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Octobre 2017
La douleur physique : 51% des français Santé connectée : enfin l’émergence d’un restent silencieux. enseignement universitaire !
N° 39
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- La parole aux étudiants Victor R. , Etudiant en 3ème année de Pharmacie à Tours
« Temps » « Le temps c’est de l’argent » on ne cesse de nous répéter ; mais prendre le temps d’étudier, de discuter, de s’entretenir avec les autres, de réfléchir, de chercher, de développer, n’est-ce pas là plutôt le but de notre profession ? Je pense que c’est le temps qui a fait et qui fera que notre filière deviendra meilleure de jours en jours.
L’étude internationale GPI (Global Pain Index) menée auprès d’un échantillon de 19 000 personnes dans plus de 32 pays à travers les six continents a été réalisée du 14 septembre au 2 novembre 2016, afin de comprendre l’impact de la douleur physique à travers le monde. Si 51% des français restent silencieux sur leur douleur physique, 41% affirment que cette douleur a des répercussions sur leurs capacités à interagir avec les autres et 49% déclarent ne pas prendre part à des activités avec leur famille en raison de la douleur physique. En France, la confiance dans leur médecin atteint 94% et dans leur pharmacien 86%. Le pharmacien joue un rôle important dans l’éducation des patients dont 52% privilégient l’automédication comme solution pour le traitement de la douleur.
L’université Paris Diderot et l’AP-HP créent un Diplôme Universitaire (DU) « Enseignement pratique multidisciplinaire de santé connectée » mêlant enseignement théorique et élaboration de projets innovants. Il rassemble les expertises de professionnels issus de la santé et de startups, de juristes et d’économistes, et de l’ingénierie de l’université Paris Diderot (IUT). Dédiée aux personnes qui souhaitent construire et s’impliquer dans des projets de e-santé, cette formation qui débutera en janvier 2018 comporte trois volets : enseignement dispensé en présentiel et en e-learning, travaux pratiques sur le fonctionnement des objets connectés et travaux tutorés comprenant une bourse aux projets qui permettra d’identifier et sélectionner les sujets les plus attrayants. Ces projets feront l’objet d’un travail en équipe dont l’objectif est de décrire toutes les étapes permettant leur concrétisation.
Source : Celtipharm
Source : Connected Doctors
Levothyrox ancienne formule en pharmacie le 2 octobre Agnès Buzyn a affirmé que l’ancienne formule du Levothyrox sera disponible dans les pharmacies françaises à partir du lundi 2 octobre. Pour autant, Agnès Buzyn n’a pas pu préciser combien de temps le produit sera disponible sur le marché français. Trois millions de patients prennent ce médicament en France, premier marché mondial et 9000 signalements d’effets indésirables ont été enregistrés à ce jour. La lévothyroxine étant un médicament à marge thérapeutique étroite, le patient peut être sensible à de très faibles variations de doses, même si les analyses restent dans les normes. En revanche, et c’est le cas pour la « très grande majorité des patients », il faut « impérativement poursuivre le traitement avec le nouveau médicament s’il convient », a insisté le ministère de la santé.
Source : Celtipharm
Plus de 14 médicaments par jour pour une personne âgée Suite à une étude de 3 mois analysant les prescriptions d’un échantillon de 449 000 patients auprès de 2670 pharmacies, le magazine « 60 millions de consommateurs » estime que près de 90 % des patients âgés polymédiqués sont exposés à au moins trois combinaisons médicamenteuses présentant un risque iatrogénique. Cette annonce est faite 2 mois après la signature de l’avenant 11 à la convention pharmaceutique qui instaure un honoraire spécifique aux dispensations liées à l’âge ainsi qu’un bilan de médication pour les personnes de plus de 65 ans en ALD et celles de plus au moins 75 ans, polymédiquées. Plus d’un tiers des personnes âgées de 65 ans et plus consomme en moyenne 14,4 médicaments par jour (hors automédication non associée à la délivrance de médicaments prescrits). La moitié des ordonnances analysées émanait d’au moins trois médecins différents, confirmant l’importance du DP et des bilans de médication.
Imbruvica : nouvelle molécule dans les hémopathies malignes L’ibrutinib (Imbruvica), premier représentant d’une nouvelle classe d’inhibiteurs actifs sur la tyrosine-kinase de Bruton, est désormais disponible à l’officine pour le traitement, chez l’adulte, de certains cancers du sang : macroglobulinémie de Waldenström, lymphome à cellules du manteau (LCM) et leucémie lymphoïde chronique (LLC), en monothérapie. Ce médicament nécessite une prescription hospitalière, réservée aux spécialistes en hématologie ou aux médecins compétents en maladie du sang.
Source : Le Quotidien du Pharmacien Source : Le Moniteur des Pharmacies
Génériques : Lever les derniers blocages. La caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM) a lancé la 2ème édition de sa campagne de communication en faveur des médicaments génériques en partenariat avec le ministère de la Santé et l’ANSM. Objectif : lever les derniers blocages qui subsistent chez les patients. En effet, près de 30 % d’entre eux sont encore réticents à prendre des médicaments génériques. Un paradoxe, alors que le taux de satisfaction du grand public est de 91 %. La CNAM souhaite poursuivre le travail de pédagogie, en donnant « des conseils pratiques aux patients » déclinés à la télévision jusqu’au 13 octobre, à la radio du 14 au 28 octobre, mais également sur les sites de l’assurance-maladie et du gouvernement. Pour les professionnels de santé, 2 nouveaux mémos d’information sont disponibles, et l’application mobile « e-mémo génériques » a été mise en place. Pour autant, si des progrès peuvent être faits, la CNAM souligne que les réticences des usagers ont reculé en un an et la confiance des prescripteurs s’est accrue. La connaissance du sujet est aussi meilleure. Enfin, la distinction entre médicament générique et d’origine s’affaiblit, puisque 51 % des patients indiquent qu’ils n’ont pas de préférence entre les deux.
Source : Le Quotidien du Pharmacien
Politique de santé : Buzyn pose quatre axes prioritaires La stratégie nationale de santé (SNS) a été présentée lundi 18 septembre par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Cette stratégie définie pour la période 20172022 se déploie en 4 axes majeurs : la prévention et la promotion de la santé, la lutte contre les inégalités sociales et territoriales d’accès à la santé, la nécessité d’accroître la pertinence et la qualité des soins et enfin l’innovation. Le contenu de cette SNS sera porté à la concertation des représentants du secteur de la santé, des élus et des usagers, puis des citoyens, au cours de l’automne et devrait être adopté d’ici à la fin de l’année.
Source : Le Moniteur des Pharmacies