MAGANAC 02/2011

Page 1

No. 02/2011 – Avril/Mai/Juin

MAGANAC Le Magazine de l‘ANAC

EASA:

„Le Gabon en route vers la pole position“


ANAC interne

Le Comité de Direction de l’ANAC Who’s who ? Comme annoncé dans le numéro 1/2011, nous vous présentons ci-après le deuxième volet photos - Faites-vous une image !

M. Camille Makoumbou, Directeur des Etudes et de la Navigabilité (DN)

Mme. Yolande Ratanga, Directeur des Affaires Juridiques et des Risques (DJ)

M. Jean Paul Matsoungou, Directeur de la Sécurité (DS)

Mme. Ingrid Aouane, Directeur de la Communication (DC)

M. Sylvain Pangou M’Bembo, Directeur de la Sûreté (DU)

M. Samuel Samba, Directeur des Aéroports et des Aérodromes (DA)

2


Dans ce numéro

Mentions légales

Dans ce numéro:

A la une: Mission de l’EASA - Lumière au bout du tunnel ..................................... 4 / 5 Tout sur la « liste noire » ...................................................................... 6 / 7

ANAC interne : Le Comité de Direction, deuxième volet ...................................................... 2

Salon ITB Berlin : Un carrefour de rencontre idéal ............................................................ 8 / 9

Rencontre : Cheikh Tidiane Senghor, DG des Transports Aériens au Sénégal ................. 10

Rwanda-Feeling dans l’air : Vol inaugural Kigali-Libreville ............................................................ 11 / 12

Actualités en bref :

.............................................................. 13 - 15

Insolite : En bref ............................................................................................ 16 / 17 Knuffingen : un aéroport pas comme les autres ................................ 18 / 19

3


A la une

Rencontre avec les acteurs de l’aviation civile gabonaise

Mission de l’EASA à l’ANAC :

Lumière au bout du tunnel Du 28 au 30 mars 2011, MM. Yves Koning et Juan Morales du service coopération technique de l’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne (EASA) ont effectué une mission auprès de l’ANAC. L’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne dont le siège se trouve à Cologne en Allemagne, est la clé de voûte de la stratégie de sécurité aérienne de l’Union Européenne. Sa mission est de promouvoir le plus haut niveau possible de sécurité et de protection environnementale de l’aviation civile. Dans ce contexte, elle travaille en étroite collaboration avec ses homologues à travers le monde tels l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), l’administration fédérale de l’aviation (FAA) aux Etats-Unis et autres autorités aéronautiques. Des accords de travail entre l’agence et ces organismes visent, au niveau mondial, à harmoniser les normes et trouver des solutions optimales dans le domaine de la sécurité aérienne. Dans le cadre de l’assistance au Gabon commanditée par l’UE, une mission d’assistance technique avait été effectuée au mois de janvier 2010, suivie par une feuille de route adoptée par le Gabon au mois de mai de la même année. Le chef de la mission, M. Koning, a expliqué au comité de direction de l’ANAC lors 4

de la première séance de travail le lundi 28 mars 2011, qu’il s’agissait maintenant d’évaluer où l’ANAC en est et de faire le point des avancées réalisées. Plusieurs séances de travail avec les experts de l’ANAC ont porté par la suite sur l’évaluation de la mise en œuvre du plan d’actions correctrices, et les actions restant à réaliser ont été définies dans le but d’une mise à jour de la feuille de route. A la fin de sa mission, M. Koning a bien voulu répondre aux questions de la Direction de la Communication de l’ANAC.

DC-D : M. Koning, j’aimerais que vous expliquiez d’abord à nos lecteurs ce que fait l’EASA en général ?

MM. Juan Morales et Yves Koning

En même temps, une rencontre avec les acteurs de l’aviation civile gabonaise a eu lieu. Lors du débriefing final, M. Koning n’a pas caché sa satisfaction par rapport aux avancées du Gabon en la matière. « La lumière au bout du tunnel est visible, maintenant il s’agit de persévérer jusqu’à ce qu’on y arrive, au bout de ce tunnel », a-t-il dit.

YK : L’agence européenne est une agence qui a été créée pour aider, être le bras armé technique de la commission européenne. Et l’agence a pour mission première de certifier les avions au niveau européen. Deuxièmement, elle a mandat de proposer des réglementations, tout d’abord dans le domaine de la navigabilité. Navigabilité initiale avec la certification des avions, navigabilité continue aussi avec tout ce qui est suivi des avions en termes de navigabilité. Ce périmètre de compétences a été élargi à deux reprises. Le premier domaine à été d’élargir à tout ce qui était opération, exploitation aérienne et licence du personnel aéronautique, plus tout ce qui est opérateur des pays non


A la une de sécurité sont premièrement, l’adoption du code, du n o u ve a u code de l’aviation civile, je pense que ça sera forcément un progrès aux obstacles.

Séance de travail avec des directeurs de l’ANAC

européens. Ceci était la première extension ; la deuxième extension c’était d’inclure tout ce qui est aéroports et navigation aérienne. Qui êtes-vous, et quelle était votre mission à Libreville ? Nous, Monsieur Morales et moi, au sein de l’agence européenne, faisons partie de la section de coopération internationale, et à ce titre là, on a eu un contrat avec la commission européenne pour mener une mission d’assistance technique auprès de l’ANAC du Gabon. C’est cela qui nous a amenés à Libreville une première fois en janvier 2010, pour développer une feuille de route sur la base du plan d’actions correctrices de l’OACI suite à l’audit. Cette fois-ci, nous sommes venus pour voir un petit peu comment les choses se sont développées depuis la feuille de route initiale, mettre à jour cette feuille de route, voir les difficultés qui ont été rencontrées, les avancées réalisées et puis voir si cet outil qu’on avait proposé était utile. Comment cela s’est-il passé, et quelles sont vos conclusions ? Alors les conclusions, c’est qu’il y a de sérieuses avancées, ce qui se fait ressentir non seulement au sein de l’ANAC. On le constate en discutant avec l’industrie, on s’en se rend compte que l’ANAC est perçue comme étant stricte vis-à-vis de ses opérateurs, mais quelque part c’est pour une bonne cause. Le motif étant cette sortie de liste de sécurité. Et il n’y manque peut-être que quelques éléments : les seuls manquements qui pourraient être avant cette sortie de liste

Deuxièmement, il y a un projet de révision de la Loi 05/2008, créant l’ANAC et donc là, il va falloir s’assurer que cette révision-là, préserve l’indépendance sur l’économie des décisions financières de l’agence, mais aussi qu’ils définissent bien les responsabilités des différentes strates ou des différents niveaux de cette agence. Voilà deux conditions. Et puis il en y a une troisième. Il faudra qu’il y ait un nouvel audit. Avec des bons résultats, bien sûr. Soit un audit réalisé par l’OACI, de type validation de ce qui a été effectué, c’est ce que l’on appelle l’ICVM. Ou un

Les directeurs généraux à l’écoute de l’EASA

audit de la Commission Européenne, pour avoir des résultats plus rapidement. Mais dans les deux cas il faut avoir des résultats très positifs à cet audit et avoir l’adoption de ces deux lois, et avec ça en poche, si les résultats de l’audit sont bons, je pense que les conditions seront réunies pour la sortie de liste de sécurité. Donc vous êtes confiants que nous atteindrons le grand but que nous nous sommes fixés pour 2011, à savoir sortir de cette liste de sécurité, plus familièrement connue sous le nom de « liste noire » ? On sent bien la volonté politique ici de faire ça. Il y a un créneau qui se profile qui permettrait de mener tout cela. Mais ça veut dire qu’il faut mettre l’accent très rapidement sur l’adoption

de ces deux lois, et en particulier, la loi concernant l’ANAC, avec tout ce que cela implique. La Commission Européenne est très au courant des problèmes qu’il y a eu lors des projets précédent la révision de la loi. Il faut éviter ces écueilslà et aller vite à une adoption d’une nouvelle loi qui donne tous les pouvoirs aux personnes concernées pour pouvoir continuer à agir en toute indépendance, en toute autonomie sur le terrain. Voilà !

Une feuille de route bien longue …

D’après vous, quelles sont les perspectives de l’aviation civile en Afrique, compte tenu de la CEMAC, de la CEEAC, l’Union Africaine etc. ? Pour moi, je pense que l’aviation civile va jouer un rôle moteur important, et quelque part encore plus important pour l’intégration sousrégionale voire régionale, à cause des déficits en matière d’infrastructures routières, qui elles, mettront encore plus de temps à intervenir. Donc je pense que l’aviation civile peut jouer un rôle d’intégration très important. Par contre, il y a des efforts à faire pour que tout le monde se mette au niveau. Et je vais revenir en arrière; quelque part, l’impact négatif initial de la liste de sécurité sur le Gabon, a généré un côté positif a posteriori parce que les efforts qui ont été faits montrent qu’aujourd’hui, le Gabon est en très bonne voie pour éventuellement se trouver en position de leader dans la sous-région, avec toutes les avancées réalisées. Ceci dit, ce sera réalisé et pris en compte par la sous-région, une fois que le Gabon sera sorti de cette liste de sécurité. Il y a cette étiquette qui est collée sur le Gabon, donc il faut en effet avoir cet objectif de sortie, et puis là, je pense que les bénéfices seront à récolter à ce moment-là. Un dernier mot ? C’est toujours agréable de venir ici au Gabon, c’est encore plus agréable de voir les avancées réalisées, et mon souhait est que les choses avancent à tous les niveaux, tant technique, que ministériel; que tout le monde soit motivé, en particulier à mettre l’accent sur l’adoption de cette nouvelle loi. (Propos recueillis et photos : Ingrid Aouane) 5


A la une

« La Liste Noire », c’est quoi au fait … et où en est le Gabon ? Dans le but de renforcer la sécurité en Europe, les ministres des transports des pays de l’Union Européenne ont décidé en 2005 de mettre en place un processus commun d’interdiction ou de restriction d’exploitation dans l’espace aérien européen de compagnies aériennes jugées peu sûres.

Ces comités « sécurité aérienne » ont lieu très régulièrement (environ tous les trimestres) et réunissent notamment des représentants de l’aviation civile de l’ensemble des Etats Membres de l’Union Européenne, de l’Agence Européenne pour la Sécurité de l’Aviation Civile (EASA) et de la Commission européenne.

Les décisions d’interdiction ou de restriction d’exploitation prises à l’encontre des compagnies aériennes étrangères font suite à une évaluation des compagnies concernées vis-à-vis des normes minimales de sécurité, établies par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), que les Etats contractants de la Convention de Chicago se sont engagés à respecter pour leurs vols internationaux. Ce pouvoir de décision a été conféré à la Commission européenne qui, avec les autorités des États membres chargées de la sécurité aérienne, étudie le cas du niveau de sécurité des compagnies aériennes étrangères lors de comités consultatifs appelés comités «sécurité aérienne».

L’évaluation du niveau de sécurité des compagnies étudiées se fonde sur des manquements de sécurité détectés, notamment, par le biais : - des inspections au sol réalisées par les Etats Membres sur les aéroports européens dans le cadre du programme SAFA (programme européen d’évaluation de la sécurité des aéronefs étrangers), - des audits réalisés par les organismes nationaux (programme IASA) ou internationaux (programme USOAP), - également de toute sorte d’informations parvenues aux Etats Membres ou à la Commission européenne (incident ou accident en exploitation …). L’étude, réalisée par les comités de sécurité aérienne, du niveau de sécurité d’une compagnie est fondée sur des critères techniques uniquement. L’ensemble des critères communs retenus lors de l’examen du cas d’une compagnie dans le cadre d’une interdiction d’exploitation, pour des motifs de sécurité, au niveau communautaire est disponible en annexe du règlement CE 2111/2005. Lors de l’examen d’un cas, la compagnie et l’Etat concernés sont systématiquement invités à être auditionnés et à présenter l’ensemble des éléments explicatifs liés aux déficiences constatées

ainsi que l’ensemble des mesures prises pour y remédier. Il convient de noter que ces décisions concernent les compagnies des Etats extérieurs à l’Union européenne. En effet, au sein de l’Europe, les Etats Membres sont naturellement sous le contrôle de la Commission européenne et de l’Agence Européenne de Sécurité Aérienne (EASA) qui peuvent leur demander, sur la preuve de déficiences de sécurité majeure ou récurrente constatées, de retirer un certificat attribué à une compagnie aérienne, ce certificat lui étant nécessaire pour exercer ses activités. Toutefois, certaines discussions du comité peuvent porter sur des compagnies communautaires.

La situation du Gabon L’interdiction de vol en Europe des compagnies aériennes gabonaises est la conséquence des audits effectués par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) dans les états membres. En 2000, l’audit de sécurité de l’aviation civile donne un taux de 57,53% de non mise en œuvre efficace des dispositions des Annexes 1, 6 et 8 à la Convention relative à l’aviation civile internationale aux dispositions connexes d’autres annexes, aux éléments indicatifs et aux pratiques de sécurité d’application générale dans l’aviation qui sont mentionnées dans tous ces documents. L’audit de contrôle effectué en 2004 a donné un taux de 36,29% de non mise en œuvre, ce qui montre une progression. L’audit de mai 2007, qui portait sur tout le système de supervision de la sécurité de l’aviation civile, a donné un taux de 93,28% d’absence de mise en œuvre efficace des éléments cruciaux


A la une d’un système de supervision de la sécurité. Ce qui montre une nette dégradation de l’efficacité de supervision de la sécurité de l’aviation civile au Gabon. C’est à la suite de cet audit que l’Union Européenne a décidé à Bruxelles en juillet 2008, d’interdire de vol toutes les compagnies aériennes gabonaises, après qu’une délégation gouvernementale gabonaise s’y soit rendue, en exceptant deux compagnies aériennes - Gabon Airlines et Afrijet - qui ont été placées sur une liste dite « Liste B ». Les compagnies sur « Liste B » sont autorisées à voler en UE sous certaines conditions, notamment elles doivent faire l’objet de contrôles systématiques au départ de leur pays, et elles font l’objet également de contrôles sur les aéroports européens desservis. Tous les écarts relevés lors des ces contrôles, par rapport à la réglementation et aux procédures sont consignés et notifiés à la compagnie et à l’autorité de l’aviation civile du pays dont relève la compagnie, pour dispositions à prendre. En fonction de la gravité des écarts constatés ou de la répétitivité des constats, la compagnie s’expose à être reléguée en « Liste A », autrement dit, interdiction définitive du ciel européen. Depuis juillet 2009, le Gabon a réussi à obtenir du Comité Technique de la Sécurité Aérienne de la Commission de l’UE, que soit remontée en « Liste B », une troisième compagnie gabonaise, en l’occurrence la Société Nouvelle Air Affaires Gabon (SN2AG), qui depuis cette date, est de nouveau autorisée à voler dans le ciel européen, portant le nombre de nos compagnies de 2 à 3. Cette mesure est un réel succès et une performance qu’il convient de souligner, car très peu de cas de ce genre ont été recensés.

Les pays africains sur la « liste noire » de l’UE Tous les transporteurs aériens des pays suivants se trouvent sur la liste noire : t

Angola (à l’exception de TAAG Angola Airlines qui figure à l’annexe B) ;

t t t t

Bénin ; Congo ; Djibouti ; Gabon (à l’exception de Gabon Airlines, Afrijet et SN2AG qui figurent à l’annexe B) ;

Ceci est le résultat d’une part des efforts de la compagnie qui a déployé toute son énergie pour se conformer à ses propres procédures déposées et aux normes internationales relayées localement par l’ANAC, et d’autre part de l’autorité de l’aviation civile dont l’aptitude à assurer la surveillance continue des opérateurs aériens a convaincu les autorités de Bruxelles. (ia, avec UE)

t t t t t t t t t t t

Guinée Equatoriale ; Liberia ; Madagascar (vient d’être rajouté le 19 avril 2011) ; Mauritanie ; Mozambique (vient d’être rajouté le 19 avril 2011) ; RDC ; São Tomé & Príncipe ; Sierra Leone ; Soudan ; Swaziland ; Zambie. 7


Reportage

Salon du tourisme ITB de Berlin :

Un carrefour de rencontre idéal Transport aérien et tourisme : sans doute des jumeaux inséparables. De nombreuses routes aériennes ont été ouvertes grâce à la demande des marchés touristiques, et en particulier en Afrique, le tourisme constitue un secteur économique majeur en représentant dans beaucoup de pays une plus grande part du PIB, plus d’emplois et plus d’investissements que d’autres activités économiques. Raison pour laquelle de nombreux pays africains se présentent tous les ans au plus grand salon mondial du tourisme, l’ITB de Berlin en Allemagne. La 45e édition du salon ITB de Berlin du 9 au 13 mars 2011 a maintenu sa fréquentation habituelle, avec 170.000 visiteurs dont 110.791 professionnels pour 11.163 exposants. Selon les organisateurs, le volume d’affaires et de contrats signés a atteint 6 milliards d’Euros. Au total, 188 pays étaient représentés, dont une quarantaine de pays africains. Ces derniers se trouvent depuis toujours tous au pavillon « Afrique » (halls 20 et 21), à l’exception du Gabon qui, depuis sa réapparition à ce salon en 2009, après de longues années d’absence, préfère s’installer dans le hall No. 4, et du Burundi qui, vu sa réservation tardive, n’avait pu trouver d’autre emplacement. Etant donné que l’ITB se tient sur une superficie de 160.000 m2 - le seul salon touristique où les visiteurs empruntent des navettes pour se déplacer d’un pavillon à un autre - le stand du Gabon était difficile à repérer. Vu la présence de nombreuses autorités d’aviation civile, l’ITB constitue un carrefour idéal pour rencontrer les collègues à l’échelle internationale et africaine en particulier. En effet, entre

8

autres, l’aviation civile du Ghana, de l’Ou- gabonaise projette d’organiser à Libreganda, de la Tanzanie, du Zimbabwe, ville, un workshop regroupant tous les du Sénégal, du Maroc étaient représen- responsables de la communication, de tées. Excellente occasion pour nous de les l’information et des relations publiques mettre au courant du projet : « Coopéra- des institutions de l’Aviation Civile en tion panafricaine pour une communica- Afrique. L’autre but avoué de ce forum tion optimale ». Sous l’impulsion du Secré- étant de créer un réseau qui favorisera un dialogue pertaire Gém a n e n t néral de la entre des CAFAC, M. p r o fe s s i o n Boubacar nels, perDjibo, une mettant réunion d ’ é c h a n ge r préparaexpériences toire avec et connaisla direcsances, partion de la tager les commuexpertises, nication bref, bâtir de l’ANAC un réseau de s’est tenue communià Dakar au cation promois de féfessionnel et vrier 2011. créatif. Cette réunion avait Ce projet pour but a été salué de jeter par tous les les bases collègues du proprésents au cessus salon de Berd’améliolin qui tout ration de comme moi la commusont d’avis nication Faustina Angnor (centre), Responsable de la Commuque, pour de l’enréaliser avec une efsemble des auto- nication à la Ghana Civil Aviation Authority (GCAA) rités nationales de l’aviation civile sur ficacité optimale notre communication, notre continent. Un tel forum devrait une coopération panafricaine, voire inservir à, entre autres à contrecarrer le dé- ternationale, est indispensable. Il faut nigrement dont l’aviation civile africaine que nous développions ce réseau internaest si souvent injustement victime tional des responsables de la communication de toutes les autorités nationales dans les media. de l’aviation civile en Afrique, car grâce De ce fait, en coo- à la coopération entre des professionnels pération avec locaux compétents, nous renforcerons les la CAFAC, capacités respectives de chaque pays. (Ingrid Aouane) l’ANAC


Reportage

Salon du tourisme ITB de Berlin :

L’ITB en images

Cameroun

Gabon

Kenya

Tanzanie

Burundi

Rwanda

Photos itb/ia

Maroc

Mali

Bahrein

9


Rencontre

Cheikh Tidiane Senghor, DG des Transports Aériens au Sénégal Photo : ia

Cheikh Tidiane Senghor :

« Faire du Sénégal un cas en matière de transport aérien » Après avoir franchi un grand pas dans l’aviation civile sénégalaise, le lancement de Sénégal Airlines, quels sont les projets d’avenir de nos voisins d’Afrique de l’Ouest ? Cheikh Tidiane Senghor, DG des Transports Aériens et de l’Industrie Aéronautique au Ministère de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie, nous en dit plus …

bien desservies, presque enclavées. C’est pourquoi nous avons eu l’idée de créer « Air Teranga ». « Teranga » = « Bienvenue » en wolof … Voilà ! Elle va s’appeler « Air Teranga », et nous allons en faire une

DCD-ANAC : Monsieur le Directeur Général, Sénégal Une région à désenclaver : St. Louis Airlines a pris son Photo : L. Guerer envol au mois de janvier 2011, quelles sont les ambi- compagnie publique cette fois-ci. tions pour cette compagnie, et Nous sommes très avancés dans quels sont les autres projets du l’étude, en espérant que cela aura Sénégal en matière d’aviation le même succès en termes de rapidité que Sénégal Airlines. Ce qui civile et de transport aérien ? n’est pas évident. De toute façon, CTS : Sénégal Airlines a mission l’urgence, c’était d’abord Sénégal d’être une grande compagnie de ré- Airlines, Air Teranga est un autre férence, dédiée à la desserte inter- projet complémentaire qui va plus nationale. En plus, nous avons un être orienté vers les capitales réprojet de création d’une autre com- gionales et intérieures, Ziguinchor, pagnie aérienne dédiée à la des- St-Louis etc. serte domestique, une compagnie « low cost ». Beaucoup de régions Et le nouvel aéroport ? intérieures du Sénégal ne sont pas Un nouvel aéroport international 10

est en construction à 45 km de Dakar dont la réception définitive des travaux est prévue fin 2011/ début 2012. Construit selon les standards internationaux les plus modernes, il démarrera avec une capacité initiale de trois millions de passagers, pouvant aller jusqu’à dix millions. Construit et financé par qui ? Le financement est assuré par ce qu’on appelle la Redevance de Développement des Infrastructures Aéroportuaires (RDIA), une redevance spéciale créée, instituée par le Sénégal, payée par les passagers au départ de l’aéroport du Sénégal. Cette redevance-là constitue un peu la garantie auprès des banques qui ont financé le projet et qui seront remboursées par le prélèvement de cette RDIA. Et le constructeur, une société saoudienne qui s’appelle Saudi Ben Laden group, a été choisi par appel d’offre internationale. On est à peu près à 80% de réalisation, et fin 2011, l’aéroport doit être livré. Comment allez-vous procéder pour y accéder, allez-vous construire une autoroute ? Parce que 45 km c’est très loin, connaissant les embouteillages de Dakar … Heureusement, le Ministre d’Etat chargé des Transports aériens est

en même temps chargé des infrastructures, donc de la réalisation de l’autoroute à péage Dakar – Diam Niadio qui, en principe, doit être livrée à la même période que l’aéroport de NIASSE. Les deux premières tranches sont pratiquement finalisées, il reste la dernière tranche. Qu’allez-vous faire de l’ancien aéroport ? L’option que les autorités ont retenue est de le fermer à la circulation et d’en faire une cité des affaires. Le président Wade a déclaré vouloir construire des avions au Sénégal … Il s’agit du souhait des autorités de mettre en place au Sénégal des usines de montage ou d’assemblage de petits avions. Cela se fera par un appel au capital privé comme cela s’est fait avec Sénégal Airlines et en partenariat avec les grands groupes internationaux qui ont de l’expérience dans le domaine de la construction et du montage d’avions. Nous sommes déjà en pourparlers avec certains d’entre eux. Donc l’idée, c’est d’avoir des partenaires de référence comme Airbus, Boeing et autres. Un autre objectif est d’implanter au Sénégal un centre de formation qui formera à tous les métiers du transport aérien. Ceci contribue également à notre souhait de faire de Dakar, du Sénégal, véritablement un cas en matière de transport aérien. (Propos recueillis par : Ingrid Aouane)


Evénement

Ça chauffe : ambiance rwandaise au restaurant de l’aéroport !

De l’Océan indien à l’Atlantique:

RwandAir relie l’Afrique Rwanda-Feeling dans l’air : le samedi 14 mai 2011, le vol inaugural Kigali-Libreville a eu lieu. C’est à 14h50 que le premier appareil de la compagnie rwandaise s’est posé à l’aéroport Léon Mba avec, à bord, une importante délégation rwandaise. Pour la compagnie aérienne rwandaise, il s’agit de sa quatorzième ligne, reliant Kigali à Libreville, en passant par Brazzaville en République du Congo. Ainsi, RwandAir continue de développer son offre en Afrique en étendant son réseau vers l’ouest du continent. Une initiative entamée en mars dernier par la desserte de Brazzaville, comme l’a souligné le PDG de la compagnie, John Mirenge, lors de la cérémonie d’ouverture. Dès maintenant, Libreville sera reliée à Kigali trois fois par semaine, les mardis, vendredis et samedis.

un cadre très rwandais, animé par des artistes rwandais venus spécialement de Kigali, au restaurant de l’aéroport de Libreville.

Entre collègues … Les ministres Nkoghé Békalé et Nsengiyumva

Les ministres gabonais du transport, rwandais de l’infrastructure ainsi que le directeur général de la compagnie RwandAir et le DG de l’ANAC se sont tous félicités de cette nouvelle ouverture inter– africaine et ont fêté l’événement dans

Dans son discours, le ministre gabonais des transports, M. Julien Nkoghé Békalé, a salué l’ouverture de cette ligne qui contribuera au renforcement des bonnes relations entre les deux pays, en particulier sur le plan économique, et il a invité les opérateurs économiques « Cette ligne contribuera au renforcement des bonnes relagabonais et rwandais à profiter de tions entre les deux pays » cette nouvelle donne. En même temps, il a signalé que dans un avenir proche, « Air Gabon » desservira DCOM ANAC : « Monsieur le Ministre, Kigali. Sur ce point, nous lui avons dans votre discours, vous avez évoqué demandé des précisions … l’éventualité d’une desserte de Kigali 11


Evénement

Le Directeur Général de l’ANAC, M. Dominique Oyinamono (centre), et le Directeur Général Adjoint 2, M. Arthur Delaunay (à droite), accueillant le Ministre gabonais des Transports. M. Julien Nkoghé Békalé, à son arrivée à l’aéroport

par « Air Gabon ». Est-ce la volonté du gouvernement gabonais de remettre Air Gabon sur pied ? » « La volonté de l’Etat gabonais, c’est de remettre sur pied une compagnie nationale, qu’elle s’appelle

ture, M. Albert Nsengiyumva (fraîchement nommé d’ailleurs le 6 mai) qui lui aussi a insisté dans son discours sur le renforcement des bonnes relations entre les deux pays tel qu’il est souhaité par leurs chefs d’Etat respectifs, a beaucoup apprécié l’accueil chaleureux et l’ambiance « de fraternité africaine ». DCOM ANAC : « Monsieur le Ministre, dans votre discours, vous avez souligné que vous étiez particulièrement impressionné par la rapidité d’obtention des permissions – c’est un compliment à l’ANAC et donc peu habituel ? » « En effet, c’était extraordinaire. Dans notre domaine, on constate souvent des attitudes monopolistes. Avec ces consentements

sieurs villes africaines à travers des lignes directes comme Johannesburg (Afrique du Sud), Entebbe (Ouganda), Kilimanjaro (Tanzanie), Dar-es Salaam (Tanzanie), Bujumbura (Burundi), Nairobi (Kenya) et Brazzaville (Congo). En dehors de l’Afrique, elle s’envole à destination de Dubaï trois fois par semaine depuis novembre dernier. (Ingrid Aouane)

Gabon – Rwanda : Signature de l’accord aérien Tirage au sort : 4 vols à gagner !

Le ministre Nkoghé Békalé salue le PDG de RwandAir, M. John Mirenge

Air Gabon, Gabon Air ou autre importe peu, ce qui compte c’est que ce sera une compagnie nationale ! » - précise le Ministre des Transports. Interrogé sur ses impressions de la journée, le ministre rwandais de l’Infrastruc12

rapides, le Gabon qui est un pays frère, nous a démontré sa volonté de coopérer avec le Rwanda. Ce qui sera profitable aux deux côtés, car au-delà de ce vol, les échanges commerciaux et humains se développeront de façon significative », confirme le ministre rwandais. A part ses destinations nationales, RwandAir, compagnie aérienne née en 2002, dessert actuellement plu-

Lors de la commission mixte Gabon – Rwanda qui s’est tenue à Kigali les 18 et 19 mai 2011, l’accord aérien entre les deux pays a été signé. Cet accord remplace celui signé en septembre 1976 à Libreville. La signature de cet accord a permis à RwandAir de débuter l’exploitation de la ligne aérienne Kigali – Libreville. Cet accord a été signé côte rwandais par Madame Louise MUSHIKIWABO, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, et côté gabonais par Monsieur Raphaël NGAZOUZE, Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de la Francophonie.


Actualités

Avions de 100 à 200 places :

Munich :

C’est la bataille …

Toujours meilleur aéroport d’Europe

Il est fini le temps où Boeing et Airbus se partageaient la totalité du marché des avions de 100 à 200 places établissant pour chacun des records de vente pour le B737 de Boeing ou l’A320 pour Airbus, les deux avions les plus vendus au monde. Car la concurrence arrive ... D’abord le CSeries de Bombardier et le C919 du chinois Comac. Et signe de l’ambition de ces deux outsiders, ils viennent de signer un accord stratégique de long terme pour collaborer ensemble sur le développement de leurs deux nouveaux appareils.

radicalement la conception de son premier A350, les compagnies estimant qu’elle restait trop proche de l’A330 existant.

Un Bombardier CS300_05

A vrai dire, Airbus et Boeing ne souhaitent pas se laisser rattraper par les perturbateurs. Airbus a déjà lancé une nouvelle motorisation de son A320 (le A320 NEO) lui permettant de faire économiser 15 % de carburant sur l’ancien modèle. Quant à Boeing, il devrait lancer un 737 entièrement nouveau dans un proche avenir.

Ryanair de son côté, dont la flotte est composée uniquement de B737 (plus de 250) a rompu ses négociations avec Boeing et a entamé des discussions avec le chinois Comac et le russe United Aircraft (encore un nouveau sur le marché avec son MS-21 de 150 à 212 places) pour l’achat de nouveaux appareils.

Pourtant, certains signes ne trompent pas et annoncent en effet la fin de leur monopole. Akbar al Baker, patron de Qatar Airways serait prêt à craquer pour le CSeries, rajoutant en sus qu’Airbus était « en train de refaire la même erreur avec le NEO qu’avec la première version de l’A350 ». Airbus avait en effet dû revoir

Et derrière, des nouveaux arrivants attendent leur tour comme les Japonais ou le brésilien Embraer, troisième avionneur au monde avec Bombardier. Boeing et Airbus n’ont qu’à bien se tenir. (Air Journal, photo: Bombardier)

Même si les classements de toute sorte se multiplient sans être toujours très crédibles, la place de l’aéroport de Munich devant ses concurrents européens au classement des World Airport Awards de SkyTrax n’est pas une surprise: c’est la sixième fois en sept ans qu’il l’emporte. Déjà sacré meilleur d’Europe l’année dernière, mais aussi entre 2005 et 2008, l’aéroport de Munich prend la quatrième place mondiale derrière Hong Kong, Singapour et Séoul. La domination des plateformes asiatiques ne diminue donc pas, mais le vieux continent ne s’en sort pas si mal, Amsterdam – Schiphol prenant la sixième place, Zurich la septième et Copenhague la dixième. SkyTrax a précisé que les voyageurs avaient particulièrement apprécié le « haut standard de confort » de ses terminaux et « l’hospitalité spéciale bavaroise », parmi les points forts de l’aéroport de Munich. Les autorités de ce dernier ont avoué leur fierté d’avoir défendu leur titre, spécialement parce qu’il est

établi par des passagers. Le reste du classement est occupé par Pékin (5eme), Auckland (8eme) et Kuala Lumpur (9eme). Aucun aé-

roport des Amériques ou d’Afrique ne figure donc à ce classement, pas plus que les français – ce qui ne surprendra pas grand monde. Le classement de SkyTrax, probablement le plus crédible à l’instar de celui qu’il établit pour les compagnies aériennes, repose sur les formulaires remplis par 11 millions de voyageurs. Il porte sur 240 aéroports dans le monde entier, qui sont jugés selon 40 critères allant de la qualité des services à la courtoisie des employés, en passant par l’efficacité et les zones de loisir ou de shopping. (Air Journal, photo : Munich Airport)

13


Actualités

Kenya Airways :

Mauritanie :

Pas de pénurie de pilotes

Mauritanie Airlines prend son envol

Kenya Airways tient à former assez de pilotes par rapport à sa flotte qui se renouvelle et se modernise. Cette année encore, l’objectif des 60 pilotes formés sera atteint. Titus Naikuni, PDK de Kenya Airways a avoué avoir les yeux rivés sur l’effectif des pilotes de la compagnie qui doit être en adéquation avec celle de la flotte en constante augmentation. Chaque année, des étudiants kenyans sont envoyés en Afrique du Sud pour un programme de formation ; le dernier bataillon de l’année fiscale 2010/2011 vient d’arriver, ce qui porte le nombre de pilotes formés à 62 contre un objectif de départ de 60. En outre, l’acquisition d’un simulateur de vol sur Boeing 737 installé à Embakasi dans la banlieue de Nairobi a permis de compléter ces programmes par une formation plus en interne. Et bien conscient de l’importance représentée par cet ef-

fectif, Kenya Airways promet la garantie d’emplois à tous étudiants réussissant à obtenir le diplôme de pilotes en Afrique du Sud. Au total, sur 229 étudiants partis se former en Afrique du Sud (et en Ethiopie), 158 diplômés ont rejoint les rangs de Kenya Airways.

Kenya Airways opère aujourd’hui avec trente appareils (15 Boeing 737NG, cinq Boeing 767-300, quatre Boeing 777200 et six Embraer E170 et E190) vers 50 destinations dont Paris, Amsterdam, Londres, Dakar, Abidjan et Douala. Sa flotte est cependant en phase de modernisation avec notamment la livraison très attendue de 9 Boeing 787 Dreamliner, le premier devant arriver dans le quatrième trimestre 2013. Ces appareils remplaceront les 767 vieillissants. (Air Journal, photo: Kenya Airways)

Ethiopian Airlines :

Prêt de 40 millions de dollars de la BAD Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, le mercredi 23 Mars 2011, l’octroi d’un crédit d’entreprise de 40 millions de dollars en faveur d’Ethiopian Airlines, destiné à l’achat de cinq avions à réacteur longcourrier de marque Boeing 777200LR. Ces aéronefs remplaceront une partie de la flotte existante obsolète et permettront l’expansion de l’activité long-courrier en partance et à destination 14

de l’Afrique, comme envisagé dans le plan d’investissement 2010-2018 d’Ethiopian Airlines. Ethiopian Airlines, qui a été créé en 1945, est le transporteur aérien national de l’Éthiopie. Cette compagnie a fait ses preuves, jouissant d’une excellente réputation en matière de services, de formation et de maintenance ainsi qu’avec son réseau de fret incorporé, Ethiopian Airlines continue à jouer un rôle majeur dans le développement des capacités au

Le chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a inauguré fin avril la nouvelle compagnie aérienne mauritanienne, baptisée officiellement Mauritanie Airlines, par un vol symbolique au-dessus de la capitale Nouakchott. Née des cendres de la défunte Air Mauritanie, propriété de l’Etat et de privés mauritaniens et mise en faillite début 2008, la nouvelle compagnie nationale a été créée en 2009 dans le cadre d’une stratégie nationale de développement du transport aérien et d’extension des échanges en Afrique et en Europe, notamment la France et l’Espagne. Elle opèrera ses vols en Boeing B737 : un B737-700 d’une capacité de 118 passagers, de 5 ans d’âge et acquis auprès de l’ancienne compagnie sénégalaise Air Sénégal International (ASI), ainsi que deux B737-500, âgés de 14 ans et d’une capacité

sein de l’Éthiopie et à travers cela, en tant que moteur de la croissance économique du pays. La plate-forme de la compagnie aérienne est Addis-Abeba, elle est considérée comme l’une des importantes portes d’entrée pour les hommes d’affaires voyageant à destination et au départ de l’Afrique, jouant ainsi un important rôle pour l’intégration économique des pays africains avec le reste du monde. Le projet créera environ 400 emplois à court terme, et 800 emplois à moyen terme. La plupart de ces emplois s’adressent à des personnes qualifiées. Environ 25 % des nouveaux postes

de 108 sièges. Elle compte par ailleurs renforcer sa flotte par l’acquisition d’un nouvel appareil pour les lignes intérieures et qui devrait permettre de

Un pays de plus d’un million de km2 …

désenclaver ce pays de plus d’un million de km2. Pour éviter à Mauritanie Airlines le sort des précédentes compagnies nationales tombées en faillite au cours des 20 dernières années, le gouvernement, principal actionnaire, promet une rupture avec les méthodes du passé en matière de sécurité, de sûreté et de gestion financière. (Air Journal, photo : ia)

devraient être occupés par des femmes. Les niveaux de revenus des nouveaux employés seront améliorés par ce projet et ceci contribuera, à son tour, à faire reculer la pauvreté dans la vie des bénéficiaires. En soutenant le projet et la mise en œuvre du plan d’investissement de l’entreprise à long terme, la BAD est devenue le partenaire d’Ethiopian Airlines dans son habituel excellence technique et de services, ce qui est en phase avec les priorités et les stratégies du gouvernement éthiopien, ainsi qu’avec la stratégie de la BAD pour l’Éthiopie. (African Development Bank, photo: Ethiopian Airlines)


Actualités

Twitter :

Biocarburant à base de jatropha :

Un nouveau service pour trouver son billet d’avion

Pas si bio que ça ?

Un nouveau service du site comparateur de vols Skyscanner a été lancé sur Twitter : « FlyScan ». Il permet aux voyageurs d’envoyer un tweet avec leurs dem a n d e s pour trouver un billet d’avion, et de recevoir un devis en réponse. B a p t i s é «FlyScan», le service lance auto ma t iqu e ment une recherche de vols basée sur les détails envoyés au compte Twitter, @FlyScan. (http://twitter.com/flyscan)

juin», on reçoit en réponse, pratiquement instantanément, un lien qui donne le prix le plus bas disponible et renvoie vers d’autres résultats de recherche. Le service a été mis en place en 24 heures: ses développeurs, basés en Ecosse, ont écrit un blog racontant la mise en ligne de FlyScan sur le site http://flyscan.org, en précisant que quelques bugs doivent encore être résolus. (Relax News)

Les biocarburants à base de jatropha testés, entre autres, par Lufthansa, Air New Zealand, Japan Airlines et TAM Airlines, ne font pas que des émules. Plusieurs associations de défense de l’environnement dénoncent leur impact dans les pays où la plante est cultivée. Les biocarburants à base de jatropha ne seraient pas si bio que ça. C’est en tout cas l’avis de nombreuses associations écologistes qui voient d’un mauvais œil le développement des cultures de

essences standard. Les compagnies aériennes qui expérimentent le biocarburant s’appuient, quant à elles, sur une étude de la Faculté des études environnementales de Yale (Etats-Unis), financée par Boeing, et selon laquelle le jatropha permet une réduction de 60 % des émissions de gaz à effet de serre (GES), par rapport à un kérosène « classique ». Il n’empêche que la polémique est lancée, notamment au Kenya où un projet prévoit

En envoyant un tweet du type «De Londres à New York le 14

Air France :

Le site corporate est accessible sur iPhone

Cette nouvelle application est bilingue (français-anglais) et vient compléter les sites internet et sa version mobile pour smartphones. (airfrance)

MAGANAC Le Magazine de l‘ANAC No. 01/2011 · Janvier/Février/Mars

MAG ANA C MAG ANA C MAG ANA C MAGMAG ANAANA C C Le Magazine de l‘ANAC Le Magazine de l‘ANAC Le Magazine de l‘ANAC Le Magazine Le Magazine de l‘ANACde l‘ANAC No. 01/2011 · Janvier/Février/Mars

Déjà en 2009, l’Organisation des Nations Unies pour l’environnement indiquait que si cette plante, cultivée sur des sols dégradés, engendre moins d’émissions de gaz à effet de serre que les énergies fossiles, ce n’est plus le cas quand la culture nécessite une déforestation et donc le relâchement de gaz carbonique dans l’atmosphère. Son impact serait alors 2,5 à 6 fois plus élevé que celui des

le déboisement de 50 000 hectares pour cultiver la plante, et en Allemagne où le gouvernement a débloqué 500 000 euros pour une expérimentation de Lufthansa. (Air Journal, photo : wikimedia commons)

No. 01/2011 · Janvier/Février/Mars

cette plante poussant dans des zones arides d’Amérique latine, d’Egypte, d’Inde ou encore de Madagascar. Sa culture intensive pourrait, en effet, être à l’origine de ravages identiques à ceux causés par la production à grande échelle d’huile de palme.

No. 01/2011 · Janvier/Février/Mars

Destinée aux passionnés du transport aérien et à tous ceux qui s’intéressent à Air France, elle propose de retrouver en temps réel les grands rendez-vous du site : les actualités quotidiennes d’Air France ; la vidéo ‘Grand format’ mise en ligne tous les week-ends : Dans les coulisses d’Air France, Découvrir la Première d’Air France, Air France et les grands couturiers,... ; les derniers communiqués et dos-

siers de presse : Air France en Afrique, l’A380 d’Air France, ... ; la rubrique pratique «Voyager facile» ; les chiffres clés de la compagnie disponibles, en un clic, ainsi que les informations institutionnelles ; les photos et vidéos disponibles également sur le site corporate : la flotte d’Air France, les femmes et les hommes d’Air France, ...

No. 01/2011 · Janvier/Février/Mars

Depuis quelques semaines, le site corporate d’Air France est accessible via une application iPhone en téléchargement gratuit sur l’App Store.

Ag

Ag

Ag

Ag

Ag

N

N

N

N

N

Nouvel

Nouvel aéroport Moanda-Bango mbé :

aéroport Moanda-Bango mbéémergen Quand : ce Quand émergen rimeceavec normes Quand émergen rime ce avec normes internationales Quand émergen rime ce internationales avec normes Quand émergen ce normes rime avec internationales rime avec normes internat internationales ionales Nouvel aéroport Moanda-Bango mbé : Nouvel aéroport Moanda-Bango mbé : Nouvel aéroport Moanda-Bango mbé :

Le support idéal pour vos insertions publicitaires! Appelez Mme. Mengue au 44.54.00 ou 07.51.32.63 pour plus d’infos! 15


Insolite

Crise cardiaque:

USA :

Singapore Airlines poursuit son vol pendant 14 heures

Une fillette de 6 ans fouillée au corps

Un avion de la compagnie aérienne Singapore Airlines a continué son trajet Singapour - Londres, tout en sachant qu’un de ses passagers avait été frappé par une crise cardiaque peu après le décollage. Max Pearson, un journaliste radio de la BBC âgé de 51 ans, revenait à Londres le 17 mars 2011 par un vol de Singapore Airlines, après avoir couvert le tsunami au Japon. Mais peu après le décollage son cœur s’est arrêté de battre. Un autre passager, apparemment médecin, s’est occupé de lui mais malgré des demandes répétées, l’équipage a décidé de poursuivre le vol vers le Royaume Uni, plutôt que d’atterrir à l’aéroport le plus proche afin que le malade soit évacué vers un hôpital. Au bout des quatorze heures de vol, M. Pearson a été hospitalisé en urgence, ce qui lui a « sauvé la vie ». Il souffrirait cependant de séquelles qui l’ont poussé à envisager de poursuivre le transporteur – le Daily Mail étant le premier à avoir eu vent de l’incident, raconté par ses collègues.

La compagnie de Star Alliance a expliqué dans un communiqué qu’en cas d’urgence médicale, un appel aux passagers était tout d’abord passé afin de

savoir s’il y avait des docteurs à bord, un contact étant également établi avec MedAire, spécialisé dans la réponse à distance aux urgences. Le déroutement des avions « peut être décidé en fonction des recommandations médicales », y compris de MedAire, ainsi que la mise à disposition de secours au pied de l’avion. En cas d’urgence médicale en plein vol, les compagnies aériennes doivent toujours choisir entre un déroutement qui peut coûter des dizaines de milliers d’euros, et sauver une vie – qui n’a pas de prix … (Air Journal, photo : Rick Hall)

Le film d’une fillette de 6 ans fouillée au corps à l’aéroport de la Nouvelle Orléans, déposé sur Youtube, relance la polémique sur les mesures de sécurité mises en place aux EtatsUnis depuis les attentats du 11 septembre 2001.

d’éviter que les terroristes n’utilisent des enfants. Mais cette vidéo relance à nouveau la polémique aux Etats-Unis et apporte de l’eau au moulin d’organisations américaines comme « Fly with Dignity » (poster). Un élu républicain de

Après Cathy Bossy, hôtesse de l’air américaine contrainte de montrer sa prothèse mammaire aux agents de sécurité après être passée dans un scanner corporel, et Corinne Theile qui se présente en bikini pour passer les portails de sécurité, voici Anna, 6 ans, choisie à l’aéroport de la Nouvelle-Orléans pour une «fouille avancée». Cette nouvelle histoire s’est déroulée début avril et a été filmée et diffusée par les parents, choqués. Sur la vidéo, on voit une agent de sécurité de la Transport Security Administration (TSA) passer la main sous la ceinture de l’enfant et expliquer qu’elle ne va toucher ses parties intimes «qu’avec le dos» de ses mains, recouvertes de gants en plastique. La TSA choisit régulièrement des passagers au hasard dont des enfants pour effectuer une « fouille avancée », une mesure de sécurité permettant

la Chambre des représentants a dénoncé « un viol clair » d’une règle de la TSA déconseillant les palpations sur les enfants de moins de 13 ans (des fouilles allégées sont cependant prévues pour les jeunes enfants) et a déposé un projet de loi permettant aux parents de refuser la palpation de leur enfant mineur. (ia, avec Air Journal)

Hong Kong Airlines :

L‘entraînement au Kung Fu rassure La compagnie aérienne Hong Kong Airlines prend les problèmes causés par les passagers ivres au sérieux: elle a instauré des cours de Kung Fu obligatoires pour tout son personnel de cabine. Apparemment lassée de voir certains passagers profiter un peu trop de l’alcool disponible sur ses vols, en moyenne trois fois par semaine selon son porte-parole, la compagnie régionale basée à Hong Kong a commencé l’entrainement de 16

par les cours, se sentant « plus en sécurité car capable de se défendre » et soulignant l’efficacité de l’art martial de par la rapidité des mouvements enseignés.

son personnel de cabine au combat rapproché, histoire de calmer efficacement les plus récalcitrants. Les cours de wing chun, une forme de kung fu adaptée pour les espaces confinés, sont proposés à tous ses employés mais obligatoires seulement pour les stewards et hôtesses, selon le journal local Sunday Post. Hong Kong Airlines a raconté comment l’entrainement au wing chun d’une de ses hôtesses l’avait aidée à trans-

porter un passager malade (et ivre) malgré un embonpoint certain, lors d’un vol entre Pékin et Hong Kong. Une autre hôtesse s’est elle déclarée ravie

On attend avec impatience les premières vidéos d’une intervention réussie, tout en souhaitant évidemment que des passagers imbibés ne se prendront pas pour Bruce Lee afin de tester les compétences martiales des employés de la compagnie. (Air Journal, photo : media/brucelee.com)


Insolite

USA/Contrôle aérien :

Inde :

Après les siestes, le cinéma

Femme aux commandes ? Je descends !

Un contrôleur aérien américain a été suspendu après avoir préféré regarder un film plutôt que de s’occuper des avions qui attendaient ses ordres. L’embarras de l’autorité fédérale de l’aviation (FAA) ne fait que grandir après le dernier incident en date dans les aéroports des Etats-Unis, et la démission de son directeur du trafic après quatre cas de sieste aux manettes n’a rien changé. Récemment, dans un centre du contrôle aérien à haute altitude près de Cleveland, Ohio, un contrôleur a décidé de regarder sur un lecteur DVD portable le film « Cleaner ». Pas de chance pour lui, son micro s’est bloqué en position d’émission et pendant plus de trois minutes tous les avions de la zone ont pu écouter les péripéties de Samuel Jackson,

sans pouvoir parler avec l’employé qui était censé s’occuper d’eux. Il aura fallu qu’un avion militaire prévienne la tour pour que le contrôleur s’aperçoive du problème de micro – et du fait qu’il avait été pris en flagrant délit. Il a immédiatement été suspendu, ainsi que son supérieur. La FAA a au total suspendu huit personnes depuis le mois de mars 2011, dans cinq cas pour des endormissements – volontaires ou pas – de contrôleurs aériens pendant des vacations de nuit, quand le trafic est généralement léger. Dormir pendant le service est strictement interdit par les règlements, même pendant les pauses de 20 à 30 minutes qui sont accordées aux contrôleurs. (Air Journal)

Aircraft Interiors Expo :

rêvons un peu … Un aperçu de l’avenir de l’aviation - des détails impressionnants aux éléments pratiques, en passant par l’économie d’énergie – a été présenté à l’occasion de l’exposition dédiée à l’aménagement intérieur des cabines la plus importante au monde, « Aircraft Interiors Expo », qui a eu lieu du 5 au 7 avril à Hambourg en Allemagne. La nouveauté la plus intéressante qui fait rêver des passagers était sans doute le concept d’un siège futuriste, baptisé Not For Wimps (NFW), qui a été

créé pour offrir aux passagers une expérience de jeu en vol stimulante et intense. Le fabricant de sièges Contour Aerospace s’est allié à Factorydesign pour produire ce prototype, qui est non seulement technologiquement sophistiqué, mais qui reflète également la façon dont les passagers souhaitent occuper leur temps durant un vol. Le design est actuellement en phase de conception mais a été produit pour ouvrir le débat au sein de l’industrie. (ia, avec prnewswire)

A l’aéroport international Indira Gandhi de New Delhi, un avion de la compagnie aérienne indienne IndiGo a été retardé de plusieurs heures après qu’un des passagers ait déclaré ne pas vouloir voler dans un avion piloté par une femme. L’avion, un Airbus A320, qui devait effectuer la liaison entre New Delhi et Mumbay, aurait dû décoller vers 8h10, heure locale. Un premier retard a été causé par un intense brouillard, puis ensuite, un des passagers, un homme d’une cinquantaine d’années, entendant la voix d’une femme annonçant aux passagers qu’elle était le commandant de bord, s’est levé en déclarant : « Je ne veux pas

mourir ! Si elle ne peut pas s’occuper de la maison, com-

ment pourrait-elle faire voler un avion? ». Il a ensuite appelé une hôtesse et a exigé à ce que ce soit un homme qui soit aux commandes, rapporte le magazine en ligne « crashaerien ». L’homme a finalement été prévenu qu’il serait débarqué s’il insistait, mais il n’a rien voulu savoir et a, en effet, été sorti de l’appareil ainsi que ses bagages. Le vol est parti, sans lui, avec plus de deux heures de retard, mais la compagnie n’envisage pas de porter plainte. (ia, photo : Indigo)

Voler sans brevet de pilotage ?

Possible, avec « FlyNano » ! Mi-avril, l’ingénieur aéronautique finlandais Aki Suokas a présenté un extraordinaire nouvel avion monoplace à l’expo « Aero » à Friedrichshafen en Allemagne : le « FlyNano », qui pèse moins de 70 kg et atterrit et décolle sur l’eau. L’utilisation quasi exclusive de fibres de carbone a permis au Flynano d’atteindre ce poids juste inférieur à 70 kg, limite qui détermine comment un nouvel avion est légalement classé. Dans cette classe, pour la plupart des juridictions, il n’y a pas de permis plus précisément, brevet de pilotage - requis et juste un minimum de formalités administratives est exigé. Ce FlyNano décolle à partir de 140 km/h, avec un plafond

à 3 km, son envergure est de près de cinq mètres, avec une masse maximale au décollage de 200 kg (donc ni passagers ni bagages !). Sa plage de vitesse varie de 70 à 140 km/h. Donc, suggestion pour tous ceux qui seraient fatigués des embouteillages de Libreville :

commandez vite votre FlyNano sur http://www.flynano.com, les prix varient entre 25.000 et 27.000 Euros (16.400 à 17.700 XAF) (ia, photo : flynano)

17


Insolite

Aéroport de Knuffingen :

Vols directs vers tous les continents ! Préparation de l’appareil avant décollage

L’hôtel de l’aéroport

Les vacances d’été approchent, et si jamais vous les passez en Europe et vous êtes passionné d’aéronautique, nous avons un bon tuyau pour vous : visitez l’aéroport international de Knuffingen en Allemagne qui vient d’ouvrir ses portes ! Le nom de cet aéroport ne vous dit rien ? Pourtant, il s’agit du plus grand aéroport au monde … en miniature ! La ville imaginaire de Knuffingen est située sur le réseau de train du plus grand parc intérieur de maquettes animées au monde, le Miniatur-Wunderland à Hambourg. Auparavant, ce pays des merveilles du modélisme était constitué principalement de trains miniatures (environ 1000 locomotives et 12 000 wagons ; le plus long train fait 14 mètres) sur plus de 15 km de minivoies ferrées, 8000 petites voitures et véhicules, des bateaux, 400 000 LEDs et ampoules, 5000 ponts et maisons, 250 000 figurines et 280 000 arbres. 1,4 mio. de touristes ont visité ce parc l’année dernière, mais à partir de cette

18

année, ils seront sans doute encore beaucoup plus nombreux, car depuis début mai 2011, il dispose d’une autre attraction fascinante : un aéroport international. Construite à l’échelle HO (1/87ème), Knuffingen qui compte 6 000 habitants a ajouté à son infrastructure la plus grande maquette d’aéroport au monde. Celle-ci représente des avions en phase de décollage ou d’atterrissage, des passerelles, des passagers, des gens qui semblent se promener autour des bornes et des véhicules. En plus du train, l’aéroport «Knuffingen International» est desservi par des bus solaires ! Le tout est géré par ordinateur, au départ d’un poste de commandement composé d’environ 50 écrans, retransmettant les images des caméras vidéo de surveillance de cet énorme trafic miniature. La conception et la réalisation de la maquette ont duré six ans et ont coûté 3,5 millions d’Euros. 150 000 heures de travail, 40 000 LED connectés à la main, 100 km de câble, 15 000 mini-figures, 1000 mètres de piste etc.


Insolite Le lancement !

Ce n’est pas moindre que Niki Lauda, lui-même propriétaire d’une compagnie d’aviation, qui a procédé à l’ouverture de cet aéroport, en poussant le levier de démarrage, avec le maire de Hambourg et les frères jumeaux et fondateurs du

Wunderland, Frederick et Gerrit Braun. L’aéroport de Knuffingen sera ouvert 365 jours par an, avec près de 30 millions de passagers miniature et environ 360 décollages et atterrissages par jour. Il deviendra peut-être le hub le plus impor-

tant du monde, et son plus grand atout : qu’on veuille se rendre en Chine ou partout en Afrique, les vols sont toujours directs ! (ia, photos : Wunderland)

Le confort en toute sécurité et aux meilleurs tarifs. Libreville | Port-Gentil: 2 vols par jour, tous les jours

Libreville |

Koulamoutou:

2 vols par semaine Mercredi et Vendredi

Libreville |

Mvengue:

3 vols par semaine Mercredi, Vendredi et Dimanche

Libreville |

Oyem:

3 vols par semaine Mercredi, Vendredi et Dimanche

19


Agence Nationale de l’Aviation Civile

AGENCE NATIONALE DE L’AVIATION CIVILE BP 2212 Libreville, Gabon Tel.: + 241 44 54 00 Fax: + 241 44 54 01 Site: www.anac.ga Email: contact@anac-gabon.com


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.