Antidote n°93 (avril13)

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Fermons Pessoa !

Quel avenir pour la PACES?

L’ANEPF et les structures professionnelles Les génériques

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Trousse de secours, mode d’emploi

CESPHARM

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93 Journal de l’Association Nationale des Étudiants en Pharmacie de France # Avril 2013

Édito Bonjour à tous, L’année 2013 est marquée par les 45 ans de l’ANEPF. À cette occasion comme vous avez pu le voir, en plus d’une campagne de communication, l’association se dote d’un nouveau site Internet à l’adresse www.anepf.org . Repensé pour être dynamique et moderne, il a pour vocation de devenir la vitrine de l’ANEPF. N’hésitez pas à le consulter régulièrement. La communication auprès des étudiants en pharmacie faisant partie de nos missions, voici donc le deuxième Antidote de mon mandat. Vous y trouverez de nombreux sujets qui nous intéressent: le Centre Universitaire Fernando Pessoa, les pistes pour remplacer la PACES, une présentation de l’Ordre des Pharmaciens et bien d’autres encore. N’hésitez pas à participer au concours organisé conjointement avec l’OCP en quatrième de couverture. Je vous souhaite une bonne lecture et «pour que vive l’information, vive l’Antidote!». Alexis BILLARD. Vice-président communication ANEPF 2012-2013 vp-communication@anepf.org

Le

mot duprésident Joyeux anniversaire, Trousse de

secours mode, Cet Antidote est particulier puisqu’il me revient la tâche délicate d’ind’emploi troduire la célébration de la 45e année d’existence de l’Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de France. Voilà qui fera donc bientôt un demi-siècle que l’ANEPF défend sans relâche les études et étudiants en pharmacie. Aujourd’hui, grâce au travail de tout notre réseau et des précédents bureaux, nous avons vu l’ANEPF s’imposer dans le paysage de l’enseignement supérieur et comme association représentative incontestable de l’ensemble des étudiants en pharmacie de France. En 45 ans l’ANEPF a régulièrement fourni un travail complet, de qualité, parfois critique, mais toujours constructif, avec toujours cette envie permanente de tirer nos études et notre formation vers l’avant, dans des contextes parfois difficiles voire hostiles. Nous pouvons être fiers de dire aujourd’hui que l’ANEPF n’a jamais dérogé à ses valeurs et son réseau, qui ont toujours été fermement défendus depuis sa création. Je vous laisse donc apprécier la lecture de cet Antidote dans lequel vous découvrirez les quelques surprises qui accompagnent l’anniversaire de notre association. ■

Réda AMRANI-JOUTEY. Président de l’ANEPF 2012-2013 president@anepf.org

5 affiches pour réaffirmer nos missions Réalisé en collaboration avec


Paris, le 9 avril 2013

ÇŻ ••‘…‹ƒ––‹‘Â? Nationale des Etudiants en Pharmacie de France (ANEPF) fĂŞtait le 24 mars 20 2 13 ses 45 ans. A cettte occcasion, ÂŽÇŻÂƒÂ•Â•Â‘Â…Â‹ÂƒÂ–Â‹Â‘Â? ƒ tenu Ă rappeler ses engagemeents et ses missions dans un contexte Â†ÇŻÂąÂ˜Â‘ÂŽÂ—Â–Â‹Â‘Â? †‡s ĂŠtudes et de la profession dee pharmacien. Les premi‡”• •–ƒ–—–• †‡ ÂŽÇŻÂƒÂ•Â•Â‘Â…Â‹ÂƒÂ–Â‹Â‘Â? ‘Â?– ¹–¹ †¹’‘•¹• Â? Žƒ Â’Â”ÂąÂˆÂ‡Â…Â–Â—Â”Â‡ †‡ ’‘Ž‹…‡ †‡ ƒ”‹• ‡Â? ͳ͝͸ ͸ͺǤ ‡’—‹•ǥ ÂŽÇŻ ‡•– Žƒ •‡—Ž‡ ‘”‰ƒÂ?‹•ƒ–‹‘Â? ”‡’”¹•‡Â?– • ƒ–‹˜‡ de Žǯ‡Â?•‡Â?„Ž‡ †‡• Âą –—†‹ƒÂ?–• ‡Â? ’Šƒ”Â?ƒ…‹‡ †‡ Frrance. ‘–”‡ ’”‡Â? Â?‹°Â”‡ Â?‹••‹‘Â? ‡•– Žƒ ”‡’”¹•‡Â?–ƒ–‹‘Â? †ǯ—Â?‡ ˜‘‹š ‹ndĂŠpen ndante politiquement et asy yndicale des ĂŠtudiants auprès des instances universitaires et ministĂŠrielles. Nous infformons les ĂŠtudiants su ur le cursus ’Šƒ”Â?ƒ…‡—–‹“—‡ ‡– •‡• †¹„‘—…Š¹• Â?ƒ‹• ÂąÂ‰ÂƒÂŽÂ‡Â?‡Â?– •—” ÂŽÇŻÂƒÂ…Â–Â—ÂƒÂŽÂ‹Â–Âą —Â?‹˜‡”•‹–ƒ‹”‡ ‡– ’”‘ˆ‡•• ‡ ‹‘Â?Â?‡ŽŽ‡Ǥ ƒ ’”‘Â?otion des liens entre ĂŠt ĂŠ udiants ou avec les professionnels de santĂŠ fait ĂŠgalement partie de nos engagem ments. Nous contribuons ƒ—š ÂąÂ…ÂŠÂƒÂ?‰‡• ‹Â?–‡”Â?ƒ–‹‘Â?ƒ—š ‡– •‘Â?Â?‡• ƒ…–‡—”• †‡ •ƒÂ?– ƒ Âą ’—„Ž‹“—‡ ‡– †ǯŠ—Â?ƒÂ?‹–ƒ‹”‡Ǥ ‡—š derniers engageme e nts sont importants po p ur nous : prĂŠserver la qu q alitĂŠ de nos ĂŠtudes et former les reprĂŠsentants ĂŠtu t diants. ‘—” ”¹—•• • ‹” …‡• Â?‹••‹‘Â?•ǥ Â?‘—• ƒ˜‘Â?• Â†ÂąÂ˜Â‡ÂŽÂ‘Â’Â’Âą ƒ— ˆ‹Ž †— –‡‡Â?’• †‡ Â?‘Â?„”‡—š Â?‘›‡Â? Â?• Â†ÇŻÂƒÂ…Â–Â‹Â‘Â? : participation aux sous-commissions et commissions pĂŠdagogiques nationales des ĂŠtudes de pharmacie, ĂŠchanges et trav vail en commun avec le consseil national de l'Ordre des pharmaciens, relations ĂŠtroites avec la confĂŠrence des doyens de Pharmacie et les organisations reprĂŠsentatives e de la profession, prĂŠsence aux salons et congrès professionnels et participation acctive Ă la promotion de la fili l ère pharmacie . Nous avons n ĂŠgalement des contacts frĂŠq ĂŠ uents avec les institution ns ministĂŠrielles et organisons cinq assemblĂŠes gĂŠnĂŠr ĂŠ ales et un congrès annuel comprenant des confĂŠren nces animĂŠes par des professionnels du monde de la santĂŠ, des formations pour la reprĂŠsentation universitaire et la vie associative, dess dĂŠbats sur l'organisation et e le contenu des ĂŠtudes phar a maceutiques ou encore des rĂŠflexions sur les th hèmes d'actualitĂŠ. Nous coordonnons nationalement et e participons aux ĂŠvènements de santĂŠ publique ou humanitaires dĂŠveloppĂŠs p par les ƒ••‘…‹ƒ–‹‘Â?• Ž‘…ƒƒŽ‡• Â†ÇŻÂąÂ–Â—Â†Â‹ÂƒÂ?–• ‡Â? ’Šƒ”Â?ƒ…‹‹‡ †‡ ”ƒÂ?…‡Ǥ ‘—” Ž‡• ͜͡ Íś ƒÂ?• †‡ ÂŽÇŻ ÇĄ Â?‘—• ˜‡Â? Â?‘Â?• †‡ Â†ÂąÂ˜Â‡ÂŽÂ‘Â’Â’Â‡Â” —Â? Â?‘—˜‡ƒ— •‹–‡ ‹Â?–‡”Â?‡– †‹•’‘Â?‹„Ž‡ ‡ Â? ÂŽÇŻÂƒÂ†Â”Â‡Â•Â•Â‡ www.anepf.orgǤ ‘†‡”Â?‡ǥ ˆ‘Â?…–‹‘Â?Â?‡Ž ‡– †› ›Â?ƒÂ?‹“—‡ǥ ‹Ž Â˜ÂąÂŠÂ‹Â…Â—ÂŽÂ‡ Ž‡• …ƒ” ƒ ÂƒÂ…Â–ÂąÂ”Â‹Â•Â–Â‹Â“Â—Â‡Â• †‡ ÂŽÇŻÂƒÂ•Â•Â‘Â…Â‹ÂƒÂ–Â–Â‹Â‘Â?Ǥ ‡ •‹–‡ǥ Â˜ÂąÂ”Â‹Â–ÂƒÂ„ÂŽÂ‡ ˜‹–”‹Â?‡ ‡ †‡ ÂŽÇŻ ÇĄ ƒ ¹–¹ –‘–ƒŽ‡Â?‡Â?– ”‡’‡Â?•¹ ’‘—” ”¹’‘Â?†”‡ –‘—Œ‘—”• ’Ž—• ƒ—š „‡•‘‹Â?• • ÂąÂ–Â—Â†Â‹ÂƒÂ?–• : actualisation quotidienne, newsletter, ƒ……°°Â• Â? †‡• ‘ˆˆ”‡• †‡ •–ƒ‰‡ ‘— †ǯ‡Â?’Ž‘‹ ‡Â? ”ƒÂ?…‡ ‘— Â? ÂŽÇŻÂąÂ–Â”ÂƒÂ?‰‡”ǥ sensibilisation de d s visiteurs aux campagness de santĂŠ publique, publicaationsÇĽ —–”‡ •‘Â? •‹–‡ǥ ÂŽÇŻ †‹•’‘•‡ de nombreux mo oyens de communication, pr p euves de son dynamisme : rĂŠseaux sociaux (Facebook/page Fan, ™‹––‡”Ȁ̡’Šƒ”Â?ƒ Â? Ě´ ČŒÇĄ Œ‘—”Â?ƒ—š Č‹Â’ÂƒÂ’Â‹Â‹Â‡Â”Č€ÂŽÇŻ Â?–‹†‘–‡ǥ Â?—Â?ÂąÂ”Â‹Â“Â—Â‡Č€ÂŽÂƒ ÂŽ ”‡˜—‡ †‡ Â’Â”Â‡Â•Â•Â‡ČŒÇĄ …‘Â?Â? Â?—Â?‹“—¹• †‡ presse, guides Ă destinĂŠe des ĂŠtudiants. Comm m uniquer auprès des ĂŠtudi d ants fait partie de nos missi s ons et doit rester un moyen n fort de transmettr‡ Â?‘• ˜ƒŽ ƒ ‡—”• ‡– Â?‘• ’‘•‹–‹‘Â?• ’‘—” Žƒ Â†ÂąÂˆÂ‡Â?•‡ †‡ Žǯ‡Â?•‡Â?„Ž‡ †‡‡• ÂąÂ–Â—Â†Â‹ÂƒÂ?–• en pharmacie dee France. Une campagne dee communication, centralisĂŠe sur 6 afffiches, a dĂŠbutĂŠ auprès des ĂŠtudiants, institu utions, professionnels et mĂŠdia ĂŠ s pour rappeler nos enggagements et nos missions. ǯ‡Â?•‡Â?„Ž‡ de ces affffiches est s disponible sur notre site internet.

CONTACT :

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FermonsPessoa ! Inquiétudes et colères Ouvert en novembre dernier le Centre Universitaire Fernando Pessoa (CUFPF), propose des formations en orthophonie et en odontologie à des étudiants sélectionnés sur dossier, s’acquittant de frais de scolarité allant de 7 500 € (orthophonie) à 9 500 € (odontologie) par an. Selon la direction de l’UFP France, 89 étudiants sont actuellement inscrits (29 en orthophonie et 60 en odontologie). Des études de pharmacie seraient proposées dès la rentrée 2013.

Dès son ouverture, l’ANEPF et tous les étudiants comme les professionnels du monde de la santé ont dénoncé le contournement du numerus clausus qui encadre le nombre de professionnels français, le coût des formations proposées, les incertitudes sur la qualité et le contenu de l’enseignement dispensé, les pratiques commerciales de l’établissement ainsi que le manque de clarté par rapport à la continuité du cursus et la délivrance des diplômes. De nombreux flous ont plané sur le CUFPF dès son ouverture. Les ministères de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, le ministère de la Santé, le président de l’Université de Toulon tout comme le Rectorat de Nice n’étaient pas au courant de l’ouverture de l’établissement. Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement Supérieur a donc décidé de porter plainte contre le CUFPF sur plusieurs critères : utilisation du terme « Université » (le CUFPF était auparavant dénommé Université Fernando Pessoa), les cursus et les cours n’étaient pas décrits, aucune autorisation

tion réglés (4 500 €). Les étudiants sont donc au pied du mur et pris en otage : leur cursus déjà entamé, une partie de leurs études déjà financée… L’espoir d’une formation reconnue impose désormais de partir à l’étranger, à plus de 1500 km de chez eux.

L’ANEPF, les étudiants et professionnels de santé mobilisés Le 15 mars dernier se tenait une manifestation soutenue par l’ANEPF mobilisant professionnels et étudiants en santé venant de toute la France pour demander la fermeture du Centre Universitaire Fernando Pessoa France (CUFPF). C’est ainsi plus de 900 étudiants en pharmacie dentaire ou encore médecine qui ont montré leur implication et leur inquiétude envers l’avenir du système de soins français directement menacé par le précédent que pourrait créer Pessoa. La manifestation a également trouvé écho dans de nombreuses villes étudiantes. Les associations locales ont affiché et distribué des tracts tout en diffusant la pétition pour la fermeture de l’établissement, qui a récolté plus de 8 000 signatures en trois semaines. Cet établissement provoque colère et indignation auprès de tous les représentants des instances, gouvernement inclus. Le temps nous dévoilant à chaque fois un peu plus les incertitudes, le flou et l’illégalité qui règne autour de cet établissement. N’hésitez pas à signer la pétition pour la fermeture de cet établissement sur http://www.fermonspessoa.org/. ■

AMRANI JOUTEY Réda.

Président de l’ANEPF anepf-o nline.c om

Le Centre Universitaire Fernando Pessoa : un établissement contestable et contesté

d’ouverture n’a été déposée, et enfin pour pratiques commerciales trompeuses, voire escroquerie. De plus, le centre devra quitter les locaux du centre intercommunal de Toulon le 28 juin 2013 suite à la rupture de bail qui a eu lieu en décembre, même si des rumeurs d’acquisition de nouveaux locaux circulent déjà. À noter que l’ouverture d’un nouveau centre est prévue à Béziers. Même si la pharmacie ne semble pas concernée pour le moment par cet établissement, l’ANEPF s’y opposera avec autant de fermeté que pour le centre de Toulon. Les services du ministère de l’Enseignement Supérieur ont récemment annoncé que Pessoa n’était pas habilité à délivrer des diplômes sur le territoire Français. Ainsi, le flou du projet, les assertions contradictoires de l’équipe dirigeante, décrédibilise cette université privée. Ces fluctuations sont perceptibles sur le site Internet régulièrement modifié : ■ La direction a disparu. L’antenne est une association dirigée par Bruno Ravaz (anciennement directeur de la structure). Sur le site Mr Ravaz se dit vice-président de Fernando Pessoa et la mention de directeur a disparu. ■ Le corps professoral est invisible. Aucun nom ne figure sur le site. ■ Brouillard sur les conditions d’études et de stages. Là aussi, les réponses sont fluctuantes. Un jour Bruno Ravaz nous parle de stages réalisés dans des cliniques ou cabinets privés. Aujourd’hui, ce n’est plus d’actualité puisque les deux premières années seront effectuées en France et les trois dernières au Portugal. Ces informations n’ont été portées à la connaissance des étudiants déjà inscrits que le 18 mars dernier, soit plus de 4 mois après leur inscription et près de la moitié des frais d’inscrip-

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Éducation Quel avenir pour la PACES ? Après une succession de rapports visant à réformer l’ancienne PCEM12, la PACES naît à la rentrée 2009, tout d’abord en tant qu’expérimentation, dans les universités de Bordeaux Segalen et Grenoble Joseph Fourier qui sont alors les deux universités à se présenter en tant que villes pilotes, puis est elle généralisée en septembre 2010 à l’ensemble des universités proposant des formations de santé. 2 ans et demi après sa mise en place, où en est-on? Vers quelles évolutions? À l’époque, la réforme de la première année nourrit plusieurs grandes ambitions ; La volonté première est d’inculquer une culture commune aux professionnels de santé, afin de faciliter leur collaboration future. Ensuite, il est nécessaire que les études de santé s’intègrent dans le système LMD3, c’est alors le début de la réforme de nos études, qui, progressivement se mettra en place, de la première à la sixième année. De plus, la réforme de la première année avait pour but de faciliter les réorientations et de lutter contre le gâchis humain en limitant certains parcours chaotiques que l’on pouvait rencontrer; à savoir des étudiants se retrouvant après au moins 4 ans d’études (2 PCEM1 et 2 PCEP14) avec un niveau bac. Enfin, la mutualisation des enseignements avait pour but de diminuer les coûts des ces 2 premières années. Deux ans après la réforme, la plupart des objectifs n’étaient pas atteints, la filière pharmacie avait énormément pâti de cette réforme, il fallait donc revoir la copie.

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De grandes consultations pour réformer Or dans le même temps, suite à l’élection du nouveau gouvernement, la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, lançait les Assises de l’Enseignement Supérieur, grandes consultations ayant pour but de réformer le visage de l’enseignement su.Geneviève Fioraso. périeur, avec ses acteurs (enseignants, BIATSS5, étudiants). Un comité de pilotage des assises a été mis en place dont le rapporteur est Vincent Berger,

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.Vincent BERGER.

il a pour but de synthétiser l’ensemble des discussions qui ont eu lieues, au niveau local dans un premier temps puis au niveau national, et enfin les contributions ré-

digées. Naturellement, au cours des débats et dans les contributions est abordé le problème de la PACES et quelques propositions sont formulées. À la suite de la publication du rapport national des Assises de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche fin décembre, le député JeanYves Le Déaut, missionné par le premier ministre, publie à son tour son rapport, largement inspiré du .Yves Le Déault. rapport précédent début janvier, et il amène sa contribution sur la réforme de la première année des études de santé. Enfin, dans la continuité, le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche sort fin janvier un projet de loi, rendu public. Démarre alors une grande vague de consultation avec les différents représentants (syndicats, associations étudiantes, présidents d’universités…). À l’heure des expérimentations Depuis les consultations des Assises et les premières ébauches du projet de loi, plusieurs

universités se sont montrées candidates pour lancer des expérimentations. Les universités parisiennes se montrent très intéressées puisque pas moins de trois d’entre elles se sont proposées : • L’Université Pierre et Marie Curie (Paris VI), et particulièrement le doyen de médecine envisagent un cursus adapté à l’étudiant, qui pourrait apprendre à sa vitesse. Le modèle de sélection se rapprocherait de celui de plusieurs grandes écoles : une sélection à différents niveaux. Au cours d’une licence de type santé-scienceshumanités, il y aurait possibilité de présenter un premier concours en fin de première année, et pour les étudiants ayant échoué et passant en deuxième année de cette licence généraliste, un second concours en fin de 2e année, à condition qu’ils ne redoublent pas leur première année. Le projet de loi du 20 mars Ce projet de loi, lors de sa présentation en conseil des ministres le 20 mars, contient un article dédié à la réforme de la PACES qui prévoit la possibilité d’expérimentations pour une durée de 6 ans, dans les universités qui le souhaitent. Deux cadres assez larges sont définis : • Une orientation précoce des étudiants de la PACES à l’issue d’épreuves portant sur les enseignements du début d’année, accompagné d’une réorientation, au sein de l’université, des étudiants ayant échoué. • Une admission directe en deuxième ou troisième année de nos études après un premier cycle adapté. Enfin, il est prévu une évaluation l’année précédent la fin de l’expérimentation. À terme, la volonté est d’harmoniser à un seul système de sélection qui aurait fait ses preuves au cours des expérimentations.


Éducation • L’Université Paris Descartes (Paris V), et son président Frédéric Dardel envisagent quant à eux, la suppression progressive du premier cycle de nos études pour introduire une entrée par passerelle en 3e année, pour les étudiants diplômés d’une .Frédéric Dardel. licence généraliste en 3 ans. Les cursus en lien avec le biomédical ou les sciences seraient alors favorisés. • L’Université Paris-Nord (Paris XIII) et son président Jean-Loup Salzmann imaginent un cycle des études de santé en trois ans, à l’issue duquel les étudiants seraient sélectionnés sur leurs notes, mais aussi leurs stages et leurs modules .Jean-Loup Salzmann. hors cursus avant d’entrer dans la filière qu’ils souhaitent. La volonté est aussi d’ouvrir les passe-

relles notamment aux étudiants venant d’IUT, de droit, ou des filières sciences humaines et sociales afin introduire une certaine variété dans le public étudiant des études de santé. Enfin, le seul projet provincial vraiment avancé à l’heure actuelle est à l’initiative de la doyenne de médecine d’Angers et pourrait s’étendre aux universités du pays de Loire (Nantes et le Mans). Sur un modèle de licence, la première année serait composé de trois « teintes » : sciences de la vie, « sciences dures » (mathématiques, physique, chimie) et sciences humaines et sociales. Comme le projet de Paris VI, une première partie du numerus clausus serait choisie à la fin de la première année. La deuxième année verrait l’étudiant se spécialiser progressivement et ne choisir plus que deux teintes, pour ensuite sélectionner la deuxième partie du numerus clausus à l’issue de la deuxième année et possibilité pour les étudiants non-reçus de faire une dernière année afin d’obtenir un diplôme de licence. L’ensemble de ces projets s’inscrit dans le second cadre du projet de loi avec une admission directe en deuxième ou troisième année après un premier cycle adapté.

il y aurait un concours d’admissibilité qui sélectionnerait 2 à 2,5 fois le nombre d’étudiants par rapport au numerus clausus, et les étudiants choisiraient donc leur filière au deuxième semestre, et passeraient le concours d’admission correspondant au numerus clausus de la filière choisie. Ces projets ne sont que des réflexions, et ne sont pas définitifs. Nul doute qu’ils évolueront beaucoup jusqu’à leur expérimentation à la rentrée 2014, s’ils sont acceptés par le ministère. Pour l’avenir définitif de la PACES, il faudra donc être patient…■ Maxime VILLORIA. Vice-président éducation et réformes de l’ANEPF

Un projet est en réflexion autour du premier cadre qui consisterait à un premier semestre commun aux filières de santé, à l’issue duquel

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1 Première Année Commune aux Etudes de Santé 2 Premier Cycle des Etudes Médicales 1 3 Licence (3 ans) Master (2 ans) Doctorat (3 ans), soit, au total, 8 ans d’études pour un doctorat 4 Premier Cycles des Etudes Pharmaceutiques 1 5 Bibliothécaires, Ingénieurs, personnels Administratif, Techniciens, de Service ou de Santé = l’ensemble des personnels de l’université non enseignants-chercheurs

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Ordre pharmaciens L’ANEPF et les structures professionnelles Comme expliqué dans un ancien numéro, l’ANEPF est le relais entre les étudiants et les structures professionnelles du monde pharmaceutique. De ce fait, l’ANEPF occupe une place privilégiée dans ses relations avec l’Ordre et les syndicats pharmaceutiques. Mais concrètement, que sont ces structures et quel est leur rôle ? Focus sur l’organisation de la représentation professionnelle. L’idée de créer un Ordre régulant l’exercice de la profession pharmaceutique date de la IIIe République, et c’est par une ordonnance du 5 mai 1945 que ce dernier fut créé, avec pour seule vocation la défense de la santé publique et des patients. ■ Ses missions : • La régulation professionnelle : • La promotion de la santé publique : • La représentation de la profession (art. L 4231-2 du CSP) : ■ Sa composition : L’Ordre est composé d’un conseil national, présidé par Isabelle Adenot et divisé en plusieurs sections de A à H (la section F ayant fusionné dans la section E). Seule la section A dispose d’une structure régionalisée : chacune des 21 régions définies par le législateur, dispose d’un Conseil Régional de l’Ordre des Pharmaciens (CROP), qui s’occupe des demandes d’inscriptions et constitue la chambre disciplinaire. Le Conseil Central de la section A est constitué des présidents de chacun des CROP et de délégués supplémentaires pour les régions comportant le plus de pharmaciens titulaires. Le conseil central de la section A permet une coordination de l’ensemble des CROP.

■ Les actions de l’Ordre

avec l’ANEPF : Deux principales actions sont en cours d’élaboration : – Refonte de la campagne « Pharma c’est pour moi » : le but de cette campagne est de promouvoir la filière pharmacie pouvoir en informant et renseignant les étudiants de lycée et ceux inscrits en PACES sur les multiples carrières de pharmacien. – Pré-inscription à l’Ordre des étudiants en 6e année : comme expliqué plus haut, il faut être inscrit à l’Ordre pour exercer le métier de pharmacien quelle que soit la branche choisie (dans une officine, à l’hôpital en laboratoire, dans l’industrie…). Or 26 % des pharmaciens sortants ne sont pas inscrits. Cette pré-inscription permettra à la fois de savoir ce que deviennent ces 26 % à la sortie de l’Université, mais aussi aux étudiants de 6e année de pouvoir accéder à l’intégralité du site de l’Ordre ainsi qu’au CESPHARM. ■ Pour toute information complémentaire, connectez-vous sur www.ordre.pharmacien.fr Charles DEGUARA . VP en charge des relations professionnelles ANEPF (2011-2012)

Conseil national Isabelle Adenot Président

Conférence bureauprésidents

Conseil central B Industrie Jean-Pierre Paccioni Président

Conseil central A Officines titulaires Alain Delgutte Président

Conseil central C Distribution Philippe Godon Président

CROP

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CROP CROP 21 conseils régionaux

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Conseil central D Officine adjoints et divers Jérôme Parésys-Barbier Président

Conseil central E Outre-mer Norbert Scagliola Président

Conseil central G Laboratoire de biologie Robert Desmoulins Président

DL DL DL 4 délégations locales + 3 délégués

Conseil central H Établissements de santé Badr Eddine Tehhani Président


Les syndicatspharmaceutiques Les syndicats à la loupe Il existe plusieurs syndicats de pharmaciens couvrant les différentes branches de la profession. Présentation.

• FSPF (Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France) Président : Philippe Gaertner Créée en 1878, c’est la première organisation professionnelle syndicale de la pharmacie d’officine, par le nombre de ses adhérents, son antériorité et son implantation territoriale, tant métropolitaine qu’outre-mer. De type fédéral, elle soutient, coordonne et renforce l’action des syndicats départementaux qu’elle agrège, en métropole et Outre-mer. La FSPF défend depuis toujours les trois fondamentaux de l’exercice du métier de pharmacien d’officine: – le monopole de dispensation des médicaments en officine, véritable monopole de compétence; – l’indivisibilité de la propriété de l’officine et de son exploitation, rempart incontournable contre les dérives capitalistiques de l’exercice de la pharmacie; – la répartition démo-géographique des officines, garante d’un accès de proximité à l’ensemble de la population, élément essentiel de la permanence des soins.

– la dynamisation et la valorisation des actes et services rendus par le pharmacien. – l’adaptation du réseau pharmaceutique. C’est un syndicat très libéral qui représente davantage les grosses officines

• USPO (Union Syndicale des Pharmaciens d’Officine) Président : Gilles Bonnefond Créée le 22 octobre 2001, elle a pour objet la défense des intérêts professionnels des pharmaciens d’officine : – Défendre les intérêts matériels et moraux des pharmaciens d’officine. – Renforcer les moyens d’action des syndicats de pharmaciens d’officine qu’elle agrège. – Définir et promouvoir toutes actions permettant aux officines de remplir leur rôle de santé publique. – Promouvoir et coordonner toutes études intéressant l’exercice de la pharmacie d’officine. – Entreprendre et soutenir toutes actions concourant à la défense des intérêts généraux de la pharmacie d’officine. – Créer ou participer à la gestion de tous services utiles à l’exercice de la pharmacie d’officine. – Représenter les pharmaciens d’officine auprès des Pouvoirs Publics et de toutes instances nationales. – Agir devant toutes juridictions pour la défense de l’intérêt collectif des pharmaciens d’officine qu’elle représente. ■ Le syndicat

des grossistes répartiteurs • UNPF (Union Nationale des Pharmacies de France) Président : Françoise Daligault Syndicat représentatif au plan national de la pharmacie d’Officine, crée en 1899, qui assure la défense des intérêts des professionnels auprès de l’Administration, des gouvernants et des élus, et participe à la négociation avec les partenaires sociaux pour la Convention collective et la formation continue. Pour demain, l’UNPF défend trois dossiers prioritaires : – la préservation du monopole du médicament à l’Officine.

La Chambre Syndicale des Répartiteurs Pharmaceutique (CSRP), a pour rôle de représenter la « profession » auprès des interlocuteurs de ce secteur d’activité – pouvoirs publics, presse, syndicats professionnels de la pharmacie (industrie et officine), partenaires sociaux – pour défendre les intérêts communs à l’ensemble des grossistes-répartiteurs. Elle a également la responsabilité de faire «vivre» la Convention Collective Nationale de la Répartition Pharmaceutique, au travers de sa Commission Sociale. Depuis 1985, date de sa création, elle fonctionne grâce aux cotisations versées par ses sociétés adhérentes.

■ Les syndicats industriels Il existe deux syndicats représentant l’industrie pharmaceutique sans distinction de laboratoire : le LEEM et le GEMME.

• Les Entreprises du Médicament (LEEM) Le LEEM représente les entreprises implantées dans l’Hexagone, défend leurs intérêts et assure la promotion de leur démarche collective. Son rôle consiste également à élaborer et à faire respecter l’éthique de la profession, à faciliter les échanges entre ses membres, à établir et à faire vivre des liens avec les autres professions de santé et avec les acteurs de la société, à promouvoir des démarches collectives de progrès, de qualité et de valorisation du secteur. Créé il y a plus de 130 ans, le LEEM compte aujourd’hui près de 270 entreprises adhérentes, qui réalisent plus de 98 % du chiffre d’affaires total du médicament en France. De plus, le LEEM possède sur son site internet une bourse à l’emploi où l’on peut trouver des offres de stage, des offres de CDD ou CDI dans les entreprises pharmaceutiques. Le LEEM possède aussi une section d’apprentissage en alternance regroupant des formations de master et autres. • Le GEMME (Génériques, Même MEdicament) Le GEMME représente les laboratoires génériqueurs du marché français. Il fait valoir ses propositions et participe aux actions et aux réflexions dans le domaine de la politique de santé afin de concevoir et promouvoir toute action visant à développer le marché du générique. Le Gemme est l’interlocuteur des professionnels de santé et des pouvoirs publics pour les questions relatives au développement de la politique générique. ■ Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter leurs sites Charles DEGUARA . VP en charge des relations professionnelles ANEPF (2011-2012)

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■ Les syndicats officinaux Il en existe beaucoup mais nous nous limiterons aux 3 syndicats majoritaires, qui ont seul pouvoir de décision au niveau des hautes instances. Une de leur grande mission est de négocier les signatures conventionnelles, et ont été force de persuasion pour permettre la mise en place des entretiens pharmaceutiques dans les officines.

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Lesgénériques Le médicament générique, vous savez bien ce que c’est. Vous l’avez certainement déjà rencontré à travers les enseignements théoriques, ou bien directement lors de vos stages. Si pour les pharmaciens le générique à déjà bien fait ses preuves, il n’en reste pas moins vecteur de polémiques au comptoir. Retour sur une innovation majeure en terme d’économie de la santé. Pour commencer, voyons ce que dit la loi. Le médicament générique est défini par l’article L5121-1 du Code de la Santé Publique, suivant trois critères : • avoir la même composition qualitative et quantitative en principe actif que le princeps, • avoir la même forme pharmaceutique que le princeps, • avoir la même biodisponibilité et la même bio-équivalence. Pour rappel, les études de bioéquivalence consistent à comparer la concentration plasmatique du médicament générique avec celle du princeps après administration à un même temps t0. On tolère des variabilités de l’ordre de 20 à 25 %, liée aux variations interhumaines.

Mais en fait, pourquoi en est-on venu au médicament générique ? Tout simplement pour des questions d’économie. On commence à parler de générique dès 1996, et en 1999 les pharmaciens obtiennent le droit de substitution. En octobre 2003, on voit apparaître le TFR, ou Tarif Forfaitaire de Responsabilité. Celui-ci aligne le taux de remboursement du princeps sur le prix du générique. Comme son nom l’indique, le TFR a été mis en place pour responsabiliser la dispensation de médicaments.

Et les économies d’argent, elles sont faites où ? Contrairement à ce que les détraqueurs du générique prétendent, l’économie n’est pas faite sur la qualité du produit, mais sur les coûts de la recherche. En effet, puisque le

médicament princeps existe, il n’y a pas d’argent à investir en screening pharmaceutique, en études de toxicologie, d’efficacité de la molécule choisie... Des économies sont également faites sur le packaging, puisque chaque laboratoire applique une même charte graphique pour ses génériques (ce qui peut alors inciter le patient à penser que c’est un produit discount »). D’où un médicament en sortie de ligne environ 30 à 50 fois moins cher. Pourtant aujourd’hui des questions demeurent quant à l’emploi du générique dans certaines pathologies. C’est par exemple le cas de l’épilepsie, lors de traitement par acide valproïque (DEPAKINE®) et lamotrigine (LAMICTAL®). En effet, en 2007, la Ligue Française Contre l’Épilepsie s’est positionnée contre la substitution des anti-épileptiques. Leur communiqué de presse indiquait la constatation de cas de convulsions, et de recrudescence des crises, voire d’inefficacité. Parmi les différentes hypothèses, les plus probables sont l’anxiété anticipatoire générée par la substitution et les variabilités de la biodisponibilité des anti-épileptiques (princeps comme génériques). Bien évidemment, il ne faut pas perdre de vue que l’épilepsie est une pathologie très particulière. Il est donc préconisé de ne pas substituer si le traitement a été commencé avec le princeps et inversement.

(contre 20 à 25 % en général), la plus haute surveillance est préconisée en cas de substitution (ou de changement de génériqueur).

Et aujourd’hui, où en est-on ? Depuis le mois d’avril 2012, l’objectif a été porté a 85 % de taux de substitution à l’officine avec introduction d’une rémunération à la performance. De plus, depuis cet été, le patient refusant la substitution (hors mention « non substituable » en toutes lettres) doit avancer le règlement des médicaments. Malgré de nombreux refus à l’officine au début de l’application de cette règle, les patients ont globalement fini par l’accepter. Des sanctions sont également prévues au cas où certains officinaux ne joueraient pas le jeu, et donc ouvriraient la porte à une certaine forme de concurrence. ■

Geoffrey FOULON . Secrétaire et délégué ANEPF ACEPC (2012-2013)

La substitution peut également poser problème au niveau des dysthyroïdies traitées par lévothyroxine (LEVOTHYROX®). Ce médicament a une marge thérapeutique étroite et malgré des études de bio-équivalence à +/10 % de variabilité par rapport au princeps

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Sources : http://www.medicamentsgeneriques.info/ http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/02/24/17477-lefficacite-certains-generiques-mise-doute http://ansm.sante.fr Pharmacie Clinique et Thérapeutique – Calop, Limat, Fernandez, Aulagner – Elsevier Masson, 4e édition.

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Mémo La trousse de secours, mode d’emploi Inutile d’emporter toute une armoire à pharmacie en vacances ! Quelques produits, indispensables, suffisent. Oui, mais lesquels ? Passage en revue de ce qu’il ne faut pas oublier. Une trousse de secours adaptée

Tout pour soigner les petits incidents de l’été

La composition de votre trousse à pharmacie dépend de votre lieu de vacances. Si vous partez à l’étranger, hors des zones à climat tempéré, prévoyez à l’avance un rendez-vous chez le médecin, impératif pour faire le point sur les vaccins nécessaires.

Pour désinfecter les lésions résultant de piqûres d’insectes ou les petites écorchures, procurez-vous un flacon de solution antiseptique. Ajoutez-y des pansements adhésifs prédécoupés et de l’arnica, en crème ou en gel, pour prévenir l’apparition des bosses ou des bleus si votre enfant se cogne. Enfin, une pince à épiler vous sera d’une grande utilité pour extraire les échardes.

N’oubliez pas de mettre dans vos valises carnet de santé et un thermomètre incassable.

Les indispensables de l’été

Pensez à emporter en plus des traitements prescrits pour les maladies chroniques les ordonnances correspondantes. Conservez les médicaments dans leurs emballages d’origine afin d’éviter toute confusion.

Complétez cette base par un collyre pour nettoyer les yeux. N’oubliez pas le paracétamol pour lutter contre la fièvre.

plétez cette protection par une crème solaire d’indice 30 au minimum, protégeant des UVA et des UVB. Renouvelez l’application toutes les deux heures. En cas de coup de soleil, il existe des crèmes apaisantes visant à diminuer la douleur. S’il y a brûlure, utilisez de la Biafine®. Méfiez-vous des lunettes de soleil gadgets, dont les verres, bien que teintés, ne filtreront pas les rayons ultraviolets. Assurez-vous qu’elles portent la mention CE et optez pour des montures « enveloppantes ». ■

Pas de coups de soleil

Hervé DE LA BARDONNIE .

Porter tee-shirt et chapeau reste la meilleure parade contre les agressions du soleil. Com-

VP Santé Publique et Humanitaire ANEPF (2007-2008)

À EMPORTER DANS VOTRE TROUSSE A PHARMACIE Votre traitement médical en cours accompagné de votre ordonnance. Votre traitement médical traitant un problème médical qui peut risquer de ressurgir (douleur dentaire, mal de dos, …) Antiseptiques, compresses stériles, sparadrap, pansements, gel anti-inflammatoire

Coup de soleil, brûlure

Crème anti-brûlure (biafine®), une protection solaire (minimum indice + 30) et un après-solaire apaisant

Piqûre d’insectes

Répulsif anti-moustiques (crème, spray, prise électrique, moustiquaire…) + Crèmes ou pommades calmantes ou comprimés anti-démangeaison (antihistaminique)

Diarrhée

Ralentisseur intestinal, antisécrétoire intestinal, désinfectant intestinal

Douleurs

Antalgique et paracétamol. Certains paracétamols sont pratiques en voyage car ils ne nécessitent pas d’eau.

Mal de gorge

Spray ou pastille (courants d’airs, climatisation, ...)

Mal des transports

Anti-émétique

Sexualité

Contraceptifs (préservatifs, pilule en quantité supérieur à la durée du séjour), protections périodiques (parfois coûteux ou plus rares dans certains pays), Thermomètre, Coton, Lingettes anti-bactériennes

Toute utilité

Ciseaux, pince à épiler et pince à échardes Pour les longs voyages en avion : bandes de contention (bas, chaussettes ou collants) Pour les destinations tropicales, un sérum antivenimeux anepf-o nline.c om

Plaies, coupures, ampoules

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CESPHARM Le Comité d’Éducation Sanitaire et Sociale de la Pharmacie française L’éducation pour la santé est une obligation déontologique pour le pharmacien. L’article R. 4235-2 du Code de la santé publique précise en effet que le pharmacien «doit contribuer à l’information et à l’éducation du public en matière sanitaire et sociale». Le Cespharm est là pour l’y aider. L’article L. 5125-1-1 A du Code de la santé publique définit les missions des pharmaciens d’officine. Il mentionne notamment que les pharmaciens officinaux «contribuent aux soins de premier recours » (parmi lesquels l’éducation pour la santé, la prévention et le dépistage) et « peuvent participer à l’éducation thérapeutique et aux actions d’accompagnement de patients ». Selon la HAS (2007), l’éducation thérapeutique du patient (ETP) concerne l’ensemble des professionnels de santé impliqués dans la prise en charge des patients ayant une maladie chronique, dont les pharmaciens. Pour être efficace, l’ETP doit être réalisée par une équipe multi-professionnelle et interdisciplinaire, intégrant un travail en réseau (formel ou informel).

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Parmi les missions reconnues des pharmaciens, figurent l’éducation pour la santé, la prévention et l’éducation thérapeutique des patients (ETP). Bien que nos confrères soient

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déjà largement impliqués dans l’éducation du public et l’aide personnalisée au patient, le périmètre des compétences et d’intervention des pharmaciens est en pleine évolution. Prochainement, les « entretiens pharmaceutiques » permettront aux pharmaciens d’aider leurs patients atteints de maladies chroniques à mieux comprendre et donc mieux suivre leur traitement (suivi des patients sous AVK,…). Le Cespharm (Comité d’Éducation Sanitaire et Sociale de la Pharmacie Française) est une commission permanente de l’Ordre des pharmaciens qui a pour vocation d’aider les pharmaciens (de métropole et d’outre-mer) notamment ceux en contact avec le public (officinaux, biologistes, hospitaliers…) à s’impliquer dans la prévention, l’éducation pour la santé et l’éducation thérapeutique du patient. Les principales missions du Cespharm sont : •Contribuer à l’information et à la formation des pharmaciens dans le domaine de la santé publique

•Fournir aux pharmaciens des outils d’information et d’éducation du public •Relayer auprès des pharmaciens les campagnes nationales et mondiales de santé publique •Concevoir et réaliser des actions de santé publique menées par les pharmaciens •Collaborer avec les différents acteurs de la prévention et de l’éducation sanitaire. Depuis 2009 et la mise en place du répertoire des professionnels de santé (RPPS) tout étudiant en 6e année de Pharmacie peut accéder à la partie professionnelle du site et ainsi commander des brochures, affiches mais également des dossiers professionnels. ■ Hervé DE LA BARDONNIE. VP Santé Publique et Humanitaire ANEPF (2007-2008)

Sources : www.cespharm.fr


ANEPF Le deuxième concours UNSPF-ANEPF, un bilan positif Le 22 Décembre 2012 était lancé la deuxième édition du concours organisé conjointement par l’Université Numérique des Sciences Pharmaceutiques Francophone (UNSPF) et l’ANEPF. Cette année, l’opération a pu être renouvelée grâce au soutien financier du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. (MESR). Après une campagne de communication locale et nationale (affiches, réseaux sociaux, site internet, présentiel…), l’appel à pré-projets s’est terminé le 15 février 2013. Dans un premier bilan, effectué lors d’une réunion organisée à la faculté de Pharmacie de Paris-Descartes, 51 pré-projets ont été déposés. Ces derniers sont issus de 19 facultés: Paris XI, Dijon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Lille, Caen, Poitiers, Angers, Grenoble, Tours, Rouen, Nancy, Nantes, Marseille, Besançon, Paris-Descartes, Lyon, Montpellier, Amiens. Cette année, un thème était imposé aux participants: «La santé des étudiants». Parmi les sujets qui seront traités par ces derniers, on retrouve notamment la contraception, l’éthylisme, la nutrition, le sommeil, les IST, ou encore le stress ou

le tabac. Au final, ce concours permettra aux participants de gagner jusqu’à 1000€ en produisant une ressource numérique destinée à alimenter une base de données consultable sur le site internet de l’UNSPF par le grand public. Comme l’an dernier, chaque participant recevra un prix. Rappelons que lors du premier concours, seules 9 facultés de pharmacie en France étaient représentées. Le bilan est donc très positif. Reste à attendre la rédaction des projets dont la deadline est fixée en Mai puis la sélection et enfin la remise de prix, pour l’instant prévue pour l’AG de Septembre à Grenoble… ■ Alexis BILLARD. Vice-président communication de l’ANEPF

C’était dans vos facs Six mois déjà que nous sommes tous retournés sur les bancs de la faculté, l’occasion de faire le bilan sur tous les événements de santé publique déjà menés grâce à vous! Le weekend du 8 décembre était l’occasion de sensibiliser au handicap et de récolter des fonds afin d’aider la recherche sur les maladies rares et neuromusculaires. Vous qui avez peut-être aidé en achetant une crêpe, en participant à des soirées ou des challenges sportifs… Grâce à vous, les 24 facultés de pharmacie ont récolté 39000 €! Bravo à tous!

dépistage. En faites-vous partis ? Aujourd’hui, vous avez la possibilité de vous faire dépister gratuitement et anonymement dans plusieurs structures : CDAG (Centre de Dépistage Anonyme et Gratuit), centre de planification etc. Et bonne nouvelle : de nouveaux tests rapides permettent d’établir un premier diagnostic à partir d’une goutte de sang en 30 minutes seulement ! Alors n’hésitez pas à sauter le pas et même avec les beaux jours qui reviennent : sortez couverts !

JMS/Sidaction La journée mondiale contre le sida et le sidaction : deux évènements qui ne sont pas de trop pour informer sur les IST et le VIH ! Actuellement, 1 étudiant sur 5 n’utilise pas de préservatif et seulement 30 % ont déjà fait un

Défi Sang Limite Le Défi Sang Limite, c’est le résultat de la fusion entre le projet Défi Don de Soi de l’ANEMF et notre Vampire Cup. Le projet évolue donc avec la promotion sur toute l’année du don du sang

mais aussi celle des 5 autres types de dons: plasma, plaquettes, moelle osseuse, organe et cordon. Depuis le début de l’année, c’est déjà 2944 dons de sang et 441 inscriptions au registre de moelle osseuse qui ont été enregistrés! Côté pharma, c’est Bordeaux qui mène suivie de près par Nantes, Poitiers, Toulouse, Lyon et Marseille. Cependant les résultats sont loin d’être définitifs et vous pouvez toujours faire pencher la balance! Pour cela il suffit d’aller de vous même donner à l’EFS (établissement français du sang) en précisant que vous participez au DSL, alors n’hésitez pas à être sang pour sang solidaire ! ■ Julien DÉSIRANT. Vice-Président Humanitaire et Santé Publique de l’ANEPF. anepf-o nline.c om

Le téléthon

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Bons plans

Actus

Conseils pratiq ues

Témoignages Petites annonces Coups de pouce

PPour our réagir, réagir, créer, créer, échanger, échannger, parta partager, ger, rejoignez-nous sur Pharma Pharmag.fr g.fr & facebook.com/pharmag.fr facebook.com/pharma rmag.fr

Annonceurs, des espaces vous sont réservés : Pour tout renseignement : A.N.E.P.F. , 4, avenue Ruysdaël 75008 Paris Alexis Billard – 58, Avenue de la Libération 63000 Clermont-Ferrand - Tél. : 06.72.60.30.83 vp-communication@anepf.org

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Directeur de Publication : Réda Amrani-Joutey - ISSN 1294 - 3819 Création maquette : Publicorp Réalisation et impression : OCPR

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Dépôt légal : à parution Crédits photos : A.N.E.P .F. Tirage : 10 000 ex.


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