2008
RAPPORT D’ACTIVITE
Service de Prévention Spécialisée « Marie Renucci » FALEP Corse du Sud
2008
RAPPORT D’ACTIVITE Service de Prévention Spécialisée « Marie Renucci» FALEP Corse du Sud
INTRODUCTION
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EQUIPE EDUCATIVE DU SERVICE DE PREVENTION SPECIALISEE - FALEP 2A
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STATISTIQUES DU SERVICE DE PREVENTION SPECIALISEE – ANNEE 2008
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LE PARTENARIAT
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« EDUQUER DANS LA RUE »
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LES JEUNES …
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LEURS DIFFICULTES
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VISION DU QUARTIER PAR UNE EDUCATRICE STAGIAIRE
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LES JARDINS DE L’EMPEREUR
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LE QUARTIER DE ST JEAN
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LE QUARTIER DES CANNES
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LE QUARTIER DES SALINES
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LE QUARTIER DE PIETRALBA
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LE QUARTIER DU VAZZIO
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LA MEDIATION DE NUIT
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LES ACTIONS SPECIFIQUES
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LES CHANTIERS EDUCATIFS
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LA REUSSITE EDUCATIVE
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LES ATELIERS RELAIS
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L’ACCUEIL DE LOISIRS SANS HEBERGEMENT
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LE POINT ACCUEIL MULTIMEDIA
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LES ACTIONS SANTE
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LE POINT ACCUEIL ECOUTE JEUNES
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LES FORMATIONS AU REPERAGE ET A LA GESTION DE LA CRISE SUICIDAIRE
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INTRODUCTION
On a parlé de ghetto ? Longtemps, le ghetto fut une expression étrangère à la société Corse, le terme était régulièrement contesté au point même de ne pas accepter l’idée de « quartiers sensibles ». Ce « mot de trop »
impropre et démesuré car il contenait en lui les mots de
communautés, de races et qu’il rappelait une histoire douloureuse, constituait une comparaison abusive. Hélas la réalité est bien là et s’impose à nous comme un boomerang, l’année 2008 est jalonnée d’incidents, « d’affaires », dans différents quartiers d’Ajaccio. La Cité des Cannes, livrée à elle même, lieu de trafics en tout genre ou se sont installées quelques économies souterraines. Les Jardins de l’Empereur, terrains d’affrontements (violents) entre communautés, associations, citoyens, où le mot fraternité n’a plus vraiment de sens. St Jean symbolisant à lui seul la mentalité Ajaccienne faite de passions, d’humour, de solidarité, de générosité, ne peut contenir une jeunesse « malade » n’ayant comme activité que l’affrontement avec la police. Sainte Lucie, longtemps abandonné car oublié, ne constituant pas vraiment un territoire de discrimination, et pourtant… On imagine déjà les sourires traduisant l’exagération du propos : - Mais non, nous n’en sommes pas là… - La situation est gérable, beaucoup plus de fermeté suffira… - Ce ne sont que des épiphénomènes, jamais la Corse ne sera confrontée à cette réalité… Sans doute, nous n’y sommes pas encore, mais « la machine » est en route.
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«… Le ghetto urbain est à la fois une cage et un cocon. Les habitants qui y sont relégués ont élaboré en ces murs un mode vie particulier, un contre monde qui les protège collectivement de la société extérieure mais qui constitue un handicap pour chacun… » Didier Lapeyronie, Professeur de sociologie - paris - Sorbonne.
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EQUIPE EDUCATIVE DU SERVICE DE PREVENTION SPECIALISEE - FALEP 2A Conseil d’Administration – Président : Jean-André ALESANDRI
Directeur Général des Services : Pierre-Jean RUBINI Directeur Adjoint du Service de Prévention Spécialisée : Jean-Michel SIMON Administration / Comptabilité : Dominique BIANCHINI Agnès PEPIN
Equipe éducative du Service de Prévention Spécialisée :
ANNOOT Mario Correspondant de nuit ANTONA Nunzia Educatrice Spécialisée BEN HAMOU Karima Intervenante scolaire CAMPIA Alain Animateur Multimédia DEBANNE Cécile Educatrice Spécialisée DELGROSSI Marie-Laure Intervenante scolaire DE SIMONE Marylin Animatrice DIANI Andy Animateur Santé DOMINICI Jo Monitrice Educatrice ESCOFFIER Guy Correspondant de nuitt FAGGIANELLI Vanina Monitrice Educatrice HERNANDEZ Annie Educatrice Spécialisée JULIEN Amelyne Monitrice Educatrice (Antenne de Porto-Vecchio) LUCIANI Xaviéra Animatrice MERCIER Nadège Psychologue PEDENON Manu Animateur PEZZANO Marie-Pierre Animatrice – Accompagnatrice socioprofessionnelle RENUCCI Sylvie Psychologue RIMEDI Angelica Intervenante scolaire RUBINI Anastasia Educatrice Stagiaire SACCO Marcel Correspondant de nuit SALVADORI Jean-Baptiste Animateur VARESI Isabelle Psychologue
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STATISTIQUES DU SERVICE DE PREVENTION SPECIALISEE – ANNEE 2008 -
Statistiques quartiers
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Statistiques Correspondants de nuit
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Statistiques Chantiers Educatifs
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Statistiques Ateliers Relais
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Statistiques Réussite Educative
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Statistiques ALSH
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Statistiques P@M
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Statistiques PAEJ (Point Accueil Ecoute Jeunes)
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LE PARTENARIAT
Le partenariat ne se décrète pas, il se construit autour de projets communs ou de multi prises en charge de jeunes, avec comme but le bien être du public. Nous avons listé ciaprès tous les partenaires du Service de Prévention en fonction des différentes missions qui nous sont confiées. LE TRAVAIL DE RUE, MISSION DE PREVENTION SPECIALISEE Le Conseil Général : -
Unité de Prévention Sociale Protection Maternelle et Infantile DDISS Assistantes Sociales de Secteur
Justice : -
Protection Judiciaire de la Jeunesse Tribunal pour Enfants Juge aux Affaires Familiales AEMO
Emploi : -
Mission Locale Centres de formation
CUCS ACSE Maisons de Quartier CAPA (CLSPD) Associations de quartier
L’INSERTION DRTEFP CUCS Municipalité d’Ajaccio (Direction Générale des Services techniques) Office des HLM
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Mission Locale Centres de formation CIO
L’EDUCATION Rectorat Inspection Académique -
Service social des élèves (Assistantes sociales) Service de promotion de la santé en faveur des élèves (Infirmières) Equipes éducatives et pédagogiques (Principaux, CPE, Enseignants)
CUCS CAF ACSE DSS
LA SANTE DSS CODES 2A PMI CDAG ANPAA 2A PREPS
L’ECOUTE DSS Juge aux Affaires Familiales Tribunal pour enfants
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LES NOUVELLES TECHNOLOGIES CTC (MITIC)
LES LOISIRS CAF DRDJS CAPA Conseil Général DSS (Chantiers Jeunes Bénévoles) Service des sports – Municipalité d’Ajaccio
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« EDUQUER DANS LA RUE » LES JEUNES … La tendance est à un recentrage vers les 13/21 ans. La structure de notre public reste globalement stable d’une année à l’autre. La situation des plus de 21 ans reste très difficile car ils sont trop âgés pour l’ASE et trop jeunes pour le RMI. Le public féminin représente 40 % des accompagnements éducatifs. La féminisation du public de Prévention Spécialisée est stable. Les difficultés rencontrées par les filles sont parfois plus aiguës que celles des garçons. Généralement plus difficile à rencontrer que les garçons, le public féminin se donne moins à voir sur l’espace public. Le rajeunissement de notre population et le travail à partir des collèges nous ont amenés à pénétrer plus souvent le milieu familial et à entrer en contact avec les sœurs des jeunes connus sur le quartier. C’est un travail qui nécessite de conquérir la confiance de toute la famille avant de tenter quoi que ce soit.
LEURS DIFFICULTES 326 jeunes ont reçu l’aide du Service de Prévention Spécialisée durant l’année 2008. Les actes éducatifs sont aussi divers que ponctuels : résolutions de conflits à priori mineurs de type familial, de voisinage ou scolaire, aides à la résolution d’une difficulté administrative, conseils à propos d’un problème de santé, etc. Ce sont là autant de difficultés désamorcées avant qu’elles ne compromettent plus gravement l’insertion du jeune et ne surchargent d’autres services. L’accompagnement éducatif est un travail à plus long terme qui nécessite de conquérir la confiance du jeune et parfois sa famille. La principale caractéristique de ces jeunes est leur éloignement des dispositifs chargés de la scolarité, de la formation, de l’emploi, de la santé, du logement. L’intervention du Service de Prévention Spécialisée de la FALEP 2A consiste à établir des passerelles pour y accéder tant sur le plan technique (chantiers éducatifs par exemple) que sur le plan des comportements adaptés à la vie sociale (séjours de rupture par exemple).
VISION DU QUARTIER PAR UNE EDUCATRICE STAGIAIRE
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Tout au long de l’année 2008, le Service de Prévention Spécialisée a accueilli une éducatrice stagiaire, elle nous fait partager, le temps d’une soirée, sa vision du quartier où elle a effectué son stage : le quartier St Jean Ma vision de Saint Jean s’exprime autrement que par la simple description de lieux, je vais essayer de la retranscrire en vous emmenant avec moi un soir de semaine « au quartier » : Il est 16h30 et comme tous les soirs je monte dans ma voiture pour me rendre à Saint Jean. Le temps de traverser la ville et de me garer, il est déjà 17h00. Je me dirige vers le bar du Loretto et m’assoie en terrasse. Le serveur que je connais bien m’embrasse ; je commande un café. Lorsqu’il me l’apporte, il passe un petit moment avec moi et comme à son habitude, il fait quelques plaisanteries sur les habitants du quartier qui viennent au bar ou plutôt « les habitants du bar » comme il dit ; ce sont en effet toujours les mêmes personnes que l’on voit en terrasse. J’ai choisi ce bar car c’est un endroit stratégique du quartier : il est situé à l’entrée, juste à côté de l’école, je vois tout le monde passer et tout le monde qui passe me voit. C’est ma manière de signaler mon arrivée, de me faire identifier par les habitants et les jeunes. Quelques minutes plus tard, je me lève et je commence mon chemin jusqu’aux HLM (c’est surtout auprès des habitants de ces immeubles que j’interviens). Je traverse d’abord la longue rue bordée de commerces : tabac, supermarché, magasin de musique, magasin créatif, trésorerie, boulangerie et bar. Il m’arrive de saluer quelques personnes sur le chemin. Alors que j’arrive au deuxième bar qui se trouve au bout du quartier j’entrevois déjà les jeunes qui sont soit devant l’entrée, soit dans le local à poubelles ou parfois encore dans le local aux boîtes aux lettres. Tous ces endroits sont investis par les jeunes. Ces lieux sont leurs repères, tandis que moi je tente tant bien que mal de trouver les miens. Lorsque je franchis l’arrêt de bus c’est comme si je franchissais une porte, je passe de la lumière, des rires, des cris, des bruits de voitures, de tout ce qui fait vie dans un quartier, à l’ombre, le silence, le malaise. En effet, ce soir c’est particulier ; je m’avance vers les jeunes, certains sont sur leur moto, d’autres fument, d’autres boivent, je leur dis bonjour, ils me répondent et me sourient, mais rien de plus, je ressens un sentiment de vide, je ne sais pas comment instaurer la discussion, je me trouve face à eux sans pouvoir dire quoi que ce soit. L’atmosphère me paraît lourde, comme dans une pièce, alors que nous sommes à l’extérieur. Je m’éloigne un peu car je sens que ce n’est pas le moment d’être là, je leur dis que je fais un tour et que je reviens. Me voilà repartie, je fais tout le tour des
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trois HLM, je croise des enfants à vélo, des parents qui parlent fort, très fort, mais c’est normal là-bas, tout le monde crie. Je passe devant la « piazetta », c’est une petite place où se retrouvent des joueurs de pétanque le week-end ; aujourd’hui elle est vide. Je monte jusqu’au city stade, des enfants s’amusent avec des ballons pendant que des mamans les regardent en berçant des poussettes. Je les salue mais ne m’attarde pas, ils sont occupés. Un quart d’heure plus tard je me redirige vers la bande de jeunes, ils sont un peu moins nombreux, deux d’entre eux sont partis en ville. J’instaure la discussion en demandant la composition des équipes de la sortie foot de mercredi, et de ce point de départ nous continuons à discuter ainsi de choses et d’autres jusqu’à la tombée de la nuit. Entre deux discussions l’un d’entre eux m’apporte un dossier ASSEDIC à remplir, nous le remplissons sur le capot d’une voiture, voilà que la rue devient à certains moments mon bureau. Lieu de discussion, lieu de convivialité, lieu de rites, lieu de codes, lieu d’ombre, lieu de lumière, bureau, prison, à tour de rôle c’est tout ça le quartier. Et puis vient l’heure où il y a plus de silences que de discussions, c’est pour moi le signe qu’il faut que je rentre. Mes rendez-vous individuels pris pour le lendemain je repars à ma voiture comme je suis arrivée, par le même chemin, en leur disant « A demain ! ». R-A
LES JARDINS DE L’EMPEREUR Une présence sociale quotidienne dans le quartier (lieux d’intervention):
Depuis la rentrée scolaire, nous avons remis en place une présence sociale quotidienne dans le quartier. Nous sommes présents tous les soirs de 16h à 20h. Le secteur d’interention va du bas du quartier, immeuble Iéna II, jusque derrière l’école (Arcole) en passant par le stade et l’association de quartier. Le mercredi, cette présence est renforcée vers l’association de quartier où sont regroupés les plus jeunes.
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Le Public : Le public est constitué d’enfants de 5-6 ans (association de quartier) d’adolescents et de jeunes adultes de 20-22 ans dont les demandes se situent surtout autour de l’accompagnement vers l’emploi et les démarches administratives.
Le « bureau » : Depuis la rentrée de septembre, l’association de quartier
met une salle à notre
disposition. C’est une salle d’activités, mais elle nous permet de recevoir les jeunes dans de bonnes conditions. Avoir un bureau dans le quartier est un atout majeur. Spécificités des Jardins de l’Empereur :
Des enfants très jeunes livrés à eux même.
Des incivilités de plus en plus nombreuses.
Très peu de jeunes oisifs et très peu de problèmes d’emploi.
Des problèmes de communication entre les générations souvent dus à l’interculturalité.
Un manque de structure d’accueil.
L’exceptionnel :
Le 3 octobre, trois jeunes sont victimes de tirs de plomb. A partir de cet événement, le Service de Prévention Spécialisée va être présent au quartier quasiment de manière continue tous les jours y compris les week-ends pendant trois semaines. Il va être présent auprès des victimes et de leurs familles, participer aux réunions de crise qui vont être mises en place, et accompagner le plus touché dans son séjour à l’hôpital et à Marseille pour son opération.
Suite à ces événements :
Il a été mis en place un groupe restreint constitué de professionnels de terrain, afin de préparer les actions à mettre en place dans le quartier.
Des visites à domicile ont été organisées, pour connaître les attentes des habitants en matière d’animation ou de structures d’accueil.
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Il a également été créé un comité de suivi, tous les vendredis après midi. Ces réunions ont pour but de centraliser les actions mises en place dans le quartier et de préparer la réouverture de la maison de quartier.
Nous avons participé à une séance de réflexion animée par le Docteur PERNIN, afin d’aboutir à la mise en place d’un projet global de quartier, sous l’égide de la Mairie.
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LE QUARTIER DE ST JEAN Lieu d’intervention Sur le haut et le bas de saint Jean sont situées des résidences et au centre trois HLM. On peut y distinguer deux zones qui s’opposent: La montée Saint Jean Il s’agit d’un endroit relativement bien entretenu, composé de petites maisons et résidences en pierres d’une apparence très séduisante (il s’agit des logements les plus anciens occupés principalement par des personnes âgées). Cette zone est très proche du centre ville et de ce fait de ses services. Elle est relativement calme sauf aux heures des sorties des écoles, très proches. Le haut de Saint Jean. Il est situé entre l’école primaire Saint Jean et l’école du Loretto. Il s’agit d’un quartier mal entretenu. Il se constitue comme un petit village. Cette zone est un peu plus éloignée du centre ville. On peut y distinguer un petit stade tout près des « barres HLM ». Le premier bâtiment HLM est un lieu de regroupement des jeunes, et peut constituer une certaine nuisance pour la population. Notre intervention se situe en priorité devant les barres HLM, sur la piazetta, et près du city stade. Les chiffres du recensement de 1999 effectué par l’INSEE nous permettent d’estimer la population du quartier St Jean à 2178 habitants.
Le Public Nous avons repéré plusieurs bandes de jeunes « traînant » sur le quartier et c’est notamment l’une d’elle qui pose d’énormes problèmes. Notre intervention se situe auprès d’un groupe de jeunes qui « squattent » les HLM situés en haut de St Jean. Cette bande est constituée d’une quinzaine de jeunes qui ont entre 13 et 25 ans. Cette année, nous avons établi un contact avec une nouvelle bande de jeunes qui « traînent » devant l’école du « Loretto » essentiellement le mercredi après-midi et
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durant les vacances scolaires. Cette bande est constituée d’une vingtaine de jeunes qui ont entre 14 et 18 ans.
Les problématiques rencontrées sont le plus souvent liées à la déscolarisation, la recherche d’emploi, la précarité, la justice et la recherche de logement.
Etat des lieux La situation sociale s’est dégradée sur le quartier St Jean en quelques années. Les problèmes de drogue sont de plus en plus importants et les actes de petite délinquance, de vandalisme, se déroulent au vu et au su des habitants totalement impuissants face cet état de fait. Cela engendre différents problèmes de voisinage et les plaintes affluent quotidiennement à l’Office Départemental des HLM.
Intervention du Service de Prévention Spécialisée à St Jean Un éducateur du Service de Prévention Spécialisée de la FALEP est en poste à temps plein sur le quartier depuis septembre 1998. Notre objectif premier est la présence sociale qui est effective le soir, de 17h00 à 19h00 afin de prendre contact avec les différents publics. Nous menons des actions collectives et individuelles :
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Un temps collectif :
L’éducateur assure une présence sociale sur le quartier les soirs de la semaine. Les jeunes sont regroupés le plus souvent devant le premier bâtiment. Mais on peut également les trouver dans le local aux boîtes aux lettres, sur la « piazetta » ou sur les escaliers qui mènent au city stade. Le temps collectif comprend l’organisation d’activités : Ces activités (cheval, paintball, football…), outre le côté ludique ont été des supports à la création de relation dans un premier temps. Dans un deuxième temps ces sorties se sont révélées être la possibilité d’accompagner les jeunes en dehors du quartier pour leur faire découvrir d’autres lieux comme la sortie patrimoine qui a eu lieu à Propriano. Ces temps collectifs sont des leviers à la prise de rendez-vous individuels avec les jeunes.
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Un temps individuel :
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L’éducateur voit durant la semaine les jeunes de façon individuelle : Ces rencontres sont motivées soit pour la réalisation de démarches telles la rédaction de CV et lettres de motivations, soit la recherche d’emploi dans toute la ville. Cette prise en charge individuelle nous amène à accompagner la famille toute entière dans le processus. Avoir un contact avec les familles nous permet de réaliser une intervention plus adaptée auprès des jeunes. Ainsi que de prendre le jeune dans sa globalité et d’avoir une meilleur adhésion de celui-ci. Notre mode de rencontre se fait essentiellement par le biais de la présence sociale, vient ensuite notre réseau partenarial.
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LE QUARTIER DES CANNES Lieux d’intervention
Local des Cannes « U LUCALE »,
Résidence des Cannes : escaliers qui donnent sur la route d’Alata, Place des Cannes, halls d’immeubles,
City stade,
Association de quartier,
Ecoles primaire et maternelle des Cannes,
Collège Padule.
La présence sociale
Les interventions fréquentes sur le terrain permettent de créer du lien, d’établir une relation de confiance, et d’effectuer un travail de prévention auprès de notre public avec pour objectif de leur proposer un accompagnement éducatif. C’est par l’intermédiaire des enfants et adolescents ainsi que par les actions que nous menons sur ce territoire que nous sommes amenés à rencontrer les parents de ces derniers. Ces rencontres nous permettent d’établir une relation éducative sur laquelle nous nous appuyons pour élaborer un accompagnement éducatif. Celui-ci permettant une prise en charge globale « recontextualisant » l’enfant ou l’adolescent dans son milieu de vie. Emergeant d’une forte demande des jeunes, nous avons mis en place sur une durée de deux mois, trois rencontres sportives hebdomadaires au City Stade des Cannes. Cette activité complète l’accompagnement éducatif mené auprès de ces adolescents ayant pour objectif le maintien du lien et la prévention santé.
Local des Cannes « U LUCALE »
Il nous a semblé opportun d’associer les jeunes du quartier à la rénovation du local dont ils sont les premiers bénéficiaires par une action participative. Cette dernière a donné la possibilité à 3 jeunes issus du quartier d’intégrer le dispositif des « chantiers éducatifs ». Mener ce projet éducatif a permis de créer un groupe, d’instaurer des règles précises à
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respecter, de maintenir le lien mais également d’être à la naissance d’un lieu, d’un espace qui va être le leur et qui va les accueillir. Nous avons constaté, suite à cette action qu’ils éprouvaient un sentiment de satisfaction face à leur réalisation mais également qu’ils se sentaient valoriser au travers du regard des autres. A l’heure actuelle, le local est utilisé pour accueillir les enfants inscrits dans le cadre de l’accompagnement scolaire. Le local a aussi vocation à répondre aux attentes et besoins en matière de santé, des manifestations y sont organisées : sensibilisation hygiène alimentaire, contraception sexualité, etc. Les jeunes passent très régulièrement voir les membres de l'équipe sans forcément avoir une demande particulière. Ils y trouvent un accueil et la possibilité d'échanger en toute simplicité. Nous constatons que la présence masculine est importante pour éviter tous débordements avec les jeunes majeurs. Cependant, la fréquentation de ces jeunes permet le maintien d’un lien mais aussi d’être agréablement surpris par l’attitude de certains qui se montrent solidaires quant à l’aide scolaire qu’ils apportent aux plus petits. Ceci permet des échanges autours de leurs compétences et connaissances tout en les valorisant. De plus, les parents nous rendent visite de manière beaucoup plus fréquente. Ceci étant en lien avec l’implantation du nouveau local. Le Public L’accompagnement éducatif concerne la tranche d’âge des 4 / 22 ans. Afin d’établir une prise en charge globale, nous associons le plus possible les parents à toutes les démarches effectuées. Nous constatons par ailleurs que la plupart des familles qui se trouvent en situation de précarité, les ressources familiales relèvent généralement des minima sociaux.
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Les problématiques rencontrées le plus fréquemment :
Age
Problématiques
Actions menées Activités
Difficultés scolaires 4-11ans
Intégration dans le dispositif Réussite Educative
Demande d’activités Travail avec les parents Difficultés scolaires
Problème de 11-16 ans
comportement
Demande d’activités
Accompagnement à la scolarité Activités Travail avec les parents Lien avec le collège Aide à la recherche d’un emploi, d’une formation (orientation mission locale, ANPE)
Arrêt de la scolarité /
16-22 ans
Public peu qualifié
Aide aux permis de conduire
Difficultés liées à l’insertion
Demande en matière de santé
professionnelle
(contraception,…)
Errance dans le quartier
Orientation chantier éducatif Orientation PAEJ
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LE QUARTIER DES SALINES
Le Public et les problématiques
Le quartier des Salines concentre une forte densité de jeunes (9-25 ans) rencontrant des difficultés d’ordre divers : psychologique, insertionnel, professionnel ou social. Cet état de fait est dû, entre autre, à une concentration de familles monoparentales, un lâcher-prise des parents dépassés par les attitudes et comportements de leurs enfants, à une activité professionnelle souvent réduite de ces derniers ainsi qu’à un dysfonctionnement de la cellule familiale (perte de repères, manque d’autorité, confusion des rôles, absence symbolique ou réelle du père). Notre travail consiste à la mise en œuvre de diverses actions découlant des problématiques rencontrées. L’accompagnement éducatif (respect des règles, écoute, échange, temps de parole concédé à l’autre, activités ludiques) des plus jeunes, la prise en charge dans les démarches d’insertion professionnelle et sociale des plus âgés, la rencontre des parents afin de définir les objectifs principaux et de déceler les manques et pour finir, la présence sur le quartier perçue comme contenante et rassurante par les habitants. Des activités de groupe sont mises en place si cela est nécessaire et selon le résultat de l’analyse des situations. Notre travail est centré sur l’accompagnement des jeunes du quartier. Nous avons constitué un nouveau groupe d’adolescents dont les problématiques sont centrées sur l’irrespect et la toute puissance. Le public est de plus en plus jeune ; phénomène qui nous paraît inquiétant et essentiel à souligner. S’agissant des jeunes majeurs, après quelques actions mises en place, nous n’avons eu que très peu de résultats jugés positifs. En effet, cette tranche d’âge est particulièrement difficile à accompagner vers l’insertion professionnelle ; sachant que les diplômes et compétences sont quasi-inexistants et que le « deal » est le premier facteur de revenu.
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LE QUARTIER DE PIETRALBA
Une implication qui redémarre
Nous intervenons à nouveau depuis octobre 2008 sur le territoire de Pietralba (1 et 2). Nous pouvons constater qu’il y a une mixité au sein de la population. Nous avons pu remarquer une forte concentration de la communauté gitane sédentarisée et qui réside essentiellement dans les logements sociaux. Les habitations sont soient résidentielles (parc locatif privé ou propriétaires), soient des logements sociaux (parc locatif public).
Le réseau partenarial est essentiel dans notre pratique professionnelle, il nous donne la possibilité de construire et de réaliser des projets ainsi que de mettre en place des actions communes cohérentes. Ces projets peuvent être individuels, ils s’inscrivent dan le cadre de l’accompagnement éducatif mais ils peuvent également être destiné au groupe. Concernant l’implication que nous pouvons avoir sur le quartier de Pietralba, elle passe par le médiateur de quartier de la Mairie, par l’association de quartier mais également par le biais de l’accompagnatrice socioprofessionnelle en charge des « Chantiers Educatifs ». La mission de Prévention Spécialisée s’appuie sur la libre adhésion du public et ces trois mois de travail ne permettent pas encore de faire une analyse affinée dans la mesure où le Service de Prévention Spécialisée n’est pas encore « reconnu » par la population susceptible d’être accompagnée.
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LE QUARTIER DU VAZZIO Diagnostic territorial et problématiques Au terme d’une année d’intervention sur le quartier du Vazzio, notre action se définit dans les champs de l’éducatif et du développement social local. Le Vazzio est situé en périphérie ajaccienne et reste relativement isolé du reste de la ville. A première vue, ce quartier contraste avec les autres territoires d’intervention du Service de Prévention Spécialisée. L’habitat y est constitué de maisons individuelles ancrées en quasi pleine nature. On décompte environ 200 logements dont 90% constituent le parc locatif social d’Erilia. Le quartier n’offre pas l’image d’un quartier dégradé, les lieux sont plutôt calmes et semblent refléter des conditions de vie agréables. Cependant, plusieurs indicateurs laissent à penser que la population de ce quartier reste prédisposée à rencontrer des difficultés qu’elles soient d’ordre social et/ou professionnel. Par ailleurs, d’autres problématiques se sont révélées depuis notre intervention et ne font qu’accentuer nos inquiétudes quant à la relative quiétude qui peut régner sur le quartier. En tout premier lieu on notera l’isolement géographique des personnes sur ce territoire qui est un frein à toute forme d’insertion sociale ou professionnelle. Ainsi, malgré la présence de la TCA sur ce territoire le manque de rotations d’autobus au Vazzio est criant. Sans véhicule, il est difficile de pouvoir sortir du quartier. Le problème de la mobilité reste au centre de toutes les problématiques rencontrées. Par ailleurs, ce secteur est pressenti comme quelque peu « sinistré ». En effet, mis à part la zone industrielle située en contrebas, le manque d’infrastructures mais également de lieux de rencontres font de ce quartier une sorte de « cité dortoir » ce qui accentue le sentiment de « ghettoïsation » des habitants qui se sentent à l’écart et éloignés. Aucune permanence, aucun service de proximité pour cette population. Les personnes désireuses de solliciter les services municipaux, sociaux ne peuvent le faire qu’en se déplaçant et en se rendant à plusieurs kilomètres de leur domicile. Dès lors, la moindre démarche est un parcours du combattant. Aucune structure d’accueil pour enfants ou adolescents n’est présente, les jeunes ont peu d’options à part la rue. Principal lieu de rassemblement, où se croisent jeunes et très jeunes : le city stade. L’accès à la culture et aux loisirs reste également des plus limités. Seule, l’association de quartier qui œuvre depuis 7 ans auprès du public proposait jusqu’ici quelques activités
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pour les plus petits. La population du Vazzio est très jeune. Plus de 40% a moins de 19 ans. Cette proportion ne fait que légitimer un peu plus notre intervention en prévention pour favoriser les possibilités de cette génération en devenir. Modalités d’intervention
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La dimension collective
En tout premier lieu, nous avons cherché à établir un lien avec la population de ce quartier en nous faisant connaître et en présentant nos missions. Le partenariat sur le quartier s’est limité dans un premier temps à notre collaboration avec l’association de quartier et le médiateur social de la Ville. Cette collaboration a permis d’aboutir à une convention de partenariat et de moyens, autours d’une mise à disposition de locaux sur le quartier. Ainsi, nous avons pu mettre en place une permanence dans un petit local qui servait de dépôt à l’association. En accentuant notre présence sur le quartier nous avons pu nous identifier auprès des jeunes et de leurs familles. L’ouverture d’un local au Vazzio et la mise en place d’animations s’inscrivent dans un projet de quartier correspondant à la demande et aux besoins de la population. Cette convention n’est intervenue qu’en toute fin d’année et est venue parachever une fructueuse collaboration qui nous a permis au terme de l’année 2008 de rencontrer 40 jeunes âgés de 6 à 20 ans. Nous avons mis en place un certain nombre d’activités afin de les « sortir » du quartier et de créer une relation de confiance qui nous rende crédibles et légitimes auprès d’eux. L’accueil est assuré le lundi, mardi, jeudi et vendredi de 17 heures à 20 heures. Le mercredi après midi entre 13h30 et 17 heures. Un planning d’activités régulières a été mis en place. Parallèlement des activités plus ponctuelles sont venues compléter les propositions faites aux jeunes en fonction des besoins constatés. Cependant, le local reste trop exigu pour que nous puissions correctement répondre à la demande. Nos places pour les activités proposées dans ce local sont limitées et seuls une quinzaine de jeunes ont pu bénéficier d’un accueil après l’école. Face à la demande croissante, nos possibilités restent trop faibles et risque d’accentuer le sentiment d’injustice ressenti par les jeunes. L’absolue nécessité de pouvoir œuvrer dans des locaux adaptés est à prendre en compte si l’on souhaite mener nos actions en toute cohérence.
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La dimension individuelle
L’action que nous souhaitons mener ne dissocie pas les animations et activités menées de la prise en charge éducative et sociale que nous pouvons proposer. Ces deux volets sont développés conjointement dans ce que l’on peut appeler la prévention de toute forme de rupture qu’elle soit sociale, familiale, scolaire, économique, culturelle… Cependant l’agrément d’intervention sur le territoire étant des plus récents, nous avons, sur l’année écoulée, privilégié plus largement la création du lien avec les groupes de jeunes rencontrés. Ce n’est que dans un second temps que nous avons pu établir avec une vingtaine d’entre eux un accompagnement individuel, éducatif et social. La prise en charge a souvent nécessité un travail de partenariat avec les établissements scolaires, mais aussi avec les services sociaux du secteur. Conjointement, et dans le souci d’une meilleure prise en charge des orientations au Point Accueil Ecoute Jeunes ont pu être proposées. Toutes les situations ont été abordées dans leur globalité afin de soutenir également les parents dans leurs démarches. De ce fait, un travail de soutien à la parentalité s’est développé.
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LA MEDIATION DE NUIT
Rappel des missions Les postes de correspondants de nuit ont été créés en octobre 2002 dans le cadre du Contrat de Ville, en association avec le Service de Prévention Spécialisée de la FALEP 2A, ils ont pour missions :
D’intervenir la nuit sur les quartiers de référence,
D’observer le climat qui y règne,
De résoudre les petits conflits de voisinage,
De signaler les dysfonctionnements,
De tisser des liens avec la population évoluant la nuit, et plus particulièrement les jeunes.
« Facilitateurs de lien social », les correspondants de nuit assurent une présence humaine, active, rassurante et de nature à diminuer le sentiment d’insécurité, permettant de rétablir un climat de confiance indispensable à une cohabitation harmonieuse des habitants. Dans leur tâche de médiation sociale, ils sont censés faire cesser, par le dialogue, différents troubles de voisinage (bruit, conflits, occupation abusive, etc.) sans avoir, autant que possible, à alerter les services de police. Ils signalent aussi à qui de droit les problèmes plus graves : mineurs errants, sans abri en danger, etc. Les correspondants de nuit travaillent de fait en étroite collaboration avec les éducateurs du Service de Prévention Spécialisée. Depuis leur mise en place ils ont tissé des relations avec certains commerçants, des cafetiers, des habitants et des jeunes des quartiers.
« Ni policiers, ni vigiles, ni éducateurs, les correspondants de nuit occupent une place laissée vacante, celle du lien social. » Passée une certaine heure en soirée, les seuls intervenants possibles sont les pompiers, la police….. et eux.
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Principes d’intervention Les principes d’intervention sont ceux de la négociation, de la recherche du contact et du dialogue, et aussi du rappel de certaines règles, dont les correspondants ne peuvent pas pour autant être les garants absolus. « Leur crédibilité et leur légitimité, est la rapidité de la prise en compte plus que l’immédiateté de la réponse qui, elle peut être indirecte et différée ou nécessiter une construction conjointe. » Par l’écoute, le correspondant de nuit peut tranquilliser certains habitants, redonner confiance, recréer des liens entre des groupes de population et des institutions ; il peut rappeler, d’autre part, l’importance du respect mutuel en cas de troubles du voisinage, en se situant en médiateur. Secteurs et modes d’intervention Au fils du temps, la présence sur le terrain et l’évaluation régulière du travail ont permis de vérifier que certaines problématiques sociales, notamment la délinquance, existent réellement à Ajaccio (dégradation des biens publiques, violence des jeunes, prise de drogues, nuisances, conflits de voisinage, détresses sociales et/ou psychologiques, etc.). Le poste des correspondants de nuit a considérablement évolué, il s’est ancré dans le tissu social, ils sont bien repéré par la population nocturne et sont, en dehors de leurs rondes, régulièrement sollicités. Cela nous a amenés à réfléchir sur une nouvelle méthode de travail. L’intervention est constante et régulière, elle est assurée en binôme 5 fois par semaine de 19h00 à 02h00 (on verra plus loin que dans un souci de cohésion il est fréquent que la mission puisse débuter dès 17h00). A l’origine du projet, les correspondants de nuit étaient mandatés pour intervenir sur trois zones, à savoir :
Le quartier St Jean,
Le quartier des Salines,
Le quartier des Cannes.
Cependant, à la demande des instances municipales, le secteur d’intervention s’est élargi et aujourd’hui les correspondants de nuit interviennent également sur les quartiers :
Des Jardins de l’Empereur,
De Ste Lucie,
De Pietralba,
Du Vazzio.
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Avec ces nouveaux secteurs, nous sommes passés de trois à sept zones à couvrir, ce qui a considérablement élargi notre champ d’action sur le terrain. Par ailleurs, il est à noter que ce territoire n’est pas figé et si les correspondants de nuit sont appelés sur d’autres quartiers, il est bien entendu qu’ils s’y rendent. L’acquisition d’un véhicule de fonction s’est avérée nécessaire pour effectuer les rondes de nuit. Lors des diverses réunions d’équipe, les correspondants de nuit transmettent des informations à leurs collègues éducateurs mais qui du fait des horaires décalés n’avaient pas accès aux situations décrites. C’est pourquoi il arrive qu’ils prennent leur service à 17h00, cet horaire leur permet de faire le lien entre des situations repérées la nuit (concernant de jeunes majeurs notamment mais également de plus en plus de mineurs) et les éducateurs référents sur les quartiers le jour. Ce travail de médiation sociale, en amont de tout dispositif, facilite l’intervention de l’équipe éducative lors de la prise de relais. Une présence permettant la mise en place de repères Si le travail des correspondants de nuit reste discret, si de nombreuses rondes de nuit semblent parfois monotones, il n’en demeure pas moins que ce travail, difficilement quantifiable, a toute sa place dans les rues d’Ajaccio. Devenus des repères, tant pour les jeunes que les habitants voire des référents pour d’autres professionnels travaillant la nuit, les correspondants de nuit assurent un relais non négligeable avec le jour et s’inscrivent totalement dans les missions de prévention.
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LES ACTIONS SPECIFIQUES
LES CHANTIERS EDUCATIFS
LA REUSSITE EDUCATIVE
LES ATELIERS RELAIS
L’ACCUEIL DE LOISIRS SANS HEBERGEMENT (ALSH)
LES ACTIONS SANTE
LE POINT ACCUEIL MULTIMEDIA
LE POINT ACCUEIL ECOUTE JEUNES
LES FORMATIONS AU REPERAGE ET A LA GESTION DE LA CRISE SUICIDAIRE
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LES CHANTIERS EDUCATIFS Les chantiers éducatifs ont pour vocation d’offrir de courtes expériences de travail rémunéré à des jeunes repérés et encadrés par des éducateurs de rue, avec comme objectif de prévenir voire réparer les ruptures sociales.
BILAN QUANTITATIF « CHANTIERS EDUCATIFS » Du 01 JANVIER 2008 AU 31 DECEMBRE 2008 NOMBRE DE
TYPES DE CHANTIERS
CLIENTS
CHANTIERS
JOURS
NB DE CONTRATS
Distribution de journaux
Association
3
9
7
Nettoyage de plages et arrières plages
Mairie d’Ajaccio
5
22
19
Désherbage des voiries
Mairie d’Ajaccio
9
37
33
Travaux de rénovation
HLM St Jean
4
16
13
Peinture
Association
1
5
3
Manutention
Association
1
2
8
Hôtesse d’accueil
CUCS Ajaccio
1
2
2
Démaquisage
Association
1
3
2
Nettoyage de sentiers pédestres
Association
1
1
5
26
97
92
TOTAL
L’ACTION D’ACCOMPAGNEMENT Il s’agit d’un accompagnement socioprofessionnel individualisé (relais avec les différents partenaires sur le plan de la santé et du social) qui débute avant l’embauche (diagnostic de la situation, mise à jour administrative) qui se poursuit pendant la période de travail avec l’accompagnement au respect des horaires, des consignes, la valorisation des aptitudes et dont l’objectif est la construction d’un projet professionnel à mettre en œuvre à la suite de la mise à disposition.
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EVOLUTION ET CARACTERISTIQUES DE LA FILE ACTIVE DES SALARIES Au 31 décembre 2008, les chantiers éducatifs ont comptabilisés 51 salariés sur 26 chantiers. Ce qui représente 1 561 heures de travail. La durée de l’accompagnement varie de façon notable en fonction des jeunes. Certains vont pouvoir sortir du dispositif après seulement 1 chantier, alors que d’autres vont rester en lien beaucoup plus longtemps et ce pour diverses raisons. On constate également que certains ne se présentent même pas le jour du chantier et que de fait ils mettent en échec les démarches entreprises. Les problématiques de ces jeunes gens sont diverses et conditionnent la durée de leur accompagnement et si certains quittent rapidement le dispositif ce n’est pas forcément parce que leur parcours insertionnel a trouvé une solution, bien au contraire il arrive que certains n’adhérent pas du tout à ce qui leur est proposé. S’il fallait dessiner le portrait type d’un jeune à qui le Service de Prévention va proposer l’entrée dans le dispositif « Chantiers Éducatifs », ils s’agirait plutôt d’un garçon entre 17 et 23 ans, sans diplôme ni même formation ayant des difficultés à se projeter dans l’avenir. Issu de famille socialement défavorisée (parents séparés, au chômage ou rencontrant des difficultés financières importantes), ne possédant généralement ni le permis B ni même un moyen de locomotion. La seule expérience professionnelle est généralement celle du travail non déclaré, voire du petit trafic dans la rue… Une des difficultés de ce travail d’accompagnement réside dans le fait que souvent le parcours est tel que le jeune va connaître des périodes de démotivations qui risquent de le ramener à l’errance. C’est pourquoi certains jeunes se verront proposer plusieurs chantiers afin de maintenir leur motivation face à l’insertion professionnelle.
LA REUSSITE EDUCATIVE Depuis janvier 2007, la Ville d’Ajaccio a mis en place un Dispositif de Réussite Educative pour les enfants et les familles des quartiers des Cannes et des Salines. Ce dispositif, issu de la Loi de Cohésion Sociale de 2005, s’attache à donner leur chance aux enfants et aux adolescents ne disposant pas d’un environnement social, familial et culturel favorable à leur réussite. Il vise à accompagner, dès la maternelle, des enfants et des adolescents présentant des signes de fragilité en prenant en compte la globalité de leur environnement et de leurs difficultés.
31
Les actions s’articulent entre prise en charge individuelle et collective, en fonction des besoins, en mobilisant un collectif de professionnels sociaux, sanitaires et éducatifs et en mettant en œuvre, avec les parents et essentiellement hors temps scolaire, un accompagnement des enfants et des adolescents.
Les enfants connaissant des difficultés et qui ne sont pas pris en charge par des dispositifs de l’Education Nationale ou par un accompagnement scolaire sont orientés par l’enseignant vers le Coordonnateur de Réussite Educative. Après une analyse du dossier par une équipe pluridisciplinaire
de
soutien
(enseignants,
médecin,
assistante
sociale,
infirmière,
psychologue…), un parcours de Réussite Educative est proposé à la famille et à l’enfant. L’action n°3, qui porte sur un accompagnement individualisé à la scolarité d’une quinzaine d’enfants, a démarré en janvier 2008 et elle est assurée par la FALEP. Une éducatrice suit particulièrement ces enfants en dehors de l’école et s’attache à nouer des liens avec les familles pour apporter un accompagnement éducatif. Les actions touchent aussi bien à l’orientation vers un club sportif ou un accompagnement scolaire qu’à un séjour parents/enfants où les questions d’éducation sont abordées. En cas de besoin, des visites conjointes éducatrice / assistante sociale du DRE sont organisées dans la famille.
LES ATELIERS RELAIS Rappel du dispositif Atelier Relais Le dispositif Atelier Relais constitue aujourd’hui un des outils privilégiés de lutte contre le décrochage scolaire des jeunes soumis à l’obligation scolaire. Il ne doit pas être une alternative à la sanction mais doit s’inscrire dans le cursus scolaire de l’élève en difficulté. L’Atelier Relais reste dans tous les cas une piste de réflexion pour éviter l’échec. Il a pour vocation de permettre la rescolarisation et la resocialisation des collégiens qui se sentent inadaptés dans une scolarité « normale ». Pour ce faire on leur propose un autre cadre de travail avec d’autres partenaires et la famille et on organise un retour dans le collège ou éventuellement dans une autre institution plus adaptée (bien que la question du retour reste le point faible du dispositif). Profil des élèves accueillis
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Les élèves ont été accueillis avec les critères suivants : Perturbe fréquemment le cours par des interventions inopinées et hors sujet Net refus de l’autorité Perturbe le cours et demande de la part du professeur une attention permanente Grande difficulté d’apprentissage Comportement agressif Importantes difficultés scolaires et une grande passivité
Fonctionnement général de l’Atelier Relais Cette année, l’Atelier Relais a fonctionné suivant le principe de la convention cadre. Nous avons organisé des sessions de trois semaines, durée qui nous semble nécessaire pour mettre en place un travail éducatif cohérent avec les jeunes. Cinq sessions ont donc été mises en place sur l’année scolaire 2007/2008.
Admission Nous avons gardé notre mode de fonctionnement antérieur, c'est-à-dire les rencontres au sein des collèges entre l’élève, ses parents et les équipes éducatives afin d’établir un premier entretien ou nous présentons notre travail et l’objectif général de l’Atelier Relais. Cet entretien doit nous permettre d’avoir l’adhésion du jeune et de ses parents au projet. Pour l’année 2007/2008 et afin de respecter la convention cadre, une commission locale (qui se déroule avant chaque session) a apprécié l’opportunité de l’entrée d’un collégien en Atelier Relais et a fixé également les objectifs éducatifs et pédagogiques pour chaque jeune. Cette commission est constituée de personnel de l’Inspection Académique, d’un Chef d’Établissement et du coordonnateur FALEP de l’Atelier Relais. Les décisions d’admissions des élèves sont prononcées par l’Inspecteur d’Académie. Organisation des sessions L’organisation 2007/2008 des sessions a été identique aux années précédentes. Les élèves ont été accueillis à l’Atelier Relais de 9h00 à 16h00. La semaine de 27h00 a été répartie entre travail scolaire et activités éducatives (théâtre, travail manuel, activités physiques et sportives, informatique, entretiens, etc.).
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Une pause déjeuner de midi à 13h00 était effectuée à la cantine du LP Finosello. Les enseignements dispensés avaient pour but de revenir sur les lacunes et d’apporter aux élèves de la rigueur et le goût du travail. Analyse quantitative des admissions de 2007/2008 Cette année, 26 nouveaux élèves ont été admis à l’Atelier Relais (17 garçons, 9 filles) et 1 renouvellement ce qui fait 27 élèves accueillis. Les élèves étaient principalement issus de classes de 4ème, 16 au total, soit environ 60% des admissions. La répartition 5ème, 3ème étant identique : 4 élèves. Pour la première fois nous avons reçu un élève de 6ème, et 1 élève accueilli était inscrit au CNED. La répartition par collège s’est faite de la façon suivante : Collèges
Nombre de jeunes
Collège Arthur Giovoni
7
Collège Fesch
3
Collège Laetitia
6
Collège Padule
2
Collège Porticcio
2
Collège de Vico
0
Collège de Baléone
5
Bilan qualitatif Pour la plupart des élèves reçus à l’Atelier Relais les difficultés sont multiples, certains associent problèmes familiaux, comportementaux et échec scolaire, de ce fait notre évaluation sera certainement différente de celle de l’Education Nationale. Si le passage à l’Atelier Relais n’a pu régler totalement les problèmes relatifs à l’échec scolaire il a été néanmoins positif pour certains d’entre eux car il a eu un rôle de médiateur entre la famille et le collège, il a permis une régulation des tensions, il a pu faire émerger des perspectives d’avenir et permis de restaurer pour quelques uns leur image (estime de soi, confiance, etc.). Cette valorisation de son image ne peut qu’améliorer le comportement de l’élève dans son établissement et lui permettre de retrouver une scolarité plus apaisée et plus sereine.
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En définitive et selon ces considérations, l’Atelier Relais a été positif pour 17 d’entre eux, pour 6 autres l’Atelier Relais n’a pas atteint ses objectifs. 1 élève a été exclu et 2 ont abandonné en cours de session.
Evaluation générale Le fonctionnement 2007/2008 de l’Atelier Relais nous conduit à faire plusieurs constats : Les aspects positifs d’un temps de présence à l’Atelier Relais de trois semaines ont été confirmés cette année, tant au niveau de la relation éducateurs/élèves qu’au niveau de l’implication des parents. Cependant en tenant compte du fait que le retour du jeune dans son établissement pose toujours problème, il nous semble qu’une prolongation de la durée de prise en charge d’une semaine avec un retour progressif et une alternance collège/Atelier Relais serait souhaitable.
Nous notons également une fréquentation plus importante que l’année précédente, 26 élèves au lieu de 21. Un nombre plus important de filles a également été admis à l’Atelier Relais.
Tous les jeunes accueillis dans le dispositif sont des jeunes en rupture scolaire. Toutefois, la rupture est plus ou moins importante selon les problématiques rencontrées. Quand la rupture scolaire est trop marquée les chances de remobilisation et de rescolarisation sont très réduites. Nous avons pu constater et vérifier que l’Atelier Relais est particulièrement adapté aux élèves dont les problématiques concernent le manque de confiance en soi ainsi que la dévalorisation de leur image. Des résultats très encourageants ont été obtenus avec cette typologie d’élèves. Il est évident que plus l’élève est orienté tôt dans l’année à l’Atelier Relais plus les chances de réussite sont importantes.
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L’ACCUEIL DE LOISIRS SANS HEBERGEMENT - JUILLET / AOUT 2008
Ce sont près de 70 enfants (66 exactement) qui ont participé aux activités mises en place par le Service de Prévention Spécialisée dans le cadre de l’ALSH. Du 1er juillet au 22 août, les enfants présents ont pu pratiquer des activités ludiques de qualité (accrobranche, piscine, parc aquatique, plage). Le centre de loisirs a fonctionné sur le même principe que l’année précédente, sur un mode itinérant. Des activités différentes ont été proposées tous les jours de la semaine. Un ramassage en car était assuré quotidiennement. Cette année encore les inscriptions ont été nombreuses. Au mois de juillet, 48 enfants ont répondu présents. En août 18 nouvelles inscriptions pour une participation de 41 enfants (23 déjà inscrits en juillet). Sur le mois de juillet nous totalisons 423 journées soit une moyenne de 19 enfants par jour. Pour le mois d’août, le nombre de journées s’élève à 241, soit une moyenne de 16 enfants par jour, les activités du centre de loisirs s’étant arrêtées le 22 août. Les journées des enfants ont été rythmées par des activités et des sorties qui ont suscité chez les jeunes et chez leurs parents beaucoup d’intérêt et d’enthousiasme. Ils ont pu notamment expérimenter de nouvelles sensations avec le Parc Aventure de Vero, sans oublier les traditionnelles sorties à la piscine de Valle di Mezzana ou à l’Acqua Cyrné Gliss. Toutes les activités ont permis de répondre aux objectifs fixés dans le projet pédagogique. Sur la durée de fonctionnement deux animateurs, titulaires du BAFA, ont travaillé au centre de loisirs. Ces animateurs ont été encadrés par les éducateurs spécialisés du Service de Prévention Spécialisée. Le Service de Prévention Spécialisée de la FALEP reconduira l’action en 2009.
Les partenaires financiers de cette action ont été pour cette année 2008 :
La Caisse d’Allocations Familiales de la Corse du Sud La Collectivité Territoriale de Corse (DRJS) La municipalité d’Ajaccio
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LE POINT ACCUEIL MULTIMEDIA Ce document concernant le P@M du Service de Prévention Spécialisée de la FALEP s’appuie sur la vie de cet espace du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2008. La ligne directrice est résolument restée la mise en œuvre d’un projet global d’animation en direction de tous les publics sans exception. De même nous nous sommes attachés à faire un effort particulier sur l’accueil des personnes et la qualité d’écoute des personnels, de manière à recevoir dignement tous les publics et répondre aux attentes de chacun d’entre eux. Néanmoins, il ne reprend pas les modalités de sa création, ses missions, son implantation, ses méthodes de fonctionnement, son budget de fonctionnement,
son matériel et ses
partenaires. Ces points étant inchangés, nous vous invitons à consulter le rapport d'activité complet 2008 disponible sur le blog du P@M. Pour mémoire, le P@M du Service de Prévention Spécialisée de la FALEP a été créé en 2003, venant compléter les services déjà existants en répondant aux nouveaux besoins qu’apportent les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC). Le P@M vise à favoriser l’accès et la familiarisation aux nouvelles technologies de toute une frange de la population du quartier qui, pour des raisons sociales ou économiques, en est encore exclue. Ouvert du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 16h30, le P@M est animé par un animateur multimédia, placé sous la responsabilité du Directeur Adjoint du Service de Prévention. Le P@M est destiné aux habitants du quartier, aux usagers et intervenants de la FALEP, et aux étudiants du centre de formation. En plus des actions spécifiques à l’apprentissage de l’informatique, le P@M consacre 10h d’activité hebdomadaires aux autres secteurs de la FALEP. Les ateliers d’apprentissage du français, l’accompagnement scolaire, l’espace jeunes et la maison de Quartier Saint-Jean utilisent le P@M pour leurs propres actions, avec l’appui de l’animateur du P@M. Pendant les périodes de vacances scolaires, le planning est adapté de façon à accueillir davantage les enfants et les jeunes. Cette étroite collaboration des secteurs permet de diversifier les supports pédagogiques et
les activités
proposées.
Elle
permet
également
de proposer éventuellement un
parcours répondant à une problématique individuelle ou collective. Collective par exemple avec les jeunes qui créent un blog. Individuelle par exemple lorsqu’une personne qui suit des cours de français a découvert l’informatique au P@M, y revient de façon autonome pour se former, puis pour avoir des conseils sur l’achat d’un ordinateur personnel et finalement
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pour bénéficier de la connexion wifi à internet... Le P@M a accueilli également un Institut médico éducatif. Des partenariats avec d’autres associations ne sont pour l’instant pas envisageables, le planning du P@M étant complet…
Les objectifs du P@M Le P@M a vocation à favoriser l’usage et l'accès aux technologies de l'information et de la communication (TIC) en initiant à l’informatique, la bureautique, l’internet et au multimédia, et en apportant de réelles connaissances pratiques utilisables de façon autonome dans la vie quotidienne. Il peut participer à la lutte contre l’exclusion en favorisant la valorisation, la socialisation et la lutte contre l’isolement des publics. Il peut contribuer à vulgariser et assurer une médiation avec les dispositifs d’insertion. Il peut permettre à des publics d’horizons divers de se retrouver pour communiquer, échanger, apprendre, s’informer, s’exprimer dans une dynamique qui peut favoriser une mixité sociale et culturelle
Favoriser la recherche d’emploi.
Favoriser l’usage des logiciels libres.
Animations en lien avec les cours d’apprentissage du français, la maison de quartier Saint-Jean et le secteur jeunes.
Aide et accompagnement dans les démarches administratives.
Réduire la fracture numérique dans les quartiers sensibles
Dynamiser la vie socio culturelle de ces quartiers en mettant en œuvre un projet conçu et réalisé avec les habitants en permettant l’utilisation de locaux et de matériel en encadrant les activités par du personnel formés.
Créer du lien social par des activités ouvertes à tout public à encourager les initiatives citoyennes et solidaires.
Développer des animations pour toutes les générations notamment par des rencontres intergénérationnelles à travers la transmission des savoirs, des rencontres culturelles.
Prévenir les comportements à risque en offrant un lieu d’accueil et des activités aux jeunes du quartier en partenariat avec les travailleurs sociaux et les associations.
Permettre l’égal accès aux services publics.
Les activités du P@M Ateliers Formation débutants La formation en groupe pour les débutants a pour objectif de donner une autonomie aux personnes dans l’utilisation générale de l’ordinateur :
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Débuter en Informatique
Introduction : fonctionnement d'un ordinateur, utilisation des périphériques, les logiciels
Utilisation du clavier et de la souris
Windows: l'écran
Menu Démarrer, Démarrer un programme
Gestion des fenêtres
Le panneau de configuration
Installation de programmes et logiciels
Bureautique
Initiation traitement de texte : apprentissage du clavier, mise en page, insertion d’images, sauvegarder un document, tabulation, imprimer
Initiation tableur : apprentissage du clavier, mise en page, calculs simples
Perfectionnement traitement de texte : tableau, graphiques, formulaires,
Perfectionnement tableur : formules, graphiques, tableaux croisés dynamiques
Internet
Présentation générale d’Internet : composition d’une adresse Internet, d’une adresse de messagerie
La navigation : Présentation des logiciels de navigation, utiliser Internet
Les outils de recherche : Les moteurs de recherche, les annuaires, les flux RSS
Création d’un site : blog, Wiki
Communication : Le courrier électronique, messageries instantanées, forums,
Services Publics
Recherche d’emploi
Demande de naturalisation
Dossier CMU, CAF …
Aide juridictionnelle
Formation individuelle Les personnes déjà familiarisées à l’informatique qui ont besoin d’un perfectionnement dans le cadre d’un projet personnel précis peuvent suivre une formation individuelle sur les logiciels de leur choix. L’animateur du P@M adapte la formation au plus près des besoins de chacun.
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Accès libre Les séances en accès libre permettent aux usagers de mettre en application les cours informatiques ou de trouver un conseil ou un complément d’information. L’animateur est disponible pour répondre à toutes les questions et les aider dans la réalisation d’un projet personnel. Des livres, des exercices, des cdroms et des vidéos sont à disposition pour se perfectionner.
Avec les enfants et les jeunes Animations en lien avec la maison de Quartier Saint-Jean Le P@M accueille les enfants de 5 à 10 ans qui fréquentent la maison de Quartier SaintJean, les enfants se familiarisent avec l’ordinateur en utilisant des logiciels de loisirs pédagogiques ou de jeux En période scolaire, le P@M est utilisé pour l’accompagnement scolaire, des jeux, de la vidéoconférence, des recherches sur internet, et pour la réalisation de projets individuels ou collectifs
Animations en lien avec Point Accueil Ecoute Jeune Le P@M accueille les jeunes de 16 à 25 ans rencontrant de grandes difficultés d’insertion sociale et professionnelle qui fréquentent le PAEJ, l’animateur les accompagne dans les différentes démarches concernant les services publics.
Pendant les vacances Pendant les vacances scolaires, le planning du P@M est adapté afin d’accueillir davantage d’adolescents pour la réalisation de projets multimédias autour de la vidéo, de la musique ou de l’écriture. Ex. : reportage réalisé par les jeunes avec l’aide du P@M (initiation à la vidéo et au montage), clip réalisé lors de l’enregistrement en studio d’une chanson composée par les jeunes, etc. Avec les Ateliers d’Apprentissage du Français Le P@M accueille les publics des ateliers d’apprentissage du français et propose d’utiliser l’ordinateur comme un support d’apprentissage de la langue.
Animations en lien avec les ateliers socio-linguistiques (ASL) Les participants des ASL reçoivent une initiation à l’informatique, puis ils utilisent des logiciels d’apprentissage du français, font des recherches sur internet en lien avec les cours.
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Partenariats avec les Associations Accueil public handicapé Le P@M a reçu les adolescents de l’Institut médico-éducatif (IME) des Salines. Il les initie à l’outil informatique par le jeu : logiciels éducatifs, initiation au traitement de texte, au dessin et aux jeux sur ordinateur. Les éducateurs de l’IME ont été formés à l’informatique pour qu’ils puissent eux aussi développer des activités dans leur structure.
Perspectives 2009 En 2009, l’accent sera mis sur le nouveau fonctionnement du P@M quelque peu différent des autres espaces multimédia, en incluant la notion importante qui est « Aller vers » plutôt que l’inverse. Le premier semestre 2009 sera chargé en nouveauté avec la mise en place de nouveaux horaires, la mise en place de nouveaux ateliers, un nouveau règlement intérieur, la création du site Internet du P@M. Enfin, même si les nouveautés citées ci-dessus risquent de mobiliser une grande partie de notre temps de travail, nos objectifs habituels resteront de :
Stabiliser et accroitre l'offre d'accès libre et d'ateliers d'initiation
Permettre l’égal accès aux services publics.
Créer du lien social par des activités ouvertes à tout public à encourager les initiatives citoyennes et solidaires.
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LES ACTIONS SANTE « U Lucale » est un lieu d’accueil situé dans le quartier des Cannes, géré par le Service de Prévention Spécialisée de la FALEP, il a été créé afin de mettre en œuvre des actions d’éducation à la santé. Ces actions sont mises en place par l’animateur santé du Service (financé dans le cadre de l’appel à projet GRSP 2008) en étroite collaboration avec les partenaires du réseau. Au sein du local, l’équipe éducative organise des actions destinées aux jeunes de 12 à 25 ans, généralement issus des quartiers difficiles. Ces actions découlent d’un constat effectué par les professionnels et les intervenants de terrain et sont destinées aux : jeunes ayant pris des risques : lors de rapports non protégés, lors de prise d’alcool ou d’autres toxiques, et compte tenu de ce que cela implique comme détresse et conséquences sur leur santé, jeunes ne paraissant pas concernés par leur santé : du moment qu’ils ne sont pas malades le discours de prévention ne semble pas avoir de prise sur eux, jeunes se sentant exclus des dispositifs, et ce en raison de leur origine sociale ou ethnique, la santé n’est pas leur préoccupation première. Les objectifs des actions santé ont été tout au long de l’année : d’intéresser les jeunes à leur santé, de leur proposer, par l’intermédiaire d’activités ludiques ou culturelles, une approche à la santé, d’impliquer ces jeunes dans l’échange sur les divers thèmes, ce qui permet une appropriation des messages, de leur proposer des activités sportives souvent indispensables à une bonne hygiène de vie, de les orienter et leur faire connaître les divers partenaires travaillant dans le domaine médico-social. En ce sens, l’animateur santé a mis en place une permanence au local des Cannes, quatre fois par semaine de 9 heures à 12 heures et de 17 heures à 19 heures 30 et ce, tant pour des actions collectives que pour la gestion de situations individuelles. Ces actions sont toujours organisées en partenariat avec des professionnels de santé afin de garantir une information compréhensible et adaptée au public.
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« U Lucale » met également gratuitement à la disposition du public de la documentation relative à la santé, ainsi que des préservatifs. Par ailleurs, l’animateur a été régulièrement sollicité pour répondre aux questions des jeunes, voire pour les accompagner dans l’accès aux soins (CDAG, ANPAA, etc.).
Les actions de prévention qui ont été réalisées en 2008 sont les suivantes : Sida IST, Contraception, sexualité, Nutrition, Conduites addictives : alcool, tabac, drogues illicites, Dangers du soleil, Semaine de la vaccination, Sport et bien être, Conception, édition, distribution de 2 numéros du journal santé « Globule Info ».
Ces actions de prévention ont été organisées au local des Cannes, mais également dans les autres quartiers d’agrément du Service de Prévention Spécialisée de la FALEP (Salines, Empereur, St Jean et Vazzio). ACTION : ESPACE SIDA, INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES
Information, documentation, orientation dans le cadre de la prévention du SIDA,
Mise à disposition de préservatifs,
Participation à la journée mondiale du SIDA.
ACTION : CONTRACEPTION SEXUALITE
Informations, documentations sur : contraception / sexualité et I.V.G,
Mise à disposition de préservatifs féminins et masculins,
Orientation et/ou accompagnement vers les professionnels de santé,
Sensibilisation aux thèmes : contraception sexualité.
ACTION : NUTRITION Les séances animées par une diététicienne et le CODES 2A se sont déroulées de la façon suivante :
présentation des différents groupes alimentaires,
classification des groupes alimentaires par ordre de priorité, 43
élaboration de menus équilibrés,
notion de diététique,
rappels des règles d’hygiène alimentaire.
De nombreux outils pédagogiques visuels et interactifs (cassettes vidéo, transparents, etc.) ont permis de faciliter la prise de parole. ACTION : CONDUITES ADDICTIVES Les toxicomanies, usage de drogues licites ou illicites, sont souvent observées chez les adolescents et jeunes adultes et, souvent dans un contexte de polyconsommation (tabac, alcool, produits toxiques, etc.). C’est pour cela que nous avons opté pour la mise en place d’actions spécifiques à chaque problématique : L’animation prévention alcool a été mise en œuvre avec le concours de L’ANPAA de la façon suivante :
Participation des jeunes à des jeux de société à visée pédagogique,
Animation démontrant les effets d’une alcoolisation au moyen de lunettes qui permettent de simuler une situation d’ivresse au-dessus du seuil règlementaire,
rappels des risques encourus
L’animation prévention tabac a été mise en place avec le CODES de la façon suivante :
Présentation des méfaits du tabac et des risques encourus,
Participation des jeunes à des jeux de société à visée pédagogique,
Mise en lien avec l’addiction au cannabis
ACTION : DANGER DU SOLEIL C’est avec le CODES que nous avons souhaité traiter ce thème et aborder les bienfaits et les risques encourus :
Présentation Power Point,
Animations ludiques autours de jeux.
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ACTION : SEMAINE DE LA VACCINATION Une exposition d’affiches a été organisée au local des Cannes, à la Maison de quartier de St Jean ainsi qu’au centre de formation de la FALEP. Cette campagne d’information avait pour but de rappeler la nécessité de la vaccination. ACTION : SPORT ET BIEN ETRE Une initiation aux arts martiaux à été mise en place tous les jeudis soirs au gymnase de l’école St Jean pour les enfants âgés de 6 à 12 ans issus des différents quartiers de la ville. Pour les adolescents, des sorties en montagnes, des randonnées pédestres et des tournois de foot leur ont permis de retrouver la notion de plaisir dans le sport et le gout de l’effort. Ainsi plus de 35 matchs de football interquartiers ont été organisés et ont démontrés une fois de plus l’intérêt certain des jeunes vis-à-vis de cette activité. Cependant, en diversifiant les activités (randonnées, accrobranches, ballades en raquettes, escalade…), nous avons pu faire découvrir à nos jeunes d’autres facettes du sport et des ses bénéfices. Chacun d’entre eux (même les moins sportifs) a pu retrouver confiance en soi et le goût de l’effort. Le sport et le bien être sont étroitement liés à une bonne santé.
LE POINT ACCUEIL ECOUTE JEUNES L'objectif principal du Point Accueil Ecoute Jeunes est la prévention et l’accompagnement des difficultés liées à l'adolescence. Le PAEJ dans son approche généraliste répond fidèlement à la circulaire de mars 2002, relative à la mise en œuvre d’un dispositif unifié des Points Accueil Ecoute Jeunes destinés aux jeunes et à leurs parents s’adressant en priorité aux adolescents et jeunes majeurs rencontrant diverses problématiques : conflits familiaux, mal être, solitude, échec scolaire, tentatives de suicide, conduites à risque, violences, délinquances, conduites addictives, fugues, errance… Les principes d’accueil des professionnels du PAEJ sont l’anonymat, la confidentialité et la gratuité. Sans délai, les jeunes et les parents peuvent accéder à l’écoute de leurs difficultés, des conflits qu'ils peuvent rencontrer, bénéficier d’un étayage spécifique et adapté au Sujet et ainsi aller vers plus d’autonomie.
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Le PAEJ est rattaché au Service de Prévention Spécialisé FALEP qui a créé, au sein du Point Ecoute, une dynamique constructive par la collaboration de l’équipe éducative c'est-àdire les éducateurs de rue. « Aller vers » les jeunes par une présence sociale dans les quartiers d’Ajaccio et « l’accueil des jeunes » au PAEJ permet d’affiner un accompagnement, un suivi éducatif de qualité quelle que soit la démarche effectuée.
Les champs de compétence du Point Ecoute d’Ajaccio s’inscrivent dans :
L’écoute des personnes en souffrance (jeunes et/ou familles).
La prévention de la toxicomanie, des conduites d’addiction, des comportements à risque et de l’exclusion sous toutes ses formes.
La médiation au sein de la famille, et le rétablissement des liens de confiance avec les adultes.
L’accueil et l’orientation des jeunes vers les services spécialisés.
La réinsertion sociale et professionnelle des jeunes les plus démunis par un accompagnement psychologique et socio-éducatif adapté.
LE PUBLIC Pour l’année 2008, la file active compte 668 nouvelles personnes en plus de celles habituées depuis des années à fréquenter le PAEJ, et est constituée de jeunes de zéro à 25 ans, d’adultes de plus de 25 ans et de parents. Le public fréquentant le Point Ecoute d’Ajaccio est toujours aussi diversifié : familles, parents, adolescents bien sûr, mais aussi voisins, travailleurs sociaux, enseignants, etc. Pour une meilleure lecture, il est possible d’appréhender le public accueilli en 4 grandes catégories, chacune d’entre elle pouvant se décliner en sous catégorie :
Les jeunes de 12 ans à 25 ans
Les parents,
les adultes de plus de 25 ans,
les professionnels.
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ANALYSE QUANTITATIVE de Janvier 2008 à Décembre 2008 Suivi
Sexe
Age
Nature de la demande Démarches
EN NOMBRE
H
F
<15
1518
264
404
73
92
POURCENTAGE 41% 59% 13% 15%
1825
>25
Entretien Parents psychologique
Temps écoute
administratives
Util matériel
106
133
264
204
129
198
157
21%
37% 14%
26%
16%
32%
26%
ACTIONS MENEES EN PARTENARIAT LES SERVICES DU TRIBUNAL : L’accueil des ILS : 8 Infractions à la législation sur les Stupéfiants Le PAEJ reçoit depuis 2000 des jeunes mineurs ou majeurs orientés par les services du Tribunal d’Ajaccio, un certain nombre de mineurs et jeunes adultes interpellés dans le cadre d’une première infraction à la législation sur les stupéfiants (ILS). L’objectif, dans ce cadre contraint, est surtout de permettre aux personnes qui le désirent de bénéficier d’un temps d’écoute, de parole, et d’information sur leurs consommations toxiques.
ACTION PARENTALITE ET REAAP En 2008, 264 nouveaux parents ont été reçus au PAEJ Modalités d’accueil et base de travail de l’action parentalité. Depuis 1999, l’ensemble de l’équipe du PAEJ a développé l’axe du soutien à la parentalité (accueil, information, etc.) et propose aux parents un cadre de soutien psychologique et de médiation parent-enfants. Grâce à ses modalités de fonctionnement général, le Point Ecoute permet d’accueillir une population très diversifiée de parents en difficulté et touchant sans exception l’ensemble des milieux sociaux (accueil bas seuil, gratuité) reprenant ainsi l’un des principes fondamentaux des termes des circulaires du 9 mars 1999 et du 12 mars 2002 qui consistent à « s’adresser à tous les parents quels que soient leurs milieux sociaux, leurs origines, leurs convictions ».
Les orientations vers le PAEJ sont effectuées par :
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Les éducateurs du Service de Prévention Spécialisée et autres professionnels FALEP,
L’Education Nationale (CPE, AS, Infirmières, enseignants),
Les services d’A.E.M.O., les A.S., les éducateurs, la PMI,
La PJJ, le JAF, le Juge pour enfants,
Les associations,
Le « bouche à oreille », la proximité avec les gens du quartier.
LES RENCONTRES MEDIATISEES Dans le cadre de l’action de soutien aux familles, le PAEJ collabore avec le Juge aux Affaires Familiales du Tribunal d’Ajaccio, tout au long de l’année. Le Point Ecoute, perçu comme un lieu neutre et contenant par les familles, s’inscrit dans un processus d’accompagnement des parents et enfants dans des moments de crise familiale, notamment dans le cadre des droits de visite ordonnés par le JAF. Ce type d’intervention semble particulièrement propice à permettre une parole sur la fonction parentale et à instaurer de nouvelles possibilités de communication entre parents et enfants. L’équipe du PAEJ a élaboré un protocole d’Accueil des rencontres médiatisées explicitant le rôle et la fonction du personnel accueillant, le planning des rencontres ainsi que l’engagement des deux parties concernées.
LA MAISON OUVERTE L’extrême difficulté à recevoir au Point Ecoute des parents avec leurs «tous petits » (locaux inadaptés) nous a amenés à favoriser et à participer au démarrage de la Maison Ouverte en octobre 2001, au travers d’une convention de prestation de service avec le Conseil Général de Corse du Sud. Lieu d’accueil pour parents et enfants âgés de 0 à 4 ans. Notre mission à la Maison Ouverte s’inscrit dans l’axe direct du soutien à la parentalité et nous permet d’élargir nos interventions sur un nombre croissant de parents et de nous positionner le plus en amont possible dans les champs de la prévention.
En synthèse nous pouvons reconnaître la singularité du travail à travers la combinaison d’une dimension psychologique et socio-éducative. Cette pluridisciplinarité de l’équipe du point écoute est primordiale car elle facilite un travail d’accompagnement socio-éducatif des jeunes, des familles « dedans » et hors du PAEJ. 48
LES FORMATIONS AU REPERAGE ET A LA GESTION DE LA CRISE SUICIDAIRE 2005 : Rappel de l’origine de l’action : En mars 2005, le Service de Prévention Spécialisée a organisé deux journées de conférence débat sur le thème de la souffrance psychique. Ces deux journées, le 31 mars à Ajaccio, le 1er avril à Bastia, ont été menées par le Pr Jean-Louis TERRA. Les actes du colloque ont été rédigés et très largement diffusés, ils ont permis de faciliter la communication de proposition de formation sur le repérage et la gestion de la crise suicidaire. 2006 : Rappel du contenu et des objectifs de l’action :
Mise en place des formations sur la prévention de la crise suicidaire sur la région par :
L’organisation des formations sur Ajaccio, Bastia, Porto-Vecchio, par les formateurs formés sur le plan national,
Prise en charge des frais de déplacements et d’hébergements des intervenants.
Evaluation des formations, après la formation et 1 an après.
Elaboration d’un manuel, à l’usage des personnes formées sur les consignes en cas de dépistage de mal être. Elaboration d’un guide-répertoire des structures de prévention et de prise en charge de la souffrance psychique à l’usage des professionnels des secteurs médicaux, sociaux, associatifs.
OBJECTIFS :
Généraliser les formations au repérage de la crise suicidaire vers tous les publics,
Faire connaître les structures de prévention et de soins de la souffrance psychique,
Faire baisser le nombre de suicides ou de tentatives de suicide.
LE GUIDE REPERTOIRE : L’élaboration du guide répertoire a représenté une part de travail considérable, il a été édité à 500 exemplaires et expédié nominativement à toutes les personnes ayant reçu la
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formation, par ailleurs toutes les structures du champ sanitaire et social de la Région Corse en ont été destinataires. Le guide répertoire est disponible et téléchargeable sur le site du PREPS (www.prepscorse.fr). NOMBRE TOTAL DE PERSONNELS FORMES SUR LA REGION CORSE AU 31/12/2008 : 128
RECAPITULATIF DES PERSONNELS FORMES PAR CORPS DE METIER 34 Infirmiers/infirmières 23 Educateurs 22 Assistantes sociales 10 Psychologues 7 Gendarmes 6 Moniteurs Educateurs 5 Médecins scolaires 3 Secrétaires 2 Animateurs 2 Cadres de Santé 2 Conseillers d’orientation psychologue 2 Correspondants de nuit 2 Médecins 1 Accompagnatrice insertionnelle 1 Agent administratif 1 Aide Médico psychologique 1 Conseiller Principal d’Education 1 Médiatrice 1 Pédopsychiatre 1 Psychiatre 1 Surveillant de nuit
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Statistiques Correspondants de nuit Emploi ou statut
Répartition par Sexe
19% 30% Sans emploi Garçons Stage / Formation
Filles
60% 10%
Salariés
81%
Nationalité
Répartition par Quartier 6%
5% 2% 19%
14%
Cannes
20%
Salines Jardins de l'Empereur
Française
Saint-Jean 29%
Hors CEE
Pietralba 80%
25% Vazzio Sainte-Lucie
51
Statistiques Réussite Educative Répartition par Sexe
Répartition par tranche d'âge
8% 28%
14%
39%
de 3 à 6 ans de 6 à 10 ans
Garçons de 10 à moins de 12 ans
Filles 61%
de 12 à moins de 16 ans 50%
Hébergement
Origine du 1er contact 3%
33%
67%
Réseau de jeunes, présence sociale
Chez les Parents Famille d'accueil
Réseau partenarial (Réussite éducative) 97%
2
Statistiques Atelier Relais Répartition par Sexe
Jeunes / Collèges Collège Giovoni 0%
35%
20%
Collège Fesch
28%
Collège Laetitia
8% Garçons
12%
Filles
8%
24%
Collège Padule Collège Porticcio Collège Vico
65%
Collège Baleone
Jeunes / Classes 4% 4% 15% 3e
15%
4e 5e 6e 62%
CNED
3
Statistiques PAEJ Répartition par tranche d'âge
Répartition par Sexe
11% Moins de 15 ans 14%
39%
40% Hommes
18 -25 ans
Femmes
60%
15 - 18 ans
16%
Plus de 25 ans Parents
20%
Nature de la demande
Entretien psychologique 23%
29%
29%
Temps écoute Démarches administratives
19% Utilisation matériel
4
Statistiques ALSH R茅partition par Sexe
Nombre d'inscriptions
27%
33% Gar莽ons
juillet-08
Filles
ao没t-08
67%
73%
Nombre de participation
45%
juillet-08 55%
ao没t-08
5
Statistiques P@M Répartition par Sexe
Répartition par tranche d'âge
29%
38%
31% Moins de 15 ans
Hommes
15 - 25 ans
Femmes
62%
Plus de 25 ans 40%
Nature de la demande
Services Publics / e-administration 12% 42%
Initiation informatique Internet
39%
Atelier bureautique 7%
6
Statistiques Chantiers Educatifs Répartition par Sexe
Nombre de contrat
8% 38% 2008 Garçons Filles
2007 62%
92%
Nombre de chantiers / Type de chantiers 4% 4% 4%
Distribution de journaux
4% 4%
Nettoyage de plages et arrières plages 11%
Désherbage des voiries Travaux de rénovation 19%
15%
Peinture Manutention
35%
Hôtesse d’accueil Démaquisage Nettoyage de sentiers pédestres
7
Statistiques Quartiers Occupation en journée
Répartition par Sexe
0%
3% 0% 3% 1% 129
6%
8% 197
Garçons 11%
Filles
66% 2%
Non scolarisé et moins de 6 ans
Ancienneté du suivi
Scolarisé En formation professionnelle, en apprentissage ou en stage
0% 10%
3%
Moins de 6 mois
11%
De 6 mois à 1 an
En emploi En recherche d'emploi Inoccupé et déscolarisé (pour les moins de 16 ans)
28% 48%
De 1 an à moins de 2 ans De 2 ans à moins de 3 ans
Inoccupé (pour les 16 ans et plus) Hospitalisation ou autre établissement sanitaire Autre
3 ans et plus
Inconnue
Inconnue
8
Hébergement ou logement
Répartition par tranche d'âge 3% 6%
0%
2%
Moins de 3 ans
3%
1% 1%
0% 2%
7%
de 3 à moins de 6 ans de 6 à moins de 12 ans 24%
15%
de 12 à moins de 18 ans de 18 à moins de 21 ans de 21 à moins de 25 ans
49%
25 ans et plus
Origine du 1er contact 7%
Logement autonome
86%
En famille d'accueil
10%0%
Chez les parents, de la famille, des amis ou un tiers digne de confiance (hors famille d'accueil) En centre d'hébergement (CHRS, CADA, centre d'hébergement d'urgence…) ou en logement adapté (résidence sociale, FJT…) 83%
dont Education Nationale dont Ministère de la Justice (notamment PJJ)
En établissement de l'ASE ou de la PJJ A la rue, SDF Autre
dont Conseil Général (notamment ASE) dont Mairie, agglomération ou communauté de communes
Inconnu
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