Villes Lumières : Écrire pour les droits

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LE FIL Avril−Juin 2015 Édition spéciale 2015

PÉRIODIQUE TRIMESTRIEL Rue Berckmans 9, 1060 Bruxelles Éditeur responsable : François Graas Bureau de dépôt : Bruxelles X N° agréation : P901135

D’AMNESTY

ENSEMBLE CONTRE L’INJUSTICE

LES VILLES LUMIÈRES ÉCRIVENT POUR LES DROITS

PB- PP B-4716

BELGIE(N) - BELGIQUE


LE FIL D’AMNESTY

www.amnesty.be

Coordination : Valérie Michaux (vmichaux@amnesty.be) Amnesty International Belgique francophone 9, rue Berckmans • 1060 Bruxelles Compte : IBAN BE85 0012 0000 7006 BIC GEBABEBB Imprimé par Remy Roto sur papier recyclé. Tous droits de reproduction réservés.

lefil@amnesty.be +32 (0) 2/538 81 77

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

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UN CHANGEMENT D’ADRESSE ? TENEZ-NOUS INFORMÉS ! Je change d’adresse (inscrire uniquement la nouvelle adresse). Bulletin à renvoyer à Amnesty International, rue Berckmans, 9 à 1060 Bruxelles, ou par mail à Michèle Ligot — mligot@amnesty.be.

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Spécial « Écrire pour les droits »

TÉL.


ÉDITORIAL Nous vous présentons dans ce numéro des individus qui se battent chaque jour pour défendre leurs droits fondamentaux et ceux des autres personnes dans leur pays. Ou parfois même qui se retrouvent en prison seulement pour avoir osé exprimer leur point de vue. Ou en raison de leur orientation sexuelle. Bref, des victimes de régimes, qu’ils soient étatiques ou du chef de groupes armés, qui ne respectent pas les droits fondamentaux. Les femmes et les hommes qui se trouvent dans ce numéro ont besoin de votre soutien, et grâce à l’action de nos groupes locaux, nous allons les mettre en avant, vous proposer des actions d’écriture dans plus de vingt villes. Nous espérons que vous pourrez aller rejoindre ces activités (www.amnesty.be/villeslumieres) et agir ainsi concrètement en faveur de ces victimes. Mais comment ne pas faire le lien ? Nous bouclons ce numéro à un moment où des torrents de haine raciste balaient l’Europe. Ce

courant détestable a été ravivé, relancé, à l’occasion de l’arrivée en Europe de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants qui fuient précisément ces types de violations des droits humains. Qui essaient d’échapper à la mort et la terreur. Des individus qui pourraient, pour une large majorité d’entre eux, eux aussi figurer dans ce numéro. Mais nous espérons aussi que vous pourrez agir pour ces centaines de milliers de personnes qui ont aussi un besoin urgent de notre soutien. Il va falloir lutter pied à pied contre les clichés et rappeler à nos dirigeants le sens des Conventions de Genève sur le droit d’asile. Bref, le 10 décembre cette année va être le 10 décembre de tous les dangers. Philippe Hensmans Directeur général d’Amnesty International Belgique francophone

Spécial « Écrire pour les droits »

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LES INDIVIDUS EN DANGER ONT BESOIN DE NOS MOTS !

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Spécial « Écrire pour les droits »


Un triste constat s’impose : dans le monde, le nombre d’individus victimes de violations des droits humains reste très élevé. En réaction, en décembre, dans plus de 200 pays et régions, des sympathisants d’Amnesty vont écrire des lettres pour leur venir en aide. En Belgique également ! Dans de nombreux pays, des activistes sont emprisonnés pour le simple fait d’avoir exprimé leur opinion, des manifestants sont torturés et privés arbitrairement de liberté, des femmes meurent en couche faute de soins adéquats, etc. Ce sont des individus en danger. Pour leur venir en aide, en plus des actions menées tout au long de l’année, Amnesty International organise en décembre « Écrire pour les droits ». Des milliers de personnes vont écrire des lettres en faveur de ces personnes dont les droits les plus fondamentaux sont bafoués.

« ÉCRIRE POUR LES DROITS », ÇA MARCHE ! Nos mots, nos lettres, en plus d’apporter du réconfort aux victimes de violations des droits humains et à leurs familles, exercent une pression sur les dirigeants et ceux qui prennent les décisions. Ainsi, des tortionnaires sont amenés devant la justice, des prisonniers de conscience sont libérés. Un exemple parmi tant d’autres : au Cambodge, Yorm Bopha, emprisonnée depuis septembre 2012 pour avoir protesté contre des expulsions forcées dans sa communauté, a été libérée en novembre 2013 grâce aux lettres envoyées par près de 253 000 militants d’Amnesty !

© Amnesty International

MOSES AKATUGBA Nigéria, le 28 mai 2015. Submergé par l’émotion, Moses, condamné à 16 ans à la peine de mort pour le vol de trois téléphones (ses aveux ont par ailleurs été obtenus sous la torture), vient d’apprendre qu’il a été gracié par le gouverneur de l’État du Delta. Il saura vite que ce dernier a cédé sous le flot de lettres, d’e-mails, de tweets, etc. envoyés par des milliers de personnes qui, avec Amnesty, ont dit non à l’injustice. « Lorsque j’ai appelé ma mère de la prison pour lui dire que j’avais été gracié après avoir passé 10 ans en prison, elle s’est évanouie. Lorsqu’elle m’a ensuite vu pour la première fois après toutes ces années en prison, elle m’a pris dans ses bras et m’a serré très fort. Pendant 15 minutes, elle ne m’a pas lâché. Pendant tout ce temps, des larmes de joie coulaient sur ses joues. »

Spécial « Écrire pour les droits »

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ÉCRIRE POUR LES DROITS AVEC LES VILLES LUMIÈRES

Ce 10 décembre, pour la Journée internationale des droits de l’homme, une vingtaine de communes arboreront le label « Villes lumières » d’Amnesty. L’occasion pour les citoyens de venir écrire des lettres en faveur d’individus dont les droits sont bafoués. Une soirée qui peut faire la différence pour toutes ces personnes en danger !

Villes Lumières : un événement public qui marque la journée internationale des droits humains ; un label attribué à une commune qui s’engage concrètement pour le respect des droits humains ; une occasion pour le public de s’engager concrètement en participant à l’action « Écrire pour les droits ». 6

Spécial « Écrire pour les droits »


Cette année, plus de vingt communes de Wallonie et de Bruxelles se sont engagées en faveur des droits humains avec Amnesty International et mettront en place, en collaboration avec nos groupes locaux, une action de portée internationale : « Écrire pour les droits ». L’occasion pour le public de donner un sens concret au respect des droits humains par une démarche emblématique d’Amnesty International : écrire une lettre pour défendre une personne dont les droits fondamentaux sont bafoués. Les groupes locaux d’Amnesty mettront en lumière des individus en danger pour lesquels ils se battent depuis parfois des années. Ils présenteront au public et aux autorités communales ces hommes et ces femmes qui, dans le monde entier, vivent des situations injustes et terribles : arrestations arbitraires, emprisonnements sans jugements, actes de torture, etc. Cette action, « Écrire pour les droits », permet au public de venir en aide concrètement et directement à des personnes qui vivent des situations intolérables du point de vue des valeurs défendues par Amnesty International, celles présentes dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans les règlements internationaux qui protègent les droits de la personne. Écrire des lettres en faveur d’individus en danger, c’est les sortir de l’anonymat, c’est leur redonner de l’espoir, c’est donner de la visibilité à leurs cas... et c’est souvent gagner une bataille contre l’injustice. Cette édition spéciale du Fil d’Amnesty présente les cas de dix-neuf individus en danger. En consultant la page spéciale consacrée à cette action sur notre site web, vous saurez directement quelles sont les Villes lumières 2015 d’Amnesty et où agir pour quel individu. Le soir du 10 décembre, les groupes locaux d’Amnesty mettront à la disposition du public des stylos, du papier, des lettres pré-écrites, etc. Les institutions communales présenteront quant à elles au cours des semaines précédant l’action le(s) cas défendu(s) par le biais de leurs canaux de communication. Le jour « J », les bourgmestres, les échevins et les conseillers se mobiliseront eux aussi et écriront des lettres. Si aucune action n’est organisée près de chez vous, pas de panique ! Vous pouvez organiser vous-même une séance d’écriture dans une maison de quartier, une salle associative, etc. Tout ce que vous avez à faire, c’est nous contacter et nous vous appuierons !

CE 10 DÉCEMBRE, À BRUXELLES ET EN WALLONIE Soyons des centaines, des milliers à écrire des lettres pour que des lumières s’allument et apportent de l’espoir à tous les Hamid, Raif, Alexandra, Waleed, Hakan, Aster, Alejandro, Chen, etc. Alors, vous aussi, mobilisez-vous : rendez-vous dans la commune la plus proche pour écrire en faveur des droits humains et défendre un des individus en danger qui ont plus que jamais besoin de votre plume. Spécial « Écrire pour les droits »

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DES VILLES LUMIÈRES PRÈS DE CHEZ VOUS ! UCCLE

HAMID BABAEI PAGE 17 ERNEST MANIRUMVA PAGE 15

BRUXELLES- EVERE ASTER VILLE FISSEHATSION

HAMID BABAEI PAGE 17

PAGE 12 CHEN ZHENPING PAGE 14

WOLUWEST-PIERRE

ATH

LES MÈRES DE SOACHA PAGE 23

SCHAERBEEK

HAMID BABAEI PAGE 17

HAKAN YAMAN PAGE 16

OTTIGNIES LOUVAINLA-NEUVE

LIÈGE

HAMID BABAEI PAGE 17

HAMID BABAEI PAGE 17

GENAPPE

YANG TONGYAN PAGE 26

PONT-À-CELLES

LES HABITANTS DE BHOPAL PAGE 13 RAIF BADAWI PAGE 19

CHIMAY

CHEN ZHENPING PAGE 14

NAMUR

HAMID BABAEI MONS PAGE 17 SULIAMON ALEJANDRO OLYFEMI SOLALINDE PAGE 24 GUERRA PAGE 10 BLEGNY ALEXANDRA HAMID BABAEI HIDALGO PAGE 17 PAGE 11

POUR PLUS DE DÉTAILS ET POUR LA LISTE COMPLÈTE DES VILLES LUMIÈRES ET DES COMMUNES PARTICIPANT À L’ACTION « ÉCRIRE POUR LES DROITS » : rendez-vous à l’adresse suivante : www.amnesty.be/villeslumieres

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Spécial « Écrire pour les droits »

BASTOGNE

SAYED HOSSEIN KAZEMEYNI BOROUJERDI PAGE 22


ALASKA É.-U.

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© UHRP

KAZAKHSTAN MONGOLIE OUZBEKISTAN KIRGHIZISTAN TURKMENISTAN

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INDE

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TAIWAN

LAOS

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En Chine, les Ouïghours sont victimes d’une discrimination généralisée, dans INDONESIE les domaines de l’emploi, de l’éducation et du logement. Leur liberté religieuse est entravée et ils sont mis à l’écart sur le plan politique. Par ailleurs, dans leAUSTRALIE cadre d’une campagne des autorités chinoises visant à « frapper fort » contre le « terrorisme violent et l’extrémisme religieux », il est à craindre que les personnes ouïghoures mises en cause ne soient pas jugées dans le cadre de procédures équitables.

INDE

ILES MARSHALL

PHILIPPINES

INDE

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VIETNAM

THAILANDE

ETATS FEDERES DE MICRONESIE

SRI LANKA

INDE

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MALDIVES

PALAOS

PAPOUASIE-NOUVELLE-GUINEE

NAURU

KIRIBATI

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TIMOR-ORIENTAL

TUVALU

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ILES SALOMON

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SAMOA

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FRANCE

VANUATU

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FRANCE

NOUVELLE-ZELANDE

FRANCE

AUSTRALIE

AUSTRALIE

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FRANCE

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AUST.

AUSTRALIE

NOUVELLE-ZELANDE

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ABLIKIM ABDIRIYIM Ablikim Abdiriyim a été condamné par la justice chinoise à 9 ans de prison en 2007 pour « incitation et participation à des activités à caractère sécessionniste ». Il a été libéré le 31 mai dernier, mais les actes de torture dont il a été victime demeurent impunis. Ablikim Abdiriyim, fils de la militante des droits humains Rebiya Kadeer, a été arrêté le 29 mai 2006, ainsi que sa sœur, son frère et six autres membres de la famille de sa mère, dans le but de les empêcher de rencontrer une délégation du Congrès des États-Unis qui avait prévu de les voir le lendemain. La presse officielle chinoise a cependant affirmé qu’ils avaient été arrêtés en raison d’irrégularités financières commises dans le cadre de

la gestion des entreprises de Rebiya Kadeer. Le 22 janvier 2007, Ablikim a été jugé et condamné à neuf ans d’emprisonnement pour « incitation et participation à des activités à caractère sécessionniste ». Selon ses proches, il n’a pas eu accès à un avocat durant son procès. Ablikim Abdiriyim a été libéré le 31 mai 2015 après neuf ans d’emprisonnement dans la prison numéro 4 de la région autonome ouïghoure du Xinjiang.

VENEZ ÉCRIRE Pour que soit menée une enquête exhaustive et impartiale sur les allégations selon lesquelles Ablikim Abdiriyim a été torturé en détention et pour que soient traduits en justice les auteurs de ces actes ! Il faut également que soit respecté et protégé le droit des Ouïghours à avoir leur propre vie culturelle, à pratiquer leur propre religion et à utiliser leur propre langue ! POUR PLUS D’INFORMATIONS Rendez-vous sur www.amnesty.be/villeslumieres Spécial « Écrire pour les droits »

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GRECE

MALTE

CHYPRE

TUNISIE R.-U.

MAROC

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ESPAGNE

FRA. FRA.

DOMINIQUE STE-LUCIE GRENADE

MALI

ANTIGUA-ET-BARBUDA

CAP-VERT

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TRINITE-ET-TOBAGO

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GUINEE

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COTE D'IVOIRE

GHANA

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BRESIL

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SAMOA

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TOGO

SUD SOUDAN

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

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BELIZE

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HONDURAS

NICARAGUA ETHIOPIESALVADOR SOMALIE Au Mexique, un grand nombre de FRANCE COSTA RICA PANA défenseurs desOUGANDA droits humains KENYA GUINEE EQUAT. COSTA RICA sont quotidiennement menacés, REP. DEM. RWANDA CONGO GABON DU CONGO ou tués en représailles COLOMBIE agressés BURUNDI TANZANIE EQUATEU à leur travail. À la connaissance EQUATEUR SEYCHELL d’Amnesty International, aucun responsable ZAMBIE n’a été identifié ou COMORES ANGOLA MALAWI FRA. traduit en justice en 2014.

CAMEROUN

MADAGASCAR

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ZIMBABWE

NAMIBIE

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BOTSWANA

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MOZAMBIQUE

FRANCE R.-U.

CHILI

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YEMEN

© Martha Izquierdo

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MEXIQUE ERYTHREE

TCHAD MEXIQUE

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QATAR

SAOUDITE

BURKINA

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SIERRA LEONE

GUYANA

COLOMBIE

SENEGAL

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MEXIQUE

MAURITANIE

É.-U. ST-CHRIST.-ET-NIEVES

KOWEIT

ETATS-UNIS D'AMERIQUE ARABIE

LIBYE

SAHARA OCCIDENTAL5

REP. HAITI DOM.

IRAQ

ISRAEL

PORTUGAL

HAMAS

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LIBAN

CISJORDANIE

CHILI

NAMUR

LESOTHOCHILI

SWAZILAND

AFRIQUE DU SUD

URUGUAY

ALEJANDRO SOLALINDE GUERRA

CHILI

CHIL

R.-U.

R.-U.

ARGENTINE

FR AFRIQUE DU SUD

R.-U.

Alors qu’il consacre sa vie à offrir aux migrants un lieu R.-U.d’accueil sûr, Alejandro Solalinde Guerra, un prêtre E.R.Y.M, Ex-République Yougoslave catholique mexicain, est 1sans cesse lade Macédoine. 2 SERBIE, dont le Kosovo. proie de menaces et de manœuvres 3 JERUSALEM est la capitale d'Israël selon le parlement israélien (la KNESSET). Le statut de cette ville étant très contesté, les ambassades se situent à TEL-AVIV-JAFFA. ROYAUME-UNI d’intimidation de la part des bandes et des 4 E.A.U, Emirats Arabes Unis. fonctionnaires locaux. 5 Sahara-Occidental, territoire administré par le Maroc

sont victimes de passages à tabac, d’enlèvements, de viols, voire NORVEGE de meurtres. Le 10 janvier 2007, alors qu’il tentait de venir en aide à des Guatémaltèques détenus illégalement (qui ont disparu par la suite), le Père Solalinde a été arrêté et privé de liberté pendant plusieurs heures par la police. Les policiers ont alors usé de violence contre C H I L I lui et d’autres Guatémaltèques. Ils ont finalement été libérés sans inculpation. Depuis lors, le Père Solalinde fait l’objet d’intimidations fréquentes. Les craintes concernant sa sécurité demeurent.

Chaque année, des milliers de migrants sans papiers, principalement originaires d’Amérique centrale, traversent le Mexique pour se rendre aux États-Unis, où ils espèrent avoir une nouvelle vie et échapper à la misère et à l’insécurité qui règnent dans leur pays. Au cours de leur périple, beaucoup d’entre eux

VENEZ ÉCRIRE Pour protéger Alejandro Solalinde Guerra et, plus globalement, les défenseurs des droits humains au Mexique ! POUR PLUS D’INFORMATIONS Rendez-vous sur www.amnesty.be/villeslumieres

R.-U.

R.-U.

Revendiqué par l'Argentine

Revendiqué par l'Argentine

par le Chili

Revendiqué par le Chili

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Spécial « Écrire pour les droits »

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BARBADE ST-VINCENT-ET-LES-GRENADINES

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COSTA RICA

PANAMA

VENEZUELA GUYANA

COSTA RICA COLOMBIE

EQUATEUR EQUATEUR

COLOMBIE

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SURINAME

Au Vénézuéla, l’impunité reste pour Amnesty International une source de PEROU préoccupation.

BRESI BOLIVIE FRANCE

© Amnesty International

PARAGUAY R.-U. CHILI

CHILI

CHILI

CHILI URUGUAY CHILI

NAMUR

ALEXANDRA HIDALGO Enlevée, torturée et violée par un groupe d’hommes il y a plus de 10 ans, Alexandra Hidalgo se bat depuis lors pour que justice soit faite. Caracas, Vénézuéla, mai 2004. Alexandra Hidalgo est enlevée par des hommes armés. Les yeux bandés, elle est conduite dans un endroit isolé, où elle est violée et torturée de manière répétée par un groupe d’hommes, y compris son ex-mari, à l’époque lieutenant-colonel dans l’armée vénézuélienne. À la fin de la journée, elle est ramenée en voiture dans le centre de la capitale et est abandonnée devant l’école de sa fille. Lorsqu’elle a affirmé à son ex-mari qu’elle l’avait reconnu durant son calvaire, il l’aurait menacée de mort, elle et ses enfants, si elle parlait. Le lendemain, elle est parvenue à se saisir de son téléphone portable et y a trouvé une preuve. Elle s’est alors rendue à la police.

ARGENTINE

Parmi ses agresseurs, deux ont été reconnus coupables et condamnés à 8 ans de prison, deux reconnus non coupables et un autre a pris la fuite. Son ex-mari a été inculpé d’enlèvement, de viol R.-U. et de complicité de vol de voiture aggravé en juillet 2004 et a été arrêté en décembre mais n’a jamais été traduit devant un tribunal. En avril 2005, il a bénéficié d’une libération conditionnelle et a immédiatement pris la fuite. Capturé en 2011, son audience a été reportée de nombreuses fois. Son procès avait finalement débuté en 2012 mais, le juge présidant le procès ayant été suspendu, tout a été annulé.

CHILI VENEZ ÉCRIRE Revendiqué par l'Argentine Pour que tous les agresseurs présumés d’Alexandra, Revendiqué par le Chili y compris son ex-mari, soient traduits en justice ! POUR PLUS D’INFORMATIONS Rendez-vous sur www.amnesty.be/villeslumieres

Revendiqué par le Chili

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BRESIL R.-U.

BRESIL

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CAMEROUN

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

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SWAZILAND

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AFRIQUE DU SUD

ASTER FISSEHATSION R.-U.

R.-U.

Aster Fissehatsion est détenue sans inculpation ni jugement depuis 2001 pour le simple fait d’avoir signé une lettre ouverte appelant le président érythréen à ouvrir un dialogue démocratique. R.-U.

Revendiqué par le Chili

Après l’indépendance de l’Érythrée en 1991, Aster a travaillé dans divers ministères gouvernementaux et a été élue au comité R.-U. central du parti au pouvoir, le Front populaire pour la démocratie et la justice (FPDJ). En raison de sa position critique envers le R.-U. gouvernement, elle a été chassée de son emploi gouvernemental en 1996, mais a été réintégrée en 1999. ROYAUME-UNI En 2001, des critiques ont émises au sein du FPDJ, seul Revendiquéété par l'Argentine parti politique de l’Érythrée, quant à la manière dont le Président dirigeait le pays, en général, et le parti, en particulier. Cette 12

Spécial « Écrire pour les droits »

SOMALIE

En Érythrée, un grand nombre OUGANDA GUINEE EQUAT. de personnes sontKENYA arrêtées REP. DEM. arbitrairement et détenues RWANDA CONGO GABON DU CONGO au secret sans inculpation BURUNDI ni jugementTANZANIE pour différents motifs (elles ont critiqué la SEYCH politique du gouvernement, ZAMBIE COMORES sont soupçonnées ANGOLA MALAWId’être des opposants, etc.). Le plus FRA. souvent, leurs proches ignorentMADAGASCAR leurZIMBABWE sort. Certains prisonniers NAMIBIE d’opinion sont incarcérés sans BOTSWANA MOZAMBIQUE inculpation ni jugement depuis 20 ans.

R.-U.

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CISJORDANIE

dissidence s’est publiquement exprimée, en mai 2001, lorsqu’un groupe de 15 hauts fonctionnaires du parti a publié une lettre AFRIQUE DU SUD ouverte adressée aux membres du FPDJ. La lettre faisait état de propositions afin de résoudre la « crise de l’Érythrée », en lançant notamment « un appel à l’instauration de l’État de droit et de la justice par des voies pacifiques et légales ». Le Secrétaire général NORVEGE de FPDJ a alors accusé le G-15 de tentative de déstabilisation du pays. Durant la nuit du 18 septembre 2001, 11 des 15 signataires de cette lettre ont été arrêtés, dont Aster. Ils sont détenus depuis lors au secret sans inculpation ni procès.

VENEZ ÉCRIRE Pour qu’Aster et, plus généralement, les autres membres du G-15, prisonniers d’opinion et politiques, soient libérés ! POUR PLUS D’INFORMATIONS Rendez-vous sur www.amnesty.be/villeslumieres


LUX.

FRANCE MONACO ANDORRE

PORTUGAL

HONGRIE

CROATIE BOSNIE-H.

S.M ITALIE VATICAN

MONTENEGRO

SERBIE2

ALBANIE

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BULGARIE

MAROC

GRECE

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MAURITANIE

É.-U. ST-CHRIST.-ET-NIEVES DOMINIQUE STE-LUCIE GRENADE

CAP-VERT

BARBADE

GAMBIE GUINEE-BISSAO

ST-VINCENT-ET-LES-GRENADINES

TRINITE-ET-TOBAGO

VENEZUELA

GUINEE COTE D'IVOIRE

GUYANE FRANCAISE

GHANA

BENIN

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NIGERIA

TOGO

SAO TOME-ET-PRINCIPE

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REP. DEM. DU CONGO

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R.-U.

MADAGASCAR

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ZIMBABWE BOTSWANA

FRANCE

SWAZILAND

AFRIQUE DU SUD

URUGUAY

BRUNEI

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AUST.

AUST.

FRA.

NAMIBIE

Le mois de décembre 2014 a MALDIVES marqué le 30e anniversaire de la fuite de gaz survenue en 1984 à Bhopal, en Inde. Les survivants souffrent encore de graves problèmes de santé liés à la fuite et à la pollution émanant du site de l’usine. L’entreprise responsable, Union Carbide (aujourd’hui filiale de The Dow Chemical Company), basée aux États-Unis, a toujours refusé de comparaître devant la justice indienne. R.-U.

SEYCHELLES

BRESIL

SRI LANKA INDE

SOMALIE

TANZANIE

ZAMBIE

ANGOLA

BOLIVIE

© Giles Clarke/Getty Images Reportage

INDE INDE

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BRESIL

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LAOS THAILANDE

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MYANMAR (BIRMANIE)

INDE

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TADJIKISTAN

IRAQ

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MALI

ANTIGUA-ET-BARBUDA FRA. FRA.

SYRIE

LIBAN

JORDANIE

LIBYE

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REP. HAITI DOM.

KIRGHIZISTAN TURKMENISTAN

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CHYPRE CISJORDANIE

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PONT-À-CELLES R.-U.

LES HABITANTS DE BHOPAL R.-U.

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Revendiqué par l'Argentine Revendiqué par le Chili

Revendiqué par l'Argentine

Revendiqué par le Chili

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Victimes d’une des pires catastrophes industrielles jamais survenues, les habitants de Bhopal attendent depuis trente ans que justice leur soit rendue. Bhopal, Inde, 1984. Un gaz toxique contenant des produits chimiques mortels s’échappe d’une usine de pesticides à Bhopal. L’impact immédiat de cette fuite sur la population est dévastateur. On estime qu’entre 7 000 et 10 000 personnes sont mortes dans les trois jours qui ont suivi l’accident. À long terme, ce seront plusieurs générations qui en souffriront. De plus, la grave contamination de l’environnement générée par les activités de l’usine n’a jamais fait l’objet d’un nettoyage adéquat. Union Carbide n’a jamais daigné se présenter devant la justice indienne pour répondre de l’inculpation pénale d’homicide

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volontaire ne pouvant être assimilé à un meurtre. Cependant, un tribunal de Bhopal a demandé en novembre 2014 la délivrance d’une nouvelle citation. Le même mois, le gouvernement indien a accepté d’utiliser des données médicales et scientifiques pour élargir une action contre l’entreprise américaine. Il faut que les entreprises impliquées dans la catastrophe assument leurs responsabilités en prenant en charge les frais d’une indemnisation adéquate des victimes de la fuite de gaz, en se conformant à la procédure pénale en cours et en couvrant les coûts de l’opération de nettoyage.

VENEZ ÉCRIRE Pour soutenir les habitants de Bhopal dans leur combat pour la justice ! N’attendons pas 30 ans de plus ! POUR PLUS D’INFORMATIONS Rendez-vous sur www.amnesty.be/villeslumieres Spécial « Écrire pour les droits » 13

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En Chine, les personnes qui pratiquent des religions INDONESIE interdites par l’État risquent d’être harcelées, arrêtées arbitrairement, emprisonnées AUSTRALIE et soumises à la torture ou à d’autres formes de mauvais traitements. Les adeptes du Fa Lun Gong, notamment, sont toujours en butte à des persécutions.

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CHEN ZHENPING Emprisonnée du fait de sa conviction religieuse, Chen Zhenping aurait été torturée et condamnée sans même avoir été interrogée. Désormais libérée, elle reste placée sous étroite surveillance. Chen Zhenping, une pratiquante du Falun Gong (mouvement spirituel basé sur la respiration traditionnelle chinoise et sur des exercices de méditation), a été arrêtée en août 2008 pour « utilisation d’une organisation hérétique pour détourner la loi ». Après l’arrestation de Chen, ses proches ont tenté d’engager des avocats afin de lui assurer une assistance juridique, mais sans succès. Seulement trois mois après son arrestation, ses proches ont appris que Chen avait été condamnée à huit ans d’emprisonnement. À la mi-février 2010, une autre pratiquante du Falun Gong, 14

Spécial « Écrire pour les droits »

détenue dans la même prison que Chen Zhenping, a été libérée. Elle a indiqué que Chen avait été brutalement torturée et s’était vu administrer des médicaments de force qui avaient porté atteinte à son système nerveux central. Chen avait été déshabillée et rouée de coups et avait reçu des décharges électriques sur les parties sensibles de son corps. Les pratiquants du Falun Gong qui refusent d’abjurer leurs croyances sont soumis à un traitement sévère en détention, qui s’intensifie souvent jusqu’à ce qu’ils fléchissent. En 2013, Chen Zhenping a été remise en liberté, mais reste placée sous une surveillance très étroite. Sa santé et sa situation demeurent préoccupantes.

VENEZ ÉCRIRE Pour que la Chine cesse d’emprisonner des personnes uniquement du fait de leurs convictions religieuses ! POUR PLUS D’INFORMATIONS Rendez-vous sur www.amnesty.be/villeslumieres


INDE

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SEYCHELLES Au Burundi, les mesures ZAMBIE de répression visant les MALAWI détracteurs du gouvernement, notamment les militants de la société civile et les journalistes, sont vives. Par ZIMBABWE ailleurs, de lourds soupçons de BOTSWANAcorruption pèsent sur l’appareil MOZAMBIQUE judiciaire et les autorités s’abstiennent d’enquêter sérieusement sur les affaires SWAZILAND politiquement sensibles. LESOTHO

COMORES AUST.

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MADAGASCAR

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ERNEST MANIRUMVA Ernest Manirumva a payé de sa vie ses FRANCE enquêtes sur des cas de corruption au AFRIQUE DU SUD sein de la police. Si des condamnations sont tombées depuis lors, toutes les responsabilités n’ont pas été établies. Le corps poignardé d’Ernest Manirumva, vice-président de l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, a été découvert le 9 avril 2009. Peu avant sa mort, il enquêtait sur des affaires de corruption policière et de tentatives d’achat illégal d’armes à feu en provenance de Malaisie par la police. Le gouvernement du Burundi a pris certaines mesures pour identifier les responsables de ce meurtre, mais les organisations de la société civile ont toujours reproché aux autorités de ne pas avoir exploré toutes les pistes et de ne pas avoir mené une enquête indépendante.

Le 14 juillet 2010, s’est ouvert à la Cour d’appel de Bujumbura le procès de 16 suspects parmi lesquels figuraient des policiers, des civils et des combattants démobilisés. Cependant, les groupes de la société civile, FRANCE membres de la campagne « Justice pour Ernest Manirumva », ont insisté sur le fait que d’autres suspects, tels que de hauts responsables des services de sécurité et de la police nationale, n’avaient pas été inculpés. Le 22 mai 2012, AUSTRALIE quatorze personnes ont été condamnées, mais les sentiments de déception et de frustration dominent alors que des irrégularités de procédure mettent sérieusement en doute l’impartialité du tribunal.

VENEZ SIGNER Pour que le procès entourant le meurtre d’Ernest Manirumva soit mené dans des conditions qui permettent de condamner toutes les personnes ayant une responsabilité dans ce crime ! POUR PLUS D’INFORMATIONS Rendez-vous sur www.amnesty.be/villeslumieres AUSTRALIE Spécial « Écrire pour les droits » 15


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JORDANIE En Turquie, il est fréquent KOWEIT que des policiers aient ARABIE BAHRAIN EGYPTE recours à la force de façon QATAR E.A.U4 excessive et abusive contre OMAN des manifestants pacifiques. SAOUDITE Les enquêtes sur des ERYTHREE YEMEN violences commises par des fonctionnaires sont inefficaces SOUDAN DJIBOUTI YEMEN et la possibilité pour les SUD victimes d’obtenir justice est SOUDAN ETHIOPIE faible. SOMALIE

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AFRIQUE DU SUD

Torturé par des policiers il y a plus de deux ans, Hakan Yaman a notamment perdu un œil et les fractures et brûlures dont ils souffraient ont nécessité six opérations chirurgicales. Aucune poursuite n’a encore été engagée à l’encontre de ses agresseurs. FRANCE

AFRIQUE DU SUD

FRANCE

Le 3 juin 2013, durant les manifestations du parc Gezi à Istanbul, Hakan Yaman, un chauffeur de minibus âgé de 37 ans et père de 2 enfants, s’est fait sauvagement agresser par des policiers alors qu’il ne manifestait pas. Désormais, Hakan souffre de blessures graves au visage et à la tête. Il a perdu un œil, a eu une fracture du crâne et des brûlures au deuxième degré. Hakan a porté plainte au pénal pour tentative d’assassinat. Il est aujourd’hui sans emploi et 16

© Amnesty International

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

TADJIKISTAN

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COREE DU NORD

Spécial « Écrire pour les droits »

profondément traumatisé. L’agression a été filmée à partir d’un téléphone mobile et les images permettent d’identifier clairement le véhicule canon FRANCE à eau qui se trouvait à proximité des policiers. Cependant, les policiers impliqués dans le passage à tabac de Hakan Yaman ne sont toujours pas identifiés. Le retard qu’a pris l’enquête donne à Hakan Yaman le sentiment qu’il n’obtiendra pas justice. Ce risque d’impunité, ajouté aux lésions et traumatismes qui ont bouleversé la vie d’Hakan, compromet son rétablissement à long terme. Il est primordial qu’une enquête efficace, indépendante et impartiale soit menée afin d’identifier et de poursuivre les AUSTRALIE responsables de l’attaque contre Hakan Yaman.

VENEZ SIGNER En faveur d’Hakan et pour que ses agresseurs soient traduits en justice ! POUR PLUS D’INFORMATIONS Rendez-vous sur www.amnesty.be/villeslumieres AUSTRALIE


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NEPAL SENEGAL

4 En Iran, le pouvoir judiciaireE.A.U reste soumis aux INDE VENEZUELA ingérences des services OMAN SIERRA LEONE SAOUDITE de sécurité. Les procès, GUYANA GUYANE FRANCAISE LIBERIA particulièrement ceux qui se déroulent devant des SURINAME ERYTHREE BRESIL YEMEN sont le plus souvent tribunaux révolutionnaires, iniques. SOUDAN Les procureurs DJIBOUTI sont autorisés à empêcher les avocats d’avoir accès à une partie, voireYEMEN à la totalitéBRESILdes INDE SRI LANKA SUD à charge dans les affaires liées à la sécurité SOUDAN documents ETHIOPIE R.-U. SOMALIE nationale. Les tribunaux condamnent des accusés OUGANDA en l’absence KENYA d’avocats ou sur la base d’« aveux » ou MALDIVES d’autres éléments obtenus sous la torture. RWANDA O BOLIVIE BURUNDI TANZANIE R.-U.

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R.-U. Condamné à six ans d’emprisonnement pour des motifs R.-U. hasardeux par la justice de son pays, FRANCE Hamid Babaei, étudiant iranien en Belgique, n’a jamais eu droit à un procès équitable.

Le motif réel de cette condamnation est vraisemblablement son refus d’espionner d’autres étudiants iraniens en Belgique, ce NORVEGE que lui avait demandé le ministère du Renseignement. Hamid n’a pas eu le droit de consulter l’avocat de son choix et l’appel qu’il avait interjeté en février 2014 a été rejeté. En février, il a été placé à l’isolement puis transféré de la prison d’Evin (Téhéran) à celle de Rajai Shahr (Karaj), connue pour ses conditions de détention plus rudes encore. Or, il souffre de problèmes de santé sérieux et son état actuel est préoccupant.

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AFRIQUE DU SUD

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Revendiqué par l'Argentine Iran, 13 août 2013. Au moment de reprendre l’avion vers la Revendiqué par le Chili Belgique, où il y suit des études, Hamid n’est pas autorisé à quitter le territoire iranien et est convoqué au ministère du Renseignement. Sa femme, Cobra Parasajoo, étudiante en Belgique elle aussi, l’accompagne mais ne peut assister à l’entretien. À la fin de la journée, elle apprend que son mari a été arrêté. Le 21 décembre 2013, Hamid est condamné à six ans d’emprisonnement pour « atteinte à la sécurité nationale par la communication avec des États hostiles ».

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VENEZ ÉCRIRE AUSTRALIE Pour qu’Hamid ait le droit d’exiger l’avocat de son choix, de voir sa famille et de bénéficier de soins médicaux ! POUR PLUS D’INFORMATIONS Rendez-vous sur www.amnesty.be/villeslumieres

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SOMALIE POLOGNE PAYS-BAS BELARUS En Norvège, les personnes OUGANDA ALLEMAGNE KENYA GUINEE EQUAT. BELGIQUE ne peuvent LUX. SLOVAQUIE REP. TCHEQUE UKRAINE REP. DEM.transgenres MOLDAVIE RWANDA SUISSE CONGO GABON AUTRICHE FRANCE obtenir un changement DU CONGO HONGRIE ROUMANIE SLOV. BURUNDI CROATIE BOSNIE-H. TANZANIE d’état civil d’un SERBIE2 ITALIE qu’à l’issue BULGARIE GEORGIE ARMENI E.R.Y.M diagnostic psychiatrique, SEYCHELLES ALBANIE PORTUGAL ESPAGNE PORTUGAL TURQUIE d’un traitement hormonal et ZAMBIE COMORES GRECE CHYPRE ANGOLA MALAWIchirurgicale LIBAN SYRIE IRA TUNISIE d’une opération CISJORDANIE FRA. ISRAEL PORTUGAL de changement de sexe, dont JORDANIE MAROC ALGERIE MADAGASCAR ESPAGNE ARABI LIBYE uneZIMBABWE stérilisation irréversible. SAHARA EGYPTE 5 OCCIDENTAL NAMIBIE L’optimisme est cependant BOTSWANA MOZAMBIQUE MAURITANIE MALI de mise : le gouvernement NIGER TCHAD ERYTHREE CAP-VERT SENEGAL norvégien a récemment BURKINA GAMBIE SOUDAN SWAZILAND DJIBOUTI GUINEE-BISSAO GUINEE LESOTHO NIGERIA indiqué sa volonté de changer BENIN GHANA COTE D'IVOIRE TOGO REPUBLIQUE SIERRA LEONE ETHIOPIE CENTRAFRICAINE pratique actuelle en CAMEROUN AFRIQUE DUlaSUD LIBERIA OUGANDA matière de reconnaissance KENYA GUINEE EQUAT. DEM. RWANDA GABONdu CONGO juridique genre.DUREP.CONGO

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Toute sa vie, John Jeanette a cherché à ARGENTINE R.-U. être reconnue en tant que femme. Née homme, elle s’est battue auprès des autorités norvégiennes afin de changer légalement de genre. ROYAUME-UNI

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e parlement e étant très VIV-JAFFA.

En Norvège, les personnes transgenres désireuses de se définir CHILI légalement par le genre qu’elles ont choisi ne peuvent le faire qu’en effectuant un « réel changement de sexe ». Mais John Jeanette avait choisi de ne pas passer par cette procédure. Le droit à sa vie privée était violé quotidiennement du fait que ses papiers d’identité indiquaient qu’elle A N était un homme. Pour T elle, la reconnaissance légale de son genre était nécessaire afin d’être regardée comme la personne qu’elle ressentait être profondément. Revendiqué par l'Argentine

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Spécial « Écrire pour les droits »

AFRIQUE DU SUD

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NORVEGE Grâce à la campagne menée par Amnesty, les choses ont évolué favorablement pour John Jeanette. Lors d’une conférence de presse, le vendredi 10 avril 2015, un groupe d’experts nommé par le ministère de la Santé et des Soins a présenté son rapport « Droit au genre désiré — santé pour tous les genres » au ministre de la Santé et des Soins. Ce rapport recommande la R.-U. mise en place d’une procédure transparente et accessible pour la reconnaissance légale du genre fondée sur la perception de l’identité sexuelle de l’individu, sans aucune obligation d’une ROYAUME-UNI période de réflexion. NORVEGE

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VENEZ SIGNER Pour continuer à soutenir les individus qui rencontrent le mêmeAproblème que John Jeanette ! R POUR PLUS D’INFORMATIONS Rendez-vous sur www.amnesty.be/villeslumieres

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L’État saoudien ETHIOPIE réprime YEMENSOMALIE violemment TOGO REPUBLIQUE OUGANDA les personnes SAO TOME-ET-PRINCIPE ETHIOPIE KENYA CENTRAFRICAINE CAMEROUN GUINEE EQUAT. qui le critiquent,SOMALIE REP. DEM. RWANDA OUGANDA CONGO GABON SAO TOME-ET-PRINCIPE les blogueurs KENYA GUINEE EQUAT. DU CONGO notamment BURUNDI REP. DEM. TANZANIE commentateurs RWANDA et autres CONGO GABON DU CONGO en ligne, en les arrêtant BURUNDI SEYCHELLES TANZANIE et en les incarcérant. ZAMBIE SEYCHELLES COMORES ANGOLA MALAWI ces ZAMBIE Beaucoup deCOMORES FRA. ANGOLA MALAWI personnes sont jugées FRA. MADAGASCAR dans le cadre MADAGASCAR de procès ZIMBABWE MAURICE NAMIBIE ZIMBABWE inéquitables par des BOTSWANA NAMIBIE MOZAMBIQUE FRANCE BOTSWANA tribunaux n’appliquant pas MOZAMBIQUE FRANCE une procédure régulière. BENIN

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FRANCE AFRIQUE DU SUD

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Condamné notamment à 10 ans de R.-U. prison et 1000 coups de fouet pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression, le blogueur saoudien Raif Badawi risque chaque vendredi d’être flagellé. R.-U.

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Revendiqué par l'Argentine Le 7 mai Revendiqué 2014, Raif Badawi a été condamné par le tribunal pénal de par le Chili Djedda à 10 ans de prison et 1 000 coups de fouet (répartis sur 20 semaines, à raison de 50 coups chaque vendredi), assortis d’une interdiction de voyager pendant 10 ans à l’issue de sa peine, d’une interdiction d’utiliser les médias et d’une amende de 1 million de riyals saoudiens (environ 226 000 euros). Le jugement rendu contre lui est lié à la création de son site internet, « Libérez les libéraux saoudiens », et à des accusations selon lesquelles il aurait « insulté l’islam ». Raif Badawi est détenu depuis le 17 juin 2012. Son avocat,

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Waleed Abu al NORVEGE Khair, est également en prison (voir page 27). Le 9 janvier 2015, Raif a reçu publiquement les 50 premiers coups auxquels il a été condamné. Sur avis médical, les flagellations du 16 et du 23 janvier ont été reportées. Celles de tous les vendredis suivants ont également été reportées, mais sans motif officiel. Cette condamnation à la flagellation, châtiment qui viole l’interdiction de la torture et de tout autre traitement cruel, inhumain ou dégradant inscrite dans le droit international, doit être annulée au plus vite. Il est urgent que les autorités saoudiennes cessent d’accuser, de poursuivre et de condamner des militants simplement pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression.

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VENEZ ÉCRIRE Pour que Raif soit libéré et que sa condamnation soit annulée ! POUR PLUS D’INFORMATIONS Rendez-vous sur www.amnesty.be/villeslumieres

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Spécial « Écrire pour les droits » 19

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MAUR


ALLEMAGNE

BELGIQUE LUX. R.-U.

PORTUGAL FRANCE

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BARBADE ST-VINCENT-ET-LES-GRENADINES

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GUYANE FRANCAISE

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BRESIL

© Amnesty International

BOLIVIE BRESIL

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CROATIE BOSNIE-H.

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SUD SOUDAN

QATAR

E.A

SAOUDITE YEMEN AFGHANISTAN

PAKIST

DJIBOUTI

KOWEIT

ARABIE

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QATAR ETHIOPIE E.A.U4 SOMALIE En Iran, la peine de mort OMAN SAOUDITE OUGANDA est prévue pourKENYA toute une SAO TOME-ET-PRINCIPE GUINEE EQUAT. MAURITANIE BRESIL MALI NIGER dont TCHAD REP. ERYTHREE DEM. série d’infractions, RWANDA YEMEN CONGO GABON SENEGAL DU CONGO des crimes aussi vagues BURKINA GAMBIE SOUDAN DJIBOUTIBURUNDI BRESIL TANZANIE GUINEE-BISSAO GUINEE YEMEN NIGERIA que l’« inimitié à l’égard de BENIN GHANA COTE SEYCHELLE SUD D'IVOIRE R.-U. TOGO REPUBLIQUE Dieu ». Dans de nombreux SIERRA LEONE SOUDAN ETHIOPIE CENTRAFRICAINE CAMEROUN ZAMBIE COMORES SOMALIE LIBERIA cas, la condamnation à ANGOLA MALAWI OUGANDA SAO TOME-ET-PRINCIPE KENYA mort intervient à l’issue FRA. GUINEE EQUAT. R.-U. REP. DEM. RWANDA d’un procès inique, et MADAGASCAR CONGO GABON DU CONGO ZIMBABWE un grand nombre BURUNDI concerne TANZANIE NAMIBIE BRESIL BOTSWANA de mineurs, ce qui va SEYCHELLES MOZAMBIQUE R.-U. à l’encontre du droit ZAMBIE COMORES ANGOLA MALAWI international. SWAZILAND FRA.

SIERRA LEONE

CAMEROUN

CENTRAFRICAINE

LESOTHO

R.-U.

BOLIVIE

TURKMENISTAN

AZERB.

SYRIE

BAHRAIN

OUZBEKISTAN

GEORGIE ARMENIE

BURKINA COTE D'IVOIRE

KOWEIT

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KAZAKHSTAN

JORDANIE

CISJORDANIE

GHANA

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LIBERIA

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GAMBIE MAROC GUINEE-BISSAO

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DOMINIQUE STE-LUCIE

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MONACO

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REP. HAITI DOM.

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IRLANDE

ZIMBABWE

NAMIBIE

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MADAGASCAR

MOZAMBIQUE

MAURICE

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ARGENTINE URUGUAY

LESOTHO

SAMAN NASEEM

SWAZILAND

AFRIQUE DU SUD

R.-U.

R.-U.

FRA

ARGENTINE

AFRIQUE DU SUD

R.-U. FRANCE

Condamné à mort sur base d’aveux plus que probablement arrachés sous la torture, Saman Naseem, 17 ans au moment des faits qui lui sont reprochés, va bénéficier ROYAUME-UNI d’un nouveau procès.

NORVEGE

AFRIQUE DU SUD

R.-U.

R.-U.

R.-U.

R.-U.

R.-U.

R.-U.

Revendiqué par l'Argentine

Revendiqué par l'Argentine

r le Chili

Revendiqué par le Chili

qué par l'Argentine

contenu des « aveux » écrits qu’il a été obligé de signer, plus que probablement après avoir été torturé. NORVEGE Son exécution était programmée le 19 février 2015. Grâce à la mobilisation de milliers d’entre nous, les autorités iraniennes ont finalement annulé sa condamnation à mort. Saman fait maintenant face à un nouveau procès.

R.-U.

Saman avait 17 ans quand il a été arrêté, en juillet 2011, pour ROYAUME-UNI son appartenance à un groupe d’opposition armée kurde et pour avoir pris les armes contre l’État. En avril 2013, il est condamné à mort pour « inimitié à l’égard de Dieu » et « corruption sur Terre », notamment en raison de son implication dans des activités armées à l’encontre des Gardiens de la révolution. Au début de l’enquête, Saman admettait avoir tiré sur ces derniers. Il est revenu sur sa déclaration, affirmant avoir tiré en l’air et ne pas connaître le Revendiqué par l'Argentine

Revendiqué par le Chili

T T

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20

Spécial « Écrire pour les droits »

R

R

VENEZ ÉCRIRE Pour que le procès de Saman soit conforme aux normes internationales, sans recours à la peine de mort, et en accord avec les principes de justice pour les mineurs délinquants ! POUR PLUS D’INFORMATIONS Rendez-vous sur www.amnesty.be/villeslumieres

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ISTAN

COREE DU SUD

© Private

CHINE

EMIRE

NEPAL BHOUTAN JAPON

BANGLADESH

INDE

RANCE

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MYANMAR (BIRMANIE)

TAIWAN

LAOS

Au Népal, l’obligation de rendre VIETTHAILANDE des comptes pour les atteintes NAM aux droits humains et le droit des CAMBODGE victimes à la justice, à la vérité et INDE à des réparations continuent d’être SRI LANKA compromis. En effet, les gravement policiers s’abstiennent INDEde dresser des procès-verbaux introductifs, MALAISIE d’ouvrir des enquêtes et d’appliquer les décisions de justice, notamment dans des cas présumés d’exécution extrajudiciaire et de torture et autres mauvais traitements.

É.-U.

IL MARS

PHILIPPINES ETATS FEDERES DE MICRONESIE BRUNEI

PALAOS

INDONESIE

PAPOUASIE-NOUVELLE-GUINEE

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TIMOR-ORIENTAL ILES SALOMON

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VANUAT

SANJIV KUMAR KARNA

FRANCE

AUSTRALIE

Battu et arrêté par des membres de l’armée et de la police népalaise pour son implication dans un mouvement politique étudiant, Sanjiv Kumar Karna n’est plus jamais retourné chez lui. L’étudiant Sanjiv Kumar Karna pique-niquait avec un groupe d’amis le 8 octobre 2003 à Janakpur, au sud du Népal, lorsqu’il a été arrêté avec dix de ses amis par des membres de l’armée et de la police. Au cours de leur transfert vers le commissariat de police régional à Janakpur, Sanjiv et ses amis ont été violemment passés à tabac avant d’être interrogés. Six personnes ont par la suite été libérées, mais, depuis lors, on est sans nouvelles de Sanjiv Karna et de quatre de ses amis. À l’époque, la police avait nié avoir arrêté ces hommes. En

2006, l’Armée népalaise a pour sa part indiqué que Sanjiv et ses amis avaient été tués lors d’une opération de police le jour de leur arrestation, mais elle a depuis lors réfuté toute implication dans leur disparition. L’arrestation de Sanjiv semble être liée à son implication dans le mouvement politique étudiant et à son appartenance antérieure à la All Nepal National Independent Student Union — Revolutionary, alignée sur le Parti communiste népalais maoïste.

VENEZ ÉCRIRE Pour que soit menée une enquête sur la disparition de Sanjiv et de ses amis et que les responsables présumés de la disparition de Sanjiv Kumar soient traduits en justice ! POUR PLUS D’INFORMATIONS Rendez-vous sur www.amnesty.be/villeslumieres Spécial « Écrire pour les droits » 21

AUST.


IRLANDE

ALLEMAGNE

BELGIQUE LUX.

FRANCE

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FRANCE MONACO ANDORRE

PORTUGAL

MOLDAVIE

AUTRICHE SLOV.

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CROATIE BOSNIE-H.

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MONTENEGRO

BULGARIE

MAROC

MAURITANIE

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GRENADE

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CAP-VERT GAMBIE GUINEE-BISSAO

ST-VINCENT-ET-LES-GRENADINES

TRINITE-ET-TOBAGO

VENEZUELA

SENEGAL

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GUINEE COTE D'IVOIRE

GUYANE FRANCAISE

GHANA

BENIN TOGO

SAO TOME-ET-PRINCIPE

BRESIL

SUD SOUDAN

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

CAMEROUN

LIBERIA

SURINAME

OUGANDA

GUINEE EQUAT.

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CONGO

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ANGOLA

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PARAGUAY

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SEYCHELLES

R.-U.

BOLIVIE

E.A.U4

EnSAOUDITE Iran, de lourdes OMAN restrictions pèsent sur la ERYTHREE libertéYEMEN d’expression. De DJIBOUTI très nombreux prisonniers YEMEN d’opinion purgent des ETHIOPIE peines d’emprisonnement SOMALIE pour avoir exercé KENYA pacifiquement ce droit fondamental.

TANZANIE

BURUNDI

BRESIL

PAKISTAN BAHRAIN

EGYPTE

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AFGHANISTAN

KOWEIT

ARABIE

BURKINA

SIERRA LEONE

GUYANA

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LIBAN

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GEORGIE ARMENIE

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KAZAKHSTAN

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MADAGASCAR

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BRESIL

MAURICE

ZIMBABWE BOTSWANA

MOZAMBIQUE

SAYED HOSSEIN KAZEMEYNI BOROUJERDI LESOTHO

FRANCE

SWAZILAND

AFRIQUE DU SUD

URUGUAY

R.-U.

R.-U.

ARGENTINE

Emprisonné pour avoir remis en cause publiquement le principe du gouvernement par le clergé en Iran, Sayed Hossein Kazemeyni Boroujerdi est une des nombreuses victimes du verrouillage de la liberté d’expression dans son pays. R.-U.

R.-U.

R.-U.

R.-U.

entine

Sayed Hossein ROYAUME-UNIKazemeyni Boroujerdi est une autorité religieuse en Iran. Le 30 juin 2006, il a organisé une grande cérémonie religieuse à Téhéran, au cours de laquelle il a prôné la séparation de la religion et de la base politique de l’État. Dans les mois qui ont suivi, les autorités ont tenté de l’arrêter à plusieurs reprises, mais ses disciples les en ont empêchés. Entre le 18 et le 21 septembre 2006, Sayed a lancé des appels à Javier Solana, Haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère Revendiqué par l'Argentine

Revendiqué par le Chili

T

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22

Spécial « Écrire pour les droits »

R

FRANCE AFRIQUE DU SUD

et de sécurité commune et Secrétaire général du Conseil de l’Union européenne, au Pape et au Secrétaire général de l’ONU de l’époque, Kofi Annan. NORVEGE Sayed et 300 de ses disciples ont finalement été arrêtés le 8 octobre 2006. Au cours d’une audience à huis clos devant le Tribunal spécial pour le clergé qui s’est tenue le 10 juin 2007, la peine de mort a été requise contre lui et 17 de ses disciples pour « mohareb » (inimitié à l’égard de Dieu). Heureusement, ces réquisitions ont été abandonnées. Sayed, qui souffre de graves problèmes de santé (maladie de Parkinson, diabète, hypertension artérielle, etc.), doit recevoir un traitement médical adéquat.

VENEZ ÉCRIRE Pour que ce prisonnier d’opinion soit libéré d’urgence ! POUR PLUS D’INFORMATIONS Rendez-vous sur www.amnesty.be/villeslumieres

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FRANC


SUISSE

MALTE FRANCE

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FRANCE

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DOMINIQUE STE-LUCIE

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GAMBIE GUINEE-BISSAO

ST-VINCENT-ET-LES-GRENADINES

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TRINITE-ET-TOBAGO

VENEZUELA BELIZE

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REP. HAITI DOM.

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GUYANE FRANCAISE

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DOMINIQUE STE-LUCIE

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PORTUGAL

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ST-CHRIST.-ET-NIEVES

GRENADE

MAURITANIE

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GRENADE

SAHARA OCCIDENTAL5

COTE D'IVOIRE

FRA. FRA.

LIBERIA CAP-VERT BRESIL

PANAMA

VENEZUELA GUYANA

COSTA RICA

COLOMBIE

COLOMBIE

GUYANE FRANCAISE

YEMEN

CAMEROUN

GHANA

BRESIL PEROU

R.-U.

BOLIVIE En Colombie, il est rare que BRESIL BRESIL les auteurs d’atteintes aux PARAGUAY droits humains soient amenés BOLIVIE à rendre compte de leurs actes, notamment lorsqu’ils PARAGUAY sont membres des forces de URUGUAY CHILI sécurité. CHILI

entine

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ZAMBIE CONGO

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ETHIOPIE

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GUINEE EQUAT.

REP. DEM. DUMALAWI CONGO

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MOZAMBIQUE

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FRANCE

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NAMIBIE SWAZILAND

BRESIL

LESOTHO

ZIMBABWE BOTSWANA

MOZAMBIQUE

AFRIQUE DU SUD LESOTHO

URUGUAY

SWAZILAND

AFRIQUE DU SUD

R.-U.

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ARGENTINE

RWANDA REPUBLIQUE

CAMEROUNBURUNDI CENTRAFRICAINE

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BRESIL

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EQUATEUR EQUATEUR

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BRESIL

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DJIBOUTI

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REPUBLIQUE NIGER CENTRAFRICAINE

GUINEE EQUAT.

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TRINITE-ET-TOBAGO

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BARBADE ST-VINCENT-ET-LES-GRENADINES

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CHYPRE CISJORDANIE

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TUNISIE É.-U.

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MOLDAVIE

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CHILI

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LES MÈRES DE SOACHA R.-U.

ARGENTINE

FRANCE AFRIQUE DU SUD

AFRIQUE DU SUD

R.-U. R.-U.

En 2008, plusieurs mères vivant dans R.-U. la municipalité de Soacha, en Colombie, ont perdu leurs fils, victimes d’exécutions extrajudiciaires. Depuis elles font campagne pour obtenir justice. ROYAUME-UNI R.-U.

R.-U.

R.-U.

R.-U.

R.-U.

CHILI

ROYAUME-UNI

Revendiqué par l'Argentine

Revendiqué par l'Argentine

Revendiqué par le Chili

Revendiqué par le Chili

NORVEGE de mères et d’autres proches des victimes ont été menacés, NORVEGE l’objet de harcèlements. Ces placés sous surveillance et ont fait personnes craignent encore plus pour leur sécurité depuis que les soldats impliqués dans ces assassinats ont été libérés. Malgré tout, les « Mères de Soacha » ne désirent pas que le travail d’Amnesty se focalise sur leur sécurité, mais que l’action menée sur ces cas contribue à mettre fin aux exécutions extrajudiciaires.

Revendiqué par l'Argentine

Revendiqué par le Chili

Depuis que leurs fils ont été tués par des unités de l’armée colombienne, plusieurs mères de Soacha se battent pour que justice soit rendue. Certains des corps des jeunes hommes portaient des signes de torture. Cependant, les enquêteurs n’ont pas cherché à investiguer les éléments établissant le crime spécifique de torture. Depuis la découverte de fosses dans lesquelles plusieurs jeunes gens de Soacha ont été enterrés, un grand nombre

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VENEZ SIGNER Pour que des enquêtes exhaustives et impartiales sur ces assassinats soient menées à leur terme, que les résultats soient rendus publics et que tous les responsables présumés de ces actes soient traduits en justice ! POUR PLUS D’INFORMATIONS Rendez-vous sur www.amnesty.be/villeslumieres

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Spécial « Écrire pour les droits » 23

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MONGOLIE

-H.

NEGRO

SERBIE2

ALBANIE

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E.R.Y.M1

CHYPRE

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CISJORDANIE

TURKMENISTAN

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TURQUIE GRECE

SYRIE

REP. HAITI DOM.

EGYPTE ST-CHRIST.-ET-NIEVES

CACHEMIRE

IRAN

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PAKISTAN

ARABIE

QATAR

FRA. FRA. ST-VINCENT-ET-LES-GRENADINES

TRINITE-ET-TOBAGO

TCHAD

ERYTHREE

CAP-VERT

OMAN

INDE

GAMBIE GUINEE-BISSAO

VENEZUELA SOUDAN En GUYANA ArabieDJIBOUTI saoudite, les tribunaux

saoudiens SURINAMEprononcent souvent ETHIOPIE capitales, souvent CENTRAFRICAINE des sentences SOMALIE à l’issue de procès iniques, pour OUGANDA KENYA toute une série d’infractions. REP. DEM. RWANDA DU CONGO Certains accusés, dont des BURUNDI TANZANIE étrangers poursuivis pour meurtre, se sont plaints d’avoirSEYCHELLES été torturés, ZAMBIE COMORES soumis OLA MALAWI à d’autres formes de FRA. BOLIVIE contrainte ou encore induits en MAURICE erreur afin qu’ilsMADAGASCAR fassent de faux ZIMBABWE E aveux durant la période précédant PARAGUAY BOTSWANA MOZAMBIQUE FRANCE leur procès.

COLOMBIE REPUBLIQUE

GUINEE COTE D'IVOIRE

SRI LANKA

KOWEIT

ARABIE

BAHRAIN

EGYPTE

NIGER

QATAR

THAILANDEBENIN

GHANA

TOGO

ERYTHREE

SOUDAN

VIET-NIGERIA NAM

CAMBODGE

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YEMEN

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ETHIOPIE

OUGANDA

GUINEE EQUAT. BRUNEI

REP. DEM. DU CONGO

CONGO

INDONESIE

SOMALIE

ETATS FEDERES DE MICRONESIE

KENYA

RWANDA

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TANZANIE

BURUNDI

BRESIL

PAPOUASIE-NOUVELLE-GUINEE

SEYCHELLES

R.-U. R.-U.

ANGOLA R.-U.

ZAMBIE TIMOR-ORIENTAL

MALAWI

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MADAGASCAR

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NAMIBIE

BRESIL

BOTSWANA

MOZAMBIQUE

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AUSTRALIE LESOTHO

SWAZILAND

AFRIQUE DU SUD

URUGUAY

R.-U.

MONS ARGENTINE

FRANCE

R.-U.

SULIAMON OLYFEMI FRANCE

FRAN

AFRIQUE DU SUD

AFRIQUE DU SUD

FRANCE

R.-U.

AUSTRALIE

Condamné à mort par la justice R.-U. saoudienne après avoir été déclaré coupable du meurtre d’un policier, Suliamon Olyfemi, travailleur immigré d’origine nigériane, n’a jamais cessé de ROYAUME-UNI clamer son innocence. R.-U.

R.-U.

Revendiqué par l'Argentine

AUSTRALIE

Revendiqué par l'Argentine

r le Chili

Revendiqué par le Chili

C

Le 28 septembre 2002, une altercation se produit entre Suliamon Olyfemi, d’autres hommes originaires de Somalie, du Ghana et du Nigéria et des laveurs de voitures. Selon certaines informations, les premiers auraient exigé des seconds de l’argent. Une bagarre aurait alors éclaté, au cours de laquelle un policier a été tué. Le lendemain, des membres des forces de sécurité se sont rendus dans le quartier et ont procédé à une vague d’arrestations.

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E.A

DJIBOUTI

SUD SOUDAN

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE CAMEROUN PHILIPPINES

MALAISIE GABON

MALDIVES

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TCHAD

TAIWAN

SWAZILAND

AFRIQUE DU SUD

JORDANIE

SAOUDITE

SAO TOME-ET-PRINCIPE

BRESIL

BRESIL

LESOTHO

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SUD SOUDAN

CHILI

SENEGAL

SIERRA LEONE

YEMEN

ALGERIE

MYANMAR (BIRMANIE) BURKINA LAOS

YEMEN

GUYANE FRANCAISE

COREE DU NORD

SYRIE

LIBAN

COREE DU SUD

MALI

BANGLADESH

E.A.U4

CHYPRE CISJORDANIE

NEPAL BHOUTAN MAURITANIE

SAOUDITE

BARBADE

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SAHARA OCCIDENTAL5

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ANTIGUA-ET-BARBUDA

DOMINIQUE STE-LUCIE

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KOWEIT

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MAROC

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TADJIKISTAN

IRAQ

LIBAN

TUNISIE

KIRGHIZISTAN

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GRECE

MALTE

OUZBEKISTAN

GEORGIE ARMENIE

Spécial « Écrire pour les droits »

Au terme d’un NORVEGE procès inique, Suliamon Olyfemi, qui n’a jamais cessé de clamer son innocence, a été condamné à mort. Les douze autres prévenus, arrêtés en même temps que lui, ont été condamnés à des peines d’emprisonnement et à des châtiments corporels. Leur procès s’est déroulé entièrement en arabe, une AUSTRALIE langue qu’ils ne parlent pas et aucun interprète FRANCE ne les a assistés. Certains ont affirmé avoir subi des tortures et d’autres formes de mauvais traitements afin de les contraindre à avouer leur participation à ce meurtre.

VENEZ SIGNER Pour que Suliamon puisse exercer réellement son droit de faire contrôler la légalité de sa détention, de former un recours en grâce ou de demander que sa peine soit commuée ! POUR PLUS D’INFORMATIONS Rendez-vous sur www.amnesty.be/villeslumieres

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FINLANDE

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© Amnesty International

ESTONIE LETTONIE

DANEMARK

LITUANIE

POLOGNE

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BELARUS

ALLEMAGNE

LUX.

MONACO

LIECHT.

UKRAINE

SLOVAQUIE

REP. TCHEQUE

SUISSE

MOLDAVIE

AUTRICHE SLOV.

HONGRIE

CROATIE BOSNIE-H.

S.M ITALIE VATICAN

MONTENEGRO

SERBIE2

ALBANIE

KAZAKHSTAN MONGOLIE

ROUMANIE BULGARIE

OUZBEKISTAN

GEORGIE ARMENIE

E.R.Y.M1

KIRGHIZISTAN

MALTE

TUNISIE

CHYPRE

SYRIE

JORDANIE

EGYPTE

QATAR

TCHAD

ERYTHREE

SOUDAN

NIGERIA

BHOUTAN

BANGLADESH

E.A.U4

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RVEGE

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

GABON

YEMEN

CONGO

REP. DEM. DU CONGO

VIETNAM

CAMBODGE

ETHIOPIE

OUGANDA

LAOS THAILANDE

DJIBOUTI

SUD SOUDAN

GUINEE EQUAT.

MYANMAR (BIRMANIE)

INDE

OMAN

INDE

YEMEN

CAMEROUN

NEPAL

BAHRAIN

SAOUDITE NIGER

CHINE

AFGHANISTAN

PAKISTAN

KOWEIT

ARABIE

INDE

SRI LANKA INDE

SOMALIE

THE UNITY FIVE ANGOLA

MALAWI

MADAGASCAR

MOZAMBIQUE

ILES SALOMON

AUST. AUST.

VANUATU

MAURICE

ZIMBABWE

BOTSWANA

FRANCE

FRANCE

AUSTRALIE LESOTHO

NAURU

TIMOR-ORIENTAL

COMORES FRA.

NAMIBIE

PAPOUASIE-NOUVELLE-GUINEE

R.-U.

SEYCHELLES

ZAMBIE

PALAOS

INDONESIE

TANZANIE

ILES MARSHA

BRUNEI

RWANDA BURUNDI

Au Myanmar, la liberté d’expression est très fortementJAPONrestreinte et de TAIWAN très nombreux défenseurs des droits humains, journalistes, militants É.-U. politiques et paysans sont arrêtés PHILIPPINES alors qu’ils ne font ou emprisonnés ETATS FEDERES DE MICRONESIE qu’exercer pacifiquement leurs droits.

MALAISIE

MALDIVES

KENYA

JAPON

COREE DU SUD

CACHEMIRE

IRAN

ISRAEL

LIBYE

COREE DU NORD

TADJIKISTAN

IRAQ

LIBAN

CISJORDANIE

TURKMENISTAN

AZERB.

TURQUIE GRECE

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SWAZILAND

Condamnés à sept ans d’emprisonnement AFRIQUE DU SUD pour avoir voulu informer leurs concitoyens, les journalistes de Unity sont les victimes de la politique d’étouffement de toute voix dissidente par les autorités du Myanmar. FRANCE

FRANCE

Janvier 2014. Le journal Unity publie un article sur une usine FRANCE secrète d’armes chimiques. D’après l’article, l’usine a été construite en 2009 sur des terrains confisqués à des agriculteurs. Quelques jours après la publication de l’article, les journalistes Lu Maw Naing, Yarzar Oo, Paing Thet Kyaw et Sithu Soe ainsi que le président-directeur général du journal, Tint San, sont arrêtés et emprisonnés. Selon une déclaration publiée par les médias d’État le 16 février 2014, ces personnes sont accusées de « divulgation de AFRIQUE DU SUD

secrets d’État, effraction dans une zone restreinte de l’usine, prise de photographies et complicité ». En octobre, le tribunal régional de Magway a condamné chacun de ces hommes à sept ans d’emprisonnement. Le journal Unity a été contraint de fermer et ces condamnations ont eu un effet dissuasif et intimidant sur les journalistes travaillant dans ce pays. Le 21 mai 2015, la Cour suprême a rejeté l’appel en dernier ressort des cinq journalistes, dont l’état de santé est préoccupant. Toutes les voies de recours sont maintenant épuisées.

AUSTRALIE

AUST.

VENEZ SIGNER Pour que ces 5 prisonniers d’opinion soient remis en liberté immédiatement et inconditionnellement ! POUR PLUS D’INFORMATIONS AUSTRALIE FRANCE Rendez-vous sur www.amnesty.be/villeslumieres

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Spécial « Écrire pour les droits » 25


ALASKA É.-U.

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KAZAKHSTAN MONGOLIE OUZBEKISTAN

GEORGIE ARMENIE

KIRGHIZISTAN TURKMENISTAN

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SYRIE

AFGHANISTAN

PAKISTAN

KOWEIT

ARABIE

NEPAL BHOUTAN

BAHRAIN

QATAR

JAPON

BANGLADESH

E.A.U4

MYANMAR (BIRMANIE)

INDE

OMAN

SAOUDITE ERYTHREE

TAIWAN

LAOS

En Chine, les autorités restreignent systématiquement INDONESIE la liberté d’information et se servent de la législation pénale pour réprimer la liberté d’expression. Elles ont ainsi AUSTRALIE procédé à l’arrestation et à l’emprisonnement de militants dont les publications sur internet avaient été vues plus de 5 000 fois ou partagées plus de 500 fois. CAMBODGE

INDE

SRI LANKA

INDE

SOMALIE

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ETATS FEDERES DE MICRONESIE

BRUNEI

MALAISIE

MALDIVES

KENYA

ILES MARSHALL

PHILIPPINES

INDE

YEMEN

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VIETNAM

THAILANDE

YEMEN

DJIBOUTI

ETHIOPIE

JAPON

COREE DU SUD

CHINE

CACHEMIRE

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TADJIKISTAN

IRAQ

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PALAOS

PAPOUASIE-NOUVELLE-GUINEE

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KIRIBATI

R.-U.

SEYCHELLES

ALAWI

TIMOR-ORIENTAL

COMORES

TUVALU

N.-Z.

ILES SALOMON

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SAMOA

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MADAGASCAR

AMBIQUE

MAURICE

FRANCE

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VANUATU

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TONGA

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FIDJI FRANCE

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FRANCE AFRIQUE DU SUD

NOUVELLE-ZELANDE

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NOUVELLE-ZELANDE

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GENAPPE

YANG TONGYAN Pour avoir voulu s’exprimer librement, Yang Tongyan a été condamné à 12 ans d’emprisonnement pour « subversion ». Yang Tongyan a été arrêté le 25 décembre 2004 pour « incitation à la subversion ». Remis en liberté sous caution, il est officiellement arrêté le 20 janvier 2006. Quelques mois plus tard, il a été condamné à huis clos à douze ans d’emprisonnement par le tribunal populaire intermédiaire de Zhenjiang. Sa condamnation a été motivée par ses écrits favorables au changement politique et démocratique en Chine. Il a aussi été accusé de redistribuer à des dissidents emprisonnés et à leurs familles de l’argent reçu de l’étranger. Pour sa défense, Yang Tongyan a fait valoir qu’il avait simplement exercé son droit à la liberté d’expression pour faire connaître son aspiration à la démocratie. Il a ajouté que l’utilisation de fonds reçus de l’étranger 26

Spécial « Écrire pour les droits »

relevait de l’aide humanitaire. En 2007, il aurait été contraint d’effectuer des travaux forcés dans un environnement apparemment toxique pendant 8 à 10 heures par jour. Sa santé se serait détériorée au cours de son séjour en prison (il souffre par ailleurs de diabète, d’arthrite et d’hypertension artérielle). En décembre 2012, ses proches ont demandé sa libération pour raisons médicales, mais cette requête a été rejetée. À plusieurs reprises, Yang s’est vu proposer d’être libéré s’il acceptait de signer des « aveux » confessant ses crimes présumés, mais il a toujours refusé.

VENEZ SIGNER Afin que Yang soit libéré immédiatement et sans condition ! POUR PLUS D’INFORMATIONS Rendez-vous sur www.amnesty.be/villeslumieres


MONACO ANDORRE

PORTUGAL R.-U.

ALBANIE

ALGERIE

ANTIGUA-ET-BARBUDA

ST-CHRIST.-ET-NIEVES

FRA. FRA.

DOMINIQUE STE-LUCIE

É.-U.

SENEGAL

MAURITANIE GAMBIE

BARBADE

ST-VINCENT-ET-LES-GRENADINES GRENADE ANTIGUA-ET-BARBUDA

ST-CHRIST.-ET-NIEVES

FRA. TRINITE-ET-TOBAGO

DOMINIQUE STE-LUCIE

GUINEE-BISSAO

CAP-VERT

FRA.

BARBADE

VENEZUELA GRENADE ST-VINCENT-ET-LES-GRENADINES GUYANA TRINITE-ET-TOBAGO

GAMBIE GUINEE-BISSAO

GUYANE FRANCAISE

SURINAME

VENEZUELA GUYANA

BRESIL

GUYANE FRANCAISE

SIERRA LEONE COTE D'IVOIRE

SIERRA LEONE

BURKINA

MALI COTE D'IVOIRE

BURKINA

BENIN

LIBERIA GHANA

SAOCAMEROUN TOME-ET-PRINCIPE

SAO TOME-ET-PRINCIPE BRESIL

BRESIL

R.-U.

BRESIL

BOLIVIE

CONGO

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BOTSWANA

AFRIQUE DU SUD

YEMEN

OMAN

DJIBOUTI YEMEN

YEMEN

SOMALIE

INDE

MALDIVES

SEYCHELLES

R.-U.

FRA.

MALAWI

MADAGASCAR

ZIMBABWE MADAGASCAR BOTSWANA

MAUR

MAURICE

MOZAMBIQUE

MOZAMBIQUE

LESOTHO

URUGUAY URUGUAY

OMAN

SUD SOUDAN

NAMIBIE ZIMBABWE

PARAGUAY

R.-U.

SAOUDITE

ne tolèrent pas la dissidence. ETHIOPIE OUGANDA KENYA Elles prennent ainsi des mesures SOMALIE REP. DEM. RWANDA CONGO OUGANDA GABON répressives DU CONGOKENYA — notamment les BURUNDI REP. DEM. lois antiterroristes — contre TANZANIE RWANDA DU CONGO les personnes qui les critiquent, BURUNDI TANZANIE au premier rang les COMORES ZAMBIEdesquels SEYCHELLES ANGOLA défenseurs des droits MALAWIhumains. ZAMBIE COMORES

NAMIBIE

BRESIL

PARAGUAY

E.A.U4

FRA.

BRESIL

4 PAKISTAN E.A.U

SAOUDITE

SUD REPUBLIQUE SOUDAN DJIBOUTI SOUDAN ETHIOPIE CENTRAFRICAINE En Arabie saoudite, les autorités YEMEN

R.-U.

BOLIVIE

QATAR

BAHRAIN

ERYTHREE

SOUDAN

ANGOLA

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CACH BAHRAIN AFGHANISTAN

KOWEIT

ERYTHREE

REPUBLIQUE GUINEE EQUAT. CENTRAFRICAINE

GUINEE EQUAT.

GABON

ARABIE IRAN

TCHAD

CAMEROUN

NIGERIA

TADJIK

KOWEIT

EGYPTE

QATAR

TCHAD NIGERIA

BENIN TOGO

LIBERIA

BRESIL

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IRAN

TURKMENISTAN

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LIBAN

EGYPTE

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SURINAME

BRESIL

CISJORDANIE

IRAQ

JORDANIE

SYRIE

ARABIE

LIBYE

MALI

GUINEE

SENEGAL GUINEE

LIBYE

CHYPRE

JORDANIE

ALGERIE MAURITANIE

CAP-VERT

GRECE

MALTE

OUZBEKISTAN

SYRIE

LIBAN

ISRAEL AZERB.

ISRAEL

MAROC

SAHARA OCCIDENTAL5

CHYPRE

GEORGIE ARMENIE

CISJORDANIE

TUNISIE

ESPAGNE

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GRECE

MALTE BULGARIE

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TURQUIE

MAROC

SAHARA OCCIDENTAL5

PORTUGAL

SERBIE2

TUNISIE

ESPAGNE R.-U.

MONTENEGRO

ESPAGNE

PORTUGAL

PORTUGAL

CROATIE BOSNIE-H.

S.M ITALIE VATICAN

FRANCE FRANCE

SWAZILAND

LESOTHO

SWAZILAND

AFRIQUE DU SUD

R.-U. R.-U.

R.-U.

ARGENTINE ARGENTINE

WALEED ABU AL-KHAIR

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AFRIQUE DU SUD

FRANCE

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R.-U. NORVEGE

Éminent défenseur des droits humains R.-U. et avocat saoudien, Waleed Abu al-Khair, condamné à 15 ans d’emprisonnement pour avoir « désobéi au souverain et cherché à lui ôter sa légitimité », doit être ROYAUME-UNI libéré au plus vite. R.-U.

Le 6 juillet 2014, Waleed a été condamné par le Tribunal NORVEGE pénal spécial à 15 ans d’emprisonnement, assortis d’une amende s’élevant à 200 000 riyals (environ 45 000 euros) et d’une interdiction de voyager durant 15 ans. Ce tribunal l’a déclaré coupable d’avoir « désobéi au souverain et cherché à lui ôter sa légitimité », « insulté le pouvoir judiciaire et remis en cause l’intégrité des juges », « créé une organisation non autorisée », « nui à la réputation de l’État en communiquant avec des organisations internationales » et « rédigé, enregistré et envoyé des informations troublant l’ordre public ». Il est le premier défenseur des droits humains jugé et condamné en vertu de la nouvelle loi antiterroriste. Sa condamnation a été confirmée en appel le 12 janvier 2015.

R.-U.

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ROYAUME-UNI

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Revendiqué par l'Argentine

Revendiqué par le Chili

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Waleed Abu al-Khair est le fondateur, en 2008, de l’Observatoire des droits humains en Arabie saoudite. Il a assuré la défense de nombreuses victimes, y compris quelques-uns des 16 réformistes qui purgent des peines allant jusqu’à 30 ans d’emprisonnement pour leur activisme pacifique. Parmi ses clients, figure Raif Badawi, le blogueur saoudien condamné notamment à 1 000 coups de fouet pour avoir exprimé librement son opinion (voir page 19).

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VENEZ ÉCRIRE Pour que sa sentence soit annulée ! POUR PLUS D’INFORMATIONS Rendez-vous sur www.amnesty.be/villeslumieres

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