DESIR Octobre 2017 N° 40
Eczéma atopique des nourrissons : maîtriser l’application cutanée de corticoïdes L’application pluriquotidienne d’un émollient vise à lutter contre la sécheresse cutanée. Un dermocorticoïde est le traitement de choix des poussées cependant, l’usage de ceux-ci est à limiter le plus possible. Le retentissement de l’eczéma atopique dans la vie quotidienne du nourrisson et de son entourage dépend de l’intensité des démangeaisons et des troubles du sommeil. Pour la toilette du nourrisson, des nettoyants sans savon, alias syndets, ou une huile lavante sont le premier choix et il est préférable de choisir un produit sans parfum ni conservateur, à base de vaseline ou d’huile de vaseline par exemple. Une seule application par jour semble suffisante avec un dermocorticoïde de niveau d’activité modérée ou forte. Avant l’âge de 1 an, le choix le plus approprié est un dermocorticoïde d’activité faible ou modérée, à adapter à l’intensité des lésions et au risque d’effets indésirables. Quand un traitement prolongé est justifié, il est préférable de choisir un dermocorticoïde avec le plus faible niveau d’activité efficace et d’espacer les applications.
Source : Prescrire
Des•Envies•Subites•d’Informations•Récentes Démographie médicale : le plan anti-déserts du gouvernement Faciliter les initiatives locales et les organisations innovantes : tel est l’axe de la politique présentée par le gouvernement pour lutter contre les déserts médicaux. L’objectif est de « garantir un égal accès aux soins » partout en France, mais il « serait illusoire d’annoncer des mesures définitives, ou de concentrer nos efforts sur le seul sujet de l’installation des professionnels de santé », selon Agnès Buzyn. Le gouvernement propose « un panel de solutions adaptables à chaque territoire » et des « mesures de simplification législatives ou réglementaires » pour « soutenir les organisations innovantes », qui bénéficieront d’un fonds dédié. Le plan acte également l’objectif de doubler le nombre de maisons de santé (910 recensées en mars 2017) sur le quinquennat en leur consacrant 400 millions d’euros. Le développement de la télémédecine passera par des négociations entre l’assurance-maladie et les médecins début 2018 pour en fixer les tarifs. Un matériel de téléconsultation est promis à tous les EHPAD d’ici à 2020.
Source : Le Quotidien du Pharmacien
Monali : Premier plateforme de coordination interprofessionnelle
IPP et risque de démence, l’ombre d’un doute
DV Santé a lancé la première plateforme de coordination interprofessionnelle, Monali, avec recherche et mise à disposition des solutions nécessaires au retour à domicile du patient hospitalisé et à son suivi par les professionnels de santé libéraux de ville. Monali permet de faire intervenir très rapidement les professionnels de santé et paramédicaux au domicile du patient et d’assurer un suivi des soins de qualité. Le logiciel partagé entre les professionnels de santé permet la mise en place d’une réelle interprofessionnalité tant au niveau de la ville que dans la relation avec les établissements de santé, tout en respectant le libre choix du patient. Le pharmacien participe, avant même leur sortie, à la prise en charge de ses patients hospitalisés à domicile.
Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont l’une des classes thérapeutiques les plus prescrites chez le sujet âgé, pas toujours à bon escient. Leur acceptabilité avait toujours été considérée comme satisfaisante, sous réserve de les administrer dans les bonnes indications, jusqu’à la parution récente de deux études allemandes qui ont établi une association entre leur prise régulière et le risque de démence ou encore de maladie d’Alzheimer (MA). Chez les consommateurs d’IPP âgés de plus de 75 ans, le risque de troubles cognitifs serait majoré de plus de 40 % par rapport aux non consommateurs.
Source : Celtipharm
Source : JIM