Les Français d’Alsace et de Moselle incorporés de force dans l’armée allemande
Un abécédaire de la déportation militaire
ISSN 0003-1704
ZWANGSEINGEZOGENE !
2
numéro hors série de
Été 2012
9,90 a
L’Alsace et la Moselle n’oublieront jamais leurs Malgré-Nous
e succès L p opu l a i re , médiatique et
❝ Si j’ai finalement cédé aux pressions du Gauleiter Wagner, c’est essentiellement parce que les pertes sur le front de l’Est prenaient des proportions de plus en plus inquiétantes et me posaient des problèmes pour la reconstitution des unités du champ de bataille. (…) 20 classes représentaient en fin de compte une vingtaine de divisions ❞.
Jean Hugel est incorporé de force dans la Luftwaffe en 1943. (Coll. A. Hugel)
Maréchal Wilhelm Keitel (Tribunal de Nuremberg, 1946)
politique de la commémoration du 70e anniversaire du début de l’incorporation de force des jeunes d’Alsace et de Moselle dans l’armée allemande en a été une nouvelle démonstration. La plaie ouverte en 1942 n’est pas totalement cicatrisée et les Malgré-Nous encore en vie, leurs familles, veuves, orphelins ou amis continuent à témoigner des ravages de ce qui est considéré comme une véritable déportation militaire. Le grand nombre de récits et d’ouvrages publiés au cours de ces dernières années laissera dans l’Histoire une trace indélébile du sacrifice de ces quelque 130.000 Alsaciens et Mosellans qui en ont été les victimes au prix de leur jeunesse et souvent de celui de leur propre vie. L’action des associations qui défendent leur droit à la reconnaissance et le soutien apporté par la Région et les Départements pour inscrire leur souvenir dans notre mémoire collective ont définitivement marginalisé les derniers contestataires de ce drame alsacien et lorrain. Publié par l’Ami hebdo en 2005, le magazine Comprendre d’Incorporation de force – avec ses 5 éditions successives – a largement contribué à réhabiliter et à rendre hommage En couverture :
Édité par l’Ami du Peuple s.a.s. 30, rue Thomann - 67082 Strasbourg Tél.: 03.88.22.77.22. - Fax: 03.88.22.51.66. www.ami-hebdo.com
RCS Strasbourg 588 500 421 B - CPPAP N°0409 C84654 - Maquette/photocomposition: M. Hilbert/L'Ami Compo - Impression: l’Ami hebdo - Diffusion: M.E.D.I.A. - Dépôt légal à date de parution - Principaux associés: Ass. Diff. Presse Chrét. Als. Lor. / Association Joseph Guerber
Directeur de la Publication: Bernard DECK
* Portrait de Charles Antoine Jenner, envoyé, comme tant d’autres, sur le front Est (Coll. A. Helming) * L’intérieur d’une baraque du camp de Tambov-Rada vue par E. Rœgel, 1947. (Coll. E. Rœgel) * Caricature de nazis strasbourgeois vus par A. Claus, vers 1942. (Coll. N. Mengus) * Petits portraits, de gauche à droite : 1. Anne Schaff, née à Schorbach (Moselle), incorporée au RAD-KHD en 1943 à la Erla-Maschinenwerk GmbH de Leipzig. (Coll. A. Schaff) 2. Raymond Bischoff, de Strasbourg (Bas-Rhin), versé dans la 12e division blindée « Hitler-Jugend », est mort
à ces générations sacrifiées. Avec ce nouveau numéro hors-série, préparé par notre collaborateur Nicolas Mengus, docteur en Histoire, l’Ami hebdo facilite une nouvelle approche de l’incorporation de force sous la forme d’un Abécédaire qui permet de retrouver par ordre alphabétique les grands moments, les organisations, les hommes et les femmes qui en ont été les protagonistes ou les victimes. Ce deuxième magazine complète harmonieusement le premier par sa présentation synthétique et ses nombreuses illustrations souvent inédites. Les deux renvoient au site internet créé et géré depuis plusieurs années par l’Ami hebdo. Par son importante documentation et sa contribution au recensement des Malgré-Nous, www.malgre-nous.eu est devenu le site de référence français de cette triste page de notre histoire régionale et européenne. Ce drame n’a pas empêché les Alsaciens et les Lorrains de faire la différence entre le régime nazi et la majorité du peuple allemand luimême victime de cette idéologie diabolique. On les retrouvera, dès la fin des hostilités, en première ligne de la réconciliation francoallemande et de l’unification européenne. Aujourd’hui encore, ils souhaitent une Europe unifiée, en paix avec elle-même et son passé, dans le respect de ses diversités et de sa culture qui sont le garant de son existence dans un monde menacé par de nouvelles hégémonies.
Bernard Deck Directeur de l’Ami hebdo
sur le front de Normandie. Voir p. 8. (Coll. R. Bischoff) 3. Marcel Choisel est né en 1924 à Rombas (Moselle). Il est porté disparu sur le front de l’Est en décembre 1943. 4. Auguste Becker, de Freybouse (Moselle). Il décède au camp de Reni (alors en Roumanie, aujourd’hui en Ukraine) en décembre 1944. (Coll. J.-B. Welsch) 5. Jacques Diemer, natif de Niedermodern (Bas-Rhin), est versé dans les Panzer. Il retrouve ses foyers en octobre 1945. (Coll. N. Mengus) 6. Thérèse Harrer, de Basse-Yutz (Moselle), incorporée de force au RAD-KHD en 1942-1943. (Coll. A. Schaff)
3
Les Français d’Alsace-Moselle déportés dans l’armée allemande
❝ Vous ne me paraissez pas fort en histoire.
Il y a deux histoires: l’histoire officielle, menteuse qu’on enseigne, l’histoire ad usum delphini ; puis l’histoire secrète, où sont les véritables causes des événements, une histoire honteuse ❞. Honoré de Balzac (Les illusions perdues)
LES FRANÇAIS D'ALSACE-MOSELLE DÉPORTÉS DANS L'ARMÉE ALLEMANDE Nicolas Mengus Suite à la défaite française de 1871, les photos des familles alsaciennes (ici de la région d’Obermodern) montrent des hommes en uniforme allemand. (Photo Georges Schultz, Obermodern/ Coll. N. Mengus)
1. Ce texte se fonde sur un article paru dans La voix des apprentis. Le journal des apprentis du CFA de Saint-Louis, supplément au n°18, décembre 2011, puis dans le bulletin Les anciens du 15/1 Rancourt-Verdun n°41, printemps 2012, p.59-61 (1ère partie). 2. D’autres pays ont vu leurs ressortissants enrôlés de force dans l’armée allemande : la Belgique, le Luxembourg ou encore la Pologne. À titre d’exemple, suite à l’introduction du service militaire obligatoire au Luxembourg par le Gauleiter Gustav Simon, suite au décret du 30 août 1942 (le RAD avait été introduit le 12 février 1941), on compte 11160 appelés (8 classes, 1920 à 1927), 10211 enrôlés, 3510 réfractaires et évadés/ déserteurs, 3150 morts ou disparus. Chiffres donnés par S. Hoffmann, H. Wehenkel, J. Hammelmann, Le Grand-Duché de Luxembourg pendant la Deuxième Guerre mondiale, Musée national de la Résistance, 1987, p.53. Sur la résistance et les réfractaires, voir également P. Dostert, La Résistance luxembourgeoise pendant la Seconde Guerre mondiale et la reprise politique de 1944/45, Les années trente, base de l’évolution économique, politique et sociale du Luxembourg d’après-guerre ? Actes du colloque de l’ALEH du 27-28 octobre 1995, 1996, p. 25-50. Pour la Belgique, on compte (chiffres publiés en 1965) 9700 enrôlés de force (classes 1920 à 1947, plus quelques individus des classes 1894-1898), 1000 réfractaires, 2000 tués ou disparus. 3. Belfort n’ayant pas été prise par les Prussiens, cette partie de l’Alsace n’a pas été annexée au Reich. Restée française, elle a donné naissance au Territoire de Belfort. 4. Wehrmacht est un terme pluriel qui regroupe la Heer, l’armée de Terre, la Kriegsmarine, la Marine et la Luftwaffe, l’armée de l’air. Ce terme est aujourd’hui utilisé pour désigner l’armée de Terre. 5. Lors de son procès, le Gauleiter Robert Wagner affirmera pourtant que, d’après ses informations, l’Alsace et la Moselle avaient été cédées légalement au Reich par la France. Voir J.-L. Vonau, Le Gauleiter Wagner, le bourreau de l’Alsace, Strasbourg, 2011.
4
L
’incorporation de force des Alsaciens et des Mosellans dans l'armée allemande est un phénomène à part dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, méconnu à la fois de leurs compatriotes de « l'Intérieur » et des Allemands euxmêmes1.
Aux racines du mal : la défaite française de 1871
Les origines de l’incorporation de force des Français alsaciens-mosellans2 entre 1941 (avec le RAD) et 1945 sont lointaines. Il faut remonter à la défaite française de 1871 et l’annexion de l’Alsace-Moselle3 qui découle du traité de paix scellé entre les deux adversaires. L’esprit de revanche et la reconquête des provinces perdues, au-delà de la fameuse « ligne bleue des Vosges » alimente la vie politique. En 1918, l’Alsace et la Moselle redeviennent françaises. Le Traité de Versailles, très dur pour l’Allemagne vaincue, va à son tour alimenter les discours revanchards d’un certain Adolf Hitler. Ce dernier, pourtant, laisse entendre qu’il n’a aucune visée sur l’Alsace-Moselle. Lorsque les Français et les Anglais déclarent la guerre à l’Allemagne nationale-socialiste le 3 septembre 1939, les deux pays ne lancent pas une offensive de grande envergure alors que la majorité des troupes de la Wehrmacht4 sont mobilisées à l’Est. On s’installe dans une « drôle
de guerre », période d’attente et d’ennui qui va s’achever par la défaite de la France. Si dans de nombreux secteurs, l’armée française recule – parfois sans combattre et en abandonnant le matériel (comme à Lauw, dans le Haut-Rhin) – elle résiste avec acharnement dans d’autres secteurs : les derniers défenseurs de la Ligne Maginot se défendent jusqu’au 25 juin et ne se rendront, sur ordre écrit du général français Weygand, qu’entre le 1er et le 4 juillet, alors que l’armistice avait été signé le 22 juin 1940. La « Drôle de Guerre » fut tout, sauf drôle.
De l’Annexion à l’introduction du service militaire obligatoire (1940-1942)
Comme aucun traité de paix ne prévoit la cession de l’Alsace et de la Moselle au vainqueur, c’est donc en toute illégalité que les Nazis annexent rapidement ces deux régions au IIIe Reich5. L’Annexion se traduit par : - le rétablissement des frontières d’avant 1914. - des destitutions, des arrestations ou des expulsions des préfets, sous-préfets, maires et d’une partie du clergé. - la soumission aux institutions allemandes de la Poste, des chemins de fer, du réseau bancaire, qui va aboutir à l’introduction du Droit allemand, l’interdiction de l’usage du français et de tout
Une introduction pour resituer l’incorporation de force dans son contexte historique
Les Français d’Alsace-Moselle incorporés dans l’armée Allemande
a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v
w x y z
L’INCORPORATION DE FORCE DE A JUSQU'À Z
Un abécédaire de la déportation militaire
22
A
BWEHR : Service de renseignement de l’Armée allemande. ADEIF : Associations des déserteurs, évadés et incorporés de force. AHNENPASS : Passeport généalogique. À partir de 1941, ce document est exigé pour toute personne exerçant des fonctions publiques ou désirant commencer des études universitaires afin de prouver qu’elle était bien de race aryenne, deutschblütig, et non sémite ou tsigane : l’intéressé devait indiquer les noms et prénoms, dates de naissance (ou baptême), de mariage, la profession et la confession religieuse de ses ancêtres sur cinq générations. AMIS : Abréviation d’Amerikaner. Surnom donné aux soldats américains par les soldats allemands. Les Britanniques et les Russes sont respectivement surnommés Tommies et Ivan. ANNEXION (1940-1945) : L’annexion de 1871 découlait d’une cession officielle de l’Alsace-Moselle à l’empire allemand par la France vaincue. Ce n’est pas le cas en 1940 où aucun traité de paix n’a été signé avec l’Allemagne nationale-socialiste. La convention d’armistice signée le 22 juin 1940 par le général allemand Keitel et par le général français Huntziger ne comportait
aucune clause territoriale : le vainqueur s’engageait à respecter la souveraineté nationale française et l’intégrité de son territoire. L’annexion de fait des territoires de l’Est de la France au Reich nazi constitue donc une violation de cette convention, mais aussi une violation des conventions de La Haye du 9 juillet 1899 (Règlements concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre, section III, articles 44 et 45) selon lesquelles « il est interdit de forcer la population d’un territoire occupé à prendre part aux opérations militaires contre son propre pays » et « de contraindre la population d’un territoire occupé à prêter serment à la puissance ennemie ». En cela, l’instauration du service militaire pour les jeunes d’Alsace et de Moselle (mais aussi d’autres pays comme la Belgique ou le Luxembourg) constitue un crime de guerre. À l’inverse de ce qu’il s’est passé en France occupée, les Nazis sont omniprésents dans les trois départements français annexés et ont exigé de la population qu’elle se reconnaisse allemande, reniant sa nationalité française (tout en la conservant sur le plan juridique !). Les obligations et les interdits se sont multipliés rapidement, les redoutables sanctions également. La vie quotidienne est dominée par les lois nazies, plus dures dans les régions annexées que dans le reste du Reich en ce qui concerne ce qui est français : si le port du béret basque est possible en Allemagne, il est strictement interdit en Alsace et en Moselle ; il en est du même de l’usage de la langue française. Dans les départements annexés, il est donc logiquement
Plus d’une centaine de définitions, classées par ordre alphabétique
Ancien Malgré-Nous de la 2e division blindée Waffen-SS « Das Reich », Pierre Kœnig, de Lauw (Haut-Rhin), évoque ici les terribles Jabos (abréviation de Jagdbomber, chasseurs-bombadiers) américains sur le front de l’Ouest. (Coll. P. Kœnig)
Les Français d’Alsace-Moselle incorporés dans l’armée Allemande
Soldats allemands dans la Petite France et défilé allemand dans la rue des Francs-Bourgeois à Strasbourg. (Photos A. Claus/Coll. N. Mengus)
22. Les bibliographies présentées en fin de notices ne sauraient qu’être sélectives. Cette partie se fonde notamment sur N. Mengus, A. Hugel, Malgré nous ! Les Alsaciens et les Mosellans dans l’enfer de l’incorporation de force, 2010.
15
Un abécédaire de la déportation militaire
a b c d e f g h i j k l m n o p q
r s t u v
w x y z
LE REICHSARBEITSDIENST MASCULIN EN IMAGES
Deux photos rapportées du RAD par Jacques Diemer, né le 7 janvier 1925 à Niedermodern. (Coll. N. Mengus)
Cérémonie de la prestation du serment de fidélité au Führer dans un camp du RAD non identifié, le 30 juillet 1944. (Coll. N. Mengus)
Un moment de détente pour les camarades de René Klausser, de Strasbourg-Neudorf, lors de leur période au RAD. Photo prise le 24.9.1943. (Coll. M. Klausser)
Adolphe Welter, de Varsberg (Moselle), a suivi des exercices de tir au Reichsarbeitsdienst. (Coll. Cl. Streiff)
Gewehr 98, MG 34, Handgranate 24, mentionne « Bei Eintritt in die Wehrmacht dem Truppenteil abzugeben » (« À rendre lors de l’incorporation à l’armée ») et renseignait ainsi l’instructeur sur la formation du titulaire pour l’usage du fusil, de la mitrailleuse ou de la grenade à main. Un autre l i vret, également destiné au RAD, portait un titre tout aussi explicite : “ Du und dein Heer. Taschenbuch für
De nombreuses illustrations, des photographies, des dessins pour la plupart inédits
52
den deutschen Jungen ” (« Toi et ton armée. Carnet pour le jeune Allemand ») ; il est édité par le haut commandement de l’armée de Terre (Oberkommando des Heeres). Enfin, une série de petits cahiers, Kleine Kriegshefte, mettait aussi en scène le valeureux et victorieux soldat allemand. À compter d’octobre 1942, les jeunes femmes, astreintes Insigne du Reichsarbeitsdienst. (Coll. A. Hugel)
Les Français d’Alsace-Moselle incorporés dans l’armée Allemande
Comprendre... L’incorporation de force Les jeunes d’Alsace et de Moselle dans l’Armée allemande
n°1 : 9 €
+ 2 € de participation aux frais de port
n°2 : 9,90 €
+ 2 € de participation aux frais de port
n°1 + n°2 : 20 € (participation aux frais de port comprise)
70 ans après le début du drame des Malgré-Nous
2 magazines hors-série + un site web www.malgre-nous.eu À découper ou recopier et à retourner à l’Ami hebdo 30, rue Thomann 67082 STRASBOURG Cedex &
Nom .................................................................................................
Prénom .................................................................................................
Adresse ................................................................................................. ................................................................................................. .................................................................. Commune ..................................................................................................................................................................................... Code postal ......................................................................................... ❏ commande ........ exemplaire(s) de « Comprendre... l’incorporation de force » n°1 au prix unitaire de 9 € (+ 2€ de participation aux frais de port). ❏ commande ........ exemplaire(s) de « Comprendre... l’incorporation de force » n°2 au prix unitaire de 9,90 € (+ 2 € de participation aux frais de port). ❏ commande ........ exemplaire(s) de « Comprendre... l’incorporation de force » n°1 et n°2 au prix unitaire de 20 € (sans frais de port). Ci-joint un chèque de ................... € au nom de l’Ami hebdo
Un magazine et un site Internet Le magazine Comprendre... l’incorporation de force et le site Internet qui l’accompagne veulent rendre compte du vécu réel de ces victimes si particulières du nazisme que sont les Malgré-Nous en présentant à ses lecteurs l’une des plus vastes documentations consacrée à cette question et rassemblée par Nicolas Mengus, docteur en Histoire.
Pourquoi un site Internet ? Le site Internet www.malgre-nous.eu qui accompagne le magazine Comprendre… l’incorporation de force complète de manière très documentée cette étude sur l’incorporation de force. De nouveaux documents et des témoignages supplémentaires, uniquement présentés sur le site Internet, permettront de mieux comprendre l’incorporation de force dans toute sa dimension humaine. Par sa création et la mise en ligne d’une importante documentation, le journal L’Ami hebdo collabore de manière active au recensement des incorporés de force lancé conjointement par l’Alsace et la Moselle.
Le contenu du site Internet Les témoignages L’ensemble des témoignages présente divers aspects de l’Annexion des provinces françaises de l’Est. Les premiers, réunis sous le titre Aspects de la vie quotidienne dans les provinces annexées, insistent sur le contexte historique de la mise en place de l’incorporation de force. La parole est ensuite donnée aux Malgré-Nous : Les incorporés de force face à leur destin. Enfin, la dernière partie, Ce qu’il pouvait en coûter de ne pas se soumettre à l’ordre nazi, rappelle que les sanctions appliquées par les Nazis aux réfractaires ou à leurs familles étaient bien réelles.
Les documents De nombreux documents sont d’ores et déjà mis en ligne. Des documents d’époque comme „ Elsässer, die Front ruft Euch “, des documents de travail comme les « Dates de recensement et d’incorporation de force pendant l’annexion allemande en Alsace-Moselle » et de recherches comme les différentes listes des Malgré-Nous et Malgré-Elles portés disparus. Cette importante partie du site a pour ambition de rendre facilement accessible des documents dispersés dans les différents fonds d’archives publics ou privés. On trouvera également sur le site des informations pratiques, notamment les coordonnées d’associations, de musées ou de sites Internet concernant les sujets abordés dans le magazine Comprendre… l’incorporation de force. Les lecteurs et internautes désireux de faire évoluer ce site sont cordialement invités à nous faire parvenir témoignages, documents et informations, mais aussi leurs avis de recherche.
Les portraits et avis de recherche De courtes notices biographiques sont également publiées sur le site. Elles retracent rapidement le parcours de Malgré-Nous et de Malgré-Elles. Parallèlement sont également publiés des avis de recherches sur le parcours d’un parent ou sur une question précise sur l’histoire de l’incorporation de force.
La bibliographie La bibliographie, illustrée, regroupe les ouvrages et les articles consacrés à l’incorporation de force et au drame d’Oradour-sur-Glane qui ont paru dès 1944. Régulièrement remise à jour, elle se veut être un outil de travail pour les chercheurs et les scolaires.
400. 000 c
onnexions
1