Reptile rules!

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Reptile rules ! Par Alexandra Feltgen • mai 2014





Pogona Vitticeps (Agame Barbu)


Il s’agit d’un lézard à l’allure massive, possédant de fortes griffes et des paupières mobiles. Il est brun-grisâtre, avec des marbrures plus claires, nettement transversales sur les pattes et la queue. Les spécimens adultes mesurent 50 cm de long au maximum, la queue prenant plus de la moitié de la longueur totale du corps. Les femelles sont généralement plus petites que les mâles. Ces derniers possèdent des pores fémoraux à l’intérieur des cuisses. Il est capable de moduler légèrement la couleur de ses écailles afin d’aider à la régulation de sa température.

Les écailles spécialisées des deux côtés de sa gorge, son cou et sa tête forment de petites épines qui courent le long des côtés du corps et de la queue. Elles peuvent être érigées en signe de menace lorsque l’animal gonfle la gorge, ce qui est une posture caractéristique de cet agame. Il possède des pattes puissantes qui lui permettent de décoller complètement son corps du sol lorsqu’il se déplace. Cela lui permet de limiter la chaleur reçue du sol et de réduire sa température par le flux d’air passant alors sous son ventre. Cet animal peut vivre de 4 à 10 ans en captivité.




Trioceros Jacksonii (Caméléon de Jackson) Cette espèce se rencontre au Kenya et sur le mont Méru en Tanzanie. Elle vit dans les forêts de montagne jusqu’à 3 000 m d’altitude. Elle a été introduite à Hawaï aux États-Unis. Il mesure environ 30 cm de long, sa coloration est verte. Il change de peau 3 fois par an. Le mâle possède sur la tête trois cornes caractéristiques, deux sont placées sur le front alors que la troisième est au bout du museau. Lors de la naissance, le petit caméléon de Jackson possède une seule corne de la taille d’un ongle humain. La femelle n’en possède qu’une. Ces caractéristiques varient selon les sous-espèces. Certaines sont plus petites que décrit ci-dessus, et certaines ont des cornes plus ou moins développées.


Eublepharis Macularius (Gecko LĂŠopard)




D’une couleur généralement blanchâtre à jaune mouchetée de noir, sa robe rappelle celle du léopard, d’où son nom. Ce gecko a une taille moyenne d’un peu plus de 20 cm, les mâles étant plus grands et massifs que les femelles. Grégaire et nocturne, l’espèce vit dans des milieux variés mais affectionne principalement les anfractuosités des rochers dans des milieux accidentés et secs. On la trouve au Pakistan, en Inde et en Afghanistan. Elle se nourrit principalement d’invertébrés mais peut également chasser de petits vertébrés, notamment à l’âge adulte. Elle est ovipare. Il n’est pas menacé dans son milieu naturel et n’est pas dangereux pour l’Homme. Le Gecko léopard est une espèce de gecko de relativement grande taille. Les individus adultes mesurent environ 24,5 cm pour les mâles et 21 cm pour les femelles. La taille de la queue peut atteindre jusqu’à 70 % de la longueur museau-cloaque. La taille des individus est sans doute variable selon les populations. Le corps et la tête sont massifs, et cette dernière est triangulaire, avec un museau pointu. Les pattes sont courtes et fines par rapport au corps. La queue est cylindrique, large et charnue ; elle est segmentée et pointue à son extrémité. La robe a chez les adultes, une couleur de fond blanchâtre ou jaune, voire violacée mouchetée de

taches et points noirs qui rappellent la livrée des léopards. Les points noirs peuvent être distincts les uns des autres ou se rejoindre pour former des motifs, notamment au niveau de la tête. Le ventre est beige à blanc. Chez les juvéniles, la tête est foncée avec une bande blanche au niveau de la nuque. Le dos est barré de trois ou quatre bandes transversales foncées. Ces bandes s’estompent avec l’âge mais peuvent subsister chez les adultes sous forme de bandes grisâtres ou violacées. Il a une peau garnie d’écailles granulaires ou en forme de tubercules coniques disposées de manière irrégulière sur la face dorsale. Les écailles ventrales sont quant à elles lisses. Les cinq doigts se terminent par des griffes puissantes, mais ne peut pas grimper sur des surfaces totalement lisses comme le verre. Les doigts présentent des écailles en forme de lamelles elles-mêmes constituées de petits tubercules. Gros plan sur la tête d’un lézard, vue de troisquarts. La tête est jaune tachetée de noir. Détail de la tête : les paupières caractéristiques et les pupilles verticales sont clairement visibles. Sur les deux côtés de la tête, on trouve des ouvertures auriculaires assez grandes. La langue, quant à elle, est rose et très légèrement bifide.


Tiliqua Gigas (scinque) Cette espèce se rencontre dans toute l’Australie à l’exception de la Tasmanie ainsi que dans les îles Tanimbar et Babar dans les Moluques en Indonésie. Il est commun dans toute l’Australie orientale, étant souvent trouvé dans la brousse et les zones périurbaines où les conditions sont favorables. Il est connu comme lézard à langue bleue parce que la couleur de sa langue varie du bleu clair au bleu foncé, et qu’il a l’habitude de la mettre bien en vue et de siffler bruyamment lorsqu’il est dérangé.





Varanus Exanthematicus (Varan des savanes)


Le varan des savanes est un petit varan, il mesure entre 80 et 100 cm. Sa peau est marron clair ou grise avec des tâches blanches sur le dos plus visibles chez les juvéniles, les adultes étant par la suite un peu plus ternes. Le varan des savanes est terrestre, son mode de vie est diurne. Les juvéniles ont cependant un comportement semi-arboricole lorsqu’ils se déplacent à la recherche de proies. C’est un carnivore, principalement insectivore. Il chasse de nombreux insectes, mais également à l’occasion des gastéropodes, de petits mammifères (rongeurs) comme les souris, ainsi que des œufs.




Python Regius (Python Royal) C’est le plus petit des pythons africains. C’est un serpent constricteur et terrestre, on lui donne le nom vernaculaire de Python royal ou encore Python boule. Le Python royal adulte mesure 120 cm en moyenne, les femelles étant dans la majorité des cas légèrement plus grosses que les mâles. Ils ont un corps trapu et une tête relativement petite.


La coloration la plus fréquemment rencontrée est noire ou marron foncé avec des tâches marron claires sur les côté et le dos. La face ventrale est blanche ou crème et éventuellement parsemée de marques noires. On trouve le Python royal en Afrique, sur une bande horizontale de territoire allant du Sénégal jusqu’à l’ouest de l’Ouganda et au nord de la République démocratique du Congo. Il est connu pour sa stratégie de défense qui consiste à s’enrouler sur lui-même quand il se sent menacé, avec la tête et le cou de côté. Il a aussi tendance à siffler bruyamment quand il est effrayé. Son lieu de retraite privilégié inclut les terriers de mammifères et d’autres cachettes souterraines dans lesquelles il peut aussi rentrer en estivation. Dans la nature, son régime alimentaire se compose principalement de petits mammifères comme des rats, des musaraignes ou des souris. Les serpents plus jeunes sont aussi connus pour se nourrir d’oiseaux. Les pythons royaux sont capables de ne pas manger pendant plusieurs mois, plus particulièrement durant l’hiver.


Cette espèce se trouve aux USA et dans le sud du Canada.

Elle vit principalement dans les prairies et terres cultivées, souvent à proximité de zones humides. Elle chasse divers petits animaux comme des vers de terre, limaces, amphibiens. Elle apprécie l’eau et peut également chasser des poissons et amphibiens dans leur habitat.

Cette couleuvre peut atteindre 1 m. Elle est en général brun ou noir (parfois olive), avec trois fines bandes crèmes ou jaunes qui partent des côtés de la tête jusqu’à la queue, une le long de la colonne, les deux autres latérales.

Cette espèce est ovovivipare (oeufs qui éclosent dans le ventre de la femelle). La reproduction a lieu au printemps, et les femelles donnent naissance à 5-30 petits à la fin de l’été. Ces derniers mesurent de 15 à 25 cm.

Tamnophis Radix (Couleuvre des Plaines)



Pantherophis Guttatus (Serpent des blés) Cette espèce est endémique des États-Unis. Elle a été introduite aux Antilles, aux îles Caïmans, aux îles Vierges, à Anguilla, à Antigua et à Saint-Barthélemy. Le serpent des blés a une couleur de fond orangée, son dos est parsemé de taches rouges, bordées de noir. La face ventrale représente

généralement un damier blanc et noir. Il est de taille moyenne, entre 75 et 120 cm avec un record à 1,83 m. Ce serpent vit en moyenne entre 6 et 8 ans, mais il peut atteindre 22 ans en captivité. Il vit dans les champs dont la végétation est abondante, à l’orée des forêts ou encore dans les bâtiments abandonnés ou rarement utilisés. On le rencontre à partir du niveau de la mer jusqu’à une altitude d’environ 1800 m.



Boa constrictor Il était anciennement appelé Boa devin ou Aviosa. C’est un très grand serpent que l’on rencontre à l’état sauvage uniquement sur le continent américain. Ce carnivore consomme des proies vivantes qu’il capture en les étouffant dans ses replis. Sa taille est, selon la sous-espèce et le sexe, de 2 à 4,5 m pour un poids moyen de 12 à 16 kg.

IIl est de mœurs crépusculaire à nocturne et peut vivre entre 20 et 40 ans. Il mange des iguanes, des oiseaux, des ocelots et d’autres petits mammifères. Lorsqu’il serre une proie il peut exercer sur celle-ci une force allant jusqu’à 32 kN. Les portées sont de 10 à 60 bébés.



Lampropeltis Getula Nigrita (Serpent-roi noir du Mexique) Cette espèce se trouve aux USA et au Mexique. Il mesure entre 76 et 122 cm. Il est entièrement noir, sa langue et ses yeux inclus. Ce serpent dépasse rarement un mètre. Chez les petits de moins de 30 cm, ils sont souvent un peu nerveux et défensifs. Ils peuvent tenter de vous impressionner par une petite morsures inoffensive. Une fois adulte, c’est un serpent assez docile. Dans la nature, le serpent-roi du Mexique se trouve surtout dans les milieu arides ou dans les déserts. Sur son territoire, on peut trouver aussi le Lampropeltis getula californiae avec lequel il se reproduit de temps en temps. Dans la nature, il se nourrit surtout d’autres serpents.



Cette espèce est endémique du Mexique. Elle se rencontre entre 1 300 et 2 400 m d’altitude dans le Sud du Nuevo León, dans l’Ouest du San Luis Potosí, dans l’extrême Nord-Est du Jalisco, dans le Nord-Ouest du Guanajuato, dans l’extrême Ouest du Tamaulipas et dans l’extrême Sud-Est du Coahuila ainsi que dans les États d’Aguascalientes, du Durango et du Zacatecas. Lampropeltis mexicana mesure en moyenne de 90 à 120 cm selon les espèces. Son dos est généralement gris argenté avec des bandes rouge vif bordées de noir qui peut virer au bordeaux. Ce serpent vit dans les forêts de résineux de montagne. Il est essentiellement nocturne et mène une vie extrêmement discrète.


Lampropeltis Mexicana Greeri (Serpent-roi de San Luis)




Heterodon nasicus (Couleuvre à nez retroussé) Cette espèce se rencontre aux USA, au Mexique et au Canada. Ce serpent ovipare est brun-sable, avec des taches sombres, bien qu’il existe des variations importantes entre les différentes sous-espèces. Il atteint de 40 à 80 cm, les femelles étant en général plus grandes. C’est un reptile diurne qui se nourrit de rongeurs, lézards et surtout d’amphibiens. La reproduction a lieu au printemps, et les femelles pondent de 4 à 23 œufs dans le courant de l’été, qui éclosent environ deux mois plus tard. Les petits mesurent de 15 à 20 cm à la naissance, et atteignent leur maturité sexuelle vers 2 ans. C’est un serpent opystodonte, cela signifie qu’il possède du venin dans la salive mais sa morsure n’est pas mortelle pour l’homme.





Grammostola Pulchra




Elle est une mygale très calme, se déplaçant peu. Si elle possède un abri (pot de terre, écorce) elle s’y tiendra souvent. Elle ne tisse pas. Sans abri, elle restera en permanence sur le morceau d’écorce déposé à plat et évitera la partie la plus humide du terrarium. En milieu naturel elle vit cachée sous les rochers, souches, terriers. Cette mygale qui n’est pas plus vénéneuse qu’une simple abeille se trouve principalement au Brésil et en Uruguay. En moyenne, elle peut mesurer jusqu’à 8 cm de corps et 15 cm pattes incluses. Elle est très paresseuse et n’attaquera que des proies si elles se trouvent tout près d’elle. En général une adulte mange des grillons, blattes ou criquets et les mygalons plutôt des micro grillons, ou des petit asticots. La femelle doit bien être nourrie avant l’accouplement. Cette araignée est sans trop de danger pour le mâle par après. Une hibernation d’un ou deux mois va souvent suivre l’accouplement. La ponte survient 4 à 6 mois après, parfois même plus. L’éclosion sera 3 mois après la ponte et la mygale pourra avoir environ 200 petits.


Brachypelma Smithi Cette espèce est endémique du Mexique. Elle vit dans les forêts tropicales à saison sèche et dans les savanes. Elle construit ses terriers dans des talus ou sous des pierres. Brachypelma smithi mesure 4-8 cm environ. La partie avant et la partie arrière du corps sont nettement séparées l’une de l’autre. La partie avant du corps est de couleur noire bordée de couleur beige. Les chélicères et les pattes sont noirs eux aussi. La quatrième partie des pattes, en partant du corps, le genou, est de couleur rouge-orangé. Les cinquième et sixième parties des pattes en partant du corps ont au bord inférieur un anneau orange rouge.


La partie arrière du corps est noire, et porte ainsi que les pattes des poils plus longs orangés et rougeâtres. C’est là aussi que se trouvent les poils urticants qui caractérisent cette espèce d’araignées. La mygale est d’un naturel très calme, mais chez elle aussi des exceptions confirment la règle. On l’utilisait pour lutter contre l’arachnophobie. Si l’araignée se sent attaquée ou simplement excitée, elle détache avec les pattes de derrière les poils urticants fixés sur son abdomen et les lance contre l’agresseur. Ces poils urticants provoquent sur la peau une forte démangeaison et l’inflammation des muqueuses. Les poils urticants perdus sont renouvelés à chaque mue. Les araignées qui les ont utilisés sont reconnaissables à ce qu’on appelle leur « calvitie » sur l’abdomen. Si l’araignée se sent vraiment menacée, elle est aussi capable de mordre, ce qui peut être très douloureux. Sur les humains, heureusement, le venin n’a aucun effet important et on peut le

comparer à celui d’une piqûre de guêpe. Après la morsure, l’endroit affecté peut devenir rouge et connaître une inflammation locale. L’araignée se rend maîtresse de tout ce qui circule dans la caverne et devant ses chélicères. Il peut s’agir de toutes sortes d’insectes, d’autres araignées, des petits lézards et jusqu’à une certaine taille également des petits mammifères. Quand elle a capturé ses proies, elle tisse souvent un « tapis de repas ». Alors elle retient son prisonnier avec ses chélicères et partiellement avec ses pédipalpes. Elle tourne ensuite en décrivant un cercle assez régulier ; elle frappe ensuite sans arrêt sur le sol avec les filières présentes sur son l’abdomen, fixant ainsi la soie au sol. Après cela les proies sont partiellement déposées sur ce tapis et se retrouvent en quelque sorte dans un cocon. Ensuite, la proie est une nouvelle fois saisie, liquéfiée par les sucs digestifs que l’araignée régurgite sur elle, puis absorbée par succion. La fonction et le but de ce tapis de repas ne sont pas encore complètement éclaircis.




Brachypelma Auratum



Pandinus Imperator Cette espèce se rencontre surtout en Afrique. Elle habite les régions forestières très humides et est terricole.

La piqûre de Pandinus imperator peut s’avérer très douloureuse mais aucun décès n’a été signalé à ce jour.

Le Pandinus imperator fait partie des plus grands scorpions connus à ce jour. Sa taille adulte est d’environ 20 cm queue comprise. Il est de couleur noire avec des reflets verdâtres.

Le nombre de pullus varie de 10 à 40. Sitôt mis au monde, les petits pullus montent sur le dos de leur mère. Ils n’en redescendront qu’après avoir effectué leur première mue. Pendant tout ce temps, leur mère les aura nourris par simple échange cuticulaire.

Ses pinces sont larges mais surtout puissantes, en général, elles sont de teinte brunâtre et granuleuses.

Sur les 2 photos (en bas et à droite) on peut voir comment ce scorpion réagit aux « black lights » de différentes façons.





Cet ouvrage reprend une sélection de photos que j’ai faites durant mon travail de fin d’études, ainsi que des brèves descriptions des différentes espèces visibles sur les clichés. Un grand merci à Gast Weydert de m’avoir permis de réaliser ce shooting avec ses animaux.


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