Taubah, chacun des 114 chapitres du Coran commence avec le verset, 'Au nom de Dieu, le Miséricordieux, le Compatissant." Le Prophète Muhammad (la paix soit sur lui) a dit: "Dieu est plus aimant et généreux qu'une mère envers son cher enfant."

Et, Dieu dans l'Islam est Juste. Par conséquent, les malfaisants et les pécheurs doivent avoir leur part de punition, et les vertueux doivent avoir Ses bienfaits et faveurs. En réalité, l'attribut de miséricorde de Dieu se manifeste pleinement dans Son attribut de justice. Les gens souffrant tout au long de leurs vies pour Son amour ne doivent pas recevoir le même trai-

tement de la part de leur Seigneur que les gens qui oppressent et exploitent les autres. Attendre un traitement similaire pour eux reviendrait à remettre en question la croyance de la redditions des comptes de l'homme dans l'Au-delà et à réduire à néant les incitations à une vie morale et vertueuse dans ce monde.

Les versets Coraniques suivants sont très clairs et simples à ce regard: "Certes, pour les Justes sont les jardins des Délices, en Présence de leur S e i g n e u r.

DevonsDubai Marina nous donc traiter les gens de Foi comme les gens de péchés? Qu'en est-il avec vous? Comment vous juger?" L'Islam rejette la charactérisation de Dieu sous quelque forme humaine ou de Le dépeindre comme favorisant certains individus ou peuples sur la base de la richesse, de la puissance ou de la race. Il a créé les êtres humains égaux. Ils peuvent se distinguer eux-mêmes et bénéficier de Sa faveur uniquement par la vertu et la piété.

Les concepts selon lesquels Dieu se serait reposé le septième jour de la création, Dieu aurait lutté avec un de Ses soldats, que Dieu serait un conspirateur envieux contre l'humanité, et que Dieu serait incarné en quelque être humain sont considérés comme des blasphèmes dans l'Islam.

Le terme 'Allah' est un reflet de l'accent mis par l'Islam sur la pureté de la croyance en Dieu qui est l'essence du message de tous les messagers de Dieu. En raison de cela, l'Islam considère l'association de quelque déité ou personnalité avec Dieu comme un péché que Dieu ne pardonne jamais, en dépit du fait qu'Il peut pardonner tous les autres péchés.

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Le Créateur doit être d'une nature différente des choses créées puisque s'il était de la même nature que celles-ci, Il aurait été temporel et aurait par conséquent nécessité un concepteur. Il en découle que rien n'est comme Lui. Si le concepteur n'est pas temporel, alors il doit être éternel. Mais s'il est éternel, il ne peut pas être produit, et si rien ne L'a mené à exister, rien d'autre que Lui ne peut Le mener à poursuivre son existence, ce qui signifie qu'Il doit se suffir à Lui-même. Et s'il ne doit dépendre de quoi que ce soit pour la continuité de Sa propre existence, alors cette existence ne peut avoir de fin. Le Créateur est par conséquent éternel et perpétuel: "Il est le Premier et le Dernier.

Il est autosuffisant ou auto subsistant, ou, pour employer un terme Coranique, AlQayyum. Le Créateur ne crée pas seulement dans le sens de mener les choses à être, Il les préserve aussi et met fin à leur existence et est la cause fondamentale de ce qui peut leur arriver.

Où l'Islam se heurte à l'Occident (Reproduit de PRESSTV.COM,

Ven-

dredi 8 Novembre 2013, http://www.presstv.ir/ detail/2013/11/08/333668/where-

l'épistemologie et l'ontologie sont les points où les opinions Islamiques se heurtent à celles de l'Occident, écrit Yuram Abdullah Weiler.

(Note: Yuram Abdullah Weiler est un écrivain en freelance et un critique politique qui a écrit des douzaines d'articles sur la politique du Moyen-Orient et des Etats-Unis. Ancien ingénieur avec une formation en mathématiques et un converti à l'Islam, il écrit actuellement des perspectives sur l'Islam, la justice sociale, l'économie et la politique avec le point de vue d'un Américain converti à l'Islam Chiite, mettant l'accent sur le rôle délétère joué par les Etats-Unis au Moyen-Orient et ailleurs. Une voix dissidente du 'Ventre de la Bête', il vit avec sa femme a Denver, Colorado.)

"Tout ce que vous percevez et voyez dans votre sommeil existe pour vous, même si personne d'autre ne peut le voir. Et tout ce que vous ne voyez pas, vous ne le percevez pas et cela n'existe pas pour vous, même si toute la création le voit!"- Al-Ghazzali Qu'est-ce que notre réalité et que savons nous de son existence? Au travers des époques, les philosophes, parmi lesquels beaucoup étaient Musulmans, se sont attaqués aux conceptions de la réalité et la connaissance de son existence pendant des siècles, sondant profondément dans les questions fondamentales, comme comment savoir si la connaissance de quelqu'un est correcte et si ses perceptions de la

islam-clashes-whith-the-west/.)

l'épistemologie et l'ontologie sont les points où les opinions Islamiques se heurtent à celles de l'Occident, écrit Yuram Abdullah Weiler.

(Note: Yuram Abdullah Weiler est un écrivain en freelance et un critique politique qui a écrit des douzaines d'articles sur la politique du Moyen-Orient et des Etats-Unis. Ancien ingénieur avec une formation en mathématiques et un converti à l'Islam, il écrit actuellement des perspectives sur l'Islam, la justice sociale, l'économie et la politique avec le point de vue d'un Américain converti à l'Islam Chiite, mettant l'accent sur le rôle délétère joué par les Etats-Unis

Halong Bay, Vietnam réalité sont valides.

Ces questions surviennent dans les domaines de la philosophie connues sous le noms d'épistémologie et d'ontologie, chacune de celles -ci ont été exposées par de grands philosophes Islamiques tels que al-Kindi, al-Farabi et Ibn Sina. L'Epistémologie traite des questions crucia-

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6 pourvu des livres divins qu'ils devaient lire pour leur guidance, on peut dire que l'Islam à une épistémologie objectiviste (Voire Coran, 10:35, qui dit qu'Allah mène à la vérité). En même temps, l'Islam (Chiite en particulier) a des tendances épistémologiques subjectivistes puisqu'il tolère ijtihad ou la dérivation des ordonnances fondées sur l'interprétation des sources valides par les érudits religieux comme nécessaire et approprié pour les temps et les nouvelles technologies en constante évolution.

D'aussi loin que l'ontologie est concernée, l'Islam maintient une opinion réaliste, qui est que l'existence indépendante de la réalité, que l'on en soit ou non conscient, car cela témoigne de l'existence de forces créatives et spirituelles avant l'existence des humains (voir Coran, 2:3132, qui cerficie l'existence de la connaissance avant son enseignement aux anges et du premier humain). De plus, il y a de la place pour l'ontologie subjectiviste dans l'Islam, puisque c'est le Créateur qui nous a donné la capacité d'apprendre avec nos propres cerveaux et nos sens, et nous a pourvu face aux nécessités de la vie telles que la nourriture, le logement, les vêtements et autres fournitures, nous permettant ainsi de bâtir notre propre réalité (voir Coran, 16:80).

En bref, un pratiquant de l'Islam, un Musulman, utilise l'épistémologie d'Allah (nommément le Coran et les traditions Prophétiques Sunnites) pour connaitre Son ontologie (existence). Cette approche place Allah au centre de l'univers avec Sa révélation qui est l'ultime source de connaissance. C'est en fort contraste avec les opinions anthropocentriques occidentales de l'épistémologie et de l'ontologie, qui sont lourdement influencées par des notions matérialistes de l'homme et de l'univers, principalement dérivées du rationalisme de René Descartes.

En émettant une opinion théocentrique du monde et en rejetant le matérialisme avide d'un mode de vie peu profond axé sur le consommateur, l'Islam se heurte à l'Occident à la fois en épistémologie et en ontologie. Cependant, contrairement au christianisme et à la laïcité de l'Ouest, l'Islam rejette l'idée d'un intrinsèque conflit entre les sciences et les enseignements religieux. "L'Islam essaie de synthétiser la raison

et la révélation, la connaissance et les valeurs dans son approche," écrit l'érudit Yadollah Dadgar de l'Université de Tarbiat Modares à Téhéran, faisant remarquer que dans l'Occident, la domination des paradigmes matérialistes et mécanistes de la science a affaibli cette synthèse.

Les philosophes Musulmans, à l'inverse de leurs homologues Occidentaux, furent capable de trouver une relation pacifique entre la religion, la science, la raison et la rationalité. Des philosophes Msulmans en général, l'érudit Amber Haque de l'Université des Emirats Arabes Unis à AlAin écrit, "Comme opposés aux Grecs, qui se sont révoltés contre les dogmes religieux Chrétiens, les Musulmans ont en réalité réconcilié la religion avec la philosophie."

Des philophes Islamiques, celui qui est peutêtre le mieux connu est Abu Nasr Muhammad ibn Muhammad Al-Farabi, qui est né en 872 de l'ère Commune (CE) à Khorasan, en Iran, et mourut en 950 CE à Aleppo, en Syrie. C'était un Musulman Scientifique, philosophe, cosmologiste et musicien. De lui, Majid Fakhry de l'Université de Georgetown écrit, "Les contributions d'Al -Farabi ... lui confèrent une position incontestable de prééminence parmi les philosophes de l'Islam." Les traités d'AlFarabi sur la logique d 'A r i s t o t e furent un élément clé de l'adoption de cette connaissance pour les savants chrétiens au Moyen-Age, et ont eu une grande influence sur des philosophes Islamiques ultérieurs comme Ibn Sina, ou Avicenne, comme il est connu en Occident. Il a même eu une grande influence sur la pensée du sage Juif, Rabbi Moses ben Maimon, le Rambam, mieux connu en Occident sous le nom de Maï-

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monide, qui a dit d'Al-Farabi, "Tous ses écrits sont impeccablement excellents." Aussi célèbre pour Le Grand Livre de la Musique (Kitab al-Musiqi alKabir), Al-Farabi a été appelé "Le Second Maître", c'est-à-dire juste derrière Aristote.

Un autre grand philosophe Musulman, théologien et mystique provenant également de Khorasan, en Iran, est Abu Hamid Muhammad alGhazzali, qui est né en 1058 et est mort à Tus en 1111. Il écrivit sur la nature humaine et la découverte de soi, qu'il a décrit comme consistant en qalb, ruh, nafs et aql:- en gros, le coeur, l'e prit, l'âme et le mental - qui sont tous considérées commes des entités spirituelles.

Ceux-ci sont davantage subdivisés, par exemple les nafs: Nafs l'ammarah - l'âme qui cherche a satisfaire les passions et fait le mal, voir Coran 12:53, Nafs Lawammah - L'âme qui fait la différence du bien et du mal, voir Coran 75:2, et Nafs Mutmainnah - L'âme qui parvient à la paix ultime, voir Coran 89:27.

Il est intéressant de noter que de nombreuses idées employées en psychologie en Occident trouvent une origine dans les enseignements d'érudits Islamiques. Haque écrit: "Dans le domaine de la psychologie, nous trouvons aussi que ce sont les précédents érudits Musulmans qui sont à l'origine de nombreuses théories psychologiques et de pratiques courantes aujourd'hui."

Par exemple, un des plus anciens travaux sur les rêves est celui d'Abu Bakr Muhammad Ibn Sireen (654-728), dont les perspectives sur l'analyse est tout à fait différente de l'approche Occidentale, qui est à présent basée sur Freud et ses idées des interprétations de l'agressivité et du sexe.

Al-Ghazzali a enseigné que l'homme était entre les animaux et les anges. Avec l'acquisition de la connaissance, l'homme peut se montrer à la hauteur des anges, mais peut aussi tomber au niveau des animaux si les passions, la colère et les envies sont autorisées à statuer. Il a enseigné que Tazkiyat an-Nafs - la purification de son esprit - incombe a chacun, qu'il est le résultat d'un bon comportement, et qu'elle est possible sans la destruction des tendances naturelles de tout à chacun, qui en occident serait appelé l'auto-assistance.

Le problème avec l'approche du bien-être huain dans la confuse société laïco-Chrétienne occidentale, est qu'il a placé la nature spirituelle et théiste de

la personne dans une catégorie distincte appelée «religion», à poursuivre et à ignorer à volonté. Comme Haque explique, " Ce processus de sécurisation a grossièrement négligé le phénomène moral et spirituel en l'homme et l'a abandonné à l'individu pour pratiquer la religion."

Ceci, en un sens, place la psychologie occidentale en conflit direct avec la nature spirituelle innée de l'homme, et bien sûr, avec la théorie Islamique de la nature humaine qui reconnaît cette inhérente spiritualité et libre arbitre humain.

Identifiant ce heurt avec l'Islam, Haque affirme, "La psychologie moderne émet de graves suppositions en disant que les comportements humains sont observables par les sens et sont donc soumis à la quantification et à la mesure, tout en ignorant l'aspect t ra n s c e n dantal dans l'homme."

L e s laïques occidentaux demandent souvent pourquoi y -a-t-il un b e s o i n pour une "structure théologique," une religion en d'autres mots, si les humains sont, tout du moins en théorie, capable de déduire ce qui est bien ou mal, et l'existence de la Force Créatrice.

En réponse, al-Ghazzali nos informe que depuis que les humains sont régis par des appétits sans limites, cherchant à accroître la richesse matérielle et la satisfaction des désirs charnels, la raison a été créée pour les réfréner et la Sharia, ou la loi Islamique, a été envoyée par le moyen des prophètes (la paix soit sur eux), pour clarifier la raison. l'Occident, en contraste avec l'Islam, croit qu'en débridant tous ces appétits égoïstes (et en ne plaçant pas de jugement moral sur ceux-ci)

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8 dans ce qu'on appelle le marché libre, le niveau maximum de bonheur pour tous sera atteint.

Comme les humains ont la liberté de choix, l'Islam maintient que sans la guidance Divine qui nous a été révélée par les prophètes d'Allah et les imams (la paix soit sur eux), il n'y a aucune garantie qu'un individu fasse les choix les plus sages pour un bonheur ultime et réussisse dans ce monde beaucoup moins que dans le suivant, dont les laïques occidentaux nient l'existence.

Strictement incompatible avec l'Islam, l'ontologie moderne Occidentale dément l'existence de l'au-delà alors que son épistémologie nie la connaissance acquise au travers de la révélation.

Ces incompatibles différences en épistémologie et ontologie reposent dans le coeur du heurt entre l'Islam et l'Occident.

Le Pardon de Dieu (Note de l'éditeur: L'article suivant est une réimpression provenant le La Revue Islamique, volume 9, n°4, Avril-Mai 1989) Dieu n'est pas un simple juge ou roi. Il est, comme le Coran Le décrit, "Maître du Jour du Jugement." Il n'est pas seulement Juste, mais aussi Miséricordieux et Indulgent. S'il trouve du vrai bien dans un homme ou voit qu'il est sincèKawachi Fuji Gardens, Japan

rement repentant, ayant le désir et la résolution de conquérir ses propre impulsions mauvaises, alors Il peut le pardonner entièrement pour ses échecs et ses péchés.

Le seul motif ou raison véritable pour la punition d'un homme est de vérifier le mal et la réforme du contrevenant. Le Dieu du Coran, le Créateur et le Pourvoyeur de tous les mondes est le Dieu de l'amour et de la miséricorde. Il juge un homme sur la base de son intention et de ses efforts. S'il prescrit une loi et une voie et demande l'obéissance, cela n'est pas pour Son propre bénéfice, mais pour celui de l'humanité. S'il punit un homme pour ses transgressions et péchés, ce n'est pas pour Sa propre satisfaction, mais pour faire échec au mal et purifier le pécheur.

Quand un homme commet un péché, il ne cause pas de tort à Dieu, il souille sa propre âme. L'enfer lui-même est comme un hôpital, où la maladie spirituelle et morale - ceux souffrant des maladies de l'égoïsme, de la malice, la haine, le mensonge, la malhonnêteté, la cupidité, l'impureté, etc. - est soignée par le feu du remord et de la détresse. Mais ceux qui ont le persistent désir ardent de faire le bien et le repentant sincère trouveront Dieu toujours prêt à pardonner leurs échecs et leurs péchés sans les punir. Le vrai repenti supprime le péché, du point de vu de Dieu.

Dieu peut pardonner et pardonne les lacunes et les péchés de ceux qui font de leur mieux pour éviter le mal et faire le bien, et de celui qui se repent sincèrement. "Dis: Ô mes gens, qui avez agi grandement contre vos propres âmes, ne désespérez pas de connaitre la miséricode de Dieu; car Dieu pardonne entièrement les péchés; Car il est l'Indulgent, le Miséricordieux.

Alors tournez vous repentants vers votre Seigneur, et soumettez-vous à Lui avant que ne vienne à vous le Châtiment, car alors vous ne serez pas aidés" (39:53-54). "Et quiconque fait le mal ou préjudicie sa propre âme, doit alors demander le pardon de Dieu (et se réformer), pour trouver le Pardon de Dieu, et Sa Miséricorde. Et quiconque commet un péché, le commet uniquement contre lui-même. Et Dieu est Omniscient, Sage". (4:110-111)

Ahmadiyya Anjuman Isha’at Islam Lahore (France) La première Mission Islamique au R.U établie en 1913, la Mission Musulmane de Woking E-mail: aaiiLahore@gmail.com

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