Amoena Life Printemps 2014

LIFE

Belle et Bien au Quotidien

printemps 2014

www.amoena.fr

Résister et se réinventer Force et autonomie gagnent le combat

Le bonheur

Extrêmement tendance

Un risque à prendre ?

Avantages et inconvenients de la mastectomie préventive

Secondes FAIT E

s

Un signal d’alarme pour une décision radicale

chances

Sens

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ET AUSSI : SANTE | BEAUTE | PORTRAITS | ET BIEN PLUS…

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Rendez-vous romantique

Amoena is a registered trademark of Amoena Medizin-Orthopädie-Technik GmbH. © 2014. All rights reserved Amoena Medizin-Orthopädie-Technik GmbH, 83064 Raubling, Germany

Douceur d’un rose pastel, charme de la dentelle, détails raffinés pour une silhouette toute en séduction.

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Rédactrice 24

Chère lectrice, En réalisant notre dossier « Secondes chances », nous avons rencontré des femmes ayant fait face à un cancer du sein, que la maladie a amenées à prendre des décisions souvent radicales. Elles ont considéré finalement que la maladie a été pour elles une véritable seconde chance. Elle a modifié leur vision des choses et les a poussées à faire un bilan en se concentrant sur ce qui était vraiment important. Même si bon nombre parmi vous n’en arrive pas à un changement aussi radical, vous me dites souvent combien la maladie a changé pour vous aussi la manière d’appréhender la vie. Vous vous accordez dorénavant une certaine priorité sur votre entourage.

Se sentir belle, c’est une autre façon d’être bien. En feuilletant nos pages Mode, vous découvrirez un aperçu de nos collections lingerie, vêtements de nuit ou de détente pour le printemps 2014. Se sentir belle et bien, c’est aussi prendre du temps pour soi pour pratiquer, seule ou avec des amies, une activité physique – marche, yoga,

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Pourquoi ne pas opter pour le bonheur ?

C’est extrêmement tendance tant sur le plan sociétal que chez les scientifiques et je vous propose une approche pour être heureuse.

Retrouvez la liste des points de vente vous proposant la ligne édition limitée Luana sur les pages produits de notre site www.amoena.fr

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sport en salle, aquagym ou natation.

Retrouvez aussi dans ce magazine, les témoignages de Renée et sa combativité, de Dominique et Geneviève qui ont testé des produits et les résultats de notre test sur la ligne de sport Amoena Active. Découvrez aussi dans nos pages mode les collections Active pour le sport ou maillots de bain et le programme de Lady fitness.

Je vous invite, si vous n’en êtes pas encore membre, à vous inscrire au Club Amoena et à profiter de ses avantages.

Bonne lecture,

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Sommaire 4 D‘une chose à l‘autre

Elles en parlent / Elles ont testé

6 Dossier Secondes chances

Un signal d‘alarme pour une décision radicale

10 Mode Tout au long de la journée 15 Corps & Esprit

Le bonheur

Extrêmement tendance

16 Maillots de bain

Faites sensation 18 Beauté

10 conseils

pour une parfaite application

Brigitte Guirao-Cassin Directrice adjointe Amoena France

20 Nutrition L‘art de manger sain L e sucre ami ou faux ami 21 Reportage Un risque à prendre ?

P.S. Ne manquez pas notre enquête en page 26…

Vous nous aiderez à faire évoluer nos produits et à mieux vous connaître. Un bracelet perles et cristaux Swarovski à gagner pour les 100 premières réponses.

24 Témoignage Résister et se réinventer 26 Enquête & Club Amoena

infofrance@amoena.com Facebook.com/amoena.fr

Editeur Amoena France - 69410 Champagne au Mont d’Or | Rédaction Brigitte Guirao-Cassin Auteurs Beth Leibson, Christina Relf, Leigh Ann Christovich Design Lydie Morille Photographies © picsfive - Fotolia.com, © Unclesam - Fotolia.com, Dorothea Craven, iStockPhoto, Shutterstock

En couverture Christine, 30 ans opérée du sein Photographe Dorothea Craven.

Copyright : tous droits réservés. Reproduction autorisée uniquement après accord écrit d’Amoena France. La Rédaction se réserve le droit de publier tout ou partie des courriers qui lui sont adressés et de raccourcir le courrier tout en préservant le sens. Le magazine Amoena life est publié deux fois par an et est distribué gratuitement par l’intermédiaire des points de vente spécialisés. Numéro d’ISSN en cours - Nombre d’exemplaires : 70 000

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>>> D’UNE CHOSE A L’ AUTRE

Votre avis est

important

Elles en parlent...

Dominique Strasbourg Opérée du côté droit depuis 2008, Dominique porte une prothèse auto-adhérente Amoena Contact allégée qu’elle ne garde pas la nuit.

Elle a découvert la Leisure Form en octobre dernier et a adopté en même temps une chemise de nuit de la collection Amoena avec brassière intégrée. « Quel changement ! » précise avec un grand sourire Dominique. « Depuis mon opération, je portais des T-Shirts bien trop grands et peu élégants pour masquer ce qui manquait. Alors quel plaisir lorsque j'ai essayé la chemise de nuit avec ses jolies finitions. Avec la Leisure Form glissée dedans, j’ai de suite aimé mon nouveau look nocturne. La Leisure Form est très douce et pour la première depuis des années, j’ai pu dormir sur les côtés ». Dominique nous explique qu’avant de porter la Leisure Form, elle souffrait de douleurs intenses dues au curage axillaire. Son chirurgien a même envisagé une reprise chirurgicale sur le nerf axillaire. « Depuis que je porte la Leisure Form, mes douleurs au repos ont disparu.

J’ai compris qu’elles provenaient du fait que lorsque j’étais couchée sur mon côté opéré, mon sein n’était pas maintenu, tombait et cette mauvaise position me créait ces douleurs insupportables. Aujourd’hui, la Leisure Form joue pendant la nuit le rôle du sein contro-latéral et mon sommeil a gagné en qualité. » Leisure Form, idéale à porter avec la collection Amoena Home

Geneviève - Orléans Depuis son opération en 2005, Geneviève porte une prothèse Amoena. Active, sportive, elle recherchait une solution à oublier totalement. Elle a rapidement choisi la prothèse Amoena Contact et compte parmi ses fans. Le visage de Geneviève vous dit-il quelque chose ? Elle a rejoint début 2013 l’équipe de collaboratrices opérées et peut-être l’avez-vous déjà rencontrée lors d’une 4 | Amoena Life

réunion d’information organisée par Amoena en collaboration avec les points de vente. Geneviève vient de tester la toute nouvelle évolution de la prothèse Amoena Contact. Le département Recherche & Développement d’Amoena est toujours à l’écoute des utilisatrices. Pour améliorer encore l’adhérence sur la pointe supérieure, il a conçu un tout nouveau design de la face interne. Geneviève nous donne son sentiment après son test. « J’apprécie les modifications de ma nouvelle Contact. Tout d’abord, la silicone de la face interne offre une meilleure adhérence sur le haut de la prothèse même quand je me penche. Ensuite, les perles ont désormais des tailles différentes et forment des couloirs de ventilation encore plus efficaces. Avec leurs tailles alternées, j’ai la sensation que ma prothèse adhère encore mieux qu’auparavant sur ma cicatrice. “ Amoena Contact, un nouveau design plus frais et plus féminin

Elles ont testé !

Collection Amoena Active pour le sport

Pour être sélectionnée pour un prochain test, inscrivez-vous au Club Amoena www.amoena.fr/club-Amoena

Au printemps dernier, Amoena lançait la toute nouvelle collection Amoena Active pour le sport avec soutien-gorge intégré.

Nous avons demandé à 16 adhérentes du Club Amoena de tester les tops de la collection Active dotés de la technologie thermorégulatrice Comfort+.

Agées de 30 à 70 ans, de tailles vêtements allant du 38 au 50, elles ont testé et nous les en remercions bien sincèrement. Voici ce qu’elles en ont pensé de la collection Amoena Active !

Une fois par semaine au moins – le plus souvent 2 à 3 fois par semaine et pour la moitié d’entre elles même plus, elles ont pratiqué la marche, le jogging, le sport en salle, le yoga, la gym douce ou d’autres activités.

La moitié d’entre elles portaient leur prothèse auto-adhérente Contact, l’autre moitié la prothèse glissée dans la poche. La plupart ont allié une activité pratiquée seule à une activité pratiquée en groupe.

Elles ont trouvé le top facile à enfiler, agréable à porter, avec un maintien suffisant et grâce à la technologie de régulation de température Comfort+, n’ont fait face qu’à très peu de problème de transpiration.

L’action proactive du matériau Comfort+ du soutien-gorge intégré agit avant même que la transpiration ne se forme.

93% ont trouvé la gamme Active très intéressante, répondant même totalement aux attentes de 88% de nos testeuses.

Plus des 2/3 trouvent stimulant de pratiquer une activité en groupe. Si vous êtes dans ce cas, pourquoi ne pas rejoindre une association, une activité de groupe proposée par certains points de vente ou un club près de chez vous.

En exclusivité pour les lectrices du magazine Amoena LIFE, Lady fitness vous propose, sur présentation de cette publicité, une semaine d’essai gratuite.

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>>> DOSSIER SECTION HEADER

Émotion

à r revient e c n a c n u ement ll Survivre à e é r t s e qui trouver ce à se concentrer et impo rtant sur cela t n e m e u uniq

Le s évén em e nts que no u s réserve la vi e n e no u s défin isse nt pa s. C’e st bie n plu s la man iè re do nt no u s no u s relevo n s après être to mbés qui e st imp ortante .

si vous : u e p uste un gique, à quoi j z e s s i h Réfléc uette ma g a b e n vie ? aviez u e r t o v ait ressembler J’ai appris à voir que la vie pouvait toujours être positive.

Secondes

Un signal d’alarme pour une décision radicale

chances

Par Christina Relf

Lorsque vous parlez avec des femmes qui ont fait des changements significatifs dans leurs vie à la suite d’un cancer du sein, certains sentiments communs émergent. Vous entendez des phrases telles que « J’ai appris à me placer au premier plan » ou « Cela a été une seconde chance » ou « C’est à vous de décider de ce que vous voulez faire de votre vie ». S’il est vrai que personne ne souhaitera jamais se voir diagnostiquer un cancer, un grand nombre de femmes sont d’avis que, lorsqu’elle vous touche, cette maladie modifie votre vision des choses et vous pousse à vous concentrer sur ce qui est vraiment important, vous obligeant ainsi 6 | Amoena Life

à faire un bilan. L’ironie veut même que certaines, souvent effectuent des bouleversements profonds dans leur vie au moment même où elles sont au plus bas émotionnellement et physiquement, abattues par une opération chirurgicale, une chimiothérapie ou une radiothérapie, dans l’angoisse de perdre la vie et en se battant au quotidien afin de survivre. Comme si une expérience de mort imminente leur avait donné la force de faire ce dont elles avaient toujours rêvé sans jamais y croire auparavant. Dans certains cas, le cancer leur a révélé des ambitions et des désirs qu’elles n’avaient même jamais soupçonnés.

Personne n’a jamais dit qu’il était facile de bouleverser sa vie. Toutefois, Anne-Mary Degousee-Molinie est convaincue que les changements qu’elle a effectués étaient nécessaires à sa survie. « Lors de mon premier diagnostic en 2005, mon mari d’alors (qui était médecin) me considérait déjà comme morte. Mais, moi, je voulais vivre ! Je me suis rendu compte qu’il ne m’apportait tout simplement pas le soutien dont j’avais besoin. Juste avant ma radiothérapie, je lui ai annoncé que j’allais le quitter.

J’avais intensément réfléchi à ce que mon corps était en train de me dire et j’en avais conclu que mon mariage malheureux était mauvais pour ma santé ».

Se séparer de son mari et quitter le village français dans lequel elle avait vécu de nombreuses années n’a pas été chose facile. Elle explique cependant : « Malgré l’affaiblissement physique dû au traitement, j’étais très forte émotionnellement et déterminée à traverser cette épreuve.

Après avoir déménagé, j’ai senti pouvoir concentrer toute mon énergie sur ma guérison ».

Deux ans après ce changement radical de vie, AnneMary rencontre l’homme merveilleux qui allait devenir son deuxième mari. Quelques années plus tard, elle allait avoir besoin de toute l’attention qu’il pouvait lui donner puisqu’elle a dû faire face à un deuxième diagnostic en 2011. « Il a été mon roc dans la tempête et m’a soutenue sur chaque centimètre du chemin à parcourir », ajoute-t-elle, « même lorsque j’ai refusé la chimiothérapie après la mastectomie ».

Un autre élément-clé qui a contribué au nouvel équilibre d’Anne-Mary a été d’abandonner son travail exigeant et stressant, ce que, avec le recul, elle regrette de ne pas avoir fait plus tôt.

Elle reconnaît que d’autres femmes peuvent ne pas avoir la détermination initiale dont elle a profité et elle recommande de réfléchir minutieusement avant de s’engager sur le chemin qui semble être le bon. Elle est toujours convaincue que l’absence de scrupules lui a été bénéfique. « Survivre à un cancer revient à trouver ce qui est réellement important et à se concentrer uniquement sur cela ».

Lumières, caméra, action !

L’impact du traitement contre le cancer du sein sur l’estime de soi ne peut être sous-estimé. Il n’est pas question de vanité, mais d’un concept global du « soi » et le fait que le cancer du sein nous touche souvent dans la quarantaine ne facilite pas les choses : c’est une période où les femmes font tout naturellement un bilan sur leur apparence et sur la façon dont elles se présentent au monde. Ce seul élément peut être déclencheur d’inquiétudes, sans même parler du traumatisme supplémentaire de la perte d’un sein et de voir ses cheveux et ses sourcils tomber. Encore chancelante sous les effets de son traitement et en pleine recherche de solutions afin d’égayer sa vie au beau milieu du long et froid hiver norvégien, Teresa Bancher tomba sur un

appel à candidates pour une émission de télévision appelée « Métamorphose avec Jan Thomas ». Jan est l’un des stylistes les plus célèbres de Norvège. « Je me suis dit : pourquoi ne pas tenter ma chance ? Alors j’ai envoyé ma candidature.

Peut-être que Jan pourrait m’aider dans ma renaissance personnelle. » Quelques jours plus tard, elle était invitée à participer à l’émission.

Teresa a apprécié être devant la caméra qui l’a suivie pendant toute la semaine de transformations orchestrées par Jan, cheveux, vêtements et maquillage inclus. Elle n’a pas été aussi enthousiaste qu’elle l’avait espéré sur les aspects pratiques : « Pour être honnête, je n’ai pas aimé la couleur de cheveux, le pantalon choisi pour moi était trop large et les chaussures trop grandes ! ». Cependant, les nombreux commentaires de téléspectatrices touchées par le cancer du sein ainsi que des célébrités qu’elle a rencontrées pendant le tournage l’ont rassérénée. « Je me sentais comme une reine ! Tout le monde me disait à quel point il était important pour les autres femmes que je sois prête à raconter mon histoire et à leur montrer comment je gérais les bouleversements dans ma vie. Au final, j’ai effectivement commencé à prendre ma vie en main. J’ai appris à voir que la vie pouvait toujours être positive. S’occuper de moi a été de plus en plus important, de continuer à me battre et de ne jamais abandonner ».

Le voyage de Teresa n’était cependant pas encore terminé.

Elle l’ignorait alors, mais elle était en route pour sa version très personnelle du paradis. « En mai 2012, j’ai accompagné mon amie Bente d’Amoena Norvège pour un séjour en Espagne. Après quelques jours passés au soleil, je me suis sentie tellement mieux. J’arrivais plus facilement à penser à autre chose qu’au cancer et j’ai commencé à rêver d’avoir mon propre petit appartement ». Au mois de septembre, Teresa a pu réaliser son rêve en s’achetant un appartement sur la Costa Blanca. Teresa est convaincue que ses expériences l’ont rendue plus forte. « J’ai toujours des moments difficiles dans ma vie, mais je m’en remets plus rapidement qu’avant », dit-elle. « L’Espagne me rend heureuse. Aujourd’hui, je vis au jour le jour. J’ai réalisé que l’important n’était pas comment je suis, mais comment je gère les défis auxquels je suis confrontée ».

Donne tout !

Esthéticienne et maquilleuse, Laura Mayot, dont le cancer a été diagnostiqué à 43 ans, connaît l’importance de l’apparence pour l’estime de soi chez la femme : elle était fière de son mode de vie sain et a été d’autant plus choquée au moment du diagnostic. « Toute ma vie a basculé en l’espace d’une seconde », dit-elle. « Comment cela pouvait-il m’arriver à moi ? À peine trois jours avant mon 44e anniversaire, j’ai commencé une série de huit séances de chimio, bien loin donc du cadeau d’anniversaire dont je rêvais ! ».

La révélation personnelle de Laura n’a pas tant consisté à bouleverser sa vie, mais à prendre conscience qu’elle pouvait regagner sa vie, prendre contrôle de ses pensées et de ses réactions et d’être tout ce qu’elle avait toujours été (et >>>

Pour retrouver d’autres histoires vécues, www.amoena.fr/Histoires-vecues

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>>> DOSSIER

même plus) après le cancer du sein. « Je voulais contrôler ce monstre à l’intérieur de ma poitrine. Cela allait être le combat de ma vie ».

Des complications à la suite de la radiothérapie ont fortement diminué la mobilité de son bras gauche et elle a dû travailler avec acharnement avec un masseur pour y faire face.

Elle est consciente que son expérience a changé sa vision de la vie. « Survivre au cancer du sein m’a rendue très positive.

Auparavant, j’avais tendance à paniquer, mais quand on reçoit le pire des diagnostics possibles, tout le reste paraît insignifiant. Je ne panique plus. J’ai une vie à vivre et je ne vais pas la gâcher en me faisant du souci sur des choses que je ne peux pas contrôler ». Afin de retrouver la forme, Laura a rejoint une équipe de dragon-boat près de chez elle dans l’Ontario. Lors de la dernière course de la saison, son équipe

Atteindre le sommet Certaines femmes répondent à la souffrance qu’elles doivent endurer en se promettant que, si elles survivent au cancer du sein, elles relèveront un défi à la hauteur de tout ce qu’elles ont déjà vécu, pas seulement pour elles-mêmes mais aussi au nom de toutes les autres femmes qui ont supporté leurs propres épreuves. Lorsque Malgosia Kurtyka-Kozioł a eu l’occasion de monter sur le Kilimandjaro, elle a douté être à la hauteur. Et puis elle a osé rêver.

Malgosia a non seulement dû subir une mastectomie radicale après avoir trouvé une grosseur, mais elle a ensuite fait l’objet de l’ablation de son autre sein et de ses ovaires après avoir découvert qu’elle était porteuse

10 CONSEILS

POUR PRENDRE UN NOUVEAU 1.

DEPART a remporté la première place dans la catégorie 200 m mixte, ce qui lui a permis de gagner sa première médaille d’or. « Le cancer du sein nous a peut-être rapprochées, mais chaque femme de l’équipe est une athlète, forte et déterminée à gagner. Nous avons un mot d’ordre sur le bateau : donne tout ! Il n’y a pas de séance d’essai ! ». Laura a hâte de rejoindre son équipe pour défendre leur titre de champions internationaux de dragon-boat du cancer du sein en Floride en 2014. Le combat qu’elle a mené pour conserver son estime de soi a encore une fois été justifié lorsqu’on lui a demandé d’apparaître dans une publicité télévisuelle pour Amoena au Canada. Respirant la santé, Laura a posé pour la lingerie, les maillots de bains et les vêtements de sport Amoena afin de montrer aux autres femmes qu’il est possible d’être belle après une opération et de faire toutes les choses habituelles et même plus. Elle veut partager son envie de vivre avec les autres : « Mon conseil est de vivre avec passion tous les jours. Les événements que nous réserve la vie ne nous définissent pas. C’est bien plus la manière dont nous nous relevons après être tombés qui est importante. Avec le recul, je ne pense pas que je changerais quoi que ce soit. Même si je n’ai eu aucun contrôle sur les traitements, j’ai pu contrôler ma façon de les appréhender. Aujourd’hui, je vis dans l’instant. Qui sait ce que m’apportera le lendemain ? ».

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Avez-vous l’impression qu’un changement est imminent ? Voici dix conseils d’Ann Fry qui vous permettront de vous lancer dans votre prochaine aventure :.

’oubliez pas : vous êtes N libre de choisir comment réagir face à toute situation, même face au diagnostic du cancer du sein.

d’une mutation du gène BRCA1. Une fois l’angoisse et la peur initiales passées, Malgosia dit : “j’ai commencé à comprendre que je devais vivre pour moi et non pas vivre la vie de mes enfants et de mon mari. Alors petit à petit, j’ai commencé à changer. Ma vie ne consistait plus simplement à faire tout pour tout le monde, mais à faire quelque chose pour moi ». « J’avais l’habitude de me promener en baskets et en survêtement. Je n’avais ni le temps ni le besoin de porter des chaussures à talons, des robes ou de me maquiller. Et puis cette maladie m’a rappelé que j’étais une femme. Alors j’ai commencé à faire attention à mes vêtements et à prendre soin de ma peau. Et tout à coup, les compliments sont arrivés. J’ai également rencontré énormément de gentillesse ».

Lorsqu’elle a entendu parler de l’expédition au Kilimandjaro organisée par la fondation polonaise contre le cancer Pokonaj Raka, la première réaction de Malgosia a été de penser que ce n’était pas pour elle. Elle rêvait toutefois secrètement d’y participer et a décidé de se soumettre aux tests de forme physique imposés. Surprise d’avoir été acceptée dans l’équipe, elle a débuté les préparatifs qui incluaient une course d’essai de 11 jours, des examens médicaux, des vaccinations et la réunion de l’équipement nécessaire pour la véritable ascension. L’expérience a été, dit-elle, « excitante, chaotique, époustouflante » et un défi incroyable. « Je l’ai fait pourtant.

J’ai parcouru tout le chemin jusqu’au sommet du Kilimandjaro

et je sais que je réussirai à conquérir d’autres montagnes, même celles que me réserve la vie ». Pour elle, l’ascension a été comme un combat contre le cancer du sein. « À 130 m du sommet, j’ai perdu confiance. J’étais affaiblie et fatiguée.

J’avais l’impression de ne pas pouvoir continuer. Je me suis souvenue d’un moment au cours de ma chimiothérapie ou j’avais eu exactement le même sentiment. J’en avais assez, je voulais tout laisser tomber. Toutefois, l’idée de devoir le dire à mon mari et à mes enfants a suffi pour changer d’avis et pour reprendre le combat. C’est de la même manière que je me suis battue jusqu’en haut de cette montagne ».

Le voyage personnel de Malgosia avait pour but de reprendre possession de sa vie. « Maintenant, je sais qu’une femme peut tout faire. Vous n’avez pas besoin d’attendre le feu vert. J’ai avancé et je me suis construit une nouvelle vie que

réalité, j’ai fait appel à mes forces de résilience et je suis en train de vaincre » (aller voir son site : www.iamathriver.com, en anglais). Pour Ann, la plus importante des leçons apprises lors de son traitement a été d’accepter que d’autres l’aident.

Elle raconte une anecdote au cours de laquelle, un jour, elle se traîne de l’autre côté de la rue afin de récupérer ses vêtements confiés au pressing du coin. « Je me trouvais en plein milieu de ma chimio ; j’étais fatiguée et je me sentais extrêmement faible.

Lorsque je suis retournée à mon immeuble, le gardien m’a dit : « Vous n’avez pas à faire cela, nous pouvons le faire pour vous ! ». J’ai fondu en larmes. Le conseil que j’aimerais adresser aux femmes qui veulent faire des changements, qui veulent gagner, et pas seulement survivre, est donc de puiser dans leur force intérieure, de croire qu’elles y arriveront quoi qu’il arrive et d’oser demander de l’aide quand elles en ont besoin ».

2. Demandez de l’aide si vous en avez besoin et 7. Dites à vos proches que vous aurez besoin de leur soutien dans la prochaine phase de votre vie. acceptez-la quand elle vient.

3. Décidez d’être une gagnante et pas seulement 8. Écoutez tous les conseils de vos amis et de votre une survivante. famille, mais sachez que vous ferez ce que vous pensez être le mieux.

4. Faites un bilan : si vous aviez une baguette 9. Soyez prête à devoir vous imposer si nécessaire. magique, à quoi ressemblerait votre vie ?

Comment pouvez-vous réaliser ce rêve ?

5. Vouloir un changement ne suffit pas pour le réa- 10. Si vous avez le sentiment de devoir faire des liser. Donnez-vous la permission de prendre un risque.

6. Ne remettez pas au lendemain ! La vie est trop courte pour la gâcher en faisant des choses qui ne vous plaisent pas.

je ne veux pas gâcher. Ce que j’aimerais dire aux autres ?

N’attendez pas ! Écoutez votre voix intérieure, laissez votre intuition vous parler et n’ayez pas peur ! »

Il est l’heure de gagner Qu’est-ce qui inspire les femmes pour surmonter de telles difficultés ? Nous avons posé la question à Ann Fry, experte de la réinvention. « Lorsqu’elles survivent au cancer, beaucoup de personnes procèdent à une réévaluation. J’ai utilisé ma propre expérience du cancer du sein comme catalyseur pour prendre une nouvelle direction dans ma carrière et je partage mon histoire avec d’autres afin de prouver qu’il est possible de faire face à un diagnostic qui s’impose à 63 ans alors que vous vivez dans une nouvelle ville, sans famille autour de vous et sans personne pour vous soutenir. Je suis la preuve vivante que tout est possible et j’espère être une inspiration pour d’autres ».

Ann se décrit elle-même comme un « catalyseur pour le changement et la réinvention ». Oratrice professionnelle et coach pour managers, psychologue, professeur en université et cadre dans le secteur de la santé, le cancer du sein ne faisait pas partie de son plan de réinvention personnelle, en particulier juste après avoir quitté le Texas pour rejoindre la ville de New York où elle comptait se lancer dans une nouvelle aventure. Pourtant, Ann dit : « Je l’ai affronté comme une

changements sans cependant réussir à vous lancer, réfléchissez à travailler avec un coach de vie afin de définir vos désirs et d’élaborer la méthode qui vous permettra de les atteindre.

Des barrières ? Quelles barrières ?

Nous ne sommes pas toutes capables de devenir des coaches de vie, des personnalités de télévision ou des alpinistes. Toutefois, nous avons presque toutes une petite idée sur l’endroit où nous aimerions être s’il n’y avait pas de barrières. C’est justement là que le cancer du sein se transforme en un catalyseur surprenant puisqu’il semble, à première vue, être la plus haute barrière possible. Mais lorsque les femmes lui ont fait face et l’ont vaincu, elles ont parfois l’impression d’être capables de se mesurer enfin au monde. Ann propose des ateliers pour les personnes qui souhaitent réinventer leur vie après le cancer. « À moins d’être déjà très heureuse dans votre vie, si vous vous contentez de faire sans cesse les mêmes choses, si vous n’êtes pas satisfaite, vous avez besoin de faire un bilan. Réfléchissez juste un peu : si vous aviez une baguette magique, à quoi ressemblerait votre vie ? Réalisez votre rêve ! » g

Écrivaine, styliste et consultante en communication, Christina Relf vit près de Winchester dans le sud de l’Angleterre. Elle est passionnée par le thème du façonnage de sa propre vie à l’image de ce que l’on désire et par l’importance de faire ce que l’on aime, aussi souvent que possible. .

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«Trop souvent, nous pensons que la vie à laquelle nous aspirons est inaccessible. C’est parfois vrai… Cependant, une toute petite part de cette vie-là peut tout à fait être immédiatement abordable. Tendez la main pour la saisir ! Savourez-la ! Régalezvous ! Soyez en reconnaissant ! », Matthew Kelly - « Off-Balance » Faire le bilan de ce que nous avons est le meilleur point de départ, car il permet de ressentir de la gratitude. Britt Reints le résume ainsi : « Nous multiplions ce que nous agrandissons ».

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Le sujet actuellement tendance dans les médias sociaux, les maisons d’édition, les conférences et même les laboratoires scientifiques est plutôt inattendu : le bonheur. « Lorsque l’on observe l’histoire du genre humain, on constate de nombreux grands mouvements visant le bonheur, en particulier lors des périodes d’incertitude. Pour exemple, je pense qu’il est facile d’affirmer que les années 60 et 70 se sont principalement concentrées sur la quête d’un plus grand bonheur », explique Britt Reints, auteure de « Un guide pour amateurs à la poursuite du bonheur » publié en 2013. « Ce désir actuel de bonheur vient, à mon avis, en réaction à notre incertitude générale. Au cours de la dernière décennie environ, beaucoup de choses se sont passées et ont ébranlé les gens, les amenant à réexaminer leurs attentes. Beaucoup d’entre nous ont l’impression que les règles du jeu ont changé en plein milieu du match et chacun se demande ce qui va bien pouvoir encore arriver », ajoute-t-elle. Beaucoup de chercheurs (et spécialistes de l’âme) s’accordent pour dire que la gratitude est un excellent point de départ pour apprendre à être heureux. Voici un mode d’emploi moderne. ainsi par faire des choses qui ont du sens. Inscrivez-les sur votre Persévérer dans ce qui est à portée de main

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“Le dictionnaire pourrait définir la gratitude ainsi : faculté ou sentiment d’être redevable ou reconnaissant. La gratitude qui nous rend plus heureux est plus qu’un sentiment. La plupart des expériences que j’ai lues à ce propos impliquent une action de gratitude. La méthode varie, toutefois la motivation reste la même. Afin que la gratitude ait des résultats mesurables, il faut la pratiquer », explique Britt Reints. Il ne suffit pas de savoir au fond de soi que l’on est reconnaissant. La gratitude a besoin d’une pratique rigoureuse alliant action et identification. Commencez

calendrier puis exercez-vous, exercez-vous, exercez-vous. Dans une deuxième étape, décrivez-les sur le papier, en utilisant une application, en les partageant avec d’autres autour d’un bon dîner. Petite astuce : partager son bonheur l’augmente !

PROFITER DE CHAQUE JOUR Pour moi, le rêve américain était d’être heureuse. Vraiment, vraiment, vraiment heureuse. Et la manière dont je pensais y arriver consistait à faire beaucoup, réussir beaucoup et gagner beaucoup d’argent… Mais après deux décennies de recherche du « grand bonheur », je n’étais pas heureuse du tout… Je courrais après cet état impossible de nirvana en ratant tous ces petits moments de bonheur qui faisaient partie de mon quotidien », raconte Nataly Kogan, PDG de happier.com Ne vous souciez pas de l’édification d’une vie couronnée de succès dont vous serez fiers lorsque vous aurez 90 ans. Profitez au présent du ciel bleu, d’une bonne tasse de café et de vos propres éclats de rire. Ce sont ces petits moments qui nous rendent heureux dans le présent. g

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a bande sous poitrine doit plaquer sur la peau mais ne pas trop L serrer. On doit pouvoir passer deux doigts dessous.

bande doit être parfaitement horizontale (devant et dos). Elle ne 2 La doit pas bouger pendant la journée. Elle assure 80% du maintien.

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Les bonnets sont conçus pour différentes formes de poitrine.

Choisissez un bonnet qui recouvre votre sein sans le serrer – de haut en bas et d’un côté à l’autre.

le bonnet plisse, il est trop grand. Si votre sein cherche à 4 Sis’échapper en permanence, que ce soit au dessus du décolleté, sur les côtés ou dessous, le bonnet est trop petit. partie centrale du soutien-gorge, appelée entregorge, doit plaquer 5 La sur la peau. Plus facile à réaliser avec un soutien-gorge à armatures que sans.

Vos bretelles doivent être ajustées mais pas trop serrées. Elles ne 6 doivent pas faire remonter le dos. Au contraire, elles doivent être

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réglées de façon à ce que la bande sous poitrine soit bien horizontale afin de maintenir la poitrine. bretelle maintient 10% du poids de la poitrine. Elles peuvent 7 Chaque se dérégler pendant la journée. Réajustez-les chaque fois que vous

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mettez votre soutien-gorge.

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les bretelles tombent dans la journée (même après les avoir 8 Siréglées), c’est vraisemblablement que votre soutien-gorge ne vous convient pas. Vous avez probablement besoin d’une taille différente.

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Lorsque vous essayez un soutien-gorge, ajustez les bretelles, levez 9 les bras, tournez-les. Les mouvements vous aident à vérifier que les bretelles ne bougent pas.

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La qualité et l’application du soutien-gorge diminue avec le temps et les lavages (6 à 9 mois selon la fréquence d’utilisation et l’entretien).

Pour compléter votre silhouette, pourquoi ne pas choisir l’un des modèles sculptants de notre ligne Amoena Shapewear ?

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>>> NUTRITION

L’ Art de manger sain…

Le rendez-vous de Bénédicte Van Craynest et Olivier Chaput pour comprendre pourquoi notre santé dépend de l’art de manger sain et malin.

Le sucre ami ou faux ami ?

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J’ai faim ! Vite, vite une petite collation, un petit biscuit et hop, un deuxième… Le regain d’énergie que nous procure cette petite sucrerie est de courte durée. Les céréales, biscuits, petits fromages et autres sont-ils nos alliés pour nous aider à rester en pleine forme. A ce carrefour entre marketing et nutrition, comment s’y retrouver ? Tout est question d’équilibre.

Ni trop, ni trop peu. L’équilibre de notre organisme repose sur différents apports : l’apport calorique, l’apport en vitamines, minéraux, oligoéléments ; l’apport en antioxydant, glucides, protéines, acides gras, fibres, sel.

Nos aliments deviennent nos alliés santé à partir du moment où nous prenons soin de les choisir de qualité. Cela nous permet de choisir notre degré d’énergie et de vitalité.

Lorsque nous avalons du sucre, des sucreries, des barres céréales ou autres jus de fruits, notre glycémie (concentration en glucose dans le sang) augmente. Elle varie en fonction des apports de notre alimentation et en fonction de nos besoins énergétiques. Ce métabolisme est équilibré grâce à l’action d’une hormone secrétée par le pancréas : l’insuline. Notre capacité de mise en réserve du glucose est très faible. Le foie et les muscles le stockent sous forme de glycogène. Tout excédent est transformé en graisse.

D’où le danger ! Le métabolisme des glucides, qu’ils soient rapides ou lents, demande à chaque étape l’intervention de cofacteurs (vitamines, minéraux, oligoéléments apportés par nos aliments) pour la transformation des glucides en glucose qui va servir de substrat énergétique à nos milliards de cellules.

A l’inverse, les calories vides apportées par les produits raffinés tels que sucres blancs, farines blanches (pains, biscottes, pâtes, pâtisseries…) ou riz blanc sont très pauvres en ces cofacteurs et en fibre à cause du raffinage subi, ce qui a pour conséquence d’augmenter leur indice glycémique.

La digestion est une cascade de réactions biochimiques qui consomment les cofacteurs (vitamines, minéraux, oligoéléments). S'ils ne sont pas présents dans l'aliment, ils seront prélevés dans l'organisme, tant qu’il y en a dans les réserves, ensuite petit à petit, les carences s’installent et font le lit de pathologies plus importantes.

Comment distinguer les sucres lents et les sucres rapides ?

Ou plus exactement les glucides à indice glycémique bas et les glucides à indice glycémique élevé.

Les sucres à indice glycémique lent sont apportés par le sucre intégral (sucre de canne complet), les céréales, les légumineuses, les fruits et les légumes qui devraient être le socle de notre alimentation. Leur indice glycémique est bas et leur absorption est ralentie car ce sont des aliments riches en fibres et en nutriments.

Si l’on compare les différents sucres - sucre de canne intégral, sucre roux et sucre blanc - le sucre de canne intégral apporte 50 fois plus de nutriments que le sucre blanc raffiné qui lui, affiche un zéro pointé. Plus les sucres sont

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raffinés, transformés et consommés fréquemment, plus ils représentent un danger pour notre santé. Le sucre de canne intégral est quant à lui notre allié santé.

Les sucres à indice glycémique élevé tels le sucre raffiné, les sucreries (bonbons, gâteaux, barres, biscuits), les jus de fruits du commerce, les sodas ou céréales raffinées font monter notre taux de glycémie en flèche s’ils sont absorbés rapidement.

D’autres dégâts sont à déplorer, l’apprentissage du goût, les effets sur la régulation de la glycémie sans oublier les risques d’obésité et de dépendance au sucre. Pour notre défense, nous ne sommes pas aidés car beaucoup d’aliments préparés contiennent du sucre, parfois à notre insu. Lisez la composition des aliments que vous achetez. Par exemple, le sucre rentre parfois dans la composition du… saumon fumé !

Un

Risque

à prendre ?

Une analyse des avantages et des inconvénients de la mastectomie préventive Par Leigh Ann Christovich

Si des cas de cancer du sein ont été recensés dans votre famille, vous pouvez être concernée par une prédisposition génétique. Si vous vous êtes déjà battue contre le cancer par le passé, vous avez probablement été amenée à évaluer vos propres risques et à soupeser l‘hypothèse d’une récidive. Avec votre expérience de la maladie, vous êtes armée pour faire face aux peurs, au stress et aux choix difficiles qui accompagnent tout risque accru de survenue d’un cancer. Aujourd’hui, des innovations dans l’évaluation des risques en matière de cancer du sein et de l’ovaire permettent de contrer cette épée de Damoclès, la mastectomie préventive (ou prophylactique) occupant le peloton de tête dans la course de popularité médicale.

COOKIES FACON SANTE La recette de Bénédicte Van Craynest - Moins calorique, riche en fibres

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100 g beurre demi-sel 80 g sucre de canne intégral (plus riche en minéraux et vitamines) • 1 œuf • 100 g chocolat • ½ cc bicarbonate de soude • 1 c à café de vanille naturelle en poudre Préparation : préchauffer le four à 180°C. Mélanger le beurre et le sucre de canne complet pour obtenir un mélange crémeux. Ajouter la farine de petit épeautre, le bicarbonate de soude, les graines et l’œuf. Mélanger le tout. Ajouter les cerneaux de noix ainsi que le chocolat préalablement coupé en petits morceaux. Former de petites boules, les déposer sur une plaque recouverte d’un papier cuisson. Aplatir les boules de pâte et enfournez pendant 8 minutes g

Plus d’infos et la recette d’Olivier Chaput sur www.amoena.fr/Club-Amoena/Nutrition-recettes

Leigh Ann Christovich est auteure et conseillère en marketing de marque. Elle habite la Nouvelle-Orléans et contribue régulièrement au magazine Amoena Life.

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>>> REPORTAGE Les facteurs de risque élevé du cancer du sein et de l’ovaire Qu’est-ce que la mastectomie prophylactique ?

L’annonce d’Angelina Jolie, largement médiatisée, de son test de dépistage génétique et de sa double mastectomie préventive au printemps 2013 a remis en lumière le cancer du sein héréditaire et les moyens disponibles pour le contrôler. L’opération chirurgicale qui consiste en l’ablation d’un seul sein ou des deux seins, dans l’espoir d’éviter une maladie future, est un geste grave impliquant des risques, mais aussi des bénéfices significatifs.

Certaines femmes l’envisagent. Une étude scientifique récente a mis en évidence que les États-Unis ont le plus fort taux de mastectomie prophylactique dans les cas de mutation BRCA1 ou BRCA21. Alors que ce taux y atteint 36,3 %, il ne dépasse pas les 25 % dans la plupart des autres pays pris en considération. Selon la Société américaine de chirurgie oncologique, la mastectomie préventive devrait être réservée aux femmes présentant un risque élevé de survenue du cancer du sein. Ces facteurs de risque comprennent une mutation des gènes BRCA, une forte présence d’antécédents familiaux du cancer du sein ou de l’ovaire, un cancer du sein unilatéral déjà développé par le passé ou un antécédent de carcinome lobulaire in situ. Toute décision doit être précédée par une consultation adaptée en génétique et psychologie ainsi que par une évaluation des risques personnels de la part de votre équipe médicale. Il est également fortement recommandé de ne pas se contenter de l’avis d’un seul spécialiste et de s’entretenir avec des femmes qui ont déjà subi cette opération.

N’oubliez pas : opter ou non pour une mastectomie préventive n’a rien d’urgent. Prenez le temps de soupeser les arguments pour et contre cette opération tout en considérant d’autres options. Tout comme les autres interventions chirurgicales de taille, celle-ci implique des complications potentielles qui incluent par exemple : des saignements, des infections, des douleurs, des cicatrices, une perte de sensation, une convalescence plus ou moins longue et un sentiment d’anxiété ou de dépression lié au changement de votre apparence.

Les options

à la chirurgie

Alors qu’aux Etats-Unis le nombre de femmes qui optent pour une mastectomie préventive a fortement progressé depuis que les tests génétiques des mutations des gènes BRCA1 et BRCA2 sont disponibles, en Europe et en France notamment, la mastectomie prophylactique est possible mais encore assez peu pratiquée. Elle n’est autorisée qu’en cas de mutation d’un des deux gènes BRCA1 ou 2 et le pouvoir décisionnel appartient à l’onco-généticien. il existe d’autres options non chirurgicales proposées en alternative à cette procédure complexe et irréversible

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Cela en vaut-il la peine ?

Les femmes qui décident d’avoir recours à une opération chirurgicale peuvent espérer une diminution substantielle du risque de mortalité due au cancer. La fondation américaine Mayo Clinic indique qu’une mastectomie prophylactique réduit de 90 % le risque de développer un cancer du sein chez les femmes préménopausiques à haut risque. Les femmes d’aujourd’hui ont également un choix plus vaste de traitements possibles. Tandis que la mastectomie radicale consiste en l’ablation complète du sein, mamelon inclus, et garantit une protection maximale, la mastectomie souscutanée se contente de retirer la glande mammaire tout en conservant le mamelon.

Malgré une technique chirurgicale des plus précises, il est impossible de supprimer chaque canal galactophore, chaque lobule, ni l’absolue totalité de la glande mammaire étant donné son étendue de la clavicule jusqu’aux côtes, sur le côté et sous le bras. La survenue future d’un cancer est peu probable, mais pas complètement exclue.

Au final, la question de la mastectomie prophylactique (et de ses options) revient à celle du contrôle. En effet, le cancer peut devenir une expérience où l’absence totale d’emprise est telle que les femmes décident de maîtriser leur situation avant que la maladie ne leur force la main, remplaçant ainsi le sentiment de peur par celui de la domination et de la force.

Prendre le bon chemin Comme si la décision de subir une mastectomie préventive unilatérale ou bilatérale ne suffisait pas, la reconstruction mammaire est également une question à résoudre. Les nouvelles techniques de mastectomie avec conservation de l’étui cutané permettent l’ablation de l’ensemble de la glande mammaire sous la peau jusqu’à la paroi thoracique, mamelon inclus, tout en préservant l’enveloppe cutanée autour du sein.

Associée à une reconstruction immédiate, cette approche peut aboutir à des résultats exceptionnels.

Et si la reconstruction n’était pas votre solution ?

Comme toute opération de chirurgie esthétique, la reconstruction mammaire implique des risques et des limites

UN DEPISTAGE ACCRU. Les femmes peuvent choisir d’effectuer plus fréquemment des examens cliniques, des autoexamens des seins, des mammographies ou de commencer avec ces contrôles à un âge plus jeune. Parler tout d’abord avec l’équipe médicale qui vous suit sur les risques des tests de diagnostic qui impliquent une radiation : les femmes présentant une mutation du gène BRCA1 ou BRCA2 peuvent être plus fortement susceptibles de développer un cancer du sein dû aux radiations.

LA CHIMIOPREVENTION. À ne pas confondre avec la chimiothérapie. Il s’agit ici d’administrer certains médicaments tels que le tamoxifène qui permettent, selon une étude américaine (National Surgical Adjuvant Breast and Bowel Project) de baisser le

risque de cancer jusqu’à 50 % dans certains cas. L’étude européenne (IBIS), bien qu’elle reconnaisse l’efficacité de ces médicaments dans la réduction (32%) du risque de cancer du sein chez les femmes à risque, met cependant en avant les forts risques d’évènements thrombo-embolytiques (formation de caillaux sanguins).

L‘OVARIECTOMIE. Les femmes porteuses d’une mutation des gènes BRCA ont un risque accru de survenue du cancer du sein et du cancer des ovaires. Dans ce cas, cette intervention peut fortement réduire le risque de cancer du sein.

UN MODE DE VIE PLUS SAIN incluant du sport, le maintien d’un poids raisonnable, une consommation limitée d’alcool peut également vous aider à diminuer votre risque.

à prendre en considération. Pour certaines femmes, cette reconstruction ne sera pas appropriée, car elles sont toujours sous traitement et d’autres se feront du souci sur une possible restriction de leur liberté de mouvement. D’autres encore décideront peut-être de repousser la reconstruction à un moment ultérieur ou, comme dans le cas d’April Boone qui a eu un cancer du sein, elles refuseront de subir une intervention chirurgicale supplémentaire impliquant encore plus de risques et de convalescence. « Je me suis renseignée avec beaucoup de précision sur la reconstruction et j’ai parlé avec mon chirurgien sans jamais avoir l’impression qu’il s’agissait de l’option qui me convenait », explique April qui a subi une double mastectomie au mois d’août. « J’ai déjà été opérée à cause d’une tumeur sur la glande salivaire et suis passée par la case rayon et chimiothérapie pour mon cancer du sein. Après cette double mastectomie, préventive sur l’un des côtés, la dernière chose dont j’avais envie était de supporter une opération supplémentaire, un risque plus élevé d’infection et une période de convalescence encore plus longue. Je ne ferme pas la porte éternellement à la reconstruction, mais, aujourd’hui, elle n’est pas ma priorité. » Lorsqu’elles ont le choix, certaines femmes renoncent à la reconstruction afin de retourner plus vite au travail et à leur vie quotidienne au sein de leur famille, d’éviter une intervention chirurgicale supplémentaire et la période de convalescence qui y est associée, de poursuivre plus facilement leurs objectifs sportifs ou, tout simplement, d’avancer dans la vie. « J’étais tellement concentrée sur mon combat contre le cancer que je n’ai pas vraiment pensé à mon corps postopératoire », ajoute April. « C’est maintenant que je m’en rends compte, en trouvant les vêtements, les produits et les accessoires qui m’aident à être jolie et à me sentir le mieux possible ». En disant qu’elle se sent un peu comme une adolescente qui essaie de nouveaux vêtements et de nouveaux styles et qui s’inquiète de son apparence, April donne un peu d’insouciance à son approche. « Cette question est tellement mineure par rapport à ce à quoi j’ai dû faire face par le passé », explique-t-elle. « J’ai la profonde certitude d’avoir pris le bon chemin ».

La nouvelle normalité Peu importe quelle voie vous choisissez de prendre, votre vie après la mastectomie préventive peut et doit être aussi comblée que votre vie d‘avant. Environ 80 % des femmes mentionnent une diminution significative de leur peur liée au cancer à la suite de l’intervention. Une détresse psychologique peut cependant perdurer. Certaines femmes se battent avec l’image de leur corps ou avec des soucis qui affectent leur vie sexuelle.

Les effets à long terme de la mastectomie ne sont pas anodins. Ils peuvent inclure un sentiment d’anxiété, la dépression, le deuil de l’allaitement, une perte de sensation et même des changements dans les décisions personnelles concernant un mariage ou une grossesse. La plupart des femmes sont satisfaites de connaître leur niveau de risque et les opportunités dont elles disposent pour y faire face.

Alors qu’une femme sur huit est susceptible de développer un cancer du sein au cours de sa vie, certains facteurs augmentent sensiblement ce risque. Sur la totalité des cancers du sein en France, les cancers du sein d’origine génétique représentent 5 à 8% des cancers du sein, soit 2500 à 4500 femmes par an. Des instituts de recherche majeurs affirment que la mastectomie prophylactique peut être prise en considération si vous avez : l

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éjà eu un cancer du sein. Choisir de faire l’ablation D du sein non touché peut fortement vous rassurer tout en réduisant de manière significative le risque de récidive.

Des antécédents familiaux de cancer du sein.

Si votre mère, votre sœur ou votre fille a été diagnostiquée avant l’âge de 50 ans, votre risque de développer un cancer du sein est plus élevé. Si plusieurs membres de votre famille ont été touchés par la maladie, votre risque augmente encore.

Une mutation du gène BRCA1 ou BRCA2. Le dépistage positif de certaines mutations génétiques est le signe d’un risque accru de survenue du cancer du sein. Les femmes ayant des antécédents familiaux choisissent parfois d’effectuer ce test afin de déterminer leur risque.

Un carcinome lobulaire. Il s’agit de cellules anormales mais non cancéreuses dans les glandes mammaires. Elles sont un indicateur de risque accru de cancer du sein.

D ensité mammaire. Le diagnostic est parfois plus difficile chez les femmes aux seins denses. Associé à d’autres facteurs de risque, celui-ci peut justifier la prise en compte d’un traitement préventif.

L a radiothérapie. Une radiothérapie au niveau du buste avant 30 ans augmente chez la femme le risque de développer un cancer du sein au cours de sa vie.

« Peu importe que nous nous battions avec la prise de décision, que nous ne soyons pas heureuses de notre propre résultat ou que nous soyons satisfaites tout en essayant de retrouver une nouvelle normalité, chacune d’entre nous a le droit de passer par une phase d’intégration de ses propres expériences et de faire le deuil de ses pertes », explique Sue Friedman. « L’acceptation et la gratitude ne sont pas toujours simples à atteindre. Nous devons parfois y travailler. Nous avons parfois besoin du soutien d’experts. Et parfois, nous avons tout simplement besoin de l’aide et de la compréhension de celles qui sont déjà passées par là ». g 1 Metcalfe, K. A., Birenbaum-Carmeli, D., Lubinski, J., Gronwald, J., Lynch, H., Moller, P., Ghadirian, P., Foulkes, W. D., Klijn, J., Friedman, E., Kim-Sing, C., Ainsworth, P., Rosen, B., Domchek, S., Wagner, T., Tung, N., Manoukian, S., Couch, F., Sun, P., Narod, S. A. et le Groupe d’étude clinique sur le cancer du sein héréditaire (2008), « Variation internationale dans les taux d’assimilation des options préventives dans les cas de mutation des gènes BRCA1 et BRCA2 » (« International variation in rates of uptake of preventive options in BRCA1 and BRCA2 mutation carriers“). Int. J. Cancer, 122 : 2017–2022. doi: 10.1002/ijc.23340

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>>> TEMOIGNAGE

Résister &

se réinventer “Quelles que soient les épreuves que nous traversons, nous pouvons aider quelqu’un d’autre.” — Renee Davis

force et autonomie gagnent le combat

Lorsque l’on voit Renée Davis déambuler fièrement sur le podium d’un défilé de mode ou orner la double page d’un magazine, personne ne s’imagine qu’elle est bien plus qu’un mannequin qui présente la dernière tendance dans l’univers des vêtements et de la coiffure. Elle est un exemple de force et de résistance dans tous les domaines de la vie.

R

enée a fait face au diagnostic du cancer, à une tumorectomie et à environ deux mois de radiothérapie avec un aplomb surprenant. Lorsque ses médecins lui ont dit qu’ils voulaient retirer la tumeur, sa première réaction n’a été ni la peur ni l’angoisse ni l’apitoiement sur son sort, mais une réponse plutôt positive : « OK ! Éradiquons-le ! ».

Une partie de la force de Renée provient du combat contre le cancer dont elle a été le témoin chez sa mère il y a des années de cela. Alors que Renée avait cinq ou six ans, on a diagnostiqué à sa mère la maladie de Hodgkin, un cancer qui touche le système lymphatique. « Personne ne s’attendait à ce qu’elle survive », explique René, « mais elle a réussi à vaincre le cancer ». Une décennie plus tard, sa mère dut faire face à un cancer du sein traité par une double mastectomie.

Dix ans plus tard, le cancer du sein réapparut dans les tissus résiduels. Une fois encore, elle survécut. « Ma mère représentait un tel miracle », explique Renée. « Elle s’est remise de ce traumatisme ».

Environ 15 ans après son second cancer du sein, la mère de Renée se vit diagnostiquer un myélome multiple au niveau du crâne, une maladie à laquelle elle finit par succomber. « Elle était tout simplement fatiguée de se battre », explique Renée. « Je l’ai comprise ».

L’auto-examen Forte de l’exemple de sa mère, Renée a toujours veillé à effectuer régulièrement un auto-examen de ses seins. « Je n’ai pas toujours été très rigoureuse », avoue-t-elle. « Mais j’y ai toujours pensé. En particulier lorsque j’ai développé une fibrokystique du sein ».

Un jour, en 1999, Renée découvre une nouvelle grosseur. Elle

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ne s’est tout d’abord pas inquiétée puisque, avec son terrain fibrokystique, elle était habituée à faire régulièrement contrôler des grosseurs. « J’avais déjà subi quelques fines ponctions et quelques biopsies chirurgicales », explique Renée. « C’était devenu presque banal ». Cette fois-ci cependant, les choses étaient un peu différentes. Renée a écouté sa voix intérieure lui dire : « Cette grosseur-là est cancérigène, mais elle ne te tuera pas ».

Tout cela ne saurait suggérer qu’avoir un cancer du sein a été chose facile pour Renée. Elle venait juste de perdre son emploi dans le service marketing d’une compagnie de téléphone où elle travaillait depuis 15 ans. Elle n’avait aucun revenu et pas d’assurance-maladie. « Mes économies ont rapidement été épuisées », explique-t-elle. « J’ai presque perdu mon appartement et ai dû renoncer à ma voiture ».

Les premières pensées qui sont venues à l’esprit de Renée au moment du diagnostic concernaient les aspects financiers et non les problèmes médicaux. « Comment vais-je payer tout ça ? » s’est-elle demandé. Elle s’est finalement rendue à l’hôpital communautaire d’Atlanta, auquel elle doit, ainsi qu’au Centre de la santé mammaire de la Fondation Avon, une prise en charge des coûts de son traitement. Et comme si cela ne suffisait pas, Renée devait parallèlement se battre contre la dépression, plus liée à son chômage qu’à son cancer. « Je me suis battue pour retrouver une estime de moi et pour retrouver confiance en moi », se rappelle-t-elle. « On m’a diagnostiqué une dépression clinique et j’ai réussi à obtenir un soutien psychologique par le biais du comté. « Cela a été une phase terrible dans ma vie », ajoute Renée. « Quand j’y repense, je me demande comment j’ai réussi à la traverser ».

Aider les autres

Un exemple pour vieillir en beauté

Renée pense que quelles que soient les épreuves que nous traversons, nous pouvons aider quelqu’un d’autre à parcourir le même chemin. « Je suis convaincue que nous en avons la responsabilité » dit-elle.

Renée s’est engagée dans le centre de santé mammaire de la fondation Avon à l’hôpital Grady. Elle a fait du travail de communication (mailings, stand d’info en centres commerciaux) mais ce qui est particulièrement important pour Renée, c’est de parler face à face avec les femmes. Un jour, son médecin lui a demandé de rencontrer une patiente qui venait d’être diagnostiquée et qui était complètement bouleversée. Il avait peur qu’elle ne revienne pas pour suivre son traitement. « Elle m’a regardée et elle a arrêté de pleurer.

Les yeux écarquillés, elle m’a dit : vous êtes si belle ! », se rappelle Renée. Elle l’a prise dans ses bras et lui a dit : « Le cancer ne connaît pas la discrimination. Si tu as des seins, tu es susceptible de développer un cancer. À présent, ce que tu as à faire, c’est de dire au cancer que c’est toi le chef et pas lui ! ». Renée a souligné l’importance de poursuivre le traitement. « Tu ne peux pas laisser la peur te contrôler, car tu es capable de gagner le combat », lui a-t-elle dit. « Mais tu dois prendre la décision de le faire, tu dois prendre la décision de travailler avec les médecins, tu dois prendre la décision de prendre tes médicaments ». La femme a dévisagé Renée. « Tu peux le faire pour moi ? ».

La femme a ri, a pris Renée dans ses bras et a accepté de se battre pour vivre. De la même manière, il a été très important pour Renée de s’engager pour Amoena. « Les produits Amoena », dit-elle, « aident vraiment les femmes pendant le traitement contre le cancer et après ». Elle regrette seulement qu’ils n’aient pas été là pour sa mère. « Après l’ablation de ses seins, elle a essayé de porter un soutien-gorge en le rembourrant avec du coton. Puis elle a utilisé des prothèses lourdes et fermes. » explique Renée. « Elles lui tiraient sur les épaules. Dire qu’aujourd’hui les prothèses Amoena existent en différentes formes et sont souples et légères », ajoute Renée. En travaillant comme mannequin pour Amoena, Renée a la possibilité de s’adresser à d’autres femmes qui peuvent bénéficier de ces produits.

Renée n’est pas du genre à laisser le processus naturel du vieillissement la ralentir. Elle avait 40 ans et sa fille faisait partie de l’équipe de jeunes mannequins d’un centre commercial. Un jour, elle accompagnait sa fille à un essayage pour un défilé à l’occasion de la rentrée scolaire lorsque le producteur la regarda et lui demanda si elle était, elle aussi, mannequin. « La première idée qui m’a traversé l’esprit a été : pourquoi pas ! », se souvient Renée. Elle a ainsi débuté au centre commercial avant de poursuivre sa carrière de mannequin pour de grands magasins.

Elle travaille aujourd’hui pour une agence nationale et c’est ainsi qu’elle a débuté sa collaboration avec Amoena. Renée s’est également remariée. « Qui l’aurait cru ? », s’étonne-t-elle. « Je n’ai jamais pensé me remarier, je ne recherchais personne et voilà ce merveilleux homme qui entre dans ma vie alors que j’ai 51 ans ! ». Elle a maintenant cinq filles, deux biologiques et trois en bonus. « Je pense que mon histoire est encourageante pour de nombreuses femmes ». Récemment, Renée s’est lancée dans une nouvelle carrière généralement prisée par les moins de 50 ans : elle est devenue hôtesse de l’air. Son mari a eu une promotion qui les a amenés à quitter Atlanta pour emménager à Washington. Elle a décidé de poser sa candidature au service clients de l’aéroport et a également postulé, dans l’élan pour un poste d’hôtesse de l’air.Il n’y a pas eu de suite au niveau du service clients, cependant les compagnies Delta et Express Jet l’ont contactée. « Je leur ai demandé s’ils avaient bien vu qu’elle âge j’avais ! ».

Depuis, Renée ne cesse de jongler entre son métier de mannequin, son travail de mère et ses voyages aux quatre coins du pays.

Un modèle Renée n’est pas uniquement une jolie femme, elle est forte, indépendante, passionnée et aussi discrète. Elle ne se considère pas comme sensationnelle, mais pense bien plus que toutes les personnes qui survivent au cancer sont impressionnantes. « Je pense qu’un grand nombre de femmes ayant été touchées par un cancer du sein sont des exemples parce qu’elles ont refusé de baisser les bras», explique Renée. « Elles se sont battues, indépendamment de la difficulté ». Et comme Renée, elles continuent de vivre des vies riches après le cancer. g

Trouver le bon EQUILIBRE

Aucune de nous n’a deux seins identiques : c’est un fait ! Dans de nombreux cas – particulièrement après une opération du sein, une asymétrie significative peut altérer l’équilibre postural et rendre l’habillement difficile. Renée porte un complément mammaire Amoena Balance, en coloris foncé (ils existent en coloris clair également). « Il me procure ce que le soutien-gorge paddé (bonnet mousse) ne peut me donner » reconnait-elle. « Lorsqu’il y a un creux laissé par la chirurgie partielle, le complément mammaire comble ce vide. ». Selon vos besoins, vous pouvez portez un complément glissé dans une poche de soutien-gorge ou directement sur la peau. « Mon complément auto-adhérent Contact adhère à mon corps et ne bouge pas. Je ne sais même plus que j’en porte un ! ».

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Votre lingerie 1 Avec quelle fréquence achetez-vous vos soutiens-gorge ?    

Moins d’une fois par an Au moins une fois par an Deux fois par an Plus de trois fois par an

2 Où achetez-vous généralement vos soutiens-gorge ?    

Dans une pharmacie Chez un orthopédiste Dans une boutique spécialisée proposant toutes les lignes pour la femme opérée du sein En ligne

3 Qu’achetez-vous d’autre lorsque vous achetez votre soutien-gorge ? Cochez tout ce qui vous correspond        

4

Le bas coordonné au soutien-gorge Un soutien-gorge de sport Des vêtements pour le sport Des vêtements de détente Des vêtements pour la nuit Un maillot de bain Rien d’autre Je ne savais qu’Amoena proposait tous ces articles

Depuis 2011, Amoena propose la ligne glamour Fashion French Touch, aujourd’hui appelée Seduction. Envisageriez-vous d’acheter un modèle de cette ligne ?     

J’en ai déjà acheté Je me laisserais bien tentée Assez probablement Probablement pas Pas du tout

Votre mode de vie 1 Où en êtes-vous sur le plan alimentaire depuis votre diagnostic ?  Je fais bien plus attention à ce que je mange  

Je fais un peu plus attention à ce que je mange Je mange de la même façon

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2 Avez-vous changé vos activités physiques depuis votre diagnostic ?

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Je fais beaucoup plus d’activités physiques qu’avant Je fais un peu plus d’activités physiques qu’avant Je fais la même chose Je fais moins d’activités physiques qu’avant Je ne pratique aucune activité physiquel

3 Si vous pratiquez une activité physique, précisez quel type (cochez tout ce qui correspond)  Marche         

Jogging Vélo Yoga Aérobics Gymnastique douce Pilates Natation Aquagym Autres (précisez) :

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4 Parlez-vous de votre expérience de la maladie avec d’autres personnes que votre famille ou votre cercle d’amis proches ?   

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