MAGANAC 38

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No. 38 Juillet/Août/Septembre 2018

MAGANAC Le Magazine de l‘ANAC

Aéroport international Léon Mba de Libreville :

1er aéroport certifié aux normes OACI en Afrique centrale ANAC : Nouveau Délégué provincial dans l’Ogooué maritime

Agence Nationale de l’Aviation Civile


DANS CE NUMÉRO:

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A LA UNE L’aéroport international Léon Mba de Libreville certifiée

A LA UNE ANAC : Nouveau Délégué provincial dans l’Ogooué maritime

GABON Le MTL visite les entités du domaine de l’aviation civile sous tutelle

ANAC Sûreté : Nouvelle cuvée d’agents AVSEC

ANAC Sûreté et Facilitation : Formation en imagerie radioscopique

MÉDECINE Le Pilote, le Contrôleur Aérien et la dette de Sommeil

MÉDECINE Europe : La santé mentale des pilotes mieux encadrée

ANAC ANAC / ARCEP : Signature d’un mémorandum d’entente

GABON ASECNA : Passation de service aux activités aéronautiques nationales

AFRIQUE ITV Mme Paule KOKI, DG de l’Autorité d’Aviation civile camerounaise

AFRIQUE ASECNA : Instances Statutaires à Lomé

ACTUALITÉS EN BREF

INSOLITE


Le numérique dans l’aérien : progrès accompagné de menace CHÈRES lectrices, chers lecteurs, La sécurité est un principe directeur du transport aérien, et chacun s’efforce d’atteindre les meilleures performances possibles dans ce contexte. Beaucoup de choses ont déjà été accomplies, mais il reste une menace encore difficile à calculer et à combattre : la cybersécurité. Dans la vie de tous les jours, il est absolument évident qu’on protège ses données. Il ne viendrait à l’idée de personne d’effectuer des opérations bancaires en ligne non cryptées ou de confier son téléphone mobile à un inconnu. Comme n’importe quel autre secteur d’activité, le transport aérien est résolument engagé sur la piste du numérique. Contrairement au passé, les avions ne sont souvent plus contrôlés mécaniquement, mais les signaux de contrôle des pilotes sont transmis électroniquement à l’avion. Autrement dit, les aéronefs sont maintenant contrôlés au moyen de réseaux informatiques complexes. Dans la communication avec le contrôle du trafic aérien, la navigation ou le contrôle de l’avion, se passer du numérique est devenu inimaginable de nos jours. En devenant hyper connectée, l’aviation moderne se donne les moyens de répondre à ses impératifs de développement. Mais elle se met aussi en danger face à de nouveaux risques de piratage. Les scénarios d’attaque envisageables pour les pirates informatiques sont multiples. Selon Markus Wahl, porte-parole de l’association allemande de pilotes Vereinigung Cockpit, toute la communication entre l’avion et le système de contrôle du trafic aérien n’est pas cryptée ; ce qui pourrait par exemple avoir comme conséquence qu’un avion dévie de sa route

suite à un message radio non autorisé – avec des conséquences fatales. Alors que les entreprises industrielles protègent leurs systèmes informatiques avec des mesures complexes, un avion n’a même pas de serrure de porte, renchérit-il. Aux USA en novembre dernier, lors du sommet CyberSat, une équipe d’experts de la Sécurité intérieure annonçait être parvenue à pirater un Boeing 737, lors d’un test, sur le tarmac de l’aéroport d’Atlantic City. « Nous n’avons eu aucune aide de l’intérieur de l’avion, personne n’a eu besoin d’être physiquement présent dans l’appareil. En utilisant du matériel « basique », nous avons été capables de passer au travers de la sécurité et de pénétrer le système », expliquent-ils. En outre, on se déplace de plus en plus à travers des signaux GPS. Ceux-ci peuvent non seulement être perturbés, mais aussi falsifiés. Ceci pourrait mener à ce qu’un avion quitte sa route involontairement et, dans le pire des cas, pourrait même entrer en collision avec un obstacle. Des premiers cas sont déjà connus où des personnes non autorisées ont eu accès à des systèmes de bord via des systèmes de divertissement en vol. Ce ne sont que quelques-unes des attaques possibles. Face à ce danger bien réel, les acteurs du secteur se mobilisent sur les moyens de prévention et de défense à appliquer. L’association internationale du transport aérien (IATA) par exemple propose depuis 2015 à ses membres plus de 215 compagnies aériennes adhérentes - un kit de bons usages contre d’éventuelles cyberattaques.

L’EASA de son côté a créé en février 2017 le centre européen pour la cybersécurité dans l’aviation (ECCSA). L’OACI a voté une première résolution en faveur de la cybersécurité aérienne en octobre 2016. Et elle en fait un sujet majeur dans son nouveau plan triennal 2017-2019 pour l’instauration notamment de standards de sécurité. En avril 2018, le gouvernement français a mis en place un Conseil pour la Cybersécurité du Transport Aérien CCTA afin de faire barrage aux « tentatives d’intrusions malveillantes dans les systèmes d’information » de l’aviation civile. Ces initiatives traduisent bien la prise de conscience du risque permanent d’une cyberattaque, mais n’arrangent pas le problème pour de bon, car le nombre de cyberattaques ne cesse d’augmenter dans le monde entier – déjà en 2014, on en était à plus de 40 millions soit 117.000 attaques par jour. Il sera impérieusement nécessaire de suivre le rythme effréné de la mutation numérique d’un monde devenu interconnecté, car ce qui vaut en cybersécurité aujourd’hui, ne vaudra plus forcément demain. Il faudra un concept de sécurité informatique complet en constante évolution couvrant toutes les applications, tous les systèmes et tous les canaux de communication. Pour les pilotes en tant que dernier maillon de la chaîne de sécurité, il sera important lorsqu’ils détectent un ou plusieurs systèmes manipulés, qu’ils puissent les déconnecter sélectivement de sorte qu’ils conservent toujours le contrôle de l’avion. Le secteur aérien se voit ainsi face à un enjeu de taille : assurer sans faille son activité en croissance permanente. Le défi demeure énorme.

Arthur NKOUMOU DELAUNAY Directeur Général de l’ANAC

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CERTIFICATION DE L’AÉROPORT INTERNATIONAL DE LIBREVILLE LÉON MBA :

Un aéroport en toute conformité Etablir des normes de sécurité dans les aéroports est une priorité à l’échelle mondiale. C’est dans ce contexte que l’Organisation de l’Aviation civile internationale (OACI) a défini des critères qui permettent aux aéroports de s’arrimer aux standards tant au niveau des infrastructures que dans la mise en œuvre des procédures relatives à la sécurité aérienne. La norme 1.4.1 de l’Annexe 14 Vol I 7ème éd. stipule que : Les États certifieront les aérodromes utilisés pour les vols internationaux en tenant compte des spécifications de la présente Annexe et des autres spécifications pertinentes de l’OACI, et au moyen d’un cadre règlementaire approprié. L’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Gabon (ANAC), l’autorité compétente en matière d’aviation civile est l’entité technique désignée ayant pour obligation de certifier tous les aéroports internationaux du pays dont celui de Libreville. Au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée le jeudi 30 août 2018 à Libreville, en présence du président de la République Ali BONGO ONDIMBA, MM. Justin NDOUNDANGOYE Ministre des Transports et de la Logistique, Mam Sait JALLOW Directeur du Bureau régional Afrique occidentale et centrale de l’OACI à Dakar, Daniel LEFEBVRE, Directeur général d’ADL, Arthur NKOUMOU DELAUNAY, Directeur général de l’ANAC, Jean-Paul MAKOSSO, Représentant de l’ASECNA, de partenaires de la plateforme et de représentants des

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compagnies aériennes, le Directeur général de l’ANAC a officiellement remis le certificat d’aérodrome à M. Daniel LEFEBVRE.

Remise du certificat à M. Daniel LEFEBVRE par le DG de l’ANAC

Un coup d’accélérateur La certification de l’Aéroport International Libreville-Léon MBA est l’aboutissement d’un long processus qui, entamé il y a 4 ans « a reçu un coup d’accélérateur ces derniers temps » selon M. Arsène NDIZME BA, Responsable HSE d’ADL. « Elle s’inscrit en droite ligne de la politique d’émergence impulsée par le Chef de l’Etat, et mise en œuvre par le Gouvernement de la République, laquelle exige nécessairement le développement serein, sûr et sécurisé des infrastructures de transports ; et témoigne de notre capacité à nous arrimer et à adapter nos infrastructures aux normes internationales et aux changements qui s’opèrent et s’amplifient dans l’environnement des aéroports », a déclaré le Directeur général de l’ANAC.

LES PHASES DE LA CERTIFICATION Le processus de certification d’un aérodrome comporte 5 phases : Phase 1 – Expression d’intérêt ; Phase 2 - Demande formelle du certificat d’aérodrome ; Phase 3 - Évaluation des installations, des équipements et services de l’aérodrome ; Phase 4 - Délivrance ou refus de

certificat d’aérodrome ; Phase 5 – Publication dans l’AIP du statut d’aérodrome certifié. Les rôles et responsabilités des principaux acteurs ont été bien définis. L’ANAC a mis en place un cadre règlementaire et des éléments indicatifs pour permettre à l’exploitant d’élaborer des documents clés qui permettent le démarrage du processus de certification. Ces documents sont le manuel d’exploitation de l’aérodrome, le plan d’urgence d’aérodrome ainsi que le manuel du système de gestion de la sécurité. Appui de l’OACI Le processus de certification de l’aéroport International Libreville-Léon MBA s’est déroulé avec l’appui de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale, à travers un projet de certification des aérodromes en Afrique Occidentale et Centrale, lancé en août 2016. Invité en tant qu’observateur initialement, les progrès réalisés par le Gabon ont permis d’intégrer ce projet en


Le Président de la République saluant le Ministre NDOUNDANGOYE …

octobre 2016, et de bénéficier de plusieurs missions d’assistance technique à Libreville. Le Directeur du bureau régional de l’OACI en Afrique Occidentale et centrale, M. Mam Sait JALLOW, a expliqué que la certification de l’aéroport International Libreville-Léon MBA est un résultat tangible du projet de renforcement des capacités de supervision de sécurité de l’aviation civile financé par le fond de sécurité de l’OACI. « Cette certification contribue pleinement à l’amélioration des performances de sécurité du système des transports aériens au Gabon et présente des avantages non seulement pour la continuation des opérations aériennes mais aussi sur le plan économique et financier ». Il a félicité le Gabon pour l’effort accompli et loué le soutien que le gouvernement Gabonais accorde à l’ANAC dont l’OACI apprécie l’engagement pour s’acquitter de ses obligations internationales dans tous les compartiments du secteur aéronautique ».

Photos: rsm, ia, ADL · Fotolia: bloomicon

ADL met le paquet Sur le plan infrastructure le gestionnaire de l’aéroport a initié un long processus de travaux et d’entretien

… et M. NKOUMOU DELAUNAY, DG de l’ANAC

de la plateforme coté airside afin de s’assurer que les installations, et le matériel seront conformes aux exigences spécifiées. Des travaux d’aménagement, de marquage de piste et d’entretien des chaussées aéronautiques pistes, poste de parking, taxi Lane, voies de service etc. ont été effectués. « Cet aboutissement qui est aussi un commencement est la preuve que des avancées importantes peuvent naitre d’une volonté partagée de collaborer vers plus de professionnalisme, si essentiel pour le développement d’un pays », a prononcé M. Daniel LEFEBVRE. Les responsabilités d’ADL ont considérablement évolué avec la mise en place d’un système coordonné de gestion de la sécurité (SGS), la création d’une unité opérationnelle dédiée à la prévention et à la lutte contre le péril animalier et aviaire, la centralisation des données dans la gestion de l’information aéronautique, la gestion des obstacles, les inspections à caractère techniques entre autres.

L’investissement dans les ressources humaines a également été à l’ordre du jour par le recrutement de techniciens et la mise en œuvre d’une politique de formation efficiente. La mise aux normes a également consisté à renforcer les capacités du personnel à travers des formations qualifiantes dispensées par des organismes agrées G.à.dr.: MM DIBADY MAYLA, PCA de l’ANAC et à recruter du personnel et Mam Sait JALLOW, OACI Dakar

supplémentaire afin de renforcer les équipes opérationnelles. Parmi les partenaires qui ont contribué au processus de certification il y a l’ASECNA qui a pris des mesures concrètes pour relever les écarts. L’agence a acquis un camion incendie supplémentaire, un balisage de piste ; a revu sa programmation des équipes SLI, a mis à jour tous les manuels et procédures d’exploitation et révisé le protocole d’accord entre ADL et l’ASECNA. Une succession d’audits et d’inspections techniques ont permis de contrôler l’avancée des axes de progression. Les coûts engendrés par ces travaux se sont élevés à plus d’un milliard de CFA. Coopération internationale Outre l’OACI, qui a fortement contribué à travers son bureau régional et ses experts, ce processus de certification s’est déroulé aussi avec le soutien des Autorités d’Aviation Civile de Côte d’Ivoire, du Mali, du Togo et de la Mauritanie qui ont mis leurs inspecteurs à la disposition de l’ANAC Gabon afin de l’accompagner dans la réalisation de ce projet. Dans son discours, le Directeur général de l’ANAC n’a pas manqué de reconnaître cette coopération internationale : « Au moment de l’aboutissement de ce processus de certification je me permets de saisir cette opportunité pour remercier solennellement le Président et la Secrétaire générale de l’OACI, avec lesquels j’ai eu l’opportunité d’échanger et de rappeler l’engagement de notre Etat ; le Directeur du Bureau Régional Afrique Occidental et Central et ses

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Lutte contre le péril animalier et aviaire

Experts pour l’assistance technique apportée ; le Parlement pour l’adoption du nouveau code de l’Aviation Civile ; le Gouvernement pour toutes ses sollicitudes et l’adoption des dispositions d’application dudit Code. Nos remerciements s’adressent également aux Directeurs Généraux des Administrations d’Aviation Civile sœurs qui, ayant déjà certifié leurs aérodromes, ont mis leurs inspecteurs à notre disposition pour nous accompagner dans la réalisation de certaines activités. Il s’agit particulièrement des Autorités d’Aviation Civile de Côte d’Ivoire, du Mali, du Togo et de la Mauritanie », a-t-il résumé, pour ensuite préciser : « Ce succès est le fruit de la politique et du dynamisme insufflés par le Président de la République depuis son avènement à la magistrature suprême ». Il a par ailleurs assuré de la ferme conviction de l’ANAC à mettre en œuvre, avec rigueur et sans complaisance, les normes et pratiques recommandées de l’OACI qui concourent au maintien de la Sécurité et de la Sûreté de l’aviation civile gabonaise. « Une obligation normative et non un choix » Monsieur le Ministre des Transports et de la Logistique a remercié tous

les acteurs qui ont participé à ce processus de certification, et il a rendu un hommage au Président de la République pour son engagement personnel afin de redonner à l’aviation civile gabonaise ses lettres de noblesse de manière pérenne. « Il est temps, à l’instar d’autres pays, de nous mettre au diapason en se conformant aux règlements nationaux et internationaux afin de rehausser le système de l’aviation civile gabonais de manière globale. En effet, les audits universels effectués par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) nous ont permis de connaître nos failles dans le secteur aérien. Nous nous sommes fixés comme objectifs de mettre à niveau le secteur aérien par la mise en œuvre des mesures de sécurité et de sûreté et par la certification de nos aéroports », a-t-il précisé, en rappellant que « la certification des aéroports est une obligation normative et non un choix ».

La satisfaction du devoir accompli MAGANAC s’est rapproché du DG de l’actuel gestionnaire de l’aéroport pour connaître son sentiment : « La certification de l’aéroport de Libreville est un succès pour ADL. Quel est votre sentiment à ce sujet, vu

votre départ imminent ? Partez-vous satisfait ou néanmoins avec un sentiment de frustration ? » « La certification de l’aéroport est une visée de long terme et est indépendante du renouvellement de la concession. C’est pourquoi des investissements importants ont été consentis en 2017 malgré l’incertitude sur la décision du gouvernement gabonais de nous prolonger ou pas. Nous n’avons aucun ressentiment dans ce dossier, simplement la satisfaction du devoir accompli. Nous souhaitons bien entendu tout le meilleur au nouveau gestionnaire afin qu’il poursuive les efforts entrepris. Une certification ne s’achève pas le jour de son obtention mais, bien au contraire, son processus doit être toujours entretenu et amélioré tant au niveau des investissements à consentir sur l’infrastructure qu’au niveau du management des équipes du gestionnaire », explique M. LEFEBVRE. Last but not least Rappelons qu’en effet, il y a de quoi être fier car le Gabon est le premier pays en Afrique centrale, à certifier un aéroport ouvert à la circulation internationale ! (rsm/ia)

Daniel LEFEBVRE : « Nous n’avons aucun ressentiment dans ce dossier »

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Photos: rsm, ia, ADL · Fotolia: bloomicon

Marquage de la piste


G.à.dr. : M. Mali Ovoungou, Mme Ndouna, M. Nkolo Lawson

« MIROIR DE L’ANAC » DANS L’OGOOUÉ MARITIME :

Passation de service

A

pres avoir été Directeur de la sûreté et de la facilitation de 2012 à 2015, et Délégué provincial de l’ANAC dans l’Ogooué maritime de 2016 à 2018, M. Francis NKOLO LAWSON a été admis à faire valoir ses droits à la retraite. Il a passé les charges à celui qui le remplace à ce poste, M. Victor MALI OVOUNGOU le 31 juillet 2018. Mme Solange NDOUNA, Directeur général adjoint de l’ANAC a procédé à la passation de service, en présence de quelques collaborateurs. Mme NDOUNA a remercié le Délégué sortant pour la collaboration franche et directe et pour le travail accompli. « Vous avez su travailler en bon manager avec vos équipes malgré quelques difficultés liées au manque

de personnel, aux moyens matériels ». « Un gros chantier vous attend. Vous serez le représentant du Directeur général dans la province de l’Ogooué Maritime, où vous aurez le contrôle de la surveillance des opérations du secteur aérien. Vous serez sollicité à apporter votre expertise et conseils dans la gestion de la sûreté et de la facilitation de l’aviation civile. Vous serez également en contact avec les autorités de la province. Vous serez donc le miroir de l’ANAC ». Pour sa part, M. NKOLO a tenu à s’acquitter d’un devoir de reconnaissance en remerciant toutes les personnes qui lui ont permis d’atteindre tous les résultats modestes. A commencer par certains membres du Conseil d’administration qui ont soutenu son intégration à l’ANAC. Il a également remercié les Directeurs généraux de

l’ANAC, les autres Directeurs et tout le personnel. Et enfin il a félicité M. MALI son ancien collaborateur qu’il encourage à atteindre les résultats escomptés à Port-Gentil pour réussir pleinement à sa mission et qu’il sera là pour l’accompagner s’il a besoin de ses services. Prenant la parole à son tour, M. MALI a reconnu le défi qui l’attend mais son expérience ainsi que son expertise dans le domaine de l’aviation civile l’aideront à développer d’avantage l’activité aéronautique. « Je suis conscient de l’immensité de la tâche, et donnerai le meilleur de moimême pour que l’image de l’ANAC à Port-Gentil aille de l’avant. Ma mission s’inscrit dans la continuité de son prédécesseur ». a-t-il conclu. (rsm)

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Quelques étapes de la carrière de M. MALI OVOUNGOU • Dès l’obtention de son baccalauréat série B au Lycée National Léon MBA de Libreville, M. MALI OVOUNGOU s’envole pour la France où quelques années plus tard il obtient un DESS en Transport Aérien, spécialité : Econo mie et Gestion du Transport Aérien, obtenu à l’IFURTA, Université d’Aix Marseille 3, puis s’inscrit au DOWLING College Long Island de New York d’où il sort nanti d’un Master of Business administration in Aviation Management. • Avant d’intégrer l’ANAC en 2010 à la Direction Sûreté et Facilitation, il est ingé nieur de l’aviation civile au Ministère des Transports et de l’Aviation Civile. • De juillet 2013 à sa nomi nation en qualité de Délé gué provincial, il est Chef de Service Facilitation à l’ANAC. • Il a participé à plusieurs formations et séminaires en sûreté de l’aviation tels que l’atelier relatif à la rédac tion des textes en Sûreté de l’Aviation Civile, Libreville ; le programme national de formation (PNFSAC) en Sûreté de l’aviation, orga nisé par le Centre AVSEC/ OACI de Dakar; stage 123 BASE SPECIAL ; Séminaire Régional sur La Facilitation de l’OACI qui s’est tenu au Caire en Egypte etc. • M. MALI OVOUNGOU est instructeur national AVSEC certifié par l’ANAC. • Depuis le 31 juillet 2018, il est le Délégué provincial de l’ANAC dans l’Ogooué maritime.

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MINISTRE DES TRANSPORTS ET DE LA LOGISTIQUE :

Visite des entités du domaine de l’aviation civile sous tutelle

L

e Ministre des Transports et de la Logistique, M. Justin NDOUNDANGOYE, a effectué le 05 juillet 2018 la visite des entités du domaine de l’aviation civile placées sous sa tutelle. La première étape de la visite a conduit le Ministre et sa délégation aux Activités Aéronautiques Nationales (AANG) de l’ASECNA où il a été accueilli par le Délégué du Directeur général, M. Parfait AMALET. Durant de la réunion qui a suivi dans la salle de réunion des AANG, le Délégué a fait la présentation de la structure

qu’il dirige afin d’édifier l’assistance sur le cadre de travail, le périmètre de gestion, les activités, les missions et le fonctionnement de la délégation. Il a en outre rassuré le Ministre que lui et son équipe œuvrent pour produire des ressources fortes qui garantissent le bon fonctionnement de la délégation de l’ASECNA auprès de la République Gabonaise et atteindre les objectifs qui ont été assignés. Dans son adresse, le Ministre a fait état du contexte économique difficile que traverse le pays et qui fait en sorte que l’Etat ne puisse plus totalement répondre aux engagements pris en matière des subventions aux

entités sous tutelle car sa marge de manœuvre se trouve réduite. D’où l’appel des plus hautes autorités à la rationalisation des dépenses des administrations. Cela passe par exemple par la mise en place des mécanismes de redevances aéroportuaires qui permettront aux entités aéroportuaires d’équilibrer leur subvention. Cela leur permettra aussi d’autofinancer l’ensemble de leurs activités et produire leurs propres recettes afin de répondre à leur besoin de fonctionnement - à condition qu’il y ait un processus de gestion clair. La Délégation s’est ensuite rendue à la représentation de l’ASECNA

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Le MTL accueilli à l’ANAC par MM. DIBADY MAYLA, DJOUÉ …

… et Arthur NKOUMOU DELAUNAY

au Gabon où elle a été reçue par le Représentant du Directeur général, M. Jean Paul MAKOSSO. M. le Ministre et sa suite ont été édifiés sur la convention de l’agence, sur son statut international, son fonctionnement etc. « L’ANAC est un maillon essentiel » La visite s’est poursuivie à l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC). Et c’est M. DIBADY MAYLA, Président du Conseil d’administration, accompagné de son Vice-président M. Roger DJOUE et du Directeur Général de

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l’ANAC, M. Arthur NKOUMOU DELAUNAY, qui a reçu la délégation ministérielle dans les locaux de l’agence.

le domaine de l’aviation, et lorsque celles-ci sont formées par l’ANAC, au bout de quelques années elles sont débauchées par l’industrie aéronautique qui leur propose une offre plus attractive. D’où sa sollicitation à l’endroit de la tutelle pour que des efforts soient consentis dans la subvention que l’agence reçoit de l’Etat.

Dans la salle de réunion de l’agence, le Directeur général a à son tour instruit l’assistance sur le système global d’aviation civile, le système national d’aviation civile, l’organisation et le fonctionnement de l’ANAC, les audits de sécurité et de sûreté, les chantiers en cours et les attentes de l’ANAC. Il a par ailleurs fait état du déficit qu’accuse l’ANAC en matière de ressources humaines qualifiées dans

Sur un tout autre plan, il a abordé la situation du pays en matière de sécurité et de sûreté. Un travail a été fait au niveau de la législation et l’année prochaine sera une année décisive pour l’aviation civile car à la suite de l’audit de sécurité de l’OACI qui sera effectué, le Directeur général a déclaré que le Gabon sera en mesure atteindre les 60% du taux de conformité de l’OACI, et dès lors le


A l’ANAC, g.à.dr. : Mme Annie Chrystel LIMBOURG IWENGA, SG du MTL, le DC du MTL, M. Sylvestre MAKANGA et Mme Solange BEMENGUE, Inspecteur général des services du MTL

Le MTL avec le PCA de l’ANAC, dans son bureau

Le MTL et le DG de l’ANAC au bureau du PCA

pays pourra déposer son dossier au niveau de la commission européenne pour sortir de la liste noire.

Toutefois il a reconnu l’importance de l’ANAC qui est un maillon essentiel dans le système d’aviation civile.

Tout en félicitant le patron de l’aviation civile pour la qualité des services et la quête de la performance, le Ministre lui a formulé la même communication qu’il a faite aux deux ASECNA. Il a rappelé la situation de crise que traverse le pays. Une réflexion a été menée pour voir comment trouver des ressources additionnelles à l’ensemble des entités qui travaillent sur la plateforme aéroportuaire. Celle-ci permettra de trouver une issue aux difficultés financières que traversent ces structures et redynamiser le secteur. Cette étude est en cours de validation.

M. NDOUNDANGOYE a exhorté le Directeur de l’ANAC a toujours travailler d’arrache-pied sur le plan de la sécurité et de la sûreté pour être exempt de tout reproche et enfin l’a félicité pour la détermination au travail et l’a assuré de sa disponibilité à accompagner l’ANAC pour atteindre les objectifs qui sont les leurs. Par la suite, le MTL s’est rendu chez le Gestionnaire de l’aéroport de Libreville (ADL) puis à la Haute Autorité de la Sûreté et de la Facilitation de Libreville. A ADL, les discussions ont porté sur la cession de contrat du groupe Egis, qui assurait la gestion

de l’aéroport de Libreville, avec l’Etat Gabonais. Le 21 juin le conseil des ministres a officiellement annoncé la fin du contrat et a attribué la gestion de l’aéroport à GSEZ Airport. Il a garanti la reprise de tout le personnel par le repreneur et l’a exhorté à faire preuve de grande lucidité pour la préservation de leur contrat. La visite s’est poursuivie à l’aérogare où le ministre a évalué la modernisation des installations aéroportuaires mais aussi l’amélioration des services aux usagers. (rsm)

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Le DGA lors de son allocution

SÛRETÉ DE L’INDUSTRIE AÉRONAUTIQUE :

Nouvelle cuvée d’agents AVSEC La cérémonie de clôture d’une formation 123 Base en sûreté initiée le 18 juin s’est tenue à l’ANAC le 27 juin 2018 en présence de Mme Solange NDOUNA, Directeur général Adjoint de l’ANAC et de Monsieur Peggy’s Romuald SOUNGOU en sa qualité de directeur de la sûreté et de la facilitation. Y ont pris part les responsables des services compétents de l’Etat (GTA, PAF et COMPOL-AE) et ceux des exploitants aéroportuaires dont les stagiaires ont pris part à cette formation (Afrijet, NRT, COREX Gabon, HPG et SGS). A l’ouverture, le Directeur de la sûreté a tenu à préciser qu’à la suite de la mission d’audit USAP-CMA du système national de supervision et de la mise en œuvre de la sûreté qui a eu lieu au Gabon du 22 au 31 août 2017, il a été recommandé au Gabon de mettre un accent particulier sur la formation de l’ensemble des acteurs qui participent à la mise en œuvre des aspects du programme national de sûreté. C’est dans ce cadre que

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l’autorité compétente de l’aviation civile (ANAC-Gabon) a mis en place un programme de formations dont l’objectif à terme est d’avoir au Gabon un vivier d’experts dans le domaine de la sûreté, habilités par l’autorité compétente et permettant de renforcer les capacités dans le domaine de la formation et du contrôle qualité. « Les mesures de sûreté appliquées au sol dans les aéroports ne sont efficaces que si les personnes chargées de la mise en œuvre et de la protection de l’industrie aéronautique s’acquittent avec maîtrise et professionnalisme de leurs tâches au quotidien», a déclaré Mme Solange NDOUNA. Cette formation 123 Base en sûreté vise à contribuer au renforcement du niveau de sécurité des aéroports du Gabon et à la prévention des actes terroristes contre le transport aérien, en améliorant les connaissances du personnel des plateformes aéroportuaires.

« Ce n’est que par la formation que nous pouvons atteindre une véritable culture de sûreté et avoir un véritable système national de sûreté de l’aviation civile», a souligné M. Peggy’s Romuald SOUNGOU. Avant la remise des attestations, le Directeur de la sûreté et de la facilitation, s’adressant aux stagiaires a dit que l’ANAC attend d’eux un changement de comportement. « Désormais vous avez une autre vision sur l’aéroport, sur les exigences du permis d’accès et son importance au sein de l’aéroport. Vous êtes désormais un maillon de la chaîne de sûreté » a-t-il conclu. Sur 12 participants, neuf (9) ont atteint les objectifs de la formation 123base session de juin 2018. (rsm)

Remise des attestions


Détecter les objets dangereux

DIRECTION DE LA SÛRETÉ ET DE LA FACILITATION :

Formation en imagerie radioscopique A la suite de la formation 123 Base qui s’est tenue au mois de juin, la Direction de la Sûreté et de la Facilitation de l’ANAC a organisé dans sa salle de formation une formation en imagerie radioscopique du 02 au 06 juillet 2018. Elle était destinée aux agents des services compétents de l’Etat et aux exploitants aéroportuaires du domaine aérien et du fret.

L’objectif était de transmettre aux stagiaires des éléments techniques, et les manières appropriées pour réagir face à la découverte d’un article interdit. Il s’agit de savoir manipuler les différents équipements d’imagerie radioscopiques utilisés pour des besoins de sûreté, examiner et analyser sur un écran des formes, des volumes, des matières, des objets au cours des contrôles et leur contenu afin de détecter les objets dangereux pour l’aviation civile. Le Directeur de la sûreté Mr Romuald Peggy’s SOUNGOU précise que cette

Au regard de l’importance que revêt cette formation dans le cadre de la mise en œuvre des mesures et procédures de sûreté aux aéroports, Mme Solange NDOUNA, Directeur général adjoint de l’ANAC a exhorté les stagiaires à participer activement afin de se familiariser avec les méthodes et les procédures d’inspection/filtrage en sûreté de l’aviation civile. (rsm)

Fotolia: Anton Gvozdikov

Cette formation s’inscrit dans le cadre de l’amélioration constante du système de sûreté dans les aéroports du pays, lequel constitue une priorité pour l’ANAC au regard des faiblesses constatées lors de l’audit USAP-CMA OACI qui a eu lieu en août 2017. C’est dans le respect des recommandations du rapport de cet audit que l’ANAC a mis en place un programme visant à répondre aux exigences de l’OACI et de notre programme national de formation en sûreté de l’aviation civile.

Dans cette optique, l’Imagerie radioscopique constitue l’un des maillons forts dans la mise en œuvre des mesures et procédures de sûreté aux aéroports. Elle permet d’identifier et de détecter les armes, les explosifs ou tous autres engins ou substances dangereux qui peuvent être utilisés pour commettre un acte d’intervention illicite.

formation vise un double objectif : d’une part l’acquisition d’un savoir technique pour les agents en service dans les postes d’inspection/ filtrage (PIF) ainsi que les postes d’accès routier d’inspection/filtrage (PARIF) qui à terme doivent être certifiés par l’autorité compétente en matière de supervision de la sûreté de l’aviation civile et d’autre part, le renforcement des capacités en vue de la création d’un vivier d’experts dans le domaine de la sûreté afin de répondre aux besoins de supervision de la mise en œuvre des mesures de sûreté sur l’ensemble des aéroports ouverts au transport aérien commercial tel que le recommande l’OACI.

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Le Pilote, le Contrôleur Aérien et la dette de Sommeil

Dans notre vie terrestre, nous connaissons les effets négatifs de l’altération de la vigilance générée par la fatigue, le manque de sommeil, entrainant la somnolence au volant de sa voiture ou d’une machine, alourdissant le taux d’accidents et la mortalité. Dans le ciel, c’est exactement le même scénario. Nos pilotes restent confrontés au phénomène de la dette de sommeil, conséquence de la difficulté de gestion des contraintes professionnelles, mais aussi familiales et sociétales, pendant les périodes de récupération, soulevant ainsi la problématique de la gestion du temps de repos et par conséquent l’impact sur la sécurité des vols. En effet, en faisant une revue de la littérature, nous constatons que depuis les années 1990, de nombreuses

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études, réalisées par des physiologistes de renom, ont porté sur la fatigue des équipages et son impact sur le déterminisme des accidents d’avions. Sur ce volet, l’examen de la base des données sécurité aérienne Européenne, en abrégé ECCAIRS, permet de constater que depuis 1972, environ 180 occurrences potentielles sont liées à la fatigue et à la vigilance, dont 23 semblent plus spécifiquement à la problématique de vigilance. Ainsi, la revue de littérature des différents travaux de recherche nous permet d’affirmer par exemple : • que la surcharge de travail, les nuits courtes ont un impact sur la vigilance des pilotes et des contrôleurs aériens ; • que l’accumulation des vols long courrier fait le lit de la fatigue et des troubles de la vigilance chez les pilotes ; • que le fait de dormir, voire de faire la sieste, nous met physiologiquement dans un état d’inertie au réveil brutal. Cet état d’inertie, période pendant laquelle on perd toute capacité à prendre une décision cohérente, peut durer environ 20 minutes. Cette réalité a été à l’origine de l’interdiction de la sieste pendant les vols aux Etats Unis d’Amérique ; • que entre 2 heures et 6 heures du matin, la vigilance baisse physiologiquement ; • que les micro-sommeils pendant les vols long courrier ont un impact

sur la prise de décision en cas d’urgence ; • que les dettes de sommeil cumulées équivalent à une privation de sommeil ; • que les effets de la privation de sommeil sur la vigilance sont équivalents aux effets de l’alcool ; • que les médicaments à base de Tramadol entrainent des troubles de la vigilance. Toutes ces preuves scientifiques interpellent au premier chef les personnels navigants et les contrôleurs aériens, mais aussi les responsables des compagnies aériennes dans la gestion et la programmation de leurs personnels. En conclusion, nous terminons notre sensibilisation en affirmant que la sécurité des vols dépend et dépendra toujours de la capacité des personnels et des contrôleurs aériens à prévenir l’état de fatigue - essentiellement par le truchement d’une hygiène de vie exemplaire -, et de la qualité managériale des responsables des compagnies aériennes dans l’utilisation des personnels navigants. Dr Cyrille MOUYOPA - Cardiologue Spécialiste de médecine aérospatiale Chef SMA / ANAC GABON

´Fotolia: Matthias Enter

Les 20èmes entretiens de Médecine Aérospatiale de Megève, célèbre station balnéaire située dans les Alpes Françaises qui ont eu lieu le 06 juillet 2018, nous offrent l’opportunité d’entretenir les lectrices et lecteurs de MAGANAC, sur la problématique de la gestion du sommeil, de la fatigue par les pilotes et les contrôleurs aériens. Le thème choisi cette année par le comité d’organisation était en phase avec l’un des axes de préoccupation de l’OACI, celui de la gestion organisationnelle du risque fatigue.


EUROPE :

La santé mentale des pilotes mieux encadrée

Fotolia: ra2 studio, DouDou

En réponse au crash de Germanwings en 2015, l’Union européenne a publié de nouvelles règles, notamment des dispositions visant à améliorer la santé mentale des équipages du transport aérien mais aussi les tests de dépistage de drogues et d’alcool. Daté du 23 juillet 2018, le règlement 2018/1042 de la Commission européenne modifie le règlement (UE) no 965/2012 en ce qui concerne « les exigences techniques et les procédures administratives applicables à l’introduction de programmes de soutien, l’évaluation psychologique des membres de l’équipage de conduite, ainsi que le dépistage systématique et aléatoire de substances psychotropes en vue de garantir l’aptitude médicale des membres de l’équipage de conduite et de l’équipage de cabine ». En clair, les navigants travaillant pour des compagnies aériennes européennes auront accès à un programme de soutien pour les aider à reconnaître, gérer et surmonter les problèmes psychologiques qui pourraient affecter négativement leur capacité à opérer en toute sécurité. Les tests de dépistage pour l’alcool et les drogues des pilotes et PNC

deviennent systématiques à l’embauche, et des tests inopinés seront menés après une réadaptation et un retour au travail. Enfin des tests aléatoires de dépistage de l’alcoolémie deviennent obligatoires pour toutes les compagnies opérant dans l’Union européenne, qu’elles soient originaires du continent ou pas. Le règlement sur la santé mentale des équipages aériens prévoit une période de transition de deux ans, au cours de laquelle l’industrie et les États membres peuvent préparer la mise en œuvre et mettre en place l’infrastructure nécessaire pour s’y conformer. L’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) publiera des moyens de conformité et des « éléments indicatifs acceptables (AMC/GM) » pour soutenir la mise en œuvre et l’interprétation des nouvelles règles.

Le directeur exécutif de l’AESA Patrick Ky a déclaré dans un communiqué : ces nouvelles règles européennes « reprennent les propositions faites rapidement par l’agence suite à l’accident de Germanwings Flight 9525, en consultation avec la communauté aéronautique au sens large, en introduisant les bons outils pour préserver la santé mentale des équipages aériens ». Appelées Air OPS Implementation Rules, ces règles complètent les propositions émises par l’AESA en août 2016, concernant la mise à jour des exigences médicales pour les pilotes. Mais les tests de dépistage ont déjà provoqué des réactions négatives chez certains syndicats de pilotes, qui craignent des atteintes à la vie privée voire une augmentation de la stigmatisation des maladies mentales.

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ANAC / ARCEP :

Signature d’un mémorandum d’entente Conclu sous la forme d’un accord de partenariat le 14 juin 2018, l’instrument signé entre l’ANAC représentée par son Directeur général M. Arthur NKOUMOU DELAUNAY, et l’ARCEP, représenté par son Président du Conseil de Régulation M. Lin MOMBO, s’inscrit dans le cadre des échanges d’informations en matière de gestion du spectre des fréquences aéronautiques et d’autorisation d’établissement des stations radioélectriques des télécommunications aéronautiques.

Il met en place un cadre de collaboration entre l’ANAC et l’ARCEP, spécifie la coordination des actions à mener par les deux parties et en établit les responsabilités. Cet échange d’informations porte sur l’assignation des fréquences radioélectriques aéronautiques; les autorisations d’établissement des stations radioélectriques aéronautiques. « Ce protocole respecte les engagements et les responsabilités de nos deux entités. Il permet de renforcer

et de mettre en place des procédures en vue d’une meilleure collaboration. Nous nous réjouissons que le travail qui s’est effectué avec beaucoup de professionnalisme a permis aujourd’hui d’avoir élaboré un document qui est accepté des deux parties et qui facilitera la fermeture de certaines questions de protocole vis-à-vis de l’OACI », a souligné le DG de l’ANAC. (rsm)

QU’EST CE QUE L’ARCEP? L’Autorité de Régulation des communications Électroniques et des Postes (ARCEP) de la République gabonaise est une autorité administrative indépendante. Elle est créée par l’Ordonnance n°000008/PR/2012 du 13 février 2012 et ratifiée par la loi n° 006/2012 du 13 août 2012 qui abroge le décret n° 0116/PR/MCEN et confère à l’ARCEP la qualité d’«Autorité» en lieu et place d’«Agence», de nouvelles missions et une organisation adaptées au fonctionnement d’une autorité. L’ARCEP est administrée par un Conseil de Régulation composé de 7 membres. Il est l’organe supérieur d’administration de l’ARCEP

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et l’instance de promulgation des délibérations et décisions à caractère normatif. Il répartit les fonctions de gestion courante, de représentation et de régulation quotidienne entre le Président du Conseil de Régulation et le Secrétaire Exécutif qui assure la coordination des services sous l’autorité du Président. Sept directions (Direction du Budget et de la Comptabilité; Direction des Ressources Humaines et des Systèmes d’Informations ; Direction de la Régulation ; Direction Juridiques ; Direction des Affaires Internationales et des Études ; Direction des Homologations et de la Qualité des Réseaux ; Direction

des Ressources Rares et des Infrastructures et du Haut Débit ; Direction du Service Universel) assurent le bon fonctionnement de l’ARCEP. Les ressources de l’ARCEP sont essentiellement constituées par: le produit des droits relatif à l’attribution des licences, des redevances pour l’usage des fréquence et des ressource de numérotation, la gestion du spectre et le contrôle des station radioélectriques; les ressources propres; les subventions de l’Etat, des collectivités territoriales, d’organismes publics ou privés, nationaux ou internationaux et les revenus de prestations scientifiques ou intellectuelles pour le compte de l’Etat ou des tiers.


GABON / ASECNA :

« Le présent et l’avenir doivent être meilleurs que le passé » La passation de service entre M. Charles Théodore NDOUTOUMOU NKOGHO, délégué sortant aux activités aéronautiques nationales du Gabon et M. Parfait AMALET, délégué entrant, s’est déroulée le 13 juin 2018 au siège des activités aéronautiques nationales du Gabon (AANG). La cérémonie s’est tenue en présence du Directeur de Cabinet du Ministre des Transports et de la Logistique, du Directeur des Ressources Humaines de l’ASECNA, représentant le Directeur Général de ladite structure, du Directeur Général de l’ANAC, du représentant de l’ASECNA au Gabon et de plusieurs autres invités. Au nom du Directeur Général de l’ASECNA, M. Gustave DONOVO, Directeur des ressources humaines de l’ASECNA a remercié les autorités gabonaises de l’intérêt qu’elles portent aux activités aéronautiques nationales et les a assurées de la disponibilité des instances dirigeantes de l’ASECNA à coopérer avec elles. En remettant le document contractuel liant l’ASECNA à l’Etat gabonais, de la gestion des activités aéronautiques nationales du Gabon, il incombe désormais au nouveau délégué, la responsabilité de diriger la structure en toute transparence. En prenant la parole, M. NDOUTOUMOU NKOGHO s’est dit satisfait de son passage dans la structure qui lui a permis d’enrichir son expérience. Quant au promu, il a remercié les instances supérieures du pays et de l’ASECNA qui l’ont honoré en lui permettant d’occuper ce poste. Il a promis de tout mettre en oeuvre afin d’atteindre les objectifs qui ont été ciblés par les autorités.

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M. Parfait AMALET au micro de MAGANAC : Vous accédez au poste de Délégué aux Activités Aéronautiques Nationales (AANG) d’une organisation qui, selon son DG Mohammed Moussa à sa prise de fonction l’année dernière connaissait (ou connaît encore ?) des difficultés en matière financière, en matière de ressources humaines, des difficultés de formation du personnel nécessaire au fonctionnement de toutes les plateformes ... La situation au Gabon est-elle pareille, et si oui, que comptez-vous faire pour y remédier ? Je voudrais vous remercier pour l’intérêt que vous portez à l’ASECNA dans son ensemble. Cependant, permettez-moi de restituer un fait important dans votre question. L’ASECNA ne connait pas des difficultés en matière financière, en matière de ressources humaines ou encore de formation du personnel comme vous le présentez. Je ne crois pas non plus qu’il s’agisse là des propos de Mon Directeur Général comme rappelé.

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On rencontre par contre des difficultés dans le cadre de la gestion des Activités Aéronautiques Nationales du Gabon (AANG), dont le périmètre d’intervention induit des charges supérieures aux ressources conduisant ainsi à un déséquilibre budgétaire. Ce qui entraine malheureusement des écarts de fonctionnement des aérodromes qui lui sont confiés. Ces écarts entrainent bien sûr des faiblesses au titre des ressources humaines et techniques. Pour y remédier, il me faudra de nouvelles ressources permettant de mettre en œuvre un plan de redressement adapté au contexte économique de l’heure. Doit-on s’attendre à des mesures fortes pour redresser la situation ? Il faudrait s’y attendre. On ne peut pas faire d’omelettes sans casser des œufs. Il faudrait obligatoirement changer de paradigme en énonçant une vision claire avec des objectifs basés d’abord sur la performance et non sur les moyens. C’est-à-dire rentabiliser les acquis et mettre un terme au gaspillage des ressources. Pour moi le présent et l’avenir doivent être meilleur que le passé.

Les AANG couvrent plusieurs activités comme stipulé par le contrat de délégation. Notamment, l’exploitation des services de la navigation aérienne et de la météorologie dans les stations météorologiques synoptiques, la gestion commerciale des aéroports de l’intérieur etc. Avezvous l’intention de redresser certaines des activités sous-exploitées, et si oui, par quels moyens humains et matériels ? Je crois que la révision du contrat de délégation signé entre l’Etat Gabonais et l’ASECNA permettra de redresser et surtout redynamiser le périmètre de la DAAN et par conséquent les charges associées. Les nouveaux produits envisagés permettront de mettre en œuvre un plan de renouvellement de ressources humaines et matérielles. Pensez-vous à une diversification de vos activités ? Il n’est pas possible de penser à une diversification de nos activités car elles sont déjà bien définies dans le contrat de délégation et je suis donc contraint de m’y soumettre.


MME PAULE KOKI, DG DE L’AUTORITÉ D’AVIATION CIVILE CAMEROUNAISE :

« Il faut repérer les forces de chacun et s’appuyer sur ça pour construire ensemble »

Fotolia: LeonART

Mme Paule Koki, DG de la CCAA

Mme Koki, née Avome Assoumou Paule (52 ans) est ingénieure de l’aviation civile. Depuis bientôt trois ans, elle est la patronne de l’Autorité d’Aviation civile camerounaise (CCAA). Au micro de MAGANAC, elle revient sur son parcours et ses expériences et nous dévoile ses acquis et défis. Madame, vous êtes depuis fin 2015 le Directeur général de la CCAA. Quel est votre parcours ? J’ai eu un parcours classique d’ingénieure de l’époque. Après un baccalauréat C à 16 ans et demi en 1983 obtenu à Yaoundé au Cameroun, j’ai bénéficié d’une bourse d’études de l’Etat pour aller faire 2 classes préparatoires à Paris. Après cela, j’ai fait un concours commun d’ingénieur sans avoir une idée précise du type d’ingénierie que je devais faire. Ensuite j’ai été admise dans plusieurs écoles dont l’Ecole Nationale de l’Aviation Civile (ENAC) basée à Toulouse. C’est ainsi que j’ai découvert le monde de l’aviation civile, un environnement qui m’a fascinée quand je suis entrée et que je n’ai plus quitté depuis 33 ans. En parallèle j’ai obtenu un brevet de pilote privé qui m’a permis de voler un peu en France. De 1985 à 1988 j’ai fait mes études d’ingénieur et je suis rentrée au Cameroun en 1989 où j’ai directement pris service la même année à la direction de l’aviation civile qui dépendait du ministère des transports. Vous étiez encore très jeune … Oui, j’ai commencé ma carrière dans

l’aviation très jeune, à 23 ans. Et assez vite on m’a confié au fur et à mesures certaines responsabilités. D’abord en 1989, en pleine phase de finalisation de construction du nouvel aéroport international de Yaoundé Nsimalen, je suis intégrée dans le comité du projet. Ce qui m’a particulièrement fait plaisir, c’était de participer à tout ce qui était dossier de conception de procédure de vol pour le nouvel aéroport. C’était un projet majeur même si je ne concevais pas entièrement de procédures mais l’ayant vu à l’école, j’ai apporté tout le soutien à l’équipe en termes d’informations, de choix d’un certain nombre de volets. C’était assez fascinant pour moi, ça m’a beaucoup encouragée. Puis l’Etat m’a donné au fur et à mesure des responsabilités comme chef de service adjoint du transport aérien, chef de service de la navigation aérienne. Ensuite j’ai été envoyée à l’ASECNA où j’ai été chef de département de la navigation aérienne. J’avais une dizaine d’aéroports à superviser dans mon département qui gérait les contrôleurs de la circulation aérienne, les agents de l’information aéronautique, les pompiers d’aérodrome etc. A l’époque ce département était vraiment fort et gérait toute la coordination en relation avec les services de la maintenance et de la météo. Cela a été une expérience très positive de terrain. En 1995, j’ai été représentante par intérim de l’ASECNA. Ce qui me rassurait dans mon métier, c’est mon expérience de terrain. Rien ne la vaut. De 1996

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Quelles étaient vos tâches à Addis ? Je me suis occupée de transport, et l’une de mes tâches était d’aller dans les pays pour faire l’évaluation de la mise en œuvre de ce qui était la Déclaration de Yamoussoukro pour passer après en Décision le 14 novembre 1999. A partir de 2000, j’ai ralenti mes activités professionnelles afin d’élever mes 4 enfants. Le 03 décembre 1995, nous avons connu malheureusement un accident aérien de notre compagnie nationale, Cameroon Airlines. J’avais eu l’honneur de faire partie de la commission d’enquête et de voir tout le déroulé d’une enquête accident. En 2008, un pilote commandant de bord très expérimenté avec qui j’avais travaillé fortement dans le cadre de cette commission, a décidé de créer une école d’aviation au Cameroun et

pense à moi pour l’assister à monter cette école appelée CAE, la première au Cameroun et dans la sous-région. Et là je commence un autre volet de mon expérience professionnelle, à savoir la formation. A partir de zéro, nous avons monté cette école où j’étais le responsable pédagogique et m’occupais de tout ce qui est manuel, création de l’école, formation des instructeurs, la mise à niveau et obtenir la certification de l’aviation civile pour être le 1er organisme de formation agréé. Cela a été l’une de mes grandes fiertés parce que cet organisme existe toujours aujourd’hui.

de Directeur général de l’autorité de l’aviation civile du Cameroun. Une femme dans les métiers de l’aviation civile on en a très peu, surtout dans les postes à haute responsabilité comme ça … quelles sont vos expériences dans ce contexte ? Quand on intègre une maison à 23 ans, on n’imagine jamais qu’un A la 39e AG de l’OACI, Mme Koki a été élue Vice-Présidente de la Commission Technique

Comment êtes-vous arrivée à la CCAA ? En 2012, je suis rappelée à la direction de l’aviation civile qui est devenue autorité aéronautique pour participer à un groupe de formation des inspecteurs de la sécurité. Par la suite, on me propose le poste de directeur de la sécurité aérienne. J’ai accepté avec plaisir mais aussi avec beaucoup de crainte car ce poste est très difficile dans une autorité aéronautique et je mesurais toute la charge qui devait être la mienne. En 2015, après plusieurs audits, nous sommes passés à la barre de 60% par rapport aux normes de l’OACI, un résultat positif qui a été une vraie satisfaction pour moi. En décembre 2015, le Chef de l’Etat me fait l’honneur d’être promue au poste

Juin 2018 : Accueil du Ministre des Transports pour une visite de la CCAA

39e AG de l’OACI : Mme Koki et sa délégation se réjouissent d’avoir reçu le Certificat du Président du Conseil pour les efforts accomplis

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Fotolia: LeonART

à 1997 j’ai rejoint mon époux à Addis-Abeba en Ethiopie où j’ai travaillé à la commission économique pour l’Afrique dans le département du transport aérien. Là aussi ce fut aussi une expérience positive. C’est dans ce département qu’est partie la fameuse déclaration puis décision de Yamoussoukro. J’y ai acquis une expérience sur le transport aérien alors que précédemment j’avais une expérience de navigation aérienne.


Le Centre régional d’excellence de formation JAATO va implanter sa structure satellite au Cameroun

jour on sera Directeur général. Et confier ce poste à une dame montre tout l’attachement que le chef de l’Etat accorde à la promotion de la femme, mais aussi à la promotion de la compétence parce que cela faisait 27 ans que j’étais contente d’être dans ce métier, au cours desquels je n’ai pas cessé d’apprendre. Je ne peux pas dire que j’ai eu affaire à des comportements machistes, peut-être à de rares occasions. Je suppose que mes collaborateurs ont toujours vu en moi quelqu’un qui est passionné, qui a juste envie de faire son métier. Le débat s’est toujours porté sur la compétence, sur les questions qui nous intéressent de façon commune. Chacun a son rôle, sa part à faire, et je crois que c’est ce que j’essaie de faire depuis des années en m’appuyant sur les forces des uns et des autres. Il faut repérer les forces de chacun et s’appuyer sur ça pour construire ensemble. Aujourd’hui, le Cameroun a quasiment atteint les objectifs d’Abuja, mais il y a encore pas mal de choses à faire. Quels sont vos objectifs pour l’aviation civile camerounaise ? 60% ce n’est pas satisfaisant, il faut aller à 80%. Il y a des aspects comme la certification des aérodromes, les enquêtes et accidents, donc forcément sur les années à venir il faut travailler énormément sur ces domaines. Un système de supervision n’est pas là pour les audits. C’est un système permanent. On doit arriver à avoir une culture de sécurité dans le pays. Nous faisons des grands progrès pour que la

sécurité soit la culture normale et ne devienne plus comme un fardeau. Et nous commençons à avoir des résultats auprès des compagnies aériennes et des opérateurs. Mais le succès sera total quand ce sera 90% des opérateurs. C’est le 1er défi sur le plan de la sécurité. Je vois l’avenir de l’aviation civile de façon positive parce que les audits de l’OACI ont permis de sensibiliser tout le monde. Des investissements sont faits, il y a un grand travail. Toutefois nous gérons un peu les difficultés du passé notamment au niveau des aéroports. Par exemple quand nous n’appliquions pas de façon rigoureuse les normes relatives à la limitation des obstacles, à la préservation des domaines fonciers. C’est des questions difficiles à gérer qui ont des implications bien plus qu’au-delà de l’administration de l’aviation civile. Même si l’ensemble du gouvernement est sensibilisé sur toutes ces questions et apporte son appui à l’autorité. Il y a un environnement très favorable sur le plan règlementaire et nous devons continuer à faire des progrès. L’objectif d’une aviation c’est que les avions volent et que les aéroports servent aux activités de l’aviation. Au niveau du Cameroun c’est très positif. Depuis 2016, depuis que je suis là nous avons rouvert des aéroports secondaires. Le Cameroun dispose

de 4 aéroports internationaux et 6 aéroports secondaires dont 2 ouverts au trafic aérien commercial, et nous envisageons d’ouvrir d’autres en 2018. L’autorité aéronautique du Cameroun a commencé un grand chantier de renouvellement de son système de sûreté. Ce projet vise à renouveler les équipements, les installations, les ressources humaines, renforcer les formations et les compétences. Evidemment nous continuons à travailler en étroite collaboration avec Camair-co parce que comme on dit une autorité aéronautique est mariée à ses compagnies aériennes et cela doit bien marcher au quotidien. Nous avons un transport aérien qui me semble florissant. Le Cameroun est desservi par à peu près 22 compagnies aériennes et nous continuons à avoir des demandes de compagnies aériennes qui veulent desservir le pays, des demandes d’augmentation de fréquences, des demandes de vols tout cargo, l’année dernière nous avons commencé avec Cargolux etc. La Cameroun est desservi quotidiennement presque par toutes les grandes compagnies et commence à être bien connecté sur le plan régional. C’est une vraie fierté de contribuer à cet essor du transport aérien pour le bénéfice des usagers camerounais et de l’économie toute entière. C’est sur ça que je vais continuer à travailler de tout mon cœur avec mon équipe.

France : Rencontre avec la Ministre déléguée aux Transports

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ASECNA :

Instances Statutaires de l’ASECNA à Lomé Les Instances Statutaires annuelles de l’ASECNA se sont tenues du 23 au 27 juillet 2018, à Lomé au Togo. Elles ont été marquées par la tenue d’une série de réunions dont celle de la commission du Conseil le 23 juillet, celle de la commission de la sécurité le 24, celle de la 138ème réunion du Conseil d’Administration le 25 juillet 2018 et enfin celle de la 62ème Session du Comité des Ministres le 27 dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par Monsieur Kami Selom KLASSOU, Premier Ministre de la République togolaise. Dans son discours, il a insisté sur l’importance stratégique de l’ASECNA pour ses Etats membres. Il a mis en exergue l’expérience du ciel unique mise en œuvre par l’ASECNA depuis bientôt 60 ans et qui constitue un exemple réussi de coopération auquel l’Organisation de !’Aviation Civile Internationale se réfère dans sa stratégie pour promouvoir au niveau international une gestion intégrée et rationnelle de l’espace aérien.

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Dans cet esprit, il a invité l’ASECNA à mettre cette expérience au service du Marché Unique du Transport Aérien en Afrique lancé par l’Union Africaine en janvier 2018 à Addis-Abeba. Auparavant, Monsieur Ninsao GNOFAM, Ministre des Infrastructures et des Transports de la République Togolaise a souhaité la bienvenue à ses collègues Ministres en soulignant l’honneur fait à son pays pour abriter ces assises. M. GNOFAM a pris la présidence tournante du Comité des ministres de l’Agence. Monsieur Ralava BEBOARIMISA, Ministre des Transports et de la Météorologie de Madagascar et Président du Comité des Ministres a fait le bilan des activités menées par l’ASECNA durant son mandat. Il a insisté sur la nette amélioration de la gouvernance de !’Agence qui s’est traduite notamment par la restauration de la trésorerie, le retour progressif des équilibres macroéconomiques, la diligence des partenaires pour financer son Plan de Services et d’Equipement pour

les prochaines années et la grande confiance que lui accordent les plus Hautes Autorités des Etats. Sur le plan opérationnel, la sécurité de la navigation aérienne dans l’espace géré par l’ASECNA devrait connaitre une nette amélioration avec le début de la mise en œuvre du guidage radar. Il s’est enfin félicité de l’obtention par l’ASECNA de la certification ISO 9001 version 2015 de l’ensemble de ses activités. Au cours de la cérémonie plusieurs pays ont procédé à la signature d’accords aériens bilatéraux. A l’issue de ses travaux, le Comité a pris les décisions importantes ci-après : Au titre des redevances aéronautiques, le Comité décide du maintien de leur taux pour l’année 2019 ; Au titre d’une meilleure connaissance de la météorologie de l’espace, le Comité soutient la candidature du consortium Australie, Canada, France, Japon pour la fourniture de services de météorologie de l’espace;


Passation de charge entre les présidents du Comité des Ministres (Madagascar/Togo)

Le ministre gabonais à côte du DG ASECNA

Au titre de l’article 2 de la Convention, le Comité décide de l’inscription de l’aéroport de Mongomoyen en Guinée Equatoriale sur la liste des Aéroports Communautaires de l’Agence et a enregistré la demande d’inscription de l’aéroport de San Pedro en Côte d’Ivoire. Au titre de la Commission de Vérification de la Sécurité (CVS), le Comité approuve le cadre organique de son intervention ; Au titre de la lettre de mission assignée au Directeur Général, le Comité approuve le rapport sur son état de mise en œuvre. Le Comité a adressé ses félicitations et marqué son soutien à Son Excellence Monsieur le Président de la République Togolaise, Champion de l’Union Africaine pour l’opérationnalisation du Marché Unique du Transport Aérien en Afrique (MUTAA). A l’issue de ses travaux, le Comité a adressé ses plus vifs remerciements

à son Excellence Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République et au Gouvernement Togolais pour la parfaite organisation de cette session. (Asecna, photo : SANA)

Signature d’accords bilatéraux Au cours de la cérémonie d’ouverture du Comité des Ministres, plusieurs accords bilatéraux sur le transport aérien et le SAR ont été signés entre pays dont : - Accord aérien bilatéral : Benin/Mali, Togo/Congo, Togo/Niger, Togo/Côte d’Ivoire, Togo/Madagascar - Accord SAR bilatéral : Benin/Tchad

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NOUVELLE COMPAGNIE NATIONALE TCHADIENNE:

Les précisions du DG de l’ADAC Afin de mieux éclaircir le public sur la nouvelle compagnie nationale tchadienne, nous avons interviewé le Colonel Mahamat ADJAM, Directeur général de l’Autorité d’Aviation Civile du Tchad. Monsieur le Directeur général, quel est le nom exact de cette nouvelle compagnie ? Le nom exact de la compagnie est: TCHADIA AIRLINES

Qui y détient des parts, et à quel pourcentage ? Les actionnaires sont le Gouvernement du Tchad (51%) et Ethiopian Airlines (49%) Le lancement est prévu pour quand ? Le vol inaugural est prévu le 1er Octobre 2018; la 1ère destination n’est pas encore définie. Quelle sera la composition de la flotte ? La flotte de départ est constituée de 2 avions Turboprop Bombardier Dash 8 Q 400.

AIR ALGÉRIE :

Lancement prochain de vols vers Libreville et Douala

Connaît-on déjà les destinations qu’elle desservira ? La desserte de 4 principales villes au Tchad et le trafic de voisinage du pays. (ADAC Tchad) Le Colonel Mahamat ADJAM, DG de l’ADAC

Lancement d’un centre de maintenance d’avions à Accra Les gouvernements d’Egypte et du Ghana ont signé le mardi 14 août, un accord pour le lancement d’un centre de maintenance d’aéronefs à l’aéroport international de Kotoka-Accra. L’accord a été paraphé au Caire entre Abou Taleb Tawfik, directeur général d’Egyptair Maintenance & Engineering et John Dekyem Attafuah, président de Ghana Airports Company.C’était en présence d’Ahmed Adel, le président d’Egyptair Holding Company, Darko Mensah, le ministre délégué de l’aviation civile du Ghana et Paul Okoh, ambassadeur du Ghana en Egypte, rapporte NewsAero.

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BRÈVES · Maganac 38

Selon Abou Taleb Tawfiq, le nouveau centre MRO (Maintenance-Repair-Operations) va offrir un soutien technique aux compagnies qui desservent le Ghana. Ceci cadre avec la stratégie d’expansion d’Egyptair Maintenance & Engineering en Afrique et au Moyen Orient, a-t-il souligné. La compagnie a enregistré 15 nouveaux clients au cours de l’exercice 2017/2018. Pour le ministre, Darko Mensah, l’installation d’un centre de maintenance donnera à l’aéroport international d’Accra des atouts techniques supplémentaires qui pourront contribuer à attirer plus de compagnies aériennes vers le pays.

La compagnie aérienne nationale algérienne a annoncé qu’elle prévoit de lancer de nouvelles lignes reliant trois fois par semaine Alger à Libreville (Gabon) et Douala (Cameroun) à partir des 2 et 3 décembre, rapporte CH-Aviation. Ce sera la première fois qu’Air Algérie lance des vols vers l’Afrique Centrale. La compagnie nationale opère déjà en Afrique de l’Ouest, précisément à Abidjan (Côte d’Ivoire), Bamako (Mali), Dakar (Sénégal), Niamey (Niger), Nouakchott (Mauritanie) et Ouagadougou (Burkina Faso).

Photos: NewsAero · Fotolia: Mikael Damkier

GHANA/EGYPTE :


TUNISAIR :

Licenciement de 1.200 salariés pour sortir la tête de l’eau Après 7 ans de turbulences, la compagnie Tunisair, qui plaide un très large sureffectif, souhaite se séparer de 1200 salariés. Elyès Mnakbi, PDG de Tunisair a concédé dans une déclaration à Reuters des charges trop lourdes par rapport à la taille de la compagnie (30 appareils) et souhaite donc faire sortir 1200 employés sur les 8000 que compte son effectif. « La société souffre de difficultés financières majeures en raison du nombre élevé de travailleurs et de la masse salariale de l’entreprise », a souligné Elyès Mnakbi. « Nous avons proposé de licencier 1.200 travailleurs et nous attendons l’approbation du gouvernement pour ce programme, qui aidera l’entreprise à alléger son fardeau financier et à sortir de la crise ». En comparaison, Royal Air Maroc, avec sa flotte de 50 avions emploie 3 300 employés selon son site Internet. « Dans tous les pays du monde, chaque avion est censé avoir environ 80 employés, mais à Tunisair, chaque avion compte

165 employés, ce qui alourdit le bilan de la société », a argumenté Mnakabi. Les difficultés financières actuelles de Tunisair sont à l’origine de retards et de clouage au sol d’avions attendant des pièces de rechange. Sa flotte d’avions exploités est ainsi passé de 30 à 24. Pour en finir, et alors que l’accord de ciel ouvert signé avec l’Union européenne menace d’ouvrir dès cette année les aéroports tunisiens à la concurrence étrangère (à l’exception de celui de Tunis pour une durée de quatre ans), Mnakabi a annoncé un programme de réformes qu’il souhaite mettre en œuvre. (aj)

CAMEROUN :

L’aéroport international de Douala passe à l’énergie solaire L’aéroport international de Douala se met au vert. A l’initiative du programme de l’OACI sur la réduction de l’empreinte carbone, la principale plateforme du Cameroun est en train de se doter d’un champ solaire de 1MW pour renforcer l’approvisionnement en énergie.

Dans sa phase d’utilisation, le champ solaire sera exploité par ADC (Aéroports du Cameroun) et alimentera le groupe électrogène mobile qui sera intégré aux passerelles télescopiques. L’entrée en service est prévue le 22 octobre prochain.

Air Zimbabwe en faillite Les destinées d’Air Zimbabwe, la compagnie nationale du Zimbabwe, sont désormais entre les mains du groupe international d’audit et de conseil Grant Thornton Chartered Accountants. Le groupe a été désigné administrateur intérimaire après la dissolution par gouvernement du conseil d’administration d’Air Zimbabwe, a annoncé le ministre des Transports et des Infrastructures, Joram Gumbo. En proie à des tensions de trésorerie, les sociétés Air Zimbabwe (Pvt) Ltd. et Air Zimbabwe Holdings (Pvt) Ltd ont été mises sous administration provisoire au titre de la loi sur les faillites applicable aux sociétés publiques insolvables. Les autorités zimbabwéennes restent cependant floues sur les conditions de cette administration provisoire par Grant Thornton qui aboutira soit à la liquidation officielle de la compagnie aérienne soit à la mise en place d’un plan de restructuration assorti d’un calendrier d’apurement de la dette. La compagnie basée à Harare croupit en effet sous une dette abyssale d’environ 300 millions de dollars dont 272 millions sont dus aux entreprises locales et au personnel du fait des plans de compression des effectifs. Elle a licencié près de 200 employés l’année dernière. Air Zimbabwe dispose actuellement d’une flotte de sept avions dont deux Boeing 767, trois B737, trois MA60 et deux Airbus A320 d’une moyenne d’âge de 25 ans. (aj)

Photos: Tunisair

Financé par l’Union européenne et exécuté par l’entreprise française SAGEMCOM, le projet s’étend sur une superficie de 24000m2 dont 13000m2 de panneaux solaires, rapporte NewsAero.

BRÈVES · Maganac 38

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ALASKA AIRLINES :

Un passager se déshabille et court tout nu dans l’avion

Ce voyageur pourrait malheureusement avoir sa place sur le compte Instagram «Passenger Shaming», qui regroupe les pires incivilités des passagers en avion ... Le passager du vol AS107 qui reliait Seattle à Anchorage en Alaska a eu un comportement qui n’est pas passé inaperçu. A trente minutes de l’atterrissage, l’homme s’est soudainement délesté de ses vêtements pour ensuite courir complètement nu en direction de la cabine du pilote.

l’appareil jusqu’à l’atterrissage. Malgré cet incident, l’avion est arrivé à l’heure à destination et ‘«sans encombre» selon le porte-parole de la compagnie Alaska Airlines. Quant au passager en question, il a été interpellé par la police à sa descente d’avion, puis admis dans un hôpital. Agé d’une vingtaine d’années, il s’est cogné et a en effet été légèrement blessé à la tête lorsque les deux passagers l’ont stoppé dans sa course folle.

La chaîne télévisée américaine Fox 5 révèle que dès que l’avion a décollé de l’aéroport Newark Liberty International à New-York, des passagers ont constaté que leur siège était envahi de puces, capables de piquer jusqu’à 90 fois en une seule nuit.

dès leur embarquement. Il était également accompagné de sa compagne et de son bébé âgé de quatre mois. Débarqué à Toulouse-Blagnac, il a été pris en charge par la police aux frontières.

Un passager déploie sa poupée gonflable ! Un vol de la low cost britannique Jet2, reliant Belfast à Ibiza a été dérouté vers l’aéroport Toulouse-Blagnac à cause d’un homme en état d’ivresse. Après avoir bu de l’alcool et déployé sa poupée gonflable en plein vol, le passager turbulent a commencé à se montrer agressif envers le personnel navigant. Après plusieurs avertissements, l’équipage a pris la décision d’atterrir en urgence à l’aéroport de Toulouse pour y débarquer le trublion. Selon le journal La Dépêche, le passager ivre faisait partie d’un groupe assez chahuteur

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Insolite · Maganac 38

Des punaises de lit envahissent l’avion Des passagers qui voyageaient dans un vol Etats-Unis – Inde se sont rendus compte que leur siège était infesté de punaises de lit. La compagnie aérienne Air India s’est excusée de ce désagrément.

Alors que l’individu criait et commençait à faire paniquer les autres passagers, deux personnes ont pris l’initiative de le plaquer au sol avant de l’enfermer dans les toilettes de

VOL DE JET2 DÉROUTÉ :

AIR INDIA :

« Son attitude était inutilement agressive à l’égard d’un membre du personnel et particulièrement indisposante pour le reste des passagers, qui comptaient de nombreuses familles avec de jeunes enfants », a expliqué un porte-parole de la compagnie Jet2, cité par The Sun. «Il est très clair que sa consommation illicite d’alcool a contribué à son comportement. Nous allons continuer à renforcer le contrôle de la vente et de la consommation de produits achetés dans les aéroports ». (aj)

Après 17 heures de vol jusqu’à Mumbai, des parents se sont rendus compte que leur enfant de 8 mois était couvert de piqûres. Toute la famille s’est vue prescrire un traitement de 10 jours. Un autre passager volait en classe business avec ses proches et a tweeté des photos de son siège. On constate facilement quelques punaises de lit grouiller sur le fauteuil. Dans sa publication, il pointe du doigt Air India. «Nous avons informé l’équipage. Ils ont pulvérisé le siège d’un répulsif anti-insectes. Après cela, encore plus d’insectes ont rampé hors de ce siège et d’autres », a déclaré le passager Kashmira Tonsekar au journal Hindustan Times. La compagnie aérienne s’est excusée et a indiqué qu’elle allait tout mettre en œuvre pour régler le problème au plus vite. Mais s’en débarrasser n’est pas une mince affaire : le corps aplati de ces punaises leur permet de se glisser partout facilement.

Fotolia: neonnspb, Cookie Studio

Un passager de la compagnie Alaska Airlines a enlevé ses vêtements avant de courir en direction de la cabine du pilote. Il a été arrêté à sa descente de l’avion puis emmené à l’hôpital.


GRÈCE :

Un jeune garçon soufflé par le réacteur d’un A320 qu’il regardait décoller Un garçon britannique âgé de 12 ans a été blessé après avoir été projeté dans les airs sur près de 10 mètres par le moteur d’un avion à réaction décollant depuis l’aéroport de Skiathos en Grèce, surnommé « second aéroport Princess Juliana de St-Martin », devenu fameux pour ces atterrissages-décollages au ras d’une plage. Le garçon britannique, âgé de 12 ans, se tenait à côté d’une clôture à l’aéroport de Skiathos, où spotters et curieux, se rassemblent souvent pour observer ou ressentir les avions décoller et atterrir. Mais alors que l’Airbus A320 de TUI Airways décollait pour Londres, le puissant réacteur a envoyé le garçon valdinguer dans les airs 10 mètres plus loin avant qu’il ne vienne atterrir… (et heureusement) sur le sable. Ce dernier, qui était en vacances avec son père, a été emmené dans un centre médical

à proximité pour un traitement d’urgence avant d’être transféré à l’hôpital d’Achilopouleio à Volos. Selon les médecins, l’incident aurait pu devenir mortel si le garçon était retombé sur une surface plus dure. Des milliers de touristes se rassemblent chaque année devant l’aéroport de Skiathos pour assister au spectacle engendré par le souffle des réacteurs d’avions qui survolent l’endroit à basse altitude. Il faut ajouter qu’en raison de sa courte longueur de piste (seulement 1 630 mètres), l’atterrissage par une compagnie aérienne sur cet aéroport (une vingtaine) contraint les pilotes à une formation supplémentaire.

(aj)

VOL MUNICH-PARIS :

Un ancien boxeur français maîtrise un forcené à bord de l’avion

Fotolia: Giuseppe Porzani, Clarisse

Le ring s’est invité dans les couloirs d’un vol Munich-Paris. L’ancien boxeur professionnel Tarik Sahibeddine est parvenu à maîtriser un forcené, au comportement menaçant, qui terrorisait les passagers et le personnel de bord. «L’avion avait décollé depuis quelques minutes. J’étais tranquillement assis avec mon épouse quand j’entends qu’il y a un accrochage juste devant moi», raconte à franceinfo celui qui est deux fois champion de France en poids légers et poids plumes. «Un homme était en train de provoquer l’équipage en réclamant un deuxième verre d’alcool : le chef de cabine commençait à hausser le ton alors que l’homme refusait de s’asseoir», poursuit-il. Rapidement, la situation dégénère : «Le chef de cabine se dirige vers le

cockpit pour appeler le commandant. Je vois que l’homme le suit et commence à insulter le chef de cabine. Il était très agressif», décrit l’ancien boxeur. Il tente de raisonner l’individu qui «avait une attitude incohérente, comme un fou». Alors qu’ils essaient de mettre en place une stratégie pour maîtriser l’individu : «D’un coup, il se lève et se dirige vers le cockpit. Là, je ne réfléchis pas, je le plaque et je le ceinture. On parvient à le maîtriser». Le boxeur et l’équipage le traînent ensuite au sol et l’attachent sur l’un des sièges, à l’avant. Une fois l’avion au sol, la police arrive pour arrêter le forcené. «Tout le monde était soulagé : beaucoup pensaient que c’était un terroriste. J’ai été applaudi, les gens sont venus me remercier», explique-t-il. Il a ensuite été invité par l’équipage à prendre une photo dans le cockpit. Sur son compte Facebook, le

Un avion atterrit en urgence à cause de l’odeur pestilentielle d’un passager Un avion de la compagnie low cost Transavia, une filiale du groupe Air France, a dû se poser en urgence sur l’aéroport de Faro au Portugal, car un des passagers dégageait une odeur pestilentielle. Le quotidien belge néerlandophone Het Laatste Nieuws rapporte que le passager, qui ne s’était apparemment pas lavé depuis plusieurs semaines, sentait tellement fort qu’il incommodait toute la cabine. L’équipage l’a dans un premier temps enfermé dans les toilettes de l’avion, mais l’odeur continuait à sévir, au point que plusieurs passagers sont tombés malade. En l’absence d’autre solution, le commandant de bord a dû se résoudre à détourner l’avion qui effectuait la liaison entre les Canaries et Amsterdam, et à atterrir en urgence sur l’aéroport de Faro au Portugal. Pour sa part, la compagnie aérienne donne une version plus édulcorée de l’incident. «L’équipage trouvait irresponsable de continuer à voler avec un passager qui semblait malade. L’appareil a donc été dévié pour des raisons médicales, mais il est exact qu’il dégageait une certaine odeur», explique le porte-parole de Transavia. Après l’atterrissage à Faro, le passager a été pris en charge par le personnel médical de l’aéroport portugais. Les autres voyageurs ont été invités à prendre l’air et après que l’avion ait été aéré et désinfecté, il a redécollé quelques heures plus tard en direction des Pays-Bas.

boxeur a parlé «d’un retour de vacances musclé», un message accompagné d’un cliché de lui dans le cockpit de l’avion.

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AGENCE NATIONALE DE L’AVIATION CIVILE BP 2212 Libreville, Gabon

Agence Nationale de l’Aviation Civile

Tel.: +241 (0) 1 44 46 54 / 44 46 58 Fax: +241 (0) 1 44 54 01 Site: www.anacgabon.org Email: contact@anac-gabon.com


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