PORTFOLIO
ARCHITECTURE ALINE PIETTE // 2009-2014
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Curriculum Vitae
p2
Vernazza, l’étendue bleue
p4
master 2
Thuin, l’étendue verte
p 12
master 2
Le Territoire connecté
p 18
bac 3
Le Refuge: habiter la montagne
p 22
master 1
Habiter les bords de Lys
p 26
bac 3
Une école d’architecture navale
p 32
master 1
Dessins
p 36
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- ALINE PIETTE -
Master en Architecture 2 route de Bioul 5537 Warnant, Belgique 0032 487 964641 aline.piette@outlook.com Date de naissance : 22 avril 1991 Lieu de naissance : Namur
Jeune diplômée de la faculté LOCI -Ucl, (anciennement St Luc Tournai), je suis actuellement à la recherche d’un stage qui me permettra d’étendres mes compétences et de découvrir de nouvelles approches et méthodes de travail. Mes principaux atouts sont mon esprit d’initiative, mon sérieux et mon dynamisme. Les notions de durabilité, de vivre ensemble et d’habiter sont les principaux moteurs de ma curiosité en architecture. Ce dernier thème sera d’ailleurs à l’origine de mon mémoire de fin d’étude.
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2012-2014
2013
FORMATIONS 2009-2012
Bachelier en Architecture, Ingénieurie architecturale et Urbanisme, Faculté LOCI, UCL / ISA St Luc Tournai, avec Distinction Diplôme d’études secondaires, orientation sciences-mathématiques, Athénée Royal Adoph Sax, Dinant
2014
Secrétaire et mandataire de l’ASBL «Jour et Nuit de l’Architecture 2014» Réhabilitation de l’ancienne cimenterie Delwart, Tournai
2013
Lauréate du concours d’architetcure pour «La Nuit de la Crétaion» Installation «Light Lines», Musée des Beaux Arts de Québec Stage d’été en Restauration et dessin, ASBL Lemps, France Stage d’été en Menuiserie et Constructions bois, Chismo S.A, Achêne
2012
Stage d’été en Archéologie du bâti, site de la Cathédrale de Tournai Intérimaire en industrie alimentaire, fromageries Bel, Maredsous
2011
Stage d’été en Bureau d’Architecture, Catherine Bartholomé Architecte, Bioul
2010
Stage d’été en Maçonnerie, Entreprise Tombeur et Fils, Warnant
Logiciels
AutoCAD, Google Sketchup, Indesign, Photoshop, Offices, maquettes Débutante avec: Autodesk Revit, Artlantis
Langues
Français, langue maternelle Néérlandais, intermédiaire Anglais, intermédiaire Espagnol, débutante
Autres
Arts
HOBBIES
Echange Erasmus Faculté d’Aménagement, d’Architecture, d’Art et de Design, Université Laval, Québec
2009
EXPERIENCES
COMPETENCES
Master en Architecture, Ingénieurie architecturale et Urbanisme, Faculté LOCI, UCL / ISA St Luc Tournai, avec Grande Distinction Mémoire de fin d’étude: La fenêtre comme interface habitée
Permis de conduire B
Peinture, Dessin
Activités
Danse, Apiculture
Voyages
Chili, Canada, Allemagne, Italie, Espagne, France, Belgique, Angleterre, Pays-Bas,...
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VERNAZZA, L’ETENDUE BLEUE Un Conservatoire de l’environnement, entre adossement et étendue Ligurie, Italie master 2 // 2013-2014 superficie: 3000 m²
Dans un premier temps, il s’agira de définir ce qu’est un conservatoire de l’environnement. Dans sa définition première, il doit protéger, récolter et diffuser une information. Le conservatoire de l’environnement aura donc pour but de révéler et d’exprimer la façon dont l’HOMME se situe par RAPPORT AU MONDE et à ses différentes ECHELLES. Il place ainsi l’individu à l’origine, et tend, en explorant et révélant les échelles collectives, urbaines et paysagères, vers l’infini. Les éléments urbains, paysagers, ou collectifs caractéristiques de la région sont relevés afin d’établir les dispositifs sensibles liés ces environnements. Dans un second temps, l’implantation nait de deux volontés distinctes pour la ville. L’ une des premières volontés dans le projet est de rassembler les institutions sur le haut de la cité, permettant de recréer sur une sorte de promontoire, des espaces ouverts sur l’étendue et en lien avec l’hotel de ville et l’école primaire. La seconde volonté du projet est que, par le phénomène de retournement, son implantation encourage les visiteurs à redécouvrir et traverser le bâti dense au nord du village. Les différentes échelles visuelles découvertes vont permettre d’orienter le projet et de définir ses différentes échelles afin d’établir des rapports à l’environnement variés.
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Ces vues définissent des espaces dédiés à une collectivité (1), des percées entre le bâti et un rapport à l’urbain et ses éléments caractéristiques (2), une relation forte au paysage et aux éléments naturels (3) ou encore un rapport au lointain et à l’infini (4).
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Le thème de l’adossement et de l’étendue engendre une certaine confrontaion des échelles. D’un environnement proche où l’échelle individuelle est évoquée par l’adossment, un environnement infini est cette fois évoqué par l’étendue. Entre ces deux extrémités, toute une série d’énvironnements intermédiaires interviennent afin de renforcer et de comprendre ce phénomène de changement d’échelle. A Vernazza, les plateaux de cultures en terasses, le cadrage procuré par les ruelles étroites, le phénomène de retournement,... sont autant d’éléments qui vont tendre à renforcer l’idée d’adossement. L’étendue bleue est quant à elle perceptible depuis de nombreux points de vues urbains, mais également et avant tout depuis le paysage de terasses, dans les hauteurs du relief.
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La notion d’enseignement sera appuyée au sein du conservatoire puisque les échanges entre l’école et ce dernier seront directs. Des salles d’atelier seront dédiées à l’école dans le conservatoire et agiront comme des vitrines, permettant de faire comprendre aux visiteurs les différentes perceptions que l’on peut avoir de l’environnement. L’entrée dans le bâtiment se fait, depuis la gare, par la traversée des ruelles étroites, souvent oubliées des touristes. L’entrée est également en lien avec les parcours piéton qui relient les cinq terres. Depuis la place du village, le projet est visible et appelle le visiteur à déambuer entre le bâti pour découvrir l’entrée du bâtiment. Le projet propose également un rapport direct au paysage. Depuis le premier espace collectif extérieur, le visiteur est encouragé à parcourir les jardins de citronniers situés au nord. Ainsi, il pourra percevoir le projet dans sa globalité et également entrer en lien avec le paysage infini de l’horizon marine.
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Lorsque le visiteur pénètre dans la première cour extérieure, il est confronté à la fois à l’échelle collective, mais aussi à l’échelle du paysage qui s’étend vers le relief de la colline. Lors de son entrée dans le bâtiment, il va progressivement se refermer sur lui-même, et progresser dans des espaces de plus en plus individuels.
R-1 Depuis les espaces collectifs au rez (restaurant, accueil, salle de séminaires,...) la progression dans les étages traduit une évolution des fonctions de plus en plus individuelles, comme des espaces de bibliothèques et des cellules de lecture, des bureaux et des chambres pour les séminaires, ou encore des ateliers dédiés à l’école. Dans la zone d’expositions, au sud, des salles ouvertes et collectives font peu à peu place à des petites cellules d’introspection, où l’environnement extérieur n’est plus perçu visuellement, mais indirectement par le son, la lumière,...
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R-2
Sous la cour extérieure ouest se situe la salle de conférence et de spectacle qui lie structurellement les ailes nord et sud du bâtiment. Au dessus de celle-ci, une place ouverte sur l’étendue bleue fait office de forum en se mettant en relation avec l’école, les salles d’exposition et le restaurant. Structurellement, un jeu de double mur permet de créer des avancées et reculées qui laissent pénétrer doucement la lumière. Ainsi, la distinction entre fenêtre visuelle et fenêtre lumineuse est renforcée. Le bâtiment ne s’ouvre visuellement que là où un rapport à un élément urbain, collectif, ou paysager s’établi clairement. Enfin, les matériaux utilisés participent à l’intégration du bâtiment dans le paysage. Les volumes, en enduit beige, reprennet les tons des habitations ainsi que leur texture lumineuse. Le socle en béton banché, quant à lui, fait référende à l’horizontalité forte que l’on retrouve dans les terasses en pierre.
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THUIN, L’ETENDUE VERTE Un Conservatoire de l’environnement, entre adossement et étendue Thuin, Belgique master 2 // 2013-2014 superficie: 3000 m²
L’une des principales caractéristiques de Thuin est que la ville s’est développée sur un éperon rocheux, bordé au nord par une importante végétation , et au sud par les «jardins suspendus», protégé et reconnus au patrimoine mondial. La ligne de fortification de la ville, très présente au nord, se retourne donc au bout de l’éperon rocheux avant de se dissoudre en murs de briques et en terrasses. Après une anayse précise des vues et cadrages relevés dans la ville, il fut conclu que l’éperon était le lieu ou le moins de connections visuelles étaient établies avec le paysage et les éléments urbains, alors qu’il occupait une position tout à fait privilégiée. Le projet, en tant que conservatoire de l’environnement, va reconnecter l’homme aux éléments urbains et paysagers forts. Le bâtiment a pour ambition de redonner une vue, depuis l’intérieur, vers le beffroid de Thuin, mais également vers la vallée de la Sambre et de la Biesmelle, ainsi que vers son chateau du XVIIeme siècle, situé à louest. Il entre également en relation directe avec l’école de la ville, à partir de laquelle un espace extérieur permet d’accéder au conservatoire.
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Les éléments urbains caractéristiques de la ville sont relevés, les jeux d’ombres et de lumières analysés, afin de rendre compte au maximum, dans le bâtiment, ce qui existe déja et fait la particularité des jardins suspendus et du rempart nord. Formellement, le projet se veut une prolongation du rempart existant, offrant des espaces publics dédiés à la collectivité et au rassemblement, ou encore à la promenade, tel un véritable belvédère. Les remparts existants et laissés en friche sont réaménagés et un accès à la cour de l’écoles est créé. Lorsque le visiteur arrive sur la place créée devant l’entrée du bâtiment, un premier retournement vers le beffroid et vers l’espace d’accueil s’effectue. Une fois à l’intérieur de cet espace, il retrouvera toute la circulation à ce niveau, dans le rempart nord. C’est elle qui va distribuer l’entièreté du conservatoire, via des pentes, afin de rappeler une certaine échelle territoriele. Dans cette aile nord, dédiée aux espaces d’expositions et à la bibliothèque, des jeux de lumières créeront un certain rythme. En effet, la lumière provenant de l’espace central s’infiltre dans la gallerie et reproduit l’une des principales ambiances du village. Au bout du bâtiment, une circulation verticale s’ouvre sur l’espace central baigné de lumière et sur la vue vers le beffroid. La salle de conférence, située sous l’espace d’accueil, établi quant à elle un lien étroit avec le rempart puisqu’elle en révelle la matérialité, sans jamais le «toucher» directement.
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Structurellement, quatre murs porteurs principaux permettent de créer des variations dans les niveaux, des pentes dans l’aile nord, ou encore des terrasses en escaliers dans l’aile sud. Dans ces espaces, la massivité des matériaux est ressentie par la matière qui la met en valeur. Le béton strié accroche cette lumière et la diffuse. Celle-ci provient presque exclusivement de l’espace central. C’est dans ces salles obscures que les expositions ont lieu, et que la lumière tantôt artificielle, tantôt naturelle, révèle les oeuvres, mais également la matérialité des murs. Dans l’espace central, des plateaux sont suspendus à la structure en poutre de la toiture en verre. Ces espaces baignés de lumière sont des ateliers où les artistes vont pouvoir entrer en relation directe et participer avec le public
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. Ces plateaux ne toucehent ni le sol végétalisé du restaurant, ni les murs de béton des ailes sud et nord. Un épaissuer est mise en place et renforcée dans
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ces murs de béton afin de renforcer le contraste entre le rempart sombre et les plateaux lumineux. Le matériau utilisé dans l’espace central est l’acier. Sa résonnance et sa couleur tranche avec le silence que provoque le béton blanc. Le niveau de bibliothèque au R+1 se déploie le long de la galerie nord, alors que l’espace de recherche se trouve au bout du bâtiment. Une terrasse exposée plein sud est accessible via cette bibliothèque et propose des espaces de lecture et de contemplation.
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Au rez de chaussée, on retrouve l’acceuil permettant d’accéder aux galeries de circulation, et un niveau d’exposition qui se déploie en terrasses dans l’aile sud. C’est également là, au niveau de la place extérieure, que l’on peut accéder au belvédère et à la promenade sur le rempart. On retrouve, au R-1, des espaces d’exposition dans l’aile sud du bâtiment, tandis que les ateliers de déploient en plateaux au centre. Au R-2, enfin, se trouve le restaurant qui s’ouvre sur le paysage et un espace
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extérieur.
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LE TERRITOIRE CONNECTE Le mouvement dans la ville: 3 vitesses bac 3 // 2011-2012 Projet d’aménagement reliant Tournai à Ere
« Là où on pense que la ville finit, et où en fait elle recommence » P.P Pasolini
L’étude se focalise sur l’une des artères du réseau radioconcentrique de Tournai, reliant le centre-ville au village d’Ere. Travailler la relation entre ville et périphérie suppose de travailler à différentes échelles, qui ne sont plus seulement celles de l’îlot ou de la rue, mais celles, plus vastes, du paysage et des infrastructures. D’une façon générale, on passe de projets urbains à projets territoriaux. Les thèmes d’opposition, de liaison, de proximité, de conflit, de rythme,...sont donc abordés d’une façon transversale. Le projet met en scène, selon cette idée de transversalité entre les différentes échelles, 3 vitesses qui vont rythmer le parcours et développer des espaces caractéristiques à chacunes d’elles. Les différentes qualités paysagères révélées par les vitesses piétonnes, cyclistes ou automobiles, seront mises en évidence et traduites en poches ondulatoires qui se dissocient ou s’associent, rélévant leur mouvement propre par des espaces appropriés et qualifiés. Ainsi, des places, des aires de jeux, de détente, de parkings,... seront créés.
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Le projet est abordé à grande échelle en premier lieu. Il s’agit de définir, grace aux analyses des vues suivant les différentes vitesses, les lieux à forts potentiels paysagers. Chaque lieu sera ensuite étudié et développé suivant le même mot d’orde, celui du mouvement. En voici deux d’entre-eux.
Localisé à mi-chemin entre le village d’Ere et de la ville de Tournai, l’espace qui se déploie devant cette ancienne Eglise est, à l’origine, un parc, plus ou moins lié aux logements sociaux, situés au sud de ce dernier. A l’ouest une vue panoramique sur le paysage s’offre au visiteur qui s’aventure à l’intérieur du parc boisé. Le projet propose de créer, en lieu et place de ce parc, un espace de contemplation et de socialisation, en lien direct avec l’Eglise, les logements sociaux qui encadrent le parc, et la vue panoramique sur la campagne. Une poche de stationnement sera également créée, afin d’encourager les automobilistes à l’arrêt et à la promenade. Ainsi, les flux piétons, cyclistes, ou encore automobiles se croisent et s’associent afin de développer des poches dédiée à l’arrêt. Ici, le parc se déploie de façon à profiter d’un espace vert qui évolue en escaliers vers l’espace piéton, tout en créant un véritable parvis. Les différents parcours se veulent fluides, tant «horizontalement» que «verticalement». La piste cyclable, par exemble, ondule en hauteur, et permet de renforcer l’appartenance, tantôt des piétons, tantôt des cyclistes, à l’une ou l’autre partie du paysage ou du parc. Les luminaires sont pensés de cette même façon ondulante, afin de révéler, la nuit tombée, les variations de hauteur des parcours et leurs mouvements caractéristiques.
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La Place de l’Eglise
Le projet de la Plaine vise à recréer des zones de jeux et de rencontres en lieu et place de l’actuel parking et des nombreux espaces résiduels qui font faces aux résidences du parc des Manoeuvres. Les espaces minéraux et végétaux créés s’orientent soit vers les transports en communs, vers le parc et la vue qu’il offre sur les remparts de Tournai, ou encore vers les logements... Les matériaux utilisés permettent de faciliter de la mise en oeuvre de ce système, mais traduisent également la façon dont chaque usager va La Plaine des Manoeuvres
se déplacer: des éléments en béton préfabriqués pour les cyclistes, des pavés de taille moyenne pour les piétons et un pavement de petite dimension pour les automobiles afin de réduire leur vitesse.
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LE REFUGE - HABITER LA MONTAGNE Fenêtres sur le paysage - La Faille, Sentier des Caps, Québec master 1 // 2012-2013 superficie: 100m²
Les sentiers de randonnée des Caps, situés au nord ouest de Québec, proposent des vues riches et diversifiées, du promontoir sur le St Laurent à la vue panoramique sur le Cap Brulée. La Faille est l’un de ces points de vue et temps de pose qu’offre les sentiers. La vue impressionante sur la montagne et la vallée s’offre aux randonneurs tant en été qu’en hiver. Ce projet de refuge autonome a pour ambition de permettre à ses visiteurs éphémères de se connecter directement avec les éléments caractéristiques de la montagne; la fenêtre et l’espace qu’elle crée va générer des lieux de sociabilité, de pose, de rencontre à l’intérieur du refuge afin que la notion «d’habiter» prenne tout son sens. Le refuge s’implante de façon à cadrer une première vue lorsque le visiteur arrive. Les matériaux utilisés sont l’ardoise, que l’on trouve sur place, ainsi que le bois, afin de faciliter au maximum la mise en oeuvre du bâtiment.
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Lorsque le visiteur pénètre dans le refuge, et après avoir franchi le sas d’entrée, il pénètre directement dans l’espace commun, qui se déploie autour du foyer central. Là, une alcôve permet de se détentre tout en profitant de la vue impressionnante sur la faille. A l’étage, dans l’espace repas, des tables sont aménagées dans la continuité des fenêtres et dirigent le regard vers le sentier, vers les troncs des pins, ou encore vers l’horizon. Un accès à la forêt et aux sentiers se trouve également à ce niveau. Enfin, le dortoir se trouve au sous sol, et garde ainsi une certaine intimité . En effet, les visiteurs du refuge peuvent rester pour quelques nuits mais aussi et principalement pour quelques heures seulement...
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HABITER LES BORDS DE LYS Projet d’habitat collectif, Doornstraat, Kortrijk bac 3 // 2011-2012 superficie: 30 000 m²
Le site Doornstraat à Courtrai se trouve à l’intérieur des limites de la ville définies par le boulevard, et dans une ancienne zone industrielle. Le projet urbain prévoit une requalification des fonctions allouées aux bâtiments situés au nord de la Lys: du logement, des commerces de proximité et des ateliers d’artisants. Les plus grosses entreprises seraient quant à elles reléguées au delà du boulevard ceinturant la ville. Urbanistiquement, le projet a deux ambitions majeures. Tout d’abord recréer une échelle piétonne plus «humaine» en créant de l’espace public et le liant à l’existant. Cet espace public se met en relation avec d’autres places qu’il s’agira de «réactiver» dans la ville. La deuxième volonté est de redensifier la ville en clarifiant ses limites, et instaurant une échelle d’îlot que l’on retrouve ailleurs dans Courtrai. Le master plan se compose se trois blocs de logements et commerces, tous en relation avec un espace public central.
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L’ilôt ci-contre se définit par les typologies de logement variées qu’il offre, ainsi que par ses commerces. Ces derniers se situent dans les ailes nord et sud et sont en relation directe avec un espace public caractéristique. Ainsi, des commerces de proximité ou des ateliers pouront jouir de la place créée et lui donner une certaine échelle, tandis que des commerces et services de plus grosse envergure permettront d’activer les quais à une échelle plus grande. Dans la rue où se produit le vis-à-vis avec l’îlot ouest, c’est le logement qui est privilégié afin de renforcer le lien social entre les habitants. La vue percole à travers le bâtiment et des passages laissent entrevoir le jardin collectif. A l’intérieur des logements, les espaces sont traversants, afin de renforcer encore cette idée de perméabilité entre les îlots. Dans les différents étages, ce sont les T3 et T2 qui sont favorisés. Les logements de l’aile nord et sud s’orientent quant à eux vers le jardin ou vers
ETAGE TYPE
la Lys, et profitent ainsi d’une exposition plein sud. Le jardin collectif est dessiné de façon à encourager les rencontres entre les habitants, tant de l’ilôt construit, que des logements déjà existants. Des potagers communs au centre du jardin invitent à la conversation.
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La façade quant à elle joue avec des avancées et reculées dans le bâtiment, créant loggias, balcons ou terrasses. Trois typologies différentes permettent de qualifier chaque aile du bâtiment et d’en révéler les qualités propres. Les traversants sont préférés dans l’aile ouest et sud, permettant de jouir à la fois du jardin et de la lumière de l’ouest ou de la Lys. Les appartements de l’aile nord sont quant à eux orientés plein sud, vers les jardins, alors que les chambres donnent sur la petite place.
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UNE ECOLE D’ARCHITECTURE NAVALE Haffencity, Hamburg master 1 // 2012-2013 superficie: 7000 m²
S’implantant sur la pointe de la darse du nouveau quartier de Haffencity, le projet se situe à la rencontre de différentes échelles: le territoire et l’homme, la ville et le port. Le projet a pour but de connecter et faire dialoguer ces échelles entre elles. Le thème de l’alcove, toujours présent à Haffencity, soutient le projet et dirige les espaces en les mettant en relation les uns avec les autres. De l’individu à la collectivité, l’école se structure autour d’entités répondant à chaque niveau de réflexion, faisant du savoir un liant humain et collectif. Le projet se trouve dans la continuité de l’espace public bordant la darse et s’oriente vers elle. La promenade est accompagnée par le rythme des bâtiments qui la délimitent. L’espace public percole vers l’Elbe en en proposant une nouvelle approche.
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Le bâtiment se compose d’un socle massif, qui s’ouvre vers l’intérieur de la darse, et où l’on retrouve les ateliers navals, la salle des machines, ainsi que les bassins d’expérimentations. A dessus de ce socle se trouve un espace intermédiaire, un vide entre la massivité du socle et la légèreté des étages. Ce vide abrite les fonctions publiques, telles que les expositions, le restaurant, l’accueil,...
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REZ Dans les étages, deux grandes alcoves se forment en directio de l’Elbe cette fois. Le vide est créé au dessus des bassins d’expériementation. Les salles de cours situées au nord sont en relation intime avec les ateliers de maquettes et permettent une certaine liberté des flux.
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Des petites alcoves individuelles se ratachent quant à elles aux espaces d’atelier , sur un double niveau. Le revêtement extérieur choisi pour le batiment est fait de lames d’aciers verticales, permettant de rendre un effet de masse tout en laissant passer la lumière. La circulation se fait dans les colonnes structurelles qui définissent les différents
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espaces.
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DESSINS Pastels, fusains, peintures Êtudes de nus, ombres et lumières
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DESSINS Pastels, fusains, peintures Paysages et composition
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Merci
aline.piette@outlook.com